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#Emploi Immobilier Paris
highlinegroup1 · 1 year
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Débloquez la carrière de vos rêves : Les métiers de l'immobilier à Paris
Vous êtes fasciné par le charme enchanteur de Paris et vous rêvez d'une carrière qui vous permette de faire partie de la scène immobilière de cette ville dynamique ? Que vous soyez un jeune diplômé ou un professionnel chevronné cherchant à changer, Paris offre une pléthore d'opportunités passionnantes dans le secteur de l'immobilier. Dans cet article de blog, nous allons explorer les emplois dans l'immobilier à Paris, découvrir les rôles clés qui sont demandés, et fournir des informations précieuses pour vous aider à démarrer la carrière de vos rêves.
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Immobilier à Paris : Un marché en pleine expansion
Paris, souvent surnommée la "ville de l'amour", n'est pas seulement célèbre pour son romantisme et son art, mais aussi pour son marché immobilier florissant. En tant que lieu de prédilection pour les touristes, les investisseurs et les expatriés, Paris connaît une demande constante de biens immobiliers résidentiels, commerciaux et de luxe. Avec son histoire riche et son développement urbain moderne, la ville offre une gamme variée d'opportunités immobilières qui répondent à des intérêts et à des expertises divers.
Les métiers de l'immobilier les plus demandés
Agent immobilier : En tant qu'agent immobilier à Paris, vous serez au premier plan des transactions immobilières. Vous aiderez les clients à acheter, vendre et louer des biens immobiliers et jouerez un rôle essentiel dans les négociations, l'analyse du marché et les visites de biens.
Gestionnaire de biens immobiliers : Si vous avez le sens de l'organisation et de la gestion, le poste de gestionnaire de biens immobiliers pourrait vous convenir parfaitement. Vous serez responsable de la supervision des propriétés locatives, de l'entretien et de la satisfaction des locataires.
Analyste immobilier : En tant qu'analyste immobilier, vous étudierez les tendances du marché, mènerez des études de faisabilité et fournirez des informations précieuses aux investisseurs, aux promoteurs et aux sociétés immobilières.
Développeur immobilier : Si vous êtes passionné par la conception et la construction, le métier de promoteur immobilier vous permet de façonner l'horizon de la ville en lançant et en gérant des projets de développement.
Spécialiste du marketing : Le marketing immobilier est un aspect crucial du secteur. En tant que spécialiste du marketing, vous créerez des campagnes, utiliserez des canaux numériques et contacterez des acheteurs et des locataires potentiels.
Étapes clés pour décrocher l'emploi de rêve dans l'immobilier
Étudiez le marché : Familiarisez-vous avec le marché immobilier actuel à Paris, y compris les tendances de l'immobilier, les quartiers populaires et les développements à venir.
Le réseautage est essentiel : Participez à des événements immobiliers, rencontrez des professionnels du secteur et rejoignez des forums en ligne ou des groupes LinkedIn pour élargir votre réseau.
Obtenez une certification : Envisagez d'obtenir des certifications ou des licences pertinentes, telles qu'une licence d'agent immobilier ou une certification en gestion immobilière, afin de renforcer votre crédibilité.
Rédigez un CV impressionnant : Adaptez votre CV pour mettre en évidence les compétences et les expériences pertinentes qui correspondent aux postes dans l'immobilier qui vous intéressent.
Préparez-vous aux entretiens : Entraînez-vous à répondre aux questions courantes des entretiens d'embauche dans l'immobilier et soyez prêt à démontrer votre connaissance du marché immobilier parisien.
Stages et apprentissages : Envisagez des stages ou des apprentissages dans des sociétés immobilières afin d'acquérir une expérience pratique et d'améliorer vos chances de décrocher un emploi à temps plein.
Le rêve parisien
Travailler dans le secteur de l'immobilier à Paris n'offre pas seulement des avantages financiers, c'est aussi une occasion unique de s'immerger dans la culture, l'architecture et le mode de vie de la ville. Le chemin vers la carrière de vos rêves peut être semé d'embûches, mais avec de la détermination, de la passion et les bonnes compétences, vous pouvez ouvrir les portes de la réussite dans cette ville séduisante.
Alors, qu'attendez-vous ? Faites le premier pas vers la carrière de vos rêves emplois dans l'immobilier à Paris et profitez de la magie de Paris !
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ZONE 93 (Part 2)
Pour pallier cette problématique sociologique et financière, certains vont se lancer dans une économie parallèle illégale ; le trafic de stupéfiant. Une minorité de la jeunesse dans le désespoir et l’échec scolaire, s’embrigade dans cette voie sans issue. Comme une fourmilière, ces entreprises hors la loi, fleurissent avec succès autour de différents quartiers délaissés depuis des années par les municipalités du 93. Ravages psychologiques sur les populations entraînant certaines villes au rang de « plaques tournantes du trafic de drogue » Considérée comme un havre de paix et de vivre ensemble et de mixité sociale, Saint-Ouen tombe dans l’insécurité et la violence urbaine.
La ville s’enflamme, s’enlise, s’engouffre, s’endette, à la recherche de solutions qui seront inefficaces, bien au contraire qui continueront de mettre le feu aux poudres.
Police inexistante ou en manque d’effectifs, quartiers classés en zone de sécurité prioritaire, désengagement total de l’état pour le 93. Grands projets immobiliers en vue du grand Paris et plus tard des JO, ventes de terrains municipaux à de grands entrepreneurs, logements sociaux transformés en accès à la propriété parfois réservés prioritairement aux encartés, à certains élus. La préemption abusive sur les biens privés de certains maires. Expulsion d’un village d’insertion Roms subventionné par la mairie pour laisser place aux promoteurs. Certains même vont s’abandonner durant les grands enjeux politiques à la manipulation, l’instrumentalisation des associations qui drainent un électorat de masse, en utilisant le budget parlementaire de leur circonscription.
Opportunisme, ego surdimensionné, recherche du pouvoir à tout prix. Certains quartiers se transforment en zones de « non droits » sous l’autorité de « caïds » véritables entrepreneurs spécialistes de l’import-export de stupéfiants  PME du cannabis, redoutables recruteurs d’âmes en perditions, proposant des emplois de guetteur, fustigeant « pôle emploi » et « l’éducation nationale » avec comme finalité la radicalisation et le trafic d’armes. C’est la fin d’une ère politique, pour les bastions de la célèbre ceinture rouge, tout s’écroule. Les villes naviguent à l’aveuglette, comme un capitaine ivre, ne sachant plus quel est le bon cap, surtout lorsque l’on ne distingue plus le fond de la forme.
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shalomelohim · 1 year
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- Boker Tov Lekoulam / Bonne Journée tout le monde -
Tout s’accélère avant l’été...
6 juin 1944 - 6 juin 2023 Une journée pour se souvenir du débarquement de Normandie, tandis que nous consacrons un mois entier à célébrer des diversités sexuelles.
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Revue de Presse des informations des derniers jours qui nous impacterons à court, moyen ou long terme (n’hésitez pas à vous abonner si vous voyez une source d’information qui vous parait intéressante)
Fin de la propriété privée, ville 15 mn, pénurie logements, paupérisation, fin chaudière gaz
Israël se prépare-t-il à transformer des villes en villes de 15 minutes ? Bat Yam, à seulement 7 kilomètres de Tel Aviv, sera divisée en cinq districts cette semaine. Promu comme un moyen « d’améliorer l’apparence de la ville, de faciliter un service plus efficace pour les résidents et d’améliorer l’entretien et la propreté.
Ne pouvant pas se loger ailleurs, 100.000 personnes vivent à l'année au camping "Ça m'a sauvé de la rue"
Les chaudières à gaz vont-elles être interdites ? Le gouvernement s'interroge Dans le cadre d'une éventuelle interdiction progressive des chaudières à gaz pour faire baisser les émissions de CO2 liées au bâtiment, le gouvernement lance une concertation jusqu'au 28 juillet avec des élus et des professionnels. A l'heure actuelle, l'utilisation des bâtiments - hors construction - représente 18% des émissions de gaz à effet de serre en France, et 60% de ce total vient du chauffage au gaz, ajoute le ministère de la Transition énergétique.
Crise du logement : PTZ plus restrictif, fin du Pinel... Les annonces du gouvernement inquiètent le secteur de la construction 300 000 emplois menacés Crise de l’immobilier: « On va perdre 35 % d’activité en 2023 », les promoteurs dans l’incertitude
L'immobilier ancien qui se grippe et l’immobilier neuf qui s'écroule: un vent de panique souffle sur le marché immobilier Les premières mesures, extrêmement attendues, du CNR logement ont été dévoilées. Et elles ont déçu le monde de l'immobilier. Les professionnels alertent depuis de nombreux mois des difficultés, aussi bien dans l'ancien que dans le neuf.
Nouvelle Taxe Sur L’immobilier : L’État Va Devenir Copropriétaire De Votre Logement Les propriétaires seraient tenus de reverser une partie de leurs loyers à l’État. Une nouvelle taxe sur l’immobilier résidentiel serait ainsi créée.
Alerte Immobilière : Elon Musk Prédit un Krach Immédiat sur le Marché Immobilier commercial et résidentiel !
Immobilier : Les Français Bientôt Dépossédés Une maison coûte chère : emprunt à rembourser, taxe foncière, entretien, mise aux normes... De lui-même, l’homme demandera à se déposséder de sa maison car il ne pourra plus faire face aux charges (perte d’emploi, inflation galopante, nouveaux impôts...) et il vendra son foncier pour garder son bâti.
Pédophilie, Wokisme, LGBT, Inclusivité, DragQueen
Le monde est en train de devenir pire que du temps de Sodome et Gomorrhe.
22% des Français de moins de 26 ans s'identifient comme LGBT+
Ecoles publiques USA : vidéo 1, vidéo 2
Paris, dans un square pour enfants : femme avec déguisement (seins + pénis) avec autorisation de la Mairie de Paris.
Mariage pour tous : « Pride des banlieues » en Seine-Saint-Denis
Pédocriminalité au sein des Témoins de Jéhovah Cette enquête canadienne révèle des règles internes aux Témoins de Jéhovah qui ont pour effet de protéger les membres accusés de pédophilie... plutôt que leurs victimes.
Un homme transgenre enceint fait la une du magazine Glamour UK
Éducation sexuelle : fellation, sodomie et SIDA expliqués à des élèves de 9 ans, Mamans Louves revient à la charge [vidéo 34 mn]
Le PDG de BlackRock, Larry Fink,déclare avec CONVICTION "qu'il faut forcer les comportements" dans les entreprises en matière de "genre et de race" et de "diversité et d'inclusion"
Crise financière, Monnaie, Dédollarisation du monde, effondrement, BRICS, Revenu Universel
Sommet pour un Nouveau Pacte Financier Mondial - Palais Brongniart le 22 et 23 juin 2023. Objectif : Construire un nouveau consensus pour un système financier international plus solidaire
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Conclure un nouveau pacte financier avec les pays du Sud. Ce sommet est co-organisé par la France et l’Inde, mais son comité de pilotage comprend également l’Allemagne, la Commission européenne, le Sénégal, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Aider les pays vulnérables à faire face aux conséquences des crises récentes et futures en renouvelant les financements internationaux et en facilitant leur accès aux pays les plus pauvres.
