#Institution psychiatrique
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Lundi matin au rez-de-chaussée du bâtiment Revalidation
Hôpital psychiatrique Le Chêne aux Haies à Mons Hainaut Belgique Belgium
chpchene
Mars 2025
#debian#cap#chpchene#institution psychiatrique#institution#psychiatrie#psychiatry#santé mentale#mental health#mons#hainaut#belgique#belgium
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Le Pérou a raison à 50%
Que nous soyons d'accord ou pas, il y a quelque chose qui cloche chez certains membres de la communauté LGBTQ+.
Lima prend par surprise le monde entier avec un décret qui dit que certains membres de la communauté LGBTQ+ souffrirait de trouble mental ou même de maladie mentale.
Loco en tab***
On parle beaucoup de santé mentale de nos jours tellement certains individus oublient de se déclarer malade mental ou sur le bord de l'être. Mais ce décret se lance sur un sujet tabou sur des anomalies que la sociétés occidentales tant de normaliser.
Évidemment, les lettres L, G, B et T n'ont pas de quoi à m'inquiéter ou presque mais Q et les autres dans le plus m'inquiète beaucoup. Surtout que les gens qui définissent par la lettre "Q et les autres dans le plus" viennent avec un mode de vie bousculant et dérangeant.
Hé oui, le monde s'arrête aux moindres détails indésirables voir même en faire une crise digne d'un enfant.
C'est là où vous voyez ce discret a sa raison d'exister pour vous dire que votre santé mentale est négligé.
Rien d'homophobe
Ceux et celles qui crient à l'homophobie nous démontre le déni et la déconnection de la réalité chez les LGBTQ+.
Qu'il soit scientifique ou pas, nous ne sommes pas psychologue ou encore sociologue pour voir que ça ne tourne pas rond chez un individu. Les opposants au décret sont-ils plus scientifique que l'autre camp?
Si c'était si homophobe, on aurait assister à une chasse ciblé et les trophée seraient envoyé en institut psychiatrique. Les séquelles du passé font tellement travailler mon côté fiction. La vérité fait peur et ce n'est pas pour rien qu'on lui met un rideau.
Mais qu'est-ce que vous voulez face, notre communauté est malade par son militantisme et son extrémisme.
À un moment donné, il faut arrêter de vivre son petit monde et faire face à la réalité que vous voulez ou non. Si vous tant des adultes que ça, bien pouvez le même arrêtez d'être individualiste et intersectionnel.
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Prison et psychiatrie : à l’intersection.

Crédit image : Nina Chanel Abney -2014 Untitled "FUCK T*E *OP"
« Il n'est à mon sens pas possible d'être anti-validiste, de critiquer les institutions d'enfermement tout en défendant le système carcéral (sans voir les liens évidents). » Harriet de Gouge.
Quel lien y’a t��il entre la prison et la psychiatrie, au-delà du fait que ce soit toutes deux des institutions ?
Entre récidives et réhospitalisations, privatisations et investissements de la part de groupes privés, exploitation de la mains d’oeuvre dans les ESAT ou en prison à moindre coût, conditions de vies handicapantes voir mortelles (violences psychologiques et/ou physiques, promiscuité, environnement pathogène, espérance de vie réduite et taux de suicide élevé) la psychiatrie et la prison partagent bien plus que de simples similitudes ; elles sont en réalité les deux faces d’une même pièce qui souvent se substituent l’une à l’autre.
Ces institutions qui dans un cas comme dans l’autre promettent réhabilitation, réinsertion, correction ou soin, peuvent difficilement cacher leur véritable motif : celui d’éloigner du système les personnes les plus en marge afin de maintenir un ordre social capitaliste, supremaciste et blanc.
L’hypothèse de Penrose
Les liens entre le milieu carcéral et la psychiatrie sont étudiés depuis quelques années déjà, notamment dans les pays anglo-saxons dans le cadre des disability studies et/ou disability justice par des activistes anti-validistes et/ou abolitionnistes, noir.es et/ou handicapé.es (Talila Lewis, Jamelia Morgan, Stella Akua Mensah, Liat Ben Moshe…).
Mais déjà bien avant l’avènement d’une sociologie du handicap et des mouvements de lutte anti-validistes, une étude publiée en 1939 mettait en lumière la relation étroite qui lie les populations des hôpitaux psychiatriques et des prisons.
Avec ce que l’on nomme aujourd’hui "L’hypothèse de Penrose" le mathématicien et psychiatre eugéniste Lionel Penrose démontrait il y a plus de 84 ans déjà que la population carcérale dans une localité donnée augmentait ou diminuait en fonction du nombre de lits occupés dans les établissements psychiatriques.
Pour faire plus simple : d’après les résultats de cette étude, lorsque les populations des hôpitaux psychiatriques sont réduites, le nombre de personnes incarcérées augmentent et vice versa.
Aujourd’hui en France alors qu’environ la moitié des lits en psychiatrie ont été supprimés en moins de 40 ans, le nombre d’incarcération à augmenté de 88% dans le même intervalle de temps.
Pour l'anthropologue Didier Fassin : « Ce n’est pas l’augmentation de la criminalité qui explique que l’on enferme plus, mais la moindre tolérance de la société française et la plus grande sévérité de son système punitif [... ] : on criminalise des faits qui ne l’étaient pas auparavant et on sanctionne plus durement les délits et les crimes. »
Les noir.es et racisé.es handicapé.es en prison.
« Le complexe industrio-carcéral renforce le colonialisme, le racisme et le validisme, ce qui conduit à des arrestations ciblées, à la criminalisation et à des taux d'incarcération plus élevés pour les personnes racisées, les personnes handicapées et les personnes racisées handicapées. » Syrus Ware, Joan Rusa et Giselle Dias.
Si le système judiciaire durcit sa politique en matière de délinquance et de criminalité, il vise évidemment certains groupes en particulier.
Ainsi en France «77 % des personnes détenues appartiennent à des minorités ethniques, se répartissant en 35 % de noir.es, 32 % d’arabes et 5 % de Roms.» et la majorité des détenu.es sont des hommes* présentant dans 55% des cas au moins un trouble psychiatrique et dans 45% des cas un handicap psychique à leur arrivée.
Pour la chercheuse américaine en justice sociale Leah Pope « Si les noir.es et racisé.es sont plus susceptibles d'être impliqué.es dans le système de justice pénale, il est prouvé qu'iels sont moins susceptibles d'être identifié.es comme ayant un problème de santé mentale. De plus, iels sont moins susceptibles d'avoir accès à un traitement une fois incarcérés. »
Les noir.es et racisé.es handicapé.es se retrouvent davantage en prison qu’en psychiatrie tout d’abord parce qu’iels ont moins accès au service de soins psychiatriques et donc au diagnostic que les blanc.hes.
L’incarcération massive de noir.es et racisé.es handicapé.es, s'explique aussi par le fait que certains comportements ou délis, alors qu’ils seront pathologisés chez les blanc.hes handicapé.es seront criminalisés et pénalisés chez les noir.es ou racisé.es handicapé.es.
De plus ces personnes -du fait du racisme systémique- se trouvent placées (ghettoïsation, gentrification, discriminations sur le marché du travail et de l’immobilier, ZEP, centre de détention pour migrant.es…) dans des environnements ou situations accentuant la précarité, la marginalité, l’exclusion et les menant sur la voie de la délinquance.
Ce sont aussi des populations davantage surveillées et controlées (concentration de l’action des forces de l’ordre dans les quartiers populaires et banlieues , politiques strictes sur l’immigration des personnes non-blanch.es, profilage racial…) et les délits qu’elles commettent sont plus sévèrement punis. Ainsi elles ont plus de chance de se voir condamner à une peine de prison ferme que d’avoir accès à des soins adaptés et réguliers ou un suivi psychiatrique.
La violence de la prison et de la psychiatrie.
« La prise en charge institutionnelle est de par sa conception même une forme de violence. » Kate Rossiner et Jen Rinaldi
Au-delà des violences policières parfois mortelles qui peuvent précéder l’incarcération, le milieu carcéral est un lieu qui contribue à créer, entretenir ou accentuer les handicaps psychiques (anxiété, dépressions, addictions, troubles psychotiques…) et/ou physiques (violence, négligence des soins, innaccessibilité ) et/ou les maladies (VIH, hépatite C, tuberculose, diabète…). La promiscuité, l’insalubrité et la surpopulation des prisons, en font des lieux extrêmement pathogènes et les conditions de détention jouent sur la santé mentale et physique des prisonnier.es
En psychiatrie aussi les conditions de détention (isolement, contention, soins sans consentement, violences physiques/psychiques/sexuelles…) accentuent les maladies, les handicaps et/ou la détresse psychologique des populations incarcérées.
Les noir.es et racisé.es sont davantage vulnérables face à ces violences institutionnelles. Puisqu’en plus du classisme propre à la prison et de la psychophobie inhérente aux hôpitaux psychiatriques, ces dernier.es expérimentent aussi le racisme. Iels ont par exemple plus de chances que les blanc.hes d’être placé.es en psychiatrie sans leurs consentements et d'être catégorisé.e comme «personne à haut risque» mais aussi moins de chance de recevoir des soins adaptés (cf syndrome médittéranéen).
Enfin, ces lieux de détentions en plus d'être handicapants et propices au développement de maladies et troubles, sont aussi mortels : l’espérance de vie y est réduite et les morts par suicide y sont extrêmement fréquentes.
Récidives et réhospitalisations.
Pour les défenseur·euses de l'institutionnalisation, la prison et la psychiatrie permettraient d'offrir un contexte et des ressources aux individu·es marginalisé·es et inadapté·es, afin qu'iels puissent se (ré)insérer dans la société. Mais la réalité est tout autre.
La réhabilitation, la réinsertion ainsi que le soin qui devraient être des priorités, sont délaissés au profit de pratiques violentes et punitives.
D’après les chiffres, la prison crée des conditions (précarité, isolement, handicap…) propices aux récidives : 63 % des personnes condamnées à une peine de prison ferme sont à nouveau condamnées dans les 5 années suivant leur libération.
La psychiatrie est elle aussi un lieu propice aux réhospitalisations ( cf syndrome de la porte tournante). Plus on passe de temps en psychiatrie plus on à de chances d’être à nouveau hospitalisé.e : après trois mois de détention un·e patient·e à une chance sur cinq d'être à nouveau hospitalisé·e, au bout de vingt-quatre mois, la probabilité est de une chance sur deux.
Les institutions participent à la reproduction et même l’aggravation des inégalités, en contribuant à la stigmatisation, le développement de handicaps, de troubles et/ou de maladies, la précarisation et l’isolement des populations incarcérées.
Alors pourquoi donc entretenir et renforcer des institutions aussi inefficaces en termes de réhabilitation/réinsertion ?
Privatisation et exploitation
« L’emprisonnement de masse génère des profits en même-temps qu’il dévore la richesse sociale. » Angela Davis
Au-delà de la condamnation des conditions d'incarcération appauvrissantes, handicapantes et violentes qui sévissent au sein des institutions, le lien entre la lutte anti-validisme (pour la désinstitutionnalisation) et la lutte anti-carcérale repose aussi sur la volonté d’en finir avec l’exploitation des personnes institutionnalisées.
