#Le Roman de la Momie
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George Barbier “Le Roman de la Momie” by Théophile Gautier (1929) cover art
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Stanislava Postnova
Stanislava Postnova Станислава Постнова as “Ramzé” (Princess Aspicia’s nubian slave), “La Fille du Pharaon Pharaoh’s Daughter”, music by Cesare Pugni, libretto by Jean-Henry Saint-Georges and Marius Petipa based on the story “Le Roman de la Momie” by Theophile Gautier (version by Pierre Lacotte), choreo by Pierre Lacotte after the ballet of the same name by Marius Petipa, scenery revival by Alyona Pikalova Альона Пикалова, costume revival by Elena Zaitseva Елена Зайцева, Bolshoi Ballet Большой театр, Moscow, Russia (October 26, 2024).
Source and more info at: Stanislava Postnova on Instagram
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#Bolshoi Ballet Большой театр#Cesare Pugni#Elena Zaitseva Елена Зайцева#Jean-Henry Saint-Georges#La Fille du Pharaon#Le Roman de la Momie#Marius Petipa#Pharaoh's Daughter#Pierre Lacotte#Princess Aspicia’s Nubian Slave#Ramzé#Russian Ballet#Stanislava Postnova Станислава Постнова#Théophile Gautier
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nemfrog
Le roman de la momie. 1929. Cover.
Gallica
#LE ROMAN DE LA MOMIE#1929#1920s#Cover Art#Book Cover#Illustration#nemfrog#Gallica#artfromthefuture#Egyptology#George Barbier
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tes livres (fiction) préférés ?
Marche ou Crève, Stephen King
La Peau sur les Os, Stephen King
Misery, Stephen King
Le Roman de la Momie, Alexandre Dumas
Battle Royale, Takami Koshun
Les Carnets de l'Apothicaire, Hyuuga et Natsu
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Le locataire (1976) by Roman Polanski
Book title: Le Roman de la Momie (1858) by Théophile Gautier
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Théophile Gautier
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op.cit.p39: Après trois ans d'études acharnées, Rumphius est pavenu à déchiffrer le papyrus mystérieux[..], et c'est sa traduction latine, tournée par nous en français, que vous allez lire sous ce nom : Le Roman de la Momie.
FIN DU PROLOGUE
(T)GAUTIER.Le Roman de la Momie.ISBN 2-277-30081-0 & ISSN 1255-0337;Librio,texte intégral.08/1995.pp.159+pp.2catalogue.Flammarion.imprimé à Pössneck(Thuringe,DE).p9(prologue):
[..]les chercheurs de trésors nous ont toujours devancé. - Une tombe que n'auront fouillée ni les rois pasteurs, ni les Mèdes de Cambyse, ni les Grecs, ni les Romains, ni les Arabes, et qui nous livre ses richesses intactes et son mystère vierge, [..] - Et sur laquelle vous publierez une dissertation des plus érudites, qui vous placera dans la science à côté des Champollion, des Rosellini, des Wilkinson, des Lepsius et des Belzoni[..].
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Champollion
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Ippolito_Rosellini
https://en.m.wikipedia.org/wiki/John_Gardner_Wilkinson
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Karl_Richard_Lepsius
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Belzoni
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Media_(region)
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Cambyses_I
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Cambyses_II
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Le Roman de la momie est un roman de l'écrivain français Théophile Gautier.
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Hi! How’s your day going?✨ I was wondering if you could recommend me some French books you think everyone must read at least once in their lives? Thank you so much!
