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Festival Internationnal des Jeux de Cannes, 2024 : Troisième jour
Mieux vaut tard que jamais !
Rallyman Dirt, de Jean-Christophe Bouvier
L'année dernière, on s'est essayés à Heat : Pedal to the metal. Et il faut avouer qu'en matière de jeu de course, il nous a laissé une forte impression positive, d'ailleurs un ami se l'est acheté et un grand prix est prévu pour bientôt ! Alors, est-ce que Rallyman Dirt tiendra la comparaison ?
J'ai un rapport compliqué avec Rallyman. Il s'agit d'une nouvelle boîte d'une licence déjà existante, avec de nouvelles mécaniques, de dérapage par exemple. La première fois que j'ai voulu tester Rallyman, c'était déjà au FIJ. Mais les gens avec qui on a joué n'ont rien écouté des règles, étaient sur téléphone ou en train de discuter pendant la partie, et ont vraiment gâché l'expérience de tout le monde. Je pense que c'est la seule fois de ma vie que je me suis levé d'une partie de jeu de société en cours et que je suis parti. Depuis, je le regarde de loin, avec envie de tester parce que le jeu m'avait parru intéressant, mais sans avoir l'occasion. Et cette année, la disposition du stand répondait parfaitement à mes craintes. En effet, le jeu était présenté sous la forme de tables de challenge solitaire, où il fallait faire le meilleur chrono sur deux circuits consécutifs, avec un classement par jour. Des tapis-bâches souples avaient été imprimées exprès, et cela rendait très bien !
Du coup même en étant deux, on a joué chacun sur son circuit et à son rythme. Le jeu a alors pris un aspect casse-tête très plaisant, où on essaie d'optimiser les trajectoires et de prendre des risques. Là où le jeu peut avoir plus d'aléatoire que Heat, c'est parce qu'il comporte des lancés de dés. On prépare la trajectoire qu'on veut faire ce tour-ci en préparant les dés que l'on va lancer sur les cases que l'on veut franchir. Les dés sont tous des dés à 6 faces et correspondent aux différentes vitesses de la voiture. Donc on commence au point mort, on met le dé de la première vitesse sur la case devant nous, puis la seconde, et ainsi de suite. Certains dés permettent de freiner fort, d'autres de conserver la vitesse actuelle. Il faut prendre les virages plus ou moins vite selon leur angle. Vient ensuite le second choix du tour : lancer les dés un par un et s'arrêter quand on a pris trop de risques, ou alors tous les lancer d'un coup et croiser les doigts pour ne pas faire de sortie de piste. Les dés ont un symbole danger, et si on en tire trois dans le tour, on sort du circuit, on repartira au point mort au prochain tour, sans doute avec des dégâts ou pénalités dans les règles "normales" du jeu.
Je me suis vraiment régalé durant cette expérience, mais elle a un côté frustrant. En effet, le plaisir vient en grande partie du fait d'avoir pu caculer comme j'en avais besoin, de jouer à mon rythme. Mais j'ai peur qu'en multijoueur, le jeu perde de ce rythme, puisque chaque joueur joue chacun son tour. On attend pas mal de temps entre deux de ses tours donc. Malgré tout, j'ai du combattre l'envie d'en refaire une partie à chaque fois qu'on passait devant le stand. Je vais donc peut-être guetter les offres d'occasion sur le jeu...
Pina Coladice, de Yann Dupont
Petit jeu ensuite, par la taille peut-être, mais pas par le plaisir ! On a été attirés par la direction artistique du jeu, très peaufinée et à la fois colorée et chic !
Dans Pina Coladice, on essaie d'être le meilleur barman avec le plus de points avant la fin de la partie. Ou alors on gagne en découvrant la recette du mythique Pina Coladice, en alignant des pions de sa couleur sur 4 cartes du jeu. Comment place t-on des pions ? A son tour, le joueur lance les 5 dés, et un peu à la manière d'un yams, va pouvoir en garder une partie ou en relancer, jusqu'à 3 lancés en tout. Enfin, si son lancé correspond au critère de placement d'une des cartes du plateau, il pourra poser son pion dessus, si elle est libre. Par exemple, certaines cartes demandent de dépasser 26 en somme des dés, ou d'avoir une paire de deux, etc... Quand on pose des pions, on score des points, qui grosissent si on a des pions de sa couleur de façon adjacente ! Si mon lancé ne correspond à aucun critère de carte disponible, une mécanique de bonus de compensation permet de ne pas perdre son tour. Un peu de chance donc, d'opportunisme, un très beau jeu et une très chouette partie !
