#Mon acrobate
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Cécile Pivo
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La journée commençait bof parce qu'on avait prévu de faire "un truc" aujourd'hui mais on ne savait pas trop quoi, et c'est souvent comme ça que ça commence mal parce que moi je veux bien à peu près n'importe quoi pourvu qu'on passe par un magasin de bouquins ou de jeux, mais l'homme veut absolument visiter qqchose et bien manger et l'ado veut absolument faire les magasins sans être accosté par un vendeur, manger en vitesse et être de retour assez vite du coup ce matin je sentais venir la journée de merde au point que l'ado a failli rester seul à la maison et à la dernière seconde il a vu ce qu'il devait réchauffer pour manger à midi du coup il a décidé de venir, je ne sais pas comment je dois le prendre, mais il devait encore se laver alors on a pris le train suivant mais même celui-là on a failli le rater, ensuite j'ai râlé parce que "vous n'êtes pas foutus de prendre un peu sur vous alors soit je suis avec l'un OU l'autre, soit je passe des journées de merde quand vous êtes là tous les deux mais y a jamais moyen de passer une journée normale à trois, vous êtes deux boulets, bordel" bon ça les a fait réfléchir apparemment et la journée s'est bien passée jusqu'à un certain moment.
On a visité Train World à Schaerbeek, c'était énormissime, l'histoire des trains en Belgique depuis les locomotives à vapeur jusqu'aux années 70/80, des vrais vieux trains dans lesquels on pouvait rentrer, des vieux objets, des anciennes affiches, tout ça tout ça bref l'ado a trouvé ça mieux que ce qu'il pensait (il pensait que c'était un vieux musée poussiéreux avec des miniatures de trains), l'homme était content pcq sa proposition avait plu, et puis on a pris le tram vers le centre-ville, il y avait l'air-co donc génial, on a mangé un petit truc et on s'est baladé en faisant des photos, la Rue Neuve n'est plus que l'ombre d'elle-même mais il y a une chouette dynamique à Anspach, Ste Catherine, Les halles et vers la Grand Place. On est en pleine période des plaisirs d'été du coup il y avait des animations de rue et des acrobates sur la Grand Place. Elliott a reconnu un acrobate d'une troupe de cirque dont il suit l'actualité. Il est rentré dans des magasins, a trouvé sa pointure sur les nouvelles Nike mais a eu la flemme de dépenser ses sous alors il est sorti en râlant bah oui la vie est chère que veux-tu, et après ça il a eu faim, il a été fatigué, il a eu mal aux pieds (tu sens venir le truc où je lui dis que ok je mets la moitié sur les Nike parce qu'il se plaint subitement de ses pieds ?) (jamais de la vie mais bel essai) moi j'ai fini mon film de 72 photos, j'en ai entamé un nouveau et cette fois je n'ai pas mis un Kodak, j'ai mis un lomography avec un effet un peu patiné on verra ce que ça donne mais c'est aussi 72 photos, ça va prendre une blinde pour les faire, j'ai trouvé 5 cartes pour ma collection dans Weward malgré que ça les ennuyait de me suivre dans des rues pour trouver ces cartes et on a mangé un mochi près de la grand place, il était délicieux et j'avais envie de parler japonais au gars du mochi mais j'ai pas osé et pourtant je voyais bien qu'il galérait en français et pourtant je sais commander trois mochis en japonais, comprendre un prix, remercier et dire au revoir du coup j'étais un peu déçue de moi-même. Après on a chacun eu fini nos pellicules et ça tombait bien parce que l'ado commençait à saturer de marcher sans autre but que des photos et des cartes Weward (pour ça il était d'accord avec son père) on a déposé les pellicules au labo, je me suis acheté une dragonne colorée pour mon Pentax 17 et on a repris le train vers la maison. L'ado s'est assoupi 5 minutes sur mon épaule et a décrété que "ah finalement ça va j'étais juste un peu fatigué" et vous avez remarqué comme moi qu'on n'est rentrés ni dans un magasin de livres, ni de jeux.
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"Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante au bout du couloir
Quelqu'un a touché le verrou
Et j'ai plongé vers le grand jour, j'ai vu les fanfares, les barrières et les gens autour.
Dans les premiers moments j'ai cru qu'il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l'avoir
Cette danseuse ridicule.
Est-ce que ce monde est sérieux?
Andalousie, je me souviens, les prairies bordées de cactus
Je ne vais pas trembler devant ce pantin, ce minus !
Je vais l'attraper, lui et son chapeau, les faire tourner comme un soleil
Ce soir la femme du torero Dormira sur ses deux oreilles.
J'en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou pour que je m'incline
Ils sortent d'où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier?
J'ai jamais appris à me battre contre des poupées.
Sentir le sable sous ma tête, c'est fou comme ça peut faire du bien
J'ai prié pour que tout s'arrête Andalousie, je me souviens
Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe, je pensais pas qu'on puisse autant s'amuser
Autour d'une tombe
Est-ce que ce monde est sérieux ?"
