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#La Couronne et la lyre
christophe-vd-impe · 1 year
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Le fronton de l'opéra Státní de Prague est de Karl von Hasenauer. La figure centrale représente Pegasus et Apollon qui se voit offrir par une nymphe une Lyre et une couronne de Laurier... #fronton #pegase #pegasus #lyre #antique #prague #opera #sculpture
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scriabinomania · 5 years
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L'Égal des dieux. Cent versions d'un poème de Sappho.
Versions recueillies par Philippe Brunet.
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antigonick · 3 years
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do you have any recs for your fave queer authors? :)
Oh hum—off the top of my head, my favourite queer authors include (but are not limited to? My brain is a colander):
Malin Rydén (read Fallen Hero and Breaks) Anne Carson (read Autobiography of Red and Bakkhai) Maggie Nelson (read The Argonauts) Mary Oliver (read Felicity and Upstream) Roland Barthes (read A Lover's Discourse) Virginia Woolf (read Orlando and The Waves) Sarah Waters (read Fingersmith and A Little Stranger and The Paying Guests) Carmen Maria Machado (read Her Body and Other Parties) Catullus, Sappho, you get the gist on the Ancients Octavia Butler (read Dawn, Wild Seed) Natalie Diaz (read Postcolonial Love Poem) Daphne du Maurier (although the Gender in there is... well, it's terrifying) Marguerite Yourcenar (read Fires and if you have French, La Couronne et La Lyre) Marlon James' Black Leopard Red Wolf, Jeanette Winterson's The Passion and Alice Oswald's Dart and Carol Ann Duffy's Rapture also come to mind. Gems.
Oh, and for lovey-dovey indulgence, track John Cage's letters to Merce Cunningham. Saps, both of them. (Virginia Woolf and Vita Sackville-West's aren't much better).
I have my eye on Cameron Awkward-Rich's collections, if I can get my hands on them, Langston Hughes' Montage of a Dream Deffered, James Baldwin’s Giovanni’s Room and Harry Dodge's My Meteorite: Or, Without the Random There Can Be No New Thing.
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tournevole · 4 years
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EPEE ou les CIMES DE L ENFANCE
 #30jourspourecrire
Oh, je sais bien ce qu’il se dit, pas sérieuse la tourniquette, pour ce  défi #30jourspourecrire,   elle nous propose, de la rédaction de 5eD, du comique troupier, elle s’est essayé à la poésie, elle a fait du récit, de l’autofiction, de la fiction. Elle est loin de l’ecriture de texte littéraire  , on est en droit de se poser la question :” est-ce une impostreuse ? impostrice?  Et bim , y’a pas de féminin au mot masculin imposteur”, Ce qui ne se dit pas est décrété ne pas exister.
Elle ne taille pas dans la dentelle et elle écrit sur elle a la 3eme personne.
Et alors pourquoi tout ce préambule hors sujet pour nous pondre son texte ? parce que je l’ai décidé , ma liberté d’auteure.
Je reprend la main, je parle, j’ecris, je dis en mon nom propre, j’assume, je porte haut, je glorifie mes actes .
Je ne suis pas modeste, j’aime que ma couronne, plus que mon diadème, brille de 1001 feux, un éclat pour un exploit.
j’ai une haute opinion de moi-même, même sur ma page Facebook j’ai écris “ C’est moi la mieux”.
La présentation est faite, je ne trompe personne.
Je me dois de vous révéler mon secret, à ce moment précis du récit .
Le soir du passage de la comète de Halley, j’ai été victime d’une invasion intracranienne de  Clio et d’Athena, la muse de l’histoire et la déesse des arts.
Elles m’ont annoncées que suite à mes demandes incessantes, fracassantes, lancinantes, les dieux de l’univers avaient enfin accepté mon offre de création de poste :
Vivre les mythes au plus proche du héro, en symbolisant l’objet qui le rendra légendaire. ( les pompes ailées Hermes, la lyre d’orphée, le marteau de Thor), en contre partie, je fait toute la campagne emarketing pour redorer le blason des mythes. 
Quand j’ai vu ce thème, je ne me suis pas privée pour le sélectionner d’emblée de jeu, pour une fois qu’on me donne l’occasion de parler de Moi,Je ne vais pas me priver 
Vous êtes prêt ?
JE SUIS L’EPEE qui terrassa le dragon.
Dans la main de Georges l’épée, celle là même qui delivra la ville  en saignant la créature dragonesque
Je résumé vite fait : Un Dragon asphyxiait  de son souffle fétide et sulfuré, les habitant de la ville de Silène en Lybie. Pour qu’il cesse de ravager le pays, siléniens lui donnèrent 2 brebis par jour pour le calmer...( La mafia s’est inspiré de cette méthode d’intimidation). “amendoné” y’avait plus de bestiole à sacrifier, alors il envoyèrent des jeunes puceaux et pucelles...jusqu’au jour ou la sacrifiée du jour fut la fille du roi, Georges se dit.... allons faire d’une pierre 2 coups , je demande un mandat pour terrasser le dragon, je les converti au jesuschrisme, et l’affaire est dans le sac.
Je vois vous riez, ou pire vous avez lâché la lecture , je vous est perdu...
Mais oui c’est vrai, loin de moi toute mythomanie, mégalomanie..... Juste une pas envie de grandir, de garder mes amis imaginaires. J’écoute toujours les habitants de ma tête , ma manière de rester à la cime de l’enfance.
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returntomytilene · 4 years
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« J’irais alors chez Pluton échanger nos âmes pour le sommeil éternel ! Et au lieu d’aller te réclamer dans le royaume des morts comme Orphée, je t’y conduirais en jouant sur une lyre faite vibrante de douleur des élégies à la vie. Quand la lumière lasse de nous suivre dans les ténèbres s’en serait allée vers d’autres fleurs de la terre, nous chanterions exaltées et joyeuses des hymnes au grand roi capable de nous couronner de l’immortel oubli ! »
— Natalie Clifford Barney dans une lettre à Liane de Pougy, février–mars 1899, dans Correspondance amoureuse, édité par Suzette Robichon et Olivier Wagner
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heureatelier · 4 years
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À l’heure de la transition #4  les Muses : mémoire et créativité
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Les Muses, Nicolas Poussin, 1632, musée du Prado 
Description du tableau 
Apollon entouré des neuf muses et de neuf poètes tend une coupe au poète couronné. Sous lui, une nymphe allongée. 
Les neuf Muses sont côte à côte sur la gauche du tableau. Sept sont facilement identifiables, les deux dernières étant supposées. 
Si nous suivons la composition du tableau de la droite vers la gauche du tableau, en partant d’Apollon, nous pouvons distinguer : 
-Calliope, avec sa couronne d’or, muse de la poésie épique, de l’éloquence, qui appose une couronne de lauriers sur la tête d’Homère. Souvent elle tient un livre, un stylet et/ou un volumen (parchemin enroulé).
