#NE VOUS MOQUEZ PAS D'ACCORD
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*prends une profonde inspiration
pour la derniĂšre fois
le crédit, c'est soeurdelune ou lune
pas soeur de lune
pas Soeur De Lune (nioooon pas les majuscules)
c'est soeurdelune, avec ce que ça implique d'inexactitudes orthographiques, en minuscules, tout collé ensemble
voilĂ , merci
(mais vraiment sinon écrivez lune c'est plus simple, les deux se valent (ou faites un copié-collé, comme c'est écrit sur les billets de mes avatars en plus))
#NE VOUS MOQUEZ PAS D'ACCORD#je sais que ça a l'air ridicule#et oui c'est vrai c'est pas bien grave mais ça me chiffonne ok đ#on va finir par y arriver ptdr#et sinon merci aux gens qui l'Ă©crivent comme il faut coeur coeur sur vous âĄ
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LibertĂ©. Sans doute la valeur que j'affectionne le plus en ce monde. Suis-je pour autant libre ? Sommes-nous libres, nous, tous autant que nous sommes ? AssurĂ©ment que non. Je ne suis libre de rien. Pas plus que vous. Je ne suis libre ni de mes pensĂ©es, ni de mes choix, ni de mon comportement, ni de mes mouvements. Riez. Moquez-vous. Offusquez-vous. DĂ©fendez-vous de dire que ceci est faux. Je rĂ©itĂ©rerai. La libertĂ© est une absence de contraintes. Or, les contraintes sont absolument partout. Combien de fois vous ĂȘtes vous battu contre vous-mĂȘme ? Combien de fois avez-vous laissĂ© faire d'autres ce qu'ils veulent ? Combien de fois avez-vous suivi des rĂšgles ? Je me fiche pas mal de savoir que vous Ă©tiez en accord ou en dĂ©saccord avec ceci. Je me fiche pas mal que ce soit "mieux que rien". Je dis juste que subir, accepter, se rĂ©signer, tolĂ©rer ou faire des compromis, ce n'est pas ĂȘtre libre. Se soumettre d'une quelconque maniĂšre Ă quelque chose, c'est ne pas ĂȘtre libre. Ă vrai dire, mĂȘme ĂȘtre d'accord avec une rĂšgle imposĂ©e ne signifie pas ĂȘtre libre. Ătre "libre" jusqu'au moment oĂč ce que vous voulez faire sort du cadre de ce qui est permis, ce n'est pas ĂȘtre libre. Est-ce un mal ? Pas forcĂ©ment. Certains ne se rendent mĂȘme pas compte qu'ils ne sont pas libres. C'est que les contraintes sont pernicieuses. Certaines sont tellement ancrĂ©es qu'on ne se rend mĂȘme pas compte qu'elles en sont. Elles agissent sans prĂ©venir. Modelant ainsi notre opinion sans que nous en ayons conscience. Pour autant, ceux qui ne s'en aperçoivent pas n'en sont pas plus malheureux. Parfois, j'en viens mĂȘme Ă penser que le premier terme de notre devise n'est en rĂ©alitĂ© pas tant souhaitĂ©. Ni pour les autres. Ni pour nous-mĂȘmes. Certains se complaisent volontiers dans cette libertĂ© illusoire. Il n'y a aucun mal Ă se satisfaire de ce qu'on a. Aucun mal Ă ne pas chercher la libertĂ© Ă tout prix et Ă prĂ©fĂ©rer d'autres valeurs Ă celle-ci. La BoĂ©tie Ă©crivait au 16Ăšm siĂšcle : "Soyez rĂ©solus Ă ne plus servir et vous voilĂ libre". Il est incroyable que cette phrase illustre encore de nos jours notre renoncement Ă la libertĂ©, mĂȘme quand les contraintes sont dĂ©lĂ©tĂšres. J'en reparlerai.
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Chapitre 56 : RĂ©conciliation
Ces paroles firent naßtre un sourire sur les lÚvres de Mulder, un sourire sincÚre qui adoucit les traits tendus de son visage. Il se pencha légÚrement vers elle, capturant son regard.
