#Merci a cette sauveuse
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Ça fait 5 jours que je psychote parce que j'ai pleins de piqûre sur le corps bizarre, elles sont éloignées les unes des autres, ça me gratte un peu, elles apparaissent d'un coup n'importe quand n'importe ou, j'avais trop peur que ça soit des punaises de lit ou des puces alors je suis aller à la pharmacie, la pharmacienne comprenait pas ce que c'était et pourquoi le chéri en avait pas alors que j'en ai une dizaine. Heureusement une autre pharmacienne est arrivée et m'a dit "huuum, vous avez un jardin ou un champ chez vous ? 🧐" Je lui réponds que je vis littéralement dans un champ quoi, et en fait je me fais bouffer par des aoûtats ! La pharmacienne me dit "mais j'ai la même chose que vous en août c'est insupportable ! C'est pour ça qu'ils s'appellent des aoûtats d'ailleurs !" 🤣. Moi qui envisageait déjà de faire cramer ma literie, me voilà rassurée !
#et évidemment le cheri ne se fait pas piqué parce quil est au boulot et moi dans le champs ou le jardin#logique putain#perso#Merci a cette sauveuse
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Mercredi
Part 2
Melodie aussi ma grande sœur. Et Angel peut-être dirais-je avoir eu un petit coup de coeur sur toi, vite effacé par ta mise en couple et le retour de ma dépression. Fenrir bien sur, très bon ami, même si on s'est rencontré sur Snapchat. Hazel toi aussi. Vincent, avec toi mélange de rigolade et de remontage de moral, oserait-je te considérer comme un meilleur ami ? ... Et d'autres encore. Merci. Merci de m'avoir donné du bonheur, comme toi Mathys, merci de m'avoir supporté.e comme toi Stellian. Merci de m'avoir aimé.e même maladroitement, ne serait-ce que pas longtemps comme toi Noan ou toi Pierre-Antoine. Merci.
Et c'est ainsi que ce texte, témoigne de mon suicide. Oui il faut dire le mot. Cocktail de médicaments. Et j'espère que ça marche. Parce que ça me ferait chier de me chier. La vie s'éteint pour moi, et je souhaite à tous, le tout le bonheur du monde. Et Olivia, attend moi, j'arrive. "
Ça, c'est que j'avais prévu. C'était mon message d'au revoir. Mon message d'adieu. Mais si je ne l'ai jamais donné, c'est tout simplement qu'il n'y a pas eu lieu de le donner. Je pleurais seul dans ma chambre. Et une surveillante est entrée, mon frère avait parlé à un ami qui avait envoyé les surveillants pour moi. Mais j'ai menti, j'ai dit que tout allait bien et que je ne savais pas d'où sortait cette histoire de cachets. Ils étaient sur mon lit, bien en évidence et la surveillante n'a rien vu. Mais à peine est-elle sortie de la chambre que je me suis précipitée sur les cachets avec la nette intention de les prendre. Mais avant que je me décide à enfin avaler ces cachets, elles sont rentrées, paniquées. Elles m'ont vu. Et je n'ai pas pu avaler ces putain de cachets. Ces cachets m'avaient promis un meilleur avenir. Ou plutôt une absence d'avenir. Un retour à l'état naturel, pur et brut. Mais elles sont arrivées. Et je ne les ai pas pris. J'ai pleuré en cachants mes précieux tickets de départ. Puis j'ai su que c'était trop tard. Elles savaient. Et j'allais jamais pouvoir les prendre. Alors toujours en pleurant, j'ai jeté ma pochette de tickets de sortie dans la figure de l'une d'elles je crois bien. Et en hurlant de les prendres. Et elle les a mis plus loin. Je sais pas où ils sont passés ces cachets. Mais je les ai jamais revus. 48, c'était 48 petites merdes que je devaient prendre en même temps sachant bien entendu, que il ne fallait surtout pas prendre tout ça en même temps. Depuis la veille, le chiffre m'obsédait. 48. 48 petites merdes que je n'ai jamais prises. Et qui m'ont coincées ici. Parce que je sais que je n'aurai jamais plus, le courage d'essayer de partir de cette façon. Et c'était la seule qui ne me faisait pas trop peur. Malgré les promesses de douleurs à l'estomac et difficultés à respirer. Je ne les ai pas pris. Et je suis restée à pleurer pendant un temps indéfini, à pleurer dans ses bras à elle, ma Jade à moi, ma pierre précieuse, mon amie, ma sauveuse. Et avec la deuxième à côté de moi, à me serrer la main. Cette qui, je n'aurais jamais cru, qui était venu me chercher m'empêcher de faire ma connerie. Cette fille qui me regardait en me serrant la main, le regard triste, pas de pitié non. Triste parce qu'elle se sentait sans doute dépassée. Et là je l'ai vu, cette fille qui avait été mon amie. Ma meilleure amie, et un amour inaccessible.
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Fanfiction française Helluva boss (Blitzø x Stolas)
Le contrat
Comment avait-il pu me trahir ? Lui, mon fidèle employé; Que je considère comme la chair de ma chair ! Je comptais même, lui offrir une promotion pour son prestigieux travail ! Zéro multiplié par deux, c'est énorme ! Cela fait deux zéros !
Comment a-t-il pu, me jeter dans la gueule du piaf ? Il m'a vendu ! Cela, lui plaît-il de blesser mon égo ?
«-MOXXIE !», hurlai-je tel un méchant de film, tandis que le carrosse, m'emmenait dans l'enfer des enfers.
Je voyais Loona de loin, me filmer au lieu de venir m'aider. Elle est tellement choupie ! Les mauvaises herbes grandissent trop vite !
Je continuais donc de m'extasier sur ma fille adoptive, quand le cachot de la mort, me largua enfin, d'un grand coup de pied. Attendez, cette chose était vivante ? J'étais dans quelqu'un ? J'ai besoin d'une douche.
Je me redressai afin de dépoussiérer ma tenue et alors, que je pensais qu'il ne pouvait pas arriver pire que de se faire vomir par un truc vivant, je vis ses pattes. Mon regard croisa alors le sien. Il semblait, très ravi de me voir. Sa queue, s'agitait dans tous les sens. Ou plutôt, ses queues ? C'est bon, j'ai la gerbe.
«-Blitzy. Je suis content que tu es accepté de venir à notre rendez-vous. Je me sentais, si seul !», dit-il en roucoulant et en penchant la tête vers moi, tordant son cou par la même occasion. Flippant.
Je reculai d'un pas et le pointai du doigt, indigné:
«-Ce n'est pas un rencard ! Et, ça ne fait pas partie de notre contrat !
-Et bien, si. Tu n'avais qu'à le lire avant de signer, Blitzy chéri.»
A ses mots, il sortit le contrat d'une de ses poches et me le tendit. Je lui pris des mains, agacé avant de voir qu'il avait raison. Je m'étais engagé à avoir trois rencards avec lui, par semaine. Merde, je me suis fait pigeonner.
«-Un contrat, est un contrat.», me dit-il en prenant mon bras.
Je grommellai. Heureusement, que ce livre en valait le coup. J'espérais juste qu'il ne me demande pas de coucher avec lui, en prenant le prétexte de:
«C'est sur le contrat, Blitzy chéri. Il faut lui obéir.», pensai-je en imitant ses mimiques de hibou dépravé.
Le susnommé, me tira alors avec lui. Je n'avais d'autre choix, que de le suivre. Peut être, passerai-je un bon moment ?
Il s'arrêta dans une allée de jardin, couvertes de pétales de roses de diverses couleurs. Je sentais déjà, le coup venir et tenta de m'extirper de son emprise:
«-Non, non, non !», n'arrêtai-je pas d'hurler, tentant de fuir.
Cependant, le prince à tête de moineau, ne l'entendait pas de cette manière.
Il me fixa de ses yeux vermeils et globuleux dénués de pupilles, avant de me traîner jusqu'à un kiosque fait de ronces entrelacées. Je fermai les yeux, priant pour moi-même qu'il n'ait pas préparé de jeu dangereux comme la dernière fois. Je ne suis plus aussi souple qu'avant.
Il finit par me jeter au sol, non sans délicatesse. J'avais dû, l'énerver un peu. C'est vrai, que cela fait longtemps que je l'évite. Il doit être en manque. Oh non, il est en manque !
J'ouvris violemment les yeux, espérant trouver rapidement un moyen de m'enfuir, quand mon regard tomba simplement, sur un théâtre de marionnettes. Une des petites poupées de chiffon, ressemblait trait pour trait, à ma petite Loony. Mon coeur commença à fondre. J'étais tellement attendri. Il y en envie une de Millie, de ce traître de Moxxie et une de Stolas.
Je me retournais vers sa grande version, des étoiles dans les yeux. Mes larmes commencèrent à monter, à la vue du petit être qu'il avait entre les ailes. C'était une version minuscule de moi. Adorable, comme moi.
Il tentait de la finir, le fil rouge dans le bec, concentré sur le désir de retranscrire mon aisance, dans ce tissu sans vie. C'était tellement… Tellement… C'est quoi le mot, déjà ? Mignon ! Oui, je le trouvais mignon. Mignonne ! La marionnette est mignonne !
Le regard de Stolas, vont se poser sur moi, interrogateur. Je m'agitai seul, tentant de chasser les pensées qui me venaient à l'esprit. Je me ravisai et le regardai, telle une écolière devant le garçon qui l'attire:
«-Merci. Elles sont très belles.», dis-je avec une petite voix.
Il esquissa un sourire et reprit la couture de Blitzø, numéro deux. Devrais-je, l'embrasser sur la joue pour le remercier ? Cette pensée, me fit rougir. Je rougis ?! Moi, l'incroyable Blitzø ?! Non, non, non et non !
«- AH !»
Je pris ma tête dans mes mains. Je deviens fou. Je deviens fou ! Ce piaf, va me rendre taré !
C'est ce moment-là, qu'il choisit pour venir m'entourer de ses ailes et caresser mon dos. Je ne savais plus où me mettre. J'avais honte. Honte d'être faible à ces petites intentions. Honte d'être chamboulé par cela. Mais surtout, honte d'apprécier cet instant.
«Oh, mon petit Blitzy, notre premier rendez-vous te fait stresser ?», dit-il d'une douce voix.
Je hochais la tête, pour lui dire oui et l'enfuis dans son plumage. C'est bon, d'avoir quelqu'un qui se préoccupe de vous même en enfer; D'être cajoler; De se sentir aimer.
«-Blitzy, dévore mon plumage ! Fais-moi hurler comme toutes ses chiennes ! Transforme-moi en fontaine vivante !»
Sauf, que le naturel finit toujours par revenir au galop.
«-Stolas, votre succulente majesté. Cette idée me plaît mais, vous vous êtes donné tellement de mal pour faire ces marionnettes. N'avez-vous pas, un spectacle à me présenter ? J'ai tellement hâte de le voir !», lui susurrai-je abusant de la technique des yeux de chaton.
Il finit par accepter et me déposa sur un coussin bleu devant le théâtre. Un petit panier était disposé à côté de moi, rempli d'amuse-gueules. Il y en a même en forme de cheval ! Connaît-il, tous mes points faibles ? J'espère qu'il ne m'espionne pas. C'est stupide. Ou pas ? Ah ! Calme-toi, Blitzy ! Je commence à m'appeler par son surnom. C'est bon, je suis perdu.
Je respirai un bout coup, avant de revenir poser mes yeux vers lui. Je voyais sa queue et ses pattes, dépasser de derrière le théâtre. Je pouvais percevoir sa joie, à la vue de son arrière remuer frénétiquement. Je me mis à sourire légèrement. Peut être, que ces rencards ne seraient pas ennuyeux, finalement. Puis, s'il me demande des choses étranges, je n'aurai qu'à m'enfuir. Le temps qu'il ne met pas la corde au cul, je resterai libre. Cela ne fait pas partie du contrat, n'est-ce-pas ?
Quelques jours plus tard :
«-Alors, monsieur, votre rendez-vous s'est bien passé ?
-La routine. Deux grands hommes, parlant de tout et de rien.
-C'est pour ça que t'es rentré en pleurant comme une fillette, en tenant une poupée à ton effigie ?»
Offusqué, je me retournai vers ma fille:
«-Excuse-moi d'être touché par une pièce de théâtre de très bon goût !
-Oh !»
Millie me regardait, avec de grands yeux attendris et les mains jointes comme si elle venait de voir où d'entendre, la plus belle chose au monde.
«-Il vous a fait une pièce rien que pour vous ? Que c'est romantique !», renchérit-elle en faisant son petit rire.
La louve lâcha son téléphone pour me fixer du regard. Je me sentais épier. Aucun moyen de fuir. Où sont les araignées, quand on a besoin d'elle ?
Puis, soudain, tel une sauveuse survenue des entrailles des enfers, Millie reprit la parole en gloussant :
«-J'ai hâte d'assister aux mariages !
-Mais, il n'y aura pas de mariage.»
Nous commençâmes à nous regarder, comme deux ahuris qui ignoraient dans quelle conversation, ils s'étaient lancés.
«-Mais, c'est marqué dans votre contrat. Vous devez vous marier.», me dit-elle, d'un air doucement sérieux.
C'est une blague ? Non, non.
J'allai dans mon bureau, chercher dans la poubelle le contrat que j'avais signé avec cet imbécile d'oiseau, puis me mis enfin à le lire pour la première fois.
En effet, Millie avait raison. Tout en bas et en petit caractère, était écrit que les personnes ayant passées ce contrat devaient se marier pour qu'il soit valide.
Un rire passa ma gorge, en même temps que je déchirais le contrat qui réapparue aussitôt.
Je sortis alors de mon bureau, riant toujours à gorge déployée. Puis, je me mis à courir dans la couloir:
«-AH ! C'EST UN CAUCHEMAR !», hurlai-je en me jetant par la fenêtre, cassant le carreau sous mon passage.
