#Passages de l'Ombre aux Images
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So protects them the night, and the friendly shadow of the great pine. “Tristan,” says the queen, “Do the seafarers not swear that this castle of Tintagel is enchanted, and that by this enchantment, twice a year, in winter and in summer, it is lost and disappears from sight? For it is lost now. Is this not the marvelous orchard of which the harp lays speak: a wall of air encloses it on all sides; there are flowering trees and fragrant soil; there lives the hero, never-aging in the arms of his friend, behind that very wall of air that no enemy can breach?" Already on the towers of Tintagel the lookouts ring out their horns to announce the dawn. “No,” says Tristan, “our wall of air has already been breached, and this is not that marvelous orchard. But one day, friend, we will go together to the Fortunate Land from which no one returns. There stands a castle of white marble; in each of its thousand windows gleams a lighted candle; in each, a bard plays and sings an endless melody; the sun does not shine there, and yet no one misses its light: it is the happy land of the living." But atop the towers of Tintagel, dawn shines on the great alternating blocks of azure and green.
Chapter 6, The Great Pine
"Friend, close your arms tightly around me so that, in this embrace, our two hearts break and our souls depart! Take me to the fortunate country you once spoke of: to the country from which no one returns, where illustrious musicians sing endless songs. Take me!" "Yes, I will take you to the fortunate land of the Living. The time is approaching; have we not already drunk all misery and all joy? The time is approaching; when all is accomplished, if I call you, Isolde, will you come?"
Chapter 18, Folie Tristan
— Joseph Bédier, Le Roman de Tristan et Iseult (1922)
(My free translation — somehow these passages were omitted from Hilaire Belloc's English translation)
These are some of my favorite passages of the Bédier version, and I can't find anything like this in either Béroul or Gottfried, so I wonder where it comes from... I love the image of the disappearing castle, but I especially love the ambiguity on whether they're talking about the after-life (which Tristan calls the Land of the Living) or about Avallon — both? They feel like one and the same, here...
Original French below:
Alors la nuit les protège et l'ombre amie du grand pin. « Tristan, dit la reine, les gens de mer n'assurent-ils pas que ce château de Tintagel est enchanté et que, par sortilège, deux fois l'an, en hiver et en été, il se perd et disparaît aux yeux ? Il s'est perdu maintenant. N'est-ce pas ici le verger merveilleux dont parlent les lais de harpe : une muraille d'air l'enclôt de toutes parts ; des arbres fleuris, un sol embaumé ; le héros y vit sans vieillir entre les bras de son amie et nulle force ennemie ne peut briser la muraille d'air ? » Déjà, sur les tours de Tintagel, retentissent les trompes des guetteurs qui annoncent l'aube. « Non, dit Tristan, la muraille d'air est déjà brisée, et ce n'est pas ici le verger merveilleux. Mais, un jour, amie, nous irons ensemble au Pays Fortuné dont nul ne retourne. Là s'élève un château de marbre blanc ; à chacune de ses mille fenêtres brille un cierge allumé ; à chacune, un jongleur joue et chante une mélodie sans fin ; le soleil n'y brille pas, et pourtant nul ne regrette sa lumière : c'est l'heureux pays des vivants. » Mais, au sommet des tours de Tintagel, l'aube éclaire les grands blocs alternés de sinople et d'azur.
Chapitre 6
– Ami, ferme tes bras et accole-moi si étroitement que, dans cet embrassement, nos deux cœurs se rompent et nos âmes s'en aillent ! Emmène-moi au pays fortuné dont tu parlais jadis : au pays dont nul ne retourne, où des musiciens insignes chantent des chants sans fin. Emmène-moi ! – Oui, je t'emmènerai au pays fortuné des Vivants. Le temps approche ; n'avons-nous pas bu déjà toute misère et toute joie ? Le temps approche ; quand il sera tout accompli, si je t'appelle, Iseut, viendras-tu ?
Chapitre 18
#joseph bédier#tristan et iseult#translation#we know avallon exists in Bédier's version because that is where Petit-Cru is from :)
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Restauration de mon parcours et de mon flirte🦜Éclat & contraste..la forêt
Arbre...la compagnie
Le marée...la solitude appuyer,profonde et de sensation mais aussi douceur intrigantes
.
La tour
Le cimetière des lobes du cerveau
Frontalement subtil .david
D'une hauteur pragmatisme . shelomoh
À l'ouest perspicace . yakov.
À l'est vertu . rachel
Dos au mur judicieux . Isaïe
.
Le lion
C la corde
Entre la flèche
Pointe de ces entrailles
Et son cœur
.
Maintenant les songe
La rose les chevaux la falaise sinué
Son reverse
La chute contre soi
Les armées contre soi
Les sorciers dune scientologie contre soi
.
Aaron c'est une Amande
Car lui n'aime pas être aimé
Car est de lui tout ce qui pousse rapidement
Comme une montagne
Entre degré et mesure
Car est de lui c indépendant du monde qui ont fait régné un sens de la liberté
Pourtant écrasé, jeté aux rongeurs féroce
.
Moshe lui
Est sage
Il laisse la vie se faire
Ne bouscule en rien
Et il râle
Pour l'espace de toute chose
.
.
Image de sa relation ;;;
Éternel de son cœur ... ,
Métaphore du pourpre et du pulse
Mais aussi de la crispation
Et de l'empreinte
.
Le lion de Dori
.
On note un sens dissimulé ramenez vers son intimité par des métaphores et des perceptions
.
Comme une chose peux être entre les temps une communication laissé comme une perception délient un songe indirect
.indirect ,en plusieurs passages de sa vie
.
2 indirect
Sarah pleur ces enfants kidnapper
Rachel la bibliothèque des île sans toit
Ne pouvant plus être Emprunté que par son intimité
.
Vi insignifiant
N'est point un rien🦜
On lutte le rien et le néant pour ramener de la couleur à l'ombre
Vide de sens
Et mélancolie de faire échouer se vide
Par son emprunte sans confrontation
Aujourd'hui je note matrice de c motricité
.
Une vue du monde intérieur
Sa nature comme son corps
.
Le sommet de ta tour c Aaron
Obligatoirement
La partie non dévoiler mme à soi même
.
Les pauses
C'est deux embranchements de la respiration
.
Laissé coulé
La source
Ou la ressentir
.
L'arbre de c poumons
Le marée est semblable à la lune
Le soleil est semblable à la forêt de fleurs
.
Un démon sous mon trône lorsk pas subtil
Un ange sous mon trône lorsk accusateur
Un diable sous mon trône lorsk à ma perte
.
EL chaï & Lion
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LES DÉRIVES DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE :
Esaie 25:7 Il anéantit le voile qui voile tous les peuples, la couverture qui couvre toutes les nations.
Matthieu 4:16 Ce peuple, assis dans les ténèbres , a vu une grande lumière ; et sur ceux qui étaient assis dans la région et l'ombre de la mort la lumière s'est levée.
Nous vous présentons ici la VISION ERRONÉE de l'Église Catholique la sur BIBLE, la Parole de Dieu. Cet extrait est celui d'un auteur inconnu, et nous l'avons pris quelque part sur le net.
I- VISION DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE : NOS DOCTRINES SONT DANS LA BIBLE
Les catholiques sont toujours intimidés en leur faisant croire que nous faisons les choses contraires à la Bible, tout simplement parce que nous sommes parfois ignorants de ce que nous faisons. Ce qui suit va vous aider à localiser l'endroit OÙ ce que nous faisons se trouve dans la Bible.
1) LA PRIÈRE POUR LES DÉFUNTS
2 Mac. 12:38-45
Sagesse 3:1
Tobie 4:17
2) UTILISATION des IMAGES ET DES SACRAMENTAUX (c'est de nous rappeler ce qu'ils représentent)
2 rois 3:20-21
Num. 21:8-9
Ex 25:17-22
Col 1:20, 2:14
Jean 12:32
Actes 19:11-12
3) L'AUTHENTICITÉ DE LA TRADITION CATHOLIQUE COMME SOURCE DE LA VÉRITÉ RÉVÉLÉE
2 Th 2:15
2 co 10:10-11
Jean 21:25
2 Jean 1:12
3 Jean 1:13
4) LE PASSAGE DU JOUR DU SEIGNEUR, JOUR DE SAMEDI À DIMANCHE (SABBAT)
Rev 1:10
Actes 20:7
1 corinthiens 16:1-2
Jean 20:1-22
5) L'AUTORITÉ DU PAPE, SUCCESSEUR DE SAINT. PETER
Jean 21:15-17
Matt 16: 18-19
Actes 2:1-14
6) LA RÉFÉRENCE À DES PRÊTRES CATHOLIQUES COMME LE "PÈRE" QUAND IL Y A UN SEUL PÈRE DANS LES CIEUX
Gen 17:4
Jer 7:7
Num 12:14
Jn. 6:49
Mtt. 23:30
Lc. 1:73
7) LA BIBLE EST L'APPUI DE LA HIÉRARCHIE DANS L'EGLISE? OUI
Ephésiens 4:11-13
1 Tim 5:17-25
1 timothée 3:1-7, 8-13
8 LE PURGATOIRE EST RÉEL? OUI! QUE DIT LA BIBLE À CE SUJET?
35:8, 52:1
Zacharie 13:1-2
1 cor 3:15
Lc. 12:47-48, 58-59
Apoc. 21:27
Hébreux 12:22-23
Job 14:13 à 17
9) À PROPOS DE L'ENCENS
Ex 30:33-37
Num 16:6-7
Lev. 16:12-13
Lc.1:10
Rév. 8:32
10) LE ROSAIRE EST UNE PRIÈRE EN L'HONNEUR DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE
Lc. 1:28,
Lc. 1:42
11) L'EAU BÉNITE À LA VOLONTÉ DE DIEU POUR ÊTRE UTILISÉS?
2 rois 2:19-22
Jean 5:1-18
Jean 7:37
12) POURQUOI NOUS DEMANDONS AUX SAINTS DE PRIER POUR NOUS?
Prov. 15:8, 15:29
Job 42:8 l
Jacques 5:16
Mtt 16:19
13) POURQUOI UTILISONS-NOUS DES MÉDAILLES, CRUCIFIX ET LES SCAPULAIRES ET LES OS DES SAINTS?
(ceux-ci aident à nous rappeler de ce qu'ils représentent)
2 rois 13:20-21
II- QUE DIT LA PAROLE DE DIEU : LA RESTITUTION DE LA VÉRITÉ BIBLIQUE ?
1- LES PRIÈRES AUX DÉFUNTS :
Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas: C'est par là que nous connaissons l'esprit de la VÉRITÉ et l'esprit de L'ERREUR (1Jean 4:6).
D'abord, l'auteur se base sur des livres non INSPIRÉS par l'Esprit de Dieu.
Jésus Christ, avant de remonter au ciel, avait fait clairement cette grande recommandation à ses disciples: ‹‹ Enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai PRESCRIT ›› (Matthieu28: 20).
Jésus n'a jamais PRESCRIT à Disciples le culte des morts et les premiers Chrétiens ne le pratiquaient pas non plus. D'où vient alors cette pratique ?
Comment les gens lisent la Bible? Je me demande même. La Bible dit clairement: Comme il réservé aux hommes de mourir une SEULE fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9:27).
L'Écriture dit : J'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; Choisis la vie afin que tu vives, toi et ta postérité (Deutéronome 30:19).
Cela signifie que si un individu, durant toute sa vie terrestre, n'a pas CHOISI Jésus Christ comme seul Seigneur et au Sauveur de sa vie, aucune prière au monde ne peut le SAUVER après sa mort.
Quelle est bibliquement la CONDITION pour être SAUVÉ ? La Bible dit : Si tu CONFESSES de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu CROIS dans ton CŒUR que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras SAUVÉ. (Romains 10:9). C'est la seule CONDITION pour être sauvé.
Quelqu'un, qui de son vivant, n'a ni CONFESSÉ Jésus, ni CRU que Dieu l'a ressuscité des morts, comment peut-il être SAUVÉ ? Dites-le moi.
AUCUNE AUTRE DISPOSITION SCRIPTURAIRE NE PEUT EN AUCUN CAS VENIR ANNULER, NI COMPLÉTER, NI CONTREDIRE ROMAINS 10:9.
Jésus Christ l'a dit clairement : Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles demeurent éternelles. (Luc 21:33).
Et tu me diras: Hommes de Dieu, si quelqu'un n'a jamais eu l'opportunité de connaître Jésus, comment peut-il être sauvé ?
La Bible dit : Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés avec la loi (Romains 2:12).
=> Cela signifie que tous ceux qui ont connu l'ancien testament seront jugés selon l'ancien testament.
=>Tous ceux qui ont connu Jésus Christ et n'ont pas fait sa volonté ou l'ont rejeté seront condamnés.
=> Tous ceux qui ni connu Jésus, ni connu l'ancien testament seront jugés selon des Normes que Dieu Lui-même a établies.
Enfin L'Écriture dit : ‹‹ Laisse les morts enterrer les morts ››, ce qui signifie : Ne vous préoccupez plus d'eux, une fois qu'il sont morts. (Matthieu 8:22).
2- L'UTILISATION DES IMAGES :
Les adorateurs que le Seigneur recherchent doivent le faire en ESPRIT et en VÉRITÉ et non à travers des objets (Jean 4:23).
Le véritable danger est que ces objets sont le plus souvent transformés en IDOLES. Lisez 2 Rois 18:4 pour comprendre comment le serpent en bronze fabriqué par Moïse, pour être utilisé dans une circonstance bien précise (Nombres 21:4-9), était devenu toute une IDOLE en Israël.
3- L'AUTHENTICITÉ DE LA TRADITION CATHOLIQUE COMME SOURCE DE LA VÉRITÉ RÉVÉLÉE
Je sens de l'amateurisme dans la connaissance des Saintes Écritures .
La Bible est une suite logique de faits historiques : ‹‹ Une soi-disant vérité ›› ne peut pas venir remettre toute la Bible entière en cause : LE CULTE EST À DIEU SEUL ET PAR JÉSUS CHRIST UNIQUEMENT. Le Cultes des anges, le culte de la Vierge Marie, le culte des Saints sont issus de doctrines de démons et ne viennent pas de Dieu.
La Bible est très claire: Il y'a un seul Dieu, et aussi UN SEUL MÉDIATEUR entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme (1Timothée 2:5)
CE QUI FAIT PLUTÔT L'AUTHENTICITÉ DE LA TRADITION CATHOLIQUE, C'EST SA FORFAITURE, SA FALSIFICATION DE LA VÉRITÉ. JÉSUS CHRIST EST LE SEUL INTERMÉDIAIRE ENTRE DIEU ET LES HOMMES : IL N'YA PAS DE MARIE, PAS D'ANGES, PAS DE SAINTS. UN POINT. C'EST TOUT.
4- LE PASSAGE DU JOUR DU SEIGNEUR, JOUR DE SAMEDI À DIMANCHE (SABBAT).
Écoutez tous les jours ont été créés par Dieu, tous les jours sont donc BONS pour célébrer un culte. (Colossiens 2:16).
Le Sabbat dans l'ancien testament, était l'ombres des choses à venir, (Colossiens 2:17), c'est-à-dire JÉSUS CHRIST. Et Jésus Christ est AUJOURD'HUI notre Sabbat. En lui nous avons le repos éternel, et par la foi. Le Sabbat n'est pas un jour, mais une personne, Jésus Christ. Et pour le prouver, Jésus Christ violait lui-même les jours de Sabbat (Matthieu 12:1-13).
Ce n'est plus sur le jour qu'il faut fixer le regard, mais sur JÉSUS CHRIST. Le Jour est simplement réservé pour notre repos physique. Pas plus.
Il faut savoir que la résurrection du Christ avait eu lieu tardivement après le Sabbat et au petit matin du premier jour de la semaine (Matthieu 28:1-10), c'est-à-dire entre Samedi nuit et Dimanche au petit matin. Par habitude, les premiers Chrétiens se réunissaient donc le Dimanche pour célébrer le culte.
Plus tard, d'autres Chrétiens avaient préféré le Samedi. Il n'existe aucune recommandation biblique qui oblige les Chrétiens à choisir tel ou tel jour pour célébrer un culte. Tous les jours sont bons. Ce débat de jour est un débat stérile et stupide.
5-L'AUTORITÉ DU PAPE, SUCCESSEUR DE SAINT-PIERRE :
En réalité, Jésus Christ avait établi deux LEADERS :
=> l'Apôtre Pierre, sur les Juifs.
=> l'Apôtre Paul, sur les Païens :
Galates 2:8 Car celui qui a fait de Pierre l'Apôtre des circoncis a aussi fait de moi l'Apôtre des Païens.
Il n'y avait pas un conflit de LEADERSHIP, mais plutôt une répartition des tâches, voulue par le Seigneur lui-même, dans le champ de Dieu.
