#ladydarkglam poetry 11/11/17
Explore tagged Tumblr posts
Photo
La ronde des saisons "Qui un jour ne s'est jamais reconnu dans une hirondelle de printemps ? Ailes déployées annonçant bourgeons et haubans Brin de muguet et son trèfle porte bonheur Un instant de vie à la lyre poudrée de quelques fleurs Le coeur enchanté d'éclore à nouveau La trêve était venue , et les amours abreuvaient écho L'outrage feint d'un pistil rosi d'avoir effleuré papillons Mais l'âme souriante à l'espoir d'un matin à l'horizon Feu la jachère hivernale étouffée du parfum des jardins Il en est toujours ainsi à l'aurore d'un autre demain Qui un jour ne s'est jamais reconnu dans un rayon de soleil d'été ? Lumière de miel à l'ombre s'éveillant étincellée Sur les sables un moment les galets d'une enfance Châteaux éphémères des rêves d'une insouciance Coquelicots chantant la balade des flammes de la Saint Jean Aux blés foisonnants , étoiles filantes au firmament Batifolages et cache-cache au chœur d'une botte de foin Telle une chanson de troubadour aux bleuets d'un pourpoint Feu les primevères d'hier au souvenir de pâmoison Il en est toujours ainsi à l'aube d'une autre moisson Qui un jour ne s'est jamais reconnu dans l'ocré d'une feuille d'automne? Les violons sanglants de Verlaine à la langueur monotone Sur le sol évanouie de n'être plus chatoyante verdure Agonisante aux vents qui soufflent en escouades de murmures Le ciel lui-même se pare en camaïeu de gris Secoué de nuages et bercé de mille et une nuances de pluie Et la nuit qui n'en finit point de s'écouler sans cesse Faudrait il y entrevoir l'augure empressé d'une tristesse ? Feu la chaleur d'hier et les courses folles aux champs Il en est toujours ainsi à l'orée d'un autre tourment Qui un jour ne s'est jamais reconnu dans une bise d'hiver ? L'esprit en congères d'avoir trop aimé chimères Les lunes de glaces m'en soient aujourd'hui témoins Nul ne peut oublier le pétrifiant de ce lancinant refrain Que les couronnes de chrysanthèmes rompent silence Elles seules savent la douleur de l'omnisciente absence Les graines en leur sol prisonnières d'une fatalité Celle des surannées à la sève de vie écorchée Feu l'orangé des forêts d'Octobre qui nous reviennent encore Il en est toujours à ainsi à l'aune de notre mort." ©Gisèle-Luce de Christian-James
3 notes
·
View notes
Photo
Une brume de matin "Je ne suis rien qu'une brume de matin Brouillard sans horizon que la paume de mes mains Écume vacillante s'accrochant aux vents En vagues de souvenirs que berce le temps Mémoires sont parfois bises meurtrières Et qui sait l'outre terre où vous mènent chimères ? La solitude et le gouffre de l'absence La disharmonie désenchantée en perlés de silence La pluie de larmes aux confluants de mes cris Fleuve oublié de tout ce chagrin meurtri Désert de rêveries tombées en mirages Le vide et l'oasis grimés d'ombres de rivage Territoire inconnu des êtres de sables mouvants Sculptures éphémères en miroirs de sang Reflets d'existence en prisme de verre Et la quintessence fanée d'une créature de pierre Quelques encens pour illuminer l'obscurité Alcove velouté de ronces et de feu regrets L'emprise de l'âme en désuétude de garde-fous Corolles de suie pour un souffle à bout Boréale facétie d'un hasard velours nocturnal Augure incertain n'est que prophétie du Mal Le songe étiolé d'une histoire de méprise La vie effilée de saisons nuances de soumise N'être que pourtours d'un arc en fiel Archer sous l'ombrelle ourlée d'une lune sans miel Soleil de nuit au clair de midi qui s'enfuit La mort fleurissante au douze coups de minuit L'horloge s'est arrêtée je n'étais rien qu'une brume de matin Brouillard sans horizon que la paume de mes mains." ©Gisèle-Luce de Christian-James
212 notes
·
View notes
Photo
