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#Le pauvre Gaspard...
lidensword · 2 months
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Obstinés et nombreux.
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microcosme11 · 5 years
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L'Empereur envoie savoir des nouvelles de ce pauvre Las Cases. Ali revient en déclarant qu' « il est couché mais espére manger un potage et un bon poulet. » Montholon s'écrie : « Ah! le pauvre homme. » Ce à quoi Sa Majesté ne répond rien.
Sainte-Hêlène, journal inédit de 1815 à 1818 by Baron Gaspard Gourgaud. Las Cases was too sick to come to dinner. The Emperor sent a valet to get news of “poor Las Cases.” He returned to say Las Cases was in bed but hoped to eat some soup and a nice chicken. “Oh, the poor man!” exclaimed Montholon. His Majesty didn’t say anything. 
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rollingstonemag · 5 years
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/il-etait-une-seconde-fois/
"Il était une seconde fois" : Gaspard Ulliel à travers le temps
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Transformer le passé dans l’espoir de modifier le présent ou d’échapper à tel futur, le fantasme perdure. Nouvelle illustration avec cette mini-série qui se plait à son tour à défier la concordance des temps, « Il était une seconde fois »
Si les différentes officines de livraison à domicile n’ont pas réellement conscience de combien un mauvais colis à la mauvaise personne peut avoir des conséquences, hum, conséquentes sur l’existence de celle-ci, leurs hiérarchies respectives auront tout le loisir de l’apprécier avec cette mini-série Il était une seconde fois, écrite à quatre mains par Nathalie Leuthreau et Guillaume Nicloux – dont Thalasso, son film avec Gérard Depardieu et Michel Houellebecq, aura débarqué dans les salles une semaine plus tôt. Le pitch, comme on disait jadis sur le plateau d’émissions dont in nous garantissait alors que tout le monde en parlait ? Une mystérieuse caisse en bois, posée en plein milieu de son garage de la banlieue bordelaise à travers laquelle Vincent Dauda (Gaspard Ulliel) est le seul à pouvoir s’engouffrer pour ressortir au même endroit quatre mois plus tôt. Une occasion rêvée – enfin, ça, on peut en discuter – de revivre le passé, de le remodeler, notamment s’il s’agit de rayer les raisons qui l’ont conduit à une séparation douloureuse d’avec la troublante – et pas mal troublée aussi – Louise Arron (Freya Mavor). En l’occurrence, et pour peu que l’on veuille prendre un peu de recul avec la juxtaposition des mots, c’est encore Vincent qui parle le mieux de sa situation dans le second épisode (sur quatre) : “Le type vit deux fois les mêmes aventures mais sans jamais tout à fait revivre les mêmes moments. Donc, c’est compliqué pour lui de modifier le passé. Il arrive à corriger certains trucs mais pas totalement. Très chiant. Vachement bien mais très chiant en même temps. Surtout qu’il ne peut pas rester constamment dans le passé. Parce qu’il a un fils, qu’il ne peut pas le laisser souffrir en l’abandonnant dans le présent…” C’est bon, tout le monde suit dans le fond ?
À partir de là, les temps, les dimensions pas si parallèles que ça, vont pouvoir mener leurs chemins, quitte à converger l’un vers l’autre. Passé, présent, avenir : tout peut se télescoper le… moment venu, dans un entre choc où les doubles vies, la schizophrénie, le dédoublement de personnalités pourront surgir ou être simplement suggérés. Quitte à déboussoler un peu plus ce pauvre Vincent, livré à lui-même ou à l’incompréhension de ses proches les plus rationnels, quand ce n’est pas à l’ambiguïté des comportements et des mots d’autres (le livreur, son frère Alexis un temps interné en institut psychiatrique)
Si la trame n’est pas sans en rappeler d’autres – difficile notamment de ne pas penser au 22.11.63 de Stephen King et son adaptation TV avec James Franco pour ne retenir qu’un exemple parmi les plus récents, Il était une seconde fois parvient rapidement à se trouver une identité, y compris dans son rythme. Ou son non rythme parfois, Nicloux se délectant manifestement à prendre son temps dans la narration de son récit et à ajouter des pistes ou espaces supplémentaires – islandaise ici – dont la résolution est bien la seule que l’on cherchera à précipiter ici…
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Xavier Bonnet
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alicelacalisse · 6 years
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Gaspard m'a dit que son nouveau responsable ressemblait à "Eddy de Pretto mais à 50 ans" le pauvre ahah
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semena--mertvykh · 3 years
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Préambule au bilan musical
En 2018/2019, on a eu :
- du grime moite => Future, Pusha T
- des filles qui en ont => M.I.A., Kehlani, Yaeji, Kaitlyn Aurelia Smith, Kelly Lee Owens, Joanna Newsome, Jay Som, Fatou
- de l’électro déstructuré comme une robe Issey Miyaké => Jacques Gaspard Biberkopf, Holly Herndon – que je suis très fière d’avoir découverte bien avant que Pitchfork ne l’épingle dans son Best Of 2019
- du easy listening innocent en apéritif => Bonobo, Limousine
- du post-post-post-punk => Mount Kimbie, The Swans
- beaucoup de synthwave / drone / dark ambient => OPN mon amour, SHXCXCHCXSH, Emeralds, Le Révélateur
- du old school par cure (cure Little Dragon / cure Frank Zappa / cure Siouxsie / cure XTC / cure Gil Scott-Heron / cure Killing Joke… )
- du beatmaker
- du grand n’importe quoi aussi, moitié foutage de gueule, moitié prise de risques couillue => Sophie, Arca
Globalement, en 2018/2019, encore plus que d’habitude, on a eu :
-- côté jour, des choses très speed avec les basses bien en avant, ou des choses plus lentes avec les basses bien en avant ;
-- et, coté nuit, des choses synthétiques avec beaucoup de mélancolie dedans ; des choses qui me donnent l’impression d’être de nouveau dans la voiture avec mon père, quand on traversait de vastes plaines désertes, de nuit, quelque part au milieu des années 80 - une période dont je ne me suis jamais remise.
En gros, on n’a pas cessé d’osciller entre pulsation et harmonie.
C’est peut-être pour çà, d’ailleurs, que j’ai laissé tomber le rock depuis un moment – je parle du binaire à la Rolling Stones et sa cohorte de suiveurs, qui fait frétiller tous les métrosexuels mous de la tige : harmoniquement c’est nul, rythmiquement on regarde passer les wagons de double-croches, et puis alors, la voix de Mick Jagger par-dessus - perso, rien que d’en parler, j’ai envie de tuer quelqu’un. Les types n'arrêtent pas de parler des voix de femmes qui leur tapent sur le système, alors puisqu’on sort les dossiers fâcheux : la voix nasillarde de Mick Jagger, sur n'importe quel titre, me dessèche le vagin
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(Pour ne rien dire de son personnage public qui doit concentrer tout ce que je trouve super gerbant dans la masculinité telle qu'on nous la survend depuis des lustres, et qui ne cesse de suinter de nouvelles déclinaisons chaque année, type Orelsan ou Booba ; un peu comme un blob increvable. Vous voulez m'impressionner ? Montrez-moi les Lunachicks. Elles font la même chose que les clowns sus-cités, mais avec cent fois moins de budget et une paire de couilles en plus)
Mais même sans focaliser sur les momies du rock, même en prenant des groupes récents comme PUP, même le son du rock m’ennuie : on a une tranche de guitares saturées sur une cadence morne comme un défilé militaire - et vous reprendrez bien un peu de distorsion de guitares, pour finir ? Je ne sais pas comment font les mecs pour ne pas mourir d’ennui dans leur garage. Je ne vois pas comment on peut se rassasier d’une nourriture globalement aussi fade, aussi uniforme. J’adore la guitare, c’est pas la question ; beaucoup de mes meilleures amies sont des guitares, Loveless est un de mes disques préférés – je tiens Only Shallow pour l’une des ouvertures d’album les plus bluffantes de toute l’histoire de la musique moderne, l’équivalent musical du chaos émotionnel d’être une fille et d’être pénétrée pour la première fois – et puis j’ai grandi avec Mike Oldfield en permanence dans mon univers, le son de sa guitare constitue probablement le pétrole de ma culture musicale depuis cinquante ans. Mais peut-être MBV et Mike Oldfield sont des musiciens qui font un peu autre chose ; ils ne se contentent pas de répéter ces mêmes trois pauvres accords qui suffiraient déjà à peine à remplir un disque, alors je ne parle même pas de construire toute une carrière dessus.
