#Grand Départ
Explore tagged Tumblr posts
Text
ALESSANDRIA. L'ARCO SI TINGE DI GIALLO PER 111^ EDIZIONE DEL TOUR DE FRANCE.
TOUR DE FRANCE A 100 giorni dalla partenza, Alessandria si tinge di Giallo Quest’anno il Tour de France, giunto alla sua 111° edizione, percorrerà per la prima volta le strade italiane e omaggerà grandi campioni del passato, da Fausto Coppi a Gino Bartali e Marco Pantani, che hanno contribuito a rendere grande il ciclismo e hanno cementato la grande passione italiana per la bicicletta. Il 1°…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
helshades · 2 years ago
Note
La pauvre Tatiana Ventôse est entrain de se prendre une douche par la gauche matrixée. On dirait limite qu'elle a conduit leurs parents à Auschwitz.
Je pense qu'ils font une réaction épidermique au faut que ses arguments se tiennent. On pourrait répliquer sur le terrain des idées mais ça demanderait du temps, de l'énergie, de la culture historique, philosophique et politique, et un sérieux examen de conscience. Or, la plupart des militants et sympathisants de gauche ces derniers temps sont des ressortissants de la gauche-caviar et ils fonctionnent à la croyance plus qu'à la pensée. Ils ont leur credo et ça leur suffit.
J'aime mieux la dernière vidéo de Tatiana, qui est plus élaborée, plus soutenue que la précédente, et donne meilleure matière à la critique — en ce sens qu'il va falloir charbonner pour la démonter intégralement. Ce qui me fascine sans doute le plus chez la rouquine du Nord, c'est cette manie qu'elle a de ressusciter la Gauche à l'ancienne, travailliste, patriote et populaire, et qui passe aussitôt aux yeux du gauchiste moyen (j'emprunte le terme à Lénine, ça date d'un siècle avant la dernière campagne vraiment socialiste de Mélenchon) pour un discours d'extrême-droite.
C'est rigolo, quand même. Les pillards font chaque nuit la démonstration de leur inféodation volontaire au capitalisme le plus décérébré ; ils vandalisent des équipements publics et des écoles ; ils appellent au meurtre des blancs, des juifs, des homosexuels, des policiers ; ils le font généralement au nom d'une religion qui cause des ravages dans la majeure partie du monde à l'heure actuelle ; et pourtant, curieusement, la Gauche presque tout entière prend leur défense, toute prête d'ailleurs à reprendre son discours de complaisance pour réclamer que le contribuable expie une faute originelle imaginaire en payant pour restaurer le mobilier dégradé, en professant sa compassion pour les racailles qui l'accablent...
Je suis en train de me disputer dans la section commentaires de mon dernier billet avec des gens certes charmants mais que j'estime redoutablement à côté de la plaque en termes d'analyse sociopolitique de la situation française, parce qu'ils croient notamment que les Français se seraient détournés de la Gauche véritable ; or, c'est une inversion des valeurs absolument tragique quand on considère le mode de vie des uns et des autres face aux discours gauchistes.
Je vais faire pire que donner raison à Tatiana Jarzabek, je vais donner raison à François Asselineau ! Lequel s'enquérait récemment de savoir pourquoi personne à l'Assemblée n'avait fait ne serait-ce qu'évoquer l'article 68 de notre Constitution prévoyant la destitution du Président de la République en cas de manquement à ses devoirs ? Certes, il y avait peu de chance que cela se fît mais les « Insoumis » ont déjà déposé suffisamment de motions de censure stériles pour craindre réellement l'échec législatif...
16 notes · View notes
elwenn-dreaming · 9 months ago
Text
Well this is it then. Le grand départ.
1 note · View note
adooonis-blog · 9 months ago
Text
Je quitte cette planète après avoir bien vécu après 63 ans d’Interrogation sur l’homme.
De doute, de déception, de misérabilisme
Ne perdez plus votre temps, focaliser sur les animaux, les bactéries, c’est un monde plus animé, plus vivant plus humain que n’importe quel domaine humain
1 note · View note
worldbicycleday · 10 months ago
Text
Tour de France – Departure from Monaco.
Tumblr media
In 2024, the last two stages of the legendary Tour de France will be transferred exceptionally to the Côte d’Azur region due to the hosting of the Olympic Games in Paris. The stages will take place on 21 July 2024 between Monaco and Nice over a distance of 35 kilometres.
Fifteen years after the Stage One Grand départ in 2009, the Tour will once again cross Monaco. This is the eighth time that the Principality is a stage on the Tour. Visit the official Tour de France!
Tumblr media
0 notes
hcdahlem · 11 months ago
Text
Du même bois
Marion Fayolle réussit son entrée en littérature. Servie par une langue poétique, sa chronique de la vie dans une ferme de montagne résonne avec l’actualité la plus brûlante. Elle partage le quotidien de cette famille sur plusieurs générations.
    En lice pour le Prix Régine Deforges 2024 En lice pour le Prix Habiter le monde 2024 En deux mots Cette chronique de la vie dans une ferme de montagne raconte la nature et les bêtes, les saisons et la famille qui réunit plusieurs générations sous un même toit. On y voit aussi les aspirations des plus jeunes à fuir cette vie de labeur et les problèmes brûlants de l’agriculture. Ma note ★★★★…
Tumblr media
View On WordPress
1 note · View note
praline1968 · 1 year ago
Text
Tumblr media
Mon beau Charly,
Mon petit bouchon,
Ma beauté suprême,
Ma petite merveille,
Il y a 1 an aujourd’hui, tu prenais ton envol à 3h40 alors que tu étais dans mes bras.
Tu étais agité, j’ai essayé de t’apaiser mais je n’y suis pas arrivée à mon plus grand désespoir.
Malgré des signes d’affaiblissement que j’avais mis sur le compte d’un début de vieillesse,
Je n’ai pas vu, senti, compris, qu’une tumeur grandissait dans ton ventre depuis des mois.
Le poids des regrets et de la culpabilité me ronge un peu plus chaque jour.
Ton départ est le plus grand malheur de ma vie terrestre, nous étions si fusionnels.
Tu étais ma boussole, tu étais ma lumière, aujourd’hui, sans toi, je suis perdue dans le noir.
J’ai perdu le goût de vivre, plus rien n’a d’intérêt ni de sens dorénavant.
J’attends juste la fin au plus vite en espérant que je pourrai enfin te retrouver.