Écrire à l'ombre de soi-même "Écrire à l'ombre de soi-même De cette plume qui naît poème Tout au plus un anathème Et au moindre clair se sème Rhétorique de l'être en calligraphie Espéranto aux velléités de l'oubli Tentation de l'encre noirci Lyrisme envolée d'une poésie L'écriture en parchemin du temps Parenthèse entre guillemets d'instants Des mots en âme sœur de sang Une paraphrase en exclamation suspens Antonymes sont synonymes en paraboles Contresens en grammaire sans paroles Verbe dénué de sujet complémente obole Symbolisme d'une conjugaison qui s'envole L'irrégularité d'une pensée qui devient vers À la source d'une virgule de chimère Tracé à la craie l'esquisse d'un abécédaire Celui qui à l'imparfait toujours se perd Simple serait le passé au mode conditionnel Épique ballet de souvenirs devenus irréels Que ne faut-il que les lettres s'emmêlent Missives échouées sur le rivage de l'intemporel Forfaiture que ces ponctuations qui me blessent De préface en épilogue rien vraiment ne cesse Quand prose se fait morsure de l'esprit qui disgresse Errances au prétérit s'en allant à confesse Dernier chapitre ou quatrième de couverture Tout s'écrit que l'encrier me murmure Fusse au contour d'un dessin de mauvais augure De majuscules en minuscules tout n'est jamais que reliures." ©Gisèle-Luce de Christian-James
22 notes
·
View notes
Photo
Un crepusculo funesto "Ad occhi chiusi, un battito di palpebre Leggero e impercettibile per tutti ma non per la notte Silenzio si magnifico di questo crepusculo Il sacrificia di un cuiro straziato Sulle sue labbra la dolore di un bacio Ricordi come une fiamma che non è mai bruciata Il fuoco dell'ultima scintilla Queste braci coveranno dopo la vita Come una rosa eterna disegnando il infinito Anima senza tempo di uno sguardo sfumato L'alzarsi in volo di uccelli in paradiso Nessun suono ma una canzone divina Il claro de la luna speravano e pregavano Voluttà e pienezza dell'essere libero La rinascita di una otra esistenza Sotto l'arco un angelo piange Sa la verità funesta Ad occhi chiusi, un battito di morte." ©Gisèle-Luce de Christian-James
13 notes
·
View notes
Photo
Si seulement je savais "Je nourrirais mes nuits au soleil de minuit Je réciterais mes jours à l'étoile de midi Je tomberais mes sombres à la lune de sel Je relèverais ma lumière au clair du ciel Si seulement je savais Si seulement je pouvais Repousser mes peurs Repousser mes pleurs Je fleurirais ma peine au lys de mon sang Je cueillerais ma joie au jardin des enfants Je baignerais mon chagrin à la source de soie Je couperais mes liens à la scie d'autrefois Si seulement je savais Si seulement je pouvais Repousser mes peurs Repousser mes pleurs Je crierais mon silence à l'écho de sourdine Je hurlerais mes rêves à l'aune d'une satine Je broderais ma voix en angoisses de bonheur Je dessinerais mon visage au fusain de candeur Si seulement je savais Si seulement je pouvais Repousser mes peurs Repousser mes pleurs Je compterais mes rires à la fontaine de mes larmes Je trahirais mes chaînes au ru de flots parme Je chanterais ma misère à la cire d'une chandelle Je murmurerais mon innocence au velours d'une dentelle Si seulement je savais Si seulement je pouvais Repousser mes peurs Repousser mes pleurs Je mentirais ma mort à la sève de la vie J'effacerais mes regrets au tableau de l'oubli Je regarderais mon coeur aux heures du matin Je défierais mon âme aux douceurs du destin Si seulement je savais Si seulement je pouvais Repousser mes peurs Repousser mes pleurs." ©Gisèle-Luce de Christian-James
23 notes
·
View notes
Photo
Vénitienne d'un chagrin "No, è una canzone malinconica Solo è una storia creata in musica On le nommait parfois la Dolce Vita De la fontaine de Trévise à la Roma Antique relique d'arènes de penché de Pise Il s'était échoué sur les rives de Venise La Joconde du Vinci se souvient encore De ce carnaval entrant aux écluses d'alors Tel un bal masqué sous l'arche voûté De larmes et d'Auguste noir fardé Un harlequin à la lyre trop muette La tirade au lyrisme désuet d'un Hamlet Sous les balcons et les pilotis il errait La Sicile en ricochet pouvait bien le pleurer Solitude est tarentelle et le silence est sang Point ne suffit d'une pantoufle de verre pour arrêter le temps Telle Vestale vouant chasteté Il était attendu pour d'autres piétés La pureté des flammes en guide de lumière Divinité sacrée d'une intouchable sinon l'éphémère Aux bains jamais il n'allait quêter jouvence Sagesse de ceux qui savent la futilité de l'existence On disait que le soir venu il louait l'olivier L'arbre du soleil ambré des