#Expert du retour d’affection
Explore tagged Tumblr posts
maitre-gotta · 3 months ago
Text
Retour d'affection rapide et immédiat de son ex, grand maitre marabout Italie
Retour d’affection rapide et immédiat de son ex Retour d’affection rapide, je suis un grand spécialiste du RETOUR AFFECTIF avec une longue expérience certifié dans mon Pays. J’utilise une Magie très puissante qui me permet de faire retour de l’être aimé en moins d’une semaine. J’ai un taux de réussite proche de 99.9% pour ne pas dire 100%. Il s’agit d’une Magie très ancienne. retour affectif,…
0 notes
maraboutafricain229 · 2 years ago
Text
Puissant rituel de retour affectif rapide en 48 heures
Tumblr media
Rituel de retour affectif rapide à paris, TEMOIGNAGE DU RETOUR AFFECTIF, LE RETOUR D’AFFECTION D'AMOUR ET DE RICHESSE RAPIDE TEMOIGNAGE MARABOUT VOYANT MAÎTRE SPIRITUEL Rituel de retour affectif rapide à paris Faire revenir son ex Rituel de retour affectif à Nantes Retour rapide de l'être aimé, Marabout sérieux Paris, Retour affectif rapide en 48H VOYANCE MARABOUT MEDIUM GUÉRISSEUR AFRICAIN A PARIS Voyant Africain près de votre position VERNON Voyant Marabout en France Le Meilleur Marabout Medium Voyant Africain ROUEN Le meilleur medium africain Grand voyant marabout GRENOBLE Le meilleur medium africain BOURGES Marabout africain argenteuil retour affectif qui fonctionne magie la plus forte du monde retour affectif rapide, retour d'affection serieux en Belgique Retour Affectif - Reconquérir son ex en Martinique MARABOUT VOYANT LENS, RETOUR AFFECTIF ORLÉANS, VAUDOU ANGERS, GUÉRISSEUR AFRICAIN NÎMES, MÉDIUM TOURS, RITUEL D'AMOUR REIMS, VOYANT DIJON, RETOUR AFFECTIF ROUEN, MARABOUT AUCH, VOYANT GRENOBLE, VAUDOU PAU, RETOUR DE L'ÊTRE AIMÉ BOURGES, IL N'YA PAS DES PROBLÈMES SANS LE PUISSANTES SOLUTION. Le grand marabout voyant médium guérisseur africain Maître Dassari pratique toutes sortes de techniques pour aider contre les problèmes de la vie, les charmes et les sortilèges : jalousie, complots, déveine, malchance, chômage, addiction, permis de conduire, argent, promotion sociale, santé, et bien être, relations humaines, notamment, il est expert en magie noire et en chamanisme ancestrale. Maître PAPA DASSARI PAUL connaît le vaudou.IL conçoit des prières secrètes, des signes de protection, des talismans, des gris-gris ainsi des portefeuilles d'abondance, etc…. Le grand marabout voyant médium guérisseur africain Maître SERIEUX MEDIUM VOYANT PAPA DASSARI PAUL est au service de l'amour et du bonheur conjugal. Ses travaux d'envoûteurs servent les causes amoureuses grâce à des envoûtements amoureux, des rituels de possession, des rituels chamaniques, des prières spirituelles de fidélité, pour faire revenir votre ex, Obtenir le retour immédiat et définitif de l'être aimé, reconquérir un conjoint infidèle, stopper l'impuissance ou la stérilité, posséder le retour de l'être aimé et le conserver, etc. Spécialiste de retour affectif, vous souffrez de peines d'amour, une personne que vous aimez ne partage pas vos sentiments ou vous aimeriez qu'un être aimé revienne vers vous ? Sachez que quelques soient vos besoins, il est possible de forcer le destin très facilement sans avoir à mettre qui que ce soit en dangers. Maître PAPA DASSARI PAUL, grand marabout voyant médium guérisseur africain, spécialiste du retour immédiat et définitif de l'être aimé. Un grand marabout voyant médium capable de résoudre tous vos problèmes même les cas les plus désespérés et inquiétant : amour, chance, travail, aide d'entreprise, impuissance sexuelle, commerce, abandon d'alcool et de tabac, fécondité, entente familiale, examen, attraction clientèle, timidité, protection, désenvoûtement, envoûtement, rencontre et mariage rapide. Ne restez plus dans l'impasse face à vos problèmes Contactez vite Maître SERIEUX MEDIUM VOYANT PAPA DASSARI PAUL. Travail par déplacement possible a la demande ou par correspondance. MEDIUM PAPA DASSARI PAUL Contact Appel direct: +229 97 39 74 48 Whatsapp/viber: +229 97 39 74 48 E-mail directe: [email protected] http://www.maitre-marabout-medium-guerisseur-voyant-africain-dassari.com
1 note · View note
dassari · 2 years ago
Text
retour affectif serieux et fiable 72 heures
Marabout Voyant Medium Africain Compétent en France, Retour Affectif Rapide en France Whatsapp/ Viber : +229 97 39 74 48 Votre Spécialiste des travaux occultes a votre service, contactez SERIEUX MEDIUM VOYANT PAPA DASSARI PAUL il peut vous aider dans différent domaine . Retour de l’être aimé, Retour affectif, Fidélité entre époux Arrêt des conflits conjugaux, Succès du mariage Fertilité du couple, Entente sexuelle, Impuissance sexuelle, Je peux intervenir dans tous les domaines en votre faveur. J’offre des services de voyance, de magie blanche, de magie rouge et de magie noire entre autres. Que votre problème soit d’ordre sentimental, professionnel, personnel ou social. Que vous souhaitez procéder à un envoûtement, à un désenvoûtement ou autres. Je me ferai un plaisir de vous aider et de vous accompagner dans vos démarches Rituel d’amour, briser un couple magie noire, chance, justice, santé, envoutement, permis de conduire, protection, héritage , etc.. Je réalise un travail discret et rapide et je suis a votre écoute. Je travaille actuellement avec le monde politique et sportif. Quelques soient vos problèmes ou interrogations, je répondrai à vos questions. Il vous aiguille également afin de choisir le bon moment pour vos démarches. En suivant ces conseils, vous obtiendrez à coup sûr des résultats rapides, fiables et durables. Tout son travail est évidement réalisé avec discrétion. Comment trouver un vrai marabout, envoûtement amoureux, comment être riche, rituel de retour affectif, faire revenir son ex, comment récupérer son mari ou sa femme, voyance en ligne, voyance sérieuse sans support, magie blanche d’amour, marabout amour durable, Je cherche un puissant marabout serieux en France, marabout travaux occultes d’amour, voyance amour sans support, retour affectif qui fonctionne, retour affectif avis, expert marabout du retour d’affection, envoûtement amour serieux, Retour d’affection rapide, marabout vaudou retour affectif, texte de retour d’affection, retour affectif rapide efficace, retour affectif serieux, Retour affectif immediat, témoignage de retour d’affection, retour affectif immediat gratuit, retour affectif immediat en 48 heure, faire revenir son ex mari en 72 heures, voyant africain du retour d’affection, marabout serieux Bruxelles, Marabout Liège retour affectif rapide, cherche un puissant marabout, retour affectif immediat gratuit, marabout vaudou retour affectif, Retour affectif serieux 24 heures, retour d’affection immediat 48 heures, retour affectif serieux et fiable 72 heures, PUISSANT RITUEL RETOUR D’AFFECTION RAPIDE, retour affectif rapide et efficace, marabout travaux occultes d’amour. MEDIUM PAPA DASSARI PAUL Contact Appel direct: +229 97 39 74 48 Whatsapp/viber: +229 97 39 74 48 E-mail directe: [email protected] http://www.maitre-marabout-medium-guerisseur-voyant-africain-dassari.com
Tumblr media
1 note · View note
retour-affectif-24h · 2 years ago
Text
voyance gratuit, voyance gratuit en ligne, voyance gratuit tchat, voyance gratuit avenir, voyance gratuit tirage, voyance gratuit sans inscription, voyance gratuit par tchat, voyance gratuit par téléphone, voyance gratuit carte, voyance gratuit direct, tchat voyance gratuit, tirage voyance gratuit, tchat voyance gratuit sérieux, voyance gratuite, voyance gratuite en ligne, voyance gratuite amour, voyance gratuite immédiate, voyance gratuite en ligne chat, voyance gratuite tarot, voyance gratuite immédiate sans attente, voyance tchat gratuit, voyance amour gratuit, voyance en ligne gratuit, voyance tchat gratuit sérieux, voyance tchat gratuit amour immédiate, voyance oui non pendule gratuit, voyance tirage gratuit
Rituel de retour affectif rapide à paris, TEMOIGNAGE DU RETOUR AFFECTIF, LE RETOUR D’AFFECTION D'AMOUR ET DE RICHESSE RAPIDE
TEMOIGNAGE MARABOUT VOYANT MAÎTRE SPIRITUEL
Rituel de retour affectif rapide à paris
Faire revenir son ex Rituel de retour affectif à Nantes
Retour rapide de l'être aimé, Marabout sérieux Paris, Retour affectif rapide en 48H
VOYANCE MARABOUT MEDIUM GUÉRISSEUR AFRICAIN A PARIS
Voyant Africain près de votre position VERNON
Voyant Marabout en France
Le Meilleur Marabout Medium Voyant Africain ROUEN
Le meilleur medium africain Grand voyant marabout GRENOBLE
Le meilleur medium africain BOURGES
Marabout africain argenteuil
retour affectif qui fonctionne magie la plus forte du monde
retour affectif rapide, retour d'affection serieux en Belgique
Retour Affectif - Reconquérir son ex en Martinique
MARABOUT VOYANT LENS, RETOUR AFFECTIF ORLÉANS, VAUDOU ANGERS, GUÉRISSEUR AFRICAIN NÎMES, MÉDIUM TOURS, RITUEL D'AMOUR REIMS, VOYANT DIJON, RETOUR AFFECTIF ROUEN, MARABOUT AUCH, VOYANT GRENOBLE, VAUDOU PAU, RETOUR DE L'ÊTRE AIMÉ BOURGES,
IL N'YA PAS DES PROBLÈMES SANS LE PUISSANTES SOLUTION.