Car avec l’émergence des complexes carcéro-industriels et médico-industriels, les institutions sont en passe de devenir de véritables entreprises. Entre la privatisation des hôpitaux psychiatriques et des prisons et la sous-traitance de la main d'œuvre dans les prisons et ESAT par des entreprises publiques et/ou privées, les populations institutionnalisées sont envisagées comme un véritable marché propice aux investissements.
« L'objectif a toujours été de faire du profit sur le dos de celleux qui sont jugé·es sans valeur, par tous les moyens. Le profit ne provient pas seulement de l'extraction de la main-d'œuvre, mais aussi de la marchandisation de leur incarcération, institutionnalisation […] » Talila TL Lewis
C’est aussi pour ces raisons que le système à tout intérêt à ce que ces institutions ne désemplissent pas.
Ainsi 30% de la population carcérale travaillent pour un salaire mensuel moyen de 280 euros alors que les frais de vie en prison s’élèvent en moyenne à 200 euros par mois.
En psychiatrie, il n’y a pas de travail à proprement parler, mais bien des frais d’hospitalisation qui peuvent monter jusqu'à 450 euros dans le public et encore davantage dans le privé auquel s'ajoutent des frais de vie. Même si le travail en psychiatrie n’existe pas, le travails des psychiatrisé.es lui existe : une partie des patient·es ayant été incarcéré·es pendant une longue période bénéficient du statut de travailleur·euses handicapé·es et sont orienté·es pour travailler au sein d’ESAT, où le salaire moyen est de seulement 750 euros.
La main-d’œuvre carcérale et psychiatrisée en plus d'être bon marché ne bénéficie pas de droit du travail, ce qui avantage encore les entreprises.
« Le fait que de nombreuses entreprises présentes sur le marché mondial s’appuient aujourd’hui sur la prison en tant que source non-négligeable de profits explique la rapidité avec laquelle ces prisons se sont mises à proliférer alors que les études officielles montraient un taux de criminalité en baisse. » Angela Davis
La lutte anti-validiste doit être anti-carcérale et anti-raciste.
Alors que la désinstitutionnalisation est défendue par pratiquement l’ensemble des militant.es handi.es et anti-psychiatrie (et soutenue par l’ONU), le cas de la prison n'est ni compris ni discuté au sein des luttes anti-validistes blanches en France.
La prison, qui compte un nombre extrêmement élevé de personnes handicapées et poly-handicapées se trouve dans l’angle mort de la lutte anti-validiste française.
Et il y a une explication simple à cela : l'écrasante majorité des détenu·es sont des personnes noires, racisées, des migrant·es, des roms, des sdf et le mouvement anti-validiste français est sans surprise blanc, raciste et classiste.
Prôner la désinstitutionnalisation sans soutenir l’abolition de la prison, c'est promouvoir la criminalisation du handicap, la transinstitutionnalisation** et l’incarcération d’un nombre toujours grandissant de personnes noires/racisées/pauvres et/ou handicapées.
Les oppressions systémiques créent et/ou accentuent la précarité et donc par découlement le handicap et la criminalité.
Ainsi les luttes anti-validistes doivent se dresser contre toutes les formes de discriminations (racisme anti-noir.es, classisme, putophobie, transphobie, grossophobie, psychophobie…) et d’exploitations capitalistes (emplois précaires, institutionnalisations, écocides, colonialisme, traite d’êtres humains…) qui amènent les individu.es (en particulier noir.es et racisé.es) à subir la précarité et/ou le handicap ou à se diriger par défaut vers la voie de la délinquance.
*Le terme homme est utilisé ici en tant que catégorie sociale
** Un processus par lequel des individu.es, soi-disant désinstitutionnalisé.es en raison des politiques de soins communautaires, se retrouvent dans des institutions différentes. Par exemple, les personnes qui sortent des hôpitaux psychiatriques ou qui n'y sont plus admis.es se retrouvent fréquemment dans des prisons, foyers, établissements médico-social, maisons de retraite...
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Séparation entre la Médecine Psychiatrique Nouvelle et la Psychiatrie Isolante et Carcérale
Cet article fait suite à une référence au sujet porté par son titre dans l'article précédent, traitant quant à lui d'une autre question.
Et s'inscrit dans la continuité de celui-ci
Auquel il vient apporter une sorte de conclusion de l'un de ses chapitres, en commençant à dessiner ce que serait une Médecine Psychiatrique Nouvelle détachée d'une Psychiatrie Isolante et Carcérale éjectée de la Médecine car en contradiction totale avec son déterminisme. Restant une science. définition du terme médecine | Dictionnaire de l’Académie française | 9e édition La médecine ou physiologie légale ne s'intéressant pas non plus à la santé d'un patient mais ne générant pas d'aggravation de l'état de santé d'un patient au bénéfice de tierces personnes ou entités sociales. Le conflit d'intérêt inhérent à la Psychiatrie actuelle entravant la poursuite des objectifs de la Médecine réelle en matière de santé mentale par le mélange d'objectifs contradictoires et donc incompatibles. Privant l'accès à de véritables soins aux patients dans le besoin. Incluant également des notions purement économiques, sujettes aux choix des systèmes de gouvernance des Etats, n'ayant que peu ou pas du tout de place en matière de recherche et d'offre de traitements et prises en charges efficaces, bénéfiques pour les patients.
Il est important de souligner la dimension relative à l'isolement des patients portée par la Psychiatrie actuelle dans sa nouvelle dénomination par souci de compréhension de son déterminisme (par les patients, les citoyens dans leurs relations aux autres* et les familles). Cette dimension relative à l'isolement plutôt qu'aux soins étant héritée, reniée et finalement régulièrement appliquée ou réappliquée. La dimension économique, eugénique et sélective est quant à elle particulièrement taboue mais régulièrement constatée également. Les patients se retrouvent sous dépendance et control total des institutions et constituent donc des cibles faciles dont les élitistes déviants raffoles...
*Ecarter tout risque de considération comme anodin d'un encouragement, d'une provocation de ce type de placement en isolement. Il y a beaucoup à dire, cela concerne principalement les plus jeunes males informés. En résumé la France s'efforce d'être bienveillante, "on donne trop aux handicapés" et les Médecins sont les plus gentils, ça doit probablement bien se passer. Alors que dans les faits il s'agit trop souvent d'une mort sociale aggravée, pouvant factuellement dévier vers la mise à mort non avouée par les institutions. Ce qui devrait effectivement vous inquiéter concernant la qualité de la gouvernance de notre Etat, de nos Régions, de nos Départements et de nos Villes. Ou tout du moins celle de nos institutions médicales et leurs cercles d'influences dans le même ordre. De là à dire que certains vont jusqu'à en faire un outil de régulation ou d'élimination de leurs concurrents, il n'y a qu'un pat facile à franchir.
Le reniement de l'institution peut par exemple entrainer des maltraitances. "Tout à fait justifiées" C'est vrai, ces gros parvenus dopés aux finances publiques sont là pour aider, alors si t'es pas content d'être là ... Je sais ce que je dis j'en suis un ... malheureusement un compétent, donc dehors ! Merci mon grand seigneur, vous êtes trop bon ...
Le Ministère des Solidarités et de la Santé, c'est un peu comme les financements de formation... ça sert surtout à financer le personnel et c'est toujours de la faute du mort de faim si ça coute chère.
En générale quand je te vole, je garde l'argent sur mon compte, pas sur le tien.
Introduction
On pourrait ainsi distinguer la Psychiatrie Isolante et Carcérale de la Psychiatrie Médicale. Cette dernière devant intégralement se réinventer, pour se focaliser exclusivement sur la santé du patient et non plus sur son détachement de la société. (cf. le concept d'Indigent dans l'Histoire de la Médecine) Tout traitement, toute prise en charge, non bénéfique au patient lui-même, serait ainsi à écarter de cette discipline.
Thérapie de et par l'activité
La thérapie par l'activité, le travail et relative à l'insertion sociale y prendrait sans doute une place non négligeable. Et comme il faut rechercher au maximum la préservation de la mobilité en matière de Médecine Générale, il faudrait entretenir l'activité, ainsi que rechercher la préservation de l'autonomie - sociale - , en matière de soins relatifs à la psyché du patient. Et nous aimerions beaucoup trouver le temps de vous détailler ces notions évidentes.
Par exemple, une thérapie incluant la prise en charge d'un comportement addictif générant des souffrances lors de la privation*, ne comportant pas - de détachement de toute source de stress et - d'activités adaptées est une aberration, malheureusement constatable. Ces éléments sont en effet nécessaires afin de limiter l'émergence de troubles plus graves lors des premiers mois de prise en charge. Mais également pour limiter les souffrances et leur conséquences ...
*N'incluant donc pas toutes les addictions. L'addiction aux jeux vidéos par exemple porte une autre dimension de l'ordre de la recherche du plaisir et un détachement d'actes plus sains et/ou indispensables à la survie. Ce qui semble davantage relever d'un rejet du stress de leurs responsabilités que d'une addiction générant un manque douloureux. La douleur pouvant s'exprimée résulte alors dans les actes quotidiens, ainsi que le stress généré par le poids de leur suivi, ou encore dans la douleur de l'ennuis, mais pas dans la privation elle-même. Dans tous les cas il s'agit surtout de rappeler qu'il existe donc des exceptions. Ceux-ci préféreront par exemple l'orientation vers une activité substitutive adaptée. Donc lucrative et agréable en toutes circonstances, incluant ! de préférence !*** un travail psychique sur le plaisir d'exercer. ***Vous pouvez aussi vous complaire dans l'inverse dont l'inefficacité n'a pas non plus été prouvée ... Tant qu'il n'y a pas d'étude, la clinique prime.
Pistes de travail psychique sur le plaisir d'exercer
La dimension purement sentimentale est difficile à résumer par écrit. Exemple : "Ne vous laissez pas submerger par le déplaisir." etc. Ce n'est sans doute pas le point le plus efficace. Assurer un sens et un bénéfice garantit à l'activité est sans doute bien plus efficace. Quelques détails de mise en œuvre ci-après.
On pourrait aussi travailler sur la levée des éventuels conditionnements, associant le travail à la douleur.
Rechercher toute source de déplaisir ou de stress trop intense
Ou encore essayer d'identifier les éléments sans bornes pour assurer une organisation planifiée et cloisonnée du travail. Par exemple, l'activité de rechercher un emploi est une activité sans bornes, ni garantis de reconnaissance ou de succès. Apporter un travail simple, borné et cloisonné à un addicte aux jeux vidéos pourrait donc aider à le soigner. Reste à gérer, pour les cas les plus graves, le problème de l'insomnie et de l'ennui en dehors du travail.
Je m'intéresse particulièrement à la gestion d'une parcelle agricole, cela semble une piste intéressante, je n'ai malheureusement pas encore pue expérimenter. Je vous présente donc simplement l'hypothèse, qui je vous l'avoue est un peu sortie du chapeau, comme instinctive... Espérons qu'elle portera ses fruits. Par ailleurs cette activité ne présente pas d'horaires imposés et permet de se focaliser sur une seule chose. Le risque persistant étant le surmenage, il s'agira sans doute d'exercer une activité à taille Humaine. Le problème de rentabilité reste donc à analyser et expérimenter.