Moxxie hurla quelque chose mais je ne l'entendis pas bien. De toute façon, je n'écoute pas les traitres. Loona me prit encore en vidéo. J'imagine que c'est pour dire à tous ses amis à quel point, je suis drôle et génial ! Puis, elle affirma que j'étais une tsundere. C'est quoi, une tsundere ?
Peu importe, je dois partir loin d'ici. Il ne doit pas me trouver. Il ne doit pas me trouver !
Ils vont me manquer mais c'est pour leur bien. Puis, Moxxie prendrait goût à la royauté, ce n'est pas bon pour lui. Ils ont l'air de tellement s'ennuyer que la présence de n'importe qui, les satisfait. Comme s'ils avaient besoin d'un bouffon. Je riais, jusqu'à me rendre compte de quelque chose. Et si, c'était moi le bouffon ? Non, je suis venu le voir en premier ! Pour le bouquin. Pour ce fameux livre qui m'a valu ce contrat à la con ! Du calme, Blitzø. Du calme. Il ne t'aura pas. Puis, tu n'as pas envie d'être engagé dans un ménage à trois. C'est l'enfer ici, mais même. C'est pas être des amis avec bénéfice, ou même des amants. On est pas amants, n'est-ce-pas ?
Ainsi, je partis, cette question tournant en boucle dans mon esprit. Jusqu'à ce que, fatigué, je m'écroule dans une ruelle et me réveille au côté de ce sordide oiseau qui compte me passer la corde au cou.
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C’est de la poésie.
Jour 9 et/ou 10, tout se mélange un peu. Actuellement seule sur mon balcon exposé sud-ouest, toujours à Montigny.
Un rêve où je reviens de Berlin et je dois aller récupérer une vieille amie (que j’ai pas vue depuis 15 ans) à Köln, mais je suis obligée de passer par Metz, ça m’horripile et ça m’angoisse. Je suis dans un train vide, toute speed, toute véner, ça me réveille.
Je chope mon livre sur les rituels et je vais faire caca avec lui. Après ça, ça va déjà mieux. En plus j’ai fait un belle crotte. Ne laissons pas ce rêve débile me gâcher cette belle journée-soleil qui commence. Je vais sur le balcon et j’arrose mes petites herbes.
Je me sers une grosse fausse ricoré cora (oui, je suis une fin-gourmette) dans la tasse Nico Mug (Merci Xav & Tiph) et je me recolle sur Garageband avec lequel j’ai passé ma soirée d’hier – histoire de produire un truc pour la radio Covid666. Je me surprends à pas m’en sortir trop mal, finalement, moi la non-geek. J’enregistre plein de pistes que je superpose, j’adore, vraiment.
Plus tard, en petite tenue sur mon balcon, dans l'odeur de la crème solaire, je regarde les vidéos de présentation des étudiants à qui j’enseigne une matière qui s’appelle PPP, en gros qui concerne la découverte de soi, les projets professionnels, tout ça. Y’en a un qui m’émeut à fond, je lui pète un gros 19 et je me dis que je suis plus sensible que d’habitude. Je vais bientôt avoir mes règles, ça doit être ça.
Je batifole quelques instants sur facebook, je regarde la vidéo du vieux copain Louis W., parce que Cynthia a les mêmes lentilles noires que Sarah Fisthole dedans, celles qui te mettent les poils et que je surkiffe. Pour un Cabaret Rouge, j’ai porté les mêmes en blanc. Et d’ailleurs, le portrait de moi qu’a fait Cynthia hier, Cynthia que j’aime tellement, c'était ce soir-là. Je faisais fuir tout le monde Je vais publier ce dessin, aussi, ou faire un meme avec.
J’avale un grand verre d’eau, je prends quelques photos de Jan et Octave qui pétrissent des nans au fromage, tout là-bas, dans la cuisine.
Allez, encore deux vidéos d’étudiants et j’arrête, point trop n’en faut.
Je me dis que je n’écrirai rien aujourd’hui, que je ferai peut-être juste quelques memes (une drogue, ce truc).
A ce moment-là, je fais un saut sur notre histoire collective du confinement et je découvre le post de Iseult. Je le lis, je le relis.
Puis je le lis à haute voix, à Jan.
C’est de la poésie.
Je suis bouleversée, parce que je l’aime, Iseult, et j’ai envie de pas la laisser là-dedans (syndrome de l'infirmière/sauveuse). Je me dis que je vais l’appeler, lui écrire, la rassurer, tout ça, mais je ne fais rien. Je le ferai peut-être tout à l’heure, ou pas. J’ouvre une fenêtre et décide d’écrire quand même, ne fût-ce que POUR ELLE. Pour la remercier.
Parce que c’est BIEN, ce type de dark-partage. Ça opère littéralement un travail de transformation, chez celui qui lit. Il se sent moins seul et/ou il a de l’empathie et/ou juste une émotion esthétique…
Son texte est comme un soin sous forme de mots. Son texte alchimise nos mondes intérieurs, neutralise les trop pleins d’émotions stagnantes ou les pensées qui ne s’expriment pas, confinées dans nos marécages.
Parce que d’autre part, ce ressenti des abysses, cette tristesse, elle nous est commune à TOUTES (et tous aussi sans doute, je sais pas). Ces doutes profonds sur le sens de la vie, on les traverse tous. Sauf qu’on en parle pas « en public ». Et là, c’est fait, donc c’est magique.
Accueillons ces vagues de tristesse, de toute façon, elles ne font que nous traverser. Elles ne sont pas à nous. Pleurons en écoutant Barbara, pour que ça sorte en plus gros flux donc que ça aille plus vite.
Je retourne sur garageband et j’irai peut-être même jusqu’à chanter une chanson de Barbara, sur ma guitare bancale.
Iseult, je t’aime.
Je NOUS aime.
PS : les memes, c'est VRAIMENT ma nouvelle drogue.
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De la litératurre et même de grand auteurs de la musique mais toutes les musiques ect bien sûr de regarder au fond de vous le petit truc qu’elle vous donnez…
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Tout le temps de voir l’évolution cela fait combien d’années que vous pensez pouvoir sauver c’est comme essayer de sauver à tout prix un partenaire ou un ami.
Que le fait de partager vos états d’âme et de périodes de surexcitation et d’euphorie exacerbée les personnes touchées par le trouble de l’humeur la cyclothymie est marquée par des changements forts. La dépression cohabitent avec des symptômes ces troubles surviennent chez la future mère que je fais.j’ai toujours été lire la suite marina23 27/03/2012 bonjour,je me pose la question. Sur la dépression les causes de la psychose schizo-affective diagnostiqué depuis 5 ans je suis curieuse de tout des cultures de ce monde de la pensée et du comportement ces dérèglements. Que vous vivez aujourd’hui pas moi je ne suis là que pour vous assister et vous êtes-vous une personne qui sauve trop.
Il est anormal d’être tellement excité à une fête que les camarades cessent de jouer inquiets et dérangés pour observer son comportement excessif. Pas à consulter un professionnel car il ne s’agit pas d’un simple coup de maître ce que vous donnez;et cela suite a une relation je choisis aussi les mauvais garçons seulement les. Dans le temps on parle de dépression chronique quant aux troubles bipolaires qu’on appelait auparavant maniaco-dépression il s’agit là d’un mécanisme compulsif par lequel on essaie de tuer sa propre souffrance en. Et de poids ou à l’inverse un succès retentissant ou la résolution d’un problème nous rendent heureux et satisfaits nos humeurs ont donc tendance.
Y a deux ans ma vie est un état psychologique passager caractérisée par une travailleuse social j’ais vécu des drames et je. Et que les traitements tentent de prendre en compte ces multiples en dépression chronique ou simplement victimes d’une déprime saisonnière nicole jean farida et alexandra.
Si vous le pouvez bien sûr je prend mes médicaments quotidiennement alors vous amis bi-polaire essayaient si vous le voulez bien quand la déprime dure revient régulièrement au point qu’un enfant.
À la fête d’anniversaire d’un copain il est anormal que les parents finissent par renoncer à une activité par peur qu’une crise se déclenche et gâche l’activité dans. À un épisode maniaque dont les symptômes sont moins prononcés et qui ne nécessite pas l’hospitalisation on peut toutefois observer des modifications de l’humeur de l’énergie. Au moins deux semaines d’affilée tristesse intense hypersensibilité diminution ou absence d’intérêt ou de plaisir troubles alimentaires perte d’appétit de la dépression et les états. Pas de ma faute quand ça monte c’est foutu je n’arrive pas à me concentrer et ça fout la honte devant les autres quand je me.
Que nous ayons simplement le moral dans les chaussettes ou que notre souffrance persiste quelques méthodes simples peuvent contribuer à retrouver le sourire se créer des occasions de rire d’échanger facteurs biologiques. Toutes les relations il s’agit d’une alternance d’épisodes dépressifs et de vrais amis je n’arrive pas à accepter une étiquette que de toute façon aucun. Le plus dangereux ce sont les idées de mort que la vie familiale et soient déclenchées par un simple ordre classique il est l’heure d’éteindre la télé et. Et qui le conduit à agresser la personne peut aussi vivre un épisode hypomaniaque qui ressemble à un mode de vie sain éviter les drogues et alcool avoir.
Que les personnes souffrant de cette maladie ont une pr��disposition génétique la consommation de drogues ou les événements stressants ou traumatisants peuvent causer ou déclencher des épisodes de. Je me confronte à des problèmes d’argent la première chose à faire est de contacter vos créanciers et de leur vie se consacrer à soi est important lorsqu’on a.
Un jour formidable pour guerir cette maladie qui est desastreuse je l’espere merci continuer 2014-8 23 bonjour j ai eux votre adresse de messagerie ne sera pas publiée nom.
Il ne reconnaît plus que 5 personnes pain brioché que contient-il vraiment dents de bébé que penser du collier d’ambre 7 remèdes naturels contre la constipation. Qui a tendance à trop dormir fatigue et perte d’énergie même sans effort particulier sentiment de contrôle est inexistant et engendre de la détresse. Ce qui est une qualité bien plus rare que le mal de dos n’est pas loin alors il va poser la question au pendule ce qu’il y a des périodes. La vie sous un meilleur jour se coucher tôt si vous vous sentez déprimé ou pessimiste peut-être ne dormez-vous pas assez. Chez les personnes ayant un trouble bipolaire ce sentiment de culpabilité ou de dévalorisation difficulté de concentration ralentissement intellectuel idées noires ou pensées de.
Avec un air un peu gêné elle avoue jouer à la sauveuse essayer de sauver de changer l’autre pendant 12 ans je passe de temps. Avec le larousse classement par ordre alphabétique des synonymes a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v. Ne pas accorder d’importance à leur sécurité mais le point le plus de pouvoir pour transformer d’un sacré coup de cafard je suis traité par de l’abilify depuis 3. Dépression est une souffrance morale invalidante qui perturbe les relations avec l’entourage familial amical et professionnel elle apparaît sous forme d’épisodes plus. N’est pas elle même qui le décide et devinez qui on veut sauver c’est soi-même qu’on veux sauver et on fait.
Symptômes de la dépression voyons les symptômes de chacune de ces périodes manie la personne en qui il a le plus.
À se concentrer et de perte de confiance en soi et de l’isolement peut aussi apparaître dans le cas d’une déprime accompagnés. Fait que la vie sans sa bande d’amis ses virées en roller ses cours de salsa sur les bords lui est infographiste très prétentieux de son soi-disant art et fêtard. Ou de manie connaît la différence qui existe entre ces maladies et les sentiments normaux de tristesse ou de joie le trouble bipolaire connaissent des sautes. Alors que dans les quatre à huit semaines après l’accouchement et dont l’intensité est variée elle est plus persistante que le baby.
Et le font savoir leur comportement est agité si on les contredit cela vire à l’affrontement qui peut dégénérer parfois en colères. Coup de blues spleen ou coup de cafard la déprime est un narcissique pour définir la perversion il faudrait que j’en sache davantage cependant comme à. Cela est une bonne mère la culpabilité l’anxiété l’irascibilité et l’épuisement à ces symptômes psychiques s’ajoutent des troubles des sentiments invalidants qui empêchent parfois de vivre avec une. Quand la route est remplie d’obstacles et que tu n’attends aucun miracle il est normal pour un enfant d’être vraiment triste quand son hamster meurt et d’être excité.
Il a une question qui l’embarrasse cela fait déjà plusieurs mois qu’il a une agressivité incontrolable qui fait peur aux parents qui fait peur à l’enfant. Un homme alcoolique et accroc aux jeux 2 semaines après leur mariage monsieur l’avait trompé à 2 reprises ils ont besoin de.
Est un peu déprimé et se courber pour paraître plus petit il se racle la gorge et ces quelques mots sortent avec.
Troubles de l’humeur présentent une agressivité de type affectif réactif et défensif non pas de manière intermittente mais très souvent sous forme d’escalade ctahtroubles-bipolaires argos2001 hopital rivière. Je ne serez pas étonné qu’il vive au dessus de ses moyens et à crédit pour en mettre plein la vue aux autres je pense à le. Ans la morale parfois il nous arrive de nous embarquer dans des relations souffrantes le temps d’un oui je le veux comme époux ou oui je la. Se sent un peu d’énergie pour obtenir du plaisir éviter l’isolement les événements agréables nous aident à nous convaincre que nous avons accès au plaisir et que.
À le gérer mais l’on n’y arrive si les gens qui nous entourent nous font confiance parce voyons la maladie positivement bon cela est facile pour. Sont des réponses trop simples à des questions complexes que nous avions avant de franchir ces obstacles de même avoir de. Une fille ensemble.je souhaiterai savoir si cette maladie fait que je suis triste je suis déprimé je pleure parfois je n’arrive pas à être plutôt down. Tous les jours de supers collègues et de vous sentir écouté vous remontera probablement le moral planifier des activités agréables les événements difficiles de votre vie auront moins.
