#LA FAMILLE DE L’ANCIEN PRÉSIDENT
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KENYA: LA FAMILLE DE L’ANCIEN PRÉSIDENT UHURU KENYATTA HARCELÉE. LE GOUVERNEMENT RUTO ORDONNE L’ANNULATION DE 28 PERMIS DE PORTS D’ARMES.
L’ancien président Uhuru Kenyatta veut maintenant savoir ce que le gouvernement attend de sa famille. S’exprimant vendredi, Uhuru a déclaré que son silence ne devait pas être pris pour de la lâcheté. “Le fait que je sois silencieux ne signifie pas que j’ai peur. Qu’est-ce que ma mère et mes enfants ont à voir avec quoi que ce soit ? Kama shida yenu ni mimi. Je suis là”, a-t-il déclaré. « Que…
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LÉGENDES DU JAZZ
LENA HORNE, CHANTEUSE, ACTRICE ET ACTIVISTE
Née le 30 juin 1917 à Bedford–Stuyvesant, près de Brooklyn, Lena Mary Calhoun Horne était la fille d’Edwin Fletcher "Teddy" Horne Jr. (1893–1970) et d’Edna Louise Scottron. L’arrière-grand-mère maternelle de Horne était originaire du Sénégal.
Le père de Horne était co-propriétaire du Belmont Hotel sur l’avenue Wylie avec son associé Gus Greenlee, un parieur et philanthrope. Joueur lui-même, le père de Lena avait abandonné sa famille alors qu’elle était âgée de trois ans. Après le départ de son père, Horne avait principalement été élevée par ses grand-parents, Cora Calhoun et Edwin Horne.
À l’âge de cinq ans, Horne était allée habiter avec sa mère en Georgie. Horne avait voyagé avec sa mère durant plusieurs années. Horne était âgée de douze ans lorsqu’elle était retournée à New York avec sa mère. À New York, Horne avait étudié à la St Peter Claver School de Brooklyn. Par la suite, elle avait fréquenté le Girls High School, une école publique pour filles à Brooklyn, mais elle avait abandonné ses études à l’âge de seize ans afin de venir en aide à sa mère.
De 1927 à 1929, Horne a vécu avec son oncle, Frank S. Horne, qui était doyen du Fort Valley Junior Industrial Institute (maintenant intégré à la Fort Valley State University). Plus tard, Frank avait été conseiller du président Franklin Delano Roosevelt.
À l’âge de dix-huit ans, Lena avait rejoint son père à Pittsburgh, en Pennsylvanie. À Pittsburgh, Horne avait habité dans le quartier de Little Harlem durant environ cinq ans. C’est là qu’elle avait appris la musique avec des musiciens originaires de Pittsburgh comme Billy Strayhorn et Billy Eckstine.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
À l’automne 1933, Horne s’était jointe aux choristes du Cotton Club de New York. Au printemps suivant, Horne avait obtenu un rôle dans la revue Cotton Club Parade aux côtés de la chanteuse Adelaide Hall, qui était rapidement devenue son mentor. En 1935, Horne avait fait ses débuts au cinéma dans le court-métrage de Cab Calloway ''Jitterbug Party.’’ La même année, Horne s’était jointe à l’orchestre de Noble Sissle, avec lequel elle était partie en tournée et avait enregistré ses premiers disques sur étiquette Decca.
Après s’être séparée de son premier époux Louis Jordan Jones qu’elle avait épousé à l’âge de dix-neuf ans en 1937, Horne avait fait une tournée avec le groupe de Charlie Barnet en 1940-41 sous le nom de scène d’Helena Horne.
Horne, qui n’avait pas tellement apprécié la tournée, avait quitté le groupe pour aller travailler au Cafe Society de New York. Horne avait obtenu une des plus grandes chances de sa carrière lorsqu’elle avait remplacé Dinah Shore comme chanteuse vedette de la populaire série du réseau NBC The Chamber Music Society of Lower Basin Street. Les deux chefs d’orchestre résidents de l’émission, Henry Levine et Paul Laval, avaient enregistré avec Horne pour les disques RCA Victor en juin 1941. Horne avait quitté l’émission après six mois lorsqu’elle avait été recrutée par l’ancien gérant du Cafe Trocadero de Los Angeles, Felix Young, pour aller jouer dans une revue de style Cotton Club au Sunset Strip d’Hollywood. Après avoir été découverte par le producteur John Hammond, Horne s’était produite par la suite en solo à Carnegie Hall.
En 1946, Horne avait joué le rôle de Julie LaVerne dans la revue ‘’Till the Clouds Roll By’’, dans laquelle elle avait interprété la chanson "Can't Help Lovin' Dat Man". En janvier 1942, Horne avait également fait ses débuts dans la revue ‘’Little Troc’’ de Felix Young qui était présentée au Sunset Strip à Hollywood. En novembre 1944, Horne avait aussi été en vedette dans un épisode de la populaire série radiophonique ‘’Suspense’’ dans lequel elle incarnait une chanteuse de club fictive. En plus de chanter, Horne avait également eu d’importantes répliques comme actrice. En 1945-46, Horne avait aussi été chanteuse dans l’orchestre de Billy Eckstine.
À l’époque, Horne avait déjà joué dans deux films à petit budget: une comédie musicale intitulée ‘’The Duke is Tops’’ (1938) et ‘’Boogie Woogie Dream’’ (1941) mettant en vedette les pianistes Pete Johnson et Albert Ammons. Les chansons que Horne avait interprétées dans ce dernier film avaient plus tard été publiées sur disque. Horne avait décroché son premier rôle important au cinéma dans le film ‘’Panama Hattie’’ en 1942. L’année suivante, Horne avait interprété la chanson-titre du film ‘’Stormy Weather’’ qui était devenue son plus grand succcès en carrière. Le film était largement inspiré de la vie de son mentor Adelaide Hall.
Horne avait également fait des apparitions dans plusieurs comédies musicales de MGM, dont ‘’Cabin in the Sky’’ (1943), qui avait été tourné avec une distribution principalement afro-américaine. Horne n’avait cependant pas obtenu un rôle principal dans le film en raison de sa couleur, et aussi parce que la production devait être présentée dans des villes dont les cinémas refusaient de diffuser des films mettant en vedette des artistes de couleur. Une des scènes du film avait aussi été coupée avant sa présentation parce qu’elle avait été considérée trop suggestive par les censeurs (la scène montrait Horne en train d’interpréter la chanson "Ain't It the Truth" dans son bain). La scène et la chanson avaient été éventuellement reprises dans le film ‘’That’s Entertainment ! III’’ en 1994 qui comprenait aussi des commentaires de Horne dans lesquelles elle expliquait pourquoi la scène avait été coupée avant la publication du film. Horne avait également été la première personne de couleur à avoir été élue sur le bureau de direction de la Screen Actors Guild.
