#Exorcisme Tragique
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splatteronmywalls · 2 years ago
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lefeusacre-editions · 30 days ago
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RIEN QU'UN MAUVAIS RÊVE, par Steven Lambert
Toutes les nĂ©cros de Michel Blanc, dĂ©cĂ©dĂ© tragiquement le 3 octobre dernier, ont citĂ© le malentendu cĂ©lĂšbre de Jean-Claude Dusse dans leurs gros titres, alors que l'acteur comme le cinĂ©aste a Ă©tĂ© le seul de la troupe du Splendid Ă  ĂȘtre on ne peut plus clair sur celui bien plus vaste et nĂ©faste que sa bande de copains du LycĂ©e Pasteur a su tourner Ă  leur avantage. Le film de cette prise de conscience sur lui-mĂȘme et son histoire, et leur dĂ©rive, c'est Grosse Fatigue. Le Feu SacrĂ© a voulu lui rendre hommage en republiant ce texte de Steven Lambert.
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Michel Blanc dans Grosse Fatigue (1994).
De quel rĂȘve ou cauchemar les inspecteurs de police tirent-ils Michel Blanc lors de la scĂšne d'ouverture de Grosse fatigue ? Est-il possible de sortir d'un rĂȘve pour rentrer, mais sans trop le savoir et de plain-pied, dans un cauchemar ? Comme si l'un n'Ă©tait que le marche pied de l'autre, un cauchemar sans fin qui nous aurait donnĂ© l'illusion, le goĂ»t pour des lendemains heureux et sans soucis afin de mieux nous entraĂźner au fond de son terrier. Et ces fausses interviews tĂ©lĂ© donnĂ©es par des vraies stars dans cette mĂȘme scĂšne : de quelle disparition – pour ne pas dire enterrement – annoncent-elles la nouvelle en prenant Ă  partie ce public de cinĂ©ma devenu tĂ©lĂ©spectateurs ?
Vous ĂȘtes Michel Blanc ? demande le policier.
Ben je ne sais pas, il est encore trop tÎt... Et vous ?, répond l'autre.
Celui qu'on appelle Michel Blanc a tentĂ© avec ce film un exorcisme : celui de son image, son double, celui de sa carriĂšre faite de seconds rĂŽles et lui ayant donnĂ© comme par procuration un peu du rayonnement spectaculaire de ses anciens camarades du Splendid. Autant le dire d'emblĂ©e : si Grosse fatigue est rĂ©ussi et fascine, c'est de montrer l'Ă©chec de cet exorcisme : autrement dit l'impossibilitĂ© pour Michel Blanc, tel un Peter Pan empĂątĂ© et dĂ©garni, de ne faire qu'un avec son ombre et surtout de faire que l'ombre ne soit qu'une ombre. Or ce film montre prĂ©cisĂ©ment la victoire nĂ©cessaire de l'ombre de Michel Blanc : la victoire de l'ombre comme lumiĂšre, comme la seule lumiĂšre qu'il n'y ait jamais eu. La victoire de l'ombre et du masque, du clichĂ© et de la caricature vivante avec tous ses travers, non seulement sur sa personne mais sur son monde. Un monde dĂ©sormais Ă  l'image de cette imposture : Ă  l'image de ces ruraux enfermĂ©s dans leur ringardise, de leurs dĂźners sans fin, de leurs adorations pour les stars, enfermĂ©s dans une vie oĂč mĂȘme les « miracles » ne sont jamais que l'autre nom du ridicule, l'occasion d'une bonne blague. Un monde oĂč les questions d'identitĂ©s se rĂšglent avec la police, oĂč les amis vous tournent le dos les uns aprĂšs les autres quand ils ne vous tabassent pas, oĂč chaque tentative pour rĂ©pudier l'image infernale que vous vous ĂȘtes forgĂ©s et qui vous Ă©chappe est immĂ©diatement sanctionnĂ©e.
