#Pascal Ralite
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gregor-samsung · 4 months ago
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Le rire de ma mère (Colombe Savignac, Pascal Ralite, 2017)
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junghwwwa · 7 years ago
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Il est aussi effacé que sa mère est exubérante, Adrien. Sa mère, c’est Marie, formidable Suzanne Clément qui habite le film et son personnage, explosive, pleine de vie, sans concession, se mettant dans des situations  inextricables desquelles la sort toujours son chevalier servant d’ex mari, Romain (Pascal Demolon, très juste) toujours secondé de sa nouvelle compagne, Gabrielle, qui si ce n’est un ange est d’une patience à toute épreuve à supporter les frasques de Marie. On apprend rapidement pourquoi Romain et Gabrielle acceptent  d’être ainsi tourmentés par Marie. Romain a gardé une tendresse pour la mère de son enfant, c’est palpable, mais c’est surtout que Marie est malade, gravement malade, au point que l’oncologue a besoin de fumer après sa consultation. Maris est condamnée. Au début Adrien ne le sait pas mais il le comprend à demi-mots très vite. Colombe Savignac et Pascal Ralite en choisissant de montrer la vie plutôt que la mort permettent au film de ne pas tomber dans le mélo d’un pathos qui eut pu être insupportable. Le deuil d’Adrien est ainsi pudique, à l’image de cet adolescent, qui doit apprendre à être courageux et affronter ses peurs plus tôt que prévu. On retrouve dans ce rôle le jeune Igor Van Dessel vu récemment en Louis XV dans l’échange des princesses. Son visage doucement expressif et sa pâle complexion collent assez bien à son personnage. On est comme lui, subtilement ému à la fin du film, la larme à l’oeil sans les torrents lacrymaux avec l’envie de continuer à croquer la vie à pleines dents.
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philippedurand8900 · 3 years ago
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Lettre de Patrick Le Hyaric
La Lettre de la semaine ...
Bonjour à chacune et chacun
À toi Pascal,
Il est des matins de choc violent. Des matins de nuit. Des jours où l'on reste incrédule et poings serrés. C’est ce qui m’arrive ce jeudi matin à l’annonce brutale du décès d’un ami, d’un camarade, d’une belle personne. « Pascal Beaudet est décédé cette nuit ! » Voilà les mots que murmure Anthony Daguet en entrant, tremblant, dans mon bureau. On a peine à y croire. L’ancien maire d’Aubervilliers qui avait repris son travail à l’Éducation nationale et venait d’accéder à une retraite bien méritée nous a quittés, sans crier gare comme à son habitude, dans la nuit.
Il n’aura pas profité de cette retraite dont le pouvoir veut encore repousser l’âge. Il n’aura pas pu ouvrir les livres qui lui restaient à découvrir, il n’aura pas eu le temps des poèmes à déguster, de la campagne normande à humer en ce début du printemps et des longues échappées à moto à savourer, l’une de ses passions.
Pascal écoutait le cœur du monde et celui de sa ville-monde comme il vous écoutait, en silence. Et du souffle de sa voix tranquille, hésitante à ses débuts, il vous donnait son opinion, toujours avec sagesse. Des mots simples, pesés et soupesés, de bon sens, examinant les avantages et les inconvénients de toute chose, de toutes paroles, de toutes décisions.
Dans cette dialectique, il délivrait son avis toujours respectueux du vôtre, l’intégrant même. Je croyais parfois qu’il s’excusait de donner son avis et plus encore plus de contredire. Au conseil municipal d’Aubervilliers, Il fallait l’entendre répondre aux critiques les plus acerbes des oppositions sans invectives, de façon simple, argumentée, en pédagogue qu’il était, tendant la main sur le chemin de la réflexion, de la connaissance et de l’intelligence.
Il faisait de même dans son parti, sans jamais imposer un point de vue, toujours avec le souci de faire avancer les réflexions et la créativité nécessaire. Nous étions avec lui, il y a encore quelques semaines lors d’une conférence de la section du Parti communiste.
Il aimait les gens, il aimait Aubervilliers et sa multitude. Il connaissait chaque rue, chaque quartier, chaque maison. Il y voyait le monde et ses richesses. Ce monde apporté ici par ces jeunes et ces familles venus de plus de 140 pays pour lesquels il faisait vivre le goût de l’altérité, de l’écoute, et la mêlée démocratique. Innovateur ! Quand Jack Ralite, alors maire d'Aubervilliers, le nomme pour impulser la démocratie participative dans la ville, Pascal innove, cherche avec les habitants des voies de codécisions municipales. Il a été maire, conseiller général, puis départemental, vice-président de Plaine Commune et élu à la métropole du Grand Paris. Il a dû subir bien des trahisons et des coups bas, au sein de la gauche, avec un Parti socialiste qui refusa l’union, même au second tour des élections municipales, pour le faire battre avec l’apport d’une partie de la droite. Il ne délaisse pas pour autant la population, reste conseiller général puis à l’élection municipale suivante, il innove et retrouve une majorité en associant au Parti communiste, des mouvements citoyens, notamment de jeunes. Il voulait leur donner leur part de responsabilité et de délibérations communes. Une innovation, une expérimentation qui s’est fracassée sur les récifs de futiles discordes, d’ambitions personnelles et d'un anticommunisme cultivé par certains cercles opportunistes.
