#Jean-Michel Quinodoz
Explore tagged Tumblr posts
Text
Jean-Michel Quinodoz – Evcilleştirilmiş Yalnızlık (2024)
Jean-Michel Quinodoz, İsviçre Psikanaliz Derneği’nde eğitim analisti ve İngiliz Psikanaliz Derneği onur üyesi olarak psikanaliz alanında önemli bir figür. ‘Evcilleştirilmiş Yalnızlık: Psikanalizde Ayrılık Kaygısık’ adlı eseriyle, psikanalizin temel konularından biri olan ayrılık kaygısı üzerine derinlemesine bir inceleme sunuyor. Quinodoz, ayrılık kaygısının insanın temel bir deneyimi olduğunu…
View On WordPress
#2024#Cemre Yaşöz#Evcilleştirilmiş Yalnızlık#Jean-Michel Quinodoz#Psikanalizde Ayrılık Kaygısı#Sfenks Kitap
0 notes
Text
Malaise dans la civilisation
« Malaise dans la civilisation, ou Le Malaise dans la culture (titre original : Das Unbehagen in der Kultur), est un livre de Sigmund Freud écrit durant l'été 1929 et paru en 1930 à Vienne à l'Internationaler Psychoanalytischer Verlag.
Freud commence de travailler à ce livre en juillet 1929. Il appelle d'abord une ébauche de son essai Das Glück und die Kultur (« le bonheur et la culture »), puis Das Unglück in der Kultur (« le malheur dans la culture »), avant d'en arriver au titre définitif, sous lequel le livre paraîtra en 1930, Das Unbehagen in der Kultur, soit Le Malaise dans la culture (dans la traduction française des Œuvres complètes de Freud / Psychanalyse).
Le Malaise dans la culture représente en premier lieu une réponse à Romain Rolland qui reproche à l'auteur de L'Avenir d'une illusion, d'avoir manqué à analyser l'essence du sentiment religieux, en tant que celui-ci paraît voisin de cette plénitude dont l'homme est toujours en quête. D'après Élisabeth Roudinesco et Michel Plon, Rolland entend par « sentiment religieux » une « sensation religieuse », ou ainsi qu'il en fait part à Freud dans sa lettre de remerciement pour l'envoi de son livre (L'Avenir d'une illusion, 1927) : « le fait simple et direct de la sensation de l'éternel », qu'il qualifie de « sentiment océanique ».
Freud commence par répondre qu'une telle plénitude est la répétition de celle éprouvée par le nourrisson, le réconfort religieux ne faisant que satisfaire le besoin initial de protection du petit d'homme. L'homme est sans cesse contrecarré dans sa recherche du plaisir, et son expérience du malheur s'origine, écrit Freud, dans « la surpuissance de la nature, la caducité de notre propre corps et la déficience des dispositifs qui règlent les relations des hommes entre eux dans la famille, l'État et la société ».
Freud entreprend la rédaction de Malaise dans la civilisation au cours de ses vacances d'été à Berchtesgaden en 1929. Jean-Michel Quinodoz rapporte que l'ouvrage est souvent considéré « comme un testament sociologique sombre mais lucide ». Il s'achève sur une note plutôt pessimiste, où Freud s'interroge sur le futur de l'humanité « depuis que la technique permet aux hommes de s'exterminer jusqu'au dernier ».
Le mardi 29 octobre 1929, une semaine avant la remise de son manuscrit, la bourse de New-York s’effondre : c'est la Grande Dépression de 1929. Un an plus tard, en septembre 1930, le parti nazi conforte sa position au Reichstag, ouvrant ainsi la voie du pouvoir à Adolf Hitler. Le 7 décembre 1930, Freud écrit dans une lettre à Arnold Zweig : « Nous allons vers de sombres temps. Je ne devrais pas m'en soucier, avec l'apathie de la vieillesse, mais je ne peux m'empêcher d'avoir pitié de mes sept petits-enfants. »
Les thèmes que Freud aborde dans Malaise ont déjà été esquissés dans « La morale sexuelle civilisée » (1908), puis dans « Considérations actuelles sur la guerre et la mort (1915), ils seront repris dans « Pourquoi la guerre ? » (1933). »
« Le premier chapitre, qui ouvre sur une « mention du grand homme (à propos de Romain Rolland) », donne lieu à un commentaire sur le sentiment « océanique » selon une interprétation narcissique. Freud développe ensuite sa « vaste métaphore de la Rome fantastique » qui contiendrait tout comme le Moi à l'origine. Mais s'il concède que le sentiment océanique peut bien exister comme trace mnésique, lui, Freud, « ne s'engagera pas sur cette voie des Mères » (qu'il évoque, sans explicitation). Il entend maintenir « la suprématie de la religion du Père » : la culture « naît de la religion du Père, des monothéismes européens ».
