#Ninette ( dossier )
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𝕋𝕙𝕖 𝕋𝕣𝕒𝕡𝕡𝕖𝕕 𝔻𝕠𝕔𝕥𝕠𝕣

ɴᴀᴍᴇ: Ninette Delgado ᴀɢᴇ/ʙɪʀᴛʜᴅᴀʏ: 34 / September 10th ꜱᴘᴇᴄɪᴇꜱ: Human ɢᴇɴᴅᴇʀ/ᴘʀᴏɴᴏᴜɴꜱ: Female / She, her ᴏʀɪᴇɴᴛᴀᴛɪᴏɴ: Demiisexual / Demiromantic ʜᴇɪɢʜᴛ/ʜᴀɪʀ/ᴇʏᴇꜱ: 5′8 / Dyed silver / Green ꜱᴛᴀᴛᴜꜱ/ᴀᴠᴀɪʟᴀʙɪʟɪᴛʏ: Single / Available
ʙɪᴏ:
Ninette is a kind and caring woman, having chosen the career as a doctor for the simple reason of wanting to help people. She remembered watching her fathers slow and painful death as cancer took him from her, watching her grandparent's slow decline as well. Yet another loss to cancer while the other suffered from dementia. Seeing all of that had made her determined to become a great doctor, one who made a difference in the world. Helped those who needed it the most. It hurt to realize that she hadn’t achieved that, instead she was only helping those who didn’t deserve it. Helping the Moretti’s was the furthest thing from where she saw herself going. Removing bullets, stitching up thugs or tending to their wounded victims that they wanted to keep alive, she hated it and she hated herself for how she had gotten to this point. Was her career as a doctor worth it in the end when this is what she was stuck with doing? That question had torn away at her thoughts on more than one occasion but there was always the same answer. Yes. So long as Oliver was okay and she could take care of him, then it was worth it. Yet at the same time, she unintentionally put her own son in danger with all of this and once more she’d end up hating herself. She is a mother who would go to any lengths to protect her son. When she was still in medical school, in a drunken haze she ended up in bed with a man who only cared of himself. Robert was awful, conceited and spoiled by the life his famous family of doctors had granted him. When Ninette came to him about the pregnancy, all she got from his was the offer that he’d pay for an abortion as well as pay off the rest of her schooling if she were willing to do it. When she turned down the offer, already in love with the child growing within her, she agreed to keep his name off the birth certificate or anything relating to their so. To her, it was better this way. Oliver would have only ended up hurt if he ever met his father. After taking a year off and with her mother's help, Ninette returned once more to school and got her degree with her son now as all the motivation she needed. Now, years later, she is stuck working for the mafia and though her son doesn’t know who she works for, he looks up to her and thinks of her as a hero. He tries all he can to help her out saying that seeing as he is the man of the house, it’s his responsibility.
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LE SHAMPOOING J’écris des choses vraies, pense Latirail. Ce pauvre Mahu est inconscient. Des choses vraies. Au fait, mes chercheurs de poux, ce n’est pas très vrai. Ça sonne faux. Je vais mettre clous. Ça ne fait rien changer. Ils cherchent des vieux clous pour les vendre. Ils ont les mêmes aventures, exactement. Il faut absolument que je place ma phrase sur les jeunes filles : « Les jeunes filles de quinze ans ont les cheveux gras. Elles se les lavent au vinaigre quand elles vont au bal. Leurs danseurs ont la nausée. Parce que le vinaigre sent mauvais. » Voilà qui est vrai. Mon roman sera truffé de ces remarques. Il faut utiliser le matériau de la vie. Voyons le Larousse au mot clou. Il y aura des descriptions, ça va me donner des tas d’idées. — Ninette !… Ninette !… Où as-tu mis les Larousse ? — Attends, j’arrive… Les Larousse ? Attends voir… Oh ! je les ai prêtés aux Machin. Mais il y a bien six mois. Je n’y pensais plus. Qu’est-ce que tu veux en faire ? Tu veux caler tes dossiers ? On peut mettre une bûche. Attends… — Non, j’en ai besoin. Un besoin urgent. Je ne peux plus rien faire. Comment veux-tu que j’écrive sans Larousse ? — Toi ? Tu t’en servais ? Mais qu’est-ce que tu fais depuis six mois alors ? — Depuis six mois justement je n’y pense pas. Depuis six mois je n’ai plus d’idées. Mon roman n’avance pas… Va tout de suite chez les Machin. — Maintenant ? Ils vont me croire folle ! Je ne peux pas leur dire que tu en as besoin pour des idées… — C’est vrai. Dis-leur… qu’on voudrait se renseigner par exemple… sur les champignons vénéneux ? parce que tu as acheté des champignons pour le dîner et que tu n’as pas confiance. Oui, c’est ça. — On peut se renseigner auprès des marchands… — Non, tu n’as pas confiance en les marchands. — Mais alors pourquoi aurais-je acheté des champignons ? — Parce que tu