Fermons la parenthèse.
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corydon8 · 3 years
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GASPARD HAUSER
Gaspard hauser chante
《 Je suis venu, calme orphelin,
Porteur de mes seuls yeux tranquilles,
Vers les hommes des grandes villes
Ils ne m ont pas trouvé malin.
A vingt ans un trouble nouveau
Sous le nom d amoureuses flammes
M a fait trouver belles les femmes :
Elles ne m ont pas trouvé beau.
Bien que sans patrie et sans roi
Et très brave ne l étant guère,
J ai voulu mourir à la guerre :
La mort n a pas voulu de moi.
Suis je né trop tôt où trop tard ?
Qu est-ce que je fais en ce monde ?
O vous tous, ma peine est profonde :
Priez pour le pauvre Gaspard ! 》
Verlaine, Sagesse
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antikorg · 4 years
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Comment la dette publique augmente la richesse des milliardaires en période de crise
Comment la dette publique augmente la richesse des milliardaires en période de crise
https://www.latribune.fr/ Par Gaspard Gabriel (*)  |  01/02/2021 (Crédits : Gonzalo Fuentes) OPINION. En Europe, la fortune des milliardaires a augmenté de 14% en 2020 (1). Oxfam révèle que les « 7 premiers milliardaires français possèdent plus que les 30% les plus pauvres » (2). Pourquoi « la France se distingue-t-elle en se présentant comme la championne d’Europe de la rémunération de ses…
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eric-sauvat · 5 years
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Foutraque
Lavoûte-Chilhac, Lundi 9 décembre 2019
Foutraque
Familier. Fou, extravagant. − Toi, tu as seulement besoin qu'on te rafraîchisse les idées, pauvre foutraque. Il l'empoigne par le fond des brayes et va le plaquer dans l'abreuvoir Pourrat, Gaspard, 1922
Depuis le décès de Françoise Modolo nous n’avons plus de médecin résident à Lavoûte et sommes à la merci d’un docteur foutraque qui assure avec désinvolture une permanence dans le local mis à sa disposition par la mairie, des consultations salopées les samedis matin et lundis après-midi quand il y vient…
Lorsqu'il ne vient pas, il laisse ses clients poireauter dans la salle s’attente pour des prunes, n’ayant pas même la décence d’informer qu’il ne serait pas là
Je l’ai consulté trois ou quatre fois depuis l’année et demie qu’il officie là, il m’a pris ma tension et reconduit l’ordonnance de sa prédécesseur et fait une autre pour une prise de sang mensuelle pour surveillance de mon taux de sucre pour l’année en cours ; que me vaut un toubib qui ne vous ausculte pas et n’effectue pas son propre diagnostique?
Aussi Mouna s’est-elle substituée à cet incapable m’interdisant ses médicaments, exceptés le vasodilatateur et l’aspirine à 300 mg pour m’éviter un autre AVC après celui qui m’a raté en Syrie voilà cinq ans.
J’ai donc abandonné trois collyres, deux médocs pour mon diabète naissant et remplacé le tout par une mixture qu’elle me fabrique pour me faire centenaire
Et en avant la galère.
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chante-danse · 5 years
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Cover of Stella’s EP Le Folklore Auvergnat/Tu Dis Toujours Oui/Gaspard/Pauvre Figaro, 1966.
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ergonismes-blog · 6 years
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Livre érudit et d’une grande finesse, Gaspard de la nuit parle la vie d’un homme, le frère de l’auteure, retiré depuis des décennies dans une intériorité inaccessible. Autisme, psychose... Voilà qui ne nous dira rien de cet être aimé mais “pauvre en monde”. Elisabeth de Fontenay en dresse le portrait touchant et livre en creux sa frustration d’une rencontre à jamais inaboutie.
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petite-madame · 8 years
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Pm, j'ai ADORÉ ton casting d'Alain Delon pour Bucky si on devrait adapter Les Avengers en France (Les Vengeurs? Lol). Est-ce que tu as fan casté d'autres personnages comme Cap ou Tony? Fais moi marr...*tousse* rêver. Gros bisous d'une autre Parisienne. 😚
YOU CAN BLACKLIST MY POST IN FRENCH BY USING THE HASHTAG #PMFRENCH. THANK YOU ♥
Bonjour Anon!
Alors là, Chère anon, tu as tapé à la bonne porte pour ce genre de conneries. Oui, j’adore fancaster des acteurs dans tous les rôles possibles et inimaginables. Bon avant qu’on ne déroule la liste ci-dessous, c’est ma liste donc ne commencez- pas à faire “Mais nooooon, parce que….”. C’est le genre de trucs décidés entre deux Pringles et un Coca cerise donc, ce n’est pas la peine de prendre ça très très au séreux. Et oui, je sais, il n’y a pas tous les Aven..les Vengeurs mais pour les autres, on verra ça un autre jour sinon le post va faire 5km de long.
Tony Stark: Sagamore Stévenin. C’est pas RDJ, on est plus proche du comic mais il correspond bien, je trouve, dans la catégorie un peu playboy classe.
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Steve Rogers: Guillaume Depardieu. Oui, ce pauvre garçon est décédé (j’ai aucun respect…) mais c’est le seul qui aurait pu correspondre à Steve Rogers dans mon esprit et avant que vous ne commenciez tous à chouiner et à me dire “non”, souvenez vous à quoi il ressemblait avant son accident ou quand sa jambe lui laissait un moment de répit.
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Guillaume n’étant plus là (paix à son âme, j’aimais beaucoup son côté écorché vif), nous allons confier le rôle à Guillaume Gallienne (de la Comédie Française) car Guillaume Gallienne peut tout jouer de Lucrèce Borgia à sa propre mère, donc, avec un peu maquillage, ça passera très bien.
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Il est parfait, voyons!
Natasha Romanoff: Audrey Fleurot. Il n’y a pas 50 rousses incandescentes dans le cinéma français, et en plus elle n’est pas mauvaise actrice, donc…que demande le peuple!
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Bucky Barnes: Alain Delon si on avait une “Time Gem” mais comme on n’a pas de “Time Gem”, on se “contentera” de Gaspard Ulliel, qui n’est déjà pas si mal avec son petit sourire malin et sa cicatrice sur la joue.
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Sam Wilson: Tony Mpoudja. Ce n’est pas le plus connu des acteurs mais il correspond mieux que Omar Sy (même si j’adore Omar Sy) ou Thomas Ngijol.
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Clint Barton: Jérémie Renier. Parce que quand tu as un mec qui a un nom qui est quasiment une version française de celui de l’acteur qui joue le rôle original et qui en plus a un physique qui pourrait correspondre, tu le prends, c’est un signe.
