#Le mystérieux étranger
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edsonjnovaes · 2 years ago
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As Aventuras de Mark Twain (1985) - PROIBIDA NO BRASIL
ESSA ANIMAÇÃO FOI PROIBIDA NO BRASIL (As Aventuras de Mark Twain). Hamlet ARL – 26 de out. de 2021 Uma analise filosófica de mark twain? Nesse vídeo uma analise do filme as aventuras de mark twain (the adventures of mark twain). As pessoas costumam comentar que esse filme tem cenas perturbadoras e pesadas. O filme foi feito inteiramente em claymotion, uma técnica de stopmotion e isso contribui…
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zakariesworld · 11 months ago
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Personne ne peut devenir plus étranger que celui que vous avez aimé dans le passé, pensa-t-il avec lassitude.
Le fil mystérieux qui le reliait à votre imagination se brise.
Des éclairs se précipitent toujours entre lui et vous, quelque chose d'autre vacille, comme des étoiles fantomatiques qui s'éteignent.
Tout devient une lumière morte. Il excite, mais ne s'enflamme plus - le courant invisible des sentiments a été interrompu.
appuyant sa tête contre le dossier du canapé.
Un misérable grain d'intimité sur un gouffre immense.
Combien de noms captivants ont été inventés pour la sombre attirance des deux sexes ! Fleurs étoilées à la surface de la mer : vous essayez de les cueillir - et vous plongez dans l'abîme.
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firebirdxvi · 11 months ago
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Fils du Feu 08 ~ Flamme exploratrice
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Joshua tournait en rond depuis une semaine, ne sachant pas s'il était prêt à retrouver le monde extérieur. Cela l'effrayait et l'attirait tout à la fois. Il avait besoin de se changer les idées, de quitter cet espace confiné aux murs étouffants. Ayant élu son nouveau domicile dans la bibliothèque, au milieu du mobilier familier et des milliers de livres, les Immortels ne pouvaient plus guère s'y rendre sans effectuer de multiples révérences pour marquer leur respect. Joshua comprit qu'il allait devoir trouver un autre endroit pour se terrer ; il détestait embêter les gens et voir tous ces inconnus défiler.
Ils étaient tous d'une prévenance sans faille envers lui. Il y'en avait toujours un pour lui apporter à boire ou à manger, un coussin pour son confort ou un livre introuvable sur un sujet à propos duquel personne ou presque n'avait pensé à écrire. Il était resté des heures pelotonné dans le grand fauteuil rouge, à la lueur des bougies, à lire des ouvrages sur l'armée rosalienne, la cour sanbréquoise, les moeurs du désert, la puissance des Primordiaux, les Cristaux-Mères et même les quelques passages sur le mystérieux royaume de Valoed, que peu avaient visité ; des contes et légendes sur les Célestes et ce qui avait causé la chute de leur civilisation... On lui avait déjà enseigné les connaissances les plus basiques à leur propos, mais plus il en apprenait, et plus il comprenait qu'on en savait en vérité très peu. Les Célestes eux-mêmes n'avaient laissé aucune archive qui soit consultables par les moyens actuels. Joshua se demanda alors ce que recélaient les entrailles de cet édifice vieux sans doute de plus de mille cinq cents ans...
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Quand il restait assis, à lire et à s'évader, il oubliait une partie de son chagrin. Quand il cessait, ce chagrin revenait à la charge. Il se souvenait de nouveau de son frère, la conscience qu'il l'avait quitté définitivement lui tordait les entrailles et il sanglotait encore en silence. Il ne parvenait à sourire de nouveau que lorsqu'Adalia ou Jote se montraient pour venir lui parler ou le réconforter ; sourire qui disparaissait souvent quand l'heure venait de prendre sa potion.
- "Allons, Votre Grâce", claironnait la soigneuse. "Les meilleurs remèdes n'ont jamais bon goût. Votre toux peut s'aggraver. J'ai amélioré la recette de celle que l'on vous administrait à Rosalith. Elle n'est plus aussi mauvaise..."
Le jeune homme se forçait alors à l'avaler, sachant bien qu'elle avait raison. Et il aurait tout fait pour lui être aimable. Il se rendit compte alors qu'il voyait Adalia comme une image de sa mère, dont il avait quêté l'amour et l'approbation à chaque instant, même après qu'elle lui eu montré un visage plus sombre... Il lui en coûtait d'admettre qu'elle lui manquait... Adalia le soulageait de cette culpabilité.
Il en profitait aussi pour lui poser des questions.
- "Avez-vous exploré cet endroit ? Il a l'air immense..."
- "Non, seuls les premiers corridors et salles sont exploités par les Immortels, le reste de la structure nous demeure étranger. Certaines portes ne peuvent également être ouvertes que par un Emissaire. Il n'est jamais très prudent de s'aventurer dans les bâtiments célestes. Après tout, s'ils ont disparu, il y a une bonne raison, n'est-ce pas ?"
- "J'aimerai bien savoir ce qui leur est arrivé réellement...", prononça innocemment Joshua.
- "D'autres que vous ont eu cette curiosité, cela ne leur a pas été bénéfique..."
- "Mais je peux pénétrer où je veux." Joshua regarda sa main. "Grâce à mon pouvoir, je peux actionner les dispositifs célestes. Je ne sais pas pourquoi, mais vous, le savez-vous ?"
- "Les Immortels en savent bien plus que la plupart des gens, et en ignorent encore beaucoup cependant."
- "J'ai envie d'en connaître plus, pas vous ?"
Joshua s'était levé et étirait ses membres avec énergie. Adalia se prépara à ce qu'il s'apprêtait à faire.
- "Je voudrais aller explorer un peu."
- "Maître Cyril voudra sans doute d'abord connaître vos intentions...", commença la soigneuse.
- "Allons le voir dans ce cas," décida Joshua.
Joshua et l'Immortelle se glissèrent hors de la bibliothèque, remontant d'un pas rapide le corridor vers les quartiers du Maître. Ce faisant, ils passèrent devant la porte circulaire qui, Joshua le savait, menait au monde extérieur. Mais ce monde-là devrait attendre encore un peu. C'était un univers plus mystérieux qui l'attirait présentement.
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Le Maître s'inclina à l'entrée de l'Emissaire. Ils ne s'étaient plus revus depuis le funeste jour où Joshua avait appris qu'il était le dernier Rosfield ; Cyril avait accepté de le laisser seul face à lui-même, attendant qu'il se décide à revenir vers lui le moment venu. Le jeune homme arborait une démarche ferme, un regard déterminé et un esprit affûté par ses récentes lectures.
Le jeune homme ne prit pas la peine de s'asseoir et attaqua d'emblée le vif du sujet.
- "Cyril", prononça-t-il poliment. "Je compte aller explorer les méandres du refuge si vous le voulez bien. Comme j'ai retrouvé une certaine maîtrise de mes pouvoirs, je peux me frayer un passage dans des lieux que vous n'avez pas découverts."
- "Pourquoi m'en informer ? Vous êtes le Maître des maîtres ici." Il s'inclina de nouveau. "Je vous remercie cependant de votre prévenance. Vous êtes libre de circuler où vous le voulez. Mais certains dangers pourraient entraver votre chemin... Si une escorte vous accompagnait..."
- "Adalia viendra avec moi", proposa aussitôt Joshua. La femme s'avança d'un pas volontaire. "Enfin, si elle le désire..."
