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J'ai oublié mes rêves Ceux que je fais la nuit Se dissipent dans le brouillard du matin gris J'ai oublié mes rêves Ceux qu'on fait éveillés Qui adoucissent un peu la réalité J'ai oublié les rêves Que je faisais enfant Qui s'enfuient loin de nous lorsque l'on devient grand J'ai oublié mes rêves Ceux de toute une vie Car depuis trop longtemps je me suis endormi
"Rêves oubliés" - @ixfingers
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Writer’s spleen
Comment faut il commencer un texte? Par “Il était une fois”? une phrase de dialogue? un endroit étrange? Je ne sais jamais. Je ne sais jamais non plus comment le finir. Les mots ont leur propres vies et défilent sous mes yeux comme si les doigts d’un autre les tapent, martelant les touches de mon clavier en une musique saccadée et entêtante. Parce que c’est plus facile de lire les mots d’un autre que d’écrire les siens.
Alors souvent je recommence. Je m’acharne sur une phrase, je la triture, la destructure, la tord et la torture jusqu’à ce qu’elle ne signifie plus rien, qu’elle soit vide de sens, creuse. Mais jolie tout de même. Et enfin je l’abandonne. Je l’oublie au milieu de ses semblables sur un feuillet, dans un carnet, ou un fichier de quelques octets ; autant de cimetières pour ces carcasses de lettres dégénérées, dénaturées par la lâcheté de l’auteur qui distille ses mots tant de fois qu’ils en perdent toute saveur, toute substance.
Ces phrases creuses, ces mots incolores, sont les briques d’un mur sans mortier qui s’effondre et révèle une surface lisse et blanche sur laquelle seule la sincérité accroche. Mais c’est une vertu si rare et précieuse qu’il est difficile de la partager...
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Un jour, qui n'est pas aujourd'hui, Ni demain ; ni même après demain, Tu découvriras un vieux visage Dans le miroir un beau matin Et tu sauras que tu vieillis. Un jour ; ce n'est pas aujourd'hui Une main montrera un chemin, Que sereinement tu envisages Comme un couloir où en latin Résonnent les chants d'une abbaye. Ce jour est là. Il te conduit Où le commun, où tous les humains Entament leur dernier voyage ; Derrière le miroir sans tain, Vers les champs d'un éternel pays.
Fred Ninefingers, Éphéméride
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Allons enfants, de toute patrie Un jour d'espoir est arrivé. En votre sein coule la vie De ceux qui, hier, sont tombés (bis) Entendez vous dans le silence Leurs rires, leur ivresse et leur joie Résonnant pour la dernière fois Sur l'autel de la renaissance Vos larmes, chérubins Sécheront dès demain Vivons, vivons Pour que perdurent Leurs voix et leurs raisons...
Ma Marseillaise, en hommage à toutes les victimes de la barbarie à travers le monde.
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Une minute, une éternité.
Ligne 14. Châtelet. 11H59.
La rame du métro s'arrête. « Mesdames et messieurs, dans le cadre du deuil national et en hommage… » La minute de silence. Tout se fige. Tous se figent.
Face à moi, une jeune femme, petite trentaine, croise mon regard furtivement. Nous baissons toutes les deux les yeux, saisies autant de pudeur que du poids de l'instant. Mon cœur se serre un peu plus.
Cinq secondes, dix, vingt…
Des sanglots. Ceux de la jeune femme. Elle tente tant bien que mal de le les étouffer, les dissimuler.
Trente secondes, quarante…
J'ai envie de la prendre dans mes bras, de lui tenir la main, peut-être simplement lui poser une main sur l'épaule.
Quarante cinq secondes, cinquante…
Ses larmes font monter les miennes. La tristesse m'envahit. J'hésite.
Cinquante cinq secondes…
« Mesdames et messieurs, nous vous remercions. Le trafic va maintenant reprendre. » Des gens s’engouffrent dans la rame et se dressent entre elle et moi. Le signal sonore retentit, les portes claquent, la vie reprend.
Mademoiselle, où que vous soyez, je regrette de ne pas avoir osé vous réconforter et je vous souhaite plein de courage.
PS : Je l’ai toujours trouvée jolie cette chanson, mais là, ses paroles prennent un tout autre sens…
dailymotion
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Les mots de Fred.
Mmm… Comment expliquer que j'ai passé un excellent week-end sans te choquer, toi qui lis ce statut?
Je vais commencer par la fin peut être. C'est étrange de voir une foule s'éloigner en courant de la direction que t'indique ton GPS. C'est assez persuasif de suivre cette foule quand c'est un policier armé qui t'y invite d'une façon disons le très décidée.
Mais ça n'efface pas cet après midi de retrouvailles autour d'un brunch savoureux dans un lieu atypique et d'un caractère apaisant. Ni ces quelques instants de marche qui l'ont précédé dans l'éclatante chaleur /fraîcheur ombragée parisienne.
C'est aussi étrange de se réveiller après plus de 11 heures de sommeil ce matin. C'est étrange et fatigant à la fois, et on finit par traîner cette fatigue toute la journée d'avoir trop dormi… (vieille personne je sais…)
Mais c'est la conséquence logique d'une soirée commencée dès 11h le matin à discuter, échanger, rire, communier, se faire hypnotiser, à maudire les figues, découvrir pour la première fois la Philarmonie de Paris, manger des tartelettes au citron, contourner un canal pour trouver une péniche sous un crachin glacial.