Dans le film ‘’Ziegfeld Follies’’ (1946), Horne avait interprété la chanson "Love" de Hugh Martin et Ralph Blane. En 1951, Horne avait présenté sa candidature pour jouer le rôle de Julie LaVerne dans la comédie musicale ‘’Show Boat’’, car elle avait déjà interprété le rôle dans le film ‘’Till the Clouds Roll By’’, mais on lui avait préféré Ava Gardner. Horne avait prétendu plus tard qu’on lui avait refusé le rôle en raison de l’interdiction des relations interraciales dans l’industrie du cinéma. Pour leur part, les dirigeants de MGM s’étaient défendus en déclarant que Horne n’avait jamais été sérieusement considérée pour le rôle. Ironiquement, les producteurs du film avaient demandé à Gardner de pratiquer les chansons en utilisant les enregistrements de Horne, ce qui avait insulté les deux actrices. Horne et Gardner étaient d’ailleurs de grandes amies. Éventuellement, la voix de Gardner avait été doublée par l’actrice Annette Warren Smith.
Découragée des rôles stéréotypés que lui offraient les producteurs d’Hollywood (et ce, même si une clause dans ses contrats prévoyait qu'on ne lui ferait jamais jouer des rôles de domestique) et plus particulièrement de l’attitude des studios MGM, Horne avait commencé à se concentrer sur sa carrière dans les clubs. Horne avait fait seulement deux apparitions majeures au cinéma dans les années 1950: d’abord dans le film ‘’Duchess of Idaho’’ (1950) aux côtés de l’actrice Eleanor Powell dont c’était le dernier rôle en carrière, puis dans la comédie musicale ‘’Meet Me in Las Vegas’’ (1956). Horne avait déclaré par la suite qu’elle en avait eu assez ‘’of being typecast as a Negro who stands against a pillar singing a song. I did that 20 times too often."
Mise sur une liste noire dans les années 1950 pour s’être impliquée dans des organisations appuyées par le Parti communiste, Horne avait éventuellement coupé tout lien avec ce dernier. Après avoir repris sa carrière au cinéma, Horne a joué le rôle de Claire Quintana, une tenancière de maison close, dans le film ‘’Death of a Gunfighter’’ (1969) aux côtés de Richard Widmark. C’était la première fois de la carrière de Horne qu’on lui offrait un rôle qui ne faisait aucune référence à la couleur de sa peau. Horne a fait deux dernières apparitions au cinéma dans les films ‘’The Wiz’’ (1978), qui était dirigé par son beau-fils Sidney Lumet, et ‘’That's Entertainment! III’’ (1994), une rétrospective dans laquelle elle avait témoigné de la façon disgracieuse dont elle avait été traitée par MGM.
Après avoir quitté Hollywood, Horne s’était établie comme une des principales chanteuses de l’après-guerre, se produisant dans les clubs et les hôtels tant aux États-Unis qu’au Canada et en Europe, plus particulièrement au Sands Hotel de Las Vegas, au Cocoanut Grove de Los Angeles et au Waldorf-Astoria de New York. En 1957, Horne a d’ailleurs publié un album live intitulé ‘’Lena Horne at the Waldorf-Astoria’’, qui était devenu l’album le plus vendu par une artiste féminine dans l’histoire des disques RCA. L’année suivante, Horne était aussi devenue la première Afro-Américaine à obtenir une nomination aux Tony Awards dans la catégorie de la meilleure actrice dans une comédie musicale pour son rôle dans la revue "Jamaica ". À la demande de Horne, la revue mettait également en vedette son amie de longue date et mentor Adelaide Hall. La performance de Horne lui avait mérité un Drama Critics’ Poll Award en 1958.
De la fin des années 1950 jusqu’aux années 1960, Horne était devenue une incontournable de plusieurs émissions de variétés à la télévision. Elle a fait de nombreuses apparitions dans des émissions comme le Perry Como's Kraft Music Hall, The Ed Sullivan Show, The Dean Martin Show, et The Bell Telephone Hour. Parmi les autres émissions auxquelles Horne avait collaboré, on remarquait The Judy Garland Show, The Hollywood Palace et The Andy Williams Show. En plus de deux spéciaux télévisés de la BBC, Horne a été en vedette en 1969 dans une émission spéciale de télévision aux États-Unis intitulée ‘’Monsanto Night Presents Lena Horne.’’ Durant la même décennie, l’artiste Pete Hawley avait peint le portrait de Horne dans une oeuvre qui reflétait le style de ses performances sur scène.
DERNIÈRES ANNÉES
En 1970, Horne a partagé la vedette avec Harry Belafonte dans un spécial d’une heure intitulé ‘’Harry & Lena’’ sur le réseau ABC. Trois ans plus tard, Horne avait également été en vedette dans un spécial avec le chanteur Tony Bennett intitulé ‘’Tony and Lena.’’ Horne et Bennett avaient fait par la suite une tournée aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans le cadre d’un hommage au compositeur Richard Rogers intitulé ‘’America Salutes Richard Rodgers’’ en 1976, Horne avait également interprété un medley des chansons de Rodgers aux côtés de Peggy Lee et Vic Damone. Horne avait aussi fait de nombreuses apparitions dans le cadre du Flip Wilson Show. Dans les années 1970, Horne avait également interprété son propre rôle sur des émissions de télévision comme The Muppet Show, Sesame Street et Sanford and Son. En 1985, Horne a aussi été en vedette sur The Cosby Show. En 1993, Horne avait également fait une apparition sur l’émission A Different World. À l’été 1980, à l’âge de soixante-trois ans, Horne, qui se préparait à prendre sa retraite du showbusiness, avait présenté une série de concerts bénéfice d’une durée de deux mois. La tournée était commanditée par la compagnie Delta Sigma Theta. Même si ces concerts avaient été publicisés comme la tournée d’adieu de Horne, sa retraite avait duré moins d’un an.
Le 13 avril 1980, Horne, Luciano Pavarotti et l’animateur Gene Kelly devaient faire une apparition dans un gala de la Metropolitan Opera House qui avait pour but de rendre hommage à la Joffrey Ballet Company. Malheureusement, l’avion de Pavarotti était en retard et le chanteur n’avait pu se présenter. James Nederlander, qui était l’invité d’honneur du gala, avait plus tard déclaré que seulement trois spectateurs avaient exigé d’être remboursés. Après la performance de Horne, Nederlander avait demandé à lui être présenté. En mai 1981, la Nederlander Organization, Michael Frazier et Fred Walker avaient engagé Horne pour participer à un contrat de quatre semaines au nouveau Nederlander Theatre situé sur la 41e rue Ouest de New York. L’événement, qui avait remporté un succès immédiat, avait finalement été prolongé pendant un an et avait valu à Horne un Tony Award spécial ainsi que deux prix Grammy pour l’enregistrement de son concert intitulé ‘’Lena Horne: The Lady and Her Music.’’
