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Retour au local Véli Vélo après un samedi d'animations vélo à Limoges avec OVL87. Plongez au cœur de l'effervescence vélocipédique de ce samedi avec les vidéos du retour des membres de l'association Véli Vélo à leur local, situé 235 av du Général Leclerc à Limoges (parking de l’entrée Nord du cimetière de Louyat).
Après avoir enchanté la place de la Motte lors d'un atelier participatif, les membres de Véli Vélo reviennent chargés à leur local. Au programme de cette journée exceptionnelle : des activités ludiques, instructives et résolument éco-responsables.
Les réparations de vélo effectuées avec expertise ont redonné vie à de nombreux deux-roues, permettant aux Limougeauds de reprendre la route en toute confiance. Les démonstrations du vélo cargo, véritables machines à tout transporter, ont suscité l'émerveillement du public, démontrant ainsi leur potentiel pour une mobilité durable.
La remorque cyclologistique de OVL87 a également été un véritable succès, mettant en avant les possibilités infinies qu'elle offre en termes de polyvalence et de praticité.
En outre, Véli Vélo a mis à disposition des Limougeauds les Vlim, des vélos de location modernes, pour des essais gratuits en ville, encourageant ainsi une mobilité douce.
A l'initiative de cette journée de découvertes, les ateliers de prévention animés par La Tutélaire ont sensibilisé les participants aux bonnes pratiques de sécurité à vélo, grâce à des conseils avisés.
Cette journée de partage, de convivialité et de mobilité active restera gravée dans les mémoires, témoignant de l'engagement fort de Véli Vélo en faveur de la promotion du vélo à Limoges.
#velivelo#ovl87#atelierparticipatif#reparation velo#demonstration vélo cargo#limoges#limoges ma ville#Vivre à Limoges#Limousin#Nouvelle Aquitaine
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whys it smell like sewage outside if i see smth on limoges ma ville tomorrow like "giant pipe bustedddd outside" im going to be so mad
#emergency broadcast system#the best part about living in loser era tumblr and also not america is that no one cares if you doxx yourself#i literally was about to give the street name LOL
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Bon, et bien apparemment c'est un bon exercice, puis j'ai encore une bonne dizaine de jours devant moi avant d'entamer les démarches d'une psychanalyse en raison d'une tentative (désastreuse et maladroite) de suicide. C'était la deuxième dans ma vie, c'était sûrement la millième fois que j'y pensais, fortement, et encore aujourd'hui je me permets de douter un peu du scénario actuel dans lequel je suis en mesure d'écrire aujourd'hui.
Contexte, circonstances, causes, effets. Il faut que j'arrive à mettre tout ça à plat sans avoir besoin d'attendre un divan à cinquante euros de l'heure, ou bien l'incessante musique des urgence psy du CHU. Autant essayer. Au pire, je provoquerai l'exaspération ou la moquerie chez celles et ceux qui tomberont ici. Au point où j'en suis, je devrais pouvoir encaisser le fait de dégager une image risible, que ce soit chez des proches ou des inconnus.
Commençons. Avant les quatre premiers points, je suppose qu'une présentation s'impose. Il paraît que c'est une bonne manière que de mettre en lumière le sujet. Je vais tâcher de faire au mieux pour rendre cette partie la plus complète et explicite possible, quitte à faire lâcher prise quelques lecteurs en milieu de route.
Je m'appelle Rémy, je suis né le 20 octobre 1992, pas loin de la fête d'halloween que j'aimais beaucoup gamin, mais qui s'est perdue au fil des ans en France. Je suis venu au monde à Limoges et j'y habite encore. C'est une ville un peu triste, manquant de couleurs et d'animations, mais j'aurais du mal à lui échapper. Mes parents sont Valérie et Éric, qui ont aussi créé ma sœur, Laura. Ma mère est symboliquement la figure du Bon dans mon entourage : aimante, honnête, généreuse, simple, peut-être un peu naïve parfois, mais ça lui permet de garder une forme d'innocence très agréable à avoir autour de soi. Mon père lui parle peu, du moins c'est un peu en dents de scie au fil du temps, avec moi. C'est la figure plus "dure" du cercle familial sans pour autant tomber dans une sévérité muette et froide. Il est stressé, travaille fort depuis des décennies, s'occupe des comptes et se plaît à raconter son service militaire. Ma sœur quant à elle est un cas un peu à part. Elle n'a jamais beaucoup parlé, à toujours brillé dans les études comme les activités, a sûrement un lot de neurones fonctionnels plus hauts que la moyenne, mais semble être à part du monde social. Ça ne semble pas lui déplaire, et je fais confiance à son côté rationnel pour ne pas douter de ses choix de vie. Je pourrais évoquer le reste de ma famille, avec lequel j'étais surtout proche dans mes jeunes années, mais à vingt-huit ans aujourd'hui, les relations ont un peu fanées, sans trop s'abîmer. Quand je les revois de temps en temps (et les occasions se font de plus en plus rares), il y a des gênes qui s'installent, et des frontières ont eu le temps de prendre place. Mais bien qu'ils aient pu être parfois dans le jugement à mon égard, je crois en l'affection qu'ils me portent, aussi distante qu'elle soit, car j'ai moi-même contribué lentement à ces écarts. Je ne peux pas m'en plaindre.
Je n'ai pas énormément de souvenirs joyeux, mais sûrement par simple mauvaise mémoire. J'ai trouvé des photos dans le grenier familial d'un gamin qui sourit, entouré par une famille aimante, durant des vacances, anniversaires et autres événements familiaux. J'ai cependant très peu de photos avec des amis, le peu qu'il puisse y avoir sont des visages dont les noms ne me reviennent pas. J'ai le souvenir de mon plus vieil ami, mon voisin Alexandre et sa famille, que j'ai perdu de vue doucement et sans trop de douleur à force de vieillir. Il va sûrement bien, sa superbe famille aussi. Il y a des photos de groupe à l'école, et c'est peut-être là que ça va commencer à piquer. J'ai le très vif souvenir d'enfants aux parents gagnant bien mieux leurs vies que les miens m'invitant pour un anniversaire, simplement pour se moquer de moi le long d'un après-midi. Je me rappelle du rejet, de ces petites méchancetés au rire aigu, de ces mignons bourgeois qui sans le savoir jouaient déjà à la lutte des classes.
Il y a aussi des photos d'une fille, plus âgée que moi. Et bien que ma mémoire fasse défaut sur les années, j'ai le souvenir cuisant d'elle allongée dans un garage, forçant un enfant de sept ans à "faire comme les adultes" avec elle. Je n'ai bizarrement aucune haine envers elle, j'ai appris bien plus tard qu'elle avait été victime de violences sexuelles de la part de proches alors qu'elle-même était très jeune. Non, je hais ce cycle sans fin de prédation sur l'innocence juvénile, ces aspects sordides de la sexualité qui provoquent des traumas le temps d'une existence entière, je hais le fait que ce soit si commun, si répandu, si proche. J'ai la certitude de subir encore aujourd'hui des glitches causés par ce garage froid, et que ma perception du Monde et de l'autre a pu changer à tout jamais suite à ça. Célébrez l'effort, j'avais caché cet épisode au coin de ma tête pendant si longtemps, que cela m'étonne même de le relire après l'avoir tapé. Mais voilà, un petit bonhomme, une sale mésaventure baignée de déni pendant des dizaines d'années, sans pour autant me sentir détruit ou souillé. Pas trop. Passons. Puissiez-vous juste comprendre que pour d'autres ayant connu un épisode de la sorte, il puisse y avoir de la haine en eux.
Bon, on a parlé de l'enfance, c'était pas vraiment fou mais il y avait quand même du soleil, je tiens à le dire. Ce serait insultant pour mes parents de sombrer dans le misérabilisme en évoquant cette époque. Ils ont toujours fait de leur mieux, et je leur ai cependant mis beaucoup de bâtons dans les roues en grandissant. J'ai pris de l'âge mais je n'ai pas beaucoup grandit, physiquement. J'avais déjà compris que ma tête de moins pouvait déjà être sujet à la moquerie ou au harcèlement de cours d'école, mais ça a posé un autre problème quand le collège, puis le lycée m'ont ouvert leurs portes. J'étais un peu timide et pas forcément très plaisant à voir, je suppose. Tout ça réunit a pu me montrer que j'étais voué à être l'exact opposé du garçon beau et populaire, sans rentrer dans un cliché de série américaine pour adolescents. Puisque, persuadé aujourd'hui que nous sommes souvent attirés par ce qui n'est en rien atteignable, j'ai bien entendu souhaité plaire, faire rire, porter l'attention sur moi. Celle des amis, puis des filles, avec peu de succès pour ces dernières jusqu'à un certain âge. J'ai sacrifié pas mal de bons résultats scolaires pour simplement être un clown de classe, les rires des camarades l'emportant sur les notes, j'ai pu causer pas mal de honte à mes parents au collège, mettant en lumière une part insolente et égoïste de ma personne. Je faisais l'intéressant, je le fais encore un peu aujourd'hui, avec une certaine mesure.
Bon, le lycée, on commence à rentrer dans le lourd. On entame avec un changement radical d'entourage, de goûts, et d'opportunités. J'avais toujours ce désir de plaire, de me sentir populaire et accepté, ce qui tombait parfaitement avec mes registres culturels de l'époque. J'étais une personne aux goûts alternatifs, dans un un groupe de personnes aux goûts alternatifs, avec un début de penchant pour les choses interdites et pas très saines. C'était pas forcément la partie la plus propre de ma vie, mais actuellement j'ai connu bien pire, et il y avait quand même des aventures amusantes, de belles fêtes, et malgré ma mémoire de très bons souvenirs. J'estime cependant que cet épisode a sûrement contribué à avilir mon personnage déjà un peu torturé, laissant sortir des défauts qui m'étaient encore inconnus jusqu'à ces âges, tout en renforçant ce désir de plaire, plaire et encore plaire, se sentir aimé et désirable. Ça pousse forcément à une certaine forme de narcissisme qu'on peut sûrement pardonner, je ne sais pas, je vois beaucoup d'autres sapiens dans ce même cas. Je n'aime vraiment pas cette part de moi, et ça doit aujourd'hui laisser place à une forme de dualité intérieure, entre la vanité et le dégoût. Pas fou pas fou.
Les drogues n'ont pas aidé non plus. J'étais fêtard, buvais beaucoup, jusqu'à en mourir un peu un beau jour. Le cœur bat toujours mais une partie de mon corps est nécrosée à cause de l'alcool. Je le regrette un peu, j'aurais aimé continuer la fête éternellement. Boire et se foutre la gueule en l'air avec ce qui peut passer sous le nez, c'est facile, amusant, et ça fait fuir la timidité à grands galops. Puis qu'est-ce qu'on a ri avec Matthieu, un de mes meilleurs amis, voisin de table mon premier jour de lycée. Je pense à lui souvent et aux (très) grosses bêtises qu'on a pu faire ensemble, avec les autres copains. C'est lui qui m'a appris à fumer, rouler des joins, se battre dans des bars, et sécher mes larmes quand une fille me brisait un peu le cœur. C'était lui qui, quand Élise m'avait ravagé, au point de tenter une première fois la mort après des semaines de mutilations, m'a invité à reprendre le court de la fête. Par la suite, l'aventure nous a mené à d'autres rencontres, pour certaines légendaires et formatrices, aucun regret, j'ai connu des personnes magnifiques comme Gilles, Nat, Seb, et tant d'autres à cette époque. Ils ont un peu fané aussi, mais ils ont toujours une petite place en moi qui me réchauffe, même si j'aurais ce constant malaise à les retrouver. Si vous me lisez, ne changez jamais, vous êtes des étoiles dans la nuit, et l'obscurité fuit à votre contact.
Matthieu a mis fin à ses jours il y a quelques années, à un moment où dans ma routine, nos relations commençaient aussi gentiment à faner. J'y pense tous les jours, au moins une fois, et les larmes montent aux yeux, les regrets aussi. Ils sont immenses. Je le savais bouffé par la vie et par le cœur, un esprit souffrant d'un manque grave de sérotonine, mais j'ai fais l'autruche, de mon côté, le pensant en paix avec sa petite amie et son chez-lui. J'aurais dû plus m'impliquer, comme dans toutes mes relations. Vous allez voir, ça soulève un point important qui va venir par la suite.
C'était lui qui m'a présenté à Mel, son ex-petite amie avec qui il avait encore des relations amicales. Je me rappelle encore un peu de cette soirée, elle était là, avec son sourire gigantesque, ses jolis yeux encadrés par une paire de lunettes, et ses cheveux raides et bruns. Dès le premier instant j'ai rencontré quelqu'un avec une chaleur débordante, c'était déroutant. Je savais simplement une seule chose, je mourrais d'envie de l'embrasser, et cette envie elle, n'a jamais fini de saisir mon palpitant jusqu'à aujourd'hui. J'ai cependant perdu la manière de lui exprimer en route sur nos (presque) dix ans de relations, et j'ai fais naître chez elle le doute, le sentiment de rejet, puis la perte de son amour pour moi depuis quelques semaines.
On arrive proche du pic là. Je me sens tellement con d'avoir été capable de prendre pour acquis quelque-chose de si fort et si bon pendant aussi longtemps. Sa sincérité méritait pourtant toute mon attention. J'avais tout ce que je pouvais enfin souhaiter, tout ce que je pouvais chercher chez quelqu'un d'autre, et je l'ai laissé faner elle aussi, alors même que nous partagions le même lit, les mêmes appartements, le même quotidien qui, pour ma défense, a été des plus difficiles peu après m'être lié à elle :
J'ignore comment les choses auraient pu se passer si j'avais refusé cette offre d'emploi qui m'a fait vivre un réel enfer pendant presque neuf ans. Ma personnalité a mué au contact de la dureté du travail, et j'ai par instinct de survie, du faire durcir une carapace autour du petit batard sensible que j'étais. Je pourrais écrire des milliers de lignes qui pourraient décrire ce cauchemar quotidien, qui par la suite bizarrement est devenu ma profession, voire ma passion quand j'arrive à ne plus la lier à l'endroit où j'ai pu la connaître; mais il suffit simplement d'observer dans quel état sont mes anciens collègues, qui eux ont enduré moins de la moitié d'années que j'ai du saigner. Tous ont un suivi psy, certains sont flingués, peut-être pour un moment, peut-être à vie... Et j'ai été là, à rester, pour leur faciliter le départ, tenter vainement de faire évoluer les choses de l'intérieur. J'ai laissé mon départ prendre du retard pour que d'autres puissent partir plus vite, sans même me rendre compte que j'allais y perdre un morceau de mon âme.
