#Manuscrit Trouvé à Saragosse
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From Manuscrit trouvé à Saragosse (The Manuscript Found in Saragossa), by Jan Potocki, published between 1805-1815
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Jan Potoki, littérature France-Pologne XVIII ème, fondateur de la littérature fantastique. A lire... Aucune hesitation
#Manuscrit trouvé à Saragosse#Jan Potoki#Jean Potoki#Littérature fantastique#Roger Caillois#Svetan Todorov
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lol
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David Perrault, le 5 juin 2003 : ...Cela commence en 1797, lorsqu'un comte polonais - Jan Potocki - publie en langue française un étrange roman à tiroirs nommé “Manuscrit Trouvé à Saragosse”... ...L’histoire se poursuit 150 ans plus tard lorsqu’un cinéaste polonais – Wojciech Has – décide de se lancer dans l’adaptation évidement impossible du manuscrit. Il y parvient pourtant, et c’est en 1965 que le film sort sur les écrans. Mais jugé trop long, Le Manuscrit Trouvé à Saragosse est amputé de presque 30 minutes pour sa courte exploitation américaine (le métrage passe de 180 à 152 minutes). Ainsi charcuté le film devient bancal et paraît trop farfelu. D’autres coupes sont alors effectuées (surtout dans la deuxième partie) et Le Manuscrit Trouvé à Saragosse de devenir Adentures of the Nobleman, un film de 120 minutes !... Le Manuscrit trouvé à Saragosse de Wojciech Has (1965) - Analyse et ... Manuscrit trouvé à Saragosse — Wikipédia : ...Le texte du Manuscrit demeura presque inconnu au xixe siècle. Seule une traduction en polonais, faite en 1847, donnait le texte dans son intégralité. Ce n'est qu'en 1958 que Roger Caillois fit redécouvrir ce livre et publia une première édition en français (langue originale du roman), mais qui ne représentait qu'un quart du texte environ. Il faut attendre 1989 pour que René Radrizzini donne une version complète de ce roman baroque, une des merveilles de la littérature de langue française des années 1750-1850... Manuscrit trouvé à Saragosse - L'Imaginaire - GALLIMARD - Site ... Jean Potocki, Manuscrit trouvé à Saragosse, première édition ... - Persée Le picaresque dans le Manuscrit trouvé à Saragosse : narration et ... Le Barbier de Saragosse. Les Mille et Une Nuits et le Manuscrit trouvé ...
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Le Manuscrit trouvé à Saragosse (Rękopis znaleziony w Saragossie) de Wojciech Has - 1965
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The “wandering Jew” named Ahasver (in German “der ewige Jude”) is a mythological figure and an urban legend that was used as a literary source for several books* especially in the 1800s century.
The origins are uncertain; perhaps one element is the story in Genesis of Cain, who is issued with a similar punishment—to wander the Earth, scavenging and never reaping, although without the related punishment of endlessness.
In Robert Hamerling’s version of 1866 Ahasver is in Rom and identifies Nero with the Wandering Jew.
*Examples:
-> Le manuscrit trouvé à Saragosse by Potocki [1805]
(Here the Wandering Jew is used as a storyteller of the thousand years)
-> Great Expectations by Dickens [1861]
(In Chapter fifteen the journeyman Orlick is compared to the Wandering Jew)
-> The Innocent Abroud by Twain [1869]
(In chapter fifty four he makes an humorous account)
-> Ahasverus by H. C. Andersen [1852]
(Made the version of an “Angel in Doubt”)
-> The Unhappiest One by Kierkegaard [1843]
Also a subject for several German poets like Schubart, Schreiber, W. Müller, Lenau, Chamisso <3 , Schlegel, J. Mosen, Köhler, F. Horn, Oeklers, Schnücking, Klingemann, Achim von Arnim ( double-drama named ”Halle in Jerusalem” 1811), Goethe (in “Dichtung und Wahrheit”) and it was apapted by Wagner for the opera “Der Fliegende Holländer” [premiere in 1843]
#mythology#Jewish legend#legendary#myth#urban legend#Jesus#Ahasver#Wandering Jew#Der Ewige Jude#1800s#book cover#book scan#bookworm#kitap#leseratte
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Je m'élançai sur mon cheval et, le mettant tout de suite au plus grand trot, j'arrivai au bout de deux heures sur les bords du Quadalquivir qui n'est point là ce fleuve tranquille et superbe dont le cours majestueux embrasse les murs de Séville. Le Quadalquivir au sortir des montagnes est un torrent sans rives ni fond, et toujours mugissant contre les rochers qui contiennent ses efforts.