L'Église était unie, la preuve, lorsqu'il s'était agi d'aplanir les divergences sur l'interprétation des Saintes Écritures, ils s'étaient retrouvés à Rome à cet effet.(Actes 15:1-31).
Et l'Apôtre Pierre avait bien reconnu l'authenticité du LEADERSHIP de Paul. Il ne lui avait rien imposé, mais plutôt donné des conseils. Et mieux, l'Apôtre Paul pouvait lui résister en face, lorsqu'il s'était comporté de façon irrépréhensible (Galates 2:6-11).
En aucun cas, l'Apôtre Pierre n'avait été le REPRÉSENTANT de toute l'église de Christ sur terre. Il y avait plusieurs leaders, comme Jean, Pierre, et Jacques, (Galates 2:9)mais tous était unis pour la cause de Christ.
6- LA RÉFÉRENCE À DES PRÊTRES CATHOLIQUES COMME LE "PÈRE" QUAND IL Y A UN SEUL PÈRE DANS LES CIEUX
Élisée avait appelé Élie, son MENTOR
‹‹ Mon Père, mon Père ››, lorsqu'Elie devait être enlevé pour le ciel, dans 2 Rois 2:12.
Le roi d'Israël avait appelé le Prophète Élisée ‹‹ Mon Père ››, dans 2 Rois 6:21.
L'Apôtre Paul avait appelé Timothée ‹‹ Mon enfant légitime en la foi ››, dans 1Timothée 1:2. Naturellement, Timothée pouvait aussi l'appeler « Mon Père légitime en la foi ››.
Mais Jésus Christ avait dit: N'appelez personne sur la terre votre père (Matthieu 23:9) Et la raison qu'il donne : Car un seul est votre Père.(Matthieu 23:9).
Question : Celui qui m'a mis au monde, je l'appelle ‹‹ Père ››. Est-ce un péché ? Non.
De quoi parle Jésus alors? C'est de L'IDOLÂTRIE des hommes dont il question. Personne sur la terre ne doit prendre la place de Dieu, en se faisant appelé ‹‹ Père ››. C'est de cela il est question. Connaissant les hommes, Jésus Christ l'avait simplement interdit.
7- LA BIBLE EST L'APPUI DE LA HIÉRARCHIE DANS L'ÉGLISE? OUI
Dieu est un Dieu d'ordre, pas un Dieu de DÉSORDRE. En cela l'Église Protestante gagnerait à aller apprendre L'ORDRE et L'HUMILITÉ chez les CATHOLIQUES. La force d'une armée se trouve dans sa DISCIPLINE. L'ÉGLISE PROTESTANTE est beaucoup caractérisée par l'orgueil, l'arrogance, l'ignorance, et l'analphabétisme spirituel.
Mais HIÉRARCHIE ne veut pas dire GÉRONTOCRATIE, car l'église catholique est très gérontocratique, c'est-à-dire dirigée par des VIEUX, qui empêchent toute réforme possible. S'il y'a à espérer des changements réels dans l'église catholique, cela viendrait probablement des Jeunes et des Mouvements Charismatiques.
Josias n'avait que 8 ans quand il devint roi de Juda. (2Rois 22:1).
Quand Josué devint le LEADER le plus proche de Moïse, dans la Nation israélienne, il n'était pas le plus anciens. (Exode 33:11).
Lorsque Salomon devint roi d'Israël, il n'était pas l'aînée de ses frères.
L'église catholique est plus conduite par des DOGMES et des PRINCIPES HUMAINS que par des PRINCIPES DIVINS, ou par le SAINT-ESPRIT. Or l'Écriture déclare : Tous ceux qui sont conduits par l'esprit de Dieu sont fils de Dieu. ( Romains 8:14).
BIBLIQUEMENT PARLANT, LES CATHOLIQUES NE SONT CONDUITS PAR LE SAINT-ESPRIT, ILS NE SONT DONC PAS DES FILS DE DIEU. ILS SONT PEUT-ÊTRE ENFANTS DE DIEU, PARCE QU'ILS RECONNAISSENT JÉSUS CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR, D'APRÈS JEAN 1:12.
Or le SAINT-ESPRIT, gage de notre rédemption, le jour de l'enlèvement, est la MARQUE de reconnaissance d'appartenance à Dieu comme écrit en Éphesiens 1:13-14.
Sans cette marque, aucun Catholique ne pourra être sauvé le jour de l'enlèvement, selon les propos même de Jésus :
Luc 17:34-37 Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes, qui seront dans un même lit, l'une sera prise et l'autre laissée ; de deux femmes qui moudront ensemble, l'une sera prise et l'autre laissée. De deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé. Les disciples lui dirent : Où ce sera-ce, Seigneur ? Et il répondit: Où sera le corps, là s'assembleront les aigles.
8- LE PURGATOIRE EST RÉEL? OUI! QUE DIT LA BIBLE À CE SUJET?
La Bible donne les précisions sur les choses, le jour de l'enlèvement: nous ne mourrons pas tous, mais tous (les vivants comme les morts), nous seront changés, en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront INCORRUPTIBLES, et nous, nous seront CHANGÉS. Car il faut que ce corps corruptible revête L'INCORRUPTIBILITÉ, et ce corps mortel revête L'IMMORTALITÉ. (1Corinthiens 15:51-53
IL N'YA PAS DE PURGATOIRE, OÙ LES ÂMES ATTENDENT D'ÊTRE PURIFIÉS AVANT REJOINDRE LE SEIGNEUR. LE CHANGEMENT DES CORPS POUR LES VIVANTS ET LES MORTS SE FERONT AU MÊME MOMENT.
POUR CEUX QUI SONT DÉJÀ MORTS, VOILÀ CE QUE DIT LA BIBLE :
Luc 16:19-23 Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre , nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d'ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de Jésus table du riche; et même les chiens venaient lécher ses ulcères. Le pauvre mourut , et il fut porté par les anges dans le SEIN D'ABRAHAM. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le SÉJOUR DES MORTS, il leva les yeux; et, tandis qu'il était en proie à des tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein.
La Bible dit qu'il n'y a pas de condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. (Romains 8:1). Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui (Jean 3:36).
Ceux qui sont morts dans la justice de Dieu, se reposent de leurs œuvres, dans LE SEIN D'ABRAHAM, en attendant le jour de l'enlèvement, où il seront ressuscités pour la vie éternelle. (Apocalypse 20:6).
Ceux qui ont rejeté Jésus Christ, et qui sont morts, attendent dans le SÉJOUR DES MORTS, où ils sont tourmentés nuit et jour. Ils seront ressuscités pour être jugés. Leur destination finale, c'est le lac de feu éternel. (Apocalypse 20:11-15).
9- À PROPOS DE L'ENCENS :
La Bible précise que Dieu cherche des adorateurs qui vont l'adorer en ESPRIT et en VÉRITÉ (Jean 4:24).
Les fumées des parfum ou de l'encens SYMBOLISENT les prières des saints qui montent vers Dieu. (d'après Apocalypse 8:4).
L'usage du parfum ou de l'encens est très CHARNEL. Dieu s'intéresse plutôt au CŒUR de l'homme, qu'au cirque de certains Chrétiens.
10- LE ROSAIRE EST UNE PRIÈRE EN L'HONNEUR DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE
La pratique du Rosaire est ANTI BIBLIQUE. Le culte d'adoration est à Dieu SEUL et par Jésus Christ SEUL. La Bible est bien claire :
Deutéronome 5: 6-9 TU NE FERAS POINT D'IMAGES TAILLÉES, de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. TU NE TE PROSTERNERAS POINT DEVANT ELLES, et tu ne les serviras point; car l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur leurs enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent.
Le Culte Marial est une pure IDOLÂTRIE de l'église catholique.
11- L'EAU BÉNITE À LA VOLONTÉ DE DIEU POUR ÊTRE UTILISÉS?
L'usage SYSTÉMATIQUE de l'eau bénite, de l'huile d'onction, du sel, etc devient un RITUEL. Et vous savez que le rituel est une des caractéristiques de Satan. Le croyant qui l'utilise mécaniquement, croit en une recette magique. Or il n'ya aucune puissance ni dans l'eau bénite, ni dans le sel, ni dans l'huile. C'est seulement le SAINT-ESPRIT qui est en action. Le SAINT-ESPRIT agit tantôt d'une manière, tantôt d'une autre.
N'UTILISEZ PAS CES ÉLÉMENTS, TANT QUE LE SAINT-ESPRIT NE VOUS L'A PAS ORDONNÉ.
À titre d'exemple, tous les aveugles dans les Évangiles n'ont pas été guéris par Jésus de la même manière. (Matthieu 9:27-30; Jean 9:6-7) mais selon la conduite du SAINT-ESPRIT.
12- POURQUOI NOUS DEMANDONS AUX SAINTS DE PRIER POUR NOUS?
Le mot SAINT ne doit s'appliquer à un groupe particulier d'individus mais à tout Chrétien.
Philippiens 4:21 Saluez tous les SAINTS en Jésus Christ. Les frères qui sont avec moi vous saluent.
Le mot SAINT veut dire mis à part, séparé pour une fonction, et en Christ nous sommes un sacerdoce royal et une Nation Sainte. (1Pierre 2:9 ).
Invoquez les morts est interdit par la Bible (Deutéronome 18:10-12)
Il n'existe aucun critère de sainteté dans la Bible qui dit que telle personne n'est pas sainte, telle personne l'est et on peut l'invoquer.
13- POURQUOI UTILISONS-NOUS DES MÉDAILLES, CRUCIFIX ET LES SCAPULAIRES ET LES OS DES SAINTS?
C'est une abomination d'établir une connection avec les esprits des morts. (Deutéronome 18:10-12).
ENFIN POUR TERMINER, CONNAISSONS , CHERCHONS À CONNAÎTRE L'ÉTERNEL; SA VENUE EST AUSSI CERTAINE QUE CELLE DE L'AURORE (OSÉE 6:3). LA NUIT EST AVANCÉE, LE JOUR APPROCHE (ROMAINS 13:12). RACHETONS LE TEMPS CAR LES JOURS SONT MAUVAIS (EHESIENS 5:16). LA FIN DE TOUTES CHOSES EST PROCHE. (1 PIERRE 4:7).
LE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST EST À LA PORTE, ET IL DÉSIRE FRAPPER. SI VOUS ENTENDEZ SA VOIX, ET QUE VOUS LUI OUVREZ LA PORTE, IL ENTRERA CHEZ VOUS, IL SOUPERA AVEC VOUS, ET VOUS AVEC LUI. (APOCALYPSE 3:20)
S'il se trouve que vous n'avez pas encore donné votre vie à Jésus Christ et souhaitez le faire maintenant, faites simplement cette prière ci-dessous.
Sachez que le Salut est individuel, l'enfer l'est aussi. Il se peut même que ce soit la dernière fois que vous entendiez ce message, car la vie d'un individu ne lui appartient pas.
La Bible dit : J'ai mis devant toi la vie et la mort, la Bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité (Deutéronome 30:19).
Aujourd'hui encore, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs.
Pour ceux qui le feront, que le Dieu vivant, créateur du ciel et de la terre, vous guide et vous protège des choses à venir, qui secouent déjà le monde, dans le nom de Jésus Christ. Amen. (Apocalypse 3:10)
SEIGNEUR JÉSUS, JE VIENS À TOI. JE REGRETTE PROFONDÉMENT D'AVOIR TOUJOURS VÉCU POUR MOI-MÊME, ALORS QUE TU ES DESCENDU DU CIEL POUR VENIR MOURIR À LA CROIX, À MA PLACE, AFIN QUE JE SOIS SAUVÉ ET NE PÉRISSE POINT. À PARTIR D'AUJOURD'HUI, JE TE DONNE MA VIE. J'ACCEPTE TON AMOUR ET JE TE REÇOIS COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL DE MA VIE. AIDE-MOI, SEIGNEUR, À MENER UNE VIE QUI TE PLAISE. MERCI SEIGNEUR DE M'AVOIR ACCEPTÉ, DANS LE TOUT PUISSANT NOM DE JÉSUS CHRIST. AMEN.
Si vous avez fait cette prière, nous vous disons bienvenus dans la grande famille de Dieu! Vous êtes un enfant de Dieu, et héritier du Royaume. Soyez encore les bienvenus. Que Dieu vous bénisse.
Partagez cette publication pour relever un frère ou une sœur dont la foi est en ce moment chancelante. Seul on va vite, mais ensemble nous irons loin. Que Dieu vous bénisse.
Frère JEAN DE DIEU ZONGO
Serviteur du DIEU VIVANT
Esclave de JÉSUS CHRIST,
Membre du Commando du
SAINT-ESPRIT
ASSOCIATION Maranatha Jesus-Revient-Bientot
Centre International de
Recherches en Stratégies et
en Intelligences Spirituelles
(C.I.R.S.I.S)
Ouagadougou, BURKINA FASO
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Bonjour les amis ! C'est avec une grande frustration que je réalise que le post écrit hier dans le bus a disparu dans les limbes de Tumblr ... Raaaaargh
Mais comme on vous aime bien, on recommence !
Après les 4j de trek, nous avons donc décidé de faire une journée nettement plus tranquille que les précédentes. Un gros bol de mueslis aux fruits frais dans le ventre (qui nous coûtera une fois et demie le prix du petit dej habituel, on aurait bien aimé avoir l'information avant ...), nous partons le nez au vent sur le scooter, en direction d'une première cascade ! Sur le chemin, on découvre une nouvelle façon de ranger sa moto quand elle est en panne :
Nous arrivons donc à une cascade toute mignonne plutôt bien aménagée, avec un petit pont extrêmement bien conçu qui nous donne une allure de marins ivres dès qu'on essaye de faire deux pas <3
Mais malheur : il n'y a pas de hamac ! (On s'habitue vite au luxe) Nous partons donc vers la seconde cascade, espérant trouver ce graal.
Bon, pas de hamac non plus, mais c'est vraiment très très joli ! En repartant, nous décidons de passer par un jooooli chemin de terre (ça faisait longtemps), massacrant ainsi les seuls vêtements qui n'étaient pas partis à la machine. Clémentine obtient au passage la possibilité de tester ses compétences de conduite !
Bon, en dehors de ce passage particulièrement mal fichu (un papi nous a regardées nous y engager en souriant, il devait se demander ce que deux touristes pouvaient bien trafiquer là !), le chemin était très joli, on est passées dans un immense verger (peut être des caoutchoutiers?), Aventurières heureuses. (Oui, la photo ne ressemble pas à grand chose, je vous mets au défi de faire mieux en roulant sur un chemin de terre plein de nids de poule)
Nous finissons ensuite la journée posées au bord d'un lac volcanique turquoise, à l'ombre, à bouquiner et préparer les futures étapes 😘
Pourrez vous trouver dans cette image l'espèce endémique camouflée ?
Et voilaaaaa, des bizoux !
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Sara Imloul. Passages, de l'Ombre aux Images. Source
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Bonne et heureuse année - ( II ): retour sur des images insupportables
NB un grave problème d’ordinateur me pose un problème au dessus de mes compétences Ne sachant pas très bien o j’en suis je préfère envoyer deux ‘’billets’’ presque identiques plutôt que pas du tout Pardon amis lecteurs pour le cas o celui-ci doublonnerait l’’officiel’’
Si les sujets évoqués ces jours derniers (et l'idée qui les sous-tend, qui est d'élargir et de prolonger sine die l'état de mort cérébrale où nos nuls sont en train de plonger la France) étaient seuls en cause, il n'y aurait que “demi-mal” et on pourrait conserver une lueur d'espoir ! Mais les casseroles qui menacent ce début d'année risquent d'en faire un millésime encore pire que celui –pourtant si peu regretté– que nous venons de quitter… Nos vœux de “Bonne et heureuse année” ont dû manquer de conviction, pour que nous en soyons réduits, déjà, à démarrer avec de tels déficits initiaux (et pas que ceux relatifs à “la dette”, qui a largement dépassé les limites de ce qui peut être compréhensible à un esprit humain!).
J'avais commencé à dresser une liste des points qui me paraissent susceptibles de devenir des sources d'échecs et de “cassages de gueule” probables en 2021: société du ‘’tout interdit’’, restaurants menés à la faillite, expositions censurées, théâtres assassinés, bonne littérature interdite ou ré-écrite en volapûk “woke” –mensonger et insane–, lois liberticides en tout genre, relance massive des radars vicieux sur nos routes, surveillance d'internet, procès et lynchages médiatiques, “dé-zemmourisation” et “ernottisation” du PAF… au point que la vraie liberté d'expression se retrouve frappée d'interdit. Vaste projet !
