#Hassidim
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I guarantee you the Hassidim are up to something janky. Don't @me (I have receipts)
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“secret jewish tunnels underneath New York City” is NOT helping the whole antisemitism thing, come on guys
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Bruh what's going on this chabad's tunnel seems like conspiracy theories nutcases wetdreams
i think it has something to do with the unofficial but also widely known contingent of chabad that thinks rebbe menacham mendel schneerson is actually the messiah and that the tunnels were their doing or it was to get past the ban on large gatherings during covid. in 2020 there were almost riots in brooklyn from the hassidim protesting the lockdown and burning masks
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In this arresting portrait (c1880s) Isidor Kaufmann’s son, Eduard, poses as his model and looks directly outward at us with piercing blue eyes.
Kaufmann employed his considerable talent in rendering the many textures of the boy’s Hassidic clothing, from the soft velvet and fur trim of the spodek to the red and gold scarf contrasting with the matte black jacket. The spodek (or spodik) was a type of tall fur hat or streimel favoured by the Polish Hassidim whom Kaufmann would have encountered during his summer visits to the small towns in Western Hungary, Galicia and Russian Poland.
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🔅ISRAEL REALTIME - Connecting the World to Israel in Realtime
‼️Hezbollah (from Lebanon) - Rockets -at Ibtin, Kfar Hassidim (just east of HAIFA). Interceptions.
🔻Hamas (from Gaza) - Rocket -at Sa’ad and Kfar Aza.
▪️HAMAS LEADER SINWAR SAYS.. “Mounting civilian casualties in the Gaza Strip will intensify global pressure on Israel to halt its military actions against Hamas” Sinwar told fellow Hamas officials handling cease-fire talks in Qatar, per the Wall Street Journal.
▪️MASSACRE OF THE DAY.. (( some realistic sarcasm in this article )) Gazans report 15,000, or maybe 1,500, or maybe 150 - or really 15, were killed in an Israeli airstrike near Rafah - while waiting to loot, umm, access aid trucks. They are noting the inhumanity of civilians being used as human shields by a terror squad would get hurt by Israel!
Actual reports: 150 killed, 70 killed, videos support maybe 15 killed.
▪️HOSTAGE CEASEFIRE / DEAL LEAKS.. (NY Times) “Despite Biden’s hopes, Hamas rejected the latest proposal.”
▪️SYRIA ATTACKED.. Drone strike on “a car” driving the border area near al-Nahariya between Syria and Lebanon. Occupants killed. Attacker and attacked unidentified.
▪️GAZA.. IDF captures a rocket manufacturing site in the Zeitoun neighborhood.
▪️COUNTER-TERROR.. arrests in Halhol, near Hebron. Security forces enter Jenin, firefights. (( Did you know Jenin has “IDF raid sirens” like Israel has air raid sirens? ))
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Liraz Asulin | Liraz Nissan | Liron Barda | Livia Dickman | Livnat Kutz | Livnat Levi | Liz Elharar Halfon | Loretta Alkarra | Lori Vardi | Lotan Abir | Lukandra Sinj Dami | Lynn Daphne | Ma’ayan Kalihman | Maayan Bar | Maayan Idan | Maayan Mor | Maayana Hershkowitz | Maguri Mor Cohen | Mai Naim | Mai Yitzhaki | Mai Zuhir Abu Sabieh | Majed Ibrahim | Malek Ibrahim AlKaran | Manny Goddard | Maor Graziani | Mapal Adam | Margarita Rita Gussek | Margit Silberman | Maria Yahengilov | Marina Almagor | Marina Lusov | Mark (Mordechai) Peretz | Mark (Mordechai) Peretz | Mark Shindel | Marsel Talia | Matan Almalam | Matan Eckstein | Matan Elmaliach | Matan Lior Mordehai | Matan Rosenburg | Matan Zenati | Matan Zenati | Matias Hernen Burstein | Matti Weiss | Maya ben David | Maya Biton | Maya Foder | Maya Goren | Maya Haim | Mazi Bachar | Meechai Ritthiphon | Meir Elharar | Meir Malka | Meir Moyal | Mendes Tomer Strosta | Menuha Holati | Mercedes Oria Amar | Michael Abramov | Michael Ben Moshe | Michael Mozrakov | Michael Ostrovsky | Michael Vaknin | Michael Yoav | Michal Admoni | Michal Roimi | Michal Zarbialov | Michel Nisenbaum | Mila Cohen | Mira Ayalon | Mira Shtahl | Mofid Alzir | Mohamed Div AlKaran | Monteno Adir Mesika | Mor Cohen | Mor Gabai | Mor Meir | Mor Trabelsi | Mordechai (Motti) Zoerman | Mordehai (Modi) Amir | Mordehai Ben Ariel Biton | Mordehai Neve | Moriah Or Swissa | Moriah Raviv | Moshe (Moshiko) Saidian | Moshe Ben Porat | Moshe Ohayon | Moshe Ridler | Moshe Shova | Moshe Wahadi | Motti Alkavetz | Motti Zowernman | Mussa Abu Sebila | Naama Mualem | Nadav Barta | Nadav Goldstein | Nadav Popplewell | Nadav Yosef Hai Taib | Nadejda Spravchikov | Naji Abdush | Nanthawat Pinjai | Naomi Dgani | Naomi Shitrit Azulay | Naor Hassidim | Naor Levi | Narayan Prasad Neupane | Narkis Hand | Natalia Demidova | Natalya Tomayev
These are the names of just a few of the victims of October 7, those murdered by the horde of Nazi savages from Gaza, or those kidnapped and imprisoned within that moral sewer.
