#Institution psychiatrique
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Dans Ma Chambre C4 au nouveau pavillon Dali au chpchene.
Clinique psychiatrique de Mons
Le Chêne aux Haies
#institution psychiatrique#institution#my bedroom#hopitalΨ#Ψhospital#psychiatry#psychiatrie#santé mentale#mental health
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Le Pérou a raison à 50%
Que nous soyons d'accord ou pas, il y a quelque chose qui cloche chez certains membres de la communauté LGBTQ+.
Lima prend par surprise le monde entier avec un décret qui dit que certains membres de la communauté LGBTQ+ souffrirait de trouble mental ou même de maladie mentale.
Loco en tab***
On parle beaucoup de santé mentale de nos jours tellement certains individus oublient de se déclarer malade mental ou sur le bord de l'être. Mais ce décret se lance sur un sujet tabou sur des anomalies que la sociétés occidentales tant de normaliser.
Évidemment, les lettres L, G, B et T n'ont pas de quoi à m'inquiéter ou presque mais Q et les autres dans le plus m'inquiète beaucoup. Surtout que les gens qui définissent par la lettre "Q et les autres dans le plus" viennent avec un mode de vie bousculant et dérangeant.
Hé oui, le monde s'arrête aux moindres détails indésirables voir même en faire une crise digne d'un enfant.
C'est là où vous voyez ce discret a sa raison d'exister pour vous dire que votre santé mentale est négligé.
Rien d'homophobe
Ceux et celles qui crient à l'homophobie nous démontre le déni et la déconnection de la réalité chez les LGBTQ+.
Qu'il soit scientifique ou pas, nous ne sommes pas psychologue ou encore sociologue pour voir que ça ne tourne pas rond chez un individu. Les opposants au décret sont-ils plus scientifique que l'autre camp?
Si c'était si homophobe, on aurait assister à une chasse ciblé et les trophée seraient envoyé en institut psychiatrique. Les séquelles du passé font tellement travailler mon côté fiction. La vérité fait peur et ce n'est pas pour rien qu'on lui met un rideau.
Mais qu'est-ce que vous voulez face, notre communauté est malade par son militantisme et son extrémisme.
À un moment donné, il faut arrêter de vivre son petit monde et faire face à la réalité que vous voulez ou non. Si vous tant des adultes que ça, bien pouvez le même arrêtez d'être individualiste et intersectionnel.
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Prison et psychiatrie : à l’intersection.
Crédit image : Nina Chanel Abney -2014 Untitled "FUCK T*E *OP"
« Il n'est à mon sens pas possible d'être anti-validiste, de critiquer les institutions d'enfermement tout en défendant le système carcéral (sans voir les liens évidents). » Harriet de Gouge.
Quel lien y’a t’il entre la prison et la psychiatrie, au-delà du fait que ce soit toutes deux des institutions ?
Entre récidives et réhospitalisations, privatisations et investissements de la part de groupes privés, exploitation de la mains d’oeuvre dans les ESAT ou en prison à moindre coût, conditions de vies handicapantes voir mortelles (violences psychologiques et/ou physiques, promiscuité, environnement pathogène, espérance de vie réduite et taux de suicide élevé) la psychiatrie et la prison partagent bien plus que de simples similitudes ; elles sont en réalité les deux faces d’une même pièce qui souvent se substituent l’une à l’autre.
Ces institutions qui dans un cas comme dans l’autre promettent réhabilitation, réinsertion, correction ou soin, peuvent difficilement cacher leur véritable motif : celui d’éloigner du système les personnes les plus en marge afin de maintenir un ordre social capitaliste, supremaciste et blanc.
L’hypothèse de Penrose
Les liens entre le milieu carcéral et la psychiatrie sont étudiés depuis quelques années déjà, notamment dans les pays anglo-saxons dans le cadre des disability studies et/ou disability justice par des activistes anti-validistes et/ou abolitionnistes, noir.es et/ou handicapé.es (Talila Lewis, Jamelia Morgan, Stella Akua Mensah, Liat Ben Moshe…).
Mais déjà bien avant l’avènement d’une sociologie du handicap et des mouvements de lutte anti-validistes, une étude publiée en 1939 mettait en lumière la relation étroite qui lie les populations des hôpitaux psychiatriques et des prisons.
Avec ce que l’on nomme aujourd’hui "L’hypothèse de Penrose" le mathématicien et psychiatre eugéniste Lionel Penrose démontrait il y a plus de 84 ans déjà que la population carcérale dans une localité donnée augmentait ou diminuait en fonction du nombre de lits occupés dans les établissements psychiatriques.
Pour faire plus simple : d’après les résultats de cette étude, lorsque les populations des hôpitaux psychiatriques sont réduites, le nombre de personnes incarcérées augmentent et vice versa.
Aujourd’hui en France alors qu’environ la moitié des lits en psychiatrie ont été supprimés en moins de 40 ans, le nombre d’incarcération à augmenté de 88% dans le même intervalle de temps.
Pour l'anthropologue Didier Fassin : « Ce n’est pas l’augmentation de la criminalité qui explique que l’on enferme plus, mais la moindre tolérance de la société française et la plus grande sévérité de son système punitif [... ] : on criminalise des faits qui ne l’étaient pas auparavant et on sanctionne plus durement les délits et les crimes. »
Les noir.es et racisé.es handicapé.es en prison.
« Le complexe industrio-carcéral renforce le colonialisme, le racisme et le validisme, ce qui conduit à des arrestations ciblées, à la criminalisation et à des taux d'incarcération plus élevés pour les personnes racisées, les personnes handicapées et les personnes racisées handicapées. » Syrus Ware, Joan Rusa et Giselle Dias.
Si le système judiciaire durcit sa politique en matière de délinquance et de criminalité, il vise évidemment certains groupes en particulier.
Ainsi en France «77 % des personnes détenues appartiennent à des minorités ethniques, se répartissant en 35 % de noir.es, 32 % d’arabes et 5 % de Roms.» et la majorité des détenu.es sont des hommes* présentant dans 55% des cas au moins un trouble psychiatrique et dans 45% des cas un handicap psychique à leur arrivée.
Pour la chercheuse américaine en justice sociale Leah Pope « Si les noir.es et racisé.es sont plus susceptibles d'être impliqué.es dans le système de justice pénale, il est prouvé qu'iels sont moins susceptibles d'être identifié.es comme ayant un problème de santé mentale. De plus, iels sont moins susceptibles d'avoir accès à un traitement une fois incarcérés. »
Les noir.es et racisé.es handicapé.es se retrouvent davantage en prison qu’en psychiatrie tout d’abord parce qu’iels ont moins accès au service de soins psychiatriques et donc au diagnostic que les blanc.hes.