Heureusement pour moi, j'ai eu la chance de tomber (c'est l'expression consacrée) sur un livre qui vient de “sortir” (Ed Ring). C'estun “retour sur images” de beaucoup supérieur à ce que j'aurais pu faire. Cette authentique “pépite”, “Endoctrinement”, est signée par une Marie Limès, que je n'ai pas la chance de connaître, mais dont le Web m'apprend qu'elle est née en 1982 à Dijon, qu'elle est professeur d'histoire et de géographie dans un collège de ZEPet que, pour des raisons de sécurité physique, (car dans notre ex-démocratie, les citoyens qui ne suivent pas le mortifère “main Stream” de la pensée officielle ou du “woke” ont à craindre pour leurs jours et leur intégrité physique), elle préfère rester dans l'ombre. Ce serait-là, disent les biographes, son premier livre. C'est un coup de maître.
Ce n'est pas vraiment un livre, car il contient très peu de texte, mais est surtout fait de captures d'écran que Marie Limès a intelligemment commentées, parfois même avec une pointe d'humour fort bien venue (et en se recommandant d'auteurs fort fréquentables). L'ouvrage foisonne donc d'articles tirés de la presse main-stream, de publications empruntées à Facebook, de tweets, de publicités et, en gros, de tout ce qui défile sur votre portable et sur vos écrans,tout ce que la média-sphère nous enfourne dans le crâne à longueur de journée, jusqu'à façonner à notre insu notre pensée et celle de nos semblables, plus ou moins lentement, mais très sûrement. C’est ce qu’on appelle “l’endoctrinement”. (NDLR : j'ai eu la curiosité de rechercher la définition de ce mot, et j'ai trouvé l'item suivant : ’‘Les synonymes de ’'endoctrinement’’ sont : catéchisation, intoxication et (tenez-vous bien) “instruction” –ce qui permet de comprendre enfin le triste sort réservé à nos chers petits par des générations de faux pédagogues marqués à Gauche).
Mais revenons à notre sujet: Marie Limès ose décrire la manipulation de masse en cours,qui fait passer pour “minimalistes” les horreurs comparables de la Propagandastaffel ou de la Guépéou et de la Loubianka. Cette manipulation est permanente, brutale, et hypnotique, dans sa dangereuse perversité. “Née dans une famille votant à gauche”, elle a ouvert les yeux, explique-t-elle, “lors du mandat de François Hollande, devant les déclarations de Taubira et Vallaud-Belkacem. J’ai été prise de vertige devant la malhonnêteté intellectuelle de ces gens, leur haine de notre histoire, leur critique biaisée de la civilisation occidentale, ou leur promotion continuelle de l’Afrique et de l’islam. Mes études d’histoire m’ont permis de conserver une certaine lucidité, et j’ai compris l’énormité de l'enjeu : la mort de la civilisation occidentale et pas seulement son déclin. L'inventaire est complet et net.
Seul motif d’espoir : les gens s’en rendent compte, désormais, comme on le constate sur les réseaux sociaux. Le peuple a plus de bon sens que nos élites politiques et médiatiques, totalement soumises à l'idéologie dite post-moderne, qui n'est qu'outrancièrement ’'correcte”. Par exemple les délires de la pensée soi-disant décoloniale et la théorie du genre, qu'on pensait réservées aux seuls militants névrosés des campus américains, ont profondément imprégné la mentalité des hommes politiques français, et les organes de presse qui étaient autrefois “de référence”, comme le journal Le Monde ou la radio publique France Culture, ont abandonné toute objectivité, toute distance critique, toute rigueur, toute mise en perspectives historiques et toute ressemblance avec la vérité’’. Marie Limès précise même : “la presse, prise dans la marée de la propagande du progressisme, est devenue un agent d’endoctrinement et de propagation de cette idéologie”.
Quelques exemples: que France Culture programme une émission à la gloire de l’islam passe encore. Mais quand c’est en permanence que la religion historique de notre pays est dénigrée par principe, on change de registre. Ou encore la présence d'hommes noirs (on doit dire, paraît-il, “black”. Pourquoi ?) dans la publicité : qu’il y en ait un de temps en temps, c’est normal, et ça ne pose de problème à personne, et pas à moi. Mais la sur-représentativité de “noirs-blacks” est devenue systémique. C'est un matraquage racial (raciste ?), qui tend à faire croire à une disparition de l’homme blanc (sauf s’il est homosexuel), et ce à travers un perpétuel éloge du métissage.. comme si le seul mal, en ce moment, était un racisme ré-inventé… et alors que le tabou du racisme derrière lequel se cachent les endoctrineurs, comme derrière une armure exclusive et indiscutable, est infiniment plus annonciateur de tempêtes à venir. Si vous critiquez une publicité avec un noir ou une émission louangeuse de l’Islam sur France Culture, vous vous retrouvez aussitôt affublés de l’accusation suprême : le racisme. C'est faux, c'est idiot, et c'est très dangereux.
Bien sûr, ce n'est pas la présence d'un noir-black sur une ou des publicité(s) qui pose problème, ni même une émission partiale sur l’islam à France Culture, mais c'est le flot continuel d'une propagande exagérée à en devenir contre-productive : leurs excès desservent la cause qu'ils disent vouloir défendre. Mais il y a plus tragique encore, c’est l’absence de solution politique : à dix-huit mois des présidentielles, aucune personnalité n’émerge, et c’est catastrophique car si aucune évolution n'a lieu dans de très brefs délais, c'est d'un Grand effondrement de la civilisation occidentale qu'il faudra parler, et plus de son “Endoctrinement”.
Et puisque nous évoquons une réelle prise de conscience de cet “état d'excès”, signalons aussi quelques livres, lus récemment : “L’imposture décoloniale : science imaginaire et pseudo-antiracisme” (oct 2020), de Pierre-André Taguieff, qui cite “les clameurs de la haine d’une part et les plaidoyers de la mauvaise conscience d’autre part” de Camus … et “Liberté d’inexpression : des formes contemporaines de la censure” (sept 2020), de Anne-Sophie Chazaud, excellents antidotes à un monde devenu fou. (NDLR : au passage, et sur un autre thème, aussi récurrent –le coronavirus– citons “L'Incident” de Nicolas Levine (encore un pseudonyme), magistralement non-conformiste (Extrait :“les institutions internationales ont failli, les gouvernements ont paniqué et les peuples ont été abreuvés de mensonges puis couverts de reproches” !). C’est une complotiste !
Pourtant, tout bien réfléchi, et malgré toutes les menaces qui se précisent,je maintiens et je réitère tous mes vœux de bonne santé pour vous et les vôtres, en 2021. Si ce seul vœu se réalise, l'année entière vous sera douce et légère. Plus que 358 jours, et on saura qui a gagné, du pire, du meilleur, ou du néant.
H-Cl
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Pendant que notre bon Manu ClubPrez’, plus bronzé que jamais, a réussi à soulever plus de questions qu’il n’a donné de réponses, pendant que le déconfinement est annoncé pour que les Etats puissent assouvir leur besoin de TVA , pendant que la scène VW n’a de cesse de se reporter bien que quelques irréductibles tentent le tout pour le tout risquant leur vie et celles de leurs invités, pendant que nombre de Festivals et d’événements culturels ne sont plus que l’ombre d’eux mêmes , pendant que certains s’inventent un univers et s’en attirent les gloires en ne faisant que promouvoir le travail des autres, pendant que Sir Stirling Moss laissait le monde des courses d’antan livrées à elles mêmes et pendant qu’au fond de mon jardin ma collection de tulipes s’agrandit …
Et bien pendant ce temps là … Oui pendant ce temps là, afin d’égayer ta journée, je t’emmène au Nord de Stockholm, vraiment au Nord, à la découverte d’un bouclard qui sent la vieille tôle et la re-fabrication de qualité. Ce sujet tu l’as certainement découvert dans les pages du sulfureux numéro 362 de Super VW Magazine … En revanche il est bien entendu que si tu ne l’achètes pas ou que tu ne fais que le feuilleter chez les marchand de journaux, ce sujet t’as forcément échappé alors je te laisse feuilleté la galerie qui suit, assorti d’un texte court … mais fleuri .
2018, nous étions à l’assaut des routes nordiques au volant de mon fidèle Van au coefficient de pénétration dans l’air proche d’une brique ou d’un monolithe de béton, mais qui malgré tout fend la bise comme personne. Un passage éclair au Danemark, histoire de visiter les villages côtiers, le centre culturel Nordique, le musée d’Art Moderne de Copenhague ainsi que son jardin botanique (ouais t’as compris, j’aime le cambouis autant que les fleurs … qu’on se le dise …) et enfin les centres autos locaux à la recherche de filtres à essence à un tarif abordable… S’en suit une traversée de 8kms au dessus de l’eau pour rejoindre le Royaume de Suède, assorti d’un contrôle douanier et de l’acquittement du péage… La Vache !! 60 balles les 8 bornes, les gars de Vinci et leur tarif de l’A14 passent définitivement pour des baltringues…
Au royaume de Suède nous longerons la “East -Coast” afin de profiter de la coté déchirée en alternance avec les forêts de sapins … Oui, car sinon, juste les forêts de sapin, sans autre paysages, ça finit par être longuet … Nous remonterons jusqu’à Stockholm, ou nous camperons en pleine ville au camping municipal. Le métro à deux pas et la baignade dans la Baltique au bout des pneus, malgré la chaleur nous étions comme des rois ! En remontant la côte, nous irons glander à Uppsala, bourgade empreinte de littérature et de cinéma sauce Millénium, mais pas que … Nous nous gaverons de cidre, dans un bar Lounge à l’opposé total des endroits où nous traînons habituellement nos sandales, puis nous remonterons encore vers le Nord, encore et encore … Nous arriverons enfin à Gavle pour un rendez vous “boulot” en périphérie de la ville, dans un bouclard qui sent la tôle et le WD40.
Sur place le maître des lieux (ici en photo dans son habit de lumière …), m’attends de pied ferme, et une fois n’est pas coutume je ne suis pas en retard, voire même en avance… Premier contact un peu guindé, on se tourne autour, chacun ayant du mal à trouver sa place, je fais de mon mieux mais intérieurement je transpire ma race, ce bouclard est tellement loin de la maison que je n’ai pas le droit à l’erreur, je pourrais pas revenir. Midi … L’occasion de faire un tour en cabriolet cheveux aux vents et d’aller se bouffer un bon burger , par contre … cheveux aux vents … comment dire … Bon ok, pour les cheveux on repassera. A table les langues se délient et l’ambiance se détend, ça me rassure, l’après-midi devrait être plus cool . Ce fût le cas, Woffe, m’emmena presque partout, m’autorisant à farfouiller les moindres recoins du shop , il fabriquera nombre de pièces sans intérêt “juste pour les images “, en plus j’arriverais même en fin de journée à lui faire sortir sa baignoire Mango Green pour un shooting (Shooting dont personne en voudra sous prétexte que c’et une réplique …) … 17 heures, l’heure de se dire à la “revoyure”, et de rejoindre le port où le ferry pour lequel nous n’avons pas de billet lève l’ancre à 19 heures. Pour la petite histoire, nous sommes arrivés 5 minutes avant le départ, j’ai payé 4 fois le prix pour cette traversée ( et encore 4 fois je suis gentil …)et nous n’avons trouvé les rideaux occultants de la cabine que le lendemain après avoir passé la nuit sans pouvoir fermer l’œil … Arrivés en Finlande le lendemain, nous n’avons pas molli, j’avais un autre rendez vous “boulot” booké grâce à Instagram pour un shooting haut en couleurs … Mais ça c’est une autre histoire !!
Te faire partager ma visite de l’atelier Wolfparts alors que tu es confiné chez toi et que tu passes tes journées en caleçon sur le canapé à jouer à Call of Duty en te bourrant de chipster …. Ça c’est fait !!!
Et Pendant ce temps là … Pendant que notre bon Manu ClubPrez', plus bronzé que jamais, a réussi à soulever plus de questions qu’il n'a donné de réponses, pendant que le déconfinement est annoncé pour que les Etats puissent assouvir leur besoin de TVA , pendant que la scène VW n'a de cesse de se reporter bien que quelques irréductibles tentent le tout pour le tout risquant leur vie et celles de leurs invités, pendant que nombre de Festivals et d’événements culturels ne sont plus que l'ombre d’eux mêmes , pendant que certains s'inventent un univers et s'en attirent les gloires en ne faisant que promouvoir le travail des autres, pendant que Sir Stirling Moss laissait le monde des courses d'antan livrées à elles mêmes et pendant qu'au fond de mon jardin ma collection de tulipes s'agrandit ...
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Bonne et heureuse année - ( II ): retour sur des images insupportables
Si les sujets évoqués ces jours derniers (et l'idée qui les sous-tend, qui est d'élargir et de prolonger sine die l'état de mort cérébrale où nos nuls sont en train de plonger la France) étaient seuls en cause, il n'y aurait que “demi-mal” et on pourrait conserver une lueur d'espoir ! Mais les casseroles qui menacent ce début d'année risquent d'en faire un millésime encore pire que celui –pourtant si peu regretté– que nous venons de quitter… Nos vœux de “Bonne année” ont dû manquer de conviction, pour que nous en soyons réduits, déjà, à de tels déficits initiaux (et pas que ceux relatifs à “la dette”, qui sont déjà bien au-delà des limites de ce qui peut être compréhensible !).
J'avais commencé à dresser une liste des points qui me paraissent susceptibles de devenir des sources d'échecs et de “cassages de gueule” probables en 2021 : société du ‘’tout interdit’’, restaurants menés à la faillite, expositions interdites, théâtres assassinés, bonne littérature censurée ou ré-écrite en volapûk “woke” –mensonger et insane–, lois liberticides en tout genre, relance massive des radars vicieux sur nos routes, surveillance d'internet, procès et lynchages médiatiques, “dé-zemmourisation” et “ernottisation” du PAF… au point que la vraie liberté d'expression se retrouve frappée d'interdit. Vaste projet !
Heureusement pour moi, j'ai eu la chance de tomber (c'est l'expression consacrée) sur un livre qui vient de “sortir” (Ed Ring). C'est un “retour sur images” de beaucoup supérieur à ce que j'aurais pu faire. Cette authentique “pépite”, “Endoctrinement”, est signée par une Marie Limès, que je n'ai pas la chance de connaître, mais dont le Web m'apprend qu'elle est née en 1982 à Dijon, qu'elle est professeur d'histoire et de géographie dans un collège de ZEP et que, pour des raisons de sécurité physique, (car dans notre ex-démocratie, les citoyens qui ne suivent pas le mortifère “main Stream” de la pensée officielle ou du “woke” ont à craindre pour leurs jours et leur intégrité physique), elle préfère rester dans l'ombre. Pour un premier livre, c’est un coup de maître.
En fait, ce n'est pas vraiment un livre, car il contient très peu de texte, mais est surtout fait de captures d'écran que Marie Limès a intelligemment commentées, parfois même avec une pointe d'humour fort bien venue (et en se recommandant d'auteurs fort fréquentables). L'ouvrage foisonne donc d'articles tirés de la presse main-stream, de publications empruntées à Facebook, de tweets, de publicités et, en gros, de tout ce qui défile sur votre portable et sur vos écrans,tout ce que la média-sphère nous enfourne dans le crâne à longueur de journée, jusqu'à façonner à notre insu notre pensée et celle de nos semblables, lentement, mais très sûrement. C’est ça, un endoctrinement. (NDLR : j'ai eu la curiosité de rechercher la définition de ce mot, et j'ai trouvé l'item suivant : ’‘Les synonymes de ’'endoctrinement’’ sont : catéchisation, intoxication et (tenez-vous bien) “instruction” –ce qui permet de comprendre enfin le triste sort réservé à nos chers petits par des générations de faux pédagogues, tous marqués à Gauche).
Mais revenons à notre sujet: Marie Limès ose décrire la manipulation de masse en cours, qui fait passer pour “minimalistes” les horreurs comparables de la Propagandastaffel ou de la Guépéou et de la Loubianka. Cette manipulation est permanente, brutale, et hypnotique, dans sa dangereuse perversité. “Née dans une famille votant à gauche”, elle a ouvert les yeux, explique-t-elle, “lors du mandat de François Hollande, devant les déclarations de Taubira et Vallaud-Belkacem. J’ai été prise de vertige devant la malhonnêteté intellectuelle de ces gens, leur haine de notre histoire, leur critique biaisée de la civilisation occidentale, ou leur promotion continuelle de l’Afrique et de l’islam. Mes études d’histoire m’ont alors permis de conserver une certaine lucidité, et j’ai compris l’énormité de l'enjeu : la mort de la civilisation occidentale. Pas seulement son déclin’’.