On October 6, all of these people were alive and minding their own business. They were living their own lives. Islamic terrorists from Gaza took that all away from them, leaving a permanent scar on their communities and the entire nation of Israel.
More names will be coming up soon.
#israel#october 7#remember them#gaza#palestinian terrorists#evil#never forget#stand with israel#hamas is isis#bring them home now
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“Pro-Palestinian” activists: “Dirty Zios should leave Palestine and go back to Brooklyn!”
[Hassidim are daily targets of assault in Brooklyn]
“Pro-Palestinian” activists: “Serves the dirty Zios right for living where they aren’t wanted.”
Am I the only one who notices the problem here?
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Tragédie à Ashdod : le jeune homme trés spécial est décédé cette nuit dans son sommeil
C’est une grande tristesse dans la communauté Belza à Ashdod : dans la matinée (mercredi) les membres de la communauté ont été informés du décès soudain du jeune homme important Haim Moshe Friend , décédé, après qu’il ne s’est pas levé de son sommeil, il avait 23 ans. Le défunt, le fils du rabbin Aharon Yavlhta, l’un des hassidim les plus éminents de Belza de la ville, est décédé après ne pas…
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LE NOM
“Ta langue n’invente que malice, comme un rasoir affilé, fourbe que tu es !” Psaumes 52.2
Pour le “Dauphiné Libéré” l’actualité chabeuilloise est couverte par deux éminents collègues, Françoise Méligon et Thibaut Carage. Comment se partagent ils la rubrique en fonction de l’actualité, je l’ignore. Méligon voyageait. Carage était en partance pour “La Provence”. J‘avais longtemps écripatouillé pour “La Savoie” avant de couler une retraite de bouliste à Montélier où j’aimais perdre mon temps vespéral à la terrasse des Chicas. Le Dauph me repéra (pas besoin d’un drone) et m’enjoignit de bien vouloir m’intéresser à cette histoire que j’entreprends de raconter sans l’avoir bien comprise moi-même.
Dans la plaine de Valence la conversion en bio des pratiques agricoles accélérait. Ceux qui ne s’y résignaient pas plantaient de la vigne, de la lavande ou du sorgho en espérant des jours meilleurs. Les silos bios de la Coopérative Dromoise de Céréales, aux Barachines, sur la commune de Chabeuil, étaient saturés. Il avait fallu en ajouter deux. Pas si simple. L’implantation de ces silos il y a une quinzaine d’années avait généré d’âpres polémiques, de nombreux recours, une fièvre procédurale interminable. Et pourtant ce n’étaient pas des éoliennes ! Des haies d’arbres de haute tige et des files de noyers dérobaient maintenant la volumineuse installation aux regards des usagers de la départementale. Pour ne pas raviver les braises couvant sous la cendre la CDC déposa un permis de construire au nord de sa parcelle conformément au Plan Local d'Urbanisme. Il s’agissait sans doute d’esquiver de nouvelles procédures avec les châtelains des Roziers car les chabeuillois intramuros maintenant que les sites nord et sud des anciens silos enclavés de la CDC avaient été rasés, désamiantés et lotis, avaient oublié les nuisances des tracteurs et des remorques qui polluaient chaque été. Les trottinettes avaient remplacé les convois céréaliers. Les citoyens avaient vieilli de quinze ans et reportaient leur acrimonie sur ce ballet incessant de nouveaux auriges qui froissait l’air.
La CDC dut faire une concession. Les deux nouvelles cuves de 28 mètres de haut s’apercevraient des nouveaux immeubles à étages avec terrasses récemment construits en limite sud de la ville de Montélier. Quelle compensation la CDC pouvait-elle offrir ? Pour le maire l’occasion fut propice. Il avait décliné récemment la demande d’un club de nouveaux résidents de construire un mur d’escalade. Si la CDC l’aménageait à ses frais en façade nord de ses nouveaux silos il donnerait un avis favorable au commissaire enquêteur...Le maire de Chabeuil, convaincu par son collègue, qui le soutiendrait en retour aux élections départementales, signa le nouveau permis de construire. Il signa sans trembler d’ailleurs ; il n’avait plus rien à craindre de « Vivre à Chabeuil », association pseudo-rebelle et environnementaliste, qui s’était comme évaporée. C’est ce que j’ai compris après une brève enquête. Tout cela était public et bien perçu.