Ouverture
En s'intéressant à ces questions, on peut parvenir à observer que toute entrave à la facilité d'exercer, motivée ou involontaire, encourage le rejet et le désamour vis-à-vis de l'activité professionnelle au sein de notre société. Et entretien donc l'inactivité. Voire même le déclenchement d'inaptitudes durables à exercer un emploi.
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LÉGENDES DU JAZZ
BUDDY DEFRANCO, PREMIER CLARINETTISTE DE L’HISTOIRE DU BOP
“I first heard Parker in the mid forties. It was uptown at some club. He had just come in from upstate—skinny with a mop of hair. He borrowed a horn and sat in. I was completely turned around. I couldn’t sleep for two days. I decided immediately that that was it: I was determined to articulate like that on the clarinet. I changed my reed and opened up my mouthpiece. I’ve worked toward that articulation ever since.”
- Buddy DeFranco
Né le 17 février 1923 à Camden, au New Jersey, Boniface Ferdinand Leonard dit "Buddy" DeFranco était le fils de Leonardo DeFranco et de Louise Giordano. Le couple avait eu cinq enfants (un des enfants était mort en bas âge à l’âge d’un an). Né à Philadelphie, le père de DeFranco, Leonardo, descendait d’une famille d’immigrants originaire du centre de l’Italie. D’origine modeste, Leonardo avait perdu la vue à la suite d’une infection qu’il avait contractée avant la naissance de Buddy. Déterminé à apprendre un métier pour faire vivre sa famille, Leonardo s’était inscrit à la Overbrook School, une école pour aveugles où il avait appris à accorder des pianos. Leonardo, qui était aussi guitariste amateur, se produisait dans un groupe composé exclusivement d’aveugles qui était appelé les Jovial Night Owls.
Comme DeFranco l’avait expliqué plus tard, Leonardo n’avait pas tardé à transmettre son amour de la musique à ses enfants. Comme DeFranco l’avait expliqué plus tard, Leonardo “always found time to play for us, or to tell us a story.’’ Après avoir appris à jouer de la mandoline à l’âge de cinq ans (par oreille, en écoutant les conseils de son père), DeFranco avait adopté la clarinette quatre ans plus tard. DeFranco avait d’abord voulu apprendre le saxophone, mais il était d’abord passé à la clarinette à la suggestion des amis de son père. DeFranco avait éventuellement pris des cours de clarinette et de saxophone alto avec Chap Cottrell. Par la suite, DeFranco avait étudié avec Wally DeSi-mone, un voisin qui travaillait dans la fosse d’orchestre du Earl Theater.
Également née à Philadelphie, Louise Giordano avait travaillé comme secrétaire ainsi que dans une usine de cigares. Louise, qui avait de la difficulté à supporter le stress de faire vivre ses quatre enfants avec un faible revenu, avait éventuellement tenté de se suicider avant de se faire admettre dans une institution psychiatrique où elle avait vécu pour le reste de ses jours. Après le départ de leur mère, les enfants avaient été élevés par une tante. Quant à Leonardo, il s’était remarié à deux reprises, même si de l’aveu de DeFranco, une seule l’avait rendu vraiment heureux.
Élevé dans la section sud de Philadelphie où sa famille était déménagée lorsqu’il avait seulement trois ans, DeFranco avait fréquenté la légendaire école de musique Mastbaum où il avait obtenu son diplôme en 1939 (en seulement trois ans, plutôt que les quatre ans initialement prévus).
DeFranco explique comment il avait commencé à s’intéresser au jazz: “I once heard Eddie Lang and Joe Venuti play at a music store in my neighborhood, and I was overwhelmed by records like Django Reinhardt’s ‘Nuages’ and Art Tatum’s ‘Elegie’ and ‘Yesterdays.’ My dad and uncle loved the big bands, and they bought every record they could by Jimmie Lunceford, Duke Ellington, Count Basie and Chick Webb, and took us to hear them. That’s how I started getting interested in the idea of jazz.”
À l’âge de treize ans, DeFranco avait formé avec son frère Leonard un premier groupe de swing qui se produisait tous les dimanches soirs au South Philadelphia Ballroom. Durant cette période, DeFranco avait également commencé à assister aux jam sessions qui avaient lieu dans les clubs locaux comme le Downbeat de Nat Segal. DeFranco précisait: ‘’As teenagers, we’d sneak into either club and hear Charlie Christian and Art Tatum and Coleman Hawkins, or guys from Benny Goodman’s band coming from the Earle Theater to sit in. Once in a while on slow nights Billy allowed us to play with the rhythm section he had there.’’
À l’âge de quatorze ans, DeFranco avait remporté le concours national Tommy Dorsey, ce qui lui avait permis de se produire dans le cadre de l’émission de radio Saturday Night Swing Club aux côtés du batteur Gene Krupa.
Très influencé par le style du clarinettiste Johnny Mince, DeFranco avait aussi commencé à étudier les techniques de ses musiciens de jazz préférés. Il précisait: “The first jazz clarinet player who had any effect on me was Johnny Mince, a very underrated player with Tommy Dorsey. Then I heard Benny Goodman, and was enthralled. He had fire and facility. I later became an Artie Shaw fan… Those three clarinetists have always been top for me.”
DÉBUTS DE CARRIERE
DeFranco avait amorcé sa carrière professionnelle en 1939 en jouant de la clarinette et du saxophone dans le cadre d’une tournée avec le groupe de Johnny “Scat” Davis. En 1941, DeFranco s’était joint au big band de Gene Krupa. C’est dans le cadre de sa collaboration avec Krupa que DeFranco avait fait la connaissance du trompettiste Roy Eldridge, qui était connu pour son style créatif et très émotif. En 1943, DeFranco s’était joint à l’orchestre de Charlie Barnet, dont il avait fait partie durant quelques années. En 1947, DeFranco avait participé à des enregistrements très innovateurs avec le groupe de Boyd Raeburn, avec qui il avait partagé le rôle de soliste avec Jimmy Dorsey.
Refusant de se laisser abattre par le déclin du swing et par les disparition des big bands, DeFranco était resté ouvert à l’apparition de nouveaux courants musicaux, et plus particulièrement du bebop. DeFranco s’était d’ailleurs installé à New York en 1948, ce qui lui avait permis d’être au coeur de l’action du nouveau mouvement musical centré autour de la 52e rue. DeFranco n’avait d’ailleurs pas tardé à participer à de nombreuses jam sessions dans des clubs comme le Royal Roost et le Clique Club, ce qui lui avait permis de jouer avec le trio de George Shearing, qui se livrait alors à des confrontations amicales avec les Oscar Pettiford All-Stars, qui comprenaient à l’époque de jeunes loups comme Miles Davis, Lucky Thompson, Max Roach et Bud Powell.
Déterminé à faire mentir ceux qui prétendaient que la clarinette n’était pas un instrument de bebop, DeFranco était éventuellement devenu le premier clarinettiste à s’illustrer dans ce genre musical. Fasciné par Charlie Parker, DeFranco avait décidé de transposer le jeu du saxophoniste sur son instrument. Comme DeFranco l’avait précisé au cours d’une entrevue accordée à Ted Panken du magazine Down Beat:
“I decided to play the clarinet like Bird articulated on the sax. It wasn’t so easy to imitate Artie Shaw, and even more difficult to copy Bird, because the clarinet is such a hard instrument to play. Bird was the first almost completely unedited modern jazz player; he had a great embouchure and perfect fingers. I align Art Tatum with Bird in that regard. People used to think that he was contrived, but he wasn’t. If you hear all his different versions of the same song, you realize that Art Tatum had the most flexibility and was more unedited that anyone of his time. He and Charlie Parker were the best, on a genius level. From that point on, we talk about all the other guys who are really good.”
DeFranco se produisait avec l’orchestre de Barnet en 1943 lorsqu’il avait entendu Parker jouer pour la première fois (avec le groupe de Jay McShann). Comme il l’avait expliqué au cours d’une entrevue qu’il avait accordée au critique Whitney Balliett et reproduite dans son ouvrage American Musicians II: Seventy-two Portraits in Jazz publié en 1998: “I first heard Parker in the mid forties. It was uptown at some club. He had just come in from upstate—skinny with a mop of hair. He borrowed a horn and sat in. I was completely turned around. I couldn’t sleep for two days. I decided immediately that that was it: I was determined to articulate like that on the clarinet. I changed my reed and opened up my mouthpiece. I’ve worked toward that articulation ever since.”
À la fin des années 1940 et au début des années 1950, DeFranco avait travaillé avec plusieurs petits groupes. Il avait aussi joué avec les Metronome All-Stars. Devenu très populaire (certains le considéraient même supérieur à Benny Goodman), DeFranco avait remporté de nombreux prix des magazines Down Beat (à vingt reprises), Metronome (douze fois) et Playboy (à seize occasions). C’est d’ailleurs en se produisant avec les Metronome All-Stars que DeFranco s’était lié d’amitié avec Parker. Décrivant ce dernier comme le premier musicien de jazz moderne, DeFranco avait ajouté: “Charlie Parker invented the modern concept of playing; I was there when it happened. There’s something of his influence in all jazz music today, which cannot be said of any other jazz player. All the guys that got well-known afterward branched off from Bird, but we all live in Bird’s shadow.”
DeFranco se trouvait à Philadelphie avec le pianiste Dodo Marmarosa en 1943 lorsqu’il avait été agressé par un groupe de marins. Après avoir accusé les deux amis d’avoir tenté d’échapper à la loi de mobilisation, les marins avaient laissé tomber Marmarosa sur la voie ferrée. Frappé violemment à la tête, Marmarosa avait sombré dans le coma durant vingt-quatre heures, ce qui avait transformé radicalement sa personnalité. Même si dans l’immédiat, Dodo avait pu continuer de jouer, cet incident avait contribué à abréger sa carrière. Comme DeFranco l’avait expliqué plus tard,
“We were with Gene Krupa then and had just finished one of those short band films, so we still had our band uniforms on, or ‘zoot suits.’ It was during the war and there was a lot of resentment between civilians and servicemen. I’m sure they resented our uniforms and the fact that we weren’t drafted. So while Dodo and I were waiting for a subway, these five sailors came across the tracks and really took care of us. Dodo got the worst of it. One of those bruisers dropped Dodo head-first on a railroad tie. He was in a coma for 24 hours and he has never been the same since.”
Dans une autre entrevue, DeFranco avait ajouté: "Dodo was always a little off but he seemed different after that beating. The head injury didn't affect his playing, but I think it created psychological problems for him." Marmarosa avait éventuellement dû mettre sa carrière en veilleuse à la fin des années 1960.
En 1944, DeFranco avait entrepris le premier de ses trois séjours tumultueux dans l’orchestre de Tommy Dorsey. Le solo de DeFranco sur la composition de Dorsey “Opus One” lui avait permis de remporter le premier des nombreux sondages des lecteurs du magazine Down Beat comme meilleur clarinettiste en 1945.
DeFranco avait connu un nouveau tournant dans sa carrière lorsque Count Basie avait démantelé son big band pour former son célèbre octet en 1950-51. DeFranco avait d’ailleurs été un élément-clé du group de Basie. Décrivant son séjour avec le groupe de Basie, DeFranco avait déclaré avec humour: ”“I never heard anyone play so much by doing so little, I’d never realized how much Bill Basie influenced the sound of the band from the piano. I became more relaxed, more cognizant of a time feeling.’’ Au début des années 1950, DeFranco avait formé un petit groupe avec le pianiste Sonny Clark et le guitariste Tal Farlow.
