#La Traite des Blanches
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pour chaque personnage, un trait vous sera demandé à l'inscription. vos personnages devront s'organiser autour d'une vertu ou d'un vice proéminent, fortement exacerbé par une newport catalyseuse. nous vous demanderons aussi de choisir un trait compatible (le vice ou la vertu avec lequel votre personnage possède une affinité) et un trait incompatible (qui créer une forte hostilité). ici, les extrêmes rendent fou les saints comme les impurs. car de tous les traits, aucun n'est pire que celui qui se tire d'un gras crayon. ainsi, que vous choisissiez un vice ou une vertu, il semblerait que vous ne pourrez jamais en sortir vainqueur; car si les vices sont généralement connus pour être problématiques... que pensez-vous vraiment d'une qualité poussée à son paroxysme? et si la clé pour sortir de cet enfer semble donc être l'équilibre, newport ne vous permettra pas de la trouver. mais après tout, voulez-vous réellement la quitter..?
implosion; hystérie; instabilité ; phalanges écorchées; haine; babines écumeuses; aigreur; désespoir; sale bile; jurons de maudits; âpres regrets; faiblesse pitoyable; vengeance.
vanité; mégalomanie; ce bleu roi; drapé de soie et de chair putride; gloriole; autosuffisance; mépris; ô beau narcisse; solitude du parfait; trône de bois; fantasque éphémère; fierté; faux.
indifférence; apathie; absence de conséquences; sombres méninges; éternel aquilon; abandon, atrophie insupportable; désengagement; l'affligeant ennui, électron libre.
jalousie; éternelle insatisfaction; jurons de malheur; aigreur; confiance érodée; vicieuse frustration; rivalité infondée; caïn; rancune hostile; manigances chuchotées; caprice de minot.
obsession; insatiable; extase dionysiaque; plaisirs exacerbés; épicure; auréole en bois de vigne; primitif; addictions; sève d'ivresse; banquets; opium; foule paillarde; folie fiévreuse; chaos.
cupidité; matérialité; l'or en idole; possession excessive; manipulation; opportunisme; cruauté; bedaine enflée; gel du marbre; pingre; attachement excessif; fortune enchaînée; geôle dorée.
passion; débauche; trahison; parade de charme; faim de charnel; indécence; démesure; tentation entêtante; pourpre de velour; instabilité amoureuse; absence de lien.
quête de la vérité; inébranlable acharné; sceptre justicier; de bleu roi et d'or; ordre implacable; autoritarisme; châtiments exacerbés; ô douce tyrannie; fièvre justicière.
corps contre rafale; ce ô preux chevalier; folie héroïque; absurde hardiesse; imprudence; orgueilleuse bravoure; sacrifice vénérable; insoumis; brasier de grandeur; la sale audace.
sacrifice aveugle; martyr; empathie éreintante; funeste abnégation; générosité hypocrite; lugubre bonté; bras de saint, vaine ironie; quête de profit personnel; folie du sauveur, blanche prière.
méfiance flaire essence; cardinal sans sens; mutisme cri statisme; conséquences au lourd pesant; clairvoyance aveugle; horace à pas velours; abstinence septentrionale; repos contre écueil.
fouet contre palais; gerbe assassine; lame de mauxmots; noble monologue; muselière décousue; sincère blessure; confessions agonisantes; terrible transparence; impitoyable; malédiction.
tendresse aveugle; douleur gobée; belle miséricorde; dégénérescence du beau; cécité du malin, acceptation du pire; juge sans voix; empathie hypertrophiée; psyché de pitié.
doux mirage d'éden; saveur déni; songe en nuages; cauchemar idéal; horizon promesse; folie d'espoir; fantasmes en pagaille; ris aux enfers; insouciance candide; géant de croyance.
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" Nothing On Me "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Arkham Knight
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Une vie passée cachée de tous n'en était pas vraiment une. Plus que consciente, elle acceptait ce train de vie sans même un regard en direction de son existence passée. Tant qu'il était là, elle pouvait bien tout mettre en l'air, peu lui importait. Car après tout, sa vie c'était lui. Qu'elle s'en aille loin de tous, qu'elle abandonne ses études, qu'elle fuie sa famille, tout ça n'eut aucun impact sur elle, pas même alors qu'il lui était revenu d'entre les morts. De nouveau, sa vie ne tournait plus que autour de son existence même, son premier et dernier amour. C'était ainsi le destin qu'elle avait choisi.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟖𝟐𝟏.
Song : Nothing On Me - Kai
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Passant ma main sous le pommeau de douche, je frissonnai. L'eau était glacée.
La salle de bain était répugnante, du sol au plafond. Une odeur d'humidité flottait dans l'air, mélangée à celle d'herbes trempées, c'était pourquoi j'insistais toujours pour laisser la petite fenêtre entre la douche et le lavabo ouverte. Elle permettait d'aérer, elle apportait une certaine pointe de fraîcheur à la pièce. Elle n'effaçait pas les traces de crasse au sol, ni ne faisait disparaître les champignons qui avaient commencé à pousser sous l'évier, tout était dans le même état, rien n'avait bougé depuis ce matin. L'odeur était d'ailleurs toujours présente. Parfois je me demandais pourquoi je laissais cette fichue fenêtre ouverte ⸺celle-ci pourtant à côté d'une gare agitée. Cependant, lorsque j'oubliais de le faire et que je devais faire face à une odeur de renfermée chaude et intoxicante, je savais me montrer reconnaissante. Depuis le temps, j'avais retenu la leçon.
Malgré la condition sanitaire de la pièce, je laissais choir mes vêtements à même le sol. Ma brassière, mon boxeur et une vielle paire de socquettes blanches qui étaient à présent plus noires qu'autre chose. Tout traînait près du panier à linge qui débordait de vêtements malodorants.
Pendant que l'eau de la douche se réchauffait ⸺ce qui durait depuis déjà plus de cinq minutes⸺ je me lavais le visage. Je terminai de malaxer ma peau, évitant de faire tomber ma brosse à dents qui reposait sur le rebord du lavabo. Je venais à peine de me finir de me nettoyer la bouche, je n'avais pas pensé à la ranger immédiatement. Je n'avais aucune idée de quelle heure il était, je savais juste que nous étions bien loin de minuit, et que j'aurais dû être couchée depuis longtemps. Alors que je m'observai dans la glace brisée face à moi, cela m'importa peu.
J'essuyai mon visage d'une serviette à peu près propre et descendis jusqu'à ma nuque. Je tapotai la surface. Mes gestes furent très délicats.
Nue dans ma minuscule salle de bain, je chouchoutai mes traits autant que je le pouvais, de mes produits restants et avec les minutes de plus que j'avais à cause de la condition de ma douche.
Même après tous ces mois écoulés, je ne m'étais toujours pas faite à cette vie. Cet appartement miteux ne me revenait pas, ni le quartier violent dans lequel j'habitais. J'étais chanceuse lorsque le bruit des trains passants près de mon immeuble me réveillaient, parfois c'étaient des hurlements, le pleur de femmes battues, ou même des coups de feu.
Mais j'étais heureuse.
J'étais épanouie autant que je pouvais l'être dans une telle situation. C'était déjà ça, à mes yeux. C'était un sacrifice, il coûtait cher, mais je ne regrettais absolument rien.
Reposant ma serviette sur le petit crochet fixé au mur, j'ignorais la manière dont celui-ci se lit à trembloter pour faire volte-face. Je me chargeai rapidement de ma chevelure, parce que j'étais bien trop fatiguée pour les nettoyer ce soir, puis j'entrai dans la douche. J'aurais bien voulu refermer la porte coulissante derrière moi, cependant la porte en question était portée disparue. De l'eau éclaboussait le carrelage; c'était le cadet de mes soucis. J'étais bien trop occupée à passer mes doigts sur mon corps, partant de mes clavicules jusqu'à mes coudes. J'étais désormais trempée. De la tête aux pieds, des gouttes d'eau roulaient le long de mon épiderme, chaudes et empestant la rouille. Autrefois, j'aurais questionné la qualité de l'eau, je serais sortie en vitesse de là, sanglotant et beuglant à l'assassin, néanmoins, ça n'était pas le cas. La moi actuelle s'en fichait éperdument.
J'étais heureuse d'être là.
Mes mains glissaient jusqu'à entrer en contact avec mes hanches, elles tombaient dans le bas de mon dos jusqu'à effleurer mon derrière. Je tâtai de ma chair, la tête renversée en arrière, le regard rivé sur le plafond doré de moisissures. Je n'étais même pas sûre de cligner des yeux. C'était délicieux. Cette chaleur s'emparant de moi, cette fumée brûlante qui envahissait la pièce et ce silence. J'en oubliai tout. Je me souvins de tout.
Mes pensées se bousculèrent, mon cœur s'emballa.
Et tandis que je remontai mes mains en direction de ma gorge, mes paupières se fermèrent. Je précipitai mes doigts entre les racines de mes cheveux, trempant mes poils et tâtant de la chaleur de mon cuir chevelu. Le flot d'eau provenant du pommeau de douche continuait à me tremper, telle une cascade, j'étais son socle, de l'eau me coulait entre les jambes, sur la pointe de mes seins, jusqu'à mes coudes, mes chevilles et orteils. Même mon dos ne put y échapper. De la tête au pied, j'étais noyée, enfouie sous ce tsunami de chaleur, il m'en brûlait la peau, il me marquait au fer rouge.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que je me décidais à bouger, le temps de reprendre possession de mon corps. Je me saisis d'un gel douche à la senteur fruitée, et fis usage de mes ongles et paumes afin de récurer ma chair jusqu'au sang.
Je snobai les picotements qui survinrent un peu partout sur mon corps, me mettant en garde.
J'ignorai le creux dans mon estomac me prévenant que je me situais sur une pente dangereuse.
À nouveau, j'oubliais tout.
À nouveau, je me souvenais de tout.
C'était une addition divisé, un oxymore qui me brûlait les neurones, un feu glacé qui me rendait malade. J'en avais les larmes aux yeux. Et je frottais. Mais je frottais. Je me nettoyais jusqu'à ne sentir que mes mains me toucher, j'ignorais le souvenir de ces mains violentes entre mes jambes, j'ignorais cette sensation d'être pincée et explorée un peu partout. J'ignorais ce sentiment d'humiliation, cette impression d'être réduite à l'état de proie.
Une simple brebis face au Prédateur.
Ce ne fut qu'étant pleinement satisfaite que j'acceptais de descendre en direction de mon ventre. Jugeant mes bras suffisamment purifiés, je les abandonnais à leur triste sort.
Frôlant la surface de mon nombril du bout de mes doigts, je sursautai. Une étrange réaction survint. Je levai le menton vers le pommeau et, les sourcils froncés, me mordis la lèvre inférieure. Je laissai mes bras retomber le long de mon corps. Un soupir fébrile s'échappa d'entre mes lèvres pendant que mon cœur s'emballait. Ses battements se firent plus désordonnés.
Et alors que je tentai de retrouver mon calme, une énorme secousse suivit d'un bruit assourdissant me prirent par surprise.
Je tournai la tête et vis une silhouette se dessiner devant l'entrée de la douche, quelque peu assombrie par l'absence de lumière ⸺il n'y avait qu'une vieille lampe torche sur l'évier pour faire le travail. Celle du plafond avait rendu l'âme deux mois plus tôt. Il avait laissé la porte grande ouverte, donnant sur le salon d'une obscurité angoissante, presque surnaturelle.
Une de ses mains se fraya un chemin sur la vitre de la cabine, il s'y tint.
« Je t'ai cherchée partout. »
Un sourire se dessina sur mes lèvres.
« Je suis là. »
Je me reculai de la source d'eau, ouvris mes bras et le laissai s'approcher. Jason passa ses bras autour de ma taille. Sans attendre, il me pressa contre lui, enfonçant son visage dans le creux de ma nuque.
« Il est quelle heure ? » demandai-je.
« Deux heure. »
« Mhh, tu rentres tard, ce soir. Qu'est-ce que tu faisais ? »
Il ne répondit pas.
« Jason ? »
« On s'en fiche, je suis rentré c'est le principal. »
Sa manière d'éviter ma question me contraria légèrement. J'aurais voulu en savoir plus, j'aurais voulu l'épauler, malheureusement, je n'étais plus l'oreille contre laquelle il pouvait se confier. Depuis qu'il était revenu d'entre les morts ⸺quelques mois auparavant, il était devenu méconnaissable. Jason me cachait tant de choses, j'étais d'ailleurs l'une d'entre-elles. Enfermée à double tours dans ce vieil appartement miteux, je n'étais pas mieux que le reste de ses secrets.
« Mhh, tu as raison. Bon retour à la maison, mon amour. »
Mes bras étaient passés autour de sa nuque, je les dépliai avec pour objectif de caresser ses joues. Tout en pressant la pulpe de mon pouce contre sa cicatrice, je plongeai mon regard dans le sien. Jason sursauta au contact. Il ne me repoussa cependant pas. Il conservait ses bras autour de ma taille trempée, lui toujours habillé.