Le grand marabout voyant médium guérisseur africain Maître VOGNON BOSSA pratique toutes sortes de techniques pour aider contre les problèmes de la vie, les charmes et les sortilèges : jalousie, complots, déveine, malchance, chômage, addiction, permis de conduire, argent, promotion sociale, santé, et bien être, relations humaines, notamment, il est expert en magie noire et en chamanisme ancestrale. Maître PAPA VOGNON BOSSA connaît le vaudou.IL conçoit des prières secrètes, des signes de protection, des talismans, des gris-gris ainsi des portefeuilles d'abondance, etc….
Le grand marabout voyant médium guérisseur africain Maître SERIEUX MEDIUM VOYANT PAPA VOGNON BOSSA est au service de l'amour et du bonheur conjugal. Ses travaux d'envoûteurs servent les causes amoureuses grâce à des envoûtements amoureux, des rituels de possession, des rituels chamaniques, des prières spirituelles de fidélité, pour faire revenir votre ex, Obtenir le retour immédiat et définitif de l'être aimé, reconquérir un conjoint infidèle, stopper l'impuissance ou la stérilité, posséder le retour de l'être aimé et le conserver, etc.
Spécialiste de retour affectif, vous souffrez de peines d'amour, une personne que vous aimez ne partage pas vos sentiments ou vous aimeriez qu'un être aimé revienne vers vous ? Sachez que quelques soient vos besoins, il est possible de forcer le destin très facilement sans avoir à mettre qui que ce soit en dangers.
Maître PAPA VOGNON BOSSA, grand marabout voyant médium guérisseur africain, spécialiste du retour immédiat et définitif de l'être aimé.
Un grand marabout voyant médium capable de résoudre tous vos problèmes même les cas les plus désespérés et inquiétant : amour, chance, travail, aide d'entreprise, impuissance sexuelle, commerce, abandon d'alcool et de tabac, fécondité, entente familiale, examen, attraction clientèle, timidité, protection, désenvoûtement, envoûtement, rencontre et mariage rapide.
Ne restez plus dans l'impasse face à vos problèmes Contactez vite Maître SERIEUX MEDIUM VOYANT PAPA VOGNON BOSSA.
Travail par déplacement possible a la demande ou par correspondance.
MEDIUM PAPA VOGNON BOSSA TEMOIGNAGE SUR LES SERVICES DU PUISSANT MARABOUT SERIEUX LOKO VOGNON BOSSA https://youtu.be/A72w9sb2Qko https://youtu.be/EcSXSdX2BRQ https://youtu.be/KelMEWr7wk4 https://youtu.be/E-85s1J5_Yo https://youtu.be/oIZs-NZfXUw PAPA LOKO VOGNON BOSSA CONTACT Appel Direct: +229 60 06 71 23 WHATSAPP/VIBER: +229 60 06 71 23 E-MAIL directe: [email protected] Site web:http://www.puissant-marabout-voyant-retour-affectif-immediat-sedonou-gueta.com
0 notes
lamergelee · 5 years ago
Text
“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 2]
[Lire l'épisode 1] Le jour 2, il se leva tard. Il eut l’idée de faire des mouvements de gymnastique et de ne pas fumer. Il resta au lit et fuma. Il ne fit rien et il ne se passait rien. Que faire ? Gustave décida d’appeler son père. Son père était toujours de bon conseil, il avait longtemps été conseiller de l’ombre de personnalités, un métier mystérieux et fascinant, il voyageait beaucoup, il entretenait des contacts étroits avec des décideurs, des influenceurs, des youtubeurs, dans tous les métiers où se prenaient des décisions qui influençaient la vie des gens. Son père n’apparaissait jamais en pleine lumière, on ne le voyait jamais à la télévision, on ne l’entendait jamais à la radio, mais les discours qui y étaient prononcés, Gustave les avait souvent entendus la veille, au mot près, très exactement au mot près. C’est ainsi qu’assez naturellement, dès son plus jeune âge, il avait deviné l’activité secrète de son père, avant même que celui-ci la lui ait expliquée, un certain midi éclatant, après une ascension du Mont-Blanc en solitaires, rien que son père et lui. Son père ce jour-là lui avait tout révélé, nommé les noms, détaillé les arcanes du pouvoir dans le pays. Le pouvoir est liquide, lui avait dit son père, et le Tao prône d’être comme l’eau, Xiàng shuǐ yīyàng, submergeant si nécessaire et pareil à l’infime ruisseau quand les circonstances le permettent. Son père avait aussi enseigné à Gustave, ce jour-là, sur la face Nord, devant l’étincèlement de la glace et du ciel, les gestes élémentaires du Wing Chun, les prises de mains collantes susceptibles de neutraliser n’importe quel adversaire même armé d’un bâton ou d’une lame. Gustave se souvenait très exactement de cette scène, de l’ascension, du discours de son père sur la montagne, des gestes. C’était d’ailleurs le souvenir le plus net qu’il avait de lui car il voyageait le reste du temps et Gustave restait seul, sous la garde de sa grand-mère. Son père décrocha immédiatement, comme s’il avait attendu un appel de Gustave. Ils avaient tous les deux ce lien fascinant, indestructible, et Gustave disait souvent à sa femme, autrefois, que son père et lui s’irriguaient mutuellement, sentaient et devinaient les choses ensemble. Après avoir pris des nouvelles de Gustave (est-ce qu’il avait bien anticipé la situation ? Avec qui serait-il ? Avait-il fait des provisions suffisantes ? Avait-il vérifié soigneusement l’aération de la cave ?) son père parla longtemps. Gustave voulait prendre des notes, il sentait que ce discours aurait une influence décisive sur lui, mais le débit du père était rapide, comme un torrent tumultueux de mars. Sur un papier, au crayon, Gustave notait les grandes lignes à la volée. Le père parla d’abord du Japon, de la propreté du Japon, du sens de l’ordre et de la distance sociale japonaises, ancrées dans les textes les plus anciens. Il lui en cita plusieurs, en japonais, et Gustave n’osa pas l’interrompre pour lui faire épeler les noms. Puis, sans transition, il expliqua à Gustave que le discours du président demain soir serait le plus beau de son mandat, et probablement le jalon de sa réélection triomphale. Une exaltation s’emparait de la voix du père, une jubilation que Gustave ne lui avait jamais connue. Le président écoutait toujours plusieurs conseillers, tout chien fou qu’il était, mais le père de Gustave, disait-il, lui avait recommandé de parler méthode, culture, éducation, sens des choses, lecture. Mais surtout, surtout, avant toute chose, montre tes mains, avait conseillé fermement le père au président qu’il tutoyait depuis qu’il l'avait pris sous son aile après l’avoir repéré 25 ans plus tôt, à son retour d’un voyage de conseil en Chine, alors que son taxi longeait l’entrée du lycée Henri IV, rue Clovis. Montrer tes mains te rend plus humain, avait martelé le père. Tu sais qu’elles sont belles et viriles, que tous les autres présidents te les envient. Montrer tes mains convainc les gens que tu existes, que tu as un corps. Montrer tes mains, c’est mouiller la chemise. Quand il lui parlait du président et de ses mains, Gustave se rappelait qu’il avait déçu son père, que ses résultats, et pire, son ambition, n’étaient pas à la hauteur des prodigieux espoirs qu’il avait placés en lui. Il comprenait que son père avait dû détourner de lui son affection, pour la reporter sur le président dont il avait immédiatement senti le destin exceptionnel dans sa manière de se tenir légèrement adossé au mur de son lycée, une cigarette à la main. Gustave ne s’affectait pas outre mesure de ce détournement d’affection. Il écoutait avec patience, plusieurs fois par an, le récit que lui faisait son père de sa rencontre avec le futur président encore tout