L'image que vous en faites reste pour le moins amusante. Merci pour ce moment. Dit-il en riant doucement, ses yeux brillant d'une lueur qu'il ne dissimulait plus. Parker, prise au dépourvu par la douceur de son rire, détourna briÚvement le regard, mais l'ombre d'un sourire jouait sur ses lÚvres.
ArrĂȘtez vos conneries. Ne m'encouragez pas dans cette voie. Vous n'avez encore rien vu. Bref. Qu'est-ce que je disais dĂ©jĂ ? Ah oui. Pourquoi ĂȘtes-vous ici ? Demanda Parker, feignant une distraction, mais incapable d'ignorer la chaleur qui montait en elle.
Mulder se passa une main dans les cheveux, cherchant ses mots, son regard toujours fixé sur elle.
Vous me manquiez terriblement. Non, plus sĂ©rieusement. Je suis venu m'excuser pour la derniĂšre fois. C'est un peu tard pour le faire, mais ça me travaillait. Vous savez, malgrĂ© nos diffĂ©rents, je tiens Ă vous dire que je vous respecte. Vous ĂȘtes une belle personne et vous ne mĂ©ritez pas ce qu'il vous arrive. DĂ©clara-t-il avec sĂ©rieux.
Le sĂ©rieux de ses paroles la dĂ©stabilisa, et Parker cligna des yeux, prise de court par l'authenticitĂ© de sa dĂ©claration. Son cĆur s'accĂ©lĂ©ra malgrĂ© elle.
Waouh. Ăa a l'air sĂ©rieux. Vous vous sentez bien ? Demanda-t-elle d'un air railleur, feignant de lui toucher le front pour vĂ©rifier sa tempĂ©rature, mais son geste dissimulait une envie de combler la distance entre eux.
Ne vous moquez pas, je le pense sérieusement, Parker. Ajouta-t-il avec gravité, son regard planté dans le sien, un regard qui semblait la transpercer.
Elle baissa les yeux un instant, troublée par l'intensité de ce qu'elle ressentait, puis sourit doucement.
D'accord. Si vous le dites. Je vous crois. Vous ĂȘtes quelqu'un de bien, Fox Mulder. Dit-elle en lui infligeant une petite tape amicale sur l'Ă©paule, se sentant soudainement plus lĂ©gĂšre.
Il hocha la tĂȘte, apprĂ©ciant le compliment, un sourire sincĂšre se dessinant sur ses lĂšvres.
Vous savez quoi ? Vous tombez bien. J'ai encore de vieux dossiers du Centre dans un placard. Ăa vous intĂ©resserait d'y jeter un Ćil ? Proposa la jeune femme brune soudainement, son esprit reprenant le dessus sur les Ă©motions qui la submergeaient.
C'est une trÚs bonne idée, en effet. Dit-il, intrigué par cette proposition inattendue, mais aussi par l'étincelle de complicité qui s'était allumée entre eux.
Il la suivit jusqu'au salon, oĂč elle se dirigea vers un placard rempli de dossiers poussiĂ©reux.
Attendez-moi là , je reviens vous chercher tout ça. Dit-elle en disparaissant dans une autre piÚce.
Le fait de se retrouver ainsi chez elle paraissait presque irrĂ©el pour Mulder. D'autant plus qu'elle ne l'avait pas rejetĂ© cette fois. Ils semblaient mĂȘme s'ĂȘtre rĂ©conciliĂ©s. Que s'Ă©tait-il passĂ© ? Parker avait brusquement changĂ©, et il avait encore du mal Ă le croire.
Elle revenu, les bras chargĂ©s de dossiers, et l'invita Ă sâasseoir sur le canapĂ© du salon. Elle commença Ă Ă©plucher dĂ©licatement chacun des documents, lâair concentrĂ©.