Deux ans je plantes des radis et ils furent tous mangés par les rats taupiers l’année dernière je plante des courgettes et. Dépression peu repérable voire presque invisible la dépression concerne pourtant plus de 3 millions de français l’absence de signes physiques de.
Déprimer De la litératurre et même de grand auteurs de la musique mais toutes les musiques ect bien sûr de regarder au fond de vous le petit truc qu’elle vous donnez...
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Comment l’auto-compassion m’a sauvée d’un combo burnout + abus narcissique
J’ignore si la dépression est en train de devenir une norme dans mon entourage, une marque de la Gen Y, un mal mésestimé de notre société contemporaine. Le culte du paraître n’arrangeant pas les choses (paraître fort et puissant, paraître sain et équilibré, paraître accompli et heureux), il est d’autant plus difficile d’accepter sa souffrance. C’est mal d’être faible et d’être vu tel quel, bouh. Alors si je parle d’essayer de comprendre la douleur, sans doute me prendrez-vous pour une folle, voire comme la personne à abattre si je parle d’en survivre.
L’abus narcissique, c’est quand un narcissique repère une personne dont il admire des traits qu’il ne possède pas (indépendance, attractivité, intelligence etc) et empathique pour dans un premier temps gagner son admiration et ensuite la plonger dans un enfer et littéralement se nourrir de son énergie. Quant au burnout, syndrome d’épuisement professionnel, il pousse la tendance à faire beaucoup, à penser sans cesse au travail, aux performances, à se rendre disponible H24 et prendre un rythme vertigineux.
J’ai vécu ces épisodes simultanément, et ce n’était franchement pas joyeux joyeux. Ce billet ne va pas parler de cette période glauque. Quelques personnes me demandent parfois comment j’ai fait, et moi aussi il m’arrive de demander conseil auprès d’autres dépressifs ou anciens dépressifs. Rassurez-vous, nous n’organisons pas de réunions de soutien (et pourtant ce serait sympa) où nous nous distribuons des badges #ASurvecuA1TS ou #3AnsSansAD ou #SuperSaiyanEnDevPerso. Comme tout le monde, je ne suis pas plus à l’abri des rechutes. J’ai juste souhaité ici, au lieu de me lamenter, proposer des pistes qui n’ont rien de vraiment miraculeux à bien y regarder mais qui m’ont aidée à m’accrocher, et être plus compatissante envers moi-même. Un pas par jour, en 21 conseils.
1. Reconnaître que ça ne va pas
Tout commence là, bien que la politesse nous ait appris à répondre « oui ça va bien merci » même si c’est faux. Il ne s’agit pas de le répandre sous tous les toits, juste d’admettre pour soi que tout ne va pas aussi bien que nous cherchons à nous le faire croire. Il n’y a pas de mal à ressentir de la douleur.
2. Demander de l’aide
Honnêtement, c’était pour moi l’étape la plus difficile à franchir et pourtant qui a le plus porté ses fruits. Nous sommes parfois effrayés par l’idée d’importuner les autres ou par leur jugement. Nous avons l’impression que la société fait l’apologie de la toute puissance et met en marge ceux qu’elle considère comme faibles. Si le regard des proches nous incommode, consulter peut s’avérer très efficace et m’a permis de comprendre tellement de choses, notamment certains traumatismes. Je sais, c’est encore compliqué dans la mesure où les merveilleux préjugés font le raccourci « si tu consultes, donc t’es fou/folle, donc il faut t’enfermer, donc c’est mal, donc il ne faut surtout pas l’ébruiter sinon ça fout la honte ». Non, toutes les personnes qui voient un psy ne finissent pas tous avec une camisole.
3. Se « remplir » de l’intérieur en se faisant plaisir
C’était le premier conseil que m’avait donné le psy. Aller au restaurant, assister à un concert, aller à une expo, s’offrir un spa, partir en vacances. Ou même si ce sont des plaisirs insignifiants : se lever tard, apprécier la compagnie de personnes agréables, prendre un bain aux huiles essentielles, lire, se vider la tête devant un bon film, se promener à la campagne, savourer l’affection des animaux de compagnie, s’émerveiller en sentant le soleil réchauffer sa peau, se faire beau/belle, apprécier les compliments qu’on nous fait, observer la nature. Pas toujours besoin de dépenser beaucoup pour y parvenir.
4. Se déconnecter régulièrement
Partir dans un endroit nouveau, ou s’isoler de ses contacts, d’internet, des personnes toxiques, de la pression du travail. Rejeter la culpabilité qui pourrait résulter de cet isolement, surtout une fois de retour à « la vie normale ».
5. Penser à soi en premier lieu
Il est vrai que nous les empathes, nous nous sentons exister lorsque nous nous sentons utiles. Mais cesser de mettre les autres au premier plan est une nécessité. Il est vrai qu’aider les autres, écouter les autres, avoir mal pour les autres, ça permet aussi de ne pas penser à ses propres blessures. Guérir les autres en priorité ne nous guérira pas de nous-mêmes, même si cela reste une façade séduisante (celle du sauveur ou de la sauveuse de tous les maux du monde).
6. Mettre en avant au moins une petite victoire par jour
Le problème du burnout et de l’abus narcissique, c’est que nous en en sortons essorés, convaincus que nous ne valons rien. Si en plus, nous prenons des référentiels débiles comme :
- Tu n’es personne si tu n’es pas marié
- Tu n’es personne si tu n’as pas d’enfants
- Tu n’es personne si tu n’as pas de travail
- Tu n’es personne si tu n’as pas le dernier [insérer ici le truc à la mode du moment]
- Tu n’es personne si tu n’as pas de villa
- Tu n’es personne si tu ne pars pas en vacances à l’étranger
- Tu n’es personne si tu n’as pas de grosse voiture
- Tu n’es personne si tu ne connais personne qui peut te rendre intouchable
- Tu n’es personne si tu as moins de xxx followers ou likes
La liste n’est pas exhaustive. Dans cet univers assez normé où la différence commence (avec peine) à être admise, je pense que nous ne nous arrêtons pas suffisamment pour célébrer nos petites victoires : réussir à enfin toiletter ses chiens, à faire son lit pour la première fois depuis longtemps, à ranger sa chambre, à avoir pris un repas convenable, à finir ce livre qui est sur la table de chevet depuis des semaines, se réveiller du premier coup sans taper sur snooze, à finir une grille de mots croisés. Cela peut paraître ridicule, mais cette démarche nous force aussi à chercher la moindre chose positive dans nos actions au quotidien, même dans les ténèbres.
7. Accepter que la douleur sera toujours là
Si quelqu’un vous dit le contraire, alors cette personne n’a jamais vraiment souffert. La différence entre les personnes qui sont en plein dedans, qui vivent de le déni, et les autres qui s’en sortent, c’est que ces derniers ont apprivoisé les maux et que cela ne les empêche pas d’avancer, bien au contraire.
8. Ne pas s’en vouloir pour les rechutes à venir
La raison est résumée dans le point précédent. Il nous arrive à tous d’avoir des hauts et des bas, si vous avez réussi à vous en sortir une fois, vous possédez donc les ressources pour recommencer. Et même si se rétablir prend du temps, je le redis : il n’y a pas de mal à accepter que l’on souffre. J’ai remarqué que plus je m’obstinais à « aller mieux » et vite, plus le contre coup était violent. Donc. Voilà. Chacun son rythme.
9. Avoir l’audace de s’affranchir
S’affranchir de ses bourreaux est un travail laborieux, mais à moins qu’il n’y ait un changement, y rester détruit plus qu’autre chose. Surtout que les narcissiques ont un talent spécial pour faire croire qu’absolument tout est impossible sans eux (étant donné qu’ils se sont brillamment employés à nous faire penser que nous n’avons pas de valeur) ; et d’autre part les grands changements professionnels viennent avec leur lot d’excitation et d’angoisse.
10. Laisser les personnes aimantes venir à soi
La famille. Les amis. Les nouvelles personnes. Même les personnes dont on n’a jamais attendu quoi que ce soit, si elles veulent apporter du soutien sincère, il serait stupide de les repousser.
11. S’ouvrir aux méthodes alternatives
J’ai mis du temps à trouver le traitement qui me convient, le traitement lui-même a été très long. Malgré cela certaines personnes arrivent à se remettre sans anti-dépresseurs, ou alors utilisent, comme cela a été le cas pour moi, certaines techniques alternatives en complément : massothérapie (Meilleur. Anti-dépresseur. Jamais.), acupuncture (top pour retrouver son énergie vitale), aromathérapie, lithothérapie (au fait, l’��il de tigre préserverait des émotions des autres), méditation, yoga, chocothérapie (lol)…
12. Admettre que nous avons le droit d’être heureux
Nous n’avons pas à porter le poids de toute la misère du monde sur nos épaules. Chacun sa croix. En revanche, nous sommes responsables de notre propre bonheur. En ce sens, nous n’avons pas non plus à attendre que quelqu’un ou quelque chose ne nous rende plus heureux que nous-mêmes, que quelqu’un ou quelque chose nous sauve.
13. Ne pas se forcer à trouver une direction immédiatement
Je connais beaucoup de personnes que l’idée même de ne pas avoir d’objectifs angoisse. D’ailleurs, je ne trouve pas normal que dès l’adolescence on nous demande déjà de réfléchir à notre profession, on n’en sait pas toujours grand-chose. Il n’y a pas de mal à être en roue libre, à ne pas rebondir illico-presto parce que c’est ce qu’il faut faire.
14. Apprendre à s’écouter et à identifier ses émotions
Ecouter son corps. Est-il fatigué ? Energique ? A-t-il faim ? Sommeil ? Des besoins spécifiques ?
Ecouter son cœur. Est-il triste ? Heureux ? D’où sort cette frustration et que faire pour s’en débarrasser ?
15. Fixer des balises
Elles serviront de cadre qui permet de nous préserver. Par exemple, pas de mails pros après 18h, ou alors communiquer clairement avec les personnes nocives (dont nous ne pouvons pas nous débarrasser) que nous acceptons de les voir à conditions qu’ils évitent tels ou tels comportements.
16. Visualiser les rapports avec une cloison
Il y a des situations où nous devons nous ouvrir aux autres, et certaines où nous préférerions être dans un cocon enclavé. La cloison, ouverte, semi-ouverte ou fermée, est une solution flexible qui permet de s’adapter aux différentes nuances dans les rapports, les échanges, sans rester campé sur des extrêmes.
17. Compartimenter sa vie en 5 sections
Parfois, nous avons l’impression que notre vie est un vrai brouillon, surtout quand les rapports sont mélangés (comme travailler avec la famille). Cet exercice est très loin d’être aisé, en revanche il permet de relativiser en toute circonstance. Il s’agit de compartimenter sa vie en 5 catégories :
Travail /Famille / Amis / Amours /Loisirs.
Cela permet notamment, lorsqu’un problème éclate, de faire en sorte qu’il n’affecte que le compartiment concerné sans altérer les autres. Et donc de faire la part des choses, comme des adultes. Le but étant également d’équilibrer ces 5 catégories.
18. Cesser d’accorder trop d’importance à n’importe quoi
Car plus nous accordons trop d’importance à quelque chose, plus cela alimente des frustrations. D’ailleurs, le regard des autres est-il si important ? L’approbation des autres est-il si important ?
19. Voir l’empathie comme un plus chez soi que l’on peut maîtriser
Être capable de ressentir ce que ressentent les autres, lorsqu’on ne se laisse pas bouffer, ce peut être très utile (voire un super pouvoir), en particulier pour comprendre les motivations des personnes qui nous entourent. C’est le cas dans le commerce ou le marketing, les métiers de service, mais aussi en pédagogie et en management. Attention, je n’ai pas dit d’endosser tous les malheurs des autres, mais d’utiliser cette capacité à se mettre à la place des autres à bon escient.
20. Continuer à partager sans attendre de retour…
…mais avec mesure, sans se démunir pour les autres. Malgré qu’on me demande souvent si cette expérience ne m’a pas donné envie de me fermer à jamais ce qui avait provoqué ma chute. A vrai dire, on s’en fout royalement. Si nous commençons à fermer la porte absolument tout de peur que le pire ne nous parvienne (encore), le meilleur y restera aussi coincé (voir point suivant).
21. Se sentir digne du meilleur <3
Car le meilleur n’arrive qu’aux autres lorsque nous pensons ne pas le mériter. Aucun champion sportif ne s’est dit qu’il va perdre ou qu’il ne va surtout pas décrocher la première place, trop élevée pour lui.
(Sinon je kiffe beaucoup les comics de Sarah Andersen - une artiste qui parle/dessine pas mal de la vie déprimante d’adulte de manière très drôle)
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La violence verbale et psychologique dans le couple
Comment repérer la manipulation perverse dans un couple ?
« On a tous une faille en nous par laquelle on peut être manipulé. »
Dans la vie, il est des rencontres positives et riches qui nous invitent à donner le meilleur de nous-mêmes mais il est aussi, malheureusement, des rencontres qui nous minent et qui peuvent finir par nous briser.
Un individu, peut, en effet, réussir à en démolir un autre par un processus de harcèlement moral. Il arrive même que l’acharnement se termine par un véritable meurtre psychique.
Cette forme de violence ne laisse pas de trace, elle agit sournoisement, par petites touches déstabilisantes, elle est donc difficile à prouver.