Tumblr media Tumblr media
Tumblr media Tumblr media
Tumblr media
🎤 Michel Pépé ~ Le coeur des anges 🎧
youtube
Tumblr media
(Petit poème que j’ai écrit pour toi le 24 décembre 2022)
🩵 Mon Charly 🩵
Il y a 9 ans, tu apparaissais et venais combler ma vie,
Tél un don venu du ciel, tu rallumais mes jours et mes nuits,
Pour moi, revenait alors le goût de vivre, l’énergie,
Un vrai bonheur, un éclair de temps et de vie qui déjà s’enfuit,
Et me laisse dans un silence, une solitude et une détresse infinie.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Petit chien de caractère, petit être d’exception,
Tes grands yeux noirs respiraient l’intelligence,
Coquin, joueur, espiègle, bavard et râleur,
Tu t’exprimais toujours avec ferveur,
Florilège d’intonations sonores,
Tu t’affirmais avec assurance, énergie et passion,
T’avoir dans mon existence fut une extraordinaire chance.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Tes mimiques, ta joie de vivre, tes discours, ta drôlerie,
Emplissait la maison de joie, de rires et de fantaisie,
Ta démarche aérienne si gracieuse, telle une élégante danseuse,
Ton majestueux panachon exprimait ton humeur toujours joyeuse,
Ta présence nous inondait d’amour et rayonnait d’une manière inouïe.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Ce si triste et douloureux dernier soir,
Malgré ton hospitalisation, je t’ai ramené dans ta maison, près des tiens,
Je ne voulais pas que tu restes à la clinique sans personne ni rien,
Seul dans cette cage, dans la peur, l’angoisse, le froid et le noir,
Je ne sais pas si ma décision fût la bonne,
J’espère juste que ce choix aurait aussi été le tien.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
La nuit de ce 22 décembre qui a vu s’éteindre ta lumière,
Quand ton souffle s’est subitement arrêté,
Et que ton petit corps dans mes bras a soudain cessé de s’agiter,
J’ai senti ton esprit s’envoler, tu étais enfin libéré.
J’ai alors ressenti cet indescriptible vide abyssal où s’arrête l’univers,
Incommensurable et insupportable déchirure qu’à jamais j’aurai du mal à porter.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A présent, il me reste les médicaments pour ne pas sombrer,
Pour parvenir à trouver le sommeil et ne plus penser,
Malheureusement, chaque jour, il faut bien se réveiller,
Retrouver et affronter cette terrible réalité,
Cette douleur immense, il faudra beaucoup de temps pour l’effacer 💔
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A jamais, pour toujours, je t’aime mon Charly 💕 💞
J’espère te retrouver bientôt pour l’éternité dans l’amour infini 🙏🏻
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
417 notes · View notes
jamie-007 · 2 months ago
Text
Tumblr media
Je te souhaite assez....! 🙏✨
Récemment, j'ai entendu une mère et sa fille converser dans leurs derniers moments ensemble à l'aéroport alors que le départ de la fille avait été annoncé.
Debout près de la porte de sécurité, elles se sont embrassées et la Mère a dit :
"Je t'aime et je te souhaite assez. "
La fille a répondu : "Maman, notre vie ensemble a été plus que suffisante. Ton amour est tout ce dont j'ai toujours eu besoin. Je te souhaite assez aussi, maman." Elles se sont embrassées et la fille est partie.
La mère s'est approchée de la fenêtre où je m'étais assise. Debout là, je pouvais voir qu'elle voulait et avait besoin de pleurer.
J'ai essayé de ne pas m'immiscer dans sa vie privée, mais elle m'a approchée en me demandant : « Avez-vous déjà dit au revoir à quelqu'un sachant que ce serait pour toujours ?
"Oui, je l'ai fait", répondis-je. "Pardonnez-moi de demander, mais pourquoi est-ce un au revoir pour toujours ? "
"Je suis vieille et elle vit si loin. J'ai des défis à relever et la réalité est que le prochain retour sera pour mes funérailles », a-t-elle déclaré.
Quand vous lui disiez au revoir, je vous ai entendu dire : "Je te souhaite assez. " Puis-je demander ce que cela signifie ? "
Elle commença à sourire. « C'est un vœu qui a été transmis par d'autres générations. Mes parents le disaient à tout le monde. "
Elle s'est arrêtée un moment et a levé les yeux comme si elle essayait de s'en souvenir en détail et elle a souri encore plus.
« Quand nous avons dit « Je te souhaite assez », nous voulions que l'autre personne ait une vie remplie de juste assez de bonnes choses pour la soutenir ». Puis se tournant vers moi, elle a partagé ce qui suit, en le récitant de mémoire,
« Je vous souhaite assez de soleil pour garder votre attitude lumineuse.
Je vous souhaite assez de pluie pour apprécier davantage le soleil.
Je te souhaite assez de bonheur pour garder ton esprit vivant.
Je vous souhaite assez de douleur pour que les plus petites joies de la vie paraissent beaucoup plus grandes.
Je vous souhaite assez de gains pour satisfaire votre désir.
Je vous souhaite assez de perte pour apprécier tout ce que vous possédez.
Je vous souhaite assez de bonjour pour vous faire passer le dernier au revoir. "
Elle s'est alors mise à pleurer et s'est éloignée.
Ils disent qu'il faut une minute pour trouver une personne spéciale. Une heure pour l'apprécier, Une journée pour l'aimer et toute une vie pour l'oublier. ✨🌟💝
Bob Perks
La Numérologie de Maud
41 notes · View notes
codumofr · 3 months ago
Text
Tumblr media
Une Locomotive MÁV Class 424. Fameuse locomotive Hongrois fabriquée par MÁVAG (Magyar Királyi Állami Vas-, Acél- és Gépgyárak), elle sera fabriquée en 514 exemplaires au total durant la période de 1924–1958. Aujourd'hui, seules 2 locomotives sont encore en état de marche. Le premier test de fonctionnement sera effectué dans les villes de Budapest et de Vác le 22 avril 1924. Planifié par Béla Kertész (1882-1990), constructeur de la locomotive, la 424 sera une locomotive qui pourra être utilisée de façon universelle sur les grandes lignes de chemin de fer. Elle sera ainsi utilisée tant pour le transport de lourde marchandises que dans le transport de passager ou le transport express. Sa production se terminera en 1958, mais cette locomotive restera en service jusqu'en 1984, jusqu'au moment où les machines à vapeur seront abandonnées en Hongrie. À noter que dans les années 1960, certaines locomotives gagnerons un moteur brûlant de l'huile, mais ses performances ne permettrons pas de concurrencer les nouvelles locomotives diesel comme la DSB Class MY (Danemark) ou le M62 (Soviétique).
MÁVAG sera la plus grande entreprise hongroise de constructions de locomotives et plus généralement mécanique du XIXe siècle. Cette société est au départ propriété du Royaume de Hongrie et sera jusqu'après la Seconde Guerre mondial, une entreprise royale. Elle sera nationnalisé après cela et le terme Királyi" ("Royal") sera supprimé de l'intitulé complet. La société disparaître en 1959 lorsqu'elle prendra le nom de Ganz-MÁVAG suite à sa fusion avec les Compagnies Ganz, autre société hongroise de manufacture de locomotives fondée en 1845 par Ábrahám Ganz, ingénieur hongrois d'origine suisse et pionnier de l'industrie lourde Hongroise.