Hello,
If you're looking for fiction, I would say:
Le petit prince
Le Cid
Bérénice
Manon Lescaut
L'île des esclaves
Candide
Huis-clos
No et moi
Les chants de Maldoror
Le roman de la momie
La princesse de Clèves
Les Fables
Indiana
Lambeaux
Lancelot ou le chevalier de la charrette
Pantagruel
Le comte de Monte-Cristo
Tartuffe
Les Misérables
If you're into philosophy/essays: Discours de la servitude volontaire, Les Pensées, Supplément au voyage de Bougainville, les Méditations métaphysiques, L'être et le néant, Le deuxième sexe, Les Essais, Les Confessions, Les Caractères, Lettre sur les aveugles, La sorcière, Eloge de la fuite, La littérature et le mal, Le mythe de Sisyphe, L'empire des signes-
And if you have time for more: Gargantua, Le chef d'oeuvre inconnu, Cyrano de Bergerac, Bel-Ami, Les fleurs du mal, Nadja, L'homme qui rit, L'élégance du hérisson, Les Chimères, La peau de chagrin, À rebours, L'avare, Germinal, Les liaisons dangereuses, Les Martyrs, Ruy Blas, Les paradis artificlels, Enfance, La disparition (no letter E) Les onze mille verges (for posterity)-
Hope this helps! x
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I can tell you where I'm headed now, not just along for the ride
Voilà que depuis mai, mai !, je ne suis pas revenue ici. Pourtant j'ai vu et lu et même écouté des choses, mais je n'ai pas pris le temps nécessaire à archiver tout cela. J'ai laissé l'été m'envahir. Pendant les vacances, j'ai essayé (je dis essayé parce que j'ai plus ou moins échoué) de couper mes réseaux afin de retrouver une forme de paix intérieure. Paix intérieure qui est, bien évidemment, absolument impossible in this day and age. Tandis que j'essayais de mettre un autre "projet" sur pied pour faire suite à mon livre, je me sentais mal à force de me comparer aux autres et je ne vous apprends rien en disant qu'Instagram n'aide pas dans ces situations. Je me sentais mal de me dire que je pouvais sans soucis m'arrêter d'écrire pendant deux semaines, voire même plus, sans manque particulier et que j'aimais simplement jouer à Stardew Valley voire ne rien faire en toute décontraction. Une petite peur du vide en somme. Vous me direz qu'on a plein d'autres raison de se paniquer ces temps-ci et je vous dirai que vous avez bien raison.
Les vacances ont été l'occasion de voir moins de choses mais de regarder une énième fois la série de Tim Robinson I think you should leave qui me fait ricaner à chaque fois et d'autres œuvres hasardeuses comme un affreux remake de La momie avec Tom Cruise (ne tentez pas ça chez vous, cette cascade a été réalisée par des expert·es de la filmographie de Tom Cruise).
J'ai malgré tout lu à l'ombre du cerisier, écouté de la musique, repris le crochet et joué à Just Dance 2022. Voilà donc un petit round up culturel rapide de l'été. Personne ne l'a demandé mais je vais quand même le faire !
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Riderless Horse - Nina Nastasia
Cela faisait plusieurs années que Nina Nastasia avait disparu et que j'attendais son retour avec une impatience fébrile. De temps en temps je faisais un tweet à 0 like sur "mais que devient-elle ?" Récemment, elle s'est ouverte sur cette absence en racontant sa relation difficile, voire violente, avec son conjoint et le suicide de ce dernier au lendemain de leur séparation. Elle le raconte aussi dans le disque qu'elle a sorti cet été. Elle y revient à son style très dépouillé, qui laisse toute la place à sa voix sublime et à sa grande intensité. Cette artiste est très liée à une période que je chéris de ma vie et ce disque, bien que sombre et très triste, m'a conquise. Je vous le conseille mille fois.
Au bout de son tunnel, il y a une lumière.
Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery (éditions Monsieur Toussaint Louverture, traduit de l’anglais par Hélène Charrier)
Cet été je suis partie à Green Gables avec Anne Shirley, qui sera désormais l'une de mes héroïnes préférées au monde, quoi qu’il arrive. À l'heure où je vous parle, j'ai lu les quatre premiers tomes parus chez Monsieur Toussaint Louverture et ils sont tous merveilleux. Montgomery y raconte l'histoire somme toute assez simple d'une jeune orpheline qui est adoptée par un frère et une sœur et devient plus tard enseignante. Elle y capture avec une sensibilité et un humour très fin toutes les étapes qu'Anne traverse en devenant une adulte, en n’oubliant jamais la nostalgie des années qui passent. On s'attarde avec elle sur les moindres détails du quotidien, on observe le caractère de tous ces personnages qu'elle sait décrire avec tellement de vérité... À chaque fois que j'ouvre ce livre, je suis ailleurs. Pourtant Anne de Green Gables, et c'est ce qui fait sa force à mes yeux, n'est pas du tout un pur roman d'échappatoire. Anne traverse des difficultés, le monde autour d'elle n'est jamais parfait. Mais c'est son regard rêveur, déterminé, tendre qui rend tout ce qui l'entoure un peu plus beau.