Après avoir participé à quelques tournées avec Jazz at the Philharmonic de Norman Granz, DeFranco avait décidé de former son propre big band en 1951, mais le moment était mal choisi. Il expliquait: “Willard Alexander, the booker, advised me not to do it, but who do you listen to at that age? Your ego outdistances your brain. I had good people—Jimmy Lyon, Bernie Glow, Lee Konitz, Earl Swope, Gene Quill—but I didn’t know anything about leading a big band. The band had no identity, and it was the wrong time—big bands were over. It lasted less than a year, and I lost a lot of money.”
Après l’échec de son big band, DeFranco avait décidé de se concentrer sur de plus petites formations. En 1952, il avait donc créé son propre quartet, qui comprenait Kenny Drew puis Sonny Clark au piano, le contrebassiste Gene Wright, et Art Blakey et Bobby White à la batterie.
Le groupe faisait le tour du pays régulièrement et avait participé à de nombreux enregistrements. Au printemps 1954, le groupe avait même fait une tournée en Europe avec la chanteuse Billie Holiday. Au cours de cette période, Blakey avait exercé une influence déterminante sur DeFranco, en inculquant plus de puissance à sa philosophie de la musique. Commentant sa collaboration avec Blakey, DeFranco avait précisé:
“I learned more about the idea of rhythm and swing with Art Blakey than any other drummer in my career. He had so much energy and steam and feeling, that we would burn up, as the saying goes. Sometimes we’d get static from ‘civilians’ about having a mixed group; I was the only white guy with three black guys. Other than that, we had a great time together; we had a terrific relationship. The only thing I can say about black and white is that during those days the black bands had a swing feeling that gripped you, you felt it in your hips, in the depth of your emotions…. I had an affinity with the black bands, because within the depth of my organism, I knew that was the beat. That’s the feeling I liked, and that’s the feeling I’ve always tried to impart when I play.”
Le quartet avait finalement été démantelé en 1955. À l’époque, le bebop avait perdu de sa popularité, et DeFranco éprouvait de plus en plus de difficultés à se trouver du travail. Après avoir accompagné le pianiste George Shearing et avoir été le principal soliste lors de la première de la Cross Country Suite de Nelson Riddle en 1958, DeFranco s’était installé en Californie où il avait travaillé comme musicien de studio et animé des cliniques sur le jazz. Il avait aussi composé de la musique pour des émissions de télévision comme Route 66.
Mais même s’il était resté ouvert aux nouvelles musiques, DeFranco n’était assez radical pour se joindre au mouvement du free jazz qui avait commencé à émerger au début des années 1960. Malgré tout, DeFranco ne détestait pas ébranler dans ses fondations l’orthodoxie du jazz, comme le démontre le quartet qu’il avait dirigé de 1960 à 1964 et qui comprenait une instrumentation inusitée composée d’un clarinettiste, d’un accordéonniste (Tommy Gumina), d’un contrebassiste et d’un batteur. Le groupe avait enregistré quatre albums. Malheureusement, la formation qui était connue sous le nom des Polytones et se concentrait surtout sur la musique classique et la musique de film, n’avait pas vraiment remporté de succès commercial. DeFranco avait finalement réussi à relancer sa carrière en devenant chef d’orchestre du Glenn Miller Orchestra de 1966 à 1974. Le groupe était alors connu sous le nom de "The World Famous Glenn Miller Orchestra, Directed By Buddy DeFranco". Évoquant son séjour avec l’orchestre, DeFranco avait précisé: “That band is like a religion. It’s booked for years in advance all over the world... But I had so much to do running the band that I had to stop playing, and for several years I didn’t touch my clarinet.”
Malgré la domination d’Eric Dolphy à la clarinette basse, un instrument beaucoup plus exigeant sur le plan technique, DeFranco avait enregistré un album complet sur cet instrument intitulé Blues Bag (1964). Le fait de se concentrer sur la clarinette présentait également des inconvénients, car les groupes les plus innovateurs de post-bob utilisaient rarement cet instrument.
Au milieu des années 1970, DeFranco avait combiné sa carrière d’enseignant à de nombreuses tournées et sessions d’enregistrement. Il avait également fait plusieurs apparitions dans des émissions de télévision comme The Tonight Show. En plus d’avoir été un soliste vedette de l’émission Stars of Jazz, DeFranco avait aussi animé sa propre émission de télévision intitulée The Buddy DeFranco Jazz Forum. Avec son collaborateur de longue date, le vibraphoniste Terry Gibbs, il avait aussi participé à la série Club Date diffusée sur le réseau PBS.
DERNIERES ANNÉES
Après s’être marié pour la troisième fois, DeFranco s’était installé à Panama City, en Floride où sa nouvelle épouse, Joyce O. Yount, travaillait dans le secteur immobilier. Le couple avait eu un fils, Charles (“Chad”) Lee. DeFranco expliquait: “She buys little houses and fixes them up and rents them. When I’m there, I help out. I’ll hang a door, fix a lock. Then I’ll set up a crab trap off the beach and do a little fishing. It’s all the life I need.”
À partir de cette base d’opération, DeFranco avait voyagé autour du monde et avait animé différentes cliniques (souvent en association avec le fabricant de sa clarinette, la Yamaha Music Corporation) tout en continuant de se produire sur scène. Dans les années 1980, DeFranco avait longuement collaboré avec le vibraphoniste Terry Gibbs, que ce soit en se produisant dans les clubs ou en faisant de nombreux enregistrements.
Toujours actif dans les années 1990, DeFranco travaillait et voyageait à travers le monde environ trente semaines par année. Au cours de cette période, il avait aussi collaboré régulièrement avec le guitariste Martin Taylor, le contrebassiste George Duvivier, et les pianistes Oscar Peterson et Dave McKenna. DeFranco avait enregistré deux albums avec McKenna, You Must Believe in Swing, un album en duo qui avait été mis en nomination pour un prix Grammy en 1997, et Do Nothing Til You Hear from Us (1999), un album salué par la critique qui avait été enregistré avec le guitariste Joe Cohn.
Faisant le bilan de sa carrière s’étendant sur six décennies, DeFranco avait déclaré: “I had about six careers during the last 60 years. Periodically I’ll envelop a new concept on the clarinet, stay with that for a while, almost discarding what I was doing before, though not quite. I gradually wound up with a sensible mixture combining whatever new thing I was doing with my earlier way of playing; that is, the idea of swing and a fundamental approach, especially in stating a melody.”
DeFranco avait effectué ses derniers enregistrements avec les disques Arbors de Mat Domber.
Buddy DeFranco est mort le 24 décembre 2014 au Panama City Hospital, à l’âge de quatre-vingt-onze ans. DeFranco avait livré sa dernière performance à l’âge de 89 ans, mais depuis, sa santé n’avait cessé de se détériorer. Il laissait danse le deuil son épouse, Joyce.
En 2006, DeFranco avait été élu ‘’Jazz Master’’ par la National Endowment of the Arts. Il s’agit du plus grand honneur pouvant être accordé à un musicien de jazz aux États-Unis. DeFranco avait accepté son prix en lisant la déclaration suivante: "When I think of all the excellent musicians there are in this world, to be chosen as a recipient of this great award is indeed an honor." DeFranco a également été intronisé au sein du American Jazz Hall of Fame par la New Jersey Jazz Society et l’Université Rutgers pour sa contribution exceptionnelle au monde du jazz.
En 1956, DeFranco avait aussi remporté un prix Grammy pour l’album Cross-Country Suite, qu’il avait enregistré avec le chef d’orchestre Nelson Riddle.
L’Université du Montana à Missoula a également rendu hommage à DeFranco en créant un festival en son honneur. Connu sous le nom de Buddy DeFranco Jazz Festival, l’événement se tient en avril de chaque année. En 2003, le clarinettiste français Fabrice Zammarchi et son épouse Syvie Mas ont consacré une biographie à DeFranco intitulée A Life in the Golden Age of Jazz.
DeFranco, qui a publié une douzaine d’albums comme leader, avait enregistré plus de 160 albums au cours de sa carrière. Il avait également eu une fructueuse carrière d’accompagnateur auprès de grands noms du jazz au cours de sa carrière, dont Gene Krupa, Art Blakey, Nat ‘’King’’ Cole, Tommy Dorsey, Count Basie, Charlie Barnet, Art Tatum, Tal Farlow, Billy Eckstine, Barney Kessel, Herb Ellis, Ray Brown, Mel Torme, Louie Bellson, Oscar Peterson, Lennie Tristano, Dodo Marmarosa, Terry Gibbs, Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Nelson Riddle, Miles Davis, Stan Getz, Eddie Daniels, Don Burrows, George Duvivier, Putte Wickman et Billie Holiday. Très actif sur la scène internationale, DeFranco avait participé à de nombreux festivals de jazz, tant aux États-Unis qu’en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud, au Brésil et en Argentine. Il a également participé à de nombreuses émissions de télévision, dont The Steve Allen Show, The Jerry Lewis Telethon, The Pat Sajak Show et le Tonight Show de Johnny Carson.
Excellent improvisateur reconnu pour sa technique impeccable et son jeu innovateur, DeFranco avait contribué à faire le pont entre le swing et le bebop. Comme plusieurs de ses contemporains, DeFranco avait toujours approché le jazz avec passion et avec un constant désir de renouvellement. Il expliquait: “All the players who contributed to the idea of jazz are analogous to the artist of the past few centuries. The same kind of passion for what they were doing, the same desire to do something different, however minimal, so that you become an original, so that people will say, when they hear your record, ‘That’s who it is.’ That‘s Bird. That’s Art Tatum. That’s Oscar Peterson. That’s Buddy.” L’un des meilleurs albums de DeFranco, Like Someone in Love, a été enregistré en 1989 avec le contrebassiste George Duvivier et le guitariste Tal Farlow.
©-2025, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique.
SOURCES:
‘’Buddy DeFranco.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Buddy DeFranco.’’ National Endowment for the Arts, 2023.
‘’Buddy DeFranco.’’ All About Jazz, 2023.
‘’DeFranco, Buddy.’’ Encyclopedia.com, 2023.
FORDHAM, John. ‘’Buddy DeFranco obituary.’’ The Guardian, 26 décembre 2014.
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LECTURES DE 2024 : En attendant Bojangles - Olivier Bourdeaut
Lecture terminée le 4 octobre 2024 (90/90)
Nombre de pages : 159 pages
Mon père avait raison : si elle le voulait, elle pouvait réellement tutoyer les étoiles.
Il y a quelques temps, j'ai emprunté En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut pour le lire après qu'on m'en ait beaucoup parlé. Ce petit livre est donc ma 90ème lecture de l'année.
Résumé: Dans cette famille, père, mère et fils dansent tous les jours, vivent d'amour, d'alcool, de rires et au rythme de Mister Bojangles de Nina Simone. Madame change de prénom tous les jours, monsieur ment pour séduire son entourage, et leur fils s'épanouit dans cette douce utopie. Mais un jour, les choses vont trop loin, et pour échapper à la réalité, tous les coups sont permis.
