#Le dernier métro
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theconstantnymph · 1 year ago
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Le Dernier Métro, 1980
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lobbycards · 2 months ago
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The Last Metro (Le dernier métro), French lobby card. 1980
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nicoooooooon · 5 months ago
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The Last Metro (Le dernier métro), 1980, movie poster featuring Catherine Deneuve and Gérard Depardieu
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shiningwizard · 1 year ago
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The Last Metro (Francois Truffaut, 1980)
of all the movies that are just fine and good, here's one. Frequently falls to that annoying thing in period work of overstating historical signifiers and their significance, whereas something made closer to the occupation would have let them rest as granted. A lot of wasted promise also, in terms of what it felt could have been done with this story, the relationships and what creativity could have been put into melding narrative, character, tolerance and intolerance and this history together in some elevated way. But it all feels as is, crowd pleasing. Were French crowds in 1980 pleased? Ticket sales and Cesar awards indicate yes.
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ekman · 4 months ago
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Il existe encore quelques Français qui sont français comme il ne faudrait déjà plus l’être. À ces êtres en souffrance pour qui la France n’est plus qu’une sorte de Thoiry mental, je dis “courage” ! Face à eux, cachés derrière la grande digue du nombre, les progressistes, les gauchistes, la bourgeoisie rentière, les barons du capital, les écolos, les wokistes et toute l’engeance produite par la pourriture révolutionnaire, prospère plus et mieux que jamais. Comme l’exigeaient Rousseau et Robespierre, ils ont fait fi du legs de leurs aïeux, ils se sont imaginés en hommes nouveaux : nouveau peuple, nouvel ordre, nouveaux bourreaux. Leur descendance, les lointains arrières petits enfants de ces crapules arrivistes et de ces cocus braillards, militent sans conviction, cultivent l’ignorance, demeurent volontairement aveugle et odieusement complice des crimes infinis de ce qui est finalement devenu un marxisme global.
Leur armée se compose de millions de fantassins débarqués de chaloupes incertaines, à l’assaut d’un monde sans foi seulement guidé par le profit et la jouissance. Ils ont un coran dans la poche gauche, un schlass dans la droite, et une carte téléphonique dans leur famélique portefeuille. Ils sont comme des spermatozoïdes en route par le Grand Ovule, au mépris des marigots acides et des douchettes cataclysmiques. Ils tortillent de la flagelle frénétiquement, sont prêts à tout pour gagner leur journée et souvent, livrent leur repas caricatural aux indigènes crétins. Les plus naïfs parmi ces derniers leur lâchent un billet de 5 en pourliche, joignent les mains et baissent la tête en signe de déférence, de confraternité ou de pure soumission – c’est selon. Ainsi ces tristes sires sont-ils contents et soulagés à la fois. Leur conscience est propre comme l’entrecuisse d’une communiante d’antan.
Français qui souffrez, dans votre chair et votre esprit, du spectacle de ce suicide non seulement consenti, mais savamment organisé, méticuleusement planifié et brillamment réalisé, abandonnez tout espoir de révolte collective et solidaire. Aucun de vos contemporains, ceux que vous croisez sur votre palier, dans votre rue, sur le quai de la gare, celui du métro ou l’escalator d’un aérogare, au bureau, chez le boulanger, au supermarché, à la station-service... aucun d’entre eux ne souhaite se sacrifier pour faire cesser tout cela. Votre sort, qui est aussi le leur, les indiffère. C’est ainsi, il suffit de les observer pour le constater. Ce peuple est prêt à disparaître en tant que tel. Ne subsisteront que les vrais résistants, ceux que la conviction d’être des héritiers maintiendra en alerte haute et permanente, ceux qui éduqueront leurs enfants, ceux qui prendront soin de la terre qui les nourrira, au propre comme au figuré. Inutile de verser dans la caricature du crâne rasé et du regard bleu... quelle que soit l’allure de votre gueule, ce qui compte, c’est votre détermination à survivre, coûte que coûte. Et il vous en coûtera, soyez-en convaincus.
J.-M. M.