Grosse fatigue nous montre ainsi comment une Ăąme qui a perdu son corps le perd une seconde fois, mais sciemment cette fois. Cette premiĂšre perte, antĂ©rieure au film, c'est cet imposteur qu'il faut retrouver et rĂ©ussir Ă  coincer dans la premiĂšre partie : essayer de remettre la main sur ce qu'on a laissĂ© filer, par nĂ©gligence ou par paresse, essayer de sauver sa peau ; l'Ăąme se rĂ©veillant un beau matin lorsqu'on vient lui apprendre les mĂ©faits du corps (le viol de Balasko). Une fois attrapĂ© le double malĂ©fique, cet autre soi, ne se laisse pas faire et n'entend rien lĂącher : il sait qu'il a la main haute, depuis un bon moment dĂ©jĂ , alors il dicte ses termes. C'est cette nuit au bord de la route oĂč l'on pactise avec l' « ennemi », oĂč l'on se distribue les tĂąches et oĂč l'on perd sans trop chercher Ă  le savoir : le corps ira faire acte de prĂ©sence sur les plateaux tĂ©lĂ©, cachetonner dans des films mĂ©diocres pour ne pas Ă©veiller les soupçons, pendant que l'Ăąme ira se baigner au soleil le cƓur lĂ©ger, dans ce qui pourrait ĂȘtre un ultime avatar du Club Med cher aux BronzĂ©s. La rĂ©volte de l'Ăąme est inutile, hier comme aujourd'hui : l'ennemi, le Spectacle, cet hĂŽte Ă  qui l'on avait dĂ©jĂ  dit oui sans trop chercher Ă  s'en souvenir, est revenu rĂ©clamer son dû : il est revenu et il porte dĂ©sormais notre visage.
Il n'y a pas d'Ă©chappatoire : nous ne sommes la victime de ce monde infernal que dans la mesure oĂč nous en avons Ă©tĂ© l'artisan. C'est ce que cette virĂ©e Ă  la campagne sur les traces de l'autre Michel Blanc, celui qui devait ĂȘtre issu d'un milieu autre que la bohĂšme parisienne, nous apprend au mĂȘme titre que ce pacte faustien conclu en bord de route. L'autre n'est pas lĂ , n'a jamais Ă©tĂ© lĂ  pour nous rappeler au « goĂ»t des choses simples » : l'autre est lĂ , dans l'ombre, prĂȘt Ă  saisir sa chance au moindre relĂąchement comme nous avant lui, pour prendre sa revanche. Revanchard et aigri, pĂ©tri d'une vie de ressentiment oĂč l'on collectionne les affiches et photos des films de sa star prĂ©fĂ©rĂ©e. Et ce relĂąchement advient toujours sans qu'on s'en rende bien compte, lorsqu'il est dĂ©jĂ  trop tard : lorsqu'on s'est endormi, lorsqu'on s'est retournĂ© dans sa propre image, cette image Ă  laquelle on aura dit au moins une fois oui, juste une fois mais de trop.
Si l'autre vous connaĂźt mieux que vous-mĂȘme c'est que son monde ressemble Ă  s'y mĂ©prendre au vĂŽtre : du Carlton de Cannes jusque Chez RĂ©gine Ă  Paris, en passant par les animations de supermarchĂ© et les concours topless dans des boĂźtes de nuit douteuses, il ne s'agit plus que de degrĂ©s sur la mĂȘme Ă©chelle. Un monde qu'il connaĂźt mieux que vous Ă  force de ressembler Ă  un de vos films et oĂč l'on ne s'arrĂȘte plus aprĂšs qu'une femme ait rejetĂ© vos avances, parce qu'on sait qu'on peut dĂ©sormais se le permettre. Un monde oĂč mĂȘme la prĂ©tention Ă  ĂȘtre un auteur, ce parangon d'authenticitĂ© auquel on ne croit dĂ©jĂ  plus trop soi-mĂȘme, ne vous sauvera pas.
Une autre maniĂšre de dire que Michel Blanc cherche Ă  expier avec Grosse fatigue l'expĂ©rience Splendid : la troupe autant que sa trajectoire et son sens, le symptĂŽme qu'elle reprĂ©sente au sein de la sociĂ©tĂ© française des annĂ©es 90. Michel Blanc cherche Ă  expier mais le salut ne vient pas, lui est comme refusĂ©. Lorsque le salut se prĂ©sente c'est encore sous la forme d'un pacte, d'un donnant-donnant : jouer encore une fois les figurants, les seconds seconds-rĂŽles, les garçons de cafĂ© pour tout recommencer mais avec la leçon retenue. Autrement dit lorsque le salut se prĂ©sente, enfin, c'est encore sous la forme d'une caricature, d'un marchĂ© de dupes dans lequel on espĂšre perdre sa mĂ©moire, perdre la trace de ce que l'on a fait. Jouer honnĂȘtement la carte de la mauvaise conscience. S'humilier un peu plus comme l'ombre de l'autre Ă  laquelle on est dĂ©sormais condamnĂ©, descendre encore un peu plus bas dans le terrier et peut-ĂȘtre...