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Thor: Kad Merad. J’ai pas d’idée, ok? Sors moi un Français blond de 1m90 avec un physique de Viking et j’achète. Mais bon, Kad…une perruque et ça passe! Arrêtez de chipoter, hein!
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Va te rhabiller, Hemsworth!
Bruce Banner: Clovis Cornillac. Il est moins “fin” que Mark Ruffalo mais il a une sensibilité qui pourrait aller au personnage de Banner. Et puis on ferra des économies de maquillage avec lui. Une bombe de peinture verte et il est bon pour le plateau.
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Scott Lang: Guillaume Canet. Il a le coté un peu malin de Scott et un bon timing comique, il fera l’affaire. (Ce film va couter un blinde avec un casting pareil)
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Hope Van Dyne: Marion Cotillard. Comme elle n’aura pas à mourir dans ce rôle, on est sauvé, en plus, elle a déjà la coiffure. Et grâce à elle on pourra vendre le film à l’international.
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Pepper Potts: Alice Taglioni. Suffisamment classe pour jouer Potts et tenir tête à Sagamore Stévenin.
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Et voilà! Vous êtes tous traumatisés pour les 10 ans à venir mais remerciez moi, il n’y a ni Christian Clavier, ni Kev Adams. ^^
Gros bisous de Paris également! Poutous ♥
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marymagdala · 8 years
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Le 11 octobre 2015 aux alentours de 23h30 un homme m'a violée pendant environ 45 minutes.
Le viol, dans ma tête, ça n'arrivait qu'aux autres, dans la rue, forcément menacée de mort par un dangereux inconnu, forcément déséquilibré. Pourtant ce soir là, j'étais chez moi, avec quelqu'un en qui j'avais confiance, quelqu'un que n'importe qui aurait qualifié de sympathique. Ce soir là, j'ai connu la douleur à un endroit de mon corps, mais aussi dans mon esprit. Ce soir là j'ai appris que dire les « Si j'avais su/fait/dit ... » étaient tout autant inutiles qu'un 9,75/20 à un partiel de fin de semestre. Tout peut arriver dans la vie, que ce soit aux femmes ou aux hommes : y compris les mauvaises choses peu importe votre prudence.
Si j'ai fait le choix d'en parler ici, ce n'est ni pour me positionner comme une martyre, ni comme un exemple à suivre. Simplement je pense qu'il faut en parler car c'est actuel, pour des million de personnes à travers le monde, et que bon nombre d'écrits, paroles, à ce propos me choquent. Je vais essayer, avec mes maigres moyens et mes pauvres mots, de partager les choses qui m'ont indignée ou aidée après cette fameuse nuit.
13 octobre 2015
J'ai pris connaissance de ce qui m'est arrivé 24h après les faits. Le lendemain je me suis rendue en cours à la fac normalement. Je me sentais bien. Pourtant le matin même j'avais eu du mal à me lever. J'avais vu du sang dans mes toilettes. Mais tout allait bien. Le 13 octobre, je ne suis pas arrivée à me lever, mon corps ne m'obéissait pas et me faisait beaucoup trop mal. Je suis donc allée chez le médecin, sans trop savoir pourquoi, ce que j'allais lui dire si ce n'est que je pensais avoir une petite cystite (non mais vraiment, j'y croyais dur comme fer). La porte du cabinet s'ouvre, et au moment où il me demande quels symptômes m'ont conduite chez lui, je panique. Je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas comment décrire mes douleurs. D'abord par peur de ce que cela implique puis par honte. Incapable d'articuler, de mettre du sens dans mes phrase j'entends « Mademoiselle, vous avez été violée ». Ces mots que je ne voulais pas entendre ni comprendre. Il m'a fait passer une série d'examens, les constats sont tombés, une ordonnance avec un tas de médocs que je devais prendre. J'ai eu surtout en ma possession un son constat sur papier, attestant de mon état, si jamais je désirais porter plainte. Je me suis rendue dans un supermarché, j'ai acheté une excellente bouteille de vin, des chocolats et plein d'autres conneries que je n'achète jamais. J'ai appelé deux amies sans vraiment leur dire pourquoi. Ce soir là je leur ai annoncé la nouvelle après avoir rempli nos trois verres à vin. Ce soir là nous avons, autant ri que pleuré tout en buvant à ma santé.
Une fois mes convives parties, je prends mon téléphone et j'appelle mon copain de l'époque (que nous appellerons Monsieur Y) . Je ne lui ai toujours pas dit, je sais qu'il est occupé. Nous étions ensemble depuis 3 ans à l'époque, relation, récemment libre, à distance Paris-Marseille (non mais vraiment, c'est possible je vous jure). Ironiquement nous avions évoqué la question du viol un soir, à la suite d'une conversation sur le film IRREVERSIBLE de Gaspard Noé. Je m'étais à l'époque indignée de la réaction de Vincent Cassel, qui au lieu de rester auprès de Monica Bellucci à l'hôpital s'était lancé dans une vengeance sanglante inutile. Je lui avais dit que j'espérais qu'au cas où je traversais la même chose, il ne soit pas aussi con. Le téléphone sonne, il répond. Je lui dit «  On m'a violée ». Gros silence.
_ « Quoi ? Qui ? »
_ « Peu importe. Juste je veux que tu sache que je suis allée chez le médecin, il m'a donné un papier  si jamais je veux porter plainte ».
Ça passe dans l'oreille d'un sourd. J'entends des « mais pourquoi tu t'es pas débattue ? Comment ça, c'était chez toi ? Je veux savoir qui c'est, je veux le buter. »
Aïe … bon je savais que ça allait pas très bien se passer. Mais quand il m'a demandé de lui raconter dans les détails la scène, j'ai vraiment compris que j'allais pas entendre « Ca va aller je suis là ». A la place j'ai passé tout le coup de fil à tenter de le rassurer (bon c'était pas glorieux vous vous en doutez). Je lui ai dit que j'allais juste avoir besoin de sa présence, je ne voulais pas lui livrer les détails juste être rassurée de temps à autre. J'essaye de dormir.
14 octobre 2015
Vient la question « mais est-ce que tu portes plainte ? ». Question que mon médecin m'avait posée quelques heures auparavant. Bien entendu que non. Je n'avais toujours pas vraiment saisi le concept du « viol », du moins j'avais des idées bien arrêtées dessus à travers les films, l'art, la littérature, le Larousse, mais aucune ne correspondait vraiment avec ce que j'avais vécu. Le premier problème que je veux soulever est celui-ci : personne ne nous prépare vraiment à réagir dans ce genre de situation. Alors oui, j'ai toujours évité de rentrer seule tard le soir, j'ai fait attention à ne pas porter de minijupe quand j'avais des talons hauts, je surveillais toujours mon verre en boîte ou dans les bars pour ne pas qu'on y mette une poudre suspecte. Malheureusement aucune de ces choses ne m'ont servie le 11 octobre. Pas sûre non plus que mon violeur (qu'on désignera à présent comme Monsieur X), se soit dit que ce qu'il avait ce soir là était aussi condamnable. Non parce qu'on va pas se mentir : violer quelqu'un c'est facile, encore plus quand on a gagné sa confiance. Monsieur X avait pourtant 39 ans, j'en avais 21 aux moments des faits. A son âge, tout de même, il devrait savoir qu'un « non » ou un « j'ai mal » sont clairs, non ? Et bien non, visiblement. Ma mère ne m'a jamais dit « Bon, alors ma chérie, si jamais on te viole, faut faire ci et ça ... » haha. Non j'avais vraiment pas la moindre idée de ce que je devais faire, comment m'en remettre. Poussée par mes deux amies, je prends la décision de déposer une main courante, n'étant pas prête à porter plainte. Après de multiples hésitations elles m'accompagnent au commissariat de mon quartier.