L’incarcération massive de noir.es et racisé.es handicapé.es, s'explique aussi par le fait que certains comportements ou délis, alors qu’ils seront pathologisés chez les blanc.hes handicapé.es seront criminalisés et pénalisés chez les noir.es ou racisé.es handicapé.es.
De plus ces personnes -du fait du racisme systémique- se trouvent placées (ghettoïsation, gentrification, discriminations sur le marché du travail et de l’immobilier, ZEP, centre de détention pour migrant.es…) dans des environnements ou situations accentuant la précarité, la marginalité, l’exclusion et les menant sur la voie de la délinquance.
Ce sont aussi des populations davantage surveillées et controlées (concentration de l’action des forces de l’ordre dans les quartiers populaires et banlieues , politiques strictes sur l’immigration des personnes non-blanch.es, profilage racial…) et les délits qu’elles commettent sont plus sévèrement punis. Ainsi elles ont plus de chance de se voir condamner à une peine de prison ferme que d’avoir accès à des soins adaptés et réguliers ou un suivi psychiatrique.
La violence de la prison et de la psychiatrie.
« La prise en charge institutionnelle est de par sa conception même une forme de violence. » Kate Rossiner et Jen Rinaldi
Au-delà des violences policières parfois mortelles qui peuvent précéder l’incarcération, le milieu carcéral est un lieu qui contribue à créer, entretenir ou accentuer les handicaps psychiques (anxiété, dépressions, addictions, troubles psychotiques…) et/ou physiques (violence, négligence des soins, innaccessibilité ) et/ou les maladies (VIH, hépatite C, tuberculose, diabète…). La promiscuité, l’insalubrité et la surpopulation des prisons, en font des lieux extrêmement pathogènes et les conditions de détention jouent sur la santé mentale et physique des prisonnier.es
En psychiatrie aussi les conditions de détention (isolement, contention, soins sans consentement, violences physiques/psychiques/sexuelles…) accentuent les maladies, les handicaps et/ou la détresse psychologique des populations incarcérées.
Les noir.es et racisé.es sont davantage vulnérables face à ces violences institutionnelles. Puisqu’en plus du classisme propre à la prison et de la psychophobie inhérente aux hôpitaux psychiatriques, ces dernier.es expérimentent aussi le racisme. Iels ont par exemple plus de chances que les blanc.hes d’être placé.es en psychiatrie sans leurs consentements et d'être catégorisé.e comme «personne à haut risque» mais aussi moins de chance de recevoir des soins adaptés (cf syndrome médittéranéen).
Enfin, ces lieux de détentions en plus d'être handicapants et propices au développement de maladies et troubles, sont aussi mortels : l’espérance de vie y est réduite et les morts par suicide y sont extrêmement fréquentes.
Récidives et réhospitalisations.
Pour les défenseur·euses de l'institutionnalisation, la prison et la psychiatrie permettraient d'offrir un contexte et des ressources aux individu·es marginalisé·es et inadapté·es, afin qu'iels puissent se (ré)insérer dans la société. Mais la réalité est tout autre.
La réhabilitation, la réinsertion ainsi que le soin qui devraient être des priorités, sont délaissés au profit de pratiques violentes et punitives.
D’après les chiffres, la prison crée des conditions (précarité, isolement, handicap…) propices aux récidives : 63 % des personnes condamnées à une peine de prison ferme sont à nouveau condamnées dans les 5 années suivant leur libération.
La psychiatrie est elle aussi un lieu propice aux réhospitalisations ( cf syndrome de la porte tournante). Plus on passe de temps en psychiatrie plus on à de chances d’être à nouveau hospitalisé.e : après trois mois de détention un·e patient·e à une chance sur cinq d'être à nouveau hospitalisé·e, au bout de vingt-quatre mois, la probabilité est de une chance sur deux.
Les institutions participent à la reproduction et même l’aggravation des inégalités, en contribuant à la stigmatisation, le développement de handicaps, de troubles et/ou de maladies, la précarisation et l’isolement des populations incarcérées.
Alors pourquoi donc entretenir et renforcer des institutions aussi inefficaces en termes de réhabilitation/réinsertion ?
Privatisation et exploitation
« L’emprisonnement de masse génère des profits en même-temps qu’il dévore la richesse sociale. » Angela Davis
Au-delà de la condamnation des conditions d'incarcération appauvrissantes, handicapantes et violentes qui sévissent au sein des institutions, le lien entre la lutte anti-validisme (pour la désinstitutionnalisation) et la lutte anti-carcérale repose aussi sur la volonté d’en finir avec l’exploitation des personnes institutionnalisées.
Car avec l’émergence des complexes carcéro-industriels et médico-industriels, les institutions sont en passe de devenir de véritables entreprises. Entre la privatisation des hôpitaux psychiatriques et des prisons et la sous-traitance de la main d'œuvre dans les prisons et ESAT par des entreprises publiques et/ou privées, les populations institutionnalisées sont envisagées comme un véritable marché propice aux investissements.
« L'objectif a toujours été de faire du profit sur le dos de celleux qui sont jugé·es sans valeur, par tous les moyens. Le profit ne provient pas seulement de l'extraction de la main-d'œuvre, mais aussi de la marchandisation de leur incarcération, institutionnalisation […] » Talila TL Lewis
C’est aussi pour ces raisons que le système à tout intérêt à ce que ces institutions ne désemplissent pas.
Ainsi 30% de la population carcérale travaillent pour un salaire mensuel moyen de 280 euros alors que les frais de vie en prison s’élèvent en moyenne à 200 euros par mois.
En psychiatrie, il n’y a pas de travail à proprement parler, mais bien des frais d’hospitalisation qui peuvent monter jusqu'à 450 euros dans le public et encore davantage dans le privé auquel s'ajoutent des frais de vie. Même si le travail en psychiatrie n’existe pas, le travails des psychiatrisé.es lui existe : une partie des patient·es ayant été incarcéré·es pendant une longue période bénéficient du statut de travailleur·euses handicapé·es et sont orienté·es pour travailler au sein d’ESAT, où le salaire moyen est de seulement 750 euros.
La main-d’œuvre carcérale et psychiatrisée en plus d'être bon marché ne bénéficie pas de droit du travail, ce qui avantage encore les entreprises.
« Le fait que de nombreuses entreprises présentes sur le marché mondial s’appuient aujourd’hui sur la prison en tant que source non-négligeable de profits explique la rapidité avec laquelle ces prisons se sont mises à proliférer alors que les études officielles montraient un taux de criminalité en baisse. » Angela Davis
La lutte anti-validiste doit être anti-carcérale et anti-raciste.