sommes de lauriers À la gondole qui passait il faisait vœu Le regard triste de ne convoiter que le peu Mythologie erratique d'une vénusienne païenne La beauté ne se reflète qu'en Terre de Sienne Gondolier d'une escapade aux canaux des regrets Rialto pourrait nous en conter a pâmer Colisée Au palais des Doges il s'en allait parfois Véronèse promenade en la Cité des Eaux Sérénissime quiétude que la langueur des flots Il rêvait d'épices et de soieries , lui mendiant la vie Sachant que camisole de rêves mène à l'oubli Sous le pont des Soupirs il jonglait sa tristesse Pantomime d'un chiaroscuro à mime ne laisse À la Basilique de Saint Marc brûle un cierge Une flammerole en broderie de vierge Madriers , aulnes , chênes et mélèze en vitrail En ce miroir le chagrin n'est que vénitienne de pailles À Vérone qu'il est bon de confier son âme meurtrie Tel refrain à la gondole ondoyante qui s'enfuit No, è una canzone malinconica Solo è una storia creata in musica ." ©Gisèle-Luce de Christian-James
13 notes
·
View notes
Photo
Ma sempre al tramonto "Una sera O una mattina Ma sempre al tramonto L'illusione della vita Un'ombra effimera Come una carezza O una morsa Non ricordo Solo un sentimento eccitante Una emozionne incognita Ma anche familiare Il vagare dell'anima Ferita silenziosa Una memoria E le lacrime di un bambino Una sera O una mattina Ma sempre al tramonto." ©Gisèle-Luce de Christian-James
11 notes
·
View notes
Photo
Such a lonely feeling “It is a lonely feeling when someone you care about becomes a stranger.” Lemony Snicket, (When Did You See Her Last?) ""It is a lonely feeling when someone you care about becomes a stranger.” Such a lonely feeling when you become a stranger to yourself . In this foreign place nothing seems to be the same . In this foreign place all is never the same . But do you really remember how to care ? Do you really feel how it's like to be yourself ? Who was this other you used to love ? Who was the one of you you dared to show? Didn't you know that illusions melt with disillusions ? Didn't you know that disillusions are only illusions ? Hiding behind your shadow you lost your senses Hiding from beyond your soul you wasted a life What a lonely feeling Such a lonely feeling It is a lonely feeling when someone you care about becomes a stranger.” Such a lonely feeling when you become a stranger to yourself . In this familiar place all seems to be the same. In this familiar place nothing is never the same . But do you really remind of those details ? Do you really want to face the reality ? Who have you been all the way long ? Who have you masked all the time ? Didn't you know that illusions melt with disillusions ? Didn't you know that disillusions are only illusions ? Hiding behind your shadow you lost your senses Hiding from beyond your soul you wasted a life What a lonely feeling Such a lonely feeling."" ©Gisèle-Luce de Christian-James
12 notes
·
View notes
Photo
Ton nom j'écrirai "Sous les lys et les glaces ton nom j'écrirai Incessamment à l'encre de mes larmes de regrets Telles empreintes de ces vents qui ne savent que souffler Une bise de proue à genoux de ces ans passés Dans les flammes et les flots ton nom j'écrirai Éternellement la calligraphie pour me remémorer Fol est celui qui oserait m'en empêcher Mes souvenirs de toi en lettres de sang gravées Sous la brume et le bleu du ciel ton nom j'écrirai Infiniment jusqu'aux nuages de suie embaumés Les ardoises crissant aux sanglots de la craie Ce que tu m'as laissé et ce que je t'ai abandonné Sous la nuit et le gris du jour ton nom j'écrirai Firmament intemporel de nos étoiles pillées Celles qui brillaient encore quand tu pleurais Et tous ces rais de lumières que je masquais Sous les églises et les prières ton nom j'écrirai Rosaire en errance de ce rien qui te guidait Ton insouciance sur l'autel des chagrin de piété Espérance d'un temps où encore tu me souriais Sous les versets et les rimes ton nom j'écrirai Et que je perde raison peu me reste désormais Démence est indulgence pour moi qui t'aimais En amnésie d'une écriture fardée de culpabilité Sous les soies et le velours ton nom j'écrirai Mon épitaphe en reliure de mon dernier baiser Un râle en agonie de n'avoir que de toi été Moi qui ignorais le linceul souillé de nos futilités Sous la pluie et les lunes de fiel ton nom j'écrirai À la source de mes mémoires te raconter Épilogue ne connaît point suspens en ta destinée À toi l'éternité volée de ton âme que je crierai." ©Gisèle-Luce de Christian-James