Jean Potocki, Manuscrit trouvé à Saragosse
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Manoscritto trovato a Saragozza / Manuscrit trouvé à Saragosse / The Manuscript Found in Saragossa | Written by Potocki (1761-1815) over decades, published by Biblioteca Adelphi in 1965.
Potocki was a Polish Count, adventurer, writer, army officer, educated in Switzerland, and the author of this one notable book. The book was printed in parts, written in more than one version, rumour has it that parts of the original were lost and were back-translated to French, from Polish. Potocki write in French, and due to his upbringing, despite being a Polish count, is also rumoured to have not been particularly fluent in Polish.
Stories of his life, and death, are a bit fantastical, which is suiting to this book he wrote. Some suggest he had advanced syphilis, some that he was just very odd. There are comparisons to tastes of the the Marquis de Sade, rumours of incest, and the story of his death is that he committed suicide after having a silver bullet made from the family teapot lid, blessed by a priest. Lupine delusions, and all that.
He had a Turkish valet with whom he was rather close, and a dog named Lulu. He was the first to balloon over Warsaw, with Blanchard, and insisted those two join them.
Painting by Alexander Varnek
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Manuscrisul găsit la Saragosa (recenzie)
Manuscrisul găsit la Saragosa (recenzie)
Autor: Jan Potocki
Editura: Minerva
An apariție: 1989, București
Număr pagini: 222-vol I, 318-vol II, 302-vol III
Traducere: Mihai Mitu
Coperta: Scenă din filmul „Manuscrisul găsit la Saragosa”, Regia: Wojciech Has
Titlul original: Manuscrit trouvé à Saragosse
Jan Potocki s-a născut în anul 1761, iar în anul 1790 a devenit prima persoană din Polonia care a zburat într-un…
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“-Signora, non riesco a credere che vi siate dedicata alle stesse scienze che ho studiato io, perché perlopiù le donne non riescono a capirne i primi elementi. Ma in fin dei conti, mi avete accolto qui con tanta ospitalità che sento il dovere di informarvi su tutto ciò che mi concerne. Vi dirò dunque che il mio nome è... il mio nome è...
-Come - disse Rebecca, - sareste tanto distratto da dimenticare il vostro nome?
-Niente affatto-,rispose il geometra, -non sono assolutamente distratto di natura... ma in vita sua mio padre ha commesso una funesta distrazione. Ha firmato col nome di suo fratello al posto del proprio e questa distrazione gli ha fatto perdere al tempo stesso la moglie, la ricchezza e la ricompensa dei suoi servigi. Perciò, affinché non mi succeda una cosa simile, mi sono scritto il mio nome su questo taccuino e, quando voglio mettere la firma, copio quello che c’è scritto.
-Ma -disse Rebecca, -qui dovete dire il vostro nome, non mettere la vostra firma.
-Ah! Avete ragione-, disse lo sconosciuto, poi si rimise in tasca il taccuino e cominciò così....”
Manuscrit trouvé à Saragosse
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Manuscrit trouvé à Saragosse
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Manuscrit trouvé à Saragosse
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Journal de bord du capitaine K.
vendredi 27 mars 1914
Ce matin, je me suis réveillé de bonne humeur. Je crois que je souffre de ce mal dont parlaient les aliénistes du XIXe : cette folie à double forme qui se caractérise par deux périodes régulières, l’une de dépression et l’autre d’excitation. J’ai lu il y a quelques années le traité de psychiatrie de Kraepelin. Il utilise le terme de « maladie maniaco-dépressive ».