Une entreprise privée n’étant pas tenue à une procédure d’appel d’offres, la CDC fit construire son mur par une boîte spécialisée qui le couronna par une casquette anti intempéries. Large de 14 mètres, haut de 18 , il était criblé de près de 1200 prises de résine colorée. L’association drômoise Minéral Spirit le testa et l’adopta comme site d’entraînement le week-end après avoir obtenu la clé des sanitaires du site.
Pendant des mois tout cela ne semblait pas poser problème...Jusqu'à ce jour, un dimanche d’automne où, de deux minibus immatriculés en Suisse, débarquèrent une trentaine de hassidim, vêtus de noir, chapeautés, barbus, papillotés, qui se prosternèrent et psalmodièrent devant le mur comme si c’était celui des Lamentations. Au même moment sur Instagram YHWH_FOREVER apparut la photo du mur d’escalade avec le commentaire : ” Ils ont osé profaner le NOM”. Les hassidim rembarquèrent après quelques dizaines de minutes et les quelques grimpeurs bien qu’interloqués, certains étaient restés scotchés à la paroi pendant cet intermède, reprirent leurs exercices. Dans la soirée la photo du mur fut publiée sur des sites en hébreu ou en yiddish avec des commentaires sans traduction. C’est le lendemain matin que le Dauphiné Libéré m’a demandé de bien vouloir « tirer cette “affaire” au clair ». J’avais carte blanche et j’étais accrédité pour enquêter comme il me plairait. Tout de même sans excès dans mes défraiements !
A Valence la communauté juive était abasourdie. Certes elle est assez réduite et quand il faut réciter le Kaddish autour d’une tombe, elle a du mal à trouver dix fidèles. Mais elle m’assura qu’elle enquêterait et me tiendrait au courant. Peut-être, me suggéra-t’on, y’avait-t’ il eu méprise et confusion sur le mot SILO qui est le nom de l’antique capitale juive en Samarie à l’époque des Juges , où l’Arche d’Alliance fut un temps conservée? Ah bon ?
Je me rendis sur le site et observai ce mur. Je ne remarquai rien. Cette constellation de prises colorées, on aurait dit un tableau de Signac. Je me rendis le lendemain au siège de la CDC, à Montélier, près de chez moi, zone de la Pimpie. Le directeur m’attendait et avait étalé sur son bureau la documentation appropriée. Il était furax....La préfecture venait de lui demander d’établir un contrôle d’accès au site à l’entrée de la contre-allée de service…Pas si facile depuis le rond-point!
La CDC avait fait appel à UP&DOWN, une entreprise andorrane spécialisée dans la conception et la réalisation de ce genre de structures. Il me montra les plans d’exécution, le calepinage d’implantation des prises, les factures, les certificats de conformité. J’essayais de faire bonne figure. Pas plus que lui je ne comprenais ce qui avait pu motiver cette irruption hassidique. Était-ce une pitrerie ? Une flashmob ?
Le lendemain un article de l’édition française du Jerusalem Post aussitôt repris par le Figaro, nous offrit le début de l’énigme. L’article intitulé “Le Tétragramme a-t-il été découvert dans la vallée du Rhône sur un mur d’escalade ?” Je résume. Une famille juive hollandaise en vacances au camping du Grand Lierne a un fils autiste passionné de drones qu’il fait voler quotidiennement. Le garçon assure qu’il a vu le tétragramme en lettres géantes sur le mur des silos. Les parents se rendent sur place et ne distinguent rien. Ils ont l’habitude des hallucinations rétiniennes de leur garçon. De retour en Hollande, celui-ci utilise un traitement d’image. En ne gardant que le rouge tout le reste passant au noir on voit la lettre Y, avec le bleu ce sont les deux H et avec le jaune on distingue clairement le W. Les parents abasourdis en parlent à leur entourage. Un rabbin est informé. Les réseaux sociaux crépitent. Je peux livrer un article épatant qui fait un appel en une du Dauph.
J’avais une photo couleur du mur que le directeur de la CDC m’avait confiée. J’entrepris de déchiffrer l’éventuel tétragramme loupe en main. Sans succès. Je me disais : « On sait que Signac a dissimulé le prénom de sa maîtresse en pointillé dans chacune de ses œuvres mais personne n’a pu le mettre en évidence ! » J’en étais là quand le directeur de cabinet du préfet de la Drôme m’appela. Il me félicita pour mon article, qu’il trouvait judicieux. Aurais-je l’amabilité de rencontrer une émissaire d’Interpol, enfin une représentante d’Israël à Interpol, susceptible de me faire progresser dans mon enquête ? La direction générale du groupe EBRA, les proprio du Dauphiné, était d’accord pour rapprocher enquête journalistique et enquête policière. C’est ainsi que voguent les galères !
