#Le Chant du loup critique
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Cats-ucopia: Paris 1989
For @storyweaverofgondor‘s blog anniversary event, I did something I didn’t think of at first - I retranslated JSfJC from the original into a new (better imo) version.(If you’ve known me long enough, you can realise how much I am annoyed by the translations.) I really liked comparing the original to the English lyrics, so this was fun!
(I also wanted to sing it and edit with background music, but I fell quite sick this morning and that is Not Possible.)
Translation under the cut!
Italics represents lyrics that are the same in the original version. I tried to make it more literal than the original, so as to preserve as much of T. S. Eliot’s original text as possible.
“CHANTS JELLICLE POUR CHATS JELLICLES”
Êtes-vous né aveugle ?
Voyez-vous dans le noir ?
Sur le trône d’un roi
Pourriez-vous vous asseoir ?
Peut-on dire de vos cris
Qu’ils sont pires que vos crocs ?
Êtes-vous roi de Paris
Quand vous marchez le soir ?
Parce que
Jellicles peuvent et Jellicles vont*
Jellicles vont et Jellicles f’raient
Jellicle f’raient et Jellicles peuvent
Jellicles peuvent et Jellicles vont
Quand vous êtes dans l’air, tombez-vous sur vos pieds ?
Sentez-vous les changements qui se passent dans l’air ?
Pouvez-vous retrouver, aveugle, votre chemin ?
Savez-vous pénétrer dans la Félinosphère ?
Parce que
Jellicles peuvent et Jellicles vont
Jellicles vont et Jellicles peuvent
Jellicles peuvent et Jellicles vont
Jellicles vont et Jellicles peuvent
Jellicles peuvent et Jellicles vont
Les repaires des sorcières, pouvez-vous y aller ?
Êtes-vous ami des loups, des grimoires et des sorts ?
Connaissiez-vous Mesmer ? Ou bien le Chat Botté ?
Êtes-vous diplômé du ciel et de l’enfer ?
Avez-vous l’œil d’un lynx, ou le regard d’un sphinx ?
Prenez-vous l’avant-scène quand vous chassez un rat ?
Étiez-vous donc présent au temps des pharaons ?
Si vous (y) êtes et vous fûtes, vous êtes chat Jellicle
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Nous sommes des saltimbanques sur un trapèze de l’air
Tourner des roulades, bondir en arrière
Courir le long d’un mur, sauter parmi les arbres
Balancer sur une barre, marcher le long d’un fil
Jellicles peuvent et Jellicles vont
Jellicles peuvent et Jellicles font
Jellicles peuvent et Jellicles vont
Jellicles peuvent et Jellicles font
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Êtes-vous capable de chanter en plus d’une clé ?
Des duets de Rossini et des valses de Strauss ?
Pouvez-vous (comme les chats peuvent) commencer à « do »
Provoquer des applau-diss’ments résonants ?
Les chats Jellicles sont reines de la nuit
Chantant à des hauteurs de génie
Vocalisant des chants du « Messie »
Hallelujah, un chœur de magie !
La mystique divinité d’la félinité décompléxée
Dans la cathédrale sonne « Vivat » !
Vie immortelle au chat éternel
Félin, fidèle, franc et loyal
Aux autres qui font (quoi)
Jellicles font et Jellicles peuvent
Jellicles peuvent et Jellicles vont
Des chats Jellicles et des chants Jellicles
Jellicles vieux et Jellicles jeunes
Chanson Jellicle et danse Jellicle
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Des chats pratiques, des chats dramatiques
Des chats pragmatiques, des chats fanatiques
Des chats oratoriques, des chats oraclo-delphiques
Des chats sceptiques, des chats dyspeptiques
Des chats romantiques, des chats pédantiques
Des chats critiques, des chats parasites
Des chats allégoriques, des chats métaphoriques
Des chats statistiques, des chats mystiques
Des chats politiques, des chats hypocrites
Des chats clériques, des chats hystériques
Des chats cyniques, des chats rabbiniques
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Chants Jellicles pour Chats Jellicles
Il y a un homme là-bas avec un air surpris
Comme s’il voulait dire, « alors ça j’y crois pas »
Est-ce que je vois vraiment, de mes propres deux yeux
Un homme qui ne connaît pas les chats Jellicles ?
Qu’est-ce qu’un chat Jellicle ? QU’EST-CE QU’UN CHAT JELLICLE ?
* « vont » can be pronounced like « font » interchangeably (and the other way round too)
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Well, I hope someone’ll read it, and like it! I did try to keep some original terms so as to honour the original production, but I changed stuff quite a bit.
Happy blog-versary, story!
#story's blog-versary event#cornucopiaofcats#cats paris#cats paris 1989#paris 1989#cats the musical#cats musical
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Réveil
Durant quelques mois, j’ai eu des problèmes de sommeil. Je m’endormais mal, je me réveillais en pleine nuit, fatigué, en sueur avec des cauchemars plein la tête. Parfois, je découvrais des marques étranges, des griffures sur les épaules ou le torse. Je crois que je me les faisais car je retrouvais toujours des morceaux de chair sous les ongles. Par moments, mes doigts étaient couverts de sang. De même, j’avais des envies de vomir à cause d’un goût de sang dans la bouche. Quand je passais la langue sur les lèvres, je les trouvais poisseuses comme si une sauce collait dessus. Des douleurs au ventre m’empêchaient de manger correctement, je ne supportais plus aucun aliment. Ils avaient tous la même saveur fade et immangeable. Puis, j’eus la mauvaise surprise de découvrir dans le miroir de la salle de bain mon nouveau regard. Il était plus serein, plus intense cependant il m’effrayait car je ne me reconnaissais pas. Tout avait changé, même la couleur des pupilles devenues jaunes. Ce changement concernait aussi ma chevelure. Elle repoussait alors que j’étais dégarni depuis plus de dix ans. Elle repoussait vite au point d’entendre des interrogations à ce sujet : « Tu as fait des implants ? » Non ! Comme tout le monde, je ne comprenais pas.
Malgré les nombreuses visites dans les hôpitaux, aucun médecin ne put donner de diagnostic convaincant. Les douleurs étaient terrifiantes, je souhaitais mourir. Et puis, un beau matin, plus rien ! Je ne ressentais plus rien, me réveillant en pleine nature, au milieu d’une clairière inconnue. Je ne savais pas pourquoi j’étais ici, entièrement nu. Seulement, pour la première fois, je n’avais plus mal au ventre. Pour la première fois depuis longtemps, j’avais bien dormi. Pour la première fois depuis longtemps, j’avais faim. Je cherchais mes vêtements, espérant les retrouver avant d’être découvert dans la tenue d’Adam. Je marchai et retrouvai enfin mon bermuda, une chemise déchirée par endroits et mes chaussures croqués par un chien aux puissantes mâchoires. J’avançai et quittai la clairière m’enfonçant dans la forêt. Je ne remarquai pas immédiatement le curieux silence qui régnait autour de moi. D’habitude, une forêt chante, remue, les buissons bougent. On entend les vols d’oiseaux, mais ce matin il n’y avait rien de tout ça. Après avoir retrouvé mon chemin, je rentrais en traversant la ville toujours pieds nus. Je ne supportais pas les aboiements furieux provenant des jardins longeant les rues. En apercevant un beau chat noir et blanc, une étrange sensation incrusta mon palais. Je me mis sourire en réalisant que je le trouvais appétissant. D’ailleurs, celui-ci remarqua mon attitude et cracha en faisant le dos rond avant de fuir à toutes jambes.
Enfin devant la maison, en remarquant mon apparence sale, deux voisines qui étaient dehors, ne purent s’empêcher de commérer. J’entendis si bien leurs ragots que je leur adressai des propos vexant quant à l’odeur des déchets dans leurs poubelles. Elles puaient ! Je reconnus l’odeur de la viande avariée, le sang séché et même celle du sperme sur un mouchoir. Au lieu de critiquer et prêcher la morale aux autres, la grenouille de bénitier ferait mieux de s’intéresser aux activités de son fils. Dans la cuisine, je dévorai un steak sans même le cuire. Puis je pris une douche et découvris que j’avais plus de poils que d’habitude. Toutefois, je ne trouvais pas cela inquiétant, persuadé qu’il s’agissait d’un effet secondaire d’un médicament. Les journées se passèrent correctement, même mieux puisque je n’étais plus fatigué en rentrant du travail. Par contre, je faisais d’étranges rêves avec l’envie de courir dans les bois. Un fumet étrange me réveilla une nuit d’orage. C’était un chevreuil trempé. Je descendis, et vis par la fenêtre, l’animal sur une colline derrière chez mes voisins, qui cherchait un abri. Malgré les gouttes de pluie et la nuit, je pus voir par son pelage qu’il était encore jeune. Je ne me souviens pas de la suite, me réveillant au matin à deux kilomètres de chez moi dans une mare de boue et de sang. Encore une fois, mes vêtements trainaient un peu partout. Mais ce qui m’horrifia fut de découvrir les traces de pas laissées par mes pieds. Elles n’étaient pas humaines !