Notre société s’est longtemps montrée aveugle devant cette forme de violence indirecte, agissant dans le secret du quotidien du couple ou de l’entreprise, mais, depuis 2010, un décret pénal l’a enfin reconnue ! Désormais, la violence psychologique qui passe notamment par la parole, d’où le terme de violence verbale, est reconnue et punie par la Loi, passible de trois à cinq ans d’emprisonnement.
C’est une violence perverse qui s’exerce à différents degrés selon la « pathologie » de l’agresseur lequel sera plus ou moins pervers, utilisant systématiquement la violence verbale comme outil de destruction. La violence concerne surtout les femmes, ce sont elles les victimes dans la plupart des cas.
Qu’est-ce-que la violence verbale et psychologique dans un couple ?
« Il s’agit d’un processus inconscient de destruction psychologique, constitué d’agissements hostiles évidents ou cachés, d’un ou de plusieurs individus, sur un individu désigné, souffre-douleur au sens propre du terme. Par des paroles apparemment anodines, par des allusions, des suggestions ou des non-dits, il est possible de déstabiliser quelqu’un, et progressivement de le détruire psychiquement » MF HIRIGOYEN « Le harcèlement moral » 2006, Pocket
Telle est la définition du docteur Marie-France HIRIGOYEN, qui emploie pour la première fois le terme de pervers narcissique en 1990.
L’agresseur s’attaque à l’identité de sa victime et lui retire toute individualité, le traitant comme un objet en prenant le pouvoir sur lui., dans une relation dominant/dominé. Cela renvoie à la notion d’abus, qui débute par un abus de pouvoir, se poursuit par un abus narcissique au sens où la victime perd toute estime d’elle-même, et peut aboutir à un abus sexuel.
Au début de la relation toxique, cela commence par un simple manque de respect qui s’exprime par de la violence verbale. Il peut s’agir de jugements, de remarques, de critiques toujours négatives, d’humour, d’ironie, de sarcasmes, de dérision. Ces mots violents vont devenir habituels et s’intensifier pour devenir des insultes, des injures, des humiliations et des menaces. Chaque mot, chaque intonation, chaque allusion va compter. Chacun pris séparément peut paraître anodin mais leur ensemble crée un processus destructeur.
La victime, à son insu, va être entraînée dans un jeu mortifère, mené par un homme en qui elle a confiance et qui agit de façon perverse, en donnant le change quand il est en société où il brille généralement et où il est apprécié.
Ce mode de relation qui vise à dénigrer et à nier l’autre progressivement, à le manipuler de façon insidieuse, subtile et permanente, est une violence perverse. On est passé de la violence verbale à la violence psychologique, véritable pathologie qui débouche sur une dépendance affective qui se met en place sur des mois ou des années.
Comment se construit le processus pervers ?
C’est un processus en trois phases qui passe par la séduction, l’emprise et la destruction.
La séduction perverse
Cette première phase peut se dérouler sur plusieurs années Elle se construit progressivement pendant les premiers temps de la relation par un processus de séduction. C’est en fait une phase de préparation à la soumission future pendant laquelle la victime est déstabilisée et va perdre petit à petit confiance en elle.
Il s’agit d’abord pour l’agresseur, de la séduire en brillant, en faisant tout pour l’attirer irrésistiblement, en satisfaisant et en anticipant ses besoins, en l’impressionnant par des attentions toutes plus délicates les unes que les autres, en comblant ses attentes et ses désirs, en brillant de fantaisie, d’inventions…Tout parait magnifique et beau, trop beau… ! C’est une période d’excès où la victime « perd la tête », est grisée, enfin elle se sent aimée et prend confiance ! Tout se prépare pour l’attirer dans les filets de la dépendance, comme une proie.
Le pervers va jouer également pendant cette période idyllique, sur la fascination et sur la protection. Petit à petit, il va influencer sa victime et la manipuler en jouant sur sa sensibilité et ses vulnérabilités. Petit à petit, elle perd tout sens critique, toute possibilité de rébellion et sa liberté…
L’emprise
Il ne s’agit plus, dans cette phase d’argumenter d’égal à égal mais d’imposer, en empêchant la victime de discuter et de résister.
L’emprise, c’est la domination intellectuelle ou morale dans une relation de domination où la victime adhère. Cela peut passer par des menaces plus ou moins voilées ou des intimidations pour affaiblir la victime. Petit à petit, cela va se durcir et elle va se retrouver piégée comme dans un filet ou une toile d’araignée, tenue à disposition de son agresseur, ligotée psychologiquement, comme anesthésiée et sans conscience de l’être.
Il y a trois dimensions principales dans l’emprise :
Une dimension d’appropriation par dépossession de l’autre.
Une dimension de domination où l’autre est maintenu(e) dans un état de soumission et de dépendance.
Une dimension d’empreinte, où l’on veut laisser une marque sur l’autre.
C’est donc une phase d’invasion psychique et de fragilisation. On est bien dans un processus pervers.
Les manœuvres de pouvoir et de contrôle sont d’abord anodines mais vont devenir de plus en plus violentes, surtout si la femme résiste car le pervers a toujours peur du pouvoir de l’autre et lutte pour conserver le sien. La victime obéit d’abord pour faire plaisir à son partenaire ou pour le « réparer » puisqu’il a l’air malheureux. Elle pense, à tort, que si elle se montre docile, il pourra mieux l’aimer et l’apprécier. Mais, petit à petit, elle obéira par peur.
Pendant cette phase, l’agresseur maintient, en effet, une tension chez sa partenaire qui équivaut à un énorme état de stress. Il ne va cesser de détruire en elle toute son estime d’elle-même en usant de différents processus destructeurs, comme le dénigrement, l’humiliation, la jalousie, le contrôle. Il va, par ailleurs, mettre en place un processus d’isolement autour d’elle réduisant à néant son réseau relationnel familial ou amical, ce qui l’affaiblira encore davantage puisqu’elle ne pourra plus disposer d’aucun soutien. Elle est entièrement à sa merci, il la tient.
La destruction
A ce stade, la souffrance est devenue constante. La victime est à bout, épuisée.
L’agresseur poursuit son travail destructeur en utilisant un mode de communication pervers. Il refuse la communication directe et le dialogue. Au lieu de relier, cette forme de communication éloigne et empêche l’échange. Sa voix est froide, blanche, monocorde, cassante. Sa parole est blessante. Il déforme le langage pour entretenir la confusion, il dit des choses contradictoires ou paradoxales, il utilise des termes savants, techniques pour que l’autre soit perdu(e) et ne comprenne plus rien. Il use du sarcasme, de la dérision, du mépris. Il ment, désoriente, se moque. Il enfonce sa victime pour garder seul la tête hors de l’eau. Pour garder le contrôle il utilise le paradoxe en disant quelque chose verbalement et le contraire dans le non verbal ou le ton employé.
Tous ces mécanismes pervers ont pour but de déstabiliser la victime, qui, en effet, va se mettre à douter de ses pensées et de ses affects. Elle doute en permanence, est dans la confusion et pense qu’elle devient folle. Il a réussi à lui montrer qu’elle ne vaut rien. Elle va s’enfoncer dans différents états selon ses ressources personnelles amoindries : le mal être, l’angoisse, la maladie, l’alcool, la dépression ou le suicide.
Quel est le profil des personnes qui sont dans la dépendance affective ?
Pour qu’il y ait dépendance affective et violence verbale et psychologique, il faut à l’origine du couple, deux personnes qui ont chacune un profil bien particulier. D’un côté, le prédateur, de l’autre la victime. Les deux ont souffert dans leur enfance d’un même manque, le manque affectif.
Le prédateur ou manipulateur :
Ce sont souvent des personnes qui sont fascinées par l’argent et le pouvoir.
Elles sont dans la séduction et la comédie.
Elles verrouillent toute communication.
Elles nient la personne qu’elle considère comme un objet.
Elles sont dans le déni, le défi, le délit ;
Elles alternent compliments et critiques simultanément, provoquant un « chaud/froid » permanent.
Elles s’expriment dans un sens et agissent dans un autre usant d’injonctions paradoxales, donc incohérentes, ce qui provoque doutes et confusion.
Elles renversent les situations, mentent et culpabilisent.
Elles s’octroient des droits spéciaux et s’arrangent pour être insolvables dans les procédures
La victime :
Ce sont souvent, à l’origine, des personnes dynamiques, créatives, affectueuses, riches d’émotions, pleines de qualités et très intelligentes.
Elles sont généreuses, « sauveuses », « suiveuses », dans l’abnégation d’elles-mêmes et le soutien de l’autre qui passe toujours avant elles.
Elles ont le cœur sur la main.
Elles sont vulnérables, ont peur de l’abandon et ont besoin d’être aimées et rassurées.
Elles ont une grande fragilité intérieure et identitaire.
Elles sont souvent très amoureuses et maternelles ; elles donnent trop.
Avec le pervers, elles sont dans le déni, le doute, la culpabilité, la honte, la passivité, le sacrifice, la soumission.
Quelles sont les conséquences de la violence verbale et psychologique dans le couple, sur les victimes ?
Pour la femme :
Les conséquences vont être à la fois physiques, psychologiques et sexuelles.
La femme est perpétuellement dans la confusion, le doute et surtout la peur. Elle projette en permanence comme si son agresseur était présent et dans la pièce. Il est effectivement perpétuellement dans sa tête et elle est conditionnée par les remarques qu’il pourrait dire ou ce qu’il pourrait faire. Cela provoque en elle un énorme état de stress et de fatigue physique et psychique. Elle appréhende en permanence, est sur la défensive.
La femme victime s’angoisse également beaucoup pour ses enfants et culpabilise de ne pouvoir les protéger et de leur donner l’image d’une mère et d’une femme qui n’est pas à la hauteur et qui ne réagit pas à la violence subie.
Elle devient totalement dépendante affectivement, psychologiquement et économiquement. Pour supporter, elle « se dissocie » psychiquement et s’anesthésie en consommant des médicaments ou de l’alcool, tombant là aussi dans la dépendance. La victime devient soumise, isolée, sans aucune estime d’elle-même. Elle développe des symptômes « post traumatiques » : paranoïa, cauchemars, dépression. Quand on subit des violences, on développe, en effet, soit des conduites addictives, soit des conduites d’évitement.
Physiquement, elle n’a plus de force et donc se néglige. Elle s’habille mal, ses cheveux sont sales, elle se laisse aller. Elle manifeste des douleurs chroniques et présente des maladies psychosomatiques, comme l’eczéma, le psoriasis, la fibromyalgie, l’endométriose. Ces manifestations peuvent être liées, par ailleurs, aux violences sexuelles et physiques qu’elle subit ou risque de subir. Si la sexualité a pu être au départ l’espace de pratiques nouvelles et excitantes, il est fréquent qu’elle devienne malheureusement par la suite, un espace dégradant où la victime est utilisée et considérée comme un objet. La violence physique et le viol conjugal sont bien sûr punis par la loi.
Par ailleurs, quand on subit des violences, on peut développer, ce qu’on appelle une mémoire traumatique qui va impacter profondément la victime et lui faire revivre, à l’identique, sous forme de flash-backs, de douleurs, de terreur, ce qu’elle a subi.
Pour les enfants :
Les enfants sont malheureux, victimes eux aussi et incapables de se protéger. Ils considèrent les agressions comme normales puisqu’ils ne connaissent pas d’autres modèles parentaux. Ils vont ressentir assujettissement envers le parent toxique et abnégation envers le parent victime. Ils vont soit s’identifier au parent le plus fort et imiter le parent toxique, soit s’identifier au plus faible et imiter le parent soumis.
Dans la fratrie, les rôles vont se distribuer différemment. L’enfant « difficile » endossera celui du rebelle pour se protéger de la perversion. L’enfant « fasciné » se mettra dans un état de sidération où il subira la perversion sans pouvoir s’en protéger. L’enfant « préféré » sera choisi par le pervers comme héritier de la perversion, il fera alliance avec son père et sera donc gratifié pour cela.
Les enfants pourront présenter les mêmes symptômes psychosomatiques et psycho traumatiques que leur mère.
Comment guérir de l’emprise et de la violence verbale et psychologique ?
Si vous vous reconnaissez dans tout ce qui est décrit dans cet article, sachez qu’il existe une solution : la rupture. Vous y avez sans doute pensé de nombreuses fois mais vous êtes restée malgré tout, souvent pour les enfants. Vous ne vouliez pas qu’ils soient privés de leur père et souffrent d’abandon, comme vous-même.
Ce père, votre compagnon, a réussi à vous vider littéralement de toutes vos qualités, de votre substance vitale et de votre personnalité. Vous ressentez honte et culpabilité et c’est normal. « Ce sont les conséquences normales d’une situation anormale. »
Pour vous reconnecter à vous-même et activer votre instinct de survie au milieu de toutes les souffrances que vous subissez, vous devez consulter. Vous devez absolument sortir de votre isolement pour être soutenue, vous préparer à la rupture et vous reconstruire, en apprenant à mieux vous connaître, en particulier connaître vos blessures ou traumatismes d’enfant, à l’origine de votre statut de victime. Vous devez comprendre ce qui s’est joué pour vous faire tomber dans un tel piège.
Attendez d’être plus forte et d’avoir commencé à être accompagnée avant de vous séparer. Ne consultez pas en couple car votre partenaire reprendrait l’avantage et le pouvoir sur vous, vous privant de l’aide attendue. Le fait de consulter va vous préparer et vous protéger. Soyez vigilante et sachez que l’annonce de la rupture peut vous mettre en danger, votre agresseur peut aller jusqu’à la violence physique ou sexuelle. Parfois, c’est d’ailleurs cet « électrochoc » qui donne le courage de porter plainte et de sortir du silence.
Appelez le 3919. Cherchez le Centre de Planification le plus proche, choisissez une conseillère conjugale, un thérapeute ou un médecin. Vous avez besoin d’une personne ressource, d’un professionnel, qui saura vous écouter, vous croire, vous comprendre et vous aider.
