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#Livres analysés
recapqsmp · 1 year
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Lundi 11/09 - Mettre la cage dans une cage
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Philza est de retour de ses vacances. Il est allé directement dans la chambre de ses enfants, et a découvert qu'ils ne sont plus là. Tubbo et Fit lui ont fait un point global sur tout ce qui s'est passé : les oeufs, les waystones, le vote, les meubles, Forever… Ils ont décidé de passer un message à la fédération en recouvrant le bâtiment fédéral du président de cobblestone grâce à de la lave. Philza a laissé un message au dessus de la structure, disant qu'il avait "mit la cage dans une cage", et qu'il leur laissait une semaine pour leur rendre leurs oeufs, sinon de plus grosse destructions arriveront sur les bâtiments fédéraux.
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https://clips.twitch.tv/ConsiderateFitKathyNotATK-ugcWGxyOXnq-wHnA
Pac a reçu une shulkerbox chez lui avec des informations sur WalterBob, dont la position de sa maison. En y allant, il a pu découvrir des souvenirs de la vie passé de Walter, dont ses enfants et ses amis.
Pac a raconté ses découvertes à Fit. Celui-ci en regardant les images s'est rendu compte qu'il connaissait une des personnes sans visage sur une photo, mais d'avant sa vie sur Quesadilla Island. Il n'arrive pas a remettre le nom sur ce visage, ses souvenirs sont flous.
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https://clips.twitch.tv/MistyPrettiestSeahorsePunchTrees-rAICRI135ZBVFqKD
Philza et Tubbo ont décidé d'enquêter sur le laboratoire de la fédération où les nouveaux joueurs ont été retrouvés. Là bas, ils ont remarqué qu'un gros cube de glace avait fait son apparition. Ils ont analysé tous les étages du labo, sans rien trouver de particulier. Tubbo a les coordonnées de la prison, et pense qu'il faudrait aller là bas, mais elle se trouve a plus de 100.000 blocs, et Etoiles n'a pas de waystone a proximité.
Aypierre a enfilé un gilet jaune, et a démarré une grève à l'aide des autres joueurs. Ils ont placé des explosifs sur la route du spawn, et ont testé un nouveau système de mines. Aypierre a aussi fait écouter à Cucurucho la nouvelle musique de Faster : "Fuck the federation".
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https://www.twitch.tv/aypierre/clip/StrangeSmokyPeachBudBlast-ya3GiM4UTn4EKtOt
Pour aider Cellbit et les autres joueurs dans leur enquête sur les médicaments que procure Cucurucho à Forever, Pac a accepté de jouer au cobaye. Il a expliqué à Forever être triste en ce moment et avoir besoin d'un bon remontant. Forever a transmis l'information à Cucurucho et celui-ci a invité Pac a rejoindre la salle d'opération. Pac, après avoir laissé un livre à Cellbit lui expliquant tout ce qu'il compte faire, est allé dans la base de la fédération, s'est allongé sur le lit, et Cucurucho lui a administré un calment. Son live s'est coupé sur cette image.
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https://clips.twitch.tv/ColorfulTriumphantRutabagaUWot-QQ79C6XPZ_E9FMFe
Forever a souhaité prouver à Philza que Richarlyson va bien. Il l'a donc emmené dans sa base et lui a montré la maison qu'il a construit pour son fils. Philza a pu découvrir la roche dans le lit de Richarlyson et en tentant de lui expliquer qu'il y a un problème, Forever a sorti son pistolet, lui demandant d'arrêter ce bruit d'horloge. Il a pris ses médicaments et sa joie de vivre est revenue. Fit écoutait toute la conversation, caché en minant dans la base de Forever. Lui et Philza se sont entretenus après l'explication de Forever sur les votes. Ils en ont conclu que Forever avait totalement disjoncté, et qu'il fallait s'occuper de ce problème rapidement.
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https://clips.twitch.tv/ViscousTriumphantSwanNerfBlueBlaster-sOJ6frga2Cf_sHUy
Alors qu'il se baladait paisiblement accompagné d'Ironmouse, Tina et Jaiden, le code a attaqué Etoiles. Ils se sont défendus (les autres joueurs ayant pu rejoindre le combat via une sharestone), et le code s'est enfuit sans laisser de message.
Forever, ayant rejoint tout le groupe pour le combat contre le code, a pris BadBoy à part et l'a demandé en mariage ! BadBoy a évidement refusé, lui disant qu'il n'est pas dans son état normal. Forever lui a donc dit vouloir tester quelque chose sur lui et l'a attaqué avec des mines, perdant au passage plusieurs totems. Dès qu'il a vu Etoiles s'approcher, Forever s'est enfuit dans sa base. BadBoy et Etoiles ont conclu qu'il était temps de tuer le président pour lui prendre ses médicaments. Etoiles, qui ne voulait pas attaquer tant qu'il n'en avait pas reçu l'ordre, a accepté la mission.
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https://clips.twitch.tv/CrunchyTenuousGuanacoYouWHY-DOk47Rw2yuTkLTZm
Jaiden s'est mise dans l'idée de profiter de son lien spécial avec Cucurucho pour lui demander des explications sur tout ce qui se passe sur l'île actuellement. Réfugiée dans son havre de paix, elle a attendu Cucurucho pendant plusieurs jours, et a même menacé d'enfreindre la loi du nombre de coeurs maximum, avant de se raviser, se disant qu'elle ne devait pas gâcher tout le travail de confiance que Cucurucho lui a apporté. Cucurucho l'a finalement rejoint, et Jaiden lui a demandé si tout allait bien. Cucurucho a expliqué qu'il est très occupé en ce moment a rendre les gens de l'île heureux, et a s'occuper de l'intégration des nouveaux résidents. Tubbo est un problème pour l'instant, mais il finira par rentrer dans le rang, il va s'en assurer. Jaiden lui a demandé des nouvelles du deuxième Cucurucho : son entrainement continu, mais le temps passé avec Jaiden a clairement aidé. Jaiden lui a montré comment faire du thé, mais n'a pas voulu lui poser de question sur les oeufs ou les médicaments, se disant qu'elle n'aurait aucune réponse de toute manière et qu'il valait mieux faire attention à Cucurucho.
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https://clips.twitch.tv/HonorableGrossNoodleStrawBeary-UTByolwiCjDAbEo_
Pendant que BadBoy et les autres discutaient, ils ont remarqué que le président était mort d'une chute fatale. Ils se sont précipités à sa base pour voir s'ils pouvaient en profiter. Là bas, ils ont remarqué que son cadavre était quasiment vide, il ne portait qu'une armure en dark metal, ainsi qu'une télécommande et un livre se traduisant par "Help, I can't take it all the time going back to that hate". BadBoy en a conclu que le président était somnambule et que son inconscient avait probablement tenté d'en finir. Ils se sont ensuite infiltré dans sa base, voyant que Forever était dedans, pour voir ce que la télécommande ouvrait. Ils ont réussi a ouvrir le passage vers la chambre de Richarlyson, et ont remarqué le président en train de dormir à ses côtés. Une fois que Foolish ai posé aux côtés du président dans son lit, les joueurs ont discuté sur ce qu'il pouvait bien se passer avec Forever pour qu'il agisse comme ça.
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https://clips.twitch.tv/SlipperySillyJackalNomNom-CbsNFArlqx5pJaav
Foolish a continué la construction de la nouvelle route : il a profité du carnage provoqué par les joueurs pour détruire l'ancienne route, au profit d'une en pierre. Avec l'aide de BadBoy, il l'a aussi décoré avec des lampes sur le côté.
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aurevoirmonty · 6 months
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"Dans un livre important intitulé Das Reich und die Krankheit der europäischen Kultur (L'Empire et la maladie de la culture européenne), un auteur allemand, Christoph Steding, a analysé dans le détaille processus de dégénérescence qui s'est produit lorsque des domaines particuliers, précédemment compris dans un ordre unitaire ou bien reflétant tous une même impulsion, ont acquis une autonomie propre, se sont dissociés, devenant, pour ainsi dire, autant de zones « neutres ». À ce propos, Steding a pu parler d'une sorte d'« helvétisation » de l'Europe et de sa culture. Le point fondamental qu'il faut relever, dans ce contexte, c'est l'inexistence d'un centre auquel pourrait aussi correspondre l'idée d'« empire » (Reich), même si celui-ci n'est pas entendu dans un sens politique et matériel, mais en tant que centre d'animation et de gravité d'une réalité historique donnée : chose qui se vérifia, dans une certaine mesure, avec l'œcumène médiéval occidental"
Julius Evola, Explorations (1974)
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preparedpublic · 1 year
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Tina Aumont en 1968, filmée par le peintre Frédéric Pardo. En voyant ce film sur la page Henri (site de la cinémathèque française), j’ai repensé à la galaxie Zanzibar, analysée avec brio par Sally Shafto dans son excellent livre Les films Zanzibar et les dandys de mai 1968.
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manuitchezbina · 2 years
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Analyse de séquence: Elephant (2003), dir. Gus Van Sant
00:58:16 - 01:00:36
Caractéristiques esthétiques  Gus Van Sant refuse le montage pour la séquence analysée : il y a qu'un long plan séquence qui suit Michelle de dos, ce que fait appelle à l’univers des jeux vidéos, un sujet très discuté dans les études sur le film.
Au même temps, le choix d’encadrer Michelle de dos donne l'impression que quelqu’un la suit, qu’elle est coincée, sur préssion, ce qu’on voit dans la scène antérieure, avec la prof de gym qui insiste pour que l’adolescente s'habille plus légèrement pour son cours, même qu’elle soit évidemment pas confortable. Également, elle sera bientôt coincée face à l’attaque des tueurs qui vont, selon l’ordre chronologique, entrer à la bibliothèque et la tirer dessus quelques instants après le début de son travail. 
Le choix de mettre Eli et John en flou dans l'arrière-plan mais de maintenir le son de leur conversation si clair indique que dans ce moment-là on accompagne Michelle, mais que, malgré son déconcertement et mal à l'aise, il y aura toujours la coexistence avec les autres adolescents. Elle n’aura pas le temps de s’isoler pour digérer la violence soufferte dans son cours de gym, elle doit continuer à vivre entourée de ses collègues et d’aller travailler.  
Indices visuels et sonores La principale fonction des indices visuels et sonores dans cet extrait est de montrer au spectateur l’angoisse de Michelle: La caméra qui la suit comme un policier qui suit un voleur; 
la musique, qui est peut-être intradiégétique mais apporte quand même une sensation funèbre; son cri très subtilement entendu parmi l’ambiance. 