Volto, de Yusuke Emi
Volto est une sorte de version moderne du Stratego. Voilà, est-ce que j'ai vraiment besoin d'en dire plus ? Oui ? Bah quoi, si on a grandi dans les années 90-2000, tout le monde connait Stratego non ?
Bon d'accord, j'explique. Dans Volto, chaque pion possède un type de déplacement inspiré des échecs et qui est imprimé derrière lui, de sorte à ce qu'un joueur voit tous les types de ses pions, mais ceux de son adversaire sont cachés. Le but est de prendre le Roi (le Doge je crois) de son adversaire, mais il existe une condition alternative de victoire : faire tomber l'adversaire deux fois dans le pièce de la maîtresse (terminologie approximative). En effet, comme aux échecs, si on tombe sur une case occupée par une pièce ennemie, on la capture. On essaie donc de deviner aux déplacement de l'ennemi quelle pièce est quel personnage. Mais le piège de la maîtresse, c'est que quand elle est capturée, elle entraîne le pion qui l'a capturé avec elle. Et si on se fait capturer sa 2e maîtresse, c'est perdu pour l'adversaire qui est tombé deux fois dans le panneau ! Du bluff, de la stratégie, du déplacement et de la déduction au rendez-vous de ce jeu assez abstrait et qui peut bien faire chauffer la cervelle !
Oasis New Hope, de Monsieur V
(Bon, disclaimer : le jeu ne m'a pas plu, et comme j'ai attendu pas mal de temps après Cannes pour écrire le billet de blog, je vais devoir forcer un peu sur la mémoire, je m'en rappelle assez peu...)
Oasis New Hope se déroule dans un univers post-apocalyptique. Le but est de faire progresser votre expédition jusqu'à un oasis. Pour cela, il faudra jouer des cartes lieux, numérotées de 1 à 13 de mémoire, 13 étant forcément un oasis. A mon tour, je peux piocher des cartes, du paquet ou d'une défausse centrale ou commune. Mais je peux aussi dans le jeu recruter des personnages qui ont des pouvoirs par faction, cumulatifs quand j'en ai plusieurs identiques. Ou acheter des équipements, sortes de bonus disponibles en permanence à l'achat sur le côté de la table de jeu. On essaie de piocher les cartes avec les valeurs suivantes pour progresser dans son expédition jusqu'à l'oasis (j'en suis au 5, il me faut un 6, etc...). Mais même si les mécaniques fonctionnent, j'ai trouvé qu'elles grinçaient un peu dans la gestion des pouvoirs et des personnages. Mais surtout, pour un jeu qui se veut stratégique avec des pouvoirs qu'il faut bien réfléchir pour optimiser et combotter, on est au final beaucoup trop tributaires de la pioche... De bonnes idées, mais le souvenir qu'il m'en reste, c'est surtout de la frustration.
D'orge et de blé, Scott Almes
Je trouve que les jeux qui ont une thématique autour de la bière ont toujours des traductions de titre géniales. Ici, le jeu s'appelle Beer & Bread dans la langue de Niki Minaj. Mais la palme reste quand même au jeu Heaven and Ale (des moines qui brassent de la bière, le titre original est déjà fantastique), traduit en : Le bien et le malt. Mais je digresse.
Peut-être la palme du mal de crâne du week-end, pas forcément dit négativement cela dit (pas forcément positivement non plus, je n'ai pas encore décidé...).
Le jeu nous propose de gérer la production de pain et de bière dans un village au rythme des saisons. On jouera donc 6 grands rounds de jeu, alternant entre round faste de production, et round de misère.
Là où le jeu commence à faire mal au cerveau, c'est avec les cartes. A chaque tour, le joueur joue une carte. Mais chaque carte possède 3 zones d'effet : soit elle est jouée dans la zone de récolte, et produira des ressources AU PROCHAIN TOUR, soit elle est jouée pour la recette de pain ou de bière qu'il y a au milieu, et il faut payer les bonnes ressources pour réaliser cette recette, soit la carte est jouée pour son pouvoir en bas de la carte, qui peuvent être des améliorations passives pour les prochaines récoltes, ou des scoring de points supplémentaires pour la fin, par exemple. C'est en jouant une carte pour son pouvoir du bas qu'on déclenche également la vente des pains et bières déjà fabriquées et stockées, qui compterons donc pour le scoring final.