Sa peau était chaude, de lui émanait une odeur métallique. Il n'était vêtu que d'un simple t-shirt vert foncé et d'un pantalon noir suivit de chaussettes. Rien ne me parut suspicieux et j'étais si comblée à l'idée de le retrouver que rien d'autre n'attira mon attention. Jason me serra contre lui. Il plaqua mes seins nus à son torse, mon bassin contre le sien et fit se toucher nos fronts. Je glissai mes doigts dans sa chevelure, soupirant un peu. Puis, je murmurai gentiment :
« Tu veux te doucher avec moi ? »
Jason hocha la tête.
Je reculai donc à l'intérieur de la douche et l'emportai avec moi. Immédiatement, nos lèvres se rencontrèrent. La cascade d'eau retomba du sommet de ma tête jusqu'à mes pieds pendant que je m'accrochais à lui si désespérément que j'en avais fermé mes paupières. Jason avait fait de même. Je le sentis se débarrasser de ses vêtements en même temps, il avait commencé par en bas, déposant de léger baisers sur mes lèvres lorsque ses mouvements nous forçâmes à nous séparer. Puis il s'était dépêché de faire pareil avec son t-shirt pour venir se presser entièrement contre ma silhouette.
Jason m'enferma dans une étreinte ardente, si chaude que la température brûlante de l'eau qui nous tombait dessus en aurait presque eu honte. La sensation de ses bras autour de moi, de nos torses se frottant l'un contre l'autre, nos lèvres se rencontrant sans une once de répit... C'était divin. À l'instar d'un festin royal dont les saveurs faisaient exploser mon cœur dans une symphonie de pulsations.
Je le sentais partout autour de moi.
Jason et moi ne faisions qu'un, nous étions à présent le socle de cette cascade humide, rongés par cette même eau, bougeant au même rythme et notre épiderme fusionnant de part cette chaleur qui nous faisait petit à petit fondre. J'en avais des vertiges. Mes poumons se fidèrent de dioxygène à la vitesse de l'éclair, je m'accrochais à lui, me cramponnais à sa chair et goûtais ses lèvres humides. Jason répondait à ma vivacité avec passion, il s'agrippait à la chair de mes hanches, frottait son corps nu au mien dans des mouvements erratiques. Ça n'avait rien de pressé ni de sexuel, c'était sensuel et séducteur. L'effort que nous faisions à nous embrasser ne signifiait pas notre empressement quant à ne faire qu'un, c'était plutôt sous l'emprise d'un fort sentiment de soulagement que nous agissions. J'étais heureuse de le retrouver, c'était de même pour lui.
Jason remonta une main en direction de ma nuque, il s'en saisit et rapprocha nos visages. Il contrôlait le tempo et l'intensité de notre baiser.
Ses lèvres se moulaient parfaitement à la forme des miennes, notre salive ne faisait qu'un, gênée à répétition par l'averse qui nous tombait dessus. Le goût métallisé provenant du pommeau de douche me fit grimacer, cependant les caresser qu'exerçait Jason sur ma nuque suffirent à me distraire. J'en venais à gémir contre lui.
Je poussais une petite plainte dans sa bouche, il répondit dans un grognement grave.
C'en était presque animal, primitif, la manière avec laquelle j'étais pressée contre lui, comme si sans lui je risquais de manquer d'air. C'était bien plus que ça en soi. Son étreinte était bien plus que deux simples mains qui me pressaient contre lui, c'était notre fusion; corps et âme, c'était une connexion qui allait au delà des mots, qui transcendait toutes les réflexions que j'avais pu avoir jusqu'à présent.
J'aurais pu mourir ainsi, les poumons écrasés par ma cage thoracique, la respiration saccadée et la gorge ravagée par des brûlures enflammées. Tout ça pour rester auprès de lui. Pour toujours et à jamais.
Toutefois, il fallut que Jason se recule.
Ses paumes de mains se posèrent sur mes épaules, il embrassa doucement mon front, puis l'arête de mon nez, et imposa quelques centimètres entre nous afin que nos regards puissent se croiser. Je papillonnai des yeux. Il nous fit sortir du dessous du pommeau, en direction de la sortie de la douche et arrangea ma chevelure avec une minutie attendrissante. Elle me fit fondre sur place, les pupilles pétillantes et le bas ventre en compote.
« Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. » il murmura.
« Jason... »
J'avais l'impression que mon cœur allait exploser.
« Merci d'être venue avec moi, merci de m'avoir suivi jusqu'ici. »
Jason embrassa le coin de ma bouche, puis ma mâchoire, puis ma tempe et il finit avec le milieu de mes sourcils. Il me dora de baisers, la prise de ses mains sur mon visage plus ferme que jamais.
« Je t'ai promis mondes et merveilles et j'y arriverai. » insista-t-il. « Tu mérites pas moins que ça, mon cœur. »
« Tant que tu me reviens. »
Je le pris par surprise en interceptant ses lèvres, je l'embrassai à mon tour.
« C'est tout ce que je veux. Toi. Toi et juste toi. Seulement toi. »
« Je t'aime. »
Une armée de papillons s'en allèrent chatouiller mon bas ventre. Je frémissai contre lui, incapable de réprimer le rictus qui prenait place sur mes lèvres.
« Moi aussi. »
Je l'embrassai.
« Je t'aime. Je t'aime. »
Tout était inhabituel depuis qu'il m'était revenu. J'avais appris son décès et m'étais immédiatement enfermée dans une dépression qui me fit frôler la mort du bout des doigts plus de fois que j'aurais aimé l'admettre. Malgré l'aide de ses frères, et de ses amis, il m'avait été impossible de tourner la page. Passer à autre chose après avoir aimé Jason Todd n'était pas une mince affaire. J'avais refusé tout type d'aide. Je m'étais enfermée dans ma chambre pendant des semaines entières et j'avais vécu avec pour simple compagnie le souvenir de son sourire et son odeur corporelle enduite sur ses vêtements. Lorsqu'il m'était revenu, j'avais cru devenir folle. Il était resté flou, je ne connaissais que les grandes lignes, la seule dont je me souvenais était sa proposition. Tout quitter le temps que les choses s'arrangent ou le quitter et définitivement tourner la page.
Alors oui, tout était inhabituel. De ce vieil appartement qu'il avait trouvé dans un des quartiers les plus miteux de Gotham, jusqu'à notre routine. Jason disparaissait presque tous les jours à faire je ne savais quoi. Parfois, il ramenait des tonnes de liasses d'argent qu'il cachait dans l'un des murs de notre cuisine, d'autre, il me revenait tout égratigné et m'empêchait de le questionner. Ce Jason était différent de celui que j'avais autrefois connu.
Celui que j'avais face à moi était plus sérieux, il avait perdu son éclat d'antan. Lorsque nous nous retrouvions, dans ces moments là, cette différence me dépaysait.
Cependant, une chose me restait familière : l'amour que je lui portais.
Lorsqu'il me caressait, m'embrassait, lorsqu'il me susurrait des mots doux au creux de l'oreille ou même lorsque nous ne faisions qu'un, il réveillait cette flamme de passion au sein de mon cœur, cette même flamme qui s'était embrasée la première fois que nos regards s'étaient croisés. Elle n'avait jamais disparu. Malgré tout Jason ne cessait de la raviver. À chaque toucher, parole, coup d'œil, il me faisait davantage l'aimer.
Je m'en fichais de ce qu'il me cachait.
Je me fichais de la provenance de tout cet argent.
Je me fichais de sa rancœur à l'égard de son père.
Je me fichais de tout tant qu'il me revenait vivant. Ma plus grande peur était de le perdre à nouveau, alors je refusais de le faire fuir avec toutes mes questions. J'avais juste besoin de savoir qu'il m'aimait et que jamais il ne me quitterait. Pour l'instant, Jason s'en sortait à merveille. Malgré le côté redondant de mon quotidien et mes conditions de vie inquiétantes, la pensée que je n'avais besoin que de lui pour être heureuse s'était rapidement certifiée.
Le sol à mes pieds aurait bien pu s'écrouler, il me suffisait d'entendre le son de sa voix et de sentir sa peau sur la mienne pour savoir que tout irait bien. Car tant qu'il était là, j'étais saine. J'étais complète. J'étais comblée.
Ma bouche trouva la cicatrice sur sa joue. Jason tourna la tête sur le côté, alors je le chassai et déposai un baiser sur sa mâchoire. Nous ne tardâmes pas à nous laver, l'eau de la douche ayant suffisamment coulé comme ça. Nous sortîmes de la salle de bain une dizaine de minutes plus tard. Vêtue d'un bas de jogging à lui et d'un simple soutien-gorge, je le suivis, main dans la main, jusqu'à notre lit ⸺un simple clic-clac dans le salon. Jason s'assit dessus et me guida sur ses cuisses, je pris place sans mal, ma poitrine collée à ses clavicules et mes bras passés autour de ses épaules.
L'appartement était minuscule, il n'y avait que deux pièces, un salon ⸺plus un petite cuisine, et une salle de bain. Dans un des murs était incrustée une armoire dans laquelle le peu de vêtements que nous avions étaient rangés. La qualité de l'endroit laissait à désirer, les murs, le sol et le plafonds manquaient d'isolation, les secousses provenant de la gare à côté handicapaient notre quotidien malgré les mois que nous avions déjà passé ici, nous n'avions jamais pu nous y habituer. Le frigo contenait mal nos restes de nourriture, il n'y avait pas de four et le micro-onde m'avait lâché la semaine dernière lorsque j'avais cherché à réchauffer mon bol de soupe. Sans parler du bazar qui traînait un peu partout dont nous étions responsables; entre bouts journaux, miettes de gâteaux, vêtements et sous-vêtements, objets parfois indescriptibles, CDs, cassettes, fils d'électroniques.
Nous vivions dans un chaos pur, avec au centre, juste lui et moi. Nous deux.
Je le sentais, toujours aussi proche de moi. Je le regardais dans le blanc des yeux, le corps chaud et un stupide sourire dessiné sur mes lèvres. Jason avait abandonné ses mains sur mes hanches, il jouait du bout de ses doigts avec l'élastique de mon ⸺son⸺ jogging. De cette manière, je me sentais invincible. Pas dans le sens où je me sentais forte, capable de tout surmonter, non. Je n'avais pas l'étoffe d'une héroïne. Malgré tout, je me sentais bel et bien invincible, je le devais à Jason. À ses côtés j'avais l'impression de ne rien risquer. J'étais certaine qu'il resterait à mes côtés, qu'il me protégerait : d'autrui, de mes souvenirs et traumatismes, de n'importe quoi. Tout ce qui aurait pu me blesser d'une quelconque manière.
J'aurais tout donné pour rester ainsi.
« T'as mangé ? » il me demanda.
« J'avais pas faim. »
Jason releva un sourcil.
« Tu m'as attendu, c'est ça ? Je t'ai déjà dit de pas le faire. » pesta-t-il dans un soupir. « Je t'avais laissé un peu d'argent sur le comptoir, t'y as même pas touché. »
« Je sais.. Mais m'en veux pas, j'étais persuadée que tu rentrerais tôt. »
« Je t'ai manqué ? »
« Quelle question... »
Il me pinça les hanches.
« Réponds, je sais que c'est vrai. »
« Eh ! »
Je plissai les yeux à la vue de son rictus taquin.
« Bien sûr que tu m'as manqué. Je t'ai attendu du matin jusqu'au soir. » marmonnai-je en roulant des yeux. « Tu mérites même pas que je te réponde. »
« Tu m'as manqué aussi, mon cœur. »
Je gloussai et me rapprochai de lui. Jason en profita pour lâcher mes hanches et plutôt les entourer de ses bras. Il me pressa contre lui, de nos bassins jusqu'à nos ventres et ma poitrine contre son torse. L'étreinte fut splendide, si romantique et passionnée. J'en eu des frissons. Le bout de nos nez se frôlèrent, finalement, nos fronts entrèrent en contact. Doucement, je vis ses yeux se fermer. Jason expira ensuite un doux soupir.
« Tu vas dormir ? » je l'interrogeai et passai mes doigts dans sa chevelure.
« Ouais, je suis crevé. » il répondit.
Son emprise sur mon corps me forçait à le suivre lorsqu'il me fit pivoter sur le côté et entrer en contact avec le matelas du clic-clac. Jason nous fit juste après reculer. Nous arrivâmes au niveau de nos oreillers respectifs, et il s'allongea sur moi, sans jamais lâcher mon estomac. De sa bouche, s'échappait un soupir d'aise. Sa tête se frotta à ma poitrine, il y trouva grand réconfort, sans ouvrir les yeux ne serait-ce qu'une fois. Je l'accueillais à bras ouverts. La vue de son expression détendue me sut suffisante. Ses traits étaient relâchés et les rayons lunaires provenant de la fenêtre juste à côté l'éclairait si joliment. J'en avais des papillons dans le ventre, le cœur qui pétillait. Il était magnifique, il m'était impossible de me lasser dès que mes yeux se posaient sur lui. J'étais irrésistiblement attirée par lui, charmée, envoûtée. Il m'était impossible de détourner le regard.