Ainsi, après mon petit déjeuner, j’ai passé des tarentelles sur mon gramophone et j’ai dansé sur le faux-pont du Mazelle, comme un épileptique, peut-être à la gloire de Vitus, l’équivalent latin de Saint-Guy.
Puis j’ai longuement admiré le ciel clair et dégagé au-dessus de l’Atlantique. J’ai alors eu l’idée de grimper dans la vigie et, hasard extraordinaire, j’ai aperçu le capitaine Anne-Cécile S., sur les Hauts Allemands, avec son fils Gustave. Depuis notre départ d’Ostende le 16 mars 1914, c’est la première fois que je croise le navire d’un autre capitaine. Nous avons pu échanger un peu, mais il faut reconnaître que les conversations d’une vigie à une autre ne sont pas chose aisée. Elle semble tenir le coup. Normal, c’est la patronne des confinés de Metz. Je n’ai pas osé lui demander, mais elle voyage peut-être elle aussi vers le Pacifique et nous aurons peut-être la chance de recroiser nos itinéraires.
J’ai passé le reste de la journée à jouer de la musique, à lire et à écrire. J’ai lu le Manuscrit trouvé à Saragosse, ce roman fantastique de l'écrivain polonais francophone Jean Potocki, composé initialement sur le modèle du Décaméron. Le livre est une mise en abîme : un officier français emprisonné lors du siège de Saragosse, pendant les guerres napoléoniennes, fait la lecture à son geôlier d'un étrange manuscrit découvert dans une maison abandonnée. Le manuscrit raconte l'arrivée en Espagne du jeune Alphonse Van Worden, capitaine des Gardes wallonnes, entraîné dans une étrange aventure qui prend rapidement l’allure d’une épreuve initiatique.
Nous sommes tous perdus au beau milieu d’un voyage initiatique. L’appareillage semble déjà loin derrière nous et nul ne sait quand nous arriverons à bon port.
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Critiques: Manuscrit trouvé à Saragosse par Jean Potocki https://t.co/SwSCxAWQkc @literensics
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— Literensics (@literensics) October 3, 2018
via Twitter https://twitter.com/literensics October 03, 2018 at 01:22PM
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Le clepsydre
Wojciech Has (1974)
Un jeune homme rend visite à son père mourant. Il est logé dans un sanatorium où le temps ne fonctionne pas normalement. Ici son père est vivant alors qu'ailleurs il est mort. Le voyage s'engage alors dans un voyage à travers le temps et l'espace où se mêlent souvenirs et rêves.
Ambiance onirique bien rendue. Le films rappelle beaucoup Le manuscrit trouvé à Saragosse (film suivant du cinéaste). La photographie est sublime (grand angle, mouvement de caméra) et les décors fastueux venant contredire l'ambiance de putréfaction qui suinte du film. On pense également au Stalker (Tarkovski, 1979) et au roman Ubik de Philip K Dick (1969).
Le rythme est néanmoins un peu pesant et les références à la Kabbale et à la culture juive un peu opaques.
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A-t-on déjà vu monde plus beau que le nôtre ?