” Nous frapperons fort, car nous allons tout d’abord établir un nouveau consensus. La lutte contre la pauvreté, la décarbonation de notre économie, afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, et la protection de la biodiversité sont étroitement liées. Nous devons donc nous accorder conjointement sur la meilleure façon de faire face à ces défis dans les pays pauvres et les pays émergents du monde en développement, sur le montant des investissements, sur la réforme de l’ensemble des infrastructures comme la Banque mondiale, le FMI, les fonds publics et privés, et sur la manière dont il nous faut engager un nouveau processus.” EMMANUEL MACRON, Président de la République française
“ Les réponses apportées par la communauté internationale sont aujourd’hui fragmentées, partielles et insuffisantes. Nous appelons donc, aujourd’hui, à une révision profonde de notre logiciel. Nous devons construire, ensemble, un système financier international plus réactif, plus juste, et plus solidaire permettant de lutter contre les inégalités, de financer la transition climatique, et de nous rapprocher de l’atteinte des objectifs du développement durable.” MIA MOTTLEY, Première ministre de la Barbade
Seront présents : António Guterres, Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission Européenne Mafalda Duarte, PDG Fonds d'investissement pour le climat Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI Ajay Banga, Président de la Banque Mondiale Olaf Scholz, Chancelier fédéral d'Allemagne Mathias Cormann, Secrétaire général de l’OCDE VANESSA Nakate, Ambassadrice de bonne volonté pour l'ONU Melinda French Gates, Femme d’affaires et philanthrope Dr. Rajiv Shah, Président de la Fondation Rockefeller
+ Présidents des Comores, du Gabon, de Mauritanie, du Mozambique, du Congo Brazzaville, de la Tunisie, du Brésil.
En partenariat avec :
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La dédollarisation accélère Neuf pays emmenés par l’Iran lancent une alternative au réseau SWIFT. Parallèlement, les BRICS discutent de la fin du dollar à Cape Town.
Préparez vous à la Dédollarisation ! (8 mn) par Les Nouvelles Chroniques de Rorschach
Distributeurs de billets : 8.000 points de retrait vont disparaitre Des banques ont décidé de mutualiser leur réseau de distributeurs de billets, afin de réduire leur nombre.
CBDC : la «monnaie intelligente» qui dictera nos vies ? La suppression du cash envisagée un peu partout fera place à un argent digital centralisé qui permettrait de contrôler nos dépenses et nos comportements, comme le fait déjà la Chine. Peut-on s'y opposer ?
Les Commissaires de Justice de la Cour d'appel de Paris feront désormais usage de NFTs pour leurs documents et actes officiels Se tourner vers la blockchain afin de sécuriser et authentifier les documents. Ils viennent en effet d’annoncer un partenariat avec Unikbase, qui leur permettra de créer des NFTs sur une blockchain dédiée.
La Chine s’impose sur le marché de l’or Pendant que les regards sont tournés de part et d’autre de l’Atlantique où ont lieu des turbulences financières, la Chine profite de la situation pour acheter d’importantes quantités d’or. Pour la première fois depuis plusieurs années, la Banque Populaire de Chine (BPoC) publie à nouveau les données de ses achats. Ce changement de comportement n’est pas anodin et témoigne de la volonté du pays de s’imposer comme un acteur majeur sur le marché de l’or. L’Empire du Milieu est aujourd’hui le sixième plus gros détenteur d'or au monde, selon les données officielles.
La Banque des règlements internationaux va utiliser l'IA pour surveiller les transactions bancaires mondiales à la recherche de "blanchiment d'argent" Alors que le FMI se prépare actuellement à introduire son nouveau système mondial de CBDC appelé UMU (également connu sous le nom de Unicoin), la Banque des règlements internationaux est occupée par de multiples projets visant à centraliser toutes les banques internationales et les banques centrales dans un réseau parapluie unique permettant des transactions transfrontalières rapides à l’aide de monnaies numériques. En d’autres termes, une société sans argent liquide.
Un revenu universel bientôt expérimenté en Angleterre 1850 euros par mois pendant deux ans, sans obligation d’emploi. Ce sont les modalités d’un pilote sur le revenu universel de base qui devrait bientôt voir le jour au Royaume-Uni.
Guerres, armement, conflit
Arabie saoudite, Emirats, Bahreïn... Zoom sur l’alliance maritime, souhaitée par l'Iran, que veut éviter Israël Israël : "Nous devons nous préparer aux scénarios les plus rudes" (ministre de la Défense) Le Premier ministre Benjamin Netanyahou prépare Israël à différents scénarios de guerre lors de l'exercice militaire "coup de poing"
L'Iran dévoile son premier missile balistique hypersonique, capable d’atteindre Israël
Une délégation de l'armée israélienne au Maroc pour l'exercice militaire "African Lion" Environ 18 pays et quelque 8 000 soldats de l'armée américaine, du Maroc et du Ghana participent à cet exercice.
Les exercices militaires de l'Otan vont perturber le ciel cet été : "950 vols pourraient être déviés par jour" Entre les grèves des contrôleurs aériens français et les opérations de l’Otan, l’été s’annonce compliqué pour les transporteurs aériens européens.
Union Européenne, Occident, Effondrement de la France
Louis Fouché : « 𝑳𝒆𝒔 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔 𝒅𝒐𝒊𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒓𝒆𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏. »
Hervé Juvin (Député Européen) résume certaines mesures importantes (Destruction de l’immobilier, interdiction au droit de circuler en voiture en ville, monnaie digitale).
Carrefour envisage de supprimer 1000 postes en France Le groupe cherche à économiser plusieurs milliards d'euros dans le cadre de son plan stratégique à horizon 2026.
Comptoir des Cotonniers et Princesse Tam Tam: 55 magasins pourraient fermer en France 304 postes supprimés
Santé, fin de vie
Vaccin prometteur contre la récidive des cancers ORL: "C'est une nouvelle extraordinaire (...) mais c'est encore très expérimental", réagit le Pr. Khayat
L’OMS veut lancer un pass sanitaire mondial Inspiré par le certificat Covid numérique européen, il contribuerait à «protéger les citoyens du monde entier contre les menaces actuelles et futures pour la santé, y compris les pandémies». Le passe sanitaire mondial de l'OMS et de l'UE, c'est l'obligation de prendre n'importe quel vaccin que les autorités ont décidé de nous injecter. L'OMS va lancer un "pass sanitaire mondial" basé sur le modèle européen Vers un futur pass sanitaire mondial sous la houlette de l'OMS L'Organisation mondiale de la santé a signé lundi un partenariat "historique" avec l'Union européenne.Cet accord va permettre à l'institution d'utiliser le certificat numérique européen, mis en place lors de la pandémie de Covid-19, pour créer un système mondial de certification numérique.
La prison sanitaire dirigée par l’OMS avance à vitesse grand V.
Intelligence Artificielle, reconnaissance faciale, paiement avec la main, bioinformatique, censure des réseaux sociaux, automatisation du monde, 5G
Radars, vidéoverbalisation : les nouvelles surveillances Pour lutter contre les excès de vitesse et les écarts de conduite, de nouveaux dispositifs prolifèrent sur les routes et dans les villes. Une politique implacable pour les conducteurs.
Barack Obama : « Nous avons besoin d’une censure gouvernementale totale pour éradiquer les médias indépendants » 
Le Koweït recueillera les données biométriques de toute personne entrant dans le pays Le gouvernement vise à collecter toutes les données des résidents « en un an »
La police bientôt autorisée à activer les smartphones à distance ? Le projet de loi «Orientation et programmation du ministère de la Justice 2023-2027» doit être discuté au Sénat en séance publique à partir de ce mardi 6 juin. Il prévoit d’autoriser les enquêteurs à activer à distance n’importe quel appareil électronique.
Des scientifiques de Stanford développent une peau synthétique auto-cicatrisante pour les robots Le matériel pourrait nous aider à nous sentir plus à l’aise avec l’IA (intelligence artificielle) à la maison et au travail. Cela pourrait également contribuer à alimenter la montée en puissance des sexbots - les rendant ultra-réalistes.
Jacques Attali : "Nous allons entrer dans une époque sans cœur, dans tous les sens du mot"
Guerre de l’Eau, insectes / alimentation, électricité
Pour faire baisser la consommation d'eau des habitants, la ville de Grasse monte les prix "Boire ou gaspiller, il faut choisir" : face au réchauffement climatique, des associations environnementales appellent à "repenser urgemment nos usages en eau" Ces organisations demandent aux pouvoirs publics comme aux citoyens de prendre la mesure de l'urgence. Dans le Var, la guerre pour l'eau a commencé Article qui nous rappelle que les préfets peuvent prendre des arrêtés de restrictions d'usage selon quatre niveaux de gravité : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise. Pour cela, ils s'appuient sur l'avis des comités « ressources en eau », composés des usagers particuliers (associations de consommateurs, associations protectrices de l'environnement), des représentants professionnels (syndicats agricoles, industriels, touristiques), des représentants de l'Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics (Météo France…). Chaque territoire est défini par une nappe phréatique et les décisions prises en fonction de l'état de celle-ci. Pour prendre leur décision, les préfets s'appuient sur des données précises : seuils de débits, niveaux des nappes d'eau souterraines, données d'observation sur les assecs, prévisions météo, température des cours d'eau… Le but est d'anticiper, pour ralentir la baisse des niveaux d'eau et d'éviter toute rupture d'alimentation. La crise de l’eau au Proche-Orient. Potentiel de guerre ou facteur de paix ? "L’indice de sécheresse a doublé en trente ans dans cette partie désertique du globe"
France - 100% de voitures neuves électriques en 2035 : "c'est tenable, mais à quel prix ?", dit François-Xavier Pietri "Pour sortir un tonne de lithium, il faut utiliser un million de litres d'eau. Pour produire le lithium d'une seule batterie, il faut la consommation d'eau de 500 personnes pendant un an"
Des spaghettis aux insectes bientôt dans nos rayons ? L’EFSA donne son feu vert Une poudre de vers de farine jaunes pourrait être la prochaine denrée alimentaire à base d’insectes à faire son apparition dans les rayons des supermarchés de l’Union européenne, après avoir reçu le feu vert de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui a conclu qu’elle ne soulevait aucun problème de sécurité.