Bon sang, ça ne valait pas le coup. Voir aujourd'hui d'un regard plus lointain ce que j'ai pu devenir me donne la nausée. Une personne si froide, si peu réceptive, avec des traits se rapprochant de ce patron détestable. Toute cette aliénation qui m'a rendu muet, sourd, et colérique. Cet amalgame détestable d'égoïsme et d'amnésie que je n'ai jamais pu mettre à la poubelle a fini par tuer chez Mel un sentiment si précieux. Elle qui simplement souhaitait se sentir aimée, désirée, et protégée d'un quotidien morne et silencieux. Avec nos squelettes dans le placard respectifs, on a laissé entrer des vampires au seuil de notre porte, nous noyant dans les névroses des autres pour ne jamais traiter les nôtres, les miennes surtout. À part Londres, quel projet avions-nous pu aboutir ? Méritions-nous de passer des journées entières amorphes, épuisés et abrutis face à des écrans, plutôt que la vie ? Pour refuser mes caresses dans les cheveux, les ballades, et les simples compliments ? J'ignore comment j'ai pu à ce point trahir mon propre cœur, alors que lui-même hurlait tous les sacrifices possibles à endurer pour l'amour de cette personne. En bref, on s'est laissé pourrir, et on méritait de vivre les choses autrement. Je n'hésiterais pas une seconde si l'on me proposait un retour en arrière, j'y sauterais avec joie, sans carapace, sans ces huit années de merde, sans laisser les vampires psychiques nous dévorer. Oh non, je crois que simplement, j'y retournerais et lui proposerais de simplement penser au jour qui vient, et je savourerais chaque instant à sa juste valeur en sa présence, je lui dirais d'oublier un peu la dystopie que nous traversons et qu'il y a du bon, au moins un peu quand nos mains sont jointes. Je commencerais par la regarder dans les yeux, je regrette amèrement de ne pas l'avoir fais avant qu'elle ne m'aime plus.
Alors nous y sommes, on revient donc au début de ce long message, je m'aperçois que ma présentation à complément débordé, dans tous les sens, qu'aucune question n'a eu de réponse, mais nous avons désormais un semblant de contexte, des circonstances vaguement traitées, quelques causes, des effets bien entendu qui ne sont pas encore évoqués à l'écrit, mais je dois avouer que ce n'est pas encore ça. Je me rends compte après relecture l'impact que les autres peuvent avoir sur mon existence, moi qui me targuait d'être un ermite sauvage toutes ces années, qui se refusait à saisir ce qui est bon quand l'autre tend la main. Je me rends compte aussi que j'ai perdu l'habitude d'écrire, et que cette catharsis m'aurait sûrement permis d'être une meilleure personne aujourd'hui, si je n'avais pas eu la bêtise de faire acte de pudeur avec celles et ceux qui me trouvaient beau, bon, talentueux sur certains points. J'ai même eu la bêtise de ne pas les écouter, alors que c'était tout ce que j'avais pu espérer recevoir de ma vie. C'était un peu le même sentiment de honte qu'on peut avoir à l'idée de chanter face à des gens. Ça a toujours été ça, toute ma vie.
À toi, puisses-tu un jour voir à quel point je suis reconnaissant de t'avoir rencontré, de m'avoir montré que j'étais capable d'éprouver tous ces sentiments. Qu'il ai fallu en arriver là est tragique, mais je suis fier de sentir à nouveau mon cœur qui rompt le rythme au fil de certains souvenirs. Peut-être que je t'ai perdu pour de bon (il y a même de grandes chances), et cette idée me hante, mais c'était nécessaire. Je commence à comprendre ce qui est bon et beau. Puissions-nous évoquer nos meilleurs moments, nos pétards partagés lors de nos éternels débats sur le Monde, nos convergences, notre tendresse, et le sentiment rougissant de sembler être un bon amant. Je ne peux me permettre de laisser tout ça à mes amnésie. J'ai déjà trop oublié. Je préfère porter la vulnérabilité que peut sembler être l'espoir de te retrouver, ne serait-ce qu'un soir ou un matin. Ou deux, grand maximum trois, mais pas plus ! Que la romance puisse mourir et renaître à chaque fois, sans jamais faner.
Puisqu'il faut conclure, je vais tout de même tenter de sauver un peu ma présentation, car tel était l'exercice de démarrage. Je m'appelle Rémy, j'ai vingt-huit ans depuis deux mois, et je me suis depuis trop longtemps persuadé de n'être autre chose qu'un amalgame de doutes et de complexes. Puisque ce monde est souvent violent, glacial et cannibale, je me suis toujours empêché de chanter face aux autres, tout autant que de les regarder droit dans les yeux trop longtemps, et je n'ai surtout jamais expérimenté les deux en simultané. Je me connais assez pour savoir qu'au fil des secondes le cœur s'emballerait, et les orbites feraient monter les eaux. Aussi beau le moment soit-il, je m'interdit de baisser la garde, laissant gagner l'angoisse par avance. Aussi tremblante et hasardeuse puisse être ma voix dans cet exercice, une honte indescriptible prend le dessus, me murmurant qu'il vaut mieux le silence et le regard fuyant. Et je suppose aujourd'hui, dans ma situation, qu'une personne digne de bon sens et apte à conseiller les innombrables âmes en perdition que porte notre époque me dirait que j'ai eu tort. Je suppose que je devrais lui énumérer ce que j'ai pu tirer de bon dans ce bazar : une certaine sensibilité, un coup de crayon qui ne demande qu'à évoluer, des proches qui réalisent des rêves auxquels je suis invité à m'accrocher. Je suppose aussi qu'on me ferait réaliser qu'une bonne partie de mon être se compose de la gentillesse des autres, ces sourires désintéressés et ces compliments que je détournais en rougissant. Aussi affamé de reconnaissance et de confiance puis-je être, je me refusais à savourer cette nourriture de l'âme que l'ami et l'amour me donnaient, et j'aimerais donc finir ce long monologue en faisant honneur à celles et ceux encore à table avec moi, prêts à partager le pain et la vie à mes côtés. Vos noms n'apparaissent pas tous ici, mes copains et copines, mais j'espère que vous y trouverez naturellement votre place entre ces longues lignes de texte.
À mes amis d'aujourd'hui, à ceux d'hier, et ceux de demain, puissiez-vous briller si fort que plus jamais la nuit ne soit si noire. Puissiez-vous chanter l'amour qui déborde de vos corps chavirant dans cette tempête que peut être parfois l'existence, car je ferai de mon mieux pour suivre les chœurs désormais, et me joindre à vous.
Rémy
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au moins 82 rêves
dans sa dédicace Emil Szittya dit que ce livre appartient à sa femme, Erika, en même temps qu’est souligné par Carrère dans la préface que les archives même de Szittya, ses journaux intime, disent de cette femme, sa femme, le plus grand mal : cette contradiction est peut-être le sujet même du livre, la guerre, dans tout ses aspects, intime et historique, la traversée intime d’un temps historique, et comment il est possible de lire à travers l’intime, le plus intime, l’évanescence d’un rêve, le reflet de l’Histoire, qui n’est jamais que le reflet d’une histoire personnelle intimement liée à l’Histoire, qui s’en fait l’écho - à ce titre, le dernier rêve, celui d’une riche grecque,mariée à un état-unien, et exilée dans ce pays durant la guerre rêve précisément de la distance qui la sépare de la guerre, qui sépare son visage de la guerre
Szittya, et tous ses commentateurs, disent que l’auteur se refuse à interpréter les rêves recueillis, cependant par effet de montage, l’apposition d’une sélection des éléments biographiques au rêve décrit, Szittya, de fait, interprètent ces rêves : nous en donne son interprétation, c’est-à-dire, qu’il souligne les éléments qui, selon lui, font lien, figure, lieu de déploiement potentiel ; et c’est peut-être dans cette potentialité, où lecteurice je peux décider de tenter de lier, ou non, les figures du rêve aux éléments biographiques que Szittya n’interprète pas les rêves - mais pas davantage ; ainsi, vivent en regard deux flottements : une biographie trouée et un rêve qui, par définition ?, est une matière narrative trouée, les trous s’additionnant les uns aux autres, on en arrive à un texte avec des trous au carré, des trous de vers, des trous noirs, des lieux de passage vers l’insconscient d’une espèce prise dans une tourmente, la seconde guerre mondiale
il y a deux motifs réccurents dans l’ensemble de ces 82 rêves : celui du vent et celui du miroir, le vent est le vent insidieux du pouvoir, celui qu’instaure Hitler, celui qui se faufile partout, celui qui emporte tout, celui de la délation, celui de la tourmente, à proprement parler, le miroir est le reflet du vent que soi laisse advenir, c’est constaster sa déliquescence, c’est être aux portes de l’enfer et tenter de le dompter, autant qu’il nous méduse et nous terrasse, ces deux motifs se déploient et ne cessent de revenir, et ils sont terrfiants à chaque fois qu’ils apparaissent à nouveau, chargé de chacun des rêves précédents, chacune des vies précédentes, et un troisième, moins specfique, peut-être, à ce temps de guerre, commun à tout temps de guerre, de famine, de disette, de sécheresse, de conflit : la faim, la faim est omniprésente, permanente, un père peut glisser sur la bouche de sa fille une cuillère de confiture pour la maintenir en vie afin qu’elle quitte vivante un camp d’extérmination, je n’ai jamais lu de cette manière là cette figuration du pouvoir, et du rapport au pouvoir, cette intimité avec le sentiment, et davantage la sensation, vent et miroir, du pouvoir de manière si intime et si collective, et en cela, le paysage mental de cette société en guerre est bien dépeint par Szittya, qui comme il peint, ajuste couleurs à couleurs la couleur de chacun des rêves qu’il note, colore ; il faut dire toute l’étendue des gens que connaît, ou rencontre Szittya : soldats allemands et déporté.es, résistant.es, juif.ves, blanc.hes et noi.res, immigré.es espagnol.es, adultes et enfants, femmes et hommes, classe ouvrière, intellectuelle, upper-class, commerçant.es, artistes : les catégories ne suffisent pas à n’oublier personne
et puis aussi, dire l’étreinte particulière à lire être dépeints des paysages que je connais bien, et qui s’animaient des histoires qui se lient, en toute petite partie, à celle de ma famille, ma grand-mère me racontant comment, toute jeune, elle était montée voir son frère, résistant, hospitalisé à Lamastre, et comment, redescendant au plus vite pour que sa mère ne s’inquiète pas plus encore, elle n’avait pu s’empêcher de s’arrêter pour voir la beauté, malgré l’horreur de ce que cela signifiait, des bombes se déversant sur Valence ; Szittya évoque les villes de Charmes, de Sait Péray, de Romans, de Tournon, de Valence, toute cette région en même temps que celle de Limoges et Toulouse, zone libre, et je me suis demandée comment et où ont vécu Emil et Erika Szittya, quels voyages dans quelles nuits, qu’est-ce qu’en creux de leur propre vie ce recueil d’au moins 82 vies dit des leurs, de leurs propres rêves - en même temps que cela n’est pas la question, cela est peut-être justement la question qu’Aragon pose, est-ce donc ainsi que les hommes vivent ?
il y a dans ce livre cette importance du témoignage : ne pas oublier l’Histoire, que l’Histoire ne se répète pas - mais alors il faudrait délier, profondément, le témoignagne de l’horreur d’un sentiment de beauté, que l’horreur n’ait pas a être irregardable pour être rejetée, que dès ses prémisses la fascination cesse de s’exercer, miroir ; il y a l’importance de l’amorce d’un travail objectiviste, dans un monde surréel de violence auquel répond, tout aussi surréel, tout aussi violent, un monde onirique, l’un et l’autre scrutés là avec les mêmes outils
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16- LA PROSTITUTION
Mon nom de famille, c'est le nom de la mère maquerelle la plus célèbre de France. Toute mon enfance, j'entends "Philippe Claude? Alors ta maman, c'est Madame Claude?" Ma maman, elle s'est remariée, elle ne s'appelle plus Madame Claude, c'est Madame Thimonier. Il n'y a que moi dans la famille qui s'appelle Claude, ... et mon frère Pascal Claude qui vient 2 fois par mois. Il vit avec notre père que je n'ai jamais vu, Didier Claude. Mon beau-père me tyrannise et bizarrement ce n'est pas la violence physique qui me fait le plus mal, c'est une sorte de harcèlement psychologique dont je souffre sans le savoir. "Philippe Claude , viens ici!" "Philippe Claude, qu'est-ce que tu as fait là?" M'appeler par mon nom de famille est tellement cruel. Tout d'un coup je suis un simple visiteur dans la Famille Thimonier, ce n'est pas vraiment ma place. Je déteste mon nom, comme j'aimerais m'appeler Thimonier.
Avec l'exploration de ma sexualité, je n'appelle plus mon beau-père Papa, je n'utilise pas son prénom non plus. Il devient l'homme sans nom et je suis Philippe Claude. L'administration française donnait comme nom de famille aux enfants trouvés le nom du Saint du calendrier du jour de leur découverte. Un de mes ancêtre avait été trouvé le 15 février, jour de la Saint Claude, et il était devenu Monsieur Claude. Philippe Claude est aussi un enfant trouvé.
L'été 83, je perds mon nom de famille, je suis juste Philippe. Philippe c'est joli, il y a même un roi de France qui s'appelait Philippe le Beau. Je suis libre à Saint-Tropez et le temps passe trop vite. Ma perception particulière des nombres m'avantage dans la gestion de l'argent. J'ai réussi à rester tout un mois sur la Côte, je n'ai plus un centime et il faut quitter le camping de Saint-Raphaël, retrouver maman et son mari dans la maison de campagne près de Limoges. Je le ferais bien en stop, je suis libre. Je pourrais utiliser l'argent de mon billet de train pour rester quelques jours de plus, mais je ne suis pas complètement libre, une tente de 30 kilos, ҫa ne fait pas d'auto-stop, ҫa prend le train. Il faut changer à Bordeaux, j'y passerai la nuit, histoire de faire connaissance avec la ville et ses habitants. Bordeaux, n'a rien à voir avec la côte d'azur. Les Bordelais détestent les Parisiens et se montrent très froids. J'ai pas mangé depuis deux jours et je ne sais pas où dormir, ҫa va pas être facile. Un grand noir mal habillé m'aborde et il n'est pas mon genre, j'ai perdu un peu de ma simplicité après tout le luxe de Saint-Tropez. En plus, je ne suis pas sûr que sa recherche soit sexuelle. S'il veut me voler de l'argent de toute façon je n'en ai pas. Il ne faut pas que je m'en aille, il faut que je vienne avec lui, il peut me donner de l'argent si je veux. Je continue à refuser mais d'un air moins catégorique. "Viens avec moi, je te donne 5000" J'ai jamais couché avec un noir mais pour 5000 francs, c'est peut-être le moment ou jamais. J'ai entendu dire qu'une passe, c'est 200 francs; 5000 c'est quand même une somme. J'ai vraiment l'impression de valoir 5000 francs mais je commence à douter que mon éventuel micheton ait vraiment cet argent. "Mais t'as jamais eux 5000 francs, mon pauvre! - Mais si regarde, ils sont dans ma poche!" Il est tard et il fait déjà sombre mais je vois bien qu'il n'a qu'un billet, un billet de 50 francs. En 1960, 100 francs deviennent 1 franc (et donc 5000 anciens francs deviennent 50 nouveaux francs) mais en 1983, il n'y a que les vieux qui parlent encore en anciens francs, ... et mon grand noir bordelais. Je pars en riant et cette fois-ci résolument. Il faudra dormir à la gare, le ventre creux.