A-t-on déjà vu un monde aussi esthétique, graphique, pensé « design » ? Il me suffit d'entrer dans une librairie de gare, c'est-à-dire un lieu dont personne ne demande qu'il soit beau mais utile, pour remarquer toutes ces flopées de magazines superbement illustrés, le beau glaçage, les rainures des couvertures. Il me semble être dans une sorte d’église où gisent dans des travées inconfortables d’éclatantes enluminures. Je feuillette, délicatement, du bout des doigts, tâchant de ne pas marquer le glaçage d’empreintes grasses. Les années 2010 ont, à ce que je vois, trouvé un équilibre, celui de la perfection pour chacun : Kate Upton et sa poitrine démoniaque ont ensemble le taux de masse graisseuse nécessaire aux féministes des podiums, quand Cara Delevigne apaise de simagrées la plus intranquille des anorexiques. Les hommes sont barbus mais lascifs et l'union de l'humanité est trouvée. Les loubards tatoués, les vrais méchants, ont été grimés par les délires parfaitement dessinés de la tafiole psychédélique. Il est impensable pour une fille de l’époque de ne pas passer à demi-nue sous l'œil neutralisant de l'appareil photographique et de son objectif bavant de névroses perverses : à seize ans pour conserver et puis à quarante pour montrer à quel point « je » est libre dans sa fixité – l'important dans le narcissisme est surtout de ne pas se regarder en face, et pour cela, il faut beaucoup se voir. La mode a éclaté les corps, et les fragments sont contenus dans des pantalons serrés et des chemises dont on ferme jusqu'à l’oppression... Devant ces grands barbus « hipsters » qui déambulent le regard fier dans nos rues et sur ces pages, je pense aussitôt à la raideur des combattants de la Grande Guerre quand ils étaient encore fiers de leur képi et de leur éclatant pantalon rouge. L'uniforme qui vint après n'avait pas la même tenue, on y flottait son anémie… Mais cela, je préfère le taire. Ce que je vois ici, c’est que l’époque a éliminé toute la laideur des décennies précédentes pour parvenir à sa substance-mort : cet amas parfait de choses parfaites, réduit à sa faible signification, c'est-à-dire la beauté plastique, cette beauté superficielle qui ne sait plus à quel point elle n’est rien qu’une élévation hasardeuse depuis la laideur.
Force de tourner concentriquement autour du point d’origine, la démocratisation de l’Art a fait sauter la chaîne, parvenant à l'aboutissement de la quête mystique des progressistes de la Renaissance : la dissolution systématique, en surface du moins, de tout ce qui est laid... En surface seulement, car l’immonde infuse, et ce sont ces vapeurs que j’hume à la vocifération de cet horizon froid de papier. Ainsi va le roulis de l’Art contemporain, sublimant d’un bord le vide nécessaire aux carnassiers des abymes, et d’un autre, sourd aux cris affamés de victuailles mystiques des plus humbles. On ne se nourrit pas que de pain, disait l’autre. On ne peut se nourrir que de beauté. Poutres et pailles percent mes yeux, mais j’entends jusque dans cette gare applaudir ou hurler au sacrilège les bourgeoises de Proust. Que lis-je ? On vient de crever un phallus arborescent, comme on crève le « gros riche », cette baudruche de chair dont nous causait Bloy dans le Sang du Pauvre. Voilà. On a façonné notre siècle par l'absence de l'ancien, et c'est tout le vide qu'il faut à l'artiste contemporain pour étrangler l'Airain et le marteler du marteau du Conformisme.
A contrario d’un système financier et artistique implanté au cœur des élites, offrant une beauté de pacotille et recyclée, une beauté, disons-le comme les tailleurs de tissus, prêt-à-porter, il est devenu un lieu commun admis par les milieux interlopes et artistiques dits « underground » de déconstruire la beauté et le pouvoir dont il en émane, en les désaccordant, en les fissurant, en faisant montre de leur laideur. Se pensant les héritiers des artistes du XXème siècle, ils font fi de la honteuse technique, s'accaparant, croient-ils, cette bête des temps titanesques qu’est la laideur. L’art parviendrait ainsi, politiquement, par la destruction de l’illusoire beauté, aux sources de l’homme égalitaire, représentant une opposition à l’Art au pouvoir, à l’Art assuré et rémunéré, à la beauté d’Etat, à la beauté d’élite, à cette beauté de magazines.