Les deux Immortels parurent choqués par ces mots. Quand l'Emissaire ordonnait, il était obéi, rien ne leur était plus naturel. Qu'on puisse faire appel à sa seule bonne volonté laissa Adalia interloquée. Joshua ne cessait de bousculer leur credo...
- "J'irai où vous le voudrez, Votre Grâce. Si ma présence vous semble utile... Je ne voudrais pas vous être un poids..."
- "Ne vous inquiétez pas, je vous protègerai", répondit-il en lui touchant l'épaule.
- "Hum hum, Votre Grâce, c'est à... Adalia de vous protéger...", soupira Cyril.
- "Je suis l'Emissaire de Phénix, c'est à moi de protéger les autres", annonça Joshua sur un ton qui ne souffrait aucune contradiction. Il avait parlé comme un monarque.
Sans perdre de temps, il quitta la pièce, la soigneuse sur ses talons. Ils enfilèrent immédiatement un corridor que Joshua savait peu emprunté par les Immortels, avide de découvrir de nouvelles pièces. Après quelques coudes, ils arrivèrent bientôt devant un portail rectangulaire qui semblait inerte. Des symboles compliqués en ornaient la surface. Adalia jugea bon d'intervenir.
- "Nous n'avons pas réussi à ouvrir celui-ci", expliqua-t-elle. "Si la plupart des portes peuvent être actionnées grâce aux artefacts adéquats, d'autres ne le peuvent que par... le pouvoir d'un Emissaire."
- "Et nous en avons un, n'est-ce pas ?" répondit Joshua en indiquant sa poitrine du pouce. Son espièglerie se communiqua à la soigneuse.
- "En effet, mais... nous ignorons ce qui se trouve au-delà."
- "Que pourrait-il y avoir ?"
- "Les Célestes étaient dotés d'armes... peu conventionnelles. Elles pourraient encore être actives... Depuis que nous sommes installés ici, l'énergie a été en partie rétablie, mais certaines sections sont encore inactives..."
- "Vous en avez déjà vues ?" Le jeune homme leva les yeux pour déterminer la hauteur du portail.
- "J'en ai entendu parler en tout cas. Si une d'entre elles nous attaque, je ne pourrais pas vous..."
- "N'ayez crainte, si je peux entrer ici, je peux également maîtriser ce qui s'y trouve, ce serait logique."
- "Vous êtes vraiment téméraire...", souffla Adalia en souriant.
- "J'ai surtout besoin d'action... et de réponses à des questions."
Le jeune homme se plaça face à la porte monumentale et fit jouer ses articulations. Tâtonnant des doigts la surface, il comprit bien vite où il devait poser la main. Exercant une pression légère, une intense chaleur embrasa alors son bras tandis qu'une lueur bleutée illuminait la surface de pierre gravée. La chaleur se résorba immédiatement et Joshua scruta de nouveau sa main ; il n'y décela aucun changement mais le battant sculpté ne s'en ouvrit pas moins devant lui. Les motifs de pierre s'écartèrent, révélant un passage étroit et encore plus obscur. N'hésitant qu'un bref instant, l'Emissaire et l'Immortelle s'engagèrent dans le corridor.
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L'obscurité risquait cependant de les faire trébucher à chaque pas. Joshua fit signe de s'arrêter.
- "Je vais faire un peu de lumière..."
Mobilisant sa mémoire musculaire, Joshua parvint à produire une sphère de feu, un peu moins grosse que sa propre tête, et la fit s'élever dans les airs à quelques mètres. Adalia, intimidée par les lieux, se rapprocha de lui afin de profiter de la clarté. Quand ils reprirent leur marche, la sphère les précéda, voletant comme un feu follet.
Avançant dans une pénombre moins épaisse, Joshua réalisa qu'ils se trouvaient sur une légère pente descendante. Ils s'enfonçaient sous terre, même si à bien y réfléchir, il ignorait à quel niveau du sol se situait le palier supérieur. Adalia gardait une main sur son épaule, et elle tremblait légèrement. Joshua n'était pas très rassuré lui-même et la présence de la femme lui apporta du courage. Il avait inconsciemment envie de l'impressionner...
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Il envoya la sphère illuminer les parois de pierre autour d'eux, et ils virent que les murs montaient bien plus hauts que d'ordinaire. On ne décelait aucun plafond et la sphère ne pouvait monter au-delà d'une certaine hauteur. L'édifice ressemblait plus que jamais à une cathédrale souterraine, ou à une tombe monumentale. Joshua se demanda si c'était si loin de la vérité ; ces lieux étaient peut-être une nécropole céleste. Après tout, on avait jamais retrouvé aucun de leurs restes ni aucun cimetière...
- "Vous sentez que nous descendons ?" chuchota le garçon.
- "Oui... on ne respire pas très bien, l'air est très sec..."
Elle toussa légèrement.
- "Que cherchez-vous exactement ?"
- "Je ne sais pas trop. J'ai l'impression de devoir continuer à avancer, comme si on m'appelait... C'est étrange, n'est-ce pas ?"
- "Êtes-vous sûr d'avoir encore toute votre tête ?" plaisanta Adalia pour détendre l'atmosphère.
- "Non, pas vraiment. Je vous le dirais quand nous auront trouvé quelque chose d'intéressant."
Ils arrivèrent bientôt à une pièce circulaire, un peu semblable au Nid. La sphère de feu balaya le périmètre, et ils comptèrent alors trois portes qui semblaient fermées. Joshua paru indécis.
- "Quelle direction devons-nous prendre ?"
- "Votre Grâce, nous risquons de nous perdre dans ce dédale. Je vous avoue que cette perspective ne m'enchante guère..."
La sphère alla se poser près de l'épaule d'Adalia et des ombres vinrent danser sur son visage inquiet. Joshua l'indiqua du doigt.
- "Je peux lui faire retracer notre route quand nous rebrousserons chemin. Nous ne nous perdrons pas. Alors dites-moi, dans quelle direction préférez-vous aller ?"
- "C'est vous le Maître..."
- "Mais vous avez votre intuition féminine. On m'a toujours dit que cela fonctionnait très bien pour prendre de bonnes décisions."
Adalia comprit qu'elle allait devoir choisir avec soin. Elle indiqua la porte en face d'eux.
- "Je propose de continuer tout droit."
- "La voie du milieu. Vous avez raison, c'est le meilleur choix !"
L'Immortelle avait surtout escompté éviter les détours inutiles. Non pas qu'elle ne fasse pas confiance au guide du Phénix, mais... on était jamais trop prudent. Joshua s'approcha du battant sculpté et, comme pour la première fois, il s'ouvrit sous sa main en s'illuminant d'une lumière bleutée. Ils passèrent le seuil et cette fois le couloir s'inclina fortement, les emmenant encore davantage dans les profondeurs.
Tout était silencieux autour d'eux. Aucune des sentinelles redoutées par Adalia ne se présenta pour leur barrer la route. Cependant, ses craintes n'étaient pas infondées. Se dirigeant vers une petite alcôve, la sphère révéla ce qui ressemblait à une statue d'une forme vaguement animale, mais aux contours tout à fait artificiels. Quand Joshua tendit la main vers elle, de subtils rais de lumière bleue se mirent à luire à sa surface. Ils se détournèrent vivement, comme effrayés par l'idée qu'elle aurait pu s'éveiller...
- "Il vaut mieux ne pas toucher à ça, Votre Grâce ! Je ne suis pas une guerrière, et vous-même, malgré votre témérité, n'êtes pas encore en état de livrer un combat quel qu'il soit..."