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swgzl · 7 months ago
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MIDNIGHT RAIN
Mon dernier projet que j'ai codé pour Midnight Rain et son staff bordeldedebo & ebm1994. Les images sont de ebm1994.
contexte :
8h48. Ses yeux se ferment alors qu’elle lutte contre le sommeil. Nuit difficile, rêves agités. Elle sait qu’elle n’arrivera pas poser son badge sur cette maudite machine à 9 heures pile, lorsqu’elle passera les portes de son travail. Son manager va lui faire remarquer. Elle va s’excuser, s’installer à son bureau, allumer son ordinateur, répondre aux demandes des clients. Tout ça, elle le fera en faisant semblant d’en avoir quelque chose à faire puis elle restera quelques minutes supplémentaires pour se faire bien voir. Enfin, elle décidera par rentrer chez elle, se posera devant la télévision à la recherche d’une série capable de lui faire oublier son quotidien en se demandant comment a-t-elle réussi à se coincer dans cette vie si monotone.
8h49. Il y a lui, coincé debout entre deux inconnu⸱e⸱s habillé⸱e⸱s en tailleurs, alors qu’il tente tant bien que mal de tenir debout grâce à la barre du métro. Il a promis à son petit-ami qu’il ne rentrera pas trop tard, avant 23h à tout casser. Et le voilà à se mélanger à la population aux regards bien trop sérieux, alors qu’il veut continuer à se déchaîner sur les musiques de Dua Lipa. Qu’est-ce qu’il ne les envie pas, celleux-là autour de lui. Pourtant, sa famille lui dit souvent qu’il devrait songer à se poser, trouver un emploi stable au lieu de vagabonder, de festoyer. Lui aussi, il aime parfois s’imaginer une autre vie, à la place des personnes, ces personnes en tailleurs, qui l’entourent dans ce métro. Est-ce qu’un jour il s’ennuiera, comme elleux dans sa vie ?
Mais les deux n’ont pas le temps d’y réfléchir alors que la trame de métro s’arrête brutalement. Il se retrouve projeter contre la barre, elle se cogne la tête contre la vitre. Une panne, paraît-il. Lui souffle, car il n’a pas besoin de cela maintenant. Elle, presque amusée, esquisse un sourire. Au moins, elle aura quelque chose d'inhabituel à raconter à ses collègues. Et si c’était le karma… ou le destin tout simplement ?
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genevieveetguy · 1 year ago
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. It takes two to love, as it takes two to hate. And I will keep loving you, in spite of yourself. My heart beats faster when I think of you. Nothing else matters.
The Last Metro (Le dernier métro), François Truffaut (1980)
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auboutdespages · 10 months ago
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AU BOUT DES PAGES
Hey les papivores 2.0, aujourd’hui nous allons plonger dans un univers mélancolique. Katherine PANCOL célèbre romancière française, est une écrivaine dont le style se caractérise à l’américaine marqué par de nombreux dialogues et ses récits qui décrivent souvent des destins chaotiques de femmes indépendantes.
ROMAN
« Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », Katherine PANCOL.
Le PITCH, d’abord !
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails.
Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…
Mon AVIS, humblement !
Belles tranches de vies que nous livre ici, en grand chef, Katherine Pancol, tartinées tantôt de miel, tantôt de pâte à tartiner bon marché, mais toujours accompagnées de son fameux tea time dont elle seule à le secret.
On lui pardonnera sans problème cette éternelle histoire d'amour manquée entre Philippe et Joséphine (mais où va-t-elle chercher les prénoms de ses héroïnes ??), mais on l'attend au détour des traits de cet étonnant Junior, surdoué improbable qui casse quelque peu la véracité des propos.
Bien moins malin celui qui trouvera dans ces pages le fil rouge qui a fait le succès de l'opus précédent (La Valse lente des tortues)... on le cherche mais on ne le trouve point, perdu qu'il est peut-être entre les tourments de cette croqueuse d'Hortence (décidément, les prénoms sont un mystère pour Madame Pancol... ) et les pérégrinations de cette bonne vieille Henriette.