Francis Cabrel "La Corrida"
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Pour toi qui aimes l'Amour et raviolis, voici RAVIE AU LIT !Disponible sur Spotify, Deezer,...- Spotify : https://open.spotify.com/playlist/2mXgaH6n44xgdp0kPFsSLA?si=2494515af8854ad8- Deezer : https://deezer.page.link/zaW9bAZPMEzYxN4F8- Youtube : https://www.youtube.com/@francoisville/releases- Apple : https://music.apple.com/fr/artist/francois-ville/168621381- Amazon : https://music.amazon.fr/user-playlists/3db263839cda4c809742fb67ef3b881dfrfr?ref=dm_sh_265b-20c7-8111-d5dc-30d2c- Tidal : https://tidal.com/browse/playlist/a1241639-3a68-4cb1-a88e-6fc2623568b1- Qobuz : https://open.qobuz.com/playlist/16635747- Boomplay : https://www.boomplay.com/artists/43111387?from=search&srModel=COPYLINK&srList=WEBRAVIE AU LITRavie au lit, tu es à quatre pattes A pratiquer l'art cochon en experteJolie acrobate, tu cours à ta perteEn ma compagnie si peu délicateParfois, je bande à part, solitaireMais, avec toi nue sous la couvertureJe suis dans la chaleureuse ouvertureTel bébé dans le ventre de sa mèreJ'arpente en fin connaisseur tes charpentesCharmant oiseau de bonheur au corps beauSur mon nid d'amour où glisse ta peauTes lèvres forment une moue impatienteAfin d'élever nos ébats au topLaisse tout débat et consensuelAux cons qui prétendument sensuelsFeraient en nous voyant une syncopeTrop au lit à en perdre la raisonNous polissons nos fantasmes fiévreuxPar d'impolis sons et jeux licencieuxDes actes stupéfiants et polissonsÔ que c'est bon d'être en toi, détends-toiEt laisse-moi aller au fonds des chosesLaisse-moi râler que tu es virtuoseDans l'art de m'aimer à l'œil et au doigtKing size t'honore, tu griffes et mordsDans l'effort ultime, je fais minetMon corps efféminé n'a pas d'effet minéC'est l'explosion et la petite-mortAh si le Saint-Siège pouvait nous voir !Il en tomberait choqué par le viceD'ailleurs je tabouret qu'entre tes cuissesJe suis au Paradis blasphématoireFrançois VilleTous les liens ici : https://linktr.ee/francoisville#musique #chanson #amour #spotify #deezer
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8 juin
elles étaient très politisées, elles parlaient des Grand sujets (me too, judith godrèche, est-ce que les valeurs féministes sont compatibles avec l'hétérosexualité? est-ce que le personnel est politique? EST-CE QUE LE PERSONNEL EST POLITIQUE?) quand leur amie au prénom de reine médiévale et au mullet blond est arrivée on s'est assises par terre sur le trottoir parce qu'elles fumaient cigarette roulée sur cigarette roulée et j'étais en train de mourir de fatigue à petit feu appuyée contre mon poteau qui me rentrait dans le dos, à chaque fois que je me levais j'avais l'impression d'avoir 150 ans. quand elles ont mis une chanson de green day j'ai pas osé leur dire que j'écoutais ça à l'époque où c'est sorti. je leur ai pas dit mon âge parce qu'au début v. m'a demandé si je vivais avec ma mère comme ça chill en faisant mes choses de mon côté depuis la fin de mes études et j'ai dit oui (mais pas chill par contre) et je voulais pas qu'elles sachent combien de temps ça faisait exactement que je vivais "comme ça." pas après l'avoir entendue parler de sa carrière de danseuse-acrobate et de ses tournées et de son job d'administratif pour plusieurs compagnies et des droits du travail au rabais quand on a le statut d'intermittente etc. j'avais trop honte.
à mesure que la soirée avançait je devenais de plus en plus mutique, même si finalement on était que toutes les quatre + le copain de v. qui est arrivé vers minuit dans son mini pull noir moulant et son accent allemand à couper au couteau. à la fin j'ouvrais plus la bouche du tout, par flemme, par habitude, je sais pas. j'étais de plus en plus mutique et s. était de plus en plus soûle et donc de plus en plus veloutée. je devais me forcer à pas trop la regarder de peur de la mettre mal à l'aise alors je regardais beaucoup trop sa copine v. vers une heure et demie du matin je me suis fait un petit cadeau et je suis allée me réfugier sur la couette blanche dans le lit-couchette très cosy caché derrière des rideaux au fond de l'atelier. j'ai pas dormi et j'avais toujours froid mais c'était le paradis par rapport au trottoir. j'entendais v. qui répondait à tous les mecs qui passaient devant l'atelier et qui faisaient des commentaires et quand ils disaient rien elle faisait du harcèlement de rue à l'envers. quand un type est rentré dans l'immeuble d'en face elle a crié eh griezman! et a. a demandé pourquoi tu l'appelles griezman? et elle a dit parce qu'il lui ressemble, par contre ils ont pas les mêmes mollets, alors qu'il était là à cinq mètres sur le trottoir d'en face. je pouvais pas m'empêcher de souffrir pour les voisins aussi qui devaient se taper leurs jacasseries et la musique et leur petit concert improvisé avec deux mecs qui passaient par là avec une guitare et qui ont commencé à jouer je ne veux pas travailler de pink martini avant de repartir comme ils étaient venus.
vers une heure et demie s. est venue me tapoter les chevilles pour me demander si je préférais rentrer chez elle à st. denis avec le dernier métro et elle elle rentre en vélo ou si on allait dormir chez a. à picpus et elle monterait sur le vélo d'a. et moi je prendrais son vélo, son gros vélo électrique avec son sac à dos accroché qui pèse une tonne + mon propre sac à dos, et donc elle me demandait si je préférais mourir agressée dans le métro toute seule à deux heures du matin quelque part entre belleville et st. denis ou mourir dans un accident de vélo. j'ai mis un moment à peser le pour et le contre pendant qu'elle me regardait droit dans les yeux sans bouger avec son regard velouté et sa voix veloutée, j'avais l'impression d'être prise au piège dans une marmite de confiture qui bouillonnait sur le feu. finalement j'ai choisi l'accident de vélo, qui me semblait moins traumatique. vers trois heures elle est de nouveau venue me tapoter les chevilles pour me dire qu'a. allait nous commander un uber mais son application marchait pas et elle gesticulait dans tous les sens parce qu'elle avait l'alcool moins tranquille que s. et le frère de v. lui dictait le code du wifi qui marchait pas et s. et v. dansaient un slow au milieu de la pièce et j'avais l'impression de jamais avoir été aussi fatiguée de ma vie.
quand le uber est arrivé elles l'ont toutes abondamment félicité pour son demi-tour au fond du passage et puis elles ont passé tout le trajet à le bombarder de questions sur son activité de chauffeur uber, sur ses droits et ses horaires, les droits qu'ils avaient obtenus récemment et ceux qu'ils avaient perdus au fil des années et c'est quand la prochaine manif et la cotisation pour la retraite et qui c'est qui fixe les tarifs et c'est quoi qui va changer par rapport aux j.o. etc. moi je regardais les façades défiler dans la nuit dans un état quasi hallucinatoire à cause de la fatigue et je posais aucune question. quand on est arrivés dans sa rue j'avais l'impression d'être à bruxelles à cause des arbres, y avait de la musique dans l'ascenseur, un bel escalier en bois, du parquet qui craque et une monstera sur la cheminée. j'ai dormi dans la chambre de sa soeur qui est orl ou un truc comme ça et qui était en vacances à rennes chez son copain. je savais pas si j'allais dormir avec s. comme on avait dit ou si elle allait dormir avec a. alors je me suis mise côté mur et puis quand j'ai entendu qu'elle allait se coucher chez a. j'ai pris un peu plus de place dans mon lit aux draps bleu ciel et à la couette ultra moelleuse mais j'arrivais pas à dormir parce que je pensais à la narratrice du livre de miranda july. finalement le mec plus jeune qu'elle sur qui elle a un crush fantasmait sur elle depuis le début lui aussi. évidemment. c'est miranda july.