Hacks Saison 2
J'avais été assez mitigée par la saison 1 de Hacks, qui raconte l'histoire d'une jeune autrice qui aide une ancienne gloire du stand up à écrire son nouveau spectacle. À peu près tout ce qui m'avait déçue dans la saison 1 a été rattrapé dans la 2, avec des relations bien plus poussées entre les héroïnes, des discussions passionnantes sur l’âgisme et le féminisme, sur la manière dont on peut rire de soi et se livrer, sur le milieu impitoyable, sur les privilèges, sur la famille... L'égoïsme des deux personnages est vraiment travaillé en profondeur avec, je trouve, un regard plus réaliste mais aussi plus tendre sur leurs défauts. Et puis quel bonheur de voir Jean Smart et Hannah Einbinder s'envoyer des vannes, vraiment mon ASMR.
Blackwater de Michael McDowell (éditions Monsieur Toussaint Louverture, traduit de l’anglais par Yoko Lacour et Hélène Charrier)
J'ai rejoint en cours de route le train de la hype pour lire Blackwater que j'ai plutôt aimé, bien que j'avais parfois l'impression que j'aurais préféré lire soit l'histoire fantastique soit l'histoire familiale. Je suis cependant toujours cliente pour une bonne saga familiale pleine de drames, de mariages, de couples de lesbiennes qui tiennent une ferme et de quelques autres mystères que je tairai ici et j'aime toujours être prise dans la frénésie de la lecture. C’est un de mes sentiments préférés d’avoir hâte d’être dans mon lit pour pouvoir me plonger dans un livre.
I Girasoli de Vittorio de Sica
Et puis pour se remonter le moral pour la rentrée, on a regardé un film de Vittorio De Sica. J'aurais dû me douter que je pleurerais, je me souviens encore du visionnage de Umberto D (magnifique film pour ma team chien et pour tous les gens qui ont un cœur). I girasoli raconte l'histoire d'une femme, Giovanna (Sophia Loren) qui cherche son mari Antonio (Marcello Mastroianni)[oui ce duo fait toujours des merveilles à l’écran], disparu en Russie pendant la guerre. Ils n’ont été mariés que douze jours avant qu’il s’en aille et pourtant elle ne recule devant rien pour le retrouver. Puisqu'il n'est pas dans la liste des morts, il est forcément vivant. Je ne spoilerai pas le film mais c'est une merveille sur la manière dont la guerre change profondément les hommes. De Sica nous raconte tout ce qu’elle pervertit, détruit, salit. L'amour, mais aussi les fleurs : il filme longuement un champ de tournesol, pour nous expliquer par la suite que chaque fleur représente un soldat enterré. L'amour n'y survit pas vraiment. Il ne reste que des rencontres déchirantes illuminées par la lueur trop rapide des éclairs. Allez-y le cœur bien accroché.
Ces temps-ci j’ai beaucoup réécouté Who do you love ? de Mojave 3 qui est dans ma liste des plus belles chansons au monde. Je pense que quiconque l’écoute en tombe amoureux·ses immédiatement. Si vous lisez jusqu’à là, vous me direz.
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"Retour d'Egypte"
In this last year of the eighteenth century, the Parisian public rushed to grant Egypt the favors of fashion, when cabinetmakers, goldsmiths, painters and sculptors invented the "Retour d'Egypte" style (admittedly already in use in Rome by Piranesi in 1769 and in Paris by Séné in 1780), which was all the rage at the time: bronze figures wearing klaft supporting tables, consoles or pedestal tables, precious armchairs adorned with armrests in the shape of a sphinx, palm-shaped marquees, clocks influenced by Coptic art entered in force in the salons of the Faubourg Saint-Germain [..]
Bonaparte's own stepson, the future Prince Eugene, former member of the expedition, had his Parisian hotel in the rue de Lille overhauled [..] where the architect Bataille fits out an Egyptian-style portico and furnishes the apartments with an oriental boudoir decorated with a frieze representing a slave market and a harem. The rue de Sèvres is equipped with the famous Fellah fountain to distribute the waters of Gros-Caillou to the district. The English are not left out with the prestigious neo-Egyptian decorations created by Thomas Hoper in his London hotel on Duchess-Street or by Walsh Porter in his cottage in Craven. As for the pyramids, one now sees them in all the gardens (such as in Parc Monceau), but even more in the cemeteries, in Père-Lachaise mainly, under which several members of the expedition will be buried, the surgeon Dominique Larrey in particular. [..]