Alors que la désinstitutionnalisation est défendue par pratiquement l’ensemble des militant.es handi.es et anti-psychiatrie (et soutenue par l’ONU), le cas de la prison n'est ni compris ni discuté au sein des luttes anti-validistes blanches en France.
La prison, qui compte un nombre extrêmement élevé de personnes handicapées et poly-handicapées se trouve dans l’angle mort de la lutte anti-validiste française.
Et il y a une explication simple à cela : l'écrasante majorité des détenu·es sont des personnes noires, racisées, des migrant·es, des roms, des sdf et le mouvement anti-validiste français est sans surprise blanc, raciste et classiste.
Prôner la désinstitutionnalisation sans soutenir l’abolition de la prison, c'est promouvoir la criminalisation du handicap, la transinstitutionnalisation** et l’incarcération d’un nombre toujours grandissant de personnes noires/racisées/pauvres et/ou handicapées.
Les oppressions systémiques créent et/ou accentuent la précarité et donc par découlement le handicap et la criminalité.
Ainsi les luttes anti-validistes doivent se dresser contre toutes les formes de discriminations (racisme anti-noir.es, classisme, putophobie, transphobie, grossophobie, psychophobie…) et d’exploitations capitalistes (emplois précaires, institutionnalisations, écocides, colonialisme, traite d’êtres humains…) qui amènent les individu.es (en particulier noir.es et racisé.es) à subir la précarité et/ou le handicap ou à se diriger par défaut vers la voie de la délinquance.
*Le terme homme est utilisé ici en tant que catégorie sociale
** Un processus par lequel des individu.es, soi-disant désinstitutionnalisé.es en raison des politiques de soins communautaires, se retrouvent dans des institutions différentes. Par exemple, les personnes qui sortent des hôpitaux psychiatriques ou qui n'y sont plus admis.es se retrouvent fréquemment dans des prisons, foyers, établissements médico-social, maisons de retraite...
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Prophétie révolutionnaire
Le ciel chialle des larmes de poupées
Eventrées dans ce soleil noir décharné
Ces putains de chiens vendront le ciel sur Amazon
En Amazonie ,tout brûle et comme on chantait le monde est stone
Ils vendront la terre verte pour des billets puants
Ils vendront l'éther contre internet et l'inerte néant
Le ciel brûle, pue, chie , crie
Un jour renaîtra la prophétie
Celle des monstres troués
Dans les ronces oubliés
Celle les handicapitaines de bateaux
Abolissant les drapeaux et la haine
Brûle le drapeau, la frontière, la barrière
Brûle la norme gregaire et amer
Nique les rois ,vive les rats
Nique l'état, vive le malfrat
Malfrat des codes, tu nique les style et les modes
Malfrat des modèles,sans forme ni mode
Arrache tes chaines, vole comme le piaf puant
Fait couler dans tes veines le cri Rouge du firmament
Nique la princesse ,le beau,le flouze
Vive le clodo à l'ouest et la bouse
Vive cet âge d'or où la beauté est dans le cri
Vive l'aurore des corps ou la liberté est le premier fruit
Nique le mâle dominant
Nique le mal domino
Nique ta race de robot
Nique ta crasse derrière le beau
Je suis une salope mais mon bureau est complet
Patronne de ma propre entreprise ,t'est tricard ,t'est trop laid
Laid dans ta thune et ta Lamborgini
Je suce pas vos bites ,moi j'avale l'anarchie
Car le ciel dois être une meuf qui mouille
Les reufs machos auront la trouille
La révolution des rats niquera l'état
La démission des rois invitera la foi
A bats la télé ,vive les visions ,les prophéties
La prophétie des monstres ,des freak
Qui piquent niquent et niquent les riches en abolissant tout institutions psychiatrique
A bat les apartheid, les séparations
A bat les aides pour les riches qui touchent déjà trop d'allocations
A bat l'eugenisme, vive les tordus et leur cris
A bat le nazisme ,on t'a crue toi et ta poésie
A bat les spectacles de ces clown
Où les humiliés sont un cartoon
A bat les patrons ,les trop couillus
A bat le patriarcat et vive les meufs trop poilues
A bat le culte du corps mince
A bat le cul et l'or du prince
A bat le keuf raciste dans la banlieue
A bat le reuf machiste et vive le feu
Le feu des femmes ,la flamme des cieux
Des cieux qui prendront feu
Pour les travelos, tox et les pute pourtant si belles et beaux
Pour les clodos ,les homos et les brutes qui se levent déjà si tôt
Les punk trop pieux et les pieux trop junk
Les funk trop feu et la prude trop skunk
Les triso qui veulent devenir mannequin
Les schizo géniaux et les divins clandestins
Pour tout les rejettés splendides de cette société vide!
Il est enfin venu le temps de la grande prophétie !
Nébuleuse
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LECTURES DE 2024 : En attendant Bojangles - Olivier Bourdeaut
Lecture terminée le 4 octobre 2024 (90/90)
Nombre de pages : 159 pages
Mon père avait raison : si elle le voulait, elle pouvait réellement tutoyer les étoiles.
Il y a quelques temps, j'ai emprunté En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut pour le lire après qu'on m'en ait beaucoup parlé. Ce petit livre est donc ma 90ème lecture de l'année.
Résumé: Dans cette famille, père, mère et fils dansent tous les jours, vivent d'amour, d'alcool, de rires et au rythme de Mister Bojangles de Nina Simone. Madame change de prénom tous les jours, monsieur ment pour séduire son entourage, et leur fils s'épanouit dans cette douce utopie. Mais un jour, les choses vont trop loin, et pour échapper à la réalité, tous les coups sont permis.
CW/TW : folie et clichés aux alentours, déréalisation, alcoolisme (dont sur mineur), nudité et exhibitionisme (dont sur mineur), mention de viol et aide au viol par un mineur, descolarisation, institut psychiatrique, suicides, cadavre, mythomanie, pyromanie, maltraitance et négligence infantile, maltraitance animale, abandon, putophobie, etc...
Quand j'étais à l'université, on m'a présenté En attendant Bojangles de Olivier Bourdaut avec enthousiasme, mais je n'étais pas sûr de vouloir le lire. Et surtout, j'avais mal compris ce dont on me parlait. Moi, je pensais qu'il s'agissait de l'histoire d'une famille dont la mère est excentrique (et c'est tout), mais qu'un jour elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer, et qu'on aurait une histoire très triste où père et fils doivent accepter cette situation. Sachez que ce n'est PAS DU TOUT ça.