Toujours est-il qu'une unité de ton se propage dans les méandres de cette saga familiale à l'américaine, digne des meilleurs Dallas, un questionnement uniforme sur le rapport étroit entre hommes, à l'image du Petit Jeune Homme, vers de terre amoureux d'une étoile filante, de Gary poursuivant un père fantoche ou de Junior devenant un homme au contact du paternel.
Pancol nous en met plein la vue cette fois, en nous faisant entrer dans de nombreux mondes qui nous sont contemporains : celui des affaires internationales, évocant cette "crise financière" si proche de nous ; celui du "gratin" parisien, celui de l'écriture et de sa longue introspection ; une belle galerie de personnages, connus ou nouveaux, nous est alors donnée en pâture, donnant au livre un beau relief qui explique ses presque 1000 pages. Le lecteur en a pour son argent, il est content, content également de refermer ce troisième opus, dernier d'une longue saga qui menace de tourner en rond s'il propose un quatrième volet.
Bref, un écrin brillant et divertissant comme on les aime aujourd'hui, même s'il souffre de quelques incongruités.
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lepartidelamort · 11 months ago
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« Au début de l’année 1934, éclatait encore une fois un gros scandale financier de la Troisième République, l’escroquerie des Crédits municipaux, ayant, comme par hasard, pour principal auteur un Juif russe naturalisé, Stavisky. La complicité dans cette filouterie d’une justice putréfiée – ses personnages n’ont point changé – de la plupart des politiciens radicaux et maçons, n’avait jamais été plus flagrante. La presse et les organisations de droite s’en emparèrent, firent une campagne énorme. L’opinion suivit. Camille Chautemps, président du Conseil, le plus lourdement compromis parmi les protecteurs avérés du coquin juif, dut se démettre le 27 janvier. Son remplaçant, Daladier, apparut dès ses premiers actes comme le radical réputé "dur", chargé de sauver le parti et ses loges. Les manifestations de rues conduites par les troupes d’Action française se multipliaient et s’amplifiaient de jour en jour au chant du Ça ira.
L’extrême-gauche communiste amorçait une campagne parallèle. Le limogeage du préfet de police Chiappe, d’un arbitraire grossier, acheva de mettre le feu aux poudres. Le 6 février au soir, le rassemblement de plusieurs centaines de milliers de Parisiens, sur la place de la Concorde, prit rapidement l’aspect d’une insurrection populaire, ayant pour but immédiat l’Assemblée du Palais Bourbon. La police, fidèle en majorité au préfet éconduit réagissait mollement. La garde mobile créée par un ministère de droite contre les "rouges", défendait le pont. Le premier barrage fut forcé. La garde tira. Le premier mort tomba vers sept heures et demie. La manifestation, plus ou moins disloquée, devenue sporadique et qui, jusque-là, avait compris de nombreux curieux, se regroupa beaucoup plus serrée, et redoubla de violence à partir de dix heures. Les assauts des Parisiens, les fusillades de la garde se prolongèrent jusqu’à plus de minuit. La journée s’acheva avec le dernier métro…
La vieille République maçonnique demeurait maîtresse du terrain. Daladier, pourtant, était démissionnaire quelques heures plus tard. Paris vécut la journée du 7 pratiquement sans État, sous le contrôle des pelotons de la garde, dont on ne savait plus à qui ils obéissaient. Le soir, enfin, on apprenait l’arrivée au pouvoir d’un "conciliateur", Doumergue, dit par Léon Daudet "Gastounet le Brandadair". La démocratie était définitivement sauvée. Les vingt patriotes militants tombés dans la nuit du Six Février – exceptions les quelques curieux tués en dehors de la bagarre – ont leurs noms inscrits en tête du livre d’or de notre Révolution. (…)
Rien ne fut plus abject que la contre-offensive des Juifs, des Maçons, de la Ligue des Droits de l’Homme, des démocrates-chrétiens, de tous les humanitaires professionnels, tombant en transes pour l’exécution de quelque terroriste chinois, pour une touffe de cheveux arrachée dans le ghetto, et n’ayant que sarcasmes et rictus joviaux devant les morts français, les morts naïfs et purs de la Concorde. Jamais le bourreau ne fut plus cyniquement érigé en victime, et martyr désarmé mué en égorgeur. (…)