Rajoutons un peu de noeuds dans la tête : lors d'un tour faste, on joue sous forme de draft. Le joueur 1 joue une carte, le joueur 2 aussi, puis on échange les mains. Et ainsi de suite jusqu'à vider les deux mains... Lors d'un tour de famine, on ne drafte pas, mais on met moins de ressources dans les champs, et les ressources qu'on peut récolter sont limitées par ce qu'il y a dans les champs. Les joueurs sont limités en ressources qu'ils peuvent stocker par leur grange, et en cas d'excédent, c'est l'adversaire qui récupère... Enfin, à la fin de la partie, on regarde pour chaque joueur son score de pain et son score de bière, et on ne garde que le plus faible des deux !
Un jeu pour deux joueurs assez expérimentés donc, avec des mécaniques de jeu vraiment sympa et qui changent, mais il faut venir avec sa boîte de cachets...
Inheritors de Jeffrey CCH et Kenneth YWN
Commençons par le commencement : le jeu est très beau, et on a complètement été happés par son style d'illustrations !
Le jeu a des concepts de jeu de collections assez classiques, qu'il même à de nouvelles idées sympatiques. Il existe 5 couleurs de carte dans le jeu, numérotées de 1 à 6, de plus en plus rares quand la valeur monte. A la fin de la partie, chaque joueur marque autant de point que la carte la plus forte de chaque couleur qu'il a devant lui. En effet, les joueurs se construisent tous un paquet de chaque couleur, qui doit commencer à 1 dans chaque couleur, et sur lequel on ne peut jouer que la valeur strictement suivante. On ajoute au score de fin de partie une forme de majorité sur les cartes spéciales qu'on a en main, des tomes. Et enfin d'éventuelles missions secrères qu'on peut récupérer à son tour en défaussant trois cartes de la même couleur.
Mais alors où l'originalité du jeu se trouve t-elle ? Dans le système de pioche / défausse des cartes. Pour ramasser des cartes, on peut soit défausser une carte de sa main pour en prendre deux de la pioche, soit en prendre de la défausse. Cette défausse est organisée en trois colonnes, et quand je défausse des cartes, je choisis dans quelle colonne je défausse. Mais quand je veux prendre des cartes de la défausse, je défausse d'abord une carte dans une colonne pour récupérer dans une autre colonne toutes les cartes qui ont soit la même valeur soit la même couleur que la carte défaussée...
Ajoutez à cela une petite course à la collection, puisque chaque faction/couleur possède une carte de clan, que l'on récupère en dépassant la valeur 3 dans la couleur associée, et qui me donne un pouvoir pour le reste de la partie (1 clan max par joueur), et vous avez un jeu sympa de collection, pioche et opportunisme.
Terraforming Mars : Le jeu de dés, de Jacob Fryxelius
Encore un Terraforming mars ? Ils abusent avec leurs déclinaisons quand même. Mais imagine, ils font un roll/flip and write...
Bon d'accord, s'ils font un "& write" un jour, bien sûr que je l'achèterai... On est plutôt amateurs de TM dans notre groupe de joueur. On y a pas mal joué à sa sortie, j'ai acheté les extensions mais on y a assez peu joué au final. J'ai pris Arès Expedition dès sa sortie, et son rafraîchissement de la formule de Race for the Galaxy marchait très bien, pourtant il n'est jamais sorti autant que son grand frère. Qu'en est-il de la toute dernière mouture des frères Fryxelius ?
Alors autant j'ai commencé le jeu précédent en louant sa qualité graphique, autant ici on va se calmer tout de suite : il est aussi moche que le premier ! Ce que je ne comprends pas, c'est qu'ils avaient fait un super effort sur Ares expedition avec un design de carte et des illustrations très sympas. Mais ici, c'est retour à la case départ avec les belles photos libres de droit ou issues de banques d'images... Heureusement que ce n'est jamais pour sa qualité graphique (ou d'édition hein, aucun rangement et les cubes ressources qui s'effacent, on voit voit hein) qu'on joue à un TM.