10 notes
·
View notes
Photo
Envoler ma vie "Laissez-moi envoler ma vie Tel l'oiseau bleu de minuit Le ciel ouvert de me cueillir Les nuages masqués en repentir Ne rien regretter d'ici bas Poindre remords n'y changera Déchirer la lumière qui me retient La mémoire en amnésie d'un fil de rien La terre , la mer , le feu je n'en veux plus Je ne sais que ces vents qui portent inconnu Et la quintessence éthérée d'un autre temps Loin m'enivrer de ce qu étoiles content firmament Flotter sans attaches que la brise de mon âme Effleurer les aurores boréales qui se pâment La beauté de cet éternité que jai longtemps quêtée Sans éphémère ni rêveries dans mes yeux brisés Toucher du bout des doigts la toison rousse de la lune Laissant à mes larmes séchées le destin de mon infortune Flirter avec l'astre solaire en éclipse de clair Sentir sur mes lèvres le baiser des enfers Danser avec la nuit l'instant d'un intermède vermeil Au coucher du soleil que mon coeur s'enmerveille Que je sois faiseuse de pluie et d'orages Aux déserts offrir d'un souffle mon visage Sans contours ni fards que le souvenir de mon regard Illusion ou mirage peu importe nul n'est hasard Tisser mes ailes de ce plumage multicolore Pour un vol d'adieux de broderies et d'or Le soir venu je reviendrai à vous ceci est promesse N'entendez vous pas déjà le son de ma voix qui vous berce? Mais laissez-moi envoler ma vie Tel l'oiseau bleu de minuit." ©Gisèle-Luce de Christian-James
9 notes
·
View notes
Photo
Parce qu'il en est ainsi Parce que je suis ainsi "Maudire , haïr , détruire La ire de mes souvenirs Mordre , tordre, distordre La horde de mon désordre Sombrer , ramper , crier L'échappée de ma captivité Naître , paraître , disparaître L'être de mon traitre Prendre , tendre, vendre La cendre de mes méprendres Parce qu'il en est ainsi Parce que je suis ainsi Les pleurs , les heurts, les peurs Le malheur de mon coeur Salir, occire , obscurcir Le soupir de mes délires Feindre , peindre , éteindre La moindre de mes craindre Oublier , pardonner , dépasser Le filet de mes manqués Absoudre , découdre , dissoudre La sourde de ma foudre Apprendre , désapprendre, distendre Le suspendre de mes descendre Parce qu'il en est ainsi Parce que je suis ainsi Les pleurs , les heurts, les peurs Le malheur de mon coeur Écrire, remplir, souffrir La mire de mon mentir Effleurer , caresser , dérouler L'effacé de mes pensées Faire , défaire , refaire La lisière de ma chimère Mettre, omettre , soumettre Le prêtre de mon mal-être Rompre, interrompre , corrompre L'encombre de mon ombre Parce qu'il en est ainsi Parce que je suis ainsi Les pleurs , les heurts, les peurs Le malheur de mon coeur." ©Gisèle-Luce de Christian-James
11 notes
·
View notes
Photo
Solo una musica al claro di luna "Sono solo una musica Il ritornello di una storia Qualche nota di malinconia Un silenzio e parole Il piano da una sofferanza Un sussuro nostalgico Come un fiumi di lacrime Una lira di ricordi La memoria della mia vita Oscura canzone al tramanto Un'ombra di solitudine Un'orchestra di rimpianti Una voce di tristezza Perché questo dolore Cantando dentro la mia anima Dolce e terribile come la ninna nanna di un folle Il giro è sempre la stessa solfa Lancinanti e monotona I violini sanguinosi All'autunno di una melodia Ma ora è giunto il momento di andarsene Non piangere Dovremmo lasciare che decida la sorte Una serenata al chiaro di luna E un'ode alla morte Era sono una musica." ©Gisèle-Luce de Christian-James
6 notes
·
View notes
Photo