CW/TW : folie et clichés aux alentours, déréalisation, alcoolisme (dont sur mineur), nudité et exhibitionisme (dont sur mineur), mention de viol et aide au viol par un mineur, descolarisation, institut psychiatrique, suicides, cadavre, mythomanie, pyromanie, maltraitance et négligence infantile, maltraitance animale, abandon, putophobie, etc...
Quand j'étais à l'université, on m'a présenté En attendant Bojangles de Olivier Bourdaut avec enthousiasme, mais je n'étais pas sûr de vouloir le lire. Et surtout, j'avais mal compris ce dont on me parlait. Moi, je pensais qu'il s'agissait de l'histoire d'une famille dont la mère est excentrique (et c'est tout), mais qu'un jour elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer, et qu'on aurait une histoire très triste où père et fils doivent accepter cette situation. Sachez que ce n'est PAS DU TOUT ça.
Ayant trouvé ce livre à livre il y a quelques temps, je l'ai enfin emprunté et je l'ai lu cette semaine. Il ne s'est pas passé UN JOUR sans que je ne sois horrifié par ma lecture.
La mère n'est pas atteinte de la maladie d'Alzheimer, elle a un trouble du comportement et de la personnalité et n'a aucune conscience de la réalité. Pour elle, tout ce que son mari lui raconte est vrai, même ce qui se contredit, et elle n'a juste conscience de rien de réel. Et ce qu'il faut comprendre, c'est que ce n'est pas arrivé du jour au lendemain! Elle l'a toujours été, et à partir du moment où ils se sont rencontrés, son mari a nourri et renforcé son état, parce que ça l'arrange. Plutôt que d'admettre qu'il est lui-même mythomane, vivre avec une femme hors réalité lui va bien car peu importe les conneries qu'il raconte, elle lui fait confiance! Et dans tout ça, le fils aussi croit en cette vie idyllique et irréaliste parce que ce sont de ses parents qu'il s'agit, il n'a aucune raison de ne pas les croire.
Alors à chaque fois que ses parents veulent coucher ensemble, on lui passe un billet de 100 ou 200 ou 500€ et on le fout dehors (sachant que le gosse a 6 ou 7 ans, hein, pas plus) pour quelques heures. Et tous les soirs, parce que madame le veut, ils passent des nuits de fêtes et de danse et de musique jusqu'à pas d'heure, avant de balancer le gosse à l'école dans l'après-midi seulement, jusqu'à ce qu'ils décident de le descolariser parce que la maitresse commence à capter que quelque chose ne va pas. Et ils boivent du réveil au coucher, parfois en donnant des verres au petit, et leur meilleur ami, sobrement appelé l'Ordure, apprend au garçon à faire boire les femmes jusqu'à la quasi-inconscience pour coucher avec, est souvent nu devant lui, et lui apprend aussi à se déshabiller devant les femmes adultes pour dormir avec elles.
Et vous n'imaginez même pas quand madame doit aller dans un centre psychiatrique et y rester parce qu'elle a décidé de foutre le feu à leur appartement, elle à l'intérieur, juste pour faire chier les impots. Et leur solution, c'est de la kidnapper du centre et de fuir dans leur château espagnol parce qu'ils sont riches et que tout leur est permis, apparemment.
Je ne déconne pas.
Le résumé du livre nous promet une ode à l'amour et à la famille, mais il n'y a rien de tout ça. Ce n'est pas une histoire d'amour, ce n'est pas l'histoire d'une famille aimante, c'est une histoire d'horreur. Très sérieusement, le livre serait écrit pour être de l'horreur, je vous aurais dit que c'est incroyable, brillant, horrible et perturbant comme il faut. Sauf que ce n'est pas l'intention de l'auteur, en tout cas c'est pas ce que QUI QUE CE SOIT m'a dit à ce sujet. Et donc c'est horrible, et c'est pas bon. Parfois, ce qui fait qu'un livre est une pépite, c'est l'étiquette qu'on lui pose dessus.
C'est psychophobe, putophobe, et la seule chose qui nous permet de différencier les passage où le narrateur est le fils ou le père, c'est l'utilisation de l'italique, car ils ont la même EXACTE façon de s'exprimer. On n'arrive pas à y croire, on n'a pas envie d'y croire, on espère que c'est faux.
Donc je ne vous recommande pas du tout ce livre. Je ne peux pas. Si vous l'avez aimé, tant mieux pour vous! Mais ça n'a pas été mon cas :/
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Grève de la faim pour une réforme de la psychiatrie !
Depuis samedi 13 juillet, Emma (ou Sykorax) est en grève de la faim eu sein d'une institution psychiatrique. Elle est diagnostiquée schizophrène et elle se bat pour une réelle considération des fols et une réforme de la psychiatrie (à défaut de pouvoir faire la révolution et changer la société de fond en comble).
Pour la soutenir et soutenir les fols, plusieurs moyens :
Signe cette pétition et partage-la à tous tes contacts :
Lis ses revendications sur son site pour comprendre de quoi on parle et pourquoi on se bat : https://g1graine.fr/
Parle-en sur les réseaux sociaux avec les hashtags : #g1graine #sauvonsnosfolies #psychiatriefollederage
Si tu as des contacts avec des médias qui pourraient visibiliser son action, demande-leur !
Suis-la sur ses différents canaux pour être informé·e de la suite et pouvoir continuer à la soutenir : X/Twitter : @g1graine - TikTok : @g1graine - Instagram : @g1graine - Telegram : https://t.me/g1graine
Faites tourner, rebloggez, parlez-en sur les autres réseaux sociaux, elle a besoin de monde derrière elle pour la soutenir et que cette grève de la faim mène à des actions concrètes !
#g1graine#Sauvons nos folies#psychiatrie folle de rage#anti psychiatry#anti psy#mad pride#neurodivergent#psychiatrie#up the baguette#signal boost#grève de la faim#fols
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New Fiction Podcasts - 21st November

It’s Complicated (Kahani Teri Meri) Audio Drama Join us on an emotional rollercoaster through the intricate world of love, relationships, and societal norms in 'It's Complicated,' crafted by the talented Neha Gupta. This podcast takes you on a journey through fictional dramas that mirror the complexities of our everyday lives, making you ponder the essence of human connections. From passionate romances to complex family dynamics, each episode delves into the fabric of our society and culture, all through the lens of love stories that will tug at your heartstrings. So, whether you're seeking thought-provoking tales or simply a captivating escape into the world of modern romance, 'It's Complicated' has it all. Don't miss out; listen exclusively to Audio Pitara and immerse yourself in the ever-evolving drama of human relationships. Join us as we explore the multifaceted nature of love in a world that's beautifully, and often perplexingly, complicated. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231105-02 RSS: https://feeds.megaphone.fm/CPP8243405568

Écoute Une Histoire Audio Book Mon dernier livre audio... Hopital spécialisé St Vincent de Paul, février 1989, monsieur Pierre L. pyjama bleu est hospitalisé sous contrainte. Sandra Kerlec, blouse blanche, débute son stage de première année. Destins croisés d une élève infirmière et d un journaliste dans une institution psychiatrique. Les personnages se perdent entre la réalité et la psychose au risque d entraîner avec eux le lecteur... Premier volet d une chronique dans un monde oublié. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231104-02 RSS: https://anchor.fm/s/ebf719f8/podcast/rss

Yet Another Dating App Audio Drama When a small tech startup releases a new AI-powered dating app, it disrupts more than just the market... https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231109-07 RSS: https://feeds.castos.com/8qwp6
SideQuesters Audio RPG On Sidequesters, we take on guests and play different TTRPGs for short mini-stories. then we review the TTRPGs. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231104-04 RSS: https://media.rss.com/sidequesters/feed.xml

In the Moodh For Scream Audio Book Dans ce podcast spécial Halloween, l'équipe de Moodh Production vous font frissonner avec des histoires d'horreur effrayantes. Alors éteignez les lumières et tremblez en écoutant ces terrifiants récits. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231028-05 RSS: https://feeds.acast.com/public/shows/653c71cf238f610012ebedc3

M.A. MORBELLI / R A C C O N T I Audio Book Dopo la pubblicazione del Romanzo d'esordio " Io ci vengo, però non mi affeziono a nessuno " Mario Andrea Morbelli pubblica una serie di podcast di narrativa. Racconti brevi letti da lui. E se ci sara' dell'interessamento da parte del nuovo pubblico, qui su Spotify, potrebbe essere pubblicato il podcast del romanzo completo. Per ora buon ascolto, e fateci sapere cosa ne pensate. Grazie. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231011-08 RSS: https://anchor.fm/s/e9aa6178/podcast/rss

Radio Story Hour Audio Drama A monthly fiction anthology audio series. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20230408-06 RSS: https://anchor.fm/s/de96687c/podcast/rss

Antes de Dormir MX Audio Book Una audioserie de antolog��a que te arrastrará a los rincones más oscuros de la imaginación, un lugar donde el horror, el miedo y el suspenso te mantendrán al borde del insomnio. Prepárate para una experiencia aterradora semana a semana. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231027-05 RSS: https://feeds.acast.com/public/shows/653366ff9bf3570012186599

A Cure For life Audio Book Bleak monologues to cheer everyone up, told through a podcast, darkly. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231008-06 RSS: https://feeds.acast.com/public/shows/6522d194ed688f0011c67f48
Barb and the Burnbottoms Audio Drama Meet the Burnbottoms. Barb, Bob, Bella, Brooke, Briggite and Brie. Barb has made it a point to launch her " Family Mom" podcast and vouches to create more quality time with her family through a series of road trips that will test the family's bonds and bring them closer together through a series of hilarious situations in this musical audio sit-com. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231105-03 RSS: https://feeds.megaphone.fm/DODDV8434426607
Movipods Presents! Audio Drama Hey there, folks! Welcome to our show, "Movipods: Where Screenplays Come To Life!" Every week, we've got something special lined up for you. We're talkin' about brand-spankin'-new audio plays that are straight outta Hollywood's wildest dreams. Yep, you heard it right, we're turning screenplays into ear-ticklin', mind-blowin' audio adventures! Our mission is bigger than that! We're on a quest to take these incredible stories and fling 'em straight into the limelight of the silver screen. And guess what? You get to be a part of it from the very beginning! https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231114-03 RSS: https://feeds.megaphone.fm/movipodspresents
A Classical Christmas Chord Audio Drama In our first series 'A Classical Christmas Chord', classical musician Lena Chord, is forced to work with her high school flame turned pop-star, Zack Sellers, to revive her music company and his troubling bad-boy reputation. Their mutual animosity and attraction sees them struggle to achieve their goal. Hope Street Pods features fictional stories that are heartwarming, comedic and grip people in a way — as the rom-com hero would say— they haven’t felt in a long time. Every 6-episode series features a different protagonist and the current interest of the highly affable and quirky talk show host, Tulip Morris, broadcasting from the fictional radio station on Hope Street. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231115-02 RSS: https://media.rss.com/hopestreetpods/feed.xml

Flickers Audio Drama Trapped alone at her late grandfather’s farm, 17-year old Alex is haunted by ghosts of her past, while being hunted by something much worse. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231114-04 RSS: https://anchor.fm/s/d64f2604/podcast/rss
Stories from Ylelmore Audio Drama Stories from Ylelmore is a scripted audio drama about the every day adventures of Keryth (a witch), Rion (a werewolf), and Elas (possibly cursed?) in the mundanely magical world of ylelmore. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231114-05 RSS: https://itmepodcast.com/storiesfromylelmore/?format=rss

The Last Vampyr Hunter Audio Drama Vampyrs. Fiction, right? Well, whilst working at a facility located in ****** ****, I met a man known as Jim Heap. I don't believe that is his real name, but it was the name given to me. He told me an unbelievable story over many, many weeks. I didn't know whether to believe him or not, but the purpose of the facility led me to be less dismissive than I may have been if I had met him and heard his story in another place. He agreed I could record him and share his story. This relationship is ongoing. So, here it is. His story. Make of it what you will. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231116-01 RSS: https://feeds.buzzsprout.com/2266039.rss
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Alors que le confinement commençait à battre son plein et qu’une brusque chaleur nous a irradiés, j’ ai eu envie de voyager et de partir loin depuis mon canapé dans les Pyrénées car c’est là que se déroule Glacé, en plein hivers sous la neige et la brume ….