L'hiver suivant à Paris et comme à l'habitude à la recherche d'une aventure, une voiture s'arrête, le conducteur me demande si je veux monter. il est pas très beau mais assez jeune, j'ai envie de baiser, alors pourquoi pas. On part en banlieue, et c'est pas la mienne, quelle horreur. Je me retrouve dans un appartement lugubre, toutes les rideaux sont fermés, c'est vraiment glauque. Il est super gentil, très attentionné et me regarde avec émerveillement. J'aime quand il me regarde. Ce que je fais? Moi, je fais tout, qu'est-ce qu'il veut lui? Il veut que je le prenne? Ah oui, d'accord! L'atmosphère est très particulière, rien ne respire le monde flamboyant qui m'attire à cette époque, c'est comme si le type n'était pas homosexuel ou le cachait tout du moins. Son cul est agréable. Il va me raccompagner à Paris, alors ҫa c'est gentil. Il me tend en plus 200 francs. J'hésite et soudain tout a un sens, il m'avait abordé dans un quartier où ҫa tapinait. Les gens comme moi ne rentraient pas dans les voitures de gens comme lui, donc j'étais devenu à ses yeux un prostitué. J'adore marchander, ce n'est pas seulement tirer le meilleur prix d'un produit, c'est aussi une étude psychologique où l'offre et la demande doivent être évaluées avec précision à chaque seconde. C'est une guerre que l'on gagne au moment de payer. Dans ce jeu, vers la fin, il faut montrer les billets, c'est le dernier argument pour que se plie le vendeur. La somme tenue en main est irrévocable, c'est à prendre ou a laisser. Mon micheton me tend 200 francs et je ne vais pas les laisser. Cet argent avait été trop facilement gagné. Je me suis rappelé de l'endroit de la première fois et remarqué que d'autres garçons se "promenaient". Et si je leur tenais un peu compagnie. Un vieux baisse la vitre de sa voiture et me demande combien c'est. Je réponds sans hésiter: 200 francs. On va chez lui, et celui-là il a de l'argent. Il me traite comme une pute et je n'aime pas ҫa. Quelques jours plus tard, dans mon night club préféré, il faut poser et donner de l'attitude. Un de mes rival arrive, l'air sournois et fier de lui en me disant. "Alors, on fait la pute maintenant?" Je me récrie et dit qu'il ne sait plus quoi inventer. Il me dit qu'il m'a reconnu et qu'il est sûr que c'était moi. Je continue à nier en bloc, j'ai pas besoin de faire ҫa, lui devrait y réfléchir si jamais quelqu'un voulait payer pour lui. Je suis consterné, je suis au bord de basculer dans la catégorie des moins que rien, je ne retournerai plus jamais me "promener".
L'idée de payer pour du sexe m'est étrangère. C'est un service rendu mutuel. Dans un monde idéal, j'aimerais que les putes soient remboursées par la sécurité sociale. Rejeter mes principes religieux m'a éloigné de tout préjugé contre le sexe. Le sexe, c'est bon pour la santé. Pourquoi la sécu rembourserait un massage de dos et pas un massage de bite? On éviterait énormément de problèmes mentaux et même physiques si les plus démunis avaient accès à des professionnels du sexe. Ma courte expérience m'a apporté un grand respect pour ceux pour qui ce n'est pas un service rendu mutuel et gratuit. Ce n'est pas aussi facile que ҫa en a l'air, le sexe est un détail en lui-même, mais la mise à l'écart de quelqu'un dont la profession est considérée comme dégradante, c'est le pire. Moi en tout cas, je n'étais pas à la hauteur. Quelle injustice cette stigmatisation d'une personne à la fois nécessaire et rejetée par à la société!
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Souvenir de notre tournage a Limoges avec Laurent Girard de l’Office Intercommunal de Limoges. C’est mon tout nouveau reportage personnel en ligne actuellement (lien direct dans ma bio). J’ai vraiment adoré découvrir cette superbe ville que je ne connaissais pas même si j’y avais déjà été. Laurent est un guide fabuleux et passionnant qui sait raconter les anecdotes sur les monuments de sa ville natale. Je vous invite à regarder et à visionner ce fabuleux reportage que j’ai adoré faire. #limoges #instalimoges #visitfrance #visitelafrance #guide #secrets #ville #tourisme #tourismefrance #limousin (à Limoges, France) https://www.instagram.com/p/CRlFrrIjwpk/?utm_medium=tumblr
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A Bercy, vous nous aviez confié avoir quelques petits détails à roder. Avec quelques concerts de plus, êtes vous pleinement satisfait ?
Bercy c’était le deuxième concert de la tournée. On réfléchit chaque jour sur une évolution du concert, on change de morceaux, on évolue aussi dans la conception, c’est en perpétuel mouvement, c’est ça qui est intéressant, c’est pas figé, on ne rentre pas avec un texte comme au théâtre, il y a au moins une bonne part d’improvisation ne serait ce que dans les interventions.
Vous avez confié il y a quelques temps que vous réfléchissez déjà à la manière de fêter les 40 ans d’Indochine. Vous avez notamment l’intention de faire plusieurs dates dans chaque ville afin de décliner vos différents albums…
On reçoit tellement de réactions de fans qui disent « vous n’avez pas joué ce morceau... », on a près de 400 morceaux et c’est vrai que peut-être c’est le moment de les jouer en intégralité. On ne peut pas tout faire sur cette tournée là, on a onze morceaux du nouvel album, ce qui est déjà un exploit incroyable, en deux heures et demi on est obligé de passer quelques albums. En réfléchissant à ça je me suis dit que la solution c’était de jouer plusieurs soirs de suite. On est en train de réfléchir à ça, préparer ça pour 2020.
Est-ce qu’à cette occasion certains anciens membres d’Indochine pourraient effectuer leur retour ?
Aucune idée. Pourquoi pas. Après il y aura un concert anniversaire type le jour des 40 ans du groupe si on arrive jusque là. Ma porte est toujours ouverte.
Quel est votre secret de longévité, votre hygiène de vie ?
On se prépare. Deux heures et demi tous les soirs c’est comme un match de foot ou de rugby, sans les coups. j’ai la chance de ne pas aimer la drogue ou l’alcool. On peut déconner quand on a 20 ans mais après c’est un peu plus compliqué. Donc oui j’ai une hygiène de vie mais qui n’est pas un chemin de croix, beaucoup de sport, c’est un travail. C’est génial parce qu’il n’y a rien de pire que d’arriver sur scène et d’être fatigué. Prendre soin de toi c’est prendre soin du public.
Après le concert de Bercy, vous affichiez tous une forme remarquable après deux heures trente de scène…
Alors qu’on avait déjà répété la veille et depuis deux mois et demi. C’est parce que c’est des bonnes conditions, on est bien nourris (rires). On était contents de ce concert, d’avoir passé ce premier cap. Il y a des soirs où on est plus crevés que d’autres.
Est-ce qu’il vous arrive de penser à la fin de votre carrière ?
Il n’y a pas une journée où je n’y pense pas parce que c’est tellement incroyable d’avoir plus de trente-six ans, d’arriver à bientôt quarante ans. Il y a des exemples qui me touchent comme les Stones, ils ont 75 ans, vingt ans de plus que moi et ils sont en pleine forme et ce qu’ils présentent n’est pas trop dégueu. Pour l’instant je suis encore dans la création. Je ne suis pas dans l’exécution de ma carrière, de répéter sans arrêt. Ce n’est pas calculé. Je laisse voir.
Le fait d’avoir créé votre label est-il un moyen de transmettre le flambeau ?
C’est de s’apercevoir qu’il y a un nombre d’albums qui sortent chaque année de groupes de talent et qui passent totalement inaperçus parce qu’ils n’ont pas eu l’opportunité de tomber au bon moment et je trouve ça du gâchis. Par exemple Requin chagrin (N.DL.R. : l’un des deux groupes qui font les premières parties d’Indochine) ils ont des morceaux qui sont vraiment bien et je trouve ça dommage qu’ils n’aient pas accès à un plus large public.
Quels sont vos coups de cœur musicaux du moment ?
Il y a un musicien que j’ai découvert, un type qui s’appelle Kevin Morby qui est extraordinaire. Sinon j’écoute toujours beaucoup d’électro, le nouveau Jon Hopkins par exemple. Et de la musique classique.
Pour finir, une question plus légère, sur un sujet qui a beaucoup fait parler depuis le début de la tournée, pourquoi vous êtes vous teint en blond ?
Ça vient d’un coup de tête mais qui était mûrement réfléchi, ça faisait longtemps que j’avais envie de bouger de ce côté là et puis il y a une évolution aussi à avoir, ça ne veut pas dire que je resterai éternellement comme ça, ça m’intéresse ce côté là de changer un peu d’aspect, ne pas rester figé mais si ça ne change pas grand-chose en fait. Ça adoucit le visage apparemment.
Propos recueillis par Florent Pétoin.
Les confidences de Nicola Sirkis d'Indochine avant son concert au Zénith de Limoges
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Guillaume Tetreau, Post-Doctorant à l’institut de Biologie Structurale à Grenoble
Retrouvez la semaine de Guillaume ici
Je m’appelle Guillaume Tetreau et je travaille actuellement à l’Institut de Biologie Structurale à Grenoble. Même si je suis (encore) post-doctorant, cela fait plus de 10 ans que je fais de la recherche dans des domaines très diversifié de la biologie. Ma méthode ? La pluridisciplinarité ! Ma passion ? La communication !
Je suis originaire de Limoges (si, si, le pays de la porcelaine en plein milieu de la France !) où j’ai suivi une filière classique, Lycée général Bac S option SVT et même si je ne savais pas vraiment encore quel métier je voulais faire, je savais déjà pertinemment que je voulais faire une thèse. Un objectif en soi ! J’ai étudié à l’Université de Limoges jusqu’à ma Licence en Biologie des Organismes où j’ai vraiment découvert la diversité du monde vivant, et notamment les insectes. Premier stage et premiers pas dans le monde de la recherche concluant. Next step, le Master ! Pas de filière qui me convenait sur Limoges, je déménage à Grenoble où j’ai suivi le Master Biodiversité, Ecologie, Environnement. Deux stages au sein du Laboratoire d’Ecologie Alpine (LECA) finissent de me convaincre que le métier de chercheur est celui qui me plaît et j’enchaîne sur une thèse parlant de moustiques, de toxines et de bioinsecticides.
Pendant ma thèse, j’ai vraiment découvert ce qui me passionnait dans ce métier : au-delà de l’aspect recherche où l’on doit avoir des idées innovantes, déterminer la meilleure façon de répondre à ses questions et l’émulation de la « paillasse », c’est communiquer mes travaux qui me passionne le plus, soit à des étudiants, soit dans des congrès ou évènements de vulgarisation. Au passage, je fais partie du comité d’organisation du festival Pint of Science et on vous concocte un festival à défriser les méninges !
La suite de ma carrière est autant une histoire de changements de villes et pays que de thématiques. J’ai travaillé deux ans à l’Université de Cornell (Geneva, Etat de New York, Etats-Unis) puis deux ans au laboratoire Intéractions-Hôte-Pathogènes-Environnement (IHPE) à Perpignan et je suis revenu à Grenoble où j’ai rejoint l’Institut de Biologie Structurale (IBS) il y a 3 ans.
Le fil rouge de ma carrière, c’est définitivement les interactions entre les insectes et les bactéries qui les infectent, et plus particulièrement celles qui produisent des toxines. Parmi elles, mon acolyte de toujours s’appelle Bacillus thuringiensis – communément appelée Bt – et si vous pensez ne pas la connaître, croyez-moi, vous la côtoyez souvent ! Mais on aura l’occasion d’en reparler.
L’originalité de mon approche est de ne pas me cantonner à un domaine scientifique mais plutôt de diversifier à la fois mes approches méthodologiques (étude des gènes et leur expression, les protéines, leur structure et leurs interactions, etc.) et la manière d’appréhender les mêmes questions sous différents angles, en tirant parti des savoirs et compétences de domaines aussi variés que la toxinologie, l’immunologie ou la biologie structurale.
L’acteur de cette semaine, ce sera vous ! Je vous parlerai des différents sujets de recherche sur lesquels j’ai travaillé (et travaille encore pour la plupart), de la recherche en général, de ma manière de travailler, de l’avenir de la recherche, bref, de ce qui vous paraîtra le plus intéressant !
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Quatre Croix de la Légion d’honneur parmi les cousins de ma trisaïeule Adèle DECOUVELAERE
Lorsque je termine un article qui peut demander plusieurs semaines ou plusieurs mois de recherches d’informations, j’éprouve une grande satisfaction, un état de bien-être comme lorsque vous faites du rangement. Mais j’ai aussi du mal à quitter le sujet de mes recherches à l’instar des comédiens qui sont imprégnés de leur rôle.
Ayant encore l’esprit présent à Renescure et ayant noté que Jules DECOUVELAERE, le descendant de mon ancêtre Joseph DUQUESNOY, fermier du châtelain Jean Nicolas TAVERNE, qui avait épousé une descendante la famille TAVERNE de TERSUD, avait eu la Légion d’honneur, j’ai eu envie de m’intéresser aux décorés de cet ordre nés à Renescure. Parmi les sept récipiendaires, quatre ont un lien de parenté avec mon arrière-arrière-grand-mère Adèle DECOUVELAERE.
Juste Fortuné Martial AMMELOOT est le plus âgé d’entre eux. Il a vu le jour à Renescure le 16 novembre 1791.
Il est entré comme soldat dans la Compagnie de réserve du Nord le 15 janvier 1809 alors qu’il avait tout juste dix-sept ans.
Le 5 mars 1812, il a été nommé sergent au 4ème régiment de tirailleurs de la jeune garde puis adjudant le 12 octobre 1812.
Durant ces années, il a participé à la campagne d’Allemagne puis à celle d’Italie en 1813.
Le 10 septembre 1813, il passe dans la gendarmerie d’élite en qualité de brigadier. Il est fait prisonnier de guerre le 14 février 1814 et il rentre dans ses foyers quatre mois plus tard, soit le 12 juin 1814. Durant cette période, l’empereur Napoléon I° a abdiqué, précisément le 6 avril 1814.
Qu’à cela ne tienne, le 15 mars 1815, Juste AMMELOOT s’engage comme soldat dans les Volontaires Royaux de Louis XVIII. Il émigre en Belgique, le 20 avril 1815, suite au retour de l’île d’Elbe de Napoléon I° et son entrée triomphale dans Paris le 20 mars 1815 pour Cent Jours soit jusqu’au 22 juin 1815.
Le 24 juin 1815, Juste AMMELOOT passe sous-lieutenant provisoire et le 15 juillet 1815 adjudant major provisoire. Le 31 juillet 1815, il rentre de Belgique et devient lieutenant provisoire dans le 2ème régiment du Nord puis au 1° février 1816 dans la 1ère légion départementale du Nord qui deviendra, le 27 janvier 1821, le 28ème régiment d’infanterie de ligne.
Il devient sous-lieutenant le 26 juin 1816 puis lieutenant du 28ème régiment d’infanterie le 28 novembre 1821.
En 1822, Juste AMMELOOT fait partie du Corps d’observation des Pyrénées, au moment où une vague de libéralisme venant d’Espagne avait entraîné la démission du roi Ferdinand VII.
En 1823 et 1824, il fait partie des Cent Mille Fils de Saint Louis, armée française qui envahit l’Espagne afin de soutenir le roi et de réprimer ses opposants.
Le 26 juin 1830, Juste AMMELOOT est nommé capitaine du 28ème régiment d’infanterie de ligne. Il fera partie de l’Armée d’Afrique, en 1830 et 1831, qui marque le début de la conquête de l’Algérie par la France. La flotte avait appareillé à Toulon le 25 mai 1830 avec 453 navires, 83 pièces d’artillerie, 27 000 marins et 37 000 soldats.
Sa carrière militaire s’achèvera le 9 novembre 1844, à l’âge de cinquante-trois ans.
Il sera fait chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur par décret du 10 avril 1832, selon son dossier mis en ligne sur la base LEONORE.