Seul motif d’espoir : nos contemporains s’en sont enfin rendu compte, comme on le constate désormais sur tous les réseaux sociaux. Le peuple a plus de bon sens que nos élites politiques et médiatiques, totalement soumises à l'idéologie dite post-moderne, qui n'est qu'outrancièrement ’'correcte”. Par exemple les délires de la pensée soi-disant décoloniale et la théorie du genre, qu'on pensait réservées aux seuls militants névrosés des campus américains, ont profondément imprégné la mentalité des hommes politiques français, et les organes de presse qui étaient autrefois “de référence”, comme le journal Le Monde ou comme la radio publique France Culture, ont abandonné toute objectivité, toute distance critique, toute rigueur, toute mise en perspectives historiques et toute ressemblance avec la vérité’’. Marie Limès précise même : “la presse, prise dans la marée de la propagande du progressisme, est devenue un agent d’endoctrinement et de propagation de cette idéologie”.
Quelques exemples : que France Culture programme une émission à la gloire de l’islam passe encore. Mais quand c’est en permanence que la religion historique de notre pays est dénigrée par principe, on change de registre. Ou encore la présence d'hommes noirs (on doit dire, paraît-il, “black”. Pourquoi ?) dans la publicité : qu’il y en ait un de temps en temps, c’est normal, et ça ne pose de problème à personne, et pas à moi. Mais la sur-représentativité de “noirs-blacks” est devenue systémique. C'est un matraquage racial (raciste ?), qui tend à faire croire à une disparition de l’homme blanc (sauf s’il est homosexuel), et ce à travers un perpétuel éloge du métissage.. comme si le seul mal, en ce moment, était un racisme ré-inventé… et alors que le tabou du racisme derrière lequel se cachent les endoctrineurs, comme derrière une armure exclusive et indiscutable, est infiniment plus annonciateur de tempêtes à venir. Si vous critiquez soit une publicité avec un noir soit quelque émission louangeuse de l’Islam sur France Culture, vous vous retrouvez aussitôt affublés de l’accusation suprême : le racisme. C'est faux, c'est idiot, et c'est surtout très dangereux pour notre futur à tous.
Bien sûr, ce n'est pas la présence d'un noir-black sur une ou des publicité(s) qui pose problème, ni même une émission partiale sur l’islam à France Culture, mais c'est le flot presque continuel d'une propagande exagérée à en devenir contre-productive : leurs excès desservent la cause qu'ils disent vouloir défendre. Mais il y a plus tragique encore, c’est l’absence de solution politique : à quinze mois des présidentielles, aucune personnalité n’émerge, et cela est catastrophique car si aucune évolution n'a lieu dans de très brefs délais, c'est d'un Grand effondrement de la civilisation occidentale qu'il faudra parler, et plus de son “Endoctrinement” et du nôtre.
Et puisque nous évoquons une réelle prise de conscience de cet “état d'excès”, signalons aussi quelques livres, lus récemment : “L’imposture décoloniale : science imaginaire et pseudo-antiracisme” (oct 2020), de Pierre-André Taguieff, qui cite “les clameurs de la haine d’une part et les plaidoyers de la mauvaise conscience d’autre part” de Camus … et “Liberté d’inexpression : des formes contemporaines de la censure” (sept 2020), de Anne-Sophie Chazaud, excellents antidotes à un monde qui est devenu fou. (NDLR : au passage, et sur un autre thème, aussi récurrent –le coronavirus– citons “L'Incident” de Nicolas Levine (encore un pseudonyme), magistralement non-conformiste (Extrait : “les institutions internationales ont failli, les gouvernements ont paniqué et les peuples ont été abreuvés de mensonges puis couverts de reproches” !). Seule explication : ça doit être un complotiste !
Pourtant, tout bien réfléchi, et malgré toutes les menaces qui se précisent, je maintiens et je réitère tous mes vœux de bonne santé pour vous et les vôtres, en 2021. Si ce seul vœu se réalise, l'année entière vous sera douce et légère. Plus que 358 jours, et on saura qui a gagné, du pire, du meilleur, ou du néant.
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Sara Imloul Passages de l'Ombre aux Images 2015 - 2017
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Ethalia - Chapitre 6
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 4104 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13
A/N : J’ai vraiment rien à dire pour ce chapitre, juste que c’est pour l’instant le plus long de l’histoire et qu’il vous plaira !
Crédit au propriétaire de l’image Chapitre 6 :
Parmi, tous les yeux que j'ai pu voir dans ma vie, ceux que j'ai juste devant moi font sûrement parti des plus beaux, un à la fois d'un magnifique et d'un profond vert foncé, et le second d 'un blanc nacré nous faisant presque croire qu'il ne possédait aucune pupille.
Je ne pouvais écarter mon regard du sien, il était tellement... envoûtant, c'était magnifique, une de ces pupilles était assorties à la couleur de ces cheveux, ayant l'air à la fois si doux, mais aussi si rugueux.
Il fronça les sourcils, et plissa les yeux, malgré son changement d'expression, ça ne changeait aucunement mon admiration pour lui. Je réussis enfin à éloigner mon regard du sien pour remarquer que tout le monde me regarde avec une étrange pitié dans leurs yeux, je cherchai Man Yeo du regard, et quand je la trouvai enfin dans la foule, elle était en train de nous regarder avec non de la pitié, mais de l'horreur et de l'effroi inscrites sur son visage tout entier. Je fronçai moi aussi les sourcils ne comprenant pas sa réaction. Elle déplaça son regard vers moi, il n'y avait pas changé, puis il m'a clairement dit de partir et de fuir le plus loin possible, mais je fus interrompue par une voix profonde et grave.
'' Qui es-tu pour oser me foncer dessus? '' demanda-t-il en me regardant de haut, j'avalai difficilement ma salive, et ouvris ma bouche mais aucun son ne put sortir de ma gorge. Son expression changea, maintenant il avait un sourire en coin faisant apparaître une canine pointue. '' Tu ne peux même pas répondre? '' Il se moqua. '' Si pathétique. '' déclara-t-il en me regardant dégoûté.
Je baissai alors la tête, j'avais l'impression d'être complètement écrasée, l'admiration que j'avais pour lui s'était maintenant transformée en de la pure peur, de la vraie peur, ça faisait bien longtemps que je n 'avais pas ressenti ça, non en fait je ne l'ai jamais ressentie, je n'avais jamais pu connaitre à ce sentiment, celui qui me rendait incapable de pouvoir bouger et parler.
. Je descendis un peu plus ma capuche, et pris mon courage à deux mains pour lui dire d'une petite voix, presque inaudible:
'' Je suis désolée... ''
'' Quoi, qu'est-ce-que tu as dit? Je n'ai pas entendu. '' déclara-t-il.
'' Je suis désolée. '' répétai-je un peu plus fort.
'' Tu es désolée, hein? '' il répéta se léchant un peu sa lèvre inférieure. '' Tu crois vraiment que trois simple mot, aller arranger ton cas? '' demanda-t-il levant un de ses sourcils. Je ne répondis pas cette fois-ci, je ne savais pas quoi répondre, j'essayai de réfléchir à quelque chose n'importe quoi juste une issue qui puisse me sortir de cette situation de toute façon j'i déjà le malheur au dessus de ma tête dès que j'étais sortie de cette forêt, mais je ne pouvais réfléchir proprement, je l'entendis soudainement soupirer, et vis l'ombre de sa main s'approcher de plus en plus de ma tête. '' Et qu'est-ce-que cette tenue? Enlève au moins cette capuche! '' Il suggéra, j'écarquillai mes yeux, s'il enlevait cette capuche, il allait voir que j'étais une elfe, et je n'osais même pas m'imaginer ce qui allait se passer ensuite, je finirais peut-être comme la sorcière Nox, enfermée dans une grotte sombre et noire, ou bien tout simplement être exécuter devant tout le monde serviteur d'exemple à ce qui pourrait arriver aux personnes ne respectant pas les règles. Non ça n'allait pas arriver! Il faut que je fasse quelque chose a choisi.
Je soufflai, et me levai d'un coup, en m'éloignant le plus loin possible de lui, je gardai toujours mes mains accrochées à ma capuche, et le regardai cette fois-ci droit dans les yeux à travers ma frange, je sentais déjà que la peur se lisait très facilement dans mes yeux. Je m'inclinai devant lui, en m'excusant le plus fort que je pouvais et m'enfuis en courant dans le couloir de personnes se formant devant moi me regardant tous comme si j'étais un animal de foire, pour m'échapper le plus loin possible de lui, et de ce terrible sentiment de peur.
Je continuai à courir dieu-ne-sait-où, quand je vis une ruelle étroite et sombre, il n'y avait personne, je tournis alors dans la ruelle et m'adossai au mur en pierre, haletante à cause de ma course, mais aussi de ce sentiment de peur, j'enlevai mon sac de mon dos, le posai par terre, puis je m'assis lentement par terre, essayant de reprendre mon souffle, lentement, la main posée contre ma poitrine. Je sentais des larmes coulaient le long de mes joues, mais je m'en fichais complètement, étrangement ça me calmait, mais je ne pouvais enlever cette image, ces yeux de ma tête, ils étaient à la fois magnifique et effrayant, personne ne pouvait les regarder longuement.
Je fermai mes yeux, repliai mes jambes contre ma poitrine et posai ma tête dessus, toujours haletante et en train de pleurer.
Soudain, je sentis une main sur mon dos, je sursautai au soudain contact, et regardai la personne, toujours effrayée, mais je me calmai lentement en voyant que ce n'était que Man Yeo.
Elle me regardait tendrement, je voyais une certaine lueur de pitié dans ses yeux, Elle avait aussi eu peur pour moi j'imagine, elle porta sa main libre vers mon visage, et essuya mes larmes tendrement et lentement, elle caressa ma joue comme aurait fait une mère à son enfant, et me regarda inquiète.
'' Tu ne vas pas bien, pas vrai? '' demanda-t-elle.
'' Ses yeux, son regard, ils étaient... '' Je ne pus finir ma phrase, par cette image hantant ma mémoire, je n'arrivais à m'en débarrasser. '' tellement... effrayant, ils me glaçaient littéralement le sang. '' décris-je sentant des frissons parcourir l'entièreté de mon corps. Je mis mes mains contre mon visage sanglotant, puis j'ai été pris dans les bras de Man Yeo, elle, me caressant doucement mes cheveux, me réconfortant doucement.
Après un petit moment de réconfort, je me dégageai enfin de ses bras, et la regardai dans les yeux.
'' Qu'est-il? C'est impossible d'avoir un regard aussi terrifiant. '' Elle soupira.
'' C'est... '' Elle hésita à répondre. '' un deus, sûrement une des races les plus puissante au monde. ''
'' Un deus? '' répétai-je. '' Je n'ai jamais vu ça dans le carnet de ma mère. ''
'' Eh bien disons, qu'ils sont tellement effrayants que personne n'ose les approcher. '' déclara-t-elle, puis elle soupira et me regarda, semblant essayer de chercher ses mots. '' Bon laisse-moi t'expliquer, ce qui vient de t'arriver. Alors comme tu peux t'en douter par rapport à leur nom, les deus, sont littéralement des dieux, enfin ce sont leur descendant. Celui que tu viens de voir et de percuter, et le fils de Mars, le dieu de la guerre, il doit faire sûrement parti des plus effrayants avec celui de Pluton. Les deus sont réputés pour leur perfection dans leur domaine, dans son cas, dans celui du combat, ils sont aussi connus pour leur incroyable beauté ce qui explique un sentiment que tu as sûrement ressenti au premier regard, mais seulement pour renverser toute cette perfection, ils sont aussi connus malheureusement pour leur caractère de merde, on peut le dire. '' Je baissai ma tête, comprenant maintenant tout ce qu'il s'est passé, en percutant alors quelque chose.
'' Leur yeux c'est comme ça qu'on arrive à les reconnaître? ''
'' Oui, c'est exact, même si ça ne sert pas à grand chose, en voyant leur apparence, leur compétence et leur personnalité. '' Je hochai une seconde fois la tête de compréhension. '' Bien, tu te sens mieux? Tu veux continuer à visiter la capitale? '' J'acquiesçai doucement me relevant, et remettant correctement mon sac sur mon dos.
'' Oui allons-y. ''
Se suivit alors une suite de la visite de la capitale, la découvrant petit à petit, mais cette fois-ci je me sentais moins en sécurité, je regardai bien de partout pour vérifier tous les commerces mais aussi pour me rassurer, pour être sûre qu'il n 'était pas dans les alentours.
'' Yo Jeong! '' Je tournai la tête vers Man Yeo. '' Viens, j'ai quelqu'un à te présenter. '' me dit-elle en se dirigeant vers un vieux magasin, sombre et délavé.
Je la vis s'éloigner de plus en plus de moi, pour commencer à entrer dans le magasin. Je courus la rattraper, et nous entrâmes alors dans le magasin.
L'intérieur était pire que l'extérieur, le parquet craquait bruyamment sous chacun de nos pas, des dizaines d'objet douteux et effrayants étalaient sur les étagères et dans les rayons, au plafond, malgré la faible luminosité de la pièce, des toiles d'araignée, je regarde curieusement chaque objet malgré leur apparence douteuse et repoussante, puis soudain Man Yeo prit la parole.
'' Le gérant est un vieil ami à moi, tu peux lui faire confiance. '' déclara-t-elle en arrivant devant un comptoir semblant être la caisse. Derrière, se trouve une silhouette masculine, en train de dormir un livre posé sur son visage, ses jambes étendues et croisées sur le comptoir. On pourrait entendre des ronflements s'échappant de sa bouche. Man Yeo se racla alors la gorge, essayant de le réveiller, mais voyant qu'il ne faisait pas, elle a commencé à être frustré, elle prit une profonde inspiration, et tout à coup, tapa du poing sur la table, ce qui réveilla, bien sûr, directement le gérant de ce magasin, il se replaça sur sa chaise, faisant tomber au passage le livre de son visage, révélant un jeune homme semblant avoir le même âge que la sorcière, des épaisses lunettes noires avec derrière de petits yeux marrons. Il replaça les verres correctement sur son nez, et déplaça son regard vers nous enfin plus vers la sorcière que vers moi.
'' Ma-ma-ma Man Yeo?! '' demanda-t-il en la fixant, et se leva de sa chaise.
'' Salut Ye Yag*. '' salua-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.
'' Waouh Man Yeo! Ça fait tellement longtemps! '' s'exclama-t-il partant de l'arrière du comptoir pour se déplacer juste devant elle et.... L'enlacer?! J'écarquillai soudain les yeux, c'était incroyable, un homme qui était en train d'enlacer Man Yeo, c'était une première, bon sûrement parce que j'ai vécu seize longues années de ma vie auprès de femmes, mais là n'est pas le sujet. Man Yeo l'écarta soudainement d'elle, le traitant de fou et de pervers, puis elle souffla encore une fois, et se tourna vers moi.
'' Ye Yag, voici Hwal Yo Jeong, c'- ''
'' Hwal?! '' répéta-t-il me regardant cette fois-ci les yeux aussi grands que les verres de ses lunettes. '' T-tu veux dire que c'est la fille de... ''
'' Oui, de Ja Yu. '' confirma-t-elle.
'' Waouh je ne savais pas qu'elle avait eu une fille! '' exclama-t-il en témoignent à s'approcher. '' Cela veut dire qu'elle est aussi une elfe? ''
'' Oui, je l'ai aidée à sortir du dôme de ronces, elle veut elle aussi aller à Ethalia. '' explique-t-elle, en se frottant le front, Ye Yag rigola doucement et se baissa un peu pour atteindre mes yeux, il posa sa main sur le haut de ma tête, et me sourit.
'' Tu es bien la fille de Ja Yu! ''
'' Vous connaissez ma mère? ''
'' Oh que oui que je la connais! Nous étions dans la même classe à Ethalia! ''
'' C'est vrai?! '' Il hocha la tête toujours souriant. '' Comment était-elle?! '' demandai-je les étoiles plein les yeux.
'' Eh bien, elle était à la fois, très intelligente et réfléchie, qu'impulsive! Elle était surtout très forte dans l'étude des plantes. '' déclara-t-il en se pertinent. '' Mais elle causait surtout énormément de problèmes. '' continua-t-il en rigolant. '' Au fait, j'ai oublié de me présenter, je suis Park Ye Yag, je suis un simple humain, enchanté! '' se présentera-t-il en me tendant la main.
'' Oh euh Hwal Yo Jeong, une elfe des bois. '' me présentai-je à mon tour en lui serrant la main.
'' Oh venez! Nous n'allons pas rester debout comme ça! '' déclara-t-il en nous escortant à l'arrière de la boutique, il nous fit nous asseoir sur des vieilles chaises bancales en bois foncé. '' Vous voulez peut-être à boire? Attendez je vais aller chercher quelque chose! '' déclara-t-il, en repartant à l'avant du magasin. J'enlevais mon manteau, il faisait vraiment chaud dans la boutique, laissant apparaître au monde entier mes oreilles d'elfes.
'' Fais bien attention, en faisant ça, un client peut rentrer d'un moment à l'autre. '' prévient Man Yeo, en me regardant l'enlever.