C’est la première fois que je lis un polar de BM et malgré mes réticences dues à sa publicité dans les grandes enseignes de librairies, je dois bien reconnaître que je me suis plantée sur son compte.
C’est un pavé qui se lit très bien d’un seul trait. Deux histoires se suivent en parallèle. La première est totalement incongrue : toute la police et la gendarmerie se retrouvent mobilisées pour enquêter sur la découverte d’un cheval retrouvé décapité en haut d’un téléphérique…. Pas n’importe quelle bête puisqu’elle appartenait à l’homme le plus riche de la région. La seconde histoire, la plus impressionnante selon moi c’est la nomination d’une jeune psychologue suisse dans l’unité psychiatrique de la région, celle qui accueille les psychopathes les plus dangereux de toute l’Europe. L’accueil qui lui est réservé est plus que frigide ( pour rester dans la thématique!) et les méthodes employées font froid dans le dos. Bien évidemment BM va entrelacer ses deux parcelles narratives et c’est réussi. Au fil des jours, ce ne sont plus des cadavres d’animaux qui sont retrouvés décapités mais bel et bien des humains. Tous les soupçons se portent sur ces psychopathes internés dont on découvre avec horreur et fascination les parcours, plus surprenants les uns que les autres...
#institut#violence psychiatrique#sudouest#neige#angoisse#maltraitance#enquête#deuil#secret de famille
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Prophétie révolutionnaire
Le ciel chialle des larmes de poupées
Eventrées dans ce soleil noir décharné
Ces putains de chiens vendront le ciel sur Amazon
En Amazonie ,tout brûle et comme on chantait le monde est stone
Ils vendront la terre verte pour des billets puants
Ils vendront l'éther contre internet et l'inerte néant
Le ciel brûle, pue, chie , crie
Un jour renaîtra la prophétie
Celle des monstres troués
Dans les ronces oubliés
Celle les handicapitaines de bateaux
Abolissant les drapeaux et la haine
Brûle le drapeau, la frontière, la barrière
Brûle la norme gregaire et amer
Nique les rois ,vive les rats
Nique l'état, vive le malfrat
Malfrat des codes, tu nique les style et les modes
Malfrat des modèles,sans forme ni mode
Arrache tes chaines, vole comme le piaf puant
Fait couler dans tes veines le cri Rouge du firmament
Nique la princesse ,le beau,le flouze
Vive le clodo à l'ouest et la bouse
Vive cet âge d'or où la beauté est dans le cri
Vive l'aurore des corps ou la liberté est le premier fruit
Nique le mâle dominant
Nique le mal domino
Nique ta race de robot
Nique ta crasse derrière le beau
Je suis une salope mais mon bureau est complet
Patronne de ma propre entreprise ,t'est tricard ,t'est trop laid
Laid dans ta thune et ta Lamborgini
Je suce pas vos bites ,moi j'avale l'anarchie
Car le ciel dois être une meuf qui mouille
Les reufs machos auront la trouille
La révolution des rats niquera l'état
La démission des rois invitera la foi
A bats la télé ,vive les visions ,les prophéties
La prophétie des monstres ,des freak
Qui piquent niquent et niquent les riches en abolissant tout institutions psychiatrique
A bat les apartheid, les séparations
A bat les aides pour les riches qui touchent déjà trop d'allocations
A bat l'eugenisme, vive les tordus et leur cris
A bat le nazisme ,on t'a crue toi et ta poésie
A bat les spectacles de ces clown
Où les humiliés sont un cartoon
A bat les patrons ,les trop couillus
A bat le patriarcat et vive les meufs trop poilues
A bat le culte du corps mince
A bat le cul et l'or du prince
A bat le keuf raciste dans la banlieue
A bat le reuf machiste et vive le feu
Le feu des femmes ,la flamme des cieux
Des cieux qui prendront feu
Pour les travelos, tox et les pute pourtant si belles et beaux
Pour les clodos ,les homos et les brutes qui se levent déjà si tôt
Les punk trop pieux et les pieux trop junk
Les funk trop feu et la prude trop skunk
Les triso qui veulent devenir mannequin
Les schizo géniaux et les divins clandestins
Pour tout les rejettés splendides de cette société vide!
Il est enfin venu le temps de la grande prophétie !




Nébuleuse
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Promenade du soir vers le bâtiment Revalidation
Hôpital psychiatrique Le Chêne aux Haies
Pavillon Magritte
chpchene
Mars 2025
#institution psychiatrique#institution#chpchene#psychiatrie#psychiatry#santé mentale#mental health#mons#hainaut#belgique#belgium#pavillon Magritte
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La psychophobie (aussi dit sanisme) banalisé
TW : psychophobie/sanisme, mentions de troubles psychiques, de neuroAtypie et d’institutions psychiatriques
Ok, so here we go !
Ça fait un moment que j’hésite à prendre la parole sur ce sujet qu’est la psychophobie. Je tiens d’ailleurs à remercier @piinkyswear et @koala-ronchon - même si on a jamais échangé; dont les prises de paroles m’ont permis d’avoir le déclic pour enfin rédiger ce post 💜
Qu’est-ce que la psychophobie ?
La psychophobie (aussi dit sanisme, principalement dans le milieu anglophone qui utilise également le terme mentalism) est un ensemble de discriminations et oppressions envers les personnes atteintes de Troubles Psychiques et/ou étant NeuroAtypique.
La psychophobie est présente de façon générale dans la société et ses mœurs, dans les représentations littéraires (romans, bd, mangas, ect..) mais également visuelles (films, séries, publicités, reportages ect..). A tel point que cette oppression se retrouve même au sein des institutions psychiatriques mais également dans le comportement et la façon de penser des professionnels de la santé mentale ( Ironique n’est-ce pas ? Pourtant je dirais que la psychophobie se retrouve presque autant au sein de la société de “ tous les jours “ que dans l’univers psychiatrique.)
En clair, ça donne quoi ?
Parce-que ça reste des mots assez abstraits, des idées vagues; voici quelques exemples de situations et de comportements pouvant être perçu comme psychophobes par les concerné⸱e⸱s.
C’est une possibilité et non une vérité générale ni absolue, le ressenti et la sensibilité variant d’un⸱e concerné⸱e à un⸱e autre. C’est pourquoi il est important d’être à l’écoute du ressenti de chacun⸱e ! En tant que concernée, ce sont des attitudes que je trouve personnellement psychophobe.
DANS LE RPG :
Traiter son personnage ou celui d’autrui de fou⸱folle, c’est psychophobe
Dire que son personnage est bipolaire et/ou bordeline alors qu’iel est simplement lunatique, c’est psychophobe
La mention “ Schizo “ pour évoquer le fait d’avoir - ou non, des multicomptes, c’est psychophobe
Faire un personnage atteint de trouble psychique et/ou neuroAtypique sans faire de recherches, en se basant seulement sur des préjugés souvent violents et dégradants, c’est psychophobe
Romantiser les troubles psychiques et/ou la neuroAtypie pour en faire à la finale quelque chose d’ a e s t h e t i c ou de “ cool “, c’est psychophobe
Faire un personnage qui ne tourne qu’autour de son trouble psychique et/ou de sa neuroAtypie, c’est psychophobe (on n’est pas qu’un diagnostique ni qu’un terme s’il vous plaît)
DANS LA VIE DE TOUS LES JOURS :
Traiter quelqu’un de fou⸱folle/taré⸱e, c’est psychophobe
Traiter quelqu’un de schizo, c’est psychophobe
Juger et/ou se méfier de quelqu’un pour la seule raison qu’iel est atteint⸱e d’un trouble psychique et/ou est neuroAtypique, c’est psychophobe
Juger et/ou se méfier de quelqu’un car iel consulte un⸱e professionnel⸱lle de la santé mentale, c’est psychophobe (ça arrive encore beaucoup trop souvent)
Juger et/ou se méfier voir s’éloigner de quelqu’un lorsque vous apprenez qu’iel a déjà été en institut psychiatrique, c’est psychophobe (et récurant)
Résumer la schizophrénie à un dédoublement de la personnalité (d’ailleurs on parle plutôt de TDI - trouble dissociatif de l’identité) c’est une erreur en plus d’être psychophobe
Invalider le ressenti de quelqu’un neuroAtypique et/ou atteint d’un trouble psychique en disant “ c’est dans ta tête, il faut que tu te bouges, c’est pas grave, tu choisis d’être ainsi à ne rien faire“ c’est violent et psychophobe (arrêtez avec ça s’il vous plait. c’est violent. vraiment.)
Ceci est une brève liste à titre d’exemple, il y a cependant encore bien d’autres situations et attitudes qui pourraient être citées tant c’est récurant et surtout banalisé.
Cependant, si certain⸱e⸱s en doutent encore de l’existence de la psychophobie, qui minimise et invalide le ressentis des concerné⸱e⸱s, pouvez-vous me donner une explication aux discriminations suivantes ?
Parce-que pour un•e concerné⸱e, la psychophobie c’est violent et c’est notre quotidien :
C’est se voir gentiment remercier (comprendre ici renvoyer) de notre école lorsque, par exemple, un•e élève fait des crises d’angoisse (ou est neuroAtypique et/ou est atteint d’un trouble psychique visible et/ou qui sort du cadre de l’éducation nationale) et à qui on refuse donc par ce fait l’accès à une scolarité lambda, souvent sans proposer d’alternative (Ça a été mon vécu et je ne sais que je ne suis pas un cas isolé)
C’est taire un/des troubles psychiques et/ou le fait d’être neuroA dans un entretien pour une école ou un job - et donc possiblement mettre en danger notre santé mentale, car on sait que ça risque de nous coûter notre chance d’être pris⸱e
C’est avoir peur de parler de son ressenti car la personne en face peut l’invalider et c’est violent
C’est se voir refuser un emploi si jamais on porte des vestiges de comportements auto-destructeurs, ou alors si on est chanceu⸱se on nous demandera seulement d’y maquiller/cacher
C’est se voir presque constamment demander si on a bien pris nos traitements dés qu’on a un comportement qui ne plait pas à autrui
C’est avoir peur qu’on découvre qu’on est neuroA et/ou atteint d’un trouble psychique, car on sait qu’après on nous colle une étiquette
C’est devoir mentir sur des souvenirs ou éléments liés à notre neuroA et/ou notre trouble psychique car on sait qu’on peut être jugé⸱e et/ou discriminé⸱e sur la base de ces éléments
C’est devoir s’adapter à un système scolaire et/ou un emploi qui ne nous convient pas - voir est parfois violent pour nous, car il convient à la majorité
C’est parfois se mettre en péril soit et sa santé mentale pour masquer notre trouble psychique et/ou notre neuroA par peur d’être jugé⸱e et/ou catégorisé⸱e
C’est avoir honte de consulter un•e professionnel•lle de de santé et/ou d’avoir été en institut psychiatrique
C’est finir par nous-mêmes minimiser et invalider nos ressentis car la société le fait à longueur de temps
Ceci n’est qu’une liste non-exhaustive de ce à quoi nous pouvons être quotidiennement confrontés. Alors s’il vous plaît, écoutez les concerné⸱e⸱s si iels vous disent que quelque chose est violent, qu’une attitude est problématique pour elleux, ce n’est pas sans raison et c’est légitime !