Des inondations dévastatrices près Hereford, au Texas, ont fait des centaines de morts de bétail. Un Français consomme chaque année quasiment 85 kg de viande.
La Belgique compte-t-elle trop de supermarchés ? Pour faire ses courses, le consommateur belge a un énorme choix d’enseignes, de formats, de localisations. Faillite de Makro, chute du cours de Bourse de Colruyt, choix de Delhaize de passer à 100% en franchise par manque de rentabilité ou encore difficulté de Jumbo : l’actualité pose à nouveau la question de la suroffre de supermarchés ou supérettes.
Royaume-Uni : Electricité par compteur en prépaiement à recharger au supermarché Pour les clients ayant des difficultés financières à payer leurs factures d’électricité, les fournisseurs d’énergie installent d’office un compteur en prépaiement (électricité 10 % plus chère qu’avec un compteur classique). 4 millions de foyers britanniques en sont équipés.
Climat, Pass Carbone, fin de la voiture, transition écologique
Des moteurs défectueux équipent de nombreux véhicules Renault et Nissan, 1789 clients vont porter plainte
L'Arabie Saoudite sabre encore sa production pour doper les prix du pétrole L'Arabie saoudite, poids lourd de l'Opep, a décidé dimanche de procéder à une nouvelle coupe de production dans l'espoir de faire remonter des cours du pétrole en berne, dans un contexte économique assombri par la guerre en Ukraine.
À partir du 12 juin, des banques proposeront des prêts à taux zéro pour acheter un vélo
Écosse : Glasgow Low Emission Zone bannit les voitures plus anciennes du centre-ville - et les sanctions pour avoir enfreint les règles sont énormes 365 jours par an, les voitures plus anciennes et le diesel seront facturés 60 £, doublant chaque jour où ils entrent à Glasgow !
Dysfonctionnement de l’Eglise, synagogue, persécutions, miracles
Mois de la Fierté : Cathedral of St. John the Divine. NYC.
Exposition, lieu de révision, concert... Comment trouver de nouvelles sources de financement pour les églises en péril ?
- Deux “miracles” catholiques relatés dernièrement 1. Un miracle eucharistique dans le Connecticut ? Des hosties consacrées se seraient multipliées lors d’une messe dans l’état du Connecticut le 5 mars dernier. L’ecclésiastique a décrit le miracle présumé comme “très puissant, très impressionnant, très réel, très choquant”. Une enquête du Vatican est en cours.
2. Déterré après 4 ans: le corps d’une sœur religieuse sans trace de décomposition Le corps d’une sœur catholique, déterré quatre ans après son décès pour être déplacé vers sa dernière demeure au Missouri, a créé la surprise chez ses camarades qui l’ont trouvé avec pratiquement aucun signe de décomposition.
(Il faut s’attendre à beaucoup de “faux miracles” dans le futur pour séduire un maximum de gens, c’est ce qu’ils cherchent : contenter la chair par les yeux.  C’est le sacrifice à la croix de Yahshua qui sauve, pas les miracles. Sa Parole édifie et sa mise en pratique nous aide à faire sa volonté par la puissance de Son Esprit.)
Une vague de sorciers, occultistes et adeptes du New Age, se convertissent à Christ
Un chrétien de Pennsylvanie a été arrêté pour avoir lu la Bible lors de la marche des fiertés
Le père jésuite James Martin a déclaré que ce week-end, célébrer la Gay Pride est compatible avec la dévotion au Sacré-Cœur parce que les deux nous enseignent l’amour de Jésus.
Sénégal : arrestation d'un maître coranique soupçonné d'avoir violé 27 écolières
Immigration, insécurité, racisme antiblancs, Harcèlement de rue
Insécurité : à Nantes, une application permet de calculer le trajet à pied le plus sûr
Aux Mureaux, Auchan ferme, terrassé par l’impitoyable concurrent halal HMarket Sept magasins de l’enseigne vont fermer en France faute d’une rentabilité suffisante. Aux Mureaux, les prix bas du concurrent HMarket ont contribué à l’hémorragie de clients. Caissières voilées, produits halal : HMarket cartonne dans les banlieues
Ovnis, Divulgation vie extraterrestre, étrangetés dans le ciel
Des centaines d’ovnis ont été repérés « partout dans le monde », admet le chef du Pentagone alors que la NASA dévoile les résultats de la toute première étude de phénomènes inexpliqués dans le ciel
Des espèces mystérieuses ont enterré leurs symboles morts et sculptés 100 000 ans avant les humains Les chercheurs ont découvert des preuves que les membres d’une mystérieuse espèce humaine archaïque ont enterré leurs morts et sculpté des symboles sur les murs des grottes bien avant les premières preuves d’enterrements par les humains modernes. Les révélations pourraient changer la compréhension de l’évolution humaine, car jusqu’à présent, de tels comportements n’ont été associés qu’à des Homo sapiens et des Néandertaliens à cerveau plus gros. Le Dr Lee Berger, paléoanthropologue et explorateur en résidence du National Geographic, et son équipe d'« astronautes souterrains » ont poursuivi leurs travaux dans les vastes et dangereuses grottes pour mieux comprendre les hominidés éteints, ou ancêtres humains anciens.
Goujian : l’ancienne épée chinoise qui défiait le temps Il y a cinquante ans, une épée rare et inhabituelle a été trouvée dans une tombe en Chine. Bien qu’elle ait plus de 2 000 ans, l’épée, connue sous le nom de Goujian, n’avait pas une seule trace de rouille.
Divers
![A voir]! - Extrait X files. Troublant de vérité... (2 mn)
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latribune · 2 years
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bouxmounir · 2 years
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Bourses : Europe prudente, Asie dynamique
Bourses : Europe prudente, Asie dynamique
Les marchés asiatiques ont été soutenus par les valeurs technologiques chinoises et la réouverture de la deuxième économie mondiale, mais l’interrogation est revenue à l’essentiel en Europe face au ralentissement économique dans un contexte de resserrement des conditions monétaires. A lire aussiBroadpeak aux portes de la Bourse de Paris Les marchés chinois ont été tirés par Wall Street et les…
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laneotto482 · 3 years
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Sur le Web: 20 superbes photos de estimation appartement  bobigny
Estimation immobiliere amiens
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lamergelee · 4 years
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 54]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53] Jour 54 : Rodolphe ou l’avenir. Rodolphe, l’ancien camarade du Pôle Emploi que dépannait à l’occasion Gustave, reconverti depuis dans le conseil immobilier de standingue, Rodolphe demeurait toujours en son coquet domaine des environs de Paris. Arbres luxuriants, oiseaux frénétiques. Il fallait aimer la campagne. Il l’aimait. Elle était belle, elle était riche, elle était parcourue de petites routes sympas, d’environnements calmes et verdoyants, de situations privilégiées, d’écrins de verdure, de vues exceptionnelles, d’attractivité économique, de piscines sécurisées, de portails automatiques, de murets authentiques, de pierres du pays, de terrains arborés, de spacieuses dépendances, parsemée de biens immobiliers qui devaient rapporter un prestige facile et pas mal de thune. Cependant toute cette beauté n’était pas son terrain, ça le rendait maussade, l’herbe était verte, ok, mais pas tellement pour sa pomme. Les quelques sorties pour effectuer des achats de première nécessité n’étaient guère folichonnes et les établissements autorisés pas bien affriolants non plus ; la liste sur Gouvernement.fr ne connaissait pas d’évolution notable. Toutes les adresses un peu intéressantes qu’il avait dégottées restaient fermées. Le « donjon » de Maîtresse Léa par exemple, installé sous les toits d’ardoise au cœur de la vieille ville de T… Ou le club « Cupidon » que renfermait très librement un ancien moulin du XVIIIe dans la périphérie boisée de S… Sur la terrasse, le vieux Flaubert en poche était ouvert sur un tabouret près du transat, entre un double pastis bien frigorifié et un paquet de Tuc au romarin. Parce qu’il n’avait rien à penser d’important, et parce qu’il se voyait beau dans cette pose, Rodolphe en lisait des pages au hasard, les doigts pleins de sel, l’œil un peu vague derrière les sunglasses. La Luxure. Pourquoi donc, comme un autre homme, ne prendrais-tu pas une compagne ? L’Avarice. Une matrone soigneuse, qui ménagerait ton bien, qui rendrait propre ta maison ; l’argenterie serait claire, les buffets luisants. La Gourmandise. Dans des plats creux qu’on tient par des anneaux elle t’apporterait des tranches de viandes fumant au milieu d’une sauce épaisse. La Luxure. Elle serait à toi, à toi seul ; toujours vêtue pour les autres, elle se déshabillerait pour toi seul, vous ne craindriez personne... et tous les jours comme ça... dans votre petit lit. … L’Avarice. Oh ! Quelles insomnies ! Quels rêves ! Je ne mange pas, je ne bois pas, je ne dors plus, je trafique, je dérobe, j’assassine, et si quelqu’un veut de mon sang, qu’il l’achète ! J’ai retiré du trou mon argent, je l’ai caché dans mon matelas ; comme j’avais peur, je l’ai mis dans ma poche ; comme ma poche n’était pas sûre, je l’ai placé dans mon linge, je le sens là qui me touche la peau ; je voudrais l’y coudre, le faire entrer dans ma chair, l’encoffrer dans mon cœur, être argent moi-même ! Multiple comme l’action, je voudrais vivre en tout pour rapporter de chaque chose quelque chose. Que n’ai-je des facultés aspiratoires, afin de pomper à moi la substance et d’extraire de l’absolu même une valeur numérique ! Et ainsi de suite. Rodolphe n’y comprenait pas grand-chose, mais ça l’impressionnait quand même. Et puis ça remontait le moral de voir que lui, comparé à ça, il ne s’en sortait pas si mal côté placements et plans d’épargne. Il n’avait pas repris ses voyages à Paris pour les négo immobilières, mais, passé les deux dernières ventes du mois de mars, le patron de l’agence avait commencé à s’impatienter et mis à disposition de chacun de ses gagneurs de formidables joujoux pouvant transformer n’importe quel espace en un jumeau digital stupéfiant et immersif ; rien de tel pour de superbes visites virtuelles à 360°. Bien sûr, ce n’était plus comme en janvier ou février, quand 2020 s’annonçait comme l’année de tous les records : des appartements qui se bazardaient en une heure ! des fous furieux qui prenaient d’assaut le standard dès la mise en ligne d’une annonce ! des notaires à genoux de fatigue tellement les gens achetaient, vendaient, hypothéquaient, levaient des clauses suspensives !... Là, c’était plutôt le calme plat, mais Rodolphe ne craignait pas trop « l’après-11 mai », comme on disait désormais. Le credo restait exactement le même qu’avant : Paris était toujours une des villes les plus chères du monde, mais présentait encore de belles marges de progression sur le plan international. C’était jouissif… Au Panthéon, on se logeait à peine pour des vingt mille euros le mètre carré ! et la patronne de Paris, sainte Geneviève, depuis sa montagne, ferait le nécessaire pour que d’autres arrondissements suivent l’exemple – les grands hommes lui en seraient reconnaissants. En tout cas les plus gros d’entre eux… Il y avait bien sûr un risque de casse pour les petites agences de quartier et les indépendants. Tant mieux ! Car pour Rodolphe et son immobilier de classe américaine, pas de crainte à avoir ! et on récupérerait les dossiers dans le moyenne gamme pour se remettre vraiment en selle. D’ailleurs, les internationaux finiraient par revenir, et puis il y avait encore assez de Français pour se jeter sur les valeurs refuges, des qui payaient comptant ou qui empruntaient à des banques volant aux pauvres pour prêter aux riches… Ce qui chagrinait plus Rodolphe, c’était le manque de proximité avec la clientèle. Evelyne s’était cantonnée en Irlande. Il avait reçu aussi un mot de la femme du chirurgien de province qui venait régulièrement acheter des studios et des chambres de bonne de rapport : elle monterait à Paris dès la mi-mai, mais son message dénotait une froideur nouvelle : elle voulait s’assurer qu’on avait « élaboré un protocole rigoureux ». Du reste, c’était le cas ; le boss avait dit : le client ne fout pas un arpion à l’agence ! Rendez-vous à l’adresse. Visite avec masque, gants, tout le bastringue  ! En fin de visite, vous me récurez les poignées de portes à la javel , et vous serrez pas les paluches. – Ah ! les oaristys ! les premières maîtresses ! Ah les culbutes avec des femmes du monde ou de riches héritières dans un placard à balai, c’était à l’eau tout ça, à l’eau… Rodolphe en reversa justement de la plus fraîche dans son pastis. Il porta le glass à son front, puis à ses lèvres, claquant de la langue, il ouvrit un peu mieux le col de sa liquette Ralph Lauren, allongea les guiboles, repartit dans Flaubert. Elle serait à toi, à toi seul ; toujours vêtue pour les autres, elle se déshabillerait pour toi seul, vous ne craindriez personne... et tous les jours comme ça... dans votre petit lit… Tous les jours ? petit lit ? Il se dit que ce n’était pas à cette sauce que lui envisagerait de sitôt les choses. (À suivre).
