Tumgik
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- La pénétration anale, ça ne me tente pas plus que ça. - Pour le fisting, d'accord, on laisse tomber. En revanche, j'aimerais t'enculer, Benoit.
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Il fait mine de partir, puis s'arrête. -Au fait, Benoit, je suis ravie que Mr Valls n'ait pas pu faire cette interview. Il sourit, puis sort du magasin d'un pas décidé en jetant le sac plastique par-dessus son épaule, me laissant réduit à une masse tremblotante d'hormones communistes en pleine ébullition. Je passe plusieurs minutes à regarder fixement la porte qu'il vient de franchir avant de revenir sur la planète France.
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-Il est compliqué, Manuel. Tu comprends, il vit dans un monde très différent du mien. Génial, comme excuse. Crédible, en plus. Bien mieux que : Il a une Chambre Rouge du Prolétariat et il veut faire de moi son bras droit.
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Il aime faire mal aux socialistes. Cette idée me consterne. - Vous êtes sadique? - Je suis un Insoumis. Son regard gris est torride. - Qu'est-ce que cela veut dire? - Que vous vous soumettiez à moi volontairement, en toutes choses. Je fronce les sourcils en tentant de comprendre ce concept. - Mais pourquoi ferais-je une chose pareille? - Pour la VIeme République.  
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-Etes-vous socialiste, monsieur Melenchon ? Il inspire brusquement et je me ratatine, mort de honte. Merde. Pourquoi n'ai-je pas analysé cette question avant de la poser ? Comment lui expliqué que je n'ai fait que la lire ? J'en veux à mort à Manuel Valls de sa fichue curiosité !
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- Tes socialistes, tu les préfères comment ? Il sourit : - Fouettés, ricane-t-il
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-Je vais te choquer, Benoit. Prêt ? Je hoche la tête en ouvrant de grands yeux, sans m'arrêter de sourire comme un idiot. -Toutes des soumises en formation, pendant que je me formais moi-même. Il y a des endroits à Seattle ou dans les environs, où on peut apprendre à faire ce que je fais. Quoi ? -Oh. -Ouais, j'ai payé, Benoit. -Pas de quoi se vanter. Et tu as raison... je suis profondément choqué. Et vexé de ne pas pouvoir te choquer, toi. -Tu as porté mon slip. -Ça t'a choqué ? -Oui. Mon Lénine intérieur fais un saut à la perche au-dessus d'une barre de quatre mètres cinquante. -Et tu es venu dîner chez mes parents en commando. -Ça t'a choqué, ça aussi ? -Oui. Alors là, la barre viens de remonter de cinq mètres. -J'ai l'impression qu'il n'y a qu'au département de la lingerie que je peux te choquer. -Tu m'as dit que tu étais socialiste. Ça a été le plus gros choc de ma vie. Je pouffe de rire. -Oui, en effet, tu aurais du voir ta tête ! -Tu m'as laissé te cravacher. -Ça t'as choqué ? -Ouais.
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-Jean-Luc, tu te sert du communisme comme d'une arme. Ça n'est vraiment pas juste. Il hausse les sourcils, étonné, puis il semble réfléchir à ce que je viens de dire en caressant son menton. -Tu as raison. Dans la vie, on tire partit de ces talents, Benoit. Ça ne change rien au faite que j'ai envie de toi. Ici. Maintenant. [...] -Je n'ai pas fini mon poisson. -Entre moi et le poisson, c'est le poisson que tu préfères ? Je relève la tête brusquement ; ses prunelles brûlent comme de l'argent en fusion. Mais je ne flanche pas : -Je croyais que tu tenais à ce que je finisse tout ce qu'il y a dans mon assiette ? Le fruit du dur labeur de nos camarades prolétaires ! -En ce moment, monsieur Hamon, je me fou de votre assiette. -Jean-Luc, tu ne te bats pas à la loyale. -Je sais. J'ai toujours été comme ça. Mon Lénine intérieur m'encourage : tu peux y arriver. Tu peux le combattre avec ses propres armes. Je peux ? D'accord. Comment ? Mon inexpérience me pèse comme un boulet. Prenant l'asperge, je regarde Jean-Luc en me mordillant ma lèvre. Puis, tr��s lentement, j'insère la pointe de l'asperge entre mes lèvres pour le sucer. Les yeux de Jean-Luc s'écarquillent de façon infinitésimale, mais perceptible. -Benoit, tu fais quoi, là ? Je croque la pointe. -Je mange une asperge. Tu savais qu’il ne fallait qu’un mois pour les cultiver ? D’un point de vue écologique ça peut être intéressant. Jean-Luc change de position. -Je crois que vous vous moquez de moi, monsieur Hamon. Je feins l'innocence. -Je ne fais que terminer mon repas, monsieur Melenchon.