Structure et enjeux dramatiques La séquence se passe dans un seul temps, sans raccords et sans ellipses. Pendant tout son chemin, on voit le mal à l’aise de Michelle dans le lycée. Après son arrivée à la bibliothèque, elle est encore timide et déplacée, mais l’acte d’avoir une tâche à accomplir semble la distraire un peu de son inconfort général. 
L’idée aussi de que Michelle parle à personne dans son chemin et que les deux seuls élèves qu’elle croise interagissent entre eux met en évidence sa solitude et son manque d'habiletés sociales en général. 
Description détaillée  La séquence est composée d’un long plan séquence, un travelling qui suit Michelle. Ce parcours s’initie avec un plan taille sur la lycéenne de dos, qui sort d’une chambre où la lumière est complètement rouge pour arriver au couloir du lycée, où il y une lumière qui semble naturelle, rentrant des grandes fenêtres du côté droit. On entend l’ambiance du lycée, une musique lente et Michelle qui semble pleurer subtilement. 
Au fond du couloir, Eli et John se croisent et discutent brièvement. Ils sont en arrière plan, flous. 
L'alarme sonne et Michelle commence à courir et le travelling s’accélère pour la suivre. Elle rentre dans une séssion plutôt obscure. La caméra continue à la capturer de son dos mais l'échelle se serre plus et Michelle rentre en plan épaules.
La personnage entre dans la bibliothèque et le bibliothécaire vient lui parler pour expliquer ses tâches: il faut qu’elle commence par mettre des livres en rayons. Elle prend son chariot et commence son travail. On écoute les bruits des livres manipulés. 
Ensuite, Michelle entend un bruit étrange et tourne en arrière, c'est-à-dire vers la caméra, pour regarder ce qui se passe. 
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thegrowthjournal28 · 6 months
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omnarium.com
Analyse de Sécurité et Fiabilité
Produit par l'équipe de rédaction
Ce résumé est produit par l'équipe de rédaction. Le site analysé a reçu une seule étoile sur cinq en termes d'avis. Aucun signalement de fraude n'a été identifié. Le site accepte plusieurs devises telles que le Yen japonais, la Livre Sterling et l'Euro. Il est basé aux États-Unis. Le site a été créé il y a longtemps et expire dans le futur. Son classement Alexa est de 777 668 avec une note de 92,93. Il indique une adresse physique à Paris. Il utilise le protocole HTTPS. Aucune information sur la technologie utilisée n'est disponible. Le site n'a pas de mentions légales et ne possède pas de backlinks significatifs. Enfin, en ce qui concerne le dropship, il obtient un score de 79 sur 100, coloré en orange. Veuillez noter que la note globale attribuée au site est établie sur plus de 120 critères qui ne se limitent pas à ceux cités ci-dessus.
Date de création du nom de domaine
24/06/1998
Cette information a été obtenue depuis les registres publiques de noms de domaines : le Whois. La date de création du nom de domaine correspond à l'âge du dépôt de ce dernier. Certains sites peuvent indiquer la date de création de leur entreprise ou communiquer une information erronée.
Dernière mise à jour du nom de domaine
08/04/2024
Cette information fait état des derniers changements effectués sur le nom de domaine du site. Une modification récente peut inciter à la vigilance.
Date d'expiration du nom de domaine
23/06/2029
Une réservation longue du nom de domaine indique une volonté de pérennité des propriétaires du site.
Popularité du site
92.9/100
L'indicateur de popularité d'un site est un indice calculé sur la base de plusieurs métriques proposées par différents services calculant la popularité des sites de façons différentes. Nous nous basons sur les chiffres fournis par plusieurs fournisseurs de cette métrique pour calculer notre propre indice de popularité.
Adresse physique
Paris
Si le site internet est lié à un magasin physique alors les recours, en cas de non livraison ou de non satisfaction, sont simplifiés.
Identification des propriétaires du site
Une identité publique des propriétaires du site est un point positif.
Technologie utilisée
Cette analyse peut permettre de détecter des technologies suspectes.
Certificat de protection du site - SSL
Le SSL est un certificat qui protège les sites web contre les escroqueries par hameçonnage, les violations de données et de nombreuses autres menaces. Le SSL permet une connexion cryptée.
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capitalchronicles · 2 years
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omnarium.com
Ce résumé est produit par l'équipe de rédaction. Le site analysé a reçu une seule étoile sur cinq en termes d'avis. Aucun signalement de fraude n'a été identifié. Le site accepte plusieurs devises telles que le Yen japonais, la Livre Sterling et l'Euro. Il est basé aux États-Unis. Le site a été créé il y a longtemps et expire dans le futur. Son classement Alexa est de 777 668 avec une note de 92,93. Il indique une adresse physique à Paris. Il utilise le protocole HTTPS. Aucune information sur la technologie utilisée n'est disponible. Le site n'a pas de mentions légales et ne possède pas de backlinks significatifs. Enfin, en ce qui concerne le dropship, il obtient un score de 79 sur 100, coloré en orange. Veuillez noter que la note globale attribuée au site est établie sur plus de 120 critères qui ne se limitent pas à ceux cités ci-dessus.
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blogueericdescarries · 4 months
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Le Chevrolet Silverado 2500 High Country et plus encore
Le 16 mai 2024
En novembre dernier, je publiais dans ce blogue mes impressions concernant le pick-up Ford Super Duty F-250, une très grande et robuste camionnette qui n’est pas très souvent couverte par le média automobile vu son application plus pointue. Ce genre de grand pick-up n’a rien de sportif et, au prix où il se vend, ce n’est pas une « star » dans le domaine. Toutefois, les grands pick-up de Classe 2 d’une capacité de 6000 à 10 000 livres chargés ont leur clientèle, soit du côté professionnel ou du côté récréatif.
Dans le cas du F-250, Ford m’avait prêté une camionnette vraiment professionnelle à moteur V8 à essence très puissant (et surtout très nouveau) proposée dans une finition de base XL qui s’adressait plus à des utilisateurs professionnels (commerciaux ou municipaux) alors que la semaine dernière, Chevrolet (de GM Canada) me confiait le concurrent plus direct du F-250, le Chevrolet Silverado 2500 mais, dans ce cas, en format High Country de luxe. Vous aurez alors compris que ce Silverado s’adressait plus aux utilisateurs aux besoins récréatifs comme les amateurs de caravaning ! Par conséquent, j’ai analysé ce High Country en conséquence.
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Le grand pick-up Silverado High Sierra de Chevrolet est plus élégant que dans le passé. (Photo Éric Descarries, merci à Pepinor)
Au départ, mentionnons que la gamme Silverado (tout comme sa jumelle Sierra) a été révisée pour 2024 avec une calandre redessinée et surmontée de phares plus stylisés. Il faut dire qu’au départ, les designers de GM ont dû travailler pour donner une plus belle « gueule » à ce Chevrolet car celle des années précédentes n’était pas de toute élégance. Cette fois, c’est réussi! La massive carrosserie à quatre portes était combinée à une caisse de 6,5 pieds spécialement équipée pour recevoir une attache à sellette ou l’attache à col-de-cygne (goose neck) dans le plancher. J’y reviens.
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Même de l’arrière, le grand Silverado High Country a du style. (Photo Éric Descarries chez Pepinor)
L’intérieur du Silverado 2500 High Country est relativement semblable à celui de la version 1500. Ce qu’il faut souligner ici, c’est que le tableau récemment redessiné est nettement plus agréable à l’œil que le modèle précédent. En effet, dans le passé, plus d’un observateur avait reproché à Chevrolet de faire des tableaux de bord plus fades dans ses Silverado alors que les Ford F et (Dodge) Ram proposaient à leurs clients des planches de bord plus élégantes, mieux décorées. Donc, le tableau de bord du plus récent Chevrolet Silverado incluant la version plus robuste 2500 est certes plus intéressant à regarder même si les résultats chez Ford et Ram demeurent un peu plus élaborés.
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Le tableau de bord des récents Chevrolet est plus stylisé. (Photo Éric Descarries)
J’ai donc trouvé le tableau de bord de mon High Country 2024 très bien présenté avec un bloc d’information très lisible devant le conducteur (GM avait ajouté la lecture à tête haute par réflexion dans le pare-brise au véhicule) et une foule de commandes redondantes au volant (dont celles du volume de la radio derrière la branche de droite de ce volant). Le centre est bien occupé par l’écran du système de navigation et de la radio alors que le passager a droit à une finition élégante. La console centrale est imposante avec plusieurs compartiments de rangement (le levier de vitesses est à la colonne de direction).
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Les places arrière sont très accueillantes. (Photo Éric Descarries)
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Il y a des compartiments de rangement sous les sièges arrière. (Photo Éric Descarries)
Quant aux sièges avant (d’une version High Country, spécifions-le), ils sont très confortables (ajustables), visiblement conçus pour de long voyages (une chance que ce Chevrolet était équipé de marchepieds escamotables automatiques qui facilitaient l’accès à l’habitacle).  Les places arrière sont généreuses à souhait avec beaucoup d’espace pour les jambes des occupants. Les coussins se replient pour offrir encore plus d’espaces de rangement (invisibles aux curieux de l’extérieur) ou un espace de chargement intérieur pour de larges objets que l’on veut protéger des intempéries. La glace arrière a une petite ouverture électrique alors que le toit est équipé d’une glace ouvrante aussi électrique.
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La caisse a des points d’arrimage utile. Notez les couvercles au plancher pour les points d’attache des sellettes. (Photo Éric Descarries)
La caisse, quoiqu’un peu courte (n’oubliez pas qu’il s’agit d’une camionnette d’équipe à quatre portes), elle était surtout destinée à des amateurs de caravaning. Toutefois, elle avait des points d’arrimage pratiques et surtout des ouvertures couvrables dans le plancher de la caisse pour y attacher la structure d’une sellette et même une ouverture en plein centre pour la sellette (cachée) d’une remorque à col-de-cygne (goose neck), une option de 630 $ ! Il y avait aussi une prise de courant simple dans le flanc droit intérieur et de très utiles marches dans la partie avant de la carrosserie et d’autres marches dans les pointes du pare-chocs arrière.
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On aime particulièrement le panneau arrière modulable qui peut se transformer en escalier. (Photo Éric Descarries)
Quant au panneau arrière (rabattable par télécommande), il incluait une partie supérieure aussi rabattable et la possibilité de le transformer en marche pour grimper dans la caisse! En passant, la capacité de charge de la caisse de mon High Country 2500 d’essai était de 3 817 livres alors qu’une version 1500 affiche une capacité de 2260 livres!