_ «  C'est pour quoi ? » me dit l'un des policiers à l'accueil.
_ «  Je voudrais déposer une main courante »
_ « Pourquoi ? »
Bon alors là il faut bien réaliser que ça se passait dans le hall d'entrée et qu'il y avait tout plein de gens autour.
_ « Pour agression sexuelle. » à voix basse.
_ « Juste des attouchement ou un viol ? » répond le policier, un peu comme si il me demandait si je voulais mon café avec ou sans sucre.
_ « Un viol »
_ « Ah mais nous pour ça on prend que les plaintes, vous pouvez pas déposer une main courante. Vous connaissez l'agresseur ? Ça s'est passé où ? »
_ «  A mon domicile, oui je connais l'agresseur. Je connais mes droits et je déposerai une main courante aujourd'hui. »
Après ces échanges qui m'ont légèrement énervée, je pars donc m'asseoir avec mes deux accompagnatrices qui semblent tout aussi dégoutées que moi vis à vis de la qualité du réceptionniste. Nous attendons à peu près une heure, je lâche un « Pas étonnant que trop peu de victimes déposent plainte vu comment ça se passe ». Une policière m'appelle.
_ « Bon c'est vous pour le viol ? J'ai pas trop de temps à vous accorder je déborde de travail, venez là. Pas de langue de bois racontez moi rapidement comment ça s'est passé. »
Nous nous installons dans une pièce ouverte, avec un petit bureau juste à côté de l'accueil. Tout le monde peut me voir. Je jure que je n'avais pas été droguée ce soir là, que oui, je connaissais l'agresseur, oui c'était chez moi.
_ « Votre histoire va pas tenir jusque chez le procureur » m'annonce mon interlocutrice.
Ah ? Peut-être pas assez sensationnel peut-être ? Effectivement je retenais mes larmes, je gardais mon sang froid. Mais là c'était un peu trop à encaisser. Je lui dit que je ne comprends pas, que j'ai un dossier médical qui atteste de ce que j'ai subi. Or là, on me disait que les circonstances du viol n'étaient pas « convaincantes ». Je comprends qu'en plus de supposer que je mens, ça ne tiendra pas jusqu'au tribunal.
_ « Peu importe, je veux déposer une main courante, c'est mon droit. »
_ « Comment ça ? Vous n'êtes pas là pour porter plainte ? »
_ « Non »
La policière ne comprend pas. Visiblement il y a eu un malentendu entre l'homme avec qui j'ai parlé à mon arrivée et elle.
_ « Bon attendez quelques minutes ».
Je retourne m'asseoir. Je commence à perdre mon calme et je veux partir. Soudain une autre femme s'approche. Elle se présente comme étant une psychologue, me demande si je veux lui parler. Je lui répond gentiment que non. Elle me donne son contact « dans le doute ». La policière m'appelle, je me dirige avec elle dans son bureau. Elle se met derrière son ordinateur et me demande cette fois-ci de lui raconter ce que j'ai vécu. Je suis sur la défensive, je ne veux pas lui parler. Vient ensuite un échange où elle m'explique qu'elle est désolée si je me suis sentie agressée par son franc-parler. Je lui répond que je ne suis pas dans mon état normal et que je veux simplement faire valoir mes droits. L'entretien aura duré 2 heures, ou un peu plus. Je lui raconte tout, je lui livre tout ce que je sais sur Monsieur X. Après quoi elle me dit « ne vous inquiétez pas, vous êtes la victime ».
A cet instant j'ai compris. Les nerfs lâchent, elles me prend dans ses bras et me dit de me reposer, de prendre un congé d'une semaine le temps de souffler. Elle espère que j'irai plus loin qu'une main courante et me souhaite le meilleur.
Une fois rentrée je relis le papier sur lequel figure les faits. Je lis un sms de Monsieur Y qui me dit à quel point il veut faire la peau à Monsieur X, à quel point il lui détruit sa vie. Je l'appelle, je l'engueule en lui disant de se calmer, que ce qu'il veut faire est stérile. Que ça me fait plus de mal que de bien de l'entendre dire des abominations pareilles, que j'ai besoin de calme et de paix. Non il n'aura pas de nom, ni de récit détaillé. Et surtout que je ne suis pas en état de le rassurer, que pour la première fois de ma vie je lui demande de l'aide.
Premiers temps
Voilà comment se sont clôturés les premiers jours post-incident. Après ça, Monsieur Y a fait le choix de se séparer de moi après m'avoir dit  : « je ne peux pas t'aider », « ça fait trop mal », « j'aurais préféré que ça se soit passé dans la rue un couteau sous la gorge, plutôt que ça se passe chez toi après qu'il t'aie séduite », « je ne peux plus t'enlacer, ça me fait penser à l'autre bât*rd ».
Alors voilà, deuxième point important de mon article : quand votre copine/copain, sœur/frère, un(e) proche se fait violer. NE FAITES/ DITES PAS CE GENRE DE CONNERIES S'IL VOUS PLAIT. J'en ai énormément voulu à Monsieur Y. Tout d'abord parce que le combo mortel viol – rupture amoureuse, ouais ça fait mal. Qu'il a dit des choses affreuses et fait de la merde. Mais la réaction de Monsieur Y, je la comprends. Il a paniqué, sa mère ne lui a pas dit « bon alors mon chéri, si jamais tu connais quelqu'un qui a subi un viol, voilà ce qu'il faut faire ... » . Monsieur Y je le connais bien. Il n'est pas méchant, très intelligent, mais pourtant il a mal réagi. Ce genre de réaction, c'est celle que l'on a les ¾ du temps. Je comprends donc les victimes qui n'osent pas en parler. Certaines ont peur, d'autres sont dans le déni, et surtout les mots que peuvent avoir vos interlocuteur(trice)s peuvent se révéler assassins. Moi on m'a souvent demandé « mais pourquoi tu lui a pas pété la gueule à Monsieur X ». Non parce que je fait tout de même 1m70, j'ai fait de la boxe, et j'ai un caractère bien trempé.
Pour vous resituer : vous êtes chez vous avec Monsieur X, vous avez bu donc vous êtes un peu dans les vapes. Monsieur X commence simplement, mais d'un seul coup vous ressentez une très forte douleur. J'ai appris que dans ce genre de situation il y a autant de réactions que de victimes : une infinité. Certaines, et je les applaudis, vont se débattre Dans mon cas, je savais que j'étais seule, que Monsieur X connaissait mon adresse, mon numéro de téléphone. Alors après avoir, sans succès, dit non une fois et tenté de le repousser, je me suis dit « bon ok ferme la et attends que ça passe ». Mon instinct de survie m'a dit « sors-toi en comme tu peux, épargne toi des violences physique supplémentaires et prie pour que ça passe vite ». Donc j'ai posé ma tête sur le lit, et j'ai regardé le mur en silence. Mais sous l'effet de la douleur, j’ai tout de même passé près de 30 minutes à hurler, sans que Monsieur X ne s’arrête. Malgré les idées reçues, c'est pas vraiment évident de démonter la gueule de quelqu'un quand vous avez l'impression qu'on déroule vos intestins via vos organes génitaux. Si une victime vient vous parler, ne lui demandez pas « pourquoi tu  ne t’es pas débattue ? ». Ne vous étonnez pas si elle vous dit « je l'ai laissé partir calmement ». C'est pourtant ce silence qui, je le sais, me sera reproché lors de mon futur procès. Mais sachez que le choix de ne rien faire peut aussi se révéler comme étant la défense la plus efficace. J'ai voulu simplement éviter une visite aux urgences pour blessures au visage ou un bras cassé, et ça a marché. Mon corps s'est soigné ainsi plus facilement.