Ici, on a affaire à une version diluée de TM classique, tant en terme de complexité qu'en terme de richesse potentielle. Attention cependant, la qualité n'en est pas forcément diluée pour autant. Ce que le jeu perd en richesse potentielle de combo de cartes, mais surtout d'interaction sur le plateau central (inexistante ici, on pose toujours des forêts, des villes et des océans, mais ils font des points immédiatement et n'appartiennent à personne ensuite), on le gagne en fluidité de jeu et en huilage des mécaniques.
A son tour, chaque joueur doit choisir entre produire ou effectuer des actions. Si il choisit de produire, il ne garde que 3 dés maximum devant lui (qui représentent les ressources qu'on a pour jouer), peut défausser des cartes et refaire sa main, mais surtout lancer autant de dés qu'il en produit actuellement, pour les ajouter à son stock de ressources.
Si au contraire il choisir de jouer, il fera d'abord une action de soutien, ou "petite action" (comme lancer un dé qu'on prend dans la réserve du jeu, ou rendre un dé à la réserve pour tourner un autre dé sur la face de son choix, ce qui permet un jeu de pondérer l'aléatoire des dés, avec les jetons joker). Puis il fera une action principale : jouer une carte de sa main en payant les ressources nécessaires, qui peuvent permettre d'augmenter ses prochaines productions de dés, ou de marquer des points, ou encore de débloquer des nouvelles actions à faire au tour d'action ; ou encore payer 3 ressources celcius pour faire monter la température, 3 gouttes pour placer un océan ou 4 feuilles pour placer une forêt. On retrouve comme dans TM les trois paramètres globaux que sont la température, les océans et l'oxygene, et une fois qu'on a terminé de faire monter deux de ces trois paramètres, cela annonce la fin de la partie.
On retrouve donc le goût de TM, le même genre de plateau, de pose de tuile et de paramètres globaux, mais aussi des missions sur lesquelles on fait la course (être le premier à avoir X cartes de la même couleur, etc...), mais vu qu'on fait des micro actions assez rapides, les tours s'enchaînent bien, on gère ses dés de ressources mais aussi les cartes dans sa main, qu'on n'hésite pas à jeter pour en chercher des meilleurs. Le jeu a moins la sensation d'un jeu de coudes pour se faire de la place à la surface, qu'une course au scoring et à l'optimisation de ses ressources. Il a déjà été sorti plusieurs soirées depuis son acquisition, et il fait son effet : un effet de reviens-y.
C'est tout pour les découvertes de cette journée là, bien sûr la journée ne s'est pas terminée comme ça, et il a bien fallu faire un peu d'Altered, re tester Terraforming Mars au logement, et faire tester Cyberion au joueur qui ne l'avait pas testé... Prochain billet : le dernier jour !
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Loot du FIJ 2024 raisonnable et surtout Sapa Inca et de belles rencontres
Le loot du FIJ 2024 fut raisonnable cette année et surtout tourné vers les magnifiques livres du JdR Sapa Inca et quelques petits jeux à deux ! :O ❤ Et c’est la vraie vie… avec de nombreuses et belles rencontres parfois de nouvelles personnes ou des IRL lors de ce FIJ 2024 ! :O ❤ On remet ça cette fin de semaine avec Place aux Jeux à Grenoble ! Alors n’hésitez pas à venir récupérer vos…
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Top 40 Tuesday - Charting in Fiji | VT1S, Lepani - Lauti Au (Fijian)
#pop#top 40 tuesday#vt1s#lepani#lauti au#fijian#vosa vakaviti#fij#austronesian#oceania#fiji#2023#2020s#Spotify
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Just some MS Paint drawings and doodles! It always makes me so so happy and nostalgic drawing in MS Paint! Really brings me back to the good old days and is a great reminder of why I started drawing in the first place!!!
We've got my BNHA OC, Kenzou Tachibana, whom I adopted from one of my friends last year, and we also have here Ecto from Moshi Monsters, Amanda the Meowstic and Molly the Espurr from my decade-old Pokemon X file (I can't believe it's been a decade now I'm so old), a Purple Puffle, an unimpressed Neku, Fij Fij and some Wishes, Toola Roola, and a happy Chiro!
#bnha#bnha oc#sw12ocs#maryoku yummy#fij fij#mlp fim#toola roola#pokemon#meowstic#espurr#club penguin#puffle#moshi monsters#ecto moshi monsters#twewy#neku sakuraba#srmthfg#srmthfg chiro#silly doodles
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@whatsoevert I hope you know you're not allowed to leave now, you have to stay forever, you're our good luck charm 🤭🤭🤭
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mini slapy
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Festival Internationnal des Jeux de Cannes, 2024 : Deuxième jour
Allez, ça part sur une journée nettement plus remplite !