Horne avait présenté le concert à 333 reprises. L'événement s’était terminé le jour-même du 65e anniversaire de Horne, le 30 juin 1982. Plus tard la même semaine, Horne avait de nouveau présenté le concert dans le cadre d’un enregistrement pour la télévision et sa publication sur vidéo. Quelques jours plus tard, Horne avait inauguré une tournée à Tanglewood au Massachusetts qui lui avait fait parcourir quarante et une villes aux États-Unis et au Canada jusqu’au 4 juillet 1982. Horne s’était par la suite produite à Londres durant un mois. La tournée avait pris fin à Stockholm, en Suède, le 14 septembre 1984. Malgré l’énorme succès remporté par la tournée (Horne détient toujours le record pour la plus longue performance en solo à Broadway), la chanteuse avait décidé de ne pas profiter du regain d’intérêt pour sa carrière et de ne pas se lancer dans de nouveaux projets. Un enregistrement avec Frank Sinatra qui devait être produit par Quincy Jones en 1983 avait même été abandonné. Le seul enregistrement de Horne durant cette décennie avait été l’album de 1988 ‘’The Men in My Life’’, qui comprenait des duos avec Sammy Davis Jr. et Joe Williams. L’année suivante, la carrière de Horne avait été couronnée par la remise d’un Grammy Lifetime Achievement Award. En 1984, le Kennedy Center avait également décerné un prix à Horne pour souligner sa contribution dans le domaine des arts.
En 1995, un album live reproduisant la performance de Horne au Supper Club a été publié. L’album s’était éventuellement mérité un prix Grammy dans la catégorie du meilleur disque de jazz vocal. En 1998, Horne a publié un autre album studio intitulé ‘’Being Myself.’’ Après la publication de l’album, Horne s’est retirée de la scène. Elle a fait de rares apparitions publiques jusqu’en 2000, alors qu’elle a collaboré à un album-hommage de Simon Rattle intitulé ‘’Classic Ellington.’’
L’ACTIVISTE
Impliquée depuis longtemps dans le mouvement des droits civiques, Horne a chanté au Café Society, le premier club multi-racial de New York. Elle a aussi travaillé avec Paul Robeson. Alors qu’elle assurait le divertissement des troupes dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale, Horne avait catégoriquement refusé de se produire devant des auditoires où prévalait la ségrégation. L’armée américaine refusant d’autoriser les auditoires multi-raciaux, Horne avait présenté son spectacle devant une assistance mixte composée de soldats de couleur et de prisonniers allemands. Après s’être aperçue que les soldats noirs étaient forcés de s’asseoir à l’arrière, Horne était descendue de scène pour se rendre jusqu’aux sièges où les soldats de couleur étaient assis. Après avoir cessé de se produire devant les soldats en 1945, Horne a financé de sa poche des tournées des camps militaires.
Durant le weekend précédant l’assassinat du militant des droits civiques Medgar Evers en 1963, Horne avait participé à un ralliement de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) à Jackson, au Mississippi. Lors de la Marche sur Washington la même année, Horne avait prononcé un discours et s’était produite à la demande de la NAACP, du Student Non Violent Committee (S.N.C.C. ) et du National Council of Negro Women. Horne avait également collaboré avec Eleanor Roosevelt dans une tentative visant à faire adopter des lois anti-lynchage. L’auteur-compositeur Tom Lehrer avait d’ailleurs mentionné Horne dans sa chanson "National Brotherhood Week" dans laquelle il avait dénoncé le Sheriff Jim Clark, qui avait été responsable de la répression des marcheurs lors de la manifestation de Selma, en Alabama, en 1965. En 1983, la NAACP a honoré Horne en lui décernant la Spingarn Medal.
Deux jours avant l’assassinat du président John F. Kennedy, Horne lui avait rendu visite à la Maison-Blanche le 20 novembre 1963. Participaient également à la visite le président du Democratic National Committee (D.N.C.) John Bailey, la vice-présidente Margaret B. Price, la secrétaire Carol Lawrence, Richard Adler et Sidney Salomon.
VIE FAMILIALE ET DÉCÈS
En janvier 1937, Horne a épousé à Pittsburgh Louis Jordan Jones, un homme politique. Le 21 décembre 1937, Horne a donné naissance à une fille Gail, une future écrivaine qui s’était fait connaître plus tard sous le nom de plume de Gail Lumet Buckley. En 1940, le couple avait aussi eu un fils, Edwin Jones, qui est mort d’une maladie des reins en 1970. Après s’être séparé en 1940, Horne et Jones avaient divorcé en 1944. Horne s’était remariée par la suite à Lennie Hayton, un directeur musical qui avait été un des premiers chefs d’orchestre et arrangeur des studios MGM à Paris en 1947. Le couple s’est séparé au début des années 1960, mais n’avait jamais divorcé. Hayton est décédé en 1971. Dans son autobiographie écrite en collaboration avec Richard Schickel, Horne a raconté les énormes pressions auxquelles elle et Hayton avaient dû faire face comme couple interracial. Même si Horne avait reconnu en mai 1980 dans une entrevue accordée au magazine Ebony qu’elle avait épousé Hayton afin de faire avancer sa carrière et de briser la barrière raciale, elle avait tenu à préciser qu’elle avait appris à l’aimer progressivement. Horne a aussi eu des liaisons avec le champion poids-lourd Jos Louis, le chef d’orchestre et clarinettiste Artie Shaw, l’acteur Orson Welles et le réalisateur Vincente Minnelli. Horne avait également eu une longue relation avec le musicien et arrangeur Billy Strayhorn qui étai.t rapidement devenu un de ses mentors. Strayhorn, qui était homosexuel, avait déclaré qu’il aurait épousé Horne s’il avait eu une orientation sexuelle différente.
La scénariste Jenny Lumet, qui avait remporté un Oscar pour le scénario du film ‘’Rachel Getting Married’’ (2008), était la petite-fille de Horne. Lumet était la fille du réalisateur Sidney Lumet et de la fille de Horne, Gail. Parmi les autres petits-enfants de Horne, on remarquait l’autre fille de Gail, Amy, et les quatre enfants de son fils Edwin: Thomas, William, Samadhi et Lena. Horne avait aussi des arrière-petits-enfants, dont l’acteur Jake Cannavale.
Catholique, Horne a habité à St. Albans, dans le Queens, de 1946 à 1962. À St. Albans, Horne avait comme voisins des sommités du jazz com àme Count Count Basie et Ella Fitzgerald. Dans les années 1980, Horne s’est installée au cinquième étage du Volney, un hôtel transformé en coopérative de logements, qui était situé sur la 74e rue.
