#Lorenzo Grignon

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Été 1915, Saillant d’Ypres, Belgique (5/14)

J'ai été de garde cette nuit, et je le serai encore jusqu'à midi. Assis sur une selle avec une couverture comme table, je discute avec mes camarades et je tue le temps en vous écrivant. Zéphir Rumédier pleure beaucoup, mais il ne faut pas s'en soucier. On le laisse crier, et quand il aura la gorge sèche, il ira boire un verre. Moi aussi, j'ai soif à cause de l'échauffement, mais ici, on évite de boire l’eau - les Britanniques qui étaient là avant nous nous ont prévenu, l’eau d’ici provoque la dysenterie. Donc à la place, on boit du vin, quand on peut, ou bien on récupère de l’eau de pluie - et avec tout ce qu’il mouille, on a de quoi faire.

[Transcription] Odilon Werelle : Capitaine ! La première ligne s’est faite bombardée. Odilon Werelle : Le Sergent Nairet est introuvable. Les médecins sont déjà sur place. Odin Delacroix : Nous devons renforcer nos positions avant que les Allemands ne prennent la tranchée. Il va falloir plus de munitions… Odin Delacroix : Zéphir, courrez au ravitaillement. Zéphir Rumédier : Par pitié, non, pas avec tous les obus qui tombent. Odin Delacroix : Zéphir, allez-y, ou je vous fais fusiller pour désertion ! Thomas Crose : Si je peux me permettre, Capitaine, je pense que la logistique sera plus réceptrice aux paroles d’un gradé. Odin Delacroix : C’est juste… Sergent Rumédier, allez-y. Arthur Rumédier : Tout de suite, Capitaine ! Odin Delacroix : Werelle, je vous nomme Caporal. Retournez après de votre section, dites-leur de tenir la ligne à tout prix. Jules LeBris : Tu vas crever, Werelle ! Honoré-Édouard Légaré : Arrête, Le Bris. Tiens, fume une cigarette. C’est pas ta résine, mais ça te fera du bien.

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E poi la Madonna l’ha detto: “Il martirio dei martirii per Me è stato il rinunziare a non fare nemmeno un atto della mia volontà”. La Santità di tutte le virtù è la Santità della Regina nella Divina Volontà, in Maria. Molti Santi hanno fatto grandi cose. Ma perché Maria è più grande? S. Luigi Maria Grignon de’ Montfort dice che: “Ha dato più gloria a Dio Maria con un atto, con un punto di ago, che san Lorenzo nella graticola”. Perché questo? Perché Maria ha permesso a Dio di fare grandi cose in Lei: “Ha fatto grandi cose in me Colui che è potente”. Anche un punto d’ago dato da Maria, non era Lei che lo dava, ma era la Divina Volontà dentro di Lei a compiere quell’atto, che diventava perciò un atto creativo, un atto straordinario, che superava perciò lo stesso martirio di san Lorenzo. Con queste rivelazioni noi abbiamo la possibilità di comprendere perché Maria è la più grande, è la Regina, di tutti i Santi: perché il suo atto è un ‘atto divino’. 🙏🙏🙏🙏🙏 PREGHIERA A SAN LORENZO MARTIRE O Glorioso S. Lorenzo, che dopo avere con eroica intrepidezza sostenuto gli slogamenti della tortura, i laceramenti degli scorpioni di ferro, con un eroismo non piů veduto vi rideste dei carnefici e dei tiranni, mentre eravate arrostito a fuoco lento su d'una graticola, per cui si estese la vostra fama in tutto l'universo; ottenete a noi tutti la grazia di mantenerci sempre incrollabili nella fede, malgrado tutte le tentazioni del demonio e le persecuzioni del mondo, e di vivere in tale maniera, da meritarci nell'altra vita la vostra beata immortalità . Gloria. #sanlorenzo #DivinaVolontà https://www.instagram.com/p/B0_Jg9aiGFs/?igshid=l3qwqan1ilq7

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Été 1915, Saillant d’Ypres, Belgique (4/14)

L’été est très doux, mais de trop nombreuses averses rendent notre séjour humide, si bien que la nuit, je dois dormir avec des gants si je ne veux pas sentir des douleurs aux articulations dans la journée. Il fait vraiment un temps affreux, les tranchées et les gourbis sont plein d’eau, et comme nous sommes obligés de passer la nuit dehors, nous sommes dans un état piteux, jamais nos vêtements ne sont secs, nous sommes en boue des pieds à la tête. Heureusement qu’il ne fait pas froid. J’espère que cette guerre s’arrêtera vite, car je ne voudrais pas passer l’automne dans ces conditions.

[Transcription] Jules LeBris : Et voilà, à peine une journée passée à l’avant-front qu’on est déjà sales comme des porcs. À chaque obus qui tombe, on se prend des giclées de boue ! Et cette pluie qui n’arrête pas, c’est insupportable ! Arthur Rumédier : Allons, Le Bris, c’est de bonne guerre. Il faut dire qu’on en leur a nous-mêmes envoyés quelques uns. Jules LeBris : Si au moins il pouvait se passer quelque chose… Regardez, le Sergent Grignon de la 3e section, là bas. Il était sur la route de Menin cette après-midi avec les Anglais. Il parait que ça a été un vrai massacre. Jules LeBris : Les Allemands sont tombés comme des mouches. Mais eux, au moins, ils font quelque chose ! Arthur Rumédier : Le Bris, calme-toi. Odin Delacroix : Ne soyez pas trop impatient, Le Bris. La 3e section n’a eu aucunes pertes pour l’instant, mais ils ont eu de nombreux blessés. Jules LeBris : C’est moi qui vais finir par blesser quelqu’un si je reste encore sans bouger. Si au moins j’avais quelque chose à fumer… Bert Simmon : Infirmière, vous n’avez rien pour le faire taire ? Il n’a plus sa résine depuis des semaines, et il devient insupportable… Heather Delacroix : Je garde ce que j’ai pour les hommes qui en ont vraiment besoin, c’est-à-dire les blessés de la troisième section. Jules LeBris : Il n’y en a que pour la 3e section ! Lorenzo Grignon : Si vous voulez échanger, je suis partant. Nous nous faisons canarder par les balles allemandes pendant que vous autres restez terrés ici ! Je voudrais vous y voir, sur la route de Menin. Quand ça vous arrivera dessus, on verra si vous ferez autant les malins. Thomas Crose : Capitaine, les Boches sont en train de manœuvrer leurs obusiers. Ils vont se mettre à tirer à tout moment. Odin Delacroix : Merci, Adjudant-chef.