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#François Edmond-Blanc
endlingmusings · 2 years
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An illustration of an old bull kouprey, based on an individual shot and killed by François Edmond-Blanc in the Kratie Province of Cambodia, during the winter of 1938-39. The remains of this individual (M.C.Z. 38108) currently reside in the Museum of Comparative Anatomy’s Mammalogy collection. [ x ]
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Victor Baltard, né à Paris le 19 juin 1805 et mort à Paris le 13 janvier 1874, est un architecte français qui a exercé à Paris sous le Second Empire.
Principales réalisations
L'hôtel du timbre et de l'enregistrement (1846-1852)
La tombe du compositeur Louis James Alfred Lefébure-Wély (1817-1869) au cimetière du Père-Lachaise 
Les 12 Pavillons des Halles de Paris (1852-1872). Seul le Pavillon Baltard no 8 a été remonté à Nogent-sur-Marne.
Marché aux bœufs des Halles de la Villette
Marché Secrétan
Le Marché de la Chapelle restauré en 2010.
Maison de Jacques Edmond Arnould dit Arnould-Baltard au Viviers à Trigny (1855-1856).
Construction de l'église Saint-Augustin (1860-1871)
Façade de Notre-Dame des Blancs-Manteaux : elle provient de l'église Saint-Éloi-des-Barnabites qui était alors située dans l'île de la Cité et qui fut détruite lors des travaux d'Haussmann, puis remontée en 1863 par Baltard.
Tombe de François Chaussier au cimetière du Père-Lachaise
Tombe de Jean Auguste Dominique Ingres au cimetière du Père-Lachaise
Tombe d'Hippolyte Flandrin au cimetière du Père-Lachaise
Tombe du compositeur Louis James Alfred Lefébure-Wely au cimetière du Père-Lachaise7
Tombe du juriste Léon Louis Rostand au cimetière de Montmartre
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rostanoide · 4 years
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Des livres photos à lire depuis chez soi
Les livres sur la photographie du catalogue de la Bibliothèque numérique de la Ville de Paris
bibliotheques.paris.fr/numerique
Une sélection du Fonds photo de la médiathèque Edmond Rostand (17e)
En cette période de lutte contre la propagation de l'épidémie de Covid-19, les bibliothèques sont fermées. Les usagers n'ont donc plus accès aux documents physiques que possèdent ces établissements. C'est bien sûr le cas pour les usagers du Fonds photo, la plus grande collection de livres photographiques (ou sur la photographie) que détient le réseau des bibliothèques de la Ville de Paris. Néanmoins, via la Bibliothèque numérique du réseau parisien, il est encore possible pour les amateurs de photographie d'emprunter, à distance, des ouvrages sur ce thème. Ce qui est plutôt idéal, il faut en convenir, en période de confinement.
Voici une sélection de titres disponibles au format epub (livres photo, essais, biographies et mémoires de photographes, guide pratique et romans), tous issus du catalogue de cette Bibliothèque 2.0.  À la fin de la présentation de chaque ouvrage, vous trouverez un lien direct vers l’exemplaire numérique, indiqué [Emprunter].
Un mode d'emploi pour pouvoir emprunter et lire ces ouvrages est disponible à cette page.
Malgré cette initiative (sans risque de contagion), l'équipe du Fonds photo tient à préciser qu'elle sera ravie d'accueillir à nouveau et entre ses murs, le plus tôt possible, aussi bien ses fidèles usagers que tout nouveau lecteur désireux de connaître sa collection.
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Livres photo
- Retour à Roissy de Marie-Hélène Bacqué et André Mérian (Seuil, 2019) En mai 2017, une sociologue et un photographe parcourent les territoires traversés par la ligne B du RER entre Roissy et Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Au fil de leurs rencontres avec des agriculteurs chinois, des familles turques, des commerçants sikhs, des catholiques polonais, un rappeur et les résidents de quartiers pavillonnaires, se dessine un portrait insoupçonné de la banlieue. [Emprunter]
- Monochrome de Lee Hengki (Corridor Elephant, 2015) Les photographies d’Hengki Lee portent la trace d’une poésie qui se découpe au fil d’une histoire d’ombres chinoises ; une poésie que la magie d’une photographie rend intemporelle. Peu importe que le cadrage soit juste ou non, que le travail sur la lumière soit en déséquilibre ou plus exactement répondant à un autre équilibre, Hengki Lee nous emmène en voyage. [Emprunter]
- Photographies de Denis Olivier (Corridor Elephant, 2014) Quelle frontière y a t-il entre l’onirisme et la réalité à une époque où les images numériques permettent de tout recréer ? Qu’est-ce qu’une réalité dans un monde où toutes les illusions visuelles peuvent prendre une forme tangible ? Demain sera plus que jamais fait d’images, les photographies de Denis Olivier sont porteuses de contes modernes et d’interrogations. Que seront les rêves futurs ? [Emprunter]
- Street is not a studio de Gabi Ben Avraham (Corridor Elephant, 2014) Par son approche artistique et hyperréaliste, le travail de Gabi Ben Avraham est unique. Il porte non seulement une réalité, mais aussi un regard qui transcende cette dernière au point de nous interdire de ne pas savoir. Les portraits et villes sont autant de rencontres photographiques que d’illustrations de cultures ou de systèmes sociaux. Mais quelle que soit l’illustration, le photographe a su en préserver l’extrême beauté.[Emprunter]
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- Tokyo, voices in the rain de Furue Yasuo (Corridor Elephant, 2014) Tokyo en noir et blanc, Tokyo seule dans la foule. Ville en dégradée de gris peuplée de vélos. Photos minute armées de la seule technique que maîtrise l’âme : l’émotion. « Je prends mes photos avec Iphone 4 », qu’importe l’appareil si l’on peut entendre le modèle respirer rien qu’en le regardant... Tokyo, très loin des images publicitaires. [Emprunter]
Essais sur la photographie
- Éclats - Prises de vue clandestines des camps nazis de Christophe Cognet, avec une préface de Annette Wieviorka (Seuil, 2019) Une enquête sur les représentations photographiques clandestines des camps de concentration nazis, souvent réalisées par les déportés eux-mêmes. L'ouvrage est issu de l'analyse de ces clichés, autant que du projet de film qui leur a rendu hommage. [Emprunter]
- Écrits sur la photographie de Allan Sekula (Beaux-Arts de Paris Éditions, 2018) Artiste, théoricien, cinéaste et écrivain, Allan Sekula (1951-2013) réalise, dans les années 1970, des performances et entreprend une critique de la situation sociale et politique des États-Unis au moyen de la photographie, du texte et du film. Il a publié, dès 1975, une série d’essais sur la photographie devenus mythiques. Ses textes ont largement informé les théories anglo-saxonnes de l'art et de la photographie et joué un rôle précoce dans l'intégration de la pensée théorique européenne aux États-Unis. [Emprunter]
- Lettres à des photographies de Silvia Baron Supervielle (Gallimard, 2013) À travers 160 lettres, l'auteure rend un hommage poétique à sa mère, disparue trop tôt. Des photos sauvées de l'oubli constituent le point de départ d'un retour en arrière à la rencontre de cette femme, l'occasion de remonter l'arbre généalogique maternel en Uruguay. Puis elle évoque la vie après la mort de sa mère, le remariage de son père avec une femme distante, la mort de sa petite sœur, etc. [Emprunter]
- Vice de Hervé Guibert (Gallimard, 2013) Écrit entre la fin des années 1970 et le début des années 1980, ce texte dévoile les terreurs et les fantasmes de Hervé Guibert. Son regard se pose sur des objets et des lieux troublants, du fauteuil à vibrations au masque à l'éther, en passant par le cabinet du taxidermiste et le hammam. Cette édition contient les 21 photographies qui accompagnaient la version originale. [Emprunter]
- Écorces de Georges Didi-Huberman (éditions de Minuit, 2011) Ce récit-photo d'une déambulation à Auschwitz-Birkenau entreprise en juin 2011 interroge ce qui survit dans la mémoire. Il traduit un moment d'archéologie personnelle, un retour sur les lieux du crématoire V où furent réalisées par les membres du Sonderkommando, en 1944, quatre photographies encore discutées aujourd'hui. [Emprunter]
- La photographie de mode de Frédéric Monneyron (PUF, 2010) Cet essai philosophique et sociologique montre comment la photographie en général et la photographie de mode en particulier sont difficilement passées d'art mineur à celui d'art à part entière. Il s'interroge sur les fonctions esthétiques de la photographie de mode, puis analyse l'imaginaire de la photographie de mode dans sa dimension sociologique. [Emprunter]
- L'Image fantôme de Hervé Guibert (éditions de Minuit, 1981) Critique de photo pendant de nombreuses années, Hervé Guibert raconte ses antécédents photographiques, avec ses premières images érotiques, une séance de photo avec sa mère, la lente dégradation de la photo d'un ami condamné. Cette suite de récits explore, au regard d'aventures personnelles, les différents types de photographies : photo de famille, photo de voyage, photomaton, etc. [Emprunter]
- L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique (1935) de Walter Benjamin (Allia, 2013) Ce texte fondamental démontre les conséquences artistiques, politiques et sociales de l'avènement de la photographie et du cinéma. Le statut de l’œuvre d'art, désormais bouleversé, privé de son aura, nourrit encore aujourd'hui les réflexions contemporaines. [Emprunter]
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Biographies et mémoires de photographes
- Une femme en contre-jour de Gaëlle Josse (Noir sur blanc, 2019) Portrait de Vivian Maier, gouvernante américaine et photographe de rue amatrice, décédée en 2009 dans le plus grand anonymat. Ses photographies, retrouvées par hasard dans des cartons oubliés au fond d'un garde-meuble de la banlieue de Chicago, ont fait d'elle une artiste célèbre après son décès. [Emprunter]
- Après Gerda de Pierre-François Moreau (Édition du Sonneur, 2018) Après le décès à Brunete de sa compagne photographe Gerda Taro en 1937, le reporter de guerre Robert Capa arrive à New York, où il finalise pendant six semaines le livre Death in the making, qui évoque les douze derniers mois passés en Espagne à couvrir la guerre civile avec Gerda. Ce récit permet aussi d'évoquer leur amour agité et leur collaboration marquée par la cause révolutionnaire. [Emprunter]
- Tel est mon métier de Lynsey Addario (Fayard, 2016) La photographe américaine a couvert des zones de conflit en Irak, en Afghanistan, au Liban, au Darfour et au Congo. Ses clichés sont notamment publiés dans le New York Times ou le National Geographic. Elle témoigne de son parcours et dénonce la culture de la violence et le coût humain de la guerre. [Emprunter]
- La Chambre noire d'Edith Tudor-Hart de Peter Stephan Jungk (Editions Jacqueline Chambon, 2016) L'écrivain raconte la vie de sa grand-tante, la photographe autrichienne Edith Tudor-Hart qui, réfugiée en Angleterre dans les années 1930, a recruté pour le compte de l'URSS les Cinq de Cambridge, les plus célèbres espions anglais au service du communisme. [Emprunter]
- Diane dans le miroir de Sandrine Roudeix (Mercure de France, 2015) Dans la peau de Diane Arbus, l'auteure décrit la difficulté de la photographe à réaliser un autoportrait par une nuit d'été à New York. Seule dans sa salle de bains, la narratrice recule l'échéance, s'observe dans le miroir et laisse affleurer les souvenirs de son enfance, de ses rencontres, de sa carrière, de sa sexualité, de ses difficultés d'argent, etc. [Emprunter]
- Dans la vie noire et blanche de Robert Mapplethorpe de Judith Benhamou-Huet (Grasset, 2014) À partir d'entretiens effectués auprès de familiers de l'artiste, la chroniqueuse évoque la carrière fulgurante du photographe new-yorkais, son style, ses portraits et ses nus en noir et blanc, ses rencontres, son entourage, son amitié avec Patti Smith, son homosexualité assumée, ses penchants sado-masochistes, ses obsessions, son oscillation permanente entre le bien et le mal. [Emprunter]
- Man Ray de Serge Sanchez (Gallimard, 2014) Ce livre retrace le parcours de Man Ray (1890-1976), qui mêla à ses peintures divers matériaux et employa dans ses créations des procédés industriels tels que la photographie ou l'aérographie. Proche du mouvement Dada, il fut le témoin privilégié des principaux courants artistiques du XXe siècle, et fréquenta André Breton, Pablo Picasso, Paul Éluard, Lee Miller ou encore Kiki de Montparnasse. [Emprunter]
- Medusa de Ricardo Menéndez Salmón (Editions Jacqueline Chambon, 2013) Prohaska, artiste allemand invisible, photographie et filme les images les plus insoutenables des horreurs du Troisième Reich et plus tard les massacres et les désastres dans le monde. À travers le destin de cet artiste, une réflexion sur l'art, sur la question du voyeurisme et de la jouissance que suscite la vision de l'insoutenable. [Emprunter]
- De ma terre à la Terre de Sebastiao Salgado (Presses de la Renaissance, 2013) Le photojournaliste revient sur son parcours, ses engagements militants et ses reportages dans plus de cent pays à l'occasion de l'exposition itinérante Genesis organisée en 2013. [Emprunter]
- J'ai dû chevaucher la tempête. Les tribulations d'un bipolaire de Yann Layma (La Martinière. 2012) Reporter-photographe spécialiste de la Chine, l'auteur témoigne de sa vie en tant que personne bipolaire ou maniaco-dépressive, traversant des périodes d’exaltation intense puis d’abattement extrême. [Emprunter]
- Dora Maar de Alicia Dujovne Ortiz (Grasset, 2003) Retrace la vie de la photographe Henriette Théodora Markovitch, dite Dora Maar (1907-1997) : son enfance en Argentine, son arrivée à Paris à l'âge de 20 ans, sa participation au courant surréaliste, sa carrière de photographe, ses rencontres avec Man Ray, Paul Éluard, Brassaï, André Breton, Max Jacob, sa vie auprès de Chavance, Bataille, puis Picasso, la fin de sa vie passée en recluse. [Emprunter]
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Ouvrage technique sur la photographie
- La photographie au reflex numérique pour les Nuls de David D. Busch (First interactive, 2018) Guide pour débuter avec un reflex numérique. Après avoir présenté la technologie, le spécialiste aborde le choix du modèle, les réglages, l'utilisation des modes préprogrammés et la retouche d'image. [Emprunter]
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Mais aussi...