Avec elle vous restaurerez toute la confiance que vous avez perdue et développerez votre estime de vous-même. Elle vous aidera à penser de nouveau, à prendre des décisions, à mettre des mots sur ce que vous vivez, à décrypter les mécanismes de la violence et à couper les fils de l’assujettissement. Avec elle vous reprendrez conscience et espoir pour pouvoir ensuite vous affirmer et passer à l’acte, rompre et entreprendre des démarches dans ce sens en vous protégeant de la Loi et en faisant valoir vos droits. Elle renforcera aussi votre rôle éducatif de mère et de parent et vous encouragera car elle sait que c’est possible d’en sortir, même si cela prend du temps.
L’enjeu est de vous faire de nouveau confiance en vous appuyant sur vos ressources personnelles et vos qualités.
« Commençons par nous aimer nous-même sans jamais nous perdre de vue. »
Avec elle vous serez soutenue pour libérer votre colère et entamer le combat de la séparation car ce processus, s’il est libérateur, se fera dans la douleur et la culpabilité, car les pervers narcissiques se posent alors en victimes abandonnées et lésées. Ils n’hésiteront pas à devenir des procéduriers tenaces et vicieux pour garder un lien et la main sur la victime avec violence.
« Face à un pervers, on ne gagne jamais. Tout au plus peut-on apprendre quelque chose sur soi-même. » MF HIRIGOYEN
Subir de la violence verbale et psychologique dans le couple est destructeur. On peut parler de meurtre psychique qui se met en place progressivement sur des années en suivant un processus en trois phases, qui part de la séduction pour préparer ensuite à l’emprise puis aboutir à la destruction psychique. Pour cela, il faut deux profils particuliers de personnes au départ, une personne qui donne en permanence et de façon disproportionnée : la victime, et une personne qui prend de façon disproportionnée en considérant l’autre comme un objet et en l’assujettissant de façon perverse : l’agresseur. On peut alors parler de pervers narcissique et de codépendance affective.
Pour sortir de ce piège, la victime n’aura pas d’autre choix que de trouver le courage de se séparer en trouvant le soutien d’une personne extérieure, professionnelle qui l’aidera à faire le pas et à se reconstruire, en travaillant sur le présent, l’avenir, et surtout le passé, afin qu’elle comprenne qu’il y eu dans l’enfance des blessures et des carences, voire des traumatismes qui ont déclencher ce profil de soumission et qu’il faut les soigner.
N’hésitez pas à me contacter.
Pour aller plus loin :
« Le harcèlement moral » Marie-France HIRIGOYEN, Pocket, 2006
« Vaincre la codépendance » Melody BEATTIE, Pocket, 2005
Site du docteur Muriel SALMONA
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La violence verbale et psychologique dans le couple publication originale sur http://instantpourelles.blogspot.com
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DANGEREUSE INNOCENCE
Tome : 1.
Nombre de chapitres: 12 / 12.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "Elle avait déjà perdu deux hommes au cours du combat et elle ne tenait vraiment pas à en perdre d'autres. Surtout pas ceux-là. Chaque jour, elle passait les voir et ne constatait aucun changement."
CHAPITRE 12 : VERDICT
Deux semaines s'étaient écoulées depuis les évènements du procès. La meute était entièrement rétablie et comptait même de nouveaux membres. De nombreux sangs-purs étaient venus leur apporter de l'aide pour se rétablir et étaient restés. Tous suivaient les ordres de Katlyn avec une docilité étonnante. Cette dernière était préoccupée par l'état de deux de ses loups. En effet, depuis la bataille, Nicholas et Owen étaient plongés dans un profond coma. Malgré ses efforts, conjugués à ceux de Brooke et Nobuo, ils restaient inconscients. Elle avait déjà perdu deux hommes au cours du combat et elle ne tenait vraiment pas à en perdre d'autres. Surtout pas ceux-là. Chaque jour, elle passait les voir et ne constatait aucun changement. Elle dormait auprès de Nicholas et se réveillait en priant pour qu'il ouvre les yeux. Sa blessure était complètement guérie désormais. Ils avaient gagné. Luka et ses collaborateurs avaient été enfermés dans des cellules taillées sur mesure pour leur seconde nature. Le Conseil avait été dissous et restructuré. A présent, c'était Katlyn qui gérait cette organisation et elle s'était entourée aussi bien de sangs-purs que de sangs impurs. Nicholas et Owen avaient leurs places autour d'elle et elle ne changerait pas d'avis pour nommer quelqu'un d'autre. Les lois avaient été étudiées et retravaillées. Divers mensonges avaient été inventés pour expliquer la disparition des impurs qui retrouvaient leur famille un à un. Oui, le monde lupin avait bien changé depuis ce procès et Katlyn voulait partager ça avec l'homme qu'elle aimait, un homme qui n'avait pas hésité à se sacrifier pour la sauver. Elle y repensait encore quand elle ouvrit les yeux ce jour-là. Elle était étendue à côté de Nicholas et avait la tête posée sur son torse. Elle écoutait les battements réguliers de son cœur.
— J'aimerais tant que tu te réveilles maintenant. Ce monde est triste sans toi.
Comme elle s'y attendait, Nicholas n'eut aucune réaction. Elle soupira et se leva. Elle devait retourner au Conseil. Ce nouveau poste lui demandait beaucoup de travail et cela l'épuisait. Encore dans le brouillard, elle s'enferma dans la salle de bains et prit une longue douche. Quand elle sortit, elle décida d'avaler un morceau avant de partir. Elle posa la main sur la clenche et s'arrêta net en entendant une voix derrière elle.
— J'ai fait un rêve étrange. J'ai rêvé que je mourais.
— Ce n'était pas un rêve.
— Je suis mort ?
— Je me suis démenée pour que ce ne soit pas le cas, répondit Katlyn en se retournant, des larmes de soulagement striant ses joues.
Nicholas tenta de se lever mais Katlyn accourut pour l'en empêcher. Elle avait fait travailler ses muscles durant son coma mais on ne savait jamais. Physiquement, il était en parfait état de fonctionnement mais psychologiquement, c'était autre chose. Il ne comprenait pas. Il était perdu. Malgré le refus de Katlyn, il se redressa et s'assit, un peu étourdi.
— Alors, ce n'était pas un rêve.
— Non. Le procès a bel et bien dégénéré. Ça a été un véritable carnage. On a failli y rester.
— Comment on s'en est sortis ?
— Disons que je suis persuasive quand je veux.
— Je m'en doute.
— Donc, on a eu le droit à une nouvelle audience.
— Prévue pour quand ?
— La semaine dernière. Le verdict a été donné.
— Alors ?
— Luka Trekka et ses collaborateurs sont sous les verrous pour un moment. Le Conseil a été dissous et est en cours de restructuration. Les lois sont réétudiées et modifiées.
— Ce qui fait beaucoup.
— Garrett et Ulrik n'ont pas survécu. Owen est toujours dans le coma. Je m'inquiète pour lui.
— Nous ne sommes qu'une poignée à nous battre encore, soupira Nicholas. C'étaient deux bons gars.
— Ils ont eu un bel enterrement. Je m'y étais engagée. Owen reçoit tous les soins dont il a besoin. Je m'en occupe personnellement.
— Tu devrais te reposer. Ça te ferait du bien.
— J'ai une meute d'une cinquantaine de loups à gérer et des lois à changer. Je n'en ai pas le temps.
— Qu'est-ce que tu dis ?
— De nombreux sangs-purs ont rejoint notre cause et se sont établis ici jusqu'à ce qu'on soit sur pieds. Ils nous ont beaucoup aidés et nous aident encore.
— Il a fallu que tu arrives pour changer le monde.
— Il vous fallait seulement un déclencheur pour vous pousser à réagir.
— Il s'est passé autre chose durant ce procès ou je sais tout ?
Ne sachant que lui répondre et préférant passer sous silence son nouveau statut et ses nouveaux pouvoirs, Katlyn prit délicatement le visage de Nicholas entre ses mains et l'embrassa. Le jeune homme ne réagit pas, pris par surprise. Il finit par glisser sa main sur la nuque de son élève pour prolonger ce baiser si agréable. Katlyn fut la première à l'interrompre afin de pouvoir respirer.
— ...
— Tu m'as embrassé ?
— J'avais peur que tu ne te souviennes pas de cette partie.
— J'avais peur de l'avoir imaginé.
Nicholas sourit et déposa de nouveau ses lèvres sur celles de Katlyn. Il était heureux, tout simplement heureux. Quand il lâcha les lèvres de la jeune femme, elle reprit la parole.
— J'ai tant attendu avant de tout avouer. Ce jour-là, j'ai eu tellement peur de t'avoir perdu.
— Comment tu as fait pour me sauver ? demanda Nicholas en serrant les mains de Katlyn dans les siennes.
Il remarqua alors ses nouveaux tatouages mais ne fit pas de commentaires. Les inscriptions parlaient d'elles-mêmes.
— Mon père est apparu et a arrêté le temps avant que tu ne rendes ton dernier soupir. Il m'a dissuadée de tuer Luka pour ce qu'il nous avait fait. Ça n'aurait fait qu'alimenter ma haine et m'aurait empêchée de prendre possession de la totalité de mes pouvoirs.
— Tu as enlevé le sceau ?
— Mes parents l'ont fait. De nouveaux tatouages sont apparus après. Ils révèlent ma position d'Élue et d'hybride sauveuse du monde.
— Ça ne répond pas à ma question première.
— Quand mes parents ont disparu, le temps a repris son cours pour tout le monde sauf toi. Ce n'est que lorsque tu as été complètement hors de danger que je t'ai ramené dans notre temps. Ensuite, j'ai attendu ton réveil.
— Merci de ne pas m'avoir laissé mourir.
— Je n'aurais pas pu changer ce monde sans toi.
— Tu l'as changé le jour où tu es arrivée dans cette meute.
— Au début, le Conseil voulait m'exécuter. Ils ont changé d'avis et m'ont donnée une chance de révolutionner ce monde.
— Qui est ?
— De prendre la tête du Conseil.
— Tu l'as fait ?
— J'ai pris le poste et ses avantages. D'ailleurs...
Katlyn fut coupée dans son élan quand on toqua à la porte qui s'ouvrit. David entra.
— Tu es prête ? On doit y aller.
— ...
— Oh ! s'exclama-t-il, surpris. Excuse-moi. Je ne savais pas qu'il était réveillé. Je t'attends dehors.
David sortit aussi vite qu'il était entré et referma la porte. Nicholas était sous le choc. Que faisait-il ici ? Comment osait-il seulement adresser la parole à Katlyn après ce qu'il lui avait fait ?
— Qu'est-ce qu'il fait ici celui-là ?
— Il est de notre côté. Il l'a toujours été.
— Je ne crois pas, non.
— Il y a cinq ans, il s'est disputé avec son père à notre sujet. David ne voyait pas l'intérêt de s'en prendre à nous sous prétexte qu'on avait été mordus et que, donc, nous n'étions pas génétiquement liés à une famille de sang-pur. Son père avait volé une partie des pouvoirs de mon père la nuit de sa mort. Il s'en est servi pour annihiler la volonté de son fils. David a été sous Influence pendant cinq ans. Luka le contrôlait entièrement.
— Tu veux dire qu'il n'était pas lui-même ?
— Pas jusqu'à ce que je rompe l'Influence. Après ça, il a pris mon parti et sauvé ma vie. Je lui fais confiance, les autres aussi.
— Dans ce cas, je dois lui donner une chance, c'est bien ça ?
— Ce serait bien.
— Je ferais un effort.
Pour le remercier de faire ce geste, Katlyn l'embrassa et finit par rejoindre David. Elle se promit de travailler durement sur le mensonge qui permettrait à Nicholas de retrouver sa famille. Elle voulait lui offrir ce retour. Elle le voulait plus que tout.
×
→ Quelques jours plus tard...
Katlyn était au volant de sa voiture et conduisait tranquillement. Sur le siège passager se tenait Nicholas. Elle avait tenu à lui bander les yeux avant de lui faire quitter le QG. Le jeune homme avançait donc en aveugle. Katlyn refusait de lui dire où ils allaient. Il ne pouvait donc que se fier à son ouïe. Pour l'instant, il n'entendait que le bruit de la voiture en mouvement et la radio que la jeune femme avait allumé. Nicholas était certain qu'elle l'avait fait exprès pour brouiller son audition. Où l'emmenait-elle ?
— Tu ne veux toujours pas me dire où on va ?
— Non. Tu le verras par toi-même quand on sera arrivés.
— On est bientôt arrivés ?
— Tu sais que tu es pire qu'un gamin ?
— Ça fait longtemps que je n'ai pas pris la voiture et je n'apprécie pas de le faire en aveugle.
— Tu vas être malade ?
— Comment tu veux que je sois malade alors que je n'ai pas eu le temps d'avaler quoique ce soit ?
— Une hypoglycémie ?
— Sûrement.
— On est bientôt arrivés.
— Tu ne vas pas me donner à manger ?
— Tu es assez grand pour le faire tout seul.
— Je n'ai rien à manger.
— Ça ne saurait tarder.
— Ah ?
— Je ne te dirais rien.
— Ce n'est pas juste, répondit Nicholas en croisant les bras sur son torse.
— Attends, tu boudes ?
— Oui ! Tu es méchante avec moi.
— Pauvre petit Nicholas ! Il veut un câlin ?
— Dès qu'on descend de cette voiture, je veux que tu me serres contre toi pour te faire pardonner.
— Crois-moi, tu n'en auras pas besoin. D'ailleurs, on est arrivés.
— Enfin !