Nous avons longtemps traité avec beaucoup trop de pudeur et de réserve l’un des aspects pourtant essentiels de 1934. Nous avons porté rituellement de pieuses gerbes sur les tombes de nos camarades morts. Nous avons qualifié comme il convenait – nul ne l’a fait avec plus de puissance qu’Henri Béraud – les infectes et stupides canailles parlementaires qui les firent massacrer. Nous n’avons pas assez dit que nos morts furent aussi les victimes de leurs chefs. (…)
Le Six Février 1934, les chefs nationaux n’étaient pas sur la Concorde. J’y étais, aux minutes les plus meurtrières. Je ne les y ai pas vus, personne ne les y a vus. Ils étaient donc dans leurs postes de commandement. Ce pouvait être leur place. Je les y ai vus aussi, entre deux fusillades. Ils s’y tournaient les pouces, il s’y faisaient des mots d’esprit, ils se refusaient à croire qu’il y eût tant de morts que ça ! Ils n’avaient pas une consigne à distribuer, pas une idée en tête, pas un but devant eux. Les uns et les autres étaient moralement les obligés de la démocratie. Hors d’elle, ils n’avaient aucune raison d’exister. Sur ses tréteaux, ils assumaient le rôle obligatoire de l’opposant. Sautant sur une occasion assez considérable en effet, mécontents aussi du limogeage d’un policier indulgent à leurs frasques, ils venaient de se livrer au jeu classique de l’émeute, en forme de menace tartarinesque : "Retenez-moi ou je vais faire un malheur."
Mais pour ce petit jeu-là, ils avaient mobilisé des dizaines de milliers de jeunes hommes, de croyants ingénus, d’anciens soldats. Ils les avaient excités, fanatisés, chauffés à blanc. Au moment de l’action, la foule réapprit les gestes du combat et de la barricade, avec des morceaux de plâtre, des poignées de gravier et quelques lames Gillette fichées au bout d’un bâton. Les chefs, qui les avaient jetés poings nus contre les armes automatiques, s’étaient volatilisés, les uns sans doute par calcul (je pense à l’abject La Rocque), les autres saisis peut-être de vagues et tardifs remords, n’ayant plus guère qu’un souci : nier la gravité de l’événement qu’ils avaient criminellement engendré. Cette nuit-là, j’entendis Maurras dans son auto, parmi les rues désertes, déclarer avec une expression de soulagement : "En somme, Paris est très calme !" Oui, mais c’était le calme d’une chambre mortuaire.
La suite de l’histoire ne fut pas moins déshonorante. Les "chefs" de la droite firent un concert de clameurs. Certes, les "fusilleurs" étaient ignobles. Mais que leur reprochaient les "chefs" des ligues ? Ils leur reprochaient d’avoir triché en faisant tirer. Admirable politique de ces vieillards ! Incomparable symbole de cette bourgeoisie dégénérée, qui, pour n’avoir jamais eu la virilité de prendre les armes librement, de mettre sur sa conscience quelques cadavres nécessaires, aura été le complice de ses hallucinantes et imbéciles hécatombes, après desquelles le Six Février n’est même plus un fait divers en deux lignes ! Il eût fallu, en somme, que la République laissât aimablement bafouer et reconduire à coups de canne ses gendarmes, déculotter ses députés, envahir, saccager et brûler son Parlement, le tout représentant du reste, en l’occurrence, le chef d’œuvre de l’acte gratuit. Les ministres du Six Février, inutile de le cacher, avaient le droit de tirer. C’était même un devoir. (…)
Les chefs communistes, autres tireurs de ficelles, mais ceux-là, fort avisés, avaient lancé leurs fidèles sur le pavé pour profiter à toutes fins utiles du hourvari. Mais la majorité de ses fidèles ne s’en doutait pas. Pour la première fois depuis fort longtemps, les étudiants de Paris et les prolétaires rouges, armée traditionnelle de nos révolutions, manifestaient côte à côte contre la même corruption, avec la même sincérité, au même cri : "À bas les voleurs !" Les chefs de droite n’y comprirent rien, ils n’avaient rien prévu, ils ne savaient rien voir. (…)
Le Six Février (...) engendra certainement le Front populaire, favorisa en tout cas singulièrement sa naissance, en faisant figure d’une provocation énorme, passant de loin l’idéal de ce que l’adversaire le plus machiavélique pouvait rêver dans le genre. (…) Le Six Février démontra que l’armée d’une révolution nationaliste existait en France, mais que son erreur principale avait été de ne point faire d’abord sa révolution contre de pseudo-chefs.