Jason déposa de doux baisers sur mon décolleté, il embrassa ma peau, me pressa contre lui. La manière dont il s'accrochait à moi était autant désespérée que passionnée. Je faisais de même en retour. Mes doigts se noyèrent dans sa chevelure corbeau, je l'agrippai et abaissai ma tête de manière à coller ma joue au sommet de son crâne.
C'était d'une perfection inconcevable.
Plus rien ne vint polluer mon esprit, je ne me souvenais plus de rien, n'omettais plus rien en retour. Tout ce qui comptait en cet instant se trouvait en mon sein, au creux de mon cœur. C'était lui, Jason Todd. Rien d'autre.
Je le vis s'assoupir, l'eus accompagné à l'aide de tendres caresses. Sa respiration s'était calmée, la force avec laquelle il m'eut précédemment maintenue en place disparue simultanément. Une demie heure s'écoula. Ne trouvant toujours pas le sommeil, j'étais malgré tout restée là, à ses côtés, attendrie par l'expression adorable sur son visage et tout autant intriguée par la cicatrice en forme de J incrustée dans sa joue. Je l'avais frôlé de mon pouce, j'avais ensuite embrassé sa tempe.
J'avais pris soin de lui aussi longtemps que possible. Morphée ne tarda pas à me voler, lorsque ma garde s'était baissée et que la fatigue avait commencé à me cueillir. Il m'accueillit à son tour et m'emporta dans le même monde de douceur dans lequel Jason avait déjà trouvé réconfort. Je l'y rejoignis avec hâte.
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Traite des Blanches: Taylor Greene exhibe des photos pornos de Hunter Biden en pleine Chambre des Représentants
«C’est de la prostitution», a rappelé la députée américaine.
«C’est une violation du Mann Act», soit le White-Slave Traffic Act, «loi sur la traite des Blanches», une loi fédérale américaine datant de 1910.
En juin, le fils de Joe,a accepté de plaider coupable à deux accusations de délit de non-paiement volontaire de l'impôt sur le revenu.
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TW dr💩gue (lecture)
J'ai lu d'un trait "Morphine", de Mikhaïl Boulgakov (1891-1940). Nouvelle courte, extraite de "La Garde Blanche".
L'histoire commence par le suicide d'un médecin, qui suite à de fortes douleurs à l'estomac, devient morphinomane. Ça se passe en 1917/1918 en Russie. Le médecin laisse un carnet à l'intention de l'un de ses confrères, dans lequel il note ses états, le manque, l'angoisse, les hallucinations, les phases d'euphorie, les sensations de toute-puissance suivies de l'exact opposé, sa décision de se sevrer et presque immédiatement après, sa décision d'en finir. L'écriture évolue aussi, organisée, riche en détails, puis petit à petit vague et cachectique.
Les notes du livre expliquent qu'à la suite d'une allergie au sérum anti-diphtérique dont il avait été soulagé grâce à la morphine, Mikhaïl Boulgakov lui-même avait souffert de dépendance, finalement surmontée grâce à la ténacité de sa femme. Le récit contient de nombreux éléments autobiographiques. Par ailleurs, il suit les études de médecine et officie plusieurs années avant de se consacrer à l'écriture.
"Une seringue est posée sur un morceau de gaze, à côté d'un flacon. Je la prends et, après avoir négligemment enduit d'iode ma hanche toute marquée de piqûres, je plante l'aiguille dans la peau. Aucune douleur, oh non, au contraire je jouis d'avance de l'euphorie qui va se manifester. La voici. Je le sais parce que, sur le seuil, le son de l'accordéon dont joue Vlas, le gardien, tout à sa joie printanière, ces sonorités irrégulières et enrouées d'accordéon qui me parviennent assourdies à travers la vitre deviennent des voix angéliques, tandis que les basses grossières du soufflet tout gonflé d'air roulent comme un chœur céleste. Mais il suffit d'un instant et la ... dans mon sang, en vertu de quelque loi mystérieuse dont aucune pharmacologie ne donne de description, devient quelque chose d'autre. Je sais bien quoi: c'est le diable qui se mêle à mon sang. Et sur le perron Vlas s'estompe, et je le déteste, et le crépuscule au grondement menaçant enflamme mes entrailles."
"Le 17 janvier.
Tempête, pas de consultation. Ai lu pendant mes heures d'abstinence un manuel de psychiatrie, il m'a produit une impression terrifiante. Je suis fichu, plus d'espoir. J'ai peur du moindre bruit, je hais tout le monde quand je suis en phase d'absti- nence. Les gens me font peur. En phase d'euphorie, je les aime tous, mais je préfère la solitude."
⭐⭐⭐⭐
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OMOFALLS ONESHOT - tulip (FR)
Ce oneshot se passe avant les évènements présents de OMOFALLS. Pour un peu de contexte, le pronostic vital de Sunny est engagé après le récital. SPOILERS OMOFALLS + les trigger warnings associés à OMORI, mention de la mort, présence de lame, et en général, les deux p'tits gars vont pas très bien. Peut-être une version anglaise plus tard, qui sait?
Elles tombaient une à une, décapitées dans la froideur de leur amer requiem. De leur corps ruisselle leur sang jaunis, un venin dont l'odeur florale étouffe, dont les épines qui grattent le fond de la gorge. De cette même gorge en asphyxie s'échappait la douce torture d'une mélodie d'un soir de décembre.
Le soir fatidique, où Basil avait tout perdu.
Basil, dont l'allure est habituellement si droite, rappelait maintenant son œuvre, tuait toutes ses fleurs sans remords. Les cisailles tranchaient les tiges comme dans du beurre, chaque fibre méticuleusement condamnée d'un coup net et mécanique. Efficace, sans flancher, sans empathie et sans inutile hystérie. Il décapitait ce glaïeul.
«…Mh…hm..»
Cette mélodie étouffée et fausse, si grinçante qu'elle s'enfonçait dans des plaies ouvertes. Son âme dont les fleurs l'ont privé d'amour. Ces maudites fleurs, toutes coupables aux regards innocents, toutes témoins, pourritures dédaigneuses qui le toisaient.
«…Lalala… La,...la la…»
Basil avait tout perdu; ou plutôt, on lui avait tout pris. Quelle malheureuse fin, quand le regret lui fut si insoutenable que la violence lui semblait être la seule issue. La grisaille dans ses yeux creusait tout ce qu'il restait de lui; un corps dont la peine avait engendré la négligence, jusque cette violence de dernier recours. Après un énième coup, il balayait ses rares larmes d’une traite. Il ne reviendra pas, peu importe les punitions infligées à ces hypocrites de fleurs.
«…La…lala…la…lala..!»
Il haïssait cette mélodie. Elle est hors de ton, arrogante, pleine de fausse modestie et de cette maligne innocence malgré le meurtre. La mélodie d’une menteuse.
Il jeta un coup franc dans un pot de muguet.
«…La…la…la…»
A la fin, il ne resta d’un seul pot intact.
«…Sunny…»
Une seule tulipe blanche, mourrante au pas de sa fenêtre. Le froid et le manque de le lumière ont dû finir par la scarifier, la faire partir de la manière la plus atroce. Une agonie solitaire qui découvrait la perfection sous l’angle le plus laid.
Basil se demandait pourquoi. La douleur qu’il ressentait l’éteignait un peu plus chaque jour, en même temps que cette pâle imitation de perfection. La tulipe, bulbeuse, simple, modeste, parfaite. “Parfait” était un mot qui lui donnait envie de mourir. “Parfait”sonnait comme une injure. Un mot si plat qu’il en est intouchable. Il se maudissait pour avoir un jour osé appeler Sunny “parfait”. Tout ça, c’était de sa faute. Son parfait petit Sunny était mort par sa faute.
«…»
Comme cette tulipe-là qui suppliait la délivrance.
Comme Sunny seul dans sa chambre, étranglé par ces sombres murmures aux cordes du violon.
Et Basil, au pas de la porte, qui regardait.
Basil lui avait tout pris.
La tulipe fanée regardait la guillotine qui l’invitait.
«…»
Abréger ses souffrances – la chavirante fleur ne respirait déjà plus.
«…Je l’ai tué.»
#omori#omori au#my art#omori basil#omori sunny#toaster writes#french#writing#french writing#oneshot#omofalls#omofalls au#tw murder#tw blade#idk about other trigger warnings#please tell me what you think of it#it's kinda old...#im very anxious at the idea of posting this griehuzok#i know people are mostly here for my drawings only... especially when here it's french#tw death
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"Racisés, ils nous racontent comment s’expriment, à leur endroit, des représentations racistes dans le cadre du dating. Dans notre deuxième épisode, Nabil (1), 30 ans, est fatigu�� d’être enfermé dans le stéréotype du mâle alpha poilu et bestial.
Chercher l’amour (ou la bagatelle) sur les applis de rencontre n’a, parfois, rien d’une partie de plaisir tant les profils abondent… avec leur lot de déconvenues. C’est encore plus vrai pour les hommes et femmes racisés. En matière de dating, ces derniers doivent parfois composer avec une essentialisation, majoritairement exprimée par des personnes blanches avec, pour corollaires, fétichisation et exotisation. Les applis exacerbent ces phénomènes racistes qui s’étendent, aussi, aux rencontres IRL. Ils ou elles témoignent de leur sidération, de leur lassitude ou de leur colère vis-à-vis de comportements qui laissent des marques. Aujourd’hui, Nabil (1), 31 ans, restaurateur à Genève.
«Je suis Libanais. J’ai des traits méditerranéens assez développés et je suis très poilu. Sur les applis, les hommes qui m’écrivent ne passent pas par quatre chemins. C’est direct : “Tu es un Arabe bien mat, j’adore les Libanais et en plus j’adore tes poils.” Pour eux, je suis la caricature du brun ténébreux typé Moyen-Orient avec un regard perçant. Cette exotisation est sans doute renforcée par le fait que je vis en Suisse, où il y a beaucoup de blonds. J’incarne pour eux un alter ego bestial. Lors de mes rapports sexuels, j’ai droit à des commentaires sur mon arabité excitante et sur ma pilosité excessive qui me rend animal et sauvage pour eux. Je dois calmer des hommes qui s’excitent sur mon torse poilu et mes fesses velues qu’ils caressent de manière obsessive, en occultant tout le reste de mon corps.
«Dans mes rencontres avec des hommes plus âgés, ils m’abordent ouvertement en me disant : “ Oh un jeune Arabe bien typé ! Tu es tout ce qu’il me faut.” J’ai vite été mal à l’aise quand j’ai compris qu’il ne s’agit pas que d’une préférence physique : ils attendent de moi une attitude qui colle avec mon corps. Je dois être ce mec arabe ultra-viril. Ils placent de fortes attentes sexuelles envers moi. Sur Grindr on me dit souvent : “Mon rêve c’est de me faire brutaliser par un étalon comme toi.” Avec ces personnes je n’ai pas le droit d’être maniéré, je ne peux pas être moi-même. Je me souviens d’un rendez-vous avec un gars qui est parti déçu. Il m’a dit que j’étais beau mais qu’il cherchait un Arabe dominant.
«On est dans un schéma de masculinité toxique. Dans ce type de relation, je ne peux pas être passif, je dois toujours être actif. Heureusement que tu as des gens qui me disent “ j’adore ton sourire” , c’est hyper agréable, mais ça reste une minorité. Trop souvent, je me sens déshumanisé. Pour être attirant, je dois me comporter comme un hétéro de base. Être un dominant qui ne sourit pas, qui ne rigole jamais et qui doit rester froid, mystérieux pour être désirable. Du coup quand je fréquente quelqu’un, c’est très rare pour moi de pouvoir lâcher prise, faire mes gémissements, pousser mes cris aigus, me cambrer. Ces attentes sur mon corps me forcent à annihiler une partie de moi. Quand je rencontre quelqu’un au départ, je cache aussi ma passion pour les drags, je parle le moins possible. »"
(1) Le prénom a été modifié.
#article copié en entier car réservé aux abonnés#mlm#racism#lebanon#arab#lgbt+#french#switzerland#bee tries to talk#upthebaguette
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Les trois portraits officiels de la "Comtesse Du Barry" par Elisabeth Vigée Le Brun (1781-1782-1789) dont le dernier réalisé suite à leur rencontre à Louveciennes.