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Il souffle très doucement sur ma nuque tandis que sa main s’avance vers l’autre; il fait lentement rouler la pointe de son stylo sur le mot “Veme République”, ce qui le transforme en VI. Je gémis: cette nouvelle idée me remue jusqu’à l’entrejambe. Je suis tendu. Par pitié... Je m’agrippe aux draps quand son stylo se pose sur le mot écologie ; quand il l’entoure je suis au bord de la convulsion. –Voyons un peu si on peut te faire jouir comme ça, murmure-t-il en poursuivant son assaut sur mes convictions. Mes idéaux subissent l’attaque délicieuse de ses doigts et de ses lèvres habiles jusqu’à ce que tous mes nerfs s’embrasent; mon corps se tord sous ce supplice exquis. Il est impitoyable. –S’il te plaît... Je l’implore, tête renversée en arrière, bouche ouverte, gémissant, jambes tendues. Bordel, qu’est-ce qui m’arrive? –Laisse-toi aller, bébé, murmure-t-il. Son stylo tire un trait sur le mot socialiste, son pouce et son index le font glisser sur le papier, et j’explose entre ses mains, le corps convulsé, éclaté en mille morceaux.
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-Tu veux me donner une fessée. -Oui, et je vais te la donner. -Vraiment, monsieur Melenchon ? Je le défie avec un sourire. On peut être deux à jouer ce jeu-là. -Tu compte m'en empêcher ? -Il faudra que tu m'attrapes. Ses yeux s'écarquillent légèrement et il sourit en se levant lentement. -Vraiment, monsieur Hamon ? Le bar est entre nous, Je n'ai jamais été plus heureux qu'il existe qu'en ce moment. -En plus, tu te mordille la lèvre, souffle-t-il en se déplaçant légèrement vers sa gauche, tandis que je me déplace vers la mienne, notre subconscient politique nous guidant. -Tu n'oseras pas. Après tout, toi aussi tu lève les yeux au ciel. J'essaie de le raisonner. Il continue à aller vers la gauche. Je me décale. -Oui, mais toi, tu viens de faire monter les enjeux d'un cran. Ses yeux étincèlent, une impatiente folle émane de tout son être. Je feins la nonchalance : -Je cours très vite, tu sais. -Moi aussi. Il me pourchasse dans sa propre cuisine. -Tu vas venir sans faire d'histoires, oui ? -Ça m'es déjà arrivé ? -Monsieur Hamon, que voulez-vous dire par là ? ricane-t-il. Ça va être bien pire si je suis obligé de venir te chercher. -A condition que tu m'attrapes, Jean-Luc. Et, en ce moment, je n'ai aucune intention de te laissé faire. -Benoit, tu pourrais tomber et te faire mal. Ce qui te placerait en infraction directe à la règle numéros six du Petit Livre Rouge de Mao. -Et je suis en danger depuis que je vous connais, monsieur Melenchon, avec ou sans règles. -En effet. Soudains il se jette sur moi, ce qui me fait hurler ; je m'élance vers la table de la salle à manger, que j'interpose entre nous. Mon cœur bat à tout rompre et l'adrénaline m'inonde le corps... qu'est-ce c'est excitant ! Je suis redevenu un petit garçon, enfin, pas vraiment. Je le guette qui s'avance vers moi d'un pas délibéré. Je recule lentement. -Tu sais distraire un communiste, Benoit. -Vous satisfaire est notre priorité. Te distraire de quoi ? -De la cinquième république. De l’écologie. Il agite une main dans le vide. -Tu avais en effet l'air très préoccupé quand tu jouais avec ton hologramme. Il s'arrête et croise les bras, amusé. -On pourrais passer la journée à ça, bébé, mais je vais finir par t'attraper, et ça sera encore pire pour toi.
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Il frotte son nez contre le mien. A peine remis de ma conversion au communisme, je le regarde d'un œil vide en cherchant à tâtons une pensée cohérente. Tout d'un coup, des voix retentissent devant la porte de sa chambre. Je mets un moment à comprendre ce qu'elles disent. -Mais s'il est au lit, c'est qu'il doit être malade. Jean-Luc ne fait jamais la grasse matinée. -Monsieur Sanders, je vous en prie. -François, vous ne pouvez pas m'empêcher de voir mon fils. -Monsieur Sanders, il n'est pas seul! -Pardon ? -Il y a quelqu'un avec lui. -Oh... Sa voix est incrédule. Jean-Luc me regarde, à la fois amusé et horrifié. -Ciel! Mon père.