Au sein de son Conseil municipal, les petits coups bas n’ont pas non plus manqué dès les premières semaines de son second mandat de maire, alors qu’il ne cessait de rechercher le mieux, le consensus, la voie la plus praticable, dès lors qu’elle ne contredisait ni les engagements pris du programme municipal, ni les valeurs humanistes et progressistes, ni la juste représentation de chacune et de chacun. Des torpilles aussi, parfois venues depuis son propre parti, pour l’affaiblir, lui faire mal, l’empêcher de décider en faveur des préoccupations des habitants. Je sais et j’imagine ses angoisses, ses souffrances silencieuses. Lui, un militant si honnête, si droit, si sincère et si fraternel, si doux et proche de chacune et de chacun.
Lui, si épris de littérature et de poésie.
Quel mépris ! Quelle injustice ! Quel manque de reconnaissance ! Ce qu’il a dû endurer me fait toujours réfléchir à la politique et à ses basses pratiques, mais aussi à la haute valeur de l’engagement militant, tant galvaudé et foulé au pied par le venin des querelles, qui font les beaux jours des droites au pouvoir et du système dont les populations ont tant à souffrir. Ses chagrins et ses douleurs intérieures s’envolaient peut-être dans les volutes de ses cigarettes. Il faisait sans doute siens ces vers de Nazim Hikmet :
« Nous avons connu le feu et la trahison
Et nous avons fixé le monde
De nos yeux ardents »
Jamais le souci des enseignants et des élèves, de l’école et de la transmission des savoirs ne le quittait. Il cultivait la République laïque dans ses engagements associatifs, à l’école comme à la mairie. Pas une conversation sans qu’il ne parle de l’école et des enfants de ces « territoires » si délaissés, des banlieues populaires, mis au « ban » depuis les beaux quartiers des ministères.
Dans un autre cadre, un autre rapport de force, Pascal Beaudet aurait fait un excellent ministre de l’enseignement. Pas une intervention non plus, sans la préoccupation de l’accès à la culture. Il poursuivra à sa manière le travail d’une vie de Jack Ralite. Nous voulions suivre son héritage, le faire fructifier et le faire connaître puisque nous avions évoqué le projet de publier un livre des grandes interventions de Jack, annotées par lui-même, aux Éditions de l’Humanité.
Nous perdons un être cher, intelligent et bon ; un serviteur du peuple et de la République. Nous n’y croyons pas. Nous nous y faisons pas. Nous pensons fort, très fort à Sophie, son épouse, que les épreuves n’épargnent pas. Nous sommes à ses côtés, avec nos larmes et notre incrédulité. Nous sommes avec ses deux enfants Maxime et Gabriel. Lui qui a tant réalisé et modernisé Aubervilliers, je souhaite que son nom soit gravé sur une place, une grande rue ou une école.
Avec lui, nous continuerons de lire et de dire ces vers de Pablo Neruda :
« Si je meurs survis-moi par tant de force pure
Que soient mis en fureur le froid et le livide
Que ton rire et ton pied n’hésite pas
Et comme une maison habite mon absence. »
Pascal était en permanence attentif aux bouleversements du monde. La pandémie semble reprendre, mais pour cause d’élections, nos dirigeants n’en parlent plus. Au contraire, ils feignent de nous libérer des masques et de tout l’attirail qu’ils imposaient par la loi il y a quelques semaines, tout en maintenant les réductions de liberté contenues dans l’état d’urgence permanent.
La guerre sur le sol européen inquiète et angoisse, mais le Président, déguisé en chef de guerre, se met en scène pour la photo afin d’esquiver toute discussion sur son bilan et ses projets néfastes. Il veut être réélu sur tapis vert et prépare l’accélération de la décomposition politique au service des puissances d’argent. Et on se prête bien à ce funeste jeu dans des fractions ainsi réunies de la droite et du Parti socialiste. Certains de leurs parlementaires vendraient ensemble leur âme pour conserver un strapontin de velours rouge à l’Assemblée.
Le poisson peut pourrir par la tête dans une grande opération de décomposition du compost politique. Le Président veut être réélu après ces multiples monologues, puis dissoudre l’Assemblée nationale afin de réduire au maximum les débats et pousser des députés de droite et socialistes à se faire réélire avec son étiquette « majorité présidentielle ».