41 notes · View notes
lounesdarbois · 1 month ago
Text
La cantine
Tumblr media
Dieu que j'ai aimé la cantine.
Les nourritures roboratives des cantines nous enseignent que nous faisons peu les difficiles quand nous avons faim, et que nous faisons les ingrats une fois rassasiés. Et au souvenir de la fête que c'était, enfant, les jours de cordon bleu, de steak haché, de bourguignon et de petit salé, nous regrettons cette douce prise en charge. La cantine était l'un des trésors d'une routine qui semblait devoir durer toujours pour des enfants heureux à la seule odeur de la sauce brune, dans le vacarme du couloir de la file d'attente. Un esprit rassurant habitait les lieux hospitaliers de notre enfance. Le carrelage du sol, la glissière des plateaux-repas, la fumée des chauffe-plats, la foule nombreuse, l'institution d'un jour des frites, formaient un monde compréhensif et chaleureux.
J'allais deux fois, trois fois, chercher du supplément de cordon bleu, de yaourt à l'ananas, et des tranches de baguette "bien cuite", au point de finir seul à table, longtemps après le départ des camarades partis jouer au football. La paix revenue dans la grande salle posait la respiration. L'avenir serait meilleur. Nous portions des Nike Air et disions des gros mots, mais c'était temporaire. Tintement des couverts en arrière-plan plan. Grondement tranquille de quelque soufflerie, bruit apaisant. Je restais longtemps après la fin de ces services, parfois jusqu'à la sonnerie de fin de récréation tandis que les "dames de la cantine" s'étonnaient de trouver encore un élève à table. Je n'irai pas jouer, le monde est décevant, il fait meilleur dans la proximité des grandes personnes qui sont là pour nous. J'allais encore chercher du supplément. Tout revenait dans l'ordre. C'était la vie stable et la paix, peut-être un aperçu d'éternité bienheureuse. Tintement de couverts encore. Travailleurs en cuisine qui s'apostrophent en rangeant des chariots. La paix loin des engrenages du monde. Mes grands-parents, à Paris, là-bas, l'ordre de leur maison. Un refuge possible. La France tenue par des gens de France, souriants et âgés. Une organisation du monde qui venait de loin et se donnait à moi pourtant, à demi-étranger, un ordre qui me donnait hospitalité, amour, avenir. J'ai immensément aimé ces fins des services de cantine. Moments d'alternative inventés, gagnés sur l'engrenage obligatoire, moments de récollection, de récapitulation, moments de retrouvailles avec le temps lent de mon pays. La cour de récré c'était les jeux stupides, les prochaines boums, les tiraillements sans répit de la réputation et de la sentimentalité qui vous hameçonnent et vous enlèvent à vous même. Rester longtemps à la cantine c'était être rendu à soi-même dans la joie contenue, sans commentaire, sans éclat, dans un cadre, un tout petit cadre, qui délimite une paix totale.
Beaucoup plus tard je n'ai plus aimé que la vie variée, les "excitantes opportunités" pour "profiter de la vie" et "s'éclater comme des malades" dans des nouveautés étonnantes et toujours renouvellées, qui vous mettent la tête à l'envers. Il fallait pour que la vie ait du sel, pour repousser le démon qui vous accuse d'être un raté, accumuler en une seule journée un maximum de musts, que ces musts deviennent un flux continu, abondant, et sûr, qui vous remplisse et vous fasse passer par-dessus la vie.
Il fallait en une seule journée avoir gagné de l'argent, avoir été beau, avoir été bien habillé, avoir affermi son avenir professionnel, avoir serré une petite et s'en être réservé une autre pour plus tard, avoir été drôle, avoir été profond, avoir été guerrier de la survie immédiate dans un tête à tête avec l'existence tout en ayant accepté avec dégagement un salaire, l'amour d'une famille, d'un pays, d'un Dieu charitable, et goûté cette stabilité.
Il fallait en une seule heure avoir capté au réveil une musique nouvelle et opportune qui avait éteint vos doutes et façonné votre optimum d'état d'esprit, puis s'être douché en étrennant un fabuleux gel douche dérobé la veille dans un magasin de luxe, puis avoir passé vos vêtements favoris tout en honorant simultanément un rendez-vous téléphonique pris de longue date qui allait permettre un déblocage administratif auquel on ne croyait plus, être sorti et avoir marché face au soleil tout juste revenu et croisé au moins un regard de jolie passante, être monté dans le métro à la seconde exacte où les portes fermaient, et s'en être allé ainsi vers la foule des opportunités de l'heure suivante, de la journée suivante, des années suivantes sous l'égide d'une présence protectrice et bienveillante.
Au retour de certaines nuits passées dehors à courir les filles je prenais conscience dans des moments d'illumination profonde, que jouir vraiment de la vie supposait de se contenir totalement et tout le temps. J'allais ces nuits là au bout de moi-même, au bout de mes finances, au bout de mon temps libre, au bout de ma peur de l'autre pour oser l'aborder et réussir à la convaincre, j'osais aller chercher cette vie qui ne venait pas à moi et j'assumais de la prendre avec méthode et passion exactement comme on prend une fille. Je touchais au centre de l'existence, à ce pourquoi j'avais jusqu'ici vécu sans avoir osé y aller. Aussitôt, tout devenait paradoxe. Les hommes etaient malheureux disaient Pascal, de ne pouvoir rester en leur chambre ? Eh bien tout le malheur des hommes je le voyais était de vouloir jouir de la vie, de vouloir s'abîmer, s'évader, s'oublier. La musculation, l'éducation, le gain d'argent, les belles possessions matérielles, les appuis mondains étaient des potentiels laborieusement amassés, mais ils étaient comme de l'huile dans des outres fatiguées de les contenir et qui ne demandaient qu'à crever, qu'à se répandre, qu'à purger leur trop-plein. Il faudrait ne jamais vouloir se soulager et ne jamais se fatiguer d'amasser, toute la vraie joie est là. À quels tourments nous condamnent, je le voyais, la recherche hédoniste ! À cet homme moderne et maudit qui se gaspille lui-même parce qu'il est seul, habité d'un monde de désir et assiégé d'un monde d'impossibilités. Telle est la cruelle condition des hommes, voilà ce que je comprenais. En-dedans, un besoin total, et en-dehors, une indifférence totale. J'ai beaucoup aimé les auteurs qui ont su exprimer ce moment précis, ce lieu précis de l'existence, ce vrai tête à tête avec les choses, un face à face musculaire, intellectuel, instinctif, spirituel, financier, judiciaire, total, qui engage avec frayeur et ivresse la totalité de votre être qui veut de toutes ses forces faire naître un nouveau monde. Herman Hesse, Dostoievski, London, Morand, Céline. Et plus près de nous, Soral et Cysia Zykie. Alors vous sentez que vous n'êtes pas de taille, que vous êtes faible et fanfaron ou tout du moins, que vous pourrez tenir mais temporairement, qu'il faudra très vite un support, "un lieu où reposer sa tête", une grâce, une aide externe, une réponse à vos tentatives comme une bouée de sauvetage à un naufragé haletant qui s'épuise et s'affole.