N’ont-ils pas réfléchi, nos chers rebelles, de manière historique ! Fut-ce, peut-être, la poussée démocratique des débuts du XXème siècle et leur militantisme qui transformèrent Picasso et Warhol en démocrates, en populistes, en libertaires, alors que, sans doute, ils formaient là une nouvelle aristocratie intellectuelle et artistique, sculptant la future esthétique dominante. De ce mépris historique naquit la méprise fondamentale des arts de masse de notre XXIème siècle et de ces artistes taillés dans la république que sont nos amis du milieu « Underground ». Ne les blâmons point trop ! Si le désir de fracasser les limites et de défoncer les élites au pouvoir semble l’un des moyens d’ouvrir grands les poumons de l’Originalité artistique, il y a dans cette théorie d’opposition frontale entre la laideur et la beauté une continuité manifeste de l’erreur première, empêchant réellement de briser les cycles du pouvoirs. Et ainsi, continuerons-nous de voir les grands génies des marges comme les hippies, les rockeurs, les punks, les teufeurs, les gothiques, les skateurs, chacun en leur temps, avancer dans le grand Brasier des traîtres, tous engloutis par Pinault ou Arnault, et les retrouver bientôt, posant à poil dans n’importe quel magazine gay rempli de publicités pour des slips minimalistes. Cette erreur se trouve, évidemment, aux limites, qui sont les portes évidentes de la Nouveauté ou du Conformisme, et des limites aux définitions, tenterons-nous de définir ce que l’on nomme beauté et laideur, et dans un second temps, d’en terminer, timidement certes, mais en terminer tout de même, de cette systématique et fumeuse, presque éternelle, opposition de la beauté et de la laideur.
1 - En vérité, la laideur est ce qui prend toute la place entre la laideur et la beauté. La beauté est seulement le faîte émergé d'une vague, une pointe qui s'élève par mégarde, morale et contexte, à l'horizon de la laideur. La beauté est le nom donné, simplement, bassement, relativement – et le mot déplaira – à une laideur qui résonne dans le sens de l’histoire des gouvernants, des cultures, des civilisations, des victorieux. La beauté est donc un mot qui n’existe pas, un mot fou, un mot insensé, un mot premier, un mot meurtrier, un mot laid, un mot d’idée, un mot porté du sceau du Diable, un mot maléfique qui prend toute sa laideur dans l'expression facile, inquisitrice : « beauté ». La laideur, elle, est le mot des nus, le mot des déportés, le mot des oubliés, le mot des calfeutrés, le mot de la réalité, le mot des Anges et des justes, le mot du réconfort contre la Solitude, le mot des angoissés, le mot des fous, le mot des laids – mots des beaux déchus, aussi – le mot des pauvres et des rats.
2 - En vérité, la beauté est une laideur définie comme « beauté » par un ensemble social et culturel dominant, une élite trouvant en elle, des résonnances, des échos avec ses propres représentations, les pensant, les analysant, les poursuivant, les dépassant dans une concentration et une rigueur si actives que nous aurons du mal à ne pas la nommer « masturbation ».
3 - En vérité, la beauté est une laideur au pouvoir. Et rien de plus ! Affirmons-le pour tout commencement : il ne peut y avoir de laideur construite en opposition à la beauté, ou la prenant comme point de départ pour s’ériger. Il ne peut y avoir aucune dégradation de la beauté vers la laideur, sinon une dégradation volontaire. Cette dégradation n’est pas et ne sera jamais la laideur mais seulement une voie, une poursuite, parfaitement tenue à la rythmique de la beauté au pouvoir, une laideur illusoire et soumise à la beauté et aux charmes du pouvoir, comme un candide onaniste devant les délices arabesques des danseuses orientales.
4 - En vérité, il ne peut y avoir aucune dégradation de la beauté car la beauté est fondamentalement du même matériau que la laideur. Cela, les artistes undergrounds de ce début du XXIème siècle ne l'ont pas entendu : en distordant la beauté pour en faire une laideur politique, antisystème, une laideur pour choquer, ils n'ont produit qu'une mélopée certes désaccordée, mais répondant à la beauté en reflet, de manière symétrique. Diphtongue, dirait-on. Toujours obsédé vers ce que l'on ne veut pas être, on commence d'appartenir à son ennemi, comme ces êtres dits « de gauche » qui exècrent leurs richesses et s'enfoncent dans l'idée de l'argent, leur vie entière tournée à l'attention de cacher ce qu’ils possèdent. Ainsi, au ministère de l’Apostolat de la Moraline, sous lequel le cercle des meilleurs aux pires s’est agenouillé, on ne pourra pas leur reprocher pas leur position morale et sociale.
5 - De même, bien cachés, les artistes français appartiennent à la hiérarchie de la beauté, par opposition axiale à elle.