'' Ne t'inquiètes pas Man Yeo. '' la rassurai-je. '' Mais dis-moi, Man Yeo, si les humains sont acceptés à Ethalia, pourquoi ne pas m'avoir passé pour l'un d'entre eux? ''
'' Ils ne le sont plus maintenant. Pour tout expliquer, entre l'époque où Ye Yag, ta mère et moi étions élèves à Ethalia, sa réputation n'était pas aussi énorme que maintenant, à l'époque, ils n'avaient pas de rabaissement, d'harcèlement, de mépris, envers les races les plus faibles comme les humains qu'on trouve aujourd'hui, ce n'est plus aussi sain. '' explique-t-elle.
'' C'est complètement stupide, je ne vois pas l'intérêt de rabaisser un humain, juste parce qu'ils n'ont pas de pouvoirs particuliers, et puis d'après ce que tu m'as expliqué les humains sont plus forts que les... deus, puisqu'ils peuvent annuler tout pouvoirs. '' déclarai-je fronçant les sourcils en ayant un frisson au souvenir du deus.
'' Malheureusement pas tout le monde n'est comme toi. '' Ye Yag, arriva ensuite, avec deux tasses dans les mains, semblant être rempli par du thé vert.
'' Vu que je ne sais pas ce que tu aimais, je t'ai pris du thé vert. '' déclara-t-il en s'asseyant en face de nous et posa les tasses sur la table.
'' Ça me va, j'aime ça. ''
'' Tu sais, Yo Jeong, maintenant que je te vois sans ta capuche, je remarque combien tu ressembles à ta mère. '' remarqua-t-il, je lui souris alors et commença à boire mon thé. Man Yeo se racla une seconde fois la gorge et commença à parler.
'' Ye Yag, comme tu dois te l'imaginer, je- enfin nous ne sommes pas venues ici, juste pour te voir. ''
'' Ah bon ? Mais à vrai dire ça ne m'étonnes pas venant de toi. '' déclara-t-il en enlevant ses lunettes, et commença à les nettoyer avec un tissu sorti de d'une de ses poches.
'' Je suis venue, pour te demander de devenir son tuteur, juste le temps de ses études à Ethalia! '' A sa requête, Ye Yag a failli faire tomber ses lunettes par terre, il releva la tête et la fixa incompréhensif.
'' Qu-quoi? ''
'' Je ne peux malheureusement pas rester avec elle en tant que tuteur, pendant trois ans et tu es la personne dont j'ai le plus confiance dans la capitale! ''
'' Mais tu sais ce que ça veut dire, n'est-ce-pas? ''
'' Oui, je sais, mais... tu es la seule personne qui pourrait lui préparer les potions les plus puissantes pour qu'elle puisse étudier, sans son apparence d'elfe, assez longtemps, je lui ai déjà préparé une potion de changement d'apparence , mais elle ne dura malheureusement que quelque mois et tu sais la difficulté à trouver des ingrédients pour ce genre de potion! '' L'homme soupira alors, remit ses lunettes sur son nez, il regarda d'abord la sorcière, ayant la tête baissée, puis il déplaça son regard vers moi, après l'explication de Man Yeo, je compris son incapacité à pouvoir me faire une potion durant trois années d'affilées, mais pour être honnête je m'en doutais un peu, je le regardai alors droit dans les yeux, avec espoir, priant intérieurement quelconque dieu, pour qu'il puisse accepter.
Il soupira une seconde fois, croisa les bras sur sa poitrine et dit alors:
'' Haaa, d'accord, mais tu m'en revaudras une. '' accepta-t-il à sa réponse, Man Yeo releva soudainement la tête, les yeux remplit d'étoiles.
'' C'est vrai? '' demanda-t-elle, il acquiesça, puis tout à coup, se fut à elle, de lui sauter dans les bras, dans le remerciant des milliers de fois, ce geste a fait immédiatement rougir l'homme, et me fit soudainement écarquiller les yeux. Puis réalisant son geste, elle se rassit, les joues aussi rouges qu'une monarde *, je ne sais pas ce que cela signifiait, ayant des joues d'une telle couleur, c'était... étrange, très étrange. L'air autour de la table était devenu beaucoup plus pesant, sur pouvait sûrement le sentir à des milliers de kilomètres.
'' Euh, qu'est-ce qu'un tuteur? '' demandai-je, déplaçant mon regard entre les deux adultes, en essayant d'enlever l'atmosphère autour de nous.
'' Ah euh, un tuteur, c'est comme euh ... Des parents. '' expliqua-t-elle en cherchant ses mots.
'' Il va devenir mes parents? '' répétai-je en baissant ma tête sur le côté. '' Ça ne sert à rien, j'ai déjà ma mère. '' remarquai-je, je ne comprenais pas à quoi cela pouvait marcher, j'ai déjà ma mère comme parent, certes je ne sais PAS où elle est, mais elle reste quand même ma mère, celle qui m'a donnée ma vie.
'' Non, je ne peux pas être ta mère, je suis un homme! Je peux être ton pè- '' Man Yeo coupa la fin d'une phrase, en lui un coup de coude dans les côtes.
'' Ecoute moi, il va devenir comme euh... ton grand-frère! '' déclara-t-elle.
'' Qu'est-ce qu'un grand-frère? '' demandai-je, en prenant une gorgée de thé vert.
'' C'est un homme très proche de toi et de tes parents, qui a l'obligation de s'occuper de toi quand tes parents sont absents. '' expliqua Ye Yag. J'acquiesçai alors, comprenant un peu mieux ce qu'était qu'un grand frère, dans le village, il n'y a aucun grand-frère, il n'y a aucun homme.
'' Eh bien d'accord! '' acceptai-je. '' Mais à quoi ça sert? ''
'' Eh bien disons que ce sera lui qui s'occupera de tous les papiers, pour les sorties etc ... '' Je hochai la tête, en prenant la dernière gorgée de mon thé. Man Yeol regarda vers la fenêtre, puis tout à coup elle se leva de sa chaise, en finissant à son tour son thé. '' Bien je te remercie pour ce thé, et ayant accepté de devenir le tuteur de Yo Jeong, j'aurai préféré rester plus longtemps avec vous, mais il est temps que je reparte. '' J'écarquillai les yeux, surprise, par sa soudaine déclaration, je savais pourtant qu'elle allait tout au tard partir, en me laissant seule, mais je ne pensais pas aussi tôt.
'' T-tu pars maintenant? Déjà? '' demandai-je, en fronçant les yeux.
'' Malheureusement oui, je suis obligée. '' déclara-t-elle en fermant les yeux. '' Ye Yag, je te confie Yo Jeong, j'ai déjà fait tous les papiers, je les ai faits tous à ton nom, il faut juste l'amener demain à l'académie, maintenant elle s'appelle Cho Na Mu, c'est une fée croisée à un humain. '' informa-t-elle tout d'un seul coup, cela nous prit tous les deux au dépourvu, j'imagine qu'il n'avait lui-même pas prévu qu'elle allait partir maintenant, moi-même sous son aile. Elle remit son sac sur son dos, je me levai pendant qu'elle continuait à se préparer, je la regardai impuissante, je voulais qu'elle reste, je voulais qu'elle continue de m'informer sur ce monde à la fois passionnant et dangereux. Elle se tourna vers moi, et me regarda tristement, en ce moment-même je sentais les larmes à nouveau inondaient mes yeux, elle s'avança doucement et soudain me prit dans ses bras en me serrant fermement et me caressant lentement l'arrière de ma tête. Je pleurais silencieusement sur son épaule, mes bras lâches se levaient lentement pour se faufiler lentement derrière son sac en tissu et serra le tissu de son haut dans mes poings.
Après quelques instants de pleurs, et de mots réconfortants, nous nous séparâmes, elle avec mon visage en coupe, et essuya mes dernières larmes de mes joues. Man Yeo s'écarta alors de moi:
'' Normalement, demain la potion sera prête, elle ne marchera pas ou presque pas la nuit, donc fais bien attention, d'accord? '' J'acquiesçai lentement restant là où je me trouvais, là regardant s'éloigner, loin de moi, quand elle fut arrivée devant la porte, elle se retourna vers moi et dit: '' Travaille bien à Ethalia, je suis sûre que tu deviendras une incroyable médecin! '' Puis elle ouvrit la porte et partit, loin très loin, je n'étais maintenant plus accompagnée par des personnes ayant vécu dans la forêt avec moi, j'étais entourée de personne inconnue.
Un silence était apparu entre nous, mon nouveau grand-frère se racla la gorge, puis dit alors:
'' Bien euh alors... je vais te montrer là où tu vas dormir alors. '' dit-il en se dirigeant vers un vieil escalier en bois sombre, je séchai mes dernières larmes, puis je pris mon manteau et mon sac, et je le suivis lentement à l'étage, il ouvrit une porte. '' Désolé pour le bazar, je n'avais pas prévu que quelqu'un aller dormir ici. '' Je hochai la tête de compréhension puis entrer dans la chambre, il y avait bien énormément bazar, le lit était mal fait, et sans draps, il n'y avait eu qu'un matelas, et aucune taie de coussin, il y a avait plus de toiles d'araignée qu'au rez-de-chaussée, et traînée ici et là des boites remplies de je ne sais quoi. '' B-bon je vais te chercher des draps. '' déclara Ye Yag en sortant et fermant la porte de ma chambre. Je posai mon sac par terre, et pendis mon manteau trop grand pour moi à ce qui ressemblait à un porte manteau. Je m'assis sur le matelas, et regardai vers la petite fenêtre ronde, elle avait un carreau cassé, l'air extérieur rentrer et me donner des frissons, je soupirai, puis tombai sur le matelas sans drap, à regardai le plafond me rappelant tous les souvenirs que je pouvais me rappeler, énormément était avec Hin Jin, Geom Jeom et Man Yeo, ils étaient tous heureux tous sans exception, puis il y avait ceux avec ma mère, certes qu'ils étaient moins nombreux mais ils étaient tous incroyables, aimants, réconfortants. La majorité était était juste ma mère qui me parlait du monde extérieur, mais ils étaient incroyables et je ne les échangerais pour rien au monde.
Je regardai encore le toit me servant de plafond, quand je sentis mes paupières tombaient peu à peu, juste qu'elles se fermentaient, et que je tombe dans les doux et réconfortants bras de Morphée.
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Bon alors déjà bonjour !
C'est ma deuxième lexique de ma fanficition, , dans celui-ci je voulais tout simplement expliquer un peu l'attitude de Yo Jeong dans ce chapitre, je sais dedans elle a l'air un peu bête et faible, mais je vous rappelle qu'elle a vécu toute sa vie emprisonnée dans un dôme de ronces, avec des femmes, donc ce qui explique ça débilité quand on parle de grand-frère. et aussi dites vous qu'à cause de ça elle n'a jamais vécu la vraie peur, alors quand elle a rencontré le deus je pense que sa réaction est tout à fait explicable, et que en plus de ça elle a rencontré l'un des deus les plus effrayants existant.
En parlant de la scène avec le deus, je pense d'ailleurs que vous savez déjà qui il est vraiment, mais là n'est pas ce que je voulais expliquer, je vais entrer dans cette petite scène, je me suis inspirée d'une chose personnelle, quand je l'ai écrite j'ai directement pensé à moi même pendant une temps orageux, il se trouve que j'ai la phobie de l'orage, j'ai fait quelque recherche et cela s'appelle la brontophobie, j'ai donc mis dans ce passage mes différentes réactions quand il y a un orage, même si là c'est rien, j'ai des réactions encore plus pire, par exemple : rien qu'en pensant, en visualisant, ou même en parlant je sens une boule se formait dans mon ventre, je sens aussi comme si la température de mon corps avait soudainement augmenté, c'est vraiment une sensation horrible.
Bref, j'espère maintenant que vous comprenez un peu son attitude dans ce chapitre, je voulais essayer de montrer un peu ses réactions quand elle découvre la vraie peur et aussi la nouveauté.
Donc j'espère que ce chapitre vous ait plu!
Restez en bonne santé
À bientôt !
*
Ye Yag : Réservation (demandez pas, juste parce que je trouvais ça bien)
Monarde: plante médicinale de couleur rouge parfois violette ou rose, utilisée dans les huiles essentielles ayant des produits antiseptiques, énergiques et rafraîchissantes.
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Comment expliquer cette histoire de banane scotchée à 1m39 du sol, vendue en tant qu’œuvre d’art à 120 000$, qu’un autre artiste, se «conceptualisant» pour l’occasion en «hungry artist» mange, et l’œuvre conserve cependant sa valeur marchande, la galerie ayant remplacé la banane moins d’une heure après déclarant que ce n’est pas la banane qui compte, mais l’idée ...et le certificat d’authenticité de l’œuvre.
«Une œuvre comme ça (dit le galeriste) si vous ne la vendez pas, ce n'est pas une œuvre d'art.»
Alors qu’est-ce qu’une œuvre d’art aujourd’hui, sinon quelque chose qui se vend sur ce qui s’appelle le marché de l’art?
Comment comprendre cela?
Comment en est-on arrivé là?
L'art aura connu sa bascule décisive au début du vingtième siècle, entre le Carré noir sur fond blanc de Kasimir Malevitch et les Ready-made de Marcel Duchamp, qui fait de l'objet "sublime" un objet quotidien, contingent, occupant incidemment la place de l'impossible objet du désir ; il nous faut reconnaître que cette place est un fait de structure, autrement dit un fait de logique plus que d'esthétique, car ce ne sont pas les qualités intrinsèques d'un objet qui font de lui un objet sublime, et donc artistique, mais bien le fait qu'il se trouve à occuper la place sacrée/interdite de la jouissance, ce qui nous amène sur la piste de l'ombre du sujet projetée dans le monde des objets, autrement dit l'objet petit a de Lacan, qui a la faculté de passer du statut d'objet sublime du désir à ...une merde répugnante.
C'est ainsi que les œuvres de l'art contemporain nous apparaissent souvent comme extravagantes, voire déroutantes, mettant en scène des excréments, des cadavres, l'auto-mutilation d'artistes, etc.
La leçon de Lacan concernant la perversion, c'est que loin de subvertir le règne de la loi symbolique, les rituels pervers représentent au contraire une tentative désespérée d'inscrire les règles de l'ordre symbolique sur le corps même du sujet ; cet éclairage nous permet ainsi de saisir que les récentes performances artistiques mettant en scène des rituels masochistes constituent en vérité une volonté de compenser la désintégration de l'ordre symbolique, une manière ultime de restaurer l'interdit symbolique qui définit la loi : puisque la loi a perdu sa capacité à prohiber la dimension incestueuse de la jouissance, la seule manière de la soutenir est de mettre en scène l'identité spéculative dérangeante, obscène, abjecte de la Loi avec la Chose elle-même incarnant la jouissance impossible.
Alors, que nous raconte donc cette histoire de banane ?
Il nous faudra pour cela faire encore un petit détour par l'approche psychanalytique, dont la singularité absolue consiste à pouvoir mettre en rapport – notamment par la notion de "jouissance" telle qu’elle fut déployée par Lacan – l’horreur du réel qui se rencontre dans la clinique, avec la convoitise du réel propre à l'art ...mais aussi à la science dont l’idéologie consiste à laisser croire que "tout le réel" finira bien (un jour) par entrer dans le Symbolique, ce qui est bien entendu impossible, puisqu’il n’y a pas de "tout le réel"...
C’est par la notion de "das Ding" (la Chose) telle qu’elle apparaît tout au long du texte freudien, que la psychanalyse permettra de passer de la conception du Réel pour Einstein ("J'aime penser que la lune est la même si je ne la regarde pas") au Réel de Lacan, en tant qu’il est "l’impossible" qui marque à jamais la jouissance pour le sujet: impossible à atteindre pour le désir, impossible de s’en défaire pour la pulsion.
On retrouve ici la dimension à proprement parler spirituelle de la psychanalyse, qui a toujours eu à apprendre de l’art, et si Baudelaire confessait: "je veux représenter les choses telles qu'elles sont, ou bien qu'elles seraient en supposant que je n'existe pas"), en peignant des pommes, Cézanne disait, lui, qu’il voulait atteindre la "pomméité" de la pomme...
Qu’est-ce à dire?
Que nous aurions affaire ici à la bananéité de la banane?
Pas si vite...
Il y a dans l’art depuis ses origines un écart entre l’œuvre et sa finalité, et l’art — en tant qu’il s’agit réellement d’art — ne perd jamais de vue sa finalité...
C’est là qu’il convient de chercher les motifs de l’apparition au XVIIe siècle de l’anamorphose telle qu’on la trouve par exemple dans le célèbre tableau d’Holbein "Les ambassadeurs"...
Écoutons Lacan et essayons d’y attraper un petit bout de réel: «Qu’on soit arrivé à la construction d’un objet pareil, et à y trouver du plaisir, c’est tout de même quelque chose qui n’est pas sans nécessiter quelques détours.