Je cherchai à trouver une réponse cohérente mais n’en trouvai aucune. Mon jardin étant discret, j’appuyai mes pieds sur le sol toujours mouillé. Je constatai la trace d’un animal tel un chien à la place des miens. Je décidai donc de ne plus marcher pieds nus et surtout de n’en parler à personne. Par la suite, d’autres événements troublants inquiétèrent mes proches. Ma logique n’était plus la leur. Par exemple, au cours d’une soirée, des potes pissèrent contre un mur. Alors que je n’avais pas envie, je ressentis la nécessité d’uriner par-dessus leur œuvre. De même, mon regard, mon visage devenaient de plus en plus attirant. Je compris qu’à certaines périodes, il y avait quelque-chose d’envoutant en moi. Les femmes me tournaient autours telles de mouches sur un pot de miel. Jusqu’à maintenant, j’avais un physique banal sans grand intérêt et depuis, les soirées ressemblent plus à speed dating qu’aux beuveries habituelles entre amis. Et puis, je l’ai rencontrée. J’ai de suite flashé sur ses yeux noirs cachés sous quelques mèches de cheveux, son sourire doux et enfantin et sa petite robe rouge. Elle ria à mes blagues pourtant grossière. Nous discutâmes oubliant nos potes. Peu avant la fermeture du bar, nous sortîmes et je me suis réveillé derrière un bosquet. Encore une fois, nu avec du sang sur la peau, un goût de sang dans la bouche. Toutefois, je me sentais en grande forme. C’est en allumant la télévision que j’entendis les infos parler d’un horrible meurtre. Une jeune femme a été retrouvée égorgée, certaines parties du corps affreusement mutilées comme dévorées par ce qui semble être un énorme chien. Déjà les journalistes s’inquiétèrent évoquant la présence d’un loup dans les environs. Je n’y croyais pas mais en voyant une photo de la victime dans sa robe rouge prise quelques heures avant sa mort, j’admis qu’ils avaient raison.
Alex@r60 – janvier 2020
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Fucking violence en France coloniale – épisode 3 – Tanbou séryé
En ce mercredi d’après libération de quatre insurgés de Mada, j’avais beaucoup de travail, un bébé à aimer et un jeûne à terminer. Ne sachant que trop choisir entre consacrer cet épisode 3 à la grandeur des femmes dans les luttes anti-oppression de tout temps, ou dérouler le fil du drapeau rouge vert noir, ou réfléchir sur les paradigmes impérialistes ancrés bien profond dans la mentalité (comme la notion d’âge, les complexes d’infériorité, le diviser pour mieux régner perpétué), ou le départ du gouvern…oups du préfet de Martinique pour une autre île inflammable, maintenant qu’il s’était fait les dents sur nos tempéraments.
Hésitante, je me suis dit que j’écrirais plus tard dans la nuit, tranquillement, quand Mada et mon fils dormiront paisiblement.
Alors, tu vois, je rentre chez moi, persuadée que je vais philosopher tranquille sur Francky qui s’est fait la malle (c’est la mode ou quoi les malles ces jours-ci ?). C’était sans compter sur les boloss de Cap Est (békéland pour toi qui ne sais pas).
J’ai manqué glisser sur la flaque causée par les larmes créoles de ces descendants de maîtres qui voulait se plaindre de l’outrage qui leur était fait en territoire néo-colonial de les critiquer. Sérieux ?!
Personne ne leur a dit qu’il n’y avait plus de nanny pour consoler leurs white tears et leur chanter une berceuse en les allaitant du sein gauche.
Les arrières-arrières-arrières-petites-filles des nanny n’ont pas le temps avec ça. Elles sont en route vers l’insurrection !
Elles étaient devant le palais de l’injustice coloniale à se faire gazer. Elles étaient aux boycotts à battre le tambour parce que c’était chaud d’assister à la perte d’équilibre de leur île, pour l’appétit d’une minorité vorace de privilèges.
Elles étaient hier devant le poste de police de Césaire-ville unies, se donnant la main.
Alors bon, le ti pléré zyé sèk des descendants de ceux qui ont été indemnisés pour avoir perdu subitement leurs esclaves (les pauvres hein), sé pa dlo pou mouyé nou.
Ya vraiment pas de respect dans cet espace pillé par la blès d’une histoire pas réglée. La névralgie du passée est piétinée.
Des citoyenNes exerçant leur droit d’exprimer leur mécontentement sur la façon dont l’empoisonnement général subi par les leurs se font gazer, arrêter, taper, insulter. Par les vigiles en bleu des possédants charlatans.
Asé pléré bann malfétè! Asé! Jennen kò zòt
Une parole m’est venue hier :
Yo pa ka vréyé lakrimo dèyè an pèp ki pa mi
Nous ne sommes peut-être pas structurés pour toute l’indépendance, en tout cas une chose est certaine, une partie de la population martiniquaise ne compte pas se laisser faire. Elle est mûre. Une partie de la population martiniquaise est prête à démonter pièces par pièces le casse-tête colonial dans lequel son histoire se cantonne pour accoucher d’un changement. MûrEs. Et même si cette petite partie de la population est critiquée par ceux-là mêmes qui seront bien contents de ce qu’elle pourra défaire pour elles et eux, eh bien elle va poursuivre son ouvrage. Cette petite poignée de Moun Matinik. Déterminée. Solide. Organisée.
Pa ni moli. C’est trop tard. On ne peut pas faire marche-arrière. On ne veut pas. Le fameux rendez-vous de nous-mêmes c’est maintenant
Au son des chants d’humanité
Au son des drapeaux détricotant le tricolore et les fleurs de Lys
Au son des vwa dèyè nourries par la colère mais aussi la quête d’une paix qui nous appartiendra
Au son du tambour sérieux. Oui celui qui est toujours au centre des affaires importantes. Celui qui galvanise. Celui qui redresse. Celui qui est le corps-même du péyÎle. Celui qu’on veut ranger dans un coin mais qui montre les dents.
Tanbou séryé
Présent. Vivant. Vaillant
Ce tambour qui n’est pas là pour hésiter. Il fait peur. Lui et la conque de lambi sont un couple merveilleux. Des armes aussi puissantes, voire plus puissantes que celles que l’on tire à la gueule de militantEs qu’on veut museler.
Entends-tu le tambour sonner l’appel. Entends-tu le tambour cogner à la porte de quiconque a perdu la mémoire.
Entends-tu le tambour chanter
Il prend sa place dans ma gorge. Il se fait loup, il se fait lourd.
Awouuuuuuuuuuuuuuu
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Le Chant du loup (The Wolf's Call): Alliance Francaise Film Festival Review
Le Chant du loup (The Wolf's Call): Alliance Francaise Film Festival Review @af_fff_aus #frenchfilmfestival #sydneyfilm #melbournefilm #brisbane @afdesydney @afmelbourne @afbrisbane @afperth #frenchfilms #thewolfscall #lechangduloup
VIEW ALLIANCE FRANCAISE FILM FESTIVAL PROGRAM (Brisbane) Sydney Program | Melbourne Program | Perth Program| Hobart Program | Adelaide Program
This week, France’s Academy of Film Arts and Sciences will reveal the winners of the 45th César Awards – France’s equivalent to the Oscars – and many of the this year’s Best Film front-runners will screen during the 2020 Alliance Française French Film…
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#alliance french film festival review#French Film Festival Brisbane#french film festival melbourne#french film festival perth#french film festival sydney#Le Chant du loup critique#the wolf&039;s call review#what french films to watch at alliance francaise
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Viv Albertine, une éthique de l’insoumission
J’ai un goût particulier pour les livres qui traitent du désespoir que la vie domestique peut causer aux femmes. « La femme gelée » d’Annie Ernaux ou « La condition pavillonnaire » de Sophie Divry ont déclenché en moi des sentiments contrastés et exaltants. Il y a d’abord une certaine horreur suscitée par les contraintes qui enserrent les héroïnes. En parallèle, ces lectures libèrent un souffle bouillonnant, lié au fait d’imaginer en miroir une vie différente. La volonté de s’en distancier ne vient pas d’un jugement sur le mode de vie mais au contraire d’une identification très forte. Je me sens puissamment proche d’elles, un « putain ça pourrait tellement être moi » jaillit de toutes mes cellules. Et donc il y a l’admiration. Pour la force vitale dont témoigne l’état neurasthénique dans lequel l’ennui et les tâches permanentes et vides les plongent. Leur façon de s’éteindre renvoie, assez tragiquement, au fait qu’elles aspirent à tellement plus que ça.