Ne le laissons pas tuer tout espoir. Ne le laissons pas mettre en œuvre le programme de continuation de régression sociale et démocratique et de militarisation. Il faut d’autant plus le faire que la guerre et la pandémie risquent de servir de prétexte à de nouveaux tours de vis pour les classes populaires. Déjà nombre de hausses des prix ne sont que le résultat de spéculations dont une partie est organisée depuis Washington.
Il ne manque pas de blé en Europe. Notre stock est de 3,5 millions de tonnes. Ce ne sont pas les paysans qui en profitent puisque depuis trois ans, ils ont parfois vendu leur récolte à un prix fixe trois fois moins élevé que les prix de vente actuels. Il en est de même du pétrole. Et il y a ces modifications de parité euro/dollar qui permettent aux États-Unis de pomper nos économies pour payer son surarmement.
Pire, voici que l’Allemagne qui se réarme, achète les avions américains contre les mirages français. Le capitalisme et les impérialismes portent en eux la guerre et profitent de leur guerre. Cette question devrait être partie intégrante du débat, ce que les tenants du système ne veulent absolument pas.
Raison de plus pour porter les enjeux des salaires et des prix au cœur de la campagne comme ne cesse de le faire Fabien Roussel. Déjouons ses pièges en mobilisant la majorité de celles et de ceux qui souffriraient encore plus durement dans cinq ans. Ce n’est pas parce que les destructions et les morts de la guerre déclenchée par la Russie nous assourdissent d’effroi que l’on doit couper court au débat démocratique de la campagne électorale. C’est tout le contraire.
C’est justement parce que cette inexcusable guerre révèle quelque chose de notre monde et le bouleverse, qu’il faut un véritable débat électoral, une controverse politique sincère, qui permet aux citoyens de se faire leur jugement et de participer aux votes en toute clarté. J’y reviendrai.
La situation n’appelle pas le statuquo ou la reconduction du prince, mais la participation active de la société pour inventer un autre monde que celui que préparent les puissances d’argent et leurs fondés de pouvoir. Le vote communiste, le vote Fabien Roussel, ouvre cette voie nouvelle démocratique, écologique et de transformation sociale.
Une crise alimentaire mondiale ?
Une nouvelle géopolitique alimentaire mondiale se dessine sous l’effet de l’inadmissible guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Cela doit nous conduire à repenser l’avenir alimentaire de la planète.
Longtemps, il a été dit que la production agricole mondiale permettrait de nourrir 10 milliards d’habitants en 2050. Aujourd’hui, on se demande comment faire face aux besoins alimentaires de 7,5 milliards d'habitants. Les tensions et les guerres aggravent les insécurités humaines, sanitaires, énergétiques, alimentaires.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé ce mardi 15 mars un puissant cri d’alarme : « Nous devons faire tout notre possible pour éviter un ouragan de famines et un effondrement du système alimentaire mondial ».
Comme toujours la famine, les privations d’énergie, les modifications climatiques vont toucher d’abord durement les plus fragiles, les plus précaires, les plus pauvres. Ce contexte totalement nouveau oblige à mettre en première ligne des préoccupations, les enjeux de sécurité et de souveraineté alimentaires, ainsi que des coopérations de type nouveau, à l’opposé des stratégies de division internationale de la production agricole et de la concurrence exacerbée par les traités de libre-échange.
Il convient d’avoir à l’esprit que le quart de la ration en calories de la planète est issue du blé. Or, jusqu’alors, la Russie et l’Ukraine fournissaient le tiers des quantités de blé échangées sur la planète. À ceci s’ajoutent 20 % du commerce du maïs, 70 % des tourteaux de tournesol et d’huile. En 20 ans, la Russie a plus que doublé sa production de blé, qui a atteint plus de 80 millions de tonnes en 2021.
On comprend dès lors que les effets de la guerre avec la fermeture des ports rendent l’accès à ces stocks impossibles. Et rien ne dit qu’ils ne seront pas détruits.
Les pays du pourtour méditerranéen, l’Afrique et le Moyen-Orient, déjà frappés par des sécheresses, n'ont actuellement pas accès à ce blé puisqu’il n’y a pas de sorties possibles par la Mer Noire. Ils se trouvent donc dans un terrible piège. Une initiative internationale pour ouvrir un corridor pour les matières premières alimentaires est indispensable, tout en combattant la famine qui grandit en Ukraine. Mesurons l’ampleur de la question ! Sur les 21 millions de tonnes de blé que consomme l'Égypte, près de 13 millions sont importées essentiellement de Russie et d’Ukraine. Les pays africains importent la moitié de leurs besoins alimentaires.
Comme les récoltes sont mauvaises en Chine, on peut penser que la Russie va y déverser ses stocks pour contourner le blocus économique. Les récoltes en Australie ont été réduites à cause des inondations. L’Union européenne est aujourd’hui autosuffisante, mais n’est pas en capacité d’exporter. Et il y a des pays qui ne peuvent pas produire de blé sur leur sol.