En 1860, il était domicilié au 2 rue Saint Claude à Tours. Il ne semble pas avoir été marié. Il est décédé le 21 janvier 1865 mais je n’ai pas trouvé son acte de décès à Tours. Il avait soixante-treize ans.
Juste AMMELOOT était le cousin germain de Charles DECOUVELAERE, le grand-père d’Adèle.
Sources :
Base LEONORE des Archives Nationales : http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH003/PG/FRDAFAN83_OL0031032v001.htm
Arthur Edouard DECOUVELAERE est l’autre militaire de la famille. Il est né le 13 août 1874 à Renescure. Son grand-père était un cousin germain de Juste AMMELOOT mais lui-même est un petit cousin d’Adèle DECOUVELAERE.
Tout comme Juste AMMELOOT, il s’est engagé dans l’armée. Il avait un peu plus de dix-huit ans lorsqu’il a signé son engagement pour quatre ans, le 11 octobre 1892. Il a tout d’abord été soldat de deuxième classe puis est passé caporal le 21 avril 1893, sergent le 11 mars 1894, sergent-fourrier le 1° février 1895 et de nouveau sergent le 21 juillet 1895.
Sa période d’engagement terminée, il a rempilé pour deux périodes de deux ans. Durant la deuxième période de deux ans, il a été admis comme élève-officier à l’Ecole militaire d’Infanterie de Saint-Maixent, à compter du 13 avril 1898. Durant sa formation, le 12 janvier 1899, il s’est blessé lors d’un exercice d’équitation. Il a été projeté contre le mur du manège et il s’en est sorti avec une contusion du genou gauche.
Au 1° avril 1899, il est passé sous-lieutenant au 128ème régiment d’infanterie, puis lieutenant deux ans plus tard.
Au 1° octobre 1902, il passe au 82ème régiment d’infanterie où il reste un peu plus de dix ans.
Arthur DECOUVELAERE est nommé capitaine au 127ème régiment d’infanterie le 27 mars 1913. Le 21 juin 1913, au camp de Sissonne, il est à nouveau blessé des suites d’une chute de cheval mais sans réelle gravité.
Lorsque sonne l’heure de la mobilisation générale, en 1914, il se distingue vaillamment. Il a été cité à l’ordre de la Brigade le 27 septembre 1914 selon ces termes : « S’est distingué d’une façon particulière aux combats de Mariembourg le 25 août 1914, Esternay les 6 et 7 septembre, Vauxchamps le 9 septembre, ferme Madelin le 14 septembre. » lors de la première bataille de la Marne.
Il a également été cité à l’ordre du Corps d’Armée, le 27 octobre 1914, en ces termes « Le 15 octobre 1914, à Berry au Bac, a fait preuve du plus beau sang-froid et du plus grand courage au moment de l’attaque de la côte 91 ».
Il a été évacué du front le 15 juillet 1915 et détaché à l’Etat-Major de la 45ème Brigade.
Par décision ministérielle du 20 mars 1919, il passe au 63ème régiment d’infanterie.
Il a été fait chevalier de la Légion d’honneur par décret du 3 janvier 1915 alors qu’il était capitaine au 127ème régiment d’infanterie, sur rapport du Ministre de la Guerre : « A conduit sa compagnie de la façon la plus brillante dans toutes les affaires où le 127ème a été engagé. »
Il a été nommé officier de la Légion d’honneur par décret du 8 juillet 1928 sur proposition du Ministre de la Guerre alors qu’il était chef de bataillon au 107ème régiment d’infanterie. La remise de la croix d’officier a eu lieu, le 11 avril 1929, à Limoges, par le général commandant le XIIème corps d’armée.
A défaut de photo d’Arthur DECOUVELAERE, sa fiche matricule le décrit comme ayant les cheveux et les sourcils châtains et les yeux gris. Il mesurait 1m70.
Il s’est marié le 13 novembre 1902, à Abbeville, avec Marthe REMION. Il lui a fallu pour cela obtenir une autorisation ministérielle qui lui a été accordée le 24 octobre 1902. D’après son dossier de la Légion d’honneur, il aurait eu six enfants : cinq garçons et une fille.
Il est décédé le 15 août 1961 à Royère de Vassivière, dans la Creuse.
Sources :
Base LEONORE des Archives Nationales : http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH341/PG/FRDAFAN84_O19800035v2681911.htm
Archives Départementales du Pas de Calais, fiche matricule N° 108, classe 1891, bureau de recrutement de Saint-Omer :
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/v2/ad62/visualiseur/matricule.html?id=620470723&imgpage=frad062_1r_9154_0146.jpg&cote=1r_9154
Jules Ulysse DECOUVELAERE est né le 19 mars 1854 à Renescure. Il était l’aîné des enfants d’une famille d’agriculteurs de la commune. Il était un petit-cousin de mon arrière-arrière-grand-mère Adèle DECOUVELAERE.
Sur sa fiche matricule, établie lorsqu’il avait vingt ans, on peut lire qu’il était étudiant en médecine en 1874. On peut également connaître ses caractéristiques physiques. Il avait les cheveux et les sourcils blonds et les yeux bleus.
En guise de service militaire, il a passé un an dans la 24ème section d’infirmiers du 8 novembre 1876 au 8 novembre 1877.
Ses études terminées, il était mis à la disposition de l’autorité militaire comme médecin aide-major de 2° classe de réserve et affecté à la 2° division d’infanterie, en 1880. Il a été affecté au 4ème régiment territorial d’infanterie en 1886 puis au régiment territorial d’infanterie d’Avesnes en 1891. Par décision ministérielle du 18 novembre 1892, il était affecté à l’Hôpital de Campagne N° 4 de la 41ème division d’infanterie puis, en date du 15 février 1895, à l’Hôpital de Campagne N° 12 du 1er Corps d’Armée.
Le 14 juin 1882, il épousait, à Hazebrouck, Jeanne TAVERNE de TERSUD. Il était alors installé médecin en cette ville. Je ne leur connais pas d’enfants.
D’après son dossier de la Légion d’honneur, Jules DECOUVELAERE a accompli de nombreux services civils.
Il a été membre du Conseil d’Hygiène de l’arrondissement d’Hazebrouck de 1880 à 1902 et vice-président de la Commission Sanitaire de cet arrondissement de 1902 à 1924. Il a été médecin des épidémies de l’arrondissement à compter de l’année 1899 et médecin inspecteur des enfants du premier âge à compter de la même date. Il était aussi Directeur du Service de désinfection sanitaire de l’arrondissement et membre des Commissions cantonales d’assistance des cantons d’Hazebrouck depuis 1905.
Il a été membre du Comité de vaccine de l’arrondissement dès le début de sa carrière, en 1880. Il s’agissait d’éradiquer la variole qui était responsable d’épidémies dramatiques et qui, pour les survivants, laissait des atteintes irréparables sur la peau. Elle était encore appelée petite vérole et elle aurait causé plus de morts, dans l’histoire de l’humanité, que la peste ou la grippe. A ce propos, il a fait remonter à l’Académie de Médecine une réaction pour le moins inattendue parmi un groupe d’enfants vaccinés par un médecin du bureau de bienfaisance, dans le secteur de la Motte au Bois, près d’Hazebrouck. Tous sauf un avaient réagi violemment une dizaine de jours après la vaccination avec de fortes fièvres et trois larges ulcères là où ils avaient été piqués. Ces ulcères étaient le siège d’une forte inflammation avec une abondante suppuration. En 1889, on en était encore aux débuts de la vaccination. Les médecins n’ont pas su ce qui s’était passé. Ils ont soupçonné l’élève déjà porteur du virus de la variole sur lequel de la lymphe avait été prélevée pour l’inoculer aux autres enfants d’être porteur de la syphilis bien que les symptômes ne correspondent pas à cette maladie, notamment la durée d’incubation.
Ces actions lui ont valu de recevoir la médaille d’officier de l’Instruction Publique, en 1908.
Il a été Président du Syndicat des Médecins de l’arrondissement d’Hazebrouck à dater de 1912 ainsi que membre du Comité Directeur de la Fédération des syndicats médicaux du département du Nord.
Il était aussi médecin de la Gendarmerie depuis le début de sa carrière, en 1880. En parcourant les journaux de l’époque sur Retronews, j’ai vu qu’il était aussi médecin légiste et qu’il était sollicité en cas de crime ou d’accident.
Jules DECOUVELAERE a été moins heureux en politique. En 1907, soutenu par l’abbé LEMIRE, député républicain d’Hazebrouck, il se présente à l’élection du conseiller général du canton d’Hazebrouck Nord. Le conseiller sortant, Georges DEGROOTE, avocat et clérical est réélu avec seulement trois cents voix d’avance. Suite à son décès, le 11 février 1911, des élections partielles ont lieu en avril 1911. Jules DECOUVELAERE affronte cette fois Henri DEGROOTE, le fils du conseiller général sortant et il est à nouveau battu mais plus nettement car la différence de voix est de 557.
Et pourtant, il venait de fonder, avec l’abbé LEMIRE et de financer à hauteur de deux cent mille francs la section locale de la « Ligue française du coin de terre et du foyer » autrement dit les « jardins ouvriers ». Ils avaient convoqué, en février 1911, les élus de l’arrondissement afin de leur exposer leur projet « qui pourrait accomplir un grand bien dans le pays, particulièrement en mettant de bonnes terres ou de petites habitations à la disposition des familles nombreuses et des plus malheureux ». Ce fut un franc succès et la fondation de la section fut décidée immédiatement.
Durant la Première Guerre Mondiale, Jules DECOUVELAERE a été mobilisé en qualité de médecin major, il avait alors soixante ans.
Jules DECOUVELAERE a été proposé par le Ministre des Pensions pour être fait chevalier de la Légion d’honneur. Edouard BOVIER-LAPIERRE a souligné qu’il a rendu « les plus éminents services aux invalides de guerre en leur prodiguant ses soins avec un admirable dévouement » et qu’il «��s’est particulièrement consacré à la lutte contre la tuberculose »
Il a été nommé chevalier par décret du 17 octobre 1924 et il a reçu la croix de la Légion d’honneur le 29 octobre suivant des mains de l’abbé LEMIRE, d’après le Procès-Verbal signé de la main du député-maire républicain d’Hazebrouck.
Et pourtant, le journal « Le Temps », daté du 21 octobre 1924, nous informe que, la veille, le Ministre de l’Hygiène et de la Prévoyance Sociale, Justin GODART, a remis le ruban rouge au docteur DECOUVELAERE ainsi qu’au chanoine de la BONNEFON puis a assisté à la pose de la première pierre d’un groupe scolaire, d’une maternité et d’un Hôtel des Postes.
Après avoir parcouru le dossier de la Légion d’honneur du chanoine de la BONNEFON qui avait fondé « l’œuvre Rochelaise pour l’adoption d’une ville dévastée » et qui fixa son choix sur Hazebrouck, j’ai constaté qu’il s’était ému d’avoir reçu la croix de la Légion d’honneur du Ministre et non du maire de la Rochelle comme choisi par lui. La Chancellerie lui a répondu que « le Gouvernement de la République a voulu vous donner un haut témoignage de sa bienveillance. Mais vous n’en devez pas moins …être reçu dans l’Ordre par un Membre de la Légion d’honneur. » Tout est bien qui finit bien !Hazebrouck
Jules DECOUVELAERE est décédé en 1930 et plus précisément le 26 octobre comme me le signale mon cousin Arnaud DENAËS. Il s’est éteint dans une clinique située au 50 avenue Kléber à Malo les Bains. Il avait soixante-seize ans.
Sources :
Archives Départementales du Nord, fiche matricule N° 1223, classe 1874, bureau de recrutement de Dunkerque :
https://archivesdepartementales.lenord.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_ad59%2Fdatas%2Fir%2FRegistres_militaires%2FFiches%2Ffiches_matricules%2Exml&page_ref=6696&lot_num=1&img_num=1
Base LEONORE des Archives Nationales :
http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH114/PG/FRDAFAN84_O19800035v0259415.htm
Retronews : Journal des débats politiques et littéraires du 19 septembre 1889 :
https://www.retronews.fr/journal/journal-des-debats-politiques-et-litteraires/19-septembre-1889/134/775055/3?from=%2Fsearch%23allTerms%3Ddecouvelaere%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D5%26searchIn%3Dall%26total%3D162&index=114
Retronews : La France du 11avril 1911 :
https://www.retronews.fr/journal/la-france-paris/11-avril-1911/649/2053537/2?from=%2Fsearch%23allTerms%3Ddecouvelaere%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D4%26searchIn%3Dall%26total%3D162&index=77
Retronews : La Démocratie (Issy les Moulineaux) du 7 mars 1911 :
https://www.retronews.fr/journal/la-democratie-issy-les-moulineaux/7-mars-1911/759/2183889/3?from=%2Fsearch%23allTerms%3Ddecouvelaere%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D2%26searchIn%3Dall%26total%3D162&index=311911/759/2183889/3?from=%2Fsearch%23allTerms%3Ddecouvelaere%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D2%26searchIn%3Dall%26total%3D162&index=31
Retronews : Le Temps du 21 octobre 1924 :
https://www.retronews.fr/journal/le-temps/21-octobre-1924/123/758295/2?from=%2Fsearch%23allTerms%3Ddecouvelaere%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D6%26searchIn%3Dall%26total%3D162&index=141
Paul Alfred Edouard DECOUVELAERE était également docteur en médecine tout comme son oncle Jules Ulysse DECOUVELAERE. Il est né le 2 avril 1880 à Renescure alors que son père était pharmacien stagiaire et avait un peu plus de vingt-deux ans et sa mère pas encore dix-neuf ans. Son frère Alfred naissait deux ans plus tard à Renescure également. La famille est ensuite allée s’installer à Tourcoing.
Paul DECOUVELAERE, en plus d’être le neveu de Jules DECOUVELAERE, était également le fils d’un cousin germain d’Arthur Edouard DECOUVELAERE et son arrière-grand-père était un cousin germain de Juste AMMELOOT. Il était aussi le fils d’un petit-cousin d’Adèle DECOUVELAERE.
La fiche matricule de Paul DECOUVELAERE nous donne ses caractéristiques physiques. Il avait les cheveux et les sourcils châtains foncés et les yeux marron gris, il mesurait 1m67. En 1900, il était étudiant en médecine et son service militaire a été ajourné pour les années 1901 et 1902, par contre en 1903, il a été déclaré propre au service.
Il est arrivé au corps le 29 novembre 1903 comme soldat de 2ème classe. Il est passé au 150ème régiment d’infanterie le 16 février 1904 et le 28 juin 1904, il était nommé soldat de première classe. Il a été envoyé dans la disponibilité le 18 septembre 1904 avec certificat de bonne conduite. Il a ainsi pu terminer ses études de médecine et a été nommé médecin auxiliaire de réserve le 16 août 1905 et plus spécialement affecté au 15ème régiment d’artillerie. Il a ensuite été nommé pharmacien aide-major de deuxième classe de la 1ère Division le 9 avril 1906, toujours dans la réserve, puis de première classe le 13 juillet 1913. Il a ensuite été affecté à l’ambulance N° 13 du 1° Corps d’Armée à compter du 15 avril 1914.
A l’occasion de la Première Guerre Mondiale, Paul DECOUVELAERE a été mobilisé et il est arrivé au Corps le 4 août 1714, il avait alors trente-quatre ans et était père de deux petites filles. Je n’ai pas beaucoup de détails sur son parcours durant la guerre mais s’il était toujours à l’ambulance 13/1, il a été amené à se déplacer là où les combats étaient les plus vifs afin de soigner les blessés. L’ambulance 13/1 était ainsi à Gauchin-le-Gal dans le Pas de Calais du 30 octobre 1915 au 26 juin 1916 et à Noyon dans l’Oise du 9 au 22 avril 1917. Il a été nommé pharmacien major de deuxième classe le 1° mai 1917. Il a été démobilisé le 27 mars 1919.