jeune homme, des quelques pas qu’il avait faits vers lui, comme une évidence, dans le petit matin gris de novembre. Le futur président, qui avait encore un fin duvet sur la lèvre supérieure, des cheveux en bataille et une chemise à carreaux largement ouverte sur la poitrine, avait reconnu lui aussi, au premier coup d’œil, son futur mentor en la personne du père de Gustave qui marchait vers lui en souriant. Leur entente avait été totale. Je vous ai reconnu, avait dit le père, moi aussi, lui avait répondu le pas-encore-président. Gustave aimait sa vie, son père et le président, il tirait des confidences de son père un grand prestige auprès des voisins et ne réclamait rien de plus. Que pouvait-il espérer d’autre, lui qui avait redoublé sa seconde dans un obscur lycée d’un arrondissement du nord de Paris ? Lui qui était bien incapable de s’adosser à un mur avec nonchalance et superbe ? Lui qui aurait pris ses jambes à son cou si un inconnu était descendu d’un taxi pour marcher vers lui et le prendre sous son aile ? Il parlera du dévouement des soignants, d’esprit solidaire et du sens des responsabilités, déclara son père, et il plongera ses yeux bleu acier dans le regard des téléspectateurs en agitant ses mains devant son visage. Il parlera d’inventer de nouvelles solidarités entre générations, il parlera des demi-experts ou des faux sachants, de la guerre, de la Nation et de ses enfants. Gustave entendait son père aller et venir dans son immense appartement de la rue de la Paix. Sa voix de stentor résonnait dans les pièces et effrayait ses labradors sans doute. Il allait déborder tous ses adversaires sur la gauche, il allait les stupéfier, les atomiser. On citerait ce discours à Sciences Po comme celui de Steve Jobs à Stanford. Le père lui avait suggéré d’annoncer la nationalisation des banques et de l’énergie, et une hausse du SMIC immédiate de 50%. C’est le moment gaulliste du quinquennat, Manu, avait martelé le père de Gustave au président. TU peux tout. Tu es Manu. Ton élection va se jouer demain soir. Bien sûr le père était inquiet. Le président avait ses marottes, ses brusques accès de mélancolie et d’autoritarisme, qui pouvait donner une image faussée de lui. Il écoutait beaucoup trop Alexis, une ordure ! s’exclamait le père, une ordure incompétente, qui n’avait pas su comme le père repérer très en amont le destin hors du commun du jeune lycéen. Quant à Patrick… Patrick ! Gustave essayait de calmer son père. Tu n’y peux rien, tu as fait ce que tu as pu, l’idée des nationalisations est audacieuse, papa, et s’il ne t’écoute pas, s’il ne t’écoute pas… Il m’écoutera ! Il sait qu’il doit m’écouter, que c’est moi qui l’ai conduit au sommet. Sauf si Patrick prend l’ascendant sur lui ! hurla le père. Gustave sursauta. Emmanuel est souvent fragile le dimanche soir, depuis tout jeune déjà, depuis ses années d’internat à Amiens. Bien sûr, ça n’a pas échappé à la vigilance odieuse de Patrick, il s’est engouffré dans cette faille et vient toujours boire un Lagavulin avec le président dans la soirée pour le persuader des pires inepties. Gustave avait fini par calmer son père. Tu as fait ce que tu as pu, tu as joué un rôle essentiel, animé par le seul souci de l’État. Tu dois penser aussi à toi, prendre toi-même des précautions. Son père sanglotait à présent. S’il ne m’écoute pas cette fois, je ne lui parlerai plus jamais. (A suivre).
4 notes · View notes
Text
Soie Cerise, BatB fic, Chapitre 5
LeFou, la peau encore humide du bain qu’il venait de prendre, acheva en vitesse de se sécher et commença à s’habiller. Le costume était vraiment beau, en plus d’être très confortable. La chemise de batiste était tout bonnement luxueuse. Jamais LeFou n’avait possédé de vêtement aussi délicat. La culotte et la veste étaient une seconde peau, sans la moindre gêne aux entournures. Le gilet avait deux petites fentes discrètes dans le dos qui rendaient les mouvements plus aisés. Le nœud papillon était splendide. Doux comme un souffle et du plus beau rouge que LeFou ait jamais vu. Il dut se contenter de son reflet dans la fenêtre de sa chambre pour juger de l’effet en pied, car le seul miroir qu’il possédait était tout juste de taille pour se donner un coup de peigne. D’ailleurs, en parlant de peigne…
Il se coiffa soigneusement, et attacha ses cheveux avec le ruban qu’il avait trouvé dans la poche de sa veste, fait du même tissu que son nœud papillon. Très chic. Il inspecta la fine moustache qu’il s’était laissé pousser. Le barbier qui la lui avait taillée lui avait assuré que c’était la dernière mode. LeFou espéra que ça plairait à Stanley.
Il songea au jeune homme. Son béguin s’était changé, comme il l’avait craint, en sentiments de plus en plus solides. Le moindre geste, la moindre attention que Stanley lui portait -et elles étaient nombreuses- renforçait en LeFou une inclination qui s’était peu à peu, sans qu’il y prenne garde, transformée en amour. Non pas l’adoration quasi-mystique qu’il avait eue autrefois pour Gaston, non ; quelque chose où l’espoir d’un échange était possible. Où il pourrait s’attendre à recevoir en retour.
Stanley n’avait rien à voir avec les gloires poussiéreuses de l’ancienne guerre, dont Gaston avait fait son cheval de bataille. Il n’était pas sur un piédestal. Au contraire, il était à l’aise dans son monde et sa vie, à travailler paisiblement.
Dans l’étroite lucarne de la glace du mur, il regarda les passementeries de fil doré sur les pans de son gilet. Il n’était pas un expert en vêtements, mais il pouvait se rendre compte que cet habit avait demandé beaucoup de travail. Et Stanley qui avait passé nuit et jour dessus… Il sentit une vague de tendresse le parcourir en caressant le tissu. Il ferait honneur à ce costume. Même au cas où Stanley n’aurait pas pour lui les mêmes sentiments que lui, ce n’était pas grave. Un ami aussi dévoué avait droit à toute son estime.
LeFou marqua un temps d’arrêt. Il se sentait subitement mal à l’aise à cette réflexion.
Elle avait un désagréable écho avec sa relation avec Gaston.
Allait-il retomber dans une dépendance aussi malsaine, avec Stanley ?
LeFou sentait déjà l’anxiété faire germer dans sa tête plusieurs scénarios où le jeune tailleur l’utiliserait, lui aussi, à son tour, l’abaissant à un rôle de laquais, de second couteau, de faire-valoir, en lui accordant d’un geste auguste de semeur quelques miettes d’affection qui, LeFou le savait déjà, suffiraient largement à entretenir sa dévotion pour des années. Lui permettre de rester à ses côtés assez près pour l’effleurer, peut-être, une pression de la main sur le bras… Ça lui avait bien suffi du temps de Gas…
- Non ! S’écria-t-il tout haut.
LeFou se mit à arpenter à grands pas le plancher de sa chambre, les doigts sur les tempes, cherchant à reprendre son calme.
Stanley n’était pas Gaston, se répéta-t-il. Stanley ne fera jamais ça.
Le jeune homme n’avait été que gentillesse et douceur, avec lui. Il lui avait montré son dévouement en prenant soin du corps de Gaston et en assistant avec lui à ses obsèques. Son amitié en allant régulièrement lui demander comment il allait. Avait pris sur son temps pour rester auprès de lui quand les souvenirs, le chagrin et l’inquiétude l’écrasaient plus que d’ordinaire. L’avait tiré de ses réflexions pour lui dire de venir les rejoindre, lui et sa famille, pour rester auprès d’eux et bavarder tout en faisant la besogne.