Des romans mettant en scène des photographes (ou la photographie comme moteur du récit)
- Le Sel de tes yeux de Fanny Chiarello (éditions de l'Olivier, 2020) Fanny photographie par hasard une jeune athlète en train de courir. Elle commence à imaginer la vie de cette dernière, en la nommant Sarah et en lui inventant une famille, une meilleure amie ainsi qu'une amoureuse. Habitante d'une petite ville du bassin minier, l'homosexualité de Sarah ne serait pas acceptée par son entourage. Un jour, Fanny se retrouve nez à nez avec Sarah au cours d'une fête. [Emprunter]
- Une longue nuit mexicaine de Isabelle Mayault (Gallimard, 2019) Un homme hérite d'une valise après la mort de sa cousine. Elle contient des milliers de négatifs de photographies de la guerre d'Espagne, prises par trois éminents photographes. Hésitant sur la conduite à tenir, il décide de remonter la piste des propriétaires successifs de la malle. [Emprunter]
- Hélène ou Le soulèvement de Hugues Jallon (Verticales, 2019) Loïc et Hélène vivent une existence tranquille en compagnie de leurs deux enfants. Un jour, un ancien camarade d'université de Loïc les convie à son anniversaire. Durant la soirée, Hélène s'endort et un inconnu la photographie. Plus tard dans la nuit, elle quitte son mari pour rejoindre l'homme qui l'a photographiée. S'ensuit une passion amoureuse adultère. [Emprunter]
- La Terre invisible de Hubert Mingarelli (Buchet Chastel, 2019) En 1945, dans une ville d'Allemagne occupée, un photographe anglais couvrant la défaite allemande assiste à la libération d'un camp de concentration. Il décide de traverser le pays pour photographier le peuple qui a permis l'existence de telles atrocités pour tenter de comprendre. Un jeune soldat anglais tout juste arrivé et qui n'a rien vécu de la guerre l'accompagne en tant que chauffeur. [Emprunter]
- À son image de Jérôme Ferrari (Actes Sud,  2018) Un roman consacré à une photographe décédée qui aborde le nationalisme corse, la violence des conflits contemporains et les liens troubles entre l'image, la photographie, le réel et la mort. [Emprunter]
- C'est moi de Marion Guillot (éditions de Minuit, 2018) Depuis que Tristan est au chômage, le couple qu'il forme avec la narratrice bat de l'aile et la monotonie règne dans le foyer. Une photographie sème le désordre dans leur vie morose. [Emprunter]
- Apaise le temps de Michel Quint (Phébus, 2016) À la mort d'Yvonne, Abdel, jeune professeur dans un lycée de Roubaix, accepte de reprendre la librairie dans laquelle il a passé tout son temps libre enfant. En rangeant les cartons, il découvre des photographies qui font resurgir les souvenirs de la guerre d'Algérie. Il commence à s'interroger sur les secrets de certains de ses proches : Saïd, Rosa, Zerouane. [Emprunter]
- Accidents de Olivier Bordaçarre (Phébus. 2016) Sergi Vélasquez, artiste peintre, s'éprend d'une femme rousse qu'il croise dans l'ascenseur. Il est fou de son corps mais elle est hystérique. Roxane, elle, est photographe, son visage est brûlé suite à un accident de voiture, mais elle aime photographier son corps. Ses clichés séduisent Sergi. Deux coups de foudre sur la thématique du double dans le milieu de l'art. [Emprunter]
- L'Attrapeur d'ombres de Patrick Bard (Seuil, 2015) Seb Meyer, jeune journaliste photographe est au chômage depuis qu'il a perdu un œil pendant le siège de Sarajevo. Quand un confrère lui rapporte le sac qu'il avait en Bosnie, il espère trouver des indices sur les circonstances de son accident et pouvoir se venger. [Emprunter]
- Photos volées de Dominique Fabre (éditions de l'Olivier, 2014) Après la perte de son emploi, Jean, un quinquagénaire parisien et célibataire, se met à fréquenter le café l'Oiseau bleu. Il renoue avec quelques anciennes amies et surtout avec sa passion de jadis : la photographie. En se plongeant dans ses archives photographiques, il se remémore sa vie passée et tente de la reconstruire. [Emprunter]
- Photo-Photo de Marie Nimier (Gallimard, 2014) Comme d'autres écrivains, une femme se rend chez Karl Lagerfeld pour se faire photographier. En l'attendant, elle se met à rêver, divaguer d'une image à l'autre. Quand la photo sort dans Paris Match, elle reçoit une lettre d'une vieille dame lui demandant où elle a acheté les chaussures vertes qu'elle porte sur la photographie. [Emprunter]
- Une vie à soi de Laurence Tardieu (Flammarion, 2014) Dans ce récit d'inspiration autobiographique, la narratrice, en pleine tourmente personnelle, visite par hasard la rétrospective consacrée à la photographe Diane Arbus au Jeu de Paume. Véritable choc esthétique puis existentiel, cette découverte l'incite à redécouvrir sa vie intime et familiale à la lumière de la photographe. [Emprunter]
- Trois fermiers s'en vont au bal de Richard Powers (Cherche Midi, 2014) Detroit, à la fin du XXe siècle. Un jeune homme, fasciné par une photographie d'August Sander, représentant trois jeunes hommes allant au bal à la veille de la Première Guerre mondiale, tente de recueillir des informations sur ce cliché. À Boston, Peter Mays découvre que l'un de ces hommes serait vraisemblablement un de ses ancêtres. [Emprunter]
- L'Exposition de Nathalie Léger (POL, 2011) À l'occasion d'un projet d'exposition, la narratrice relate sa rencontre avec une héroïne oubliée du second Empire, la comtesse de Castiglione, dont elle tente de retracer l'existence à partir d'un recueil de photographies trouvé dans sa bibliothèque. Le rapport qu'a entretenu la comtesse avec sa beauté incite la narratrice à s'interroger sur l'image de la femme. [Emprunter]
Rappel du lien vers le catalogue de la Bibliothèque numérique du réseau des bibliothèques de la Ville de Paris : ici
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cazawonke · 5 years
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José Madrazo, cuarto cazador español en ganar el Premio Weatherby
José Madrazo, cuarto cazador español en ganar el Premio Weatherby
José Madrazo Ambrosio, Pepe Madrazo, el reconocido cazador español, ha sido el ganador del Premio Weatherby 2019. (more…)
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En 2013, à la Friche Lamartine Jean-Pierre Olinger François Giovangigli Jean-Luc Blanchet Damien Saillard qui avaient une approche de la lumière dans leurs pratiques artistiques créèrent le groupe TRANSLUXPHOTONPOSTFLASH — Sélectionnés par Biennale de Lyon / Resonance, ils proposent avec l’exposition NWAR une immersion dans le noir de l’inconscient où se nichent nos fragilités — Vernissage le 14 septembre 2022 à partir de 18h Villa Pionchon / Friche Lamartine 11 rue Claudius Pionchon Lyon 3
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Manifeste de la fragilité « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière » Edmond Rostand NWAR Nous avons associé le thème de la fragilité avec la dimension émotionnelle du noir. Toutefois cette couleur porte en elle des paradoxes. Pour Eisenstein le noir était la plus objective des couleurs. C’est plus que la couleur du désespoir. Pourtant, le noir révèle la fragilité psychologique, sensible dans l’expression « broyer du noir ». Elle est à la fois la peur, l’obscur et la mort, la mise en abîme, mais aussi l’universel. Nous avons toujours eu peur du noir. Il représente la nuit, l’obscurité, le cauchemar, l’absence, la mort, le deuil ou encore le mal. Le noir c’est aussi, symboliquement, la profondeur de notre Inconscient, un chaos émotionnel, pulsionnel.
Le noir, en optique, serait l’absence de couleurs —l’obscurité— et le blanc l’addition de toutes les couleurs. D’un point de vue pictural le noir est une couleur, une couleur issue de toutes les couleurs. En peinture lorsqu’on mélange toutes les couleurs primaires (le cyan, le magenta, le jaune) on obtient du noir.
Le noir c’est aussi la part d’ombre. Le clair obscur de Rembrandt ou du Caravage. Lorsqu’on pense à l’obscurité, on pense à l’origine du monde qu’il soit scientifique ou biblique. Au départ, il y a “le rien”, le trou noir, puis il y a la lumière, le big bang, la vie. C’est donc une couleur qui a une symbolique très spirituelle parce qu’elle est emblématique de la dualité bien/mal, jour/nuit, ombre/lumière, mort/vie qui la lie profondément à la symbolique du blanc qui symbolise la lumière, la pureté. C’est de cette dualité dont il est question dans notre travail sur la lumière. Le noir c’est l’opposé de la lumière blanche, mais la lumière noire a fait l’objet d’une de nos expositions, dont toutes les toiles réagissaient à un éclairage par des néons ultraviolets.