Toute une mécanique
Je ne m’arrêterai pas trop sur la suspension hors-route Z71 avec amortisseurs Rancho et régulateur de vitesse en descente de pente car je ne crois pas que ce grand Silverado soit le véhicule le plus approprié pour des excursions hors-route (quoique ce soit possible, surtout pour les habitants et visiteurs du sud-ouest américain…).
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Sous le capot se cachait le V8 Duramax turbodiesel dont la réputation n’est plus à faire! (Photo Éric Descarries)
Cependant, je dois préciser qu’au lieu du V8 à essence de 6,6 litres GM de 401 chevaux et 464 li-pi de couple offert en équipement de base sur les Silverado 2500, j’ai eu droit au V8 turbodiesel (aussi de 6,6 litres) Duramax de 470 chevaux et 975 li-pi de couple combiné à une boîte automatique à 10 rapports du réputé fournisseur Allison. Notons que cette combinaison mécanique peut tirer jusqu’à 36 000 livres dans les versions les plus robustes de Silverado d’applications commerciales mais, dans le cas d’une version 2500, cette capacité est limitée à 18 510 livres (mieux que les 13 300 livres des Silverado1500). Bien entendu, ce Silverado était à quatre roues motrices sur demande, le tout étant contrôlé par une commande électrique au tableau de bord. Les pneus équipant mon High Country d’essai étaient des Goodyear Wrangler de grandeur 275/65 R20, des versions très capables en terrain moins hospitalier. Mais il faut alors tenir compte des plus de 7500 livres du poids du véhicules.
Sur la route
Conduire un bahut de la dimension d’un Silverado 2500 demande un peu de discernement, Ce n’est certes pas un jouet ni une voiture compacte. Une fois derrière le volant, on est vite impressionné par l’imposant capot surélevé.
Mettre en marche implique qu’il faille attendre quelques secondes (trois ou quatre) avent que le démarreur s’active question de laisser les bougies de réchauffement des chambres à combustion faire leur travail. Une fois lancé, le moteur diesel émet un certain son audible mais il devient rapidement plus silencieux que l’on s’y attendait! C’est le résultat du récent travail des ingénieurs de GM pour améliorer ce moteur.
Une fois en vitesse, le véhicule avance à un bon rythme encore une fois avec un peu de bruit. Mais le conducteur s’aperçoit rapidement que la grosse caisse se déplace très rapidement (de 0 à 100 km/h peut demander moins de 10 secondes, ce qui est impressionnant pour un véhicule de ce poids). Le passage des rapports de la boîte de vitesses est à peine perceptible et au bout d’un certain moment, c’est à peine si l’on entend le bruit du V8. C’est encore plus évident en vitesse de croisière alors que ce même V8 est très silencieux. Les reprises sont vraiment rassurantes mais il faut toujours se souvenir qu’il s’agit d’un camion de plus de 7500 livres quand vient le moment de freiner. Oui, le freinage à disques est efficace mais le poids y est toujours! Quant à la direction, elle est tendre sans être légère. La tenue de cap est relativement précise sur autoroute mais il faudra considérer la remorque s’il y en a une attachée au camion. Il est possible de commander l’aide visuelle à l’alignement pour attacher la remorque ce qui est recommandée sur un tel pick-up.
Le High Country dont il est question ici est un véhicule idéal pour de longues randonnées surtout grâce à son silence et à sa douceur de roulement. C’est pourquoi il serait aussi recommandable pour du caravaning avec d’imposantes remorques. Toutefois, ce n’est pas le véhicule idéal pour des déplacements urbains. Malgré ses superbes caméras (que l’on peut contrôler à l’aide de l’écran au tableau de bord), le Silverado 2500 n’est certes pas destiné aux stationnements en situation urbaine. Mais avec un peu de pratique…c’est possible.
En ce qui a trait à la consommation, souvenez-vous qu’au Québec, le carburant diesel (que nos amis européens aiment appeler « fioul » (…forcément de l’anglais « fuel »…) est plus cher que l’essence régulière. Mais un moteur diesel est aussi moins énergivore. Lors de mon essai, j’ai « réussi » une consommation moyenne (calcul à la pompe) de 21.12 l.!100 km (!) en déplacements moitié urbains, moitié autoroutiers alors que l’indicateur au tableau de bord marquait 19,8.
Le véhicule vous intéresse? Ce Silverado 2500 4WD High Country affichait un prix de base de 93 699 $. À cela, il fallait ajouter 2865 $ pour l’ensemble High Country (avec toit ouvrant vitré électrique), 630 $ pour l’ensemble d’attache col-de-cygne, 440 $ pour l’ensemble Z71 Off-Road, 10 995 $ (!) pour le moteur turbodiesel, 1725 $ pour les marchepieds escamotables automatiques, 325 $ pour le panneau arrière Multi-Flex, 315 $ pour les carpettes intérieures, 255 $ pour l’ornementation noire (!) 240 $ pour le ralenti ajustable élevé et 85 $ pour les témoins DEL sur le toit. Il y a, au contrat, une déduction de 50 $ pour des feux arrière en animation (!) mais un ajout de 100 $ pour le climatiseur et 2200 $ pour les frais de livraison pour un grand total de 113 824 $...plus taxes!
Enfin, il est intéressant de noteur que le V8 turbodiesel est garanti pour cinq ans ou 160 000 km. Utile à savoir si vous désirez faire le tour de l’Amérique en caravaning!
Une petite visite intéressante
La semaine dernière, après une rapide course dans le quartier de Pont-Viau à Laval, j’ai eu l’opportunité de passer devant l’atelier de Low Rider Montréal dont la porte était ouverte. Y voyant le technicien à l’œuvre sous une Chevrolet El Camino 1959 modifiée, je m’y suis arrêté. J’y ai été bien reçu par l’homme en question, Abel Giroux, maître des lieux, qui était occupé à remplacer le châssis original de la Chevrolet par un nouveau châssis plus robuste et caissonné (boxed) avec moteur Chevrolet V8 LS plus moderne (car les châssis originaux subissent, selon M. Giroux, tellement de chocs en opération et en démonstration qu’ils doivent être modifiés et renforcés en conséquence).
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Le petit atelier de Low Rider Montréal semblait dédié aux anciennes Chevrolet. (Photo Éric Descarries)
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La (rare) Chevrolet El Camino 1959 sur le pont élévateur attend son nouveau châssis renforcé (plus bas) à l’atelier de Low Rider Montréal. (Photo Éric Descarries)
Ne voulant pas trop le déranger, j’ai pris quelques photos et je suis parti me jurant que j’allais y revenir pour un article complet un peu plus tard. Après tout, un tel atelier mérite d’être connu!  
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yes-bernie-stuff · 6 months
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Mercredi 27 mars 2024 Affaire de choix
“Écoutez : aujourd’hui, je vous donne le choix entre la bénédiction et la malédiction…” Dt 11. 26
Avant de monter sur le sommet du mont Nebo d’où il verra, avant sa mort le pays de Canaan dans lequel il sait qu’il n’entrera pas, Moïse livre un long sermon au peuple d’Israël dans les plaines de Transjordanie. Après lui avoir rappelé les différentes étapes du voyage du peuple de la sortie d’Egypte jusqu’à ce jour, Dieu a prouvé combien Il avait de patience envers les Israélites, et combien Il aimait à les bénir, mais aussi qu’Il n’hésiterait pas à les discipliner s’ils s’éloignaient de Lui et cherchaient à suivre d’autres dieux, comme ceux des nations environnantes, Moïse leur livre un message simple : faites le bon choix. Nous avons la capacité de choisir, ce qu’on appelle “le libre arbitre”. Dieu ne nous impose pas de Lui obéir, mais tout choix porte ses conséquences. Parfois les décisions que nous prenons nous semblent anodines. Mais réfléchissez-y à deux fois : chaque jour vous prenez des décisions concernant vos activités de la journées ou les relations que vous entretenez. Et ces décisions sont le résultat de choix, plus ou moins bien pensés et analysés. Certaines de ces décisions semblent peu importantes aussi sommes-nous surpris lorsque l’une d’elles débouche sur des conséquences que nous n’avions pas prévues. Pour Moïse le plus grand souci était que le peuple oublie Dieu et Ses bénédictions et se laisse aller à vivre selon ses désirs du moment. Il leur rappelle tout ce que Dieu a accompli pour eux. Il est bon parfois de faire une pause dans notre vie pour réfléchir sur le passé, non pas pour pleurer sur nos fautes et péchés passés, dont nous nous sommes repentis et qui ont été pardonnés, mais sur la bonté de Dieu et Sa bienveillance à notre égard. Cela nous aidera à faire de bons choix, afin de plaire à Dieu. David disait : “Fais de l’Éternel tes délices, et Il te donnera ce que ton cœur désire.” (Ps 37. 4). Nous vivons dans une société où abondent les faux dieux, trop souvent déguisés en plaisirs “acceptables”. Dieu nous met devant le même dilemme que Moïse avec le peuple d’Israël : “aujourd’hui, Je vous donne le choix entre la bénédiction et la malédiction…”
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christophe76460 · 6 months
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“Écoutez : aujourd'hui, je vous donne le choix entre la bénédiction et la malédiction...” Dt 11. 26
Avant de monter sur le sommet du mont Nebo d’où il verra, avant sa mort le pays de Canaan dans lequel il sait qu’il n’entrera pas, Moïse livre un long sermon au peuple d’Israël dans les plaines de Transjordanie. Après lui avoir rappelé les différentes étapes du voyage du peuple de la sortie d’Egypte jusqu’à ce jour, Dieu a prouvé combien Il avait de patience envers les Israélites, et combien Il aimait à les bénir, mais aussi qu’Il n’hésiterait pas à les discipliner s’ils s’éloignaient de Lui et cherchaient à suivre d’autres dieux, comme ceux des nations environnantes, Moïse leur livre un message simple : faites le bon choix. Nous avons la capacité de choisir, ce qu’on appelle “le libre arbitre”. Dieu ne nous impose pas de Lui obéir, mais tout choix porte ses conséquences. Parfois les décisions que nous prenons nous semblent anodines. Mais réfléchissez-y à deux fois : chaque jour vous prenez des décisions concernant vos activités de la journées ou les relations que vous entretenez. Et ces décisions sont le résultat de choix, plus ou moins bien pensés et analysés. Certaines de ces décisions semblent peu importantes aussi sommes-nous surpris lorsque l’une d’elles débouche sur des conséquences que nous n’avions pas prévues. Pour Moïse le plus grand souci était que le peuple oublie Dieu et Ses bénédictions et se laisse aller à vivre selon ses désirs du moment. Il leur rappelle tout ce que Dieu a accompli pour eux. Il est bon parfois de faire une pause dans notre vie pour réfléchir sur le passé, non pas pour pleurer sur nos fautes et péchés passés, dont nous nous sommes repentis et qui ont été pardonnés, mais sur la bonté de Dieu et Sa bienveillance à notre égard. Cela nous aidera à faire de bons choix, afin de plaire à Dieu. David disait : “Fais de l'Éternel tes délices, et Il te donnera ce que ton cœur désire.” (Ps 37. 4). Nous vivons dans une société où abondent les faux dieux, trop souvent déguisés en plaisirs “acceptables”. Dieu nous met devant le même dilemme que Moïse avec le peuple d’Israël : “aujourd’hui, Je vous donne le choix entre la bénédiction et la malédiction...”