- "Vous avez raison, j'imagine... Mais je suis sûr que ce n'était pas une statue...", souffla Joshua en passant dans la pièce suivante. "Il y avait... une vie à l'intérieur... comme en sommeil..."
- "Comme vous, pendant cinq ans..."
- "Peut-être bien... Je... je ne veux pas y penser..."
- "Voulez-vous retourner en arrière ?"
- "Non. Continuons encore un peu. Si votre instinct ne vous a pas trompée, nous devrions trouver quelque chose d'intéressant plus loin..."
Ils continuèrent en choisissant toujours les voies les plus droites chaque fois qu'un carrefour se présentait. Ils rencontrèrent encore d'autres alcôves abritant des sentinelles immobiles de formes et de tailles diverses, recroquevillées ou enroulées sur elles-mêmes. Adalia avançait vaillamment derrière Joshua, bien décidée à l'accompagner jusqu'au bout. Elle en retirait une certaine fierté malgré sa crainte. Et l'idée de le laisser déambuler seul dans ces couloirs morts lui était insupportable.
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La sphère déboucha dans un espace plus vaste. Joshua la fit augmenter d'intensité afin d'éclairer plus largement ce qui les entourait. Avançant avec précaution jusqu'au centre de la pièce, ils remarquèrent alors de curieux globes lumineux encastrés dans le sol ; ils semblaient dessiner un motif précis mais qui échappait à leur compréhension. Joshua examina chacun d'eux, puis se mit à tourner sur lui-même en regardant en l'air. Là encore, un abîme vertical pesa sur leur tête...
- "Votre Grâce, faites attention, vous avez..."
Elle ne termina pas sa phrase. Au moment où le pied de l'Emissaire était entré en contact avec l'un des globes lumineux, le sol se mit à trembler sous eux. Adalia se retrouva jetée au sol tandis que le jeune homme gardait son équilibre de justesse. Il aida la soigneuse à se relever. Les murs se mirent alors à défiler vers le haut, lentement d'abord puis plus rapidement. Ils se trouvaient sur une plate-forme descendante. Ils s'enfonçaient encore plus profondément dans les entrailles de Valisthéa.
Quand elle le comprit, Adalia fut prise de nausée. Elle eut tout à coup la frayeur viscérale de rester prisonnière avec tous ces kilomètres de maçonnerie au-dessus de sa tête. Ils ne retrouveraient pas leur chemin ; cela avait été de la folie de venir ici. Elle s'écroula dans les bras de Joshua en sanglotant.
- "Nous ne sortirons pas d'ici, nous sommes condamnés !"
- "Ayez confiance en moi, je vous ramènerai, je vous le promets."
Elle se rappela alors qu'elle était avec le Phénix. Le Primordial du Feu, le dieu qu'elle vénérait. Et un instant, la simple vêture de chair mortelle qu'arborait l'Emissaire sembla disparaître sous ses yeux et elle vit une entité d'une sagesse infinie, levant un regard confiant et plein de savoir caché vers l'inconnu qui la terrifiait. La main qu'il posait sur elle était chaude et réconfortante... Elle reprit courage, se demandant bien alors comme elle avait pu le perdre.
Le Phénix était avec elle. Quoi qu'il puisse arriver, elle se trouvait précisément là où elle devait être.
La plate-forme s'immobilisa soudain. Ils avaient atteint un nouvel étage souterrain et l'air se fit encore plus rare. L'architecture changea également sensiblement. Ils continuèrent d'avancer, gravirent un long escalier et empruntèrent le seul portail disponible.
Ils pénètrent dans ce qui ressemblait à l'ultime salle de l'édifice. Une énième pièce circulaire jalonnées d'arches à moitié brisées. Les yeux écarquillés, insoucieux de la toux qui menaçait d'exploser dans sa poitrine, Joshua se précipita avec émerveillement vers ce qui ressemblait à un long pupitre couvert de symboles étranges. Il promena ses mains dessus et aussitôt, de nouveaux rais lumineux répondirent à ses sollicitations. Une véritable danse de lumière, ponctuée de sons presque joyeux dans le silence de nécropole, se promena sur la table de pierre, et Adalia sentit alors qu'elle respirait mieux.
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Un souffle d'air frais les balaya tandis que les murs de la pièce s'allumaient les uns après les autres, se gorgeant d'une énergie qui était restée endormie pendant des siècles. Les parois autour d'eux, au-dessus d'eux, vibraient avec force et Joshua regardait tout ça avec ravissement. Il semblait très content de lui.
Soudain, un son qui semblait provenir de partout autour d'eux se mit à résonner dans la pièce étrange :
"Acti... tititi... tion... Reeedém... rrraa... sys..."
- "Je crois que j'ai... remis quelque chose... en marche...", prononça-t-il avec stupeur.
Il se mit alors à scruter plus attentivement ce qui se trouvait autour de lui et poussa un soupir déçu.
- "J'aurai préféré trouver des livres, ou des documents quelconques..."
- "Je ne pense pas que les Célestes aient eu de livres. On a jamais retrouvé un seul écrit de leur main..."
- "Ils archivaient les choses de façon différente sans doute, et nous n'avons pas trouvé comment ils s'y prenaient..."
- "Si je puis me permettre, Votre Grâce. Il me paraît malvenu de chercher à connaître ces choses. Vous savez ce qu'on raconte à leur sujet, et pourquoi ils ont disparu..."
- "J'en sais à peu près autant que tout le monde. Leur orgueil les a perdu, les dieux les ont punis. Mais est-ce vrai, tout cela ?"
Joshua regarda sa main et la promena de nouveau sur le pupitre scintillant. De nouvelles formes apparurent devant lui, réagissant à ses gestes.
- "Si tout cela est vrai, je me demande bien de quelle manière j'y suis lié. Moi et le Phénix..."
- "Pourquoi pensez-vous que..."
- "Nous ne serions pas arrivés jusqu'ici autrement. Croyez-vous que tout ceci soit un hasard ?"
Joshua se déplaça dans la salle et se mit à tourner sur lui-même, le nez en l'air, les bras écartés, comme s'il cherchait à attraper un sens caché à tout ce qu'il avait accompli pour parvenir jusqu'ici.
Adalia soupira. Il n'y avait probablement aucun hasard. Si l'Emissaire de Phénix était capable de se frayer un chemin parmi les ruines célestes, et d'éveiller leur magie ancestrale par son seul toucher, alors tous les autres Emissaires devaient en être capables. Et cela avait nécessairement un sens.
- "Venez, Dame Adalia ! Essayons de déterminer d'où venait cette étrange voix que nous avons entendue ! Ca m'a l'air passionnant !"
L'Immortelle haussa les épaules, plus confiante, et sourit en suivant l'Emissaire. Son enthousiasme était communicatif, et tant qu'il durerait, le jeune homme ne replongerait pas dans la mélancolie.
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alain-keler · 1 month ago
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Lundi 3 mai 2021.
Buenos dias Espagna !
 Cafe con leche, terrasse, pigeons, je n’en vois qu’un ce matin et il file doux. RAS.
 Au dernier moment, c’est à dire après mon troisième café, je décide d’aller à Ceuta avec l’aide et la compagnie de Marcos qui a arrangé bien des choses, évidentes mais très compliquées dans une zone de frontières et de passages d’un continent à un autre, d’un océan à un autre.