[Léon Cogniet (1794-1880)- L'expédition d'Egypte sous les ordres de Bonaparte.]
Even today, several streets in Paris evoke the expedition, such as the streets of Aboukir, Cairo or Heliopolis. And throughout the 19th century, the memory of the expedition made it possible to establish between France and Egypt privileged relations which reached their peak under the reign of Charles X [..] The expedition, again, provided painters the revelation of azure skies and golden light which, with Gros, Lancret, Chabrol, Lejeune, and later Delacroix, gave birth to the orientalist current expressed throughout the 19th century until the Third Republic. Egypt, of course, also inspired writers and travelers of the romantic era, such as Alexandre Dumas with his Voyage au Sinaï, Théophile Gautier with the Roman de la momie, Alfred de Vigny with the Plainte du Capitaine, but also Chateaubriand, Balzac, Flaubert, Nerval and Hugo, all fascinated by this real or imagined country.
Gonzague Saint-Bris- Desaix, le sultan de Bonaparte
#napoleonic#gonzague saint bris#desaix le sultan de bonaparte#retour d'égypte#arts and crafts#campaign of egypt
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Books I want to read in 2021
Inspired by @fluencylevelfrench’s list, such a great idea to keep track of my tbr pile, it’s getting out of hand I might need to add some spreads for that purpose in my bujo. I’m classing my top 10.
(Also it’s a bit late but it was sitting in my drafts)
Alice through the looking glass
Sapiens
Les derniers jours de nos pères
Ninth house
Northanger Abbey
Le charme discret de l’intestin
Revival
Norse mythology
Le roman de la momie
Wilder girls
There are no authors associated because I cannot remember most of them...
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Stanislava Postnova
Stanislava Postnova Станислава Постнова as “Ramzé” (Princess Aspicia’s nubian slave), “La Fille du Pharaon Pharaoh’s Daughter”, music by Cesare Pugni, libretto by Jean-Henry Saint-Georges and Marius Petipa based on the story “Le Roman de la Momie” by Theophile Gautier (version by Pierre Lacotte), choreo by Pierre Lacotte after the ballet of the same name by Marius Petipa, scenery revival by Alyona Pikalova Альона Пикалова, costume revival by Elena Zaitseva Елена Зайцева, Bolshoi Ballet Большой театр, Moscow, Russia (October 26, 2024).
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My lord, my lord, the sarcophagus is untouched!
Théophile Gautier‘s 1857 novel, The Romance of the Mummy, opens with the disturbance by a group of rapacious European archaeologists of an unusually well-preserved female mummy in the Valley of the Kings. This event leads the reader back three thousand five hundred years in time to Tahoser, daughter of an Egyptian High Priest, and her love for Poëri, an Israelite promised to another woman, Rachel, on the eve of the Exodus. Meanwhile, Pharaoh has set his eyes on Tahoser...
This is where I must disappoint you by confessing that horror shenanigans do not, alas, ensue. Except of the Biblical variety (let’s be fair to the Ten Plagues and the parting of the Red Sea). On the upside, however, the novel does end with Tahoser as the sole ruler of Egypt. As for the English aristocrat who violated her tomb and unwrapped her remains, it is revealed that he never married, becoming the last of his line.
Relying heavily on material culled from contemporary works on Egyptology, Le Roman de la Momie was serialised in twenty-one parts in the French newspaper Le Moniteur Universel before being published in book format the following year (1858). Gautier had previously written a Gothic short story with an Egyptian theme, The Mummy’s Foot, but it was not until he was commissioned to report on the opening of the Suez Canal in 1869 that he visited the country in person.
For anyone interested in a sensitive, feminist analysis of Gautier's novel, which once was sensationally popular but is now generally dismissed for its perceived misogyny as well as its chunks of archaeological and historical exposition, Melanie Hawthorne’s re-evaluation, “Dis-Covering the Female: Gautier’s Roman de la Momie”, can be accessed at JSTOR. Pictured above is a 1920 edition of the novel, auctioned at Artcurial on 11 December 2018.