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photoklatsch · 4 years
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Une photographe, une histoire
Pendant le confinement de mars 2020, en cherchant à m’occuper je suis tombé sur l’incroyable story de Vivian Maier. Cette virtuose prolifique de la photographie de rue pourtant inconnue de son vivant a une histoire comme seuls les américains savent les raconter. 
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Vivian Maier, est née le 1er février 1926 à New York, d'une mère française et d'un père d'ascendance autrichienne, et morte le 21 avril 2009 à Chicago. 
A la séparation de ses parents. Vivian reste avec Marie sa mère alors que son frère Charles William est confié à ses grands-parents paternels. Elles trouvent refuge chez l’artiste Jeanne Bertrand dans le quartier du Bronx.
Jeanne Bertrand est, elle aussi, originaire de la même région française que la mère de Vivian. Dès 1906, elle se fait remarquer lors d’une exposition de photographies à Boston. Elle deviendra une célèbre photographe, puis une  sculptrice de renom à New York. Ainsi, dès son plus jeune âge, Vivian vit au contact d’une femme photographe professionnelle, situation assez rare à cette époque. Elle fait découvrir à Marie et à sa fille sa passion pour la photographie.
De 1932 à 1938, elles retournent vivre en France, dans le village maternelle d’origine, puis regagnent les États Unis. Pendant cette période Vivian apprend le français, sa mère Marie, prend quelques photographies qui sont autant de témoignages de leur séjour. 
A 13 ans, Vivian repart s’installer à Manhattan ou elle doit réapprendre la langue américaine, seule. Elle dira l’avoir redécouverte au théâtre et au cinéma. Le jeune fille ne fera pas d’étude et travaillera comme vendeuse dans la boutique d’un oncle. 
Vivian Maier fera de nouveau un séjour en France de deux ans afin de régler des affaires familiales. Sa grand-tante a établi un testament en sa faveur lui léguant le domaine familial. Vivian séjourne donc à nouveau dans le Champsaur dans les années 1950 – 1951. En attendant la vente, elle parcourt les chemins de la vallée, prenant des clichés avec son Kodac. Chaque rencontre est une photo en devenir. Elle prend de nombreux clichés des animaux de la ferme, des paysages alentours. Comme elle gravit les montagnes, photographie les sommets et les cols, elle sera vite surnommée comme “l’espionne”. Une passion, un loisir, les paysans ne peuvent l’imaginer, eux qui remplissent leur journée avec les travaux de la ferme et les veillées.
Elle repart à New York en avril 1951. Elle ne rejoint aucun de ses parents. A partir de cette époque, Vivian garde le silence sur son histoire personnelle, familiale. Rien si ce n’est la photographie et les voyages. L’argent de la succession est une aubaine pour assouvir ses deux passions. Des emplois de ‘nanny’ juste pour avoir un toit et quelques dollars.Vivian ne vit que pour parcourir les rues de New York, affublée d’un ou deux appareils photographiques. En 1956, Vivian s’installe définitivement à Chicago. Elle devient gouvernante d’enfants. Ses appareils photos ne la quittent plus. Dès qu’elle a un instant de libre, elle arpente les rues de Chicago et photographie le quotidien de ses habitants. Les portraits de passants ou des laissés pour compte se mélangent aux scènes de vie quotidiennes. 
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Le Canada recevra souvent sa visite. Les Caraïbes, Porto Rico, Cuba,  Amérique centrale, Amérique du Sud, faisant des séjours de quelques jours dans toutes les grandes capitales. En 1959, ses employeurs acceptent même de la laisser s’éloigner pendant six mois. Juste ce qu’il faut pour faire le tour du monde. Partie de Los Angeles, elle reviendra six mois après par New York. Seule, elle s’attarde à Manille, Bangkok, à Kochi (Cochin-Etat du Karala en Inde). Elle ose se rendre au Yemen, parcourt les sites anciens du Caire. Revenant par l’Italie et la France. 
Tout au long de son existence, les photos de Vivian Maier restent inconnues et non publiées, un grand nombre de négatifs n'ayant par ailleurs pas été développés. Son secret est d'avoir réalisé au cours de sa vie près de 120 000 photographies de rue, sans les avoir vues elle-même pour une bonne partie, puisqu'elle n'a pas toujours eu la possibilité ni les moyens financiers de développer ou de faire développer ses négatifs. Elle n'a pas montré ses tirages, n'a pas parlé de son travail et, a priori, n'a jamais tenté de tirer profit de ses clichés.
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À la fin de l'année 2007, une partie des biens de Vivian Maier sont mis aux enchères. Hospitalisée, elle ne peut plus payer la location du box qu'elle utilise pour les stocker. Trois chineurs acquièrent ses biens : Randy Prow, John Maloof et Ron Slattery. C'est John Maloof, un jeune agent immobilier de 25 ans, président d'une société historique locale et à la recherche de photographies pour illustrer un livre qu'il coécrit sur le quartier de Portage Park à Chicago, qui achète pour 400 dollars le plus gros lot de négatifs (30 000 négatifs, des dizaines de rouleaux de pellicule et seulement quelques tirages réalisés dans les années 1950-1960).  Il n'y a pas d'images de Portage Park. Déçu, il range son achat au placard. En observant les négatifs, bien qu’ignorant leur valeur, il trouve cela beau.  
En 2008, Ron Slattery est le premier à publier des photographies de Vivian Maier en ligne sans réels échos. À peu près au même moment, John Maloof ressort les négatifs, les numérise par centaines et commence à les vendre sur eBay.  Il rencontre par ce biais un professeur d'art qui lui fait prendre conscience de l'importance de l’oeuvre qu’il a sous les yeux. Il examine alors les milliers de pellicules encore embobinées et prend contact avec la maison de ventes aux enchères pour retrouver les acheteurs des autres lots. Il les leur rachète et acquiert au total plus de 100 000 négatifs. 
Désireux de connaître cette mystérieuse photographe, Malofof apprend que ces cartons appartenaient à une dame âgée et malade dont on ne connaît pas le nom et il ne poursuit pas à ce moment-là ses investigations. En avril 2009, John Maloof découvre dans un carton une enveloppe d’un laboratoire de photographie portant le nom de Vivian Maier écrit au crayon. Il tape ce nom sur le moteur de recherche Google et apprend par un avis de décès paru quelques jours plus tôt dans le Chicago Tribune qu'elle est morte à l’âge de 83 ans. 
Si l'histoire de Vivian Maier prend fin pour les fidèles frères Gensburg ses anciens employeurs, elle ne fait que commencer pour le monde entier, qui la découvre par le livre de John Maloof Vivian Maier, Street Photographer. Ce livre reçoit partout un accueil admiratif et suscite de nombreux articles dans la presse. John Maloof alors réalise un documentaire “À la recherche de Vivian Maier” salué par la critique et plébiscité par le public à sa sortie en 2014. Il cherche à savoir qui elle était en rencontrant ceux qui l’ont connue.
https://youtu.be/242nCm99eRE
Les grandes galeries de photographies montrent désormais le travail de Vivian Maier et vendent ses photographies : 
Steven Kasher Gallery de New York 
Catherine Couturier Gallery de Houston
 Merry Karnowsky Gallery de Los Angeles
Jackson Fine Art Gallery d'Atlanta 
Howard Greenberg Gallery de New York, 
Les Douches la Galerie à Paris. 
Chaque année, des expositions d'œuvres de Vivian Maier sont organisées à Saint-Julien-en-Champsaur (Hautes-Alpes) 
http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/41934_1 
http://www.association-vivian-maier-et-le-champsaur.fr/pages/les-actions-de-nom-structure.html#page1 
http://www.vivianmaier.com/news/ 
Roger RICHARD 
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cdicdd · 7 years
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Commercial(e) en immobilier - Paris 18
Annonce – Commercial(e) en immobilier – Paris 18.
Vos missions : – Rechercher et estimer des biens immobiliers à vendre ou à louer. – Assurer la promotion de ces biens auprès d’acquéreurs potentiels. – Effectuer des visites avec une clientèle ciblée. – Suivre régulièrement son portefeuille clients vendeurs et acquéreurs. – Assurer le suivi des dossiers. – Participer activement à la vie de l’équipe.
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devonis · 5 years
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Chapitre 1 : Par Elle
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-T'as vu le prix de celui-là… C'est aberrant quand même, on n'est pas à Paris non plus, soupirai-je.
-La nouvelle Maire est du genre gourmande en taxes, rit Alexy en tournant la page du catalogue.
-Oh m…ferme-moi ça, je vais trouver un autre bouquin.