ce matin s. avait une réunion sur son ordi alors j'ai beaucoup discuté avec a. et câliné son chat. on a parlé du trek de sa soeur au népal après ses études de médecine, elle me disait qu'elle voyageait plus parce qu'elle voulait pas participer à l'industrie du tourisme et qu'elle préférait explorer son propre pays d'abord, mais qu'elle jugeait pas sa soeur pour être partie au népal. quand je lui ai raconté mes voyages j'arrêtais pas de dire "je sais plus c'était y a longtemps" et "ah mais à l'époque" etc et je me demande si ça lui a mis la puce à l'oreille sur mon âge. je suis vraiment en train de me transformer en n. j'ai raconté à absolument tout le monde que j'allais peut être déménager à berlin cet été. j'ai même invité s. et a. à venir m'y voir en partant, comme si j'y habitais déjà. à un moment s. m'a demandé de but en blanc elle fait quoi ta mère? en me regardant droit dans les yeux. j'ai dit elle est secrétaire médicale et la tienne? elle a dit elle est épicière à montmartre et j'ai dit wow c'est romanesque. je me suis demandé si elle me posait cette question parce qu'elle trouvait que j'avais pas assez d'opinions sur les choses et qu'elle se demandait dans quel milieu social j'avais grandi ou si elle voulait juste estimer mon niveau d'aisance matérielle.
je viens de recevoir une avalanche de messages vocaux de r. j'ai éteint mon téléphone sans les ouvrir avec une légère boule dans le ventre. l'autre jour n. m'a envoyé un message vocal de six minutes pour m'expliquer la situation de la coloc et évidemment je m'attendais à une mauvaise nouvelle parce que je suis encore traumatisée par ceux de r. de l'été dernier, avant lui personne m'envoyait des messages vocaux donc maintenant les deux sont liés à jamais, les longs messages vocaux et les nouvelles dévastatrices.
à midi une fois que je me suis retrouvée seule j'ai eu tout le loisir de penser à lui en écoutant deerhoof pendant que je me promenais sur la coulée verte, c'était bien là-haut avec mes petites chansons dreamy, j'avais l'impression d'être encore en partie plongée dans mon état hallucinatoire de la veille parce que j'avais faim et le soleil me tapait dessus et j'étais émerveillée par toutes, mais toutes les façades des immeubles. j'ai marché jusqu'à bastille, j'ai mangé une pomme et une banane au bord du canal et puis j'ai refait le trajet en sens inverse jusqu'à bercy en passant par les quais. à bercy une femme avec des flyers m'a demandé si j'allais au concert de star academy ce soir et je sais pas pourquoi mais c'était le meilleur moment de ma journée. ça m'a émue de voir des fans hardcore de star academy déjà assis sur les marches, le stand de merch avec les tshirts star academy, je sais pas, un truc de nostalgie sans doute, même si j'ai jamais été fan au point de vouloir aller les voir en concert. je suis passée à la cinémathèque pour aller faire pipi avant le bus et j'en ai profité pour acheter un cadeau d'anniversaire à maman à la boutique, très satisfaite de cette bonne chose de faite à la dernière minute.
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📌[ÉCHO] 📚 #Vendredilecture Vous reprendrez bien un peu désert ? 🐪 Ah la belle couverture façon Lawrence d'Arabie de ce livre intitulé « Carnets d’aventures » paru aux éditions Pocket et ré-édité.
RÉSUMÉ 📝 Le point commun qui rassemble sous la même bannière (et la même couverture) des voyageurs aussi différents qu'un jeune forçat de la rame, une amazone du désert, un handicapé volontariste et une acrobate du vide est le désir inextinguible d'intensifier sa vie, de l'engager sur des chemins périlleux pour en mieux saisir la valeur, de sauter par-dessus les parapets de l'habitude pour rejoindre le royaume de l'imprévisible. L'autre point de convergence, c'est l'amour du monde extérieur.
PRÉFACE ✒️ « L’aventure n’est morte que dans l’esprit de ceux qui n’ont aventuré nulle part ni leur esprit ni leur corps » Sylvain Tesson
ÉCLAIRAGE 💡J'étais des 12 auteurs. J'ai pour l'occasion écrit le récit de mon aventure dans les pas de Paul-Émile Victor. 70 ans après les séjours de l'explorateur sur la côte orientale du Groenland, je suis reparti dans ce sillage car je voulais savoir ce qu'étaient devenus les Eskimos, que l'on appelle aujourd'hui. les Inuits
INSTIGATEUR 🧭 Citoyenneté engagée, soutien à l’initiative individuelle, mobilisation de la jeunesse, entrepreneuriat altruiste, passion pour l’action culturelle et la découverte respectueuse du monde : La Guilde aime ce qui élève, transforme, construit dans une écologie intégrale, la grande.
LIVRE 🛒 Pour le commander 👉 https://urlr.me/WYRt1
#aventurehumaine#sylvaintesson#lesecransdelaventure#AllerPlusLoin#LaGuildeenAction#récit#aventures#laguilde#stéphanedugast#groenland
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Jean Diharsce - Ce matin, le soleil faisait son acrobate
Ce matin, le soleil faisait son acrobate. Il h��sitait encore entre rouge et doré, des couverts de nuages semblaient l’impressionner. Je marchais comme on fait quand on est dans sa tête, celle de ce domaine au derrière des yeux. Où seuls, parfois, les mots permettent d’approcher. Quand on les laisse aller.Et me venait en rythme, celui de chaque pas, la fin de mon réveil sur une image forte qui…
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Douzième partie | 21 août 2023
D’aussi loin que je me rappelle, ma fête est toujours tombée en été.
Enfant, être né un 21 août, c’était le plaisir de pouvoir profiter des 21 « 2 pour 1 » à la crèmerie du coin. En contrepartie, c’était aussi la tristesse de ne jamais être fêté à l’école, tout comme les autres élèves dont la mère avait eu la bonne idée d’accoucher entre la Saint-Jean-Baptiste et la fin des Perséides. C’est qu’en début d’année scolaire, on était souvent invités à apporter un petit cadeau anonyme qu’on mettait dans la Grosse boîte des fêtes. Le jour de ta fête, tu pouvais piger un cadeau au hasard et t’amuser avec durant la journée. À celles et ceux dont la fête était l’été, on nous disait qu’on allait nous fêter à la dernière journée d’école avant les vacances. On s’entend-tu que j’en ai jamais pigé, de cadeau, dans la Grosse boîte des fêtes ? Parce qu’à la dernière journée d’école, les profs pensaient à bien d’autres choses qu’à faire piger un sac à faux pets ou bien une glu vert fluo aux 2-3 petits dont les parents avaient eu l’égoïste idée de forniquer dans le coin de l’Halloween, probablement érotisés par leurs costumes de métiers olé-olé.