« C’est en 1786 que j’allai, pour la première fois, à Louveciennes, où j’avais promis de peindre Madame Dubarry, et j’étais extrêmement curieuse de voir cette favorite, dont j’avais si souvent entendu parler. Madame Dubarry pouvait avoir alors quarante-cinq ans environ. Elle était grande sans l’être trop ; elle avait de l’embonpoint ; la gorge un peu forte, mais fort belle. Son visage était encore charmant, ses traits réguliers et gracieux ; ses cheveux étaient cendrés et bouclés comme ceux d’un enfant ; son teint seulement commençait à se gâter. Elle me reçut avec beaucoup de grâces, et me parut avoir fort bon ton ; mais je lui trouvai plus de naturel dans l’esprit que dans les manières : outre que son regard était celui d’une coquette, car ses yeux allongés n’étaient jamais entièrement ouverts, sa prononciation avait quelque chose d’enfantin qui ne seyait plus à son âge. » (1) - Souvenirs – (Lettre X)
Au sujet du second tableau, Elisabeth Vigée Le Brun dit ceci : « J’ai fait ce tableau avec le plus grand soin ; (…) je l’ai revu dernièrement. Le vieux général à qui il appartient a sans doute fait barbouiller la tête, car ce n’est point celle que j’ai faite ; celle-ci a du rouge jusqu’aux yeux, et madame Dubarry n’en mettait jamais. Je renie donc cette tête qui n’est point de moi ; tout le reste du tableau est intact et bien conservé. Il vient d’être vendu à la mort de ce général. » (1) – Souvenirs – (Lettre X).
Au sujet du troisième portrait achevé bien après en 1814 : « Je l’ai commencé vers le milieu de septembre 1789. De Louveciennes, nous entendions des canonnades à l’infini, et je me rappelle que la pauvre femme me disait : «Si Louis XV vivait, sûrement tout cela n’aurait pas été ainsi.» J’avais peint la tête et tracé la taille et les bras, lorsque je fus obligée de faire une course à Paris ; j’espérais pouvoir retourner à Louveciennes pour finir mon ouvrage ; mais on venait d’assassiner Berthier et Foulon. Mon effroi était porté au comble, et je ne songeais plus qu’à quitter la France ; je laissai donc ce tableau à moitié terminé. Je ne sais pas par quel hasard M. le comte Louis de Narbonne s’en trouva possesseur pendant mon absence ; à mon retour en France, il me l’a rendu, et je viens de le terminer. » (1) – Souvenirs - (Lettre X).
« Elle (Madame du Barry) m’établit dans un corps de logis, situé derrière la machine de Marly, dont le bruit lamentable m’ennuyait fort. Dessous mon appartement, se trouvait une galerie fort peu soignée, dans laquelle étaient placés, sans ordre, des bustes, des vases, des colonnes, des marbres les plus rares et une quantité d’autres objets précieux ; en sorte qu’on aurait pu se croire chez la maîtresse de plusieurs souverains, qui tous l’avaient enrichie de leurs dons. Ces restes de magnificence contrastaient avec la simplicité qu’avait adoptée la maîtresse de la maison, et dans sa toilette, et dans sa façon de vivre. L’été comme l’hiver, madame Dubarry ne portait plus que des robes-peignoirs de percale ou de mousseline blanche, et tous les jours, quelque temps qu’il fît, elle se promenait dans son parc ou dehors, sans qu’il en résultât aucun inconvénient pour elle, tant le séjour de la campagne avait rendu sa santé robuste. Elle n’avait conservé aucune relation avec la nombreuse cour qui pendant longtemps l’avait entourée.(…) »
« Les soirs, nous étions le plus souvent seules, au coin du feu, madame Dubarry et moi. Elle me parlait quelquefois de Louis XV et de sa cour, toujours avec le plus grand respect pour l’un et les plus grands ménagements pour l’autre. Mais elle évitait tous détails ; il était même évident qu’elle préférait s’abstenir de ce sujet d’entretien, en sorte qu’habituellement sa conversation était assez nulle. Au reste, elle se montrait aussi bonne femme par ses paroles que par ses actions, et elle faisait beaucoup de bien à Louveciennes, où tous les pauvres étaient secourus par elle. (…) Tous les jours, après dîner, nous allions prendre le café dans ce pavillon, si renommé pour le goût et la richesse de ses ornements. La première fois que madame Dubarry me le fit voir, elle me dit : « C’est dans cette salle que Louis XV me faisait l’honneur de venir dîner. Il y avait au-dessus une tribune pour les musiciens qui chantaient pendant le repas.» Le salon était ravissant : outre qu’on y jouit de la plus belle vue du monde, les cheminées, les portes, tout était du travail le plus précieux ; les serrures même pouvaient être admirées comme des chefs-d’œuvre d’orfèvrerie, et les meubles étaient d’une richesse, d’une élégance au-dessus de toute description. Ce n’était plus Louis XV alors qui s’étendait sur ces magnifiques canapés, c’était le duc de Brissac, et nous l’y laissions souvent, parce qu’il aimait à faire sa sieste. Le duc de Brissac vivait comme établi à Louveciennes ; mais rien, dans ses manières et dans celles de madame Dubarry, ne pouvait laisser soupçonner qu’il fût plus que l’ami de la maîtresse du château. Toutefois il était aisé de voir qu’un tendre attachement unissait ces deux personnes (…) ». (1) – Souvenirs – (Lettre X).
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Après la fin du monde
Lorsqu’elle se réveilla, elle ne se souvint pas s’être endormie dans un sarcophage de verre. Sa longue chevelure, ses ongles longs ainsi que son pubis touffu montraient qu’elle était ici depuis pas mal de temps. Toutefois, elle ne ressentit pas le besoin de manger.
Au milieu de cette immense salle éclairée artificiellement, elle se sentait comme la Belle au bois-dormant mais sans prince-charmant ni château. Elle respira à pleins poumons une atmosphère absolument seine. Elle se leva et traversa avec maladresse la pièce contemplant les milliers de sarcophages, tombes ou lits ? Elle se sentait vivante.
Elle observa les autres passagers, hommes et femmes inconnus encore endormis. Elle ne savait pas combien ils étaient, tellement les couchettes étaient nombreuses. Elle remarqua quelques enfants. Leurs visages aux traits doux indiquaient qu’ils étaient heureux de dormir. En fait, chaque passager ne montrait aucun signe de stress. Ils dormaient juste…peut-être rêvaient-ils ?
Sa première réflexion fut sur son prénom, elle s’en souvenait. Elle quitta la salle en passant par deux portes qui s’écartèrent devant elle. Un long couloir aux murs blancs et lisses, se présenta. Dès lors, elle marcha ressentant une certaine chaleur imprégner la plante de ses pieds. Elle atteignit une seconde salle. Seules quelques tables et chaises blanches décoraient l’endroit. Elle s’assit et chercha à retrouver ses esprits. Elle ne se sentait pas vaseuse pour autant. Cependant, la perte de mémoire n’aidait en rien à trouver ses repères.
Après une courte pause, elle sortit par une autre porte automatique pourtant difficile à voir, à cause de sa blancheur. Elle marcha dans un nouveau corridor éclairé par des lampes invisibles. Elle atteignit enfin une nouvelle salle, occupée…cette fois-ci.
Certains faisaient du sport en courant sur des tapis roulants, d’autres se contentaient d’activité cérébrale et jouaient aux échecs ou lisaient tranquillement. Personne ne se soucia de la présence d’une nouvelle entièrement nue, en dehors d’un homme aux cheveux poivres et sels. Il posa une tablette sur la table, se leva et approcha de la jeune femme.
C’est déjà la relève ? interrogea-t-il.
Elle salua les sourires de bienvenue. Sa nudité ne dérangeait personne. Tout le monde continuait leur occupation. Néanmoins, une jeune femme aux cheveux courts l’invita à la rejoindre dans une sorte de vestibule où elle trouverait des vêtements adéquats.
La chambre blanche cachait en ses murs de nombreux placards et tiroirs rangeant une multitude de fringues. La fille aux cheveux courts proposa de l’aider. Elle accepta mais demanda avant quelques explications. Dès lors, sa future collègue se lança dans une tirade qui raviva sa mémoire.
Et la terre a finalement disparu ?
Oui, mais on peut encore la voir.
Elle observa le mur à tiroir qui se transforma en hublot ; procédé lié aux caméras filmant l’extérieur du vaisseau-station. Ses yeux obnubilés admirèrent les profondeurs de l’univers. Des milliers d’étoiles brillaient dans un noir absolu, comme des poussières sur une toile noire. Elle approcha, caressa du bout des doigts la fenêtre. L’autre fille indiqua un petit point à faible luminosité.
C’est notre soleil. Et bientôt, il va grossir comme celle-ci. Dit-elle en montrant un gros point brillant. Puis, il va s’éteindre et il ne sera plus visible d’ici une centaine d’année.
Et nous ? Où allons-nous ? demanda la réveillée.
La femme aux cheveux courts se pinça les lèvres tout en haussant les épaules. Elle poussa la vision du hublot pour ouvrir un tiroir et sortit une tenue identique à la sienne. Puis, elle l’invita à utiliser une douche dans la salle d’entretien.
Créer un nouveau monde, répondit-elle.
Alex@r60 – août 2023 – 30 jours pour écrire.
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Toc ! Toc ! Toc ! Des bonbons ou un sort !
Une fanon ou une image de ton Faerghus et de tes preuses ?
Coucou :) Et voilà, les Preuses déguisées pour Halloween !
-Gladys est un esprit renard (avec des motifs en épis de blé sur le haut de sa robe).
-Maeve est une version sombre de la carte du tarot L'Impératrice. C'est la carte qui lui convient le mieux selon moi vu qu'elle symbolise une femme rayonnante, la créativité, la plénitude, la générosité... Sa robe est sensée être rouge et noire.
-Enid est un esprit aquatique type roussalka (écailles + gouttes d'eau sur le bas de son voile). Elle et Flayn ont un costume assorti. Sa robe est blanche.
-Vigdis est un personnage de son invention : la châtelaine de l'enfer. Elle avait d'ailleurs dit à Gladys "je mettrai une robe quand tu t'y attendras le moins". Le moment est venu !
Quelques fanons et histoires de fantômes de Faerghus :
-On raconte que le fantôme de Gwendolen hante parfois l'académie de sorcellerie la nuit. Une autre légende est associée à la statue de Maude. On peut lui demander sa bénédiction avant les examens, mais il faut avoir révisé un minimum. Si l'on envisage de tricher et qu'on lui demande quand même, il faudra s'attendre à recevoir une visite effrayante dans la nuit.
-Beaucoup d'histoires ont trait aux soldats mort au combat. Ainsi, des familles restées à l'arrière prétendent avoir vu leurs proches se promener dans le voisinage alors que ceux-ci étaient loin de là et venaient en fait de décéder. On a aussi des variantes plus horrifiques où des soldats fantômes/morts-vivants retournent chez eux, dans un état reflétant leur mort, sans se rendre compte qu'ils ont péri.
-Gladys a d'ailleurs vécu dans un lieu potentiellement hanté. Beaucoup rapportaient qu'une présence demeurait dans la caserne. On entendait des bruits de pas, des portes qui s'ouvraient et se fermaient...Gladys a vécu certains de ces phénomènes mais elle n'en avait pas peur car la présence n'était pas hostile. Comme elle le résume : "c'était quelque chose qui se plaisait là et qui est resté".
-Les histoires de fantômes venues d'Albinéa ont été traduites et rencontrent un certain succès. Mercedes aime d'ailleurs beaucoup jouer à un jeu venu de ce pays. On allume des bougies. Pour chaque d'entre elles, chacun des participants doit raconter une histoire. Une fois l'histoire terminée, on éteint une flamme. Ce qui fait que l'on se retrouve progressivement dans le noir avec une ambiance qui devient de plus en plus inquiétante.
#answered asks#lilias42#my ocs#my fe3h ocs#fe3h oc#fe3h ocs#j'ai mis du temps à répondre mais on y est !#niniane's drawing journey
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La nouvelle porte-parole de l’Ukraine est une mulâtresse numérique
Rencontrez Victoria Shi – une représentante numérique du MAE d’Ukraine, créée à l’aide de l’IA pour fournir des mises à jour opportunes sur les affaires consulaires !
Pour la première fois dans l’histoire, le MAE d’Ukraine a présenté un personnage numérique qui commentera officiellement pour les médias.
Qu’est-ce que le juif Zelensky sous-entend par là ?
TF1 :
C’est une déclaration pour le moins surprenante que vient d’effectuer le ministère ukrainien des Affaires étrangères. Il a en effet annoncé ce mercredi qu’une porte-parole générée par l’intelligence artificielle (IA) serait désormais chargée de commenter les affaires consulaires. Elle se chargera de lire des textes qui resteront au préalable rédigés par des humains. « Pour la première fois de l’Histoire, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a créé une personnalité numérique utilisant des technologies d’intelligence artificielle pour commenter officiellement les informations consulaires destinées aux médias », a déclaré l’institution.
L’avatar qui a vu le jour a été dénommé Victoria Shi, un prénom qui évoque la « victoire » de son pays dans la guerre contre l’invasion russe et un nom de famille qui veut tout simplement dire « IA » en ukrainien. « Je suis une personne numérique. Cela signifie que le texte que vous entendez n’a pas été lu par une vraie personne. Cela a été créé par l’intelligence artificielle », a déclaré dans sa première vidéo la nouvelle porte-parole, sous les traits d’une jeune femme métisse.