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ecouterradio · 8 months
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La session de rattrapage Jean Luc Lemoine s amuse de la tele #podcastEurope1 #Europe1
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Livre Plantes sauvages comestibles ULMER #0165
le premier livre du défi : Des livres et des feuilles, 52 livres en un an pour découvrir des nouveaux auteurs et diversifier mes sources sur les plantes sauvages comestibles . Le livre " plantes sauvages comestibles édition ULMER ", avis et critiques .
Est-ce que ça vaut le coup d’investir vingt-cinq euros dans le livre “Plantes sauvages comestibles ULMER” pour apprendre à reconnaître et à se servir des plantes sauvages comestibles ? Pour répondre à cette question, j’ai décortiqué, observé le fonctionnement, analysé les informations, et surtout, je me suis posé des questions pour savoir comment ce livre allait m’aider en tant que débutant à…
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recapqsmp · 1 year
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Dimanche 30/07 - 130 jours pour une énigme
Aypierre et Pomme sont retournés dans les bureaux de la fédération. Ils ont réussi a ouvrir un passage vers la prison temporaire de Tazercraft et ont pris des photos.
Aypierre BadBoy et Foolish ont essayé de ramenner l'esprit de Gegg. Des éclairs sont apparus, Aypierre s'est déclaré apôtre de Gegg.
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https://clips.twitch.tv/InventiveFrigidLadiesDAESuppy-2C95tuzqI3xRMsSw
Il a réussi a se réintroduire dans la base de la fédération, et a trouvé des coffres contenant du stuff d'admin. Il a aussi réussi a trouver l'ordinateur que pouvaient voir Max et Bagh, a volé les shards dans les warp plates… puis a récupéré un moteur créatif….
Aypierre espère arriver a dormir cette nuit, et ne plus faire ces rêves d'hôpitaux et de chirurgie. Il a précisé que ce n'était pas lié à une opération en turquie (ses cheveux vont bien), mais qu'il y avait bien un lien avec un avion.
Aypierre a théorisé que s'il y avait 2 plaques devant le super-ordinateur de la fédération, c'est peut-être en lien avec les deux codes.
Cellbit est retourné investiguer la maison abandonnée. Il a eu l'idée que le message "window of opportunity" faisait peut-être référence aux vitres de la maison. Effectivement, les fenêtres formaient du braille, donnant "end of the line". Au début du rail du train (la fin des rails si le train vient du nether donc), il a trouvé un accès donnant à une shulkerbox contenant le livre de la toute première énigme (qui avait été échouée par les joueurs) et un gros bouton rouge. En appuyant dessus, rien ne s'est produit. Néanmoins, il a remarqué les pressure plates à la gare, et a fait le lien avec son livre.
Avec l'aide de Baghera et Pomme, ils ont réussi a résoudre l'énigme, et une vidéo du canard du premier jour s'est joué.
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https://clips.twitch.tv/NurturingApatheticHareSpicyBoy-aGrRnPHs9IjMJ20G
Cellbit a remarqué qu'il y avait une image d'une endroit spécifique dans la vidéo, il a décidé d'enquêter là dessus. En allant à l'autre bout des rails (côté portail), il a trouvé le biome correspondant à cette image. Il y avait un bloc de sable rouge, et en le brisant, il a reçu un succès codé lui indiquant "kill seven villagers". Il s'est donc rendu dans un village pour capturer des villageois a sacrifier. En tuant 7 innocents, il a reçu du mycellium.
En se rendant au biome champignon le plus proche, il a reçu une update sur sa quête, indiquant une sorte d'opération mathématique. Après avoir miné 34 blocs de mycellium, il a conclu que c'était probablement des coordonnées. En 5342x4752, il a trouvé un nouveau bloc de sable orange, qui a mis à jour sa quête : "Au matin, faire 200 pas". En faisant 200 pas vers l'est, sa quête fut encore mise à jour : "Rencontrer 350 pinguins". Après avoir essayé plusieurs options de coordonnées, ils ont fini par débloquer la prochaine quête en faisant la danse de club pinguin… Celle ci, ayant pour indice "Miroir, miroir, au mur, qui te regarde en retour ?", ne lui donnant pas d'idée concrète (bien qu'ayant analysé le mur et vérifié aux coordonnées inverse), il décida de s'arrêter là pour la soirée.
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https://clips.twitch.tv/TenuousFrigidMarrowDogFace-Jsip-ERKcVqJER2s
ElQuackity et Roier, pendant ce temps, ont profané la tombe de Trump, et ont dessiné des bites chez Maximus. ElQuackity souhaite faire exploser la maison de Maximus, mais Roier le gêne dans cette quête. En rentrant dans sa base, il a réussi a trouver et voler le sac que Pomme Dapper et Bad lui avaient laissé.
Cucurucho est apparu devant ElQuackity et Roier, pendant qu'ils faisaient la tour effeil. Cucurucho a demandé à ElQuackity de le suivre, et l'a emmené dans ses bureaux. Il lui a demandé ce qu'il était en train de faire. ElQuackity a expliqué être en train de faire une tour effeil chez les français, mais lui a demandé en échange pourquoi Cucurucho avait une photo de Foolish dans ses bureaux. Cucurucho a répondu qu'il ne savait pas en tirant sur la photo.
Un ouvrier de la fédération est venu aider ElQuackity et Roier a construire la tour Effeil. Il n'avait pas de nom et avait l'apparence d'un des ouvrier construisant la première prison sous le mur. ElQuackity l'a nommé "José".
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peilinsblog · 9 months
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Evaluation Q1 : mise en lien du cours d'anthropologique et de nos pratiques personnelles
Dans le cadre de cette proposition de lecture, j’ai choisi le livre de Hans Staden nus, féroces et anthropophages, paru en 1557. Cet ouvrage a attisé ma curiosité puisqu'il a non seulement été cité en Anthropologie, mais aussi dans le cadre du cours à trois voix que vous donnez avec Peggy Pierrot et Flavio Orzari.
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Le mercenaire Hans Staden est fait prisonnier pendant neuf mois des Tupinambas, peuple brésilien connu pour être anthropophage. Son livre s’articule comme un journal de bord en deux parties. D’abord, il raconte en 53 chapitres son périple comme s’il le vivait au jour le jour, de son départ de Lisbonne jusqu’à son retour en Europe. La seconde partie est une sorte d’inventaire de chaque aspect de la culture Tupinamba allant de la manière dont iels conservent leur poisson aux détails des modalités de leurs unions.
À l’époque où le livre sort, c’est un véritable best-seller. Il est rapidement traduit en plusieurs langues en Europe et attire pour son contenu. Pour l’époque, les scènes de vie décrites par Staden riment avec horreur et curiosité et font sensation, le tout étant illustré par des gravures sur bois. Il apporte “un regard frais, sans condamnation ni revanche” d’après Stephen Rostain, archéologue spécialiste des Amérindiens.
Par la suite, les Européens parleront des Tupinambas et d’autres peuples colonisés avec un regard condescendant et simplificateur, en ne se gênant pas pour les déshumaniser ou les subordonner à coup de “bons sauvages”. Ils n’ont pas essayé de comprendre la manière radicalement différente dont ces peuples voyaient le monde, sur quelles normes l’équilibre de leur société reposait.
Rostain avance également que l'ingéniosité avec laquelle Staden relate cette histoire s’est perdue au cours de l’histoire, il serait le seul à avoir posé un regard “neutre” sur elle·eux.
Il ne s'attarde pas essayer de faire perdurer un mythe et utilise le support qu’est ce récit autobiographique pour en faire un livre presque didactique. Par exemple, il s’applique à écrire certains passages dans le dialecte des Tupinambas puis le traduit pour nous. 
Dans la manière dont l’ouvrage est analysé, j’ai l’impression que sa narrative n’est jamais remise en question, voire louée. J’ai personnellement beaucoup de mal à me référer au point de vue d’un mercenaire Européen, raconte sa captivité au Brésil dans un contexte plus raciste que jamais. Je peine à croire que sa vision soit impartiale et non romancée.
Ceux que Staden va parfois appeler “barbares" semblent obéir à des règles guidées par leurs émotions, leurs impulsions. Il dévalorise leurs croyances alors qu’il met lui-même tout ce qui lui arrive sur le compte de la grâce divine que lui accorde son dieu (page 114).
Il se place en grand maître à plusieurs moments, notamment lorsqu’il écrit qu’il profitera de l’absence des hommes pour s’échapper. Les femmes ne sont pas des ennemies de taille.
Il déclare que les Tupinambas l'adorent, l’admire car il peut prédire l’avenir (page 115).
Il se présente aussi comme étant un homme bon lorsque, alors qu’il aurait la possibilité de s’échapper après plusieurs mois de captivité, il reste au village Tupinamba car d’autres Européens ont été fait prisonniers. Parce qu’il connaît désormais les coutumes de ses kidnappeurs, il reste avec ces parfaits inconnus pour éviter que leurs assaillants ne se vengent sur eux. Il va même jusqu’à inverser les rôles et leur dire comment prendre la fuite (page 136).
Pour prendre un exemple plus large que celui de Staden, les européens sont arrivés avec leur système hiérarchique, leur bible comme texte de référence, puis se sont appliqués à faire correspondre leurs préjugés avec leur logique de conquête. S’ils ne voyaient pas ce qu’ils espéraient, ils l’inventaient pour satisfaire leurs lecteur·ices d’outre-mer. Les exploitations entamées autrefois, les mythes fantasmant El Dorado, opèrent encore d’une certaine manière puisque les terres Amazoniennes sont toujours largement exploitées par l’Europe.
C’est précisément l’aspect d’un narrateur non fiable qui m’intéresse. J’ai eu cette idée alors qu’en parallèle de ma lecture, j’ai regardé le film d'Emerald Fennell Saltburn sorti en 2023. Tiré de l'œuvre de Patricia Highsmith déjà reprise auparavant dans Le talentueux Mr Ripley, ce film raconte aussi une histoire d’un point de vue (pardon si c’est un spoiler) objectif.