Tout ceci ne justifie en rien l’énorme spéculation qui a lieu depuis des semaines. Ainsi le prix du blé atteint 400 �� la tonne, soit plus du double qu’au moment de la fin des dernières récoltes où déjà les prix étaient très élevés.
Par effet de domino, toutes les filières animales vont se trouver en difficulté. Les coûts de l’alimentation des porcs et des volailles ont augmenté de 70 % en un an. Ceux de l’alimentation des vaches laitières et des bovins suivent la même courbe.
Les populations des pays du Sud risquent de faire face à de nouvelles famines. Celles-ci pourraient être limitées, voire éradiquées, si les grandes multinationales et les pays du Nord ne poussaient pas à la destruction des agricultures vivrières. Il y a donc urgence à engager un grand débat mondial sur les voies permettant une sécurité alimentaire mondiale. Ce débat doit avoir lieu sous l’égide de l’ONU et sa branche chargée de l’agriculture et de l’alimentation, la FAO.
Des mesures immédiates devraient être décidées pour établir un bilan des stocks pour constituer des réserves stratégiques à répartir dans les pays qui en ont besoin. Une évaluation des besoins à venir devrait être établie afin que puissent être rapidement réorientés les semis dans la perspective des récoltes à venir. La responsabilité de ces instances internationales, dont la banque des règlements internationaux, la banque mondiale, le fonds monétaire international, la FAO avec le Comité de sécurité alimentaire mondial, doit être de combattre la spéculation et de créer des stocks à répartir, et faire ainsi cesser les ignobles spéculations en cours.
Mais les coûts de production agricole vont aussi augmenter. Alors que la moitié de la production alimentaire mondiale dépend des engrais azotés, la production de ces derniers dépend du gaz ou de l’ammoniac pour une bonne part fournie par la Russie. À ceci s'ajoutent les effets pervers induits par une telle situation alors qu’il est impératif de tenir compte des besoins écologiques et de qualité alimentaire. Il s’agit de bâtir sans attendre le cadre d’une nouvelle souveraineté alimentaire. Il est évident qu’elle nécessite un monde plus stable.
Cela plaide pour la réunion d’une conférence sur la paix et la sécurité en Europe et des initiatives de désarmement. La politique agricole commune doit être repensée en ce sens. Comment accepter, par exemple, des programmes de mise en jachère quand la famine menace ? Pourquoi continuer à refuser un grand programme d’installations de jeunes agriculteurs leur garantissant un revenu ? Pourquoi n’avoir pas lancé un grand plan européen protéine pour lequel je me suis tant battu au parlement européen ? Les importations de protéines équivalent à 20 % de la surface agricole européenne !
Le bouleversement de la géopolitique agricole et alimentaire mondiale appelle de nouvelles orientations. Celle-ci pourrait être débattue dans une conférence mondiale pour la sécurité alimentaire sous l’égide de l’ONU et de son agence spécialisée agricole la FAO.( Food and Agriculture Organisation)
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jcsatanasfr · 7 years ago
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Le rire de ma mère : Une jolie comédie dramatique en DVD
Le rire de ma mère : Une jolie comédie dramatique en DVD
Le rire de ma mère est un film réalisé par Colombe Savignac et Pascal Ralite. Il traite d’une tranche de vie dans une famille recomposée, où un jeune adolescent est confronté à une terrible nouvelle.
Le film, sensible mais sans sensiblerie, est disponible le 22 mai 2018 en DVD.
(more…)
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78682homes · 6 years ago
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"Ils savaient" : l'accusation accable les pilotes "d'Air Cocaïne" 78682 homes
http://www.78682homes.com/air-cocane-laccusation-sans-lombre-de-lombre-dun-doute-sur-la-ralit-du-trafic
"Ils savaient" : l'accusation accable les pilotes "d'Air Cocaïne"
L’avocat général a accablé lundi dans son réquisitoire les pilotes Bruno Odos et Pascal Fauret, convaincu que ces figures centrales du procès « Air Cocaïne » « savaient » qu’elles transportaient des centaines de kilos de drogue à bord de leur Falcon 50.Au terme d’un réquisitoire de plus de 10 heures dans lequel il a demandé des peines allant jusqu’à 25 ans de réclusion pour les 7 autres accusés, Marc Gouton a fait perdre aux deux pilotes l’air détaché qu’ils affrichaient depuis…
homms2013
#Informationsanté
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terrecorse · 7 years ago
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Jack Ralite : pour « le souvenir de l’avenir »
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Notre peine et notre chagrin à l’annonce de la disparition de Jack Ralite sont immenses. Un vide se crée autour de nous. Nous pensons à sa famille, à tous ses proches et les entourons de notre affection. Avec Jack Ralite, nous quitte un continent de tendresse mêlée à la passion des mots et des grands auteurs qu’il aimait croiser dans les théâtres ; ces lieux qui « laboure le terrain humain ».