6 - En vérité, cette Illusion de la laideur est fabriquée dans le mensonge, la fausseté, la vilénie d’une révolte contre le pouvoir, et non contre la beauté. Elle joue dans d’autres sphères qui ne sont pas celles de l’art mais de la politique. C’est à travers le prisme de cette Illusion que l’inébranlable Potestas se conserve, animant çà ou là, révoltes de pacotilles, révolutions immanquablement ratées. Voilà l’artiste devenue la seconde jambe, un rail de la Moyenne, comme une sorte de Police des mœurs et à la fois sa Résistance. Voilà désormais la beauté attifée des atours du Roi, et les artistes des grelots des bouffons de la Cour. Bouffon est un autre mot pour traître*.
Finissons-en !
Les Diaboliques de Barbey d'Aurevilly ou les Manuscrits trouvés à Saragosse de Jan Potocki seront toujours infiniment supérieurs en cruauté, en laideur humaine, que n'importe lequel des Nouvelles et autres textes emplis d’histoires d’organes surdimensionnés emplissant eux-mêmes on ne sait quel viscère sous-dimensionné, proposés ad nauseam dans les vastes cloaques d’Internet. Il y a dans les œuvres citées plus hauts, magnifiques et gigantesques, l’ignominie seule et suffisante à faire vomir les faibles Ordonnateurs du pouvoir en place. Cette ignominie se trouve dans l’architecture de l’ouvrage, d’une mathématique qui ne supporte aucun rangement, d’un génie technique si abouti qu’il ne peut gagner sa place comme pierre des murs des cathédrales fallacieuses. Ces ouvrages sont oubliés au bord de l’Humanité, déplacés, calfeutrés, perdus aux hommes et rendus à la grâce de la seule poussière, et ce, pour leur Sublime laideur… Les artistes, les photographes, les tatoueurs, pourront comme ils voudront, mettre à nu le corps, le dépecer, chercher à l’os la vérité humaine, ils ne cisèleront qu’une viande froide et de la poussière. Car la nudité dont nous parlons ici, la nudité de la laideur est celle de l’âme, de l’âme par le corps, de l’âme par l’esprit, et non des corps seuls, et non de l’esprit seul. Cette laideur est le lien mis à nu, et ce lien mis à nu, c’est l’âme exfoliée par son passage dans le corps et l’esprit. Que peuvent pour nos âmes ces races de bouchers anthropophages, hérauts du rationalisme et pilons dévolus à la fabrique de poudre de vide, matière presque unique du numérique, de la pellicule, des pigments, des bombes de graffiti et de tout matériel prétendument artistique ? « Art éphémère ! Disent-ils à corps défendant ! - Foutaises ! Répondons-leur. » Personne autant que les Banksy et l’aréopage du Street art, pour ne nommer qu’eux, n’ont fait autant en police, en plexiglas et en Thierry Guetta pour éterniser leur œuvre. Ephémère ? Certes. Mais contre leur gré. Car comment faire autrement qu’éphémère quand on a la vanité pour seul matériel ? Comment faire différemment quand l’œuvre d’art n’est plus que la participante à la jambe légère d’une coulée, d’une noyade sociale et culturelle ? Malgré leur démonstration de cruauté, leur dépeçage des affres humaines chaque jour approfondis, nos artistes contemporains font-ils montre dans leur chasse aux fantômes d’une claquante lâcheté. Ils n’ont d’œuvres que de faire tomber les tours mortes du passé pour élever des cénotaphes devant lesquels s’épancher... Mais ô Noblesse que leur lâcheté ! Qu’ils remontent cette voie pathétique jusqu’à sa source, et qu’ils s’y perdent, car c’est par cette voie, cette voie seule, que l’histoire sauvera quelque chose d’eux. Mais seront-ils assez lâches, le jour où enfin il faudra l’être, l’être vraiment, lâche et honteux ?