Si jamais des concerné⸱e⸱s veulent rajouter quelque chose à la suite de ce poste, n’hésitez pas 💜
Je vous glisse ci-dessous quelques ressources évoquant la pychophobie si jamais ça vous intéresse : (tw général : psychophobie, dépression, opression, troubles psychiques)
Explication de la psychophobie et du sanisme, exemples de représentations dégradantes banalisés et influence du langage (tw spécifique : institution psychiatrique, violence sexuelle à la fin)
- https://www.terrafemina.com/article/psychophobie-pourquoi-la-folie-suscite-discriminations-et-prejuges_a354673/1
Article regroupant des témoignages vidéos de personnes neuroA et/ou atteint⸱e d’un trouble psychique, des exemples de psychophobie dans notre société et enfin une sensibilisation à l’emploi du vocabulaire lié à la santé mentale
- https://iresmo.jimdofree.com/2020/11/07/se-conscientiser-sur-la-psychophobie/
Compte instagram sur la psychophobie, regroupant des témoignages mais également du contenu “éducatif” sur divers sujets (HPI, TDI, Trouble de la personalité borderline et d’autres sujets)
- https://www.instagram.com/payetapsychophobie/?utm_source=ig_embed
Illustration de pensées dysfonctionnelles validistes et psychophobes (tw spécifique : validisme)
- https://igorthiriez.com/portfolio/la-psychophobie-pensees-dysfonctionnelles/
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La folie est une construction sociale
(Et un outils d'oppression psychophobe)
Qu'est ce que la folie ?
La folie est un terme polysémique mais globalement elle représente la marginalité, l'anormalité, l'irrespect des règles sociales établies.
Dans son sens philosophique la folie est définie comme l'incapacité pour une personne de penser, d'agir et de se comporter comme les autres. Ce stéréotype tend à regrouper toutes les pathologies psychiques en une forme unique, une espèce commune, connotée négativement. Alors qu'elle est stigmatisée, au sein des groupes minorisés. Elle est parfois valorisée comme si elle dévoilait une profondeur cachée, une sagesse supérieure ou du génie mais uniquement lorsqu'il s'agit d'homme blanc cisgenre, hétéro riche ou reconnu socialement.
Troubles mentaux ≠ Folie.
Il faut différencier les troubles et les maladies mentales de la folie.
Les maladies et les troubles mentaux sont des “réalités” scientifiques et médicales qui servent au diagnostic. Alors que la folie est une construction sociale, qui se mesure selon l'irrespect plus ou moins marqué des codes sociaux dominants. On peut être considéré.e comme fou.olle et n'avoir aucuns problèmes psychologiques. Et inversement, on peut avoir des problèmes psychologiques et ne pas être considéré.e comme fou.olle. Par exemple, les homosexuels/ transgenres/lesbiennes/féministes/colonisé.es/ handicapé.es/gros.ses/racisé.es... sont selon l'époque, le lieu, le climat social et politique considéré.es comme inadapté.es, anorma.ux.les, fou.olles.
Qui sont les fou.olles ?
La folie est une idée qui évolue au fil du temps, qui se façonne au contact de l'environnement social et politique, tout comme la race et le genre...
Ainsi certains groupes de personnes sont fou.olles selon les époques ou le pays où iels se trouvent : Pendant longtemps les sourd.es étaient interné.es dans des instituts psychiatriques car considérés.es comme déficient.es intellectuellement et incapables de s'intégrer socialement. Pour de nombreu.x.ses autistes et personnes neuroatypiques la même chose est toujours d'actualité. L’hystérie, aussi appelée “maladie de l’utérus”, a longtemps été diagnostiquée comme une névrose chez des fxmmes dont les comportements ne correspondaient pas à ce que la société patriarcale attendait d’elleux, et concernant donc souvent les féministes, les lesbiennes ou les hommes transgenres. Elle ne sera retirée de la classification internationale des maladies qu'en 1952.
Les fou.olles sont toujours les margina.ux.les, celleux qui vivent, s'expriment, se comportent différemment de ce que le système attend d'elleux.
Durant l'époque coloniale, les colonisé.es accusé.es de perturber "l’ordre public colonial" se retrouvaient si ce n'est en prison, interné.es au sein d'asiles coloniaux qui virent le jour dès le début du XIX e siècle, avec l'essor institutionnel de la psychiatrie coloniale. Alors que l'OMS n'a dépsychiatrisé l'homosexualité qu'en 1990, il faudra attendre le 1er janvier 2022 pour que la transidentité ne soit plus considérée comme une pathologie mentale dans la classification internationale des maladies.
Catégoriser pour mieux stigmatiser.
L'utilisation de termes de la même famille que le mot folie est un moyen de catégoriser et donc de stigmatiser davantage les populations déjà oppressées.
i Les mots hystériques, sauvages, assisté.es, mongolien.nes, zoulou.es, incivilisé.es, sourdingues, malades , bêtes, teubés, idiot.es, attardé.es...sont autant de synonymes du mot fou.olles qui cachent à peine le sexisme, le colonialisme, le classisme, le racisme, le validisme, l'agisme et le spécime qui en sont à l'origine. Ces mots sont des étiquettes posées sur des individu.es à partir desquels se construisent progressivement des catégories de plus en plus différenciables et donc stigmatisables. Et ces termes psychophobes nourrissent les oppressions systémiques. Toutefois la réappropriation par certain.es de ces termes qui visaient à les oppresser peut-etre un moyen d'émancipation.
La psychophobie : moyen d'oppression extreme.
Dans le paradigme psychophobe : une personne classifiée comme folle ne peut pas prendre de décisions censées, une certaine forme d'autorité se doit donc de décider pour elle.
La folie prétendue de certains groupes permet de justifier la colonisation, l'esclavage, le sexisme, la transphobie, le racisme...
Dans le paradigme psychophobe : une personne classifiée comme folle ne peut pas prendre de décisions censées, une certaine forme d'autorité se doit donc de décider pour elle. Ainsi, les colonisé.es n'étaient pas assez civilisé.es pour s'occuper elleux-même de la politique et de l'économie de leurs pays. Les femmes pas assez équilibré.es pour voter, acquérir l'autonomie corporelle, avoir des postes à responsabilités ou être cru au sujet des violences sexuelles qu’elles aurait subis. Les personnes transgenres pas assez stables ou rationnel.les pour transitionner sans l'avis d'un.e psychiatre (et sans l'accord parental pour les mineur.es), fonder une famille ou changer de nom ou d'état civile sans passer par de multiples procédures... Les enfants intersexes pas assez matures pour que l'on respecte leur droit à l’autodétermination et leur intégrité physique.
La psychophobie moyen d'oppression extreme.
Sous prétexte de vouloir conserver un certain ordre social et à force de pathologisation on retire à toute une partie de la population l'accès à l'autonomie corporelle et l'autodétermination (justice reproductrice, traitement hormonal, soins, accès à l'information, intégrité physique, mariage pour toustes, éducation...) qui sont les fondement même de tout droits humains.
Et bien plus grave, on retire aux fou.olles leurs libertés individuelles avec des mesures de privations de libertés : emprisonnement, astreinte à résidence, interdiction de se déplacer, hospitalisation sans consentement, stérilisations, interdiction du droit de vote etc...
Sources
"La surdité, quelle histoire !" Christophe Dodier Surdité et santé mentale (2013), pages 45 à 50
"Histoire de l'hystérie, cette excuse pour contrôler les femmes" Elise Lambin, rédactrice Feminists in the City (Mai 2021)
René Collignon, « La psychiatrie coloniale française en Algérie et au Sénégal : esquisse d'une historisation comparative », Revue Tiers Monde, 2006 (n° 187), p. 527-546.
Rapport relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans- solidarites-sante.gouv.fr (Janvier 2022)
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LÉGENDES DU JAZZ
LEO PARKER, LE PLUS MYSTÉRIEUX DES SAXOPHONISTES BARYTON
“Leo Parker was undoubtedly the best baritone player I had heard at that time. He didn’t sound like a baritone. He played it like a tenor more or less and he had such fire in him whatever he played. Plus he played good ballads.”
- Joe Newman
Né le 18 avril 1925 à Washington, D.C., Leo Parker, un peu comme Cecil Payne, Sahib Shihab et Gary Smulyan avait d’abord étudié le saxophone alto durant sa jeunesse. Le saxophoniste Sonny Still s’était d’ailleurs rappelé plus tard avoir vu Parker jouer à l’époque avec des groupes locaux comprenant Roger ‘‘Buck’’ Hill et Leo Williams.
DÉBUTS DE CARRIERE
Après s’être installé à New York en 1944, où il avait fait ses débuts sur disque avec Coleman Hawkins à l’âge de seulement dix-huit ans, Parker, qui était surnommé ‘’The Kid’’, s’était produit au légendaire Minton’s Playhouse aux côtés de grands noms du bebop comme Eddie ‘Lockjaw’ Davis, Dizzy Gillespie, Thelonious Monk et Max Roach. C’est dans le cadre de ses apparitions au club que Parker avait été invité à participé à ce qui est considéré comme le premier enregistrement bebop de l’histoire le 16 février 1944. C’est Coleman Hawkins qui dirigeait la session qui mettait en vedette Gillespie, Roach, Don Byas et Oscar Pettiford. Hawkins avait éventuellement expliqué à Budd Johnson, qui avait joué du saxophone baryton lors de la session et avait écrit certains des arrangements: “I want to see what these cats are doing. What better way to do it than to get them together on a record date?” Après avoir enregistré trois pièces dont une première version du classique ‘’Woody’n You’’, le groupe de douze musiciens était retourné en studio quelques jours plus tard pour enregistrer ‘’Disorder At The Border’’, ‘’Feeling Zero’’ et ‘’Rainbow Mist.’’ Même si Parker n’avait pas joué de solo dans le cadre de la session, sa seule présence indiquait à quel point il était respecté par ses pairs.