Mais comme adulte, et surtout comme athlète amateur du lundi, être né l’été, c’est l’extase de pouvoir fêter sa fête lors d’une partie de la RMR. Et ça, ça compense pour tous les cadeaux du monde non-reçus au primaire.
Voici donc la liste de mes cadeaux RMR reçus pour mes 39 ans :
Ça a commencé avec Arthur Raymond qui a sorti ses grands airs de saxophone pour me chanter des mots doux après le garrochage des mites : « Thibodeau, y me semble que jouer avec les NSDB, ça t’irait bien. Tu pourrais t’amuser sans la pression du capitanat, simplement être toi-même, laisser tomber les masques et exprimer ta vraie gentillesse. » Je me voyais presque avec le gilet noir et blanc, je me sentais bien ! J’allais succomber quand une chance que quelqu’un a crié BON PLAY BALL, LÀ pour me faire retomber des nuages, direct dans mes bottines à crampons verts et blancs.
Étienne Lepage, dramaturge de renom et souvent en chest, a choisi d’écrire la plus belle de ses histoires en faisant un grand retour aujourd’hui, simplement pour m’offrir le cadeau d’attraper toutes les balles de l’autre équipe.
Manu Ruiz, lui, en échange d’un salaire purement symbolique, a accepté de jouer pour les Martres, une équipe qui d’ordinaire le répugne, le temps d’un magnifique double-jeu champ-centre/premier but. Ce type de double-jeu portera d’ailleurs maintenant le nom de La danse du bartender mercenaire.
Camille, joueuse remplaçante et probablement acrobate de formation, est venue donner tout un show de pirouettes en trébuchant pas une, pas deux, mais bien trois fois lors de la même présence sur les buts, tout en participant au dernier retrait de la partie.
Berthiaume, pour sa part, m’a candidement offert un certificat-cadeau pour un blanchiment. Je n’ai pas bien compris c’était quoi, mais il m’a offert de venir avec moi, car il connaît une bonne place. Après, sans que personne ne lui demande, il s’est mis sur le dos et a montré son derrière au public présent au parc Laurier.
Marie-Eve Brouard a choisi de me donner… des frissons ! Lors d’un duel au monticule contre le lanceur des NSDB, Mayo la mailloche. Ça s’est fini avec un strike-out, oui madame !
Thomas a de son côté eu le calme et la gentillesse de m’épeler poliment comment écrire son nom de famille quand je le lui ai demandé, alors qu’il aurait simplement pu me dire « Crisse, regarde dans mon dos, c’est écrit sur mon gilet, gros tata. » Gentleman, ce Thomas !
Et que dire de Tantawy notre catcheuse qui, fidèle à ses habitudes, a subtilement mis de la Vaseline sur les bâtons des NSDB à chacune de leur présence, menant cette jeune équipe vers le record du plus bas pointage dans une partie complète : 0.
Il y a même Bourgon, la Martre de cœur, qui a recollé avec du tape son doigt meurtri pour venir encourager les deux équipes depuis les estrades.
Une fête comme ça, avec la présence de ma petite famille en plus, me donne déjà hâte d’avoir 40 ans ! Mais si quelqu’un pouvait quand même m’offrir un sac à faux pets, j’aimerais ça.
* * *
Étoile du match : toute la défensive des Martres, qui a réalisé la première partie parfaite en 12 ans de RMR !
Pee-wee du match : Eric « Machiavel » Bouchard, reconnu pour sa malveillance et son caractère pernicieux, qui a essayé de manipuler mon petit garçon d’à peine 4 ans pour lui faire dire des OBSCÉNITÉS. Maintenant, Philémon pense que je ne laisse pas jouer les autres amis.
– Thibodeau
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Quand je me perds dans l'inutilité de ce monde sans répondre à mes pensées les plus diverses, sans les nourrir ou les bercer avec toute l'ardeur que je ressens envers ce monde et cette vie, je me perds également dans l'effroi de toucher mon autre pôle tout aussi effrayant de passion envers le vide
Cette polarité de l'homme sur laquelle je berce et pour laquelle je m'arrache à garder l'équilibre tout en dansant dessus tel un acrobate sur fil souple, fais de moi qui je suis ?
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L'aventure de madame Muir, Joseph L. Mankiewicz 1947 Une histoire d'amour entre une femme et un fantôme, une vieille maison sur une falaise. Incontournable.
Mon oncle, Jacques Tati 1958 La rencontre poétique de deux mondes, l'ancien et le moderne. Des personnages attachants. Cela pourrait être un poème de Prévert, mais c'est un film de Tati.
L'année dernière à Marienbad, Alain Resnais 1961 Un immense jardin à la française, un colossal escalier, Delphine Seyrig et Giorgio Albertazzi qui ne cessent de rejouer la scène d'un rendez-vous manqué. Un chef-d'oeuvre qui gardera son mystère à jamais.
Judex, Georges Franju, 1963 Digne des romans feuilletons du XIXe siècle, un justicier mystérieux qui s'attaque au banquier malhonnête. Des combinaisons noires, des intrigues, des masques en forme d'oiseau.
Les lèvres rouges, Harry Kümel, 1971 La suite vampirique de Marienbad, Delphine Seyrig en comtesse immortelle buvant le sang des pensionnaires d'un hôtel d'Ostende.
La montagne sacrée, Alejandro Jodorowsky, 1973 Délire hypnotique et fou, conte alchimique dans lequel les maîtres des neufs planètes devront gravir la montagne sacrée pour trouver la réponse savoureuse au grand mystère de l'existence.
Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette, 1974 Deux sorcières solaires errant dans le Paris des années 70. Une maison mystérieuse, des numéros de magie. Un film à regarder à l'endroit ou à l'envers, éveillé ou endormi.
Complot de famille, Alfred Hitchcock, 1976 Le dernier film d'Hitchcock, une fausse voyante et un chauffeur de taxi à la recherche d'un diamant volé. Un film du dimanche soir.
Stalker, Andreï Tarkovski, 1979 Un voyage à travers des paysages de science fiction délabrés porté par une musique sublime. Une sorte de rêve.
The Fog, John Carpenter, 1980 Une malédiction s'abat sur une ville de Nouvelle-Angleterre. Un brouillard vert fluorescent duquel émerge des fantômes. Une animatrice de radio tente de sauver les habitants depuis un phare isolé. Un film glacial et génial.