Ayant trouvé ce livre à livre il y a quelques temps, je l'ai enfin emprunté et je l'ai lu cette semaine. Il ne s'est pas passé UN JOUR sans que je ne sois horrifié par ma lecture.
La mère n'est pas atteinte de la maladie d'Alzheimer, elle a un trouble du comportement et de la personnalité et n'a aucune conscience de la réalité. Pour elle, tout ce que son mari lui raconte est vrai, même ce qui se contredit, et elle n'a juste conscience de rien de réel. Et ce qu'il faut comprendre, c'est que ce n'est pas arrivé du jour au lendemain! Elle l'a toujours été, et à partir du moment où ils se sont rencontrés, son mari a nourri et renforcé son état, parce que ça l'arrange. Plutôt que d'admettre qu'il est lui-même mythomane, vivre avec une femme hors réalité lui va bien car peu importe les conneries qu'il raconte, elle lui fait confiance! Et dans tout ça, le fils aussi croit en cette vie idyllique et irréaliste parce que ce sont de ses parents qu'il s'agit, il n'a aucune raison de ne pas les croire.
Alors à chaque fois que ses parents veulent coucher ensemble, on lui passe un billet de 100 ou 200 ou 500€ et on le fout dehors (sachant que le gosse a 6 ou 7 ans, hein, pas plus) pour quelques heures. Et tous les soirs, parce que madame le veut, ils passent des nuits de fêtes et de danse et de musique jusqu'à pas d'heure, avant de balancer le gosse à l'école dans l'après-midi seulement, jusqu'à ce qu'ils décident de le descolariser parce que la maitresse commence à capter que quelque chose ne va pas. Et ils boivent du réveil au coucher, parfois en donnant des verres au petit, et leur meilleur ami, sobrement appelé l'Ordure, apprend au garçon à faire boire les femmes jusqu'à la quasi-inconscience pour coucher avec, est souvent nu devant lui, et lui apprend aussi à se déshabiller devant les femmes adultes pour dormir avec elles.
Et vous n'imaginez même pas quand madame doit aller dans un centre psychiatrique et y rester parce qu'elle a décidé de foutre le feu à leur appartement, elle à l'intérieur, juste pour faire chier les impots. Et leur solution, c'est de la kidnapper du centre et de fuir dans leur château espagnol parce qu'ils sont riches et que tout leur est permis, apparemment.
Je ne déconne pas.
Le résumé du livre nous promet une ode à l'amour et à la famille, mais il n'y a rien de tout ça. Ce n'est pas une histoire d'amour, ce n'est pas l'histoire d'une famille aimante, c'est une histoire d'horreur. Très sérieusement, le livre serait écrit pour être de l'horreur, je vous aurais dit que c'est incroyable, brillant, horrible et perturbant comme il faut. Sauf que ce n'est pas l'intention de l'auteur, en tout cas c'est pas ce que QUI QUE CE SOIT m'a dit à ce sujet. Et donc c'est horrible, et c'est pas bon. Parfois, ce qui fait qu'un livre est une pépite, c'est l'étiquette qu'on lui pose dessus.
C'est psychophobe, putophobe, et la seule chose qui nous permet de différencier les passage où le narrateur est le fils ou le père, c'est l'utilisation de l'italique, car ils ont la même EXACTE façon de s'exprimer. On n'arrive pas à y croire, on n'a pas envie d'y croire, on espère que c'est faux.
Donc je ne vous recommande pas du tout ce livre. Je ne peux pas. Si vous l'avez aimé, tant mieux pour vous! Mais ça n'a pas été mon cas :/
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Grève de la faim pour une réforme de la psychiatrie !
Depuis samedi 13 juillet, Emma (ou Sykorax) est en grève de la faim eu sein d'une institution psychiatrique. Elle est diagnostiquée schizophrène et elle se bat pour une réelle considération des fols et une réforme de la psychiatrie (à défaut de pouvoir faire la révolution et changer la société de fond en comble).
Pour la soutenir et soutenir les fols, plusieurs moyens :
Signe cette pétition et partage-la à tous tes contacts :
Lis ses revendications sur son site pour comprendre de quoi on parle et pourquoi on se bat : https://g1graine.fr/
Parle-en sur les réseaux sociaux avec les hashtags : #g1graine #sauvonsnosfolies #psychiatriefollederage
Si tu as des contacts avec des médias qui pourraient visibiliser son action, demande-leur !
Suis-la sur ses différents canaux pour être informé·e de la suite et pouvoir continuer à la soutenir : X/Twitter : @g1graine - TikTok : @g1graine - Instagram : @g1graine - Telegram : https://t.me/g1graine
Faites tourner, rebloggez, parlez-en sur les autres réseaux sociaux, elle a besoin de monde derrière elle pour la soutenir et que cette grève de la faim mène à des actions concrètes !