Notre immense tristesse est à la hauteur de cet homme de notre temps, de cet infatigable militant qui aura tant œuvré pour le bien commun, pour toutes ses concitoyennes et concitoyens. Jack c’était le « goût des autres » dans ses multiples activités : journaliste à l’Humanité Dimanche, adjoint puis maire et député d’Aubervilliers, cette ville « rude et tendre » dont il aimait passionnément la population, conseiller régional et sénateur après avoir été ministre de la santé puis de l’emploi du gouvernement de Pierre Mauroy. Jack c’était aussi le défenseur de la culture et de tous ses acteurs contre les restrictions budgétaires et les projets d’uniformisation culturelle fomentés dans les cénacles de l’Organisation mondiale du commerce.
De Seattle à Genève, de Bruxelles à Paris, il se déplaçait pour secouer les uniformisateurs et les marchands et dresser devant leurs funestes projets des barrages solides, accompagné toujours du monde de la culture et de la création. Il refusait en toute chose les positions de confort qu’il qualifiait de « au dessus de la mêlée ». A Aubervilliers, il a travaillé ardemment pour que les enfants disposent d’écoles, et co-créa le Théâtre de la Commune. Comme Ministre de la santé, il arracha le programme des scanners et voulu humaniser le monde hospitalier et mettre le malade, sa personne, dans son unité, au centre des dispositifs de soins, poussa pour donner une place essentielle à la médecine préventive. Comme Ministre de l’emploi, il lança une originale initiative avec les contrats régionaux de formation et d’emploi, puis il lança, comme député et sénateur rapporteur du budget de la culture, les États généraux de la culture car il refusait « une mise sous tutelle des affaires de l’esprit par l’esprit des affaires ».
Encore ces dernières semaines, il travaillait jour et nuit à la lecture, à la rencontre des acteurs de la culture ou sur des prises de parole, des conférences, pesant chaque mot, utilisant le téléphone à n’importe quelle heure pour vérifier une information, ajuster une phrase ou vous lire un texte pour approbation. Pourtant des références et des citations, Jack en avait à profusion par devers lui. Il côtoyait sans cesse les textes, les auteurs et les poètes, notamment Louis Aragon dont il disait « j’aime profondément Aragon, un animal des hauteurs… C’est un grand compagnonnage de ma vie, un souvenir de l’avenir » Précisément Jack, c’est une œuvre multiple, précieuse pour l’avenir. Toujours simple, ouvert, tendre, il aimait à répéter qu’il restait fidèle à Robespierre, « l’incorruptible ».
Militant, Jack avait « pris le chemin du communisme ». Ce n’est pas parce que d’autres détournent ce mot qu’il faut se laisser détourner et ce n’est pas parce qu’il y a du désaccord qu’il doit y avoir du désamour » écrivait-il. Jack était un beau communiste. Il a exercé dans son parti de hautes responsabilités, toujours innovant, toujours exigeant, toujours créateur.
Jack restera avec nous. Ses pensées, ses écrits, sa voix si particulière de tendresse et de chaleur, ses réalisations nous accompagneront. Son acharnement au travail et son sens de la perfection devraient nous habiter sans cesse. Nous pleurons un être cher qui nous a légué cette formule qui va nous aider à tenir le cap : « Un souvenir de l’avenir »
Que Sophie Pascal, Daniel, Denis, toute sa famille trouvent ici le témoignage de notre soutien et de notre affection.
Patrick Le Hyaric
Directeur de l’Humanité, Député européen, élu de la ville de Aubervilliers
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gregor-samsung · 1 year ago
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Le rire de ma mère (Colombe Savignac, Pascal Ralite, 2017)
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gregor-samsung · 2 years ago
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Le rire de ma mère (Colombe Savignac, Pascal Ralite, 2017)
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philippedurand8900 · 3 years ago
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La Lettre de la semaine ...
Bonjour à chacune et chacun
À toi Pascal,
Il est des matins de choc violent. Des matins de nuit. Des jours où l'on reste incrédule et poings serrés. C’est ce qui m’arrive ce jeudi matin à l’annonce brutale du décès d’un ami, d’un camarade, d’une belle personne. « Pascal Beaudet est décédé cette nuit ! » Voilà les mots que murmure Anthony Daguet en entrant, tremblant, dans mon bureau. On a peine à y croire. L’ancien maire d’Aubervilliers qui avait repris son travail à l’Éducation nationale et venait d’accéder à une retraite bien méritée nous a quittés, sans crier gare comme à son habitude, dans la nuit.
Il n’aura pas profité de cette retraite dont le pouvoir veut encore repousser l’âge. Il n’aura pas pu ouvrir les livres qui lui restaient à découvrir, il n’aura pas eu le temps des poèmes à déguster, de la campagne normande à humer en ce début du printemps et des longues échappées à moto à savourer, l’une de ses passions.