-Euterpe, avec sa flûte, muse de la musique. Parfois avec une partition de musique et d’autres instruments (lyre, hautbois...).
-Polymnie, avec sa couronne de perles, muse de l’art d’écrire et de la pantomime, parfois avec un sceptre et un rouleau. 
-Terpsichore, par déduction, ici sans signe distinctif, muse de la danse. Souvent avec harpe ou lyre en écaille de tortue. 
-Erato, avec sa couronne de roses, muse de la poésie lyrique. Parfois avec une flèche dorée, une lyre ou une cithare antique. 
-Melpomène, masque tragique et épée à la main, muse de la tragédie. Souvent richement vêtue avec un sceptre et une couronne. 
-Clio, avec sa trompette, muse de l’histoire. Souvent avec un livre ou volumen dans lequel elle rédige les récits historiques. 
-Uranie, qui est la seule à porter un chignon, peut-être une allusion au globe terrestre qu’elle porte habituellement dans sa main, muse de l’astronomie. Souvent couronnée d’étoiles, entourée de sphères, un compas à la main. 
Et enfin -Thalie, tenant un masque comique, muse de la comédie. Air enjoué, tenant à la main un clairon et/ou un bâton pastoral.
Naissance des Muses :
Zeus, chef des Dieux dans la mythologie grecque, vient de terminer la guerre contre les Titans. Les Dieux lui demandent alors de créer des êtres divins qui seraient capables de mettre en exergue et de glorifier cette incroyable victoire sur les Titans. Ainsi, Zeus décida de s’unir à Mnémosyne, la déesse de la mémoire, durant 9 nuits et un an plus tard, de cette alliance sont nées les 9 Muses : Clio, Euterpe, Thalie, Melpomène, Terpischore, Érato, Polymnie, Uranie, Calliope. (« Clame, Eugène, ta mélodie, terrible air polonais, ouragan calculé » !)
Les Muses vivaient au mont Parnasse, c'est pour cette raison qu'elles sont généralement représentées entourées de roches. Elles étaient associées à Apollon en tant que dieu de la musique et des arts en général. Elles formaient son cortège et dansaient avec lui et d’autres divinités comme les trois Grâces et les Heures. Les Heures ? Qui étaient-elles ? Au nombre de douze, personnifiant les douze heures du jour et de la nuit, elles étaient filles du soleil et de la lune : elles gardaient les portes de l’Olympe et étaient régulatrices de la vie humaine ! Les patronnes de l’atelier en quelque sorte. 
La vie des Muses était une fête ! Invitées des banquets organisés par les dieux sur le mont Olympe, elles y apportaient la joie et le talent! Elles inspiraient aussi les poètes dont les récits, comme ceux de l’Iliade et de l’Odyssée d’Homère, commençaient souvent par une invocation aux Muses. Grâce à leur mère, Mnémosyne, déesse de la mémoire, elles puisent dans le passé et les souvenirs les sujets de poèmes et de discours ! Elles ont donné leur nom aux » musées »qui à l'origine étaient des endroits où les hommes s'éduquaient et où les savants travaillaient sur leurs recherches.
Sens de leur nom et rôles des Muses
Leur nom, selon certains auteurs anciens, voudrait dire « être ensemble », selon d’autres, « inventrice » et notamment inventrice de la poésie, de la musique, de l’éloquence et de l’astronomie, selon d’autres encore, « prophète », à cause de la faculté créatrice qu’elles suscitent. Certains les ont considérées comme une image des âmes, qui, débarrassées des liens du corps, s'épurent en montant plus haut, et, devenant plus légères, connaissent la nature des choses, soulèvent le voile de toutes les vérités, comprennent l'harmonie des astres et pénètrent les mystères de la création.
Filles de la Mémoire créées pour transmettre au futur
Les Muses furent engendrées pour raconter la guerre de Zeus contre les Titans ! Il s’agit du récit dans la mythologie grecque, de la création du monde et de la lutte des premiers dieux pour le pouvoir. Si le coeur vous en dit, cette vidéo vous en fournit les « ingrédients » : 
« la création du monde et les débuts des dieux grecs » : 
youtube
Pistes de réflexion et...d’inspiration
Les Muses et la Mémoire
La mythologie grecque associe donc la naissance de l’Histoire à un moyen de glorification pour un pouvoir en place, les Muses devenant dépositaires et garantes de la mémoire collective, chargées de la transmission aux hommes en vue de les informer mais aussi d’élever leurs âmes et leurs esprits. Vaste tâche ! 
L’Histoire est un réservoir inépuisable, accessible à tous, où on trouve évidemment des glorifications (l’histoire est écrite par les vainqueurs!), des héroïsations pour donner en modèles et informer sur les comportements attendus et pour rendre hommage (cérémonies commémoratives d’événements douloureux et marquants).
Elle propose des repères : ce dont on peut être fiers, ce qui a été mal fait et qu’il ne faut surtout plus envisager. Et, en temps de crise, comment, dans le passé, a-t-on fait face à telle ou telle difficulté ? Est-ce que cela a marché ? Est-ce qu’on doit faire pareil ou, au contraire, tout à fait autrement ? En tout cas, malgré les difficultés, l’histoire des hommes s’est remise en route et le monde a continué de tourner ! C’est rassurant !
En cette période de crise sanitaire par exemple, des journaux et revues tels que Télérama (19 mars) ou le Point (22 mars), ont écrit sur Périclès, chef d’état visionnaire et brillantissime à Athènes au...5ème siècle avant le Christ !!! Pourquoi ? Parce qu’à la même époque, un historien, brillant lui aussi,Thucydide, a raconté comment une épidémie avait fait des ravages entre 430 et 426 avant notre ère et comment Périclès, père de la démocratie athénienne, y avait lui-même succombé ! Son talent, inspiré des Muses, fait parvenir l’information jusqu’à nous, aujourd’hui encore ! Et cela nous rassure ! Athènes y a survécu, a tiré les leçons des conséquences du manque d’hygiène, de la surpopulation urbaine et de la sousalimentation pour cause de guerre. Elle a par exemple,installé des égouts ! Quant à Thucydide il a évoqué la contagion par contact rapproché (distanciation sociale!) et l’immunité de ceux qui en réchappent (immunité collective!).
L’Histoire est aussi un levier, un tremplin, un escalier qu’on peut utiliser pour voir mieux et plus loin. Le passé est géant, nous sommes tout petits. Montons sur les épaules du géant et nous verrons plus loin que lui ! C’est ce qu’a dit notamment Newton, célébrissime physicien anglais, au 17ème siècle, ayant compris grâce à la chute d’une pomme, la loi de gravitation universelle et à l’origine de plusieurs lois fondamentales de la physique: « Si j'ai vu plus loin, c'est en montant sur les épaules de géants ». Les Muses l’ont inspiré et lui ont permis d’élever son âme et son esprit !!!
Se souvenir, utiliser comme repère, comme épaules sur lesquelles se hisser ou...tout oublier comme le dit Angèle dans sa chanson «si tu veux être heureux, il faudrait tout oublier… !