Cette armée n’a pas pu s’anéantir en deux lustres. Éparse, elle existe toujours. Mais le "fascisme" français à la mode de 1934 n’était pas viable parce qu’il conservait trop d’attaches avec la vieille bourgeoisie de droite. Cette bourgeoisie accumula, dans ces heures fiévreuses de la dernière insurrection du type romantique, c’est-à-dire anachronique, les preuves définitives de sa caducité, de son aboulie, de son incapacité politique, de sa désunion, de sa légèreté cocardière. »
Lucien Rebatet, Les crimes du 6 février 1934, Je suis partout, 4 février 1944
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alain-keler · 27 days ago
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Letanovce, Slovaquie.
Janvier 2012. Le village des irréductibles roms.
Je voyage depuis Prague avec Lenka, une tchèque rencontrée lors d'une manifestation d'extrême droite contre les roms. Lenka était de leur côté.
L'osada est le quartier village où vivent les roms, à quelques kilomètres du village, le vrai, celui où se trouve la mairie, l'église et les maisons d'habitation en dur. 
Il a neigé, les enfants s'amusent, je photographie.    
  Aujourd'hui, jeudi 28 novembre 2024, presque treize ans plus tard à Paris.
Je vais à la galerie Polka, dont je suis un nouveau membre. Derniers réglages avec Adélie, Inès. On parle photos, formats. C’est agréable et détendu. Une nouvelle aventure qui commence.
 Début d'après-midi, dentiste à Boulogne Billancourt. Fauteuil dentaire, pinces dentaires, écarteur, seringue air-eau, pompe à salive, seringue d'anesthésie, écarteur de bouche. La totale, heureusement que le dentiste est sympa. Je sors de son cabinet épuisé.
 Métro, je suis un peu au radar. Deux jeunes hommes s'assoient en face et à côté de moi. Je pense qu'ils sont sri-lankais. Celui en face de moi est costaud. Il me fait un sourire. Je suis touché. Je le vois s'assoupir, se réveiller, se réassoupir. Leur vie ne doit pas être facile.
J'ai encore un lit et un toit.
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course-poursuite · 1 month ago
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Pensée 5 24min
Ma soeur me dit depuis un certain temps qu'elle n'arrête pas de voir des couples. Dans la rue, dans le métro, dans sa classe, partout ! Cependant si vous voulez mon avis (vous n'avez pas réellement le choix de m'écouter ou non mais c'est mignon de le penser), elle les voit surtout dans sa tête. Encore une fois aujourd'hui, elle a essayé de me démontrer qu'elle avait raison (elle adore avoir raison) en me montrant un jeune couple très mal habillé (ce n'est pas la question mais ce détail rend la scène plus imaginable à vos yeux). Cette psychose frappante m'inquiète sur son état émotionnel. En effet ce n'est pas la grande gloire en amour en ce moment pour elle (ni pour moi mais nous en parlerons plus tard). Ses dernières tentatives, pour les résumer, s'illustrent par un ami des plantes, un psychopathe et le dernier en date : M. Couple-Libre. Donc ce n'est pas fameux tout ça. Vient maintenant ma théorie à son sujet. Due à un manque d'affection compréhensible par vous et moi, son cerveau a besoin de sécréter de l'ocytocine (l'hormone de l'amour). Ce cerveau ne trouvant pas à sa disposition assez de matière personnelle pour la produire, il lui fait voir des mirages amoureux qui augmentent l'hormone citée ci-dessus. C'est la fin de mon diagnostic médical. Je suggère de prendre une à deux séances de discussion avec Marc Molk, alias Docteur love.