Pascal écoutait le cœur du monde et celui de sa ville-monde comme il vous écoutait, en silence. Et du souffle de sa voix tranquille, hésitante à ses débuts, il vous donnait son opinion, toujours avec sagesse. Des mots simples, pesés et soupesés, de bon sens, examinant les avantages et les inconvénients de toute chose, de toutes paroles, de toutes décisions.
Dans cette dialectique, il délivrait son avis toujours respectueux du vôtre, l’intégrant même. Je croyais parfois qu’il s’excusait de donner son avis et plus encore plus de contredire. Au conseil municipal d’Aubervilliers, Il fallait l’entendre répondre aux critiques les plus acerbes des oppositions sans invectives, de façon simple, argumentée, en pédagogue qu’il était, tendant la main sur le chemin de la réflexion, de la connaissance et de l’intelligence.
Il faisait de même dans son parti, sans jamais imposer un point de vue, toujours avec le souci de faire avancer les réflexions et la créativité nécessaire. Nous étions avec lui, il y a encore quelques semaines lors d’une conférence de la section du Parti communiste.
Il aimait les gens, il aimait Aubervilliers et sa multitude. Il connaissait chaque rue, chaque quartier, chaque maison. Il y voyait le monde et ses richesses. Ce monde apporté ici par ces jeunes et ces familles venus de plus de 140 pays pour lesquels il faisait vivre le goût de l’altérité, de l’écoute, et la mêlée démocratique. Innovateur ! Quand Jack Ralite, alors maire d'Aubervilliers, le nomme pour impulser la démocratie participative dans la ville, Pascal innove, cherche avec les habitants des voies de codécisions municipales. Il a été maire, conseiller général, puis départemental, vice-président de Plaine Commune et élu à la métropole du Grand Paris. Il a dû subir bien des trahisons et des coups bas, au sein de la gauche, avec un Parti socialiste qui refusa l’union, même au second tour des élections municipales, pour le faire battre avec l’apport d’une partie de la droite. Il ne délaisse pas pour autant la population, reste conseiller général puis à l’élection municipale suivante, il innove et retrouve une majorité en associant au Parti communiste, des mouvements citoyens, notamment de jeunes. Il voulait leur donner leur part de responsabilité et de délibérations communes. Une innovation, une expérimentation qui s’est fracassée sur les récifs de futiles discordes, d’ambitions personnelles et d'un anticommunisme cultivé par certains cercles opportunistes.
Au sein de son Conseil municipal, les petits coups bas n’ont pas non plus manqué dès les premières semaines de son second mandat de maire, alors qu’il ne cessait de rechercher le mieux, le consensus, la voie la plus praticable, dès lors qu’elle ne contredisait ni les engagements pris du programme municipal, ni les valeurs humanistes et progressistes, ni la juste représentation de chacune et de chacun. Des torpilles aussi, parfois venues depuis son propre parti, pour l’affaiblir, lui faire mal, l’empêcher de décider en faveur des préoccupations des habitants. Je sais et j’imagine ses angoisses, ses souffrances silencieuses. Lui, un militant si honnête, si droit, si sincère et si fraternel, si doux et proche de chacune et de chacun.
Lui, si épris de littérature et de poésie.
Quel mépris ! Quelle injustice ! Quel manque de reconnaissance ! Ce qu’il a dû endurer me fait toujours réfléchir à la politique et à ses basses pratiques, mais aussi à la haute valeur de l’engagement militant, tant galvaudé et foulé au pied par le venin des querelles, qui font les beaux jours des droites au pouvoir et du système dont les populations ont tant à souffrir. Ses chagrins et ses douleurs intérieures s’envolaient peut-être dans les volutes de ses cigarettes. Il faisait sans doute siens ces vers de Nazim Hikmet :
« Nous avons connu le feu et la trahison
Et nous avons fixé le monde
De nos yeux ardents »
Jamais le souci des enseignants et des élèves, de l’école et de la transmission des savoirs ne le quittait. Il cultivait la République laïque dans ses engagements associatifs, à l’école comme à la mairie. Pas une conversation sans qu’il ne parle de l’école et des enfants de ces « territoires » si délaissés, des banlieues populaires, mis au « ban » depuis les beaux quartiers des ministères.
Dans un autre cadre, un autre rapport de force, Pascal Beaudet aurait fait un excellent ministre de l’enseignement. Pas une intervention non plus, sans la préoccupation de l’accès à la culture. Il poursuivra à sa manière le travail d’une vie de Jack Ralite. Nous voulions suivre son héritage, le faire fructifier et le faire connaître puisque nous avions évoqué le projet de publier un livre des grandes interventions de Jack, annotées par lui-même, aux Éditions de l’Humanité.