#1850s#egypt#books#19th century literature#gothic literature#france#orientalism#judaism#théophile gautier#french authors
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Sans Âge
Le Protectorat de l’Ombrelle, tome 5
Auteurice : Gail Carriger
Maison d’édition : Le livre de poche
Date de publication : 2012
Nombre de pages : 445
Genre : Fantastique, steampunk
Ce qu’en pense Seli :
Cette saga est une de celles que j’ai commencé il y a quelques années et auxquelles j’avais eu du mal à me mettre avant d’avoir une révélation ! Le contexte et l’univers sont riches et bien exploités, et les personnages sympathiques, ce qui ressort d’autant plus dans l’adaptation manga (le seul défaut de cette adaptation étant le tour de poitrine exagéré et les décolletés vertigineux d’Alexia dans une époque victorienne, comprenez très puritaine vis à vis des femmes dont le col montait jusqu’en haut du cou...)... Ce qui fait qu’au fil du temps, ces romans ont acquis auprès de moi un capital sympathie non négligeable.
Source : gifer.com
Moi, quand j’ai vu que j’avais pioché Sans Âge.
Je ne vais pas faire une rétrospective de toute la saga (qui compte quand même cinq tomes), mais je dois avouer que les personnages ont connu une belle évolution tout au long de celle-ci, même si Alexia reste plus ou moins égale à elle-même.
Elle se donne souvent un air hautain et impénétrable, se drapant dans sa dignité et ses manières de façon parfois un peu hypocrite. Ce tome est l’occasion de la confronter à de terribles épreuves qui vont ébranler son armure, la laisser désemparée et vulnérable, ce qui est un bon point pour elle et marque un aboutissement de ses changements psychologiques. Elle est plus que jamais au centre de l’action, ne reculant jamais devant le danger, et réglant souvent seyle la plupart des problèmes qui surviennent. Son cher et tendre, de la même façon, s’est peu à peu assagi, est devenu moins empressé et emporté, ce qui lui avait déjà joué des tours dans le passé. Il passe comme souvent au second plan par rapport à son épouse, alors que sa position, pourtant supérieure, devrait l’amener à prendre les rênes. Mais ce n’est pas le genre d’Alexia de se laisser mener à la baguette.
Cependant, ceux qui se révèlent particulièrement sont Prudence et Biffy. La première est vraiment amusante. Combinant ses pouvoirs un peu originaux et son jeune âge, c’est souvent l’occasion de rire un bon coup en la voyant détruire un salon et semer la panique partout sous le regard catastrophé de ses parents et des serviteurs si précautionneux. Pour la digne Alexia, avoir un enfant aussi tapageur est un vent d’air frais aussi bien pour nous que pour elle qui sort un peu de son habituel dédain des choses inconvenantes. Biffy s’affirme enfin après quatre tomes à servir de belle tapisserie. Même un peu vite à bon goût. Cependant, il a connu une belle évolution, passant de timoré jeune homme à combattant prêt à se battre pour défendre ceux qui lui sont chers. Il assume sa peur mais avoue de lui-même qu’il est capable de la dompter pour agir selon ses convictions.
[SPOILER]
Et voir enfin Biffy et Lyall avoir droit au bonheur, et ensemble de surcroit, est également un aboutissement satisfaisant. Autant l’homosexualité d’Akeldama était évidente mais jamais montrée, autant celle de Biffy était sous-entendue. Cela me fait plaisir de voir que l’autrice assume enfin ce type de relations dans son univers en nous montrant Biffy et Lyall partager le même lit après une nuit d’amour.
[FIN SPOILER]
J’ai aussi aimé que la saga revienne sur les comportements ambigus assumés de certains personnage, établissant clairement une moralité trouble que j’apprécie tant de voir. De toute façon avec moi, moins c’est noir et blanc, plus c’est gris, plus cela me convient. Car si ces personnages agissent avec de très bonnes raisons, l’exécution est largement plus controversée et pose de réels problèmes de morale.
[SPOILER]
Que ce soit les différentes manipulations de Lyall pour protéger la meute de Woolsey, ce qui poussera tout de même Connall à abandonner sa famille et commettre un meurtre, les manigances de Floote pour protéger l’héritage du père d’Alexia (il assassine quelqu’un de sang-froid quand même, j’étais sûre que ce personnage avait plus de profondeur !) ou encore la détermination de Madame Lefoux qui lui vaut la méfiance de tous, on navigue enfin moralement en eaux troubles. Ces révélations participent d’ailleurs à troubler Alexia et permettent de développer de façon bien plus satisfaisante sa relation avec Floote : de son côté, elle le connait depuis toujours et lui fait entièrement confiance. Elle savait que cette loyauté qu’il montrait, elle le devait à son père, dont il était le valet, mais elle en vient tout de même à se demander si Floote l’apprécie ou si il protège uniquement les “biens” de son père. La question a le mérite d’être posée et n’est jamais tranchée, ce qui est un très traitement de personnages.