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olivierdemangeon · 4 years ago
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  Un esprit malĂ©fique, ayant la possibilitĂ© de prendre l’apparence de toutes les personnes qu’il croise, prend pour cible la famille du prĂȘtre Ă©tant venue l’affronter dans un exorcisme tragique.
    “Byeon-sin” (ëł€ì‹ ), ou “Metamorphosis” pour la distribution internationale, est un film d’horreur sud-corĂ©en datant de 2019, rĂ©alisĂ© par Kim Hong-seon, Ă  qui l’on doit Ă©galement “The Chase” (2017). Les acteurs principaux sont Bae Sung-woo, qu’on a pu voir dans ïżœïżœBeasts Clawing at Straws” (2018), Sung Dong-il, qu’on a pu voir dans “The Accidental Detective 2: In Action” (2018), Jang Young-nam, qu’on a pu voir dans “Miss Baek” (2018), Kim Hye-jun, qu’on a pu voir dans “Herstory” (2017), Jo Yi-hyun, qu’on a pu voir dans “Homme Fatale” (2019), et Kim Kang-hoon, qu’on a pu voir dans “Exit” (2019). Ce mĂ©trage est paru le 21 aoĂ»t 2019.
L’histoire proposĂ©e par “Metamorphosis” nous invite Ă  suivre le pĂšre Park Joong-soo (Bae Sung-woo), formĂ© Ă  la lutte contre le dĂ©mon, qui, suite Ă  un exorcisme qui s’est mal terminĂ©, envisage de quitter les ordres. Son supĂ©rieur l’en dissuade et l’encourage Ă  prendre un poste Ă  l’étranger afin de se ressourcer. Toutefois, le dĂ©mon auquel il a Ă©tĂ© confrontĂ©, lui a promis de s’en prendre Ă  sa famille pour se venger de lui. Et c’est ce qu’il va faire. Park Kang-goo (Sung Dong-il), le frĂšre du prĂȘtre, et sa famille, et toute sa famille, sont en proie Ă  un dĂ©mon qui dispose de la facultĂ© de prendre l’apparence de n’importe qui, semant ainsi le doute et la discorde dans la famille Park

Bien que prĂ©sentĂ© comme un film fantastique, “Metamorphosis” est un film d’horreur. Alors que l’on retrouve les ressorts classiques du genre, le scĂ©nario concoctĂ© par Kim Hyang-ji apporte son lot d’originalitĂ© et peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme rĂ©ellement superbe. Avant de basculer dans le cƓur de l’intrigue, avec l’utilisation par le dĂ©mon de transformation visant Ă  semer la zizanie dans la famille ciblĂ©e, on trouve une remarquable scĂšne oĂč Kang-goo (Sung Dong-il), le pĂšre de famille explore la maison de son voisin, Ă  la dĂ©coration toute particuliĂšre. Une sĂ©quence troublante qui permet de se mettre pleinement dans l’ambiance.
En entrant dans le vif du sujet, on s’enferme dans la maison des Park, oĂč Kim Hong-seon, le rĂ©alisateur joue avec nos nerfs, en proposant des scĂšnes successives dans lesquelles on doute de l’identitĂ© de chaque protagoniste en raison de la particularitĂ© du dĂ©mon. Tour Ă  tour, les enfants, la mĂšre et le pĂšre font l’objet d’un double qui va profiter de l’ambiguĂŻtĂ© de la situation pour agresser les autres membres de la famille. Il faudra toute la malice du pĂšre Park Joong-soo pour dĂ©jouer les fourberies de cet esprit dĂ©moniaque. On pourra cependant regretter que la confrontation finale est construite sur un modĂšle trĂšs classique en n’offrant aucune originalitĂ© dans le genre.
Les valeurs de productions pour “Metamorphosis” sont d’un niveau supĂ©rieur. La photographie Yoon Joo-hwan est de qualitĂ©, et si les dĂ©cors sont basiques en se limitant Ă  deux demeures dans la mĂȘme rue, c’est essentiellement le travail des effets spĂ©ciaux qui s’avĂšre ĂȘtre remarquable. Les effets horrifiques sont classiques, des silhouettes qui traversent l’écran en arriĂšre-plan, des personnages qui apparaissent soudainement lorsque le principal protagoniste se retourne, un dĂ©mon Ă  la force surnaturelle, etc. Des Ă©lĂ©ments usuels, mais trĂšs bien amenĂ©s et rĂ©alisĂ©s. Le maquillage et la dĂ©formation des visages et des yeux sont trĂšs rĂ©alistes. La bande originale orchestrĂ©e par Kim Jun-seong est parfaitement maĂźtrisĂ©e. Les effets sont pleinement renforcĂ©s par la qualitĂ© de la bande sonore. Enfin, le montage dĂ©livrĂ© par Sin Min-kyeong dĂ©bouche sur un mĂ©trage de 113 minutes pleinement captivantes avec plusieurs jumps-scares efficaces.