Fitzcarraldo, Werner Herzog, 1982 Un homme passionné d'opéra entreprend de faire passer un bateau par dessus une montagne en pleine jungle amazonienne. On ne saurait le décrire autrement.
Et vogue le navire, Federico Fellini, 1983 Un film comme un roman, au début du XXe siècle, des personnages hauts en couleurs embarquent à bord d'un paquebot afin de rendre hommage à une célèbre cantatrice.
Paris, Texas, Wim Wenders 1984 Un homme qu'on croyait mort sort du désert et retrouve peu à peu les vestiges de sa vie passée. Une sorte de mirage porté par une musique sublime.
Phenomena, Dario Argento, 1985 Un film d'horreur comme on n'en fait plus. Un adolescente qui parle aux insectes sur les traces d'un tueur en série. Jennifer Connelly invoquant une nuée de mouches, scène culte.
Les ailes du désir, Wim Wenders 1987 Un très grand film de Wim Wenders. Un ange tombe amoureux d'une acrobate de cirque et décide de devenir mortel. Une promenade dans le Berlin des années 80. Peter Falk se frottant les mains dans la brume matinale. Incontournable.
Prince des ténèbres, John Carpenter, 1987 Le film d'horreur le plus terrifiant. Un groupe de scientifiques découvre que l'Eglise a caché au monde le fait que Dieu n'existe pas. A sa place, une entité ténébreuse qui va bientôt se libérer. Vous ne vous regarderez plus jamais dans un miroir sans penser à ce qui vous attend de l'autre côté...
Drugstore Cowboy, Gus Van Sant, 1989 Une petite bande de camés braque des pharmacies pour se défoncer. Leur chef décide de se ranger mais le passé ne s'oublie pas facilement. Un conte étonnamment léger. Une apparition de William Burroughs dans toute sa majesté.
Meurtre mystérieux à Manhattan, Woody Allen, 1993 Un couple farfelu mène l'enquête sur la mort de leur voisine de palier. Le New York des années 90, des rebondissements, et Anjelica Huston au faîte de sa gloire en auteur de romans policiers.
La cité des enfants perdus, Jean-Pierre Jeunet, 1995 Dans une cité portuaire verdâtre, des enfants disparaissent. Un savant fou tente vainement de voler leurs rêves. Un film génial, complètement glauque et immersif. Des costumes incroyables de Jean-Paul Gaultier. Un monde en soi.
Dead Man, Jim Jarmush, 1995 William Blake tue un homme par erreur et prend la fuite, accompagné de l'indien Nobody, qui le prend pour l'esprit du célèbre poète anglais. Un récit initiatique tout bonnement génial, bercé par les improvisations de Neil Young à la guitare. Le meilleur rôle de Johnny Depp. Une apparition éclair de Robert Mitchum dans son dernier rôle.
The pillow book, Peter Greenaway, 1996 La fille d'un célèbre calligraphe, devenue mannequin, recherche un homme capable de lui écrire un compliment sur toute la peau. Elle finit par devenir elle-même calligraphe et décide d'écrire un livre sur le corps de son amant. Un film sublime.
La légende du pianiste sur l'océan, Giuseppe Tornatore, 1998 Un bébé est retrouvé dans la cale d'un paquebot. Devenu adulte, ainsi qu'un pianiste légendaire, il se mesure aux plus grands musiciens de son temps mais n'a jamais posé le pied à terre. Un conte magistral et bouleversant.
Mulholland Drive, David Lynch, 2001 Un rêve, un cauchemar. Une femme amnésique, aidée par une actrice en herbe, part à la recherche de son identité. Un film porteur d'un mystère insondable. A voir et à revoir à l'infini.
La famille Tenenbaum, Wes Anderson, 2001 Une famille de génies, disloquée par des querelles intestines, tente de se retrouver. Un vrai poème visuel, drôle et touchant. On aimerait vivre dedans.
Kill Bill, Quentin Tarantino, 2003 Un chef d'oeuvre absolu. Le personnage d'Uma Thurman en guerrière vengeresse que rien ne pourra arrêter, figure allégorique mue par une force supérieure. Les cinq points et la paume qui font exploser le coeur.
The Fall, Tarsem Singh, 2006 Un homme alité dans un hôpital raconte une histoire à une petite fille. En échange, elle dérobe pour lui des ampoules de morphine. Et le conte se mêle à la réalité. Visuellement grandiose et éblouissant. Une scène d'ouverture mémorable.
The Fountain, Darren Aronovsky, 2006 Trois histoires entremêlées pour n'en former qu'une seule, celle de la recherche de la vie éternelle. Des scènes se déroulant dans le plan astral, toutes d'or en fusion et d'extase mystique. A couper le souffle.
Melancholia, Lars Von Trier, 2011 Une planète s'approche dangereusement de la terre et s'apprête à l'engloutir. Deux soeurs, deux entités contraires, se dirigent en silence vers la fin du monde. Une expérience totale portée par des symphonies sublimes et des tableaux de Bruegel.
Only Lovers Left Alive, Jim Jarmush, 2013 Un couple de vampires sublimes portent sur le monde un regard désabusé. Sur fond de rock indé lancinant, à travers Détroit ou Tanger, la décadence d'une communauté en train de disparaitre.
Les Garçons Sauvages, Bertrand Mandico, 2017 Un groupe de jeunes garçons commet un crime impardonnable. Ils sont condamnés à accompagner en mer un capitaine étrange et colérique. Un voyage vernien, totalement organique et sensuel. A la croisée de William Burroughs et de l'île au trésor, de Cronenberg et du club des cinq.
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Retour à mon projet de présenter la plupart de mes 53880 photos (nouveau compte approximatif !)
2013. Il y eut au Louvre-Lens une très belle et colorée expo sur Caere (Cerveteri), ville étrusque.
- les 2 premières : antéfixes en satyre - 500av. J-C.
- amphore avec danseurs-acrobates et joueur de lyre - 650av. J-C.
- dinos avec monstre marin - 600av. J-C.
- gourde en terre cuite avec danseurs - 600av. J-C.
- acrotère en Pégase - 475av. J-C.
- cratère par Aristonéthos, soldats sur galère - 650av. J-C.