Je vais vous le décrire. C’est un objet qu’on appelle un objet d’anamorphose.
Je pense que beaucoup savent ce que c’est que l’anamorphose. C’est toute espèce de construction faite de telle sorte que, par une certaine transposition optique, une certaine forme qui au premier abord n’est même pas perceptible, se rassemble en image, se trouve ainsi lisible, satisfaisante pour l’expérience, d’où le plaisir qui consiste à la voir surgir de quelque chose qui au premier abord est comme forme indéchiffrable.
La chose est extrêmement répandue dans l’histoire de l’art. Il suffit d’aller au Louvre, vous verrez le tableau des ambassadeurs d’Holbein. Et aux pieds de l’ambassadeur, fort bien constitué comme vous et moi, vous verrez sur le sol une espèce de forme allongée qui a à peu près la forme des oeufs sur le plat, qui se présente avec un aspect énigmatique.
Si vous ne savez pas qu’en vous plaçant sous un certain angle où le tableau lui–même disparaît sur son relief en raison des lignes de fuite de la perspective, vous voyez les choses se rassembler dans des formes dont je n’ai pas exactement à l’esprit lesquelles, il s’agit d’une tête de mort et de quelques autres insignes de la Vanitas, qui est un thème classique.
Ceci dans un tableau tout à fait bien, un tableau de commande des ambassadeurs d’Angleterre, qui ont dû être très contents de la peinture d’Holbein, et ce qui était au bas a dû aussi beaucoup les amuser.
Ce phénomène, dites-vous que c’est daté.»
Revenons à notre fameuse "banane à 120000$" mangée par un quidam autoproclamé "hungry artist": comment peut-on, si on l’aborde sous une certaine perspective «historique», la reconnaître en effet comme digne de se voir attribuer le prestigieux statut — de toute évidence massivement controversé — d’œuvre d’art?
L'apparition de cette "banane", amovible et consommable, fait suite à une longue série d’objets excrémentiels sur la scène de l’art contemporain, ce genre d’installations étant strictement corrélatif de la notion de "place vide", à savoir le lieu symbolique, vide de tout objet (que n’importe quel autre objet peut donc venir remplir), ce "concept artistique" étant apparu il y a un peu plus d’un siècle par ce qu’on pourrait appeler un processus de "sublimation" — au sens psychanalytique du terme (qui apparaît à la même époque sous la plume de Freud) — lors du passage opéré entre le travail artistique de Casimir Malevitch et celui de Marcel Duchamp...
L’art contemporain se situe toujours dans la perspective logique de cet effet de coupure instauré par un Duchamp qui aura définitivement accompli le renversement du rapport convenu entre sujet et objet, présidant à l'élévation d'un objet ordinaire au statut d'œuvre d'art, selon cette idée que ce qui fait l'œuvre d'art, ce ne sont pas les qualités inhérentes de l'objet, mais que c'est l'artiste lui-même qui, en préemptant l'objet (n'importe quel objet...) et en le situant à une certaine place, a le pouvoir d’en faire une œuvre d'art.
Être une œuvre d'art n'est donc plus dès lors une question de pourquoi ni de comment, mais de place.
L'opération "magique" qui permet de pouvoir transformer n'importe quel objet en œuvre d'art, voilà ce qu'aura permis originellement le Carré noir sur fond blanc de Kasimir Malevitch, à l'aide de son dispositif minimaliste qui consiste à isoler la place en tant que telle, en opacifiant le contenu de façon à ce n'importe quel contenu puisse s'y substituer (le carré noir) et en lui fournissant un cadre (le fond blanc) à l'intérieur duquel n'importe quel autre objet peut prendre place.
Ce n'est qu'après que la pratique artistique soit parvenue à isoler le cadre / la place (et en l'ayant vidé de tout contenu) que n'importe quel objet occupant cette place peut s'y voir élevé au statut d'objet d'art ("un objet élevé à la dignité de la Chose" étant la définition lacanienne de la sublimation...) suivant la procédure du ready-made initiée par Marcel Duchamp.
Comment pouvons-nous dès lors situer la puissance de cette «logique» dans la perspective «historique» de l’art depuis ses origines "grottesques"? voici qui s’annonce passionnant, rendu possible par l’exploration de la notion de "das Ding" telle qu’elle parcourt le texte freudien de bout en bout et qui amènera Lacan à en faire le pivot de l’éthique de la psychanalyse...
Si l’on peut avancer que l’art a eu pour fonction première de révéler la structure de l’espace dans lequel vit l’homme, le point auquel l’art nous convoque est toujours ...l’illusion, et en premier lieu l’illusion de l’espace (qui est tout autre chose que l’occupation du vide...)
Dans le procédé de l’anamorphose que décrit Lacan dans son approche du tableau Les ambassadeurs (cf. supra) ce qui importe c’est que de cette illusion de l’espace en quoi consiste un tableau, l’artiste en ait retourné l’utilisation, pour s’efforcer de le faire entrer dans ce que nous pouvons appeler "rejoindre son but primitif", à savoir: se faire le support de cette réalité en tant qu’elle est cachée, cette fin de l’art, pour autant que c’est, dans toute œuvre d’art digne de ce nom, toujours d’une certaine façon de cerner la Chose qu’il s’agit...
C’est Platon qui a ouvert la question de savoir si les œuvres d’art imitent ou pas les objets qu’elles représentent, et l’art lui-même imite-t-il ce qu’il représente, si sa fin n’est justement pas de représenter des objets?
En produisant l’imitation de l’objet, les œuvres d’art font toujours de cet objet autre chose: en vérité, elle ne font que feindre d’imiter les objets.
Et c’est pour autant que l’objet est instauré dans un certain rapport avec la Chose, qu’il est fait pour cerner, pour présentifier et à la fois absentifier la Chose.
Si Cézanne fait des pommes, c’est bien évidemment parce qu’en faisant des pommes il fait
tout autre chose que d’imiter des pommes.
Quand Cézanne faisait des pommes, il le faisait par un certain rapport au réel, tel qu’alors il se renouvelle dans l’art une certaine façon de faire surgir l’objet qui est nouvelle, qui est lustrale, qui est un renouveau de sa dignité par où, si l’on peut dire, sont dansés d’une nouvelle façon ces insertions imaginaires, en tant qu’au moment précis de l’histoire de l’art dont il s’agit, certaines de ces insertions imaginaires sont choisies et, comme on l’a remarqué, elles ne peuvent pas être détachées de ce qui jusqu’alors a composé pour les artistes qui ont précédé, dans leurs précédents efforts de réaliser cette fin de l’art, ce qui a été choisi et repris d’une autre façon.
Avant de produire ce dispositif, l’artiste Maurizio Cattelan confie avoir essayé depuis longtemps à travers plusieurs techniques de mettre en scène une banane...
Il y aurait bien des choses à dire là-dessus, et en particulier que la notion d’historicité ici ne saurait être employée sans la plus extrême prudence.
Le terme d’«histoire de l’art» est bien ce qu’il y a de plus captieux et l’on peut dire que chaque émergence de ce mode d’opérer consiste pour toujours à renverser l’opération illusoire, la faire retourner vers sa fin première qui est de projeter une réalité qui n’est point celle de l’objet qui est représenté, qui est une réalité vers laquelle cette façon de traiter l’objet est tournée.
Nous verrions que dans l’«histoire de l’art» il n’y a au contraire - par la nécessité même qui la supporte - que substructure, que même à l’histoire du temps, je veux dire du temps où il se manifeste, l’artiste est toujours aussi dans un rapport contradictoire.
C’est contre les normes et les schèmes régnant, politiques par exemple, voire les schèmes de pensée, c’est en quelque sorte à contre-courant que l’art, toujours, essaie de ré-opérer son miracle.
Voici en somme pourquoi nous nous trouvons là, devant un jeu qui peut vous paraître assez vain en effet comme exercice si l’on suppose les raffinements opératoires que nécessite cette petite réussite de mise en scène du dispositif.
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Un beau jour, un ami m'envoie un message : "Invitation à une marche de pleine lune la nuit du 16 au 17 juillet. Invite qui tu veux." Tout de suite, j'ai adoré cette idée. Je savais bien que nous finirions par trouver une occasion d'aller marcher ensemble. Cette randonnée nocturne est l'occasion parfaite. Le projet prend vite tournure : départ de nuit, pour voir le lever du soleil, un chemin confortable, sur les coteaux du Tarn, une vingtaine de kilomètres entre Lavaur et Puylaurens, région que mon ami connaît sur le bout des doigts (de pied ;). L'itinéraire est baptisé "voie romaine" sur certains guides touristiques et sur le balisage. Avec prudence, je transmets l'invitation à une dizaine de personnes autour de moi, qui pourraient être tentées par l'aventure. Une seule me répond : "Marcher la nuit ? Quelle idée bizarre !" Plusieurs disent : "Chouette idée, mais dommage, je ne serai pas disponible." Cela se comprend, cette prochaine pleine lune aura lieu en semaine. Finalement, cinq se déclarent intéressées ; une seule aura le courage et la gentillesse de m'accompagner, c'est une de mes filles. Elle n'est pourtant pas passionnée de marche, mais l'idée de partir de nuit et d'assister au lever du soleil la tente. Comme moi, elle n'est pas "du matin" et pour elle aussi, se lever aussi tôt, c'est un véritable défi.
Nous nous retrouvons à cinq, au beau milieu de la nuit, sur le parking près de l'église de Massac-Séran, au sud-est de Lavaur. Avec ma fille, nous sommes venues jusque-là en voiture, en suivant aveuglément les indications du GPS. Cet assistant des temps modernes a choisi de nous faire passer par des endroits bizarres, de toutes petites routes, à peine goudronnées, avec l'herbe qui pousse au milieu. Nous y sommes. Le chemin est là qui nous attend, qui nous appelle. La lune est là aussi, toute ronde, blanche et gonflée de lumière. De manière hâtive, on pourrait dire qu'on y voit comme en plein jour. En réalité, pas du tout. On y voit très bien, mais tout est différent. On perçoit le monde moins par les yeux que d'habitude et bien plus avec nos autres sens. Prudemment, mon ami nous avait conseillé de prévoir une lampe frontale. Les nôtres ne sortiront pas du sac. Lui tient en main une petite lampe de poche, qu'il allume de temps en temps, lors de quelques passages plus sombres. C'est presque perturbant. J'aime m'en remettre à la nuit et faire confiance aux sensations sous mes pieds. Le chemin est large et confortable. Il suit une crête : même de nuit, le regard porte loin, aussi bien à droite qu'à gauche. Sur la droite, le paysage est bien éclairé par la lune. On distingue peu les étoiles car des lambeaux de nuages zèbrent le ciel de bandes toujours changeantes. Je m'arrête parfois pour contempler le spectacle. Si j'étais seule, je pourrais m'attarder plus longtemps encore. Pour conserver une trace de ces images, je ne peux compter que sur ma mémoire. Impossible de prendre des photos : l'appareil de mon téléphone est incapable de capter ce que mes yeux perçoivent. Quand je laisse mes compagnons prendre un peu d'avance, je devine à peine leurs silhouettes dans l'ombre du chemin. Leurs voix aussi s'atténuent et se réduisent à un chuchotement indistinct. Le silence de la nuit est troublant, lui aussi. Ce n'est jamais le silence total. Restent toujours quelques crissements, froissements, frôlements... Les bruits assourdis font preuve de retenue. Le fond sonore auquel on est habitué a disparu. Plus de grondements de moteur dans le lointain. Plus de chants d'oiseaux dans les feuillages. Plus de bourdonnements d'insectes. Au milieu du champ qu'on devine derrière le rideau d'arbres qui longe le chemin, je crois deviner une ombre claire, une sorte de voile léger qui flotte au-dessus du sol. Parfois, elle disparaît, puis revient. Mon cerveau rationnel cherche une explication logique : un reflet ? un épouvantail ? Mon cerveau qui a envie de croire à la magie le fait taire et s'amuse à imaginer la silhouette vaporeuse d'un fantôme, l'apparition fugace d'une fée des bois...
C’est plus facile de croire à la magie une nuit de pleine lune
Lors de mes déplacements à pied, il m'arrive souvent de trouver des plumes. Comme cela se produit assez fréquemment, j'ai pris l'habitude de les ramasser parfois. Cela peut être sur le bord d'un chemin, devant la porte de ma maison, en sortant le matin, en voletant au travers de ma fenêtre ou sur le trottoir en pleine ville... Le plus souvent, ce sont de petites plumes claires et duveteuses. Je les appelle mes plumes d'ange. Je rassemble celles que je ramasse dans un petit pot en terre cuite. Il me semble évidemment hautement improbable d'en trouver pendant cette randonnée nocturne. Pourtant, mes yeux cherchent machinalement les tâches claires sur le sol. Une première fois, ce n'est rien d'autre qu'une feuille sèche. Un peu plus loin, alors que la nuit est encore bien là, peu après le passage de ma fée des bois, je me baisse pour ramasser un truc blanc parmi les brindilles. Au fond, je ne suis pas vraiment surprise de constater qu'il s'agit bel et bien d'une plume. Je la range précieusement dans une de mes poches, le cœur rempli de reconnaissance. Une de plus qui ira rejoindre les autres, dans mon petit pot de terre...
Si à droite du chemin, la lune reste bien présente, du côté gauche, la couleur du ciel change imperceptiblement. La ligne d'horizon devient peu à peu moins sombre : indigo, violet, pourpre, rose sombre, orangé... Au-dessus, le ciel s'éclaircit et se prépare à l'assaut du soleil. Il fait encore nuit et la seconde qui suit, une lueur s'allume au fond du paysage. Très vite, l'ombre reflue et cède la place à un jour nouveau. Instant suspendu. À ce moment, il est facile de croire à la magie. Juste une photo de l’horizon qui s’illumine. Et puis le jour s'installe et on retrouve le paysage familier, alternance de champs, de bosquets, de bois. La randonnée redevient une balade habituelle et, même si le chemin reste plein de charmes, on regrette que la nuit ne se soit pas prolongée plus longtemps, pour continuer de l'envelopper de son mystère. De jour comme de nuit, le chemin nous réserve ses cadeaux et ses surprises. "Voie romaine" dit le balisage. Pas sûr qu'il soit ancien à ce point, mais il est jalonné de vieilles pierres. Un pont massif, visiblement très vieux, bordé de parapets très épais, enjambe un ruisseau minuscule. Perdu en pleine campagne, il est suffisamment large pour permettre que deux charrettes s'y croisent. Plus loin, le chemin passe à côté d'une petite construction isolée qui abrite un four à pain. Le boulanger le plus proche est à des kilomètres. Ce four ne sert plus, paraît-il, que pour des fêtes en mémoire des traditions anciennes. Plus loin encore, le chemin donne accès à une maison qui ressemble à un château fort miniature. On pourrait imaginer voir apparaître à la fenêtre une princesse qui attendrait le vaillant chevalier des contes de fée... De jour comme de nuit, je m'amuse parfois à observer mes compagnons de marche. Mon ami a cette démarche souple et élastique des personnes habituées à parcourir de longues distances à pied. Les sentiers qu'il a foulés, en France et au-delà, et pas seulement jusqu'à Compostelle, sont innombrables. Parmi ses deux amis, l'un est visiblement aussi un bon marcheur, le troisième sans doute moins. Cela se devine à une subtile hésitation dans la façon de poser le pied, une allure un peu moins alerte, des mouvements imperceptiblement moins assurés... Une vingtaine de kilomètres, c'est une belle distance. Tout le monde est content d'arriver à Puylaurens. Il est neuf heures passé, c'est encore le début de la journée. En quelques minutes, la voiture qui nous attendait nous ramène à notre point de départ. Pour prendre conscience des distances et la mesure du temps qui passe, rien de tel que de marcher !
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Shoot again (autopsie d'un fétichisme)
Nom d'un chien, quel est ce pied qui me fait encore de l’œil ? Mais oui, quel pied surgit là, comme un chamois sur l'à pic ? Un pied de femme, assurément. Ongles faits et plante avenante. Modelé cadencé, sculpté de main experte. Les méandres suaves comme un chemisier qui bâille — mystérieux, énigmatique à souhait. Orteils cependant aventurés hors des draps, comme prêts de se détacher. Un coup de maître, je vous dis. À qui il est, ce peton-là, je ne sais pas. Peut-être est-ce le pied de cette journaliste à l'intégrité tenace intervenue avec brio dans la série regardée hier. Ou bien celui de Cathy, la voisine, qu'elle aura mis à tremper dans l'eau salée. Ou encore celui de Chantal, qui plaisante sur Instagram en publiant la mesure des panards en cuivre de la statue de la Liberté avec ce commentaire : « Moi qui pensais en avoir de grands ! ». En fait ce n'est pas un pied en particulier qui me saute aux yeux ainsi, depuis le dedans même. C'est une idée de pied, pied générique ou presque. Une image sans doute. Le fait est que cet arpion qui m'habite le fond de l’œil en permanence ne va pas sans sérieusement me taper sur le système. Il est si joli ! Svelte, alerte, coloré. Le talon sûr, les doigts mobiles, le coup vif. Ça me fait, oui, un effet bœuf. M'attire, me fascine. Au point que ça me prend la tête. Une jouissance au fond de l’œil, sorte de clou du spectacle si vous voulez, c'est-à-dire ni plus ni moins comme un clou planté là. D'agrément, n'est-ce pas, tout à fait contestable.