J'ai longtemps fait le fou pour sortir de la condition de perdant immobile que nous promettait cette affreuse ville de Grenoble, entre les gauchistes, les fonctionnaires, les étudiants ESC et les racailles. Il a fallu, du moins le croyais-je, il a fallu trouver une bande de fous et de déclassés comme moi, et lancer la machine. Resquiller, voler, cambrioler, siphonner, camper, cogner, attraper, crier, saccager, courir pour sa vie. Plus tard ce fut le Vietnam, Hongkong, Paris, tenter sa chance, forcer la chance. L'argent, la bourgeoisie retrouvée, re-perdue, regagnée, les vestes en cuir et les baskets Dior Homme ancien modèle, les filles qui ont la mèche sur le front et le collant qui s'arrête à la cheville. Planer au-dessus du marécage où s'enfonce le monde impie des indifférents, et parfois se débattre dedans, avec horreur, larmes et rage.
Eh bien je préférais la cantine.
27 notes · View notes
chic-a-gigot · 7 months ago
Text
Tumblr media
Le Petit écho de la mode, no. 28, vol. 38, 9 juillet 1916, Paris. Le Départ our la Campagne. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
(1.) Manteau trois-quarts, en drap anglais, de forme Raglan, à col rabattu, orné de poches verticales et boutonné de boutons en similiacaille. Grand chapeau breton en paille anglaise.
(1.) Three-quarter length coat, in English cloth, Raglan shape, with a turned-down collar, decorated with vertical pockets and buttoned with imitation leather buttons. Large Breton hat in English straw.
Métrage: 4 mètres de tissu en 140.
(2.) Costume tailleur en serge. Veste à basque ample fermée par des boutons de corozo ; poches piquées rapportées. Ceinture de cuir verni.
(2.) Tailored suit in serge. Jacket with a loose peplum fastened with corozo buttons; sewn-on pockets. Patent leather belt.
Métrage: 2m50 en 120.
Jupe large, montée à gros plis creux réguliers. (Wide skirt, fitted with large regular hollow pleats.)
Métrage: 3m60 en 120.
(3.) Costume en tissu écossais fondu. Veste à revers unis,boutonnée de corne blonde. Ceinture en pékiné noir et blanc.
(3.) Suit in melted tartan fabric. Jacket with plain lapels, buttoned with blond horn. Belt in black and white pekin.
Métrage: 2m50 en 120.
Jupe large et froncée. Grand canotier paille doublé de blanc. (Wide, gathered skirt. Large straw boater lined in white.)
Métrage : 3 mètres en 120.
61 notes · View notes
camisoledadparis · 11 hours ago
Text
saga: Soumission & Domination 384
Fin de séjour aux USA
J'apprends le fin mot de la prestation spéciale par Ric et Jona. Côté tarif, effectivement mes Escorts n'ont pas été lésés.
Par les supérieurs de Jona, je suis avisé qu'ils ont donné aussi toute satisfaction. Ils me demandent de prioriser ce client auprès de mes deux escorts. Ils sont gentils mais c'est une entreprise commerciale que je gère ! Nous arrivons à un compromis où, si mes collaborateurs sont en contrat, ils prendront en charge le dédit, Quel que soit le montant.
Avant de quitter mes trois Navy-Seal, je les invites à venir en France. Ils seraient heureux de revoir Jona et François mais je sens un certain blocage. J'ajoute que quand j'invite, je prends en charge les frais inhérents aux déplacements et là ils sont totalement OK, Ils sont très curieux de voir ma " bande " de mecs à l'oeuvre au combat rapproché.
Pour le reste, mes nouveaux potes de Berkeley, j'organise une virée au grand Canyon avec descente en rafting d'une petite partie du Colorado. Nous remplissons deux gros rafts opposant les nageurs aux combattants. J'hésite, mais finis chez les nageurs. Bon choix puisque parmi eux s'en trouve deux qui ont déjà pratiqué ce sport. Nous finissons premier au campement intermédiaire, mais d'une très courte tête après plusieurs heures de course acharnée.
Deux autres rafts de même taille nous accompagnaient, Occupés l'un par une bande de potes Newyorkais, l'autre par des couples, qui, entre eux ne se connaissaient pas d'avance. Les Newyorkers ont essayés d'entrer dans notre compétition interne mais ont vite renoncé au vu de notre rivalité sportive.
Au campement, ils nous félicitent et on discute tous ensemble. Les couples un peu plus âgés que nous sont dans leur coin. Nous ne nous gênons pas pour nous chauffer entre nous alors que, les tentes montées, nous nous changeons pour la soirée. Si les couples continuent à vivre de leur côté, les gars de la cote Est se font prendre à partie.
Ok ils sont tous moins baraqués que nous, quoique certains puissent rivaliser quand même, mais la plupart pourraient bien finir entre nos cuisses, ils sont suffisamment mignons pour ça ! Ils ne mettent pas longtemps à nous découvrir tous gays puisque nos bisous sont réalisés en mode frenchkiss.
Ils ne sont pas choqués et je vois même certains regards qui s'appesantissent sur nos plastiques. Après nos bains de détente et propreté dans l'anse calme du Colorado, comme par hasard ils se fixent surtout sur celles modelées par nos maillots de bains (tous nous avions opté pour des boxers ou trunks bien moulants alors qu'eux étaient en short de surf).
Diner autour du feu de bois et premiers rapprochements entre les deux côtes américaines. J'ai repéré un des mecs, le plus jeune ou du moins physiquement il le parait. Dans les 1m75 musclé type coureur de fond plutôt que gymnaste, châtain clair, ses yeux légèrement en amande trahissent un métissage asiatique mais pas de première génération. Je fais avec lui mon " touriste Français ". Dan et moi discutons pas mal avec lui et deux de ses potes alors que mes amis ont intégré le reste de son groupe. Quand il est question de se coucher, j'observe un petit mélange des groupes (environ la moitié des Newyorkais se " trompe " de tentes).