Mon ami se mit à rire aux éclats en reposant le magazine immobilier que nous feuilletions depuis quelques minutes déjà. Nous nous trouvions au supermarché près de la fac, venus dans l'optique de trouver de quoi manger rapidement ce midi entre nos cours, nous finîmes par nous arrêter au secteur libraire, dans le rayon des magazines d'agences immobilières. En effet, depuis quelques temps, je ressentais l'urgence de quitter le dortoir. En revenant en ville, je m'étais d'abord dite que cela me suffirait, après avoir passé trois ans chez mes parents, puis une année en colocation avec une amie de mon ancienne fac, pour ma dernière année, je ne pensais pas que vivre en dortoir me saperait autant le moral.
-Mais si tu quittes le dortoir, tu vas devoir faire une demande de bourse, non ? Enfin, tu l'as peut-être déjà faite pour le dortoir d'ailleurs, si ce n'est pas trop indiscret.
Je secouai la tête en lui souriant.
-Oui, j'en ai déjà discuté en privé avec Miss Paltry, elle m'a dégotée un numéro de téléphone que je dois rapidement contacter pour formuler ma demande avant la fin du semestre. Après quoi, cela risque de traîner et je n'aurais aucune aide avant mars prochain.
-Ah ouais…il ne te reste pas vraiment beaucoup de temps, souligna Alexy avec une petite mine.
-Comme tu dis Henry ! C'est bien pour ça qu'il faut que je me trouve un logement rapidement…
-Tu ne peux pas faire ta demande avec l'adresse du dortoir ? Je veux dire…Morgan a une aide lui, déjà.
-Je n'ai pas envie de perdre du temps avec le changement d'adresse. Je préfère d'abord trouver quelque chose, et même si je leur ai déjà assurés que je pouvais payer le premier loyer avec ce que j'ai mis de côté de mon travail au café, mes parents vont se charger de payer une partie de mon loyer jusqu'à ce que le dossier soit validé et que je perçoive le premier versement, rétorquai-je en faisant glisser mon ongle vernis sur le rebord de l'étalage des magazines, tout en vérifiant les cotes.
Alexy s'était arrêté à quelques mètres, et cherchait de son côté. Nous dûmes arrêter lorsque Morgan lui envoya un message pour lui demander ce que nous faisions avec les casse-croûtes. Ah oui, nous avions plus que nos propres bouches à nourrir. Rosalya n'avait pas cours cet après-midi, donc était rentrée chez elle, mais Morgan est Hyun nous attendaient toujours à la fac. Je regardai l'heure sur ma montre.
-Bon sang, le prochain cours commence dans trente-cinq minutes, le temps de payer et de revenir à la fac on va perdre déjà un bon quart d'heure.
-Pas si tu bouges ton cul !
Il me donna une tape sur ledit « cul » et riant comme un grand gamin, il courut vers le rayon alimentaire. Je ris malgré moi et pris au hasard des catalogues que je lirai tranquillement après les cours. Je retrouvai mon grand escogriffe devant l'étalage de snacks frais. Je m'occupai de mettre les articles qu'il choisissait dans le panier.
-Pourquoi t'as pas fait de demande de bourse avant ? me demanda subitement Alexy.
-Et toi, pourquoi ne pas en avoir fait ?
-Parce que je suis toujours à la charge de mes parents et vu de ce qu'ils touchent avec leurs deux salaires je ne peux rien percevoir, il faudrait que je…il se tut et me toisa du coin de l'œil. Je l'observai d'un air amusé. Il reprit : Toi aussi ?
-Toujours, mes parents s'en occupent à l'heure actuelle, c'est pour ça, (répétai-je en agitant un des magazines), que je dois vite trouver quelque chose ! Parce qu'une fois détachée d'eux, tout va aller vite, je ne veux pas embêter mes parents jusqu'au semestre prochain…
-Tu paries combien qu'ils vont débarquer chez toi une fois que tu seras installée, gloussa mon ami alors que nous nous rendions aux caisses rapides.
-Pff…m'en parle-pas, quand j'en ai informé ma mère, elle n'a pas été longtemps réticente, crois-moi qu'elle a vite compris qu'on ferait une crémaillère.
Le rire d'Alexy se fit plus bruyant et il vint aussitôt plaquer sa main libre contre sa bouche. Nous reçûmes quelques regards intrigués. Pinçant mes lèvres pour contenir mon rire, je le poussais vers une caisse libre où nous scannâmes nos articles, sous le regard peu vigilant de la gérante qui feuilletait un catalogue de bricolage.
-Au revoir, nous lui dîmes, mais un simple grognement sortit de sa bouche. Alexy et moi n'en fîmes pas plus de cas et trottâmes jusqu'à la sortie. Un peu avant d'atteindre les portes automatiques, mon regard fut attiré par le panneau de petites annonces en tout genre.
-Attends, attends ! Juste une seconde ! prévins-je mon ami qui glissa sur quelques centimètres lorsqu'il freina sa foulé. Revenant à reculons vers moi, Alexy posa son menton sur mon épaule droite et fixa le panneau.
-Quoi ? T'as trouvé le numéro d'un gigolo ?
-Mais non ! pouffai-je en examinant du regard et d'un geste de la main les annonces de locations. J'arrachai celle d'un certain « Monsieur Castillon » qui louait un appartement de 45m² à un prix qui nous fit tomber des nues.
-C'est vraiment…commença Alexy en prenant l'autre partie du papier dans ses mains comme s'il avait peur que ce dernier ne tombe.
-…pas cher, terminai-je en sentant mes épaules tomber. Même sans la bourse, avec le salaire que je touche et l'aide au logement c'est largement vivable.
-« Appartement 40 à 45m², 1 salle de bain, 1 toilette séparée, cuisine rénovée, séjour, 1 chambre + une pièce pouvant être refaite pour chambre d'ami ou un bureau. Bon pour un couple ou personne seule ».
Alexy avait relut l'annonce d'une voix sourde, presque lointaine tant il n'y croyait pas non plus. Jusqu'à ce que nous voyions en même temps, les petits écrits en bas de l'annonce, non loin du numéro et adresse du propriétaire. « D'autres rénovations seront sûrement nécessaires, à constater sur place. »
-Houlà, ça sent l'arnaque ma bichette.
-Attends, je peux toujours essayer de visiter ? Il n'y a pas de frais…c'est un particulier.
Mon grand ami renifla bruyamment non sans me lancer un regard sceptique.
-« D'autres rénovations seront sûrement nécessaires », ça veut tout dire ! Doit être un vieux grippe-sou qui veut simplement profiter de la crédulité d'une étudiante en art, désespérément à la recherche d'un toit avant la fin du semestre !
-Alex'…pestai-je en lui lançant un regard lourd de sous-entendus.
-Quoi !? s'offusqua-t-il d'une voix suraigüe, je te jure que Rosa te dira la même ! (Il prit en photo l'annonce et pianota sur son portable) Je lui envoie par mms.
-Pff…
Bien que je comprisse les inquiétudes de mon ami, je ne parvenais pas à détacher mes yeux de ce petit bout d'annonce qui signifierait pourtant beaucoup pour moi, si rien de tout cela n'était une arnaque. Je le froissai et le glissai dans la poche de ma veste et fis signe à Alexy de reprendre notre route. De retour à la fac, nous fûmes impatiemment accueillis par un Hyun et un Morgan, affamés ; le premier assis sur un banc en tapotant nerveusement du pied en fixant sa montre et le second, assis sur le sol, la tête reposant sur le l'assise du banc. Après nous avoir demandé pourquoi nous prîmes tant de temps pour quatre sandwichs et des boissons, nous en vînmes à parler de ma petite annonce, aux allures fortes aguicheuses.
-Je rejoins l'avis d'Alexy, me fit doucement Hyun entre deux bouchées, c'est à la fois trop beau et évidemment louche. Tu crois qu'il aurait parlé des rénovations s'il avait désiré les faires à ses frais ? Non, à tous les coups c'en est un qui va accepter tous les changements que tu voudras chez lui, mais ça devra être payé de ta poche ! D'accord le loyer est bas, mais les rénovations…
Hyun me rendit mon annonce, que je toisai un peu tristement.
-M-Mais rien ne te coûte de lui téléphoner et d'en savoir plus ! se reprit-il en bafouillant légèrement en évitant soigneusement mon regard.
Même si je ne trouvais rien de dérangeant dans notre relation, je voyais bien que Hyun avait des vues sur moi. Tant qu'il ne voulait pas en parler, je ne préférai pas lui poser de questions et le mettre inutilement dans l'embarras. Je tenais à notre amitié naissante, et je préférai conserver les choses tel quel plutôt que de tout perdre. J'étais heureuse d'avoir retrouvé Rosalya, Alexy, Priya, Melody, Leigh, Nathaniel et Castiel, mais je devais avouer que mes nouvelles rencontres m'étaient tout aussi précieuses, notamment Chani et Hyun.
-Chani…
Ma petite camarade m'avait récemment parlée de sa recherche d'emploi. Je me souvins l'avoir entendu rire aux éclats lorsque je lui eus annoncées que je comptais quitter le dortoir et que je faisais toutes les agences du coin pour trouver un nouveau toit. « Déjà le divorce entre Yeleen et toi ? Trop de mauvaises ondes ? » m'eut-elle dit. Quant à elle, ces envies de faire de l'urbex avaient pris le dessus sur son porte-monnaie, et pour pouvoir continuer ses loisirs, elle s'était mise en tête de décrocher un emploi, tout comme moi. Je me demande ce que son entretien a donné… Pour que Chani sèche un cours, c'était qu'elle était vraiment motivée à trouver de quoi se faire de l'argent de poche !
La voix de Morgan me sortit de transe.
-C'est bien beau la demande de bourse, mais t'es au courant que ton détachement du fisc familial ne sera pris en compte par l'organisme que l'an prochain…Genre, après tes études sauf si tu veux viser encore plus haut que le Master. (Il eut une petite moue) Ou que tu redoubles.
Tous, posâmes des yeux ronds sur sa personne, tandis qu'il croquait goulument dans son sandwich.
-T'es sérieux ?
Morgan mâcha rapidement sa bouchée, avala et me répondit :
-Miss Paltry t'a pas prévenue ? Genre, il fallait te détacher plus tôt pour que tu puisses toucher quoi que ce soit. Dans mon cas, ça fait depuis le début de mes études que je suis détaché, j'ai un an de plus que vous, j'ai redoublé ma première au lycée, donc j'étais majeur en terminal, et mes parents avait déjà prévu le coup, compte tenu du fait que, leurs salaires ne suffiraient pas à payer mes études, mais qu'ils seraient de trop pour toucher la bourse. Morgan eut dit cela d'une traite en agitant son sandwich d'un bout invisible à un autre comme pour faire le lien entre tout ce qu'il disait.