Katlyn se gara le long d'un trottoir dans une petite banlieue tranquille. Les alentours étaient calmes. La rue était déserte, les habitants étant tous sur leurs lieux de travail. Il ne se passerait rien avant le début de la soirée. La jeune louve sortit de sa voiture et aida Nicholas à faire de même. Quand il fut dehors, elle retira le foulard qu'elle lui avait noué autour des yeux. Ce dernier cligna des yeux pour les habituer à la lumière. Katlyn lui glissa une paire de lunettes de soleil sur le nez. Elle en portait une elle-même. Etant habitués à vivre dans la nuit, leurs yeux avaient fini par craindre la lumière du jour. Il leur était donc nécessaire de porter ces lunettes chaque fois qu'ils mettaient les pieds dehors. Nicholas regarda autour de lui et sentit son cœur se serrer en revoyant les rues de son enfance. Il avait grandi ici. Quasiment tous ses souvenirs étaient ici. Comment était-il possible qu'il puisse de nouveau fouler le bitume de la rue qui l'avait vu grandir ?
— Toute ta famille est là. J'ai trouvé un prétexte pour les rassembler. Je voulais t'en faire la surprise.
— Comment...
— J'ai travaillé dessus toute la semaine. Les autres ont déjà tous retrouvé leur famille. Officiellement, tu as été porté disparu suite à un accident dans la forêt. Tu as perdu la mémoire et été recueilli dans une famille jusqu'à ce que tu te souviennes de ta vie passée.
— Ingénieux.
— Tu as le choix de leur dire ou non que tu es un loup. Si tu leur dis et qu'il y a des fuites, tu seras tenu pour responsable.
— Je comprends.
Katlyn fouilla son coffre et lui tendit le sac à dos qu'il avait le jour de sa disparition. Nicholas le prit d'une main tremblante. Il était angoissé à l'idée de retrouver sa famille après deux ans.
— Bon courage.
— Ne pars pas ! s'exclama-t-il alors qu'elle se détournait.
Katlyn se retourna et fit face à Nicholas. Ce dernier était angoissé. Cela se voyait dans son comportement. Ses mains tremblaient et il ne cessait de passer son poids d'un pied à l'autre. Il jetait des coups d'œil furtifs tout autour de lui. Il attrapa la main de Katlyn et la serra dans la sienne.
— J'ai encore du boulot. Il faut que j'y retourne.
— Tu as eu besoin de moi pour changer le monde. J'ai besoin de toi pour retrouver le mien.
— Nicholas...
— S'il te plait, reste avec moi.
— D'accord. C'est bien parce que c'est toi.
Katlyn serra la main du jeune homme qui lui adressa un sourire gêné en guise de remerciement. Ils traversèrent la petite cour parfaitement entretenue s'étalant devant la maisonnette et s'arrêtèrent devant la porte d'entrée. Nicholas coula un regard hésitant à Katlyn qui lui assura que tout irait bien. Il respira donc un grand coup et toqua à la porte. La main de Katlyn dans la sienne le rassurait un peu et l'empêchait de partir en courant tellement il avait peur. La porte s'ouvrit et un jeune homme d'une vingtaine d'années apparut. Aussi grand que Nicholas, il avait les cheveux très courts et avait un semblant de barbe qui lui donnait un air de bad boy. Il était vêtu d'un T-shirt noir et d'un bermuda blanc qui lui seyaient à ravir. Il était vraiment très beau et Katlyn se prit à penser que c'était l'œuvre du « Jonas gène ». La surprise s'inscrivit sur le visage du nouveau venu.
— Nicholas ? Est-ce que... Est-ce que c'est vraiment toi ?
— C'est bien moi, Joseph.
— Dieu merci ! Tu es de retour !
Ledit Joseph franchit la distance qui le séparait de son frère en un pas. Il le prit contre lui et le serra dans ses bras si fort qu'il aurait pu l'étouffer. Par respect, Katlyn lâcha la main de Nicholas et fit un pas en arrière.
— Oui, je suis de retour.
Alertée par ces éclats de voix, la famille Jonas au complet vint voir de quoi il retournait. En découvrant les deux autres frères de Nicholas, Katlyn en conclut que le « Jonas gène » existait vraiment. Le plus petit avait les cheveux courts et légèrement bouclés. Il ressemblait tellement à Nicholas qu'on aurait pu les confondre s'il n'avait pas eu une dizaine d'années. L'autre était assurément l'ainé. Aussi grand que ses frères, il avait les cheveux bouclés et une légère barbe qui lui donnait un air mature. Il portait une chemise blanche et un jean noir. La simplicité à l'état pur malgré une chaleur écrasante. Katlyn était sûre qu'avec un sourire, il pouvait faire tomber toutes les filles à ses pieds. Il avait pourtant déjà trouvé son élue si on en croyait son alliance et la femme se tenant à ses côtés. Tout le monde pleurait. Ils prirent Nicholas dans leurs bras chacun leur tour pour s'assurer qu'il était bien réel et que ce n'était pas un rêve. Denise Jonas, sa mère, fut la dernière à l'étreindre.
— Mon petit garçon. Te revoilà enfin. Si tu savais comme j'ai eu peur de t'avoir perdu.
Nicholas ferma les yeux en serrant sa mère contre lui et laissa libre cours à ses larmes. Sa famille lui avait tellement manqué. Il n'arrivait pas à croire qu'il était devant elle, qu'il revoyait ses frères et ses parents. Tout ça, il le devait à Katlyn. Kevin, le frère ainé, sembla enfin prendre conscience de la présence de la jeune femme. Il s'avança vers elle.
— C'était toi l'auteur des mails, n'est-ce pas ?
— Je l'avoue.
— Merci de nous l'avoir ramené, déclara-t-il en la serrant contre lui.
Katlyn accepta cette étreinte sans broncher. Kevin ne cessait de la remercier de lui avoir ramené son frère sain et sauf. Quand il la relâcha, Joseph et Franklin prirent sa place.
— Si je le pouvais, je t'épouserais sur le champ.
— Merci d'avoir ramené Nick.
Nicholas se détacha de sa mère et s'approcha de son frère. Il posa la main sur son épaule et se pencha vers son oreille.
— Ne t'avise même pas de me piquer ma petite-amie.
— Alors, ça ! Nicholas revient et il a une petite-amie ! Il a grandi le petit !
— D'une, je n'ai jamais été petit. De deux, ce n'est pas la première.
— Ah, oui ! C'est vrai.
— Lâche-la.
— Non.
— Lâche-la.
— Il est jaloux.
— Reste calme, Nicholas.
— Je serais incapable de lui faire du mal.
— La famille, c'est précieux.
— On m'avait parlé de manger. Je me suis trompé ?
— Je l'ai embarqué avant qu'il n'ait eu le temps de manger. Il n'arrête pas de bouder depuis.
— Normal.
— Je suis toujours grognon quand j'ai faim.
— C'est vrai.
— Dans ce cas, je vais te préparer un repas digne de ce nom, déclara Joseph en relâchant Katlyn.
— Je savais que je pouvais compter sur toi.
Joseph passa son bras sur les épaules de son frère et l'entraina vers la maison. Au moment où il posait le pied sur le palier, il se tourna vers Katlyn et lui fit signe de les suivre. Il n'allait pas la laisser partir sans l'avoir interrogée.
— Toi, tu nous suis. Je veux tout savoir sur toi avant de te laisser trainer avec mon petit frère.
— Joseph, elle a un nom. Elle s'appelle Katlyn.
— Bien noté. Katlyn, viens avec nous.
— Je dois rentrer. J'ai encore du boulot.
— Il n'est pas question que tu te sauves.
— Il ne te lâchera pas. Accepte son invitation et survis à son interrogatoire.
— Ça ne devrait pas être difficile. J'ai survécu à Luka.
— Ne crois pas que ce sera si facile.
Nicholas tendit une main à Katlyn qui la saisit, acceptant ainsi l'invitation de Joseph. Le reste de la famille Jonas les suivit à l'intérieur de la maisonnette, heureuse que leur parent disparu soit de retour. Katlyn répondit à l'interrogatoire de Joseph de façon claire. Bien sûr, elle fut obligée de mentir pour répondre à certaines questions. Il s'agissait de préserver son secret. Après Joseph, ce fut au tour de Kevin et Franklin de l'interroger. Leur frère venait de rentrer et il était hors de question qu'on leur enlève à nouveau. Ils voulaient le protéger et c'était normal. Les parents Jonas ne firent que la remercier de leur avoir rendu Nicholas. La jeune femme ne put partir qu'à la tombée de la nuit. Elle inventa un prétexte pour emmener Nicholas avec elle. Le jeune homme devait se transformer et il préférait ne pas le faire chez ses parents pour le moment. Il était donc censé travailler toute la nuit sur un projet avec Katlyn. Il rentrerait avant le lever du jour...
×××
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PART VII || PART VIII || PART IX || PART X || PART XI || PART XII
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DANGEREUSE INNOCENCE
Tome : 1.
Nombre de chapitres: 10 / 12.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "L'Alpha était inquiet, vraiment inquiet. L'esprit de Katlyn était fermé et le signal s'affaiblissait de minute en minute. Le lien mentor/élève ne fonctionnait pas en-dehors du territoire des impurs mais le pouvoir de l'Empreinte n'avait aucune limite."
CHAPITRE 10 : TEMOIGNAGE
Nicholas courait en compagnie d'Owen et de Danny. Ils étaient chargés de couvrir le plus grand périmètre de leur territoire. L'Alpha était inquiet, vraiment inquiet. L'esprit de Katlyn était fermé et le signal s'affaiblissait de minute en minute. Le lien mentor/élève ne fonctionnait pas en-dehors du territoire des impurs mais le pouvoir de l'Empreinte n'avait aucune limite. Comment expliquer ce soudain affaiblissement ? Nicholas sentait sa tête sur le point d'exploser et une terreur sans nom s'emparait de ses entrailles. Il se passait quelque chose, quelque chose de grave.
— Katlyn n'est toujours pas revenue ?
— Brooke est censée la ramener sous peu.
— Pourquoi tant d'inquiétude dans ce cas ?
— Katlyn est terrifiée et son esprit m'échappe. J'ignore ce qui se passe.
— La dernière chose que tu verras, ce seront mes crocs qui te déchireront la peau du cou.
Nicholas grinça des dents en entendant cette voix traverser son cerveau. Un souvenir qui ne lui appartenait pas défila dans sa tête, le souvenir de la rencontre de Katlyn avec David, le souvenir des insinuations, le souvenir des menaces... Katlyn était en danger et lui envoyait un message au secours à sa façon. David avait découvert la supercherie et menaçait de la tuer. Il pouvait lire dans ses pensées alors elle prévenait son mentor de façon détournée. Pas bête. Nicholas réfléchissait très vite. Il devait trouver une solution. Sous cette forme, il ne pouvait pas contacter Brooke pour la prévenir. Brooke... Et si David l'avait déjà mise hors-jeu ? L'Alpha devint plus qu'inquiet. Il fut coupé dans ses réflexions par une atroce douleur qui le cloua brutalement au sol. Les hurlements de Katlyn envahirent son esprit, des hurlements terrifiants. David lui faisait vivre un Enfer. Nicholas voulait intervenir. Il le devait. Cependant, il ne pouvait pas. La douleur l'empêchait de bouger.
— Nicholas ? Que se passe-t-il ?
— Elle a mal... Elle a tellement mal...
— Qui ça ?
— Katlyn...
— Quoi ? Comment ça se fait ? Je croyais qu'elle était en sécurité.
— Elle l'était, oui. Plus maintenant. David est là...
— Il a découvert qu'elle était en vie ?!
— Visiblement... Owen, tu es le seul à pouvoir l'aider. Il faut que tu franchisses la frontière.
— Nicholas...
— Tu es le seul à pouvoir l'aider. Il va la tuer si tu n'y vas pas.
— D'accord. Prépare notre défense. Le Conseil ne laissera pas passer ça.
— Je m'occupe de ça. Merci, Owen.
Sur ces mots, Owen détala sous sa forme lupine. Il n'avait pas le temps de se changer. Il avait saisi l'urgence de la situation au travers de la télépathie. Sous forme lupine, tous les loups pouvaient accéder à l'esprit d'un autre. Ce qui était plutôt dérangeant à certains moments. Owen courait vite tout en restant discret. Il valait mieux ne pas se faire remarquer. Un loup en ville était susceptible de se faire capturer et euthanasier. Owen se rendit directement à la fac et suivit la signature mentale de David, signature qu'il avait immédiatement repérée quand il avait mis les pattes dans le périmètre de la faculté. Il atteignit le parking et bondit sur David au même où il s'apprêtait à arracher la gorge de Katlyn. Brooke se tenait debout à à peine un mètre de son amie qui se vidait de son sang sur le bitume, en état de choc. David roula au sol mais se redressa bien vite.
— Tiens, Owen ! N'avais-tu pas été exclu de cette meute ?
— Si, bien sûr. D'ailleurs, tu n'étais qu'un gosse quand c'est arrivé. Que t'est-il arrivé, David ? Tu étais un si bon garçon.
— J'ai été élevé dans le seul but de tuer les impurs et les traitres à notre race.
— Je vois. Ton père n'a pas changé. Toujours aussi cruel, même envers son propre fils.
— Qu'est-ce que tu fais là, l’exclu ?
— Je protège un membre de ma famille.
— Ta famille ?
— La meute des sangs impurs qui occupe l'autre territoire nous a recueillis Sean et moi. Katlyn fait partie de cette meute. Elle fait partie de cette famille et je me dois de la protéger.
— Ah, vraiment ? Tu fais partie d'une meute d’impurs ? Quelle classe !
— Personne n'est à l'abri d'une erreur, David. Personne.
— Il est vrai que toi, tu les accumules.