A la réception de La Martinière je demandai « Shoshanah ?». Dans mon dos, une voix : « Je suis là ! » Je me retourne et je vois une femme en train de boire à la paille un jus de pamplemousse ou une margarita. C’est trompeur la couleur. Elle se lève. Je devrais dire : elle se déploie. Elle est belle comme un nénuphar, un lys au milieu des épines (houlàlà ! où est-ce que j’ai lu ça ?). On se serre la main. « Venez » me dit-elle. C’est un comble ! Elle est sur son territoire Bethsabée ? Elle a réservé une table dans une encoignure. Elle a gardé son verre et commande « La même chose pour monsieur ». Bon j’échappe au pamplemousse, c’est une margarita bien dosée.
-Je ne suis là qu’officieusement et je ne dois pas laisser de traces. Je compte sur votre discrétion. Israël est gouverné par une coalition extrêmement sensible aux questions religieuses… Nous ne comprenons rien à cette histoire de mur. Comme je suis en poste à Lyon, les services m’ont envoyée ici. La préfecture pense que vous êtes la personne ressource pour essayer d’y voir plus clair…
-Vous êtes française ? (Elle n’a aucun accent.)
-Pas du tout ! Je suis née à Haïfa, Mais j’ai été longtemps en poste au siège de l’UNESCO avant que mon pays quitte cette boîte en même temps que les États Unis. On aurait dû rester ! J’aurais gardé mon abonnement à l’Opéra Bastille…Enfin, Lyon c’est pas si mal pour la saison lyrique….Elle est sérieuse, là ? Où veut-elle en venir ? L’opéra c’est vraiment pas mon truc (ah si ! le gâteau au chocolat, mais je m’en lasse vite).
-Il y a deux choses que nous devons éclaircir : pourquoi le tétragramme a-t-il été tracé en caractères romains et non pas en caractères hébreux ? (Elle me montre sur son téléphone le tétragramme en hébreu), qu’est-ce que ça révèle ? Et aussi pourquoi les deux H, la seconde et la quatrième lettre sont très différentes comme si elles n’étaient pas de la même main ? On ira sur place demain en fin de matinée…Vous passerez me prendre ici vers dix heures. » C’est un ordre. J’acquiesce. Dans quel guêpier me suis-je fourré !
Le lendemain pluie battante. On y va quand même. A l’entrée de la contre-allée il y a une barrière métallique et une guérite abritant un agent de sécurité. On passe sans problème. On a été annoncés sans doute. Shoshanah a troqué ses mocassins Gucci de la veille pour des pataugas. Je me gare le plus près possible. Je sors mon parapluie. Elle doit me prendre le bras et sa hanche puissante roule contre la mienne. La pluie est sévère et décourage toute observation. Il faudra revenir. « Vous savez si on peut louer une nacelle par ici ? » Oui chez Rey, aux Gouvernaux, mais il faut aussi un permis nacelle pour s’en servir et la louer. « J’ai un permis nacelle, comme tous les officiers de Tsahal » dit-elle en secouant ses boucles brunes perlées de pluie.
Le lendemain il pleut. La météo promet meilleur fortune le jour suivant. Je passe chez Rey commander la nacelle. Je traite avec Dany, un ancien camarade de bar devenu très sobre maintenant. Sur mon iPhone j’ai le permis nacelle de Shoshanah, en hébreu et en anglais avec un QR code. C’est bon pour lui. Je règle avec ma carte et nous prenons rendez-vous pour 14 heures le lendemain aux silos après une nouvelle vérification météo.
J’ai prévenu le vigile de l’arrivée de la nacelle. Shoshanah est en battle-dress et coiffée d’un bob Gucci. Dany est pile à l’heure. Il explique à ma camarade le tableau de commande de l’engin. Il a un vélo électrique arrimé derrière la cabine. Il le détache et s’en va. Retour dans deux heures. Shoshanah monte dans la nacelle et essaie les différentes fonctions. « Venez maintenant ! » Je dois vraiment embarquer ?
La nacelle s’élève. Elle est très étroite. On s’approche du mur. On le longe. On le frôle. On s’arrête, on repart, horizontalement, verticalement. Je ne comprends rien à la manœuvre. A certains endroits ma camarade dévisse une prise et l’empoche, une de chaque couleur me semble-t’il. Elle fait des photos avec son téléphone. Je crois que je vais avoir le vertige. Je le lui dis. « Fermez les yeux alors ! Voilà le remède ! » Elle m’embrasse. Je me souviens maintenant : « comme un lys au milieu des épines » c’est dans le Cantique des Cantiques. Est-ce que j’ai encore le vertige ou est-ce une tout autre émotion que sa langue m’a transmise ?