  Ceuta est une possession espagnole située sur l’autre rive du détroit de Gibraltar. En fait seule la traversée du détroit m’intéressait. La frontière avec le Maroc étant fermée à cause du covid, il n’y avait pas grand chose à y faire. Elle était vide de tout mouvement. Des douaniers, des policiers de la garda civil qui n’ont plus grand chose à faire sinon de vérifier les identités de deux journalistes, seuls personnages étrangers à l’endroit, avec quand même une voiture de la croix rouge emmenant un jeune homme qui venait de passer cette frontière à la nage, mais que nous n’avons pas pu approcher.
 Et la traversée du détroit fut magique. À la nuit tombante, au retour, des lumières somptueuses éclairent les navires empruntant le détroit et qui voguent en silence vers d’autres cieux.
 Mais ce qui m’a le plus fasciné, c’est quand même le rocher de Gibraltar, mystérieux, surréel lorsqu’il apparaît de loin dans le jour couchant, ou la nuit tombante, s’extrayant au fur et à mesure que l’on s’en approche d’une brume qui semble le protéger.  On ne sait pas très bien ce que c’est, un fantôme, une vision, un spectre, un autre monde ?
 Non, rien de tout cela, c’est tout simplement l’une des deux colonnes d’Hercule,  un spectacle qui a fasciné et impressionné les hommes depuis la nuit des temps.
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les-portes-du-sud · 1 year ago
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Personne ne peut devenir plus étranger que celui que vous avez aimé dans le passé, pensa-t-il avec lassitude. Le fil mystérieux qui le reliait à votre imagination se brise. Des éclairs se précipitent toujours entre lui et vous, quelque chose d'autre vacille, comme des étoiles fantomatiques qui s'éteignent. Mais c'est une lumière morte. Il excite, mais ne s'enflamme plus - le courant invisible des sentiments a été interrompu. Ravik appuya sa tête contre le dossier du canapé. Un misérable grain d'intimité sur un gouffre immense. Combien de noms captivants ont été inventés pour la sombre attirance des deux sexes ! Fleurs étoilées à la surface de la mer : vous essayez de les cueillir - et vous plongez dans l'abîme.
Erich Maria Remarque.
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hana-ko56 · 1 year ago
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Le Voyage Cosmique
Les lumières de l'observatoire scintillaient doucement autour d'Elena alors qu'elle scrutait le ciel étoilé de Nova, sa planète natale. Assise devant ses écrans, elle étudiait les constellations, laissant ses pensées vagabonder parmi les étoiles. Son rêve était de découvrir les secrets cachés de l'univers, et son projet le plus ambitieux était de trouver un moyen de voyager à travers les dimensions.
Soudain, un signal inhabituel traversa ses écrans, émettant des pulsations lumineuses. Elena cligna des yeux, incertaine de ce qu'elle voyait. Elle ajusta les paramètres de son télescope et observa avec fascination les motifs complexes du signal. C'était comme si quelqu'un ou quelque chose essayait de communiquer à travers les étoiles.
Intriguée et excitée, Elena commença à tracer la trajectoire du signal à l'aide de logiciels de pointe. Plus elle analysait les données, plus elle était convaincue que ce signal était d'origine extraterrestre. Si elle pouvait déchiffrer son message, cela pourrait représenter une avancée révolutionnaire pour la compréhension de l'univers et des dimensions.
Nuits après nuits, Elena resta éveillée, plongée dans ses recherches. Elle s'imprégnait de chaque détail du signal, espérant trouver une réponse. L'obsession la consumait, mais elle était déterminée à percer ce mystère.
Finalement, après des semaines d'analyse intensive, Elena identifia un modèle caché dans les pulsations lumineuses. C'était comme un code binaire complexe, qui semblait indiquer des coordonnées spatiales. Avec précaution, elle introduisit ces coordonnées dans le système de navigation de son vaisseau spatial expérimental, le "Stellaire".
Tout était prêt. Le vaisseau était sur le point de décoller pour une expédition inédite à travers le cosmos, guidé par ce mystérieux signal. Elena se prépara mentalement et prit une profonde inspiration. Ses doigts tremblaient légèrement alors qu'elle activait les moteurs. Le Stellaire s'éleva lentement dans les airs, avant de gagner en vitesse, traversant l'atmosphère avec grâce.
Elena contemplait l'espace qui s'étendait devant elle, se demandant ce qui l'attendait au-delà des étoiles. Soudain, le vaisseau fut englouti par un éclat de lumière aveuglante, et le monde qu'elle connaissait disparut. Elle se retrouva propulsée dans une réalité différente, un endroit totalement étranger.
Laissant la surprise et l'excitation s'emparer d'elle, Elena fixa le tableau de bord, cherchant des repères familiers. Elle avait franchi le seuil de sa dimension, prête à explorer l'inconnu, sans savoir que sa rencontre avec cet univers étrange serait le début d'une histoire épique, où l'amour et la découverte se rejoindraient d'une manière inimaginable.
Elena flottait dans l'espace, son cœur battant la chamade. Autour d'elle, les étoiles semblaient briller d'une lueur différente, comme si elles la regardaient d'un œil curieux. Elle ajusta les commandes du Stellaire, cherchant à comprendre sa situation. Le vaisseau semblait intact, mais elle se trouvait clairement dans un endroit totalement nouveau.
Alors qu'elle naviguait à travers cet espace dimensionnel inconnu, Elena capta un signal de détresse faible et lointain. Intriguée, elle se dirigea vers la source du signal, espérant trouver des réponses. Bientôt, elle aperçut une planète luxuriante, ses forêts éclatantes et ses océans chatoyants.
Elle fit atterrir le Stellaire en douceur, se sentant à la fois anxieuse et excitée à l'idée d'explorer ce nouveau monde. En sortant du vaisseau, elle fut émerveillée par la beauté de la planète. Des créatures étranges se promenaient parmi les arbres, leurs formes évoquant une harmonie unique avec l'environnement.
Alors qu'elle s'aventurait plus profondément dans la forêt, Elena se retrouva face à face avec un guerrier imposant, vêtu d'une armure étonnante et portant une épée gravée. Elle recula instinctivement, incertaine de ce qui allait se passer. Le guerrier, nommé Kael, la fixa avec curiosité et approcha lentement, semblant aussi intrigué qu'elle.
Malgré la barrière linguistique, Elena et Kael parvinrent à communiquer à travers des gestes et des expressions. Ils partagèrent leur perplexité mutuelle quant à leur présence sur cette planète étrangère. Elena montra son vaisseau et les coordonnées du signal, et Kael fit de même avec son propre artefact, un cristal étincelant.
Les jours passèrent et Elena s'installa dans la tribu de Kael, apprenant leurs coutumes et partageant ses connaissances scientifiques. Kael se révéla être un guide attentionné, lui montrant les merveilles de son monde et la protégeant des dangers. Malgré leurs différences, une amitié profonde commença à naître entre eux, transcendant les barrières culturelles.
Alors que les mois passaient, Elena et Kael commencèrent à explorer l'énergie émanant des étoiles et des cristaux de la planète. Ils réalisèrent que cette énergie était liée au mystérieux signal qui les avait amenés ici. Elena utilisa ses compétences scientifiques pour analyser les énergies, tandis que Kael partageait son intuition et sa connexion profonde avec la nature.
Un soir, alors qu'ils observaient les étoiles étincelantes, Elena et Kael réalisèrent que leur rencontre n'était pas une coïncidence. Le signal, les énergies, tout cela les avait réunis pour une raison. Ils partagèrent un moment intense, réalisant que quelque chose de plus grand que tout ce qu'ils avaient connu les avait unis.