Jamais Gaston ne s’était occupé de son bien-être. Seule comptait sa glorieuse personne. LeFou se souvint. Lorsque les horreurs de la guerre refaisaient surface dans l’esprit tourmenté de Gaston, LeFou était tenu de venir le calmer, en le suppliant de respirer à fond, de penser à l’idée de ce que se faisait Gaston de « pensées heureuses ». Parfois, la femme du patron de la taverne venait le quérir au milieu de la nuit, parce que les terreurs nocturnes de Gaston le poussaient à des accès de rage où il cassait tout ce qu’il trouvait. Jamais l’ancien héros de Villeneuve ne s’était enquis de la santé mentale de son second, alors que lui aussi, avait profondément souffert de la guerre. Mais il aurait été inutile de vouloir s’épancher auprès de Gaston des cauchemars qui hantaient les nuits les plus pénibles, ou des moments où les scènes du passé s’étalaient devant ses yeux avec une netteté si aiguë qu’il ne pouvait plus accomplir la moindre tâche des heures durant. Gaston ne l’aurait même pas écouté.
Non, tout ne tournait qu’autour de Gaston, et LeFou était aux ordres.
Mais pas avec Stanley.
LeFou tenta de s’imaginer Stanley dans son propre costume de fête pour se changer les idées. Il serait sans nul doute éblouissant. Le voir danser serait assurément un ravissement pour les yeux. LeFou savait que Stanley se débrouillait bien, pour l’avoir vu au bal avec ses sœurs. Au bal du prince, il volerait la vedette. Et LeFou pourrait le contempler à loisir.
Le contempler… Et si Stanley choisissait le bal pour se déclarer auprès de la fille qu’il aime ? LeFou n’avait pas pensé à ça !
Stanley n’avait jamais évoqué de personne dont il serait tombé amoureux, mais par discrétion, sans doute -il était si galant. Le bal de noces du prince et de Belle serait le contexte idéal pour avouer ses sentiments.
Cette seule réflexion plongea LeFou dans un profond désarroi, et alors qu’il se voyait graduellement rougir dans le reflet de la petite glace, il vit des larmes minuscules briller le long de ses cils.
Lui, si gros, médiocre, que Stanley avait tenté tant bien que mal de mettre péniblement en valeur dans cette tenue trop luxueuse pour lui. Il faudrait probablement le voir embrasser cette rivale, et leur donner sa bénédiction, encore. Et ce serait bien le moins qu’il puisse faire, après tout ce que Stanley avait fait pour lui !
Allons, songea LeFou, qui comptait-il impressionner ? Il avait beau être bien habillé, il ne ferait jamais illusion bien longtemps. Un petit gros, même fagoté dans un costume de luxe, resterait un petit gros. LeFou sentit une vague de honte lui enserrer le cœur en voyant les efforts pathétiques qu’il avait faits pour bien se présenter. Il ne tromperait personne. Sa moustache était ridicule. On voyait ses pans de graisse répugnante jaillir au-dessus de son nœud papillon. Il se sentait comme s’il était l’incarnation de l’expression « jeter des perles aux pourceaux ». LeFou en venait à se demander s’il oserait, comme cela avait été son premier projet, avouer ses sentiments à Stanley. Voyons… À qui cela ferait plaisir de recevoir l’amour de quelqu’un d’aussi laid ?
Lefou ravala ses larmes, se passa un linge froid sur la figure. Il lui avouerait ce qu’il ressentait parce qu’il le fallait. Parce qu’il en avait assez, après des années passées à mendier un peu d’attention de son idole, de rester passif. Parce qu’il voulait enfin être honnête avec lui-même. Stanley le rejetterait sans doute, mais LeFou comptait beaucoup sur l’apaisement qu’apporterait cet aveu pour hâter sa consolation. Et parce que Stanley était assez gentilhomme pour lui garder son amitié malgré tout, il en était sûr.
Et au pire…
Hé bien, il s’amuserait tout de même. Il avait lui aussi travaillé avec acharnement pour organiser cette fête et il entendait bien en profiter.
LeFou vérifia que sa mise était au point, puis jeta sur ses épaules son manteau, se coiffa de son chapeau et enfourcha son cheval, en direction du château. Il s’efforça de ne penser à rien pendant le voyage, et fut soulagé de voir Madame Samovar aller à sa rencontre dès son arrivée. Elle l’accabla de compliments sur sa tenue et s’inquiéta de sa pâleur. Belle se joignit à la conversation et LeFou prit sur lui de les rassurer en invoquant une nuit sans sommeil.
OoO
Stanley était entouré de ses sœurs, ses parents, qui tour à tour ajustaient une manchette, faisaient un point pour fixer un galon, tapotaient délicatement ses cheveux pour discipliner une mèche rebelle.
Le ruban qui retenait ses cheveux était en soie cerise. Stanley essaya de ne pas trop y penser. Il avait confusément l’impression que ça attirerait la malchance.
- Voilà ! S’écria Madame Laurent, tu es parfait ! Viens voir comme tu es beau, mon chéri !
Elle entraîna Stanley vers le grand miroir où il se sentit satisfait de son reflet. Au moment où il enfilait son manteau pour partir, Dick arriva, vêtu de la même manière que lui.
- Tu es beau comme un astre ! Lança l’homme à son frère.
- Et nous ? Se récrièrent les triplées.
- Vous êtes très belles aussi, les rassura platement Dick, avant d’entraîner son frère. Je l’emmène, on s’avance ! On a à parler de choses d’homme. Magdeleine et les enfants suivent.
Stanley, désireux d’échapper aux gloussements de ses sœurs, ne se fit pas prier et enfourcha sa mule aux côtés de Dick.
- Alors, c’est ce soir le grand soir ? Demanda Dick en jouant des sourcils.
- Je ne sais pas, murmura Stanley en rougissant.
- Stanley. Chez les Laurent, on se conduit comme des braves ! Il faut avoir le courage de lui parler.
- Plus facile à dire qu’à faire, rétorqua le jeune homme. Tu me vois faire le poids face à Gaston ?
- Gaston est mort, d’une. De deux, tu n’as rien à envier à ce gommeux qui ne savait que se faire mousser. De trois, ce n’est pas sain de te mourir d’amour dans ton coin, tu lui dois au moins ça, Stan. Il faut avoir l’honnêteté de le lui dire.
- Mais… Et s’il ne m’aime pas ?
Dick haussa les épaules.
- C’est un risque à prendre. Mais ce n’est pas en soupirant de loin que tu feras avancer les choses. Et puis, une gueule d’amour comme celle-là a toutes ses chances ! S’exclama Dick d’un air canaille, en pinçant la joue de Stanley, qui se mit à rire.
Lorsqu’ils arrivèrent au bal, le premier soin de Stanley fut de chercher LeFou. Il le trouva en train de bavarder aimablement avec Belle et Madame Samovar. Le cœur de Stanley manqua un battement.
Qu’il était beau ! Le gilet noir à garnitures dorées lui seyait parfaitement. La chemise blanche tombait de façon idéale. Son joli fessier bombé était moulé pile comme il fallait dans sa culotte de velours. Stanley se dit que ces nuits blanches à se faire des ampoules sur cet ouvrage en avaient largement valu la peine. Il vit le large nœud papillon rouge cerise s’épanouissant au cou de son bien-aimé. D’instinct, Stanley toucha le ruban qui retenait ses propres cheveux. Il avait rougi de son audace.. Et maintenant que le voilà devant le fait accompli, Stanley se sentit submergé par une vague de gêne. L’embarras serait affreux si LeFou rejetait ses avances. Mais Dick avait raison. Il fallait lui avouer ce qu’il ressentait. La première danse fut annoncée, les cavaliers et leurs dames devaient s’avancer sur la piste. Stanley vérifia une dernière fois son reflet dans une des fenêtres, vit son frère lui faire un clin d’œil. Élise vint aussitôt lui réclamer la première danse, qu’il accepta. Haut les cœurs !
1 note · View note
marabout-retour-affectif · 2 years ago
Text
Retour affectif rapide efficace définitif
Retour affectif rapide efficace définitif
Retour affectif rapide efficace définitif-comment récupérer son mari ou sa femme-Comment trouver un vrai marabout-envoûtement amoureux-envoûtement amour sérieux-expert marabout du retour d’affection-faire revenir son ex-faire revenir son ex mari en 72 heures Retour affectif rapide efficace définitif Le Retour Affectif rapide efficace est une rituel qui est fait lorsque une personne perçoit par…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
sedolo · 3 years ago
Text
PUISSANT RITUEL DU RETOUR D’AFFECTION DU MAITRE MARABOUT SEDOLO PAUL
Tumblr media
Rituel du retour affectif du spécialiste du retour affectif , rituel de retour d’affection rapide. Bienvenue dans le monde ésotérique de retour affection rapide. je suis un grand spécialiste du RETOUR AFFECTIF SEDOLO PAUL, avec une longue expérience certifié sur le plan mondial surtout en Europe et en Afrique . J’utilise une Magie très puissante qui me permet de résoudre tous vos problèmes sentimentaux dans Honnêteté, efficacité et rapidité, surtout en discrétion totale. Retour de l’être aimé en moins d’une semaine. J’ai un taux de réussite proche de 99.9% pour ne pas dire 100% dont vous verrez les témoignages des gens satisfaits en Vidéo.