Dans les chapitres qui suivent, où il convoque plusieurs écrivains européens, il décrit « l'impossibilité d'atteindre le bonheur » dans la culture avec laquelle nous entretenons des rapports ambivalents, soit l'opposition de la culture et de la sexualité. Il dresse un état des connaissances, avant d'avancer ses hypothèses selon les points de vue économique, dynamique et topique. D'après Michèle Porte, la réponse à l'inhibition quant au but des pulsions sexuelles qu'exigent les forces et dynamiques des masses (Psychologie des masses et analyse du moi) est d'abord économique : « les pulsions d'agression des hommes mettent “la société de la culture” en danger ». Du point de vue dynamique, c'est-à-dire en rappelant sa doctrine de la pulsion, Freud montre comment se développe dans la culture « le combat entre Éros et mort, pulsion de vie et pulsion de destruction, tel qu'il se déroule au niveau de l'espèce humaine ». Du point de vue topique (seconde topique), la fin de l'ouvrage est consacrée « à une étude raffinée du Surmoi, de la conscience morale, du remords, du sentiment de culpabilité et du besoin de punition ». Michèle Porte cite Freud sur l'importance donnée au sentiment de culpabilité dans son essai :
« Je soupçonne les lecteurs d'avoir l'impression que les discussions sur le sentiment de culpabilité font éclater le cadre de cet essai, en prenant pour elles trop de place [...]. Cela peut bien avoir dérangé l'architecture de ce traité, mais correspond tout à fait à l'intention de mettre en avant le sentiment de culpabilité comme le problème le plus important du développement de la culture, et de montrer que le prix à payer pour le progrès de la culture est une perte de bonheur, de par l'élévation du sentiment de culpabilité.��»
— Sigmund Freud, Malaise dans la culture
« Le prix de la culture »
« La culture, en l'occurrence la société, est elle-même, après la famille et l'État, la troisième cause du malaise — Michel Plon parle du « prix de la culture ». Les aides et protections que représentent les institutions et les développements techniques, augmentés de l'illusion qu'ils procurent de pouvoir être toujours améliorés, ne vont pas « sans une contrepartie, l'existence de règles et de contraintes » : celles-ci s'opposent à la jouissance recherchée et sont « la cause d'un malheur renouvelé ». Quant au plaidoyer de certains pour un retour à l'état de nature, Freud souligne qu'il est aussi utopique que les solutions proposées par le christianisme d'un côté et par le communisme de l'autre : l'homme ne peut échapper à la souffrance du dilemme, « ne pas être satisfait de la civilisation mais ne pas pouvoir s'en passer ».
Pulsion de mort, pulsion d'agression
Chaque être humain dissimule une forte tendance à l'agression envers son semblable et ne peut s’empêcher d’exploiter autrui. Jean-Michel Quinodoz cite Freud rappelant le fameux « Homo homini lupus » (l’homme est un loup pour l’homme) des Romains :
« Cette tendance à l’agression, que nous pouvons déceler en nous-même et dont nous supposons à bon droit l’existence chez autrui, constitue le facteur principal de perturbation dans nos rapports avec notre prochain ; c’est elle qui impose à la civilisation tant d’efforts. »
— Sigmund Freud, Le malaise dans la culture
Selon Michel Plon, les utopies doivent leur échec à leur refus de prendre en compte ces dimensions essentielles du psychisme humain que sont « la haine et l'agressivité, sources de plaisir au même titre que l'amour », figures de la pulsion de mort identifiée par Freud dans Au-delà du principe de plaisir (1920). En ignorant ces dimensions, les tentatives égalitaristes se soutiennent d'un ennemi extérieur, impie, adversaire de classe... Soient autant d'objets de cette agressivité et de cette haine, susceptibles de représenter des sources de plaisir. Freud retrouve là le « narcissisme des petites différences », notion qu'il avait identifiée dans Psychologie des masses et analyse du moi (1921). Jacques Lacan évoquera à ce sujet la « “terreur conformiste” des collectifs ». »
Le surmoi
« Pour contrôler cette agressivité de l'homme, la civilisation dispose d'une instance clé du développement psychologique, que la seconde topique freudienne nomme le surmoi, et que Plon décrit comme la « partie du moi, qui s'est mise en opposition avec ce qui, dans le moi, reste le siège de cette agressivité ; le surmoi est donc cette “conscience morale” qui renvoie au moi l'agressivité que celui-ci entend projeter sur l'extérieur, sur les autres, et qui donne ainsi naissance au sentiment de culpabilité ». « Ce sentiment de culpabilité, l'acte agressif réalisé ou non : extérieur et lié à l'origine à l'autorité parentale », a été intériorisé par le surmoi. La culture et ses règles s'étant substituées à l'autorité parentale initiale, elles seront relayées par le surmoi, de sorte que ces contraintes assurent la persistance du même sentiment de culpabilité, « fondement du malaise dont l'être cherche aveuglément la cause ailleurs ».