Bon malgré les "Pass privilège" pour rentrer plus tôt, nous avions repéré des jeux auxquels jouer dès l'ouverture à 9h, et pourtant le temps d'arriver, il y avait déjà des gens... Un début de journée sous le signe de la patience donc, le temps de faire un petit Mario Kart sur Super Nintendo, stand retrogaming d'à côté, mais là, toujours pas de table de dispo, les gens jouant au rythme de la tortue atteinte de mononucléose... Du coup, les animateurs du stand nous ont présenté un petit jeu, duquel on a enchaîné pas mal de manches en attendant la grosse bête !
Kolpa, de Thomas Weber
Bon j'ai toujours une certaine appr��hension en voyant un milliadième jeu avec des cartes, couleurs et valeurs, à la Uno... Mais celui-là marche plutôt très bien !
Le principe est de réussir à mettre des cartes devant soi pour scorer. Mais on n'a pas le droit de le faire si on a déjà une carte qui "colle" avec la carte de la défausse, c'est à dire valeur/couleur en commun. Du coup, il va falloir jouer des cartes, de temps en temps défausser pour essayer de tailler dans les cartes devant les autres joueurs, mais le vent nous revient souvent dans la tronche... Très sympa, et on découvre très vite la profondeur tactique des petits choix qu'on y fait.
Enfin, au bout d'environ 5 000 parties (ressenties), le jeu tant attendu s'est libéré. Et pourtant, comme on en parlait hier, ce n'est pas le visuel qui nous a attiré...
Les charlatans de Belcastel Duel, Wolfgang Warsch
Ici, on a l'impression de revenir quelques années en arrière. Quand 7 Wonders Duel a tout raflé, et a surtout lancé la mode de l'adaptation de n'importe quel jeu en version 2 joueurs... Mais bon, on teste, sait-on jamais !
N'ayant pas joué à la version initiale des Charlatans de Belcastel, je ne me prononcerai donc que sur cette version. On incarne donc des charlatans, qui préparent des potions pour appâter des clients jusqu'à leur étal. Chacun a son plateau potion, et au centre, un plateau qui représente le chemin à parcourir pour un client pour aller soit vers mon étal, soit vers celui de mon adversaire.
A mon tour, je pioche des ingrédients de mon petit sac d'ingrédients, et je l'ajoute à ma potion. Si c'est un clac-doigt, il s'ajoute en bas de ma potion dans une jauge dédiée, qui une fois pleine, explose et me fait perdre beaucoup d'argent. Si c'est un ingrédient, il va dans le goulot de la potion, jusqu'à ce qu'il y en ait trois. Alors à ce moment-là, j'additionne les valeurs de ces ingrédients, et le client avance d'autant de cases vers moi. Mon adversaire en fait autant, et ainsi de suite, les tours de potion s'enchaînent et on vide son sac d'ingrédients jusqu'à ce qu'on explose, ou qu'on décide de s'arrêter par peur d'exploser.
Ensuite, avec l'argent gagné grâce à certains ingrédients, je peux acheter de nouveaux ingrédients au marché, et les ajouter à mon sac, et ils ont plein de pouvoirs différents.
Si un joueur fait avancer un client jusqu'à son étal, il le rajoute à ses clients et on en fera avancer un nouveau ensuite. On gagne quand on a réussi à accumuler 6 clients, ou que j'ai le plus de clients à la fin des 7 tours !
Ce jeu nous a laissé une forte impression de richesse d'abord, puisqu'il y a une très forte rejouabilité avec plein d'effets d'ingrédients et de cartes qu'on ne met pas à chaque partie. Ensuite, un dosage très bon entre prise de risque, chance du tirage, et équilibrage / optimisation du contenu de son sac. Enfin, la partie a été tendue jusqu'au bout et on a pris énormément de plaisir à jouer. On y a repensé régulièrement durant le week-end, avec envie d'y rejouer, ce qui est très bon signe !
Le seul écueil selon moi, c'est la boîte du jeu, car je trouve que les jeux de cet éditeur ont de manière général une allure de jeux de qualité moindre, ou à la finition moins léchée...
Bon, la barre est placée haute dès ce début de salon...