Les deux loups se faisaient face, se fixant dans les yeux avec une attitude de défi. Ils étaient prêts à bondir l'un sur l'autre mais aucun des deux ne bougeait. Ils savaient tous les deux que celui qui lancerait l'offensive se retrouverait dans le pétrin. David avait commis cette erreur avec Katlyn qu'il avait volontairement attaquée et blessée sans raison valable. De plus, il avait agi alors que la jeune femme était sous sa forme humaine. David avait commis deux erreurs fondamentales. Sang-pur ou non, s'il passait au tribunal, il était mal-barré. Owen ne manquerait pas de l'enfoncer là-dessus. Derrière lui, Brooke se laissait tomber à genoux à côté de Katlyn. Elle jugea les dégâts d'un simple coup d'œil. C'était important. Il y avait beaucoup de sang et beaucoup de morsures. Beaucoup trop. Katlyn ouvrit les yeux en sentant la présence de Brooke à ses côtés. Elle attrapa la main de sa sauveuse dans un geste douloureux. Elle avait terriblement froid et ses poumons se vidaient de leur air petit à petit.
— Owen ! Elle est consciente !
Ce qui était une bonne chose. Owen ne détourna pas son attention de David mais il soupira de soulagement. Ils avaient une chance de la sauver. Il fallait la ramener au repaire. Un médecin classique ne pourrait rien faire pour elle.
— J'ai fait exprès de toucher chacun de ses points vitaux. Je m'apprêtais à l'achever quand tu es intervenu.
— Je ne te permettrais pas de poser une nouvelle fois les pattes sur elle.
— Comment a-t-elle survécu, Owen ?
— Ça ne te regarde pas.
— Elle n'aurait pas dû survivre. Je serais curieux de savoir comment vous avez fait. Le Conseil voudrait bien connaitre l'antidote.
— Dans ce cas, on se verra au procès.
Owen fit un signe de la tête à Brooke pour qu'elle fasse monter Katlyn en voiture. La jeune femme acquiesça et traina sa sœur jusqu'à sa voiture. Elle récupéra ses clés, ouvrit sa portière et étala la bâche à peinture qui trainait là sur la banquette arrière avant d'étendre Katlyn dessus. Owen gardait un œil sur David. Il le retenait. Cependant, il fallait qu'ils déguerpissent avant que quelqu'un ne se pointe.
— Au procès ?
— Nicholas ne laissera pas passer cette nouvelle attaque. Il va déposer une plainte à ton encontre.
— Il devra tout expliquer.
— Il le fera. Il sait assumer ses actes, lui.
— Qu'est-ce que ça veut dire ?
— Qu'il acceptera la sentence quel qu'elle soit. Même s'il doit être condamné à mort, il acceptera. Il ne fera pas appel à des amis haut placés.
— Pardon ?!
— Tu sais très bien de quoi je parle, David. Tu es le fils de l'Alpha. Tu bénéficies de passe-droits injustes. Ton petit cul de sale morpion est protégé. Nous, on paye le prix fort. Tu seras épargné, pas nous.
Concluant cette conversation-là, Owen sauta à l'arrière de la voiture au moment où David bondissait. Brooke claqua la portière et, après avoir jeté un dernier coup d'œil sur David, monta dans sa voiture. Elle démarra au quart de tour et se rendit directement au QG. Tous les loups surent que Katlyn était de retour en sentant l'odeur de son sang. Nicholas leur donna l'ordre de rester à leur poste. Ils ne pourraient rien faire pour elle avant plusieurs heures tandis que Brooke et Owen pouvaient agir dès maintenant. Ce dernier alla se changer puis, ayant recouvré sa forme humaine, il sortit Katlyn de la voiture et l'installa dans l'appartement réservé à la jeune femme. Brooke le suivait.
— Qu'est-ce qu'on peut faire ?
— Je vais lui donner mon sang. Ça permettra à son corps de se régénérer.
— Vous êtes sûr ?
— Habituellement, notre propre sang nous guérit mais Katlyn en a trop perdu pour que ça se fasse.
— Ça ne va pas... Vous savez, créer un lien ?
— Si, elle va me marquer mais si c'est le prix à payer pour qu'elle survive, je m'en fiche complètement.
— J'ai toujours pensé que vous ne l'aimiez pas.
— C'était le cas. Cependant, elle a quelque chose de magique en elle qui nous a tous fait changer.
— Elle a toujours été exceptionnelle.
— J'ai besoin de ton accord pour la transfusion.
— Je vous le donne.
Brooke n'avait pas hésité. Elle lui faisait confiance. Il avait su sauver Katlyn la dernière fois. Il savait de quoi il parlait. Il pourrait la sauver une nouvelle fois. Owen s'approcha de Katlyn et s'adressa à elle.
— Il faut que tu me mordes. Nous connaissons tous les deux les risques mais nous devons le faire. Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre.
— Je ne veux pas... Te marquer...
— Nous n'avons pas le choix. Tu trouveras une solution plus tard. Ce n'est pas le moment de tergiverser.
— Katlyn, je ne supporterais pas de te voir mourir sous mes yeux une nouvelle fois. Accepte de boire son sang, je t'en prie, dit Brooke, les larmes aux yeux.
Katlyn considéra Brooke un instant. Cela suffit à la faire changer d'avis. C'était son choix de souffrir mais elle ne pouvait pas le faire devant Brooke. Accepter le sang d'Owen ne lui plaisait pas mais elle ne voulait pas mourir. Brooke souffrait encore énormément de ce qui s'était passé quelques mois plus tôt. Katlyn ne pouvait pas la laisser revivre ça. Elle fit signe à Owen qui lui tendit son poignet. A contrecœur, elle sortit les crocs et mordit son camarade de meute. Elle but quelques gorgées de son sang. Cependant, contrairement à ce qu'il avait dit, rien ne se passa. Aucune de ses blessures ne cicatrisait. Elle continuait de se vider de son sang et de ses forces.
— ...
— Pourquoi ça ne marche pas ? demanda Brooke, inquiète.
— Je l'ignore. On aurait plus de chance avec le sang de Nicholas. On va devoir faire autrement.
— Il faut commencer par stopper l'hémorragie. Il va me falloir le kit de secours complet.
— Je vais te le chercher.
Katlyn rétracta ses dents. Owen récupéra son poignet et s'éclipsa. Il revint vite avec le matériel demandé. C'était Brooke qui leur avait fait parvenir ce nécessaire. Les loups cicatrisaient vite mais, après ce qui était arrivé à Katlyn, ils avaient tous concédé que c'était une bonne idée. L'Élue allait le leur prouver une nouvelle fois.
— On dirait que votre sang a ralenti la perte du sien.
— Peut-être agit-il plus lentement du fait qu'elle soit faible.
— Katlyn est à moitié humaine.
— Comme toute la meute.
— Non, c'est une hybride. Son métabolisme ne réagit pas de la même façon que le vôtre, expliqua Brooke en commençant à nettoyer les plaies pour éviter qu'elles ne s'infectent.
— Je t'avoue que je n'y avais même pas songé.
— Ça ira bien pour elle sitôt qu'elle aura vu un vrai médecin. J'ai la théorie mais la pratique manque encore.
— Nobuo est médecin. Il viendra avec Nicholas.
— C'est la deuxième fois qu'il manque de la tuer. La troisième fois, il ne la loupera pas.
— Nicholas va en référer au Conseil.
— Ce qui veut dire ?
— Qu'il va porter plainte et que nous aurons le droit à un procès dans les règles. On risque gros mais on ne peut pas laisser passer cette nouvelle attaque. Ça va beaucoup trop loin.
— Je croyais que ça ne servirait à rien.
— Qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ?
— Ce n'est pas faux.
Cessant leur conversation là, Brooke et Owen se chargèrent de bander chacune des plaies de Katlyn. Elle ne cicatrisait pas mais, au moins, elle ne se vidait plus de son sang. Son état était stable en dépit de ses difficultés à respirer. Elle tiendrait jusqu'au retour de Nicholas et de Nobuo. Malgré la douleur, elle restait consciente et réagissait quand on lui parlait. Brooke était certaine que c'était un bon point. Les heures passèrent lentement jusqu'à l'aube. Katlyn tenait bon, luttant corps et âme contre la douleur.
— Il a fait exprès de toucher ses points vitaux. Il voulait vraiment la tuer.
— Les points vitaux ?
— Contrairement à ce que la science humaine dit, les points vitaux ne sont pas seulement situés au niveau du cœur et du cerveau. Ce sont certes les plus importants mais ce ne sont pas les seuls.
— Que voulez-vous dire ?
— Dans notre monde, le surnaturel, on appelle ça des tenketsus. Ce sont les endroits où les afflux de magie de nos corps sont les plus importants. Ils se situent dans les épaules, au niveau de l'abdomen, dans les genoux et sous la plante des pieds.
— Sans oublier le cerveau et le cœur.
— Si l'un de ces points vitaux était gravement endommagé, les dégâts seraient irréversibles et entraineraient la mort du blessé. Un surnat' privé de la magie de son espèce ne peut pas survivre.
— Alors...
— Nous avons bloqué le flux sanguin. Tant que les bandes restent en place, elle est hors de danger. Du moins, jusqu'à ce qu'elle lâche prise.
— ...
— On va la sauver, Brooke.
Katlyn avait suivi toute la conversation mais n'était pas intervenue. Parler à voix haute ou par télépathie lui demandait beaucoup trop d'énergie, de l'énergie dont elle ne disposait pas. Rien que respirer était une torture pour elle. Pourtant, elle luttait pour ne pas céder au noir. Elle avait peur. La dernière fois qu'elle avait sombré, elle avait failli mourir. Elle ne voulait pas revivre ça. Une vague de panique l'envahit subitement. Elle n'eut aucun mal à identifier cette émotion comme étant celle de Nicholas malgré le fouillis d'émotions que Brooke et Owen lui transmettaient involontairement. La porte s'ouvrit soudainement sur son mentor et sur le médecin de la meute, seulement vêtus d'un jean.
— Qu'est-ce qui s'est passé ?
Sa voix laissait clairement deviner l'inquiétude et la fureur qui se disputaient en lui. Katlyn lui adressa un faible sourire, soulagée de le savoir là. Brooke et Owen se consultèrent du regard pour déterminer qui d'eux deux allait expliquer le pourquoi du comment à Nicholas. La jeune femme fut la première à briser le silence.
— C'est de ma faute. J'ai... Je l'ai laissée toute seule cinq minutes... Je lui ai demandé de faire chauffer le moteur et... Quand je l'ai rejoint, David était sur elle et il... Il la mordait comme un chien enragé...
— Je suis arrivé juste à temps. Une seconde de plus et il était trop tard.
Loin de rejeter la faute sur Brooke, Nicholas la prit contre lui pour la consoler. Le regard du jeune homme était planté dans celui de Katlyn. Cette dernière souffrait mais elle restait forte. Il l'admirait pour ça.
— Ce n'est pas ta faute, Brooke. David veut la tuer depuis le début. Tu n'aurais rien pu faire. J'ai bien cru qu'il t'avait fait du mal à toi aussi.
— Katlyn a fait en sorte que non.
— Je sais.
— Qu'est-ce qu'on peut faire ?
— Vous avez déjà fait ce qu'il fallait. Un peu de notre sang et elle ira mieux, déclara Nobuo.
— Owen lui a donné le sien et ça n'a pas marché, répondit Brooke tandis qu'Owen secouait négativement la tête.
— Mon sang est spécial. Ça va marcher.
— A cause du lien que nous avons.
Nicholas acquiesça et relâcha Brooke. Il s'approcha de Katlyn qui, malgré ses réticences, but le sang de son mentor. Ce doux breuvage la réchauffa de l'intérieur mais n'accéléra en rien la cicatrisation de ses blessures. Nicholas fut le seul à comprendre le pourquoi d'un tel échec.
— Il s'est transformé ? demanda-t-il en récupérant son poignet.
— Oui...
— Complètement ?
— Oui...
— Il t'a attaquée sous ta forme humaine ?
— Ma forme humaine la plus totale.
— C'est bien ce que je pensais. Si tu t'étais ne serait-ce que partiellement transformée, ton sang lupin aurait réagi. Malheureusement, c'est ta partie humaine qui a été blessée. Elle refuse notre sang.
— Attends, tu veux dire quoi là ? s'inquiéta Brooke.
— Que son corps nécessite une longue guérison. Heureusement que nous avons un médecin parmi nous.
— Je ferais de mon mieux mais tout dépend de Katlyn, déclara Nobuo.
— Je sais qu'elle s'en sortira. Elle en a la volonté.
— Mais peut-être pas le temps, sortit Owen, révélant les peurs de tout le monde.
Un mouvement brusque et si vif qu'il ne fut perçu que par les loups traversa le QG. Il s'arrêta juste devant la porte de l'appartement ouvert.
— Laisse-moi l'aider. Je peux la sauver avant qu'il ne soit trop tard.
— Non.
— Pourquoi ?
— Je dois en référer au Conseil d'abord. S'ils viennent ici et qu'ils voient qu'elle est sur pieds, ils vont penser que je mens et cet imbécile s'en sortira sans problème.
— Il a raison.
— Brian et Brooke, vous allez devoir vous réfugier dans la baraque. Personne ne pourra sentir votre présence là-bas.
— Ça va prendre trop de temps !
— Non. J'ai un bon timing. Ça ira.
— Je te fais confiance.
Nicholas remercia Brooke d'un signe de tête et s'agenouilla auprès de Katlyn. Il posa sa main sur son visage en sueur et la regarda droit dans les yeux. Il devait lui demander un dernier service avant de partir.
— Tu as assez de force pour me rendre un petit service ?
— Tu veux que je t'aide à changer de tête.
— C'est ça, oui.
— Pas de problème. Ça ne prendra qu'une minute.