L'excessive sévérité du surmoi résulte du retournement contre soi-même de l’agressivité éprouvée par l���enfant envers les parents, ainsi que Freud l'observe dans ce propos : « la rigueur originelle du surmoi n’est point, ou n’est pas tellement, celle que l’on a éprouvée de sa part, et qu’on lui attribuait en propre, mais bien notre propre agressivité tournée contre ce surmoi ». Il se réfère alors aux travaux de Melanie Klein en établissant ce constat : « L’expérience nous enseigne que la sévérité du surmoi qu’élabore un enfant ne reflète nullement la sévérité des traitements qu’il a subis ».
Le malaise dans la culture aujourd'hui
Freud a écrit Le Malaise dans la culture dans l'Entre-deux-guerres : certes, la Seconde Guerre mondiale couvait, mais ni la Shoah, ni Hiroshima et Nagasaki, ni le Goulag, ni les tueries et les génocides du dernier quart du siècle n'avaient encore eu lieu, relève René Kaës en 2012. Il poursuit : « Les totalitarismes soviétique, maoïste et cambodgien n'étaient pas encore sinistrement installés, la mondialisation n'avait pas déréglé les économies, les emplois et les flux migratoires massifs de population. Le terrorisme planétaire n'avait pas encore fomenté le 11 septembre 2001 [...]. Mais aussi l'Internet, les “réseaux sociaux” et la cyberculture n'existaient pas, ni la préoccupation écologique pour la survie de la planète, et donc celle, pressante, de l'autoconservation de l'humanité ». »
« Pour Kaës, les concepts de crise et de malaise ne suffisent pas à rendre compte du niveau des bouleversements auxquels nous avons affaire. « Ce qui arrive et se prépare depuis quelques décennies est d'une autre échelle », nous ne sommes pas seulement confrontés à des crises, mais à « des mutations, c'est-à-dire à des changements structuraux et processuels dans les divers niveaux d'organisation de la vie : psychique, sociale, économique, culturelle ». Selon lui, nous n'avons pas seulement affaire à un « malaise » dans la culture (juste traduction de das Unbehagen dans l'essai de Freud), nous avons affaire à un « malêtre ». »
« En 2011, François Richard appréhende « l'actuel malaise dans la culture » en ces termes : « L’actuel malaise résulte bien du conflit entre la communauté humaine socialisée et les pulsions sexuelles, mais aussi entre cette communauté et les pulsions agressives et destructrices (ce qui n’est pas la même chose), mais poussé à un tel point qu’il serait métamorphosé en un malaise bien plus compliqué, et sans doute aussi peut-être plus redoutable ». L’idée freudienne selon laquelle la contradiction entre barbarie et civilisation agit à l’intérieur même du Surmoi culturel collectif éclairerait les évolutions contemporaines, mais encore faudrait-il, pense François Richard, « compléter la notion de pulsion de mort par celle de désengagement subjectal », en comprenant qu’« à la névrose actuelle s’est substituée une modalité nouvelle de l’insatisfaction ». Serait enfin à « envisager la complexité d’une situation où l’on trouve à la fois un souci moral croissant et l’expression d’un cynisme sans vergogne ». Dans les formes actuelles du malaise dans la culture, il observe comment « un moi idéal tyrannique tend à se substituer à un surmoi structurant, l’excitation peine à s’organiser en pulsion, faute de structuration du sujet par des interdits et des limites, faute d’objet fiable et repérable ». »
« Dans son article sur le livre de François Richard L'actuel malaise de la civilisation, Dominique Bourdin évoque une resexualisation de la morale culturelle civilisée en même temps que l’affaissement des formes de légitimation de l’autorité, qui peuvent susciter une structure nodale aboutissant « à la perversion du surmoi et à des formes inédites de barbarie, où les pulsions sexuelles collaborent avec la pulsion de mort ». Dès lors, « des thématiques d’intolérance et de violence liées à la peur comme des actes antisociaux radicaux prolifèrent dans un déplacement en bloc des comportements sociaux vers des crispations collectives. La tension est plus forte que jamais entre les idéaux de respect d’autrui et de