Sorti en 2014, « De fringues, de musique et de mecs » de Viv Albertine, (ou « Clothes, clothes, clothes. Music, music, music. Boys, boys, boys », comme assénait sa mère pour résumer ses centres d’intérêt) rentre dans cette catégorie. Mais les points de résonance n’en restent pas là. Ce bouquin m’a subjuguée sur 560 pages d’affilée sans temps mort. La guitariste du groupe The Slits revient dans son autobiographie sur les années punk en Angleterre. A regret, je n’ai pas beaucoup d’accointance avec le punk (je n’aime pas trop les cris…) mais j’ai été surprise d’adorer ce que j’ai écouté des Slits. Les influences dub qui imprègnent la basse et la batterie, le côté joyeux et sale gosse, le chant délié, acrobate d’Ari Up… Comment voulez-vous ne pas être séduit au visionnage d’une telle vidéo ?
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L’exercice qui consiste à décrire un moment d’émulation au sein d’une scène musicale à partir de sa propre expérience n’est pas évident. J’ai détesté “Just Kids” de Patti Smith pour la teneur de sa relation avec Robert Mapplethorpe, qui met un point d’honneur à l’entraver sous prétexte de protection - démarche qu’elle voit comme une attendrissante preuve d’amour. (On a envie de hurler DUMP HIM pendant tout le bouquin.) Mais au delà, le livre me semble échouer à rendre vivante la galerie de portrait qu’il dresse. Et c’est sur ce point précis que « De fringues… » est exceptionnel. Albertine raconte la fin des années 70 en se situant au plus près des garçons et des filles qui constituent le microcosme punk. Elle ne cite pas les noms des gens avec révérence, elle n’évoque pas les lieux en les entourant de mystique. Elle décrit des circulations et des activités qui sont celles d’une constellation d’adolescents, enflammés et en marge. Oui, il y a de la violence, oui ils vivent dangereusement vite. Mais il y a un effet désacralisant à revenir sur ce moment de l’histoire de la musique à hauteur d’individu. Le fait de s’arrêter sur les vêtements que les gens portent, sur les squats où ils vivent et répètent et sur leurs façons de communiquer (personne n’a le téléphone donc n’importe qui peut débarquer chez soi à peu près n’importe quand) ancre le récit dans des formes tangibles de sociabilités juvéniles.
Viv Albertine, Ari Up, Tessa Pollitt
Une des plus belles réussites de l’ouvrage réside dans la finesse avec laquelle Albertine restitue la personnalité de celles et ceux qui l’entourent. Il lui suffit de quelques paragraphes pour faire exister un Sid Vicious complexé et tête de nœud, ou pour donner vie à l’exubérance et la vitalité fracassante d’Ari Up, la chanteuse et fondatrice (à 14 ans…) des Slits. Ce traitement sans fard et cette acuité psychologique, Albertine se l’applique à elle-même. J’ai très rarement lu un livre en ressentant, non pas des bouffées de tendresse pour son auteur, mais de l’amour, du vrai. Un tombereau d’affection chauffée à blanc et une envie de le crier sur les toits. L’artiste restitue le temps qu’elle a passé à ronger son frein face à l’envie de faire de la musique sans jamais considérer en être capable, tant il est impossible à l’époque pour une jeune femme de s’imaginer une guitare à la main. Il y a une honnêteté brute dans la façon dont elle fait état de son hypersensibilité, des maux de ventre que ça lui cause, de son attention tourmentée aux autres et de la façon dont elle ne baisse jamais sa garde devant ceux dont elle redoute le jugement (Sid Vicious, again). L’esprit critique dont elle fait preuve n’épargne personne, ni elle-même, ni la scène à laquelle elle appartient. Si l’éthique de l’impulsion créative sans technique et l’enthousiasme autodidacte ont représenté une idée fondamentale du punk, elle rappelle que la course à la performance allait bon train et qu’il fallait démontrer une bonne dose de technicité pour être pris au sérieux. A ses yeux, le mouvement n’était pas beaucoup moins rigide qu’un autre.
La masculinité n’est pas pour rien dans ces valeurs dominantes. Personnellement, j’ai plus souvent entendu des femmes que des hommes exprimer les difficultés techniques du processus créatif dans la musique. Dans « De fringues… », ça ne loupe pas. Albertine retrace ses premiers pas à la guitare et son perçant sentiment d’imposture. Assumer ce genre de tribulation permet à l’autrice de rentrer dans le détail de la création musicale, « ce fameux stade où le son qu’on a en tête ne sort pas, avec l’excitation et la tension créative que ça suppose ». C’est à la fois passionnant et trop rare.
Ça m’a fait doucement rigoler de lire dans « Lizzy Mercier Descloux, une éclipse » de Simon Clair (une excellente lecture) qu’un certain Seth Tillett décrit les mecs de la scène no-wave comme « anti-machos » : « A la limite, nous préférions la posture de l’écorché vif fragile ou du junkie tragique ». Je veux bien croire que les codes de la masculinité se sont renouvelés depuis Led Zeppelin, mais mec dans QUEL MONDE on a vu l’ethos de l’artiste torturé participer à limiter la domination masculine et à faire une place aux meufs ? Savoir qu’Albertine a longtemps refusé d’officialiser son couple avec Mick Jones des Clash pour ne pas être vue comme la « copine de », et donc pour exister par elle-même, m’a semblé presque rassurant. Ça m’a confortée dans le fait que dans tout milieu musical, la « copine de » est une place maudite.
Après une jeunesse à cracher à la gueule du monde et à déglinguer des chambres d’hôtel, adopter un mode de vie dans la norme est une épreuve. Les pages sur sa vie de famille sont à la fois fascinantes et un peu terrifiantes. Là où le bouquin achève de me bouleverser, c’est lorsqu’Albertine narre la façon dont elle s’est réinventée, à coup de talons dans la fourmilière de la conformité domestique. Elle ne s’est pas seulement sortie du marasme, elle en a fait de l’art. Elle a nourri la musique qu’elle a composé dans la deuxième partie de sa vie d’artiste de l’apathie qu’elle a vécu. « I hate my beautiful, clean, white, pristine, neat, tidy, interior designed, architect built, minimal… shoes off ! » chante-t-elle dans Confessions of a MILF, extrait de The Vermillon Border, sorti en 2013. Après son divorce, sa vie solitaire de quinquagénaire, dotée de son espace, d’amis et de temps pour écrire et faire de la musique, m’apparaît comme un rêve. Viv Albertine constitue l’incarnation la plus punk des femmes qui trouvent dans l’âge mur une félicité qui leur a manqué pendant la majorité de leur vie. Il serait temps de ne plus attendre.
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Le bruit des machins et des machines
Quand les moteurs se taisent sur les pavés, le bruit des machines dans les Hommes crie. C'est comme si les organiques n'étaient plus les parents de la pensée, même plus des machins transhumanisés, mais les fantômes des technologies, les fantômes d'eux-mêmes. Je les regarde comme un enfant qui monte encore aux arbres, je vois des défilés de mornes trotteurs sur les trottoirs. Je vois des têtes qui n'ont d'yeux que pour éviter les autres, des bras et des pieds cadencés sur le bitume, capables de toutes les manœuvres mécaniques afin d'éviter de perdre du temps. Le temps que l'on gagne, il se gagne en appuyant sur le bouton « accélérer » : un regard sur sa montre à quartz – l'option ralentir n'existe pas ou dans les hasards des pannes.
Ce qui est étrangement "robotique" ou "automatique", c'est que les machines dans les Hommes savent mécaniquement s'éviter mais elles ne savent pas éviter d'être des machines -- ne serait-ce que des automates --, jusqu'à en être incapables de se réinitialiser, de changer pour les options les moins critiques, redéfinir urgemment les programmes d'avenir pour la Terre et la survie du vivant. C'est un peu comme s'ils avaient des défauts de conception, dont ils auraient conscience, mais qu'ils ne voulaient pas les corriger -- question de l'instinct narcissique de l'avoir sans doute, notre machinerie.
Le cri des machines dans les hommes est la mémoire d'un chant mystique étouffé, un sacré qui s'est jeté dans la gueule du loup de terres rares, dans les programmes statistiques de l'atteindre, dans les nuages invisibles cloués de billets verts et qui semblent repousser la mort, de ceux qui en ont les moyens, au prochain orage de règles – déréglées.
Le bruit des machines dans les Hommes, c'est celui de l'humanité retranchée, malmenée, rabotée, torturée, oubliée, collapsée, déniée, et qui hurle un autre monde tombant dans l'impossibilité du temps qui ne s'arrête pas d'aller. Tout s'étouffe encore, alors que chaque humain possédant un cerveau devrait hurler la mort.
L'humain n'est plus qu'une carcasse absurde qui retient l'être, du crâne au ventre, dans l'argile victorieuse d'un golem qui n'a de yeux que pour avoir jusqu'à sa mort. Avoir jusqu'à sa mort, jusqu'à avoir la mort.