La belle victoire de la démocratie métisse de marché, c’est en effet tout l’enjeu de la guerre de BlackRock au monde slave.
Si vous voulez une image de l’avenir, imaginez une métisse négroïde piétinant un visage humain – pour toujours.
Les juifs ont été un peu espiègles, ils n’en ont pas informé les droitardés qui font la promotion de l’état factice ukrainien depuis 2022.
Remarquez, ils sont tellement attardés qu’ils auraient quand même soutenu cette guerre à la Russie.
L’apparence de Victoria Shi ne sera pas totalement étrangère aux citoyens ukrainiens, puisqu’elle est inspirée de celle d’une chanteuse et influenceuse ukrainienne. Celle-ci se nomme Rosalie Nombre : née à Donetsk, elle a participé à l’édition ukrainienne de l’émission de téléréalité « The Bachelor ».
Voilà qui est rassurant.
Je l’ai déjà dit, mais il vaut mieux le redire : la seule façon pour l’Ukraine de conserver un semblant de ses caractéristiques ethniques est une victoire de la Russie. Rien d’autre.
L’alternative, c’est l’application du traitement démocratique à l’Ukraine dépeuplée, similaire à celui infligé à toutes les nations qui se trouvent déjà sous la botte judéo-américaine : l’immigration de remplacement et la démocratie multiraciale à perpétuité.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, avant la victoire des juifs en 1945, toutes les capitales du monde occidental étaient blanches.
youtube
Ces juifs préparent le terrain en mettant en scène le « nouveau visage » de l’Ukraine démocratisée et, étonnamment, elle a les traits d’une mulâtresse random de New York, Londres ou Paris.
Cela rend d’autant plus cruelle, et franchement grotesque, la mort pour l’Ukraine zelenskiste de tous ces hooligans depuis 2022. Surtout sous les ordres d’un juif, ce qui n’a visiblement jamais troublé leurs consciences.
Hélas, les hooligans ne sont pas connus pour avoir de solides connaissances historiques, politiques ou théoriques.
Si l’Ukraine gagnait, ce qui aujourd’hui est heureusement devenu impossible, la « reconstruction » du pays par la finance juive impliquerait l’importation à grande échelle de toutes les races de boue possibles et imaginables.
Les cadavres des derniers hommes ukrainiens n’auraient pas fini de pourrir en terre, que des bandes de chieurs de rue importées d’Inde ou du Pakistan seraient établies partout tandis que des gangs de nigérians superviseraient la traite de leurs filles survivantes dans les bordels du pays, bordels sur lesquels les juifs prélèveraient leurs parts, bien entendu.
Mykola était un brave goy
Il est à espérer que les Russes attrapent vivant Zelensky, car ce juif doit répondre à de très nombreuses questions avant d’être humilié rituellement et châtié.
Démocratie Participative
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(Graham) “Yes, I mean it. You are the worst mistake I’ve ever made.” “Stop doing that. It’s turning me on.” “Don’t cry, I hate when you cry.” “You’re mine and only mine. I don’t want to share you.” “Everyone wanted to give up on me, except you.” “Did you just kiss me ?” (je les ship pas du tout)
“Yes, I mean it. You are the worst mistake I’ve ever made.”
Lyuben ferme les yeux, comme si il voulait laisser couler les larmes qui n’apparaissaient pas aux coins de ses paupières. Evidemment que c’est une erreur, évidemment qu’il s’est encore emballé trop vite, évidemment qu’il est trop à supporter, évidemment. C’est tout ce à quoi il est bon de toute manière: ne pas être bon. La colère monte d’une traite à l’intérieur de lui. En colère contre lui-même pour n’avoir pas su encore une fois être à la hauteur, et en colère contre Graham pour lui avait fait croire pendant un instant qu’il aurait pu l’être. « Alors dégage de chez moi. Qu’est-ce que tu attends, si c'était une erreur à ce point-là? » La tristesse de Lyuben teinte le fond de sa voix tandis que la colère prend le dessus sur ses propos. Le regard de Graham est indéchiffrable. Il n’acquiesce pas, il ne dit rien. Comme si il était triste lui aussi, mais aussi choqué de voir ce visage chez le vampire, comme si il venait de découvrir quelqu’un qu’il n’a jamais croisé. Pourquoi le loup-garou lui fait ça? Pourquoi faut-il encore une fois qu’on arrache son coeur à Lyuben? Graham ne bouge pas. Pourquoi il ne bouge pas? Pourquoi est-ce qu’il ne fout pas le camp tout de suite? Lyuben fait un tracé de cent pas nerveux entre les quatre murs de la cuisine. Graham ne bouge pas. « DEGAGE! » Cette fois-ci Lyuben hurle sur Graham, d’une voix que celui-ci n’avait jamais entendu non plus. Graham commence finalement à partir. Pourquoi est-ce qu’il s’en va? Pourquoi est-ce qu’il fait ça? Lyuben perd la tête. La colère grimpe au point de non retour. Lyuben envoie valser la table de la cuisine contre le mur et celle-ci s’explose dans un fracas retentissant, laissant des traces sur la peinture blanche. Lyuben entend les battements du coeur de Graham disparaitre au loin, et la colère s’évapore au fur et mesure que le son se fait plus faible. La tristesse prend brutalement sa place. Le vampire se laisse glisser sur le sol. Il laisse tomber son visage recouvert de cheveux blonds entre ses mains, se blâmant une nouvelle fois de tout ressentir aussi intensément.
“Stop doing that. It’s turning me on.”
Jamais « Le Monde de Dory » n’avait été si sexy. L’un des dessins animés préférés de Lyuben, qu'il avait presque forcé son petit-ami à regarder, et pourtant le vampire n’a jamais été aussi déconcentré. Normal en même temps… Graham est là, avachi dans son canapé, avec son odeur de loup-garou, de weed, et de chocolat, due à la tablette qu’il a partagé avec le vampire tout à l’heure. « Tu viens de rater le moment où Claire Chazal aide Dory à sortir. » Graham riposte, alors que la main de Lyuben s’aventure plus haut sur sa cuisse. Le vampire approche son visage près de l’oreille de Graham qu’il mordille pour l’embêter. « Je savais pas que les poissons te faisaient autant d’effet. » Le loup-garou rajoute, daignant finalement tourner le visage faire son petit-ami en demande d’affection. Il tourne la tête donc, la parfaite occasion pour Lyuben de se jeter sur ses lèvres et de l’embrasser. C’est pas tout, mais ça commençait à devenir long. Une heure de film et zéro baiser. Comment pouvait-il tenir plus longtemps? Le loup-garou lui rend son baiser, et les lèvres de Lyuben continuent de se faire plus insistante tandis que la main qui faisait semblant d’être innocente sur la cuisse de son petit-ami remonte en dessous de sa ceinture. La tension est à son comble. Il sent Graham céder contre lui, et ce dernier joue avec le bord du t-shirt du vampire qu’il fait remonter au dessus de sa tête. Lyuben le coupe soudainement. « Attends! » Graham lève un sourcil, et le blond se penche de l’autre côté du canapé pour trouver la télécommande et éteint finalement la télévision. « Je veux pas traumatiser Dory. » Lyuben ajoute en ricanant, avant de se jeter sur Graham.
“Don’t cry, I hate when you cry.”
Si Lyuben n’est pas fier de son propre état, il aime encore moins l’air qui se dessine sur le visage de Graham. « Alors arrête de me regarder. » Le bulgare renvoie un peu agressivement, n’arrivant quand même pas à stopper la tristesse qui s’évapore par chaque pore de lui. Ce n’est pas la première fois que Graham assiste à une de ses phases, mais il préfère encore qu'il le voit dans des moments improbables, où il veut partir au Vatican, ou quand il veut vendre sa maison pour acheter un temple. Pas les moments de dysphorie trop intenses où il aimerait juste se terrer dans un coin pour mourir. Comme maintenant, recroquevillé au bord de la route, en pleine nuit, à la sortie de Lima. « Je peux me retourner si tu veux qu’on ait l’air d’idiots, mais je te laisse pas Boucles d’Or. » Et ainsi Graham s’exécute, et rejoint Lyuben au sol, s'asseyant dos à lui. Lyuben lève enfin la tête pour constater l’absence du visage de son copain de brique dans son champ de vison. Avec ça, le brun a réussi à lui arracher un prémisse de sourire. « Merci. » Marmonne discrètement le bulgare, en examinant la position de son petit-ami devant lui « Et on reste comme ça combien de temps ? Parce qu’on va vite être à court d’activité. » Demande le Norvégien l’air de rien. Et c’est une vraie bonne question. Quelle est la suite de cette situation? Lyuben est un peu mitigé, et son esprit part dans une rapide quête de ce dont il aurait besoin maintenant. Et après un léger temps d’hésitation, le grand blond s'avance et installe simplement sa tête dans le creux du cou de Graham en soupirant. « Je veux juste rester comme ça un petit peu, si ça t’embête pas. » Lyuben souffle contre lui. Le contact lui fait du bien, et c’est plus facile, quand il ne voit pas que son état attriste Graham autant que lui. Ce dernier passe sa main au dessus de son épaule pour glisser ses doigts dans les cheveux de Lyuben, lui offrant encore un peu plus de réconfort. « On reste comme ça un petit peu, ça me va. »
“You’re mine and only mine. I don’t want to share you.”
Lyuben sentirait son coeur se serrer si il avait encore un coeur qui fonctionne. Comment il arriverait à partir après ça et laisser son petit-ami tout seul? Sa petite tête pas contente et ses mots tendres lui donnent plus qu'envie de rester. En même temps, si il n’y va pas… Esma pourrait lui en vouloir. Est-ce que c’est ça dont il s’agit? Est-ce que c’est à propos d’Esmera? « Est-ce que tu serais pas un petit peu jaloux? » Lyuben demande avec prudence, tandis qu’il enfile son sweat pour sortir, affichant sa petite moue taquine en direction de Graham qui semble un peu renfrogné. « J’aime moyennement que tu passes autant de temps avec une fille pour qui t’avais des sentiments y a encore 5 minutes. » Lyuben est surpris. « Déjà, ça fait pas 5 minutes ça fait des mois. Et aujourd’hui je suis complètement à toi comme tu l’as dit. » Le vampire renchérit, alors qu’il s’approche de Graham qui se tient les bras croisés, l’air encore que partiellement convaincu. Le bulgare tire gentiment les bras de son petit-ami mécontent pour les mettre autour de lui. « Promis juré je rentre vite. » Le vampire pose tendrement ses lèvres sur celles de Graham qui semble finalement un peu se relâcher. Lyuben sourit. Le loup-garou est décidément trop mignon quand il a un petit peu de jalousie dans les yeux. Ça met des petits coeurs dans ceux de Lyuben. Si Graham les regardait là tout de suite, il saurait qu’il n’aurait rien à craindre. Boucle d’or est définitivement raide dingue de lui.
“Everyone wanted to give up on me, except you.”
Le vampire retient sa respiration. L’aveu de Graham le démonte plus qu’il n’aimerait l’admettre. Il se reconnaît dans ses paroles à cause de tous les abandons qu’il a lui-même déjà encaissé. Il n’a pas envie d’imaginer le loup-garou ressentir ça. Par dessus tout, il n’a pas envie d’être une nouvelle déception parmi les autres, pour Graham. Il ne mérite pas ça. « J’ai pas envie de t’abandonner. » Lyuben murmure, des larmes dans la voix, meurtri d’avance par ce qu’il s’apprête à faire. Tout simplement parce qu’il connaît le “mais”. Le “mais” étant le choix que Nia l’a forcé à faire. C’était Graham ou elle, et c’était devant ce dilemme qu’il s’était retrouvé. Si la demande de Nia sonnait comme une vengeance, Lyuben avait bien trop peur des conséquences si il n’allait pas dans son sens. Comment dire à Graham qu’il ne l’avait pas choisi? Aucune raison ne semblait suffisante pour justifier la peine qu’ils allaient tous les deux ressentir à cause d’elle… Mais quel père n’écouterait pas sa fille? « T’as pas envie mais tu vas quand même le faire. Te fatigues pas, j’ai compris avant que tu le dises. » Renvoie Graham avec un rire cynique. C’était comme si Lyuben pouvait voir les murs autour de son petit-ami se reconstruire d’un coup. Toutes les briques qui se replacent pour former une barrière entre eux. Graham s’est fermé pour de bon et c’est terminé. Lyuben est déjà allé au bout sans le vouloir. « Je suis tellement désolé... mais Nia a besoin de moi. » Le vampire admet finalement en sentant le poids de ses mots peser lourd sur ses épaules. Nia a besoin de lui, c’est ce sur quoi le blondinet doit se concentrer pour bien ancrer en lui qu’il doit agir en père: Laisser ses sentiments de côté pour le bien de son bébé. Même si il a l’impression de s’arracher le coeur. Il ne sait pas qui de Graham ou lui mettrait le plus de temps à s’en remettre.