En conclusion, “Metamorphosis” est un trĂšs bon film d’horreur, disposant d’une histoire classique, d’une intrigue trĂšs bien construite et d’un dĂ©veloppement original pour partie. Le rythme est bien Ă©quilibrĂ©, le rĂ©cit est fluide et la narration est linĂ©aire, en dehors d’un ou deux flashbacks explicatifs. La photographie est construite sur des dĂ©cors simples, mais des effets spĂ©ciaux trĂšs rĂ©alistes et de grande qualitĂ©. La bande musicale est d’une grande valeur en jouant pleinement son rĂŽle sur l’atmosphĂšre et le montage est pleinement maĂźtrisĂ©. La distribution offre de trĂšs bonnes prestations et bien que Bae Sung-woo soit mis en avant sur l’affiche, lors de la promotion et mĂȘme dans les bandes-annonces, c’est cependant le personnage incarnĂ© par Sung Dong-il qu’on peut considĂ©rer comme Ă©tant le principal protagoniste de l’histoire. L’ensemble est singuliĂšrement captivant et viendra combler les amateurs du genre.
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   METAMORPHOSIS (2018) ★★★★☆ Un esprit malĂ©fique, ayant la possibilitĂ© de prendre l'apparence de toutes les personnes qu'il croise, prend pour cible la famille du prĂȘtre Ă©tant venue l'affronter dans un exorcisme tragique.
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olivierdemangeon · 8 years ago
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  Synopsis : Lindsay, mĂšre cĂ©libataire, est le tĂ©moin de trĂšs inquiĂ©tants phĂ©nomĂšnes entourant son fils de 11 ans Cameron. PersuadĂ©e qu’il s’agit d’un cas de possession dĂ©moniaque, Lindsay et une envoyĂ©e du Vatican font appel au scientifique Seth Ember pour s’en dĂ©barrasser. ClouĂ© dans une chaise roulante aprĂšs la disparition tragique de sa famille, il est capable de s’introduire dans le subconscient de la personne possĂ©dĂ©e. En pĂ©nĂ©trant celui du jeune Cameron, Ember se retrouve confrontĂ© Ă  un dĂ©mon de son passé 
Origine du film : États-Unis RĂ©alisateur : Brad Peyton ScĂ©nariste : Ronnie Christensen Acteurs : Aaron Eckhart, Carice van Houten, Catalina Sandino Moreno, David Mazouz, Keir O’Donnell, Matt Nable, John Pirruccello Musique : Andrew Lockington Genre : Horreur, Thriller DurĂ©e : 1 heure et 31 minutes Date de sortie : 2 dĂ©cembre 2016 (États-Unis) AnnĂ©e de production : 2016 SociĂ©tĂ©s de production : IM Global, Blumhouse Productions, WWE Studios DistribuĂ© par : BH Tilt, High Top Releasing, Universal Pictures Titre original : Incarnate Notre note : ★★★☆☆
Notre commentaire : “Incarnate” est un film d’horreur amĂ©ricain Ă  orientation surnaturelle et/ou paranormale, datant de 2016, rĂ©alisĂ© par  Brad Peyton, Ă  qui l’on doit Ă©galement “L’Île MystĂ©rieuse” (2012). Les acteurs principaux sont Aaron Eckhart, qu’on a pu voir dans “Sully” (2016), Carice van Houten, qu’on a pu voir dans “La Couleur de la Victoire” (2016), Catalina Sandino Moreno, qu’on a pu voir dans “At the Devil’s Door” (2014), et David Mazouz, qu’on a pu voir dans “The Darkness” (2016).
Brad Peyton a Ă©tĂ© engagĂ© pour rĂ©aliser le film et Ronnie Christensen pour en Ă©crire le scĂ©nario. Les sociĂ©tĂ©s Blumhouse Productions et WWE Studios se sont occupĂ©es de la production. Aaron Eckart a Ă©tĂ© le premier acteur Ă  ĂȘtre enrĂŽlĂ© dans le film, le 17 septembre 2013. Mark Henry a intĂ©grĂ© le casting le 25 novembre 2013, quant Ă  Catalina Sandino Moreno, David Mazouz, George Anthony Anisimow et Karoline Wydra, ils ont rejoint la distribution un peu plus tard. 