Le tout après une nuit d'insomnie. Provoquée par cette abominable et sanglante expédition ce vendredi soir. Ce vendredi noir où les lumières de la République se sont éteintes, soufflées par les rafales d'un vent de haine aveugle et sourd. Ce vendredi morne où la musique s'est tue, interrompue par une macabre cacophonie meurtrière.
Tout ça pour dire que si ce qui s'est passé m'a profondément touché, je suis resté debout grâce à tous ces gens aussi touchés que moi, qui m'ont fait passer…non! qui m'ont fait VIVRE!!! un excellent week-end…
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On se serre la pelle.
Bonjour,
Le week end a été difficile, on espère que vous allez tous pour le mieux.
Les mots sont un peu difficiles à trouver, mais on ne voulait pas vous laisser tous seuls dans ces moments. On vous rappelle que ce Tumblr vous appartient, si vous voulez vous exprimez, d’un façon ou d’une autre, sur ce que vous ressentez, que vous avez ressenti, que vous ressentirez et que vous souhaitez partager avec la Fédé, on est là pour vous accueillir.
Il faut continuer de rêver et d'écrire, c’est aussi comme ça qu’on rendra hommage aux victimes.
Et n’oubliez pas, on est une Fédé, on est là les uns pour les autres ♥
A très bientôt.
L’équipe de la Fédé.
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vine
Quand ta journée est longue et que ton café est court... #vinepourri
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Mirage d’or
À nos pieds s'étalent des trésors
Qui sont pour nous sans valeur.
Les moments de joie, de bonheur,
Les rires aux éclats des enfants
Qui jouent dans le sable, inconscients
De la nature éphémère de l'heure,
Ou du jour dans ses dernières lueurs
Quand doucement le soleil s'endort.
Je porte mon regard au lointain
Sur l'océan et ses merveilles.
Dans l'eau se reflète le soleil.
Ce que je mire, c'est de l'or.
Celui que convoite le conquistador.
Comme la ruche appelle l'abeille
Ce mirage d'or en moi éveille
La soif. L'avidité. L'appât du gain.
Je cours et piétine les trésors
Que je gardais au fond du coeur
Inattentif aux cris moqueurs
Des mouettes et des cormorans.
Une plainte d'enfant me rappelle alors,
Vers la plage nappée du sang vermeil
De mes trésors foulés par mes orteils.
Je voulais plus, il ne reste rien.
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Les Hérocopains se font des films 3.
Où la Fédé de la plume vous emmène-t-elle cette fois? Ahah! Mystère. Mais le voilà enfin le dernier opus.
Il a tardé mais on espère qu’il vous plaira. On vous souhaite une très bonne lecture.
Et merci à Lucile, Fred, Magali, Karine, Laura, Coralie, Linda, Cécile, Karen et Marina pour leur participation.
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Ma Part de Ténèbres
Je ne suis bien que dans le noir, tapi dans ce coin sombre.
Juste cette bulle obscure dans laquelle j'aime me fondre.
Je n'y vois rien du dehors et ne veux rien y voir.
Le dehors n'y voit rien de plus qu'un banal recoin noir.
En dedans je distingue à peine le bout de mes doigts
Un peu comme si ce lieu était hors les lois
De la nature, de la physique, en principe immuables,
À la fois désert marin et océan de sable.
Je n'ai ni faim, ni soif, ni chaud, ni froid,
Ni joie, ni peine, ni surprise ou effroi.
Nul rai ne perce cet ilôt de pensées funèbres.
Je garde en moi jalousement ma part de ténèbres.
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Vagabondage
Je suis tombé en Désuétude. C'est un pays où l'on vit bien Mais où les gens ne veulent rien Satisfaits de leurs petites habitudes.
Je suis tombé en Pâmoison. Là, le monde y est heureux. La seule loi est d'être amoureux D'un autre à perdre sa raison.
J'ai survolé un peu l'Histoire. La cité qui longe le Temps Où les hautains gardiens savants Enferment nos secrets dans leurs armoires.
J'ai traversé bien des pays. Et m'y suis arrêté parfois. Mais toujours suis reparti Dans l'espoir de rentrer chez moi.
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Le Réveil
Vas y! Tu peux te retourner Et voir tes traces sur le chemin Qui s'estompent de loin en loin Aux premières lueurs de la journée. Ou bien tu t'acharnes à avancer Dans la nuit sombre, tendant les mains Jusqu'à toucher un lendemain. MAIS NE RESTE PAS PLANTÉ LÀ !
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Ces moments...
Il y a peu de moments Où l'Homme se sent heureux. Et ces instants précieux Se perdent dans ses tourments. Ils sont si rares ces moments Que l'Homme ne va vers eux Qu'à cause du hasard capricieux Qui l'y emmène secrètement. Il y a trop de moments Légers, gais, savoureux, Qui passent devant ses yeux, À portée de main. Seulement Ces si jolis moments, Si rares et si précieux, Qui rendraient l'Homme heureux, Les désire t'il vraiment ?
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Je ne sens plus le goût de ma terre sur ma langue. J'ai oublié la couleur de mon ciel. Je n'entends plus le chant des rivières Pas plus que celui des forêts. J'ai perdu les odeurs de mes pères Entre les murs gris des grandes villes Sans d'autre horizon que la course effrénée De mon peuple vers son déclin, sa chute inéluctable. Il ne me reste que l'abri précaire de mon nid Et le réconfort de ma couvée.
Poème sans titre extrait du recueil “À l’ombre des villes” (Njiar)
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En escalope...(via https://soundcloud.com/lew-alton/walking-with-kerouac?utm_source=soundcloud&utm_campaign=share&utm_medium=tumblr)
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