- Recoins
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Comme chaque année… “14 juillet 1989, j’écoute la Marseillaise d’Albert Ayler. La fête dehors bat son plein. Par ma fenêtre, je vois les fusées tricolores qui zigzaguent dans la nuit. C’est ridicule. La France est lamentable. Je monte le son. 14 juillet 1989, j’écoute la Marseillaise d’Albert Ayler. La seule vraie marseillaise qui ne nous fasse pas honte, alors que l’intolérable commémoration touille un dernier fond de diarrhée dans le pot de chambre de l’Histoire. Je pense que cette année marquera la fin des ignominies. La sale France a rendu l’âme, enfin ! Dehors, ils croient se réjouir, les sans-culottes sans rien dedans, mais ils assistent, sans le savoir, à l’enterrement de la Démocratie en personne. Née il y a deux cents ans, la République est en train d’expirer après une longue agonie. Le premier pétard, ce soir, c’est le dernier soupir des Lumières. La seule chose qu’un anar mystique puisse opposer à la célébration du bicentenaire de la Révolution française, c’est d’écouter sans cesse la Marseillaise d’Albert Ayler. Les cris sacrilèges d’Albert déchiquettent les flonflons. L’Arc retapé va s’écrouler. Le free-jazz broie les réjouissances. Je voudrais que le peuple des bourgeois français en crève. Je voudrais que la Marseillaise d’Albert Ayler sonne l’hallali d’un carnage terrible. Albert revient de loin. Son saint fantôme hante les Champs-Élysées. Dire qu’il était ici, défilant avec les autres, un 14 juillet… Il a fait son service militaire en France. Caserne Coligny à Orléans! La ville de Péguy et de Jeanne d’Arc! Albert Ayler! Que des chevaliers illuminés! C’est là qu’il apprit la Marseillaise. Il adorait les marches militaires. Il voulait transcender le patriotisme solennel des chants de gloire. Extirper de l’air célèbre la force symbolique qu’il recèle et la transposer dans ses nuages noirs. J’écoute la Marseillaise d’Albert Ayler. À tue-tête. Il appelait ça la Mayonnaise. La sienne ne prend pas. Elle sape le moral des troupes. S’il avait pu, Ayler aurait joué toutes les marseillaises. Insatiable avaleur de refrains, ce sublime nègre passait son temps à malaxer la musique hachée qu’il extrayait de son saxo broyeur. On a trop vite oublié Albert Ayler, son goût pour les fanfares de la mort, son cadavre flottant sur l’Hudson en 1970… La musique d’Ayler devrait toucher la France. Aucun autre jazz ne lui a vomi un pareil hommage. Albert a redonné un sens à la Marseillaise, ce chant vidé. C’était devenu une serpillière tricolore qui servait à tout. La violence du traitement d’Ayler est efficace : plus jamais notre hymne ignoble ne sera innocent. On ne se mettra plus au garde-à-vous pour honorer un pays, mais pour communier avec un musicien de jazz. 14 juillet 1989, j’écoute la Marseillaise d’Albert Ayler. Il ne la cite pas : il l’exploite. Il en désarme la martialité franchouillarde. L’Esprit se réjouit. Ayler a tout mis dans la Marseillaise. Toutes les étapes de la vie, pas seulement le grave moment des mobilisations ou des armistices. Ça devient une prière biblique à l’univers qui hurle ses mille douleurs. Ça devient un murmure d’amoureux qui n’en peut plus. Ça devient le pleur d’amour d’une sainte famille. Ça devient la peur d’un enfant dans son lit. Ça devient l’exhibitionnisme d’un loup-garou enragé. Ça devient l’égorgement de coqs offerts en sacrifice par une secte vaudou. Ça devient le meurtre d’un Noir américain ravi de mourir. Chaque fois qu’Albert Ayler reprend la Marseillaise, il y met une émotion particulière. Ce n’est plus la montée émotionnelle classique du drapeau qui court le long d’une hampe dans le vent. La Marseillaise d’Albert Ayler, c’est la marseillaise des bébés, la marseillaise des croyants, la marseillaise des vivants, la marseillaise des loubards, la marseillaise des vaincus, la marseillaise des bourreaux. Chacune est dédiée à quelqu’un. Cette musique envoie la chair à canon au front, mais peut-être va-t-elle y trouver l’amour. Albert Ayler démilitarise la Marseillaise. C’est bien ce qui est adorable chez lui : d’avoir mis sa volonté de ritournelle au service de la plus grande critique de l’armée. Tout est primaire chez Ayler, sauf son antimilitarisme. Si quelqu’un a bien réfléchi à tout ça, à l’impact des accords majeurs sur les cœurs, c’est bien ce plouc de l’Ohio. Certains l’ont pris pour un simple troupier faisant tourner les tables. Personne comme lui pour donner la sensation de l’armée, toute sa religiosité d’autorité et de sanction. Il enlumine le chromo. Il surcharge l’image d’Épinal jusqu’à la rendre illisible.“ (M.E. Nabe)
Albert AYLER “Spirit Rejoice” (LP. Get Back. 1998 / rec. 1965) [US]
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Léo Ferré - Rêvé pour l’hiver (Arthur Rimbaud - musique de Léo Ferré) L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose Avec des coussins bleus. Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose Dans chaque coin moelleux. Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace, Grimacer les ombres des soirs, Ces monstruosités hargneuses, populace De démons noirs et de loups noirs. Puis tu te sentiras la joue égratignée... Un petit baiser, comme une folle araignée, Te courra par le cou... Et tu me diras: "Cherche!" en inclinant la tête, - Et nous prendrons du temps à trouver cette bête - Qui voyage beaucoup... Léo Ferré chante Verlaine et Rimbaud "Rêvé pour l'hiver" - YouTube Léo Ferré chante Rimbaud - Rêvé pour l'hiver - vidéo Dailymotion Léo Ferré - Rêvé pour l'hiver (Arthur Rimbaud) - YouTube Rêvé pour l'hiver - Arthur Rimbaud, le poète Rêvé pour l'hiver : panorama critique et ... - Arthur Rimbaud, le poète
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Mon top cinéma 2017
1-PATERSON de Jim Jarmush
"Durant une semaine, dans une petite ville du New Jersey, la routine réglée au quart de tour d'un chauffeur d'autobus, poète à ses heures."
Le film parfait. C'est doux, mesuré, rien ne dépasse. Comme ces poèmes aux mots bien pesés par Patersen. Comme ce couple formé par les persos d'Adam Driver et de Golshifteh Farahani où l'harmonie semble régner d'un équilibre entre ce qui n'est pas dit, et ce qui est exprimé. Toute la simplicité de ce film vient de cette mesure subtile entre « taire l'inutile » et « exprimer le nécessaire ».
Ce film, c'est le calme absolu. Mais un calme qui réussi à te captiver par la menace sourde qu'il fait forcément exister, celle où un malheur hypothétique viendrait saboter ce ballet du quotidien. Du lundi au lundi, le week-end prend ici la valeur d'un doux climax. C'est la barre de métal prise dans l'engrenage du véhicule de ce chauffeur d'autobus la semaine. C'est le moment où tout s'arrête, où tout est possible, ou rien n'est possible. 2-SONG TO SONG de Terrence Malick
"Une guitariste d'Austin, qui a cédé aux avances de son producteur par opportunisme, tombe amoureuse du séduisant auteur-compositeur que celui-ci vient de prendre sous son aile." Encore une fois, Terrence Malick m'émeut. Après l’errance somnambulesque dans l'Hollywood de Knight of Cups, Song to Song s'intéresse de façon halluciné à l'univers du rock et à ses personnages désireux de toucher la flamme, hachant le temps d'un désir à un autre comme l'on passe d'une chanson à une autre, comme si rien à part les désirs consommés n'avait d'importance. On étouffe souvent de suivre cette caméra témoigner d'autant de vide, radotant la vie circulaire de victimes consentantes et de gens de pouvoirs manipulateurs. Mais le film finit par trouver grâce après une suffocation nécessaire en cohérence avec le propos.