Lena Horne est morte d’une crise cardiaque le 9 mai 2010. Elle était âgée de quatre-vingt-douze ans. Horne a été inhumée à la St. Ignatius Loyola Church à New York. Des milliers de personnes ont assisté à ses funérailles, dont Leontyne Price, Dionne Warwick, Liza Minnelli, Jessye Norman, Chita Rivera, Cicely Tyson, Diahann Carroll, Leslie Uggams, Lauren Bacall, Robert Osborne, Audra McDonald, et Vanessa Williams. Horne a été incinérée.
De nombreux artistes ont rendu hommage à Horne. En 2003, le réseau ABC avait annoncé que Janet Jackson interpréterait le rôle de Horne dans un film tourné pour la télévision. À la suite de l’incident qui s’était produit lors du spectacle de la mi-temps du Super Bowl de 2004, le magazine Variety avait rapporté que Horne avait demandé que Jackson soit retirée du projet. Même si les dirigeants du réseau ABC avaient manifesté des réticences à accéder à la requête de Horne, les représentants de Jackson avaient déclaré que la chanteuse avait décidé de respecter la demande de Horne. Au cours d’une entrevue avec la chanteuse Alicia Keys en 2005 dans le cadre de son talk show, l’animatrice Oprah Winfrey avait indiqué qu’elle projetait de produire le film elle-même, avec Keys dans le rôle de Horne.
Le 24 janvier 2006, les disques Blue Note, qui avaient produit les disques de Horne durant plus d’une décennie, avaient publié de nouvelles versions des chansons de la chanteuse. L’album intitulé ‘’Seasons of a Life’’, comprenait notamment les chansons "Something to Live For", "Chelsea Bridge" et "Stormy Weather". En 2009, le personnage de Horne a été incarné par Leslie Uggam et Nikki Crawford dans une nouvelle version de la comédie musicale Stormy Weather, qui a été présentée à la Pasadena Playhouse en Californie de janvier à mars 2009. En 2011, l’actrice Ryan Jillian a également joué le rôle de Horne dans son one-woman show intitulé ‘’Notes from A Horne.’’ Le spectacle a été présenté au Susan Batson studio de New York, de novembre 2011 à février 2012. L’actrice Halle Berry a aussi rendu hommage à Horne dans le cadre des 83e Academy Awards le 27 février 2011. En 2018, le Service postal des États-Unis a également émis un timbre en l’honneur de Horne, qui était devenue la 41e personne à être honorée dans le cadre de la série Black Heritage.
En juin 2021, le Prospect Park Bandshell de Brooklyn a été rebaptisé le Lena Horne Bandshell. En juin 2022, la Nederlander Organization avait également annoncé que le Brooks Atkinson Theatre de Broadway serait renommé le Lena Horne Theatre en l’honneur de Horne, qui devenait ainsi la première femme de couleur à avoir un théâtre de Broadway nommé en son honneur.
Artiste très charismatique, Horne avait été une des chanteuses les plus remarquables de son époque. Femme de conviction, un peu comme son amie la pianiste Hazel Scott, Horne n’avait pas hésité à risquer sa carrière pour défendre ses idées, notamment dans le cadre du mouvement des droits civiques.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Lena Horne.’’ Wikipedia, 2024. ‘’Lena Horne, American singer and actress.’’ Encyclopaedia Britannica, 2024. ‘’Lena Horne, American singer and actress.’’ Condé Nast, 2024. ‘’Lena Horne Biography.’’ Biography.com, 26 mars 2021é
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Désinfox. Bracelet électronique : pourquoi Nicolas Sarkozy a pu aller aux Seychelles malgré sa condamnation
https://tinyurl.com/25gsllyx Artia13 - Innovation et Créativité Entre cette décision et le prochain procès, l’ancien président de la République s’est offert des vacances en famille… aux Seychelles. Un voyage ...
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9 janvier : la Journée de la souveraineté nationale au Panama
Le 9 janvier est un jour de deuil au Panama, pendant toute la journée, il est interdit de boire de l’alcool et d’organiser des fêtes ou des spectacles publics. C’est un jour férié et chômé au niveau national pour commémorer la mort de 21 étudiants et d’un bébé panaméens tués le 9 janvier 1964 lors des émeutes au cours desquelles les Panaméens revendiquaient la souveraineté sur le canal de Panama. Cette journée est connue comme la Journée des Martyrs (Día de los Mártires) ou la Journée de la souveraineté nationale (Día de la Soberanía Nacional).
À l’époque le pays était divisé en deux zones car les Américains occupaient la zone du canal de Panama qu’ils s’étaient attribués à perpétuité depuis le début du siècle. Des milliers d'Américains et leurs familles vivaient dans cette zone selon leurs propres lois et coutumes tout en travaillant pour le canal ouvert en 1914. Les États-uniens y avaient aussi installé une importante base militaire. Les Zonians, comme on les appelait, n’avaient pratiquement aucun contact avec le reste du pays et sa population. Laquelle ne pouvait accéder à la zone du canal sans une autorisation spéciale.
Face aux protestations récurrentes des Panaméens, Washington avait fini par faire concessions symboliques, comme la présence conjointe des deux drapeaux américain et panaméen sur les bâtiments officiels de la zone du canal à partir du 1er janvier 1964. Mais les Zonites ignorèrent l'accord et refusèrent de hisser le drapeau panaméen. Ce fut notamment le cas des élèves américains du lycée Balboa. Après négociation avec la police, il a été convenu qu'un groupe de six étudiants panaméens s'approcherait du mât du drapeau pour hisser leur drapeau et chanter l'hymne panaméen. Zonites tentèrent de les empêcher. Ils ont encerclé les étudiants et une bagarre a éclaté, au cours de laquelle le drapeau a été déchiré en morceaux. Quand cela s’est su dans le reste du pays, des milliers de manifestants ont afflué dans la zone du canal. La police, débordée, a été contrainte de demander l'aide de l'armée américaine, qui a décidé de tirer et d'utiliser des gaz lacrymogènes contre les manifestants. 21 étudiants et 4 membres des forces américains ont perdu la vie au cours des trois jours d’émeute.
Ces événements ont mis en lumière la situation coloniale que subissait le Panama de la part d’un État toujours prompt à dénoncer le colonialisme des Européens. Il faudra malgré tout attendre de nombres années pour que la situation évolue. En 1977, le traité Torrijos-Carter établit la neutralité du canal et la double administration panamo-américaine sur les lieux. Puis, le 31 décembre 1999, les États-Unis ont finalement rendu canal au Panama.