Quelque soit le problème que vous avez dans votre couple vous aurez la satisfaction avec le Maître Suprême des Marabouts qui est un spécialiste du retour affection rapide reconnu un peu partout. Il s’agit d’une Magie très ancienne dont je suis le seul qui détiens ce secrets.
Retour affectif, Retour de l’être aimé, Problèmes de couple, Contre divorce, Retour de l’être aimé au foyer, Stabilité du couple , Lutte contre la stérilité, Contre l’impuissance sexuelle, Crise conjugale, Problèmes familiaux, Retour de l’être aimé, Affection retrouvée, Chance – Expert du retour d’affection, du renforcement de retour affectif et sexuel, de l’union astrale, Retour rapide de l’être aimé, Reconquérir son ex Magie amour, Rupture amoureuse, Envoutement, Envoutement affectif et/ou sexuel, Protections puissantes, Désenvoutement dans un foyers , Réussite professionnelle, ou autre vente…
TELEPHONE APPEL DIRECT_WHATS'APP: +229 53-O3-40-80
http://www.puissant-marabout-voyant-retour-affectif-sedonou-paul.com
https://sedolo.tumblr.com
https://maraboutaffassa.onlc.eu
http://marabout-retour-affectif-en-france.e-monsite.com
CHEZ LE PROFESSEUR SEDOLO PAUL C'EST LA DISCRETION ET VOUS REPARTEZ TRES SATISFAIT. 
1 note · View note
noudohounsi · 3 years ago
Text
Le meilleur site d’astrologie et ésotérisme
Consultation de voyance et rituels. contacter moi pour plus de details +22953938112 email : [email protected]
Le médium marabout voyant Africain maître noudohounsi est un expert en science occulte. Il pratique une voyance pure et exact, avec précision. Il a plus de 20 ans d’expérience et d’expertise dans les travaux occultes vaudou, spécialistes du retour de l’être aimée, retour d’affection, Initiation vaudou, magie blanche, magie noir, et magie rouge, voyance sérieuses et gratuite sur votre vie…
Voir sur WordPress
0 notes
cequilaimait · 7 years ago
Text
Les chroniques de Vojolakta – 13ème Aar’on (l’Impuissant) – Le Kili’an qui ne connaissait pas l’extase – 1.La mort du douzième Aar’on, dit l’Inutile.
Règle numéro un de l’Aar’on modèle : le bien de l’Humanité et des Âminêtres est plus important que tout. Jour et nuit, l’Aar’on ne peut et ne doit penser qu’aux autres, en modèle d’altruisme. Toutes ses décisions sont dictées par la raison et servent le progrès commun et les intérêts de ceux qui croient en lui.
Règle numéro un bis de l���Aar’on modèle : la règle numéro un ne s’applique que s’il n’y a pas de Kili’an dans l’équation. Dans le cas d’un Kili’an présent, rien n’a plus d’importance que ses beaux yeux verts. Dans le cas où il n’y a pas de Kili’an, l’Aar’on doit se bouger le derch et aller s’en chercher un au plus vite.
Extrait tiré du guide de bon comportement à l’usage des Aar’ons en devenir du précepteur Mathuz
*****
– L’Aar’on est mort ? Vive l’Aar’on ! – s’exclama l’adulte à la barbe fournie en caressant l’épaule de son protégé. Il faut que vous soyez fort, jeune homme. À partir de maintenant, l’univers vous appartient. Il faudra vous montrer digne de votre rang et poursuivre la guerre contre les Ashtars initiés par vos prédécesseurs. Enfin… évitez quand même de vous inspirer du dernier en date, sinon, ça va commencer à se voir que nous sommes des brèles. On s’est quand même tapé une sacrée mauvaise séries, ces derniers siècles… Le Belliqueux, le Malheureux, le Violeur, l’Inutile… Même si certains étaient sympas, ils n’étaient pas des lumières. En même temps, vous aurez du mal à faire pire…
– Oui, professeur… – répondit l’adolescent avec amabilité. Je ferais de mon mieux pour honorer mon rang ! Je serais digne des anciens Aar’ons dont vous m’avez si souvent parlé, marcherais dans les pas du septième et m’éloignerais du chemin prit par ses successeurs.
– Vous avez bien raison, jeune maître ! Enfin, n’oubliez pas que je ne suis que votre précepteur et que le titre de professeur ne me sied point encore ! Mais dès que j’aurais fini ma thèse sur l’Histoire des Aar’ons, je suis sûr de pouvoir enfin enseigner à l’université d’Horus ! Cela fait depuis mon enfance que j’y travaille. J’aurais mis le temps, mais grâce à ça, je pense être définitivement un des plus grands experts en la matière de tout Vojolakta. Je t’ai déjà raconté comment le Fondateur a libéré Cuchulainn à l’aide de Charles, son allié gastéropode ?
Les bras posés sur le rebord d’une fenêtre le garçon aux cheveux noirs soupira.
– Oui…
Lui, ce qu’il préférait, c’était regarder les étoiles. Ce n’était pas qu’il n’appréciait pas les histoires de son tuteur, mais le pauvre homme semblait quand même un peu gâteux. À l’écouter, c’était comme s’il avait lui-même vécu toutes les aventures qu’il pouvait bien lui raconter. Et il radotait horriblement. Depuis sa naissance quinze an auparavant, le jeune Aar’on les avait écoutées et écoutées encore des centaines de fois. Son livre de chevet avait depuis toujours été le guide de bon comportement à l’usage des Aar’ons en devenir qu’avait écrit son cher Mathuz, juste pour ses soins.
À force, il avait fini par comprendre quel était son rôle et son destin, sans pouvoir pour autant l’accepter. Quand il se regardait dans une glace, il se trouvait toujours différent. Certes, ses cheveux étaient aussi noirs que ceux de ses prédécesseurs et son Regard tout autant profonds. Pourtant, il n’était pas comme eux. Ils ne possédaient pas la rudesse, l’arrogance et la prétention de sa lignée. Lui n’était attiré que par la douceur. L’art de la guerre l’ennuyait, la poésie le passionnait. Ses tenues étaient souvent colorées et pastelles quand bien même on lui suggérait de se vêtir de manière plus sombre, comme le voulait la tradition. Son temps libre, il le passait bien plus volontiers à jouer avec les animaux de la famille – Stin et Kémi en tête – qu’à dominer les autres. Il était une véritable exception dans son lignage, Aar’on de paix et d’amour né dans un monde belliqueux et cruel.
Lui se voyait déjà le plus grand de toute sa famille, défenseur des arts et des lettres et bienfaiteur de l’Humanité. Ce qu’on attendait de sa personne était qu’il mène son armée à la victoire et qu’il libère Vojolakta du joug des oppresseurs Ashtars. Il n’avait pas demandé tout cela. Pour rien au monde, il n’aurait voulu monter sur le trône si jeune. Quinze ans à peine… Certes, c’était l’âge moyen auquel un Aar’on juvénile prenait la place du précédent, mais quand même, il trouvait cela un peu précipité. Il ne se sentait pas prêt. Malheureusement, un bête accident avait précipité les choses.
Le treizième n’avait que très peu connu son père. Comme le voulait la tradition depuis l’assassinat du sixième et de toute sa famille, les successeurs potentiels étaient élevés à l’écart de Thot et de leur géniteur. En cas d’attentat, il fallait absolument éviter que la lignée s’éteigne. Ainsi, il avait passé toute son enfance sur Aheqet, la planète réserve naturelle, aux côtés de Mathuz, nommé précepteur en vertu de sa grande expérience militaire et de ses nombreux services rendus à l’Humanité. Le petit brun avait adoré cette période de sa vie, où il avait passé son temps à apprendre, à découvrir de nouvelles choses et à rêver. Sans personne pour l’embêter et bercé par un climat calme et doux, il était resté assez chétif, pour ne pas dire maniéré. Cela n’avait fait qu’ajouter de la douceur à des traits déjà particulièrement fins et à une peau agréable au toucher.