[FIN SPOILER]
De son côté, l’univers s’étoffe encore un peu en nous montrant comment d’autres cultures qu’occidentales usent de technologies à vapeur. Cet aspect a toujours été très bien développé et intégré dans le quotidien des personnages, ce qui justifiait et intégrait bien l’ambiance steampunk au-delà de “faire joli”. Nous découvrons ainsi en particulier les nomades du désert (l’équivalent des bédouin.es je suppose), qui ne se déplace pas à dos de chameau mais à bord d’aéronefs. Ils ne se posent pas si souvent et font leur vie dans les airs, ce qui nous est abondamment décrit, de même que leur vie quotidienne. De plus, l’autrice s’efforce de donner vie aux rues d’Alexandrie par ses descriptions, toujours très visuelles des rues et des bazars qui visitent Ivy et Alexia.
Je trouve cependant que le fameux temple au centre de toute cette histoire est très peu mis en avant. Pour un roman steampunk, il aurait été intéressant de davantage mettre l’accent sur l’exploration des ruines égyptiennes. En tant qu’amatrice de l’égyptologie, je trouve dommage que ce roman n’ait pas davantage tiré ce genre de ficelles étant donné la place qu’occupait cette discipline dans les loisirs des élites victoriennes (dont Alexia fait partie). D’autant plus que ce passé est au centre des préoccupations, de même que le twist final (il était tout de même questions de momies surnaturelles durant le tome 2). J’ai trouvé cette partie un peu bâclée et pas très immersive pour un élément central de l’histoire. C’est d’autant plus dommage que la ruche vampire d’Alexandrie est très bien développée en comparaison.
Le style de l’autrice, d’où suppure le sarcasme et l’ironie quand aux vexations d’Alexia et des dames et messieurs “bien éduqué.es” est toujours simple mais assez percutant. En effet, si des questions sociales comme le colonialisme, les relations hommes/femmes et les combats féministes sont considérés comme “scandaleux” pour la haute société de cet univers, l’autrice indique clairement qu’elle ne cautionne pas cela, donnant même à son héroïne une attitude bienveillante. Elle est d’accord sur le fond, mais selon son éducation très guindée, on ne se donne pas ainsi “en spectacle”, même si on peut excuser ce genre d’écarts. D’ailleurs, l’autrice met en avant un modèle familial atypique, la petite Prudence ayant trois parents : une mère et deux pères.
Je n’ai pas tant de chose que cela à dire, comme on l’attend d’un dernier tome qui reste très clairement dans la lignée des précédents et demeure constant en qualités. La fin est classique mais laisse entrevoir une vieillesse heureuse pour le couple Maccon après tant de péripéties, tout en ouvrant clairement les possibilités pour la suite. Car en effet, il semblerait qu’une nouvelle saga prenne pour héroïne une Prudence devenue adulte. Je suis très curieuse de découvrir cette nouvelle histoire, en espérant qu’elle ne se contente pas de recopier Le Protectorat de l’Ombrelle...
Ma note : 17/20
#sans âge#le protectorat de l'ombrelle#sans âme#alexia tarabotti#gail carriger#le livre de poche#bit-lit#steampunk
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« Anne, Emily & Charlotte Brontë contre la Momie », de Nelly Chadour
Aujourd'hui sur Blog à part – « Anne, Emily & Charlotte Brontë contre la Momie », de Nelly Chadour Trois sœurs écrivaines, des dieux égyptiens et une momie maléfique, c'est le menu de Anne, Emily & Charlotte Brontë contre la Momie, de Nelly Chadour.
Pendant que leur sœur Emily est restée à la ferme familiale, Anne et Charlotte Brontë vont rendre visite à leur éditeur londonien. Dans le même temps, le professeur Quartermass rentre à Londres avec le produit de ses fouilles en Égypte, produit qui risque de plonger le monde dans les ténèbres dans Anne, Emily & Charlotte Brontë contre la Momie, de Nelly Chadour. Ce nouveau court roman de la…
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