Au Dauph ils s’impatientent. Je n’arrive plus à leur cracher un article avec de nouvelles infos alors même qu’à New York des journaux en yiddish brodent sur le sujet et qu’une nouvelle thèse voit le jour : c’est Adonaï, le Seigneur, qui a écrit lui-même son nom qu’on ne doit jamais prononcer… Et s’il l’a tracé en alphabet romain c’est pour confondre les renégats papistes et leur rappeler Qui est Qui… Même « The Forward », de tradition progressiste, a fait état de l’affaire, en plagiant mes premiers articles, mais son tirage étant désormais assez restreint on peut pas lui demander grand-chose. Donc j’écris aussi gratos pour la presse yiddish, quel honneur ! Je crois que je ne vais pas inclure la location de la nacelle dans mes défraiements, il y aurait trop de questions délicates.
Shoshanah a gardé sa chambre à l’hôtel avec ses affaires mais depuis deux jours elle n’est plus là… La voilà de retour le surlendemain. « UP&DOWN, l’entreprise d’Andorre spécialisée dans la réalisation de murs d’escalade, a été liquidée assez récemment. Le marché du mur d’escalade semble tari. Elle a réalisé treize murs en cinq ans, surtout des pignons de gymnase, des halles sportives. Nos services les ont scannés. Il y en a trois qui affichent le tétragramme qui nous occupe, un autre à Rodez et un autre à Toulouse… C’est invisible à l’œil nu. Il y a rarement un adolescent autiste en vacances à proximité qui fasse voler un drone ! Celui de Rodez est le plus énigmatique. Il est juste en face du Musée Soulages et toutes les prises sont en résine noire vissées sur le mur de béton brut, mais les prises qui dessinent le tétragramme sont en résine outrenoir striées, on les discerne brièvement à midi en lumière zénithale. Dans les trois cas UP&DOWN a sous-traité la pose des prises et le client l’ignore. La facture finale ne le mentionne pas. Nous cherchons à savoir qui est le sous-traitant car c’est le même, il y a la même différence entre les deux H chaque fois. » Dans l’expectative on se console à la margarita. Là j’ai de quoi trousser un article qui fera honte au « Midi Libre ».
En fait à Toulouse le mur est le pignon nord d’une plateforme Amazon récente. Il semble identique à celui des silos, une nébuleuse multicolore. Mais la pose des prises n’a pas été sous-traitée. C’était l’objet d’un lot distinct. Shoshanah l’apprend le lendemain. Il faut croire qu’elle, elle a des sous-traitants qui ne rechignent pas à bosser la nuit… La boîte familiale « Les Frères ChTarbais » est une entreprise de cordistes, spécialisés dans les travaux en hauteur. Elle a l’adresse, à Tarbes. Y’a plus qu’à aller voir. Ah oui et on y va comment à Tarbes ?
-En trottinette évidemment ! rétorque-t ’elle, en faisant voleter ses bouclettes.
La trottinette, c’est un bimoteur Piper Cheyenne dernier cri qui nous attend le lendemain sur le tarmac de l’aéroport de Valence Chabeuil. Visiblement la délégation israélienne à Interpol a des moyens que je n’ai pas. Le pilote nous assure qu’en une heure de vol on sera à l’aéroport de Tarbes-Lourdes. Il n’y a pas d’orage cévenol annoncé. Tout ira bien. On embarque dans l’appareil. Les sièges sont en cuir mais l’habitacle c’est quand même un cylindre d’un mètre cinquante de diamètre. Pas de quoi s’ébrouer. Attention la tête ! Shoshanah en a vu d’autres et prend ses aises. Elle s’est déchaussé et, appuyée sous un hublot, étirant ses jambes par-dessus les miennes, elle s’endort. Elle a des jambes de trapéziste, chaudes et musclées qui verrouillent les miennes. Elle se réveille quand le zinc vibre un peu pour l’atterrissage. « Tu n’as pas eu le vertige aujourd’hui, pas besoin de remède alors ! » Est-ce qu’elle dormait vraiment ? Attendait-elle une nouvelle défaillance de ma part pour en profiter décemment ?
« Les Frères ChTarbais » ont leur « siège » dans une zone artisanale, où plus simplement ils occupent un hangar. Je demande au taxi de patienter. Le hangar est fermé. Il y a un écriteau plastifié… « Nous sommes au Népal les gars ! A l’année prochaine ! Pour le courrier merci de le déposer chez maman, 28 rue des Tilleuls (Régis & Valentin) ». Le taxi nous y emmène. Il est onze heures du matin. Au 28 : un pavillon cossu des années 1930. Une plaque émaillée sous la sonnette : « Mme Vve Consuelo Richard ». On sonne. Deux fois. Une petite dame s’avance sur le perron, hésitant à nous ouvrir. « Bonjour madame Richard ! Pardonnez-nous ce dérangement, nous sommes journalistes (ah oui elle a aussi une carte de presse Bethsabée ?) et nous voulions voir vos fils pour un article…Peut-être pourriez vous nous donner quelques informations en leur absence ? » La petite dame débloque le portillon et nous prie d’avancer. « Vous prendrez bien un café ? » Elle nous ouvre un vaste salon carrelé. On s’assoit dans des fauteuils vintages aux têtières en dentelle au crochet. Elle sert le café avec des calissons et demande : « C’est pour quel journal ?»