Du coup, il n’avait rencontré le douzième qu’à de rares occasions, lors de visites ponctuelles sur Thot. L’Inutile – de son surnom – ne lui avait jamais offert beaucoup d’affection. Le vieux brun ne l’avait jamais considéré que comme un devoir accompli, et non un fils. Ayant souhaité rester vierge pour son Kili’an, il avait refusé de copuler pendant de nombreuses années. Ce ne fut qu’une fois compris qu’il ne trouverait jamais son amant, à plus de soixante ans passés, que poussé par ses ministres et conseillers, il se lança dans son entreprise de fécondation et de sauvegarde de sa lignée. La naissance de son enfant et héritier fut la première et seule réussite notable de son règne. Oui, l’Inutile était vraiment un très mauvais Aar’on.
Car en plus de n’avoir jamais mis la main sur le blond qui lui était destiné, il n’avait strictement servi à rien, malgré la longueur de son règne. La Fédération n’avait pas réalisé la moindre conquête, là où les Ashtars s’étaient emparés du huitième système viable découvert, Solgad. Certes le lieu était d’autant moins intéressant qu’on y trouvait surtout des Frécheurs, une espèce assez peu intelligente, mais quand même, cette avancée de l’ennemi avait été fortement et très négativement commenté à la télé. Pour le reste, rien. Il possédait tous les défauts de ses prédécesseurs sans en avoir les qualités : prétentieux, orgueilleux, égoïste et borné, il avait passé son temps à se faire des opposants. D’un point de vue politique, ses réformes avaient toutes étaient destructrices pour la paix et l’économie. Sa plus mauvaise décision avait sans aucun doute été sa taxe sur la sexualité. Comme lui-même semblait être condamné à dormir toutes les nuits sur la béquille faute de Kili’an avec qui copuler, il avait décidé par pure jalousie de pourrir la vie affective et charnelle des autres : tous ceux qui s’adonnaient à des jeux physiques et sensuels, qu’ils soient reproductifs ou non, se retrouvèrent obligés de verser une taxe de dix pièces d’or par minute d’action.
Si pour certain, le prélèvement ne pesait pas bien lourd, pour d’autres, il apparaissait comme un véritable trou noir financier attirant à lui toutes leurs économies sans espoir de retour. La légende racontait qu’un jeune châtain voyageant dans tout Vojolakta à dos de Galos s’était déclaré en faillite personnelle et avait juré que plus jamais, il ne viendrait en aide à un de ces « bouffons de bruns sans aucun sens des réalités dès qu’il était question de cul ». Le reste de l’anecdote s’était perdue dans les méandres de l’Histoire, et le douzième Aar’on avait régné en solitaire avec une poigne de fer sur une Fédération qui le haïssait et le méprisait.
Et c’était le petit treizième, tout gentil et aimable comme il était, qui s’était pris toute la contestation dans la tronche en guise de cadeau de bienvenue. Non, sérieusement, il aurait largement préféré que l’Inutile survive encore un peu quelques années au lieu de clamser d’une manière aussi pitoyable que celle dont il avait vécu. Le récit de ce décès avait fait le tour de la galaxie en moins de temps qu’il n’en fallait à la poste Fédérale pour faire sa tournée. En même temps, avec les grèves et l’obsolescence du service, ce n’était pas bien dur.
Le pauvre homme avait simplement fait un mauvais rêve et s’était imaginé que son Kili’an l’attendait sur Horus, enfin, après plus de soixante ans sans le moindre signe. Se réveillant en sursaut sans être capable de faire la part des choses entre réalité et songe, il s’était jeté en chemise de nuit contre une des fenêtres de ses appartements. Contre toute attente, cette dernière possédait un défaut de fabrication qui datait de la construction de Thot et que personne n’avait jamais remarqué. Du coup, le douzième réussit pleinement à faire ce qu’il souhaitait : passer à travers pour rejoindre au plus vite la terre orange au-dessus de laquelle il orbitait.
Si le manque d’air s’était rapidement fait sentir dans le vide stellaire, ce n’était pas cela qui avait coûté la vie à l’Aar’on. Confortablement protégé à l’intérieur de sa sphère focale, il avait plongé à toute vitesse vers son bien aimé. Même les frottements et la chaleur dégagée lors de son entrée dans l’atmosphère le firent doucement rigoler.
Non, le véritable et unique problème, c’était qu’il ne savait pas voler, et encore moins freiner. Ce ne fut qu’à quelques centaines de mètres du sol que le brun se rendit compte qu’il avait eu une bien mauvaise idée. Heureusement pour lui, il n’eut pas réellement le temps de souffrir. Enfin, il fut tout de même la première crêpe à régner sur Vojolakta, pendant les quelques minutes de son agonie.
Ridicule ? Non. Ironique, surtout. Car si l’idée était complètement stupide, le rêve, lui, était bien prémonitoire. Ce que l’Aar’on avait vu n’était, au final, que la pure vérité : oui, son Kili’an l’attendait bien depuis tout ce temps sur Horus !
D’ailleurs, ce fut même sur ce dernier qu’il s’écrasa, l’emportant à tout jamais dans la tombe à ses côtés, vivre une éternité de fol amour aplati.
Au final, personne ne le pleura. Un Aar’on partait pour un monde meilleur, un nouveau s’élèverait pour le remplacer. Ainsi allait la marche du monde.
Vint l’heure du voyage sur Canaan. Le treizième le fit seul. C’était la première fois que Mathuz refusait de l’accompagner quelque part. Le précepteur, au courant de tous les secrets de la Fédération, lui avait simplement indiqué le chemin mais n’avait pas lui-même voulu l’emprunter. Il y avait là-bas quelque chose qu’il ne voulait pas, ou plus, voir. Rien que de parler de cet endroit caché l’angoissait. C’était le passé de l’Humanité. Son passé à lui aussi. L’avenir, le futur, c’était Vojolakta.
Pendant son pèlerinage vers ses origines, l’Aar’on apprit beaucoup de choses. Les paroles de la Suz’an éclairent d’une lueur nouvelles certains enseignements de Mathuz et lui firent comprendre le comportement névrosé de son géniteur. Nul brun ne pouvait être forcé à vivre sans son blond. C’était bien trop cruel.
Lui-même s’y refusait. Dès son retour, plus que son intronisation qui approchait, la seule chose qui importa au jeune adolescent fut de se mettre en chasse. Il n’avait qu’une seule peur : que son promis se soit réincarné en simple bébé et qu’il doive attendre des années avant d’enfin pouvoir l’embrasser. Car c’était bien là une des règles fondamentales de l’univers qu’il avait apprise sur Canaan : l’âme du Kili’an originel se réincarnait de corps en corps. Ainsi, à la différence des Aar’ons qui étaient liés par le sang et la succession, deux blonds ne pouvaient pas exister en même temps. Il fallait forcément attendre la mort du Kili’an en titre pour que le suivant naisse. Mathuz le rassura : même si la précédente mouture de l’âme du blond légendaire venait de décéder, cela n’était pas censé empêcher la sortie un peu en avance de la nouvelle version. En toute logique, s’il existait un Aar’on dans ce monde, alors il y avait aussi forcément un Kili’an quelque part qui l’attendait. Même si ce paradoxe défiait la science, il était incontestable. Une raison pouvait forcément l’expliquer, il ne restait plus qu’à la trouver. Mais ça, ce n’était pas son boulot, il laissait donc volontiers d’autres illustres savants se pencher sur la question.
Ainsi, un jeune brun calme et joyeux qui ne rêvait que d’amour et qui se moquait du pouvoir se retrouva intronisé comme treizième Aar’on. La remise de ses insignes eut lieu sur Horus, non loin de la tombe de son prédécesseur. Comme il y avait trop de morceaux éclatés et que personne n’avait réussi à reconstituer le puzzle, il fut décidé d’ériger un mausolée directement sur le lieu du crash. Cela évitait des complications et une stupide perte de temps. La première décision du nouvel élu fut de se chercher un surnom. Le Gentil, le Tendre, le Beau Gosse, le Souriant… ce n’étaient pas les idées qui lui manquaient. Sa deuxième décision fut de reporter la première dès qu’il aurait retrouvé son Kili’an attitré, à qui il pourrait demander conseil voir même le laisser choisir. Il avait hâte. Il se sentait tellement amoureux… Oui, avec ce blond qui lui était promis à ses côtés, c’était sûr, les Ashtars allaient morfler et l’Humanité toute entière se souviendrait de lui pour l’éternité comme un des plus grands. Il s’en bidonnait d’avance. Cela allait être tout bonnement génial.
Ne restait donc plus qu’à trouver le Kili’an en question.
Ce fut le début des emmerdes.