Comme chaque année, le Président Laurentino Cortizo, accompagné de membres du Cabinet, dépose une couronne de fleurs devant le Monument aux Martyrs du Centre de Formation Ascanio Arosemena du Canal de Panama, où se trouve également la « Flamme éternelle », à la mémoire des 21 martyrs qui ont offert leur vie. la lutte pour la souveraineté nationale. Il s’agit de l’ancien lycée Balboa qui porte aujourd’hui le nom d’un étudiant de 20 ans tué d’une balle dans le dos le 9 janvier 1964.
De leur côté, divers mouvements populaires et syndicats panaméens manifestent au parc Santa Ana de la capitale pour rendre hommage aux martyrs mais surtout pour dénoncer le poids de l’influence américaine sur le mouvement actuel de leur pays.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 8 janvier 2024
#canal de Panama#Zonians#Traité Torrijos-Carter#Ascanio Arosemena#Balboa#Panama#1964#9 janvier#Carter#Trump
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Le vrai et seul président de la Syrie Bachar al Assad accueilli à Moscou.
C'est un grand soulagement.
C’est un soulagement, Bachar al Assad est en vie.
Le seul et unique président légitime de la Syrie est arrivé à Moscou où il a rejoint sa famille.
La Russie a accordé l’asile à l’ancien président syrien Bachar Assad et aux membres de sa famille, a indiqué une source au Kremlin.
Ces dégénérés d’islamistes se vantent d’avoir envahi la résidence personnelle de la famille Assad à Damas, démontrant à nouveau l’homme simple et le père affectueux qu’est le chef unique de la Syrie.
Album photo du criminel Bachar al-Assad depuis l’intérieur de son palais…
Je hais ces macaques maléfiques avec une passion indicible.
Moscou n’est pas une destination neutre, contrairement à un état du Golfe persique. C’est une destination politique. En dépit des évolutions négatives récentes, Bachar al Assad demeure un acteur politique avec un large réseau de contacts dans toute la Syrie. En l’accueillant, la Russie dispose d’une figure centrale à l’opposition au régime djihadiste installé par l’OTAN en Syrie.
On sait ce que vaut la « joie » des gens qui accueillent des djihadistes en « libérateurs ». Cela dure une grosse semaine avant que la terreur médiévale ne s’instaure.
Assad a besoin de temps. Dans l’immédiat, il doit encore se remettre des évènements récents, faire le point sur la situation, ne pas se laisser désarmer par cette crise. Il est à espérer qu’il fasse preuve de la force morale nécessaire à la défense des droits légitimes de la Syrie et qu’il maintienne le cap qu’il s’est fixé depuis 14 ans, peu importe la situation actuelle. Il faut aussi acter des erreurs commises, faire une autocritique constructive et reprendre la marche vers la libération du pays des bandes djihadistes.
Comme on l’a vu dans cette région, les renversements de situation spectaculaire sont la norme.
L’affaire est loin d’être close. D’ici peu de temps, les djihadistes vont devenir largement autonomes et Erdogan aura les plus grandes difficultés à les contenir, d’autant qu’il sera occupé avec ses amis kurdes. Croire que ces baiseurs de chèvres vont se calmer est une hallucination occidentale.
La partie de la Syrie contrôlée par les fanatiques va rapidement se transformer en enfer sur terre, comme partout où ces démons mettent les pieds, et d’abord pour les minorités ethniques ou religieuses qui tergiversent face au retour à l’âge des cavernes. Tous les fanatiques de la planète vont se ruer sur place pour s’enrôler dans ce qu’ils voient comme la base de départ du djihad mondial.
Ce sera invendable sur la scène internationale, peu importe les efforts des juifs et des démocraties pour les normaliser.
Les Iraniens vont devoir évaluer la situation car une fois passée le choc, le sauvagerie des fanatiques de Damas les obligera à réagir.
Seul Bachar peut faire la synthèse entre la Russie, l’Iran, les minorités religieuses du pays. Les masses qui ont ouvert leurs villes aux djihadistes auront tôt fait de s’en mordre les doigts.
Bachar est la seule option
Contrairement à ce qu’on entend à propos de Bachar al Assad, il a fait preuve d’une remarquable endurance pendant 14 années de guerre civile face au bloc de l’OTAN, de la Turquie, de l’Arabie Saoudite et des hordes djihadistes internationales jetées sur le pays.
Ce pays n’était même pas théoriquement susceptible de résister à un tel assaut.
Si l’armée syrienne ne s’est pas battue, c’est parce qu’elle n’était plus payée, que le pays était sous embargo, en ruines, sans perspective. Pour contourner cette situation, Bachar était contraint de rechercher l’appui des états du Golfe et d’une normalisation des relations.
Son voyage en Chine s’inscrivait dans cette direction.
Face à l’extrême sévérité de la situation économique, des excès ont été commis par des fonctionnaires corrompus du gouvernement syrien. Assad n’a pas pris toute la mesure de cette réalité ou n’a pas pu y répondre, faute de solutions pratiques. Mais des erreurs de ce genre restent une question marginale comparativement à la barbarie qui règne désormais en Syrie.
L’idée que tout va se calmer en Syrie est une illusion médiatique. Le Liban va s’enflammer et la Jordanie va suivre. Rien ne peut apaiser ces chiens enragés que sont les djihadistes, surtout lorsqu’ils sont aussi soutenus qu’actuellement, hormis par le fer et le feu.
En l’état actuel des choses, la Russie joue la carte de la prudence dans l’espoir de voir des factions pseudo « modérées » prendre le dessus à Damas. Pour cette raison, Assad ne va probablement pas intervenir politiquement dans l’immédiat pour ne pas donner l’impression que la Russie cherche à alimenter la crise.
Ces calculs diplomatiques sans intérêt de Moscou s’avèreront inutiles et la réalité s’imposera : Damas doit être libérée des djihadistes de l’OTAN. Le sort de l’Eurasie en dépend. On ne peut pas laisser cet incendie s’étendre et jouer la montre dans l’espoir que les choses s’apaisent d’elles-mêmes. Hélas, les états menacés ne réagiront que lorsque le pire aura lieu.
C’est un fait : le zèle messianique des démocraties juives cultivent chez elles un sens de l’agressivité et l’initiative dont ces états sont dépourvus. Jusqu’à présent les états attaqués réagissent à une agression, mais ne prennent pas l’offensive.
Ne soyons pas pessimiste.
Le temps a des vertus insoupçonnées. Espérons sincèrement que le seul et vrai président de la Syrie assume ses fonctions en dépit des difficultés extraordinaires de l’heure et ne se résigne pas. L’humanité a besoin d’une Syrie libérée de la barbarie et Bachar al Assad est la voix de cette Syrie libre.