Devenue une non couleur pour les impressionnistes le noir redevient une couleur à part entière au XX ème siècle. Pierre Soulages est connu pour ses monochromes de noir. Il appelle lui-même le noir qu’il utilise “l’Outrenoir”. Pour lui, c’est l’ultime couleur. Elle est toutes les couleurs et surtout elle est “lumière”. Lorsqu’on lui demande “Pourquoi le noir ?”, il explique par sa matière, sa brillance ou son mat l’Outrenoir apparait comme coloré grâce aux jeux de lumière. Pour lui, sans noir, pas de lumière et sans lumière il n’y a pas d’ombre. Il associe en effet le noir à sa symbolique spirituelle, très ancrée dans notre culture occidentale.
En « vrac », citons la fragilité du bois au feu, transformé en bois brûlé avant de devenir cendre. La fragilité de nos yeux protégés par les lunettes noires, mais aussi notre peau exposée au soleil qui peut développer un mélanome. La liste serait trop longue tellement le lien du noir avec la fragilité humaine est intense et pluriel.
« Dans tous les cas, il s'agit de nous dire, sans beaucoup de mots, que la lumière, comme le ciel, n'est pas forcément toujours bleue. La rencontre avec ces artistes est aussi l'occasion de comprendre toute la complexité de leur travail artistique et le rôle d'un certain mystère qui hante l'humanité depuis que la lumière existe, celle des solstices d'été sur le sommet des montagnes ou les solstices d’hiver au fond des cavernes préhistoriques éclairées alternativement par la lune et le soleil, celle aussi plus moderne des astronomes ou des physiciens aspirés par le cosmos et devisant en années- lumière. La lumière réfléchie et réfractée a toujours joué un rôle primordial dans l'art depuis que le monde est monde. Mais l'ambition de ce groupe né à Lyon, solidement amarré à sa thématique est de plonger dans un des mystères de la vie, qu'elle soit végétale, céleste, cellulaire, au-delà de la photosynthèse d'un certain bio-morphisme de bon aloi, déjà exploré par les surréalistes, il y a longtemps déjà. »
Extrait de « Sculpter la lumière jusqu’au bout de la nuit » Exposition TRANSLUXPHOTONPOSTFLASH 2015 Pierre Chazaud, critique d’art, professeur des Universités, « Mandala Toulaud Editions », Valence, 2013
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TRANSLUXPHOTONPOSTFLASH Issus de la friche artistique lyonnaise, le groupe s’est fédéré en 2013 autour d'un travail sur la lumière. Dans la lignée des peintres —clair-obscur—; du 17ème siècle, des —artistes de la lumière—; comme Dan Flavin ou plus conceptuels comme Joseph Kosuth et de leurs néons, notre groupe poursuit et synthétise un travail qui met la lumière au centre de toutes nos préoccupations. A l'origine de la vie, du visible et de toute image, nous souhaitons à travers sa mise en valeur, ré-enchanter le monde avec des œuvres qui, mises en relation dans un espace obscur, questionnent également l’espace de l’exposition. —————————————————— NWAR Installation d’œuvres composées à l’aide de médiums noirs et mise en place d’un laboratoire du noir. A travers nos œuvres nous explorons nos inconscients, sorte de prolégomènes à notre future exposition « souvenir écran » dans le In de la TEC (Théorie des Espaces Courbes) à Voiron en 2023.
Performances du laboratoire du noir à 19h les 15, 16, 17, 20, 21
— Damien Saillard Installation, vidéo-projections ——— jeudi 15 et samedi 17, performances “Videnoir” ——— — François Giovangigli Traces de seiches éviscérées sur différents supports ——— vendredi 16, performance “Un sang d’encre”——— — Jean-Pierre Olinger Installation “Photos de famille, un roman familial” ——— mardi 20, performance “Un noir d’encre”——— — Jean-Luc Blanchet Peintures [ effacement ] — ——— mercredi 21, performance « White and Black » ——— Jean-Pierre Olinger, Groupe Figura Obscura Emmanuel Borgo (danse butô), Jean Cohen (musique improvisée) Damien Saillard (vidéo-projection) — jeudi 22, ouverture 10h, finissage 16h
— Villa Pionchon Friche Lamartine 11 rue Claudius Pionchon Lyon 3 09 72 38 05 09
Exposition du 12 au 22 septembre 16h à 19h Journées professionnelles les 12 et 13 Vernissage le 14
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onthebridle · 3 years
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Eight Questions With Harry Peter Hoblyn
It's been said for years that too much of a good thing is bad for us; I'd happily argue against that. Can you have too many holidays? What about too many meals out or sometimes too much Rosè with friends on a summers evening? Remember what that feels like? The euphoria of it all? The carefree attitude and ability to do whatever we want in the sunshine? So close but just that short nose away currently meaning targets have been dropped in class to Sweets and binge watching At The Races; but too much of both of those will never be too much! It was only 12 months ago that we had no racing at all. Meetings around the globe called off and courses shut down before being colour coded. Many fell into the dreaded Red in France, we were denied the Edmond Blanc, Fontainebleau, Djebel and a plethora of others at all levels.
Luckily the sunshine on the horizon is coming into focus on times that has challenged few, beaten some, given hope to more, courage to others and strength both of will and mind to many.  Those good things will return, as will the sight of green turf on a racecourse and the soft, glossy texture of a racecard in your hand and not forgetting the raspy tone of a bookmaker hollering his place terms and the price of the jolly canvassing your for those purple notes in your pocket. For now im happy to stick to my Red & Black gums and more French Racing on ATR so thanks all the same!
This week's guest Harry Peter Hoblyn of Hyphen Bloodstock and Racing Manager to the red and black stars of Al Asayl Bloodstock. I cannot thank him enough for the detail, time and effort he went into.
Eight Questions With.. Harry Peter Hoblyn!
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AH (Ande Humphrey): We start off with a look back to last season and we have to start with The Revenant. What a horse he is for you and the Al Asayl team - how did it feel to watch him win the Prix Daniel Wildenstein and then follow up at Ascot?
HPH (Harry Peter Hoblyn): It was fantastic to see The Revenant land the QEII. His seasonal debut last year was scheduled just a few days after racing was cancelled in France which was unfortunate and then by the time racing was up and running again the ground had got too firm for him. We were a little nervous before the Wildenstein just because it had been so long since his last run but we needn’t have worried as he did it fairly simply. I was at Ascot in 2019 and although he ran a great race, no one wants to be second so to watch him go back last year and beat a strong field was amazing although it was a very different atmosphere to the year before. AH: Will he follow the same path as last year and have a nice long break until the autumn or could we see him out earlier?  HPH: He is set to run in the Prix Edmond Blanc on 3rd April at Saint Cloud, a race that he won in 2019. He will have a G1 penalty this year but Francis is delighted with how he has come through the winter and we are hopeful that he can start off his season in the right way. As far as targets after that both the Lockinge at Newbury and the Prix D’Ispahan at Longchamp are options. Obviously there are races like the Sussex and the Queen Anne through the season but both tend to be run on firmer ground than suits him. All roads will lead to Champions Day at Ascot and hopefully the successful defence of the QEII. I’d love to see him do a bit of globe trotting but we will take each race as it comes and go from there.
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AH: If you could have any race back and run it again last season - which would it be? 
HPH: If I could run one race again from last year it would probably be the Euphoria’s listed race at Deauville on 22nd August. She was 2nd behind Makaloun who went on to finish 3rd in the Criterium de Saint Cloud. She’s such a tough little filly and pushed Makaloun all the way. It would have been great to see her get her head in front.
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AH: The famous red and black colours have won a few times already this season with Dream Of Stars, Silver Quartz and Count Rostov - how pleasing is it to start so positively? 
HPH: We’ve had 6 winners from 19 runners so far this year which is one of our best starts to a year and hopefully we can build on that for the rest of the season. Silver Quartz seems to be improving as he gets older and is coming over to Lingfield for the Mile race on All Weather Champions Day on Friday (Hollie Doyle booked). He’s a dude of a horse who has found a place in the heart of everyone who has ever had anything to do with him so I’m sure there would be plenty of people who would be happy to see him run well on Friday. Count Rostov seems to be following in his brothers footsteps and improving with age. Their sister Irrepressible has just had her first foal (a Dabirsm filly) so it would be great if SQ and CR could provide a few updates this season.
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AH: You've got Le Nomade in the Jockey Club and Grand Prix De Paris, La Viette and Tide in the Diane - we are a long way out but how does it feel to have entries in the Classics?
HPH: It’s great to have entries in those kind of races, that’s what you strive for as an owner breeder and you are using the upper echelons of the stallion ranks. Our goal has always been to breed and race at the highest level and I think that the past few years have shown that we are making progress in that department. Whether the horses that have those entries this year will get there is still to be seen but as you say we are still a good way out at the moment.
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AH: Al Asayl have their horses with just two trainers in Francis Henri Graffard and Francois Rohaut in France - is there a reason for this? 
HPH: We have always kept our horses with a small group of trainers rather than spreading them out all over the place. We have supported Francis-Henri Graffard since the early stages of his training career and we have been rewarded for that support with Group 1 wins for The Revenant and Bateel. Bertrand Le Metayer refers to Francis as the ideal son-in-law because he is always so immaculately mannered and professional and I think that’s a pretty fair assessment although personally I wouldn’t let a daughter of mine date someone quite so short!! Jokes aside he has been very successful and in my opinion definitely has to be considered as a potential heir to the throne of French racing. François Rohaut is an exceptional horseman and his care for the horses is second to none. He had a great year for us last year despite all the Covid related setbacks and that success has been rewarded with some decent 2yo’s so hopefully that success can continue. He also trains our Arabians in France headed by Mujazif who won a Group 2 last year.
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AH: You have plenty of two-year-olds in France this season and a few unraced 3yos - can you give us a few to follow and why? 
HPH: This year we only sold one yearling so we have sent a decent team into training. We have never been producers of very forward horses, a lot of our mares are quite classically bred and as a result require a bit of time. That being said there are certainly a few two year olds I’m excited to watch progress this season, François Rohaut trained Khaleesy (Galileo x Fleeting Spirit) and her first foal is a Ribchester colt called Life on Fire that had just entered training with François. François has also been pleased with Subtle Truth (Dariyan x Allegria) so far, hopefully he can show the same amount of promise as Euphoria did in her 2yo season. Of the slow burners L’Astronome (Frankel x Tymora) at Graffard’s is a great physical type and although he will need time I’m excited to watch him develop. With regards the unraced 3yos three year olds, a few to look out for are La Viette (Oasis Dream x Hazel Lavery), Kastaka (Dubawi x Elle Galante) and Esperanza (Invincible Spirit x Tereschenko) all three are raw fillies with terrific pedigrees and look like they are going to improve with age.
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AH: Finally, what are the goals for Al Asayl and yourself in the 2021 season in France?
HPH: Our goals for 2021 are to continue to produce the best horses possible. Obviously The Revenant will be a big flag bearer for us this year and after he had such an interrupted season last year it would be great to see him have the full season we hoped he would have last year. We’ve got some exciting yearlings at Haras de Vieux Pont at the moment including Bateel’s first foal by Roaring Lion and The Revenant’s half sister by Saxon Warrior so it is important to us that we give them the best possible start before they go into pre-training. 
On a personal level I have developed a bit of a niche for myself managing and selling stallion nominations given to Jockeys upon the horses retirement. I’m working with some of the best jockeys in England, Ireland and France and I hope to build on that throughout the coming year. -
Back soon with another guest and 8 more questions!!
Thanks for reading!
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mariecourtois-blog · 6 years
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Togeth’her, l’expo qui rend hommage aux femmes. 
Dans la continuation de la libération de la parole féminine, de l’affaire Weinstein et du mouvement #MeToo, Vogue Paris et Artistes à la Une collaborent ensemble pour rendre à la femme sa place légitime. 