Paul DECOUVELAERE avait eu la douleur de perdre sa mère à l’âge de quarante-cinq ans, juste un an avant son mariage avec Andréa DERVEAUX. A l’occasion de son mariage, il avait pris pour témoins son oncle Jules DECOUVELAERE, médecin à Hazebrouck qui avait déjà été témoin au moment de sa déclaration de naissance, vingt-sept ans plus tôt et un frère de sa mère, pharmacien à Lille.
Son unique frère, Alfred DECOUVELAERE a perdu la vie le 11 octobre 1915 à Saint Rémy sur Bussy dans la Marne. Il avait été blessé le 6 octobre et n’a pas survécu à ses blessures. Il était sergent au 243° régiment d’infanterie. Il avait trente-deux et était père de trois enfants. Il avait épousé en 1908 une jeune tourquennoise, Marguerite PLAYOUST dont la famille était installée en Australie pour y faire le commerce de la laine. Ses trois enfants sont nés à Sydney et il faisait des déplacements réguliers entre la France et l’Australie. En laissant son épouse et ses enfants en Australie alors qu’il allait partir rejoindre son régiment, en août 1914, Alfred a fait promettre à sa femme qu’elle vienne s’installer en France pour les études des enfants s’il lui arrivait malheur et c’est ce qu’elle fit.
Son frère Paul fut désigné tuteur des trois enfants et il finança leurs études.
Le dossier de la Légion d’honneur de Paul DECOUVELAERE n’est pas communicable en vertu de l’article 213.2 du code du Patrimoine. Paul étant né il y a bientôt cent-quarante ans, seul le délai de cent-cinquante ans est encore applicable. Il correspond à des documents comportant des renseignements individuels de caractère médical.
Le journal le Grand Echo du Nord de la France du 5 janvier 1932 nous permet tout de même de savoir que Paul DECOUVELAERE a obtenu la Légion d’honneur à titre militaire et il nous donne des renseignements complémentaires sur son parcours militaire durant la guerre. Il était dans le Service de Santé avec le grade de capitaine. Il a été décoré de la Croix de Guerre et il a fait l’objet d’une citation à l’ordre du 33° Corps d’Armée, en mai 1915 : « Très actif, très dévoué, a rendu les plus grands services à l’ambulance depuis le début des hostilités, tant dans son service spécial qu’en prêtant son concours dans les nombreuses opérations faites à l’ambulance. »
En ce qui concerne ses services civils, Paul DECOUVELAERE a créé et organisé, à Tourcoing, l’école d’infirmières de la rue du Tilleul, filiale de la Croix Rouge. Il était également Président du Syndicat des médecins de Tourcoing.
Paul DECOUVELAERE est décédé le 9 octobre 1969 à Ferrière-la-Grande, dans le Nord.
Sources :
Archives Départementales du Nord, fiche matricule N° 2661, classe 1900, bureau de recrutement de Lille :
https://archivesdepartementales.lenord.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_ad59%2Fdatas%2Fir%2FRegistres_militaires%2FFiches%2Ffiches_matricules%2Exml&page_ref=13689&lot_num=1&img_num=1
Base LEONORE des Archives Nationales :
http://www2.culture.gouv.fr/LH/ddd-50.jpg (dossier non communicable)
Gallica : Le Grand Echo du Nord de la France du 5 janvier 1932 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4763899z/f2.item.r=%22paul%20decouvelaere%22.zoom
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Famosa soprattutto per la sua pregiata porcellana, Limoges è un comune francese di circa 140mila abitanti con numerose attrazioni e luoghi di interesse. La città è il capoluogo della regione del Limosino e ha una storia che risale a più di 2000 anni fa. Limoges conserva due anime: una più antica, che si sviluppa intorno alla Cattedrale e racconta di secoli di storia; e l’altra più giovane e moderna, che emana cultura e gioia di vivere. Scopriamo cosa non bisogna assolutamente perdere in questa deliziosa città della Francia sud-occidentale. Cenni storici su Limoges Limoges è situata nel cuore della regione Nuova Aquitania e prende il nome dai lemovici, una tribù che vi si stabilì all’epoca della conquista romana. All’inizio del VI secolo quella che si chiamava Augustoritum divenne quindi Limoges. I primi insediamenti nella zona risalgono però al Neolitico. Durante il periodo medioevale, la città era divisa in due: la parte vecchia (Cité), protetta dal potere religioso, e il Chateau, il centro politico e commerciale. Limoges conobbe un periodo di grande prosperità sotto Merovingi e Carolingi. Nel 1370 fu presa e quasi distrutta da Edoardo d’Inghilterra e nel 1607 fu annessa alla corona di Francia. Successivamente, fu fortemente influenzata dalla Controriforma del XVII secolo. Con la Rivoluzione Francese, la divisione iniziale cadde e le due roccaforti vennero unite in quella che è l’attuale Limoges. Nel XIX secolo, la città ebbe una rapida espansione industriale. Oggi la città conserva molte testimonianze del suo passato e, per questo motivo, è uno dei centri più interessanti da visitare. Oltre a essere la città natale del pittore impressionista Pierre-Auguste Renoir, Limoges è anche la “patria” di Asterix, capo della tribù dei Galli e famoso personaggio dei fumetti creato da René Goscinny e Albert Uderzo. Limoges: cosa vedere Monumento simbolo di Limoges è la Cattedrale di Santo Stefano (Cathédrale Saint-Étienne, in francese), un’imponente costruzione in stile gotico che si trova proprio nel cuore del borgo medievale. La sua edificazione risale al 1273, quando, alla navata della precedente cattedrale romanica, fu aggiunto il coro. I lavori furono interrotti nel 1327 per mancanza di fondi, per poi essere ripresi più volte nel corso degli anni. Per completare la costruzione della Cattedrale come la vediamo oggi, si è dovuto attendere il 1888. Esternamente, la chiesa è dominata da un’alta torre romanica, mentre il resto dell’edificio è in stile gotico. Ma è all’interno che la Cattedrale si mostra in tutto il suo splendore, con linee architettoniche rinascimentali e decori di grande pregio, tra cui dipinti del XVIII secolo e la tomba del vescovo Jean de Langeac. Accanto alla Cattedrale, ci sono i Giardini del Vescovo (les Jardins de l’Evêché), degli splendidi giardini terrazzati con una vista sul fiume Vienne. Nel 1980 è stato realizzato un giardino botanico con piante, fiori, ninfee, cascate e laghetti. Da vedere anche la Cripta di St. Martial, risalente al X secolo, che rappresenta quello che resta di un’antica abbazia dedicata al primo vescovo della città. A questa cripta è anche legata una leggenda: pare che Enrico II d’Inghilterra nel XII secolo avesse trafugato i resti di St. Martial. Questo furto provocò una serie di gravi sconvolgimenti in tutto il territorio, che terminarono solo quando le reliquie ritornarono al loro posto. Il culto del santo è anche legato ai Canti Gregoriani della scuola di St. Martial. Merita sicuramente una visita anche la Chiesa di Saint Michel des Lions, nel quartiere di Le Château, un edificio in stile gotico che prende il nome dai due leoni di pietra situati all’ingresso. Passeggiando tra le strade della città di Limoges si possono osservare numerosi edifici tardogotici e rinascimentali. Nel centro storico si trova anche la Cappella di Saint Aurélien, risalente al XV secolo. Qui sono conservate le reliquie di Sant’Aureliano, patrono dei macellai. Una delle caratteristiche della città sono i mercati, noti con il nome di les Halles. Tra questi, la Maison de la Boucherie, che in epoca medievale era il principale fornitore di tutti i macellai della città. All’epoca a Limoges c’era una vera e propria arte dell’intaglio della carne. Tra le altre attrazioni della città, da vedere anche la Gare des Bénédictins, la stazione ferroviaria in stile Art Déco con le sue vetrate colorate, o il giardino di Orsay, la più antica zona verde della città, dove ci sono anche i resti di un anfiteatro gallo-romano. L’arte della porcellana di Limoges Limoges è nota per essere la “città della porcellana”, in virtù di una tradizione manifatturiera di porcellane di pregio nata nel Settecento grazie ai giacimenti di caolini disponibili nella regione. In epoca medievale, invece, la città era il maggior centro europeo di produzione degli smalti, applicati non solo alla porcellana ma anche al rame e al vetro. La produzione di smalti su rame dorato, fiorita dalla metà del secolo XII al XIV, era inizialmente monastica, poi passò ai laici, assumendo un carattere più industriale. Ancora oggi, Limoges è il principale centro di fabbricazione della porcellana in Francia. Le principali fabbriche dell’Haute-Vienne sono Bernardaud, Haviland & Co. e Raynaud. Da non perdere, quindi, il Museo nazionale della porcellana Adrien-Dubouché che ospita una collezione di 12mila pezzi di maioliche e porcellane provenienti da tutto il mondo, alcune risalenti al VII secolo a.C. Nel Museo è presente anche la più grande esposizione di porcellane di Limoges. Nel Museo dell’Evêché, ospitato nel Palazzo Vescovile, si possono invece ammirare ricche collezioni di smalti del Medioevo e del Rinascimento, antichità egizie e gallo-romane e pitture dal XIV secolo al XX secolo. Merita una visita anche il Four des Casseaux, uno degli ultimi forni per porcellana ancora intatti della città, e l’Acheter Mosaique, dove è possibile ammirare degli splendidi mosaici creati a mano. Da visitare anche il cimitero Louyat, creato nel 1806 con le sue caratteristiche tombe decorate con placche funerarie in porcellana. Cosa fare a Limoges Oltre a visitare musei, monumenti e attrazioni turistiche, Limoges è anche la città ideale per lo shopping. Le strade tra Le Château e la vielle Cité sono pedonali, quindi si può passeggiare tranquillamente tra botteghe e negozi eleganti. Naturalmente, vi sono numerosi negozi dove poter acquistare le pregiate porcellane di Limoges. Nel centro storico si trovano anche molti ristoranti caratteristici, concentrati soprattutto nella zona di Avenue Garibaldi, Boulevard Louis Blanc e ovviamente Rue de la Boucherie. Limoges accontenta anche gli amanti della vita notturna, grazie a numerosi pub e locali situati sull’area pedonale e lungo il fiume Vienne. La città offre manifestazioni ed eventi in tutti i periodi dell’anno: l’ultima settimana di maggio, ad esempio, si tiene la Fiera tradizionale di Saint Loup, a giugno, invece, si svolge la Festa dei ponti lungo il fiume Vienne. Altre manifestazioni che si svolgono durante l’anno sono il Festival del Francophonies, un festival di teatro in lingua francese che si tiene tra la fine di settembre e gli inizi di ottobre e il Danse Emoi, un’importante rassegna di danza contemporanea che si tiene ogni due anni. Da non perdere neanche il Festival Pop sur la Ville, un festival per giovani cantanti pop emergenti, che si svolge tra ottobre e novembre. E poi ancora il festival letterario Lire a Limoges, che si tiene ogni anno ad aprile. Limoges può essere visitata tutto l’anno, poiché gode di un clima temperato oceanico che consente di avere inverni non troppo rigidi, con nevicate scarse, e autunni piuttosto caldi, con punte anche di 27 gradi. Anche i dintorni di Limoges sono molto affascinanti, grazie a un paesaggio costituito da monti, colline, laghi e fiumi. Da visitare le cascate di Gimel e il paese medioevale di Rochechouart, nei cui pressi si trova un cratere formato dalla caduta di un meteorite, avvenuta 200 milioni di anni fa. Da provare anche un’escursione al parco del Castello Nexon, creato a metà del 1800 dal conte di Choulot, un famoso paesaggista. Oppure fare un giro nel comune di Compreignac, al lago di Saint-Pardoux, con una circonferenza di circa 24 chilometri. A soli 4 chilometri da Limoges, nel comune di Solignac, si possono visitare i Giardini Sonori La Borie, 14 ettari di giardini nel cuore di una tenuta storica del 17° secolo. La particolarità di questi giardini è che sono costituiti da diversi spazi che formano un violino: il labirinto, lo stagno e il suo strumento di ceramica di 100 metri quadrati, la via dell’acqua, il teatro della vegetazione, l’oratorio e il suo vaso musicale, il legno della musica, l’orto-frutteto, la colombaia dove orchestriamo, piante e prati con effetto luminoso. Il giardino è affascinante perché combina suoni naturali e suoni derivanti proprio dai particolari strumenti in ceramica e porcellana. Come arrivare a Limoges Non ci sono voli diretti dall’Italia a Limoges ma è possibile arrivare all’aeroporto Internazionale di Limoges-Bellegarde con voli interni da Parigi, sia da Orly-Ouest che da Roissy Charles-de-Gaulle. In alternativa, si può prendere un treno a Parigi e arrivare alla stazione di Limoges Bénédictins in due ore e mezza circa. Chi preferisce noleggiare un’auto può prendere a Parigi l’Autoroute A20. Altrimenti, sono diverse le compagnie di autobus che collegano la capitale a Limoges. https://ift.tt/395iUON Limoges: alla scoperta dellà città francese Famosa soprattutto per la sua pregiata porcellana, Limoges è un comune francese di circa 140mila abitanti con numerose attrazioni e luoghi di interesse. La città è il capoluogo della regione del Limosino e ha una storia che risale a più di 2000 anni fa. Limoges conserva due anime: una più antica, che si sviluppa intorno alla Cattedrale e racconta di secoli di storia; e l’altra più giovane e moderna, che emana cultura e gioia di vivere. Scopriamo cosa non bisogna assolutamente perdere in questa deliziosa città della Francia sud-occidentale. Cenni storici su Limoges Limoges è situata nel cuore della regione Nuova Aquitania e prende il nome dai lemovici, una tribù che vi si stabilì all’epoca della conquista romana. All’inizio del VI secolo quella che si chiamava Augustoritum divenne quindi Limoges. I primi insediamenti nella zona risalgono però al Neolitico. Durante il periodo medioevale, la città era divisa in due: la parte vecchia (Cité), protetta dal potere religioso, e il Chateau, il centro politico e commerciale. Limoges conobbe un periodo di grande prosperità sotto Merovingi e Carolingi. Nel 1370 fu presa e quasi distrutta da Edoardo d’Inghilterra e nel 1607 fu annessa alla corona di Francia. Successivamente, fu fortemente influenzata dalla Controriforma del XVII secolo. Con la Rivoluzione Francese, la divisione iniziale cadde e le due roccaforti vennero unite in quella che è l’attuale Limoges. Nel XIX secolo, la città ebbe una rapida espansione industriale. Oggi la città conserva molte testimonianze del suo passato e, per questo motivo, è uno dei centri più interessanti da visitare. Oltre a essere la città natale del pittore impressionista Pierre-Auguste Renoir, Limoges è anche la “patria” di Asterix, capo della tribù dei Galli e famoso personaggio dei fumetti creato da René Goscinny e Albert Uderzo. Limoges: cosa vedere Monumento simbolo di Limoges è la Cattedrale di Santo Stefano (Cathédrale Saint-Étienne, in francese), un’imponente costruzione in stile gotico