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#leitia pin barras
peilinsblog · 6 months
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La naissance des pieuvres, Céline Sciamma. 2007.
Revisionnage pour la bande son.
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peilinsblog · 9 months
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Evaluation Q1 : mise en lien du cours d'anthropologique et de nos pratiques personnelles
Dans le cadre de cette proposition de lecture, j’ai choisi le livre de Hans Staden nus, féroces et anthropophages, paru en 1557. Cet ouvrage a attisé ma curiosité puisqu'il a non seulement été cité en Anthropologie, mais aussi dans le cadre du cours à trois voix que vous donnez avec Peggy Pierrot et Flavio Orzari.
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Le mercenaire Hans Staden est fait prisonnier pendant neuf mois des Tupinambas, peuple brésilien connu pour être anthropophage. Son livre s’articule comme un journal de bord en deux parties. D’abord, il raconte en 53 chapitres son périple comme s’il le vivait au jour le jour, de son départ de Lisbonne jusqu’à son retour en Europe. La seconde partie est une sorte d’inventaire de chaque aspect de la culture Tupinamba allant de la manière dont iels conservent leur poisson aux détails des modalités de leurs unions.
À l’époque où le livre sort, c’est un véritable best-seller. Il est rapidement traduit en plusieurs langues en Europe et attire pour son contenu. Pour l’époque, les scènes de vie décrites par Staden riment avec horreur et curiosité et font sensation, le tout étant illustré par des gravures sur bois. Il apporte “un regard frais, sans condamnation ni revanche” d’après Stephen Rostain, archéologue spécialiste des Amérindiens.
Par la suite, les Européens parleront des Tupinambas et d’autres peuples colonisés avec un regard condescendant et simplificateur, en ne se gênant pas pour les déshumaniser ou les subordonner à coup de “bons sauvages”. Ils n’ont pas essayé de comprendre la manière radicalement différente dont ces peuples voyaient le monde, sur quelles normes l’équilibre de leur société reposait.
Rostain avance également que l'ingéniosité avec laquelle Staden relate cette histoire s’est perdue au cours de l’histoire, il serait le seul à avoir posé un regard “neutre” sur elle·eux.
Il ne s'attarde pas essayer de faire perdurer un mythe et utilise le support qu’est ce récit autobiographique pour en faire un livre presque didactique. Par exemple, il s’applique à écrire certains passages dans le dialecte des Tupinambas puis le traduit pour nous. 
Dans la manière dont l’ouvrage est analysé, j’ai l’impression que sa narrative n’est jamais remise en question, voire louée. J’ai personnellement beaucoup de mal à me référer au point de vue d’un mercenaire Européen, raconte sa captivité au Brésil dans un contexte plus raciste que jamais. Je peine à croire que sa vision soit impartiale et non romancée.
Ceux que Staden va parfois appeler “barbares" semblent obéir à des règles guidées par leurs émotions, leurs impulsions. Il dévalorise leurs croyances alors qu’il met lui-même tout ce qui lui arrive sur le compte de la grâce divine que lui accorde son dieu (page 114).
Il se place en grand maître à plusieurs moments, notamment lorsqu’il écrit qu’il profitera de l’absence des hommes pour s’échapper. Les femmes ne sont pas des ennemies de taille.
Il déclare que les Tupinambas l'adorent, l’admire car il peut prédire l’avenir (page 115).
Il se présente aussi comme étant un homme bon lorsque, alors qu’il aurait la possibilité de s’échapper après plusieurs mois de captivité, il reste au village Tupinamba car d’autres Européens ont été fait prisonniers. Parce qu’il connaît désormais les coutumes de ses kidnappeurs, il reste avec ces parfaits inconnus pour éviter que leurs assaillants ne se vengent sur eux. Il va même jusqu’à inverser les rôles et leur dire comment prendre la fuite (page 136).
Pour prendre un exemple plus large que celui de Staden, les européens sont arrivés avec leur système hiérarchique, leur bible comme texte de référence, puis se sont appliqués à faire correspondre leurs préjugés avec leur logique de conquête. S’ils ne voyaient pas ce qu’ils espéraient, ils l’inventaient pour satisfaire leurs lecteur·ices d’outre-mer. Les exploitations entamées autrefois, les mythes fantasmant El Dorado, opèrent encore d’une certaine manière puisque les terres Amazoniennes sont toujours largement exploitées par l’Europe.
C’est précisément l’aspect d’un narrateur non fiable qui m’intéresse. J’ai eu cette idée alors qu’en parallèle de ma lecture, j’ai regardé le film d'Emerald Fennell Saltburn sorti en 2023. Tiré de l'œuvre de Patricia Highsmith déjà reprise auparavant dans Le talentueux Mr Ripley, ce film raconte aussi une histoire d’un point de vue (pardon si c’est un spoiler) objectif.