Cela va bientôt faire près de 100 ans que Vogue Paris célèbre la femme. Audacieuse, moderne,  libre, nonchalante, ambitieuse, intelligente et cultivée, la « femme Vogue » est une femme inspirante et inspirée. Cette exposition à la Monnaie de Paris s’inscrit ainsi parfaitement dans la ligne éditoriale du célèbre magazine. 
En s’alliant avec Artistes à la Une, la femme Vogue devient également engagée : engagée dans la lutte contre une société où sa place est encore trop souvent infériorisée, dans une société où sa parole est encore trop souvent remise en question. 
En 2015, après les attentats du Bataclan et de Charlie Hebdo, Artistes à la Une consacre une exposition consacrée à la liberté d’expression des artistes et de la presse avec Nicolas Couturier et le quotidien Libération, au profit de Reporters Sans Frontières. David-Hervé Boutin, le concepteur-curateur de l’exposition Togeth’her, explique que l’idée de consacrer une exposition à la femme lui est venue bien avant les révélations du mouvement #MeToo, dans l’optique de remettre à sa juste valeur « la place de la femme dans notre monde actuel, leur droit à l’éducation et à l’émancipation. » Une cause noble, d’autant plus significative après les dites révélations et ce hashtag, aujourd’hui, tristement célèbre.
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Ci-dessus, de gauche à droite : Madonna par Philippe Pasqua, Cléopâtre et Elizabeth Taylor par Sylvie Fleury, Nicole Kidman par François Bard
« Togeth’her » : quand l’union fait la force. 
Le concept de cette exposition est simple : des artistes de renommée internationale ont été invités à imaginer le portrait d’une femme iconique et inspirante à leurs yeux sur une couverture de Vogue Paris. Pour ce faire, les artistes ont eu carte blanche : avec comme seule limite leur imagination, ils pouvaient utiliser n’importe quel support et n’importe quelle technique.  Résultat : 33 portraits de femmes sublimées et qui ont chacune marqué l’histoire. De Marie-Antoinette à Madonna, en passant par Simone de Beauvoir à Michelle Obama : autant de femmes différentes mais forcément inspirantes, avec des combats et personnalités qui leur sont propres. 
Chacune de ces oeuvres ont été mises aux enchères le lundi 19 février 2019. Au total, près de 300 000 euros reversés intégralement à ONU Femmes (entité des Nations unies), un projet dédié à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. L’argent ainsi récolté va leur permettre de poursuivre leurs actions menées au Mexique, dans des centres d’accueil pour femmes, suite au tremblement de terre de 2017. 
En images, quelques-uns de ces portraits d’icônes féminines. 
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De haut en bas, de gauche à droite : 
Sur la première couverture, Indira Gandhi, par Malala Andrialavidrazana. 
Premier ministre en Inde, assassinée par ses deux gardes du corps en 1984, Indira Gandhi était une femme forte qui a beaucoup inspirée Malala Andrialavidrazana, expliquant qu’il est « plus facile pour une Malgache de s’identifier à Indira Gandhi qu’à Elizabeth II ». 
Sa photo réalisée à l’impression à l’encre la représente jeune, des tigres du Bengale se cachant dans son vêtement, comme pour mieux mettre en avant son tempérament de feu. En fond, ton sur ton, les motifs d’un billet de banque indien, « une idée de cosmogonie indienne », dixit l’artiste.
La deuxième couverture est dédiée aux femmes africaines, vues par Gérard Fromanger. 
Des couleurs primaires sur un fond blanc, des silhouettes de femmes, de mères, sous un soleil lumineux. Un hommage non pas à une femme mais aux femmes. A ces femmes courageuses qui montrent plusieurs facettes d’elles-mêmes et qui gèrent de front bien des casquettes : femmes, épouses, mères. Un dessin réalisé au pastel qui cherche une universalité, prouvant que chaque femme est une icône et mérite d’être à la Une. 
On continue avec Marguerite Duras représentée par Aki Kuroda. 
Grande dame de la littérature, Marguerite Duras a marqué de nombreux esprits avec ses romans tels que Un barrage contre le Pacifique, India Song ou encore l’Amant.
Souvent décriée par ses contemporains et collèges littéraires, Duras est aujourd’hui un des plus grands noms des femmes auteurs de la littérature française, aux côtés des non pas moins inspirantes Simone de Beauvoir (également objet d’un portrait dans cette exposition), Colette ou encore Françoise Sagan. 
Le choix d’Aki Kuroda s’est porté naturellement sur Marguerite Duras dont il était l’ami et qui lui a écrit le catalogue de son exposition, Les Ténèbres, en 1980. 
Le dernier portrait est réservé à Michelle Obama par Hom Nguyen.
L’ancienne First Lady est bien plus que l’épouse et le bras droit de Barack Obama. Brillante avocate, femme engagée aux côtés de la Croix-Rouge américaine ainsi que dans la lutte contre l’obésité, écrivaine avec le récent Devenir, Michelle Obama est réellement inspirante. 
Hom Nguyen l’a choisie pour son parcours qui sonne comme une revanche contre les ségrégations raciales. L’artiste voit dans l’ascension du couple Obama à la Maison Blanche une « ultime intégration, comme aboutissement d’une bataille. »
La liste complète des 33 artistes et de leur choix : 
Pilar Albarracin – Carmen
Lita Albuquerque – Isadora Duncan
Malala Andrialavidrazana – Indira Gandhi
Lee Bae – Yoo Kwan-soon
François Bard – Nicole Kidman
Jose Davila – Hilma Af Klint
Sylvie Fleury – Cléopâtre & Elizabeth Taylor
Gérard Fromanger – les Femmes africaines
Monique Frydman – Jane Campion
Subodh Gupta – Madame Gupta
Gregor Hildebrandt – Niki de Saint Phalle
Fabrice Hyber – Sainte Marie-Louise
Eva Jospin – Emily Brontë
Sunmi Kim – Frida Kahlo
Peter Klasen – Jane Fonda
Aki Kuroda – Marguerite Duras
Hom Nguyen – Michelle Obama
ORLAN – Joséphine Baker & Simone de Beauvoir
Jean-Michel Othoniel – Marie-Agnès Gillot
Philippe Pasqua – Madonna
Grayson Perry – Margaret Thatcher
Françoise Petrovitch – Joyce Carol Oates
Ernest Pignon-Ernest – Edmonde Charles-Roux
Pierre Seinturier – Niki de Saint Phalle
Claire Tabouret – Assa Traoré
Hervé Télémaque – Billie Holiday
Agnès Thurnaueur – Hannah Arendt
Ida Tursic & Wilfried Mille – Bettie Page
Joana Vasconcelos – Marie-Antoinette
Claude Viallat – Madame Viallat
Jacques Villeglé – Jacqueline Auriol
Sue Williamson – Candice Mama
Togeth’her, l’exposition des femmes en Vogue à voir sans modération jusqu’au 27 février 2019 à la Monnaie de Paris. 
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nunc2020 · 8 years
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bonhomme
1 Homme plein de bonté, de facilité.Le moine [envoyé en prison à Barbezières] se trouva un bonhomme qui, gagné par la compassion, alla avertir M. de Vendôme, [Saint-Simon, 133, 224]
2 Homme simple et peu avisé. C'est un bonhomme qui se laisse mener.
3 Homme qui commence à vieillir.Le bonhomme Broussel eut scrupule de souffrir que son nom fût allégué comme un obstacle à la paix, [Retz, IV, 232]Les comtes font traîner ce bonhomme en prison, [Corneille, D. San. V, 4]
4 Anciennement, parmi les gens de guerre, le bonhomme, le paysan. Vivre aux dépens du bonhomme. Jacques Bonhomme, le paysan français.
5 Familièrement, et par opposition, un petit bonhomme, un petit garçon.On ne manqua pas de faire beaucoup babiller le petit bonhomme, [Rousseau, Ém. II]
6 Figure dessinée négligemment, et aussi, figure en plomb qui sert de jouet aux enfants.
7 Nom vulgaire du bouillon-blanc, plante.
8 Outil du verrier.
9 Bons-hommes, religieux établis l'an 1259, en Angleterre, par le prince Edmond ; ils professaient la règle de St Augustin et portaient un habit bleu. On donna en France ce nom aux Minimes à cause du nom de Bonhomme que Louis XI avait coutume de donner à saint François de Paule, leur fondateur.
Faire le bonhomme, affecter la bonté, la simplicité. Dans ce sens : un faux bonhomme.
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En 1867, un « voyage extrordinaire »
Parmi les morts nouveaux devenus d’usage courant ces dernières semaines, celui de déconfinement: même si le déconfinement reste virtuel, nous pouvons nous y livrer en voyageant par la pensée. Laissons (exceptionnellement!) de côté pour aujourd’hui notre thème principal, celui des livres, pour nous arrêter sur un «voyage extraordinaire» réalisé à travers l’Europe en 1867, à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris. La Science pittoresque annonce en effet, le 10 janvier 1867: Le port voisin du Champ de mars recevra au printemps prochain des steamers de toutes les parties du monde. On en a annoncé des États-Unis, de Suède et d’ailleurs. D’après le Fremdenblatt de Vienne, il en viendrait un de Pesth en Hongrie. En effet, le comte Széchényi aurait demandé au Gouvernement français la permission d’utiliser, pour son steamer, le canal du Rhin à la Marne. Il irait de Pe[s]th à Kehlheim, se rendrait par le Ludwigkanal dans le Rhin en passant par le Mein, affluent de ce fleuve. De Strasbourg il se dirigerait vers Nancy, et de là vers le confluent de la Seine et de la Marne.
Ödon (Edmond) Széchényi est né à Presbourg en 1839: fils cadet d’István et petit fils de Ferenc Széchényi, il est tout particulièrement intéressé par la navigation, mais il se lance aussi dans l’organisation de corps de pompiers, d’abord à Budapest, et plus tard à Constantinople –nous y reviendrons. Mais c’est un autre épisode de sa carrière qui nous retient aujourd’hui, à savoir son voyage à Paris, par voie d’eau, en 1867. Il s’agit pour lui de profiter d’un événement d’importance planétaire, l’Exposition universelle (du 1er avril au 3 novembre 1867) pour démontrer la faisabilité d’une navigation régulière vers l’Europe occidentale et jusqu’à Londres par la Manche. Le comte prépare son projet de longue date, peut-être depuis 1861. Il a déjà effectué à plusieurs reprises le trajet sur le Danube jusqu’à la Mer Noire, sur des vapeurs du service régulier, et il est titulaire du brevet de capitaine. Il parachève sa formation auprès du mathématicien Ármin Vész. Bien évidemment, la construction sera hongroise: Széchényi feita dresser les plans par Alajos Folmann, et se tourne vers les chantiers József Hartmann, alors encore installés près du Pont des chaînes (avant de venir à Újpest / Neupest), pour passer commande de son yacht. Le Hableány (la Sirène) aura de 20m de long sur 2,33m de large, et un tirant d’eau de 0,56m seulement –soit, selon le modèle anglais, un navire adapté à l’étroitesse des canaux et des écluses. L’embarcation à coque métallique est propulsée par une machine à vapeur de 6cv à la pression de 4 atmosphères, laquelle actionne deux roues à aubes. Elle est livrée le 6 novembre 1866: [Le yacht] est peint en blanc avec des moulures et des ornements en or. L’installation intérieure est des plus confortables: on y remarque le salon avec ses divans, son piano et sa bibliothèque, la chambre à coucher et la cuisine. Le départ vers l’ouest a lieu le 6 avril 1867: le comte est assisté de son second, Aloïs Folmann, d’un mécanicien et d’un chauffeur en charge de la machine, et de deux matelots, dont un jeune garçon de 12 ans faisant aussi office de cuisinier. Les voyageurs, qui doivent remonter le fleuve alors que le courant est très fort en ce début de printemps, sont aidés par le remorqueur Orsova, et parviennent à Presbourg / Bratislava en quatre jours. (10 avril). Malgré un incident à Vienne, c’est, deux semaines plus tard, la frontière allemande (Passau, 25 avril). Parvenu à Kelheim (près de Ratisbonne / Regensburg) le 28 avril, le navire s’engage pour trois jours sur le Ludwigkanal, inauguré en 1845 et assurant la liaison du Danube au Main. Le canal les conduit à Bamberg, d’où la navigation se poursuit, par la Regnitz et le Main, jusqu’à Francfort.