Moi j'ai réussi à intéresser suffisamment ma proie pour qu'elle se laisse tenter par l'expérience. Au départ il est gêné qu'on ne soit pas tous les deux seuls. Mais les bruits que font nos colocataires l'excitent aussi et j'arrive à passer du simple frenchkiss à pareil mais avec les mains dans nos slips respectifs. Il bande dur ce petit salaud, dans les 18x4/5. Quand il prend mes 20x5, je le sens étonné. Je ne peux m'empêcher de lui glisser dans l'oreille qu'ils sont tous pour lui. Je le sens frissonner entre mes bras, peur ou désir ? Mes mains passent de sa queue à ses fesses. Tout petit cul rond. J'avais bien deviné que son longboard flottant cachait une merveille. Mes doigts glissent entre ses fesses et je titille sa rondelle. Il ne débande pas, bon signe. Ma bouche revient couvrir la sienne l'empêchant s'il l'avait désiré de protester contre cette intrusion. Lentement je lui masse la rondelle et parvient à enfoncer un majeur. J'étouffe son petit cri avec ma langue, il bande toujours. Moi aussi et j'ai vraiment envie de me le faire. Il le sent car il écarte sa bouche pour me dire qu'il est vierge. Je le rassure d'un " t'inquiète tu vas aimer ". À nos côté Dan est déjà dans un des nageurs de notre groupe et, bien que discrets tous les deux, nous entendons nettement les " trop bon ton cul " et les vas-y défonce moi " qui lui répondent. Je profite de notre différence de gabarit pour le retourner face contre notre matelas et dans le même mouvement plonger mon nez entre ses fesses afin de lui bouffer l'oignon.
C'est sûr, il ne connaissait pas cette pratique. Surpris, quand ma langue se pose sur le plissé délicat, il fond et je l'ai à ma merci. Je me place sur le dos, le bascule en 69 au-dessus de moi et continue ma préparation. Il a devant les yeux mes 20cm turgescents qui appellent sa bouche. Je ne le vois pas mais je sens son souffle se rapprocher de mon gland. Au bon moment, ma main posée sur sa nuque le pousse en avant et mon gland pénètre sa bouche. Reflexe, ses lèvres se referment dessus. Là, c'est lui qui me procure un frisson. Du coin de l'oeil j'aperçois Dans qui lui mime de me pomper. Je retourne à ma " préparation " et sens que mon petit puceau s'enhardi. Je ne parle pas de gorge profonde mais il met du coeur à l'ouvrage.      
J'arrive à lui mettre mes deux majeurs sans rejet de sa part. Ça me fait raidir encore plus, l'idée que bientôt je vais le défoncer.
Je le soulève à bout de bras, lui fais faire demi-tour et l'assois sur mes abdos. Mon gland se pose direct au bas de sa colonne vertébrale. Je l'attrape par le cou et approche son visage pour qu'on se roule un patin. Là, c'est sa langue qui cherche la mienne ! Discrètement je me kpote et pose mon gland contre sa rondelle en effectuant quelques rotations et levées de bassin. Mon gland lui travaille le sphincter et quand je le sens s'ouvrir, je lui glisse à l'oreille de gérer sa descente.
Il se redresse sur ses bras sans que ses yeux quittent les miens. Je sens doucement une bonne chaleur recouvrir mon sexe. Il recule vers mes cuisses jusqu'à ce que ses petites fesses les collent (mes cuisses !).  Pour un puceau il en voulait le petit !! Il reste sans bouger le temps de s'habituer à l'envahissement de son petit cul. Je roule du bassin pour lui signifier de mettre un peu de mouvement entre nous. Il me chevauche comme un bon petit cavalier, au pas puis avec un petit trot soutenu, il rode sa rondelle vierge sur mes 20cm d'acier. Je devine dans la pénombre ses yeux fermés. A l'écoute de son corps, je le vois sourire. Moi j'adore sa rondelle ferme. De temps en temps une crispation vient m'étrangler la queue, entrainant un brusque arrêt de la défonce, mais ajoutant encore aux sensations perçues des deux côtés.
Dan et son partenaire (un autre copain de Berkeley) nous rejoignent et s'occupent de mon petit Newyorkais. Sollicité par nos trois bouches, occupé par ma queue et en contact avec celles de mes deux potes, le petit jeune ne sait plus où il habite et il se prend un pied d'enfer. Je reçois de son sperme jusque dans les cheveux. Mes deux collègues giclant les leurs sur mon " étui pénien " qui, hyper contracté, provoque ma propre jouissance. Ils retournent sur leur matelas alors que je garde mon partenaire sur moi. Ma queue sort avant de complètement débander et je récupère discrètement ma kpote pleine. Il s'endort sur moi et je m'endors à mon tour.
Au matin je suis toujours son matelas ! Ma queue se réveille mais j'entends les bruits du campement, pas le temps ! Je m'étire et ce faisant réveille mon petit américain.
Il réalise soudain qu'il a passé la nuit sur moi. Rires dans la tente quand il sursaute, glisse de moi et s'excuse de tomber sur Dan. Je lui fais un petit bisou sur les lèvres et une tape sur les fesses. Nous sautons dans nos maillots de bain et course jusqu'au Colorado où un bain nous permet de perdre les effluves de la nuit passée. Je m'aperçois qu'on est pas les seuls. Mon petit mec se fait charrier par ses potes. Mais il a du répondant et les rires sont bon-enfant.
Petit déjeuner substantiel et on attaque la seconde partie de notre petit raid. Là, c'est l'embarcation des adeptes des sports de combat qui gagne. Ils ont pu profiter d'une erreur tactique qui nous a fait perdre la tête que nous avions depuis le départ.
Je profite du retour à la base en car pour récupérer les coordonnées de mon partenaire de la nuit et m'organiser une pause à New York pendant mon voyage de retour.
Départ de San Francisco :
Un peu plus de 6 mois en immersion totale, ça forge des amitiés. Tous mes nouveaux potes nageurs comme combattants ont mes coordonnées et savent qu'ils peuvent passer me voir en France.
Bien évidemment c'est encore plus le cas pour Tyler et Dan. En ce qui concerne Duke (le petit frère de Dan été grand ami de ma triplette), je lui confirme une invitation permanente à venir en France retrouver son trio d'amis. Que ce soit pour les vacances ou même un grand WE, il sait que ma porte lui est grande ouverte.
Grandes embrassades à l'aéroport d'où je pars pour New York. Je ne connais pas la ville et en plus Bobby m'a promis de me faire visiter rapidement.
A LaGuardia il m'attend. Je lui roule un patin.
De New York je ne connaitrais finalement que l'intérieur de son appartement où j'aurais passé deux jours à le baiser par tous les trous et dans toutes les positions que je connaisse. J'ai retrouvé ce petit cul rond et blanc d'absence de soleil et surtout la rondelle qu'il cache en son centre et qui attire ma queue sans arrêt ! Les trois pièces de son appartement, sa cuisine et sa salle de bain, la table basse et le canapé du salon, le plan de travail de la cuisine et celui du lavabo, la douche aussi où je l'ai encore enculé alors qu'on retirait sous les jets d'eau de la colonne de jets le sperme collé de notre dernière baise, je crois bien qu'à part la cuvette des toilettes, tout ce qui pouvait soutenir un corps a été utilisé.