#souvenirs#louvre-lens#archéologie#étrurie#étrusque#caere#cerveteri#antéfixe#satyre#amphora#danseur#lyre#dinos#monstre#gourde#acrotère#pégase#cheval#cratèr#aristosthenos#soldat grec#galère
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Comment est-ce que j’ai créé une Formation de Yoga Aérien
Toutes les bonnes histoires commencent avec une touche personnelle. La mienne, c’est une aventure inhabituelle, nomade, créative et parfois compliquée. Mais même si elle peut vous paraître exagérée, folle, inventée: elle est complètement véritable.
Je m’appelle Rosa Aguilera, et je suis née il y à 43 ans à Seville. Si quelqu’un avait prédit à mes parents toutes les péripéties de leur future fille, ils n’en auraient pas cru un seul mot. Je viens d’une famille assez modeste, et mes géniteurs (un couple de fonctionnaires rêveurs et inexperts) se sont séparés quand j’avais 4 ans. Plus ou moins à ce moment, j’ai commencé à me suspendre à toutes les barres, arbres ou aires de jeux disponible. J’ai soldé mes premières expériences aériennes par des cicatrices et des dents cassés.
Après un baccalauréat en Beaux Arts et quelques années de théâtre amateur, j’ai quitté Séville à 19 ans, pour emménager seule à Barcelone. Je suis rentrée dans une école de Scénographie en 2000 et découvert le cirque. Je n’avais pas vraiment les moyens ni pour étudier ni pour vivre dans une grande ville : j’ai bientôt commencé à chercher une voie alternative et j’ai fini par vivre en squat.
Mon premier cours de trapèze, dans un centre social « okupa » était la découverte de deux des passions de ma vie. D’une part, l’agréé que j’avais recherché depuis mon enfance. D’une autre, l’enseignement. Un bel acrobate argentin m’avait aidé à monter sur cette drôle de balançoire. Je ne voulais plus en descendre… Mais je n’avais aucune technique ! Pour apprendre, j’ai décidé de construire mon propre trapèze: souder les éléments à la barre, tresser les cordes, faire des accroches dans le plafond de mon couloir. Oui : j’ai commencé par du DIY.
En 2002 j’ai encore changé de ville, pour étudier dans une école de théâtre physique à Bilbao. J’ai découvert le tissu aérien, et commencé à m’entrainer en acrobatie et aériens 4 fois par semaine, en plus de mes cours. Décidée à joindre une école de cirque, en 2004 j’ai vu mes rêves s’effondrer : Un accident de la route m’a obligée à passer plus de 6 mois alitée et tout recommencer à zéro.
Avec mes 24 ans, je n'avais plus d’espoir d’être acceptée dans une école professionnelle en Europe. J’avais une bourse d’études pour l’Inde, et je suis partie pour cette raison fin 2004 à Kerala Où j’ai fini par hasard à faire une première formation en Hatha Yoga qui m’a convaincue de mes possibilités de reprendre le mouvement.
J’ai ensuite migré en Argentine en 2005 pour suivre des cours au Club de Trapézistes Estrella del Centenario. Ensuite je suis acceptée à l’école de cirque de Rio de Janeiro. Pour vivre, j’ai joué dans les rues de la moitié du continent sud américain. En 2007 j’ai commencé à travailler en tant qu’acrobate aérienne avec plusieurs compagnies en Espagne (Kukubiltxo, La Fura dels Baus, Déambulants, Circo Delicia). J’ai encore fait une spécialisation en école de cirque,à la Flic Circo Scuola à Turin en 2012. J’ai également donné des cours de cirque et théâtre en Europe, au Perou, en Rép. Dominicaine, et dans d’autres pays. Depuis 2009 j’ai suivi plusieurs formations de Rigging ( Irata niveau 1, Installation d’agréés de cirque avec Fill the Block à Barcelone, et une formation de cordiste).
Oui, mais le Yoga Aérien, quand est-ce qu’il arrive dans l’histoire?
Après avoir vécu et travaillé en Suisse et en Italie, je suis arrivée en France en 2013 pour un DESU en Arts de la rue à l’école FAIAR et avec l’Université d’Aix en Provence. Mon projet était basé sur l’expérimentation avec les agrès de cirque pour une écriture contemporaine des arts de la rue.
J’ai commencé à explorer avec des tissus en forme de hamac. Et j’ai adoré cette version (que j’avais souvent déjà utilisé pour des événements). En 2015, j’ai ressenti le besoin de m’écarter du spectacle pour me dédier à la pédagogie. Je me suis à nouveau formée en Yoga: 600 h de Ashtanga et Vinyasa, et ensuite des spécialisations en Yin, Yoga Prénatal, Yoga Sensible au Trauma, Histoire et Philosophie…
En 2016 j’ai commencé à vivre de mon activité de professeur à plein temps. Et en 2017 j’ai créé une association, qui se transforme en 2018 en d’école de yoga.
Les étapes de la création de ma formation:
Mon école Yoga du Sud à commencé a proposer des formations de professeurs de yoga et des spécialisations depuis 2018, et a ouvert son siège en 2019.
La première étape, c’était de créer un programme pédagogique qui pouvait permettre à des personnes avec 1 an d’expérience ( ce que j’ai identifié comment le minimum), d’enseigner des cours à un public débutant. J’ai constitué des modules de 2 h autour des sujets que je trouve les plus importants: technique, anatomie, accroches, pédagogie, séquences, enseignement avec publique externe, création, aspects professionnels.
Avec une structure issue de mes années de cirque, danse, théâtre et yoga; j’ai voulu concentrer tous les contenus en 50h de training. Ce programme destiné à des profs de yoga accrédités 200h, et à des danseurs, artistes de cirque et sportifs; est accrédité YACEP Yoga Alliance. Cette certification est possible puisque je suis professeur accréditée ERYT 500 avec des années d’expérience.
La deuxième étape était de trouver un lieu adapté à recevoir la formation. Ce lieu n’existait pas, et j’ai donc du installer moi même les accroches, j’ai acheté du tissu de cirque aérien, des sangles et des mousquetons; pour créer un modèle de hamac plus adapté au dynamisme.
Ce modèle, plus petit que les hamacs de 5x3 mètres, donne d’autres possibilités. Actuellement je travaille avec les deux types de hamac que je combine selon les différents cours.
J’ai donc installé des hamacs dans 4 lieux différents sur Aix et Marseille, inclus mon propre studio qui a du fermer ses portes après la crise du COVID.
Les difficultés que j’ai retrouvé pour démarrer et continuer mon activité n’étaient pas seulement reliées à trouver des lieux; mais aussi à pouvoir maintenir les trainings en présence. Dans mon deuxième training, le confinement s’est fait en pleine formation et nous avons fini les pratiques sans public externe.