Cette injonction au souvenir voulue par Zeus en engendrant les Muses n’est-elle pas un piège pour emprisonner les hommes ?
C’est ce que pense Nietzsche, philosophe allemand de la fin du 19ème siècle. D’après lui, n’être que dans la transition d’un passé pour envisager le futur rendrait impossible la vie du présent ! Tout événement étant unique ne pourrait par ailleurs, se comprendre que par rapport à lui-même ! La nostalgie du passé empêcherait aussi de se projeter dans le futur : tout acte exigerait d’abord l’oubli ! Il ne reproche rien à l’Histoire en tant que telle mais à la façon dont on l’utilise : une accumulation de connaissances, de traditions, de systèmes qui emprisonnent les esprits comme une sorte de théologie camouflée. Seul l’acte d’oubli permettrait de faire de la place pour des choses nouvelles !
Pour se projeter vers l’avenir notre société en transition doit-elle laisser le passé l’inspirer encore ou en faire table rase et tout repenser ?
La position par rapport à l’Histoire est est au coeur des romans dystopiques Le Meilleur des Mondes et 1984, qui décrivent par anticipation, des sociétés repoussoirs. Ces deux romans ont eu beaucoup de succès, comme beaucoup de séries TV dystopiques (Black Mirror, Terminator…) parce qu’on aime bien jouer à se faire peur quand tout va bien! 
Dans Le Meilleur des Mondes, l’enseignement de l’Histoire est jugé parfaitement inutile. Liberté de penser et d’agir, alors ? Pas du tout : les être humains créés en laboratoire sont des robots sans affect ! Dans 1984, société de surveillance généralisée (Big Brother!) les archives historiques sont remaniées afin de faire correspondre le passé à la version du Parti. Il s’agit donc bien d’un enfermement !
Les problèmes actuels de notre société seraient-ils compréhensibles sans tenir compte de son passé : l’industrialisation à outrance, la croissance illimitée, la délocalisation des outils de production, la priorité aux profits, la surpopulation urbaine, … ?
Les Muses et la créativité
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Sarcophage des Muses, Musée du Louvre,Paris. 160 après J.C. Les Muses y sont réputées identifiables grâce à leur gestuelle et leurs attributs.
Les Muses en tout cas, inspirent les artistes et la créativité à partir de la Mémoire qui fournit les sujets des œuvres destinées à élever les âmes et les esprits, non pour les emprisonner mais au contraire, pour les aider à comprendre, pour les aider à se projeter dans le futur, à inventer, à deviner ! Des racines et...des ailes !
Les Muses sont fêtes : elles dansent, chantent, jouent de la musique, récitent de la poésie pour séduire les dieux de l’Olympe...comme la créativité est fête … pour « nous » séduire ! Dès la Préhistoire, comme en témoignent les peintures rupestres des grottes de Lascaux par exemple, les hommes ont éprouvé le besoin de s’exprimer par l’art. Et aujourd’hui ??? Cela doit «marcher» encore ! N’est-il pas question, au Québec par exemple, de visites de musées en ...prescription médicale !!!! Il paraît que cela favorise la production de deux hormones qui contribuent au « bien-être ». L’auto-prescription, pour une fois, est même recommandée !!!
Notre société en transition prendra-t-elle en compte, dans ses difficiles arbitrages futurs, le rôle vital des arts et de la culture ? Les Muses sauront-elles l’inspirer ?
Sans vouloir enfermer qui que ce soit dans des références historiques, force est de constater que les grands chefs d’état ayant favorisé les arts et la culture ont fait passer à la postérité le souvenir d’un âge d’or : Périclès, au Vème siècle AC, siècle d’Athènes, François Ier, au 16ème siècle avec la Renaissance italienne en France grâce à son amitié avec Léonard de Vinci, Louis XIV, au 17ème, l’art d’être roi et le roi des Arts…
Selon une croyance attestée en Grèce dès le IVe siècle avant J.-C., la pratique des lettres et de la philosophie, autrement dit le rapport quotidien avec les Muses, assurait même le salut de l'âme et l'immortalité ! L’idéal de l’homme cultivé apparaît notamment sur ce sarcophage figurant les neuf Muses !
Dans la mythologie grecque proprement dite, elles agissaient ensemble, instillant l’inspiration à l’ensemble des pratiques artistiques. Ce sont les Romains qui, plus tard, avec leur souci d’efficacité sans doute, leur ont attribué à chacune des domaines spécifiques : l’astronomie (Uranie) parce que les étoiles ont toujours fasciné et que c’est l’univers des dieux, la musique (Euterpe) et la danse (Terpsichore) parce que ce sont les arts de la fête. Et les six autres qui inspirent la transmission par la parole : les discours, l’éloquence, la poésie épique (Calliope), l’histoire (Clio) la poésie (Erato), la tragédie (Melpomène), la comédie (Thalie), l’art d’écrire et le mime (Polymnie).
Mais attention, il ne s’agissait pas de reconnaître l’intérêt de n’importe quel parler ! L’anecdote des Piérides est intéressante et sans appel à ce sujet ! Neuf sœurs, appelées du nom de leur père les Piérides, se vantaient d’avoir autant de talent que les Muses. Lassés de les entendre, les dieux organisent un concours et attribuent sans hésitation la victoire aux Muses ! Apollon décide alors de changer les Piérides en...pies ! Qu’auraient-ils pensé des « babelages » de nos chaînes d’info en continu ????
Quant aux arts plastiques, pourquoi n’ont-ils pas été attribués ? Aujourd’hui, on dirait qu’ils sont langage, au même titre qu’une œuvre écrite et inspirés donc, par l’ensemble des Muses. Et ils ont eu très tôt de talentueux représentants. La Grèce, compte dès le Vème siècle AC, de grands sculpteurs dont nous pouvons toujours admirer les œuvres : Praxitèle, Phidias… et des peintres aussi, dont de nombreuses sources écrites évoquent les œuvres, et notamment le très admiré Apèle, au IVème siècle AC. Rome mettra un peu plus de temps mais développera aussi « son » style dans le domaine des arts plastiques. 
Les Muses, du fond de leur antiquité, vous inspireront-elles aujourd’hui ? Le passé, le présent, le futur ? Pour le glorifier, le dénoncer, l’embellir, le métamorphoser… ? Comment donner à voir, à ressentir… ? 
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 fresque de Raphaël au Vatican. 
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Apollon et les Muses, Peinture de Heinrich Maria von Hess (1826) Peinture à l'huile sur toile (19 avril 1798 29 Mars 1863 )
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Eustache Le Sueur Les Muses Clio, Euterpe et Thalia
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Virgile, tenant le livre de l’Enéide, entouré des muses Clio (histoire) et Melpomène (tragédie) – Mosaïque découverte à Hadrumetum (Sousse) en Tunisie actuelle – Exposée au  Musée du Bardo de Tunis
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feluz9 · 5 years
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Hier, la nuit d'été, qui nous prêtait ses voiles, Etait digne de toi, tant elle avait d'étoiles ! Tant son calme était frais ! tant son souffle était doux ! Tant elle éteignait bien ses rumeurs apaisées ! Tant elle répandait d'amoureuses rosées Sur les fleurs et sur nous !