-C’est pour le Diori d’Andorra et la revue Verticales, assure Shoshanah.
-Ah oui , Andorre, mes fils travaillent souvent avec la Principauté….
-Nous voulions les interviewer et faire des photos mais ils sont au Népal je crois…
-Oui ils sont partis il y a deux mois…ça fait longtemps qu’ils en rêvaient….Ils ont bossé dur pour s’offrir ce voyage… Ils sont même allés à Paris nettoyer la Pyramide du Louvre…Ils sont très demandés comme cordistes, ils travaillent toujours ensemble, ils n’ont pas le vertige… ! ( A ce mot Shoshanah me jette un regard malicieux) .
- Mais au Népal ils font quoi exactement ?
-Ils s’acclimatent, ils s’entraînent… Ils veulent faire l’ascension du Dhaulagiri en juin prochain…
La dame Richard se lève et prend sur un bureau quelques cartes postales envoyées par ses fils. Les timbres népalais sont magnifiques. Plusieurs cartes montrent cette montagne, le Dhaulagiri, une puissante pyramide glacée de 8167 m. C’est pas maintenant qu’on va pouvoir les chatouiller les frérots.
-Ils habitent ici avec vous ?
-Très peu, ils sont presque toujours en déplacement, mais oui on peut dire ça….Ils ont gardé chacun leur chambre ici…
-On pourrait les voir ?
-Oui mais revenez cet après-midi après la sieste, maintenant j’attends mon infirmière, c’est son heure…
Nous prenons congé, avec gratitude et courtoisie ; oui nous allons revenir !
Pas le jour-même ! Shoshanah appelle le pilote pour décaler le vol retour. Pas question ! Le mistral va se lever en vallée du Rhône ce soir. On doit décoller à 15 heures au plus tard. Donc on a juste le temps de déjeuner…
-La garce ! Elle nous a bien baladés…Je crois qu’on brûlait ! Mais elle savait ce qu’on cherchait et qu’on allait le trouver sans doute dans les chambres de ses fils…Crois moi, on aurait pu planquer pendant des heures devant chez elle, on n’aurait pas vu d’infirmière se pointer…
On déjeune au Sushidrome de l’aéroport. Il y a du jurançon sec alors tout va bien.
-Elle nous a menti ?
-Non tout ce qu’elle a dit est vrai, les deux frangins sont au Népal, c’est certain, et c’est bien eux qui ont dissimulé le tétragramme sur les murs…Crois moi, des veuves comme elle, j’en ai interrogé souvent à Naplouse ou à Hébron…Je devine l’instant où elles esquivent…
-Mais pourquoi ont-ils fait ça ? C’est insensé…
-Quelqu’un a pu le leur demander, pour créer du bruit, de la suspicion, du désordre, ou alors c’est une méchante blague dont eux seuls peuvent se réjouir. C’est ce que nous devons établir et nous n’y arriverons pas aujourd’hui.
On s’installe à nouveau dans la cabine. On décolle à 14h47. « Déchausse-toi ! Je vais te masser les pieds, ça te rendra plus perspicace…Le monde est un buisson d’épines ! … (Elle sait masser c’est sûr ! Elle connaît les méridiens plantaires. Quant à ma perspicacité, va falloir que j’achète des neurones en option)
- Dis- moi, le jurançon, c’était pas le vin préféré du Roi Henri IV ?
-Oui, il adorait deux vins, le jurançon et le Givry rouge du sud de la Bourgogne.
-Oui mais celui qui le faisait bander, c’est bien le jurançon ? (Je vois qu’elle a étudié l’histoire de France dans ses moindres détails !)
-Je crois, oui…
-Tu as bu combien de verre de ce vin-là avant d’embarquer ?
-Trois verres, il me semble…
-Alors il est temps de vérifier les vertus de ce breuvage !
Il y a maintenant quatre jours que Shoshanah a rendu les clés de sa chambre et me laisse sans nouvelles. Des véhicules de la gendarmerie, à Romans, à Pont-de l’Isère, interceptent des bus de pèlerins hassidim et les refoulent en application d’un arrêté préfectoral que personne ne juge bon pour une fois de déférer au Tribunal Administratif. La CDC et la préfecture décident de bâcher le mur « des lamentations ». Au même moment le grand rabbin Ephraïm Sitruk de Montevideo (Eh oui, l’histoire est arrivée jusqu’en Uruguay !) explique que « le mur noir » de Rodez est casher. Il est noir, obscur et n’accapare pas la lumière de Dieu, l’escalader est une expiation. Ceux qui chutent sont les Réprouvés dont Adonaï n’a cure. Ceux qui atteignent le sommet et glissent le long de leur sangle sont les Élus. Pour tout dire, ça soulage beaucoup la préfecture de la Drôme et la CDC… À Rodez, en revanche, c’est terrible ! Il y a bientôt plus de monde au pied du Mur qu’aux guichets du Musée en face. Les Lituaniens sont les mieux organisés ; ils sont les seuls à avoir des chaussons d’escalade noirs. Les autres grimpent pieds nus.