“Did you just kiss me ?”
Il s’était passé presqu’une demie-heure depuis que Lyuben et Graham avaient échangé ces messages et s’étaient mutuellement avoués qu’il ne s’agissait pas vraiment d’amitié entre eux. Cela faisait donc un quart d’heure qu’ils s’étaient retrouvés chez le vampire après ces aveux. Un temps qui avait fini par être affreusement long avant que l’un des deux ne fasse le premier pas, et Lyuben avait fini par craquer de manière originale. C’est vrai qu’il aurait pu attendre que Graham avale sa gorgée de bière pour l’embrasser, mais bon il s’était lancé, c’était maintenant ou jamais. Il ne sait pas vraiment si il a bien fait, maintenant que Graham lui pose cette question… « Pardon? J’aurais pas dû? » Le vampire commence à paniquer et le brun n’a même pas eu le temps d’en placer une. Il pose sa bière et croise les bras, observant le bulgare sur-réagir. « Je suis désolé c’est qu’avec nos messages je m’étais dit qu’il fallait sauter le pas à un moment donné et nous on était là et on buvait notre bière comme si de rien n’était fallait que je le fasse et tu…. » A son tour de se faire couper dans son élan par Graham qui lui rend son baiser. Vachement mieux que le premier d’ailleurs qui avait un goût formel de panique et de surprise. Celui-ci est plein de chaleur, de laisser aller… Lyuben ferme les yeux, et laisse ses lèvres bouger au rythme de celles de Graham, les mains de ce dernier venant se plaquer dans son dos pour le rapprocher de lui. Quand le visage de Graham se décale finalement, Lyuben soupire. « On peut dire que c’était ça notre premier baiser? » Le vampire demande, un peu embêté. Graham sourit. « Non, c’est plus drôle de dire que t’étais tellement pressé de m’embrasser que tu m’as même pas laissé avaler ma bière. »
#prompts#prompts: graham#ooc: je ne peux même pas vous dire à quel point je suis heureuse d'avoir terminé ces prompts#déjà parce que je les aime de tout mon coeur ces deux-là et qu'ils me manquaient trop ;_____;#et ensuite parce que j'ai jamais été aussi longue pour en écrire#il y en a un je l'ai écrit il y a trois ans (je vous jure)#l'autre il y a deux ans#et j'en ai fait 4 aujourd'hui parce que j'ai eu l'idée d'un coup#je vous raconte ma vie pardon...#mais je les aime#j'espère que bibi verra nos bébés ;_____;
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La Mode nationale, no. 17, 25 avril 1903, Paris. Illusion d'optique (Suite). Voir le numéro précèdent. IV. — Les roues qui tournent. Bibliothèque nationale de France
IV. — Les roues qui tournent.
Tracez 5 circonférences concentriques, c'est-à-dire ayant le même centre, et dont le trait ait 2 millimètres d'épaisseur, chaque circonférence étant séparée de ses deux voisines par une bande blanche de 2 millimètres de largeur. Aucun rayon n'est imposé pour la circonférence extérieure; si elle a 24 millimètres de rayon, par exemple, les autres circonférences, tracées dans l'intérieur de la plus grande et avec le même centre, auront donc des rayons décroissants de 4 en millimètres, par conséquent 20, 16, 12, et enfin, 8 millimètres pour la plus petite. On pourra marquer un gros point noir au centre commun de ces circonférences. Les traits circulaires, épais de 2 millimètres, comme je l'ai dit plus haut, devront être faits avec de l'encre très noire, se détachant bien nettement sur le papier blanc sur lequel on fait le tracé. De l'encre de Chine sera, pour cela, préférée à l'encre à écrire ordinaire.
Notre expérience d'aujourd'hui consiste à montrer au public cette figure, qui est immobile naturellement et à lui faire croire que toutes ces circonférences tournent autour de leur centre à une vitesse enragée, comme la roue d'une bicyclette ou d'un automobile.
Ce miracle sera dû à l'une des plus curieuses illusions d'optique que l'on connaisse, et découverte par un savant anglais, M. Thompson.
Tout le secret consiste à prendre la feuille de papier sur laquelle est tracée la figure, ou la page du journal ou du livre où elle se trouve, et à lui faire décrire un mouvement de rotation, lent ou rapide.
Mais entendons-nous bien; il ne s'agit pas de faire tourner le papier comme tourne un toupie; chaque point de la feuille doit décrire une circonférence, mais le papier restant toujours dans le même sens. S'il s'agit d'un journal, par exemple, chaque point de la feuille décrira un cercle, mais les lignes imprimées resteront toujours à l'endroit sous vos yeux.
Si j'insiste sur ce point, c'est que, dans la plupart des ouvrages dans lesquels on a décrit ce phénomène, les auteurs ont simplement indiqué qu'il fallait faire tourner le papier, et bien des personnes, ne comprenant pas la manière d'opérer, n'ont pas pu se rendre compte du résultat qu'il s'agissait d'obtenir.
Si vous voulez me permettre une comparaison triviale, je dirai que le mouvement à donner au papier est analogue à ce que l'on appelle le coup de casserole de la cuisinière, qui, tenant sa casserole par le manche, lui donne un mouvement de rotation rapide pour empêcher les légumes de coller au fond.
Je demande pardon à mes aimable lectrices d'insister autant sur ce mouvement très simple, et je ne doute pas que tout le monde ne le comprenne parfaitement.
Dès que vous commencerez à donner au papier le mouvement rotatif que je viens de décrire, vous verrez les 5 roues noires e mettre à tourner les unes dans les autres, comme les poulies motrices dans une usine, comme les cerceaux d'enfant ou les roues de voiture, et cela avec d'autant plus de rapidité que vous donnerez au papier un mouvement plus accéléré.
Si vous avez la patience de tracer, au lieu d'une seule figure comme celle que je viens d'indiquer, la figure plus complexe représentée sur notre dessin ci-contre, et dans laquelle on voit un groupe de 6 roues comprenant chacune 5 circonférences noires concentriques, l'effet produit sera encore plus sensible, et si vous tournez le papier de droite à gauche ou de gauche à droite, on verra toutes ces roues se mettre à tourner, soit dans un sens, soit dans l'autre, comme si chacune tournait autour d'un axe passant par son centre. Le plus simple, pour éviter de faire ce tracé, est de regarder vous fournira, en sus, une nouvelle illusion d'optique, mais celle-là qui touche presque à la magie.
Au centre de notre figure, vous voyez une roue dentée blanche sur fond noir; c'est cette nouvelle roue qui va nous étonner le plus. D'abord, parce qu'elle va nous sembler tourner beaucoup plus lentement que les 6 autres, mais surtout parce qu'elle tournera en sens inverse de ces autres roues. Il semble que pour un tour complet accompli par les grandes roues, la roue dentée du milieu n'avanceque de la largeur d'une dent, et si les grandes roues tournent de gauche à droite, par example, comme les aiguilles d'une pendule ou d'une montre, la roue intérieure semblera se déplacer de droite à gauche, c'est à-dire en sens inverse de ce mouvement.
Comme vous le voyez, les illusions d'optique, qui nous ont déjà fait voir en blanc ce qui était noir, nous montrent aujourd'hui, comme si elles étaient en mouvement, des figures immobiles.
Il me reste à parler d'un autre genre d'illusions de la vue tout aussi extraordinaires, et assez peu connues du public; ce sera l'objet de notre prochaine causerie.
Tom Tit.
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IV. — The spinning wheels.
Draw 5 concentric circles, that is to say having the same center, and whose line is 2 millimeters thick, each circumference being separated from its two neighbors by a white band 2 millimeters wide. No radius is imposed for the outer circumference; if it has a radius of 24 millimeters, for example, the other circumferences, drawn inside the larger one and with the same center, will therefore have radii decreasing by 4 in millimeters, therefore 20, 16, 12, and finally , 8 millimeters for the smallest. We can mark a big black dot in the common center of these circumferences. The circular lines, 2 millimeters thick, as I said above, should be made with very black ink, standing out very clearly on the white paper on which the line is made. Chinese ink will be preferred for this to ordinary writing ink.
Our experiment today is to show the public this figure, which is naturally motionless, and make them believe that all these circumferences are spinning around their center at a furious speed, like the wheel of a bicycle or an automobile. .
This miracle will be due to one of the most curious optical illusions that we know, and discovered by an English scientist, Mr. Thompson.
The whole secret consists in taking the sheet of paper on which the figure is drawn, or the page of the newspaper or the book where it is, and making it describe a rotational movement, slow or fast.
But let's be clear; it's not about spinning the paper like a spinning top; each point of the sheet must describe a circumference, but the paper always remaining in the same direction. If it is a newspaper, for example, each point on the sheet will describe a circle, but the printed lines will always remain in place before your eyes.
If I insist on this point, it is because, in most of the books in which this phenomenon has been described, the authors simply indicated that the paper had to be turned, and many people, not understanding the way to operate, could not realize the result that was to be obtained.
If you want to allow me a trivial comparison, I will say that the movement to be given to the paper is analogous to what is called the pan stroke of the cook, who, holding his pan by the handle, gives it a rotational movement. quickly to prevent the vegetables from sticking to the bottom.
I apologize to my kind readers for insisting so much on this very simple movement, and I'm sure everyone understands it perfectly.
As soon as you begin to give the paper the rotary motion that I have just described, you will see the 5 black wheels begin to turn within each other, like driving pulleys in a factory, like children's hoops or car wheels, and that with all the more rapidity as you give the paper a more accelerated movement.
If you have the patience to draw, instead of a single figure like the one I have just indicated, the more complex figure represented on our drawing opposite, and in which we see a group of 6 wheels each comprising 5 circumferences concentric black lines, the effect produced will be even more noticeable, and if you turn the paper from right to left or from left to right, we will see all these wheels start to turn, either in one direction or in the other, like if each revolved around an axis passing through its center. The easiest way to avoid doing this line is to look, which will also provide you with a new optical illusion, but this one that almost touches magic.
In the center of our figure, you see a white cogwheel on a black background; it is this new wheel that will amaze us the most. First, because it will seem to us to turn much more slowly than the other 6, but above all because it will turn in the opposite direction to these other wheels. It seems that for one full revolution of the large wheels, the middle gear wheel moves only one tooth's width, and if the large wheels turn from left to right, for example, like the hands of a pendulum or a clock, the inner wheel will seem to move from right to left, that is to say in the opposite direction to this movement.
As you can see, optical illusions, which once made us see black in white, now show us motionless figures as if in motion.
It remains for me to speak of another kind of illusions of sight which are just as extraordinary, and relatively little known to the public; this will be the subject of our next talk.
#La Mode nationale#20th century#1900s#1903#periodical#pattern#design#optical illusion#Tom Tit#description#Bibliothèque nationale de France
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Mon amour
Mes rêves s’effacent, deviennent volatiles
Quand le jour refait surface, que la nuit abdique.
Dans le mélange de mes nuits, dans le chaos de mes songes,
Un seul persiste et me reste encré en moip
Comme un tatouage légèrement voilé, aux contours effacés.
J’en retiens l’essentiel, je me rappelle du tracé.
Laisser moi, je vous en prie, vous en imprégner.
Dans les contrées de mes aspirations
Les méandres de mon imagination
J’arrivais au paradis non comme une âme errante mais
Comme un mortel qui aurait cette chance exceptionnelle
De traverser cet endroit convoité, incroyable et unique.
Une sensation extraordinaire de sérénité s’en dégageait
Un lieu où l’on se sent apaisé, vivant.
Un ange vint à moi, le visage fermé mais une douceur se dégageait de ses traits
L’air grave, déterminé comme investi d’une sainte mission.
Il tenait dans ses main une Fleur qu’il me tendit afin que je la prenne
Tout d’abord surpris, je compris qu’Elle m’étais destinée, qu’il me la confiait.
Son vert émeraude brulait de mille feux, brillait de mille soleils,
captait la lumière pour en redonner un éclair plus éclatant encore
réhaussé par quelques pointes d’un noir de jais, elle était hypnotique.
Quelques fines barbilles blanches entouraient ces précieuses pétales
Et créaient une corole encadrant avec malice ses précieux pétales.
Je pris avec douceur ce présent inattendu et le posait contre mon cœur.
Celui-ci s’accéléra quelques peu puis plus fortement à ce contact floral.
Je compris en un instant quel bien précieux on venait de me remettre
A quel point le reste de ma vie changerait si je prenais soin de cette merveille.
Je détachais mes yeux de ma Fleur et cherchais du regard mon bienfaiteur.
Celui-ci avait disparu, ne laissant pour unique trace un halo, une brume qui flottait dans l’air.
Seule cette phénix dans ma main me laissait comme une preuve concrète
De ce qu’il venait de se passer en ces instants magiques.