Moi, j'étais devant toi, plein de joie et de flamme, Car tu me regardais avec toute ton âme ! J'admirais la beauté dont ton front se revêt. Et sans même qu'un mot révélât ta pensée, La tendre rêverie en ton cœur commencée Dans mon cœur s'achevait !
Et je bénissais Dieu, dont la grâce infinie Sur la nuit et sur toi jeta tant d'harmonie, Qui, pour me rendre calme et pour me rendre heureux, Vous fit, la nuit et toi, si belles et si pures, Si pleines de rayons, de parfums, de murmures, Si douces toutes deux !
Oh oui, bénissons Dieu dans notre foi profonde ! C'est lui qui fit ton âme et qui créa le monde ! Lui qui charme mon cœur ! lui qui ravit mes yeux ! C'est lui que je retrouve au fond de tout mystère ! C'est lui qui fait briller ton regard sur la terre Comme l'étoile aux cieux !
C'est Dieu qui mit l'amour au bout de toute chose, L'amour en qui tout vit, l'amour sur qui tout pose ! C'est Dieu qui fait la nuit plus belle que le jour. C'est Dieu qui sur ton corps, ma jeune souveraine, A versé la beauté, comme une coupe pleine, Et dans mon cœur l'amour !
Laisse-toi donc aimer ! - Oh ! l'amour, c'est la vie. C'est tout ce qu'on regrette et tout ce qu'on envie Quand on voit sa jeunesse au couchant décliner. Sans lui rien n'est complet, sans lui rien ne rayonne. La beauté c'est le front, l'amour c'est la couronne : Laisse-toi couronner !
Ce qui remplit une âme, hélas ! tu peux m'en croire, Ce n'est pas un peu d'or, ni même un peu de gloire, Poussière que l'orgueil rapporte des combats, Ni l'ambition folle, occupée aux chimères, Qui ronge tristement les écorces amères Des choses d'ici-bas ;
Non, il lui faut, vois-tu, l'hymen de deux pensées, Les soupirs étouffés, les mains longtemps pressées, Le baiser, parfum pur, enivrante liqueur, Et tout ce qu'un regard dans un regard peut lire, Et toutes les chansons de cette douce lyre Qu'on appelle le cœur !
Il n'est rien sous le ciel qui n'ait sa loi secrète, Son lieu cher et choisi, son abri, sa retraite, Où mille instincts profonds nous fixent nuit et jour ; Le pêcheur a la barque où l'espoir l'accompagne, Les cygnes ont le lac, les aigles la montagne, Les âmes ont l'amour !
- Victor Hugo
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kradify · 6 years
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La couronne et la lyre - Marguerite Yourcenar (à Brunoy, France) https://www.instagram.com/p/Bq4P0ysh6fo/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=p8mrt0nmrtqt
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nolspreid · 2 years
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Mon nom est Hyacinthos, je suis - du moins j’étais, un charmant jeune homme, fils du jeune roi de Sparte Amyclas et originaire de la Laconie, à l’extrême sud du Péloponnèse. J’étais un modeste pêcheur qui aimait sa petite vie solitaire ainsi que la présence réconfortante de ses canidés. Dans ce récit, je vous conterai les circonstances folles de ma mort tragique.
Tout a commencé lors d’une après-midi ensoleillée quand le dieu Apollon s’est épris de ma beauté. De nature coquette, j’ai toujours aimé les fleurs en tous genres. Ce jour-là, j'étais sorti de chez moi pour en ramasser. Je me promenais dans les champs balayant les parterres fleuris du regard quand soudain je le vis. Il était là assis, lyre à la main, l’air angélique. Comme électrifié, j’étais à présent statique devant l’immortel, béat devant sa splendeur. Je ne pus m’empêcher de l’admirer de loin, de remarquer la finesse des traits de son visage, d'étudier le mouvement de ses doigts sur les cordes de son instrument. Mon regard insistant l'alarma cependant puisqu’il se retourna aussitôt et croisa ainsi mon regard.
Je dirais qu’à partir de ce moment, ce fut le coup de foudre. Quand il s’approcha de moi et commença à me parler, une joie immense me remplit. Moi, un jeune humain insignifiant, avait réussi à capter l’attention du dieu des arts, de la lumière et de la beauté. Lorsque l'on s’est mit à converser, j’ai pu constater que sa beauté n’avait d’égal que sa sympathie.
Ainsi, nous sommes aussitôt devenus amants. Lorsque l’on était ensemble, il oubliait son arc et sa lyre ; il s'oubliait lui-même pour tendre mes filets, pour conduire mes chiens. Il venait me voir en secret la nuit dans le domaine de mes parents pour chanter à mon chevet, je lui apportais des couronnes de fleurs lorsque je venais le voir au bord de son temple à Delphes, on se retrouvait au bord d’une rivière pour manger et discuter. Régulièrement, on s’échangeait des lettres dans lesquelles on partageait nos sentiments, nos envies, nos regrets. Il disait souvent que les miennes étaient panégyriques mais je n’en avais que faire. Tout ce qui m’importait était de proclamer haut et fort notre puissant amour.
Cependant, notre bulle onirique, notre histoire romantique, notre idylle fantastique un jour prit brusquement fin. Alors qu’Apollon avait proposé de m’apprendre à lancer le disque, la tragédie se produisit. Zéphyre, le pire des vents, qui depuis longtemps me portait dans son coeur et convoitait mon affection, souffla terriblement et détourna le disque lancé par mon amant. Celui-ci se logea dans mon crâne, causant ainsi mon décès. Je n’eus même pas le temps de prononcer une dernière fois le nom de celui que j’aime. Tandis que mes forces me quittaient, tout ce que je pouvais entendre dans ma cruelle agonie, étaient les cris horrifiés et les pleurs déchirants d’Apollon. Dévasté, il tenait mon corps immobile alors que mon sang se déversait dans ses pâles mains tremblantes.
Le dieu soleil me secouait, me suppliait de ne pas mourir, de ne pas le laisser et après quelques minutes, il me dit d’une voix tremblotante, saccadée de sanglots : “Hyacinthos, tu vivras dans ma mémoire, dans mes vers, sur ma lyre. Tu seras immortel par moi. Tu deviendras une fleur nouvelle. On lira sur tes feuilles le cri de ma douleur.” Et ainsi, dans le creux de sa main, je fleuris. Mon sang se transforma en Jacinthe, portant avec elle les lamentations d’Apollon.
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ilya100ans · 3 years
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Il y a 100 ans
Mars-Avril 1922 - des Annales de Lyre No. 187.
1. Vente de la Maison de Jeanne d’Arc.
REVUE DE MOIS
Du 17 Février au 10 Avril 1922
___________
FRANCE
12 mars. – Eglises dévastées. Le 1er emprunt pour leur restauration est couvert en trois jours.