Mais comme dit Haruki Murakami : “ce que l'on appelle un viol ne cible pas uniquement le corps. Les violences ne prennent pas toujours une forme visible. Les plaies ne font pas toujours couler du sang.”
Deuxième temps :
Vous l'aurez deviné, j'ai mis longtemps à m'en remettre. Même plus d'un an après les faits, je suis toujours en thérapie. Le plus dur à gérer, c'est ce qu'il se passe dans la tête. Je me suis toujours considérée comme étant stable, forte. Là mon ego en avait pris un coup. La première réaction que j'ai eu fut donc le déni. Mon psy m'a tout simplement expliqué que ça m'aurait tellement détruite de l'admettre au début que mon subconscient m'a fait avoir une sorte de black out. A tel point qu'aujourd'hui je ne suis plus en mesure de me souvenir de ce que j'ai fait entre le mois d'octobre et février. J'ai mis du temps à en parler et à me faire suivre par mon médecin (à peu près 6 mois). J'en ai mis encore plus à accepter d'être sous anti-dépresseurs. Pourtant il faut accepter de se faire soigner. C'est assez délicat d'avoir à subir pendant et après les conséquences d'un truc que vous avez jamais demandé. Mais c'est comme ça. Accepter de vous faire aider n’est pas un signe de faiblesse, ce n’est pas de la passivité. Je ne pense pas que ma vie se limite à un viol, je sais que  m’interdire d’effectuer les démarches pour m'en sortir aurait été largement plus pénible que de d'essayer de lutter comme je l’ai fait. « J'ai » sacrifié une année universitaire pour ça, mais je ne le regrette pas. Donc si vous avez été victime, ou que vous en connaissez une : laissez lui le temps de s'en remettre, ce travail peut prendre des semaines ou des années. Personne n'a le droit de vous juger, ni de vous brusquer.
Troisième temps :
J'en veux un peu à ce qu'on appelle la « rape culture ». Ces viols spectaculaires qui engendrent tout de suite une vengeance (généralement masculine, oui je sais que Savage Streets existe mais bon …).  Ca alimente les idées reçues sur ce qu’est réellement la chose, et ça risque de décrédibiliser les victimes si leur schéma ne correspond pas à ce à quoi vous vous attendiez. Encore une fois je ne donne que mon avis et je n'ai pas de légitimité concernant le vécu d'autres victimes.  Or j'aimerais bien pour une fois qu'on prône le calme et la paix comme remède immédiat. Je ne dis pas qu'une victime de viol ne peut pas ressentir de la haine pour son violeur, loin de là. J'en ai ressenti, mais c'est quelque chose qui est très franchement pénible, qui peut vous détruire. Or post viol, vous êtes déjà assez dans le mal pour en rajouter une couche. Résultat j'ai longtemps médité sur le sujet. Je pense très sincèrement que les vendetta sont stériles. Pour me pencher sur la question, j'ai essayé de lire des articles sur le sujet. Et c'est le cinéma qui m'a sauvée. J'ai parlé plus haut d'IRREVERSIBLE de Noé. Certains y voient un pervers qui filme un viol pendant près de 10 minutes en plan séquence fixe. Pourtant, si on oublie le facteur des conditions et du lieu qui varient, cette scène rend assez justice à ce qu’est un viol en vrai. C'est trop long, moche et pénible. Gaspard Noé construit le film de telle manière qu'il commence par la vendetta ratée de Cassel, et se termine sur Bellucci allongée paisiblement dans un jardin. En utilisant cette timeline inversée, j'y vois une manière de dire « la vie ne s'arrête pas là, rappelez-vous des bonnes choses et que vous êtes quelqu'un pouvant dépasser l'agression ». Le deuxième film qui m'a marquée est I saw the Devil de Kim Jee Woon. Foncièrement violent, il raconte l'histoire d'un mec qui se met à traquer celui qui a tué sa fiancée. Il veut se venger et il y arrive. Mais à la fin il termine aussi minable que l'agresseur. C'est un film que je recommande énormément à tous ceux qui se prennent pour des justiciers masqués (Monsieur Y en premier, même s'il ne lira jamais ces mots).
Quatrième et dernier temps :
Quand vous aurez digéré toute cette violence, ressourcez-vous. Tournez-vous vers des gens de confiance. Ne faites pas la même erreur que moi :  le cacher, à commencer à vos proches. Cela a eu pour résultat de m'éloigner d'eux sans qu'ils aient la moindre explication. De plus, vous couper socialement de tout n’aide pas : cela peut vous faire sombrer encore plus dans la dépression et la paranoïa qu’engendre, généralement, le choc post-traumatique que vous subissez. Prenez le temps qu'il vous faut pour aller mieux. Si vous avez peur d'en parler à la police pour déposer une main courante (qui est anonyme) ou une plainte, n'y allez pas seul(e). N'hésitez pas à demander de l'aide. N'ayez pas honte, vous n'avez rien fait de mal. Longtemps j’ai douté de moi, je me suis dit que j’étais quelque part un peu fautive et m’interdisais le droit de porter plainte, j’avais peur. Or désormais je sais que c’est complètement absurde (même si parfois cette angoisse de “me tromper” sur ce que j’ai vécu me cause des crises de panique). Si il y a bien un facteur qui ne trompe pas et qui m’a toujours ramenée à la réalité, c’est le souvenir de la douleur que j’ai pu ressentir cette nuit du 11 octobre. Ne vous triturez pas trop l’esprit afin de savoir “pourquoi ça vous est arrivé. Pourquoi vous ?”. Pour ma part je ne suis pas psychologue, je sais que je n’aurais jamais de réponse concernant ‘le pourquoi du comment”. Et puis il y a déjà tant de pensées à organiser dans votre tête, ne vous occupez pas de ce qui peut se passer dans celle de votre agresseur. Si ce dernier est quelqu'un de votre entourage, fuyez-le au plus vite et réfugiez-vous chez quelqu'un de confiance. Si vous ne voulez pas en parler (à vos proches ou pour des poursuites judiciaires) c'est aussi votre choix, ne laissez personne vous le reprocher. Reprenez possession de votre corps (c’est un peu étrange à dire), il est à vous seul(e). Si dans les premiers temps ça vous rassure de vous doucher sans cesse faites-le. Mais progressivement faites-le pour vous faire plaisir et non par dégoût. FAITES VOUS PLAISIR ! Prenez des bons bains avec tout plein de bonnes odeurs, lisez des livres qui vous détendent, écoutez de la musique, dansez, aimez ...
Le principal dans cette histoire, c'est qu'au bout du compte vous alliez bien, et que vous ayez encore la force de tenir debout. La vie est belle, vraiment. Laissez pas une sous merde vous dire le contraire. La vraie justice, vous vous la faites vous-même en vous relevant. Peu importe l’issue d’un éventuel procès. 