Il me fallut beaucoup de temps avant de rouvrir les yeux et de revenir de ce Carcosa.
La plénitude extrême dans laquelle je me maintenais, cette agréable violence,
M’entrainais et m’enclumais si profondément ; qu’en sortir me maintenait dans de délicates affres.
Je ne pus en sortir que grâce au doux parfum de cette fleur qui reposait sur mon cœur
Que dire, je n’y croyait pas, elle était là sur moi, bien présente et éclatante.
C’était pourtant moi qui était là, j’étais cet homme.
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010324 Stilts
+ On s'est d'abord nagé l'un derrière l'autre...
+ L'odeur extasiante ne survit pas à l'expiration.
030324 Peter confit de confidence
040324 on ne manque de rien et on meurt de tout.
+ Ein neues deutsches Moment: "Schatzi Guck doch Mal die BLUUUMÄÄÃNN!!" (Auf den Fahrrädern)
+ Si tu savais l'importance qu'à pour moi ta vie, tout ce que je n'en sais pas!
060324 l'eau froide sur mon corps, c'est l'été.
+ Ganz kleinige Keiten
070324 Pour te surprendre
j'envoie une ombre sous tes pas
et le soleil
je le jette derrière toi
pour que lui-même
te projette dans mes bras
là tu rigoles
tu ne sais pas que c'est moi
La magicienne
qui ne sait faire que des choses comme ça
la pauvre folle
amoureuse de toi.
+ Où va-t-on, se demande-t-il. Droit dans le mur, lui répond-on. Je veux descendre, c'est ma station! Allons allons, la vie n'est pas un wagon.
+ Pour te surprendre
j'envoie une ombre sous tes pas
et le soleil
je le jette derrière toi
pour que lui-même
te projette dans mes bras
et je caresse
tes long bras gris
et je régresse
à la folie
toi tu rigoles
pas plus surpris que ça
que je sois folle
amoureuse de toi
+ Odeurs, visions, je vous ai comprises! Adieu.
+ L'issue de la guerre
entre moi et moi
elle va de soi
je me mettrai à terre
et dessinerai
échecs et victoires
je ferai ce que je sais faire
des oiseaux vite fait bien fait
d'un seul trait noir
les colorierai en vert
dans un fouillis de traits
et quand viendra la nuit
et que je dormirai
j'entendrai des cui cui
les cui cui de la paix.
+ À mon goût
Notre relation
Est beaucoup trop
Bucco-dentaire
C'est plutôt
Avec les verres
Qu'on fait tchin-tchin
Tu ne crois pas
On peut garder
Tout le côté
Bucco-labial
Bucco-lingual
Si d'aventure
Extra-buccal
Tu t'aventures
À me faire mal
Mords-moi le cou
Mords-moi l'oreille
Mais dans la bouche
C'est pas pareil
À mon goût
Notre relation
Est beaucoup trop
Bucco-dentaire
C'est plutôt
Avec les verres
Qu'on fait tchin-tchin
Tu ne crois pas
+ Dormir en lacets défaits
+ Étourdi de pensées, je sors à l'air libre et tombe nez à nez avec toi. Page blanche, tout est bien qui recommence, nous parlons. Nous parlons de toi, de rien que de toi. Je suis la balance qui pèse tes soucis, je ne pense rien qu'à toi et à lui, page blanche sur laquelle tu t'écris. Et moi et mes pensées oubliées, ensuite, rentrons à la maison et nous mangeons.
+ Écrire sans réfléchir, c'est le pet souhaité faisable à toute heure, en toutes circonstances.
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BLANCHE-NEIGE : L'HILARANTE RÉACTION DE LA FILLE DE GAL GADOT À L'ANNONCE DE SON RÔLE
Greta Gerwig, dont le dernier film en date, Barbie, enchaîne les records, co-écrit le scénario du projet. Ce dernier sera d'ailleurs loin de la version originale de Blanche-Neige. À titre d'exemple, les fameux sept nains ont été remplacés par des créatures magiques. Outre ce détail, le déroulé du long-métrage devrait être bien différent de celui de l'œuvre en images animées. En effet, Rachel Zegler, qui prête ses traits à la protagoniste, insiste sur l'idée qu'il est nécessaire de proposer "une nouvelle histoire, qui ne réduit pas Blanche-Neige à l'idée qu'un jour "son prince viendra"". Face à la talentueuse jeune femme, on pourra retrouver Gal Gadot, qui incarne pour l'occasion la terrible souveraine déterminée à se débarrasser de la belle.
LA VÉRITÉ SORT DE LA BOUCHE DES ENFANTS ? Dans le cadre d'une interview donnée au magazine People, l'actrice s'épanche sur la réaction de sa progéniture à l'annonce de sa partition dans le Disney à venir. Selon elle, ses trois filles - Alma, 11 ans, Maya, 6 ans et Daniella, 2 ans - sont tout bonnement "très excitées" à l'idée de voir leur maman s'illustrer dans pareil projet. L'attente est visiblement dure pour les fillettes, dont la cadette a, initialement, été "un peu déçue" d'apprendre que la comédienne n'allait pas jouer Blanche-Neige, mais la grande méchante du film. Gadot se souvient justement que, lorsqu'elle a expliqué à l'enfant qu'elle allait en fait camper la méchante reine, son aînée, également présente, s'est fendue d'un commentaire pour le moins amusant !
En entendant sa mère annoncer qu'elle allait se glisser dans la peau de la célèbre antagoniste, la jeune Alma aurait ainsi glissé "oh, comme c'est approprié"… Un potentiel moment de solitude pour l'interprète de Wonder Woman, qui a pris cette remarque - aussi bien trouvée que potentiellement désobligeante - au second degré. La star est visiblement ravie de camper le cruel personnage : au Hollywood Reporter, elle confie récemment que le film s'inscrit comme sa première audition depuis un long moment. Pour l'occasion, la star a dû préparer une chanson, sur laquelle elle révèle avoir travaillé un mois durant. Espérons que ses filles apprécieront le résultat !
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L’Amérique négrifiée (Julius Evola)
Il y a peu, les journaux annonçaient que, selon certains calculs, en 1970, la moitié de la population de Manhattan sera noire et que, dans les cinq arrondissements qui constituent l’ensemble de la ville de New York, 28 % des habitants seront de race noire. Des évolutions dans le même sens ont été enregistrées dans d’autres villes et régions des États-Unis. Nous assistons à une négrification, à un abâtardissement et à un déclin de la race blanche face à des races inférieures qui se reproduisent plus rapidement.
Bien sûr, du point de vue de la démocratie, il n’y a rien de mal à cela, au contraire. Nous connaissons tous le zèle et l’intransigeance des partisans américains de la soi-disant « intégration raciale », qui ne peuvent qu’accélérer le processus. Non seulement ils prônent une fraternisation sociale interraciale totale et veulent que les Noirs puissent accéder librement à toutes les fonctions publiques et politiques (de sorte que l’on peut même s’attendre, à l’avenir, à un président noir des États-Unis), mais ils n’ont aucune objection à ce que les Noirs mélangent leur sang à celui des Américains blancs. Un exemple caractéristique de cette propagande est la pièce de théâtre « Deep Are the Roots » (en d’autres termes : des « préjugés » raciaux), que la radio italienne a éprouvé le besoin de nous faire entendre plus d’une fois.
Les « intégrationnistes » qui tirent ces conclusions aussi logiques qu’aberrantes du dogme de la démocratie égalitaire et qui, tout en parlant à tue-tête de liberté, prônent en fait un système véritablement coercitif (1), sont encore combattus, surtout dans le Sud, par certains groupes qui n’entendent pas donner leur feu vert à l’avancée de la race noire et à la « négrification » de leur pays. Mais ces derniers ne prennent pas la mesure du phénomène, en ce sens qu’ils ne le perçoivent que sous sa forme la plus matérielle et la plus tangible. Ils ne voient pas à quel point l’Amérique est « négrifiée » non seulement sur le plan racial et démographique, mais surtout dans sa civilisation, dans le comportement et les goûts des Américains, même lorsqu’il n’y a pas eu de mélange avec du sang noir.
Les États-Unis ont été comparés, non sans raison, à un creuset. Ils nous offrent en effet un cas où un type humain s’est formé, avec des caractéristiques en grande partie uniformes et constantes, à partir d’une matière première très hétérogène. En émigrant en Amérique, les hommes des peuples les plus divers reçoivent la même empreinte ; après deux générations, sauf dans de rares cas, ils perdent presque toutes leurs caractéristiques d’origine, reproduisant une unité assez homogène en termes de mentalité, de sensibilité et de comportement : le type américain.
A cet égard, des théories telles que celles formulées par Frobenius et Spengler, qui ont affirmé qu’il existe une relation étroite entre les formes d’une culture donnée et une sorte « d’âme » liée à l’environnement naturel, au « paysage » et à la population d’origine, ne semblent pas applicables.
Sinon, une partie essentielle de la culture américaine aurait été possédée par l’élément indigène, constitué par les Amérindiens, les Peaux-Rouges.Les Indiens rouges étaient des races fières, avec leur propre style, leur propre dignité, leur propre sensibilité et leurs propres formes de religiosité ; non sans raison, un écrivain traditionaliste, F. Schuon, a parlé de la présence dans leur être de quelque chose « d’aquilin et de solaire ». Et nous n’hésiterons pas à affirmer que si c’était leur esprit qui, dans une mesure appréciable, avait imprégné – dans ses meilleurs aspects et sur un plan approprié – le matériel humain jeté dans le « melting pot américain », le niveau de la civilisation américaine serait probablement plus élevé[2].
Au contraire, outre sa composante puritaine-protestante (qui, à son tour, en raison de son accent fétichiste sur l’Ancien Testament, possède de nombreux traits judaïsés et dégénérés), il semble que ce soit précisément l’élément nègre, dans son primitivisme, qui ait donné le ton dans des aspects importants de la psyché américaine. Il est déjà caractéristique que lorsqu’on parle de folklore américain, c’est aux nègres que l’on se réfère, comme s’ils étaient les premiers habitants du pays. Ainsi, le célèbre Porgy and Bess du juif Gershwin, qui traite exclusivement des Noirs, est considéré aux États-Unis comme une œuvre classique inspirée du « folklore américain ». Le compositeur a déclaré avoir vécu pendant un certain temps parmi les Noirs américains pour préparer cette œuvre.
Mais le phénomène de la musique populaire et de la musique de danse est encore plus visible et plus général. Fitzgerald n’avait pas tort de dire que, dans l’un de ses principaux aspects, la civilisation américaine peut être qualifiée de civilisation du jazz, c’est-à-dire d’une musique et d’une danse négrifiées. Dans ce domaine, des « affinités électives » très singulières ont conduit l’Amérique, par un processus de régression et de primitivisation, à imiter les Nègres. A supposer qu’il y ait un besoin de rythmes et de formes endiablés comme compensation légitime au manque d’âme mécanique et matérialiste de la civilisation moderne, on aurait bien mieux fait de se tourner vers les nombreuses sources disponibles en Europe : nous avons mentionné ailleurs, par exemple, les rythmes de danse de l’Europe du Sud-Est, qui ont souvent quelque chose de véritablement dionysiaque. Mais l’Amérique a choisi d’imiter les Noirs et les Afro-Cubains, et c’est à partir de l’Amérique que la contagion s’est progressivement étendue à tous les autres pays.
La composante nègre de la psyché américaine avait déjà été remarquée, en son temps, par le psychanalyste C. G. Jung. Quelques-unes de ses observations méritent d’être citées :
Une autre chose qui m’a frappé [chez l’Américain], c’est la grande influence du Nègre, influence psychologique naturellement, non due au mélange des sangs. La manière émotionnelle dont un Américain s’exprime, en particulier la manière dont il rit, peut être étudiée au mieux dans les suppléments illustrés des journaux américains ; le rire inimitable de Teddy Roosevelt se retrouve dans sa forme primordiale chez le Noir américain. La démarche particulière avec des articulations lâches, ou le balancement des hanches si fréquemment observé chez les Américains, vient également du nègre[3] La musique américaine puise sa principale inspiration chez le nègre, de même que la danse. L’expression du sentiment religieux, les réunions de réveil, les Holy Rollers et autres anomalies sont fortement influencées par le Noir. La vivacité de l’Américain moyen, qui se manifeste non seulement lors des matchs de base-ball, mais aussi et surtout dans son extraordinaire amour de la parole – le bavardage incessant des journaux américains en est un exemple éloquent – n’est guère dérivée de ses ancêtres germaniques, mais ressemble bien plus au bavardage d’un village nègre. L’absence presque totale d’intimité et la sociabilité de masse dévorante rappellent la vie primitive dans des huttes ouvertes, où l’on s’identifie totalement à tous les membres de la tribu.
Le passage se poursuit dans le même sens et Jung finit par se demander si les habitants du nouveau continent peuvent encore être considérés comme des Européens. Mais ses observations peuvent être développées.