C'est ainsi qu'Elena et Kael se lancèrent dans une quête pour comprendre les énergies cosmiques qui les avaient amenés ici. Ils étaient déterminés à trouver un moyen de retourner dans leur dimension d'origine, mais en même temps, ils découvrirent que leur lien était bien plus fort que les frontières de l'espace et du temps.
Alors qu'Elena et Kael plongeaient plus profondément dans leurs recherches, leur compréhension des énergies cosmiques grandissait. Ils découvrirent que les cristaux de la planète étaient intrinsèquement liés aux étoiles, agissant comme des conducteurs d'une force mystérieuse qui unissait tous les aspects de l'univers.
Leur lien personnel s'intensifiait également. Les moments partagés à étudier les constellations et à observer les phénomènes célestes renforçaient leur lien, les rapprochant chaque jour un peu plus. Elena et Kael commençaient à réaliser que leur relation transcendait les frontières de leur propre existence, comme si leurs âmes étaient depuis longtemps liées par les étoiles elles-mêmes.
Un jour, alors qu'ils travaillaient côte à côte pour déchiffrer un ancien manuscrit sur les énergies stellaires, ils découvrirent un rituel ancestral capable de manipuler ces énergies pour créer un portail dimensionnel. Guidés par leur curiosité et leur amour naissant, ils entreprirent de construire ce portail dans l'espoir de retourner chez eux.
Les semaines passèrent à un rythme fiévreux alors qu'Elena et Kael collectaient les matériaux nécessaires et activaient les cristaux du portail. Le jour de l'activation finale arriva, et une lueur brillante émana du portail alors qu'il s'ouvrait devant eux. Cependant, au dernier moment, un doute s'insinua dans leur esprit.
Ils regardèrent autour d'eux, prenant conscience du monde magnifique et ��quilibré dans lequel ils s'étaient retrouvés. La planète semblait vivante, pulsant en harmonie avec les énergies cosmiques qui la traversaient. Ils se rendirent compte que leur présence ici n'était pas une coïncidence, mais une opportunité unique de vivre une vie en communion avec l'univers.
Finalement, Elena et Kael décidèrent de ne pas activer le portail. Ils choisirent de rester sur cette planète où leur amour avait fleuri, où ils pouvaient poursuivre leurs découvertes et vivre une existence en symbiose avec les énergies célestes. Le portail resta inachevé, témoignant de leur choix de rester ensemble.
Le temps s'écoula, et Elena et Kael vécurent une vie remplie d'aventures et de découvertes. Leur amour grandit, tout comme leur compréhension des liens qui unissent l'univers. Ils devinrent des gardiens de la planète, veillant sur les énergies qui les avaient guidés jusqu'ici.
Et ainsi, leur histoire devint légendaire, une romance tissée à travers les étoiles, reliant deux âmes égarées dans un voyage cosmique. Dans les cieux de la planète, les étoiles scintillaient avec une intensité nouvelle, témoignant de l'amour éternel d'Elena et Kael, et de leur décision de rester ensemble dans ce coin unique de l'univers infini.
Fin.
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titou-nz · 2 years ago
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Vallée des Rois, Tombeau de Toutânkhamon - Égypte
Le tombeau de Toutânkhamon (KV62) est un hypogée découvert le 4 novembre 1922 dans la vallée des Rois sur la rive ouest du Nil face à Louxor par Howard Carter, égyptologue britannique qui avait été chargé d'effectuer ces fouilles par Lord Carnarvon. Il est célèbre pour son trésor et la malédiction qui aurait poursuivi tous les étrangers ayant violé sa tombe. Carter met dix ans à explorer le tombeau et à en inventorier le mobilier qui constitue une des plus grandes découvertes archéologiques du XXe siècle.
Hypothèses sur la sépulture
Bien que la porte du tombeau ait été forcée dans l'Antiquité, le contenu est resté quasi intact. Plusieurs indices ont convaincu Carter que le tombeau reçut par deux fois la visite de voleurs de sépultures, la première aussitôt les cérémonies funéraires achevées, comme en attestent des passages qui ont été rebouchés avec du plâtre ou des objets déplacés de l'antichambre. La tombe renfermait de nombreux objets de la vie quotidienne et sa découverte a ainsi aidé à mieux comprendre la vie des Égyptiens de l'Antiquité. Le trésor funéraire était composé d'objets d'or, d'albâtre et d'ivoire.
C'est probablement grâce à la volonté des successeurs de Toutânkhamon, Aÿ et Horemheb puis les ramessides, de faire tomber son règne dans l'oubli, que son tombeau a pu échapper aux pilleurs de tombes. Toutânkhamon est, semble-t-il, le dernier pharaon de la lignée issue du pharaon hérétique (Akhenaton) et, avec lui, disparaissent les dernières traces de la période amarnienne. Les noms de Toutânkhamon et de ses prédécesseurs jusqu'à Amenhotep IV sont retirés des listes royales officielles par martelage des cartouches selon le processus de damnatio memoriae. De récentes découvertes, notamment menées par Marc Gabolde, égyptologue à l'Université de Montpellier, tendent à indiquer que l'ensemble du trousseau funéraire était en réalité destiné à sa sœur aînée, la reine-pharaon Mérytaton.
L'entrée du caveau a été accidentellement préservée par les gravats provenant de KV9, qui regroupe les tombes de Ramsès V et de Ramsès VI (la protégeant ainsi de pillage postérieur au règne de ces pharaons) jusqu’à sa découverte par Carter. Il a fallu dix ans à Howard Carter pour venir à bout des fouilles du tombeau, inventorier et conditionner les 5 398 objets qui s'y trouvaient. Il fut aidé dans sa tâche par de nombreux scientifiques, dont le photographe Harry Burton. Au-delà de l'intérêt strictement archéologique du tombeau et de son contenu, Toutânkhamon est devenu également célèbre en raison de la malédiction du pharaon, légende qui naquit peu après la découverte du tombeau, lors du décès mystérieux de Lord Carnarvon en avril 1923. Récemment, une étude d'ADN a été menée sur la momie de Toutânkhamon, ainsi que sur onze autres, par Zahi Hawass.
Plan de la tombe
Seize marches descendent vers la porte d'entrée de la tombe. L'escalier mesure 4,7 m de long, 1,6 m de large et s’enfonce 4 m sous terre. De là, un corridor conduit à une porte fermant l'entrée de la première pièce, appelée « antichambre » par Carter.
L'antichambre, dont les murs blanchis à la chaux sont nus et sans décorations, contenait plus de sept-cents pièces entassées pêle-mêle, la plupart des meubles et des objets précieux du roi en rapport avec ce qui avait pu être la vie terrestre : attributs du pharaon, trois lits funéraires en bois doré (à têtes de lion, de vache et d'hippopotame) et deux lits ordinaires, quatre chars démontés, des sièges pliants, de la vannerie, le trousseau du roi (tuniques, pagnes, ceintures, sous-vêtements, étoles, vêtements de prêtre, vingt-sept gants, quatre-vingt-treize chaussures, sandales et mules en matériaux divers), armes diverses (épées, javelots, arcs, boucliers), objets de toilette (cuillère à fard, tubes à khôl, vases à onguents et parfums, miroirs et nécessaire de rasage), jeux de plateau, instruments de musique (claquoirs, sistres, trompettes), boîtes ovoïdes contenant de la nourriture. Sur le mur de droite, des traces de creusement abandonné indiquent que cette pièce aurait dû être plus grande d'environ deux mètres vers le nord. Sur le mur du fond à gauche, une petite porte surmontée de traits noirs délimitant l'ouverture qu'elle aurait dû avoir, permet d'accéder à une autre chambre.