Vous savez, vous n'ĂȘtes pas obligĂ© de me montrer ça maintenant. On peut remettre ça Ă un autre jour si vous voulez. DĂ©clara Mulder, un peu gĂȘnĂ© par son empressement.
Non, pourquoi ? Vous ĂȘtes mal Ă l'aise ? Vous avez l'impression d'abuser de mon temps, c'est ça ? Profitez-en avant que je ne change d'avis. Dit-elle d'un air avisĂ©, un lĂ©ger sourire en coin.
Si ça vous convient, entendu. Dépondit-il, se saisissant d'un document au hasard, un peu nerveux.
Ils passĂšrent presque deux bonnes heures Ă chercher le moindre indice qui pourrait les faire avancer dans leur quĂȘte de vĂ©ritĂ©. Malheureusement, leurs efforts finirent par sâamenuiser. Contre toute attente, ils ne trouvĂšrent rien de probant. Parker Ă©tait dĂ©semparĂ©e :
Je ne comprends pas ! Ăa ne peut pas ĂȘtre les vĂ©ritables dossiers, c'est impossible ! Sâexclama-t-elle, la frustration teintant sa voix.
Mulder examina les documents, les sourcils froncés.
Je reconnais que tout ça est plutÎt mince comme éléments. C'est presque comme si quelqu'un avait manipulé les preuves. Je pense que ce sont des faux, Parker. On vous a bernée. Comment les avez-vous obtenus ? S'interrogea-t-il, essayant de rester rationnel.
Je les ai volĂ©s dans la rĂ©serve avant de quitter le Centre. Ăa ne peut pas ĂȘtre les originaux, agent Mulder. Dit-elle avec assurance, son regard brillant de dĂ©termination.
Mulder secoua la tĂȘte, rĂ©alisant lâampleur de la situation.
Dans ce cas, quelqu'un les a habilement échangés par des copies falsifiées. Dit-il, son ton grave.
Krycek ! Oui, bien sûr ! Qui s'est introduit chez moi par effraction ? Vous avez vu juste. Sale petit enfoiré ! S'écria-t-elle dans un élan de colÚre et de frustration, sa voix résonnant dans la piÚce.
Mulder sentit son cĆur se serrer en voyant Parker dans cet Ă©tat.
Je suis dĂ©solĂ©, Parker, sincĂšrement. Dit-il d'un air confus, lâaidant Ă ramasser les fausses copies du Centre Ă©parpillĂ©es un peu partout. AprĂšs avoir tout remis en ordre, Parker se rassit lourdement sur le canapĂ© Ă ses cĂŽtĂ©s, la mine Ă©reintĂ©e.
J'ai Ă©tĂ© imprudente. J'aurais dĂ» prendre des prĂ©cautions avec ces dossiers sensibles. Comment ai-je pu ĂȘtre aussi stupide ? S'Ă©cria-t-elle au bord des larmes, sa voix brisĂ©e par le dĂ©sespoir.
Voyant sa profonde détresse, Mulder s'approcha timidement d'elle pour tenter de la réconforter.
Ne vous en faites pas, Parker. Rien n'est encore perdu. Ne perdez pas espoir. En ce qui me concerne, je n'abandonnerai pas. Bien au contraire, il faut se battre pour ça. Dit-il en lui dégageant doucement une mÚche de cheveux qui lui tombait sur le visage, ce simple contact électrisa Parker.
Dans un Ă©lan de surprise, elle releva la tĂȘte, une Ă©tincelle de gratitude et de confusion dans les yeux.
Vous ĂȘtes habile avec les femmes. Vous me surprendrez toujours, agent Mulder. Dit-elle, un sourire se dessinant au coin de ses lĂšvres. Sans trop savoir pourquoi, Parker ressentit une envie irrĂ©sistible de se blottir contre lui. Elle avait besoin de se sentir rĂ©confortĂ©e, plus que jamais. Elle hĂ©sitant un instant puis se ravisa finalement, son esprit luttant contre cette impulsion.
Ăa va aller ? Vous voulez peut-ĂȘtre que je m'en aille ? Dit-il, un peu gauche, incertain de ses propres sentiments.