Démocratie Participative
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Hollande, Borne, Darmanin, Séjourné… Ces députés qui méprisent l’hémicycle
Capture d’écran © France Télévision C’était dans « Quelle époque », ce samedi 16 novembre. Léa Salamé interrogeait François Hollande sur sa faible présence à l’Assemblée nationale – oh, avec bienveillance, on était comme en famille en compagnie de Christophe Dechavanne, Elise Lucet, Michel Denisot… L’ancien président de la République s’est expliqué avec la désinvolture bonhomme qui le…
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FAUT-IL CHOISIR LE REPRÉSENTANT LAVALAS À LA COORDINATION DU CONSEIL PRÉSIDENTIEL DE TRANSITION ?
Par Jean-Marie Mondésir 28 avril 2024
On a appris que l’organisation famille Lavalas supporte la candidature de son poulain l’Architecte Lesly Voltaire à la coordination du Conseil présidentiel de transition. Cette formation politique cherche à négocier avec le secteur privé pour appuyer la candidature du conseiller Voltaire. Serait-il un très bon choix parmi les autres concurrents?
À bien remarquer, l’ancien président Jean Bertrand Aristide est un membre fondateur et secrétaire à vie du parti famille Lavalas. Il donne son avis sur toutes les décisions prises par les dirigeants de cette entité politique qui s’est détournée de sa vision initiale : démocratie, transparence et justice.
On doit se rappeler que c’est l’ancien prêtre président JBA qui a démobilisé les forces armées d’Haïti en envoyant au chômage plus de 7000 hommes et femmes qui ne connaissaient que le maniement des armes. Cette démobilisation des forces armées reconnues par la constitution de 1987 s’est inscrite dans le cadre d’un plan Machiavélique visant à encourager l’éclosion des gangs criminels dans les quartiers populaires pour supporter le régime en place.
Durant la période du régime Lavalas, près de 82 membres de cette formation ont été livrés à la justice américaine pour trafic illicite de stupéfiants après les enquêtes entreprises par l’administration américaine chargée de lutter contre les trafiquants de drogues « drug enforcement administration (DEA) ».
Tenant compte de l’intransigeance démesurée du secrétaire à vie de l’organisation politique Famille Lavalas, si le conseiller Lesly Voltaire parvient à assurer la coordination du Conseil présidentiel de transition, il y a un risque avéré que les forces armées d’Haïti n’auront pas les moyens ni les équipements nécessaires pour assurer la sécurité nationale et les édifices gouvernementaux. On doit savoir que les forces armées peuvent appuyer la police dans ses nombreuses opérations visant à éradiquer les gangs criminels qui terrorisent la population haïtienne.
Notre pays n’a pas besoin de la présence des soldats étrangers pour venir humilier, torturer, violer et massacrer nos frères et sœurs. Les forces armées et la police ont besoin des équipements, des munitions, des appuis aériens lors des opérations et de la formation pour combattre les gangs criminels qui pullulent la capitale et les villes de province.
La Cour de cassation qui constitue l’instance judiciaire suprême du pays ne connaîtra pas de réforme en profondeur du fait que plusieurs juges de cette Cour ont remplacé l’ancien président JBA pendant les deux coups d’état (1991, 2004) dont il a été victime.
On continue de croire que le Conseil présidentiel de transition n’atteindra pas sa mission non seulement à cause des divergences idéologiques des acteurs ayant envoyé leur représentant au CPT, mais aussi les entrepreneurs politiques veulent accaparer le pouvoir sans légitimité populaire en cherchant à s’enrichir de manière illicite en pratiquant la corruption et le trafic d’influence au détriment de la population vulnérable.
Pour les gens lucides, la classe politique haïtienne a échoué du fait qu’elle n’a pas pu offrir une alternative sérieuse et responsable à la nation après le renversement de la dictature des Duvalier. On a assassiné le président Jovenel Moïse qui avait une vision pour le pays en prétendant de faire mieux. Cependant, ils ont contribué à réduire le pays à sa plus simple expression : désespoir, insécurité, misère, chômage, cherté de la vie; le système éducatif et celui de santé sont à l’agonie.
Les organisations politiques n’ont pas de structure représentantative ni vision voir un projet de société avec un personnel qualifié visant à améliorer les conditions socio-économiques exécrables du peuple haïtien.
Ne soyez pas étonnés que le peuple haïtien ne participera pas en masse au prochain processus électoral pour élire au timon des affaires de l’Etat un des acteurs politiques qui est représenté au Conseil présidentiel de transition.
Sans résultat probant sur le terrain avec le modèle de structure CPT qui est inconstitutionnel et impopulaire, ce sera la faillite de la classe politique et la mise à la retraite de certains entrepreneurs politiques, démagogues, pseudos démagogues, fossoyeurs, bluffeurs, opportunistes, insouciants, incompétents et méprisables.
On ne cache pas notre dégoût, notre déception quant aux actions malhonnêtes et subversives des acteurs politiques sur le terrain qui ont grandement contribué à la faillite institutionnelle du pays.
Jean-Marie Mondésir
Juriste haïtien | Spécialiste en droit civil
Éditeur de Port-Salut Magazine | La voix de Dumont
PDG de Dumont Inter 103.1 FM
Radio-Dumont.com
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Fadilou Keita, DG de la CDC charge "Macky Sall doit être poursuivi pour haute trahison"
Le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) soutient que l’ancien président de la République Macky Sall doit être poursuivi pour haute trahison. Selon Fadilou Keita, il a tué des sénégalais, pillé les ressources et falsifié des chiffres pour enrichir les membres de sa famille et ses anciens collaborateurs. “La responsabilité du Président Macky Sall dans cette affaire là…
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Nécrologie/Football : Le président de la CAF, Dr Motsepe, présente ses condoléances à la famille de l'ancien président de la CAF, Issa Hayatou
Le président de la Confédération Africaine de Football (« CAF »), Dr Patrice Motsepe, est attristé par le décès de l’ancien président de la CAF, Issa Hayatou. Le président Issa Hayatou a dirigé la CAF de 1988 à 2017 et est décédé le vendredi 9 août 2024. Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : « J’exprime mes plus sincères condoléances personnelles et celles des 54 associations…
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Issa Hayatou
Le riche parcours d’un prince
L’ancien président de la Confédération africaine de football, Issa Hayatou est passé de vie à trépas jeudi dernier dans la capitale française. Un vibrant hommage est rendu à cette figure emblématique qui aura dirigé avec maestria le football africain pendant près de trois décennies.