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Pendant le second quadrimestre, les étudiant·e·s du cours de Vidéo dont je fais partie doivent effectuer un “Portrait d’un lieu” documentaire ou fictionnel, répondant aux codes du cinéma ou de manière tout à fait expérimentale, dans une vidéo de dix minutes.
Ma pratique s’inscrivant davantage dans une volonté de faire du cinéma, j’ai pensé faire un documentaire ou une fiction qu’on dira “cinématographique”. J’ai déjà commencé à récolter quelques témoignages de personnes issues de la diaspora africaine à Paris pour un projet personnel, j’ai aussi déjà fait un très-court-métrage documentaire dans le cadre du concours de La Fémis il y a deux ans sur un sans-abris, Patrice, venant du Niger. Même si son pays d’origine n’était pas directement lié à au sujet, nous avons beaucoup parlé de l’illusion qu’il avait de la France. Du mythe de la France.
J’ai aussi eu un lien pendant un moment avec Jimmy, un sans domicile fixe Sénégalais qui traînait souvent sur un banc en bas de chez moi à Paris. Comme Patrice, il refusait de faire part à sa famille de sa situation. Je n’ai jamais compris si elles auraient pu les aider, ils disaient ne pas venir de milieux modestes. Du moins, tous deux assumaient qu’ils étaient trop fiers pour avouer la difficulté dans laquelle ils se trouvaient et préféraient mentir à leurs proches.
Je songeais donc à essayer d’articuler le sujet donné autour de la promesse de ce que sera l’ailleurs et de ce que cet ailleurs est réellement. Faire un portrait en deux parties de Bruxelles où de Paris en deux temps, avec deux regards différents. Ou bien, soit en troisième partie soit seule, parler du quotidien qu’ils racontent à leurs familles.
Je pense que le film Moi, Capitaine de Matteo Garrone, également sorti en 2023, sera un film à voir prochainement si je décide de prendre cette voie.
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Même si je ne suis pas cette piste, je tiens à garder l’idée d’un·e narrateur·ice dont la crédibilité est compromise. Il sera plus facile et amusant de jouer de ce code de narration avec un·e protagoniste avec un sujet plus léger, mais sûrement plus intéressant de prendre ce parti pris pour aborder un thème social et engagé.
Références : 
nus, féroces et anthropophages, Hans Staden. a.m.métailié, 1557.
L’Amazonie : entre fascination et mise en péril, Concordance des temps de Jean-Noël Jeanneney. France Culture, 27 mai 2017.
Saltburn, Emerald Fennell. 2023.
Le Talentueux Mr Ripley, Anthony Minghella. 1999.
Moi, Capitaine, Matteo Garrone. 2023.
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Petite réflexion sur le cannibalisme…
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Chapitre 1 : Qu’est-ce que le cannibalisme ?
Le phénomène du cannibalisme semble extrêmement tabou notamment au sein des milieux académiques occidentaux. Eneffet, la problématique est davantage traitée sur la forme que sur le fond, comme s’il y avait une volonté, consciente ouinconsciente, d’éviter d’analyser le sujet en profondeur[1].
En effet, si l’on se penche sur les recherches anthropologiques : « Lévi-Strauss, tout comme Freud, soutient l’équivalencequasi universelle entre manger et copuler ; la sexualité et la nourriture seraient partout objets d’interdictions. Lecannibalisme, cet acte au cours duquel s’accomplit l’union la plus intime qui soit (…) se lie d’emblée à la sexualité. Laseule autre expérience offrant une rencontre fusionnelle de ce type est celle que vivent la mère et l’enfant[2]. » Ce genrede théorie n’explique en rien le phénomène en lui-même. De plus les anthropologues s’intéressent davantage auxpratiques cannibales, remontant principalement au XVIIème siècle, des tribus dites « primitives ». L’intérêt est dedémontrer que cette pratique doit être considérée comme étant culturelle ou religieuse. Néanmoins, dans cette dernièreperspective, la question du goût de la chair est rarement considérée comme un élément pertinent[3].
Par ailleurs, la plupart des anthropologues se cachent bien de mentionner cet aspect qui assombrirait quelque peu letableau. À l’exception de Mondher Kilani qui a effectué un travail colossal sur les différentes formes de cannibalisme àtravers le monde, incluant le cannibalisme occidental.
En effet, bien qu’il soit important de comprendre le fonctionnement d’un « cannibalisme culturel », il serait égalementpertinent de savoir si les membres de ces tribus, ou du moins quelques-uns d’entre elles ressentent un certain plaisirgustatif en consommant de la chair humaine. Toutefois, ce genre d’informations doit impérativement être analysée avecprudence. Jean de Léry écrit au XVIème siècle à propos des Iroquois : « Tous confessent cette chair être merveilleusementbonne et délicate[4] ». Bien que la pratique cannibale au sein de cette tribu ait été avérée exacte par des anthropologuescontemporains : « De telles questions m’étaient passées par la tête mais une longue ingestion de documents publiés sur lesIroquois et d’autres Iroquoiens, tant d’études savantes que de sources primaires, m’avait convaincu que le cannibalismeétait un fait (chez les Iroquois)[5] » En outre, dans les années 1950, l’ethnologue Ronald M. Berndt rapporte les proposque des membres de tribus dans le Fore de Nouvelle-Guinée auraient eu : «Voici de la bonne nourriture et nous l’avonstoujours négligée ! Désormais nous mangerons toujours les morts, hommes, femmes et enfants. Pourquoi jetterions-nousde la bonne viande ? Ce n’est pas bien ![6] » En ce qui concerne la période contemporaine, Mondher Kilani évoque lesdifférentes tribus telles que les Guayaki et les Tupi-Guarani connus pour avoir des pratiques cannibales[7].
Quant à nos cannibales occidentaux, certains d’entre eux ont décrit le goût de la chair humaine. Le cannibale deRothenburg, dont nous reparlerons plus tard, prétend que la viande a : « un goût de porc, en un peu plus amer, un peu plusfort[8]» Néanmoins, dans les années 1920, un journaliste américain du New-York Time ayant été tenté par l’expériencecannibale, s’est procuré un morceau de chair par le biais d’un contact travaillant à la Sorbonne. Ce journaliste livre sonexpérience gustative : « Cela ressemblait à de la bonne viande de veau bien développée, pas trop jeune mais pas encore unbœuf[9]. »
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Notons encore une fois que, de manière générale, les anthropologues montrent d’avantage d’intérêt pour les pratiquescannibales dans un ailleurs lointain : soit dans les récits mythiques soit dans les peuplades géographiquement éloignées del’Occident[10]. Cet état de fait démontre clairement qu’il existe un tabou lié au cannibalisme occidental : le cannibale,c’est l’Autre. Celui qui est différent par ses origines et ses pratiques religieuses et culturelles. Notons également quelorsque les historiens se penchent sur la question du cannibalisme occidental, il s’agit pour la plupart, d’analyser des faits« circonstanciels » liés à la famine, aux guerres de religions, aux révolutions etc...
Néanmoins, Angelica Montanari, dans sa monographie Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident,s’intéresseaux pratiques cannibales ordinaires et occidentales pratiquées au Moyen-âge. Elle démontre que les faits de cannibalismesont bel et bien présents et pas uniquement durant les périodes de crises. Ces faits ne sont plus uniquement, l’apanage de «tueurs en série » [11] mais également de rois, de chevaliers et de gens du peuple « lambda »[12] Malgré le manque desources, nous pouvons émettre l’hypothèse que ces pratiques n’ont pas totalement disparu…
Les anthropologues du macabre :
 Il apparaît alors évident que les anthropologues spécialisés dans la culture trash, aussi peu nombreux qu’ils soient,sont confrontés à une pénurie de sources fiables. En effet, les témoignages et les biographies prétendument « sérieux » serévèlent souvent être le fruit d’une imagination débordante. Sans parler des charlatans tels que Stéphane Bourguoinprétendant être de « véritables spécialistes » alors qu’il n’en est rien… Il s’agit également d’un cercle vicieux puisque, demanière logique, plus les « sources » se révèleront tronquées moins les anthropologues développeront un intérêt pour lesujet. Néanmoins, si l’intérêt des anthropologues pour le cannibalisme occidental s’avérait plus prononcé, l’état de larecherche académique serait bien plus abondant. Cet état de fait nous empêche d’établir une étude comparative entre lecannibalisme occidental contemporain « réel » et le cannibalisme que l’on trouve dans les mythes, par exemple[13]. Nouspourrions également envisager, à l’instar de l’ouvrage de Mondher Kilani d’approfondir la comparaison entre les diversesformes de cannibalisme. Notons que la notion du goût pourrait être un point pertinent et intéressant à développer…
 Il serait également intéressant de s’interroger sur les croyances des tueurs en série, l’exemple le plus probantsemble être celui de Jeffrey Dahmer. En effet, ce dernier pourrait avoir eu un intérêt spécifique pour Anton LaVey et sabible satanique. A contrario, lors de son incarcération, il semble s’être rapproché du christianisme, allant jusqu’à se fairebaptiser. Il est évident que nous ne pouvons interpréter ses penchants religieux qu’à la lumière de son parcours de vie.Néanmoins, une interrogation demeure ; il est quasiment certain que son intérêt pour le christianisme ne peut être dissociéd’un espoir d’avoir accès à une rédemption. Nous pouvons également nous demander si la lecture de la bible satanique l’aréellement influencé lors de ses actes cannibales ? Si oui, de quelle manière ? Notons que, contrairement à  RichardRamirez, Jeffrey Dahmer ne signe jamais ses crimes à l'aide de symbole satanique. En outre, dans le cas de Ramirez, ils'agit davantage d'une volonté d'afficher un "anti-conformisme" que d'une réelle adhésion pour le satanisme. Est-ceégalement le cas pour Dahmer? (CF: Veronique Campion-Vincent, " Description du sabbat et des rites dans les peursantistatiques contemporaines")
Chapitre 2 : Mange-moi mais ne me tue pas…
 En réalité, dans la plupart des pays occidentaux, l’acte cannibale n’est puni par la loi que s’il engendre la mort ouinflige des blessures graves sans le consentement d’autrui. Par ailleurs la mention de « cannibalisme » n’apparaît pas dansle Code Pénal français, seul l’article 222-1 peut y faire référence de manière très subjective :
Le fait de soumettre une personne à des tortures ou à des actes de barbarie est puni de quinze ans de réclusioncriminelle[14].