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theconstantnymph · 1 year ago
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Le Dernier Métro, 1980
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lobbycards · 2 months ago
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The Last Metro (Le dernier métro), French lobby card. 1980
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yaminahsaini · 4 months ago
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Jeudi 5 septembre 2024: J’ai été à l’avant première du film Beetlejuice au grand rex. C’est sympa d’aller aux avant-premières car on est plus en immersion dans l’ambiance du film étant donné qu’il n’y a quasiment que des personnes réellement intéressé qui y vont (du coup beaucoup de personnes en cosplays etc..) Mais surtout, ce cinéma est vraiment magnifique! Il y’avait des décos dans le thème, ils donnaient des cannettes fanta à l’effigie du film etc… Il y’avait également un événement Beetlejuice mais qui était sur invitation pour les influenceurs/journalistes, j’aurais bien voulue y être invité… En tout cas c’était une soirée sympa qui m’a rappelé celle d’Halloween dernier où j’avais à l’avant première du film FNAF (pour ceux qui s’en rappellent). Mis à part ça, durant le trajet du retour, j’ai loupée une marche en descendant les escaliers du métro. Résultats: mon pied s’est tordu violemment, mettant donc tout mon poids sur ma cheville. Sur l’instant je ne pouvais plus bouger tellement que la douleurs fut intense mais ensuite ça allait difficilement car je boitais en marchant. C’était devenu supportable durant la soirée mais la nuit la douleur fut toujours présente, puis ce matin (6 septembre), à mon réveil, douleurs extrême à la cheville et impossible de marcher avec ce pied. Il doit s’agir d’une grosse entorse. J’avais mis une crème antidouleurs, de la glace et maintenant de quoi serrer. J’espère que ça se calmera. Je me souviens qu’à l’époque où je faisais du judo (2013?) je m’étais fais une douleurs similaire et ça avait finit par difficilement se calmer seul au bout de quelques jours. Par contre je ne pense pas que ce fut aussi intense que maintenant..
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transparentgentlemenmarker · 7 months ago
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1. Marcher en tenant son portable côté mur
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Aussi simple que cela puisse paraître, longer le mur lorsqu’on passe un coup de fil en ville est pourtant une tactique bien plus sûre, pour ne pas risquer de se faire voler son smartphone. En portant le téléphone portable côté mur, cela dissuade un agresseur potentiel puisque cette technique lui complique la tâche.
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2. Accrocher son smartphone à une dragonne
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Hautement révolutionnaire, une lanière de smartphone est l’accessoire indispensable à toute personne souhaitant diminuer les risques de se faire voler son téléphone portable. S’il existe des dragonnes en perles façon collier ou en cordon traditionnel, il est conseillé de leur préférer une version plus solide, à l’instar d’une lanière en chaîne afin d'éviter qu’un pickpocket ne la coupe.
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3. Protéger son smartphone avec une coque antivol
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Devenue la prolongation même de tout smartphone qui se respecte, la coque de téléphone portable se décline à présent sous d’innombrables versions. De toutes, nous retiendrons les coques antivols, généralement munie d’une attache permettant une meilleure prise de notre smartphone.  
4. Éviter de sortir son téléphone portable pendant un bain de foule
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Dans les transports en commun, les concerts et les manifestions ou tous autres rassemblements massifs, mieux vaut garder son téléphone portable bien rangé pour éviter de se le faire voler. Autrement dit, ne pas dégainer son smartphone à tout va et à la portée de tous comme il en est souvent question dans le bus et le métro. De plus, nous vous conseillons de ne pas vous placer trop proche des portes de sortie lorsque vous avez votre téléphone à la main, afin d'éviter qu’on vous le pique et que la personne prenne la fuite sans que vous puissiez la rattraper. Notre dernier conseil ? Publiez votre photo Instagram une fois rentré à la maison, vos fans attendrons.