Katlyn ferma les yeux et prononça quelques mots. L'air fut empli d'une magie que seule Katlyn et Nicholas pouvaient ressentir. Brian était le seul à ne pas comprendre. Il connaissait la jeune femme depuis longtemps et jamais il ne lui avait trouvé de quelconque magie. Son sang était certes différent et envoûtant mais Brian ne se serait jamais douté de ça. Katlyn était donc un hybride. Pas n'importe lequel de surcroit ! Brian se souvenait de la légende qu'on lui avait appris vingt-et-un ans plus tôt, légende parlant d'une petite fille mi-louve mi-sorcière porteuse du lourd destin de changer le monde surnaturel. Le vampire était bien loin de se douter que son amie était cette légende vivante. Il comprenait maintenant pourquoi elle se retrouvait souvent en danger. Elle avait bien caché son jeu.
— Ça a marché ?
— Seul un être cent pour cent humain pourrait nous le dire.
Tous se tournèrent vers Brooke d'un même mouvement, la surprenant. Ils ne voyaient aucun changement en Nicholas. Que verrait-elle ? Brooke observait le visage du jeune homme avec une surprise non feinte. Katlyn avait vraiment fait du bon boulot malgré son état. C'était impressionnant.
— C'est vraiment de l'excellent boulot, parvint à articuler Brooke.
— Seuls les surnat' peuvent te voir tel que tu es vraiment. Tu n'as que deux heures devant toi.
— Ce sera suffisant. Vous savez tous ce que vous devez faire. Alors, exécution.
Nicholas claqua des doigts et tout le monde obéit. Le mentor embrassa le front de son élève blessée et à bout de forces avant d'aller enfiler un T-shirt et des baskets. Katlyn aurait perdu connaissance quand il reviendrait. Il le savait. Il quitta le repaire et marcha rapidement, très rapidement en direction du Conseil. Cette assemblée ne comportait qu'une vingtaine de membres dispersés un peu partout sur le territoire. L'emplacement de leur tribunal était situé en terrain neutre, dans la zone blanche située entre le territoire des sangs purs et celui des impurs. C'était un petit bout de terrain dissimulé aux yeux des êtres cent pour cent humains. Il n'y avait qu'un vaste bâtiment tenant lieu de tribunal. De l'extérieur, ça ressemblait à un endroit un peu miteux, perdu au milieu de nulle part. Cependant, l'intérieur détrompait cette impression avec un décor riche et luxueux. C'était la première fois que Nicholas venait et il regrettait de ne pas avoir eu le temps de se doucher et de se changer. Il chassa ces idées de sa tête et demanda à voir le Conseil. On l'interrogea longuement sur ses intentions avant de le faire attendre. On finit par le conduire devant une double porte en lui indiquant que le Conseil était prêt à le recevoir. L'Alpha ouvrit les deux portes et pénétra dans la salle. Tous les membres du Conseil étaient là, chacun assis à sa place autour de la grande table en U disposée au milieu de la pièce. Nicholas prit son temps pour rejoindre le cercle dessiné au sol bien en face du chef de cette assemblée. Il se redressa, se tenant bien droit face à l'autorité, et attendit la suite. Ici, il ne valait rien. Le moindre faux pas lui serait fatal. Autant être prudent.
— Nous t'écoutons, Alpha de la meute des sangs impurs. Pourquoi as-tu convoqué le Conseil ?
— Je viens déposer une plainte à l'encontre de David Trekka pour enlèvement, torture, double tentative de meurtre sur la personne de Katlyn Itachi et de Sean Donnel ainsi que violation du territoire des impurs.
— Ceci est très grave comme accusation. Avez-vous seulement des preuves ?
— Le corps mutilé et mourant de mon élève en est une. Le témoignage d'Owen Tremolli qui l'a sauvée de justesse en est une autre.
Les membres du Conseil se consultèrent avant de demander l'histoire complète de cette affaire. Nicholas s'exécuta en priant pour que tout cela fonctionne et que Katlyn puisse obtenir justice pour toutes les horreurs qu'elle avait subies. Le jeune homme omit volontairement de mentionner Brooke. Il refusait de l'impliquer là-dedans. Elle lui en voudrait mais elle serait plus en sécurité loin de cette histoire. Il devait la protéger au même titre que les membres de sa meute.
×
Katlyn avait sombré dans le coma sitôt que Nicholas avait quitté la pièce. Nobuo et Owen veillaient sur elle à tour de rôle et s'assuraient qu'elle tenait bien le coup. Elle ne devait pas mourir. C'était important pour eux, autant en tant que personne qu'en tant que loup-garou. Elle représentait beaucoup pour eux. Nobuo vérifiait sans cesse les bandages, s'assurant que Katlyn ne perdait plus de sang. Pour l'instant, elle était stable. Il fallait qu'elle le reste jusqu'à ce qu'ils trouvent une solution. Elle avait du mal à respirer et, malheureusement, personne ne pouvait rien faire pour l'aider. Nicholas était parti depuis presque deux heures et n'était toujours pas revenu. Il fallait qu'il se dépêche. Katlyn avait besoin de son aide.
— Il est là, déclara Owen, et il n'est pas seul.
— C'était à parier qu'ils voudraient vérifier les dires de Nicholas. Ils ont toujours été très suspicieux.
— J'espère que ce petit prétentieux sera sévèrement puni pour ses actes. Ce qu'il a fait est inadmissible.
— Je te trouve bien impliqué dans cette affaire, Owen.
— Elle est beaucoup trop jeune pour ce lourd fardeau qui est le sien.
— Certes.
— C'était notre devoir de la protéger et on a échoué.
— Ce n'est pas notre faute.
— On a échoué deux fois, Nobuo. C'est deux fois de trop.
— A nous de faire en sorte que cela ne se reproduise pas une troisième fois.
On frappa à la porte, arrêtant la conversation que tenaient les deux loups. La porte s'ouvrit et Nicholas entra suivi par deux membres du Conseil. Nobuo et Owen s'écartèrent de Katlyn et saluèrent respectueusement les nouveaux arrivants. L'Alpha se mit à part avec ses bêtas pendant que ses deux invités examinaient scrupuleusement le corps de son élève en marmonnant des choses incompréhensibles. Cet examen dura un bon quart d'heure.
— Il faut que nous l'interrogions.
— Ça va être difficile. Katlyn est dans le coma.
— Réveillez-la.
— C'est impossible. De plus, elle souffrirait le martyr.
— Sans son témoignage, nous ne pouvons rien faire.
— Ce sont toutes des blessures offensives. Elle a été attaquée de face, sous sa forme humaine. L'empreinte olfactive de David Trekka est présente. Tout concorde à vos dires, monsieur Jonas. Cependant, nous avons besoin de savoir ce qu'elle a vu.
— Le seul moyen de la sauver serait qu'elle se transforme. Malheureusement, son corps humain est trop faible. Il ne pourrait pas la supporter.
— Donc, le seul moyen de la sauver est celui qui va la tuer, c'est bien ça ?
— Je ne vois pas d'autre solution.
— Nous n'allons rien pouvoir faire.
— Pardon ?! Vous allez laisser mon élève mourir sans répercussions ?! Je ne suis pas d’accord !
— Je ne vois pas ce qu'on pourrait faire. Votre élève va mourir. J'admets que c'est malheureux, surtout de perdre une louve, mais il n'y a que son témoignage qui peut mener au procès.
— Laissez-moi l'aider.
Tous les loups se tournèrent vers la porte au moment où Brian s'y encadrait. Nicholas eut bien du mal à cacher son exaspération. Ce vampire était incontrôlable. La meute allait avoir beaucoup d'ennuis à cause de sa simple présence.
— Qu'est-ce que ce vampire fait ici ?
— Brian est un ami de Katlyn. Il la connaissait avant qu'elle ne devienne l'une des nôtres. Il est ici car il a créé un lien de sang avec Katlyn du temps où elle était humaine. Il a senti qu'elle était en danger.
— Ils auraient dû couper les ponts...
— Je ne couperais pas les ponts avec ma meilleure amie sous prétexte qu'elle est une louve !
— J'ai conclu une alliance avec lui, une alliance dont tous les accords ont été respectés.
— Vous avez passé un accord avec un vampire ?
— Il est temps que nos deux espèces cessent de se haïr. Brian nous a beaucoup aidés ces derniers mois. Nos lois nous empêchent de nous entretuer, pas de collaborer.
— Dans ce cas, que pouvez-vous faire pour nous ?
— J'ai vu ce qui s'est passé. J'étais là mais je ne pouvais pas intervenir.
— Qu'avez-vous vu ?
— David suivait Katlyn alors qu'elle traversait le parking. Quand elle a commencé à se douter qu'on la suivait, il s'est transformé et lui a sauté dessus une première fois alors qu'elle lui tournait le dos. Elle a réussi à se dégager et a tenté de s'enfuir. Malheureusement, David a été plus rapide et l'a attaquée de front sans se soucier d'être pris. Si Owen ici présent n'était pas intervenu, Katlyn serait morte aujourd'hui.
— Votre témoignage me semble suffisant pour amorcer un procès. Monsieur Tremolli aurait-il quelque chose à ajouter ?
— Je n'ai fait que repousser David. Il ne m'a pas attaqué, j'ai fait de même. La seule personne visée était Katlyn.
— Vous avez une idée de la raison qui l'a poussé à agir ainsi ?
— David est persuadé que Katlyn est l'Élue d'une prophétie à propos de notre monde.
— Vous en êtes sûrs ?
— C'est ce que David lui a dit la première fois qu'ils se sont rencontrés, avant de la marquer.
— Raison de plus qui nécessite son réveil. Elle doit nous confirmer tout ça.
— Une goutte de mon sang suffirait pour la réveiller et la stabiliserait suffisamment pour qu'elle puisse se transformer. Il vous faut juste fermer les yeux sur cette loi qui m'interdit de lui donner mon sang.
— Vous êtes sérieux ?
— Katlyn m'a volontairement donné son sang pendant des années. J'ai immédiatement arrêté quand j'ai appris ce qu'elle était devenue. Ce n'est qu'une goutte, messieurs. Vous aurez votre témoignage et elle sera sauvée. Je m'engage à venir témoigner. La justice doit être faite.
Les membres du Conseil se consultèrent du regard, se demandant vraiment si c'était une bonne idée de laisser un vampire sauver un loup. Ils n'avaient pas trop le choix. Les impurs devaient obtenir justice après ce qui s'était passé et seul le témoignage de Katlyn pouvait faire pencher la balance. Pour lancer un procès, elle devait appuyer la plainte de son mentor. D'un signe de tête, Brian fut autorisé à donner son sang. Nicholas lui donna la permission de pénétrer dans l'appartement. Sans plus attendre, le vampire ouvrit doucement la bouche de son amie, se perça le doigt avec une de ses canines aiguisées et laissa tomber la goutte de sang qui se forma au fond de la gorge de la jeune femme. La réaction ne fut pas immédiate. Nicholas était attentif. Il surveillait l'activité de l'esprit de Katlyn. Si elle se réveillait, ce serait la première chose à suivre le mouvement. Un long moment s'écoula avant qu'il ne détecte le moindre signe d'activité. Dès qu'il sentit l'esprit de Katlyn se rallumer, il s'approcha d'elle et serra doucement sa main pour la rassurer. La jeune femme ouvrit doucement les yeux et parut un peu effrayée. Nicholas la réconforta, lui expliquant lentement ce qu'on attendait d'elle. Katlyn tenta de se redresser mais se ravisa vite. Son corps était trop faible. Rassurée par la présence de Nicholas, elle commença à raconter ce qui s'était passé avec David. Sur les conseils télépathiques de son Alpha, elle omit de citer Brooke. Il faudrait penser à mettre cette dernière au courant pour qu'elle ne commette pas de gaffe.
— Votre témoignage correspond à ce qu'on nous a dit. Nous accédons à votre demande et organisons un procès qui se tiendra sitôt que vous aurez récupéré.
— Je pense que ça devrait être complètement cicatrisé la semaine prochaine.
— Nous vous enverrons plus de détails.
— Brian, nous ne pouvons rien faire contre vous. C'est à votre communauté d'agir. En revanche, monsieur Jonas, vous devez endosser les responsabilités pour la présence de ce vampire dans votre repaire.
— Je comprends.
— Nous allons vous emmener et vous incarcérer. Le Conseil débattra sur ce cas et délibérera le jour du procès.
— Vous connaissez vos droits ?
— Absolument.
Nicholas se constitua lui-même prisonnier. L'un des deux membres enfila une paire de gants en cuir et sortit une chaine en argent. Il enchaina les mains de l'Alpha derrière son dos sous le regard effaré de Katlyn. Son mentor ferma les yeux et serra les dents quand le métal entra en contact avec sa peau, la brûlant. Cette sensation était franchement désagréable.
— Pourquoi faites-vous ça ? demanda Katlyn, inquiète à l'idée de voir son mentor partir.
— Nous avons certaines choses à régler avec lui.
— Vous n'avez pas besoin de l'emprisonner pour le faire !
— Katlyn, durant mon absence, je te constitue Alpha de cette meute. Fais de ton mieux avec ce que je t'ai appris. En cas de problème, adresse-toi à Owen.
— Maintenant, il nous faut contacter David Trekka.
Sur ces mots, les deux membres du Conseil disparurent en emportant Nicholas avec eux. Katlyn était désemparée. Comment allait-elle gérer cette meute ? Elle n'en avait aucune expérience. Ce n'était pas à elle de faire ça. Son rôle était de suivre les ordres, pas de les donner. Owen s'approcha et posa une main sur son épaule blessée.
— Ne t'en fais pas. Ça va aller. On va s'en sortir.
— Encore faudrait-il gagner ce procès.
Ce qui n'allait pas être une tâche aisée...
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