Par conséquent, l’acte cannibale en tant que tel n’est pas interdit, seules les potentielles conséquences qui en découlentpeuvent l’être[15]. Il semble que ce soit le cas également en Allemagne.
C’est notamment pour cette raison que l’affaire du Cannibal café en 1999, a suscité autant de polémiques et de débats. Eneffet, si le meurtre et les actes cannibales post-mortem commis par Armin Meiwes sur la personne de Bernd ArmandoBrandes ont été punis par la justice, les actes de cannibalisme ante-mortem n’ont, eux, pas été jugés puisqu’il a été établiqu’il y avait consentement de la part des deux parties[16] :
En 1999, Armin Meiwes publie une annonce sur internet afin de trouver un homme qui se laisserait manger et tuer demanière consentie. Bernd Armando Brandes accepte l’invitation. Les deux protagonistes d’un commun accord,commencent leur scénario macabre. Armin Meiwes entreprend de trancher le pénis de son partenaire tout en filmant lascène. Ensuite, ils dégustent ensemble le morceau de chair. (Il paraît que ce n’était pas bon…). Finalement, BerndArmando Brandes se fait trancher la gorge jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le criminel congèle ensuite les morceaux ducorps en prévision de ses prochains repas… [17]
Les charges retenues par la Cour fédéral contre Armin Meiwes sont : « qualifications d’assassinat et atteinte à latranquillité des morts[18]». En d’autres termes, ce n’est que l’acte cannibale post-mortem qui a été jugé condamnable.Soulignons, encore une fois, que le terme « cannibalisme » n’apparaît pas, il est simplement sous-entendu par un termequelque peu abstrait, voire poétique : « tranquillité des morts » Ce fait peut s’expliquer par le nombre infime de cas decannibalisme enregistré dans les annales judiciaires. De manière générale, bien que ce ne soit apparemment pas le caspour l’affaire Meiwes, les cas de cannibalisme entrainant la mort sont souvent associés aux crimes sexuels[19].
Maintenant que nous avons pu établir que l’acte cannibale, en tant que tel, n’est pas condamnable par la loi, d’autrespistes de réflexion s’offrent à nous : Doit-on, de manière absolue, considérer le cannibalisme occidental comme étant unacte de perversité sexuelle ? Afin de tenter de répondre à cette question, il est nécessaire de faire le point.
Pistes de réflexion sur la notion de « perversité sexuelle »
D’un point de vue psychanalytique, le cannibalisme, le sadisme ou encore la nécrophilie sont considérés comme étant desperversions sexuelles. Néanmoins, de nos jours, ce terme pose quelques sérieux problèmes. En effet, tout d’abord, il a étéproposé en fonction d’une « norme » bien précise. D’après Laplanche et Pontalis il s’agirait d’ « une déviation par rapportà l’acte sexuel normal, définie comme coït visant à  obtenir l’orgasme par pénétration génitale, avec une personne du sexeopposé[20].» Plus loin, dans le même ouvrage, nous pouvons lire : « On dit qu'il y a perversion : quand l'orgasme estobtenu avec d'autres objets sexuels (homosexualité, pédophilie, bestialité, etc.), ou par d'autres zones corporelles (coïtanal par exemple) ; quand l'orgasme est subordonné de façon impérieuse à certaines conditions extrinsèques (fétichisme,travestisme, voyeurisme et exhibitionnisme, sado-masochisme) ; celles-ci peuvent même apporter à elles seules le plaisirsexuel62. »
Inutile de préciser, je pense, que nous ne nous retiendrons pas cette approche tant elle transpire l’homophobie (assimilée àla pédophilie, qui plus est !)  Et l’intolérance envers les différentes formes de sexualités et préférences sexuelles. Notonstout de même, par honnêteté intellectuelle, que cet ouvrage a été publié initialement, en 1967.  Heureusement, ce genre dedéfinition ne fait pas l’unanimité chez les psychanalystes qui l’estiment péjorative et non-pertinente. McDougall proposeplutôt le terme de solution néosexuelle afin d’éviter de stigmatiser certaines pratiques. Il soutient que le terme «perversion » convient uniquement aux pratiques non-consenties telles que pédophilie, viol, voyeurisme,exhibitionnisme… [21]
Balier quant à lui parle de « perversion au premier degré » : « La pathologie que je décris [...] est caractérisée par uneévidente dominance de la violence destructrice par rapport au plaisir érotique. C'est en fait une perversité sexuelle [...].Les sujets de ce groupe présentant des manifestations de perversité sexuelle seraient inscrits dans un scénariocomportemental, dont ils seraient un rouage plutôt qu'un élément de représentation[22]. »
Cette dernière définition pourrait correspondre aux individus s’adonnant au cannibalisme puisqu’elle mentionne une «violence destructrice » qui pourrait bien correspondre à cet acte si particulier. Néanmoins, notons que nous sommes ànouveau confrontés à la pauvreté des recherches concernant ce sujet : Il faut bien l’avouer, fort heureusement, lescannibales ne courent pas les rues[23]. Du moins, ceux qui ont des tendances criminelles et vont jusqu’au bout de l’actecriminel tel Jeffrey Dahmer ou Edmund Kemper. De ce fait, nous pouvons nous demander si toutes les formes decannibalisme présentes en Occident sont accompagnées d’une perversité sexuelle ?
En outre, d’un point de vue anthropologique, certaines interrogations restent en suspens. Néanmoins, Karine Hubertpropose quelques pistes de réflexion : Peut- on émettre un lien entre cannibalisme occidental et création artistique ?[24]
Chapitre 3 : Œuvre cannibale ?
 Tout d’abord, il est nécessaire de préciser de quelle manière nous employons le terme de « création » : « Il fautd'abord entendre le terme de création à partir de sa filière moderne, c'est-à-dire autour d'une théorie du sujet. On sepenchera sur le sujet qui, préoccupé de réaliser sa propre mise en scène, recourt au cannibalisme avec le dessein avoué defaire acte de création[25]. »
 Ce qui nous intéresse, dans cette partie, est davantage le processus de création que la réalisation finale (le produit).En effet : « C’est par le biais de l’acte créateur que parvient à s’affirmer la subjectivité (de l’artiste), une subjectivitéinscrite à même l’œuvre et qui participe à son élaboration. Ainsi l’acte créateur cherche à faire advenir le sujet (dansl’œuvre). Le créateur cannibale dont il est ici question considère ses actions - criminelles, artistiques - comme l’œuvre desa vie[26]. »
 Par ailleurs, McDougall tente de faire le rapprochement entre les actes d’un pervers sexuel et la démarcheartistique. Nous pouvons effectivement relever plusieurs points tels que : « les heures de préparation rituelle et laréalisation d’un scénario, le désir d’atteindre son partenaire/public pour lui faire éprouver sa vision, l’objectif d’imposer lajouissance sexuelle selon sa création personnelle[27] » du moins, pour certains artistes. Notons, tout de même, qu’il existeune différence majeure entre le pervers sexuel et l’artiste, ce dernier évoluant au fil du temps. Il essaye différentestechniques, change de modèles, s’ouvre souvent à d’autres perspectives… Alors que le pervers sexuel tente deperfectionner la même œuvre de manière obsessionnelle. Selon McDougall, il s’agirait, pour le pervers, de revivreinlassablement son fantasme à travers un rituel macabre donnant naissance à sa création[28]. Par ailleurs, le criminologueet profiler, John Douglas, affirme qu’il est impossible d’apprécier ou de comprendre un artiste tel que Picasso sans étudierson œuvre dans les moindres recoins. Pour lui, il est nécessaire d’adopter la même logique afin de comprendre l’ « œuvre» d’un tueur en série : If you want to understand the artist, look at his work[29].
Bibliographie :
Monographie :
Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018.
Thèse :
Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper-une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010
Article juridique :
Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005.
Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980.
Article non-académique (source) :
https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi.
[1] Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, pp 10-11. [2] Ibidem, p.11. [3] Ibidem, p. 14. [4] Jean Léry, in Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, p.14. [5] Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980, p.311. [6] Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018, p.147 [7] Ibidem, p.155. [8] Ibidem, p.147. [9] Ibid. [10] Karine Hubert, op.cit., p.25. [11] Il s’agit d’un anachronisme pour la période du Moyen-Âge. [12] CF : Angelica Montanari, Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident, éditions Arkhe, 2018. [13]Ibidem, p.26. [14] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417593/ [15] Karine Hubert, op.cit., p.26. [16] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005, p.521. [17] https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi [18] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther, op.cit., p.521. [19] Karine Hubert, op.cit., p.27. [20] Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, in Karine Hubert, op.cit., p.31. [21] Karine Hubert, op.cit., p.33. [22] Claude Balier, in Karine Hubert, p.33. [23] Ibidem, p.34. [24] Karine Hubert, op.cit., p.1. [25] Ibid. [26] Ibid. [27] Ibidem, p.2. [28] Ibid. [29] Ibidem, p.3.
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Chapitre 1 : Qu’est-ce que le cannibalisme ?
Le phénomène du cannibalisme semble extrêmement tabou notamment au sein des milieux académiques occidentaux. Eneffet, la problématique est davantage traitée sur la forme que sur le fond, comme s’il y avait une volonté, consciente ouinconsciente, d’éviter d’analyser le sujet en profondeur[1].
En effet, si l’on se penche sur les recherches anthropologiques : « Lévi-Strauss, tout comme Freud, soutient l’équivalencequasi universelle entre manger et copuler ; la sexualité et la nourriture seraient partout objets d’interdictions. Lecannibalisme, cet acte au cours duquel s’accomplit l’union la plus intime qui soit (…) se lie d’emblée à la sexualité. Laseule autre expérience offrant une rencontre fusionnelle de ce type est celle que vivent la mère et l’enfant[2]. » Ce genrede théorie n’explique en rien le phénomène en lui-même. De plus les anthropologues s’intéressent davantage auxpratiques cannibales, remontant principalement au XVIIème siècle, des tribus dites « primitives ». L’intérêt est dedémontrer que cette pratique doit être considérée comme étant culturelle ou religieuse. Néanmoins, dans cette dernièreperspective, la question du goût de la chair est rarement considérée comme un élément pertinent[3].
Par ailleurs, la plupart des anthropologues se cachent bien de mentionner cet aspect qui assombrirait quelque peu letableau. À l’exception de Mondher Kilani qui a effectué un travail colossal sur les différentes formes de cannibalisme àtravers le monde, incluant le cannibalisme occidental.