Je remercie toutes les personnes qui de près ou de loin m'ont aidée à m'en sortir, parfois simplement en acceptant de m'écouter : ma mère, Clémentine, Chloé, Morgane, Justine, Pauline, Kévin, Fabien, Lucie, Margaux, Lola, Naguim, Marija, la maman de Monsieur Y ... Puis  mon psy et mon médecin même si, bon en vrai, ils sont payés pour ça (: …
Et enfin j'espère que cet article, dans l'idéal, aura aidé des victimes ou des personnes qui en connaissent. Me concernant j’aurais respecté ma première résolution de 2017 : oser en parler, pour moi et pour tous ceux qui auraient besoin de s’informer sur le sujet.
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reseau-actu · 4 years
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Pour les 24 intellectuels signataires de cette tribune, les attaques contre les libertés individuelles au prétexte de lutter contre le virus exposent nos sociétés à des maux plus grands qu’une épidémie imparfaitement maîtrisée. Nos dirigeants ont importé le modèle chinois sans même s’en rendre compte.
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Après avoir persécuté ceux qui ont alerté le public sur une mystérieuse maladie à Wuhan, la dictature chinoise a fini par placer toute la ville en quarantaine le 23 janvier 2020. Le lendemain, la France recensait les premiers cas de covid-19 sur son sol. S’en suivit un étrange débat sur les qualités respectives des dictatures et des démocraties durant une pandémie.
Le 18 février 2020, Olivier Véran saluait la réactivité de la Chine qui a su «mettre en place des mesures de confinement et d’isolement très rapidement». À quel prix? Pour le savoir, il faut lire le témoignage du journaliste Arnault Miguet pour l’hebdomadaire Le 1, qui relate la scène de «cette jeune femme extraite de force de son appartement par des hommes en combinaison blanche». Concédons l’efficacité des dictatures pour imposer la distanciation sociale.
Heureusement, l’autoritarisme sanitaire ne fait pas consensus. Certains avocats de l’État de droit défendent sa préservation au motif qu’il serait tout aussi apte à ralentir une épidémie. Leur plaidoyer est toutefois curieux. Il suggère que nous devrions adopter la dictature si sa supériorité face à un virus était démontrée. Mais peut-on réduire la qualité d’un régime politique à une courbe des contaminations? Ne sommes-nous pas fondés à faire valoir l’existence de plus hauts objectifs?
Après tout, si la lutte contre la covid-19 était le seul critère pertinent, nous devrions tout de suite ouvrir des prisons sanitaires pour isoler les malades brutalement. Bien qu’envisagée, cette option n’a heureusement jamais été appliquée. Car nous considérons les droits de l’homme comme un principe non négociable. Quoique non quantifiable, le mal induit par leur suspension nous semble plus grand qu’une pandémie imparfaitement maîtrisée. La fin ne justifie pas les moyens.
À lire aussi :Olivier Babeau: «Éclipse de la liberté»
Les admirateurs de la république sanitaire de Platon oublient en effet qu’une dictature, aussi efficace soit-elle pour imposer une stricte quarantaine, expose les hommes à d’autres maux. Sont-ils moins tolérables qu’un virus? Dans le cas du «modèle chinois», gageons que les Ouïghours préféreraient être malades et libres qu’être protégés de la Covid dans des camps de travail forcé. C’est en ce sens que le philosophe André Comte-Sponville proclamait qu’il préfère attraper la covid dans la démocratie que de ne pas l’attraper dans une dictature.
De la même manière, il n’est pas sûr que la détresse économique, sociale et psychologique constitue, aux yeux des millions de travailleurs et d’étudiants qui la subissent contre leur gré, une contrepartie acceptable au fait d’échapper au virus. D’autant que la misère tue elle aussi.
La démocratie a donné naissance à un populisme sanitaire à travers lequel nos dirigeants ne cessent de restreindre les libertés individuelles pour conserver leurs chances d’être réélus.
En France, l’INSEE rappelle que les 5% les plus riches vivent en moyenne 13 ans de plus que les 5% les plus pauvres. Mais il est vrai que ces derniers meurent silencieusement. C’est pourquoi peu de gens se demandent si l’ordre sanitaire n’est pas en train d’écourter plus de vies qu’il n’en prolonge.
De ce point de vue, la proposition du philosophe Gaspard Koenig de comparer le nombre d’années de vie sauvées au nombre d’années de vie perdues en raison de l’arrêt de l’économie et de la vie sociale élèverait le niveau du débat.
Même si l’on peut interroger la réduction de l’analyse coûts-bénéfices des mesures sanitaires à une dimension quantitative et non qualitative. Une vie longue et isolée vaut-elle plus qu’une vie socialement épanouie mais raccourcie? Les aînés qui ont supplié leurs enfants et petits-enfants de leur rendre visite pendant les fêtes de fin d’année, en connaissant les risques, répondraient «non» à cette question.
La peur du virus l’a emporté sur la crainte de la servitude. Le monde a cédé devant l’impératif de ne pas prendre le risque d’engorger les hôpitaux. Les dirigeants ont importé - contre leur gré - le modèle chinois. La démocratie a donné naissance à un populisme sanitaire à travers lequel nos dirigeants ne cessent de restreindre les libertés individuelles pour conserver leurs chances d’être réélus.
«Les hommes ont tellement pris l’habitude d’obéir à d’autres hommes que la liberté n’est, pour eux, de n’être soumis qu’à des maîtres choisis par eux-mêmes», écrivait Condorcet. L’élection des dirigeants ne change rien au danger que la relation entre «peur» et «pouvoir» fait peser sur notre société. C’est pourquoi nos régimes recourent à des juges constitutionnels pour prévenir les atteintes aux droits fondamentaux. Mais il semble qu’ils soient en vacances depuis mars 2020.
À lire aussi :«Dans cette crise, le Conseil d’État a avalisé l’infantilisation des Français»
Ainsi, au nom de la réduction du risque de saturation des hôpitaux, nos dirigeants ont pris des mesures qui n’avaient même pas été prises sous la grippe espagnole, qui a décimé 2% de l’humanité. Des policiers ont été mandatés pour empêcher les citoyens de subvenir à leurs besoins; vérifier qu’ils avaient une attestation pour faire leurs courses; réprimer les commerçants qui fournissaient les produits qualifiés de «non essentiels» par d’obscurs bureaucrates; punir les flâneurs et les adeptes de la vie nocturne.
Des peines de prison ont été prononcées contre des individus contrôlés sans attestation. Les partisans de l’autoritarisme sanitaire seraient donc mal avisés d’insister sur les risques que la liberté fait peser sur le collectif. Car tout montre que la servitude lui inflige des maux au moins aussi redoutables.
La liberté a au moins ceci d’avantageux qu’elle permet à ses détenteurs de choisir un peu mieux les risques auxquels ils s’exposent. Elle n’interdit ni la distanciation sociale volontaire de ceux qui peuvent la mettre en œuvre, ni l’autoconfinement des plus fragiles et de ceux qui les côtoient pour motif personnel ou professionnel.
Plus vite la vaccination s’effectuera, plus nombreuses seront les vies sauvées du virus et de l’effondrement de l’économie.
La liberté doit aussi permettre à ceux qui supportent moins l’absence de vie sociale que la pandémie de signer une décharge par laquelle ils renonceraient aux soins hospitaliers. Ainsi, on ne pourrait plus leur reprocher d’imposer une nuisance à ceux qui s’isoleraient en échange de l’assurance d’une prise en charge.
Bien sûr, aborder le virus d’une manière plus décentralisée ne permettra pas plus son éradication que le confinement autoritaire ou le couvre-feu. Cette méthode a un autre but: cesser de ruiner l’existence de ceux qui ont d’autres préoccupations que le virus. Toutefois, son acceptabilité dépend de notre capacité à admettre que l’hypothèse de la saturation des hôpitaux en raison d’une catastrophe naturelle est un moindre mal que l’asphyxie artificielle d’une nation.