La chambre funéraire : Au fond du mur droit de l'antichambre, une porte dont des traits délimitent également l'ouverture projetée donne accès à la chambre funéraire (6,3 × 4 m). Son sol est en contrebas d'environ un mètre et ses murs sont enduits de plâtre peint en jaune. Cette chambre contenait trois-cents objets en plus du tombeau situé au centre de la pièce. Seule cette chambre est décorée ; les scènes ne sont pas dans le style traditionnel du décor des tombes. Hâtivement peintes, elles représentent le livre des morts décrivant le voyage de la mort à la résurrection divine :
le mur oriental du caveau illustre un cortège funèbre de douze hauts dignitaires du régime, têtes ceintes du bandeau blanc du deuil (les deux hommes au crâne rasé sont les deux vizirs, dont Aÿ). Ces courtisans tirent par la main le catafalque, sorte de traîneau supportant la momie du pharaon dans sa chapelle en baldaquin.
sur le mur nord, la scène de droite présente Aÿ, coiffé du khépresh et habillé de la peau du léopard du prêtre, qui pratique le rituel de l'ouverture de la bouche du défunt, lequel a l'aspect d'Osiris, maître du royaume des morts. Dans la scène centrale, Toutânkhamon vêtu en souverain (perruque, diadème, collier ousekh, canne droite à bout doré) est accueilli par Nout dans la Douât, la déesse du ciel lui présentant dans chaque main le hiéroglyphe de l'eau. La scène de gauche montre l'enfant-roi, suivi par son personnage-ka qui tient dans sa main l'ânkh. Le défunt embrasse Osiris coiffé de l'Atef, le pharaon et le dieu ne faisant plus qu'un.
sur le mur ouest, la décoration est disposée en quatre registres principaux illustrant des scènes tirées de la première heure du Livre de l'Amdouat. Le registre supérieur montre un cortège de cinq divinités (Maât, la Maîtresse de la barque, Horus, le Ka de Shou et Nehes) qui précède la barque Mésektet transportant l'astre en devenir sous forme du scarabée Khépri, cette barque solaire étant encadrée par deux hommes représentant Toutânkhamon osirifié. Les trois registres inférieurs montrent douze babouins sacrés accroupis, symbolisent les douze heures de la nuit au cours desquels la barque doit accomplir son cheminement.
le mur sud montre le pharaon coiffé du khat et chaussé de ses sandales blanches, qui est revivifié par le signe ânkh de la déesse Hathor et protégé par Anubis.
Une autre petite chambre, appelée « chambre du trésor » par Carter, contenait environ cinq-cents objets, dont vingt maquettes de bateaux, cent-soixante-seize ouchebtis, de nombreuses statues, une statue d'Anubis, le dieu chacal, deux momies de fœtus (les filles de Toutânkhamon mortes avant terme) et un coffre-chapelle aux canopes.
Au total dans toute la sépulture on dénombre 5 398 pièces.
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gaboushkabzbz · 2 months ago
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Le déni est une arme de destruction massive. Le lieu mystérieux où l'on se retrouve tout à coup étranger à soi-même. Et même le jour où l'on accepte la réalité, où l'on est capable de la regarder dans les yeux, il reste à l'intérieur de nous la trace de quelque chose qui s'est rompu. Une atmosphère acide de dépersonnalisation. Nous ne savons plus qui nous avons été durant toutes ces années, ni même qui nous deviendrons après cette prise de conscience. Ce que nous savons néanmoins, c'est qu'un fantôme brûlera éternellement dans notre poitrine et que le réel n'est qu'une affabulation de l'esprit.
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carolyncarillo · 2 months ago
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jacksonrobart · 2 months ago
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Un MYSTÉRIEUX INCONNU me suit dans le train vers Londres ?
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verityetchelsea · 2 months ago
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christophe76460 · 2 months ago
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➡️ ⟪ Quand se cacher est inutile ⟫
“Sara nia en disant : “Je n’ai pas ri”, car elle avait peur. “Si ! reprit-il, tu as bel et bien ri…” Genèse 18. 15
Au chapitre 18 de la Genèse Dieu rend visite à Abraham. Alors que ce dernier est perdu dans ses pensées, assis à l’entrée de sa tente, il aperçoit soudain trois étrangers venus de nulle part. Comme la tradition orientale l’exige, il s’empresse de leur offrir l’hospitalité. Pressentant l’importance de ces visiteurs, il s’incline devant eux et les appelle “Seigneur”, puis ordonne qu’un riche repas soit préparé pour eux. A la fin du repas ils lui posent la question : “où est Sara ?”“A l’intérieur de la tente” répond Abraham. L’un des trois mystérieux voyageurs déclare alors : “Dans un an je reviendrai te rendre visite et Sara bercera un enfant né de toi.”
Sara qui écoute se met à rire silencieusement dans la tente. Abraham et elle étaient tous les deux très âgés, Elle se dit en son for intérieur : “Maintenant que je suis usée, aurais-je encore des désirs ? Mon Seigneur aussi est vieux” (Genèse 18. 12). Sara a été prise au dépourvu mais n’imagine pas que le Seigneur puisse l’interpeler : “Pourquoi Sara a-t-elle ri ?” Le Seigneur à l’évidence veut qu’elle fasse partie de la conversation ! Sara, effrayée, nie avoir ri, mais Dieu insiste : “Si tu as ri…” Or Il venait de dire qu’à Lui rien n’était impossible. Dieu peut apparaître à l’improviste dans votre vie pour vous faire une promesse et en même temps vous procurer la force de poursuivre votre rêve.
Quand cela arrive, veillez à ne pas vous cacher dans la profondeur de votre tente. Faites comme Samuel : répondez à l’appel avec un “Me voici, ton serviteur écoute”. Une année cruciale dans la vie de Sara qui entendit la promesse divine et vit son accomplissement. Ne mentez pas en disant que vous avez abandonné votre rêve, ouvrez votre cœur et acceptez Sa promesse avec reconnaissance. Et si vous vous cachez encore pour ne pas voir votre vie chamboulée, aujourd’hui sortez dans la lumière et prenez à pleines mains la promesse divine ! Ne passez pas à côté d’un miracle divin !