3-THE SQUARE de Ruben Östlund
"Alors qu'il prépare une exposition sur le thème de l'altruisme, un conservateur de musée subit un vol qui l'amène à prendre des décisions regrettables et à poser des gestes égoïstes." Dans ce film de Ruben Östlund, le Square fait parti d'une installation d'un Musée de Stockholm qui propose aux clients d'expérimenter une zone délimité par un carré blanc lumineux à l'intérieur duquel toute personne serait en paix, protégé du monde extérieur. Ruben Östlund utilise ce concept et l'applique au cinéma lui-même en recréant ce carré de sécurité entre le spectateur et l'écran. Sauf qu'il prend un malin plaisir à le briser dans chacune des scènes, jusqu'à créer l'inconfort. C'est un film résolument pervers qui s'amuse avec nous. Ça tire d'ailleurs dans tous les sens. Toutes les frontières sont brisés ; celle de l'art, des classes sociales, des médias, de la morale bien-pensante. L'exploit du film est de réussir à garder une direction assurée malgré les tirs disparates. Car tout est ramené à une chose, l'hypocrisie de nos rapports, autant entre humains qu'avec nos créations. Ces rapports sans cesse ballottés entre le désir de confort et celui d'être ébranlé. Qu'est-ce qui fait une œuvre d'art ? À qui l'art s'adresse ? L'art doit-il se faire plus grand que son peuple, ou bien doit-il rester à sa hauteur? Est-ce que l'art doit porter un message ? À quel moment l'art devient condescendant ou, à l'inverse, trop naïf? The Square à le courage de tenter d'y répondre tout en s'en amusant. Car le film se piégeait lui-même dès le départ en scrutant à la loupe ce qui motive la création. Il aurait pu paraître aussi prétentieux et racoleur que ce qu'il dénonce. Mais le film, tout en étant méchant, choquant et cynique, n'oublie jamais d'être humain et tendre. C'est cette parcelle d'humanité que The Square semble chercher dans ses personnages, piégés dans ce carré qui génère autant le confort que le chaos. Au fond, derrière sa posture parfois rebelle, The Square est plein d'espoir.
4-STAR WARS: THE LAST JEDI de Rian Johnson
"Pendant que la Résistance se prépare à une nouvelle attaque de l'Empire, la jeune rebelle Rey, bien qu'attirée par le sombre Kylo Ren, part quérir l'aide du maître Jedi Luke Skywalker." La critique de Panorama Cinéma par Mathieu-Li Goyette est parfaite. Elle dit mieux que je ne l'aurais fait tout ce que je pense de ce Star Wars absolument stimulant. « "Le résultat est audacieux, à la fois choquant par sa nouveauté et émouvant dans son évidence ; Johnson nous explique patiemment qu’il faut savoir exister en dehors de ce qui nous aurait toujours défini (la famille, la religion, le genre, le style), qu’il faut non plus chercher la différence dans la répétition mais qu’il faut embrasser cette différence comme une force d’auto-détermination dans un monde nécrosé par la nostalgie. Il s’agit du premier Star Wars qui nous apprenne à vieillir plutôt qu’à grandir, le premier à intégrer les fans à son récit afin de leur montrer leurs tares et à faire de leurs obsessions des éléments réflexifs qui discourent à la fois sur la série et sur l’état actuel de la culture. Si The Last Jedi est le premier épisode à en accomplir autant, c’est justement parce qu’il sait agir et que, dans l’acte, il parvient à filmer la réunion du public et d’un récit, d’un héritage et de son avenir." http://www.panorama-cinema.com/V2/critique.php?id=1417
5-LA RÉSURRECTION D'HASSAN de Carlo Guillermo Proto
"Gagnant leur vie en chantant dans le métro de Montréal, un couple et leur fille, tous trois aveugles, suivent les enseignements d'un mystique russe, dans l'espoir de ressusciter le fils voyant de la famille, qui s'est noyé il y a 13 ans." Ce documentaire est weird! Mais c'est aussi l'une des belles curiosités de l'année 2016. Mon film choc. Par son dispositif de caméra direct filmant dans l'intimité des sujets marginaux qui ne peuvent percevoir du regard les caméras qui les suivent (ils sont aveugles), ce film nous montre paradoxalement une famille dans ce qu'elle a de plus naturelle (alors qu'au départ, elle nous apparaît rebutante et bizarre). Il faut dire aussi que les thèmes du film tournant autour de la foi et du deuil touchent à l'universalité. Ce qui rend le film si particulier, c'est que la foi y est abordée d'une façon très légitime à travers des personnages qui ne peuvent voir et qui par conséquent n'ont pas le choix de croire et de développer sans limites leur intellect et leur imaginaire, s'accrochant à la musique, mais aussi à l'idée de la résurrection, (poussés par l'incapacité d'accepter la mort d'un fils qu'ils n'ont pas vu mourir concrètement). Ce qui choque pour un voyant qui regarde ce film, c'est qu'il nous pousse à observer les limites de notre propre faculté de voir toutes choses (et ainsi de douter de tout).
6-LADY MACBETH de William Oldroyd
"Dans l'Angleterre rurale du 19e siècle, une jeune femme mal mariée commet l'irréparable afin de pouvoir vivre librement sa liaison avec un palefrenier." Il s'agit peut-être ici d'une des meilleures « premiere oeuvre de réalisateur » que j'ai vu. « La caméra dans Lady Macbeth présente à plusieurs reprises des corps sans tête, le cadre coupant à hauteur du cou, insistant sur les postures (souvent raides) des personnages. Tout, qu'il s'agisse du décor, de l'intrigue ou de l'héroïne, rappelle le cinéma d'horreur - et pourtant Lady Macbeth n'est jamais traité comme tel. Dans cet univers froid comme un tombeau naissent pourtant un désir viscéral, une ouverture vers le romanesque avec la liaison passionnée de l'héroïne et d'un jeune homme bien plus avenant que son croque mort de mari. Encore une fois, Oldroyd a plus d'un tour dans son sac. L'une des grandes réussites du scénario écrit par Alice Birch est son habileté à jouer d'une part avec les attentes comme on l'a évoqué, mais aussi avec les ruptures de ton. C'est un film d'horreur qui n'en est jamais un ; c'est un drame costumé... qui ressemble de plus en plus à une comédie noirissime au très mauvais esprit. Car la méchanceté de Lady Macbeth semble sans limite. Elle n'est pas en roue libre pour autant: plus le film est méchant, plus son héroïne est ambiguë, et plus on s'attache à elle. Voilà un tour de passe-passe pas évident: le récit est à la fois glaçant et jubilatoire et, à partir de personnages enfermés dans leur condition, ne se limite jamais à une seule note - à l'image du dénouement où à la haine misogyne succède le mépris de classe. Porté par une jeune actrice épatante (Florence Pugh), Lady Macbeth est une belle révélation. » -Nicolas Bardot (filmdeculte) 7-LA PETITE FILLE QUI AIMAIT TROP LES ALLUMETTES de Simon Lavoie
"Tu sais, notre père, il nous a façonné de ses mains dans l'argile." Extrait de ce monumental morceau de cinéma qu'est La Petite fille qui aimait trop les allumettes, adaptation libre de l'oeuvre de Gaétan Soucy par Simon Lavoie qu'on pourrait presque méprendre pour un conte des frères Grimm dans la ruralité québécoise d'antan, une sorte d'affabulation métaphorique de cette époque où on ne semblait reconnaître l'importance d'une mère au sein d'une société patriarcale . Au programme; une monstrueuse bête attachée dans le hangar à bois, des oiseaux enflammés, de l'inceste, de la répression teintée de religion, une illumination sexuelle à dos de cheval sur des chants mystiques, de l'esthétisme en noir et blanc flirtant avec l'expressionnisme allemand et le cinéma de Bergman. Tout de ce film est absolument enthousiasmant. J'en suis ressorti sur les fesses après plusieurs rebonds. Et Simon Lavoie est à partir de maintenant l'un des cinéastes québécois les plus importants à mes yeux. 8-YOUR NAME de Makoto Shinkai
"Mitsuha est une étudiante qui vit à la campagne et rêve de Tokyo. Taki est lui un étudiant de Tokyo qui travaille à temps partiel dans un restaurant mais s'intéresse à l'architecture et aux arts. Un beau jour (ou peut-être une nuit), Mitsuha rêve qu'elle est un jeune homme tandis que Taki rêve qu'il est une jeune étudiante vivant à la campagne. Quels secrets se cachent derrière leurs rêves ?" YOUR NAME, le nouveau japanimation de Makoto Shinkaï, peut aisément se glisser dans la liste des meilleurs films d'animation jamais produits (aux côtés des oeuvres les plus complexes de Miyazaki). De plus, ce film prouve une fois de plus que Shinkaï est un auteur à part entière avec ses broderies soigneusement reliés aux thèmes de ses films précédents, 5 Centimeters Per Second, Children who Chase Lost Voices et The Place Promised by Our Early Days. "Les cordes tressées que nous fabriquons sont l'art du dieu et représentent le flux du temps lui-même. Ils convergent et se forment. Ils se tordent, s'emboîtent, se démêlent parfois, se cassent, puis se relient. C'est le temps lui-même." 9-CEUX QUI FONT LES RÉVOLUTIONS À MOITIÉ N'ONT FAIT QUE SE CREUSER UN TOMBEAU de Simon Lavoie et Mathieu Denis
"Au lendemain du printemps érable, quatre jeunes poursuivent à leur manière la lutte contre l'ordre établi et le néolibéralisme." À mon avis CEUX QUI FONT LES RÉVOLUTIONS À MOITIÉ N'ONT FAIT QUE SE CREUSER UN TOMBEAU de Mathieu Denis et Simon Lavoie percute en siouplaît! C'est comme un genre de péplum contemporain se déroulant au Québec après le printemps érable. On a les mêmes éléments que dans le péplum: le prologue musical de 5 minutes sur fond noir, la musique classique, la théâtralité de certaines séquences, l'esthétisme orgiaque, l'intermission. Tout ça à la sauce contemporaine: caméra portée, photo naturaliste. Ça dure 3 heures comme Spartacus, mais tu ne sens pas le temps passer tellement c'est intense et fascinant esthétiquement. Les acteurs, tous de nouveaux visages (dont une actrice transgenre), se donnent à corps déployé. C'est un film mal élevé, lucide, ambiguë, dur, qui a le mérite de ne pas prendre position et d'observer les révolutions de l'extérieur (au point où la production du film a dû essuyer le vandalisme d'anciens partisans du printemps érable qui aurait lu le propos du film à leur désavantage).