Le tournage a eu lieu en novembre 2013, mais n’est sorti en salles qu’en dĂ©cembre 2016. L’intĂ©gralitĂ© des scĂšnes a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  Los Angeles, en Californie. DotĂ© d’un budget de 5 millions de dollars, “Incarnate” a rapportĂ© prĂšs de 9 millions de dollars. Le film a essentiellement reçu des critiques nĂ©gatives. 
L’histoire proposĂ©e par “Incarnate” nous plonge dans l’univers de la possession et des exorcismes. Un sujet dĂ©jĂ  visitĂ© maintes et maintes fois dans l’univers du film d’horreur. Fatalement, on navigue dans un thĂšme usuel et l’histoire apparaĂźt donc comme familiĂšre. Cependant, le dĂ©veloppement est original, mettant en scĂšne le Dr. Seth Ember (Aaron Eckhart) qui se veut avoir une approche scientifique qu’il refuse d’appeler exorcisme. Ce dernier est clouĂ© dans une chaise roulante depuis l’accident de voiture qui a coĂ»tĂ© la vie Ă  son Ă©pouse ainsi qu’à son fils. Le Dr. Ember va venir en aide Ă  un jeune garçon, Cameron, possĂ©dĂ© par une entitĂ© malĂ©fique rĂ©pondant au nom de Maggie. Cette mĂȘme entitĂ© qui aurait provoquĂ© l’accident fatal de la famille Ember. 
PlutĂŽt que de nous proposer une sĂ©rie de sĂ©ances d’exorcismes classiques visant Ă  chasser le dĂ©mon par la priĂšre et autre incantation religieuse spĂ©cifique, le script nous propose une autre approche. Le Dr. Ember se propose d’entrer en contact avec le subconscient des victimes de maniĂšre Ă  leur faire comprendre qu’elles rĂȘvent, car selon sa thĂ©orie, les dĂ©mons n’ont pas rĂ©ellement la possibilitĂ© de contrĂŽler ceux qu’ils possĂšdent. Ils ne font que calmer l’hĂŽte Ă  travers des rĂȘves rĂ©confortants afin qu’il ne soit pas conscient que le dĂ©mon utilise leur corps. 
Du cĂŽtĂ© de la distribution, on retiendra essentiellement la prestation d’Aaron Eckhart. Afin de se prĂ©parer pour le rĂŽle, l’acteur s’est dĂ©guisĂ© en vĂ©tĂ©ran de la guerre du Vietnam en fauteuil roulant pour se fondre incognito dans la foule en criant afin d’étudier la rĂ©action des gens. On notera Ă©galement la performance du jeune David Mazouz, qu’on a pu voir par ailleurs dans la sĂ©rie Gotham dĂ©peignant le jeune Bruce Wayne. 
Rosario Dawson devait originellement interprĂ©ter Camilla, l’un des rĂŽles fĂ©minins principal, mais cette derniĂšre a abandonnĂ© en raison des conflits de planning et fut remplacĂ© par Catalina Sandino Moreno.
“Incarnate” doit faire l’objet d’une Ă©dition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, Ă  paraĂźtre le 26 avril 2017 chez Warner Home VidĂ©o France. Pour de plus amples renseignements, n’hĂ©sitez pas Ă  consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, “Incarnate” se limite Ă  ĂȘtre un agrĂ©able film d’horreur dont l’histoire tourne autour du thĂšme de l’exorcisme avec un dĂ©veloppement intĂ©ressant, prenant le contre-pied des productions habituelles dĂ©veloppant ce thĂšme. L’intrigue reste cependant classique et la photographie n’apporte rien de particulier. La distribution offre d’honorables prestations, mais on retiendra les performances d’Aaron Eckhart dans un double rĂŽle ainsi que celle de David Mazouz dans le personnage de l’hĂŽte du dĂ©mon. Malheureusement, l’originalitĂ© apportĂ©e par le script ne permet pas vraiment d’élever le sujet. On se retrouve donc avec un film correct mais loin d’ĂȘtre passionnant. 
  Bande-annonce :
INCARNATE (2016) Synopsis : Lindsay, mÚre célibataire, est le témoin de trÚs inquiétants phénomÚnes entourant son fils de 11 ans Cameron.
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