ETRANGER
ANGLETERRE. – 28 février. L’Angleterre abandonne son protectorat sur l’Egypte, Fuard-Pacha se proclame roi.
HONGRIE. 1er avril. Mort, à Madère, de l’Ex-Empereur Charles de Habsbourg, prétendant au trône de Hongrie.
LYRE ET LA RÉGION
MONUMENT ET MÉMORIAL
L’idée d’un square sur une place est discutable. – Quoi qu’il en soit, notre square n’englobe pas le Calvaire comme une annexe – ce qui vaut mieux – et les pelouses que M. Paris, de la Barre, vient d’y dessiner, s’annoncent bien. L’encadrement de lauriers, les massifs, les plates-bandes, les arbres surtout, quand ils auront quelque hauteur, atténueront ce que l’obélisque a de lourd.
L’inauguration aura lieu le 4 juin. – Le même jour, inauguration du Mémorial de l’Eglise.
NEUVE-LYRE. – MAISON JEANNE D’ARC
 La Maison Jeanne d’Arc – Maison paroissiale de la Neuve-Lyre – avait dû être mise en vente, le 19 décembre, au Notariat de Me Renard, avec la propriété dont elle faisait partie. Le tout fut adjugé à M. Leclerc, marchand d’antiquités, qui a revendu la Maison Jeanne d’Arc, le 12 avril, à M. le curé de la Neuve-Lyre. Celui-ci ne pouvait pas ne pas l’acheter. Il y allait de l’honneur et de l’avenir de la paroisse que cette maison ne devînt pas plus tard, sous le patronage de Jeanne d’Arc, un foyer de démoralisation .
 Le prix d’achat et les frais dépassant de beaucoup les sommes dont il dispose, M. le Curé a été contraint à un emprunt de 3.500 francs, qu’il désire rembourser au plus tôt. Il a pleine confiance dans ceux qui ont à cœur les intérêts supérieurs du pays, - si leurs facultés leur permettent de l’aider. – La souscription ouverte atteint déjà quinze cents francs. Mmes M. et P. veulent bien se charger de recueillir les offrandes.
Mars-Avril 1922 - des Annales de Lyre No. 187.
2.
BENEDICTION DU CALVAIRE DE BOIS-NORMAND
Le dimanche 19 mars, la paroisse de Bois-Normand put se croire privilégiée.
 Etaient venus bénir son Calvaire, splendidement restauré, Mgr du Bois de la Villerabel, archevêque de Rouen, primat de Normandie, et Mgr Chauvin, évêque d’Evreux, répondant gracieusement à l’invitation du zèle desservant de la paroisse, M. l’abbé Bretocq, et de M. le vicomte de Channac-Lanzac, proche parent de l’Archevêque.
 Le temps s’était mis lui-même en fête avec son radieux soleil … Heureuse et providentielle circonstance ! car toute la cérémonie devait se passer en plein air, l’état délabré de l’église ne permettant pas d’y introduire l’assistance, que d’ailleurs elle eût été incapable de contenir, malgré ses vastes proportions.
        Le clergé du canton de Rugles avec son Doyen et plusieurs prêtres des cantons limitrophes, formaient une couronne d’honneur autour des pontifes. Les Charités et Confréries des paroisses voisines déployaient leurs riches bannières et en tête de la procession, les pompiers de Rugles et de la Neuve-Lyre marchaient militairement pour apporter leur hommage à leurs grands frères d’armes, morts pour la patrie, auxquels le Calvaire a été spécialement dédié.
 La chorale des jeunes filles de Lyre, dirigée par son curé et par M. l’abbé Dabin curé de Bourth, prêtait le concours des ses voix aux chants liturgiques et contribuait à rehausser l’éclat de la cérémonie …
 ….. Espérons que grâce à un élan semblable à celui qui s’est manifesté pour le Calvaire, le clocher réparé de Bois-Normand continuera à dominer les vastes horizons qu’il embellit, et émerger, avec sa croix, de l’immuable verdure des sapins …
                           (Chanoine ACARD, Semaine Religieux d’Evreux, du 1er avril)
MARCHÉS
 Lyre. – 24 avril. Beurre, 6 fr. la livre. – Œufs, 3 fr. 50 la douzaine.
        « Si le bétail sur pied a baissé de près de moitié depuis un an, la viande n’a baissé de moitié que pour les bas morceaux. Pour le porc, il en est de même. » (Journal d’Evreux). – On signale une amélioration …. aux Andelys.
 Etat de la plaine. – Une semaine exceptée, le mois de mars a été fidèle à sa réputation : pluies, grésil, giboulées. Tempêtes le 7 et le 8. … Beaucoup de « Mars » se feront en avril ou en mai. Mais la campagne se console : les blés lèvent et les mares sont pleines.
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 Sébécourt. – Noyée accidentellement. – Mme. V, soixante-quinze ans, … rinçait du linge, l’autre jour, sur un lavoir bien dangereux ; une planche avançant dans la mare, appuyée, mais non clouée, sur deux pieux. A midi et demi, on l’appela au déjeuner. On aperçut son caboret au-dessus de l’eau : quant à elle, elle était noyée.
 Fidelaire. – Loyer du Presbytère. – En élevant à 600 francs, plus les impôts, le loyer du Presbytère, la municipalité du Fidelaire se figurait sans doute que l’on n’avait pas besoin de se gêner avec les catholiques. L’Evêque ne l’a pas entendu ainsi. M. le Curé du Fidelaire est nommé doyen de Saint-André et le Fidelaire est laissé sans curé. Cela réjouira les sectaires qui rêvent la destruction de la religion. Nous doutons que cela fasse plaisir à la majorité des habitants.
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... et l’on prenait le train à Lyre!!!
N.W.
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faisonsenvie · 3 years
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“Daphné est une nymphe, fille du Dieu fleuve Pénée. Pour se venger d'Apollon, qui s'est moqué de lui, Éros, dieu de l'amour (appelé aussi Cupidon) décoche simultanément deux flèches, une en or sur le dieu lui-même, qui le rend fou amoureux de la belle Daphné, l'autre en plomb sur la nymphe, qui lui inspire le dégoût de l'amour. 
« Le trait qui excite l'amour est doré; la pointe en est aiguë et brillante : le trait qui repousse l'amour n'est armé que de plomb, et sa pointe est émoussée. » 
“Apollon est plus rapide et ne s’accorde pas de repos. Déjà il se penche sur les épaules de la fugitive et de son souffle, il effleure les cheveux sur son cou. Daphné, elle, à bout de forces est devenue toute pâle. Brisée par la fatigue d’une fuite si rapide, elle s’écrie, en regardant les eaux du Pénée : « Viens à mon secours, mon père. En me métamorphosant, fais-moi perdre cette apparence trop séduisante ».