Plus tard la même année, Parker s’était joint au groupe de Billy Eckstine dans lequel il avait fait partie de la section de saxophones appelée “The Unholy Four” (probablement surnommée ainsi en raison des activités extra-musicales du quatuor composé de Sonny Stitt, John Jackson et Dexter Gordon). À l’époque, le groupe d’Eckstine était particulièrement renommé et était considéré comme une véritable école pour de jeunes musiciens comme Gordon, Charlie Parker et Dizzy Gillespie. Même si Jackson est très peu connu de nos jours, c’était un saxophoniste alto très respecté à l’époque. Comme Gordon l’avait expliqué au critique Ira Gitler dans l’ouvrage Jazz Masters Of The ‘40s publié en 1984: “The band was a little rough. I thought the reed section was the best - the most cohesive and the most together.” Initialement, Parker avait joué le rôle de second alto derrière Charlie Parker.
C’est à la demande d’Eckstine que Parker était passé au saxophone baryton. À l’époque, Rudy Rutherford venait de quitter le groupe, et Eckstine avait demandé à Parker de prendre la relève. Une autre anecdote rapporte que Parker était passé au saxophone baryton afin de ne pas être confondu avec son homonyme Charlie Parker, même si l’hypothèse est très difficile à vérifier.
Parker avait quitté le groupe d’Eckstine en 1946. En mars de la même année, Parker avait travaillé au club Spotlite, d’abord avec Benny Carter, puis avec Dizzy Gillespie. Le groupe de Gillespie, qui était composé de Milt Jackson au vibraphone, de Al Haig au piano, de Ray Brown à la contrebasse et de Stan Levey à la batterie, s’était par la suite rendu à Los Angeles pour jouer avec Charlie Parker. Levey avait plus tard déclaré au sujet de Parker: “Leo was a very good player. He got all over the horn and had all of Bird’s licks down but he died much too young”.
Lorsque Charlie Parker avait décidé de demeurer sur la Côte ouest après avoir été brièvement hospitalisé dans une institution psychiatrique (l’épisode avait éventuellement été immortalisé dans le cadre de la pièce ‘’Relaxin’ at Camarillo’’), on avait demandé à Leo de le remplacer au baryton. Parker avait enregistré son premier solo deux mois plus tard dans le cadre d’une session mettant en vedette Sarah Vaughan, une section de cordes et un petit groupe composé de Bud Powell, Freddie Webster et Kenny Clarke. Parker avait été particulièrement mis en évidence sur la pièce ‘’My Kinda Love.’’ C’est Tadd Dameron qui avait écrit les arrangements. Influencé à la fois par Harry Carney et Charlie Parker, Leo avait commenté plus tard: “I learned to blow from Charlie Parker”.
En janvier 1947, Parker avait enregistré quatre pièces avec le trompettiste Fats Navarro pour les disques Savoy. La même année, Parker avait fait équipe avec le saxophoniste ténor Illinois Jacquet qui venait de signer un contrat exclusif avec RCA. Devenu un des groupes les plus populaires du jazz, le combo de Jacquet avait fait une apparition au Ed Sullivan Show l’année suivante. Parker avait continué de faire des aller-retours avec le groupe de Jacquet jusqu’en 1954. Le style du groupe de Jacquet, qui était une combinaison de swing, de bebop et de R & B, convenait parfaitement au jeu de Parker.
En 2013, les disques Uptown avait publié un concert inédit du groupe. Enregistré à Toronto en 1947, le concert comprenait quatre solos de Parker. Le frère d’Illinois, Russell, faisait office de chanteur dans le cadre de la prestation, dans un style qui rappelait énormément Jimmy Rushing. Russell avait travaillé plus tard avec Ike et Tina Turner.
Lorsqu’on avait demandé à Jacquet s’il avait influencé le jeu de Parker, il avait répondu: “He had big ears. You couldn’t play anything that would get past him”. Jacquet, qui considérait Parker comme un de ses meilleurs solistes, lui avait d’ailleurs confié plusieurs solos sur des pièces comme ‘’Jumpin’ At The Woodside’’, ‘’Music Hall Beat’’, ‘’Diggin’ The Count’’, ‘’Embryo’’, ‘’Mutton Leg’’, ‘’Symphony In Sid’’, ‘’For Truly’’ et ‘’Saph and Jivin’ With Jack The Bellboy.’’ Cette dernière pièce avait été enregistrée en janvier 1947 et comprenait Miles Davis qui venait juste de quitter le groupe de Billy Eckstine.
Le trompettiste Joe Newman, qui faisait également partie du groupe de Jacquet, avait commenté le style de Parker en ces termes: “Leo Parker was undoubtedly the best baritone player I had heard at that time. He didn’t sound like a baritone. He played it like a tenor more or less and he had such fire in him whatever he played. Plus he played good ballads.” Malheureusement, les talents de bête de scène de Parker et son côté parfois un peu bouffon avaient souvent occulté ses qualités de musicien et avaient incité certains critiques à le lconsidérer comme un simple amuseur public (‘’crowd pleaser.��’).
Jacquet étant parti en tournée avec Jazz at the Philarmonic, Parker en avait profité pour enregistrer la pièce ‘’Mad Lad’’ avec le pianiste Sir Charles Thompson à la fin de l’été 1947. L’expression ‘’Mad Lad’’ était éventuellement devenu un des surnoms de Parker et reflétait parfaitement son tempérament impressionnant et audacieux. La pièce avait également établi la réputation de Parker comme soliste et lui avait fourni l’impulsion nécessaire pour diriger ses propres groupes.
En octobre 1947, dans le cadre d’une collaboration avec le saxophoniste ténor Gene Ammons à Chicago, Parker avait enregistré quatre pièces avec le pianiste Junior Mance qui faisait alors ses débuts sur disque. Parker avait dirigé sa première session comme leader plus tard le même mois avec Ammons et le trompettiste Howard McGhee. Il avait également enregistré avec J.J. Johnson et Teddy Edwards. En décembre, Parker avait aussi été en vedette sur la pièce ‘’Settin’ The Pace Parts 1 & 2’’, qui était basée sur le standard ‘’I Got Rhythm.’’ Deux semaines plus tard, Parker avait participé à une session avec Gordon, Joe Newman et J.J. Johnson qui lui avait permis de démontrer un côté plus lyrique de son jeu, plus particulièrement sur le standard ‘’Solitude’’ de Duke Ellington.
En avril 1947, Parker avait obtenu un contrat pour jouer au club Smalls Paradise dans le cadre d’une “Battle of the Baritone Sax” avec le saxophoniste baryton Serge Chaloff qui travaillait avec Georgie Auld à l’époque. Miles Davis et le saxophoniste Hal Singer faisaient également partie du groupe dont la section rythmique était composée de Jimmy Butts et Art Blakey. Le pianiste était un certain Earnie Washington qui était également surnommé “The Mad Genius of the Piano”. Certains critiques avaient par la suite émis l’hypothèse que Washington était en réalité Thelonious Monk, même s’il est très difficile de confirmer la véracité de cette assertion.
Après 1948, la carrière de Parker avait souvent été interrompue par les problèmes de consommation qui étaient si fréquents chez les musiciens de sa génération. Une étude menée en 1957 par le critique Nat Hentoff auprès de 409 musiciens de jazz de New York avait d’ailleurs révélé que 16% d’entre eux étaient des consommateurs d’héroïne et 50% de marijuana. Dans les années 1950, Parker avait continué de travaillé de façon intermittente à New York, Washington et Chicago. Selon l’ami de Parker, le pianiste John Malachi (qui avait travaillé avec lui avec l’orchestre de Billy Eckstine), le saxophoniste s’était possiblement produit dans des clubs de R & B, même s’il est impossible de l’affirmer avec certitude. En 1953, l’agence de Parker, Universal Attractions, avait d’ailleues publié la notice suivante dans l’annuaire du magazine Down Beat: “Leo Parker, after a short recent stint with Gene Ammons is now out on his own with a six-piece group playing many R&B locations, one-niters and some clubs. Band is gutty, frenetic and features Oscar Pettiford’s brother Ira on bass and trumpet”. Même so on se perd en conjectures quant aux activités de Parker dans les années 1950, il est possible qu’il ait fait une tournée en Europe avec Ray Charles en 1960.
DERNIERES ANNÉES
En 1954, Parker avait enregistré avec Bill Jennings, un proche collaborateur de Jordan. La même année, Parker s’était retiré de la scène du jazz, prétendument en raison d’une maladie pulmonaire, mais plus probablement en raison de ses problèmes de toxicomanie. Grâce à l’intervention du saxophoniste Ike Quebec, Parker avait réussi à faire un retour en enregistrant deux albums pour Blue Note. Intitulé Let Me Tell You 'Bout It, le premier album avait été enregistré en septembre 1961 et témoignait de certaines influences soul. Enregistré un mois plus tard, le second album intitulé "Leo Parker Rollin' With Leo" n’avait été publié qu’en 1986 même si la pochette semblait avoir été prête depuis longtemps. La version mono (les disques Blue Note préparaient toujours deux versions à l’époque) n’avait jamais été publiée et certaine pièces figurant sur cette session avaient été rejetées. Quatre pièces avaient cependant été publiées sous forme de quarante-cinq tours. Fait à signaler, les membres du sextet de Parker étaient plutôt obscurs et étaient pratiquement inconnus. On y retrouvait Bill Swindell au saxophone ténor, Dave Burns à la trompette, Johnny Acea au piano, Stan Conover à la contrebasse et Purnell Rice à la batterie. Au cours de la seconde session, Al Lucas avait remplacé Conover à la contrebasse et Wilbert Hogan avait pris la relève de Rice à la batterie. Fait à noter, la complicité de Parker avec Swindell dans le cadre du standard ‘’Sweet Georgia Brown’’ n’était pas sans rappeler sa connivence avec Dexter Gordon en 1947.
Les choses avaient semblé rentrer dans l’ordre pour Parker après qu’il ait obtenu quelques contrats pour jouer dans les clubs. Malheureusement, le 11 février 1962, après avoir organisé une nouvelle session avec Blue Note, Parker était retourné à son hôtel de New York où il avait été victime d’une crise cardiaque. Il était décédé en se faisant couler un bain. Il avait seulement trente-six ans. Saxophoniste souvent négligé, Parker n’avait jamais vraiment reçu le crédit qu’il méritait, en grande partie en raison de ses problèmes de consommation. Doté d’un style très énergique, Parker avait été particulièrement influencé par le bebop et le R & B.
En 1956, le critique Leonard Feather avait interrogé plusieurs grands noms du jazz pour son Encyclopaedia Yearbook of Jazz et leur avait demandé quel était leur instrumentiste préféré. Erroll Garner, Bud Powell et Lester Young avaient tous mentionné le nom de Parker.
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SOURCES:
JACK, Gordon. ‘’The Forgotten Ones - Leo Parker.’’ Steven Cerra, 30 janvier 2021.
‘’Leo Parker.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Leo Parker.’’ All About Jazz, 2023.
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Adoration, Fabrice du Welz, 2019
Le jeune Paul s’éprend de Gloria, une fille soignée dans un institut psychiatrique. Les deux s’enfuient dans la nature. Quelques fulgurances poétiques et visuelles mais un film bien trop classique et sans surprises.
Paul is a teenager and he falls in love with Gloria, a girl treated in a psychiatric facility nearby. They run away in the forest. Few striking and poetic scenes but the whole movie is way too classical and straightforward.
★✰✰✰✰
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