Hyun soupira : « j'aurai pu te prévenir également, ça ne fait que deux ans que je touche la bourse, je n'ai pas capté lorsque tu m'as parlé de ton projet l'autre jour. »
Je le rassurai en glissant une main réconfortante dans son dos.
-C'est gentil, mais c'est principalement ma faute, je me suis précipitée et je n'ai pas posé suffisamment de question à Miss Paltry.
-N'empêche, ça pourrait être un bon sujet pour le cours de développement personnel, renchérit Hyun en époussetant son pantalon recouvert de miettes de pain.
Je haussai les sourcils pour appuyer la perspicacité de ces dires, quand Morgan reprit :
-En revanche, je pense qu'entre ton aide au logement et ton salaire du Cosy Bear Café tu devrais pouvoir gérer si tu te trouves un coloc'.
-Donc, t'es en train de l'encourager à visiter cet appart' ? rétorqua aussitôt son petit copain d'un air fort surpris : Si c'était une arnaque ?
-« Si ceci, si cela… » Si j'n'étais pas le coloc' de Hyun on n'sortirait peut-être pas ensemble ! On refait tout un monde avec des si, Alex', fit remarquer Morgan et jetant un coup d'œil à mon ami qui était assis sur le bord du dossier du banc, les pieds de part et d'autre, l'encadrant de ses genoux. Moi je suis prêt à l'accompagner si elle ne veut pas s'y rendre toute seule, termina-t-il.
-Oh, c'est gentil Morgan mais ça devrait aller, lui souris-je en me levant du banc. Je ramassai nos emballages de sandwich et les jetai dans la poubelle juste à côté : Par contre, ton idée de coloc' me tente moins. Certes ça diviserait le loyer en deux, et là… (je m'étouffais presque) ça reviendrait vraiment pas cher. Mais je n'ai clairement pas envie de me retrouver avec une Yeleen bis ou un gars aussi aimable que le responsable administratif.
Alexy manqua de s'étrangler dans un rire étouffé par sa dernière bouchée de sandwich.
-Imagine qu'il tombe sur l'annonce et décide de faire une coloc' avec toi ! V'là les rumeurs qui vont pourrir ta dernière année !
Je manquai de décéder juste en imaginant la scène. Morgan le suivit dans son fou rire tandis que Hyun me demanda si cela ne me dérangeait pas de faire une colocation avec un garçon.
-Pas plus que ça, tant qu'il est sympa, franchement ça me va ! (Je tiquai aussitôt) Pourquoi, tu voudrais qu'on se fasse une coloc' ?
-Ouais, on s'appellerait les Cosy Bear Coloc ! s'enjoua-t-il en levant les points comme un cheerleader.
Il m'arracha des éclats de rire.
-Clémence me tuerait sur place…mieux vaut ne pas tenter. Je tiens à mon job et à ma vie, surtout à ma vie ! Plus sérieusement, fis-je en me positionnant debout devant eux trois : Je crois que je vais tenter un coup de fil. Puis, si je me rends compte que ça ne vaut pas le coup (je désignai les catalogues qui dépassaient de mon sac de cours) je continuerai les recherches.
Alexy remit les pieds sur terre, et me montra l'heure d'affichée sur son portable.
-T'as pas le temps d'appeler, les cours vont reprendre, me dit-il avant de déposer un baiser sur ma joue : Tu me tiens au jus ?
Morgan prit Alexy par la main, nous salua Hyun et moi, et ensemble, ils partirent en cours sous l'engouement d'Alexy qui semblait avoir hâte d'être à ce week-end. Je crois qu'ils ont prévu un ciné…tentai-je de me souvenir en rassemblant mes affaires en compagnie de mon collègue.
-Cela a l'air de vraiment te tenir à cœur cette histoire de logement, souleva Hyun qui regardait ses pieds tandis que nous marchions en direction du bâtiment d'art. C'était le plus proche par rapport au sien qui se trouvait derrière.
-Normal, non ?
-Eh bien, t'as déjà ta chambre au dortoir. Je sais que les relations entre Yeleen et toi ne sont pas toutes roses, mais…on n'est qu'en novembre, tu devrais laisser le temps se faire non ?
-Il n'y pas que cela…l'an dernier, j'étais déjà en appartement avec une camarade et on avait des chambres séparées par la pièce de vie. C'est vraiment autre chose que de vivre dans une petite chambre où tu n'as pas vraiment de vie privée.
-Je crois que je peux comprendre, rit-il subitement : Mes sœurs sont de grandes fouineuses, mêmes si ma chambre est loin des leurs, rares sont les choses que je peux cacher, haha ! La chambre du dortoir, c'est un véritable paradis comparé à ça !
-Haha, à ce point ? Je suis fille unique, je n'ai pas de point de comparaison. En tout cas, tu crois que Clémence accepterait de m'ajouter quelques heures de boulot ?
-Elle l'a bien fait pour moi, ça ne devrait pas lui poser de problème, après je peux lui en parler ce soir.
-Ce soir, c'est moi qui suis de fermeture Hyun, lui rappelai-je. Nous atteignîmes le bâtiment d'art, duquel je gravis les premières marches tandis qu'il restait en contre-bas.
-Pas faux ! Mais j'aurais le temps de lui en parler en début de services, je commence avant toi. Je lui expliquerai aussi pour la cafetière, avant qu'elle ne se fasse des films.
-T'es gentil, assurai-je en lui souriant. (Je fixai l'heure sur ma montre, et le troupeau d'étudiant qui se ruait vers les amphis) Bon, je te laisse. A tout à l'heure au café ?
-Ouais, bon courage.
Nous nous fîmes de derniers signes de la main avant de définitivement se séparer. En slalomant parmi les étudiants éparpillés dans le hall, je finis par être bousculées et par réflex, je m'agrippai au premier venu.
-Pardon ! Je ne voulais te faire mal, ça va ? je levais le nez pour croiser le regard de l'étudiant de qui je venais d'agripper la veste. Oh m…Je ne voulais pas vous t-…enfin je croyais que c'était…
Monsieur Zaidi se tenait pile devant moi, l'air parfaitement stupéfait. Nos yeux se posèrent sur ma main froissant sa veste. Je lâchai aussitôt prise, et tapotai les pliures pour essayer de lisser le tissu. Je l'entendis rire aux éclats avant de m'assurer que ce n'était trois fois rien.
-Il n'y a pas de mal de mon côté, et vous ?
-Oh, heu…(je m'éloignai de quelques pas), votre veste m'a évitée une belle chute je pense, merci.
Le sourire de mon professeur s'étira de plus bel, tandis que j'essayai de reprendre contenance. Je n'ai pas fait exprès non plus, je dois me détendre ! Me hurlai-je. J'allais m'excusai de devoir le laisser ainsi pour que je rejoigne le cours de Monsieur Lebarde, quand d'autres étudiants me poussèrent une nouvelle fois.
-Oh, faut se calmer maintenant ! ne pus-je m'empêcher de pester en cherchant du regard ceux qui venaient de me bousculer.
-Pour une fois qu'on est pressé de venir à mon cours Lilian, fit subitement Monsieur Zaidi d'une voix portante. Le groupe d'étudiants se retournèrent et l'interpellé se mit à rougir. Tous s'excusèrent de m'avoir poussée avant de s'engouffrer dans l'amphi. Mon aîné avait toujours le regard rivé sur les portes qu'ils avaient passés, l'air sévère.
Ce fut idiot, mais un sourire se dessina sur mes lèvres. Il le remarqua et m'interrogea d'un haussement de sourcil. Je secouai la tête et désignai la porte de l'autre amphi, là où le cours d'Art antique et médiéval allait commencer. Le hall était désormais vide de monde, il ne restait plus que nous deux qui nous dirigions vers deux cours bien distincts. Lui, celui qu'il allait enseigner, et moi celui que j'allais apprendre. Je stoppai ma main pile devant un des deux battants de porte, et glissai rapidement avant qu'il n'entre à son tour dans sa salle, et d'une voix tout juste audible pour lui :
-J'aurai peut-être dû utiliser la bombe au poivre, ça aurait été bien plus simple de passer.
Je l'entendis pouffer tout en rétorquant :
-Ils ont déjà du mal à ouvrir les oreilles, il ne faudrait pas abîmer leurs yeux.
Secouant la tête une dernière fois avec un air sincèrement amusé et tendre, j'ouvris la porte avec la ferme attention d'entrer. Mais une fois de plus, mon geste se stoppa. Monsieur Zaidi m'interpella encore, quoi que d'un ton plus soucieux :
-Tallulah…
Ma tête se tourna par automatisme en sa direction. Sa voix guidait mon attention…
-Avez-vous eu besoin de vous en servir ?
Je compris qu'il parlait de la bombe au poivre. Je sortis cette dernière de la poche avant de mon sac, et l'agitait doucement.
-Toujours pleine, le rassurai-je en souriant timidement.
Il m'en adressa un tout aussi fugace, mais ajouta :
-Tant mieux.
Puis, sa silhouette disparut derrière les battants de son amphi. Je restais quelques secondes à me souvenir de sa posture, avant de m'installer discrètement dans celui où Monsieur Lebarde avait déjà entamé son cours. J'aperçus Chani, tout devant, complètement entourées d'étudiants. Les seules places de libres se trouvaient au cœur de la rangée centrale, et je me maudissais de devoir déranger les élèves pour me laisser m'asseoir. J'avais horreur de ça.
-Soit on vient à l'heure soit on reste dehors mademoiselle ! me réprimanda le professeur qui me remarqua finalement. Que vous soyez là ou non m'importe peu, ce n'est pas moi qui ai des examens en fin d'année. Mais ne dérangez pas tout le monde je vous prie.
-O-oui…veuillez m'excuser.
Je me fis la plus discrète possible jusqu'à la fin du cours, en prenant bien soin de tout noter. C'était l'un des cours qui m'emballait peut-être le moins, je devais donc redoubler d'efforts pour ne rien mettre de côté. A la fin du cours, je rejoignis Chani qui m'eut repérée grâce à mon entrée très remarquée de plus tôt, et ce fut accompagnée d'un grand sourire qu'elle agita une feuille sous mon nez. Je reconnus assez vite les allures d'un contrat et pus en déduire que son entretient s'était très bien passé.
-Oh, viens là !
Je l'étreignis avec force et elle me le rendit bien ! Nous rejoignîmes la salle de repos, ayant une petite pause avant le cours d'Anglais, celui qui clôturait notre journée.
-Une boutique d'antiquité ? répétai-je avec curiosité en détaillant le flyer de la boutique dans laquelle elle venait de se faire embaucher.
-Tu traverses toute une frise historique de rayon en rayon, t'as même des articles vintages ! Je sais que c'est un style que tu aimes, je n'ai pas cessé de penser à toi tout le long de l'entretien ! J'étais là, « si je parviens à grapiller des réduc' pour Tal', c'est bon, elle m'épouse sur le champ ! »
-Hé, méfies-toi je suis capable de te prendre aux mots !