– Euh, Mathuz… Je fais quoi, là, maintenant ? Parce que je sens bien un truc qui bat dans ma poitrine, mais… C’est vague… Ah nan, sérieusement, je ne veux pas être un Aar’on sans Kili’an ! Le dixième en est mort de chagrin, et mon prédécesseur, on a vu le résultat ! Je préfère mourir tout de suite et… Pourquoi tu me tends un gobelet vide ?
– Pour assurer votre descendance. – répondit calmement son fidèle conseiller en le fixant avec autorité. Non, parce que parti comme c’est parti, comme j’ai l’impression que le destin n’est pas tip top avec nous, je préfère assurer nos arrières et prévoir tout de suite la mise en route du prochain. Au pire, on trouvera une mère porteuse en route, mais faut assurer la lignée. Non, mais arrêtez de me regarder comme ça avec un air ahuri ! Vous prenez le gobelet de la main gauche, votre engin de la droite, vous pensez à un blond et vous secouez. Même un imbécile peut y arriver ! Vous êtes un imbécile ?
– Euh… non… – murmura le brun, particulièrement gêné. Mais euh, moi, et mon Kili’an ? Parce que quitte à choisir, j’préfère quand même vivre avec lui que mourir sans et…
–Ton Kili’an, j’en fais mon affaire ! Je connais quelqu’un qui pourrait nous aider, un ami. Maintenant que ton prédécesseur a passé l’arme à gauche, rien ne justifie plus son exil…Toi, en attendant, secoue et boucle-là !
Légèrement intimidé, le jeune Aar’on ne moufta pas. Quand son précepteur le tutoyait et abandonnait l’étiquette, c’était toujours le signe qu’il avait intérêt à se taire… Et puis, si Mathuz avait une idée, forcément, il lui ferait confiance. En même temps, ce n’était pas comme s’il avait d’autres solutions. Non, c’était plutôt une très bonne idée que de confier à ses subordonnés la tache de résoudre ses problèmes �� sa place. Il était même très heureux d’y avoir pensé ! La seule chose qui le gênait dans ce plan, c’était l’obligation qui lui était faite de se tripoter. Il ne comprenait pas du tout comment cela marchait ! Lui, il était un Aar’on pur, innocent et particulièrement naïf. Ce genre de gestes lui passaient complètement au-dessus de la tête. En même temps, essayant discrètement dans sa salle de bain, il dut bien admettre que c’était quand même assez rigolo. Et quelle ne fut pas sa surprise, après plusieurs dizaines d’essais et des heures d’apprentissage, de découvrir enfin à quoi servait le verre. Sur le coup, ça lui avait fait tout drôle. Il avait l’impression d’avoir dérobé de son propre corps quelque chose qui appartenait intimement à son Kili’an. Et il ne voyait pas du tout comment cela pouvait servir à assurer sa descendance, mais bon, ce n’était pas vraiment son affaire. Il remplirait son devoir, le reste était entre les mains de ses conseillers.
Plusieurs dizaines de jours après avoir envoyé son message, Mathuz reçut enfin une réponse, qu’il s’empressa d’apporter tout sourire au brun qui régnait sur Vojolakta. Elle n’était pas signée, mais son écriture ronde et gracieuse tout comme son fond trahissaient l’identité de son auteur.
« Coucou p’tit Mathuz ! Ça fait une blinde depuis la dernière fois ! Tu vas bien ? Bon, j’ai bien reçu ta demande hein, excuse-moi d’avoir pris mon temps pour répondre, mais en fait, ça ne va pas être possible. J’suis sur un coup génial, là, j’ai décidé de fusionner deux lunes entre elle pour faire une poitrine, et de faire tourner ce machin autour d’une planète en forme de fesses. Le résultat sera monstrueux, les gens paieront une fortune pour voir ça ! Du coup, là, j’suis pas trop dispo, trop absorbé par le boulot, et j’ai besoin de rester au calme. D’ailleurs, j’ai foutu ma base arrière sur Limbo, une planète dans un système connu de moi seul, pour être un peu pénard et pour pouvoir bosser en paix à l’abri des curieux. Au passage, tu féliciteras le facteur qui m’a trouvé ! Enfin non, parce que je l’ai tué pour pas risquer de voir mes ébauches fuiter dans la presse, mais on dit souvent du mal de la poste Fédérale, alors qu’en fait, ils ont pas mal de mérite. Du coup, j’ai envoyé Éduan te porter ma réponse ! Tu peux le garder pour qu’il t’aide, il en avait de toute manière assez de voyager, il voulait rentrez chez lui ! Allez, bisous mon grand ! On s’appelle d’ici quelques générations d’Aar’on et on se fait une bouffe, promis ! »
Complètement abasourdi, le treizième soupira lourdement, les yeux plongés dans sa main. Même après plusieurs lectures, il ne comprenait toujours rien à ce charabia. On lui avait promis une solution pour retrouver son Kili’an, il se retrouvait à la place avec un Galos allongé sur son lit qui discutait avec son précepteur comme s’ils étaient de vieux amis en pleines retrouvailles. Cela n’avait strictement aucun sens.
– Je fais quoi, moi, pour trouver mon ange blond ? – demanda-t-il, frustré, en tendant sa paume ouverte devant lui. Non parce que les Kili’ans, ça a beau s’habiller souvent en vert, ce n’est pas comme les pommes, ça ne pousse pas sur les arbres !
– Calmez-vous ! – tempéra Mathuz. Mon ami nous a envoyé un héros de guerre pour nous aider, un compagnon de route du légendaire septième Aar’on ! Oui, les Galos vivent très vieux !
– Enchanté ! – ajouta Éduan. Enfin, héros, Mathuz exagère toujours un peu ! Je n’étais qu’un très jeune Galos à l’époque, et me voici maintenant presque vieillard ! J’ai beaucoup crapahuté au cours de ma vie, et il est temps pour moi de rejoindre ma chère Lug afin de dispenser mon expérience aux jeunes générations. Mais avant cela, je serais ravi de servir à nouveau un membre de la lignée brune, comme à la belle époque. Jeune homme, mes ailes sont les vôtres. Je les mets à votre disposition, jusqu’à ce que vous ayez retrouvé celui que vous cherchez !
Certes, la proposition était aimable, mais le brun n’en restait pas moins profondément déçu. ! Lui, ce qu’il désirait, c’était un indice, une direction ou chercher, une carte au trésor avec une croix dessus… pas l’aide d’un drôle d’Âminal sorti du passé. Il en piqua même sa crise, la première depuis son accès au trône.
– C’est gentil, mais… JE VEUX MON KILI’AN ! JE VEUX, JE VEUX, JE VEUX !
Tout ruisselant de larmes, l’adolescent se réfugia dans les bras de Mathuz. Il était fort triste. Son blond qu’il n’avait jamais croisé lui manquait. Il lui fallait le trouver au plus vite. Il ne savait même pas par où commencer à regarder. Il se sentait complètement nul et impuissant.
Affichant un sourire paisible et réconfortant au bout du bec, Éduan lui posa la patte sur l’épaule. Il avait une excellente nouvelle à lui adresser.
– Juste avant que je m’en aille, l’Humain qui me servait de compagnon m’a fait part de certaines de ses théories. D’après lui, il se pourrait bien que votre blond se trouve actuellement sur la planète Marama, en plein système Solzabul, le cinquième à avoir intégré notre Fédération bien aimé sous le huitième Aar’on, juste avant que le neuvième ne le cède aux Ashtars…
1 note · View note
utopiedujour · 5 years ago
Text
Trump perd la boule. Bonne ou mauvaise nouvelle ?
Tumblr media
La capture d’écran ci-dessus vient d’une émission sur la chaîne MSNBC. Il s’agit de citations d’un article paru hier, le 16 août, dans le New York Times. Ce dont il est question, c’est d’un meeting de Trump la veille dans le New Hampshire.
L’extrait de l’article dit ceci :
Comme à son habitude, il s’est mis à digresser pendant plus d’une heure et demie, à s’écarter de manière apparemment aléatoire de ce qu’il avait prévu de dire, il a répété des points qu’il avait déjà soulevés plus tôt dans la soirée, comme s’il ne se souvenait plus les avoir déjà mentionnés. 
Sur le fait que Trump fasse des digressions, je n’ai pas grand-chose à dire : vous connaissez mes propre vidéos et si je me mettais à pontifier sur le fait que les gens passent du coq à l’âne, vous jugeriez que je suis vraiment gonflé.