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Pendant le second quadrimestre, les étudiant·e·s du cours de Vidéo dont je fais partie doivent effectuer un “Portrait d’un lieu” documentaire ou fictionnel, répondant aux codes du cinéma ou de manière tout à fait expérimentale, dans une vidéo de dix minutes.
Ma pratique s’inscrivant davantage dans une volonté de faire du cinéma, j’ai pensé faire un documentaire ou une fiction qu’on dira “cinématographique”. J’ai déjà commencé à r��colter quelques témoignages de personnes issues de la diaspora africaine à Paris pour un projet personnel, j’ai aussi déjà fait un très-court-métrage documentaire dans le cadre du concours de La Fémis il y a deux ans sur un sans-abris, Patrice, venant du Niger. Même si son pays d’origine n’était pas directement lié à au sujet, nous avons beaucoup parlé de l’illusion qu’il avait de la France. Du mythe de la France.
J’ai aussi eu un lien pendant un moment avec Jimmy, un sans domicile fixe Sénégalais qui traînait souvent sur un banc en bas de chez moi à Paris. Comme Patrice, il refusait de faire part à sa famille de sa situation. Je n’ai jamais compris si elles auraient pu les aider, ils disaient ne pas venir de milieux modestes. Du moins, tous deux assumaient qu’ils étaient trop fiers pour avouer la difficulté dans laquelle ils se trouvaient et préféraient mentir à leurs proches.
Je songeais donc à essayer d’articuler le sujet donné autour de la promesse de ce que sera l’ailleurs et de ce que cet ailleurs est réellement. Faire un portrait en deux parties de Bruxelles où de Paris en deux temps, avec deux regards différents. Ou bien, soit en troisième partie soit seule, parler du quotidien qu’ils racontent à leurs familles.
Je pense que le film Moi, Capitaine de Matteo Garrone, également sorti en 2023, sera un film à voir prochainement si je décide de prendre cette voie.
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Même si je ne suis pas cette piste, je tiens à garder l’idée d’un·e narrateur·ice dont la crédibilité est compromise. Il sera plus facile et amusant de jouer de ce code de narration avec un·e protagoniste avec un sujet plus léger, mais sûrement plus intéressant de prendre ce parti pris pour aborder un thème social et engagé.
Références : 
nus, féroces et anthropophages, Hans Staden. a.m.métailié, 1557.
L’Amazonie : entre fascination et mise en péril, Concordance des temps de Jean-Noël Jeanneney. France Culture, 27 mai 2017.
Saltburn, Emerald Fennell. 2023.
Le Talentueux Mr Ripley, Anthony Minghella. 1999.
Moi, Capitaine, Matteo Garrone. 2023.
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peilinsblog · 9 months
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moi et le garsson soleil, Leitia Pin-Barras. 2023.
Dans le cadre du cours Récits Croisés, nous devions créer un projet à partir de plusieurs histoires racontées de bouche à oreille. Avec cette consigne, nous* avons réalisé une installation. La vidéo ci-dessus fait parti d'un ensemble qu'il est possible de trouver plus bas.
Cette vidéo évoque l'enfance, le premier amour, les musiques qui viennent de loin mais qui résonnent encore, comme nos souvenirs. Elle tente de restituer l'histoire de F. qui, en classe de mer en Normandie, se retrouve sur le même optimist que celui qu'elle aime en secret. Le garçon soleil.
Nous* : Clara, Charlo, Leitia, Lou, Louise, Romain.
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Ci-contre, les différents éléments composant notre installation. Elle s'apparente à une cabane pour, toujours dans la lignée de l'évocation des souvenirs, faire appel à un univers enfantin plus où moins communs à tous·tes.
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peilinsblog · 9 months
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Bande son pour image [15-01-2024]
ALT, Leitia Pin-Barras. 2024.
À partir d'une bande son imposée, nous devions proposer un rendu vidéo. Ici, l'enjeu de mon travail était de faire coexister deux temporalités en convoquant le réel et l'onirique. La lecture sous-jacente parle de passion, de se libérer.
(ajouter schémas dessinés)
Avec : Louison, Ashley, Thibault. Esperanza, Nils.
Cette proposition est étroitement liée à ma proposition audio (lien ci-dessous).
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peilinsblog · 9 months
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Bande image pour son [21/12/2023]
insérer vidéo
Tout commence et fini par Eve, Leitia Pin-Barras. 2023.
À partir d'une bande image imposée, nous devions proposer un rendu audio à apposer sur la vidéo existante. Ici, le thème abordé est celui du premier amour, où du moins le premier qui compte. Il est étroitement lié à ma proposition vidéo (lien ci-dessous).
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