Mon œil ne peut se détourner et moi non plus. Me voilà médusé ; scotché de l'intérieur, punaisé, bel et bien cloué sur place. Oui, ça me tient la jambe aussi, comme ce type l'autre jour dans la rue. M'en voilà carrément pétrifié. D'où qu'il vienne, là où il est, me collant à la vue, ce pied fait obstacle, m'obture par là même — oui, m'obstrue carrément —, me prive de tout accès, de tout accès extérieur, de tout accès au monde, de toute vision du monde. C'est simple, je ne vois que lui ; un film à lui tout seul. Autant dire que je ne vois, que je n'y vois plus rien. Sans compter qu'il remue toute la journée. Depuis l'arrière du globe, jusque devant la rétine. Ça me fiche un tournis d'enfer. Et un mal de crâne pas possible. Quand il bouge, ce sont mes yeux qui sont bandés, comme bandés. Alors là, oui, j'ai les yeux faits, comme des rats, plus bons qu'à tourner sur eux-mêmes, bons qu'à tourner en rond, comme s'ils étaient soûls. Le regard sourd, l'âme aveuglée, me voilà bien. Le front tapé, l'esprit aveugle au même titre que le blanc arrière depuis quoi ça se joue. Oui, me voilà dans l'angle mort, voire l'angle mort même. L'angle mort en personne. Non plus aigu ni obtus. Disparu. Comme mort.
Ce pied, pour qu'il me lâche, il faudrait l'attraper. Comme avec un filet à papillon. Le coincer dans un livre, l'y épingler en vue de le désépingler de moi. Le pousser à migrer, à migrer sur la page. Il faudrait m'en soustraire. Il est imaginaire. La solution ne peut être que mentale. Il s'agira de le faire descendre. Le faire descendre de là, de l'arrière de l'oculaire, des recoins des mirettes où il se projette et se promène à mon corps défendant ; d'où il me balade. Le faire redescendre et le garder au fond, non pas au fond de l’œil mais bien là où tu penses, au fond tout court, dans le nœud, dans le fond, m'en farcir, me le fourrer profond, bien dans le fondement, tout au fond de ce trou qui nous sous-tend, au fond du trou du cul.
Après, quand ce n'est pas un pied subreptice qui m'interdit, ce sont des mains, furtivement, des mains de femmes là encore. Des mains toujours plus ou moins comme sorties (ou pas sorties) d'un film de Bresson, oblongues et encore, un exemple parmi d'autres. Là c'est les mains anguleuses de la jeune femme à l'épicerie de quartier qui me reviennent en plein œil comme une flèche se plante dans le mille. Ou bien celles, piquantes, de la bibliothécaire en face de qui j'écris. Ou encore celles aux ongles ronds de Cathy, la voisine, qu'elle ne met pas à tremper dans l'eau salée. Des mains aux lignes qui me touchent. Dont les contours me parlent, allez savoir. Dont les creux et les pleins feraient signe, mystère, énigme, vie ; beauté sans doute, mais pas que. Sinon comment expliquer qu'elles ne font pas que me plaire, me flatter l’œil mais, dès lors qu'elles surgissent inopinément sous mes yeux comme depuis le dedans même, me séduisent de façon tout à fait radicale, vont jusqu'à me hanter.
Ces mains qui me poussent comme droit dans le ciboulot, me rabattent les oreilles, me sonnent la tête comme entre deux cymbales, elles ne sont pas images mais symboles. Oui, ces mains sont symboliques. Du passé qui cogne à la porte, qui frappe à la dérobée. Du passé qui te regarde. Ce serait les mains qui t'ont torché le derrière — celles de ta mère, celles de tes sœurs ; celles de ton frère aussi. Ce sont les marques d'un don. Un don fatalement, humainement partiel donc immanquablement privant de tout le reste, un don privant du Tout. Les prendre ainsi, mains tendues et non pas marques de ce Tout, non pas siège matriciel. Y couper à ce titre. Se couper de leur attraction totalisante, résister à leur caractère tentaculaire. Oui, il faudrait les couper : n'en garder qu'une part, qu'en partie elles manquent. Renoncer aux mains toutes, faire barre au plein courant, cette compulsion à la finalité diabolique. Extraire le plein de ces mains de ma tête, y faire place, en dépit de l'horreur qu'en éprouve la nature, à du vide ; y dessiner une fente. L'ombre d'un sexe de femme, pourquoi pas (ou celle d'un pin parasol). Le crâne dur et creux, grotte ornée de fresques inoccupée au demeurant. Oui, remplacer ces mains omniprésentes par la possibilité de leur absence — et la chérir, cette absence. Las manos desasidas. Lâcher les mains, s'en priver réellement. Elles m'enserrent le front, me tiennent comme pince, m'appuient dessus sans arrêt. Trouver à s'en défaire, consentir à les perdre en partie, se résoudre à ne pas les garder toutes. Ces mains n'ont de valeur que d'être la marque d'un don ; elles ne valent que d'être rétrocessibles, refilables. Sinon quoi je trébuche indéfiniment, à buter chaque fois que j'en croise une paire. Alors je n'y suis plus, je n'y suis plus pour personne. Leur attrait m'est fatal.
Pieds et mains font écran, écran de cinéma. Ce que je vois maintenant, entrevois tout du moins, aperçois, soupçonne plus exactement, c'est une verge, oui, une verge merveilleuse, ailée pour ainsi dire. Verge sublime, immaculée, saillante à souhait, ferme et souple, parfois dure comme du bois, pourquoi pas ; tout à fait délicieuse. Un vit radieux débusqué, détouré, apparu, deviné, imprimé comme au pochoir sur le blanc même qui, à force d'avoir été longé, limé, besogné, gratté, renonçant à l'opacité, propose accueil et transparence, entrée gratuite au cinéma. Pieds et mains font écran, font écran au réel. Ainsi, eh oui, je vois la Verge ! Illico je m'en vais tenter de l'attraper. Préhension, préhension. Mon propre sexe se détache et me rentre dans la bouche. (« Mange ta bite ! » lançait Lisa par téléphone à son mec à la sortie du théâtre.)
Ces visions (malheureuses !), ce sont elles qui m'attrapent. Je suis pris dans les rets, paradoxalement proie du regard de l'Autre ; l'effondrement m'y guette. L'Autre est un puits sans fond, et c'est bien comme ça. Mais pourquoi moi j'y tombe ? La faute au fuselé, à la cambrure, au relief et à la part d'ombre associée. Un attelage qui sait non seulement me charmer mais le fait avec une force telle que je m'effondre du regard, que je m'effondre, comme depuis le regard même. Ces formes allongées, phalliques s'il en est, en un mot, m'éblouissent ; éclaboussent mon œil, me harponnent, m'éborgnent. Un leurre bondissant, m'épinglant au passage. C'est par l’œil que je tombe, par la vue que je fond, que la saillie me voit m'effacer momentanément, par le fond s'ouvrant à l'endroit du sol qui se dérobe alors sous moi, comme jusque six pieds sous terre.
Alors c'est quoi qu'il faudrait faire, quoi pour que cessent ces effets ? Tomber l’œil, carrément ? Le crever, le priver de sa sensibilité ? Sans la vue, serais-je moins vulnérable, moins soumis à la sollicitation, moins tenté par ce qu'il faut bien se résoudre à appeler l'illicite ? Non, il me faut tolérer les charmes de ce monde. Intégrer qu'il n'y a rien de caché en dessous, absolument rien là, sous ces pieds et ces mains, ces formes de passage. Ni fabuleux érigé, ni... rien. Ces attributs font écran, c'est mon esprit qui fait le reste. Pures surfaces de projection, ils se prêtent à toutes les fantaisies. Il n'y a rien derrière, non, précisément rien. Rien là-dessous, vraiment, rigoureusement rien. Tellement rien que j'y projette à peu près tout, ce que je veux : la verge merveilleuse comme, aussi bien, le plein rêvé de ces années où nous étions enfants. Il y aurait là une origine à soi, un chiffre à qui on serait ? Non, absolument pas. Non, rien qu'un manque-à-être. Un manque face auquel, à le nier, je me retrouve, où plutôt je me perds, plongé là tête la première. Faisant face à mon propre manque, en faisant fi (dans le déni), je perds absolument la face ; j'y perds pied, et pour cause. Plaquant du familier sur l'inconnu, oui, familiarisant l'altérité et ainsi me l'appropriant, je m'y abîme.
Il y a là matière néanmoins, matière à volupté, origine à désir. Dès lors que tu t’assois sur le pied même, que tu t'en bas l’œillet, sans les mains qui plus est. S'agit de faire de ces formes zélées rencontrées à l'occasion, qu'on continue à apprécier, non pas mon miel mais mes maîtres, idéaux, inducteurs de désir. Les apprécier, non pas en jouir. En apprécier la beauté, m'en tenir là, m'arrêter là. Les faire m'arrêter là, sans les mains et ripaton ailé dans le fion. Oui, m'asseoir sur le pied, le rentrer et le perdre de façon motrice, m'asseoir sur la jouissance, me dépatouiller des mains, m'en passer comme Blaise Cendrars de son bras, y couper de façon féconde, la chose identificatoire réduite à portion congrue. (Ne pas s'y attacher, s'y rattacher, s'y retrouver dépossédé de tout discernement, perché, possédé, quoi.)
Jouer de mes lunettes, oui laisser place au jeu, façon de lâcher prise, de ne plus être aux aguets, en voie de disparition. Ce que j'entraperçois c'est le manque de ce que je crois regarder, c'est ça qui de fait me regarde — les lunules sont des yeux — mais tout ça n'est que de l'absence, rien ou sa cicatrice, une béance, sa suture. À vouloir à tout prix y voir quelque chose, il faut croire que je n'en veux rien savoir. À l'usure, venir à bout de la dénégation. Laisser tomber le jouissif d’œil, le regard éjaculatoire, satisfaction funeste. Accepter la dégringolade, apprécier la désillusion. Perdre non pas la vue mais la jouissance, ce hors-temps où vision et regard coïncident, se confondent ; la brèche est comble et patatras. Renoncer à la jouissance de l'Autre à laquelle je me prête par l'entremise d'un regard précisément sans entremise, lui qui me rentre dans l’œil comme un clou, littéralement me cloue, à défaut d'être non pas absent mais vide, défait de moi, libre : autre, pleinement autre, quoi. Laisser place à ce rien depuis lequel c'est moi qui suis objet de regard, sous le regard des autres. Apprendre à faire avec, m'en façonner un usage, un savoir-y-faire. Que le regard ne soit plus mien, plus le mien mais celui d'autrui ; d'une telle ou d'un tel, peu importe à vrai dire. Que mon œil ne soit plus qu'ocelle. Vue, simple vue, en paix et non plus succombant. Ceci afin que je sois mû, mû par ce regard-là, ce regard neuf et extérieur, autre, enfin autre. Y reconnaître du réel, impossible et irrémédiable. En faire mon maître, par-delà l'impuissance. Y retrouver contenance en m'y donnant la possibilité d'en revenir, d'en revenir dessillé. Est-ce à dire en renaître ? Ça baise dans la pièce d'à côté.
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Le train me déposa dans une gare inconnue. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas découvert de nouvelle ville. Une fois sorti de l'enceinte de la gare routière,L'ambiance générale donnait l'impression que cet endroit était l'alchimie parfaite entre modernité et nature. Les bâtiments étaient tous recouverts de plantes grimpantes et le ratio entre bitume et verdure semblait idéal pour tous ceux qui souhaitaient préserver un lien avec la faune. La ville d’Hortensia faisait partie de ces sanctuaires végétaux qui tenaient front aux métropoles de métal. Les plantes n'étaient pas de simples décorations mais de réels présences pour les gens et les bâtiments. Chaque fenêtre avait ses bacs à fleurs et chaque mur était habillé par une ou deux espèces de plantes. La majorité des buildings étaient espacés de parcs et de points vert en tout genre. Déjà bien en retard sur l'horaire convenu, je décidai soudainement de reporter la visite des lieux à plus tard et me mis en chemin jusqu'à chez mon amie. Citadine depuis de très longues années, Lou avait choisie de renoncer en partie à la vie en capitale pour se consacrer à son développement personnel et à son bien-être intérieur. Quelques problèmes de santé et de désordre émotionnel lui avaient fait comprendre qu'il était temps pour elle de se focaliser davantage sur son propre confort. Armée de détermination, elle avait mené son investigation et alors qu'elle semblait encore noyée dans le doute, elle disparue du jour au lendemain sans donner aucune trace à qui que ce soit. Moi qui avais l'habitude de lui parler quotidiennement, j'avais eu le droit à ma dose de solitude et d'anxiété. Notre amitié était fusionnelle et cette absence avait été une réelle torture pour moi. Bien qu'elle m'avait annoncé que c'était ce dont elle avait le plus besoin, l'idée de la laisser seule dans l'inconnu m'avait torturée durant de nombreuses nuits blanches. Après quelques semaines laissé dans le silence, j'avais reçu une petite missive des plus raffinées. Mon amie avait pris la peine de recouvrir l’enveloppe d'un sceau de couleur verte. Le sceau représentait ce que je pensais être une jonquille. Elle avait à coup sûr choisi cette couleur parce qu'elle savait que c'était ma préférée. Laura prenait soin de toujours peaufiner les détails et quand elle voulait faire plaisir aux gens qu'elle aimait, elle savait y mettre les formes. A l'intérieur se trouvait une petite lettre rédigée sur du papier à motifs floraux. Loin d'être un expert dans le domaine, je crus reconnaître des jonquilles dans les motifs du papier. La lettre était bondée d'excuses pour son absence mais elle m'assurait de nouveau dans le même que cela avait été nécessaire mais qu'elle avait besoin de moi dans les plus brefs délais. Comme elle m'avait dit être affairée avec la paperasse liée à son nouveau travail, je l'avais prié de me laisser me débrouiller pour faire seul le chemin entre la gare chez elle. Changer de cadre de vie du jour au lendemain, ça devait forcément entraîner une immense charge administrative. Juste penser à la gestion des papiers me fit frisonner d'effroi. Malgré les quelques kilomètres qu'il fallait parcourir, je n'étais pas inquiet et j'avais prévu tout le trajet que j'allais devoir effectuer jusqu'à la nouvelle résidence de mon amie. Patientant sagement à l'arrêt de bus, je profitai de la douce chaleur du printemps et gardai mon casque audio aux oreilles. La musique ajoutait une intensité aux décors que j'étais en train de découvrir. J'admirais littéralement tout ce qui se trouvait autour de moi et la ville me donnait l'étrange sentiment qu'elle s'occuperait bien de moi et que tout se passerait dans les meilleures conditions. Ce n'était pas compliqué de s'imaginer résidant de cet endroit tant tout paraissait paisible et agréable. Il y avait une sorte de lueur bienveillante qui virevoltait ici et là. De toutes façons, Lou n'était pas de ces personnes qui faisaient les choses au hasard et avant même d'arriver à destination, j'étais déjà convaincu que les lieux sauraient me convaincre. Elle et moi avions des goûts plus ou moins similaires et j'avais la certitude que je me plairai ici tout autant qu'elle. Comme prévu par l'itinéraire que j'avais mis en place, je vis arriver au loin l'ombre du bus que je devais emprunter. Une fois à l'intérieur, je me laissais absorber par quelques notes de piano et finis par m'assoupir. Sûrement marqué par les récents paysages que j'avais aperçu dans le train et à ma sortie de la gare, le rêve que je fis était emplies de fleurs et de couleurs. Les fleurs dansaient autour de moi et étaient mues d'une volonté propre. Les images étaient assez fortes pour me laisser l'impression d'avoir pu respirer quelques odeurs et respirer quelques pollens. Je repris brusquement connaissance quand j'entendis la voix robotisée dans le bus annoncer le nom de l'arrêt auquel je comptais descendre. Je m'empressai de remettre ma casquette en vrac et descendis du bus avec toujours ma valise à la main. A peine réveillé du trajet, je constatai brusquement qu'une demi-heure venait de s'écouler et je pris quelques secondes pour reprendre mes esprits. L'arrêt de bus était comme perdu au milieu de la forêt et je remarquai que le réseau de mon téléphone était quasiment à zéro. Je le rangeai dans mon sac à dos et tirai ma valise à la recherche du lieu de rendez-vous. Un panneau en bois indiquait la présence d'une résidence et j'eus du mal à imaginer que mon amie puisse posséder ce genre de résidence à elle seule. Comme cela coïncidait avec le parcours que j'avais trouvé sur internet, je n'avais pas d'autre choix que de continuer sur cette voie. Le chemin de cailloux me força à m'enfoncer davantage dans les bois et m'être assoupi dans le bus me