À Francfort, des hommes compétents avaient prédit que le yacht ne pourrait traverser le Rhin sans courir de grands dangers, et ils conseillaient l’emploi d’un remorqueur. Le comte Széchenyi, plein de confiance dans le courage et la persévérance de son équipage et dans l’excellence de sa machine, dédaigna ces conseils peut-être prudents et continua sa route (La Petite Presse, 23 mai). Après avoir remonté le Rhin jusqu’à hauteur de Strasbourg (6 mai), le comte s’engage dans le canal de la Marne au Rhin, achevé en 1853. À Vitry-le-François, c’est le cours de la Marne puis, à hauteur de Charenton, le confluent avec la Seine. Le 18 mai, Széchényi et son équipage accostent enfin à Paris, après un périple de 42 jours, et ils sont accueillis par Jules Verne. Le Habléany est le premier navire battant pavillon hongrois à accoster à Paris. L’Angleterre n’a qu’une embarcation à vapeur, toutes les autres chaloupes appartiennent à la Suède, à la Belgique et à la France, et sont rassemblées près de la Dahabié égyptienne, contre la berge française.  Là se trouvent réunis, le Vauban, le canot des forges et chantiers de la Méditerranée, qui a remporté l’autre jour le premier prix aux régates internationales, des chaloupes à vapeur, la Sophie, élégante suédoise bien digne du deuxième grand prix, sa sœur la Mathilde, fine, élégante et accorte comme elle, l’Éole de M. Durène, la Mouche, appartenant au prince Napoléon, et la Fille des ondes (Habléany), coquet bateau à aubes de la force de six chevaux, parti de Pesth pour venir, en remontant le Danube et les fleuves de l’Allemagne et de la France, à l’Exposition de Paris (Rapport de l’Exposition universelle, Matériel de sauvetage et navigation de plaisance). Quatre jours plus tard, François-Joseph est couronné roi de Hongrie et, le mercredi 29 mai, jour de signature du Compromis austro-hongrois, l’ambassadeur Richard Klemens von Metternich donne un somptueux bal dans sa résidence de l’Hôtel de Rothelin-Charolais (101 rue de Grenelle). L’orchestre de soixante musiciens est conduit par Johann Strauss (fils), et les plus hauts personnages sont présents, autour de Napoléon III et d’Eugénie, du roi des Belges et d’un véritable parterre de souverains… Metternich présente à cette occasion le comte Széchényi à l’Empereur: Puis une valse est dansée par le prince Alfred, duc d’Édimbourg, avec la princesse Eugénie, pendant laquelle le prince de Metternich présente à l’Empereur le comte Edmond Szécheniji, qui vient d’accomplir sur un bateau de 30 mètres de long et de large [sic] le trajet de Pesth à Paris par le Danube, le Rhin, etc. L’Empereur interrogea longtemps le comte sur les incidents de la traversée, puis le voyageur désormais célèbre fut présenté à l’Impératrice par la princesse de Metternich. La relation de ce voyage sera faite par votre correspondant X… dans le Constitutionnel (La Petite presse, 30 mai).
Le yacht Hableány sera distingué par la remise d’un diplôme d’honneur à l’Exposition, tandis que son propriétaire est fait chevalier de la Légion d’honneur. Son voyage s’achève pourtant à Paris, où il aurait été vendu à Félix Tournachon, plus connu comme photographe sous son pseudonyme de Nadar. Armé sur la Marne pendant la Guerre de 1870, il aurait été saisi par les vainqueurs et utilisé sur le Rhin jusqu’à sa destruction, par suite de l’explosion de la chaudière, en 1874. Quant au comte, il est précisément appelé cette même année à Constantinople par le sultan pour y organiser le service des pompiers: il décédera dans cette ville en 1922, et est inhumé au cimetière catholique de Feriköy (cliché 4). 
Napló gróf Széchenyi Ödön által « Hableány » nevü saját gözösén: Pestről Párizsig a Dunán, Lajos-csatornán, Majnán, Rajnán a franczia összekötő-csatornán, a Marnán és Szajnán tett vizi-utról [= Tagebuch über die von Graf Ödön Széchenyi auf seinem eigenen Dampfschiff namens « Hableány » von Pest bis Paris auf der Donau, dem Ludwigskanal, dem Main, dem Rhein, dem französishen Verbindungskanal, auf der Marne und der Seine unternommene Shiffahrt], Budapest, Wiking Marina Budapest Kft., [2000]
Et, pour vous distraire quelques billets en particulier: sur l’Abrégé chronologique du Président Hénault sur Anvers à l’époque de Plantin et nos trois billets de début d’année sur Raphaël et son École d’Athènes (premier billet, deuxième billet , troisième billet) Retour au blog  
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tyhaodiary · 6 years
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公元1970年後發生了許多大事,尤其是浪漫又感性的法國,諸如受到1974年的石油危機的影響經濟開始蕭條,1981年法國文化部開始推廣法國料理藝術;在政治上,公元1986年左派聯盟愛吃生蠔的密特朗總統(François Mitterrand)在位期間發生第一次「左右共治」(法國共三次左右共治在這位生蠔總統上發生兩次),公元1997年繼任的右派聯盟席哈克總統(Jacques René Chirac)發揮法國人的浪漫自行解散右派掌控的國會後,而在重選後的國會由左派掌權,形成第三次左右共治。2003年席哈克公然反對美國向伊拉克宣戰;公元2015年10月法國第五共和第六任總統薩科齊(Nicolas Sarkozy)的「財政緊縮政策和退休制度改革方案」引起勞工暴動;法國2008年起迄今GDP為2.918兆美元,這一數值到2017年下降到2.583兆美元。2018年法國史上最年輕的總統馬克宏(Emmanuel Macron)的「稅務改革方案」再次刺痛勞工階級的心,因此掀起了迄今仍未停止的「黃背心運動」,法國民眾難免產生仇富心態,然而這對於高尚法國精緻料理的進行是否會有更多的阻礙?
有趣的是,法國在政治的過程中,似乎不影響美食的推廣與熱愛。每位法國總統對於自家美食從不設限,反倒是能邀更多國外元首到香榭麗舍宮享用美味晚宴。然而經濟的衰退以及貧富差距等窘況是法國近十多年來的危機,更難以接受的是有錢的總統們總是端以片面資料來判斷國家財政,然後大興稅改剝奪基層勞工權益,除造成相對剝奪感以及向窮人收稅的狀況增加;再從另一個角度,也讓更多法國人不太敢上餐廳用餐,但真是如此嗎?如果我這麼解讀,那我真的是標準台灣人且一點都沒錯,但是找找資料再來推測,得到的答案通常讓人意外。
「新料理」(Nouvelle Cuisine)
1970年代起正是法國「新料理」(Nouvelle Cuisine)的啟蒙時代,法國廚師們開始投入創作且範圍相當大,新料理不再只是以醬汁作為主角,新料理大膽前衛,同時隨著受到全球經濟的影響,廚師也要開始在走些親民路線,衍生出許多別於傳統料理的擺盤與呈現,最明顯的就是創作方式,例如我們在許多當代餐廳裡,會看見菜單以及上桌的菜餚多以食材方式或是以菜的特色作為名稱,不再以一個名詞取之,比如說「油封鴨腿佐香橙醬汁」或是像「溫泉蛋、無花果、綠蘆筍、紅藜麥」等這樣的名稱,這種就是尚皮耶・普蘭(Jean-Pierre Poulain)以及艾德蒙・納寧克(Edmond Neirinck)在History de La Cuisiniers一書裡所說的「玩弄經典料理的規則與語言,靠著打散重組原有的料理詞彙來協助創作」。而另一種方式就是改變固定的作法與口味將風味加以重整。
法國經典料理,長期以來是一個既簡單有清楚的二分法,即爲貴族享用的料理,另外則是法國各地的平民料理。因此,新料理的廚師們順應這樣的路線下發展出兩種路線,其一仍是脫離現實的奢華高級貴族料理;另一種就是朝向親民在地而土生土長的食材及地方料理。前者是一種慾望的表達與自我實現,後者則是簡單平凡卻不失優雅精美的料理方式。基於上述,法國新料理的對外輸出也同時將這講究用餐穿著與禮儀的高級料理以及較為輕鬆一點的地方飲食文化一併對外行銷,例如像日本東京有喬艾爾・侯布雄(Joël Robuchon)、皮耶・加奈爾(Pierre Gagnaire)與北海道的米榭爾・布哈斯(Michel Bras),而在臺灣也有侯布雄等。
美食作家神山典士自其著作《食饗》提到,法國美食文化的推廣是有策略性的,日本的「法國料理文化中心」成立於1990年,其目的就是推展法國的飲食文化,除了聘請米其林廚師與侍酒師開課外,也會與法國當地餐廳合作並派遣日本年輕人到當地進修。當然法國的飲食文化推展日本即是受到啟發的國家之一,另外還有加拿大、澳洲、德國、美國等新式料理的產生,而在臺灣我們也看到廚師們善用在地食材,更以臺灣傳統的市井風味入菜,因此統稱臺灣新料理也不為過。
新料理是創意泉源,但是不尊重文化或是光怪陸離就不對了。像是安東尼・波登(Anthony Bourdain)壞單名單之一的艾倫・杜卡斯(Alain Ducasse),他在紐約開設的高級Fine Dining「Alain Ducasse New York」以及小酒館等都陸續離開紐約,波登說:「ANDY算是精緻美食已經走到光怪陸離的境界」,並認為他差點拖垮紐約的精緻美食,所以他是壞蛋。其中的敗筆應該是杜卡斯不夠謙虛且不應該比適當紐約客,由此可見新料理必須重視當地人文。
當然,新料理除了修辭學外,更重要的概念就是簡潔的拼湊式料理,比如說像在Logy餐廳的一道開胃點心是用章魚燒與滷肉飯的調味概念來製作,內餡用碎豬腳與洋蔥濃縮湯汁調拌,且添加櫻花蝦味,而外層用木須粉,球體則是以臺灣麻糬為想法而製做,直接取食即可。這重點在與放入嘴中細嚼品嚐。所以,新料理有個好玩的地方就是食物放進口中咀嚼時的味道,遊戲就在此,要好好體驗。
再訪50/50 Cuisine Française
今天天氣十分晴朗,但倒是沒聞到蠟梅香啦..來到富錦街到,陽光傻落在綠蔭之下,這種風景總是讓人心情放鬆而愉快。
50/50 Cuisine Française就在富錦街上,因為我喜愛法式料理,而在台北要找一間環境舒適優雅,又不會太緊張感的法式餐廳真的不多,且我也喜歡這裡的料理,所以特別想來。
用餐日期:2019年2月3日(日) 天氣:晴氣溫:22。所在地:臺灣臺北
Chef:劉耀星   Sommelier: Campbell Hsiao,酒類:葡萄酒、清酒。
環境:時尚優雅。套餐價位:新臺幣1,400元+10%起,¥5,005+10%~。
佐餐酒
1.Philippe Gamet Blanc de Noirs Reserve Brut, Champagne。
2.作Z清酒。
3.Chateau de Marsanny Givers-Chambertin Grand Vin de Bourgnone 2014。
4.Chateau Pierre Bise 2010。
5.Badiot Sparkling Waters。
黑芝麻麵包、法國棍子
搭配酒款
Philippe Gamet Blanc de Noirs Reserve Brut, Champagne
餐前麵包是黑芝麻麵包以及法國棍子。麵包可以再續,且一款屬棉彈而另一款屬酥脆。
黑芝麻裡還有無花果乾,且中間有香甜感,搭香檳十分均衡,展現礦味風土。而棍子麵包麵香輕然,搭香檳同樣十分均衡舒服,是一種躺在草原上的舒服感。
開胃點心
搭配酒款
Philippe Gamet Blanc de Noirs Reserve Brut, Champagne
第一道開胃點心是南瓜、紫地瓜,脆片夾著南瓜慕斯,灑上開心果,微香綿密帶甜味,而且剛好;紫地瓜,亦然薄片酥脆,入口滑開,淡淡的地瓜香。
搭上今天第一杯酒香檳,乾爽清滑,不會太刺激而且還有點果香味,十分對味。
溫泉蛋、無花果、綠蘆筍、紅藜麥
Asparagus/Egg/Fig/Quinoa
搭配酒款
作Z清酒