Quand on parle sur le mode de l’improvisation, il y a un petit mécanisme qu’on pourrait appeler censure, qui se situe et intervient au point d’articulation entre l’inconscient et la conscience, qui permet de donner ou non le feu vert à ce qui vous vient « comme ça » à l’esprit. J’ai déterminé quant à moi que pour rendre mes petites causeries « vivantes », je n’allais exercer cette censure qu’un minimum. C’est un choix. Parfois je joue d’ailleurs sur l’effet comique de la digression, comme dans ma vidéo de ce matin et, pour montrer alors que je ne ne suis pas dupe, que je pourrais me contrôler davantage si je le voulais, je dis quelque chose du genre – comme ce matin – « Mais je m’égare, je m’égare ! « 
Tout ça pour dire que je serais très mal placé si je m’aventurais à dire que les exposés de Trump sont incohérents parce qu’il passe du coq à l’âne : de son point de vue ce n’est peut-être pas « du coq à l’âne », cela correspond peut-être à ce qu’il essaie véritablement d’exprimer, en reliant des éléments qui paraissent éloignés à d’autres que lui, mais qui à ses yeux sont reliés comme pertinents. Si Trump disait : « Il y a quatre députées Démocrates ‘The Squad’ qui feraient mieux de rentrer dans leur pays de merde. Le zoo de New York vient d’agrandir la section ‘grands singes' », certains pourraient y lire un coq à l’âne, mais ce ne serait pas le cas chez Trump.
Ce qui m’intéresse dans les remarques du New York Times, ce n’est donc pas ça, c’est la suite : « Il a répété des points qu’il avait déjà soulevés plus tôt dans la soirée, comme s’il ne se souvenait pas les avoir déjà mentionnés ».
En avril 2017, alors que Trump n’était président des États-Unis que depuis trois mois, a eu lieu à l’université de Yale un colloque consacré à sa santé mentale. Un livre reprenant les communications du colloque a ensuite été publié, sa couverture précise : « 27 psychiatres et autres spécialistes de la santé mentale évaluent le Président ». J’ai évoqué cet ouvrage en juin 2018 dans une de mes chroniques pour le magazine belge Trends – Tendances, intitulée « La dynamique perverse du narcissisme des tyrans ».
Manque de pot pour les auteurs du livre, l’article le plus pertinent du volume n’est de la plume ni d’un psychiatre ni d’un expert en santé mentale à aucun autre titre : il s’agit de Tony Schwartz, le nègre de Trump dans la rédaction de son livre The Art of the Deal (1987). Or Schwartz ne dit de Trump, ni qu’il est une pervers narcissique, ni un borderline (un cas perché sur la frontière ténue et imprécise séparant la névrose de la psychose), ni qu’il est un sociopathe, il se contente de dire que Trump est une ordure.
Les auteurs frustrés de ce livre se frottent sans doute les mains aujourd’hui à cette nouvelle que Trump dans le New Hampshire s’est mis à « radoter » au sens propre en répétant des choses qu’il avait déjà dites : « Là, il est coincé : nous tenons vraiment quelque chose ! », doivent-ils penser.
Pourquoi ? Parce que dans notre état normal, ce n’est pas là une chose que nous faisons : nous ne redisons pas dans une conversation ou dans une explication des propos que nous avons déjà tenus.
C’est là l’une des questions que j’ai examinées minutieusement dans Principes des systèmes intelligents (1989), le livre où je témoigne de mes efforts de faire bénéficier mes premiers efforts de chercheur en Intelligence Artificielle de ma familiarité avec la psychanalyse.
Il y a en effet à l’oeuvre chez nous, en permanence, une dynamique d’affect : il y a chez nous, « dans notre tête », à tout moment, des choses dont nous voulons « purger notre système », et quand nous les énonçons, nous les évacuons effectivement de notre « système ». Il y a « relaxation » de la dynamique comme s’expriment les physiciens, et nous comprenons parfaitement ce qu’ils veulent dire par là : « Dire ce qu’on a sur le coeur, ça soulage ! » On se sent mieux ! Et comme on se sent mieux, on n’éprouve aucun besoin immédiat de répéter ce qu’on vient de dire.
C’était là une propriété dont j’avais équipé ANELLA, le logiciel que j’avais conçu dans le cadre du projet Connex du labo d’IA de British Telecom, à la fin des années 1980, et c’était là l’un des éléments qui contribuaient à faire apparaître cette Intelligence Artificielle, « intelligente » : elle proposait par priorité « ce qu’elle avait sur le coeur », et elle ne radotait pas en revenant ensuite à la charge avec la même histoire : elle en avait « purgé son système ».
Et c’est là une chose que Trump apparemment ne parvient plus à faire. D’avoir exprimé une opinion une première fois a cessé de le soulager : il persiste à tenter de l’évacuer une seconde, une troisième fois, etc. Si on veut éviter de parler simplement de « radotage », on évoque alors une « obsession ». Et il s’agit là d’une pathologie qui existe aussi : la névrose obsessionnelle, un de ces « syndromes » dont la ou le psychanalyste se méfie comme de la peste parce que là, comme dans la psychose, il n’est pas sûr du tout que le « patient » en ait rien à ficher du fait que vous l’écoutiez ou non : il ou elle blablate et est très narcissiquement ravi de s’entendre blablater, que vous soyez là ou non à l’écouter n’ayant pas beaucoup d’importance, ou pas d’importance du tout : il ou elle est éperdu dans la mise en scène de sa propre personne, et le délice que cela constitue en soi.
Le stress peut être une raison pour laquelle la dynamique d’affect, qui est le moteur de notre psychisme, cesse de fonctionner correctement, et dans le cas de Trump ces jours derniers, ce pourrait être que la Bourse et l’économie US ont cessé de se comporter comme il a décrété qu’ils devraient. Une autre raison, ce pourrait être celle pour laquelle les vieux schnocks se mettent à radoter : le lien avec autrui s’est distendu avant de véritablement se couper. Le fait que les autres autour d’eux approuvent ou désapprouvent ce qu’ils racontent a cessé de leur revenir : l’interaction a cessé d’alimenter et de reconfigurer leur propre dynamique d’affect. Ils vivent dans un « monde à eux » où ils sont désormais seuls, le plus souvent hélas sans espoir de retour. Quand il s’agit du président d’une nation disposant d’un arsenal thermonucléaire (considérable ou non importe peu), ce n’est pas là une éventualité que nous pourrions ignorer d’un coeur léger.
from Blog de Paul Jorion https://ift.tt/2KT4zcS via IFTTT
0 notes
retouraffectifrapide · 6 years ago
Text
RETOUR D’AMOUR MARABOUTIQUE
RETOUR D’AMOUR MARABOUTIQUE
L’amour est indispensable à notre bonheur et donne un sens à notre vie à tous. Lorsqu’il existe des problèmes relationnels dans un couple : mauvaise entente, infidélités ou même lorsque un des partenaires s’en va, le bonheur que la relation apportait initialement devient un malheur.
Si vous avez tout essayé sans succès pour améliorer votre vie de couple, un rituel…
View On WordPress
0 notes
grandmaitremediumlaterre · 5 years ago
Text
Cessez de souffrir en amour grâce au marabout LATERRE
Sachez avant toute chose qu’en amour, il n’est pas nécessaire de souffrir. Il s’agit simplement de prendre les choses en main et de le faire avec un expert du retour d’affection et de l’être aimé comme le grand sorcier africain M. LATERRE . Vous pouvez joindre ce grand marabout africain
Rituel de magie noire sur Paris dans le 75
Lorsque l’on parle de magie noire, il est nécessaire d’être tout à fait contient que nous parlons de la magie de l’occultisme. De se fait, cette magie ne peut être pratiquée que par un grand sorcier africain expert en magie noire comme le sorcier LATERRE . La magie noire est donc destinée à concrètement nuire à une personne en utilisant des sortilèges et des maléfices. Les maléfices sont en mesure de porter atteinte au corps d’une personne, à ses biens mais également à sa réputation dans son environnement sociale.
De ce fait, et vu la gravité que pourrait entraîner un sortilège ou un maléfice de magie noire, il est indispensable de faire appel à un véritable sorcier vaudou pour se protéger des gens qui vous veulent du mal. Si vous pensez faire l’objet d’un sortilège ou d’un maléfice de magie noire, il ne faut surtout pas attendre avant de consulter LATERRE
Guadeloupe, medium Martinique, medium Reunion, voyance Guadeloupe, voyance Martinique, voyance Reunion voyante medium pas cher,voyance pas cher et serieuse,voyance par telephone,voyance serieuse voyance mail pas cher,voyance internationale,voyance discount nadia,voyance en ligne
Voici mon site web : http://www.maitrelaterre.com https://grandmaitremediumlaterre.site123.me/ E-Mail: [email protected] Tel: 0022998574889 Whatsapp : 0022998574889
0 notes