#JeudiPoésie
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C'est connu, on code vachement mieux avec des fleurs !
NiLan
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Après la pluie
Le bruit des gouttes sur le pavé Et cette odeur de pétrichor Mon cœur recouvert de buée Ton souvenir qui se décolore
Je rouvre les yeux après toi Je me relève après la pluie J'espère et je croise les doigts Enfin il y a cet autre lui
Et de nouveau mon corps réclame La caresse d'un rayon de soleil Celle de ses mains glisse sur mon âme Mon cœur s'emballe et s'émerveille
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J'ai oublié mes rêves Ceux que je fais la nuit Se dissipent dans le brouillard du matin gris J'ai oublié mes rêves Ceux qu'on fait éveillés Qui adoucissent un peu la réalité J'ai oublié les rêves Que je faisais enfant Qui s'enfuient loin de nous lorsque l'on devient grand J'ai oublié mes rêves Ceux de toute une vie Car depuis trop longtemps je me suis endormi
"Rêves oubliés" - @ixfingers
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#JeudiPoésieExquis
Nous on commence à avoir l’habitude. On SAIT maintenant qu’en lançant une idée, elle risque d’être très vite adoptée par la fédé. Hier n’a pas dérogé à la règle. Du coup, voici un copier-coller de nos jeudis poètes.
*
On aligne les mots On assemble les rimes Avec un titre de Pleymo Dans les oreilles en prime Et comme il fait chaud En tong et jupette on frime Le soleil est au plus haut Une sieste serait un crime ? Avec tout ça j’enlève le haut, Et contemple les cimes On bronze en faisant dodo Pendant que les autres triment Tandis que nous autres robots Bossons. C'est un crime! Sortez les fourches Trop c'est trop, On Vous brime! Si plonger dans les flots Pour vous sonne faux Quand cette onde sublime Nappe votre peau Jetez tout a l'eau Rejoignez nous, pauvres victimes ! Holà matelot! On va s'calmer sur les rimes. Ouais parce que là oh! ça sent un peu la frime Est-ce qu'un jeu de mots Peut mener à l'abîme? "L'abime ne fait pas le moine" dis le matelot, Fier de sa blague, il frime. On peut dire que c'est un crime Était-il rigolo?
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Un jour, qui n'est pas aujourd'hui, Ni demain ; ni même après demain, Tu découvriras un vieux visage Dans le miroir un beau matin Et tu sauras que tu vieillis. Un jour ; ce n'est pas aujourd'hui Une main montrera un chemin, Que sereinement tu envisages Comme un couloir où en latin Résonnent les chants d'une abbaye. Ce jour est là. Il te conduit Où le commun, où tous les humains Entament leur dernier voyage ; Derrière le miroir sans tain, Vers les champs d'un éternel pays.
Fred Ninefingers, Éphéméride
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Allons enfants, de toute patrie Un jour d'espoir est arrivé. En votre sein coule la vie De ceux qui, hier, sont tombés (bis) Entendez vous dans le silence Leurs rires, leur ivresse et leur joie Résonnant pour la dernière fois Sur l'autel de la renaissance Vos larmes, chérubins Sécheront dès demain Vivons, vivons Pour que perdurent Leurs voix et leurs raisons...
Ma Marseillaise, en hommage à toutes les victimes de la barbarie à travers le monde.
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Ôde à l’Aveyron (#JeudiPoésie)
De nos vacances d'été, le souvenir De jeux, de baignades, de délires, Et même d'une tapette à mouches. Gardons cette impression en bouche, Croustillante comme une chips, Qu'à la faveur d'une ellipse, On fasse de nouveaux ricochets, Un peu comme si de rien n'était, Ou qu'on reparte en pique-nique, Entre tyrannosaure et zombitronic.
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Mirage d’or
À nos pieds s'étalent des trésors
Qui sont pour nous sans valeur.
Les moments de joie, de bonheur,
Les rires aux éclats des enfants
Qui jouent dans le sable, inconscients
De la nature éphémère de l'heure,
Ou du jour dans ses dernières lueurs
Quand doucement le soleil s'endort.
Je porte mon regard au lointain
Sur l'océan et ses merveilles.
Dans l'eau se reflète le soleil.
Ce que je mire, c'est de l'or.
Celui que convoite le conquistador.
Comme la ruche appelle l'abeille
Ce mirage d'or en moi éveille
La soif. L'avidité. L'appât du gain.
Je cours et piétine les trésors
Que je gardais au fond du coeur
Inattentif aux cris moqueurs
Des mouettes et des cormorans.
Une plainte d'enfant me rappelle alors,
Vers la plage nappée du sang vermeil
De mes trésors foulés par mes orteils.
Je voulais plus, il ne reste rien.