#g1graine#Sauvons nos folies#psychiatrie folle de rage#anti psychiatry#anti psy#mad pride#neurodivergent#psychiatrie#up the baguette#signal boost#grève de la faim#fols
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New Fiction Podcasts - 21st November
It’s Complicated (Kahani Teri Meri) Audio Drama Join us on an emotional rollercoaster through the intricate world of love, relationships, and societal norms in 'It's Complicated,' crafted by the talented Neha Gupta. This podcast takes you on a journey through fictional dramas that mirror the complexities of our everyday lives, making you ponder the essence of human connections. From passionate romances to complex family dynamics, each episode delves into the fabric of our society and culture, all through the lens of love stories that will tug at your heartstrings. So, whether you're seeking thought-provoking tales or simply a captivating escape into the world of modern romance, 'It's Complicated' has it all. Don't miss out; listen exclusively to Audio Pitara and immerse yourself in the ever-evolving drama of human relationships. Join us as we explore the multifaceted nature of love in a world that's beautifully, and often perplexingly, complicated. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231105-02 RSS: https://feeds.megaphone.fm/CPP8243405568
Écoute Une Histoire Audio Book Mon dernier livre audio... Hopital spécialisé St Vincent de Paul, février 1989, monsieur Pierre L. pyjama bleu est hospitalisé sous contrainte. Sandra Kerlec, blouse blanche, débute son stage de première année. Destins croisés d une élève infirmière et d un journaliste dans une institution psychiatrique. Les personnages se perdent entre la réalité et la psychose au risque d entraîner avec eux le lecteur... Premier volet d une chronique dans un monde oublié. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231104-02 RSS: https://anchor.fm/s/ebf719f8/podcast/rss
Yet Another Dating App Audio Drama When a small tech startup releases a new AI-powered dating app, it disrupts more than just the market... https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231109-07 RSS: https://feeds.castos.com/8qwp6
SideQuesters Audio RPG On Sidequesters, we take on guests and play different TTRPGs for short mini-stories. then we review the TTRPGs. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231104-04 RSS: https://media.rss.com/sidequesters/feed.xml
In the Moodh For Scream Audio Book Dans ce podcast spécial Halloween, l'équipe de Moodh Production vous font frissonner avec des histoires d'horreur effrayantes. Alors éteignez les lumières et tremblez en écoutant ces terrifiants récits. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231028-05 RSS: https://feeds.acast.com/public/shows/653c71cf238f610012ebedc3
M.A. MORBELLI / R A C C O N T I Audio Book Dopo la pubblicazione del Romanzo d'esordio " Io ci vengo, però non mi affeziono a nessuno " Mario Andrea Morbelli pubblica una serie di podcast di narrativa. Racconti brevi letti da lui. E se ci sara' dell'interessamento da parte del nuovo pubblico, qui su Spotify, potrebbe essere pubblicato il podcast del romanzo completo. Per ora buon ascolto, e fateci sapere cosa ne pensate. Grazie. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231011-08 RSS: https://anchor.fm/s/e9aa6178/podcast/rss
Radio Story Hour Audio Drama A monthly fiction anthology audio series. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20230408-06 RSS: https://anchor.fm/s/de96687c/podcast/rss
Antes de Dormir MX Audio Book Una audioserie de antología que te arrastrará a los rincones más oscuros de la imaginación, un lugar donde el horror, el miedo y el suspenso te mantendrán al borde del insomnio. Prepárate para una experiencia aterradora semana a semana. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231027-05 RSS: https://feeds.acast.com/public/shows/653366ff9bf3570012186599
A Cure For life Audio Book Bleak monologues to cheer everyone up, told through a podcast, darkly. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231008-06 RSS: https://feeds.acast.com/public/shows/6522d194ed688f0011c67f48
Barb and the Burnbottoms Audio Drama Meet the Burnbottoms. Barb, Bob, Bella, Brooke, Briggite and Brie. Barb has made it a point to launch her " Family Mom" podcast and vouches to create more quality time with her family through a series of road trips that will test the family's bonds and bring them closer together through a series of hilarious situations in this musical audio sit-com. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231105-03 RSS: https://feeds.megaphone.fm/DODDV8434426607
Movipods Presents! Audio Drama Hey there, folks! Welcome to our show, "Movipods: Where Screenplays Come To Life!" Every week, we've got something special lined up for you. We're talkin' about brand-spankin'-new audio plays that are straight outta Hollywood's wildest dreams. Yep, you heard it right, we're turning screenplays into ear-ticklin', mind-blowin' audio adventures! Our mission is bigger than that! We're on a quest to take these incredible stories and fling 'em straight into the limelight of the silver screen. And guess what? You get to be a part of it from the very beginning! https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231114-03 RSS: https://feeds.megaphone.fm/movipodspresents
A Classical Christmas Chord Audio Drama In our first series 'A Classical Christmas Chord', classical musician Lena Chord, is forced to work with her high school flame turned pop-star, Zack Sellers, to revive her music company and his troubling bad-boy reputation. Their mutual animosity and attraction sees them struggle to achieve their goal. Hope Street Pods features fictional stories that are heartwarming, comedic and grip people in a way — as the rom-com hero would say— they haven’t felt in a long time. Every 6-episode series features a different protagonist and the current interest of the highly affable and quirky talk show host, Tulip Morris, broadcasting from the fictional radio station on Hope Street. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231115-02 RSS: https://media.rss.com/hopestreetpods/feed.xml
Flickers Audio Drama Trapped alone at her late grandfather’s farm, 17-year old Alex is haunted by ghosts of her past, while being hunted by something much worse. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231114-04 RSS: https://anchor.fm/s/d64f2604/podcast/rss
Stories from Ylelmore Audio Drama Stories from Ylelmore is a scripted audio drama about the every day adventures of Keryth (a witch), Rion (a werewolf), and Elas (possibly cursed?) in the mundanely magical world of ylelmore. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231114-05 RSS: https://itmepodcast.com/storiesfromylelmore/?format=rss
The Last Vampyr Hunter Audio Drama Vampyrs. Fiction, right? Well, whilst working at a facility located in ****** ****, I met a man known as Jim Heap. I don't believe that is his real name, but it was the name given to me. He told me an unbelievable story over many, many weeks. I didn't know whether to believe him or not, but the purpose of the facility led me to be less dismissive than I may have been if I had met him and heard his story in another place. He agreed I could record him and share his story. This relationship is ongoing. So, here it is. His story. Make of it what you will. https://audiofiction.co.uk/show.php?id=20231116-01 RSS: https://feeds.buzzsprout.com/2266039.rss
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Un tribunal allemand ordonne qu’une rescapée de l’Holocauste (de 85 ans) soit placée dans une institution psychiatrique pour des injections COVID forcées.. La célèbre compositrice d’origine soviétique Inna Zhvanetskaya se cacherait des autorités allemandes https://www.guyboulianne.info/2023/01/16/un-tribunal-allemand-ordonne-quune-rescapee-de-lholocauste-soit-placee-dans-une-institution-psychiatrique-pour-des-injections-covid-forcees
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Alors que le confinement commençait à battre son plein et qu’une brusque chaleur nous a irradiés, j’ ai eu envie de voyager et de partir loin depuis mon canapé dans les Pyrénées car c’est là que se déroule Glacé, en plein hivers sous la neige et la brume ….
C’est la première fois que je lis un polar de BM et malgré mes réticences dues à sa publicité dans les grandes enseignes de librairies, je dois bien reconnaître que je me suis plantée sur son compte.
C’est un pavé qui se lit très bien d’un seul trait. Deux histoires se suivent en parallèle. La première est totalement incongrue : toute la police et la gendarmerie se retrouvent mobilisées pour enquêter sur la découverte d’un cheval retrouvé décapité en haut d’un téléphérique…. Pas n’importe quelle bête puisqu’elle appartenait à l’homme le plus riche de la région. La seconde histoire, la plus impressionnante selon moi c’est la nomination d’une jeune psychologue suisse dans l’unité psychiatrique de la région, celle qui accueille les psychopathes les plus dangereux de toute l’Europe. L’accueil qui lui est réservé est plus que frigide ( pour rester dans la thématique!) et les méthodes employées font froid dans le dos. Bien évidemment BM va entrelacer ses deux parcelles narratives et c’est réussi. Au fil des jours, ce ne sont plus des cadavres d’animaux qui sont retrouvés décapités mais bel et bien des humains. Tous les soupçons se portent sur ces psychopathes internés dont on découvre avec horreur et fascination les parcours, plus surprenants les uns que les autres...