En effet, bien qu’il soit important de comprendre le fonctionnement d’un « cannibalisme culturel », il serait égalementpertinent de savoir si les membres de ces tribus, ou du moins quelques-uns d’entre elles ressentent un certain plaisirgustatif en consommant de la chair humaine. Toutefois, ce genre d’informations doit impérativement être analysée avecprudence. Jean de Léry écrit au XVIème siècle à propos des Iroquois : « Tous confessent cette chair être merveilleusementbonne et délicate[4] ». Bien que la pratique cannibale au sein de cette tribu ait été avérée exacte par des anthropologuescontemporains : « De telles questions m’étaient passées par la tête mais une longue ingestion de documents publiés sur lesIroquois et d’autres Iroquoiens, tant d’études savantes que de sources primaires, m’avait convaincu que le cannibalismeétait un fait (chez les Iroquois)[5] » En outre, dans les années 1950, l’ethnologue Ronald M. Berndt rapporte les proposque des membres de tribus dans le Fore de Nouvelle-Guinée auraient eu : «Voici de la bonne nourriture et nous l’avonstoujours négligée ! Désormais nous mangerons toujours les morts, hommes, femmes et enfants. Pourquoi jetterions-nousde la bonne viande ? Ce n’est pas bien ![6] » En ce qui concerne la période contemporaine, Mondher Kilani évoque lesdifférentes tribus telles que les Guayaki et les Tupi-Guarani connus pour avoir des pratiques cannibales[7].
Quant à nos cannibales occidentaux, certains d’entre eux ont décrit le goût de la chair humaine. Le cannibale deRothenburg, dont nous reparlerons plus tard, prétend que la viande a : « un goût de porc, en un peu plus amer, un peu plusfort[8]» Néanmoins, dans les années 1920, un journaliste américain du New-York Time ayant été tenté par l’expériencecannibale, s’est procuré un morceau de chair par le biais d’un contact travaillant à la Sorbonne. Ce journaliste livre sonexpérience gustative : « Cela ressemblait à de la bonne viande de veau bien développée, pas trop jeune mais pas encore unbœuf[9]. »
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Notons encore une fois que, de manière générale, les anthropologues montrent d’avantage d’intérêt pour les pratiquescannibales dans un ailleurs lointain : soit dans les récits mythiques soit dans les peuplades géographiquement éloignées del’Occident[10]. Cet état de fait démontre clairement qu’il existe un tabou lié au cannibalisme occidental : le cannibale,c’est l’Autre. Celui qui est différent par ses origines et ses pratiques religieuses et culturelles. Notons également quelorsque les historiens se penchent sur la question du cannibalisme occidental, il s’agit pour la plupart, d’analyser des faits« circonstanciels » liés à la famine, aux guerres de religions, aux révolutions etc...
Néanmoins, Angelica Montanari, dans sa monographie Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident,s’intéresseaux pratiques cannibales ordinaires et occidentales pratiquées au Moyen-âge. Elle démontre que les faits de cannibalismesont bel et bien présents et pas uniquement durant les périodes de crises. Ces faits ne sont plus uniquement, l’apanage de «tueurs en série » [11] mais également de rois, de chevaliers et de gens du peuple « lambda »[12] Malgré le manque desources, nous pouvons émettre l’hypothèse que ces pratiques n’ont pas totalement disparu…
Les anthropologues du macabre :
 Il apparaît alors évident que les anthropologues spécialisés dans la culture trash, aussi peu nombreux qu’ils soient,sont confrontés à une pénurie de sources fiables. En effet, les témoignages et les biographies prétendument « sérieux » serévèlent souvent être le fruit d’une imagination débordante. Sans parler des charlatans tels que Stéphane Bourguoinprétendant être de « véritables spécialistes » alors qu’il n’en est rien… Il s’agit également d’un cercle vicieux puisque, demanière logique, plus les « sources » se révèleront tronquées moins les anthropologues développeront un intérêt pour lesujet. Néanmoins, si l’intérêt des anthropologues pour le cannibalisme occidental s’avérait plus prononcé, l’état de larecherche académique serait bien plus abondant. Cet état de fait nous empêche d’établir une étude comparative entre lecannibalisme occidental contemporain « réel » et le cannibalisme que l’on trouve dans les mythes, par exemple[13]. Nouspourrions également envisager, à l’instar de l’ouvrage de Mondher Kilani d’approfondir la comparaison entre les diversesformes de cannibalisme. Notons que la notion du goût pourrait être un point pertinent et intéressant à développer…
 Il serait également intéressant de s’interroger sur les croyances des tueurs en série, l’exemple le plus probantsemble être celui de Jeffrey Dahmer. En effet, ce dernier pourrait avoir eu un intérêt spécifique pour Anton LaVey et sabible satanique. A contrario, lors de son incarcération, il semble s’être rapproché du christianisme, allant jusqu’à se fairebaptiser. Il est évident que nous ne pouvons interpréter ses penchants religieux qu’à la lumière de son parcours de vie.Néanmoins, une interrogation demeure ; il est quasiment certain que son intérêt pour le christianisme ne peut être dissociéd’un espoir d’avoir accès à une rédemption. Nous pouvons également nous demander si la lecture de la bible satanique l’aréellement influencé lors de ses actes cannibales ? Si oui, de quelle manière ? Notons que, contrairement à  RichardRamirez, Jeffrey Dahmer ne signe jamais ses crimes à l'aide de symbole satanique. En outre, dans le cas de Ramirez, ils'agit davantage d'une volonté d'afficher un "anti-conformisme" que d'une réelle adhésion pour le satanisme. Est-ceégalement le cas pour Dahmer? (CF: Veronique Campion-Vincent, " Description du sabbat et des rites dans les peursantistatiques contemporaines")
Chapitre 2 : Mange-moi mais ne me tue pas…
 En réalité, dans la plupart des pays occidentaux, l’acte cannibale n’est puni par la loi que s’il engendre la mort ouinflige des blessures graves sans le consentement d’autrui. Par ailleurs la mention de « cannibalisme » n’apparaît pas dansle Code Pénal français, seul l’article 222-1 peut y faire référence de manière très subjective :
Le fait de soumettre une personne à des tortures ou à des actes de barbarie est puni de quinze ans de réclusioncriminelle[14].
Par conséquent, l’acte cannibale en tant que tel n’est pas interdit, seules les potentielles conséquences qui en découlentpeuvent l’être[15]. Il semble que ce soit le cas également en Allemagne.
C’est notamment pour cette raison que l’affaire du Cannibal café en 1999, a suscité autant de polémiques et de débats. Eneffet, si le meurtre et les actes cannibales post-mortem commis par Armin Meiwes sur la personne de Bernd ArmandoBrandes ont été punis par la justice, les actes de cannibalisme ante-mortem n’ont, eux, pas été jugés puisqu’il a été établiqu’il y avait consentement de la part des deux parties[16] :
En 1999, Armin Meiwes publie une annonce sur internet afin de trouver un homme qui se laisserait manger et tuer demanière consentie. Bernd Armando Brandes accepte l’invitation. Les deux protagonistes d’un commun accord,commencent leur scénario macabre. Armin Meiwes entreprend de trancher le pénis de son partenaire tout en filmant lascène. Ensuite, ils dégustent ensemble le morceau de chair. (Il paraît que ce n’était pas bon…). Finalement, BerndArmando Brandes se fait trancher la gorge jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le criminel congèle ensuite les morceaux ducorps en prévision de ses prochains repas… [17]
Les charges retenues par la Cour fédéral contre Armin Meiwes sont : « qualifications d’assassinat et atteinte à latranquillité des morts[18]». En d’autres termes, ce n’est que l’acte cannibale post-mortem qui a été jugé condamnable.Soulignons, encore une fois, que le terme « cannibalisme » n’apparaît pas, il est simplement sous-entendu par un termequelque peu abstrait, voire poétique : « tranquillité des morts » Ce fait peut s’expliquer par le nombre infime de cas decannibalisme enregistré dans les annales judiciaires. De manière générale, bien que ce ne soit apparemment pas le caspour l’affaire Meiwes, les cas de cannibalisme entrainant la mort sont souvent associés aux crimes sexuels[19].
Maintenant que nous avons pu établir que l’acte cannibale, en tant que tel, n’est pas condamnable par la loi, d’autrespistes de réflexion s’offrent à nous : Doit-on, de manière absolue, considérer le cannibalisme occidental comme étant unacte de perversité sexuelle ? Afin de tenter de répondre à cette question, il est nécessaire de faire le point.
Pistes de réflexion sur la notion de « perversité sexuelle »
D’un point de vue psychanalytique, le cannibalisme, le sadisme ou encore la nécrophilie sont considérés comme étant desperversions sexuelles. Néanmoins, de nos jours, ce terme pose quelques sérieux problèmes. En effet, tout d’abord, il a étéproposé en fonction d’une « norme » bien précise. D’après Laplanche et Pontalis il s’agirait d’ « une déviation par rapportà l’acte sexuel normal, définie comme coït visant à  obtenir l’orgasme par pénétration génitale, avec une personne du sexeopposé[20].» Plus loin, dans le même ouvrage, nous pouvons lire : « On dit qu'il y a perversion : quand l'orgasme estobtenu avec d'autres objets sexuels (homosexualité, pédophilie, bestialité, etc.), ou par d'autres zones corporelles (coïtanal par exemple) ; quand l'orgasme est subordonné de façon impérieuse à certaines conditions extrinsèques (fétichisme,travestisme, voyeurisme et exhibitionnisme, sado-masochisme) ; celles-ci peuvent même apporter à elles seules le plaisirsexuel62. »
Inutile de préciser, je pense, que nous ne nous retiendrons pas cette approche tant elle transpire l’homophobie (assimilée àla pédophilie, qui plus est !)  Et l’intolérance envers les différentes formes de sexualités et préférences sexuelles. Notonstout de même, par honnêteté intellectuelle, que cet ouvrage a été publié initialement, en 1967.  Heureusement, ce genre dedéfinition ne fait pas l’unanimité chez les psychanalystes qui l’estiment péjorative et non-pertinente. McDougall proposeplutôt le terme de solution néosexuelle afin d’éviter de stigmatiser certaines pratiques. Il soutient que le terme «perversion » convient uniquement aux pratiques non-consenties telles que pédophilie, viol, voyeurisme,exhibitionnisme… [21]
Balier quant à lui parle de « perversion au premier degré » : « La pathologie que je décris [...] est caractérisée par uneévidente dominance de la violence destructrice par rapport au plaisir érotique. C'est en fait une perversité sexuelle [...].Les sujets de ce groupe présentant des manifestations de perversité sexuelle seraient inscrits dans un scénariocomportemental, dont ils seraient un rouage plutôt qu'un élément de représentation[22]. »
Cette dernière définition pourrait correspondre aux individus s’adonnant au cannibalisme puisqu’elle mentionne une «violence destructrice » qui pourrait bien correspondre à cet acte si particulier. Néanmoins, notons que nous sommes ànouveau confrontés à la pauvreté des recherches concernant ce sujet : Il faut bien l’avouer, fort heureusement, lescannibales ne courent pas les rues[23]. Du moins, ceux qui ont des tendances criminelles et vont jusqu’au bout de l’actecriminel tel Jeffrey Dahmer ou Edmund Kemper. De ce fait, nous pouvons nous demander si toutes les formes decannibalisme présentes en Occident sont accompagnées d’une perversité sexuelle ?