Shoshanah m’appelle et reviendra le lendemain. Je dois aller la chercher à la Gare TGV.
-J’ai fait bosser les bourriques et nous voilà bien servis ! (les bourriques, comme elle dit, ce sont ses sous-traitants quelque part à Tel Aviv….)
Elle me tend une copie d’un article du Midi Libre de juin 2003. J’hallucine : une photo d’Yvette Horner en rousse péroxydée et tailleur Jean-Paul Gaultier embrassant un adolescent !
« A Tarbes, sa ville natale, la pétulante octogénaire félicite le jeune Régis Richard, vainqueur du concours du Jeune Accordéoniste avec son interprétation de la valse-musette « Le dénicheur »
Yvette Horner ! Y H…Nous y voilà donc…
-Mais alors, W H ?
-Les bourriques épluchent tous les journaux du groupe Baylet, tout ce qui a été numérisé et est accessible sur France-Archives ou RétroNews, mais c’est une constellation de titres cet empire Baylet !
Je lui découvre une moue nouvelle, comme un rictus de dégoût…
-La famille Baylet, ils étaient cul et chemise avec Bousquet, et Bousquet c’est celui qui a fait arrêter et déporter mon grand-père Aaron à Toulouse en 1943… » Elle pleure. Mon Lys pleure au milieu des épines. Je la prends dans mes bras.
Les bourriques, il leur faut trois jours pour nous cracher la sortie de l’énigme. C’est un article d’avril 2008, de L’Indépendant, le journal de Perpignan.
« A Céret pour la traditionnelle Fête des Premières Cerises, le « Concurs de Cançons » a été remporté brillamment par Cindy Jimenez pour son interprétation de « Bambino » , le premier succès de Dalida. Le jury n’a pas pu départager pour la seconde place Marisol Puech, superbe dans « Milord » d’Edith Piaf et Valentin Richard qui, accompagné à l’accordéon par son frère, n’a pas vraiment convaincu avec « I will always love you » de Whitney Houston. »
Whitney Houston…WH…Yvette Horner et Whitney Houston ! Ah les frérots vous vous êtes bien marré en vissant les prises…Régis côté gauche et Valentin côté droit… Restez bien encordés au Dhaulagiri et continuez à envoyer des cartes postales à maman, la fine mouche qui était au courant.
Des margaritas bien tassées, voilà l’essentiel maintenant. Shoshanah et moi on est au sommet de tous ces murs qui se superposent et enchevêtrent leurs facéties graphiques. On descendra pas en rappel, on est trop bourrés pour ça ! Dany, au secours ! Viens vite nous chercher avec ta nacelle !
J’ai fini d’écrire l’article du siècle. Shoshanah l’a relu. « Ils le publieront jamais ! Le groupe EBRA ne peut pas se permettre de chatouiller le groupe BAYLET et réciproquement ! ». Je l’envoie quand même. Deux jours plus tard cela se confirme. On me félicite pour la qualité professionnelle de mon enquête et les conclusions remarquables auxquelles elle aboutit. Cependant Thibaut Carage ayant achevé sa période d’essai à « La Provence » sans y être définitivement engagé, il est de retour au « Dauphiné » et reprend la couverture du territoire chabeuillois. Mes contributions d’intérim étant propriété du journal, il en assurera la synthèse que le journal publiera prochainement. Fermez le ban !Il y a quand même un très gros chèque, supérieur aux dépenses que j’ai pu engager. Je vais pouvoir retourner jouer aux boules et assurer le pastaga. Y’a plus qu’à attendre qu’on débâche le mur des silos des Barachines mais ça va prendre un peu de temps, j’imagine.
Une dizaine de jours plus tard je reçois un appel d’un numéro inconnu. Juliette Anquetil !?!? Oui, bien sûr ! Elle était lieutenant à la gendarmerie de Chabeuil, mais ça fait déjà un moment. Elle est à Lyon à Interpol. Elle y est toujours ? Oui, et elle partage son bureau avec Shoshanah. Sa collègue déprime. Ce serait gentil de venir la voir.
Jean-Marc Félix
Shoshanah est un prénom hébreu qui signifie Lys ou Rose selon le buisson d’épines au milieu duquel elle fleurit !
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If there's an edge to be had the Hassidim will take it.
The story that haunts me to this day is that of a small town in upper NY State, largely Hasidic, which was too small to have its own fire department so it relied on the neighbouring town's volunteer department. One Saturday they rolled out to respond to a fire and were met with Hasidic teens throwing rocks at them for running the fire trucks on the sabbath.