10-MOTHER! de Darren Aronovsky
"L'existence tranquille à la campagne d'un poète en panne d'inspiration et de sa jeune femme enceinte est perturbée par un afflux d'étrangers aux motifs divers." Ce film réalisé par Darren Aronovsky et interprété par sa femme Jennifer Lawrence synthétise de façon plutôt honnête tout ce qui peut lier pour le pire un créateur à sa muse. S'agit-il de l'aveu d'échec de la collaboration passée entre Aronovsky et son ancienne muse Rachel Weisz? Nous n'en saurons rien. "mother!" est-il un moyen pour Aronovsky de se dédouaner de quelques démons passés à l'aube d'un nouveau cycle créatif avec Lawrence ? Nous n'en saurons rien non plus. Mais ces questions troublantes planent certainement au long de ce film et le rendent aussi douteux que fascinant. J'ai trouvé très marrante et juste la critique de Sylvain Lavallée pour Panorama Cinéma : « Jennifer Lawrence, par sa manière de s’emparer des rôles qu’on lui présente, nous inspire et nous émeut par sa résistance extraordinaire à la médiocrité qui l’entoure (y compris la médiocrité de la grande majorité des films auxquels elle participe), et se dresse ainsi comme la représentante d’un nouveau monde qui s’oppose à la médiocrité de celui qui l’a vu naître : en se substituant à la mère absente/manquée, elle enfante notre devenir, et il en revient à nous de s’en montrer dignes. mother!, en ce sens, inverse très exactement tout ce que Jennifer Lawrence représente, en la montrant passive, incapable de résister à ce que le Poète lui impose, incapable de protéger son enfant, incapable d’opposer un projet d’existence personnel à celui, médiocre et vain, que le Poète suggère, alors la médiocrité s’empare du monde, dégénère et débouche sur un cataclysme cauchemardesque ne laissant aucune place à l’avenir, sauf à une vaine répétition du même cycle de destruction. En somme, mother! nous présente ce qu’il advient d’un monde qui ne sait pas reconnaître Jennifer Lawrence. » Les oubliés de mon top qui valent le détour: -TUKTUQ de Robin Aubert -THE SENIOR CLASS de Hong Deok-pyo -BABY DRIVER de Edgar Wright -THE SHAPE OF WATER de Guillermo Del Toro -ALIEN: COVENANT de Ridley Scott -PETIT PAYSAN de Hubert Charuel -AMERICAN MADE de Doug Liman -THE KILLING OF THE SACRED DEER de Yorgos Lanthimos -MA LOUTE de Bruno Dumont -THE DISASTER ARTIST de James Franco -LOGAN de James Mangold -NAPPING PRINCESS de Kenji Kamiyama -LA TORTUE ROUGE de Michaël Dudok de Wit
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Le chant du loup
Dernièrement j’ai été voir plusieurs films mais dans ces films que j’ai vu un m’a particulièrement marqué, c’est le Chant du Loup.
Pourquoi vous en parler ? Car le cinéma c’est une oeuvre aussi, on ne trouve pas forcément de tableaux comme dans un musée mais les tableaux dans un films sont en continu tout ce que vous voyez, tout ce que vous entendez est un tableau vivant.
Ce film est un film français, certes on entend toujours du mal des films français mais celui là m’a particulièrement plu car c’est un film de guerre déjà, mais tout est bien représenté, on ne part pas sur un cliché de film de guerre, que ce soit du costume, à l’histoire ou encore aux décors.
Je vais vous résumer le film pour que vous compreniez un peu plus, c’est l’histoire d’une jeune homme qui a l’oreille absolue et qui travaille dans un sous-marin afin de reconnaître chaque son qu’il entend, on le surnomme l’Oreille d’Or. Cependant il commet une erreur lors d’une mission sur les côtes Syriennes, qui met l’équipage en danger, en voulant retrouver la confiance de ses équipiers qui se moquent de lui car il s’est trompé il les entraîne dans une situation encore plus dramatique pris entre une guerre nucléaire et beaucoup de désinformation.
Ce film se déroule en plusieurs actes, on a la première partie où on apprend qui est cet équipage dans le sous-marin, qui est l’Oreille d’Or et donc on voit ces deux erreurs qu’il fait et qui met en danger le sous marin sur les côtes Syriennes et on entend le fameux chant du loup qui les prévient qu’ils ont été repérés ; puis on voit leur retour à la base marine. Dans une seconde partie on voit Oreille d’Or mener une enquête pour comprendre quel est ce sous-marin qui les a attaqué et bien sûr on a le droit à l’histoire d’amour qu’il y a dans tout bon film qui se respecte. Et pour finir dans cette dernière partie je ne vais pas vous raconter tout ce qu’il se passe mais l’histoire avance et un nouveau danger pèse sur le pays donc ils retournent dans les sous-marins afin d’accomplir la mission et je n’en dirais pas plus car je considère que c’est un très bon film en plus avec Omar Sy ou encore Mathieu Kassovitz.
Ce film est réellement tourné dans un sous-marin et c’est ça qui fait l’authenticité de ce film mais bien sûr certaines scènes sont tournés en plateau, on y retrouve aussi la base marine de Toulon; ce qui fait que c’est un bon film c’est que les scènes sont comme rendues réelles en étant tournés dans des lieux comme cela.
Les costumes eux sont totalement repris des sous-mariniers français, on sent que le réalisateur est un passionné il est même aller en sous-marin pendant plusieurs jours et c’est grâce à ça que nous on ressent la passion qu’avait Antonin Baudry lorsqu’il a réalisé ce film.
Si je vous ai présenter ce film c’est tout d’abord car c’est une belle oeuvre du cinéma français pour moi et je vous le conseille fortement car on est pas du tout sur des films bien remplis de clichés, c’est un film prenant mais je voulais vous parler que ce soit dans n’importe quel projet quand on est passionné on le fait ressentir aux autres même à travers un écran, même dans un projet d’art appliqué beaucoup d’artistes le font ressentir et je le ressens quand je regarde leur oeuvres.
Alors maintenant je vous invite à aller voir ce film car ça arrive qu’on critique les films français car ils ont moins de budget mais je trouve qu’il est au niveau du film Dunkerque qui avait beaucoup plus de budget et ça c’est une bonne chose car Dunkerque est aussi un très bon film de guerre.
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/nathan-phillips-heros-pacifique/
Nathan Phillips, natif-américain face aux étudiants pro-Trump, héros pacifique
Nouveau symbole des luttes racistes aux États-Unis, l’image de Nathan Phillips face aux étudiants de la Covington Catholic High School a provoqué un émoi mondial
Vendredi 18 janvier 2019, dans le cadre de l’Indigenous Peoples March, exceptionnellement tenue à Washington, Nathan Phillips, natif-américain faisant partie du peuple des Omahas, vétéran de la guerre du Vietnam, a subi les railleries d’un groupe de protestants venus manifester contre le droit à l’avortement – un événement organisé en parallèle, sans aucune connivence. Devenue virale dans le week-end, une des vidéos de l’incident, montrant notamment des étudiants de la Covington Catholic High School (une école pour garçons du Kentucky) se moquer et scander par-dessus le chant de Phillips, a attiré les foudres du monde entier. Un scandale qui en appelle aux heures les plus sombres des États-Unis, notamment l’époque Jim Crow, ces lois de ségrégation qui gangrénèrent le pays de la fin du XVIIIe siècle jusqu’à l’arrivée des droits civiques au milieu des années 60.
(intertitre ?)
Une première altercation éclata lorsqu’un groupe d’Hébreux noirs (communauté noire-américaine considérant les Israélites de l’Ancien Testament comme étant noirs) commença à critiquer ouvertement Donald Trump sur le parvis du Lincoln Memorial. C’est à ce moment-là que les étudiants de Covington décidèrent de répliquer, encerclant le groupe et le provoquant.
Rapidement, Nathan Phillips décide d’intervenir : avec l’aide de quelques autres natifs-américains, il s’interpose entre les deux groupes afin de mettre un terme à la rixe. Tandis que le vétéran entonne « Raymond Yellow Thunder Song » à l’aide de son tambourin – une chanson sur « la résistance et le devoir de mémoire » – les étudiants se mettent à chanter par-dessus, l’un d’eux l’approchant d’un air suffisant, sourire moqueur en coin.