#institut#violence psychiatrique#sudouest#neige#angoisse#maltraitance#enquête#deuil#secret de famille
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Ancien Pavillon Dali
Hôpital psychiatrique Le Chêne aux Haies à Mons Hainaut Belgique Belgium
#institution psychiatrique#institution#psychiatrie#psychiatry#santé mentale#hopitalΨ#Ψhospital#mons#hainaut#belgique#belgium#décembre 2020#chpchene#ancien Pavillon Dali
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La psychophobie (aussi dit sanisme) banalisé
TW : psychophobie/sanisme, mentions de troubles psychiques, de neuroAtypie et d’institutions psychiatriques
Ok, so here we go !
Ça fait un moment que j’hésite à prendre la parole sur ce sujet qu’est la psychophobie. Je tiens d’ailleurs à remercier @piinkyswear et @koala-ronchon - même si on a jamais échangé; dont les prises de paroles m’ont permis d’avoir le déclic pour enfin rédiger ce post 💜
Qu’est-ce que la psychophobie ?
La psychophobie (aussi dit sanisme, principalement dans le milieu anglophone qui utilise également le terme mentalism) est un ensemble de discriminations et oppressions envers les personnes atteintes de Troubles Psychiques et/ou étant NeuroAtypique.
La psychophobie est présente de façon générale dans la société et ses mœurs, dans les représentations littéraires (romans, bd, mangas, ect..) mais également visuelles (films, séries, publicités, reportages ect..). A tel point que cette oppression se retrouve même au sein des institutions psychiatriques mais également dans le comportement et la façon de penser des professionnels de la santé mentale ( Ironique n’est-ce pas ? Pourtant je dirais que la psychophobie se retrouve presque autant au sein de la société de “ tous les jours “ que dans l’univers psychiatrique.)
En clair, ça donne quoi ?
Parce-que ça reste des mots assez abstraits, des idées vagues; voici quelques exemples de situations et de comportements pouvant être perçu comme psychophobes par les concerné⸱e⸱s.
C’est une possibilité et non une vérité générale ni absolue, le ressenti et la sensibilité variant d’un⸱e concerné⸱e à un⸱e autre. C’est pourquoi il est important d’être à l’écoute du ressenti de chacun⸱e ! En tant que concernée, ce sont des attitudes que je trouve personnellement psychophobe.
DANS LE RPG :
Traiter son personnage ou celui d’autrui de fou⸱folle, c’est psychophobe
Dire que son personnage est bipolaire et/ou bordeline alors qu’iel est simplement lunatique, c’est psychophobe
La mention “ Schizo “ pour évoquer le fait d’avoir - ou non, des multicomptes, c’est psychophobe
Faire un personnage atteint de trouble psychique et/ou neuroAtypique sans faire de recherches, en se basant seulement sur des préjugés souvent violents et dégradants, c’est psychophobe
Romantiser les troubles psychiques et/ou la neuroAtypie pour en faire à la finale quelque chose d’ a e s t h e t i c ou de “ cool “, c’est psychophobe
Faire un personnage qui ne tourne qu’autour de son trouble psychique et/ou de sa neuroAtypie, c’est psychophobe (on n’est pas qu’un diagnostique ni qu’un terme s’il vous plaît)
DANS LA VIE DE TOUS LES JOURS :
Traiter quelqu’un de fou⸱folle/taré⸱e, c’est psychophobe
Traiter quelqu’un de schizo, c’est psychophobe
Juger et/ou se méfier de quelqu’un pour la seule raison qu’iel est atteint⸱e d’un trouble psychique et/ou est neuroAtypique, c’est psychophobe
Juger et/ou se méfier de quelqu’un car iel consulte un⸱e professionnel⸱lle de la santé mentale, c’est psychophobe (ça arrive encore beaucoup trop souvent)
Juger et/ou se méfier voir s’éloigner de quelqu’un lorsque vous apprenez qu’iel a déjà été en institut psychiatrique, c’est psychophobe (et récurant)
Résumer la schizophrénie à un dédoublement de la personnalité (d’ailleurs on parle plutôt de TDI - trouble dissociatif de l’identité) c’est une erreur en plus d’être psychophobe
Invalider le ressenti de quelqu’un neuroAtypique et/ou atteint d’un trouble psychique en disant �� c’est dans ta tête, il faut que tu te bouges, c’est pas grave, tu choisis d’être ainsi à ne rien faire“ c’est violent et psychophobe (arrêtez avec ça s’il vous plait. c’est violent. vraiment.)
Ceci est une brève liste à titre d’exemple, il y a cependant encore bien d’autres situations et attitudes qui pourraient être citées tant c’est récurant et surtout banalisé.
Cependant, si certain⸱e⸱s en doutent encore de l’existence de la psychophobie, qui minimise et invalide le ressentis des concerné⸱e⸱s, pouvez-vous me donner une explication aux discriminations suivantes ?
Parce-que pour un•e concerné⸱e, la psychophobie c’est violent et c’est notre quotidien :
C’est se voir gentiment remercier (comprendre ici renvoyer) de notre école lorsque, par exemple, un•e élève fait des crises d’angoisse (ou est neuroAtypique et/ou est atteint d’un trouble psychique visible et/ou qui sort du cadre de l’éducation nationale) et à qui on refuse donc par ce fait l’accès à une scolarité lambda, souvent sans proposer d’alternative (Ça a été mon vécu et je ne sais que je ne suis pas un cas isolé)
C’est taire un/des troubles psychiques et/ou le fait d’être neuroA dans un entretien pour une école ou un job - et donc possiblement mettre en danger notre santé mentale, car on sait que ça risque de nous coûter notre chance d’être pris⸱e
C’est avoir peur de parler de son ressenti car la personne en face peut l’invalider et c’est violent
C’est se voir refuser un emploi si jamais on porte des vestiges de comportements auto-destructeurs, ou alors si on est chanceu⸱se on nous demandera seulement d’y maquiller/cacher
C’est se voir presque constamment demander si on a bien pris nos traitements dés qu’on a un comportement qui ne plait pas à autrui
C’est avoir peur qu’on découvre qu’on est neuroA et/ou atteint d’un trouble psychique, car on sait qu’après on nous colle une étiquette
C’est devoir mentir sur des souvenirs ou éléments liés à notre neuroA et/ou notre trouble psychique car on sait qu’on peut être jugé⸱e et/ou discriminé⸱e sur la base de ces éléments
C’est devoir s’adapter à un système scolaire et/ou un emploi qui ne nous convient pas - voir est parfois violent pour nous, car il convient à la majorité
C’est parfois se mettre en péril soit et sa santé mentale pour masquer notre trouble psychique et/ou notre neuroA par peur d’être jugé⸱e et/ou catégorisé⸱e
C’est avoir honte de consulter un•e professionnel•lle de de santé et/ou d’avoir été en institut psychiatrique
C’est finir par nous-mêmes minimiser et invalider nos ressentis car la société le fait à longueur de temps
Ceci n’est qu’une liste non-exhaustive de ce à quoi nous pouvons être quotidiennement confrontés. Alors s’il vous plaît, écoutez les concerné⸱e⸱s si iels vous disent que quelque chose est violent, qu’une attitude est problématique pour elleux, ce n’est pas sans raison et c’est légitime !