第二道是「溫泉蛋」,搭配無花果、綠蘆筍、紅藜麥等等配料。是的,我喜歡這道料理,上回來也是選擇這一道,先將蛋搗破,然後攪拌荷蘭醬與各項佐菜,拌勻後���現濃稠醇香之感。
吃下去綿綿的甜蜜感,還有無花果甜香,清脆蘆筍,加上藜麥等佐料,會想一直吃下去的料理。
但有趣的地方是侍酒師特別拿出了清酒來搭配這道料理,以69精米步合的清酒,我原以為米味會出現,但搭配後卻是一種溫順感,微微果香,而沒有很重我厭惡的米味,這樣竟然滿適合的。
野菇濃湯、羊肚菌、雞肉、雞皮
Mushrooms Veloute/Morel Mushromms/Chicken & Skin
第三道是湯品「野菇濃湯」。先上湯碗,裡面有羊肚菌、雞肉、雞皮、雞肉等等,侍者再倒入了溫暖的野菇濃湯。
品嚐一口,這湯品除了綿綿濃香的口感風味外,野菇香味也相當迷人,而當雞肉、雞皮及蕈菇等一起入口。
且咬合到菇類特殊的香氣,並與濃湯融入,這樣的味道總是迷人,尤其在口中的肆放的氣味,然後大嘆一聲,這是旨味…。
油封鴨腿
Confit Duck Leg
扁豆、蕪菁、紅酒紫高麗菜泥、焦化柑橘汁
Lentils/Baby Turnip/Red Cabbage Puree/Citrus Jus
搭配酒款
Chateau de Marsanny Givers-Chambertin 2014
第四道煮餐我選擇的是「油封鴨腿」。香酥的鴨腿皮搭配上扁豆、蕪菁、紅酒紫高麗菜泥以及焦化柑橘汁等,這道油封鴨腿我想應該與一般嘗試的傳統的味道口感有所不同。
鴨皮做的相當酥香,一搗即脆,而鴨肉軟嫩光滑,而不是乾柴的口感,口味稍微重了些。
所以醬汁就派上用場,沾紅酒紫高麗菜泥,表現甜感降低鹹味,沾點柑橘醬汁,多了果香同樣也降低鹹味。
鴨腿肉質帶來的鮮嫩口感,此時搭上侍酒師選擇的香博丹,十分均衡,尤其是果香表現出一種飄逸滑柔感,口味緩和而圓滑,十分理想的組合。
萊姆冰沙
Lyme Sorbet
搭配酒款
Chateau Pierre Bise 2010
第五道是清清口的小點心「萊姆冰沙」。
冰涼酸甜而且還有些許綠色植物的沁涼天然感,萊姆酸甜而在口中略顯微澀,很清爽又對味的冰沙。
不過飲下一口貴腐,會感覺比較甜,所以泯一點就好,這樣就很舒服。
草莓、果凍、草莓清湯、可可角豆雪酪
Strawberry/Jelly Poems/Consomme/Coca Carob Sorbet
搭配酒款
Chateau Pierre Bise 2010
第六道是午間套餐的甜點,是用臺灣大湖草莓、以及做成草莓果凍、草莓清湯,搭配可可角豆雪酪的一道甜點。
甜點主廚用大湖草莓的做成糖片、草莓冰沙果凍,另外還有些分子料理概念急速冷凍的草莓粒,搭配巧克力冰以及淋上草莓清湯,在草莓的季節裡這道作為最後甜點尤其必要。
這種甜口很難慢慢品嚐,一但吃了香味濃而甜蜜適當,我就會很快吃完她。
儘管香甜又焦甜,但搭上這款貴腐酒十分均衡,與我看到Campbell端上貴腐時我腦裡產生的恐慌與疑慮完全不同,有點類似像…負負得正的概念,一切都剛好而把激甜味抵掉大半。
Petit Four
最後點心是杏仁片餅乾。這時候已經飽了,這麼一塊小點心也翹好,薄脆香甜口感好。
搭配一杯濃嗆的Single Espresso會有一種鮮甘甜後苦嗆而後回甘的舒服感。
Single Espresso
最後飲料我選擇單份的義式濃縮咖啡,上層透過濃縮咖啡機出來的焦糖色泡沫,小小杯的濃縮咖啡揹巾進最吧小小啜飲,精神一振,眼睛緊閉,在嘴中綻開,是一種濃嗆辛澀,快活啊。
關於50/50 Cuisine Française
50/50 Cuisine Française餐廳位在幽靜富錦街道,座落於林蔭大道一徹,明亮白色具有質感的門面,是一間美味的法式料理餐廳的,也獲得2018年臺北米其林指南「餐盤」的肯定。
取名以「50/50」,其理念是基於50%的「食材」、50%的「廚藝」、50%的「傳統」、50%的「創新」,將法式料理一分為二又在組合,並創造五感美學,相信透過菜餚可以讓人感受到有溫度的體驗。當打開大門,前方正是開放式的廚房,兩側則是安排桌次的用餐位置,餐廳的燈光以及環境十分舒適而感到時尚。
主廚劉耀星過去在香港擔任馬會的私人會所主廚,2013年曾來臺抱走美國之味亞洲廚藝競賽冠軍,對於臺灣的食材以及餐飲環境十分熟悉與喜好的,擔任「50/50」餐廳行政主廚更得心應手地表現出餐廳料理理念。
小結
當我們檢視任何國家任何地區的料理時,必先了解這個國家傳統的上菜與擺盤形式,中國採用花雕藝術以及名門陶瓷,日本的細膩和式完美留白以及如風景版的結合料理等等,法式料理講究醬汁講究食味並以一道道上菜為順序,這是一個概念性的定義形式。而當新料理隨著法國美食文化的推廣,透過世界各地的廚師到法國學習,再經由學成回國的廚師,或是到其他國家開餐廳的廚師們推廣並教育出另一批廚師而進入了全世界,接著學成的廚師再以這樣子的技術並針對國情與飲食文化創造出該國的新料理;因此這麼說,各國的創新料理並非空穴來風自我創造,追本朔源是透過了學習與模仿而來,我們可以視為一種互補關係而非為一種二分法。
當然,新料理的基礎仍然來自傳統料理,亦是「傳統的延續」而無法脫離,中國菜做得更精緻,更優美的擺盤,但仍不能捨棄中國菜的精神與味道,臺菜用各樣食材打散重組成一道傳統小吃等等手法,事實上他仍是一道臺菜。新料理的技術如同衣著,但文化本質不會改變,而這就是新料理得以延伸而風行的原因。
50/50 Cuisine Française
地址: 臺北市松山區富錦街448號1樓
電話:02-2765-3727
營業時間: (週一、二休)
Lunch Am(週五至週日供應)12:00-14:30(最後點餐14:00)
Dinner(週三至週日)18:00-22:30(最後點餐21:00)
��參考資料】
一、Jean Pierre Poulain、Edmond Neirinck (2013).Histore De La Cuisine Et Des Cuisiners:Techiniques Cultures Et Pratiques De Table, En France, Du Moyen-Age A Nos Jours・法國美食精髓:藍帶美食與米其林榮耀的源流(林惠敏、林思妤譯)‧臺北市:如果出版。(原著出版於2004)
二、Anthony Bourdain. (2012).Medium Raw:A Bloody Valentine to the World of Food・半生不熟:關於廚藝與人生的真實告白(洪慧芳譯)‧臺北市:財信出版。(原著出版於2010)
三、神山典士. (2015).食饗:探尋法×中×日新世界三大料理美學(劉愛夌譯)‧臺北市:大好書屋。(原著出版於2015)
二、50/50 Cuisine Française官網https://www.facebook.com/5050CuisineFrancaise/
美食家該有的知識「新料理是傳統的延續」 公元1970年後發生了許多大事,尤其是浪漫又感性的法國,諸如受到1974年的石油危機的影響經濟開始蕭條,1981年法國文化部開始推廣法國料理藝術;在政治上,公元1986年左派聯盟愛吃生蠔的密特朗總統(François Mitterrand)在位期間發生第一次「左右共治」(法國共三次左右共治在這位生蠔總統上發生兩次),公元1997年繼任的右派聯盟席哈克總統(Jacques René Chirac)發揮法國人的浪漫自行解散右派掌控的國會後,而在重選後的國會由左派掌權,形成第三次左右共治。2003年席哈克公然反對美國向伊拉克宣戰;公元2015年10月法國第五共和第六任總統薩科齊(Nicolas Sarkozy)的「財政緊縮政策和退休制度改革方案」引起勞工暴動;法國2008年起迄今GDP為2.918兆美元,這一數值到2017年下降到2.583兆美元。2018年法國史上最年輕的總統馬克宏(Emmanuel Macron)的「稅務改革方案」再次刺痛勞工階級的心,因此掀起了迄今仍未停止的「黃背心運動」,法國民眾難免產生仇富心態,然而這對於高尚法國精緻料理的進行是否會有更多的阻礙? 有趣的是,法國在政治的過程中,似乎不影響美食的推廣與熱愛。每位法國總統對於自家美食從不設限,反倒是能邀更多國外元首到香榭麗舍宮享用美味晚宴。然而經濟的衰退以及貧富差距等窘況是法國近十多年來的危機,更難以接受的是有錢的總統們總是端以片面資料來判斷國家財政,然後大興稅改剝奪基層勞工權益,除造成相對剝奪感以及向窮人收稅的狀況增加;再從另一個角度,也讓更多法國人不太敢上餐廳用餐,但真是如此嗎?如果我這麼解讀,那我真的是標準台灣人且一點都沒錯,但是找找資料再來推測,得到的答案通常讓人意外。 「新料理」(Nouvelle Cuisine) 1970年代起正是法國「新料理」(Nouvelle Cuisine)的啟蒙時代,法國廚師們開始投入創作且範圍相當大,新料理不再只是以醬汁作為主角,新料理大膽前衛,同時隨著受到全球經濟的影響,廚師也要開始在走些親民路線,衍生出許多別於傳統料理的擺盤與呈現,最明顯的就是創作方式,例如我們在許多當代餐廳裡,會看見菜單以及上桌的菜餚多以食材方式或是以菜的特色作為名稱,不再以一個名詞取之,比如說「油封鴨腿佐香橙醬汁」或是像「溫泉蛋、無花果、綠蘆筍、紅藜麥」等這樣的名稱,這種就是尚皮耶・普蘭(Jean-Pierre Poulain)以及艾德蒙・納寧克(Edmond Neirinck)在History de La Cuisiniers一書裡所說的「
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laurent-bigot · 6 years
Text
Ce revenant qui, la quarantaine franchie, continue à hanter la mémoire, comment le conjurer ? Spectre à malices, il se drape dans un suaire aux changeantes couleurs. On croit le saisir et, léger, il s’esquive. Il ébouriffe, fait des pieds de nez, tire la langue. Au claquement des répliques, son drame bourgeois vire au vaudeville. Le vinaigre de la satire assaisonne la sauce policière. La comédie fuse dans le crépitement des mots d’auteur. Les comédiens rompus à ces brillants exercices triomphent dans la virtuosité. Le réalisateur, célèbre pour ses exercices de voltige, a freiné ses travellings et s’est borné à prêter l’oreille pour mettre en valeur un texte pince-sans-rire où parfois, les larmes affleurent. Le dialoguiste qui venait de fustiger les bourgeois coincés et couards de Boule de suif poudré, cette fois, de mélancolie à fleur de peau les échanges les plus cinglant, voire les plus sanglants. [Raymond Chirat – Vous êtes mon Lyon… – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Jean Brochard
Un Revenant, c’est en fin de compte un film à la Jeanson. Oscillant entre la rafale des répliques brèves et barbelées et l’ampleur des morceaux de bravoure. Dialogues à l’emporte-tête, monologues au parfum tenace où perce parfois un soupçon de sentimentalisme, paraphe de la signature du dialoguiste. Il en va ainsi de la visite de Jean-Jacques à la chambre qui abrita ses défuntes amours, des adieux de Geneviève adressés du bout de sa lorgnette à l’honorable société locale, de la visite succulente de Tante Jeanne à celui qu’elle a connu jeune homme et qui, sans doute, l’a fait rêver. Performances d’acteurs qu’on oublie de nos jours, qui, pourtant, sont inoubliables et qui s’appellent Morlay, Moréno, Jouvet. Mais aussi Périer, Seigner, Brochard, messieurs et dames qui savaient ce que parler veut dire et jouaient la comédie de royale manière. Dans ce film où chacun, justement, se donne la comédie, leur triomphe est assuré. [Raymond Chirat – Vous êtes mon Lyon…- Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina
L’histoire : Edmond Gonin (Louis Seigner), qui, toutes affaires cessantes, se hâte de rejoindre son beau-frère Jérôme Nizard (Jean Brochard), pour lui apprendre l’effarante nouvelle : Jean-Jacques Sauvage (Louis Jouvet) est revenu à Lyon. Bien mieux, le voici, sur les talons d’Edmond. Autrefois, dans cette maison, une machination avait été ourdie contre lui, riche d’espérances mais pauvre matériellement, parce qu’il faisait la cour à Geneviève Nisard (Gaby Morlay). Le guet-apens préparé, Jean-Jacques tomba dans le piège et, voulant rejoindre Geneviève, fut proprement descendu d’un coup de feu par Jérôme qui avait pris, soit disant, le visiteur nocturne pour un cambrioleur. Pendant que le pauvre amoureux de débattait entre la vie et la mort, on pressa le mariage de Geneviève et d’Edmond. Guéri, Jean-Jacques Sauvage, n’avait plus qu’à s’effacer. Il s’exila…
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