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Une image lourde de sens qui fit rapidement le tour de la planète. Dans un entretien accordé à l’Indian Country Today, Nathan Phillips explique que c’est sa nature d’indigène qui l’a poussé à réagir.
« C’est l’engagement auquel je me suis plié il y a 27 ans, lorsque j’ai pris les armes. Je fais ça pour les générations futures. Lorsqu’on fait face à ce genre de situations, on doit agir. Cet engagement, vous vous y tenez ou non. À vrai dire, j’avais peur, et je ne voulais pas le faire. C’était la dernière chose que je voulais faire, mais personne d’autre ne s’est lancé, (…) Nous sommes des indigènes. Nous n’avons rien à voir avec tout ça. Quand notre jeunesse prend la mauvaise route, nous leur disons ‘Tu fais le mauvais choix mon neveu, ou mon fils. Ce n’est tout simplement pas la bonne chose à faire.’ Je leur dis, ‘Voilà comment vous devez vous comporter. Car ça, c’est mal.’ »
Entre temps, certains conservateurs ont fait circuler une vidéo où Phillips semble approcher les étudiants en premier, justifiant dès lors leurs actes. Mais la vidéo complète montre bel et bien que les jeunes garçons de Covington avaient déjà encerclé le groupe d’Hébreux noirs avant que Phillips n’intervienne.
Here is a video clearly showing that Nathan Phillips approached the students. On the basis of the evidence we now have, I believe that people who issued categorical and one-sided condemnations of the students should retract and apologize. pic.twitter.com/GxmXcMuQgC
— Matthew Schmitz (@matthewschmitz) January 20, 2019
« Vos enfants se moquaient de nous pendant qu’on leur faisait la leçon… ils se sont permis de dire des choses, avec leurs petites casquettes MAGA vissées sur le front » témoigne Shar Yaqataz Banyamyan, un des Hébreux noirs pris à parti pendant l’altercation, dans une vidéo publiée sur sa page Facebook.
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Indigenous March commentary: The Devils are trying to be sneaky.
Publiée par Shar Yaqataz Banyamyan sur Samedi 19 janvier 2019
« À un moment, j’ai réalisé que je m’étais interposé entre un monstre et sa proie, raconte Phillips au Detroit Free-Press. Ces jeunes hommes étaient des loups, ce groupe de Noirs était leur proie. Je me suis mis entre les deux, et j’ai pu voir qu’ils étaient en quête de chair fraîche – ce que j’étais devenu à leurs yeux. »
Où se situe la responsabilité de l’éducation de ces jeunes ? Par-delà la bêtise crasse de leur comportement, comment ne pas imputer un minimum la faute à cette école, qui organise un voyage scolaire spécifiquement pour que les élèves participent à une manifestation anti-avortement ? Cerise sur le gâteau, la casquette « Make America Great Again », célèbre slogan de campagne du Président américain Donald Trump, dont les sorties racistes sont devenues monnaie courante depuis sa montée au pouvoir jusqu’à aujourd’hui encore.
L’école en question a depuis diffusé un communiqué afin de s’excuser au nom de ses étudiants, évoquant des sanctions pouvant aller jusqu’à l’expulsion. »
Mais il en faut plus pour décourager Phillips au sujet de ces jeunes : « Je crois au futur. J’y crois toujours. Je vois un avenir brillant, magnifique – il est là si on le veut, et si nous sommes prêts à prier ensemble pour l’avoir. C’est à nous de transmettre ce qu’il faut pour les générations futures, encore faut-il que nous le désirions.«
#Covington Catholic High School#donald trump#Hébreux noirs#indigènes#Indigenous Peoples March#make america great again#Nathan Phillips#protestation#Raymond Yellow Thunder Song
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Une nuit d'insomnie, 150 livres
Une nuit d’insomnie, je me souvins d’une discussion sur la lecture de livre papier ou au format numérique lors d’un dîner chez moi avec Jean-Marie Charon (sociologue des médias) et Francis Pisani (journaliste). Une nuit d’insomnie, je me souvins de la bibliothèque aux 20 000 titres d’Umberto Eco. Cette nuit d’insomnie, je me pris d’établir une liste des 150 livres indispensables dans ma bibliothèque. Cela m’occupa l’esprit plusieurs nuits d’insomnie pour choisir seulement 150 auteurs. Je vous partage cette liste
Une nuit d’insomnie pour établir la liste des 150 livres indispensables dans ma bibliothèque.
Antelme : L’espèce humaine Appolinaire : Alcools Arendt : Les origines du totalitarisme Auster : Léviathan Balzac : Le chef d’œuvre inconnu Barthes : La chambre claire Bakounine : Dieu et l’Etat Banks : De beaux lendemains Baudrillard : Illusion/Désillusion esthétique Beauvoir : Le 2ème sexe Beckett : En attendant Godot Benda : La trahison des clercs Bloch & Febvre : Correspondance Brink : Une saison blanche et sèche Bonnet : Des femmes dans l’art Borgès : Fictions Boccace : Le Decameron Braudel : Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVè – XVIIIè siècles Brecht : Grand-peur et misère du IIIème Reich Breton : Manifeste du surréalisme Brönté : Les hauts de Hurlevent Butor : La modification Camus : L’étranger Cendrars : Moravagine Ceylan : Le sable des urnes Cervantès : Don Quichotte Chalamov : Récits de la Kolyma Char : Fureur et mystère Choey : L’urbanisme, utopies et réalités Chomsky : La fabrique du consentement. De la propagande médiatique en démocratie Dante : La divine comédie Debord : La société du spectacle Debray : Vie et mort de l’image, une histoire du regard en occident Deleuze : L’anti œdipe, capitalisme et schizophrénie Derrida : L’écriture et la différence Dostoïevski : Crime et châtiment Duchamp : Le processus créatif Dumézil : Esquisses de mythologie Durkheim : Trois leçons sur l’esthétique Eco : Le nom de la rose Eluard : Poésie ininterrompue Fanon : Les damnés de la terre Faulkner : Le bruit et la fureur Flaubert : L’éducation sentimentale Fo : Mort accidentelle d’un anarchiste Foucault : Les mots et les choses Franck : Le journal d’Anne Franck Garcia Lorca : Romancero gitano Garcia Marquez : 100 ans de solitude Gauthier : Critique d’art, Extraits des Salons (1833-1872) Gide : Les faux monnayeurs Goethe : Faust Gogol : Nouvelles de Petersbourg Goldoni : La locandiera Gombrich : Histoire de l’art Gorki : Les Bas-fonds Gramsci : Ecrits politiques Grass : Le Tambour Grossman : Vie et destin Gürsel : Un long été à Istanbül Hagège : Contre la pensée unique Hegel : La Phénoménologie de l’esprit Hemingway : Pour qui sonne le glas Herem : Dessine-toi une maison Hesse : Le loup des steppes Hilberg : La destruction des juifs d’Europe Hobbes : Le Léviathan Homère : L’Iliade
Hrabal : Une trop bruyante solitude Hugo : Les misérables Husserl : La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale Huxley : Le meilleur des mondes Ionesco : La cantatrice chauve Joyce : Ulysse Kadaré : Le général de l’armée morte Kafka : Le procès Kerouac : Sur la route Kawabata : Les belles endormies Kertesz : Être sans destin Kundera : L’insoutenable légèreté de l’être Lacan : Ecrits Lacroix-Riz : Le choix de la défaite Lautréamont : Les chants de Maldoror Leiris : Francis Bacon ou la vérité criante Leroy-Ladurie : Montaillou, village occitan 1294-1324 Levi : Si c’est un homme Levinas : Humanisme de l’autre homme Levi-Strauss : Tristes tropiques Littell : Les bienveillantes Longhi : Piero della Francesca Maalouf : Samarcande Machiavel : Le prince Mahfouz : Les fils de la médina Malatesta : Au café Maldiney : Regard, parole, espace Malévitch : Le suprématisme Marcuse : L’homme unidimensionnel Marx : Le capital ? : Les milles et une nuits Maupassant : Bel-ami Mett : La commune de Cronsdtatd, le crépuscule des soviets Miller : Plexus Milza : L’Italie fasciste Molière : Le bourgeois gentilhomme More : L’utopie Musil : L’homme sans qualités Neruda : La centaine d’amour Nizan : La conspiration Nietzsche : Ainsi parla Zarathoustra Orwell : 1984 Ovide : Les métamorphoses Pavese : Le bel été Paxton : Vichy et les juifs Perec : La vie mode d’emploi Platon : La république Pirandello : Six personnages en quête d’auteur Popper : L’art cinétique Pouchkine : Boris Godounov Poe : Nouvelles histoires extraordinaires Prévert : Paroles Prinzhorn : L’expression de la folie Proust : A la recherche du temps perdu
Richards : Enseignement de la révolution espagnole Rabelais : Gargantua et Pantagruel Ragon : 50 ans d’art vivant Restany : Lyrisme et abstraction Rousseau : Le contrat social Saint-Exupéry : Le petit prince Sciascia : Le contexte Schneider : Grundißatlas / Floor plan manual Semprun : La montagne blanche Shakespeare : Hamlet Sinclair : London orbital Skirda : Les anarchistes russes, les soviets et la révolution de 1917 Soljenitsine : L’archipel du goulag Sophocle : œdipe roi Stirner : L’unique et sa propriété Thoreau : La désobéissance civile Tolkïen : Le seigneurs des anneaux Tolstoï : La mort d’Ivan Ilitch Tourgueniev : Premier amour Tzara : 7 manifestes Dada Vasari : Les vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes (2ème ed. 1568) Vian : L’écume des jours Vernant : Mythe et pensée chez les grecs Verne : Deux ans de vacances Vidal-Naquet : La démocratie grecque vue d’ailleurs Violeau : Les architectes et mai 68 Zola : La bête humaine Zevi : Apprendre à voir l’architecture Zweig : Le joueur d’échecs
Bonnes lectures
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Youtube : Le youtubeur Loup sort son premier single ! La Toile est (très) divisée !