Nous perdons un être cher, intelligent et bon ; un serviteur du peuple et de la République. Nous n’y croyons pas. Nous nous y faisons pas. Nous pensons fort, très fort à Sophie, son épouse, que les épreuves n’épargnent pas. Nous sommes à ses côtés, avec nos larmes et notre incrédulité. Nous sommes avec ses deux enfants Maxime et Gabriel. Lui qui a tant réalisé et modernisé Aubervilliers, je souhaite que son nom soit gravé sur une place, une grande rue ou une école.
Avec lui, nous continuerons de lire et de dire ces vers de Pablo Neruda :
« Si je meurs survis-moi par tant de force pure
Que soient mis en fureur le froid et le livide
Que ton rire et ton pied n’hésite pas
Et comme une maison habite mon absence. »
Pascal était en permanence attentif aux bouleversements du monde. La pandémie semble reprendre, mais pour cause d’élections, nos dirigeants n’en parlent plus. Au contraire, ils feignent de nous libérer des masques et de tout l’attirail qu’ils imposaient par la loi il y a quelques semaines, tout en maintenant les réductions de liberté contenues dans l’état d’urgence permanent.
La guerre sur le sol européen inquiète et angoisse, mais le Président, déguisé en chef de guerre, se met en scène pour la photo afin d’esquiver toute discussion sur son bilan et ses projets néfastes. Il veut être réélu sur tapis vert et prépare l’accélération de la décomposition politique au service des puissances d’argent. Et on se prête bien à ce funeste jeu dans des fractions ainsi réunies de la droite et du Parti socialiste. Certains de leurs parlementaires vendraient ensemble leur âme pour conserver un strapontin de velours rouge à l’Assemblée.
Le poisson peut pourrir par la tête dans une grande opération de décomposition du compost politique. Le Président veut être réélu après ces multiples monologues, puis dissoudre l’Assemblée nationale afin de réduire au maximum les débats et pousser des députés de droite et socialistes à se faire réélire avec son étiquette « majorité présidentielle ».
Ne le laissons pas tuer tout espoir. Ne le laissons pas mettre en œuvre le programme de continuation de régression sociale et démocratique et de militarisation. Il faut d’autant plus le faire que la guerre et la pandémie risquent de servir de prétexte à de nouveaux tours de vis pour les classes populaires. Déjà nombre de hausses des prix ne sont que le résultat de spéculations dont une partie est organisée depuis Washington.
Il ne manque pas de blé en Europe. Notre stock est de 3,5 millions de tonnes. Ce ne sont pas les paysans qui en profitent puisque depuis trois ans, ils ont parfois vendu leur récolte à un prix fixe trois fois moins élevé que les prix de vente actuels. Il en est de même du pétrole. Et il y a ces modifications de parité euro/dollar qui permettent aux États-Unis de pomper nos économies pour payer son surarmement.
Pire, voici que l’Allemagne qui se réarme, achète les avions américains contre les mirages français. Le capitalisme et les impérialismes portent en eux la guerre et profitent de leur guerre. Cette question devrait être partie intégrante du débat, ce que les tenants du système ne veulent absolument pas.
Raison de plus pour porter les enjeux des salaires et des prix au cœur de la campagne comme ne cesse de le faire Fabien Roussel. Déjouons ses pièges en mobilisant la majorité de celles et de ceux qui souffriraient encore plus durement dans cinq ans. Ce n’est pas parce que les destructions et les morts de la guerre déclenchée par la Russie nous assourdissent d’effroi que l’on doit couper court au débat démocratique de la campagne électorale. C’est tout le contraire.
C’est justement parce que cette inexcusable guerre révèle quelque chose de notre monde et le bouleverse, qu’il faut un véritable débat électoral, une controverse politique sincère, qui permet aux citoyens de se faire leur jugement et de participer aux votes en toute clarté. J’y reviendrai.
La situation n’appelle pas le statuquo ou la reconduction du prince, mais la participation active de la société pour inventer un autre monde que celui que préparent les puissances d’argent et leurs fondés de pouvoir. Le vote communiste, le vote Fabien Roussel, ouvre cette voie nouvelle démocratique, écologique et de transformation sociale.
Une crise alimentaire mondiale ?
Une nouvelle géopolitique alimentaire mondiale se dessine sous l’effet de l’inadmissible guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Cela doit nous conduire à repenser l’avenir alimentaire de la planète.
Longtemps, il a été dit que la production agricole mondiale permettrait de nourrir 10 milliards d’habitants en 2050. Aujourd’hui, on se demande comment faire face aux besoins alimentaires de 7,5 milliards d'habitants. Les tensions et les guerres aggravent les insécurités humaines, sanitaires, énergétiques, alimentaires.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé ce mardi 15 mars un puissant cri d’alarme : « Nous devons faire tout notre possible pour éviter un ouragan de famines et un effondrement du système alimentaire mondial ».