⦁ ‎Mercredi ‎2 ‎octobre ‎2024
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yes-bernie-stuff · 2 months ago
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“Sara a ri”
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Mercredi 2 octobre 2024 Quand se cacher est inutile
“Sara nia en disant : “Je n’ai pas ri”, car elle avait peur. “Si ! reprit-il, tu as bel et bien ri…” Gn 18. 15
Au chapitre 18 de la Genèse Dieu rend visite à Abraham. Alors que ce dernier est perdu dans ses pensées, assis à l’entrée de sa tente, il aperçoit soudain trois étrangers venus de nulle part. Comme la tradition orientale l’exige, il s’empresse de leur offrir l’hospitalité. Pressentant l’importance de ces visiteurs, il s’incline devant eux et les appelle “Seigneur”, puis ordonne qu’un riche repas soit préparé pour eux. A la fin du repas ils lui posent la question : “où est Sara ?”“A l’intérieur de la tente” répond Abraham. L’un des trois mystérieux voyageurs déclare alors : “Dans un an je reviendrai te rendre visite et Sara bercera un enfant né de toi.” Sara qui écoute se met à rire silencieusement dans la tente. Abraham et elle étaient tous les deux très âgés, Elle se dit en son for intérieur : “Maintenant que je suis usée, aurais-je encore des désirs ? Mon Seigneur aussi est vieux” (Gn 18. 12). Sara a été prise au dépourvu mais n’imagine pas que le Seigneur puisse l’interpeler : “Pourquoi Sara a-t-elle ri ?” Le Seigneur à l’évidence veut qu’elle fasse partie de la conversation ! Sara, effrayée, nie avoir ri, mais Dieu insiste : “Si tu as ri…” Or Il venait de dire qu’à Lui rien n’était impossible. Dieu peut apparaître à l’improviste dans votre vie pour vous faire une promesse et en même temps vous procurer la force de poursuivre votre rêve. Quand cela arrive, veillez à ne pas vous cacher dans la profondeur de votre tente. Faites comme Samuel : répondez à l’appel avec un “Me voici, ton serviteur écoute”. Une année cruciale dans la vie de Sara qui entendit la promesse divine et vit son accomplissement. Ne mentez pas en disant que vous avez abandonné votre rêve, ouvrez votre cœur et acceptez Sa promesse avec reconnaissance. Et si vous vous cachez encore pour ne pas voir votre vie chamboulée, aujourd’hui sortez dans la lumière et prenez à pleines mains la promesse divine ! Ne passez pas à côté d’un miracle divin !
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ebooks-bnr · 3 months ago
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Hoffmann E. T. A. - Nouvelles musicales
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Hoffmann E. T. A. - Nouvelles musicales: Ces cinq histoires d’E.T.A. Hoffmann (1776-1822), traduites en 1829 et réunies à cette occasion sous le titre de Nouvelles musicales, sont l’œuvre d’un auteur considéré en France comme l’initiateur post hoc du genre fantastique . Elles nous plongent dans un univers étrange, à la frontière de la réalité et du rêve, de la raison et de la folie . Les lieux du récit sont généralement clos, sombres et mystérieux, comme hors du temps et du monde, telle la demeure surannée du chevalier Gluck, ou celle, farfelue, du conseiller Krespel. Les intrigues se déroulent dans la demi-obscurité des salles de concert, la pénombre enfumée des cafés, dans une curieuse loge de théâtre attenante à une chambre d’hôtel, ou encore dans un cabinet privé où se produisent des automates qui ressemblent à s’y méprendre à des musiciens en chair et os Les personnages sont tous des musiciens, ou du moins des mélomanes avertis, à commencer par les multiples narrateurs qui sont souvent compositeurs ou critiques musicaux (à l’image d’Hoffmann lui-même). Issus de la bourgeoise professionnelle, ces hommes respectables et dignes de foi se sentent toutefois un peu étrangers parmi leurs semblables. Pour eux en effet, contrairement à ces Philistins qu’ils méprisent, la musique n’est pas qu’un simple divertissement ; elle est un phénomène envoûtant et perturbateur, « un inépuisable sujet de controverses » par le biais duquel l’auteur, à peine dissimulé derrière des narrateurs qui lui ressemblent comme des frères, s’interroge, non sans humour, sur la relation de l’artiste au monde et à lui-même. Tous les personnages féminins possèdent des voix d’une grande beauté qui les place au-dessus du commun des mortels. Leurs prénoms à résonance étrangère (Donna Anna, Antonie, Lauretta & Térésina) contribuent à faire d’elles des êtres exotiques, idéalisés et, jusqu’à un certain point, interchangeables. Ces figures féminines ne vivent que pour et par la musique, ce qui mène deux d’entre elles (Donna Anna et Antonie) à leur perte. Mais mortes ou vivantes, c’est à elles que leurs admirateurs doivent « l’éveil de chant intérieur ». Les autres personnages sont des êtres marginaux entourés d’un mystère impénétrable. Le vieillard chenu qui se fait passer pour Christoff Willibald Gluck est-il un imposteur de génie, ou, comme il le prétend, le compositeur d’Armide, décédé deux décennies auparavant ? De prime abord, le conseiller Krespel apparaît comme un doux original fasciné par la puissance sonore des violons de Crémone, au point qu’il n’hésite pas à les démanteler pour débusquer leur secret. Mais cet excentrique parfois brusque et colérique ne serait-il pas aussi l’assassin de sa fille Antonie, qu’il empêche de chanter en la retenant prisonnière ? Et que penser de l’énigmatique Professeur X dans Les Automates, qui viole les lois de la nature et marie le mécanique et le vivant ? Nul ne le sait au juste, et c’est précisément cette hésitation entre l’incroyable et l’indubitable qui fonde le fantastique hoffmannien. Figure majeure du Romantisme allemand, E.T.A. Hoffmann inspira à Freud son concept d’« inquiétante étrangeté » (1919) et laissa une trace indélébile dans la culture littéraire, musicale et psychanalytique des 19e et 20e siècles. Né à Königsberg en 1776, il ne devint écrivain que sur le tard, dans les treize dernières années de sa vie. Après une formation de juriste, le jeune Hoffmann s’essaya au dessin et à la peinture, travailla comme pianiste et accompagnateur, fut nommé chef d’orchestre, directeur de théâtre et critique musical, avant de se tourner vers la littérature, tout en occupant avec conscience son poste de haut fonctionnaire dans l’administration prussienne berlinoise. Passionné de Gluck, Beethoven et Mozart (en l’honneur de qui il adopta le prénom Amadeus), il fut également un compositeur de talent (son opéra Ondine fut créé à Berlin en 1816). Ses contes et nouvelles, appréciés par Heine et Schumann mais dédaignés par Goethe, furent relativement peu connus de son vivant mais rencontrèrent un succès posthume considérable. Traduits en plusieurs langues à partir des années 1830, ils exercèrent une profonde influence sur le développement de la nouvelle au 19e siècle, tant en France qu’en Amérique et en Russie . Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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pallakschpallakschpallaksch · 3 months ago
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Extrait du 17 V 24
Il était une fois un prince, un tigre prince, un prince tigre, cela dépendait des jours: parfois il était plus princier que félin et parfois plus bestial que noble. Il avait reçu ce titre de noblesse d'une poétesse qu'il avait rencontré par hasard. Il l'aimait beaucoup ce titre de Tigerprins. À la fois modeste et arrogant, mystérieux et amusant, enfantin et altier. Il l'aimait d'autant plus ce titre car il lui rappelait son livre préféré: le Petit Prince. C'est sa grand-mère qui le lui avait offert pour ses 20 ans et il avait été marqué par la profondeur du texte, il l'aime d'autant plus que derrière son apparente naïveté se cache une vérité des plus profonde et plus éclatante qu'il n'ait jamais trouvé. Il n'arrive pas à imaginer le Tigerprins autrement que comme un enfant, il peut avoir le corps d'un adulte, mais son âme est celle d'un enfant avec une âme qui croit au monde d'une manière si forte qu'il refuse d'admettre que le monde dans lequel il vit soit véritablement un monde. Le Tigerprins, cet éternel enfant, est un homme de passion, il n'est pas sérieux, il ne veut pas être sérieux, mais il est passionné comme un enfant. Ce titre lui rappelle aussi le poème de Kafka "Eine Kreuzung", Kafka y parle d'un animal particulier un "Katzenlamm", un agneau-chat ou un chat-agneau, mais jamais véritablement l'un ou l'autre, toujours entre deux, jamais d'ici mais jamais d'ailleurs non plus. Les enfants viennent voir cette bête étrange et se moquent de lui, c'est un monstre, oui c'est un monstre que l'on montre du doigt car il n'a rien de commun avec le commun des mortels. Notre Tigerprins a souvent l'impression d'être un monstre: il ne sait pas comment agir normalement, il n'a pas les codes, il essaye parfois, s'il est de bonne humeur et qu'il a assez d'énergie, alors cela peut réussir, mais c'est précaire et lui demande trop d'énergie. Il aime bien le fait que la poétesse n'arrive pas à rendre Tigerprins en français, le mot est à son image: poétique mais étrange, étranger mais saisissable, doux mais terrifiant. Tant les princes que les tigres sont difficiles d'accès, les deux impressionnent et exigent une certaine déférence. Notre Prince n'est pas petit, au contraire il est grand et très fin. La plupart du temps il porte du noir, ce n'est pas qu'il n'aime pas la couleur, mais celle-ci se laisse remarquer trop facilement. Il préfère la non-couleur. Le noir est à son image: modeste et arrogant; facile et mystérieux; il nous appelle et nous laisse tranquille. Le noir permet de s'effacer et de se montrer en même temps. Notre Prince est un être ambigu et cela le rend insaisissable. Il a une démarche dégingandée, pendant longtemps il en avait honte, puis un jour il a appris que Rimbaud marchait aussi comme cela et depuis il se dit qu'il a lui aussi des pieds de vent. Il marche vite, très vite, il ne sait pas flâner, il aimerait flâner, mais il n'arrive pas. Son regard est dur. Il en joue, il aime donner cette impression d'assurance et d'arrogance, il ne veut surtout pas laisser les gens indifférents: aimez-le ou détestez-le mais jamais ne pensez-rien de lui.