n’y as pensé qu’après et tous les magasins sont fermés à cette heure. — Mais je pourrais faire ces champignons demain… Ils vont me trouver complètement dingue de les déranger à neuf heures… — Eh bien, les champignons ne te semblent plus très frais et pour ne pas les jeter tu veux les cuire immédiatement. — Tu crois ? Tu crois que ça vaudrait une heure de déplacement aller et retour ? Tu ne crois pas qu’ils trouveront bizarre ? — Non, c’est plausible. — Oh et puis zut ! Tu m’embêtes avec ton Larousse. J’ai faim. Je veux manger. — Ninette, je t’en prie ! Je te jure, c’est urgent. Pense à moi, pense à nous, pense à mes chercheurs de clous… — De quoi ? — De clous. — C’est plus des poux maintenant ? Tu as changé ? — Oui, ça fait plus vrai. Je veux écrire un roman vrai. Il faut qu’il soit bourré de choses prises sur le vif. Par exemple écoute ça : « Les jeunes filles de quinze ans ont les cheveux gras. Elles se les lavent au vinaigre quand elles vont au bal. Leurs danseurs ont la nausée. Parce que le vinaigre sent mauvais. » Crois-tu que c’est vrai, hein ! crois-tu ! — Mon pauvre vieux, on ne se lave plus les cheveux au vinaigre ! On se lave au shampooing Dop. Tu ne sais pas encore ça, toi, un romancier ? — Tu crois ? Même les jeunes filles de quinze ans ? — Surtout elles. — Même à la campagne ? Je pourrais rajouter « de la campagne »… — Même elles. Et d’ailleurs elles n’ont plus les cheveux gras. Les permanentes dessèchent complètement les cheveux. — Tu crois ? — Comment, si je crois ? Qu’est-ce que tu regardes quand tu te promènes ? Et puis on ne dit pas « qui vont au bal », on dit danser, tout simplement… Oh je t’en prie ! Tu ne vas pas pleurer ! Arrange-toi pour être à la page, écoute parler les gens. Et puis, je te les corrigerai, tes phrases. — Ben, je vais mettre la tienne avec le shampooing Dop puisque c’est plus vrai. — Tu crois que ce sera intéressant ? Je me demande… Et puis le shampooing Dop, dans dix ans… tu sais… — Robert Pinget, Mahu ou le Matériau * CHAMPIGNON Il ne fait vraiment pas bon se tromper en matière de champignon. L’aventure peut coûter très cher à une maison d’édition. Où se trouve la plus belle et la plus ancienne planche de champignons ? Dans le Petit Larousse illustré, depuis le premier millésime, en 1905. Et tous les mycologues de France et de Navarre de la consulter avec délice, effroi, et attention. Qui n’est pas allé vérifier, du temps où Internet n’existait pas, si le champignon cueilli au pied du cerisier était comestible, en essayant de le retrouver sur cette planche ? Une planche qui d’ailleurs a été parfois arrachée dans les dictionnaires trouvés en brocante. Dès 1905, elle est en effet en couleurs : page 167. Heureusement cependant que les mycologues, les gastronomes, les promeneurs […] sont vigilants. Car, pour le millésime 1991, ce fut au moment de la naissance du nouveau-né de l’année, à la fin du mois d’août, une attaque sans précédent des champignons vénéneux au cœur du Petit Larousse illustré. En cause, on l’a déjà compris, la planche des champignons. Erronée ! […] Elle n’est pas énorme, la bavure, mais grave, mortelle en effet. Le Petit Larousse 1991, premier jus, devenait à son corps défendant un alibi de choix pour le crime parfait. « Trois champignons empoisonnent Larousse », en effet, c’est le titre précis de France Soir. Voilà de fait que l’amanite phalloïde, l’amanite vireuse et le cortinaire se retrouvaient parmi les champignons non vénéneux. Comment était-ce possible ? Des pastilles collées au mauvais endroit, peut-être le résultat d’une chute dans l’escalier et d’une réinstallation trop rapide, juste avant l’impression, fatale inversion entre pastilles de couleurs, noire ou rouge, et ce sont des champignons mortifères qui sont étiquetés « indifférents », personne alors pour vérifier une dernière fois, et voilà 180 000 exemplaires du Petit Larousse en couleurs à retirer d’urgence de la vente, trente millions de francs partis en fumée […]. […] C’est une certitude, quelques-uns de ces dictionnaires vénéneux dorment encore paisiblement sur quelque étagère, dans quelque armoire, attendant impitoyablement leur victime. Quand au dicopathe, il rêve de mettre la main sur un de ces exemplaires, avec la planche criminelle. Je dispose d’un dictionnaire pour lycéens du XIXe siècle, sans le mot fesse, considéré comme indélicat et indigne. Je l’appelle le « dictionnaire sans fesse ». Quand au « Larousse tueur », ce serait le dictionnaire du crime parfait. Belles-mères, tremblez ! — Jean Pruvost, Le Dico des dictionnaires : Histoires et anecdotes
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