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#Martina Folena
senzalinea-blog · 6 years
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La più grande opera Orwelliana fa tappa al Teatro Bellini; in scena la grandezza di 1984
La più grande opera Orwelliana fa tappa al Teatro Bellini; in scena la grandezza di 1984
1984
di George Orwell adattamento e traduzione Matthew Lenton e Martina Folena
con Luca Carboni, Eleonora Giovanardi, Nicole Guerzoni, Stefano Agostino Moretti, Aurora Peres, Mario Pirrello, Andrea Volpetti
scene Guia Buzzi luci Orlando Bolognesi composizione musicale e disegno sonoro Mark Melville costumi Gianluca Sbicca video Riccardo Frati
regia Matthew Lenton
produzione Emilia Romagna…
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persinsala · 7 years
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Festival d'Avignon | C'est une légende, Santa Estasi
Festival d’Avignon | C’est une légende, Santa Estasi
Dernière journée du Festival d’Avignon sous le signe de la danse et de la famille des Atrides. Si l’élégance de Raphäel Cottin dans son onirique C’est une légende s’est transformée dans une histoire sentimentale de la danse,  Santa Estasi d’Antonio Latella nous a plongé dans les complexes dynamiques de la plus importante famille de l’Ancienne Grèce : les Atrides (more…)
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SANTA ESTASI Les Atrides de ANTONIO LATELLA
SANTA ESTASI, disons le tout de suite, est tout simplement exceptionnel. Le travail d’une année d’Antonio Latella auprès de jeunes auteurs et des acteurs a porté ses fruits. Le choix des textes d’Eschyle, Euripide et Sophocle disent bien le questionnement du metteur en scène concernant le tragique, la famille et sur la forme de peur que cela engendre. FESTIVAL AVIGNON 2017 – PREMIERE EN FRANCE
SANTA ESTASI : un tragique originel
L’histoire des Atrides est celle d’une lignée maudite dont l’origine du mal est un père – Tantale, fils mortel de Zeus – qui décide de faire manger son fils par les dieux. S’il est personnellement condamné au supplice, sa descendance est aussi irrémédiablement punie. Pendant quatre générations et ce jusqu’au jugement d’Oreste, se succèdent meurtres, parricides, infanticides, viols et incestes… Et chaque nom de cette généalogie pétrie de violence – Iphigénie, Hélène, Agamemnon, Électre… – est devenu sous le génie des Sophocle, Eschyle et Euripide un héros tragique, mythique, classique.
SANTA ESTASI : le projet
Antonio Latella prévient d’emblée : « le projet ne parle pas de moi mais des jeunes auteurs » qui ont réalisé la sélection des textes. Il souhaitait aussi les « mettre face au seul maître que je connais : le travail ». Le metteur en scène a proposé huit de ces histoires à sept jeunes dramaturges de moins de trente ans afin de les revisiter et de les donner à interpréter à une nouvelle génération de comédiens. Au sein de ce qui est devenu Santa Estasi, un spectacle de seize heures réparties sur deux représentations, le metteur en scène italien reconnaît avoir voulu poser deux principes. Une équation intellectuelle : celle de parler de la famille au sein d’une société qui n’offre aucune régulation possible. Doublée d’une réalité qu’il vit avec cette jeune équipe : travailler à la figure paternelle et être dans le concret de la tradition, de l’héritage et de la transmission. Mais Antonio Latella prévient qu’il ne faut absolument pas chercher dans les textes ou les interprétations des lectures psychanalytique : « la psychanalyse n’est pas une référence. Le XX° siècle est terminé, nous sommes au XXI° siècle qui n’est plus psychanalytique. Aujourd’hui, si on regarde un film porno, on ne trahit pas papa et maman ! » Le projet a pour intention de faire comprendre ce qu’est le travail théâtral, créatif : « il faut se retrouver ensemble, auteurs et acteurs, pour faire venir les choses ». Cette partie est importante car elle permet d’intégrer chez les jeunes acteurs le sens de celui-ci : « son talent est au service du projet. C’était l’inverse au XX° siècle où la psychanalyse primait sur tout ». Pour Antonio Latella, il y a deux aspects au théâtre. Le personnage, problème littéraire, qui survit à tout et toujours. Puis il y a nous. On oublie. Mais le texte reste. Cette dualité est un des fondements de son approche.