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A Disruptive Shrub
"A Disruptive Shrub!"
Mark 4:26-34 NRSVue
26He also said, “The kingdom of God is as if someone would scatter seed on the ground 27and would sleep and rise night and day, and the seed would sprout and grow, he does not know how. 28The earth produces of itself first the stalk, then the head, then the full grain in the head. 29But when the grain is ripe, at once he goes in with his sickle because the harvest has come.”
30He also said, “With what can we compare the kingdom of God, or what parable will we use for it? 31It is like a mustard seed, which, when sown upon the ground, is the smallest of all the seeds on earth, 32yet when it is sown it grows up and becomes the greatest of all shrubs and puts forth large branches, so that the birds of the air can make nests in its shade.”
33 With many such parables he spoke the word to them as they were able to hear it; 34he did not speak to them except in parables, but he explained everything in private to his disciples.
New Revised Standard Version Updated Edition (NRSVUE)
-------------------------------------------- Much of life's biggest lessons and learning come with patience. Faith, too, grows in the ebbs and flows of the lives of each of us. God is not impatient with our growth. God is the one who creates us from nothing and creates us each day of our lives. God grows love in us so that our love can shelter and comfort many others. Each of us are mustard seeds!
As I pass men, women, children, and teens lying on the street at night, see them around a fire in Golden Gate Park, literally begging for food, using drugs, dirty, and beaten; I open my door, go into a warm room, photos of my life, good food to eat and nice clothes to wear. I can take a shower twice a day, and have great health insurance just a call or page away, I feel sad and guilty. I feel guilty that I do not dare to live on the street and give everything away!
In the San Francisco Chronicle, there was a photo of Mayor Dianne Feinstein in 1986 moving a homeless encampment out of an area and getting all of them hotel rooms. She thought the problem was solved, today we have twice as many in the City with no housing.
The government fails time and time again because it fails to look at each person as an individual. It only cares about getting the "problem" out of the way.
We are called to be the "mustard" seed of compassion and care, we must see each person as our brother and sister.
We must be disruptic and move out of the status quo.!
And so after thirty years, my prayer is in my failures, and in my joys I have helped the mustard seed grow, and success can only be measured in our dedication to our path, and I have tried, I have tried so hard, and fallen many times but I have tried with all of heart!
My prayer is that I have helped plant the mustard seed in others. I close with a prayer, written by Hassidim, a father of the desert honoring Mary Magdalene:
"On my bed at night I sought him.
Whom my heart loves--
I sought him but I did not find him.
I will arise and go about the city; in the
streets and crossings I will seek
Him whom my heart loves.
I sought him but I did not find Him
Oh, that you were my brother, nursed at my
mother's breasts!
If I met you out of doors I would kiss you
and none would taunt me.
I would lead you, bring you in
to the home of my mother. . .
Rejoice with me who love the Lord, for
I sought Him and He appeared to me. And while I was weeping at the tomb I saw my Lord, Alleluia."
"Lord, our world is blighted by the destructive seeds of greed and oppression. But deep down there are also small seeds of justice, peace, and reconciliation. May I help them to grow?-(Unknown,"). Deo Gratias! Thanks be to God!
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"You can measure your worth by your dedication to your path, not by your successes or failures."
Elizabeth Gilbert
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"For LGBTQ+ young people, having an affirming community makes all the difference. Your participation and fundraising efforts help The Trevor Project continue to provide free, secure 24/7 suicide prevention and crisis services. This effort will also support Trevor’s ongoing public education, advocacy, and research initiatives, all in hopes of building a world where LGBTQ+ young people are safe and free to be themselves.
I am sacrificing a meal a day to donate! Join Me!
This is separate from your donation to Temenos, if you would like to pledge toward my $200.00 goal please do so, I have collected $100.00 so far! I am at 30 miles so far!
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Certificate in Spiritual Direction
Certificate In Religious Trauma
(30th Anniversary Celebration!)
October 5, 2024
5:00 p.m.
Victor's Pizza
(Where Bought Youth First Pizza!
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"La famiglia dei diamanti" (Rough Diamonds) su Netflix: una serie imperdibile per chi, come me, ha amato Shtisel e Unorthodox. Questa volta vicende familiari e criminali s'intrecciano con ritmo incalzante senza mai trascurare la dimensione più intima e originale del racconto. #marellagiovannelli #netflix #roughdiamonds #serie #anversa #hassidim #lafamigliadeidiamanti
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there is something perverse about hassidim that draws me to them.
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stealing a fb friend's joke but do u think there r hassidim out there walking around w ha'admor m'ku binders
i did actually draw miku from my culture once hold on lemme find it
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Chassidic Jews relaxing in Prospect Park, 1956. Click to enlarge.
Photo: Leon Levenstein via the Stephen Daiter Gallery
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My pictures of a small Lag Baomer celebration in Hungary.
More details and other pictures you can find here, at my Facebook page.
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