Nous nous sommes même fait le jeune livreur de Pizza, un latino basané monté comme un âne, qu'il n'a pas fallu beaucoup poussé quand on lui a ouvert quasiment nus. C'est peut-être aussi parce que pendant que bobby le faisait entrer, j'étais collé à son cul et que je lui léchais l'oreille ! Je me souviens lui avoir proposé le petit cul de mon hôte comme pourboire supplémentaire, argumentant du fait que c'était une bonne chaudasse et que malgré mes grandes capacités je n'arrivais pas à le rassasier.
Quand son chino est tombé à ses pieds, on a pu voir une vraie grosse barre déformer son boxer. Bobby s'est jeté à ses genoux et directement lui a arraché ce dernier rempart. Dans le même mouvement il a embouché le gland le faisant glisser jusque dans sa gorge, compétence que j'avais réussie à lui inculquer récemment. Il s'est quand même étranglé, le livreur étant plus puissamment équipé que moi.
Alors qu'il se faisait pomper, il a téléphoné pour prévenir qu'il serait indisponible aux livraisons pendant quelques heures. J'ai aimé cette réorganisation de son emploi du temps.
Il est resté 2h30 avec nous. Kpoté il m'a aidé à rassasier le cul de Bobby, plus petit que nous mais plus costaud que Bobby, il s'est permis lui aussi des portés et des positions de sodo musclées. Bobby s'est fait plaisir avec une dans le cul et une dans la gorge, mais nous n'avons pu aller jusqu'à la double sodo. Malgré son envie, il n'avait pas rebaiser avec un mec depuis son dépucelage sur les rives du Colorado. Je crois bien qu'avant de partir, le latino lui a laissé son n° de portable. Pour qu'il n'ait pas à pâtir de son interruption dans sa journée de travail, je lui ai glissé dans les 200$ dans sa poche de Jeans.   
Bobby me raccompagne à l'aéroport, cette fois JFK et retour en France.
Jardinier
Tumblr media
~~
Tumblr media
~~
Tumblr media
Southern California
19 notes · View notes
ekman · 5 months ago
Text
Tumblr media
Delon nous a quitté dimanche dernier. Fin de bobine. 
La salle s’éclaire, les yeux piquent, les assises se rabattent sèchement sur les dossiers, les gens piétinent vers la sortie. Le bel Alain s’en est allé pour de bon, lui qui – semble-t-il – avait déjà quitté le monde sensé, laissant ses glorieux enfants se déchirer autour d’un terril d’or.
Journalistes, politiques, pipoles et piplettes : ils n’ont tous que des superlatifs à la bouche. Machin y va de son “c’était le dernier monstre sacré”, Bidule nous rappelle que “c’était un vrai prince”. La presse idiote rivalise en putasserie unière, à qui la plus belle photo, à qui le plus pathétique titre en guimauve pur sucre.
Mais moi je me souviens, bande de hyènes. J’ai rien oublié du tout. Je me rappelle bien de la ringardisation à marche forcée du ci-devant Delon Alain, coupable de choix politiques impardonnables. Fallait les voir se pincer le nez, les tenanciers de ce merdique show-biz gavé de thunes. Tu citais Delon et voilà qu’ils avaient grave la gerbe, ces gauchistes gueulards et ces soixante-huitards pédos. Beuark ! Macho réac ! Machine à cash ! Vieux beau qui s’accroche ! Tout le catalogue des amabilités en travers de sa belle gueule, le Delon. Ah ça oui, fallait les voir tortiller du cul quand on leur faisait remarquer que son fric, lui, il allait le chercher à Caracas et à Kyoto en vendant des clopes et du cognac pendant qu’eux tapinaient sous les lambris des ministères comme des putes de chantier pour se gaver d’argent public. Et pour quoi faire ? Des films de merde labellisés gauche-xanax où des couples idiots s’engueulent à la cuisine pour des histoires d’adultère foireux tristes à mourir. 
Je n’ai jamais pris Delon très au sérieux. Ça n’était pas un vrai soldat, pas complètement un tapin, plutôt un assez mauvais comédien... mais quel acteur ! Quel talent, le félin ! Au-delà de sa belle gueule, il y avait son charme infini de scorpion astralement pur : intransigeant, égocentré, jaloux, lumineux, charmeur, menteur. Elles ont été quelques-unes à y laisser des larmes. Et pas qu’un peu : par bonbonnes entières ! Mais lui s’en foutait. Il aimait, il vivait, il partait. C’est comme ça qu’il les a tous et toutes bluffé(e)s pendant plus de quatre-vingt ans. Au final, c’est la caméra qui l’a le mieux aimé. Cinégénique à en crever, le bonhomme. Pas un angle, pas une ombre pour nuire à sa beauté solaire – ce qui est le comble pour un aussi ténébreux Narcisse. 
Tous les plans qui éclairent Delon sont une ode à la masculinité. Même avec un imper trop grand et un bitos rivé sur le crâne, il est crédible. Je veux bien croire qu’il y en a quelques-uns que ça a vraiment du faire bisquer, dans le métier.
Avez-vous remarqué que “masculinité” lui va bien mieux que “virilité” ? Je dis cela parce que Delon n’inspirait pas le cul – il n’y avait rien chez lui de léger en bagatelle ou d’ostentatoire en braguette. C’était un dominateur silencieux, une emprise, un orage. Les femmes – et surtout les plus inaccessibles d’entre elles – ne s’y trompaient pas. Elles cédaient et lui, tranquillement, disposait. Avec tact et élégance sans doute, en tout cas jusqu’à son départ.
Et le voilà parti pour de bon. Un de plus, un de moins, peut-être le dernier. En tout cas, c’est bien raccord avec cette époque qu’il vomissait, à juste titre.
J.-M. M.
41 notes · View notes
frenchcurious · 5 months ago
Text
Tumblr media
Chris Amon (Scuderia Ferrari SpA - Ferrari 312) et Jackie Stewart (Matra International - Matra MS80 Ford-Cosworth DFV) départ du Grand Prix de Monaco 1969. © Rainer Schlegelmilch / Motorsport. - source Carros e Pilotos.
49 notes · View notes
alicedusstuff · 5 months ago
Text
lost soul au 2(french)
C’était un jour agité sur la montagne de fleurs et de fruits. Pour une raison quelconque, tous les singes étaient très bruyants aujourd’hui ; et c’est sans doute cela qui a forcé le roi à quitter sa réflexion pour regarder la porte depuis le confort du lit de la chambre de Macaque.
­-Je pense que ce n’aurais pas été ton jour. Les singes sont bruyants aujourd’hui.