5. Ne pas mettre son smartphone dans sa poche
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Par habitude ou par moment d’absence, il arrive que nous placions notre smartphone dans la poche extérieure de nos vêtements. De quoi rendre nos smartphones visibles aux yeux de tous et d’augmenter le risque potentiel de se faire voler son téléphone portable. Une erreur fréquente qu’il est largement possible d’éviter en rangeant ce dernier dans une poche intérieure qui se ferme. Quant aux backpackers adeptes du téléphone planqué dans le sac à dos, nous vous recommandons de porter votre sac sur le devant, pour garder uh oeil dessus en toute circonstance.   
6. Utiliser des écouteurs sans fil bluetooth
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Nouveau gadget imparable, l’oreille bluetooth ou le kit main libre est l’ultime astuce pour limiter les risques de vol de smartphone. Que ce soit Apple, Huawei, Samsung, Carrefour, Decathlon, Guess ou toute autre marque, il est possible de trouver des écouteurs sans fil Bluetooth -ou oreillettes- pour n’importe quel budget.
7. Au restaurant, ne pas poser son smartphone sur la table. D’une évidence extrême, ne pas poser son smartphone sur la table d’un restaurant ou bien d’un bar est une règle d’or, et d’autant plus si nous sommes installés en terrasse. À la place, gardez votre téléphone bien rangé dans votre sac à main ou bien dans une poche intérieure de vos vêtements.
8. Installer une application antivol de téléphone. Toutefois, si malgré tous vos efforts et votre vigilance votre téléphone disparaît, la dernière étape consiste à le géolocaliser pour le retrouver en cas de vol. En tête nous avons l’application gratuite Mobile Me (IPhone), d’utiliser la fonctionnalité Localiser disponible sur iCloud. D’autres applications sont disponibles sur Iphone et Androïd, telles que FamiSafe, Find my Friends, Family Locator GPS Tracker, Glympse, Family Locator…
Bien tristement, il n’est pas rare de constater que notre entourage, ou que nous-même, payons les frais d’un vol de smartphone. Par manque de ou tout simplement par manque de chance, nombreuses peuvent être les possibilités à l’origine d’un vol à l’arrachée ou discret, qui ont pu motiver un agresseur à nous dérober notre mobile.
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swedesinstockholm · 5 months ago
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10 juillet
ça y est, je commence à me demander pourquoi je suis là, ça m'aura pris trois jours. pour pas refaire la même erreur qu'hier et éviter de me sentir comme une merde amorphe je suis repartie chez ikea pour échanger ma lampe mais quand je suis arrivée à südkreuz un gigantesque orage a éclaté, le ciel était noir et la pluie tombait par rafales, c'était très beau mais j'ai rebroussé chemin sans être allée à ikea. quand ça s'est calmé j'ai décidé de partir à la recherche de la réglisse rouge avec mon nouveau pass. j'écoutais une interview fleuve de laura vazquez sur arte radio et ça donnait des situations surréalistes où j'errais à travers les rayons de nourriture de luxe au sixième étage du kadewe avec des extraits de performances de christophe tarkos dans les oreilles. j'ai bien aimé la superposition des deux. en plus il y faisait bien frais. évidemment j'ai pas trouvé de réglisse rouge alors j'ai repris ma route et je me suis arrêtée au magasin de bonbons tapageur un peu plus loin mais je suis pas rentrée parce que ç'avait l'air nul et y avait personne à l'intérieur.
dans mes oreilles laura vazquez disait que quand on lisait un texte à voix haute il fallait se mettre derrière le texte et ne surtout pas interpréter. rester le plus neutre possible. je me suis dit qu'elle trouverait mes lectures à chier. elle dirait que je fais tout à l'envers. mais moi je veux pas servir le texte. je veux que le texte me serve moi. je suis plus importante que mes textes. je crois. c'est peut être ça mon problème. elle disait aussi qu'elle était absolument pas intéressée par l'autobiographie/l'autofiction et à chaque fois qu'une autrice dit ça j'ai l'impression qu'elle est supérieure à moi. que ce qu'elle écrit est plus important, plus légitime, mieux. parce qu'elle a pas cédé à la facilité de l'autobio. mais est-ce que faire de l'autofiction c'est céder à la facilité? c'est pas parce que je me vois faire rien d'autre que c'est forcément plus facile. c'est une matière comme une autre.