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Jean-Luc passe ses mains dans ses cheveux en faisant les cent pas dans son bureau. Deux mains : il est donc doublement exaspéré. Son self-control habituel semble l'avoir lâché d'un coup. - Je ne comprends pas pourquoi vous ne m'en avez rien dit. - On n'a jamais abordé le sujet. Je n'ai pas l'habitude de dévoiler mon alignement politique à tous ceux que je croise. Enfin ! On vient à peine de se rencontrer ! Je regarde mes mains. Pourquoi est-ce que je me sens coupable ? Pourquoi est-il aussi fâché ? Je lève les yeux vers lui. - Eh bien, vous en savez beaucoup plus long sur moi, maintenant, rétorque-t-il, les lèvres pincées. Je savais que vous n'aviez pas beaucoup d'expérience, mais socialiste ! Dans sa bouche, on dirait un gros mot. - Merde, Ben, je viens de vous montrer... Il gémit. - Nom de Dieu. Quelqu'un vous a-t-il recruté avant moi ? - Evidemment. Je tente de prendre un air offusqué. Bon, d'accord... deux fois. - Aucun gentil communiste ne vous a fait perdre la tête ? Je ne comprends pas. Vous avez quarante neuf ans, bientôt cinquante. Vous êtes magnifique. Il repasse la main dans ses cheveux. Magnifique. Je rougis de plaisir. Jean-Luc Melenchon me trouve magnifique. Je fixe mes doigts noués en tentant de ravaler un sourire béat. Il est peut-être myope ? Ma conscience vient de relever sa tête hébétée. Où était-elle quand j'avais besoin d'elle ? - Et nous voilà en train de discuter sérieusement de ce que je veux vous faire, alors que vous n'avez aucune expérience en la matière. Il fronce les sourcils. - Comment vous y êtes-vous pris pour éviter le communisme ? Expliquez-moi. Je hausse les épaules. - Personne ne s'est vraiment, enfin... Montré à la hauteur. Sauf vous. Manque de bol, vous êtes une espèce de monstre. - Pourquoi êtes-vous fâché contre moi ? - Je ne suis pas fâché contre vous. Je suis fâché contre moi-même. J'avais supposé... Il soupire, me scrute attentivement puis secoue la tête. - Vous voulez partir ? me demande-t-il d'une voix radoucie. - Non, à moins que vous ne vouliez que je parte. Non... je ne veux pas partir. - Bien sûr que non. J'aime que vous soyez ici. Il fronce les sourcils et consulte sa montre. - Il est tard. Il relève la tête pour me regarder. - Vous vous mordez la lèvre, dit-il d'une voix rauque, en me dévisageant d'un air songeur. - Désolé. - Ne vous en excusez pas. C'est simplement que ça me donne envie de la mordre, moi aussi, cette lèvre. Fort. Je m'étrangle... comment peut-il me dire des choses pareilles et s'imaginer que je n'en serai pas troublé ? - Venez, murmure-t-il. - Quoi ? - Nous allons rectifier la situation immédiatement. - Que voulez-vous dire par là ? Quelle situation ? - Votre situation. Ben, je vais vous montrer mon hologramme, maintenant. - Oh. Le sol vient de s'effondrer sous mes pieds. Je suis une situation. Je retiens mon souffle. - Si vous y consentez. Je ne veux rien vous imposer. - Je croyais que vous ne faisiez pas de partage équitable de votre programme ? Que vous preniez Bernie Sanders brutalement ? Je déglutis. Tout d'un coup, j'ai la bouche sèche. Il m'adresse un sourire coquin, dont les effets se font ressentir jusque-là. - Je peux faire une exception, ou alors combiner les deux, on verra. J'ai vraiment envie de vous montrer mon hologramme. Je vous en prie, rejoignez moi. Je veux que notre arrangement fonctionne, mais il faut que vous ayez une idée de ce à quoi vous vous engagez. Nous pouvons commencer votre entraînement de base dès ce soir. Mais n'allez pas vous imaginer que je me suis converti aux fleurs et au chocolat ; c'est seulement le moyen d'atteindre mon but, et puis j'en ai envie, et vous aussi, j'espère. Je rougis... En fin de compte, certains rêves finissent par se réaliser.
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