Si jamais des concerné⸱e⸱s veulent rajouter quelque chose à la suite de ce poste, n’hésitez pas 💜
Je vous glisse ci-dessous quelques ressources évoquant la pychophobie si jamais ça vous intéresse : (tw général : psychophobie, dépression, opression, troubles psychiques)
Explication de la psychophobie et du sanisme, exemples de représentations dégradantes banalisés et influence du langage (tw spécifique : institution psychiatrique, violence sexuelle à la fin)
- https://www.terrafemina.com/article/psychophobie-pourquoi-la-folie-suscite-discriminations-et-prejuges_a354673/1
Article regroupant des témoignages vidéos de personnes neuroA et/ou atteint⸱e d’un trouble psychique, des exemples de psychophobie dans notre société et enfin une sensibilisation à l’emploi du vocabulaire lié à la santé mentale
- https://iresmo.jimdofree.com/2020/11/07/se-conscientiser-sur-la-psychophobie/
Compte instagram sur la psychophobie, regroupant des témoignages mais également du contenu “éducatif” sur divers sujets (HPI, TDI, Trouble de la personalité borderline et d’autres sujets)
- https://www.instagram.com/payetapsychophobie/?utm_source=ig_embed
Illustration de pensées dysfonctionnelles validistes et psychophobes (tw spécifique : validisme)
- https://igorthiriez.com/portfolio/la-psychophobie-pensees-dysfonctionnelles/
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La folie est une construction sociale
(Et un outils d'oppression psychophobe)
Qu'est ce que la folie ?
La folie est un terme polysémique mais globalement elle représente la marginalité, l'anormalité, l'irrespect des règles sociales établies.
Dans son sens philosophique la folie est définie comme l'incapacité pour une personne de penser, d'agir et de se comporter comme les autres. Ce stéréotype tend à regrouper toutes les pathologies psychiques en une forme unique, une espèce commune, connotée négativement. Alors qu'elle est stigmatisée, au sein des groupes minorisés. Elle est parfois valorisée comme si elle dévoilait une profondeur cachée, une sagesse supérieure ou du génie mais uniquement lorsqu'il s'agit d'homme blanc cisgenre, hétéro riche ou reconnu socialement.
Troubles mentaux ≠ Folie.
Il faut différencier les troubles et les maladies mentales de la folie.
Les maladies et les troubles mentaux sont des “réalités” scientifiques et médicales qui servent au diagnostic. Alors que la folie est une construction sociale, qui se mesure selon l'irrespect plus ou moins marqué des codes sociaux dominants. On peut être considéré.e comme fou.olle et n'avoir aucuns problèmes psychologiques. Et inversement, on peut avoir des problèmes psychologiques et ne pas être considéré.e comme fou.olle. Par exemple, les homosexuels/ transgenres/lesbiennes/féministes/colonisé.es/ handicapé.es/gros.ses/racisé.es... sont selon l'époque, le lieu, le climat social et politique considéré.es comme inadapté.es, anorma.ux.les, fou.olles.
Qui sont les fou.olles ?
La folie est une idée qui évolue au fil du temps, qui se façonne au contact de l'environnement social et politique, tout comme la race et le genre...
Ainsi certains groupes de personnes sont fou.olles selon les époques ou le pays où iels se trouvent : Pendant longtemps les sourd.es étaient interné.es dans des instituts psychiatriques car considérés.es comme déficient.es intellectuellement et incapables de s'intégrer socialement. Pour de nombreu.x.ses autistes et personnes neuroatypiques la même chose est toujours d'actualité. L’hystérie, aussi appelée “maladie de l’utérus”, a longtemps été diagnostiquée comme une névrose chez des fxmmes dont les comportements ne correspondaient pas à ce que la société patriarcale attendait d’elleux, et concernant donc souvent les féministes, les lesbiennes ou les hommes transgenres. Elle ne sera retirée de la classification internationale des maladies qu'en 1952.
Les fou.olles sont toujours les margina.ux.les, celleux qui vivent, s'expriment, se comportent différemment de ce que le système attend d'elleux.
Durant l'époque coloniale, les colonisé.es accusé.es de perturber "l’ordre public colonial" se retrouvaient si ce n'est en prison, interné.es au sein d'asiles coloniaux qui virent le jour dès le début du XIX e siècle, avec l'essor institutionnel de la psychiatrie coloniale. Alors que l'OMS n'a dépsychiatrisé l'homosexualité qu'en 1990, il faudra attendre le 1er janvier 2022 pour que la transidentité ne soit plus considérée comme une pathologie mentale dans la classification internationale des maladies.
Catégoriser pour mieux stigmatiser.
L'utilisation de termes de la même famille que le mot folie est un moyen de catégoriser et donc de stigmatiser davantage les populations déjà oppressées.
i Les mots hystériques, sauvages, assisté.es, mongolien.nes, zoulou.es, incivilisé.es, sourdingues, malades , bêtes, teubés, idiot.es, attardé.es...sont autant de synonymes du mot fou.olles qui cachent à peine le sexisme, le colonialisme, le classisme, le racisme, le validisme, l'agisme et le spécime qui en sont à l'origine. Ces mots sont des étiquettes posées sur des individu.es à partir desquels se construisent progressivement des catégories de plus en plus différenciables et donc stigmatisables. Et ces termes psychophobes nourrissent les oppressions systémiques. Toutefois la réappropriation par certain.es de ces termes qui visaient à les oppresser peut-etre un moyen d'émancipation.
La psychophobie : moyen d'oppression extreme.
Dans le paradigme psychophobe : une personne classifiée comme folle ne peut pas prendre de décisions censées, une certaine forme d'autorité se doit donc de décider pour elle.
La folie prétendue de certains groupes permet de justifier la colonisation, l'esclavage, le sexisme, la transphobie, le racisme...