Non ! Je⊠Je veux dire, vous pouvez partir si vous préférez. Répondit-elle, un peu déçue par sa propre réaction.
Ăa a l'air de vous contrarier. Observa-t-il, la curiositĂ© piquĂ©e.
Je me sens seule, j'ai besoin de compagnie en ce moment. VoilĂ . Vous ĂȘtes content ? Avoua t-elle enfin, baissant les yeux, incapable de soutenir son regard.
Mulder, touchĂ© par sa vulnĂ©rabilitĂ©, la serra doucement contre lui. Ce geste tendre la bouleversa, un tourbillon d'Ă©motions contradictoires la submergeant. Elle se dĂ©testait de ressentir cela, mais la chaleur de son Ă©treinte lui apportait un rĂ©confort qu'elle n'avait pas osĂ© espĂ©rer. Elle ne se reconnaissait plus. Que lui arrivait-il ? Avait-elle totalement perdu la raison ? Ces problĂšmes de santĂ© y Ă©taient peut-ĂȘtre pour quelque chose. Finalement, Parker se dĂ©gagea de son Ă©treinte, troublĂ©e.
Pardon, je ne voulais pas vous incommoder. C'était simplement amical, rien de plus. Dit-il d'une mine troublée, respectant sa distance.
Ăa va, je vous dis. C'est juste que je ne suis pas habituĂ©e Ă ce genre de chose. Surtout avec vous. Dit-elle dans un rire narquois, tentant de retrouver son cynisme habituel. derriĂšre son embarras.
Oui, je vous l'accorde, c'est un peu inhabituel. ConcĂ©da-t-il, un sourire complice sur les lĂšvres, mais son cĆur battait plus fort.
J'ai l'impression de perdre la boule en ce moment. Je crois que la solitude ne me rĂ©ussit pas. Je n'ai mĂȘme pas la force d'aller voir mon propre pĂšre en prison. Avoua Parker, sa voix tremblante.
Mulder la regarda avec compassion.
Vous n'y ĂȘtes pas allĂ©e ? Je peux comprendre que ce soit difficile. Voir quelqu'un que l'on aime en prison, c'est⊠C'est presque inhumain. Je suis navrĂ©, Parker. Dit-il, le regard triste.
Elle soupira profondément, la fatigue pesant sur ses épaules.
Bon, allez, il est tard. Je suis fatiguĂ©e. Merci d'ĂȘtre venu me voir. Dit-elle en se levant du canapĂ© pour aller le raccompagner, sentant le poids de la journĂ©e sur ses Ă©paules.
Il la suivit jusqu'à la porte d'entrée puis répliqua :
Merci de ne pas m'avoir jeté à la porte. Dit-il d'un air taquin, espérant alléger l'atmosphÚre.
Elle se mordit les lÚvres nerveusement, puis renchérit :
Partez, ou je vous colle une belle droite sur votre joli minois. Plaisanta-t-elle, un sourire espiĂšgle aux lĂšvres.
Elle referma la porte derriĂšre Mulder et s'adossa contre celle-ci, un soupir de soulagement Ă©chappant de ses lĂšvres. Son cĆur battait violemment, les sensations Ă©tranges qui la traversaient Ă©taient inexplicables et troublantes. Des frissons parcouraient son corps, tandis quâune confusion profonde envahissait son esprit. Parker avait toujours Ă©tĂ© maĂźtre de ses Ă©motions, mais cette fois, elle se sentait dĂ©semparĂ©e, presque rĂ©voltĂ©e par l'intensitĂ© des sentiments qu'elle Ă©prouvait pour Mulder. Elle se dĂ©goĂ»tait Ă l'idĂ©e d'admettre que ces sentiments pouvaient ĂȘtre liĂ©s Ă cet homme, trouvant cela inconcevable. Elle devait se ressaisir, se concentrer sur ses objectifs et Ă©viter de se laisser distraire par ces Ă©motions perturbantes. Parker se redressa, dĂ©terminĂ©e Ă garder son esprit clair face aux dĂ©fis Ă venir.