Wukong n’a pas osé se mettre sous les couvertures. Il n’avait pas envie de mettre du désordre dans la chambre de son ancien ami. Alors il s’était simplement allongé là, sachant parfaitement qu’il ne trouverait pas le sommeil. L’endroit était resté tel qu’il l’avait trouvé à son arrivée sur la montagne. Des feuilles de papiers étaient même restés sur le sol et prenaient la poussière. Quelques dessins à l’effigie de Wukong pouvaient être aperçus sur dans un des tiroirs à moitié fermé du bureau de Macaque. Certaines poudres reposaient gentiment sur la commode du singe de l’ombre, le placard où il cachait ses déguisements était fermé ; et l’un de ses coffres débordait toujours de rouleaux, tissus, et trésors en tout genre. La chambre était bien trop rangée malgré les quelques affaires qui dépassaient du rangement implacable de Macaque. Wukong s’aimait à penser que ce petit grain de désordre était une habitude que le macaque à six oreilles avait pris de lui avec le temps. La seule chose que Wukong avait touché était les senteurs que Macaque utilisait pour parfumer sa chambre. Une odeur de vieux papier et de fruits sucrée dans lequel Wukong se plongeait les quelques fois où il venait ici.
Wukong ne put pas rester bien longtemps à penser, car les cris de ses sujets lui cassaient les oreilles. C’était devenu insupportable. Qu’est ce qui pouvait bien les mettre dans un état pareil ? Wukong essaya au mieux de comprendre ce qui était dit ; mais ce qu’il se disait était dit et mélangé tant que Wukong ne put mettre le doigt sur aucun mot propre.
­-Il semblerait que je doive te quitter bourgeon. Mon royaume m’appelle.
Aussitôt dit, Wukong sauta du lit et sortit de la chambre. Immédiatement, dans le couloir, une foule de singe se tournèrent vers leur roi au moment où il ferma la porte derrière lui. Il se passa une seconde où tout le monde sembla s’assurer que c’était bel et bien leur roi qui sortait de la chambre du décédé qui était presque considéré comme le second roi de la montagne. Puis, la foule de singe lui sauta dessus. Petit comme grands, démons singes comme singes normaux. Tous ce qui se trouvait dans le couloir l’écrasèrent de soulagement, enfouissant leur roi sous une montagne de singe.
­-Hey les gars. Vous allez me tuer là. Se moque le roi.
Personne ne trouva ça drôle. Wukong fit de son mieux pour se dégager avant de demander plus d’explications. Pourquoi diable y avait-il autant d’agitation dehors et à l’intérieur ? La réponse lui fut donné par un singe étranger que Macaque avait ramené à la montagne. Wukong se souvient de lui car Macaque l’avait présenté lui-même, lorsque Wukong était rentré après avoir été chassé par le moine.
« Il te ressemble un peu » avait rit Macaque à l’époque. « Il est très bruyant. »
Wukong se souvient qu’il n’a pas aimé l’attention que portait Macaque à ce nouveau venu, et les deux amis s’étaient disputés pour une raison dont Wukong ne se souvient même plus après.
­-Mon roi, vous avez disparu depuis trois jours et trois nuits, et vous n’aviez averti personne d’un quelconque départ. Tout le monde s’inquiétait de votre absence. Nous avons pensé le pire.
Wukong écarquilla les yeux. Les cernes sous ses yeux semblaient tirer sur sa peau. Et ses orbites étaient un peu trop sèches. Le roi ferma les yeux et se les frotta pour les humidifier un peu, sous le regard inquiet de ses sujets en première ligne devant lui.
­-Je vais bien. Annonce le roi en clignant plusieurs fois des yeux sous l’inconfort d’avoir les yeux secs.
Il ne s’était pas rendu compte qu’ils l’étaient jusqu’à ce qu’il écarquille les yeux. Combien de temps ne les avait-il pas fermés ? Combien de temps était-il resté à perdre son regard dans le plafond de la chambre de son ami ?
­-Je vais bien. Répète le roi en continuant de cligner des yeux. Mais, trois jours ? Vraiment ?
Les singes hochèrent la tête. Dehors, le vacarme s’était arrêté. Quelqu’un a dû les prévenir que leur roi était retrouvé. Wukong cligna encore plusieurs fois des yeux. Des larmes coulèrent avant de finalement laisser une vue floutée par les larmes à Wukong.
-Woah…euh… Un dernier clignement pour chasser l’eau de ses yeux, et sa vue fut de nouveau claire. Désolé de vous avoir inquiété les gars. J’ai juste fait une super grosse sieste.
C’était un mensonge. Cela faisait des lustres que Wukong n’arrivait pas à dormir, à moins que l’un des petits singe ne vienne se reposer sur lui. Un frisson familier parcourut Wukong. Il l’ignora et se pressa de rassurer son peuple. Il attrapa quelques petits dans une main, pris la main de quelques petits démons singes de l’autre, et laissa le reste de ses sujets, le suivre hors du temple.
À l’extérieur, le reste de son peuple s’était réuni autour du temple. Ils formaient un mur immense de singe qui entourait l’entrée du temple. Wukong se rendit compte alors, à quel point son peuple était inquiet. Il n’y avait pas eu de telles assemblées depuis longtemps. Il soupira et murmura dans sa barbe.
­-J’ai vraiment le dont d’inquiéter tout le monde, hein bourgeon ?
Il était évident que Macaque ne lui répondrait pas. Mais il aimait penser que le singe de l’ombre aurait pu l’entendre peu importe où il se trouvait. Comme cela a toujours été le cas lorsque Macaque était de ce monde.
­- Ah…on dirait que j’ai fait peur à tout le monde hein ?
Comme un seul singe, le mur de primate hocha la tête plusieurs fois. Puis, un murmure fort commença à parcourir la foule. Wukong suivit le son inquiet de là où il a commencé, et le suivit se propager dans la foule en vague. Chacun voulait donner son avis. Wukong ne dit rien. Il laissa un temps s’écouler avant de demander le silence, et demander à une personne de se charger de représenter la troupe. Un chuchotement bref se fit entendre avant que la troupe ne donne un nom.
« Shi Luo »
Le même singe que Wukong avait vu plus tôt ; celui que Macaque avait ramené sur la montagne, s’écarta du lot. Maintenant que Wukong le voyait, il pouvait remarquer à quel point le singe était jeune. Il allait certainement atteindre sa maturité dans quelques années, mais il était encore assez jeune. Sans doute un peu plus jeune que lui et Macaque l’étaient la première fois qu’ils s’étaient croisés. Il avait une fourrure aussi claire que les nuages, qui virait au noir au niveau de la queue. Sa peau était un peu plus grise que celle de Macaque, et un masque bleu recouvrait ses yeux. Le jeunot se rapprocha au plus proche de Wukong avant de s’incliner de la même façon que le faisait Macaque lorsque ce dernier se mettait à agir comme son vassal devant des étrangers de la montagne. Le geste pinça le cœur de Wukong. Il serra sa prise sur ses vêtements.