… Il revient dans sa ville natale, célèbre et adulé. Il dirige en effet une compagnie de ballet. Au théâtre se présente un jeune homme, désireux de lui proposer des maquettes de décors. C’est François Nisard (François Périer), le fils de Jérôme. Jean-Jacques agit rapidement. En même temps qu’il précipite François, émerveillé de sa bonne fortune, dans les bras de la danseuse étoile Karina (Ludmila Tcherina), il reconquiert le cœur de Geneviève, ravie de ses rendez-vous clandestins et de la vie de théâtre qu’elle découvre avec émerveillement. La première du spectacle sera mouvementée. François qui a compris qu’il n’était qu’une amourette passagère pour Karina essaie de se suicider en se précipitant des cintres sur la scène. Paris attend Sauvage ; toujours ironique et amer, il retrouve sur le quai de la gare Perrache une Geneviève confiante. En quelques mots, il l’humilie, la renvoie à son destin de Madame Gonin. Et, tandis que le train s’ébranle, emmenant aussi le tendre François qu’il n’a pas voulu abandonner, le «revenant » voit disparaître les fantômes de son passé.
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Jean Brochard
« Il y a vingt ans, lorsque j’ai quitté cette ville, je manquais un peu de vraie gaieté… Et dans le train qui m’emportait, je me disais : « Tout de même, cette Geneviève, j’ai failli mourir pour elle… Et elle a fichu le camp avec ce cher Edmond… Elle aurait pu au moins m’écrire un mot, un petit mot, histoire  de me laisser quelque chose d’elle. Et j’imaginais votre lettre… Tenez, une lettre un peu comme celle-ci : « Mon amour. Te souviens-tu de cette chanson de Mozart que nous chantions quand nous étions heureux ? Nous la chantions souvent… Une bien belle chanson, un bien bel amour… » C’est sur cet air un peu mélancolique que nous penserons à nous désormais … car je t’ai quitté, mon amour (…) Ne te plains pas trop … Après tout, mieux vaut se souvenir sur du Mozart que sur du Meyerbeer … » JEAN-JACQUES
Les extraits
Les dialogues d’Henri Jeanson
Auteur, né à Paris en 1900, mort en Normandie en 1970, il fut journaliste à la dent dure, dialoguiste au cœur tendre, brillant créateur de comédies pour le Boulevard, de scénarios pour l’écran. C’était lui, Jeanson, le doux-amer qui parlait à l’emporte-pièce et faisant mouche des quatre fers, derrière Julien Duvivier (Pépé le Moko, Un Carnet de bal, Au Royaume des cieux, La Fête à Henriette) derrière Christian-Jaque (Boule de suif, Un revenant, Fanfan-Ia-Tulipe) et encore Robert Siodmak (Mister Flow), Marc Allégret (Entrée des artistes), L’Herbier (La Nuit fantastique), Faurez (La Vie en rose), Decoin (Les Amoureux sont seuls au monde), j’en oublie. Mais oui, j’oublie « Atmosphère… »
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Dans ses « mots », il se mettait tout entier, capable – Françoise Giroud dixit – quand un mécontent lui bottait les fesses, d’enchaîner sans se retourner : « C’est du 43 ». On disait méchamment – on le redira pour Audiard – « le Prévert du pauvre » ; en fait, ce serait plutôt à Giraudoux qu’il fait penser, et jamais il n’a prétendu être un poète démiurge transfigurant les phrases de M. Tout-le-monde, seulement un anar atypique de gauche et de droite en même temps – pacifiste en 39, une position difficile à soutenir – dandy au gilet rouge fourvoyé chez les cuistres. Ce quichotte pouvait agacer, mais le ridicule n’était pas de son côté : plutôt en face. [Méandres lyonnais autour d’Un Revenant – Bernard Chardère – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Gaby Morlay
François Périer est né le 10 novembre 1919 à Paris. Il fut longtemps le jeune premier « de caractère », romantique, mais dans la gentillesse et l’humour, timide, un brin cocasse, d’un cinéma français encore sous l’emprise du théâtre de boulevard. Il sut composer ses rôle en les déséquilibrant toujours un peu à sa façon adroite et personnelle, avec un temps d’hésitation entre la réalité d’une situation et l’interprétation mentale de cette réalité – jeu traditionnel et typique du comédien de vaudeville. Mais François Périer apportait toujours avec bonheur la «touche d’humanité» qui camoufle à merveille la mécanique d’un rire destiné à « avoir le spectateur au sentiment ». Dans la pantomime, il eût été Pierrot enfariné. A l’écran, il prit la succession immédiate de René Lefèvre et de Noël-Noël – en succession plus lointaine d’Harry Langdon, avec un petit quelque chose des personnages au cœur tendre dessinés par Walt Disney. Il a débuté très jeune. Élève de René Simon à quinze ans (de 1934 à 1937), jouant en amateur dans la troupe des « Compagnons du plateau », puis élève d’André Brunot pendant une année (1938-39) au Conservatoire de Paris, après avoir obtenu le Prix Réjane, en 1938 (mais aucune récompense au Conservatoire, ce qui fit une manière de scandale).
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
La guerre venue, il avait déjà acquis une certaine notoriété en campant des petits rôles (dans La Chaleur du sein, de Jean Boyer ; L’Entraineuse, d’Albert Valentin ; Hôtel du Nord, de Marcel Carné, 1938 ; La Fin du jour, de Julien Duvivier ; Le Duel, de Pierre Fresnay). Mais sa carrière avait déjà pris, au théâtre, un bel élan. Sa chance au cinéma lui vint avec Premier bal, de Christian-Jaque, en 1941, où il donnait la réplique à deux jeunes comédiennes : Marie Déa et Gaby Sylvia. Il devint rapidement très populaire et joua d’affilée : Les Jours heureux (de Jean de Marguenat), d’après la pièce de Marc-Gilbert Sauvageon qui avait grandement contribué à le faire connaître ; Mariage d’amour, d’Henri Decoin ; Lettres d’amour, de Claude Autant-Lara (1942) ; Le Camion blanc, de Léo Joannon ; et diverses autres comédies d’inspiration en général facile. Il fut le poète funambulesque de Sylvie et le fantôme (Claude Autant-Lara, 1946) et enfin le jeune bourgeois amoureux d’une danseuse dans Un Revenant (Christian-Jaque, 1946 – peut-être, dans son emploi ordinaire, son meilleur rôle, en tout cas, l’un des mieux écrits pour mettre en valeur la souplesse de son talent).
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – François Périer
Ludmilla Tcherina est une danseuse et actrice française née le 10 octobre 1925 à Paris. Une première carrière de danseuse fait d’elle la danseuse étoile des Ballets de Monte-Carlo, puis l’interprète favorite de Serge Lifar (autour de 1942), mais elle veut être aussi comédienne. Sans abandonner la danse classique, elle joue un des principaux rôles féminin d’Un Revenant, le film de Christian-Jaque et Henri Jeanson, avec Louis Jouvet et François Périer, en 1946. Elle s’y montre fort adroite et fort belle. On ne la reverra guère que dans des rôles où il est fait appel à son double talent de danseuse et de comédienne. Citons les principaux (sur une quinzaine) : d’abord The Red shoes (Les Chaussons rouges de Michael Powell et Emeric Pressburger, 1947) ; Fandango (d’Emil-Edwin Reinert, 1948) ; La Nuit s’achève (Pierre Méré, 1949) ; La belle que voila (Jean-Paul Le Chanois, 1949) ; Les Contes d’Hoffmann (Powell et Pressburger, 1950) ; Le Signe du Païen (Douglas Sirk, 1954) ; Les Amants de Teruel (Raymond Rouleau, 1962).
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
Jean Brochard est né à Nantes le 12 mars 1893, mort dans la même ville le 19 juin 1972. Il remporta le premier prix de comédie et le premier prix de flûte du conservatoire de sa ville natale. Ses débuts parisiens au théâtre datent de 1918, ses débuts au cinéma de 1932, mais il a fait aussi divers métiers : typographe et musicien, métallurgiste, docker et cafetier. Un recueil de poèmes (1936). Ce comédien sobre et nuancé a joué dans bien plus de cent films, sans acquérir vraiment la réputation que sa qualité de présence méritait, un peu comme si les producteurs et réalisateurs avaient vu en lui un indispensable acteur de composition ou de contrepoint, sans grand souci de le révéler dans la vérité de ses dons personnels.