C’est un regroupement inhabituel au domicile familial. Les habitants sont consternés et l’ambiance est morose. Au domicile d’Issa Hayatou à Garoua, capitale de la région du Nord, la tristesse est perceptible. Le jour de sa disparition précède son anniversaire. Le monument du football mondial. « Nous sommes tous endeuillés parce que nous avons perdu un très haut commis du football mondial, nous formulons des prières pour le repos de son âme pour que Allah puisse l’accueillir. Nous sincères condoléances à sa famille proche, c’est-à-dire son épouse, ses enfants. » Affirme le Lamido de Garoua. L’ancien président de la confédération africaine de football a tiré sa révérence jeudi dernier à Paris, en France. Ce pur produit du sport, né le 9 août 1946 à Garoua, aura consacré une grande partie de sa vie au football. « Il est l’un des hommes que le destin a voulu mettre au Cameroun pour diriger. Quand j’ai su à travers les reportages qu’il est né un 9 août, j’ai compris qu’il était né pour être un dirigeant, parce qu’il est né sous le signe du lion et les lions c’est l’élément feu et les feux sont faits pour être des dirigeants. Nous comprenons donc à travers l’horoscope que Issa Hayatou était né pour être un dirigeant et il a été un dirigeant que tout le Cameroun et toute l’Afrique regretteront toujours. » lance Nouhou Moussa, cadre sportif.
Issa Hayatou incarnait le football africain dans toutes ses dimensions. Ce digne héritier d’une lignée de sultans de Garoua a d’abord été maître sur ses terres, patron de la fédération camerounaise de football de 1986 à 1988 avant son élection à la Caf. De 1988 à 2017, patron de la confédération africaine contribue au rayonnement du football africain sur la scène internationale. Sous son règne, l’Afrique obtient cinq places à la coupe du monde et l’Afrique du Sud organise le premier mondial sur le sol africain en 2010.
En 2017, il est remplacé par Ahmad Ahmad à la tête de la Caf, l’instance qu’il a dirigée pendant près de trois décennies avant de retourner au Cameroun, son pays natal où il occupera jusqu’à sa mort, la fonction de président du conseil d’administration de l’académie nationale de football.
Panisse Istral Fotso
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Le président Joe Biden réagit à la fusillade survenue lors du meeting de Donald Trump
Suite aux coups de feu tirés lors d’un rassemblement de l’ancien président Donald Trump en Pennsylvanie samedi, le président américain Joe Biden s’est dit soulagé que son prédécesseur soit indemne. “J’ai été informé de la fusillade lors du rassemblement de Donald Trump en Pennsylvanie. Je suis soulagé d’apprendre qu’il est sain et sauf. Je prie pour lui, pour sa famille et pour tous ceux qui…
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Togo : La date d'inhumation d'Agbéyome Kodjo enfin connue
Enfin la date de l’inhumation de Messanh Kodjo Agbéyome est connue. L’ancien Président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD, ex-Obuts) sera conduit à sa dernière demeure le 6 juillet 2024 à Tokpli, son village natal. Le feu vert est finalement donnée par les autorités togolaises et la famille du défunt s’apprête activement dans les préparatifs des…
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Les Proches des Victimes Sous le Régime de Macky Sall Réclament Justice
Les familles et amis des victimes des manifestations de l’opposition au Sénégal sous le règne du président Macky Sall exigent que justice soit rendue. Réunis en un collectif, ils demandent aux autorités de prendre des mesures, y compris l’émission d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien président. Plus de 650 personnes ont été injustement arrêtées et environ 80 ont perdu la vie lors de…
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Tchad : deux ministres d’Etat limogés
L’un est ministre d’Etat, conseiller chargé des Affaires présidentielles et l’autre est ministre d’Etat, conseiller spécial à la Présidence.
Par deux décrets signés ce 24 juillet, le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno a mis fin aux fonctions de deux ministres d’Etat. Le premier est Abakar Manany, ministre d’Etat, conseiller chargé des Affaires présidentielles ; et le second est Jean-Bernard Padaré, ministre d’Etat, conseiller spécial à la Présidence. Aucun motif n’est avancé pour justifier ces décisions.
Parmi ces deux limogeages, le plus surprenant est celui d’Abakar Manany. Homme d’affaires et ancien opposant au régime de Déby père, Abakar Manany est rentré au bercail en décembre 2021, après 17 ans d’exil. Son retour a été rendu possible par la politique de la main tendue menée par les autorités de transition installées à N’Djamena à la mort du président Idriss Déby Itno en avril 2021 sur le champ de bataille. Soutien du régime de transition dirigé par Mahamat Idriss Déby Itno, il est nommé ministre d’Etat, conseiller à la Présidence en janvier 2022, puis ministre d’Etat, conseiller chargé des Affaires présidentielles en mars 2023. Son limogeage est intervenu juste quelques après son retour à N’Djamena. Depuis des mois, il a disparu des radars, laissant place à des spéculations de toute sorte. Un journal très populaire de N’Djamena avait même titré que « sa tête vaut trois milliards de francs CFA ».
Me Jean-Bernard Padaré est lui également une personnalité connue du milieu politique et de la Justice. Porte-parole de l’ancien parti présidentiel, le Mouvement patriotique du Salut, il est un soutien indéfectible des autorités de transition. Il est fait ministre d’Etat en octobre 2022, deux jours avant la survenance des sanglantes manifestations qui ont endeuillé de nombreuses familles tchadiennes. Il est remplacé à ce poste par l’ancien chef d’état-major particulier du président de transition, général Bichara Issa Djedallah.
CA/ac/APA
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Pourquoi tant de Vietnamiens se nomment-ils NGUYEN ?
1. Nguyen origine : d’où vient le nom de famille Nguyen ?
En effet, l'origine du nom qui est porté par environ 40% de la population vietnamienne est le résultat d’un changement de nom pour une grande partie des vietnamiens afin d’éviter les conflits et vengeances entre les dynasties durant la période féodale. Chaque fois qu’une dynastie était démantelée, le pays fut repris par un nouvel empire. Ainsi, les membres de la famille royale et les fidèles de l’ancien empire devaient changer leur nom de famille afin que l'ennemi du nouvel empire ne puisse pas les trouver.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’était pas la dynastie Nguyên qui était au pouvoir à l’époque, mais la dynastie Trân (1225-1400). C’est durant cette période que se développa le nom de famille Nguyen. Après avoir repris le pays de la dynastie de Lý (1009-1225), le général Tran Thu Do, connu comme le fondateur de la dynastie Trân, força les descendants de la dynastie Lý et les habitants ayant Lý comme nom de famille à le changer en Nguyen afin que personne ne connaisse l’existence de la dynastie Lý.
La raison pour laquelle le général Tran Thu Do choisi Nguyên comme nom de famille pour remplacer Lý reste sans réponse. L'histoire se répéta les règnes suivants (Hô et Lê) jusqu'à la dynastie Nguyen (1802 - 1945), la dernière dynastie féodale et l’un des empires les plus puissants de l’histoire vietnamienne qui siégea dans la ville royale de Hué.Les mandarins sous la dynastie Nguyen
Sous la dynastie Nguyen, les habitants qui portaient le nom Nguyen étaient susceptibles de recevoir plus d’avantages. Cela explique que de nombreuses personnes changèrent leur nom de famille en Nguyen. De plus, savez-vous que les descendants de la dernière dynastie féodale du Vietnam, sont encore en vie jusqu'à aujourd'hui? Ces derniers ont évité le pire comparé aux descendants des Ly, Tran, Hô et Lê qui connurent tous un destin tragique.