che si trova proprio nel cuore del borgo medievale. La sua edificazione risale al 1273, quando, alla navata della precedente cattedrale romanica, fu aggiunto il coro. I lavori furono interrotti nel 1327 per mancanza di fondi, per poi essere ripresi più volte nel corso degli anni. Per completare la costruzione della Cattedrale come la vediamo oggi, si è dovuto attendere il 1888. Esternamente, la chiesa è dominata da un’alta torre romanica, mentre il resto dell’edificio è in stile gotico. Ma è all’interno che la Cattedrale si mostra in tutto il suo splendore, con linee architettoniche rinascimentali e decori di grande pregio, tra cui dipinti del XVIII secolo e la tomba del vescovo Jean de Langeac. Accanto alla Cattedrale, ci sono i Giardini del Vescovo (les Jardins de l’Evêché), degli splendidi giardini terrazzati con una vista sul fiume Vienne. Nel 1980 è stato realizzato un giardino botanico con piante, fiori, ninfee, cascate e laghetti. Da vedere anche la Cripta di St. Martial, risalente al X secolo, che rappresenta quello che resta di un’antica abbazia dedicata al primo vescovo della città. A questa cripta è anche legata una leggenda: pare che Enrico II d’Inghilterra nel XII secolo avesse trafugato i resti di St. Martial. Questo furto provocò una serie di gravi sconvolgimenti in tutto il territorio, che terminarono solo quando le reliquie ritornarono al loro posto. Il culto del santo è anche legato ai Canti Gregoriani della scuola di St. Martial. Merita sicuramente una visita anche la Chiesa di Saint Michel des Lions, nel quartiere di Le Château, un edificio in stile gotico che prende il nome dai due leoni di pietra situati all’ingresso. Passeggiando tra le strade della città di Limoges si possono osservare numerosi edifici tardogotici e rinascimentali. Nel centro storico si trova anche la Cappella di Saint Aurélien, risalente al XV secolo. Qui sono conservate le reliquie di Sant’Aureliano, patrono dei macellai. Una delle caratteristiche della città sono i mercati, noti con il nome di les Halles. Tra questi, la Maison de la Boucherie, che in epoca medievale era il principale fornitore di tutti i macellai della città. All’epoca a Limoges c’era una vera e propria arte dell’intaglio della carne. Tra le altre attrazioni della città, da vedere anche la Gare des Bénédictins, la stazione ferroviaria in stile Art Déco con le sue vetrate colorate, o il giardino di Orsay, la più antica zona verde della città, dove ci sono anche i resti di un anfiteatro gallo-romano. L’arte della porcellana di Limoges Limoges è nota per essere la “città della porcellana”, in virtù di una tradizione manifatturiera di porcellane di pregio nata nel Settecento grazie ai giacimenti di caolini disponibili nella regione. In epoca medievale, invece, la città era il maggior centro europeo di produzione degli smalti, applicati non solo alla porcellana ma anche al rame e al vetro. La produzione di smalti su rame dorato, fiorita dalla metà del secolo XII al XIV, era inizialmente monastica, poi passò ai laici, assumendo un carattere più industriale. Ancora oggi, Limoges è il principale centro di fabbricazione della porcellana in Francia. Le principali fabbriche dell’Haute-Vienne sono Bernardaud, Haviland & Co. e Raynaud. Da non perdere, quindi, il Museo nazionale della porcellana Adrien-Dubouché che ospita una collezione di 12mila pezzi di maioliche e porcellane provenienti da tutto il mondo, alcune risalenti al VII secolo a.C. Nel Museo è presente anche la più grande esposizione di porcellane di Limoges. Nel Museo dell’Evêché, ospitato nel Palazzo Vescovile, si possono invece ammirare ricche collezioni di smalti del Medioevo e del Rinascimento, antichità egizie e gallo-romane e pitture dal XIV secolo al XX secolo. Merita una visita anche il Four des Casseaux, uno degli ultimi forni per porcellana ancora intatti della città, e l’Acheter Mosaique, dove è possibile ammirare degli splendidi mosaici creati a mano. Da visitare anche il cimitero Louyat, creato nel 1806 con le sue caratteristiche tombe decorate con placche funerarie in porcellana. Cosa fare a Limoges Oltre a visitare musei, monumenti e attrazioni turistiche, Limoges è anche la città ideale per lo shopping. Le strade tra Le Château e la vielle Cité sono pedonali, quindi si può passeggiare tranquillamente tra botteghe e negozi eleganti. Naturalmente, vi sono numerosi negozi dove poter acquistare le pregiate porcellane di Limoges. Nel centro storico si trovano anche molti ristoranti caratteristici, concentrati soprattutto nella zona di Avenue Garibaldi, Boulevard Louis Blanc e ovviamente Rue de la Boucherie. Limoges accontenta anche gli amanti della vita notturna, grazie a numerosi pub e locali situati sull’area pedonale e lungo il fiume Vienne. La città offre manifestazioni ed eventi in tutti i periodi dell’anno: l’ultima settimana di maggio, ad esempio, si tiene la Fiera tradizionale di Saint Loup, a giugno, invece, si svolge la Festa dei ponti lungo il fiume Vienne. Altre manifestazioni che si svolgono durante l’anno sono il Festival del Francophonies, un festival di teatro in lingua francese che si tiene tra la fine di settembre e gli inizi di ottobre e il Danse Emoi, un’importante rassegna di danza contemporanea che si tiene ogni due anni. Da non perdere neanche il Festival Pop sur la Ville, un festival per giovani cantanti pop emergenti, che si svolge tra ottobre e novembre. E poi ancora il festival letterario Lire a Limoges, che si tiene ogni anno ad aprile. Limoges può essere visitata tutto l’anno, poiché gode di un clima temperato oceanico che consente di avere inverni non troppo rigidi, con nevicate scarse, e autunni piuttosto caldi, con punte anche di 27 gradi. Anche i dintorni di Limoges sono molto affascinanti, grazie a un paesaggio costituito da monti, colline, laghi e fiumi. Da visitare le cascate di Gimel e il paese medioevale di Rochechouart, nei cui pressi si trova un cratere formato dalla caduta di un meteorite, avvenuta 200 milioni di anni fa. Da provare anche un’escursione al parco del Castello Nexon, creato a metà del 1800 dal conte di Choulot, un famoso paesaggista. Oppure fare un giro nel comune di Compreignac, al lago di Saint-Pardoux, con una circonferenza di circa 24 chilometri. A soli 4 chilometri da Limoges, nel comune di Solignac, si possono visitare i Giardini Sonori La Borie, 14 ettari di giardini nel cuore di una tenuta storica del 17° secolo. La particolarità di questi giardini è che sono costituiti da diversi spazi che formano un violino: il labirinto, lo stagno e il suo strumento di ceramica di 100 metri quadrati, la via dell’acqua, il teatro della vegetazione, l’oratorio e il suo vaso musicale, il legno della musica, l’orto-frutteto, la colombaia dove orchestriamo, piante e prati con effetto luminoso. Il giardino è affascinante perché combina suoni naturali e suoni derivanti proprio dai particolari strumenti in ceramica e porcellana. Come arrivare a Limoges Non ci sono voli diretti dall’Italia a Limoges ma è possibile arrivare all’aeroporto Internazionale di Limoges-Bellegarde con voli interni da Parigi, sia da Orly-Ouest che da Roissy Charles-de-Gaulle. In alternativa, si può prendere un treno a Parigi e arrivare alla stazione di Limoges Bénédictins in due ore e mezza circa. Chi preferisce noleggiare un’auto può prendere a Parigi l’Autoroute A20. Altrimenti, sono diverse le compagnie di autobus che collegano la capitale a Limoges. Limoges è una deliziosa cittadina francese ricca di attrazioni artistico-culturali famosa in tutto il mondo anche per le sue celebri ceramiche.
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Ateliers Véli Vélo (Limoges)
Nouvel article : Atelier participatif organisé par la Tutélaire et Véli Vélo sur la place de la Motte à Limoges. Ovl87 était là pour ramener les Vlim à l'atelier et répondre aux questions des citoyens sur la cyclologistique.
Découvrez les ateliers passionnants et engagés de l’association Veli Velo dans les rues animées de Limoges, en partenariat avec La Tutélaire. OVL87, une solution innovante de cyclologistique était présent pour participer à cette journée atelier et assurer le convoyage des Vlim en fin de journée. Plongez vous dans l’univers dynamique de la mobilité durable et rejoignez nous dans notre mission de…
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#Association#atelier mobile#atelier participatif#ateliers#Limoges#Limoges ma ville#limougeauds#OVL87#tuto réparation#Veli-Velo
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Les BB 26000 sont une série de locomotives électriques de la SNCF, surnommées « Sybic » contraction de « Synchrone » et « Bicourant ». Ce sont, avec leurs petites sœurs les BB 36000, les locomotives les plus puissantes de la SNCF.
Après la livraison en 1986 des dernières BB 22200, la SNCF s'attelle à recevoir une nouvelle série de locomotives bicourant universelles, c’est-à-dire capables de tracter aussi bien des trains de voyageurs rapides à 200 km/h que des trains de marchandises lourds.
Ces machines doivent donc disposer d'une grande puissance disponible aussi bien sous 1,5 kV continu que sous 25 kV 50 Hz.
Le type de motorisation retenu est le même que celui des TGV Atlantiquedéveloppés à la même époque : le moteur synchrone. À partir des essais réalisés sur les prototypes BB 20011-20012, les cinq premières machines (machines de présérie) sont livrées en 1988. Leur puissance de 5 600 kWn'atteint pas celle des CC 6500 avec leurs 5 900 kW, mais elles sont beaucoup plus légères (90 t au lieu de 116 t).
La 26001 sort d'usine début 1988 et est livrée le 1er avril 1988.
Suivront les 26002 (6 mai), 26003 (10 mai), 26004 (1er juillet), et 26005 (1erseptembre).
Il y aura de longues années de livraisons intensives (jusqu'à quatre machines par mois).
Les cinq dernières 26000 seront livrées en 1998, la toute dernière (26234) étant mise en service le 23 juillet 1998.
Points particuliers :
les Sybic sont les dernières locomotives électriques à bogie monomoteur de la SNCF ;
sur les 264 locomotives commandées, seules 234 ont été livrées. Les 30 dernières sont devenues, par avenant au marché, les 30 premières BB 36000 ;
les Sybic sont les locomotives les plus performantes de la SNCF.
Toutefois, elles présentaient quelques points faibles :
l'absence de climatisation des cabines de conduites, elles seront équipées en 2009 en chaîne spéciale.
un débit d'air insuffisant de la climatisation.
un temps de réaction du freinage avec de longs convois de fret
Afin de rester à proximité relative de l’usine Alstom de Belfort, l’ensemble des locomotives de la série a été livré au dépôt de Dijon-Perrigny où le service après-vente Alstom avait pris place, puis réparti sur deux autres dépôts, Lens et Villeneuve.
Le caractère de machine universelle a très rapidement été mis en œuvre, avec la traction de trains de voyageurs à 200 km/h (dont le TER 200 d’Alsace et Interloire), et des trains de marchandises, notamment entre le Nord-Est et le Sud-Est.
À la répartition par activités au 1er janvier 1999, un lot de Sybic est affecté à Grandes Lignes (VFE, pour Voyages France Europe depuis 2005), le plus gros des troupes revenant au Fret. Cette répartition étant approximative, elle est ajustée l'année suivante, avec une augmentation du lot Grandes Lignes et création d’un parc TER.
Sans modification notable des services assurés, un petit parc VFE de vingt Sybic a été créé à Toulouse, en décembre 2004, et a été supprimé le 5 juillet 2009 avec le regroupement des Sybic toulousaines à Villeneuve. Un groupe de machines Fret a été muté à Avignon dès décembre 2003, pour compenser le départ des BB 27000 regroupées dans le Nord et l'Est, respectivement au sein des dépôts de Lens et de Thionville.
En décembre 2007, les quatorze machines affectées au TER Alsace ont été mutées de Dijon-Perrigny à Strasbourg, et sont à présent équipées pour la réversibilité.
La région Grand Est, faisant face à l'obsolescence des BB 15000 tractant des rames Corail sur le TER Vallée de la Marne, a déjà engagé des Coradia Liner (habituellement utilisés sur la « ligne 4 ») aux heures creuses, mais le fort trafic en pointe a incité la région à récupérer des BB 26000 en provenance d'autres activités, afin de remplacer les locomotives défaillantes. Ces machines connaîtront le même sort que les autres locomotives de la région : elles seront modernisées, et équipées de la réversibilité. De nouvelles livraisons de rames Régiolis, commandées par la région Bourgogne-Franche-Comté, remplaceront les trains Corail réversibles de cette région, entraîneront la mutation de voitures-pilotes Corail ; ces dernières, associées auxBB 26000 ainsi modernisées, permettront de former des rames-blocs sur le TER Vallée de la Marne, et donc de fiabiliser les circulations de cette ligne
Services actuels
En service voyageurs
Les lignes parcourues à 200 km/h par des BB 26000 sont :
Paris-Austerlitz - Toulouse via Limoges et Brive (200 km/h d’Étampes aux Aubrais-Orléans, et des Aubrais-Orléans à Vierzon, bientôt Chateauroux) ;
Paris-Saint-Lazare - Caen - Cherbourg. Il existe actuellement trois sections étant aptes à la circulation à 200 km/h : de Bernay (PK 159,034) à Lisieux (PK 189,450), de PK 208,685 à Caen (PK 238,300) et de Carentan (PK 313,109) à Valognes(PK 342,617), et prochainement de Caen (PK 240,550) à Carentan (PK 313,109). Les 26000 sont uniquement utilisées prioritairement sur les trains Paris-Cherbourg sans arrêt entre Paris et Caen, même si en pratique ce n’est pas toujours le cas ;
Paris-Bercy - Clermont-Ferrand (V200 depuis le 14 décembre 2008, mais au roulement des 26000 depuis 1991) ;
Strasbourg - Mulhouse - Saint-Louis - Bâle (TER 200, depuis septembre 1991, en réversibilité depuis 2008, la V200 est atteinte seulement entre Strasbourg et Saint-Louis) ;
Strasbourg - Saverne - Sarrebourg - Nancy , depuis 2017 , en réversibilité, cette liaison ne s’apelle plus (TER 200, mais possède les mêmes voitures Corail et la réversibilité.
À la vitesse maxi de 160 km/h, les 26000 roulent en roulement régulier sur :
Paris-Bercy - Vallorbe (depuis l’été 1990 en roulement, après des marches au régime FAC dès mars 1990) ;
Bâle CFF - Strasbourg Ville (TER 200) ;
des liaisons TER Grand Est au départ de Paris-Est vers des gares de la région, via la ligne 1 ;
les 26000 assurent les trains d'affrètements ou spéciaux, sur toutes les lignes électrifiées du réseau excepté l’extrême sud-ouest au-delà de Bordeaux et Toulouse.
Intercités Paris Bercy - Nevers.
Venise-Simplon-Orient-Express,
les 26000 ne sont utilisés que sur la partie de la ligne en France.
Enfin à la vitesse de 140 km/h, les 26000 assurent, conjointement avec les BB 22200, les liaisons Auto-trains entre Paris-Bercy et Marseille ou Nice.