Nous rîmes aux éclats, couvrant l'entrechoquement des queues sur les boules de billard, découvert de son drap de protection par d'autres étudiants en pause.
-Non, mais vraiment, il y a une de ces ambiances dans cette boutique ! Tous ces objets chargés d'un voire plusieurs passifs, après être passés de propriétaire en propriétaire puis retapés pour être vendus à une nouvelle génération. Je trouve ça presque poétique… Ça dégage un parfum à la fois de mystère et d'exploration. (Elle sirota son thé chaud, pris au distributeur) Conquise, je te promets.
-Vu ton engouement je veux bien te croire, haha !
Chani posa sa cup sur le sol et s'assit en tailleur sur l'un des poufs, essayant de me faire face correctement.
-Et toi, tes recherches pour ton logement ?
Je pris une profonde inspiration, mêlé d'une grimace incertaine.
-Bah écoute, moi aussi j'ai trouvé quelque chose de mystérieux à explorer !
Je lui tendis l'annonce froissée qu'elle lut en détails non sans hausser des sourcils d'un air choqué tandis que je lui racontai tout notre débat avec les garçons.
-Ah oui…pas tous les jours qu'on tombe sur ce genre d'annonce. 40 à 45m² à ce prix-là ? (Elle soupira d'admiration) hé, fonce ma fille. Tu peux possiblement avoir deux chambres en plus. Je ne sais pas ce qu'il te faut davantage pour l'appeler, là.
-Bah, déjà je sais que je n'aurais pas de bourse, je m'y suis prise trop tard pour me détacher de mes parents.
-T'as pas mal d'économies à ce que tu m'as dit, et ton salaire plus l'aide au logement ça devrait suffire non ? Après, si tu veux jouer la sécurité, comme a dit Morgan, une colocation ne serait pas trop mal. C'est juste un conseil, hein !
-Oui, oui, et c'est vraiment gentil, assurai-je avec un sourire qui l'était un peu moins.
Après quelques secondes de silence, Chani vint attraper mes mains pour attirer mon attention.
-Bon, plutôt que de t'imaginer le pire et t'inquiéter si tu risques d'être arnaquée ou non, dis-toi que tu y vas pour visiter, inspecter les lieux et t'es pas obligée de lui donner une réponse aussitôt tu sais. (Elle sortit son téléphone) Si tu ne l'appelles pas pendant la pause, je te vole cette opportunité sans vergogne !
-Hé ! ris-je, en me montrant faussement outrée. Je sortis mon portable et examinai l'annonce avant de reporter mon attention sur mon amie : Merci Chani.
Elle me répondit par un clin d'œil, et m'incita à ce que je passe ce satané coup de fil en désignant mon portable d'un geste concis du menton. M'éloignant du brouhaha, je m'exécutai avec un peu moins d'inquiétude qu'auparavant. Après une longue attente qui me poussa à penser que je tomberai sur le répondeur de ce Monsieur Castillon, ce dernier se décida à décrocher. Le timbre de sa voix m'informa qu'il semblait d'un certain âge. Un vieux grippe-sou ! » Les paroles d'Alexy me revinrent en mémoire et mes doutes refirent aussitôt surface.
Je lui expliquai ma situation, lui assurai également que mes parents se portaient garants. Nous discutâmes un moment, il semblait vraiment gentil ! Il m'eut expliquée qu'après le décès de sa Dame, il n'avait pas gardé l'appartement qu'ils avaient achetés ensemble et qu'il préférait le louer. Se situant dans un immeuble plutôt ancien, il dut remettre aux normes certaines choses, telle que l'électricité, les conduits d'eau et en eut profité pour remettre un coup de neuf à la cuisine et les toilettes. Le reste, il m'avoua qu'un bon coup de peinture, de nettoyage pour retirer la moisissure et lustrer le vieux parquet massif du couloir ne serait pas de refus. L'isolation semblait également précaire, de ce que je compris, l'humidité et le froid entraient rapidement mais qu'il avait prévu des rénovations pour le début du mois de décembre. Le reste, il préférait voir avec les locataires. Pour le moment, je ne trouve rien d'anormal.
-Des problèmes de voisinage ? Le trafic dérange-t-il ? essayai-je, car la pollution sonore pouvait bien être une raison pour baisser le prix d'un loyer.
Mais il m'affirma que je ne serai pas entourée de voisin, son appartement se trouvait au cinquième étage, soit le dernier, et que sans ascenseur, ce vieil immeuble n'intéressait pas grand monde, seuls le rez-de-chaussée le premier et second étage semblaient réellement habités. L'entrain que j'eus en découvrant l'annonce revint au triple galop ! Bon, l'idée de gravir plusieurs étages ne me réjouissait que moyennement, mais n'ayant jamais été une fan des ascenseurs, je pensais pouvoir m'y faire. Kim sera contente, je ferai ma dose de sport matin et soir !
Chani me fit signe que le cours allait bientôt commencer, j'essayer d'écourter la conversation, mais le Monsieur semblait vraiment partant pour la poursuivre. Il sembla retrouver ses esprits lorsque je lui demandai s'il était possible de venir visiter l'appartement. Il m'assura qu'il serait en ville ce week-end. Nous donnâmes donc rendez-vous pour dix-sept heures, ce samedi qui arrivait.
Lorsque je raccrochai, je pivotai sur moi-même sur le bout de mes pieds avec un sourire aussi large que mon visage.
-Alors, alors… ? Louche à cent pour cent, ou bien, il y a moyen à ce que ce soit une offre honnête ?
-J'ai un rendez-vous avec lui, ce samedi à dix-sept heures ! Bon, si j'ai bien compris ce n'est pas un appartement flambant neuf, maiiiis….il y a moyen à ce que ce soit mon futur chez-moi !
Tout en nous dirigeant vers notre salle de classe, j'expliquai à Chani tout ce que Monsieur Castillon m'eut décrit au sujet de l'appartement. Et cela sembla la charmer.
-Si ça ce n'est pas toucher le gros-lot, sérieux joue au loto ce soir, haha ! J'ai bien envie de t'accompagner, j'aime beaucoup l'architecture des immeubles du siècle dernier, je pourrai en profiter pour le croquer le temps que tu passes ta visite.
-Ce n'est pas de refus, ça me donnera un peu d'assurance de te savoir avec moi, dis-je sans hésitation.
Tandis que nous entrions dans la petite salle de classe, je reçus un message de la part de Rosa. Tout en m'installant avec Chani, je l'ouvris : « Alors, Alexy dit vrai, t'as trouvé un appart' ? Tu as eu un rendez-vous pour la visite ? On pourra peut-être le faire tous les trois, j'aimerais bien vous parler Alexy et toi… »
Le concert de Castiel était passé depuis une bonne semaine maintenant, et depuis, je trouvais mon amie vraiment étrange. J'avais l'impression de ne l'avoir que peu croisée en cours, de même pour Alexy qui avait tenté de la ramener au parc avant-hier pour que l'on puisse se promener avec Chani, Morgan et Priya, mais rien du tout…Rosalya avait refusé, prétextent ne pas avoir le temps. Elle qui trouve toujours le temps de faire une virée shopping entre les cours, c'est étonnant…
Je lui répondis rapidement, indiquant également que je passai ma visite en compagnie de Chani mais que je ne voyais aucun problème à ce qu'elle nous rejoigne avec Alexy. Je reçus sa réponse dix-minutes avant la fin du cours ou me demandait de l'appeler. Avant de me rendre au Cosy Bear Café, je saluai Chani chaudement, lui souhaitai une bonne soirée tandis que je me dirigeai vers le portail. En chemin, j'en profitai pour passer un coup de fil à Rosa. Cette dernière ne mit que quelques secondes avant de décrocher.
« Enfin je peux te parler ! »
-Woh… ! T'es plus vivace qu'un asticot ! ris-je avant de reprendre : Bon, pourquoi tu ne veux pas venir visiter l'appart' avec moi ? (Je haussai les épaules et pris une petite voix hésitante) Je ne sais pas, est-ce parce-que Chani y sera ?
« C'est…rah, oui, c'est en parti pour ça, mais pas pour les raisons que tu penses ! J'aime beaucoup Chani, tout comme j'apprécie beaucoup Morgan et nos autres potes, mais j'ai vraiment besoin de vous parler en privé Alex' et toi. »
Son ton presque désespéré m'inquiéta grandement. Pour qu'elle tienne à ce point à ce qu'on s'isole des autres pour discuter c'était que le sujet devait vraiment être sérieux pour elle.
-Bon, tu sais quoi, ce soir je suis de fermeture. Passe vers 22h – 22h30 avec Alexy, ça marche ?
« Super ! (Elle soupira, semblant soulagée) Merci Tal', vraiment, j'ai besoin de vous voir ! A ce soir, bisou. »
-Bisou.
Je raccrochai, le sourire aux lèvres et accélérai le pas pour ne pas arriver au retard au café. Sur place, je vis la terrasse déjà bien surpeuplée. Des tables avaient été rapprochées pour que les clients venus en groupe important soient les uns à côtés des autres. C'était bien la première fois que je voyais Hyun soupirer en me voyant arriver. Le pauvre avait les bras chargés de trois plateaux. Je filai à l'intérieur pour déposer mon sac sous le comptoir et mettre ma tenue de serveuse. Clémence qui s'occupait des repas pour le service du soir, m'ordonna de tenir le bar à sa place. Heureusement que Hyun m'eut bien coachée ces dernières semaines et que les boissons que nous proposions n'étaient pas trop compliquées. Même si aucun client ne s'était encore plaint, j'avais toujours l'impression de rater leur préparation.
J'ignorai si je m'étais habituée à son caractère, où si Clémence n'avait effectivement pas eu le temps de s'occuper de mon cas, mais je n'eus pas vraiment l'impression de m'être faite beaucoup sermonner. Comme convenu, Rosa et Alexy s'étaient pointés au café à vingt-deux heures. Le café commençait à se vider, je savais que certains clients aimaient essayer de pousser notre heure de fermeture. Hyun s'apprêtait à partir lorsque nos amis s'installèrent à une table nettoyée et rangée.
-Oh, salut Rosa, j'ai l'impression que ça fait un moment que je ne t'ai pas vu, fit Hyun : Tout va bien ? J'ai un peu de temps, je vous sers quelque chose ?
-Oui, merci Hyun, lui sourit mon amie : Un thé chaud au citron, s'il te plaît.
-Je veux bien une mascotte s'il en reste, et un thé chaud comme Rosa, suivit Alexy.
-Très bien, je donne tout ça à Tallulah.