SANTA ESTASI : la famille, le fils et la transmission
La lecture de ces pièces mythologiques est politique car elles interrogent en profondeur la signification de la famille, cette « communion d’êtres humains » au sein de notre société. Avoir un fils ne signifie pas aimer ce fils. Avoir un fils c’est prendre la responsabilité de l’accompagner a minima au début de sa vie. Quels pères sont Pélops, Thyeste ou encore Agamemnon ? Quels accompagnements proposent-ils à leurs enfants ? Meurtres, viols, abandons, mensonges… Comment les héritiers peuvent-ils se construire sur ces indescriptibles violences ? Comment rompre ces cycles que certains aiment à nommer la fatalité ou le destin ? Ces immenses questions donnent matière en tant qu’homme pour le metteur en scène : « Je me sens une responsabilité : penser à l’avenir, penser à la jeunesse surtout dans un pays comme l’Italie. Il y a de grands metteurs en scène qui ont fait de grandes œuvres mais qui n’ont jamais travaillé qu’à leur seul et propre présent. À mon sens, ils n’ont pas été des pères mais des dictateurs ». Quel est alors le lien, le fil ? Une proposition qui, pour le nouveau directeur du théâtre de la Biennale de Venise, dit « clairement que nous devons nous libérer de la responsabilité de nos aînés pour trouver la nôtre et exister. »
On l’aura compris, le projet est abouti autant dans son contenu que dans la mise-en-scène. Les seize heures du spectacle en deux jours sont sublimées par une équipe de seize jeunes acteurs. Ils portent leurs personnages (chacun jouant plusieurs rôles au fil des huit séquences) sans ajouter leur pathos (bannie la psychanalyse !) ni sur-jouer. Les huits séquences des deux  jours bénéficient chacune d’une mise en scène particulière. Elles portent toutes le sceau d’Antonio Latella, c’est-à-dire une perfection dans la recherche d’une esthétique développée alliant économie de moyens et mise en visibilité du texte. Une réussite et une maîtrise complète d’Antonio Latella. Exceptionnel.
Distribution Adaptation Riccardo Baudino, Martina Folena, Matteo Luoni, Camilla Mattiuzzo, Francesca Merli, Silvia Rigon, Pablo Solari Mise en scène Antonio Latella Dramaturgie Federico Bellini, Linda Dalisi Scénographie et costumes Graziella Pepe Musique Franco Visioli Lumière Tommaso Checcucci Chorégraphie Francesco Manetti Assistanat à la mise en scène Brunella Giolivo Avec Alessandro Bay Rossi, Barbara Chichiarelli, Marta Cortellazzo Wiel, Ludovico Fededegni, Mariasilvia Greco, Christian La Rosa, Leonardo Lidi, Alexis Aliosha Massine, Barbara Mattavelli, Gianpaolo Pasqualino, Federica Rosellini, Andrea Sorrentino, Emanuele Turetta, Isacco Venturini, Ilaria Matilde Vigna, Giuliana Vigogna
Production Production Emilia Romagna Teatro Fondazione (Modène) Avec le soutien de la Fondation Cassa di Risparmio de Modène
Antonio Latella
INTERVIEW D’ANTONIO LATELLA
Antonio Latella est né dans la région de Naples en 1967. Issu d’une famille d’ouvriers exilés à Turin, il quitte le lycée à 17 ans et intègre la formation du Teatro Stabile avant de rejoindre la Bottega Teatrale, école fondée par Vittorio Gassman à Florence. Dès l’âge de 22 ans, il joue pour des metteurs en scène qui comptent dans l’Italie des années 80 comme Pippo Di Marca, Luca Ronconi, Massimo Castri ou encore Tito Piscitelli. À trente ans, il monte son premier spectacle, Agatha de Marguerite Duras. Il ne se consacrera plus alors qu’à ses propres recherches toutes marquées par une exploration minutieuse de l’univers des auteurs sur lesquels il se penche : Jean Genet, Christopher Marlowe, Samuel Beckett… En 2001, il remporte le prix spécial Ubu pour Shakespeare et au-delà, série de relectures de Othello (1999), Macbeth (2000), Roméo et Juliette (2000) et Hamlet (2001). Ses spectacles physiques, presque charnels, s’intéressent tout particulièrement à la famille et revisitent la grande tradition verbale du théâtre italien. Figure incontournable du renouveau théâtral de son pays, il a été récemment nommé à la tête de la Biennale de Théâtre de Venise.
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