En service fret
Les prestations sont de types MA 100 (100 km/h maxi) et ME 120 et ME 140 (Messageries à 120 ou 140 km/h maxi, conteneurs essentiellement) ; voici l'essentiel des roulements réguliers =⇒ :
Dijon - Chalindrey - Metz / Thionville (depuis mars 1990, une des premières liaisons régulières long parcours) ;
Dijon - Vallorbe (depuis mars 1990) ;
Chalindrey - Mulhouse-Nord
Axe Paris et Lorraine vers le Sud-Est ; tout le sud-est, de Perpignan à Marseille et Nice ;
Paris - Ouest (Le Mans/Rennes/Nantes/La Rochelle/Brest) ;
Villeneuve - Sotteville - Le Havre ;
Sibelin - Villeneuve / - Woippy ;
Woippy - Villeneuve / Dunkerque ;
Woippy - Miramas ;
Clermont-Ferrand - Le Havre ;
Dourges (Lille)-Bordeaux ;
Modane-Le Havre ;
Ambérieu - Culoz - Chambéry - Modane.
Rungis - Montauban
Quelques Fret à 160 km/h figurent au programme :
MV160 Melun-Avignon ;
MV160 Dourges (Lille)-Avignon : ce train no 50010/1 et retour 50000/1 de 1 100 tonnes fut le premier train utilisant les capacités des 26000 poussées au maximum, et aussi leur premier train long parcours (1 150 km de Lille à Marseille, depuis juin 1991). Au service annuel 2010 (à partir du 13 décembre 2009), ce train devient ME 140, et sera numéroté 50055 dans le sens sud-nord. Les 26000 ne seront plus obligatoirement affectées à ce train, dont la traction reviendra au pool bicourant de Combi Express (BB 26000 et BB 22200).
Machines particulières
BB 26008 : machine ayant été conduite par le président de la République François Mitterrand le 22 mars 1990, pour l'inauguration de la traction électrique Paris - Clermont-Ferrand. Pour l'occasion, la machine a été pavoisée de drapeaux et de pancartes « République Française ».
Ce fut aussi la première BB 26000 à être repeinte en livrée « En voyage », en octobre 2002.
BB 26045 : seule machine à avoir à la fois les livrées Béton et Carmillon.
BB 26046 : première machine repeinte en livrée « Carmillon ».
BB 26084 : première machine radiée, en 2001 à la suite d'un accident causé par un sabotage sur la voie à Chasse-sur-Rhône.
BB 26088 : locomotive restée en « utilisation spéciale » de sa sortie d'usine à fin 2005, réquisitionnée pour de nombreuses campagnes d'essais.
BB 26140 à 153 R : locomotives aujourd’hui équipées de la réversibilité, pour service sur les trains TER 200 Alsace, sur la ligne Nancy - Strasbourg - Bâle.
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Séance du 07/02/2019
J’ai senti Ophélie plus directive que d’habitude lors de cette séance. Il m’a semblé qu’elle orientait beaucoup plus la conversation que lors de nos rencontres précédentes.
Cela signifie peut-être que nous tentons d’explorer le problème de façon plus ciblée, moins générale.
J’ai du mal à me souvenir précisément comment la séance a commencé. Mais très vite, j’ai évoqué le fait que cette semaine, je ressentais beaucoup de colère.
Et alors que la semaine dernière je m’étais senti vidé, je me sens aujourd’hui beaucoup plus énergique. Au point que je crains que ma colère ne déborde et n’explose sur quelqu’un qui ne l’aurait pas “mérité”.
Ophélie m’a dit que cette colère était bon signe.
J’ai aussi évoqué le fait qu’aujourd’hui, je me sentais prêt à ne plus tout accepter, à exprimer mes désaccords, mes mécontentements. A dire non. En somme, à m’affirmer et à m’opposer quand je n’étais pas d’accord.
C’est la preuve que je souhaite - enfin ! - faire passer mes besoins avant les désirs des autres. Quitte à déplaire. Ce qui était impensable pour moi il y a peu.
On en est venu à l’origine de cette nécessité chez moi de “plaire” à tous. Je pense que cela remonte à mon enfance. J’ai toujours été considéré comme un enfant sage. Et ça, ça plaît aux adultes! Un enfant silencieux, qui joue dans son coin, etc... Cela démontre d’une certaine docilité.
Et d’enfant docile, je suis passé à adulte docile.
Ce qui est paradoxal, c’est que je pense être une personne effacée (ce qui me coûte, en fait, quand j’y songe) alors que d’autres me voient comme quelqu’un de très affirmé. Sans doute parce que j’ai le sens de la répartie.
J’ai dit que je me sentais prêt à déplaire. Ophélie a trouvé la phrase jolie.
On en est venu à mes parents. Ophélie m’a demandé si j’avais pensé à eux cette semaine.
J’ai évoqué cette conversation avec Maman la semaine passé. On avait pas vraiment abordé de sujet précis, mais je m’étais trouvé sec, cassant avec elle au téléphone. Parce que je n’avais pas envie de lui parler.
“Pourquoi avoir décroché ?” m’a demandé Ophélie.
Parce que si je ne décrochais pas, Maman allait laisser un message. Que je n’aurais peut-être pas envie de la rappeler. Que dès lors, elle allait s’inquiéter, ai-je répondu.
Est venue alors la question de ma responsabilité vis à vis des inquiétudes de ma mère. Quelle est-elle réellement ? Est-elle seulement réelle ?
J’ai parlé de la pression que je ressentais à être l’aîné Du fait que l’on m’avait passé beaucoup moins de choses que Nico, que je n’en avais jamais ressenti de jalousie, que c’était juste un fait établi.
J’ai relaté ce vieux souvenir: un samedi soir, après une rude journée de travail et alors qu’il devait être pas loin de 22h00, mes parents m’ont demandé de ressortir pour aller chercher Nico qui était allé retrouver des copains en ville.
Moi, tout ce que je demandais les samedi soirs à cette époque, c’était qu’on me foute la paix et regarder “24 heures chrono”. Alors j’ai fait savoir que ça me déplaisait, aux vieux et à Nico, mais je l’ai fait quand même.
Et Ophélie m’a demandé pourquoi j’avais accepté. Ce à quoi j’ai répondu que je ne pouvais pas laisser mon frère traîner dans les rues de Limoges la nuit.
“Vous vouliez le protéger” en a-t-elle conclu. On en revient là.
Ophélie m’a demandé si je me sentais coupable.
“Vous me l’auriez demandé il y a un mois, je vous aurais répondu oui” ai-je dit.
“C’est ce que vous aviez dit” a-t-elle répliqué.
“Aujourd’hui, je vous dis non”.
Je n’ai pas pu m’empêcher de nuancer ma réponse, en me centrant bien sûr, sur ma rupture avec Marie. Évidemment, je ne suis certainement pas irréprochable. Mais je n’ai rien fait qui soit irréparable, qui soit cruel, qui soit délibérément méchant. Dans ces cas-là les torts sont forcément partagés.
Revenant sur ma colère, Ophélie m’a demandé si j’en voulais à quelqu’un.
J’ai répondu oui. Je n’ai pas nommé mes “cibles” mais dans mon esprti, elle sont claires.
Marie.
Steven.
Mes parents.
Ophélie m’a dit en souriant que j’avais eu un éclat dans le regard en répondant par l’affirmative. Et que c’était bon signe, ça aussi.
A un moment donné, j’ai aussi évoqué le fait que cette colère que je ressentais, et la façon dont je l’exprimais, me donnait l’impression de faire une crise d’adolescence à 42 ans.
Et à ma grande surprise, Ophélie m’a encouragé à faire cette crise !
Elle m’a également dit que cette phase de colère contre le monde entier était normale. Il faut donc que je la vive. Et je ne vais pas me gêner.
Autre chose qui me revient à l’instant concernant une éventuelle explosion de colère couplée à mon désir de m’affirmer... Ophélie m’a également encouragé à dépasser ce que j’estimais être les limites de la bienséance, en quelque sorte. Car il n’y a qu’en dépassant les limites que l’on découvre où elles se trouvent. Et j’y vois là une façon de me respecter et de me faire respecter. Et également de prouver que je suis prêt à déplaire.
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FAIRE SOCIÉTÉ
Henriette PEPLEZ & Stéphanie PICHON / Passion disque de Renaud Cojo © Sébastien Cottereau
PROJETS PARTICIPATIFS
Sur les scènes, dans les rues, l’habitant, le jeune, l’étudiant sont appelés à se mettre en scène, en paroles et en mouvement. À côtoyer les artistes et les théâtres, ailleurs que dans un fauteuil de spectateur. Petite revue de quelques-unes des propositions en cours et à venir dans la région.
Un restaurant à Saint-Michel, fin de service. L’oreille de la journaliste en pause déjeuner traîne vers la table d’à côté. Elle : « Ils nous demandent du participatif. » Lui : « Ils ne veulent pas seulement des ateliers, ils veulent qu’on les fasse jouer sur scène. » Elle : « Mais on ne veut pas une création avec des enfants ! » Malaise. Après quinze jours à interroger acteurs culturels et artistes sur le sujet, cette injonction participative interpelle. Qui entraîne qui dans cette envie de croiser de « vraies gens » sur les scènes ? Les artistes ? Les théâtres ? Les collectivités ? Et les participants, qu’en disent-ils ?
Prenons Liberté !, la saison culturelle estivale bordelaise. Michel Schweizer y a reçu commande de la ville pour réinventer sa formule d’occupation d’un lieu artistique par les enfants, qui a déjà fonctionné à la MC93 de Bobigny. Les jeunes occupent la place aura lieu en juillet à la salle des fêtes du Grand Parc avec des collégiens, élèves et jeunes du quartier. Parti de Keep Calm, ce dispositif frontal où des enfants questionnent le monde des adultes les yeux dans les yeux, le créateur bordelais a dérivé vers Cheptel, une pièce pour pré-ados, puis toute une série de propositions participatives où la voix des jeunes résonne enfin. « C’est une population qu’on ne voit jamais dans un théâtre. Je les invite à prendre possession d’un public. On invente des propositions qui les intéressent et les stimulent. » De quoi faciliter aussi la rencontre entre les habitants et cette salle des fêtes relookée, mais pas totalement intégrée dans le paysage. « J’espère que ça va contribuer à la reconnaissance de cet endroit. »
Non loin du Grand Parc, Jean-Philippe Ibos collecte depuis la saison dernière la parole des habitants de Bordeaux Nord, associé au Glob Théâtre, comme il le fait depuis 2015 sur le territoire aquitain. Dans les écoles, lycées, bibliothèques et associations, il arrive avec une seule question : « Comment changez-vous le monde autour de vous ? » 80 personnes se sont prêtées au jeu de cette encyclopédie menée tambour battant avec un mini-budget. Un finale joyeux en juin dernier et déjà, l’envie de remettre ça, de poursuivre l’aventure. C’est donc reparti en 2019 sur le thème des « espaces de liberté », en élargissant le cercle des participants. Avec le désir un peu fou de lancer fin juin un festival des Encyclopédistes réunis.
Ces projets sont très souvent associés à un territoire, quartier, ville et parfois très grande région. Agnès Pelletier, chorégraphe de la compagnie Volubilis installée à Niort, n’a pas eu de mal à convaincre les théâtres du bien fondé de son Panique olympique. Dérivé de Panique au dancing à Niort, il invite des centaines de participants à une chorégraphie collective dans une grande transhumance régionale. Bordeaux avec le FAB, Libourne pendant Fest’Arts, Cognac pendant Coup de Chauffe, À Corps à Poitiers… Tous en veulent ! Objectif : créer jusqu’en 2024 des communautés de danseurs aquitains et espérer une grande déferlante au Trocadéro en 2024. « On a réuni 500 danseurs à Niort, 200 à Bordeaux. On en espère 3 000 à la fin ! » Ce qui intéresse cette chorégraphe des rues, c’est la diversité des profils : mêler la quinqua rondouillette à la danseuse longiligne, l’homme d’affaires en costard à la trentenaire bobo. Écrit pour le Miroir d’eau lors de la dernière édition du FAB, ce flash mob contemporain migrera dans une rue commerçante dès 2020.
Pour Véronique Laban, chargée des relations avec le public à La Manufacture CDCN, ces projets sont un vrai outil pour « développer la danse auprès des habitants. Si possible en touchant ceux qui ne sont pas déjà captifs ». Elle travaille activement avec les centres de loisirs et d’animation, les écoles de danse de la ville, pour mobiliser des amateurs dans les trois grands projets 2019, tous dirigés vers la jeunesse. Celui de Michel Schweizer, mais aussi celui de Marion Muzac, Ladies First de Loïe Fuller à Joséphine Baker, imaginé pour des femmes de 12 à 20 ans à Bordeaux, La Rochelle et Limoges, et le groupe G-SIC (Groupement spécial d’immergence chorégraphique), où des amateurs de 13 à 20 ans plongent dans le répertoire de Jérôme Brabant.
Panique au dancing d’ Agnès Pelletier © Alexandre Giraud
Il n’y a pas si longtemps, Tanguy Girardeau, technicien chimiste, a rencontré Véronique Laban pour A mon seul désir de Gaëlle Bourges. Lui qui « n’aime pas la danse contemporaine » était un des 34 « lapins » présents au plateau. Entièrement nu. « Cela a changé ma perception de la danse. » Il fut aussi dans Atlas, cette chorale théâtrale pour cent habitants proposé par les Portugais Ana Borralho et João Galante au Carré, du Banquet de Chahuts ou de la Maison Graziana de Caroline Melon. C’est la rencontre qui le motive. Avec l’artiste mais aussi avec la communauté éphémère et intense qui se crée, « cette osmose entre des gens qui ne se connaissent pas. Tu participes à un projet qui, sans ton investissement, ne peut pas se réaliser. C’est aussi une manière de ne pas être du côté des sièges mais sur la scène ».
L’idée que les spectateurs puissent donner quelque chose d’eux-mêmes fonde nombre de ces projets. Loin d’être de simples figurants, les participants en deviennent le matériau, à la fois muse, modèle, et matière. C’est le cas des Lettres non écrites de David Geselson, présenté à Saintes. Le 6 avril prochain, l’auteur-metteur en scène recevra, un à un, à la médiathèque, cinq participants qui ont une lettre sur le bout des lèvres et n’ont jamais réussi à l’écrire. Des lettres à des vivants, à des morts aussi parfois. David Geselson écoute, écrit, relit. Chacun pourra conserver sa lettre achevée et l’envoyer ou non. Avec leur autorisation, il en fait lecture quelques jours plus tard au Gallia Théâtre, aux côtés de 40 autres lettres non écrites.
Tout aussi atypique, mené sans l’appui d’une équipe des publics, Discotake est la nouvelle aventure de Renaud Cojo et sa compagnie Ouvre le Chien : un projet polymorphe qui invite à explorer ce que la musique populaire produit dans la mémoire collective. Rien d’étonnant pour ce fan de Bowie et fin connaisseur de la musique pop : un des axes de Discotake est de donner à entendre la façon dont la musique nous traverse. Passion disque invite une quinzaine de volontaires à « partager la bande-son de leur vie » lors d’une session d’écoute à domicile. Un moment intime et sensible pour écouter ensemble un disque « doudou », celui qui active illico les synapses de la mémoire affective. En prolongement, le spectacle 3 300 tours rassemblera les participants sur le plateau du Glob Théâtre dans une restitution orchestrée par Renaud Cojo himself. Ouvre le Chien envisage de recréer ce projet 10 fois ailleurs en France. Car la force de ces processus est d’être transposable. Comme le bal d’Agnès Pelletier ou le Chekhov Fast & Furious conçu par le collectif Superamas et produit cette saison dans quatre villes : Reykjavik, Vienne, Amiens et Cognac. Cette adaptation d’Oncle Vania n’est qu’un prétexte à laisser s’exprimer la jeunesse européenne. À l’Avant-Scène où le spectacle sera présenté, Lucie Charlassier, chargée des relations publiques, a délibérément choisi de s’aventurer hors de l’entre-soi des théâtres pour aller chercher 15 jeunes adultes cognaçais. Un projet qu’elle qualifie de « déstabilisant » mais qui incite à dépasser la relation « offre-demande » habituelle pour co-construire un projet avec les associations et arpenter le territoire. Le défi étant de former, en une semaine, une famille. À Poitiers, dans son atelier de recherche chorégraphique, Isabelle Lamothe embarque chaque année des étudiants pour une vraie création. « On sait qu’on va rentrer dans une proposition qui va nous déstabiliser, nous dérouter. Il n’y a aucune sélection par la danse, mais je demande un engagement sur le calendrier, un engagement de soi, c’est-à-dire faire, dire, montrer aux autres, et un engagement par rapport à l’univers de l’artiste. » En avril, cette création est montrée en one shot sur la grande scène du TAP, pendant le festival À Corps.