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Etape 11 : Boullay-Thierry
Préliminaire : Je repense à la maison de retraite traditionnaliste d'hier.
 Ătons tout de suite de mon propos les malades mentaux, nĂ©o-nazis, black-blocks, islamistes et autres dangereux abrutis qui, au nom de je ne sais quelle idĂ©e, croient pertinent de pourrir la vie (au sens littĂ©ral) de ceux qui ne la partagent pas (l'idĂ©e). Sans compter que gĂ©nĂ©ralement, l'idĂ©e en question, elle est juste du niveau ... Allez, soyons gĂ©nĂ©reux, 1Ăšre annĂ©e de fac dans le meilleur des cas.
Non, je parle ici des gens qui ont des façons de voir la vie différentes des miennes. Les fachos, les gauchos ... tous ces attributs qui se balancent avec une facilité déconcertante et qui réduisent une personne à un mot de deux syllabes.
On n'est jamais que le produit de son environnement, mixé avec son éducation, ses relations, et un peu de particularité individuelle. Je suis de droite, de gauche ou d'ailleurs parce que tous ces éléments mélangés m'ont construit ainsi.
Moi, j'ai une dent contre la FraternitĂ© Saint Pie X Ă cause du schisme de 88. Je trouve qu'ils ont quittĂ© le bateau au moment oĂč il tanguait le plus, et j'aime pas (je ne dĂ©veloppe pas, ca va embĂȘter tout le monde)
Mais il faut accepter une dichotomie entre le gĂ©nĂ©ral et le particulier. Je n'aime pas la FraternitĂ© Saint Pie X en gĂ©nĂ©ral, mais je peux aimer chacune des personnes qui la composent. Je peux dĂ©tester tel ou telle option politique et ĂȘtre trĂšs copain avec l'un de ses militants. Je comprends que Mme Le Pen puisse ĂȘtre vent debout contre l'immigration et que, en mĂȘme temps, elle se soit fait une spĂ©cialitĂ©, en tant qu'avocate, de la dĂ©fense des Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre. Je peux dĂ©tester les greffiers et adorer ThĂ©rĂšse (ma chatte)
Je vous invite, Ă ce propos, à (rĂ©)Ă©couter une chanson de Georges Brassens qui s'appelle "la messe au pendu"Â
 Pour dire vrai, j'ai fait mienne cette phrase de Victor Hugo : "la bontĂ© est la forme supĂ©rieure de l'intelligence". Plus j'avance en Ăąge, et plus je me dis qu'il n'y a que ça de vrai ! Bon, j'arrĂȘte, je serais Ă votre place, ça me gonflerait aussi.
Ca attaque le cortex, la marche solitaire, non ?
Pas trop grand'chose Ă raconter aujourd'hui. 27,8 kms dans le mĂȘme dĂ©cor qu'hier, champs Ă perte de vue, plat absolu.
Ah si, j'ai traversĂ© Dreux. Pas glop. Je sors de 10 kms en pleine nature et je tombe, dans la continuitĂ© du chemin, sur la citĂ© "Prod'homme". Des bidonvilles. Puis des maisonnettes dĂ©labrĂ©es, les "jardins" dĂ©bordant de cochonneries de toutes sortes (carcasses de bagnoles, vieux meubles, ferrailles ...). Ca sur au moins 1 km. Allez jeter un Ćil sur Gogole, ça vaut le coup. Je n'ai pas pris de photos, j'ai trouvĂ© ça indĂ©cent.
Puis on passe derriĂšre Brico-dĂ©pĂŽt, oĂč on traverse un camp de manouches. Des fils Ă©lectriques venant de nulle part, courent sur la chaussĂ©e pour alimenter les caravanes; des chaussures d'adultes, d'enfants sont posĂ©es sur la route ... je n'ai vu personne. Et pourtant, je suis sĂ»r qu'il y a de la vie ... LĂ encore, je n'ai pas voulu prendre de photos.