A peine a-t-elle fini sa prière qu’une lourde torpeur envahit ses articulations. Une mince écorce entoure sa souple poitrine. Ses cheveux s’allongent, se changent en feuillage, ses bras en rameaux. Ses pieds, tout à l’heure si rapides, adhèrent au sol par des racines. La cime d’un arbre couronne sa tête.
Mais son éclat reste inchangé et Apollon cependant l’aime toujours. La main posée sur le tronc, il sent encore palpiter le cœur sous l’écorce nouvelle. Il entoure de ses bras les rameaux comme si c’étaient des membres et couvre le bois de ses baisers. Apollon s’écrie alors : « Puisque tu ne peux pas être mon épouse, du moins, tu seras mon arbre. Désormais, c’est toi, ô laurier, qui orneras ma chevelure, ma lyre et mes carquois. Et toi, Daphné, porte toujours ta couronne de feuillage comme marque d’honneur éternelle »
Le laurier inclina ses rameaux tout nouveaux et le dieu vit la cime du laurier s’agiter comme une tête en signe de reconnaissance.”
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antigonick · 4 years
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hello! hope the new year is treating you well (so far!) i decided i wanted to read more in translation this year, especially poetry, and i was wondering if u had recommendations for works translated into english (or french) from living or 20th century poets. it’s not a strict preference i just really want to expand my horizons ! anyways i love your blog it’s a much appreciated resource ❤️
Hi! Aw, that’s such a lovely idea. Honestly I mostly read English-writing authors (you must have noticed...) but I do have a few things to recommend.
• Rainer Maria Rilke’s works, most notably Sonnets to Orpheus and Duino Elegies trans. by Martyn Crucefix, but also The Book of Hours trans. by Babette Deutsch.
• Twenty Poems of Anna Akhmatova, trans. by Jane Kenyon, though I also like Stanley Kunitz’s take, and Marina Tsvetaeva’s Selected Poems, trans. by Elaine Feinstein.
• Odysseus Elytis’ What I Love, trans. by Olga Broumas, and my favourite The Sovereign Sun, trans. by Kimon Friar, who also translated Sodom and Gomorrah by Nikos Kazantzakis. Also, C. P. Cavafy’s The Complete Poems, trans. by David Mendelsohn or Poèmes, trans. by Marguerite Yourcenar (what??) and Constantin Dimaras.
• Federica Garcia Lorca’s A Season in Granada, trans. by Christophe Maurer, and Octavio Paz’s Collected Poems, trans. by Eliot Weinberger, others (including Denise Levertov and Elizabeth Bishop) and Octavio Paz himself. Also, Kelly Martínez-Grandal’s Zugunruhe, trans. by Margaret Randall, and of course Jorge Luis Borges’ Selected Poems, trans. by several translators (among others, W. S. Merwin and John Updike.)
• Speaking of W. S. Merwin, he translated a lot of poems, spanning centuries and languages, and he’s a beautiful translator; I’d recommend his Selected Translations. 
• Edith Södergran’s We Women, trans. by Samuel Charters, and Matilda Olkinaitė’s Matilda, trans. by Laima Vince. 
• Adonis’ Selected Poems (trans. by Khaled Mattawa) and Saadi Youssef’s Without An Alphabet, Without a Face (by Khaled Mattawa too). 
• I’m also thinking of Women of the Fertile Crescent: An anthology of Modern Poetry by Arab Women. You can find a lot of beautiful excerpts on @soracities blog.
• I know it’s not 20th century, but I have a soft spot for modern translations (some more interventionist than others) of classic poetry. My very favourites include Anne Carson’s If Not, Winter (obviously), Mary Barnard’s Fragments of Sappho, Renée Vivien’s Sapho, Marguerite Yourcenar’s La Couronne et La Lyre, Emily Wilson’s The Odyssey, Seamus Heaney’s Beowulf, Kenneth Rexroth’s 100 Poems from the Japanese (some of them you can find in this one—though be careful! Sometimes Rexroth claims he’s translating for shits and giggles when he’s really the writer, like in The Love Poems of Marichiko), A. K. Ramanujan’s The Interior Landscape: Classic Tamil Love Poems and the gorgeous Andal’s Autobiography of A Goddess, trans. by Priya Sarrukai Chabria and Ravi Shankar. 
• In the same vein, though they’re plays rather than poems, I’d recommend Oliver Py’s very cheeky take on Shakespeare’s Roméo et Juliette, and Anne Carson’s Bakkhai (Euripides) and An Oresteia (Aiskhylos, Sophokles, Euripides). 
Aaaaand... that’s that! Sorry, this is severely lacking in contemporary poetry, but I hope this helps—oh and happy new year to you too ♡
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ladydarkglam · 7 years
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La ronde des saisons "Qui un jour ne s'est jamais reconnu dans une hirondelle de printemps ? Ailes déployées annonçant bourgeons et haubans Brin de muguet et son trèfle porte bonheur Un instant de vie à la lyre poudrée de quelques fleurs Le coeur enchanté d'éclore à nouveau La trêve était venue , et les amours abreuvaient écho L'outrage feint d'un pistil rosi d'avoir effleuré papillons Mais l'âme souriante à l'espoir d'un matin à l'horizon Feu la jachère hivernale étouffée du parfum des jardins Il en est toujours ainsi à l'aurore d'un autre demain Qui un jour ne s'est jamais reconnu dans un rayon de soleil d'été ? Lumière de miel à l'ombre s'éveillant étincellée Sur les sables un moment les galets d'une enfance Châteaux éphémères des rêves d'une insouciance Coquelicots chantant la balade des flammes de la Saint Jean Aux blés foisonnants , étoiles filantes au firmament Batifolages et cache-cache au chœur d'une botte de foin Telle une chanson de troubadour aux bleuets d'un pourpoint Feu les primevères d'hier au souvenir de pâmoison Il en est toujours ainsi à l'aube d'une autre moisson Qui un jour ne s'est jamais reconnu dans l'ocré d'une feuille d'automne? Les violons sanglants de Verlaine à la langueur monotone Sur le sol évanouie de n'être plus chatoyante verdure Agonisante aux vents qui soufflent en escouades de murmures Le ciel lui-même se pare en camaïeu de gris Secoué de nuages et bercé de mille et une nuances de pluie Et la nuit qui n'en finit point de s'écouler sans cesse Faudrait il y entrevoir l'augure empressé d'une tristesse ? Feu la chaleur d'hier et les courses folles aux champs Il en est toujours ainsi à l'orée d'un autre tourment Qui un jour ne s'est jamais reconnu dans une bise d'hiver ? L'esprit en congères d'avoir trop aimé chimères Les lunes de glaces m'en soient aujourd'hui témoins Nul ne peut oublier le pétrifiant de ce lancinant refrain Que les couronnes de chrysanthèmes rompent silence Elles seules savent la douleur de l'omnisciente absence Les graines en leur sol prisonnières d'une fatalité Celle des surannées à la sève de vie écorchée Feu l'orangé des forêts d'Octobre qui nous reviennent encore Il en est toujours à ainsi à l'aune de notre mort." ©Gisèle-Luce de Christian-James