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Ma Part de Ténèbres
Je ne suis bien que dans le noir, tapi dans ce coin sombre.
Juste cette bulle obscure dans laquelle j'aime me fondre.
Je n'y vois rien du dehors et ne veux rien y voir.
Le dehors n'y voit rien de plus qu'un banal recoin noir.
En dedans je distingue à peine le bout de mes doigts
Un peu comme si ce lieu était hors les lois
De la nature, de la physique, en principe immuables,
À la fois désert marin et océan de sable.
Je n'ai ni faim, ni soif, ni chaud, ni froid,
Ni joie, ni peine, ni surprise ou effroi.
Nul rai ne perce cet ilôt de pensées funèbres.
Je garde en moi jalousement ma part de ténèbres.
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Bonheurs mécaniques.
Mon #JeudiPoésie ne rime qu'avec souvenir aujourd'hui. Parce que pour être un poète, il n'est pas toujours besoin de rimer ni même de coucher des mots sur le papier / clavier. Parfois, c'est la vie qui nous offre des moments d'une poésie infinie, qu'on ne peut pas capturer. On les saisit au vol et on les garde au chaud en soi. Ça a du arriver deux ou peut-être trois fois. Dans une autre ville, une autre vie. Je crois me souvenir que chaque fois c'était un dimanche en début d'après-midi. De ces moments où dans les villes moyennes, les rues sont calmes, très calmes, suspendues entre le rôti de belle-maman et la sieste devant Michel Drucker. Soudain ont retenti des notes de musique. Pas n'importe quelle musique : elle provenait d'un orgue de barbarie. Intriguée, je suis allée sur le balcon et je l'ai vu : un monsieur banal, entre deux âges, qui jouait de cet incroyable instrument mécanique sous les fenêtres du bâtiment d'en face. Il jouait sans s'arrêter. Sans rien dire. Aucune inscription, rien. Juste la musique qu'il offrait. C'était simple, doux, mélancolique et joyeux à la fois. Inattendu et un peu cocasse. C'était un moment suspendu, comme ils se font beaucoup trop rares. Un moment à saisir. Une jolie chose. Il est revenu donc, une fois ou deux. Toujours seul avec son orgue. Parfois, une tête passait par une fenêtre. Mais finalement, il jouait presque dans le vide. Je me suis souvent imaginé des choses, raconté des histoires. Et s'il venait là pour quelqu'un en particulier ? Conquérir le cœur d’une dame ? Se faire pardonner ? Se souvenir ? Et pourquoi pile là, sous ces fenêtres et pas ailleurs ? Je ne le saurai jamais. Je continuerai à me raconter des histoires. Peut-être un jour je vous les raconterai à vous aussi. En attendant, les notes mécaniques résonnent encore dans ma tête. Et c'est ça aussi la poésie.
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Vagabondage
Je suis tombé en Désuétude. C'est un pays où l'on vit bien Mais où les gens ne veulent rien Satisfaits de leurs petites habitudes.
Je suis tombé en Pâmoison. Là, le monde y est heureux. La seule loi est d'être amoureux D'un autre à perdre sa raison.
J'ai survolé un peu l'Histoire. La cité qui longe le Temps Où les hautains gardiens savants Enferment nos secrets dans leurs armoires.
J'ai traversé bien des pays. Et m'y suis arrêté parfois. Mais toujours suis reparti Dans l'espoir de rentrer chez moi.
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Le Réveil
Vas y! Tu peux te retourner Et voir tes traces sur le chemin Qui s'estompent de loin en loin Aux premières lueurs de la journée. Ou bien tu t'acharnes à avancer Dans la nuit sombre, tendant les mains Jusqu'à toucher un lendemain. MAIS NE RESTE PAS PLANTÉ LÀ !
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Ces moments...
Il y a peu de moments Où l'Homme se sent heureux. Et ces instants précieux Se perdent dans ses tourments. Ils sont si rares ces moments Que l'Homme ne va vers eux Qu'à cause du hasard capricieux Qui l'y emmène secrètement. Il y a trop de moments Légers, gais, savoureux, Qui passent devant ses yeux, À portée de main. Seulement Ces si jolis moments, Si rares et si précieux, Qui rendraient l'Homme heureux, Les désire t'il vraiment ?
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Je ne sens plus le goût de ma terre sur ma langue. J'ai oublié la couleur de mon ciel. Je n'entends plus le chant des rivières Pas plus que celui des forêts. J'ai perdu les odeurs de mes pères Entre les murs gris des grandes villes Sans d'autre horizon que la course effrénée De mon peuple vers son déclin, sa chute inéluctable. Il ne me reste que l'abri précaire de mon nid Et le réconfort de ma couvée.
Poème sans titre extrait du recueil “À l’ombre des villes” (Njiar)
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