Une autre difficulté ajoutée était l’hygiène des hamacs. J’ai donc pris la décision de laver à chaque cours les tissus pour éviter toute possibilité de contagion, de destiner des hamacs à usage individuel et inviter les pratiquants récurrents et les profs en formation à porter leur propre hamac.
La troisième étape à été de continuer les formations sans avoir de studio fixe: retour à la base. La foi, était plus que nécessaire pour tenir le coup après avoir fermé les portes de mon école physique. J’ai donc de nouveau investi des lieux: une salle de coworking, et une école de danse ont accueilli les promos 3 et 4.
Ma première formation de Yoga Aérien en 2019 était destinée à un groupe de 5 personnes. Les promos suivantes n’ont jamais dépassé les 6 profs. J’ai pris cette condition comme une opportunité de me dédier à l’enseignement personnalisé. Mais j’ai du faire le choix de ne pas faire appel à d’autres profs dans mon équipe puisque le budget s’est réduit également.
Ce que j’aurais aimé savoir ou mes conseils pour toi qui veut créer une formation:
Le Yoga Aérien est une discipline très innovante et à beaucoup de possibilités. Il y a donc la place pour tout le monde, et ce n’est pas encore trop développé. Mais les Yogis, les Aérialistes et parfois le public en général trouvent le Yoga Aerien trop ou pas assez… ce n’est ni du Yoga, ni du Cirque, ni un sport et c’est pas de la danse.
Je connais pas mal de professeurs qui n’ont pas approfondi et qui désirent immédiatement donner des cours et même créer des formations. Sans aucun jugement: je trouve nécessaire prendre le temps d’avoir assez d’expérience, de trouver son style, de se construire en tant que professionnel avant de guider les autres.
Une appréciation (personnelle) que j’ai sur le panorama du Yoga Aérien en 2022 est que ca ne peut pas être seulement une pratique commerciale. Les aspects techniques ( de sécurité par exemple) ne peuvent pas être pris à la légère. Et il faut avoir beaucoup de ressources et de confiance en soi pour faire face aux inconvénients.
Même si sur le papier un Bussines plan peut paraître convainquant, les circonstances externes ( comme la pandémie dans le cas de mon studio) viendront éprouver la foi des entrepreneurs.
S’entourer des bonnes personnes et choisir ses partenaires est très important.
J’aime prendre le temps de faire les choses bien. J’avais l’intention de publier mon manuel début 2022. Mais des circonstances personnelles ont bloqué mon planning. La résilience et la patience accompagnées d’un focus sur les objectifs détaché des résultats sont des bons amis dans le cas d’imprévus.
Ma vision du Yoga Aérien:
J’ai trouvé dans le Yoga Aérien une façon de traiter le corps avec amour, conscience, responsabilité, douceur, exigence. Le hamac est un outil versatile autant pour du Vinyasa Aérien, des cours de Yin, du Prénatal, que pour les enfants. Le hamac nous permet de dépasser la peur au vide, de l’inversion et de la chute, de façon sécurisée et ludique.
Le tissu est une membrane qui nous apporte contacte, sécurité et intimité: certains profs et thérapeutes l’utilisent avec des enfants autistes et pour améliorer la kinesthésie et le mouvement. Le hamac est le symbole direct de l’utérus et l’étape préalable à la naissance. Un lieu de rêve et de protection.
Et si vous connaissez l’Amérique centrale et du sud: le hamac est la façon de dormir à l’écart des insectes et animaux terrestres par excellence.
J’ai donc crée mon école avec une vision solide, artistique, réfléchie et non commerciale des arts du yoga et du cirque. Je développe aujourd’hui un manuel et un jeu de cartes sur le yoga aérien, j’ai formé déjà 4 promotions de professeurs dont je suis fière.
Dans mon training, les aspects techniques, créatifs, le mouvement et le yoga, se marient avec une pédagogie unique: sans branding ni marques, je crois à l’étincelle que chaque professeur et aérialiste peut apporter à cette nouvelle méthode.
Mes cours et ateliers de Yoga Aérien combinent le Vinyasa Yoga avec des enchainements dansés au rythme de la musique, des pranayamas (exercices d’énergie, de respiration) et des méditations dans le hamac en fin de séance. Sans oublier la créativité et l’art: des cours avec musique en direct, des moments d’improvisation guidés par les émotions et du massage Thai sont parfois présents dans mon enseignement.
Je voudrais conclure avec le constat de que, avant tout, enseigner c’est accompagner et prendre en charge ce partage véritable avec d’autres personnes. Une façon durable de continuer à vivre et transmettre ma passion pour l’art et la communication en dehors des scènes.
J’espère que l’on se croisera dans les airs! Vous pouvez me trouver sur les Rss (Facebook, Insta, Youtube) avec le nom de @rosa.aguilera.yoga et sur mon site www.rosavent.com
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«Est-ce que ce monde est sérieux?»
Rien que pour avoir fait de la question le refrain de sa chanson, Francis Cabrel n’est-il pas à considérer aujourd’hui comme l’auteur d’une curieuse prophétie?
Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante
Au bout du couloir
Quelqu'un a touché le verrou
Et j'ai plongé vers le grand jour
J'ai vu des fanfares, des barrières
Et des gens autour
Dans les premiers moments
J'ai cru qu'il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue, je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l'avoir
Cette danseuse ridicule
Est-ce que ce monde est sérieux?
Est-ce que ce monde est sérieux?
Andalousie, je me souviens, les prairies bordées de cactus
Je ne vais pas trembler devant ce pantin, ce minus!
Je vais l'attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil
Ce soir la femme du torero dormira sur ses deux oreilles
Est-ce que ce monde est sérieux?
Est-ce que ce monde est sérieux?
J'en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou pour que je m'incline
Ils sortent d'où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier?
J'ai jamais appris à me battre contre des poupées
Sentir le sable
Sous ma tête, c'est fou comme ça peut faire du bien
J'ai prié pour que tout s'arrête
Andalousie, je me souviens
Je les entends rire comme je râle et je les vois
Danser comme je succombe
Je pensais pas qu'on puisse autant
S'amuser autour d'une tombe
Est-ce que ce monde est sérieux?
Est-ce que ce monde est sérieux?