Accélérer la campagne de vaccination
En soutenant que les confinements autoritaires font plus de mal que de bien, nous ne signifions pas notre volonté de laisser la pandémie prospérer. Nous ne faisons que rappeler qu’on ne peut lutter contre une maladie à n’importe quel prix. Mais alors que la suspension des libertés constitue une contrepartie trop élevée, il en va autrement de la vaccination, qui semble la solution la plus crédible et la moins coûteuse pour vaincre le virus.
Contrairement à ce que laissaient entendre les discours désinvoltes du gouvernement en décembre dernier, la vitesse de la campagne de vaccination constitue un élément décisif. Plus vite la vaccination s’effectuera, plus nombreuses seront les vies sauvées du virus et de l’effondrement de l’économie.
La remarquable campagne israélienne commence à porter ses fruits, si l’on en croit la baisse du taux d’occupation des hôpitaux par les seniors. C’est pourquoi tous nos efforts doivent se concentrer sur l’augmentation des capacités productives de l’industrie pharmaceutique à l’échelle mondiale.
En ce sens, rejouer la saga des restrictions d’exportation serait criminel. Fragmenter les marchés ne fera que priver les industriels des économies d’échelle dont ils ont besoin pour rentabiliser le renforcement de leurs capacités productives. Les régulateurs doivent faire preuve de pragmatisme, et approuver automatiquement les vaccins autorisés dans les pays aux standards fiables.
Les monopoles intellectuels ne doivent pas être un obstacle à l’abondance des vaccins, quitte à ce que les gouvernements se coalisent pour racheter au prix fort les brevets et les mettre dans le domaine public pour permettre à tous les concurrents qualifiés de fournir les doses nécessaires.
Vu le coût d’une économie à l’arrêt, cette décision resterait rentable même si elle ne nous ferait gagner qu’un jour sur la pandémie. Pour sauver un maximum de vies, gagnons un maximum de temps.
Signataires de la tribune:
Pascal Salin, économiste et professeur émérite de l’université Paris-Dauphine ; Pierre Bentata, docteur en économie ; Kevin Brookes, enseignant-chercheur en science politique ; Alexandre Berkesse, professeur associé, école des hautes études en santé publique ; Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire de l’économie ; Victor Fouquet, doctorant en fiscalité ; Pauline Borczuch, avocat au Barreau de Paris ; René Boustany, avocat au Barreau de Paris et vice-président du Cercle Droit & Liberté ; Cyrielle Fouquet, pédiatre en onco-hématologie au CHU de Bordeaux ; Louis Pécastaing, élève avocat, chargé d’enseignement à l’université Paris II ; Virginie Girod, historienne ; Pierre-Edouard Stérin, entrepreneur ; Geoffrey Delepierre, élève avocat et chargé d’enseignement à l’université Paris II ; Antoine Bueno, Conseiller au Sénat ; Rémi Martial, Maire de Lèves, conseiller départemental d’Eure-et-Loir ; Virginie Calmels, présidente fondatrice de FUTURAe, présidente du comité stratégique et du fonds de solidarité OuiCare ; Yves Bourdillon, écrivain et journaliste ; Raul Magni-Berton, politiste ; Peggy Sastre, docteur en philosophie des sciences ; Pierre Schweitzer, Maître de Conférences Associé à Aix-Marseille Université ; Laurent Pahpy, analyste à l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF) ; Corentin de Salle, professeur de philosophie et de droit à l’Ecole pratique des Hautes Commerciales (Bruxelles) ; - Pierre Garello, professeur d’économie à l’université d’Aix-Marseille ; Ferghane Azihari, délégué général de l’ALSH ; Vincent Laborderie, Maître de conférences à l’Université Catholique de Louvain.
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celinemaltere · 4 years
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Trois récits audacieux - Tome 2
Gaspard de la Noche
Kashima San
Noirceuil
L'Ange du Bizarre
Ginkgo Editeur
@Kashima San (ma secrétaire dévouée et fidèle)
A commander ici pour poursuivre votre été :
https://www.ginkgo-editeur.fr/product-page/copie-de-l-ultime-combat-de-napol%C3%A9on
200 pages
format 12 x 18
ISBN 978-2-84679-453-4
Trois nouvelles érotiques et aventureuses.
Un premier volume, Ayyam, trois récits amoureux, est paru chez Ginkgo en 2018. On y découvrait la délicieuse Cairote, plutôt soumise et à la sensualité bien tempérée, naviguant entre son mari, Camille, homme d’affaires douteux, et Monsieur Max, son amant inquiétant et maître de la nuit.
Ce nouveau recueil rassemble trois longues nouvelles :
Ayyam à Paris (Gaspard de la Noche). Les affaires de Camille périclitant, Ayyam est contrainte de travailler. Elle est embauchée par monsieur Martin, un vieillard faussement débonnaire qui fait subir à la pauvre Ayyam d’étonnants outrages lors des conseils d’administration. Le pervers industriel confie Ayyam à l'Homme. Elle subira les humiliations de Fatima, femme de ménage complice de l'Homme, et maman d'Aïcha, une brillante doctorante...
Ayyam et les nonnes folles (Kashima San).En se promenant dans le cimetière de Passy, Ayyam tombe sous le charme d'une jeune religieuse éplorée devant une tombe. Alors que toutes deux consomment passionnément leur désir à l'abri d'un mausolée, elles sefont enlever et se retrouvent enfermées dans un couvent où règnent la débauche et la cruauté. Comment Ayyam échappera t-elle aux nonnes folles, avides de sexe et de souffrance ?
Ayyam au château (Noirceuil). Lors d’une soirée très spéciale au château d’U*, une jeune fille est retrouvée morte près d’un lac. Pendant l’enquête, les différents protagonistes de la soirée livrent des témoignages différents, qui finissent par s’assembler comme les pièces d’un puzzle. La seule certitude : Ayyam était bien la reine de la fête !
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kristomblr · 5 years
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COUSCOUS ZIZANIE-Extrait from cécile favier on Vimeo.
Le dépôt du dossier pour présenter le plat au répertoire du patrimoine immatériel de l’UNESCO a ravivé des querelles ancestrales. L’accord sur la taille du pois chiche ou la finesse de la semoule attisera-t-il la discorde ou incarnera-t-il les prémisses d’une nouvelle fraternité ?
Sous forme d’enquête joyeuse et gastronomique, Couscous Zizanie éclaire les aspects historiques et gastronomiques d’un plat millénaire, le plat du pauvre qui a su se créer une réputation bien au-delà de ces frontières maghrébines initiales.
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Coproduction YN Productions - La Cuisine aux Images, Novita Prod et France Télévisions Avec le soutien du CNC et de la Collectivité territoriale de Corse
Image Christophe Cordier, Paul Laurent-Vauclare, Imène Ayadi, Gaspard Baudry, Cécile Favier
Musique Philippe Codecco
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journaljunkpage · 6 years
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SOUS LA TOQUE DERRIÈRE LE PIANO #119
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Joël Raffier / © Chez Thérèse
Gastronomie et terrasse ne sont pas des mots qui vont toujours très bien ensemble. Néanmoins, ces endroits, où l’on est dans l’espace public sans y être, restent attractifs à la belle saison pour d’évidentes raisons. Il faut donc trouver un compromis. Tour de piste bordelais, subjectif et non exhaustif des restaurants possibles pour profiter de l’été.