Tombe la nuit , s'éveille l'ennui "Lorsque tombe la nuit S'éveille doucement l'ennui Et reviennent les souvenirs Tels une lune de clair de soupirs Regarder danser les étoiles Le ciel bleuté et sa toile Se dire que le firmament n'est pas si loin Sachant que les rêves sont aiguilles dans botte de foin Soleil endormi se lèvera t il demain Nul ne le sait sinon le destin Aux ondées brodant pluies de dentelle Un regard discret sur une goutte d'irréel Les nuages obstruent l'horizon L'air du soir ne connaît pas deraisaison Absurdité que ces mots que j'envole Éphémères de cette pensée qui s'étiole Si encore je me souvenais de mon jour Mais rien ne me demeure que le néant et ses contours Qu'ai je fait que je puisse vous conter Tout me paraît soudain si terne de futilité Quand la routine devient lie de miel Sur l'autel de l'espoir un arc de fiel Cette colère que je nourris en silence Pétrie de peines qui portent souffrance Ces regrets qui s'immiscent sans remords Que me laissent ils subir l'orfraie de ce sort Réminiscences intemporelles d'une vie définie La ritournelle des larmes d'une chimère d'amnésie Petit à petit les lumières dehors s'éteignent Au gré terrifiant des vents qui m'étreignent Tout est calme, trop peut-être Qui peut soupçonner ce qui m'enchevêtre Personne ne se soucie des êtres de peu Seule la mort souffle à me mordre feu Un blizzard en fondu de camaïeu du temps Horloge damnée des voleurs d'instants À travers la fenêtre mes yeux s'effacent Ne laissant que l'ombre d'une autre face Celle que je serre entre mes bras et qui me berce Quelque chose d'une berceuse à la renverse Minuit sonnera bientôt Mon âme en perçoit déjà l'écho Morphée m'a abandonnée repue de lassitude L'augure annoncée d'un sommeil de solitaires Et cette odeur qui emplit la pièce Mélange d'encens et de pâle tristesse Rien ne me paraît un plus surfait que cette senteur J'ai appris le mensonge du pouvoir des fleurs L'enfant a grandi si vite L'innocence aujourd'hui m'évite À la lueur d'un réverbère Entendez ces derniers vers C'est tout ce qu'il me reste L'écriture comme adieu de geste Prière aux Cieux qui ne m'ont jamais cru Moi , la fillette à la misère d'une main tendue Alors que ne puis-je sinon laisser entrer la nuit Et que s'éveille doucement l'ennui." ©Gisèle-Luce de Christian-James
8 notes
·
View notes
Photo
Ticket for a one way train (Inspired by Soul Asylum " runaway train ") "Got a ticket for a one way train Do not know if I leads me somewhere But anywhere else rather than here Faster , further my life on the rails Lower , higher my blood on the trails A road to forget A road to forgive As possible as amnesia could give Got a ticket for a one way train Just a ticket for a one way train Don't tell me now I'm the next to go I've always known it But you haven't noticed My soul on the plateforme My mind in the smoke Got a ticket for a one way train Got a ticket for a one way tear Do not know if it heals the pain But anywhere else rather than here Memoryless just my loneliness Reckless just my damned sadness A road to escape A road to evade As unlikely as the lost can be Got a ticket for a one way tear Just a ticket for a one way tear Don't tell me now I'm the next to go I've always known it But you haven't noticed My soul on the plateforme My mind in the smoke Got a ticket for a one way train Got a ticket for a one way trip Do not know if it drives me back But anywhere else rather than here Faster , further my heart at the crossroad Lower, higher my shadow in the tunnel A road to draw A road to esquive As mad as the wreckage can seem Got a ticket for a one way trip Just a ticket for a one way trip Don't tell me now I'm the next to go I've always known it But you haven't noticed My soul on the plateforme My mind in the smoke Got a ticket for a one way train Got a ticket for a one way death Do not know if it resounds inside you But anywhere else rather than here Careless just my emptiness Coldness just me and my less A road to blow A road to kill As dead as my innocence can be Got a ticket for a one way death Just a ticket for a one way death Don't tell me now I'm the next to go I've always known it But you haven't noticed My soul on the plateforme My mind in the smoke Got a ticket for a one way train Got a ticket for a one way train Do not know if I leads me somewhere But anywhere else rather than here Faster , further my life on the rails Lower , higher my blood on the trails A road to forget A road to forgive As possible as amnesia could give Got a ticket for a one way train Just a ticket for a one way train Don't tell me now I'm the next to go I've always known it But you haven't noticed My soul on the plateforme My mind in the smoke Got a ticket for a one way train Just a ticket for a one way train Nothing but a ticket for a one way train Don't feign it now I have to go You've always known But never helped My soul on the plateforme My mind in the smoke Got a ticket for a one way train Just a ticket for a one way train Nothing but a ticket for a one way train." ©Gisèle-Luce de Christian-James