La brutalité qui caractérise incontestablement les Américains peut bien être considérée comme un caractère nègre. Dans les jours heureux de ce qu’Eisenhower n’a pas eu honte d’appeler la « Croisade en Europe », ainsi que dans les premiers temps de l’occupation, nous avons eu l’occasion d’observer les formes typiques de cette brutalité, mais nous avons vu aussi que, parfois, les « blancs » américains allaient encore plus loin dans ce domaine que leurs camarades nègres, dont ils partageaient pourtant souvent l’infantilisme.
D’une manière générale, le goût de la brutalité semble désormais ancré dans la mentalité américaine. Certes, le plus brutal des sports, la boxe, est né en Angleterre, mais c’est aux Etats-Unis que se sont développées ses formes les plus aberrantes et qu’il est devenu l’objet d’une obsession collective, bientôt transmise à d’autres nations.
En ce qui concerne le goût pour les bagarres et les coups les plus sauvages, il suffit pourtant de considérer la majeure partie des films et des romans policiers populaires américains : le vulgaire combat aux poings y est un thème constant, manifestement parce qu’il correspond aux goûts du public et des lecteurs américains, pour qui il semble être le symbole de la vraie masculinité. L’Amérique, leader mondial, a en revanche, plus que toute autre nation, relégué le duel traditionnel au rang de vieillerie européenne ridicule. Le duel est une méthode de règlement des différends, selon des règles strictes, sans recours à la force brute primitive du simple bras et du poing. Il n’est pas nécessaire de souligner le contraste frappant entre ce trait américain et le comportement idéal du gentleman anglais, bien que les Anglais aient constitué une partie du peuple d’origine des États-Unis.
L’homme occidental moderne, qui est dans une large mesure un type régressif, est à divers égards comparable à un crustacé ; il est aussi « dur » à l’extérieur – en tant qu’homme d’action, entrepreneur sans scrupules, organisateur, et ainsi de suite – qu’il est « mou » et informe dans sa substance interne. Ceci est vrai au plus haut point pour les Américains, qui représentent le type occidental dégénéré poussé à l’extrême. Mais nous trouvons ici une autre de leurs affinités avec le Noir. Le sentimentalisme inconsistant, le pathos banal, surtout dans les relations amoureuses, rapprochent les Américains des nègres beaucoup plus que des Européens vraiment civilisés. Les observateurs peuvent facilement en trouver des preuves évidentes dans un certain nombre de romans et de chansons typiquement américains, ainsi que dans le cinéma et la vie de tous les jours.
L’érotisme américain, aussi pandémique que – techniquement parlant – primitif, a également été déploré par les jeunes filles et les femmes américaines. Ce qui nous amène à une autre convergence avec ce qui caractérise les races nègres, où le rôle parfois obsessionnel toujours joué par l’érotisme et la sexualité est associé au primitivisme ; ainsi, ces races – contrairement aux orientaux, à l’ancien monde occidental et à certains autres peuples – n’ont jamais connu d’ars amatoria digne de ce nom. Les performances sexuelles des Nègres, tant vantées, n’ont en réalité qu’un caractère priapique grossièrement quantitatif.
Un autre aspect évident du primitivisme américain concerne le concept de « grandeur ». Werner Sombart a réussi à mettre le doigt dessus en disant qu' »ils confondent la taille avec la grandeur« . Ce trait de caractère ne se retrouve pas chez tous les peuples non européens ou de couleur. Par exemple, un authentique Arabe de l’ancienne race, un Peau-Rouge, un Asiatique de l’Est ne sont pas trop impressionnés par la taille purement matérielle, quantitative, ostentatoire, y compris celle liée aux machines, à la technologie et à l’économie (à l’exception, bien sûr, des individus déjà européanisés). C’est un trait que l’on ne trouve que chez les races vraiment primitives et enfantines, comme les Noirs. Il n’est pas exagéré d’affirmer que l’orgueil insensé des Américains pour leur « grandeur » spectaculaire, pour les « réalisations » de leur civilisation, pue la psyché nègre.
Il convient ici de mentionner l’absurdité maintes fois répétée selon laquelle les Américains sont une « race jeune », avec le corollaire tacite qu’ils sont la race de l’avenir. Il est vrai qu’un regard myope confond facilement l’infantilisme régressif avec la vraie jeunesse. A proprement parler, selon la conception traditionnelle, cette perspective doit être inversée. Malgré les apparences, les peuples récents, parce qu’ils sont arrivés les derniers, sont les plus éloignés de leurs origines et, à ce titre, doivent être considérés comme les peuples les plus séniles et les plus décadents. Cette vision correspond d’ailleurs au monde organique[4]. Elle explique paradoxalement les similitudes de peuples prétendument « jeunes », au sens ci-dessus de tardifs, avec des races authentiquement primitives restées en dehors de l’histoire du monde, et explique le goût du primitivisme et le retour au primitivisme. Nous avons déjà évoqué la prédilection américaine, par affinité élective, pour la musique nègre et subtropicale ; mais le même phénomène se manifeste dans d’autres domaines de la culture et de l’art plus récents. Nous pourrions considérer, par exemple, la glorification de la « négritude » par les existentialistes, les intellectuels et les artistes « progressistes » en France.
Il s’ensuit que les Européens, y compris les imitateurs des civilisations supérieures non européennes, font preuve à leur tour de la même mentalité primitive et provinciale lorsqu’ils admirent l’Amérique, lorsqu’ils se laissent impressionner par l’Amérique, lorsqu’ils se laissent stupidement américaniser et croient avec enthousiasme que cela signifie rattraper la marche du progrès, et que c’est un signe de libération et d’ouverture d’esprit.
Ce « rattrapage » comprend « l’intégration » sociale et culturelle du nègre, qui se répand en Europe même et en Italie, et qui est favorisée par les effets subliminaux des films importés (où l’on voit des Noirs et des Blancs se mélanger dans des fonctions sociales, comme juges, policiers, avocats, etc.) et de la télévision, dans des spectacles où l’on voit des danseurs et des chanteurs noirs mélangés à des Blancs, de sorte que le grand public s’habitue progressivement à la fraternisation interraciale et perd tout ce qui lui reste de sens naturel de la race et de sentiment de distanciation.
L’hystérie provoquée par la masse de chair informe et hurlante qu’est la négresse Ella Fitzgerald lors de ses représentations en Italie est un phénomène aussi triste que révélateur. Tout comme le fait que la glorification la plus flagrante de la « culture » nègre, de la négritude, émane d’un Allemand, Janheinz Jahn, dans un livre publié par Munti, une vieille et vénérable maison d’édition allemande (la patrie du racisme aryen !). Un célèbre éditeur italien de gauche, Einaudi, s’est empressé de le diffuser dans notre pays également, dans une traduction en deux éditions. Ce livre délirant va jusqu’à prétendre que la « culture » nègre serait un excellent moyen de faire revivre et de restaurer la « civilisation matérialiste » de l’Occident….
En ce qui concerne les affinités électives des Américains, nous voudrions nous référer à un autre point. S’il y a une chose qui semble positive et porteuse d’espoir aux États-Unis d’Amérique, c’est bien le phénomène d’une nouvelle génération qui a défendu une sorte d’existentialisme rebelle, anarchiste, nihiliste et anticonformiste : ce qu’on appelle la Beat generation, les Beats, les hipsters et consorts, dont nous reparlerons ailleurs. Eh bien, la fraternisation avec les Noirs et une véritable religion du jazz nègre, le mélange délibéré des races, y compris les femmes blanches ayant des relations sexuelles avec des Noirs, sont un aspect caractéristique de ce mouvement. Dans un essai bien connu, Norman Mailer, qui en fut l’un des principaux représentants, a même établi une sorte d’équivalence entre le nègre et le type humain de la génération en question, définissant même ce dernier comme un « nègre blanc ».
Fausto Gianfranceschi a très justement écrit à ce sujet : Il existe un parallèle entre la fascination exercée par la « culture » nègre, dans les termes décrits par Mailer, et l’effet du message de Friedrich Nietzsche au tournant du siècle. Le point de départ est le même souci de briser le conformisme fossilisé par la prise de conscience immédiate de faits vitaux et existentiels ; mais quelle confusion, quelle dégradation, si le nègre, comme on le voit aujourd’hui avec le jazz et l’orgasme sexuel, est placé sur le piédestal du ‘Surhomme’ ! »[5].
Pour la bonne bouche, nous conclurons par une déclaration significative d’un auteur américain loin d’être superficiel, James Burnham (dans The Struggle for the World) : « Il y a dans la vie américaine une tendance à la brutalité aveugle. Elle ne se trahit pas moins dans le lynchage et le gangstérisme chez nous que dans l’arrogance et le hooliganisme des soldats ou des touristes à l’étranger. Le chauvinisme de l’esprit américain s’exprime par un manque de sensibilité à l’égard des autres peuples et des autres cultures. Il y a chez beaucoup d’Américains un mépris ignorant pour les idées, les traditions et l’histoire, une complaisance pour les futilités d’un triomphe purement matériel. Qui, écoutant quelques heures la radio américaine, pourrait réprimer un frisson s’il pensait que le prix de la survie [d’une société non communiste] serait l’américanisation du monde ? Et malheureusement, dans une certaine mesure, c’est déjà le cas.
Notes :
1. L' »intégration » forcée est une violation flagrante du principe de liberté, et cette violation n’est qu’accessoirement une question de « race ». Aucune famille ne s’est jamais vu refuser le droit de ne pas accueillir chez elle des étrangers qu’elle n’aime pas ou de se tenir à l’écart d’eux (quelle que soit la raison de cette aversion) ; mais la fraternisation avec les Noirs dans la vie publique est imposée – ironiquement au nom de la liberté, d’une liberté qui est unilatérale. On déplore ce qu’on appelle la ségrégation – l’apartheid – alors qu’il s’agit du seul système raisonnable, qui ne nuit à personne : que chacun reste dans son domaine, parmi les siens. C’est incroyable ce que le « progrès » a apporté à la race blanche dégénérée : les Britanniques, qui jusqu’à récemment étaient en pratique des racistes extrêmes, au point de croire qu’au-delà de la Manche vivait ce qui était presque une humanité différente, et dans leurs colonies de se tenir hautainement à l’écart des représentants même « de couleur » des anciennes civilisations supérieures à la leur (Inde, Chine, etc.), ont à l’heure actuelle un système d’apartheid qui n’est pas le leur. ), ont, à l’heure où nous écrivons ces lignes, par suite de l’engouement « anticolonialiste », contraint leurs compatriotes de Rhodésie à faire sécession du Commonwealth, en appliquant des sanctions contre eux parce qu’ils refusent de se plier à l’obligation d’accorder à la masse de la population noire le droit de vote démocratique égal et sans discrimination, ce qui les aurait chassés de la terre qui n’avait été civilisée que par eux.
En ce qui concerne les États-Unis, s’il est vrai, comme certains le prétendent, qu’un complexe de culpabilité pour les torts causés aux Noirs dans l’ancien régime d’esclavage est la motivation des « antiségrégationnistes » – comme si tout le sang versé par les Blancs dans la guerre civile fratricide (officiellement combattue pour la liberté des Noirs) ne suffisait pas – pourquoi ne demandent-ils pas que l’un des cinquante États de l’Union soit vidé de sa substance et cédé, afin que tous les Noirs américains puissent y être déplacés, ce qui leur permettrait de se gouverner eux-mêmes et de faire ce qu’ils veulent sans gêner ni contaminer personne ? Ce serait la meilleure solution.
2. Un homme de lettres à prétention intellectuelle, Salvatore Quasimodo, a déploré les idées « racistes » exposées ici, et nous a accusés, entre autres, de nous contredire, car si nous sommes contre les nègres, nous respectons néanmoins les Amérindiens. Il ne se doute pas qu’un « racisme sain » n’a rien à voir avec le préjugé de la « peau blanche » ; il s’agit essentiellement d’une hiérarchie de valeurs, selon laquelle on dit « non » aux nègres, à tout ce qui les concerne et à toute contamination nègre (les races nègres, dans cette hiérarchie, se situent juste au-dessus des primitifs australiens, et selon une morphologie bien connue correspondent principalement au type des races « nocturnes » et « telluriques », ), tandis que d’autre part, étant donné ce à quoi la race blanche a été réduite à l’époque de l’expansion coloniale mercantiliste, nous serions certainement disposés à concéder une supériorité sur les « blancs » aux types supérieurs hindous, chinois et japonais, ainsi qu’à certaines souches arabes, en dépit du fait qu’elles n’ont pas la peau blanche.
3. On peut ajouter le caractère absolument nègre des mouvements des comédiens et des danseurs de variétés américains.
4. Bien entendu, on ne prend ici en considération qu’un aspect du nietzschéisme. Le degré de confusion qui régnait dans l’existentialisme américain se manifeste par le fait que, tout en faisant cause commune avec le Noir, certains étaient attirés par la transcendance de l’école ésotérique zen d’Extrême-Orient.
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