On avance, et on se trouve dans ce qu'on pourrait appeler une "citĂ© ouvriĂšre". Des petites maisons, accolĂ©es, mais pimpantes, identiques, mais avec chacune son originalitĂ©, des jardins entretenus, fleuris, avec parfois une figurine oĂč un accessoire ... Rien Ă voir avec ce que j'ai vu plus haut.
Puis on descend vers le centre-ville ... Je n'ai pas vraiment vu grand'chose, avec 27 kms à faire, j'ai préféré tracer.
Quittant la ville en passant sous la voie ferrée, un monsieur m'interpelle :
- "Compostelle ?"
- "oui, comment vous savez ?"
- "c'est par lĂ , viens avec moi".
Le monsieur est Espagnol, il vit en France depuis une quarantaine d'années et il me fait doctement une conférence de géopolitique sur le mode "la France, ça veut rien dire, moi, je suis un humain du monde". Je suis pas d'accord, je tente la controverse, mais il sait. Donc, je l'écoute sagement, je lance une vanne de temps en temps ... En fait, lui et moi avons fait deux bornes en montée sans sentir le temps passer.
Bon, en termes philosophiques, je suis pas sûr d'avoir avancé, mais on a bien rigolé et on se quitte bons copains.
Je disais : 27,8 kms dans le mĂȘme dĂ©cor qu'hier, champs Ă perte de vue, plat absolu.
Il commence Ă s'installer une forme de monotonie qui ne conduit pas Ă l'ennui. Les Ă©tapes sont moins dures, et je ne ressens toujours pas le besoin de me "distraire". Ca me coĂ»te mĂȘme un peu de m'arrĂȘter pour manger. J'ai trouvĂ© un systĂšme avec ma gourde pour boire en marchant, j'ai donc marchĂ© de 7h15 Ă Â 11h sans m'arrĂȘter.
Bon, sans mentir, au bout d'un moment, on n'en peut plus et il faut recharger un peu les batteries. Je m'arrĂȘte, j'enlĂšve le sac Ă dos, pipi, deux Balisto, je me rhabille et en route.
13h, repas au bord du chemin, 14h30, arrivée à Boullay-Thierry.
AgnÚs avait téléphoné à mes hÎtes hier, qui ont l'habitude de recevoir des pÚlerins, mais qui enterrent un de leurs trÚs bons amis aujourd'hui à Dreux, et ne seraient pas là de l'aprÚs-midi. Ils ont - et je comprends ça - des scrupules à laisser un étranger seul dans leur maison pendant quasi une demi-journée ... Mais en définitive, ils prennent le risque et acceptent de me recevoir.
Comme d'habitude, et comme un rite, je salue mes hĂŽtes, puis douche, puis lessive, puis balade, ou sieste, ou blog.
Ils reviendront vers 20h - 20h30. Pour l'instant, je les ai juste croisĂ©s, je sais qu'ils ont fait leur possible pour que je sois bien. Sans compter qu'en ce moment, c'est sur leur ordi que je tape ce billet. Ils ne peuvent donc pas ĂȘtre complĂštement mauvais ...
Cadeau : Jackye et Yvon sont rentrĂ©s, Yvon mâa emmenĂ© dans lâĂ©glise. Nous sommes montĂ©s dans le clocher et voici le rĂ©sultat. sur la derniĂšre photo, le chemin que jâemprunte demain (vous vous en moquez, mais comme je lâai, par gĂ©nĂ©rositĂ©, je vous la partage)
Prochaine Ă©tape, Chartres : le Camino, le vrai ! C'est bien, non ?