Saint-Michel n’est pas Saint-Michel C’est la place où on mange le plus en terrasse à Bordeaux. Peut-être le mieux. On persiste à l’appeler Saint-Michel mais elle s’appelle place Meynard. Confusion que le restaurant Chez Thérèse contourne en écrivant Saint-Michel au recto de sa carte de visite et Meynard au verso. Thérèse est une grand-mère mais on ne trouve pas de grand-mère dans les cuisines. Thérèse est un concept « grand-mère ». En revanche, on y sert une cuisine traditionnelle et ce n’est pas parce qu’un concept marketing est cucul la praline que la cuisine n’est pas remarquable. La cuisine traditionnelle est une espèce plutôt rare dans un contexte touristique croissant où les arnaques font hélas florès. À midi, le menu de cette récente table est à 15 ou 19 € ; et la carte propose des escargots pour les anglais (7 €), des burgers améliorés (de 16 à 19 €) et quelques classiques. À côté, Donostia n’est pas bien ancien non plus. Avec ce nom, on s’attend à une vitrine de comptoir à pintxos comme à Saint-Sébastien. Il n’en est rien. Pour une petite faim, commander un gaspacho andalou (4 €) et le Taloa Donostia (délicieuse galette maison de blé et de maïs garnie de deux keftas et de roquette, 5 €). Impeccable dans le genre petite portion. À midi, le menu avec une petite entrée, un plat du jour et un café est à 12,90 €. À signaler, le service continu jusqu’à la nuit, ce qui garantit une rotation du personnel et, par conséquent, normalement, une bonne humeur générale. Contrairement aux restaurants où les serveuses sont à bout passées 15 heures de présence effective, ce classique de l’été. Mesón la Venta ressemble un peu plus encore à l’univers gastronomique hispanique avec des tapas de 3,50 (pour une tortilla) à 18 € (jambon bellota). Une maison fiable quoiqu’un peu routinière qui maîtrise plusieurs manières d’accommoder la morue (18 €) et une bonne sangria. Plus loin, rue Gaspard-Philippe, le Rizana excelle dans la dimension tajine et couscous et des prix qui demeurent fidèles à l’esprit du quartier. En face, c’est la cuisine vietnamienne du Tching Tchang Tchong qui fera plaisir avec le bún bò (crudités, nouilles de riz et boeuf), le (pot au) phò et le heo quay (travers de porc laqué) de 10 à 12 €. Toujours la cuisine du Maghreb au Dadès un peu plus loin vers les Capus, dans un format plus confidentiel, des mets tout aussi goûteux et des prix encore plus doux qu’au Rizana.
Chez Thérèse 28, place Meynard. Du lundi au dimanche, de 12 h à 15 h et de 19 h à 22 h 30. Réservations 05 56 84 08 70 www.cheztherese.fr
Donostia Saint-Michel 21 place Meynard. Réservations 09 81 60 71 11
Le Rizana 7, rue Gaspard-Philippe. Du lundi au dimanche, de 12 h à 15 h et de 19 h à 22 h 30. Réservations 09 54 22 36 98
Tching Tchang Tchong 18, place Canteloup. Lundi, jeudi, samedi et dimanche, de 12 h à 14 h 30 Mardi et vendredi, de 12 h à 14 h 30 et de 19 h30 à 22 h 30. Réservations 05 56 92 24 05
Le Dadès 2, place du Maucaillou. Réservations 09 73 54 25 57
Singapour / Sainte-Catherine Qui aura l’idée de se rendre place du Général-Sarrail pour se régaler ? Réponse : un lecteur attentif de Junkpage. Réserver est indispensable pour la mini-terrasse très disputée de Hutong. La cuisine singapourienne est un syncrétisme des cuisines asiatiques. Ici, il ne s’agit pas de compromis mais bien de gastronomie. On ne se lasse pas des hongshao qiezi (aubergines confites comme caramélisées, 5 €), des ravioles porc-crevettes (5 ,5 €), du chicken rice (poulet vapeur tranchés servis avec trois sauces, 13 €) et du porc char siu (13 €). Ce dernier laqué, croustillant et fondant à la fois est particulièrement spectaculaire. Ne pas hésiter à demander un supplément de sambal (hélas facturé 1 €, ce qui est un peu mesquin). Cette pâte de piment est fabriquée par l’excellent Jason dans la toute petite cuisine de ce tout petit restaurant qui enchaîne les services le soir du jeudi au samedi. L’ambiance est bruyante, peut-être la plus bruyante de cette sélection, mais l’Asie aussi fait du bruit. Dans ce quartier dévolu aux pauvres kebabs et autres tacos, Hutong est une remarquable anomalie.
Hutong 1, place du général Sarrail. Du jeudi au samedi, de 12 h à 14 h 30 et de 19 h 30 à 22 h 30. Réservations 09 67 61 81 99 hutongstreetfood.weebly.com
La Victoire au Plana La place de la Victoire est encore plus moche depuis qu’elle a été refaite. Aussi le Plana a-t-il bien fait de la cacher avec de hautes jardinières. Attention ! Lieu mythique ! Dans les années 1980, c’était la terrasse la plus chaude du Sud-Ouest et la plus connue. Des générations d’étudiants s’y donnèrent rendez-vous. Des écrivains lui ont rendu hommage. Aujourd’hui, c’est devenu une brasserie qui a ses fans. Les oeufs mimosa sont à 7 €. Grand choix de salade, de poissons, de tapas, de viandes. À signaler une escalope à la milanaise plutôt rare (18 €) et l’os à moelle servi avec la côte de boeuf pour deux (56,60 €). Impeccables suggestions du jour et détails soignés. Les noix de Saint-Jacques (23,50 €), par exemple, servies avec le corail, un risotto aux champignons délicieux, une petite salade et une sauce citronnée qui sentait sa gastronomie de bistrot. Bon service. Maison fiable.
Le Plana Café 22, place de la Victoire. Du lundi au dimanche, de 10 h à 2 h. Réservations 05 56 91 73 23 www.leplana.fr
Café historique à Pey-Berland L’adresse la plus chic de la sélection est aussi la plus vénérable. Les locaux sont exigeants avec « français ». Il est possible d’être servi sur l’immense terrasse en continu de 12 à 23 h. Regarder les touristes prendre des photos qu’ils ne regarderont jamais est un passe-temps comme un autre. Les prix sont élevés, standing oblige, mais on vous servira sans sourciller un oeuf mimosa, le hors-d’oeuvre maison et signature « bistrot » pour 7 €… Tartare à 21 €, classiques de la carte traduits en 17 langues. C’est dire comme l’endroit est apprécié par nos visiteurs. À l’intérieur, c’est encore plus chic. Un vrai café à l’ancienne.
Le Café français 5, place Pey-Berland. Du lundi au dimanche, de 8 h à 1 h. Réservations 05 56 52 96 69 www.le-cafe-francais.com
Retraite au Puy Paulin Le Puy Paulin possède le charme des endroits centraux et à l’écart. La terrasse est prise d’assaut mais autour tout est calme. Un intérieur charmant, l’entresol un peu moins. La terrasse a ses adeptes et il faut réserver pour les calamars à la ferret-capienne (18 €, chair à saucisse, tomate et piments avec riz basmati) et le tartare avec huile d’olive et parmesan (17 €). Dans l’ensemble, la qualité brasserie est au rendez-vous, sans surprise certes, mais avec une bonne tenue et à des prix doux pour la situation juste derrière les Galeries Lafayette.
Le Puy Paulin 14, place Puy-Paulin. Du mardi au samedi, de 9 h à 23 h. Réservations 05 56 81 85 52 www.lepuypaulin.fr
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