Barbey et Potocki, appartiennent-ils, eux, à la caste définitivement avilie des déchus, d’une noblesse à jamais démantelée, et barrent-ils le courant de la nudité la plus laide, à jamais corps perdus pour le fleuve humain, élevés par dessus les courants au crucifix de l’œuvre. Dans l’dos, dirait l’ami Renaud, dans l’dos, on entend leurs rires truculents, ils se moquent bien, mais poussés par les vents froids et aigus du grand Nord qui immanquablement se lèvent[1] dans nos époques sordides, ces rires ressemblent à des plaintes. Ils sont des croix et des ancres et il faut s’y amarrer pour lier ciel et terre à travers le fleuve, lier éternité et passage. Mais faut-il supporter leurs plaintes ! Seules quelques périodes folles, de celles qui appellent la nôtre, ont eu la capacité d’investir le peuple de telles arabesques et circonvolutions, d’une laideur si terrible pour le Pouvoir que les châteaux des âmes faibles s’effondrèrent, poussière de poussière pour les pierres tuméfiées, claquant d’un linceul sombre devant l’arrivée des Lumières noires. Nous parlerons point ici de Catharisme – Simone Weil l’a si magnifiquement fait* – ou de chevalerie, mais ces périodes ne furent-elles pas celles, si proches de la nôtre et tout à la fois si éloignée, lors desquels l’Art était dévolue à soigner les âmes ?
Retenons, comme philosophie : celui qui détient la Beauté est celui qui détient l’Architecture de la Laideur contre toutes les beautés. Il est l’infiniment petit et pauvre, l’infiniment écarté. Cet infiniment a un nom. Ce nom, je le tais : ceux qui n’ont rien compris me croiraient entrer en Religion… Il est vrai, toutefois, j’étais bel et bien dans une église. Une librairie de gare. Mon train arrive.
* Si ce même mot est aujourd’hui, en ces temps d’oppression, une autre définition de médecin, c’est au XXème siècle que nous la devons. L’artiste de ce temps, qu’il soit d’élite ou bien de la marge, est condamné à ce double rôle d’enfant déchireur et d’infirmier qui incessamment s’attèle à recoudre la Déchirure fondamentale provoquée par le pouvoir lui-même. Il y a pour lui une ficelle à rôti ou du fil d’or, et c’est à son talent d’avancer dans la chair humaine et de la faire cicatriser de ses blessures… Le Pouvoir nomme cette Cicatrice : l’Art. Passons vite à ce sujet, qui mériterait sans doute une analyse plus approfondie, qui ne ferait qu’allonger la liste des satisfécits des Illecteurs de votre cher auteur (si jamais quelqu’un porte un quelconque intérêt pour la question, lire le texte : France, réponse du fleuve à la poussière, écrit par Paul Jullien, disponible sur le site de Terra Nullius, http://revueterranullius.tumblr.com/). Simplement, affirmons-le en un Cri : une cicatrice émoussée ou parfaitement damasquinée reste une Fermeture, belle ou laide, mais une Fermeture, et une Fermeture ne peut être de l’Art. Faudrait-il enfin, à nouveau, laisser béant et puiser dans la recherche, la source, sans protection, dans l’effusion des sangs et laisser couler ce fleuve, là-bas, loin, vers la mer innocente, et purifier l’amas immonde qui jaillit et qui nous oppresse ! Ça bouillonne au-dessous, ça noircit et durcit… Est-il encore le temps du médecin de proposer la saignée ou bien est-ce trop tard, et alors, nous laisserons faire les bouchers ? Aussi, la laideur, la vrai laideur, la patiente, doit-elle comprendre sa puissance de vérité face à la beauté, et donc assumer sa nudité, qui n’appartient qu’à elle, entre ce que l'on peut penser comme culturellement beau et ce qui est fondamentalement laid.
** Voir les deux textes de Simone Weil sur la civilisation occitanienne : « L’agonie d’une civilisation vue à travers un poème épique », et « En quoi consiste l’inspiration occitannienne ? », Cahiers IV.
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Marica me mit au monde, moi, pécheur et réprouvé. Ah ! Sans doute le jour de ma naissance fut une fête aux Enfers.
Jean Potocki, Manuscrit trouvé à Saragosse, 1810
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