Comme toujours la famine, les privations d’énergie, les modifications climatiques vont toucher d’abord durement les plus fragiles, les plus précaires, les plus pauvres. Ce contexte totalement nouveau oblige à mettre en première ligne des préoccupations, les enjeux de sécurité et de souveraineté alimentaires, ainsi que des coopérations de type nouveau, à l’opposé des stratégies de division internationale de la production agricole et de la concurrence exacerbée par les traités de libre-échange.
Il convient d’avoir à l’esprit que le quart de la ration en calories de la planète est issue du blé. Or, jusqu’alors, la Russie et l’Ukraine fournissaient le tiers des quantités de blé échangées sur la planète. À ceci s’ajoutent 20 % du commerce du maïs, 70 % des tourteaux de tournesol et d’huile. En 20 ans, la Russie a plus que doublé sa production de blé, qui a atteint plus de 80 millions de tonnes en 2021.
On comprend dès lors que les effets de la guerre avec la fermeture des ports rendent l’accès à ces stocks impossibles. Et rien ne dit qu’ils ne seront pas détruits.
Les pays du pourtour méditerranéen, l’Afrique et le Moyen-Orient, déjà frappés par des sécheresses, n'ont actuellement pas accès à ce blé puisqu’il n’y a pas de sorties possibles par la Mer Noire. Ils se trouvent donc dans un terrible piège. Une initiative internationale pour ouvrir un corridor pour les matières premières alimentaires est indispensable, tout en combattant la famine qui grandit en Ukraine. Mesurons l’ampleur de la question ! Sur les 21 millions de tonnes de blé que consomme l'Égypte, près de 13 millions sont importées essentiellement de Russie et d’Ukraine. Les pays africains importent la moitié de leurs besoins alimentaires.
Comme les récoltes sont mauvaises en Chine, on peut penser que la Russie va y déverser ses stocks pour contourner le blocus économique. Les récoltes en Australie ont été réduites à cause des inondations. L’Union européenne est aujourd’hui autosuffisante, mais n’est pas en capacité d’exporter. Et il y a des pays qui ne peuvent pas produire de blé sur leur sol.
Tout ceci ne justifie en rien l’énorme spéculation qui a lieu depuis des semaines. Ainsi le prix du blé atteint 400 € la tonne, soit plus du double qu’au moment de la fin des dernières récoltes où déjà les prix étaient très élevés.
Par effet de domino, toutes les filières animales vont se trouver en difficulté. Les coûts de l’alimentation des porcs et des volailles ont augmenté de 70 % en un an. Ceux de l’alimentation des vaches laitières et des bovins suivent la même courbe.
Les populations des pays du Sud risquent de faire face à de nouvelles famines. Celles-ci pourraient être limitées, voire éradiquées, si les grandes multinationales et les pays du Nord ne poussaient pas à la destruction des agricultures vivrières. Il y a donc urgence à engager un grand débat mondial sur les voies permettant une sécurité alimentaire mondiale. Ce débat doit avoir lieu sous l’égide de l’ONU et sa branche chargée de l’agriculture et de l’alimentation, la FAO.
Des mesures immédiates devraient être décidées pour établir un bilan des stocks pour constituer des réserves stratégiques à répartir dans les pays qui en ont besoin. Une évaluation des besoins à venir devrait être établie afin que puissent être rapidement réorientés les semis dans la perspective des récoltes à venir. La responsabilité de ces instances internationales, dont la banque des règlements internationaux, la banque mondiale, le fonds monétaire international, la FAO avec le Comité de sécurité alimentaire mondial, doit être de combattre la spéculation et de créer des stocks à répartir, et faire ainsi cesser les ignobles spéculations en cours.
Mais les coûts de production agricole vont aussi augmenter. Alors que la moitié de la production alimentaire mondiale dépend des engrais azotés, la production de ces derniers dépend du gaz ou de l’ammoniac pour une bonne part fournie par la Russie. À ceci s'ajoutent les effets pervers induits par une telle situation alors qu’il est impératif de tenir compte des besoins écologiques et de qualité alimentaire. Il s’agit de bâtir sans attendre le cadre d’une nouvelle souveraineté alimentaire. Il est évident qu’elle nécessite un monde plus stable.
Cela plaide pour la réunion d’une conférence sur la paix et la sécurité en Europe et des initiatives de désarmement. La politique agricole commune doit être repensée en ce sens. Comment accepter, par exemple, des programmes de mise en jachère quand la famine menace ? Pourquoi continuer à refuser un grand programme d’installations de jeunes agriculteurs leur garantissant un revenu ? Pourquoi n’avoir pas lancé un grand plan européen protéine pour lequel je me suis tant battu au parlement européen ? Les importations de protéines équivalent à 20 % de la surface agricole européenne !
Le bouleversement de la géopolitique agricole et alimentaire mondiale appelle de nouvelles orientations. Celle-ci pourrait être débattue dans une conférence mondiale pour la sécurité alimentaire sous l’égide de l’ONU et de son agence spécialisée agricole la FAO.( Food and Agriculture Organisation)
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