Coal Baron, de Michael Kiesling et Wolfgang Kramer
Coal Baron est une réédition d'un jeu qu iest devenu trop rare et donc beaucoup trop cher sur le marché de l'occasion : Gueules Noires. Il s'agit d'un jeu de pose d'ouvriers, qui se différencie des classiques du genre par le fait qu'on possède un grand nombre d'ouvriers à chaque manche. En effet, les emplacements sur le plateau principal représentent les actions qu'on peut faire : faire descendre et/ou monter l'ascenceur de la mine, creuser pour trouver de nouvelles ressources, accepter des contrats de vente de ressource, marquer les points des contrats qu'on a rempli, ou encore simplement gagner de l'argent. Mais si au début, faire une action ne demande qu'un ouvrier, le coût croit au fur et à mesure (2, puis 3, puis 4...). On doit donc bien calculer ses coups et essayer d'anticiper un peu ceux des adversaires.
Le reste du jeu est très classique dans la mécanique "récolter / prendre des missions / scorer des points". Le tout fonctionne très bien, le matos est sympa, mais le jeu a une direction artistique un poil terne. Je sais que le thème "mine de charbon" se prête peu aux couleurs fhash, mais pourtant c'est une esthétique qui me parle, et je trouve que le plateau et les plateaux individuels sont ternes et ne lui rendent pas honneur. Une partie agréable et un bon matériel donc, mais pas un gros coup de coeur pour autant.
Guyenne, de Laurent et Jean-Baptiste Journaux
Petite respiration après le gros jeu qu'était Coal Baron, Guyenne est un jeu d'affrontement pour 2 joueurs. Ici, plusieurs châteaux sont en ligne au centre de la table, et le but est d'être celui qui en contrôle le plus à la fin de la partie. Chaque tour, on joue des cartes face cachée sur un château, et à chaque manche, on ne jouera que sur deux châteaux adjacents, il faudra donc bien choisir lesquels attaquer ou défendre. Les cartes ont des valeurs, des bonus de position ou de situation (attaque / défense). On a passé un bon moment, mais ce type de jeu mêlant bluff, chance du tirage des cartes et un soupçon de stratégie n'est pas forcément notre tasse de thé.
Spell, de Jesùs Fuentes
Toujours pour 2 joueurs, Spell est un jeu où deux mages s'affrontent dans une arène. Le but : aligner selon des schémas précisés sur les cartes à côté du plateau les tuiles du sol de l'arène de notre couleur, pour lancer le sort correspondant. Le jeu est à moitié de l'affrontement, à moitié du casse-tête. En effet, on intéragit assez peu au final pour un duel dans une arène, et on réfléchit plus à comment faire pour composer la forme que l'on veut faire. Le jeu était sympatique, la direction artistique originale. Personnellement le jeu m'a plu, mais il a complètement laissé de marbre mon adversaire.
Tropicool, des GAlons MagiquES
Celui-là nous a marqué, on a passé une partie très agréable, on a bien rigolé et j'y repense régulièrement avec envie d'y rejouer.
Tropicool est un roll & write. On lance des dés, et on coche des cases sur une fiche de score pour faire des points. Là où le jeu se montre original, c'est qu'il ajoute une mécanqiue de rapidité. En effet, il y a autant de couleurs de dés que de joueurs +1. Chaque paire de dés de la même couleur est lancée en même temps. Et là, chaque joueur doit attraper un animal en bois, qui sont de la même couleur que les dés. C'est l'animal que j'ai attrapé qui me donne la couleur des dés que je vais utiliser ce tour-ci !
Sinon, les mécaniques de points sont fraîches sans être totalement novatrices, mais le tout donne un mélange encore nouveau ! Ajoutez à cela des mécaniques avancées, un matériel très beau et très agréable, une belle boîte bien fichue, et le tout nous a positivement bien marqués !
12 Chip Trick, de Root
Localisation par Blackrock d'un jeu japonais sorti en 2022. 12 Chip Trick est un jeu de plis, mais au lieu de jouer avec des cartes, on joue avec des jetons qui ont une couleur (bleu ou rouge) et une valeur. Les jetons rouges ont les valeurs méridiennes (de 4 à 9), et les jetons bleus ont les très petites et les très grandes valeurs.