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Jean Brochard
Parallèlement, il a fait une attachante carrière théâtrale, mais c’est peut-être à la télévision, dans les beaux récits insolites de Bernard Hecht (« Les Compagnons du  Demi Deuil », etc.) qu’il a trouvé ses plus mémorables rôles. Sur une cinquantaine de films tournés depuis 1932 (Il a été perdu une mariée, de Léo Joannon), on se souvient surtout de Jean Brochard dans : Boubouroche, d’André Hugon, avec Madeleine Renaud et André Berley (1933) ; Ramuntcho, de René Barberis, avec Louis Jouvet (1937) ; le « remake » de Forfaiture par Marcel L’Herbier (1937) ; Paradis perdu, d’Abel Gance (1938) ; La Loi du nord, de Jacques Feyder (1939) ; L’Enfer des anges, de Christian-Jaque, et Pièges, de Robert Siodmak (la même année 1939) ; Miquette, de Jean Boyer (1940) ; Premier bal, de Christian-Jaque (1941) ; Le Corbeau, d’Henri-Georges Clouzot (1943) ; Boule de suif, de Christian-Jaque (1945) ; Jéricho, d’Henri Calef (1945) ; Un Revenant, de Christian-Jaque (1946) ; Les Chouans, d’Henri Calef (1946) ; Dieu a besoin des hommes, de Jean Delannoy (1950) ; Knock, de Guy Lefranc, avec Louis Jouvet (1950) ; I Vitelloni, de F. Fellini (1953) ; Les Diaboliques, d’Henri-Georges Clouzot (1954) ; Rafles sur la ville de Pierre Chenal (1958).
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Jean Brochard
CHRISTIAN-JAQUE
Auteur, et d’abord parce qu’il est inscrit comme tel au générique, aux côtés de Jeanson et de Chavance. Avec Jeanson, il a travaillé pour Carmen en 1942, puis les noirs Boule de suif et Un revenant, mais encore… pour Souvenirs perdus (1950), Barbe-Bleue (1951), Fanfan-la-Tulipe (1951), Destinées (1953), Madame du Barry (1954), Nana (1954), Nathalie (1957), Madame Sans-Gêne (1961), Les Bonnes causes (1962), La Tulipe noire (1963), Le Repas des fauves (1964), Le Saint prend l’affût (1966). Vocation, le cinéma est aussi une profession… Et il fallait bien en laisser à Charles Spaak, à Jacques Prévert, à Pierre Véry, à Jean Ferry, qui furent tous, aussi, des raconteurs d’histoires et des inventeurs de phrases pour ce diable d’homme qui fait du cinéma depuis le parlant et vient à peine de poser sa visière.
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
Journaliste, décorateur, assistant à la fin du muet, Christian-Jaque commença par adapter des vaudevilles, par diriger aussi volontiers Fernandel à la Légion ou sous François 1er que Sacha Guitry dans Les Perles de la couronne… Il gagne ses galons avec trois titres où la poésie croise tantôt la fantaisie, tantôt la noirceur : Les Disparus de Saint-Agil, L’Assassinat du Père Noël, Sortilèges. «J’ai un style propre à chaque sujet, donc je n’ai pas de style et je m’en flatte. En outre, comme j’ai été nourri à l’Ecole des Beaux-Arts, où l’on n’est jamais pris au sérieux, ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer.» Bien. Saluons donc l’entrain de La Symphonie fantastique, l’intelligence de La Chartreuse de Parme, l’allégresse de Fanfan-la-Tulipe, et passons-en beaucoup. Peut-être fera-t-on dans le lot des redécouvertes ? Le Repas des fauves ? Un cinéaste à l’américaine, ne passant de message que si c’est écrit dans son contrat. Le plus étonnant, c’est de savoir le faire, sur demande aussi bien qu’il peut le faire. [Méandres lyonnais autour d’Un Revenant – Bernard Chardère – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Les images et les mots
« Qu’il observe la ville aux pentes de Fourvière, qu’il découvre le charme triste des quais et les arbres de Bellecour, qu’il se réfugie dans un bureau de soyeux, qu’il évolue dans un salon désuet, pompeux et rengorgé, qu’il brosse à grands traits la soirée de gala en province, ou qu’il ponctue le déroulement tragique du ballet, il est constamment juste et arrive, à force de résonances feutrées, à tirer des accents d’une poésie frileuse et à la limite du désespoir. Ce film, si contraire somme toute à son tempérament, par son désenchantement et sa misogynie. Il l’a admirablement conduit » dit encore Raymond Chirat. Jouvet marche dans une ville-souvenir qui ressemble à ses photographies par Demilly, avec des « bas-ports » pour promenades d’amoureux : Christian-Jaque a vraiment ancré l’œuvre au décor, au paysage-état d’âme.
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Mais le film garde un rythme rapide, et son dialogue à effets est plus serré qu’il n’y paraît. Les fameux «mots» ne font pas points d’orgue dans l’action (« C’est une ville comme tout le monde… La preuve que c’est une ville épatante, c’est que les peintres lyonnais ne quittent jamais Lyon»), qu’il s’agisse d’un gag personnel (« Oh bonjour ! Je vous présente le Général Prévert ») ou de ces répliques que cisèle Jouvet, étonnant de rancœur machiavélique (« Mon amour, virgule, il la ligne…»)
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
François Périer rend sensible un rôle de convention, et Gaby Morlay sait dire : « J’ai partagé sa vie ; il n’a rien eu de la mienne» ou «Toutes ces petites fourmis lyonnaises, c’est rigolo n’est-ce pas ?» Mais c’est Marguerite Moreno, plus Ainay que nature – la version non-conformiste existe aussi – qui « emballe » le film, dans un monologue étourdissant où Jouvet lui « sert la soupe » par des gros plans silencieux, tandis qu’elle le félicite d’être « toujours aussi spirituel… aussi paradoxal… aussi intelligent… parfait ». Une scène qui aura sa place place dans l’anthologie internationale des meilleures séquences, dès que les critiques cesseront de classer les cinéastes, en retrouvant dans leur chapeau le lapin-auteur qu’ils y ont mis, et voudront bien regarder les films un par un, dès que les professeurs en Sorbonne n’utiliseront plus pour « les Renoir de la fin » d’autres critères que pour « les Corneille de la fin »…
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Ludmila Tcherina
Si le style de Christian-Jaque n’est pas «  »de l’homme même », il est en tout cas celui qui convient à son sujet. A son époque aussi. Au cadre choisi pour le mettre en valeur. Un Revenant a gagné, avec le temps, une patine d’époque qui le fait apparaître aujourd’hui moins brillant, moins extérieur : plus profond, pour tout dire. La description critique a pris le pas sur les mots (d’auteur). [Méandres lyonnais autour d’Un Revenant – Bernard Chardère – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Revue de presse
« .. Jouvet pour lequel Jeanson a écrit un dialogue claquant et syncopé qui donne contInuellement l’impression au spectateur que l’artiste invente les répliques avec ses mots à lui. Film soigné et drolatique en surface, mais gonflé intérieurement d’un pessimisme pénétrant, d’une espèce de tristesse sans illusion bien en accord avec la couleur de l’air lyonnais. » Jean-Jacques Gautier (Le Figaro)
« Ici, pour une fois, un auteur a eu de l’humour, de la poésie, car l’humour est de la poésie et n’est que cela. M. Jeanson a gagné brillamment sa partie. Et le public ne cesse de lui donner raison. Il faut le remercier d’avoir ainsi sonné le glas du dialogue pour concierge. » Hervé Lauwick (Noir et Blanc)
« Le dialogue abondant, drôle, parfois irritant aux oreilles bourgeoises n’est jamais lassant. Jeanson donne là une démonstration éclatante de sa théorie : puisque le cinéma est parlant qu’il parle. » Bernard Zimmer (la Bataille)
« Le film est satirique et acide. Le scénario d’Henri Jeanson et ses dialogues sont féroces. On lui a reproché d’avoir de l’esprit. Souhaitons que tous les dialoguistes en aient autant. Et de cette qualité. » Armand Mace (Résistance)
« Les dialogues de Jeanson nous enchantent. Esprit, férocité, humanité, vivacité s’y conjuguent avec tant de spontanéité, de naturel, un tel mépris des poncifs littéraires que les acteurs ont l’air d’improviser. » Pierre Lagarde (Résistance) 
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Fiche technique du film
Ce revenant qui, la quarantaine franchie, continue à hanter la mémoire, comment le conjurer ? Spectre à malices, il se drape dans un suaire aux changeantes couleurs. On croit le saisir et, léger, il s'esquive. Il ébouriffe, fait des pieds de nez, tire la langue. Au claquement des répliques, son drame bourgeois vire au vaudeville. Le vinaigre de la satire assaisonne la sauce policière. La comédie fuse dans le crépitement des mots d'auteur. Les comédiens rompus à ces brillants exercices triomphent dans la virtuosité. Le réalisateur, célèbre pour ses exercices de voltige, a freiné ses travellings et s'est borné à prêter l'oreille pour mettre en valeur un texte pince-sans-rire où parfois, les larmes affleurent. Le dialoguiste qui venait de fustiger les bourgeois coincés et couards de Boule de suif poudré, cette fois, de mélancolie à fleur de peau les échanges les plus cinglant, voire les plus sanglants. Ce revenant qui, la quarantaine franchie, continue à hanter la mémoire, comment le conjurer ? Spectre à malices, il se drape dans un suaire aux changeantes couleurs.
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zillowcondo · 7 years
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Inside Four Seasons Hotel Megeve, The Brand’s First Ski Destination Resort
While Courchevel, in the French Alps, was in the spotlight during last year’s ski season with the opening of the Barrière group’s first hotel in the mountains, for 2017, the focus is on Megève, with a new luxury establishment in store from Four Seasons and Edmond de Rothschild Heritage.
The Canadian luxury hospitality group and the Rothschild family have joined forces to bring a new very-high-end offer to the Megève hotel scene. With it, Benjamin and Ariane de Rothschild will be boosting the profile of the ski resort in France’s Haute Savoie region, which their family founded in 1920 with the creation of the Société Française des Hôtels de Montagne.
“Megève has been a popular destination for generations of in-the-know skiers and lovers of the outdoors. Now, with the debut of Four Seasons in the region, holiday makers can look forward to a new level of personally customised service within the contemporary comforts of an all-new hotel,” says General Manager François Arrighi.
Already heading the resort’s Chalet du Mont d’Arbois (five stars) and the Ferme du Golf, the new generation of the Rothschild family now hopes to bring fresh momentum to the ski resort with the new Four Seasons Hotel Megève. Competition is fierce in the French Alps, where the Haute-Savoie and Savoie regions are going head-to-head in a battle for the luxury market. The Barrière group opened its first ski hotel last year in Courchevel, where the Capezzone family also overhauled its Le Kilimanjaro hotel, which is now the K2 Altitude.
With the support of the Four Seasons group, the Rothschild family intends to ensure Megève is a prime destination for luxury travel with a new 55-room hotel, including 14 suites. This will be the resort’s first hotel to offer direct access to the Mont d’Arbois slopes. In fact, nothing will be too much for the clients of this luxury establishment, which will offer “skis safaris” by helicopter, with links to Courchevel, Val d’Isère, Méribel and Val Thorens. The new establishment hopes to attract an international clientele, with visitors from the USA, Russia, the UK, Switzerland and France.
Wellness and fine dining
The Four Seasons Hôtel Megève will have the largest spa in the French Alps. The 900 sq. m spa will feature ten treatment rooms ready to pamper guests, while the indoor pool will have massage jets and counter-current swimming.
Finally, the luxury establishment also hopes to carve out a place in in the region’s gastronomic microcosm, where Michelin-starred eateries abound. Competitors include Yannick Alléno at the Cheval Blanc (Courchevel), the Meilleur chefs in Saint-Martin-de-Belleville and Emmanuel Renaut’s Flocons de Sel in Megève. For the occasion, the Rothschilds are moving their two-Michelin-starred restaurant “Le 1920” from the Chalet du Mont d’Arbois to the new hotel. Chef Julien Gatillon will stay in command in the kitchen. The Rothschilds will also be shaking up the traditional food scene with the resort’s first-ever Japanese restaurant “Kaito.”
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