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amelie-moreau · 8 years
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Hier, la nuit d’été
“Hier, la nuit d'été, qui nous prêtait ses voiles, Etait digne de toi, tant elle avait d'étoiles ! Tant son calme était frais ! tant son souffle était doux ! Tant elle éteignait bien ses rumeurs apaisées ! Tant elle répandait d'amoureuses rosées Sur les fleurs et sur nous ! Moi, j'étais devant toi, plein de joie et de flamme, Car tu me regardais avec toute ton âme ! J'admirais la beauté dont ton front se revêt. Et sans même qu'un mot révélât ta pensée, La tendre rêverie en ton cœur commencée Dans mon cœur s'achevait ! Et je bénissais Dieu, dont la grâce infinie Sur la nuit et sur toi jeta tant d'harmonie, Qui, pour me rendre calme et pour me rendre heureux, Vous fit, la nuit et toi, si belles et si pures, Si pleines de rayons, de parfums, de murmures, Si douces toutes deux ! Oh oui, bénissons Dieu dans notre foi profonde ! C'est lui qui fit ton âme et qui créa le monde ! Lui qui charme mon cœur ! lui qui ravit mes yeux ! C'est lui que je retrouve au fond de tout mystère ! C'est lui qui fait briller ton regard sur la terre Comme l'étoile aux cieux ! C'est Dieu qui mit l'amour au bout de toute chose, L'amour en qui tout vit, l'amour sur qui tout pose ! C'est Dieu qui fait la nuit plus belle que le jour. C'est Dieu qui sur ton corps, ma jeune souveraine, A versé la beauté, comme une coupe pleine, Et dans mon cœur l'amour ! Laisse-toi donc aimer ! — Oh ! l'amour, c'est la vie. C'est tout ce qu'on regrette et tout ce qu'on envie Quand on voit sa jeunesse au couchant décliner. Sans lui rien n'est complet, sans lui rien ne rayonne. La beauté c'est le front, l'amour c'est la couronne : Laisse-toi couronner ! Ce qui remplit une âme, hélas ! tu peux m'en croire, Ce n'est pas un peu d'or, ni même un peu de gloire, Poussière que l'orgueil rapporte des combats, Ni l'ambition folle, occupée aux chimères, Qui ronge tristement les écorces amères Des choses d'ici-bas ; Non, il lui faut, vois-tu, l'hymen de deux pensées, Les soupirs étouffés, les mains longtemps pressées, Le baiser, parfum pur, enivrante liqueur, Et tout ce qu'un regard dans un regard peut lire, Et toutes les chansons de cette douce lyre Qu'on appelle le cœur ! Il n'est rien sous le ciel qui n'ait sa loi secrète, Son lieu cher et choisi, son abri, sa retraite, Où mille instincts profonds nous fixent nuit et jour ; Le pêcheur a la barque où l'espoir l'accompagne, Les cygnes ont le lac, les aigles la montagne, Les âmes ont l'amour !” Le 21 mai 1833.
Victor Hugo
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rodezaggloculture · 6 years
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Le monument de la Victoire à Rodez
Aujourd’hui à l’entrée du jardin public, la Victoire, monument aux morts de Rodez et œuvre du sculpteur Denys Puech, a suscité nombre de polémiques tant sur sa réalisation que sur son emplacement.
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 Dès la fin de la guerre, la ville de Rodez souhaite ériger un monument en l’honneur des quatre cent cinquante ruthénois morts.
En décembre 1918, le poète François Fabié avait déjà appelé à l’érection « d’un monument, tombeau »
La volonté est de rendre hommage aux disparus mais aussi de donner corps à la perte des familles, dont les défunts sont enterrés sur les différents champs de bataille. Dans les années 1920-1925, trente six mille monuments aux morts  sont érigés dans tout le pays malgré les nombreuses difficultés liées à la reconstruction. L'État intervient pour accorder des subventions et réglementer les édifications notamment du point de vue de la laïcité, récemment acquise.
À Rodez, un comité pour l’édification du monument est créé. L’emplacement choisi est celui de la place d’Armes, à l’emplacement de la statue de Samson tout en conservant le jardin arboré qui l’entoure.
L’artiste Denys Puech, au faîte de sa renommée, offre ses services gratuitement à la municipalité, rapidement accusé par certains de s’être accaparé le projet au détriment d’autres artistes aveyronnais.
Les relations entre l’artiste et les membres du comité sont tendues. Quatre années seront nécessaires pour l’ériger, tant l’enjeu commémoratif est important.
Les membres souhaitent la présence d’un soldat mourant au pied du monument alors que le sculpteur opte pour la Victoire seule pour un effet plus « grandiose » ; dans l’Antiquité, Victoire est représentée comme une femme ailée qui vient se poser sur le vainqueur.
Un accord en mai 1923 est finalement trouvé pour un projet plus empreint de gloire que de deuil.
Denys Puech présente une victoire ailée en bronze, entourée de deux colonnes monolithes de cinq mètres de haut, couronnées par une guirlande végétale. Le tout repose sur un piédestal octogonal où sont inscrits les noms des « enfants victorieux ».
Le personnage allégorique écrase l’aigle germanique et brandit une couronne de lauriers, symbole de la gloire.
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 Avec l’inauguration du monument, le temps du recueillement s’impose ; la presse de l’époque relate ainsi cette journée : « Le 28 juin 1925, Rodez commémore le souvenir de ses fils glorieux. Toute la ville se retrouve autour du monument élevé sur la place d’Armes par Denys Puech. Bien mieux que les discours et que l’éclat officiel, son recueillement apporte aux 450 morts pour la France le vif hommage de la cité tout entière. Depuis la veille, la statue de la Victoire est recouverte d’un grand voile tricolore.  (…) Après la messe, alors que la foule se masse sur la place, les autorités prononcent les discours d’usage, clôturés par le ministre de la Marine, Émile Borel.
Dans l’enceinte du square se serrent les différentes sociétés de la ville, regroupées autour des 300 exécutants de la Lyre ruthénoise. Après les chœurs et la Marseillaise, le bataillon du 15e défile devant le monument avant que ne soient déposées de nombreuses gerbes à ses pieds. Le soir, la foule se retrouve de nouveau devant le Monument de la Victoire, illuminé cette fois, pour écouter les chœurs. »
Mais l’emplacement du monument et la disparition des arbres attisent la polémique. On reproche à la sculpture et ses colonnes blanches de jurer avec le grès rose de la cathédrale et surtout de briser la perspective de l’avenue.
Denys Puech essuie de nombreuses critiques, alors qu’il aurait lui-même préféré placer son œuvre dans le jardin public.
Son vœu sera finalement exhaussé en 1974, avec le déplacement de la Victoire au jardin public où elle est fixée sur un piédestal plus sobre, à l’occasion du réaménagement de la place qui perd sa fonction commémorative.