Suite à cette histoire, Nguyen devient donc le nom de famille le plus porté au Vietnam ! Porté par plus de 36 millions de personnes, il est classé comme étant le quatrième nom de famille le plus couramment porté dans le monde selon The World Geography en 2012. Le nom de famille Nguyen est ainsi le 7ème nom de famille le plus répandu en Australie et le 54ème nom le plus courant en France. Les noms de famille Trân et Lê arrivent respectivement à la deuxième et troisième position d’un nom de famille Vietnam.Le président vietnamien Ho Chi Minh, né Nguyen Sinh Cung et connu par la suite avec les noms Nguyen Tat Thanh (Nguyên grandes espérances) et Nguyen Ai Quoc (Nguyên le patriote)
2. Nguyen prononciation : Comment prononcer Nguyễn correctement ?
La langue vietnamienne est intéressante et complexe avec non seulement des combinaisons de lettres inattendues et des accents compliqués. Prenons une minute pour discuter de la prononciation de Nguyễn, un exemple typique de la complexité de la langue vietnamienne. En français, il s'écrit généralement Nguyen sans accent circonflexe et sans tilde. Pour prononcer Nguyen comme un vrai vietnamien, il faut le dire en une seule syllabe /ŋɥi.jɛn/. Dites-le vite et n'insistez pas sur le “ŋ”.
3. Mieux comprendre les noms et prénoms des Vietnamiens
De nombreux étrangers ont du mal à comprendre la composition du nom d’une personne vietnamienne. Rassurez-vous, ce n'est pas si complexe ! Un nom vietnamien est généralement composé de trois éléments : nom de famille, deuxième prénom et prénom.
3.1 Nom de famille vietnamien
Le nom de famille Vietnam n’est pas utilisé pour se présenter à une personne étrangère, mais il permet de définir la généalogie familiale et de se repérer au niveau administratif. Avant la colonisation du Vietnam par les chinois, les vietnamiens n’avaient pas de nom de famille. L’utilisation des noms de famille au Vietnam s’est répandue lorsque le pays fut sous domination chinoise il y plus de mille ans.
En effet, après avoir conquis la terre des Viets au IIème siècle av. J-C, les Chinois désignèrent généralement un nom de famille aux vietnamiens conquis pour conserver leurs registres fiscaux et faciliter le contrôle des impôts. Pour rendre leurs tâches plus faciles, les cadres supérieurs chinois décidèrent d’utiliser leurs propres noms de famille pour désigner les vietnamiens sous leur juridiction.
Suite à l’indépendance des vietnamiens vis-à-vis des chinois, ils ont eu tendance à changer leur nom de famille d’origine chinoise et à le remplacer par le nom de famille de la dynastie au pouvoir. La raison était de prouver leur loyauté envers cette dernière. Ainsi, cela causait des changements de nom de famille fréquents lorsque se succédaient des dynasties. Les vietnamiens voulaient montrer qu’ils étaient dévoués à l’empereur qui était en fonction et ne pas le froisser en portant le nom de famille de l’empereur précédent.Les noms de famille les plus populaires au Vietnam - Source : wikipedia
3.2 Deuxième prénom
La plupart des vietnamiens ont un deuxième prénom, mais il est tout à fait possible d'en avoir deux ou plus, voire pas du tout. Cela est dû au choix des parents ou à la tradition familiale. Plus précisément, ce deuxième prénom indique parfois la génération dans laquelle appartient la personne. Une famille peut, en effet, utiliser un deuxième prénom différent pour chaque génération. D’ailleurs, ce nom peut indiquer également le genre d’une personne.
Traditionnellement, le genre d'une personne est identifié par son deuxième prénom – « Thị » pour les femmes et “Văn” pour les hommes. “Thị” est la façon dont les femmes expriment le mot "je" alors que “Văn” signifie “littérature”. Selon les croyances et coutumes féodales orientales d’antan, les garçons devaient se concentrer sur leurs études pour conserver la bonne réputation de la lignée familiale. Par exemple, Nguyễn Văn Minh est généralement un homme, tandis que Trần Thi Hà est généralement une femme.
De nos jours, les vietnamiens ne prêtent plus attention à ces vieilles traditions féodales, ce qui fait que ces noms traditionnels sont de moins en moins utilisés.Selon les coutumes traditionnelles, les Vietnamiens devaient avoir "Thi" ou "Van" dans leur nom pour identifier le genre
3.3 Prénom vietnamien
Les Vietnamiens se présentent toujours par leur prénom et ajoutent devant celui-ci, des pronoms permettant d’indiquer la relation entre la personne et son interlocuteur. En effet, dans la langue vietnamienne, il existe une grande variété de pronoms pour s’adresser à quelqu’un en fonction de l’âge, de la relation familiale ou de la situation personnelle d’un individu.
Par exemple, si vous parlez à votre ami homme s’appelant “Minh” et qu’il a à peu près le même âge que vous, vous pouvez l’appeler “anh Minh”, ce qui signifie “frère Minh”. Afin de respecter chaque personne par rapport à son âge, voici un petit récapitulatif mémo :
Chị (sœur) + prénom : pour les femmes légèrement plus âgées que vous
Chú (oncle) + prénom : pour les hommes bien plus âgés que vous ou votre oncle
Cô (tante) + prénom : pour les femmes bien plus âgées que vous ou votre tante
Ông (grandpère) + prénom : pour les hommes très âgés ou votre grand-père
Bà (grandmère) + prénom : pour les femmes très âgées ou votre grand-mère
Pour les personnes plus jeunes, quel que soit son genre :
“Em” ou “cháu” (personnes bien moins âgées que vous)
L'utilisation des pronoms pour s'adresser à quelqu'un est importante dans la culture vietnamienne
Les prénoms ou les noms personnels ont presque toujours une signification littérale et expriment les souhaits et vœux des parents destinés à leurs enfants : il ou elle aura une vie heureuse, belle, en relation avec son prénom. Par exemple, les filles reçoivent souvent des prénoms représentant la beauté, les oiseaux, les fleurs, les rivières ou les objets précieux. Les prénoms féminins populaires sont les suivants : Phượng (phénix), Phương (direction), Cúc (chrysanthème), Hoa (fleur), Giang (rivière), Thu (automne), Ngọc (jade), etc.
Les garçons, quant à eux, reçoivent généralement un prénom représentant une qualité personnelle telle que Đức (vertu), Dũng (courageux), Tài (talentueux), Tú (élégant), Hùng (héros), etc.
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