maîtrise des pulsions et l’apologie d’une liberté individuelle expérimentant sans limites les mouvements pulsionnels ». L'éthique contemporaine vacille dans son acharnement à interdire le Mal jusque dans des détails mineurs (législation et judiciarisation des moindres conduites et des propos), alors que « parallèlement on assiste à une « incivilité », une agressivité et un irrespect croissants ». Il y a là un clivage, où se trouvent dissociés un espace psychique et social où triomphe une morale civilisée mise au goût du jour (comme une civilité plus égalitaire entre hommes et femmes ainsi qu’entre générations, des formes nouvelles de parentalité, un principe de délibération collective dans l’organisation du travail), et un autre espace psychique et social, « imbriqué au premier mais séparé de lui par une frontière invisible, fait de violences et de transgressions parfois extrêmes, mais le plus souvent tout à fait banalisées et non perçues comme telles ». La vie quotidienne et les relations de travail en fournissent de nombreux exemples, sans qu’en soit ressenti le caractère psychopathique ou pervers. L'insatisfaction se retourne aisément en destructivité, contre soi-même ou contre les autres. »
0 notes
Link
Singurătatea are două fețe: ea poate fi o sfătuitoare letală, însă, atunci când o îmblânzim, singurătatea poate deveni o prietenă extrem de prețioasă. Dar putem oare îmblânzi singurătatea?
0 notes
Photo
🚬 Reading Freud: A Chronological Exploration of Freud's Writings - https://bit.ly/2JTO8g0 - free delivery worldwide
Reading Freud provides an accessible outline of the whole of Freud's work from Studies in Hysteria through to An Outline of Psycho-Analysis. It succeeds in expressing even the most complex of Freud's theories in clear and simple language whilst avoiding over-simplification.
Each chapter concentrates on an individual text and includes valuable background information, relevant biographical and historical details, descriptions of Post-Freudian developments and a chronology of Freud's concepts. By putting each text into the context of Freud's life and work as a whole, Jean-Michel Quinodoz manages to produce an overview which is chronological, correlative and interactive. Texts discussed include:
🚬 The Interpretation of Dreams 🚬 The 'Uncanny' 🚬 Civilisation and its Discontents'
The clear presentation, with regular summaries of the ideas raised, encourages the reader to fully engage with the texts presented and gain a thorough understanding of each text in the context of its background and impact on the development of psychoanalysis.
Drawing on his extensive experience as a clinician and a teacher of psychoanalysis, Jean-Michel Quinodoz has produced a uniquely comprehensive presentation of Freud's work which will be of great value to anyone studying Freud and Psychoanalysis.
🚬 Reading Freud: A Chronological Exploration of Freud's Writings - https://bit.ly/2JTO8g0 - free delivery worldwide
The 🐧 Penguin Freud Library ♡ Free delivery worldwide:
👁️ Interpreting Dreams: http://bit.ly/2gr1rtP
🙈 🙉 🙊 Mass Psychology and Other Writings: http://bit.ly/2xM5FP3
😂 The Joke and its Relation to the Unconscious: http://bit.ly/2hMyPaV
🚬 The Psychopathology of Everyday Life: http://bit.ly/2yuJlNF
🔪 On Murder, Mourning and Melancholia: http://bit.ly/2yQlidv
📚 An Outline of Psychoanalysis: http://bit.ly/2gbe8st
❤ The Psychology of Love: http://bit.ly/2gi7b5m
📣 Civilisation and Its Discontents: http://bit.ly/2ytoqZz
😱 Studies in Hysteria: http://bit.ly/2ihLS8g
🐺 The ‘Wolfman’ and Other Cases: http://bit.ly/2xLtSVR
🐎 Wild Analysis: http://bit.ly/2giXfZo
🤔 The Uncanny: http://bit.ly/2zvSAM0
⚫ The Unconscious: http://bit.ly/2yuoQR0
The 🐧 Freud Reader: http://bit.ly/2zvMriM
7 notes
·
View notes
Link
SCIENCE AND DREAMS THREE:
Through my research into the patterns that dreams portray I also wanted to find out why these patterns emerge and any interesting theories behind the origins of the patterns themselves. Through this I came across a two part article created by The Naked Scientists that focus on the emotional patterns of dreams as a whole.