On joue des plis, la plus forte valeur l'emporte et choisit un des jetons au milieu pour le mettre dans ses points marqués. S'il y a un ou plusieurs jetons rouges au milieu, on est obligé de choisir parmi ceux-là. Le but est de s'approcher le plus possible de 21 à la fin de la manche sans le dépasser, façon blackjack. On se surprend assez rapidement à faire des petites stratégies pour plomber un joueur qui s'envole un peu trop vite au score. Le matériel est sympa, c'est toujours agréable de manipuler des jetons de poker un peu lestés.
J'aimerai bien le tester de nouveau, j'en ai un souvenir bien mais sans plus, tout en ayant envie d'y rejouer...
Boreal, de Masafumi Mizuno
Là, on va commencer par un aveu : c'est les magnifiques bannières qui décoraient le stand qui nous ont attiré. En plus, on a découvert que c'était un jeu pour deux, et on était deux... Pour terminer, il s'agit de l'éditeur de District Noir, nommé à l'As d'Or l'année dernière, et que j'avais failli acheter dès la première partie tellement il m'avait plu. Donc on avait de bonnes raisons de s'arrêter (et de faire la queue) pour y jouer...
Puisque ce sont les illustrations du jeu qui m'ont attiré, je vais donc commencer par ça : le jeu est magnifique. Les cartes du jeu sont de plusieurs (cinq je crois) couleurs, et chaque couleur a en fait une immense illustration, dont chaque carte est une zone en détail. C'est de ces cinq illustrations qu'étaient tirées les bannières du stand.
Le jeu au premier abord m'a fait froncer les sourcils : j'avais l'impression de voir Abyss Conspiracy. On récupère des cartes carrées, qu'on organise en pyramide. Quand la pyramide est terminée, ça met fin à la partie, et les cartes scorent en fonction des couleurs, des cartes autour, etc...
Mais l'originalité du jeu, c'est sa mécanique d'achat des cartes.
Entre les deux joueurs, il y a une rivière de cartes sur un plateau numéroté. Et chaque joueur a un jeton avec des flèches. Le jeton indique combien de ressources, ou "d'argent" le joueur a à sa disposition. Ainsi, le jeton blanc sur l'image pointe sur le 6, ce joueur peut donc acheter des cartes qui coûtent jusque 6, et quand il le fait, s'il achète une carte qui coûte 3, il décale le jeton de 3 cases vers la gauche. Ce qui est très malin, c'est la seconde flèche du jeton : elle indique aussi quelles cartes on a le droit d'acheter ! En effet, je ne peux acheter que la carte au dessus de ma flèche, et les cartes à gauche de la flèche ! Donc gagner des ressources permet d'avoir plus de choix dans l'achat, et dépenser beaucoup signifie diminuer autant les choix du prochain tour.
Le jeu est rapide, fluide, beau, on fait des combos de scoring, et ce n'est pas forcément celui qui termine sa pyramide qui gagne. Un coup de coeur du week-end ! (Acheté et dédicacé par l'illustratrice !!)
Cyberion, de Shadi Torbey
Fin de journée au festival (mais pas fin des parties !), on termine avec le dernier né de la famille du Oniverse. Cyberion est un jeu solo / 2 joueurs coopératif, dont le but est de réparer des machines. Il faut réparer toute la pile de machines avant que la pile de robots qui servent à les réparer ne soit épuisée. Les machines demandent des conditions particulières pour être réparées : plusieurs cartes de la même valeur ou couleur, une suite de valeurs, etc... De plus, chaque couleur de robots représente un pouvoir, qui permet de gérer un peu l'aléatoire de la pioche. Et au fur et à mesure de la partie, on pourra améliorer les pouvoirs des robots pour gérer toujours mieux nos cartes.
C'est très beau, comme toujours, c'est livré avec plusieurs extensions dans la boîte, comme toujours, et l'auteur est vraiment très sympathique. Un de mes achats du week-end !
Star Wars Unlimited
J'ai cédé à la pression sociale, et je suis allé faire la partie d'initiation de Star Wars Unlimited, le dernier jeu à collectionner tiré de la licence. J'y allais avec des réticences vis-à-vis du design visuel des cartes...