Bonne nuit Ă tout le monde
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Mercredi 22 DĂ©cembre
Sainte Françoise-XaviÚre
Petite parenthĂšse catho du jour pour Sainte Françoise XaviĂšre. En français ça sonne pas terrible on est d'accord. C'est en fait une sainte italienne du XXeme, Francesca Saverio Cabrini. Elle vient d'une riche famille de Lombardie, elle est la treiziĂšme de la fratrie et elle veut ĂȘtre missionnaire en Chine. Mais en attendant faut bien manger donc elle devient prof pour gagner sa vie. Elle fait le tour des monastĂšre mais aucun ne veut d'elle parce qu'elle a la santĂ© trop fragile. La charitĂ© chrĂ©tienne c'est bien mais les bonne soeurs ne font pas que prier, elles taf aussi, et faudrait pas qu'elles soient un boulet pour le couvent non plus.
Tant pis pour Francesca qui ne se laisse pas dĂ©monter et avec son petit groupe de copines cathos elles crĂ©ent leur propre congrĂ©gation: les soeurs missionnaires du SacrĂ© CĆur ! (Vous moquez pas, on a bien fait les spies girls, les Winx et les totally spies aprĂšs tout ! )Avec ça elles font les yeux doux au Pape en espĂ©rant qu'il les laisse aller Ă©vangĂ©liser la Chine !
Il leur dit "super, si vous voulez voyager j'ai une bonne communauté italienne qui s'en va au states vous avez qu'à partir avec eux il y aura bien de quoi faire pour qu'ils ne perdent pas la foi là -bas !". Adieu la Chine, bonjour New York et Chicago ! Francesca et ses copines créent des écoles, des communautés religieuses, des dispensaires, des hÎpitaux ! (Qui a dit qu'elle ne pourrait rien faire avec sa santé fragile hein ?)
Elle se fait naturaliser américaine en 1909 et meurt de la malaria et d'épuisement en 1917. Son corps est à New York dans la 196Úme rue ce qui fait d'elle l'une des premiÚres saintes sur le sol américain et la sainte patronne des immigrés.
Plusieurs hĂŽpitaux au Canada et aux Ătats-unis unis portent son nom, et aussi un orphelinat devenu Ă©cole Ă Noisy le grand ! En 47 ans de vie elle n'a pas chĂŽmĂ© !
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-Jean-Luc, tu te sert du communisme comme d'une arme. Ăa n'est vraiment pas juste. Il hausse les sourcils, Ă©tonnĂ©, puis il semble rĂ©flĂ©chir Ă ce que je viens de dire en caressant son menton. -Tu as raison. Dans la vie, on tire partit de ces talents, Benoit. Ăa ne change rien au faite que j'ai envie de toi. Ici. Maintenant. [...] -Je n'ai pas fini mon poisson. -Entre moi et le poisson, c'est le poisson que tu prĂ©fĂšres ? Je relĂšve la tĂȘte brusquement ; ses prunelles brĂ»lent comme de l'argent en fusion. Mais je ne flanche pas : -Je croyais que tu tenais Ă ce que je finisse tout ce qu'il y a dans mon assiette ? Le fruit du dur labeur de nos camarades prolĂ©taires ! -En ce moment, monsieur Hamon, je me fou de votre assiette. -Jean-Luc, tu ne te bats pas Ă la loyale. -Je sais. J'ai toujours Ă©tĂ© comme ça. Mon LĂ©nine intĂ©rieur m'encourage : tu peux y arriver. Tu peux le combattre avec ses propres armes. Je peux ? D'accord. Comment ? Mon inexpĂ©rience me pĂšse comme un boulet. Prenant l'asperge, je regarde Jean-Luc en me mordillant ma lĂšvre. Puis, trĂšs lentement, j'insĂšre la pointe de l'asperge entre mes lĂšvres pour le sucer. Les yeux de Jean-Luc s'Ă©carquillent de façon infinitĂ©simale, mais perceptible. -Benoit, tu fais quoi, lĂ ? Je croque la pointe. -Je mange une asperge. Tu savais quâil ne fallait quâun mois pour les cultiver ? Dâun point de vue Ă©cologique ça peut ĂȘtre intĂ©ressant. Jean-Luc change de position. -Je crois que vous vous moquez de moi, monsieur Hamon. Je feins l'innocence. -Je ne fais que terminer mon repas, monsieur Melenchon.
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