The article uses many theories that have come together over the years by prolific scientists and theorist. One of these examples is brought forth by Freud who suggests that dreams “have a meaning, theorising that the conscious intellect imposes constraints upon the imagination, and it is only by the process of free association that the dreamer can arrive at the meanings of the dream content. Those meanings typically involve inner wishes which the conscious self might not approve of.” as well as this, another theory that is explored through the article, pieced together by Jean-Michel Quinodoz, who suggests that dreams involving anxiety induced imagery likely “occur at a time of integration in which the dreamer is acquiring a sense of inner cohesion and thus is better able to cope with conflicts which previously would have been unacceptably threatening.”
For me, this is another fantastic article that has helped me not only understand why these patterns occur in our sleep but have also given me some more concepts to ponder and use when it comes to portraying these patterns in a piece as a whole.
I recommend having a read through some of these different theories as well as there examples, I shall post the second part of this article in my next post.
0 notes
Text
Uluslararası Psikanaliz Yıllığı 2013 Kitabı pdf indir pdf indir
Uluslararası Psikanaliz Yıllığı 2013 Uluslararası psikanaliz camiasında yapılan güncel tartışmaların ve klinik deneyimlerin paylaşıldığı, hem kuramsal hem pratik birikimi bir araya getiren yetkin bir çalışma.
İçindekiler: Uluslararası Psikanaliz Yıllığı (2013) – Bella Habip
Melanie Klein’da Duygulanımlar – Richard Rusbriger
Kaygı: Israrcı Yoldaş. İğdiş Edilme ve Ayrılık Kaygılarına Dair Psikanaliz Kuramı ve Klinik Tekniğiyle İlgili Sonuçları – Rosemary Davies
Ulaşılmaz Nesne? Sınır Durumdaki Hastalarla Analitik İlişkide Güçlükler ve Paradokslar – Irene Ruggiero
Günümüzde Ergenlerle Psikanaliz Tekniği Üzerine Düşünceler: Sözde-Sözde Olgunluk – Viviane Sprinz Mondrzak
Psikanalizden Geçiyor Olmasaydım, Hiçbir Zaman Hamile Kalmaya Cesaret Edemezdim”: Doğum Öncesi Tanı Sürecinden Geçmekte Olan Bir Kadınla İlgili Çok Disiplinli Bir Araştırmadaki Psikanalitik Gözlemler – Marianne Leuzinger-Bohleber ve Martin Teising
Uluslararası Psikanaliz Dergisi’nin Avrupa Yıllıkları: Dil Çeşitliliğinin Faydaları- Jean-Michel Quinodoz
Bebek Gözlemi ve Fransız Modeli – Didier Houzel
John Cage ve W. R. Bion: Disiplinlerarası Diyalog İçin Bir Deneme – Adela Abella
Divan ve Çarşaf – Siamak Movahedi ve Gohar Homayounpour
Sigmund Freud ve Otto Rank: Kaygı ve Doğumla İlgili Tartışma ve Yüzleşmeler
Uluslararası Psikanaliz Yıllığı 2013 Kitabı pdf indir pdf indir oku
#Uluslararası Psikanaliz Yıllığı 2013 kitabı pdf indir#Uluslararası Psikanaliz Yıllığı 2013 pdf oku#Uluslararası Psikanaliz Yıllığı 2013 ücretsiz indir#Uluslararası Psikanaliz Yıllığı 2013 ücretsiz pdf indir#Yıllık-Antoloji
0 notes
Photo
«Πώς να διαβάσω τον Φρόϊντ»
του Jean-Michel Quinodoz από τις εκδόσεις Κέδρος (more…)
View Post
0 notes
Text
Jean-Michel Quinodoz – Hanna Segal’i Dinlemek (2024)
Jean-Michel Quinodoz, Hanna Segal’in kendisiyle ve Segal’i çeşitli bağlamlarda dinlemiş meslektaşlarla yapılmış biyografik ve kavramsal söyleşileri bir araya getirerek, okurlara, Segal’in hayatı, klinik ve kuramsal çalışmaları ve son altmış yıldaki psikanalize katkısı hakkında kapsamlı bir genel bakış sunuyor. ‘Hanna Segal’i Dinlemek’, hem Segal’in kişisel ve mesleki geçmişini hem de bunların…
View On WordPress
#2024#Ebru Salman#Hanna Segal#Hanna Segal’i Dinlemek#Hanna Segal’in Psikanalize Katkıları#Jean-Michel Quinodoz#İstanbul Bilgi Üniversitesi Yayınları
0 notes