En 2018, Marlène Saldana et Jonathan Drillet y explosaient les codes et dénudaient les corps dans Castors (puisque tout est fini). Cette année, Olivia Grandville travaille autour de Woodstock. Cette passionnante aventure de 25 ans pourrait bien connaître un nouveau tournant en 2019. Impressionnés par l’engagement des étudiants, les trois derniers chorégraphes font tourner « pour de vrai » le triptyque 22 castors front contre front. Une mise en avant « des formes chorégraphiques audacieuses qui lient amateurs et professionnels à un niveau d’exigence et de qualité dépassant amplement la seule action culturelle » résume le TAP, co-producteur. Cette fois-ci, les étudiants seront rémunérés. Ces traversées bouleversantes laissent des traces et souvenirs indélébiles pour ceux qui y participent. Trois ans après, le groupe Facebook d’Atlas Saint-Médard est toujours actif. Les petites alternatives de l’Atelier de Mécanique Générale Contemporaine sont compulsées sur le web, Marion Muzac a créé un Tumblr pour réunir toutes les aventures des Ladies First en France, et la timeline du collectif Superamas fait dialoguer Vienne et Cognac. Autant d’espaces virtuels pour retrouver les vibrations du faire, du dire et du vivre ensemble.
Les Encyclopédistes réunis : nos espaces de liberté, Jean-Philippe Ibos, fin juin, Glob Théâtre. www.globtheatre.net (pour participer : [email protected])
Passion disque, conception de Renaud Cojo, du mercredi 15 au vendredi 24 mai à domicile. 3 300 tours, samedi 25 mai, 20 h, Glob Théâtre. www.discotake.fr (pour participer : www.discotake.fr/passiondisque)
Chekhov Fast & Furious, collectif Superamas et 15 jeunes Cognaçais, mercredi 10 avril, 20 h 30, L’Avant-Scène, Cognac (16100). www.avantscene.com (pour participer : rp@ avantscene.com)
Lettres non écrites, David Geselson, mardi 9 avril, 19 h 30, Le Gallia, Saintes (17104). www.galliasaintes.com (pour participer : [email protected])
Les jeunes occupent la place, Michel Schweizer, du samedi 5 au dimanche 6 juillet, salle des fêtes du Grand Parc. www.bordeaux.fr
G-SIC, Jérôme Brabant, de février à juin, La Manufacture CDCN. www.lamanufacture-cdcn.org (pour participer : servicecivique@lamanufacturecdcn. org)
Ladies First, Marion Muzac. ladiesfirstmzprod.tumblr.com, lamanufacture-cdcn.org
Nous vaincrons les maléfices, Olivia Grandville, mercredi 10 avril, festival À Corps, Poitiers (86000). www.festivalacorps.com
Panique olympique, Cie Volubilis, du jeudi 8 au samedi 10 août, Fest’Arts, Libourne (33500), du samedi 7 au dimanche 8 septembre, Coup de Chauffe, Cognac (16100), Panique au dancing, Niort (79000). www.compagnie-volubilis.com
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Morceaux de vie - 12/03/2017
Voiture 10 - place 66 intercité 100% éco Paris-Toulouse départ 10h29 Desservira les gares des Aubrais, de Chateauroux, de Limoge, De Brive la Gaillarde, de Cahors et de Toulouse son terminus.
J’ai toujours était fascinée par les gens dans les trains. J’ai l’impression d’être dans un magasin qui vend des idées de personnages : « Mon nom est personne » - magasin de personnages, groupes sociaux, clichés, répliques cultes, situation cocasse… - Malentendus et conflits à l’étage.
J’ai à disposition une large palette de morceaux de vie de gens tous plus authentiques les uns que les autres. C’est inépuisable et nouveau à chaque fois. Et pourtant, chose d’autant plus fascinante, j’ai souvent une impression de déjà-vu. Tiens par exemple là, dans ma cabine inter-cité où nous tenons à trois par banquette — ce ne sont même pas des sièges — il y a le jeune étudiant du Nord qui part faire son stage de fin d’étude à Toulouse, la dame qui se plaint de tout et de rien avec entrain, la parisienne qui s’est installée à Brive et qui tente de ne pas regretter parce que dans la vie il faut faire des choix et la jeune fille aux écouteurs qui ne dira pas un mot de tout le voyage et feindra de dormir. J’ai déjà croisé tous ces types de personnages mais j’aime à les retrouver sous des enveloppes plastiques différentes. Il reste une place de libre sur la banquette qui me fait face entre le jeune étudiant et l’ancienne parisienne. Ce vide nous sauve tous d’une proximité insoutenable. Dans les autres cabines, ils sont six et ça a l’air dur-dur. Je suis côté fenêtre, je m’estime heureuse malgré cette réduction d’espace vitale dont j’aurais du me douter d’après le bas prix de mon billet. J’ai sept heures de train devant moi. Sept heures dont je pourrais ô combien me plaindre. J’ai du le faire, je suis comme tout le monde. Je m’en suis plainte c’est sûr. Je souhaitais que le monde sache que j’étais contrainte de passer sept dans dans trois mètres carrés avec des inconnus qui ont autant envie d’être avec moi que moi j’ai d’être avec eux. Passer cette période incompressible où j’ai transmis mes plaintes par textos à mes amis les plus proches, je m’attèle à ma seconde activité favorite : regarder le spectacle avec à l’affiche mes voisins de banquette. Je vais être obligée de conjecturer sur les prénoms car nous n’avons pas eu l’audace de nous les échanger malgré la discussion cordiale que nous avons partagée, moi et mes compères et consoeurs de wagon. À mon avis elle s’appelle Sylvie, la parisienne devenue à grand regret Brivoise, on dit Brivoise ? Le jeune étudiant lui, il doit s’appeler Julien, ou Antoine, ou Aurelien. Peut-être Aurélien, je vais prendre Aurélien. Madame je-me-plains-mais-au-fond-ça-va-franchement-ça-va, elle doit surement s’appelle Marie-Christine, qu’on me coupe les pointes des cheveux s’il en est autrement. La jeune fille aux écouteurs, c’est Léa … hum … non Laetitia. Tout commence juste avant l’arrêt Limoges. Jusque là, seule Marie-Christine avait ouvert la bouche par bribes courtes pour exprimer sa satisfaction à se faire contrôler. Oui, parce que ça la rend folle d’acheter son billet, de ne pas se faire contrôler et de rendre compte qu’elle aurait pu voyager gratuitement. Rhalala elle n’aime pas du tout du tout. Ce qui est sûr, c’est qu’elle fera une sieste en arrivant parce que rhalala, on est pas confortable. Je dois lui accorder qu’on est moins confortable que dans une voiture. Elle m’a dit « Ce qui est différent du covoiturage, c’est qu’ici on est pas obligé de se parler alors on s’endort plus vite ». Elle n’a pas dit ça dans un contexte. J’ai commencé une interprétation du sous-texte de cette réplique. Sous-entendait-elle que je m’étais endormie et que j’aurais pu avoir l’amabilité de discuter avec elle ou bien appréciait-elle ce silence partagé et consenti entre notre club des cinq ? Quand je suis dans une proximité semblable à celle-ci avec des inconnus je me pose systématiquement la question suivante : « Est-ce qu’on pourrait survivre ensemble s’ils nous arrivaient une catastrophe nous isolant du reste du monde ? » Je n’ai jamais eu à éprouver la réponse jusqu’à présent, ouf. En tout cas Marie-Christine a envie de parler. Je dois lui céder qu’elle n’est pas dans la catégorie des gens qui ne se rendent pas compte qu’ils parlent tout seul et qu’on aimerait mieux qu’ils se taisent. Marie-Christine a toute sa tête, n’a pas envie d’étaler son blabla sur nos valises. Elle veut juste briser en douceur ce silence qui lui pèse. L’occasion se présentera juste avant son départ. Avec les adieux viennent les confidences. Aurélien et Sylvie vont sortir du train à Limoges pour fumer une cigarette. Marie-Christine, elle, a arrêté il y a maintenant quatorze mois. Marie-Christine est assise au centre de la banquette avec à sa droite Laetitia et moi à sa gauche. Elle a en face la banquette des fumeurs. Bien droite sur son siège, elle leur explique comment sa vie a changé depuis qu’elle a arrêté de fumer. Sa peau n’est plus grise, ses dents sont plus blanches, elle dort mieux, elle a retrouvé sa liberté. J’avais l’impression de voir une ex-tolarde expliquer à deux prisonniers en quoi c’est formidable de sortir de prison. Ils acquiesçaient — que pouvaient-ils faire d’autre ? — Limoges approche, l’envie de fumer et la culpabilité aussi. Sylvie, qui nous expliquera après le départ de Marie-Christine les raisons de son départ en province, se résigne à accepter le fait que par déduction, elle a la peau grise, elle n’a plus des dents blanches, elle dort mal et elle n’est pas libre. Aïe. Elle ne dit rien bien sûr, il n’y aura pas d’esclandre dans cette histoire. J’en parle parce que ce n’est pas la première femme que je croise dans un transport en commun dont les yeux disent « je regrette mais j’assume ». Pour être honnête, cela m’inquiète un petit peu. Serais-je aussi alerte à ces cris silencieux si je n’étais pas moi même une femme qui a peur de se tromper dans ses choix ? La réponse est dans la question mesdames et messieurs. Quoi qu’il en soit, les faits sont là, Sylvie regrette. Sylvie regrette Paris, qu’elle a mis tant de temps à quitter. Il lui aura fallu cinq ans à faire des aller-retours entre Paris et Brive La Gaillarde pour entretenir sa relation de couple sans renoncer à sa vie parisienne. Mais voilà, au bout de cinq ans, il fallait faire un choix, Paris ou l’amour. Qui disait que Paris était la ville de l’amour ? Et bien, pour Sylvie, la ville de l’amour c’est Brive La Gaillarde et pour ça elle a du renoncer à son amour pour Paris. On dirait pas comme ça, mais Sylvie est une héroïne. C’est notre héroïne de tragédie cornélienne du wagon 10, cabine 60-66 et personne ne le sait. Elle a des beaux yeux bleus électriques et des cheveux noirs corbeau. Je me demande combien de temps elle va tenir. Ou plutôt, combien de temps la Corrèze va la retenir ? Je n’aurai jamais la fin de cette histoire. Moi je pense qu’elle partira un jour pour retourner sur Paris. C’est une histoire de balance. Quand son amoureux n’en vaudra plus la peine, elle pourra partir. Je l’aime bien Sylvie, c’est une guerrière qui a quand même besoin qu’un homme l’aime. On ne se refait pas, on a besoin d’amour.
Les transports en commun sont une mine de pépites de morceaux d’humanité. Et moi je suis un mineur … on dit une mineuse ? Oui, on dit une mineuse, au pire si on le dit pas, on dira que c’est une licence poétique féministe. Je suis une mineuse à la recherche de diamants aux milles facettes, tantôt touchantes, déconcertante, consternante, drôle, révoltante ou encore rayonnante. Ou, peut-être tout simplement que je m’ennuie dans le train et qu’il faut bien passer le temps.
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Sucre - Bolivia #3 À l’image de l’orage qui a éclaté le soir de mon arrivée, Sucre a eu pour moi l’effet d’un flash. La veille j’étais arrivée à Uyuni à 13h après 10h de bus. Un mini bus m’a emmenée à 17h voir le Salar d’Uyuni, une merveille. Rentrée à 22h à Uyuni, j’ai pris in extremis le dernier bus qui partait pour Sucre, allongée par terre tout au fond, faute de place disponible. Après, 7h de bus, j’arrive à 5h du matin à Sucre. C’est donc encore ensommeillée que je traverse la ville déserte, mon sac sur le dos. J’arrive sur la Plaza 25 de Mayo, la place principale, pour le lever du soleil et des habitants. Tout est calme, vide, l’architecture ressemble étrangement à celle des petites villes françaises. On me dirait que je suis à Limoges ou Nancy, j’y croirais. Petit à petit, au fil des pages de mon livre “Un mundo Feliz” qui défilent, la ville prend vie. Je me trouve une auberge de jeunesse, jaune des murs aux draps. Quelques heures plus tard je sors de nouveau dans la rue et là tout semble avoir changé. Ça fourmille. Il y a des choses qui se montrent, certaines qui s’écrivent et d’autres qui se vivent. Je ne sais pas vraiment comment raconter Sucre. J’ai passé ma journée à déambuler, prendre des photos, discuter, observer, lire... Sucre a réussi l’étrange défi de me questionner tout en m’apaisant. Pour autant, la ville n’est ni une plage paradisiaque, ni une bourgade résidentielle. Énormément de personnes âgées y mendient et il n’est pas rare des croiser des enfants qui travaillent, cirant des chaussures ou vendant des glaces. La majorité des femmes portent ici la traditionnelle tenue bolivienne que l’on voit si souvent sur les photos : jupe, tresses, chapeaux et chales multicolores. Mais je n’en ai photographiée aucune considérant que ça me plairait moyen que quelqu’un me prenne en photo à Eperlecques ou Paris sur mon vélo avec ma baguette fraiche, considérant que c’est “so French”. Ces images là je les garde pour moi, bien au chaud dans un recoin de mon cerveau. Vous ne verrez pas non plus le Mercado Central regorgeant de fruits, légumes, épices, céréales, produits ménagers, viandes, oeuf, fromages... Ça grouille, ça interpelle, ça sent, ça donne très faim... Pour 3 sous, j’en suis rentrée avec un sac rempli de fruits, légumes et épices délicieux. Mais encore une fois mon appareil photo ne me semblait pas être le bienvenu. Par contre, il y a un moment où j’ai bien fait de le sortir. En fin de journée alors la tempête s’élevait derrière les montagnes qui encerclent la ville, j’étais sur un banc de la place centrale, essayant de capter les couleurs et lumières changeantes de cette météo si particulière. À coté de moi, un petit garçon d’environ 8 ans, accompagnée de sa grand mère et sa mère demande à cette dernière “Qué está haciendo ?” (Textuellement : “Qu’est ce qu’elle fait?”). Sa mère lui explique que je prends des photos et je lui demande alors s’il veut que je prenne une photo de lui. Il ne veut pas mais par contre il veut m’aider. S’en suit une demi-heure de photos floues et une bonne dose d’excitation dans les yeux brillants de Mauricio, l’appareil dans les mains, tentant de saisir chaque mouvement de la place.
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