J'ai été assez étonné de l'organisation des initiations, je n'arrive pas à décider si j'ai aimé ou pas. Les animatrices attendent qu'un groupe de 7 ou 8 joueurs soient là pour tester. Ensuite, elles nous amènent devant une grande télé, où elles font défiler un powerpoint pour expliquer les règles. Puis elles nous envoient sur une table par deux pour jouer. Tout en étant très pratique pour expliquer à plusieurs personnes à la fois, je trouve que cela a un côté très impersonnel, un peu à l'inverse du reste du festival, ou particulièrement cette année, j'ai pris beaucoup de plaisir à bavarder et plaisanter avec les animateurs sur les stands.
Bref, je n'étais pas au bout de mes surprises. Le jeu a des phases de gameplay tellement identiques à Altered que j'en suis encore choqué. Même début de partie (piocher 6 cartes, en mettre 3 en mana), même cycle de tour (1 action chacun son tour), même montée de mana (piocher 2 cartes par tour, droit d'en mettre une en mana), même organisation du plateau (un côté gauche et un côté droit bien distincts qui ne se mélangent pas pour les personnages + 1 carte héros centrale)... En gros, j'ai eu l'impression de jouer à une version moins originale d'Altered : les mécaniques ressemblent, mais plutôt que de chercher à renouveller avec des mécaniques complémentaires originales, on revient à des personnages qui se tapent pour se tuer, "à l'ancienne"...
Le jeu tourne, certaines cartes sont belles (mais loin d'être la majorité !), et je ferai des parties avec plaisir si j'ai des amis qui ont plusieurs decks pour voir les mécaniques avancées. Mais clairement je n'y mettrai pas un euro...
Bonus : Solstis, Bruno Cathala et Corentin Lebrat
Pourquoi bonus ? Parce que joué le soir au AirBnB après le festival ! j'ai acheté le jeu sur un coup de tête parce que les auteurs étaient en dédicace dans trop de monde, que les illustrations de Gorobeï sont superbes, et que le jeu n'étais pas trop cher !
Je découvre donc un jeu où on explore chacun une montagne pour effectuer le rite initiatique du passage à l'âge adulte. Mais les tuiles qui constituent la montagne sont en un seul exemplaire, on explore chacun son propre itinéraire, mais si l'adversaire a déjà la tuile que je cherche, il va falloir trouver autre chose pour progresser !
La mécanique de prise de tuile est proche de celle du Koï-Koï japonais : je pose une tuile de ma main, et si sa couleur ou sa valeur est commune avec une tuile de la rivière, je prends les deux et je les ajoute à ma montagne. Sinon, je laisse ma tuile dans la rivière, et j'ai une 2e chance en retournant la première tuile de la pioche, et pareil, si elle correspond, je joue les deux, sinon je la laisse au milieu. On enchaîne les tours, et on cherche à construire sa montagne pour gagner des points : le plus gros morceau de montagne consécutif rapportera 1 point / tuile à la fin de la partie.
En plus de ça, dès qu'on constitue un carré de 4 tuiles adjacentes, on fait apparaître un esprit, qui va pouvoir donner un pouvoir ou faire marquer des points de victoire.
C'est rapide, c'est beau, c'est fluide, pas mal de chance, mais c'est peu frustrant parce qu'on refait rapidement une 2e partie ! Très chouette !
Fin du premier jour complet à Cannes, la suite au prochain billet de blog !
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Les As d’Or 2024 sont…
Les As d’Or 2024 sont Trio dans la catégorie famille, puzzle aventure dans la catégorie enfants, Farway dans la catégorie initié avec une mécanique inversée qui ma tordu un peu l’esprit et Famiglia dans la catégorie expert ! :O ❤ Et c’est la vrai vie… avec de beaux et sympathiques jeux primés ! Bravo Dom tu as eu le nez fin cette année ! :O ❤ Source:…
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Wishy Wish, Wishy Woo.
Another wish is coming true.
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Frenchs of Tumblr ! Here's my next thing !
J'ai l'immense joie de vous annoncer que je serais au FIJ 2023 à Cannes, du 24 au 26 Février 2023, avec tous mes dés ! C'est l’accomplissement de deux ans de dur labeur, et j'espère vous y croiser nombreux·ses !
Au menu, des sets complets, des d20 coeurs liquides et classiques, des dés à l'unité, et pour la dernière fois avant Octobre 2023, les d4 Tombes !
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Pete Fij is one of my favourite singers.
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https://youtu.be/84ec9fwU3Ec?si=fIj-R2kOxuom_0En
Lol not the Calshakes theater manager telling Z and Tom that they do weddings there and he is ready when they have a date 😂 everybody just waiting for it
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