Dans le paradigme psychophobe : une personne classifiée comme folle ne peut pas prendre de décisions censées, une certaine forme d'autorité se doit donc de décider pour elle. Ainsi, les colonisé.es n'étaient pas assez civilisé.es pour s'occuper elleux-même de la politique et de l'économie de leurs pays. Les femmes pas assez équilibré.es pour voter, acquérir l'autonomie corporelle, avoir des postes à responsabilités ou être cru au sujet des violences sexuelles qu’elles aurait subis. Les personnes transgenres pas assez stables ou rationnel.les pour transitionner sans l'avis d'un.e psychiatre (et sans l'accord parental pour les mineur.es), fonder une famille ou changer de nom ou d'état civile sans passer par de multiples procédures... Les enfants intersexes pas assez matures pour que l'on respecte leur droit à l’autodétermination et leur intégrité physique.
La psychophobie moyen d'oppression extreme.
Sous prétexte de vouloir conserver un certain ordre social et à force de pathologisation on retire à toute une partie de la population l'accès à l'autonomie corporelle et l'autodétermination (justice reproductrice, traitement hormonal, soins, accès à l'information, intégrité physique, mariage pour toustes, éducation...) qui sont les fondement même de tout droits humains.
Et bien plus grave, on retire aux fou.olles leurs libertés individuelles avec des mesures de privations de libertés : emprisonnement, astreinte à résidence, interdiction de se déplacer, hospitalisation sans consentement, stérilisations, interdiction du droit de vote etc...
Sources
"La surdité, quelle histoire !" Christophe Dodier Surdité et santé mentale (2013), pages 45 à 50
"Histoire de l'hystérie, cette excuse pour contrôler les femmes" Elise Lambin, rédactrice Feminists in the City (Mai 2021)
René Collignon, « La psychiatrie coloniale française en Algérie et au Sénégal : esquisse d'une historisation comparative », Revue Tiers Monde, 2006 (n° 187), p. 527-546.
Rapport relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans- solidarites-sante.gouv.fr (Janvier 2022)
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for 800 zloty you can buy a packet of studies on suicide written in german, polish, & french, almost entirely during the interwar period, & i have never wanted to spend money so unwisely in my life
table of contents:
P. Jurgens, Uber den Unterschied zwischen Mord und Selbstmord durch Erdrosselung unter Veroffentlichung dreier Falle von Selbsterdrosselung, Berlin [b. r.] R. Schulz, Blutungen in den Halslymphknoten bei Erhangten, Bleicherode 1936 W. Sierosławski, Zmiany anatomiczne i mechanizm w śmierci z powieszenia, Kraków 1936 A. Haberda, M. Reiner, Ueber die Ursache des raschen Eintrittes der Bewusstlosigkeit bei Erhangten, [b. m.] [b. r.] F. Reuter, Welchen lokalen anatomischen Befund am Halse konnen wir in Fallen von Erhangen erheben, bei welchen die Aufhangevorrichtung versagte und der Erhangte zu Boden fiel?, Berlin 1922 F. Reuter, Ueber die anatomischen Befunde beim Tode durch Erdrosseln und durch Erhangen, Wien und Leipzig 1901 F. Otto, Befunde am Halse Selbsterhangter, Bleicherode 1936 P. Conte, Contribution a l`etude du mecanisme de la compression du paquet vasculo-nerveux du cou au cours de la pendaison, Lyon 1929 F. Lorenz, Uber das Vorkommen von Schnitt- und Stichwunden an Handen und deren Bedeutung fur die Diagnose "Mord oder Selbstmord" nach dem Material d. ger. med. Institut der Universitat Munchen, Dusseldorf 1936 E. Babin, Der Selbstmord der Frau in Beziehung zur Menstruation und Graviditat, Breslau 1933 W. Grzywo-Dąbrowski, Z kazuistyki samobójstwa, Warszawa 1935 H. Egglhuber, Ueber Sektionen von Selbstmordern, Munchen 1910 R. Ullrich, Selbstmordverletzungen, Breslau 1913 K. Pohlen, Statistische Kurzberichte, Leipzig 1937 N. Nyiszli, Selbstmordarten auf Grund des Sektionsmaterials des Breslauer Gerichtsarztlichen Instituts von Juni 1927 - Mai 1930, Breslau 1930 H. Picard, Essai d`hygiene mentale. Prophylaxie des epidemies de suicides, Metz 1923 M. Dobrew, Wurchu samootrawjanijata s chinin u nas w Bulgarija, Sofia 1933 K. Pohlen, Die Morbiditat und Letalitat an Selbstmord, Leipzig 1936 F. Erzer, Selbstmord durch Cocain sowie uber histologische Befunde bei experimenteller Cocainvergiftung, Berlin 1924 S. Hurwicz, Przypadek zatrucia formaliną, Warszawa 1937 Ch. Pressler, La Suicide chez les enfants, Strasbourg 1929 T. Stefanoff und K. Pohlen, Selbstmord und Selbstmordversuch in Bulgarien, Jena 1937 J. Stanisz, Samobójstwo w Krakowie w latach 1899 do 1930, Warszawa 1935 W. Grzywo-Dąbrowski, Samobójstwo czy zabójstwo? I. Śmierć na skutek postrzału oraz w następstwie ran ciętych, kłutych i rąbanych, Warszawa 1936 M. Grzywo-Dąbrowska, Samobójstwo wspólne oraz zabójstwo z samobójstwem połączone, [b. m.] 1936 H. Walęcka, Samobójstwo przez zadanie ran rąbanych, Warszawa 1937 M.R. Madey, Samobójstwa na prowincji, Warszawa 1936 W. Grzywo-Dąbrowski, Samobójstwo z punktu widzenia sądowo-lekarskiego. IV. Śmierć wskutek utonięcia: samobójstwo, wypadek czy zabójstwo? Zabójstwo i wrzucenie ciała do wody, Warszawa 1935 S. Hurwicz, Pięć przypadków samobójstwa za pomocą zadania ran kłutych, Warszawa 1935 M.F.M. Strowski de Lenka, Le suicide a deux. Etude psychiatrique et medico-legale, Bordeaux 1933 Ben-El-Mouffok Abderrahman, Du suicide emotif et du suicide non pathologique, Paris 1933 S.G. Clerc, La folie et le suicide de Gerard de Nerval, Bordeaux 1930.
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Adoration, Fabrice du Welz, 2019
Le jeune Paul s’éprend de Gloria, une fille soignée dans un institut psychiatrique. Les deux s’enfuient dans la nature. Quelques fulgurances poétiques et visuelles mais un film bien trop classique et sans surprises.
Paul is a teenager and he falls in love with Gloria, a girl treated in a psychiatric facility nearby. They run away in the forest. Few striking and poetic scenes but the whole movie is way too classical and straightforward.
★✰✰✰✰
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