Si, si hombre, hombre
Baila, baila
Hay que bailar de nuevo
Y mataremos otros
Otras vidas, otros toros
Y mataremos otros
Venga, venga a bailar
Y mataremos otros
Venga, venga a bailar
Venga, venga a bailar
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Récit du café philo & poésie du mer 8 sept 2021:
« J'ai au cœur comme le reflet d'un beau rêve dont je ne me souviens plus. »(Jules Renard)
Parfois j'entends la rumeur des plages qui entonnent leur ivresse, et c'est comme si parasols et châteaux de sable faisaient sonner les cloches des églises; comme si les glaces, les beignets et les cocktails se transformaient en vignes et s'en retournaient s'asseoir à leur table pour fêter Noël. Pourquoi ai-je fait ce rêve ? J’ai rêvé que je montais à cheval. Le problème, c’est que je ne suis jamais montée à cheval ! C’est plutôt mon petit-fils qui sait faire ça, mais moi… Je me souviens seulement que c’était très agréable, ce n’était pas à proprement parler un souvenir, c’était bien un rêve, mais c’était chaud et tendre à la fois, l’odeur du fumier mélangé au foin est encore chaude… Je visualise encore très bien la jolie montre que je m’étais achetée à Paris, celle avec des petites émeraudes.
Parfois ce raisin ne m’apparaît plus qu’en lierre et son jus, en gouttes de sang sans acide coulant sans entrain sur mes joues, emplissant d'alcool et d'inquiétude la tristesse de mes pensées. Parfois j'entends coulisser la roche sur ta tombe, sous les fleurs offertes et déjà fanées; je supplie le ciel de t'en faire surgir en laissant les cailloux au sol s'intégrer à ma peau à force de m'écorcher les genoux: tes bras agrippés à ce lierre, ta bouche noyée par cette ivresse, tes mains rougies par ces vignes. J’aurais voulu parler plusieurs langues, et je n’en parle aucune, sinon celle des gens communs.
Parfois je rêve qu’un soldat sort des W.C, et je me réveille avec une frousse phénoménale. Parfois le rêve serait seulement de rentrer chez moi, à la campagne, et retrouver l’essentiel : dormir ! Vérifier que tout soit bien en ordre, retrouver mes petites choses et libérer mes obsessions. Je rêve souvent que je suis près d’un groupe et que tout à coup, il m’abandonne. C’est une sensation de déjà vu désagréable, parce que je ressens profondément que j’ai fait en sorte que cela se réalise.
Parfois j'imagine que je suis ce peuple de pierres en fête, acrobate de leur air sans en dérober aucune bouffée. Que je suis ces peupliers, grandis si hauts que je ne sais plus si mes bras sont les branches sur lesquels corbeaux et colibris viennent faire leurs nids, ou si je ne suis que leur fantôme; ni si ce sifflement, je l'entends venir du vent au-dehors ou simplement de mes pleurs d'oreiller. Parfois je suis ce bronze hostile des lumières venant titiller le fond d'un couloir ou d'un récif cristallin du grand large; parfois je suis ces eaux trop claires, parmi ces courants trop forts pour atteindre les plages, je suis leur rumeur et leur présent. J’ai voulu voyager, et je suis allée loin : Indochine, Afrique du Nord… Et surtout la Norvège, pour ces paysages blancs, le froid qui caresse les paumes dans les poches, l’atmosphère…
Mais on peut toujours rêver.
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Article - par Lucas Gibernon
*Article du stagiaire de la rédaction*
Jours 25 et 26 (jours 5 et 6)
4 jours après mon arrivée au sein de la rédaction, il est temps pour moi de me lancer dans le grand bain avec la production d’un petit rapport d’étonnement portant sur les 2 jours passés.
Après un samedi riche en émotion et en ballade dans la ville de Göteborg, il était temps de laisser derrière nous le tumulte de la ville pour retrouver le calme religieux de la campagne suédoise balayée par ses vents.
Nous avons établi notre campement sur l’île de Tjörn aux abords du village Aröd. La nuit fut mouvementée et les bourrasques firent tanguer ma tente pendant quelques heures, mes compagnons quant à eux eurent une nuit bercée au rythme des prunes soufflées par le vent sur la carcasse de leur véhicule.
Le matin arrivé, nous nous dirigeâmes vers Klädesholmen. Ce bourg plein de charme initialement décrit comme un village de pêcheur, semble s’être métamorphosé en lieu de villégiature pour de nombreux.ses suédoises et suédois qui ne paraissent pas voir de jour sans pain à l’horizon.
Tout du moins c’est ce que nous en avons déduit… à moins que tous ces pêcheurs aient troqué crevettiers et chalutiers contre voiliers et cabriolets.
Nous poursuivîmes notre route vers Skärhamn, chef lieu de l’île de Tjörn. Cette ville bien plus fréquentée que les autres lieux que nous avions pu visiter plus tôt dans la matinée, se caractérise par un côté légèrement plus urbain. Forte d’un port de plaisance étendu, cette municipalité où nous prîmes notre déjeuner nous offrit une vue sans pareil sur un trois mats scandinave dont George Pernoud aurait pu nous conter l’histoire lors du traditionnel rendez-vous du vendredi soir.
Une fois nos flâneries terminées sur le port de Skärhamn, nous nous mîmes en quête d’un lieu pour dormir tout en ponctuant notre trajet avec des escales curieuses afin d’admirer les paysages longeant notre route. Nous fîmes finalement halte aux abords d’Uddevalla pour passer la nuit, en profitant de la nature suédoise dont toute âme qui vive a l’usufruit.
Nous passâmes une excellente nuit au milieu de tout ce que la campagne suédoise avait à nous offrir.
Au petit matin Marion nous fit grâce d’un somptueux trebuché-glissé-trempé dans l’océan dont seuls les plus grands acrobates Damganais ont le secret.
Nous avons ensuite mené notre chemin jusqu’à Fiskebäckskill, cet enchevêtrement de consonnes prend une tournure beaucoup plus poétique lorsque nous le traduisons littéralement « le lieu du ruisseau de pêche ». Nous y fîmes escale pendant une bonne heure le temps d’admirer encore une fois le charme bucolique d’un village suédois.
Peu de temps après Victor eu une idée pas piquée des vers, celle de prendre une suite de routes au hasard nous menant à une place pour déjeuner et se baigner (Dieu m’en garde, je ne m’y suis pas aventuré).
La suite de notre trajet nous menât à Smögen, ville à haut potentiel Instagram. Nous déambulâmes au grès des rues et des pontons colorés, gravant à nouveau ces paysages et ambiances scandinaves dans nos esprits.
Cette vue de carte postale nous enchantât et signa le crépuscule de notre journée.
NDLR:
après cet exercice de rédaction, vous pourrez constater que :
- Ceci est un pastiche rendant hommage au style inimitable de notre chef de rédaction.
- j’adore ce passé simple que nous n’avons que trop peu l’occasion d’utiliser à l’oral
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