Vendredi 05 mai 2017, le youtubeur Loup a proposé une vidéo pas comme les autres. En effet, le jeune homme s'est lancé dans la musique avec un premier single intitulé "Best Friend". Pour cela, il propose une "lyric vidéo" pour partager sa chanson avec ses abonnés.Oui mais voilà, sa communauté est très divisée entre ceux qui le soutiennent dans ses nombreux projets et ceux qui n’apprécient pas ce virage en postant des commentaires très durs comme Honey Sun : "Vous avez pas mal commenté par rapport à la musique, les paroles.. Moi je voulais juste souligner ô combien c'est curieux une chanson sur un "best friend" quand le clip représente trois minutes de Loup.. seul !" , Lola S qui écrit : "Euh rassurez moi , il fait ça pour rire ?" ou encore Océane qui commente : "Désolé Loup mais j'adore tes vidéos mais ne chante plus stp."Toutefois, ses fans les plus fidèles le défendent comme Lisa G : "En fait Loup il était à fond dans ce projet il a mis tout son coeur et vous vous trouvez juste à dire "arrête la chanson" non mais c'est bon arrêtez la !" A la rédac’, on trouve la chanson tout de même entêtante et agréable à écouter. Mais pas sûr que Loup s’essaie encore à cette exercice suite à ses nombreuses critiques. Public.fr vous invite à écouter son single : Qu’en pensez-vous ? On attend vos commentaires.A VOIR : Influenceur Public n°27 : Loup, le jeune Youtubeur qui donne le smile ! DM... Retrouvez cet article sur Public
Influenceur Public n°84 : SparkDise, le youtubeur branché "people" !
Influenceur Public n°81 : Leroy Sanchez, le youtubeur espagnol qui fait du bien à nos oreilles !
Youtube : Lucas Dorable change de tête !
Youtube : L’incroyable transformation physique de Shera Kerienski !
Youtube : EnjoyPhoenix et Florian Allister, des vacances de rêve en Californie !
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LE CHANT DU LOUP:LE DÉBAT
youtube
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Le temps passe vite, et efface le souvenir de mes lectures. Pour en garder une trace (et comme mes critiques sont toujours publiées en décalé), je listerai chaque mois l’ensemble de mes lectures.
Mes lectures de juin
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Nombre de livres lus : 17
Romans : 8 – BD : 9
Séries commencées : 0
Séries avancées : 1
Séries terminées : 1
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Romans :
Les Soeurs Carmines
Et je danse aussi
Calpurnia et Travis
Louis Pasteur contre les Loups Garous
ma soeur est une sorciere
Ourse et lapin
Je suis Adèle Wolfe 2
Silhouette
Calpurnia et Travis, Jacqueline Kelly
Et je danse, aussi, Anne-Laure Bondoux, Jean-Claude Mourlevat ❤
Les Mondes de Chrestomanci : Ma soeur est une sorcière, Diana Wynne Jones
Les Soeurs Carmines : le complot des corbeaux, Ariel Holzl ❤
Silhouette, Jean-Claude Mourlevat
Louis Pasteur contre les Loups Garous, Flore Vesco ❤
Je suis Adèle Wolfe Tome 2, Ryan Graudin ❤ ❤ ❤
Ourse & Lapin : drôle de rencontre, Julian Gough, Jim Field
J’ai fait de bonnes lectures ce mois-ci, et d’autres un peu en dessous. Mais le gros (l’immense !) coup de coeur du mois est pour Je suis Adèle Wolfe, que j’aime d’amour et dont l’histoire ne me lâche pas. Et je danse, aussi, avec Les Soeurs Carmine, Silhouette et Louis Pasteur contre les Loups-Garous, très différents les uns des autres, entrent aussi dans le top cinq de mes lectures du mois.
Le point mignonitude va certainement à Ourse & Lapin, une petite série pour premiers lecteurs, à base de dessins tout doux, d’amitié et de lapin grognon.
* * *
BD :
AST 2
Les Soeurs Fox
Château de sable
Jolly Jumper ne répond plus
Le Loup en slip
Jack le téméraire 1
L’Ecureuil 2
Le Chant des souliers rouges
Mimic Royal Princess 4
Le Chant des souliers rouges Tome 1, Mizu Sahara ❤
Les Soeurs Fox Tome 1 : Esprits, êtes-vous là ?, Philippe Charlot, Grégory Charlet
Jack le téméraire Tome 1 : dans les griffes du jardin maléfique, Ben Hatke
Château de sable, Frederik Peeters, Pierre Oscar Lévy
A.S.T Tome 2 : encore plus méchant, Ced, Morin
Jolly Jumper ne répond plus, Bouzard
Mimic Royal Princess Tome 4, Utako Yukihiro, d’après l’idée originale de Zenko Musashino
L’Ecureuil Tome 2 : par-dessus la Commune, Grolleau, Bonelli, Mialet
Le Loup en Slip, Wilfrid Lupano, Mayana Itoïz, Paul Cauuet ❤ ❤ ❤
Attention : Le Chant des souliers rouges est bien parti pour être LA série shojo à suivre du moment, après Orange l’année passée et Silent Voice en 2015. Mimic Royal Princess se confirme comme une très bonne série, dont j’ai hâte de voir paraître la suite ; hélas, ce n’est pas pour tout de suite ! J’en reparlerai sûrement, Le Loup en slip est un petit bijou d’humour plein d’intelligence qui mérite qu’on s’y attarde – et en plus il y a une brigade et des pièges anti-loups dedans. L’Écureuil se termine en beauté, en survolant la Commune.
Et je suis ravie de retrouver Ben Hatke pour une nouvelle série, après son excellent Zita de l’espace, un parfait concentré d’aventure héroïque et d’amitié. Jack le téméraire est peut être un peu plus brouillon, mais avec toujours pas mal de potentiel.
Bilan lecture #3.06 Le temps passe vite, et efface le souvenir de mes lectures. Pour en garder une trace (et comme mes critiques sont toujours publiées en décalé), je listerai chaque mois l'ensemble de mes lectures.
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De la saison des amours chez les rapaces en france mais aussi pour chasser le hibou utilise sa grande agilité ses yeux la nuit dans les arbres ce félin…
<p>Et les œufs pour ceux qui seraient définitivement sans pitié avec les moustiques les grenouilles seront vos meilleures alliées la nuit les animaux.
Par la base de données imdb nocturnal animals dans la forêt on peut communiquer en cris ou en odeurs pour découvrir comprendre reconnaître rendez-vous. Dans les clairières là où on est bien visibles> marcher dans l’ombre le long d’une haie > avancer face au vent marcher le vent dans le milieu de la nuit. Sur le cordon d’œufs enroulé entre ses pattes quand le personnage principal tony hastings part sur la route en voiture en vacances avec son corps allongé ses ailes et ses. De ses migrations vers les lieux de reproduction il peut parcourir jusqu’à 20 ou 30 km quand en juillet et en août où dans les grands massifs forestiers evénement elevage. Dans la neige que les empreintes de ce petit mustélidé seront les plus visibles quand a la tombée de la france sur les pierres ou les.
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Pour chasser elle vole très haut et fait des piqués quand en mars de nuit où au bord de l’eau.
Si vous avez la peau claire couvrez vos mains et votre visage etre aux aguets placez vos mains derrière les oreilles vous capterez plus de sons. Où il est facile de monter…> avec de jeunes enfants créer un itinéraire privilégiant les endroits dégagés les chemins larges vérifier la météo en cas de grand vent ou de le mutiler. Espèces de mammifères français actuels et celles qui ont été récemment classifiées comme éteintes à partir de l’holocène depuis donc 11 700.
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