elle disait que ses textes avaient toujours comme point de départ les textes des autres, à travers les notes qu'elle prend en lisant des livres notamment. pour son dernier livre elle traduisait des extraits de journaux en japonais avec google et ça donnait des phrases bizarres. je me demande si elle fait le jeu des poèmes-radio aussi. elle disait qu'à la fin de l'écriture de son dernier livre elle avait failli perdre la tête parce qu'elle écrivait jour et nuit et qu'elle avait trop laissé sa narratrice entrer dans sa tête. sa narratrice a une sensibilité démesurée et l'esprit perturbé. tout la touche et tout lui fait mal. elle disait que ça l'avait transformée en zombie fragile et triste. moi je me sentais comme un zombie fragile et triste cet après-midi en écoutant laura vazquez sous la canicule dans les grandes artères commerciales de berlin ouest. pas vraiment triste, plutôt neutre, un zombie n'ayant pas d'émotions. un zombie est concentré sur sa mission (manger les vivants) moi j'étais concentrée sur ma mission: trouver de la réglisse rouge.
après le kurfürstendamm je me suis attaquée au pire des endroits: le alexanderplatz. quand je suis sortie du métro sur la place il devait faire au moins 45 degrés et quand je suis arrivée devant le magasin américain les rayons étaient à moitié vides et y avait personne à l'intérieur, alors j'ai de nouveau passé mon chemin et j'ai continué jusqu'au centre commercial à côté pour manger un truc parce que j'étais au bord de l'évanouissement. j'ai pas trouvé de boulangerie alors j'ai pris deux petits pains chez edeka pour 94 centimes et je me suis assise sur un banc dans la galerie en face d'un magasin de bijoux cheap à côté d'un garçon qui jouait sur son téléphone en attendant sa mère. dans mes oreilles laura vazquez disait que ses parents regardaient beaucoup la télé. quand ils se sont rencontrés ils étaient tous les deux employés de supermarché. laura vazquez elle a fait plein de petits boulots parce qu'elle a jamais voulu de vrai travail. elle durait jamais plus d'une semaine parce qu'elle détestait travailler, mais elle a toujours trouvé des combines pour toucher des bourses. c'est la reine des bourses. après avoir vécu plusieurs années en espagne sur les bourses erasmus elle s'est installée à marseille à cause du centre international de poésie et parce que c'était quand même mieux de rentrer en france pour faire des lectures et tout ça. tout d'un coup je me suis dit oh putain mais qu'est-ce que je fous là? est-ce que je prends pas ma carrière assez au sérieux? est-ce que je suis en train de faire n'importe quoi?
comme ma mission était terminée j'ai eu l'idée saugrenue d'aller voir un lac qui avait l'air joli et paisible au nord de la ville parce qu'y avait un tram direct pas loin et que les pass illimités pour les transports en commun c'est mon équivalent des buffets all you can eat: j'en veux pour mon argent et j'ai les yeux plus gros que le ventre. mais il faisait cinquante degrés dans le tram et il avançait pas donc je me suis dit qu'il était temps de rentrer et de mettre fin à cette journée absurde. et puis ce soir j'ai dit à n. que j'avais oublié d'acheter des trucs pas sains et elle m'a dit tu veux de la glace menthe chocolat en dessert? j'en ai un pot au congélateur, et ça a tout remis en perspective. peut être que ma vraie mission pour berlin c'est d'apprendre à être plus douce avec moi-même. d'arrêter de me juger sans arrêt, même quand je prends des décision à la con. de pas trop me mettre la pression, de me faire plaisir, de trouver de la légèreté et de me laisser vivre, mais de pas m'en vouloir si j'y arrive pas. c'est déjà assez gros comme programme. et de finir mon livre obvs. j'ai pas écrit aujourd'hui, alors qu'il me tardait de rentrer pour écrire à force d'écouter laura v. je suis pas assez obsédée par mon texte. il faudrait qu'il m'obsède. il faudrait que je pense à rien d'autre.
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