Il aime être Tigerprins: il garde le monde à distance et n'hésite pas à rugir, mais si on sait l'approcher, s'il baisse sa garde et que nous avons la chance de le toucher, alors on sentira la douceur de son pelage, on verra à quel point il aime jouer et à quel point il a de l'amour à donner.
Il était une fois un prince et une poétesse, ce prince était aussi un chevalier et cette poétesse était sa muse. Ces titres de noblesse, il ne l'avait pas acquis par le sang mais par une autre poétesse qui avait décrété qu'il était un prince. Il n'était pas un prince comme les autres, mais un type bien particulier de prince: un Tigerprins. Il aimait bien ce titre de tigre princier, de prince tigré, à la fois altier et bestial, modeste et arrogant. Le Prince aimait les poétesses, lui-même était philosophe, et il savait que les poètes et les philosophes partageaient un même rapport au monde. Le Prince aurait voulu être un pirate, il aime vivre mais il aime la mort. il l'attend avec impatience comme si la mort devait revenir, comme s'il avait assez savouré la vie
C'est toujours la même dysmétrie: je ne m'ouvre que difficilement aux gens parce que je sais que mes émotions seront plus intenses que les leur. C'est terrifiant, absolument terrifiant, et c'est en même temps une chance que d'avoir tant d'amour à donner. J'aurais voulu te donner un peu de cet amour, la forme m'importe peu, chaque relation, chaque amitié, se doit d'être incompréhensible et peut-être est-ce cela que tu ne comprends pas. Ce que j'aime dans cette histoire, plus que ta personne, c'est l'histoire et j'ai eu cet espoir, naïf, ridicule, extravagant, que peut-être toi aussi tu aurais pu aimer cette histoire.
C'est un paradoxe pour un dandy que de se faire prendre à son propre piège. J'aime mentir, si nous avons le langage pour dévoiler la vérité de l'être, nous l'avons aussi pour transcender le monde, le maquiller, le travestir. Je crois que j'aime mentir parce qu'il me permet de nier le réel: παντοπόρος· ἄπορος. παντοπόρος· ἄπορος –allbewandert unbewandert – bien armé contre tout, il ne se voit désarmé contre rien.
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neitheriam · 5 months ago
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Rencontre
Presque deux ans après Une rencontre — épisodes (1) et (2) —, le hasard m’amène vers une nouvelle belle rencontre. Improbable, imprévisible, impromptue. Au départ, en discutant un peu, tu te révèles très gentil, et par la suite, c’est un plaisir d’apprendre à te découvrir.
Nous nous étions croisés plusieurs fois, et avions échangé des banalités. Tu es bienveillant, et tu apportais des conseils toujours pertinents. Je ne savais pas situer si c’était parce que tu es naturellement gentil, pour se rapprocher, ou les deux. Tu es beau et puissant. En effet, ça impressionne.
Cette soirée devait être une soirée où je devais ne pas rentrer tard, ni accompagné. D’abord, j’ai été surpris par l’agréable musique. Puis, il y a eu une première rencontre furtive complètement sortie de nulle part. Avec cet étranger. Je suis très mauvais pour détecter les signes que l’on peut me faire. Ce fut agréable, et lorsque que son ami — je suppose que l’on pourrait dire son ami — est venu pour qu’ils rentrent, j’étais déjà au-delà des surprises imaginables pour cette soirée.
Je suis retourné dansé, et c’est là que je t’ai revu. On s’est un peu tourné autour, la première rencontre a dû me rendre plus réceptifs aux signaux qui me sont habituellement invisibles ou incompris. Mais je ne savais vraiment pas sur quel pied danser pour te décoder. On a fini par s’embrasser. Je ne savais pas non plus si je devais être embarrassé des regards extérieurs. Tu m’as pris la main, et nous avons fini par partir ; c’est vrai qu’il était déjà l’heure où Paris s’éveille.
Me voilà ne rentrant pas seul, et nous avons dormi ensemble, la soirée ayant épuisée les dernières forces de ce week-end. Tu es beau quand tu dors. Tu me fais parfois penser à lui quand je n’arrive pas à décrypter ton visage. À quoi penses-tu ? Es-tu à l’aise ? Exprime-toi !
Oui, tu l’as appris. Je pensais que tu étais déjà au courant, la plupart des autres le sachant. Alors la nuit et le réveil agréables ont fini par prendre fin. Cette fois, c’est moi qui ne savait pas à quoi penser. Mais je sais que j’ai été touché.
Nous nous sommes revus de façon habituelle. Ces premières fois suivantes m’ont semblé avec un petit mal-être ou gêne de non-dit. Mais ça n’a pas empêché de continuer à discuter.
Cet autre week-end a été une autre surprise. C’était agréable. Vraiment tout — sauf l’exercice éreintant, soyons honnête. Je sais que j’ai encore été touché. Comment, je ne sais pas. Mais tu es attachant, un peu mystérieux, et cela ne me donne que plus envie de continuer à te connaître.
C’est ce que nous avons fait cet autre soir là. Discuter. Échanger. Se découvrir plus. Et cela a été très agréable. Tu me l’as appris. J’espère qu’on continuera jusqu’à ce que tu doives t’en aller. Je suis sincèrement content pour toi, et j’espère que tu le feras, si tu as toujours l’envie. Même si égoïstement j’aurais aimé plus de temps pour continuer à apprendre à te connaître. Alors il faut que je me dépêche.
Il y a des belles rencontres imprévues, mais qui, c’est la vie, sont dans le moment. Il faut alors ne pas se poser trop de questions, j’imagine.
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