En outre, d’un point de vue anthropologique, certaines interrogations restent en suspens. Néanmoins, Karine Hubertpropose quelques pistes de réflexion : Peut- on émettre un lien entre cannibalisme occidental et création artistique ?[24]
Chapitre 3 : Œuvre cannibale ?
 Tout d’abord, il est nécessaire de préciser de quelle manière nous employons le terme de « création » : « Il fautd'abord entendre le terme de création à partir de sa filière moderne, c'est-à-dire autour d'une théorie du sujet. On sepenchera sur le sujet qui, préoccupé de réaliser sa propre mise en scène, recourt au cannibalisme avec le dessein avoué defaire acte de création[25]. »
 Ce qui nous intéresse, dans cette partie, est davantage le processus de création que la réalisation finale (le produit).En effet : « C’est par le biais de l’acte créateur que parvient à s’affirmer la subjectivité (de l’artiste), une subjectivitéinscrite à même l’œuvre et qui participe à son élaboration. Ainsi l’acte créateur cherche à faire advenir le sujet (dansl’œuvre). Le créateur cannibale dont il est ici question considère ses actions - criminelles, artistiques - comme l’œuvre desa vie[26]. »
 Par ailleurs, McDougall tente de faire le rapprochement entre les actes d’un pervers sexuel et la démarcheartistique. Nous pouvons effectivement relever plusieurs points tels que : « les heures de préparation rituelle et laréalisation d’un scénario, le désir d’atteindre son partenaire/public pour lui faire éprouver sa vision, l’objectif d’imposer lajouissance sexuelle selon sa création personnelle[27] » du moins, pour certains artistes. Notons, tout de même, qu’il existeune différence majeure entre le pervers sexuel et l’artiste, ce dernier évoluant au fil du temps. Il essaye différentestechniques, change de modèles, s’ouvre souvent à d’autres perspectives… Alors que le pervers sexuel tente deperfectionner la même œuvre de manière obsessionnelle. Selon McDougall, il s’agirait, pour le pervers, de revivreinlassablement son fantasme à travers un rituel macabre donnant naissance à sa création[28]. Par ailleurs, le criminologueet profiler, John Douglas, affirme qu’il est impossible d’apprécier ou de comprendre un artiste tel que Picasso sans étudierson œuvre dans les moindres recoins. Pour lui, il est nécessaire d’adopter la même logique afin de comprendre l’ « œuvre» d’un tueur en série : If you want to understand the artist, look at his work[29].
Bibliographie :
Monographie :
Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018.
Thèse :
Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper-une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010
Article juridique :
Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005.
Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980.
Article non-académique (source) :
https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi.
[1] Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, pp 10-11. [2] Ibidem, p.11. [3] Ibidem, p. 14. [4] Jean Léry, in Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, p.14. [5] Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980, p.311. [6] Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018, p.147 [7] Ibidem, p.155. [8] Ibidem, p.147. [9] Ibid. [10] Karine Hubert, op.cit., p.25. [11] Il s’agit d’un anachronisme pour la période du Moyen-Âge. [12] CF : Angelica Montanari, Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident, éditions Arkhe, 2018. [13]Ibidem, p.26. [14] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417593/ [15] Karine Hubert, op.cit., p.26. [16] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005, p.521. [17] https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi [18] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther, op.cit., p.521. [19] Karine Hubert, op.cit., p.27. [20] Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, in Karine Hubert, op.cit., p.31. [21] Karine Hubert, op.cit., p.33. [22] Claude Balier, in Karine Hubert, p.33. [23] Ibidem, p.34. [24] Karine Hubert, op.cit., p.1. [25] Ibid. [26] Ibid. [27] Ibidem, p.2. [28] Ibid. [29] Ibidem, p.3.
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yespat49 · 1 year
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Black Athena ?
Bernard Lugan Les délires de l’afrocentrisme Quand de la « blonde Athéna aux yeux bleu clair », les afrocentristes prétendent faire une « négresse », le moins averti s’aperçoit qu’on se paie sa tête. Et pourtant, c’est ce que soutient dans son livre Black Athena, l’Américain Martin Bernal, le pendant blanc de l’afrocentriste Cheick Anta Diop dont nous avons analysé les écrits dans un précédent…
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spiritgamer26 · 1 year
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La saga Suikoden, une étoile au firmament du J-RPG
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La saga Suikoden est l'un des joyaux de la couronne du J-RPG, un genre de jeux de rôle qui a gagné en popularité depuis les années 80. Dans son livre éponyme, Jonathan Remoiville offre un panorama complet de la franchise, couvrant tous les opus principaux ainsi que les spin-offs les plus modestes. L'auteur, également connu pour son livre sur la légende Final Fantasy IV-V, est un véritable connaisseur de ce genre de jeu. Sa connaissance approfondie de la saga Suikoden se reflète dans cet ouvrage, qui débute par la genèse du projet dans les années 90 et se conclut sur les perspectives actuelles de la licence, notamment les remasters annoncés des deux premiers opus et les alternatives proposées par d'autres studios.Chaque opus principal est analysé en profondeur, présentant l'histoire et l'expérience de jeu dans un chapitre dédié. Les résumés des scénarios, bien que nécessaires pour comprendre l'ensemble de la saga, peuvent parfois paraître longs et hermétiques pour les néophytes. Cependant, l'auteur parvient à extraire les éléments clés de chaque jeu pour permettre aux lecteurs de comprendre la profondeur des histoires. Les gameplays sont également examinés avec minutie, prenant en compte tous les éléments indispensables à une bonne critique de jeu vidéo, comme les graphismes, la musique, les systèmes de combat et les quêtes.L'auteur aborde également la musique singulière de la saga Suikoden, ainsi que la manière dont elle traite la guerre. Il évoque les figures clés de la genèse de Suikoden, comme Yoshitaka Murayama, le créateur de la saga, et sa compositrice Miki Higashino. Des interviews avec Yoshitaka Murayama permettent également de mieux comprendre la licence. Les communautés de fans ont également droit à leur moment de gloire, notamment avec le Suikoden Revival Movement.En résumé, la saga Suikoden est une étoile au firmament du J-RPG, et cet ouvrage est un hommage bien mérité à une franchise entrée dans la légende.Tout le long de ma lecture, j'avais l'impression de revivre à chaque ligne mes heures passées sur tous les Suikoden. J'ai dû les refaire des dizaines de fois chacun et j'ai hâte de revivre les épisodes avec remake ou remastered tellement ma soif est insatiable. C'est bien simple, lire le livre m'a redonné l'envie d'y rejouer.J'y ai appris pas mal de chose et de subtilités. Mais d'un point de vue général, je suis hyper content de mon savoir sur la saga.- Suikoden (1995) : L'histoire de Suikoden se déroule dans le monde de Suikoden, où le joueur incarne un jeune guerrier nommé Tir McDohl. Tir doit collecter les 108 étoiles du destin pour contrer l'invasion de l'Empire Scarlet Moon. Le gameplay se concentre sur les combats au tour par tour, les recrutements de personnages et la gestion d'un château. Suikoden II (1998) : L'histoire de Suikoden II se déroule trois ans après les événements du premier opus, avec un nouvel ensemble de personnages. Le joueur incarne Riou, un jeune guerrier qui doit lutter contre l'Empire Highland et collecter les 108 étoiles du destin. Le gameplay est similaire à celui du premier opus, mais avec des améliorations dans le système de combat et de recrutement de personnages. Suikoden III (2002) : L'histoire de Suikoden III est racontée à travers trois points de vue différents, chacun avec son propre protagoniste et son propre objectif. Le joueur doit collecter les 108 étoiles du destin et lutter contre une organisation appelée les Harmoniens. Le gameplay a été repensé avec un nouveau système de combat en temps réel, ainsi qu'un système de level-up et de compétences plus complexe. Suikoden IV (2004) : L'histoire de Suikoden IV suit un jeune marin nommé Lazlo qui doit collecter les 108 étoiles du destin pour empêcher une guerre entre les îles de Kooluk et de Gaien. Le gameplay est similaire à celui des opus précédents, mais avec des améliorations mineures dans les graphismes et le système de combat. Suikoden V (2006) : L'histoire de Suikoden V se déroule dans la région de Falena, où le joueur incarne le prince Freyjadour Falenas, qui doit collecter les 108 étoiles du destin pour protéger son pays contre les envahisseurs. Le gameplay est similaire à celui des opus précédents, mais avec des améliorations dans le système de combat, les graphismes et la gestion de château. - Suikoden Tierkreis (2008) : Suikoden Tierkreis se déroule dans un univers alternatif, où le joueur incarne un jeune héros nommé Mark, qui doit empêcher la destruction du monde. Le gameplay est similaire à celui des opus précédents, mais avec des mécaniques de jeu différentes, telles que la collecte d'artefacts et le choix de la fin du jeu. - Genso Suikoden Tsumugareshi Hyakunen no Toki (2012) : Genso Suikoden Tsumugareshi Hyakunen no Toki suit une histoire parallèle à celle du premier Suikoden. Le joueur incarne un jeune héros nommé Rurou, qui doit collecter les 108 étoiles du destin et lutter contre l'Empire Scarlet Moon. Le gameplay est similaire à celui du premier opus, mais avec des améliorations graphiques et de gameplay mineures.Enfin, les versions remastérisées de Suikoden II, III, IV et V proposent des améliorations graphiques et de contenu supplémentaire par rapport aux versions originales. Et pour finir : Suikoden Tactics (2005) : Suikoden Tactics est un spin-off de la série principale qui se déroule entre les événements de Suikoden IV et Suikoden V. Le joueur incarne un jeune aventurier nommé Kyril, qui doit enquêter sur une étrange malédiction qui touche les habitants de la région de Kooluk. Le gameplay de Suikoden Tactics est différent de celui des autres opus de la série, avec des combats stratégiques au tour par tour similaires à la série Final Fantasy Tactics. Le joueur peut recruter des personnages et former des équipes pour lutter contre des ennemis de plus en plus difficiles. Read the full article
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