­-Qui es-tu ? Demande Wukong.
Le singe au marquage bleu leva les yeux vers Wukong, et les cligna plusieurs fois avant de s’empresser de répondre le plus poliment possible.
­-La vieille Lune m’a donné le nom de Shi Luo. Je suis le premier protégé de la veille Lune, votre altesse. Je serais celui qui vous offrira la voix de votre peuple aujourd’hui.
Wukong ne savait pas que Macaque avait des protégés. Il savait que lui et le singe de l’ombre trouvaient souvent des singes en difficulté, et les ramenaient à la montagne. C’était un quelque chose que Wukong était sûr que Macaque avait continué à faire après son départ ; mais les appeler protégés était excessif. Cela donnait un mauvais goût dans la bouche de Wukong. La voix de Macaque le gronda dans sa tête. Comme si Macaque avait deviné que les prochaines actions de Wukong allaient être stupides. Wukong décida de ne rien faire. Il hocha lentement la tête, il interrogerait de Shi Luo plus tard.
­-Parle.
Ordonne-t-il enfin. Shi Luo ne se fit pas prier.
­-Nous sommes inquiets pour vous votre altesse. Des sifflements positifs s’élevèrent de la foule, encourageant le singe les représentants, à parler. Vous êtes restés des années à pleurer une personne qui n’existe plus. La montagne à besoin de leur roi. Nous pleurons avec vous la perte de la vieille Lune, mais vous ne pouvez pas vous laisser dépérir ainsi. Encore une fois, nous avons besoin de vous. La montagne n’a pas connu de véritables beaux jours depuis que vous avez cessé de sourire. Certains des fruits que la vieille Lune adorait ne donnent plus de fruits, comme si vous l’aviez commandé. Les humains et les démons s’aventurent un peu plus près de la montagne à chaque jour qui passent, et nous craignons que, si le chagrin ne vous tue pas, ce sera la prochaine attaque à l’encontre de la montagne qui prendra vos immortalités.
Wukong émit un rire moqueur à la dernière phrase du jeune singe. S’il pouvait mourir de si peu, il serait déjà parti depuis longtemps. Son immortalité le condamnait ainsi, à vivre sans Macaque.
­-Ne vous en faites pas. Je ne mourrais pas de si peu. Et je m’occuperais de vous.
Shi Luo leva les yeux vers la foule qui s’était remise à murmurer en désordre. Wukong réussit à retenir quelques mots. Mais visiblement, Shi Luo réussit mieux que lui à assimiler ce qui intriguait tout le monde dans la troupe. Il arrivait certainement à démêler les inquiétudes de tout le monde par ce qu’il avait les mêmes préoccupations. C’est comme cela qu’il démêlait si bien le charabia de mot si fermement gribouillé.
­-Nous vous croyons mon roi. Mais nous tenons à vous. Nous aimerions que vous puissiez vivre à nouveau malgré le départ de la vieille Lune.
Le jeune homme sembla vouloir dire quelque chose. Il hésita une seconde, jeta un regard à la troupe, demandant s’il pouvait parler du sujet délicat que tous, semblaient avoir pensé, avant d’ouvrir à nouveau la parole.
­-Nous pensons que vous devriez peut-être chercher un nouveau compagnon.
La fourrure de Wukong se hérissa de colère. Il ignora même le fait que le plus jeune impliquait que son amitié avec Macaque était plus que cela. Ses griffes s’enfonçaient dans ses paumes pour essayer de ne pas tuer le jeunot tout de suite. Les petits qui étaient sur lui, descendirent en sentant la tension monter. La gorge de Wukong se serra, il fit de son mieux pour retenir la boule de rage au fond de son œsophage. Ignorant le danger, Shi Luo continua.
­-La vieille Lune est, et restera irremplaçable. Mais… nous pensons que peut-être, si vous trouviez quelqu’un pour combler le vide qu’elle… qu’il a laissé ; vous seriez capable de passer à autre chose. Il n’est pas bon de s’attarder sur le même problème indéfiniment. Nul ne peut vaincre la mort, une fois qu’il l’a traversé.
­-J’ai vaincu la mort. Grinça Wukong. Je suis allé aux enfers et ai retiré mon nom de la mort elle-même. Rien ne m’est impossible. Je suis Le grand roi singe égal au ciel. Et je le dis aujourd’hui et maintenant. Rien ni personne ne remplacera Macaque.
­-Ce n’est pas ce que je voulais dire… Nous pensons…
­-Alors ne pensez plus.
Wukong se tourna directement vers sa troupe, les crocs à découvert.
­-Alors c’est ça ? Vous voulez que je trouve un remplaçant à Macaque ?
Un brouhaha se fit entendre. Shi Luo repris la parole pour pouvoir retranscrire ce que la foule pensait et que Wukong avait déjà compris.
­- Nous ne voulons pas de remplaçants à la vieille Lune. Nous souhaitons seulement votre bonheur, grand-père Sun. Shi Luo hésita avant de dire ce qu’il pensait personnellement. La vieille Lune était une personne logique. Elle serait d’accord avec cette décision.
­-Assez !
Le cri de Wukong se répercuta dans toute la montagne. Chacun se tût.
­-Je ne veux plus jamais vous entendre, ne serait-ce qu’évoquer cette idée stupide. C’est un ordre. Si jamais l’un d’entre vous le fait, je l’écorcherais vif, moi-même.
Suite à ses mots, Wukong s’enfonça dans la forêt. Les singes ne le retinrent pas. Ils attendirent que leur roi parte avant de chuchoter.
­-Notre roi a perdu la raison.
Entendait-on.
­-La perte de grand-mère Lune l’a brisé.
Se chuchotait entre les parois.
­-Notre roi ne pourra plus être le même.
Les murmures résonnèrent encore et encore, reflétant la panique du peuple. Tout le monde aimait Macaque. Mais même eux savaient que la mort était définitive, et qu’ils ne pouvaient rien faire à ce sujet si ce n’est aller de l’avant. Il n’était pas question d’oublier le passé. Mais on ne devait non plus être ralenti par ce dernier. Ceux qui avaient survécu à l’incendie de la montagne de fleur et de fruits comprenaient certainement le mieux le roi singe. Mais même eux savaient que le roi devait agir comme tel. Macaque ne reviendrait pas. Tout comme les morts de ce jour-là. Cela faisait des mois, des années, quelques siècles, que le roi pleurait Macaque. Il ne pourrait pas le faire pour l’éternité. Il devait se ressaisir. Mais Wukong restait le même enfant têtu qui avait sauté dans la cascade. Et il ne voulait pas voir la réalité en face.
chapitre 1 _ chapitre 2_ Chapitre 3
24 notes · View notes
secondskin007 · 1 month ago
Text
Tumblr media
"Grand départ 2017 093" by Nicola is licensed under CC BY-SA 4.0.
13 notes · View notes