Quarante après, à la faveur d’un nouveau déplacement à l’entrée du jardin, un nouveau socle, en acier corten, a été installé, où figure la liste des soldats décédés lors des deux conflits mondiaux.
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feluz9 · 4 years
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Mais le passé s'en va. Regarde-nous ; nous sommes Un autre Adam, une autre Ève, de nouveaux hommes Nous bénissons quand nous souffrons. Hier vivait d'horreur, de deuil, de sang, de fange ; Hier était le monstre et demain sera l'ange ; Le point du jour blanchit nos fronts.
L'œuvre du genre humain, c'est de délivrer l'âme ; C'est de la dégager du triste épithalame Que lui chante le corps impur ; C'est de la rendre, chaste, à la clarté première ; Car Dieu rêveur a fait l'âme pour la lumière Comme il fit l'aile pour l'azur.
Nous ne sommes plus ceux qui riaient à la face De l'ombre impénétrable où tout rentre et s'efface, Qui faisaient le mal sans frayeur, Qui jetaient au cercueil ce cri : Va-t'en ! je nie ! Et mettaient le néant, le rire et l'ironie Dans la pelle du fossoyeur.
Nous croyons en ce Dieu vivant ; sa foi nous brûle ; Il inspire Brutus sur la chaise curule, Guillaume Tell sous le sayon ; Nous allumons, courbés sous son vent qui nous pousse, Notre liberté fière à sa majesté douce Et notre foudre à son rayon.
Il fait germer le ver dans sa morne cellule, Change la larve affreuse en vive libellule, Transfigure, affranchit, construit, Émeut les tours de pierre et les tentes de toiles, Et crée et vit ! c'est lui qui pénètre d'étoiles Les ailes noires de la nuit.
Sa tiare splendide est une ruche immense, Où, des roses soleils apportant la semence Et de l'astre apportant le miel, Essaim de flamme ayant les mondes pour Hymètes, Mouches de l'infini, les abeilles comètes Volent de tous les points du ciel.
Le Mal, le glaive au poing, voilé d'un voile d'ombre, Nous guette ; et la forêt que la broussaille encombre, L'âpre rocher, le flot ingrat, L'aident, complices noirs, contre la créature, Et semblent par moments faire de la nature L'antre où rêve ce scélérat.
Mais nous luttons, esprit ! nous vaincrons. Dieu nous mène. Il est le feu qui va devant l'armée humaine, Le Dieu d'Ève et de Débora. Un jour, bientôt, demain, tout changera de forme, Et dans l'immensité, comme une fleur énorme, L'univers s'épanouira !
Nous vaincrons l'élément ! cette bête de somme Se couchera dans l'ombre à plat ventre sous l'homme ; La matière aura beau hurler ; Nous ferons de ses cris sortir l'hymne de l'ordre ; Et nous remplacerons les dents qui veulent mordre Par la langue qui sait parler.
Quand nous aurons fini le travail de la vigne, Quand au Dieu qui fit l'aigle et l'air, l'onde et le cygne, La tourmente et Léviathan, Nous aurons rapporté toutes nos âmes anges, Nous ferons du panier de ces saintes vendanges La muselière de Satan.
Satan, c'est l'appétit, pourceau qui mord l'idée ; C'est l'ivresse, fond noir de la coupe vidée ; Satan, c'est l'orgueil sans genoux ; C'est l'égoïsme, heureux du sang où ses mains trempent ; C'est le ventre hideux, cette caverne où rampent Tous les monstres qui sont en nous.
Satan, c'est la douleur, c'est l'erreur, c'est la borne, C'est le froid ténébreux, c'est la pesanteur morne, C'est la vis du sanglant pressoir ; C'est la force d'en bas liant tout de ses chaînes, Qui fait dans le ravin, sous l'ombre des grands chênes, Crier les chariots le soir.
Nous allons à l'amour, au bien, à l'harmonie. Ô vivants qui flottez dans l'énigme infinie, Un arbre, auguste à tous les yeux, Conduit votre navire à travers l'âpre abîme ; Jésus ouvre ses bras sur la vergue sublime De ce grand mât mystérieux. 
Derrière nous décroît le mal, noire masure. Bientôt nous toucherons au port, le flot s'azure. L'homme qu'en vain le deuil poursuit, Ne verra plus tomber dans l'ombre sur sa tête L'effroi, l'hiver, l'horreur, l'ouragan, la tempête, Ces vomissements de la nuit.
Nous chasserons la guerre et le meurtre à coups d'aile, Et cette frémissante et candide hirondelle Qui vole vers l'éternité, L'espérance, adoptant notre maison amie, Viendra faire son nid dans la gueule endormie Du vieux monstre Fatalité.
Les peuples trouveront de nouveaux équilibres ; Oui, l'aube naît, demain les âmes seront libres ; Le jour est fait par le volcan ; L'homme illuminera l'ombre qui l'environne ; Et l'on verra, changeant l'esclavage en couronne, Des fleurons sortir du carcan.
Et quand ces temps viendront, ô joie ! ô cieux paisibles ! Les astres, aujourd'hui l'un pour l'autre terribles, Se regarderont doucement ; Les globes s'aimeront comme l'homme et la femme ; Et le même rayon qui traversera l'âme Traversera le firmament.
Les sphères vogueront avec le son des lyres. Au lieu des mondes noirs pleins d'horribles délires, Qui rugissent vils et maudits, On entendra chanter sous le feuillage sombre Les édens enivrés, et l'on verra dans l'ombre Resplendir les bleus paradis.
Dieu voudra. Tout à coup on verra les discordes, La hache et son billot, les gibets et leurs cordes, L'impur serpent des cieux banni, Le sang, le cri, la haine, et l'ordure, et la vase, Se changer en amour et devenir extase Sous un baiser de l'infini.
Dieu met, quand il lui plaît, sur l'orage et la haine, Sur la foudre, forçat dont on entend la chaîne, La sainte serrure des cieux, Et, laissant écumer leurs voix exténuées, Ferme avec l'arc-en-ciel courbé dans les nuées Ce cadenas mystérieux.
Au fond du gouffre où sont ceux qui se font proscrire, Des plus profonds enfers, stupéfaits de sourire, L'amour ira baiser les gonds, Comme un rayon de l'aube, à l'orient ouverte, Va dans la profondeur de l'eau sinistre et verte Jusqu'aux écailles des dragons.
Les globes se noueront par des nœuds invisibles ; Ils s'enverront l'amour comme la flèche aux cibles ; Tout sera vie, hymne et réveil ; Et comme des oiseaux vont d'une branche à l'autre, Le Verbe immense ira, mystérieux apôtre, D'un soleil à l'autre soleil.
Les mondes, qu'aujourd'hui le mal habite et creuse, Échangeront leur joie à travers l'ombre heureuse Et l'espace silencieux ; Nul être, âme ou soleil, ne sera solitaire ; L'avenir, c'est l'hymen des hommes sur la terre Et des étoiles dans les cieux.
- Victor Hugo, Tout le passé et tout l’avenir
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