fit perdre tous mes repères. Où étais-je en train d'aller et comment ferai-je pour regagner la ville si je m'étais trompé dans le trajet ? Après une vingtaine de minutes à marcher, je parvins à atteindre ce que je pensais être un manoir. Je crus me tromper tant l'espace paraissait énorme. Je savais que Lou gagnait bien sa vie en tant qu'ingénieure mais jamais je n'aurai cru possible qu'elle puisse être en mesure de s'offrir un tel luxe. Je m'avançais prudemment et me rassurai en pensant que dans tous les cas je n'avais pas d'autre option que de demander de l'aide. Face à une énorme barrière recouverte de lierres, j'avais l'impression d'avoir été plongé dans un roman fantastique. Bien que les plantes avaient pris le dessus sur le métal, on voyait que celles-ci étaient entretenues à la perfection et qu'aucune mauvaise herbe ne jonchait le sol. Après une courte inspection, je me rapprochai de l'interphone. Après quelques hésitations, je finis par prendre mon courage à deux mains. plusieurs sonneries retentirent quand se mit à résonner une voix des plus enthousiaste : " Jonathan! Je suis sûr que c'est toi. J'ouvre le portail. Attend moi ! " Je reconnus de suite la voix de mon amie. Entendre sa voix après tout ce temps, c'était comme la voir surgir d'entre les morts. Elle mit fin directement à la conversation et le portail mécanique ouvrit le passage. Encore une fois, je ne pus m'empêcher de remarquer à quel point la porte s'était ouverte sans effort. Celui qui s'occupait des lieux était des plus précautionneux. Cette résidence au fond de la forêt avait un énorme manoir en son centre alors que tout autour se trouvaient divers jardins. Au loin, je crus discerner une énorme véranda dans laquelle je me voyais déjà déguster un thé et des gâteaux avec ma précieuse amie. A une centaine de mètres de moi s'ouvrit une porte massive en chêne qui laissa se faufiler une silhouette à la chevelure blond polaire. J'entendis mon amie couiner de joie au loin alors que je fonçais également vers elle. Alors que je me mis à courir, je vis qu'à mi-parcours se trouvait un autre chemin sur la droite qui menait à un autre jardin cachait par des murs végétaux. Je pris mon amie dans mes bras et je ne fus pas capable de dire autre chose que " euh, mais, wow. Comment ? " Laura ne fût pas capable de démordre de son sourire et elle m'annonça qu'elle avait prévu de tout m'expliquer mais que la situation était vraiment urgente. Bien qu'elle fût heureuse de me retrouver, je n'arrivais pas à placer de mot sur le sentiment qu'elle faisait naître en moi. Quelque chose... me dérangeait un peu. Elle fût un peu gênée de m'annoncer qu'elle ne m'avait pas fait venir uniquement pour le plaisir mais qu'il y avait quelque chose que j'étais seul à pouvoir accomplir pour l'aider. Lou continua en insistant sur le fait qu'elle avait attendue mon arrivée avec impatience et ne put se retenir de me demander de la suivre. Elle n'avait visiblement pas décidée de me laisser entrer de suite dans la demeure et me fis la suivre au travers les jardins. La jeune fille aux cheveux blonds était pressée et je lui ordonnai poliment de ralentir la cadence pour que je puisse comprendre de quoi il en retournait. La connaissant sur le bout des doigts, je m'étais imaginé qu'elle m'avait préparé une surprise et qu'elle était incapable de se retenir davantage. Bien qu'elle ne répondit pas de suite, elle continua de me demander de la suivre durant quelques minutes. Je m'exécutai sans trop broncher parce que je me doutais à quel point ça devait lui tenir à cœur. J'essayais de deviner ce qui allait m'attendre à l'issu de cette marche. A force de marcher dans les jardins qui entouraient le manoir, nous finîmes par arriver jusqu'à l'entrée d'un gigantesque labyrinthe végétal. Les murs de celui-ci s'élevaient à plus de cinq mètres et j'étais incapable d'imaginer le diamètre qu'il pouvait mesurer. Le ciel dégagé et printanier continuait de nous bercer de son doux rayonnement. Mon amie finit par stopper sa course folle et à reprendre son calme. Du rire aux larmes il y avait peu et je pressentais que les prochains événements allaient être des plus étranges. En effet, Laura se mit à pleurer tout en conservant un semblant de sourire. Encore une fois, je fus seulement capable de traduire cela par la joie de nos retrouvailles. A quel point avait-elle pu se sentir seule durant ce déménagement et ces semaines d’isolement ? « Je savais que je pouvais compter sur toi. J'étais persuadée que tu viendrais en premier. Je n'ai pas le temps de t'expliquer davantage mais j'aimerai que tu entres avec moi dans ce labyrinthe. En fait... » Je lui coupai la parole en lui disant que j'étais toujours prêt pour l'aventure et que je lui laisserai m'expliquer de quoi il en retourne durant le trajet. Mon amie sourit de façon béat et fût heureuse de constater que je n'avais pas changé le moins du monde durant notre séparation Elle plongea une main dans sa petite veste de coton et me tendit une petite boîte à bijoux en velours vert. « Prend ça. » A l'intérieur, je découvris une broche sur laquelle se trouvait un motif floral similaire à celui que j'avais reçu sur la lettre qu'elle m'avait envoyée. « C'est quoi comme fleur ? » Son sourire était plein de chaleur. « Des jonquilles, je pense que c'est ta fleur. Celle l’emblème de quelqu'un qui peut protéger ses relations les plus chères. Celles qui sont marquées par la sincérité. Tu seras notre bouclier ! » affirma t-elle avant de m'inviter à la suivre dans le labyrinthe. Comme je savais à quel point Laura était douée pour créer les mises en scène, je me prêtais au jeu sans rechigner et la suivis d'un pas guilleret. J'avais hâte de voir ce qu'elle avait prévu pour la suite de la journée. Au loin, je ne pus entendre les autres fleurs qui pleuraient. Alors que les jonquilles m'avaient fait venir, je n'étais pas en mesure d'anticiper la venue des tournesols.
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L'invisible Lumière dont toute photographie porte la nostalgie
Par Robert Empain
Une photographie c'est un visage qui sort de l'ombre pour séjourner un temps dans la lumière du monde. Une photographie c'est un semblant de chose ou d’être qui, s’avançant éclairé par une double clarté, vient percer la noirceur de la nuit, de l’oubli. Une photographie c’est une lumière libérée d’une ombre qui la gardait prisonnière. Les visages humains s'y présentent comme les flammes tremblantes des cierges finissants dans les chapelles obscures, tout juste assez vives pour que leur feu soit encore perceptible. Les photographies sont semblables aux chandelles, aux fleurs, aux feuillages, aux mousses et aux lichens.
En vérité, les photographies sont semblables aux corps vivants, ivres de vie, soumis à la brûlure d’un feu et puis à son extinction, à leur engloutissement définitif dans le négatif, dans la décomposition, dans la poussière noire et consumée de la terre d'où elles furent tirées et où elles retournent. Toutes les photographies témoignent de notre incapacité à nous approprier définitivement quoi que ce soit en ce monde et de la nostalgie et de la vanité de vouloir, ou même d’espérer, y prolonger notre passage. La photographie, comme tout désir humain tourné uniquement vers le monde, témoigne de notre vanité et de notre sottise. Mais, pourtant et pour autant que nous recevions leur témoignage paradoxal, nombre de photographies peuvent être reçues comme des grâces. Ne nous attristons donc pas, réjouissons-nous au contraire, car le temps viendra où les vivants n’aurons plus besoin de photographier et de filmer quoi que ce soit de ce monde où objets et corps vivants paraissent et disparaissent un jour ou l’autre dans l’oubli. De même, un jour viendra où nous n’aurons pas davantage besoin de nous battre pour nous approprier quoi que ce soit en ce monde. Car ce jour là nous aurons compris que tout y réapparaît à chaque instant pour nous et par nous. Ce jour là, oui, nous verrons que l’air, la lumière, l’eau et toute la terre sont recréés, renouvelés, régénérés, donnés et maintenus continuellement pour nous et que nous sommes fous de nous acharner à nous prendre tout cela les uns aux autres et à les gaspiller, à les détruire et à nous détruire. Ce jour là, oui, nous aurons compris ce que c’est qu’être vivant. Nous aurons compris que nos vies sont ressuscitées et restituées à chacune de nos respirations. Et cela, sans que nous y soyons pour rien. Car le Souffle qui nous donne de respirer n’est pas le nôtre et nous n’avons aucun pouvoir sur lui. Et, si nous pouvons et devons même absolument douter des apparences du monde et, à fortiori, de ses innombrables copies appelées les images, pourquoi douterions-nous de la vie à nous donnée ? Pourquoi continuerions-nous à croire que la vie nous est donnée pour nous être retirée ? Pourquoi continuerions-nous à croire à cette absurdité que nous serions jetés là pour la mort par la vie ? Connaissons que la vie nous veut, qu’elle nous veut vivants en Elle et non morts ! La mort est une invention de nos doutes et de nos peurs. La mort est une représentation et comme telle, comme toutes nos chères photographies, elle ne touche que la part de nous qui est au monde - ô miracle ! - et comme telle donc, la mort, comme les photographies, n’atteint que nos corps, nos corps matériels et périssables. Car la vie ne nous est pas donnée par le corps, ni par la lumière du monde. La vie, la vie nous vient de la Vie, dans la lumière invisible de la Vie, une lumière qui luit hors du monde. La Vie donne vie et lumière à nos âmes. Et les vivants n’ont pas le pouvoir de se donner pas la vie à eux-mêmes.* C’est dans et par la Vie absolue * que nous sommes vivants, c'est dans et par la Vie que nous sommes naissons à la vie avant même de paraître dans le monde, c’est dans et par la Vie que nous naissons et que nous renaissons sans cesse et que nous renaîtrons encore et encore pourvu que voulions d’Elle, la Vie, pourvu que nous la reconnaissions en nous, que nous la désirions, que nous brûlions de reconnaissance pour Elle, pour autant que nous brûlions d’un feu, de ce feu qui ne se consume dont le Nom inouï est Amour. L’Amour, personne jamais ne le photographiera car il illumine comme un soleil le Ciel de nos coeurs. L’Amour ? Folie pour le monde, sagesse de la Vie. L’Amour est l'invisible Lumière dont toute photographie porte la nostalgie.
1999 augmenté en 2009
Jour - Photographies, vidéos et grâces de Robert Empain
* cf. Michel Henry
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Photo
Dani, en paix avec un passé tumultueux, a trouvé une complice de taille sur scène et défend un répertoire solide, luxuriant et émotionnel. Nous l'avons rencontrée en avril dernier lors de son passage au festival du Printival à Pézenas alors qu'elle s'apprête à se produire aux Francofolies de La Rochelle le 15 juillet prochain.
Théâtre de Pézenas. "Qu'est-c'-t'as Qu'est-c'-t'as pas ?". Voici la guitare impétueuse de la formidable Émilie Marsh. Vient alors Dani. Âme punk, voix si particulière, rauque, canaille, désinvolte, d'une grande force expressive. Une grâce constamment sur la brèche. (Sur)vivante, terriblement (sur)vivante. Dani garde tout son pouvoir de séduction, habitée par un souffle brûlant et rock. Elle injecte dans les chansons une sensibilité extrême et insidieuse.
Le point culminant est atteint sur Vive l'enfance, vertigineux de fragilité. Mais ce qui surprend jusqu'à émouvoir dans ce tour de chant, c'est cette complicité aventureuse entre les deux femmes. C'est criant, palpable, ça pète tous les plafonds. "Je suis très sensible à tous les arrangements d’Émilie. Elle m'amène à une émotion que je n'avais pas connue auparavant. Ce sont les fameux points d'interrogation sur les rendez-vous de la vie".
On peut appeler ça l'art d'être toujours dans le coup. Après des traversées du désert, des absences, des éclipses, des retours. Mais Dani a finalement toujours été là proche et jamais larguée. Du désir, du feu, des bonheurs d'autrefois, des fragments douloureux du passé. Ne pas tricher. Elle ramasse tout ça dans son interprétation. "Je suis toujours avide de retrouver des mots et des musiques. Cette sensation de partage est assez unique".
Dani, septuagénaire et bien des tempêtes sous un crâne. Longtemps sur le fil du rasoir. Elle est désormais nantie d'un instinct de vie à quatre roues motrices, joue d'inespérées prolongations. "Déjà physiquement, je me demande comment je ne suis pas encore au ciel. Je regarde devant et je sais que ce devant peut-être très court. Les deux chiffres de mon âge ne me parlent pas du tout. Ce ne sont pas ceux-là que j'ai dans ma tête ".
Une vie extraordinaire
On l'affuble trop régulièrement du mot "icône", ce qui la laisse particulièrement circonspecte. Elle a fini par vérifier par elle-même. "J'ai regardé dans le dictionnaire et ça signifie une image sacrée peinte sur du bois. Je ne suis ni une image, ni sacrée, ni sur du bois. Je suis normale, accessible et certainement pas dans une cage dorée. Juste une femme ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires".
Une femme excessive, exigeante, sans plan de carrière. Qui a aimé les dangers de la tentation avant de finir par pourchasser le diable à la manière d'une ménagère : à coups de balai. "Peut-être que la définition de tout cela, c'est la liberté. Enfin, c'est un grand mot, la liberté. Je déteste les interdits. J'ai pris des chemins, parfois bons, parfois mauvais". Il y a deux ans, Dani a publié La Nuit ne dure pas, un livre de souvenirs, terme qu'elle préfère à celui d'autobiographie. "Il n'était pas question de blesser certaines personnes". Aucun règlement de compte, pas l'ombre d'un ressentiment, juste le constat des joies et des chagrins. Cet exercice-là lui a réclamé de regarder dans le rétroviseur. La nostalgie, ce n'est pourtant pas son truc, mais "il fallait bien commencer à enlever les mailles du pull-over ".
La discographie oblige de s'arrêter sur son prodigieux carnet d'adresses : Serge Gainsbourg, Daniel Darc, Alain Chamfort, Pierre Grillet, Frédéric Botton, Gérard Manset, Jacques Duvall, Jean-Jacques Burnel (bassiste des Stranglers). Tous sont montés à différentes époques dans le cortège Dani. "Ils m'ont écrit des textes et des notes qui me donnent encore le frisson aujourd'hui. Ce sont des polaroïds qui surgissent avec évidemment quelque chose de personnel dedans. Je peux les transmettre parce je sais que les autres s'y retrouvent aussi". Et puis, il y a Étienne Daho qui est bien plus qu'un fréquent collaborateur pour elle, mais un ami, une boussole, un pilier et bien sûr, l'homme qui a permis aussi à la chanson Comme un boomerang de trouver enfin la lumière.
Ces deux-là s'appellent tous les matins aux aurores. De leur première rencontre, elle n'a rien oublié. "Je tournais un film de Jacques Doillon en Suisse et le tournage a été interrompu un mois à la suite de l'opération d'un acteur. Il fallait rester sur place et on m'a demandé de faire une émission où j'avais carte blanche. Je venais d'écouter Tomber pour la France et j'ai dit que je voulais ce jeune homme. À la fin de l'émission, on a parlé longuement et on ne s'est plus quittés".
Pour l'album-compilation des cinquante ans de carrière, La Nuit ne dure pas, c'est lui qui a pris le projet à bout de bras et qui est allé piocher dans ses quatre derniers disques. "On a réenregistré des chansons, car il trouvait le son pas bon, il a choisi les titres lui-même et a décidé de leur ordre. Il fait toujours ça avec mes disques. Je lui fais totalement confiance, car c'est un visionnaire et un artiste exceptionnel ". Elle dit qu'elle n'en a pas fini d'en découdre. Elle dit aussi que si c'était à refaire, elle ne changerait rien. Et la sagesse de conclure : "Il me semble que ces rendez-vous actuels sont exacts à mon histoire". On acquiesce en faisant des boums et des bangs.
Dani Compilation La Nuit ne dure pas (Mercury) 2016 Dani La Nuit ne dure pas (Éditions Flammarion) 2016
Page Facebook de Dani Dani et Emily Marsch en concert le 15 juillet aux Francofolies de La Rochelle et au théâtre Les Étoiles à Paris le 16 octobre.
Patrice Demailly
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