5 notes
·
View notes
Photo
Feel it “Feel it. The thing that you don’t want to feel. Feel it, and be free.” Nayyirah Waheed “Feel it The thing that you don’t want to feel Feel it, and be free Free as you breathes in the haze Free as the mist dancing in your heart Feel it , and be free Just feel it Feel it The pieces of you that you don't want to feel Feel it , and be free Free as a feather caught in the air Free as a candle suffocating slowly Feel it , and be free Just feel it Feel it The side of you that you don't want to feel Feel it , and be free Free as a bird captive of a cage Free as a thought trapped in the night Feel it , and be free Just feel it Feel it The whole of you that you don't want to feel Feel it , and be free Free as a lullaby bleeding Free as a dove crying Feel it , and be free Just feel it Feel it The memory that you don't want to feel Feel it , and be free Free as a souvenir bound by the past Free as a butterfly prisoner of a weave Feel it , and be free Just feel it Feel it The time that you don't want to feel Feel it , and be free As the clock chiming your last hour As the midnight scribbling your face Feel it , and be free Just feel it Feel it The failure that you don't want to feel Feel it , and be free Free as the Heavens burning Free as the Hells strangling you Feel it , and be free Just feel it Feel it The life that you don't want to feel Feel it , and be free Free as a farewell passing by Free as an angel falling Feel it, and be free Just feel it Feel it The death you don't want to feel Feel it, and be free Free as a rose fading away Free as an eternity fleeing fast Feel it, and be free Just feel it." ©Gisèle-Luce de Christian-James
5 notes
·
View notes
Photo
Bitterness of a graze "In the lengths where I go to Through my the brambles and the thorns Steps after breathes the same taste Bitter and grazing If only my loneliness could speak It could tell you what I am still afraid to confess It found it so much easier not to face But in the end what's under the surface always rises up And I guess It has I can feel it so deeply within my eyes Growing endlessly Threading its weaves as a veil on my mind Consuming slowly the walls I erected Not to let it saw its seeds next to my heart But these kind of roots never fade They bloom and blossom till you're last fall No matter the infertile soil they bury into Splitting off your own intimacy Letting you naked of every dreams Broken as those cracks reflecting in your mirror Taintless but colorful at the dawn Dazzling all that you hide Making you turned into a transparent shiver Your pains and chains exposed to the horde The one you tried to escape from a long time ago But souvenirs are engraved marbled memories And in the wells of silence there's no echo for the lost How many wanderings to forget ? How many wounds to forgive ? Nothing can ever heal when you've crossed the red line Bloody failure invading everything around This frontier has not limits but the aches of the forgetting Heavens know the futility of my supplies All was written in the versets they baptized me with An oil dripping from sorrow and wide open cage of wax No candles for the infants of the deepest night Souls bound by the barbed wires stabbed in their essence Sometimes darkness is all we have to cling on to We're the thigh-rope walkers caught in the waves of our tears Sinking and crawling until the seas recover our prints In the lengths where I go to Through my the brambles and the thorns Steps after breathes the same taste Bitter and grazing ." ©Gisèle-Luce de Christian-James
4 notes
·
View notes