Mes amis me firent un petit « coucou » de la main tandis que je servais une bière pression à un client installé au bar. Hyun me donna la commande, et se pencha par-dessus le comptoir pour me parler tout bas :
-J'y vais, ça va aller pour le reste ?
-Oui, par contre, je vais un peu traîner avec Rosalya et Alexy après la fermeture. Mais promis, on ne dérangera rien !
-Clémence est déjà partie, je n'lui dirais rien ! m'assura-t-il en m'adressant un clin d'œil complice.
Je me penchai pour lui faire la bise, puis, après avoir servi nos amis, il déposa son tablier et sa casquette. Hyun s'habilla de son manteau et de son écharpe avant de combattre le froid de fin d'automne. Lorsque je prévins que le café allait fermer ses portes, la plupart des clients demandèrent l'addition, payèrent promptement et partirent sans demander leur reste. Rosa me donna un coup de main à rassembler les verres et assiettes vides laissés sur les tables, tandis qu'Alexy nettoyait celles-ci.
Après que j'eus terminé la plonge, rangé la cuisine, nettoyé les sols et le comptoir, placé la vaisselle essuyée, je pus m'installer à la seule table que nous avions laissée tel quel pour discuter calmement. Il n'était pas loin de vingt-trois heures, et je sentais la fatigue m'assaillir.
-J'te jure, Morgan ne comprend pas pourquoi je ne suis toujours pas de retour au dortoir. Pourquoi tu fais tant de mystère, tu aurais pu me le dire pendant qu'on mangeait ! signala Alexy en pianotant rapidement sur son portable. Sûrement un message pour l'élu de son cœur.
-Roh, Morgan ne va pas s'envoler ! se plaignit Rosa en lui arrachant son portable des mains.
Vu son air outré, Alexy sembla vouloir rétorquer mais j'intervins après avoir rapproché ma chaise de celle notre amie.
-Rosa, que se passe-t-il, tu t'es faite bien discrète cette semaine…dis-je, d'une voix qui se voulait douce : on s'inquiète tu sais.
Rosa eut un sourire en coin, puis après avoir longuement soupiré, elle se redressa, sortit une feuille de son sac à main qu'elle déplia et posa sur la table. Nous ne comprîmes pas pourquoi au premier abord, mais Rosalya se mit à pleurer tout en affichant un sourire rayonnant.
-Appelez-moi « Mama Rosa », lâcha-t-elle avec un semblant d'accent espagnol.
Si Alexy ne put faire autrement que de rester silencieux et figé sur son siège, le regard fixé sur Rosa, je parvins, d'une main un peu tremblante, à prendre la feuille qu'elle nous avait tendue et lire son contenu. Je redressai ma tête vivement, les yeux écarquillés au point d'en amuser Rosalya qui séchait ses larmes, et je murmurai tout à fait abasourdie :
-T'es…enceinte ?
-Oui, souffla-t-elle en reprenant ses résultats de prise de sang. Depuis trois semaines… mais je ne l'ai su que la semaine dernière, après le concert de Castoche. (Elle posa lourdement ses coudes sur la table avant de prendre avec lassitude sa tête dans ses mains) bon sang…j'espère que je n'ai pas fait de mal à ce petit être avec mes bêtises.
De mon côté, je ne savais par où commencer, ni quoi lui dire. Pourtant, en me rappelant de ce tendre sourire qu'elle afficha en nous annonçant qu'elle était enceinte, je compris que les seuls mots qu'elle pouvait attendre de nous n'étaient autre que…
-Mes félicitations, Mama Rosa ! ris-je tout en me levant de ma chaise pour venir derrière son dossier, et la serrer fort par les épaules. Elle éclata de rire à son tour en se lovant contre ma poitrine : Mes félicitation ma puce ! renchéris-je en embrassant ses cheveux. Et Rosalya, surtout ne te fais pas trop de mourrons pour cette soirée, tu crois que t'es la première dans ce cas-là ? Ma mère faisait de l'escalade avec mon père pour des vacances en amoureux à la montagne avant qu'elle n'apprenne qu'elle avait un polichinelle dans le tiroir. Et regarde ! J'suis pas cassée !
Versant pourtant d'autres larmes, que je sus être de soulagement, elle se remit à rire à gorge déployée.
-T'es pas toute neuve non plus, ajouta-t-elle entre deux rires.
-Alors ça, ça va se payer ma vieille !
Nous sentant étrangement seules dans notre délire, nous posâmes des regards curieux sur Alexy toujours figé sur sa chaise, les yeux perdus dans le vide.
-Regardes donc ! repris-je en me postant derrière Alexy : c'est lui qu'est tout cassé.
-Alex' ? Chaton ? tenta Rosa en caressant sa joue.
J'ignorai si ce fut ce contact ou bien nos voix appelant son prénom qui le ramenèrent à lui, mais il secoua légèrement la tête avant de grimacer drôlement. Puis, cachant son visage d'une main, nous l'entendîmes renifler bruyamment avant d'éclater en sanglots.
-Oh, mon bébé chat pourquoi tu pleures ? s'inquiéta Rosa en s'asseyant sur ses genoux. Alexy m'attrapa par la taille pour me rapprocher d'eux et serra notre amie fort contre lui.
-J-je…, commença-t-il en bafouillant : je vais être tonton… !
Dans une exclamation attendrie, Rosa et moi l'embrassâmes sur le crâne d'un geste bienveillant. Ce ne fut qu'après une très grosse étreinte qu'Alexy reprit ses esprits. Nous retrouvâmes nos places respectives et Rosalysa nous expliqua en long en large et en travers comment elle en était venue à faire ses analyses.
Malade après le concert, elle pensait s'être mal remise de cette soirée. Puis, Leigh fit le rapprochement entre son important retard sur ses menstruations et la baisse de régime de sa compagne. Un soir, en rentrant du boulot, il lui avait acheté un test de grosses qui s'avérait être positif. Rosalya prit aussitôt rendez-vous à l'hôpital pour faire sa prise de sang, et cela faisait bientôt une semaine qu'elle tentait de nous révéler ce qui était pour elle, une véritable merveille.
Elle admit néanmoins, que sur le moment, la crise de panique l'eut prise d'assaut. Mais elle ajouta que cela ne semblait nullement dû au fait d'être enceinte par « surprise », comme elle aima dire en formant des guillemets avec ses doigts. Mais que justement, elle espérait au fond d'elle qu'elle le soit vraiment. Elle nous expliqua qu'elle avait voulu opter, tout comme moi, d'un stérilet plutôt que de continuer à prendre la pilule qui ne lui convenait plus.
Cependant… elle fit traîner en longueur la prise de rendez-vous avec son gynécologue, et nous avoua qu'avec Leigh, ils avaient par moment amené l'idée d'agrandir leur couple d'une personne, pour fonder une famille bien à eux. Rosalya remarqua que son compagnon ne se souciait plus aussi souvent de l'achat de préservatifs, et elle-même, ne lui rappelait plus tellement d'en racheter. Sans vraiment se l'avouer, ils s'étaient déjà mis d'accord sur le fait d'avoir un enfant.
-Peut-être ne m'attendais-je simplement pas à ce que je tombe enceinte si vite. Je veux dire, je connais des personnes qui essaient depuis plus d'un an d'avoir un enfant et ça ne fonctionne pas. Comme quoi, nous sommes bien tous uniques.
-Et le futur papa, comment il a réagi ? demandai-je, à la fois curieuse et euphorique.
-Tu prends la même réaction qu'Alex', mais tu changes le « je vais être tonton ! » par, « j'suis papa ! Papa ! » ajouté à ça un affaissement direct sur une chaise de la salle d'attente. A quelques jours de son anniversaire en plus…Je suis tellement heureuse de le savoir si impatient par l'arrivée de ce bébé. Et vous voir ainsi en rajoute une couche, j'appréhendai un peu de vous en parler…
-Oh bah tu sais, repris-je avec une pointe d'humour : au moins tu vas pouvoir t'occuper de quelqu'un d'autre que nous !
-Haha ! C'est ça en fait, elle s'entraînait à faire la maman relou avec nous ! m'accompagna Alexy.
-Oh, bande de saletés ! J'suis pas prête de l'oublier celle-là ! bouda faussement Rosalya en croisant les bras sous sa poitrine.
Nous continuâmes à discuter jusqu'à minuit passé, de tout ce que Rosalya se sentait apte à gérer avec la grossesse. Pour elle, sa dernière année en psycho n'était pas une entrave et que sa détermination et son entêtement à aboutir les projets qu'elle entreprenait, en plus de la présence de Leigh et nous autres, serait plus que suffisant à aller jusqu'au bout de son année. Elle n'omettait cependant pas la possibilité d'une mauvaise passe durant la grossesse, mais touchait du bois pour que tout aille pour le mieux.
Alexy et moi accompagnâmes Rosa jusqu'à l'arrêt de bus et attendîmes avec elle son arrivée. Une fois sûrs et certains qu'elle était en route pour chez elle, nous prîmes le chemin inverse jusqu'au campus. Nous hésitâmes à prendre l'autre ligne, je fis remarquer qu'attendre le prochain bus mettrait plus de temps que de rejoindre les dortoirs à pied. Si j'eus été fatiguée après avoir fermé le café, la conversation de ce soir me redonna de l'énergie. Alexy et moi sentîmes la nuit agitée arriver à plein nez.
Puis, il y avait cet appartement que je visiterai bientôt. Après-demain, me répétai-je au fond de mon lit, en discutant sans sérieux avec Alexy sur notre conversation à trois avec Rosa. Sûrement endormie, elle ne donnait plus de réponse.
Le réveil fut rude, mon portable sonnait à tue-tête et, le brouillard collé à mes yeux, je décrochai accompagnée d'une voix groggy.
-Hmm…allô ?
« Eh bien, on sèche les cours ? L'amphi est presque plein, je t'ai gardée une place pour éviter que tu galères comme hier mais Monsieur Zaidi ne devrait pas tarder à arriver. »
Quoi … ? Mais il est quelle heure ? me dis-je en attrapant ma montre posée sur le bord de mon bureau près de mon lit. L'heure de bouger mon gras !
-Oh bon sang ! Chani t'es un amour, je te jure que je te paie un japonais très bientôt !
« Haha, je retiens et crois-moi j'ai bonne mémoire ! Allez, à tout de suite, mais cours vite ! »
Elle raccrocha. Je fonçai dans la salle de bain, brossai mes cheveux et encore, pour aller plus vite je fis un horrible chignon à tête de champignon atomique qui s'écrasait sur le haut de mon crâne. La brossa à dents d'une main et le tube de dentifrice dans l'autre je fis en sorte d'avoir au moins une haleine fraîche et les dents propres tout en cherchant des vêtements rapides à enfiler. Un jean skinny, trop chiant ! Un short troué, trop froid ! Une jupe longue, merde… pas repassée ! Une robe pull à grosses mailles arrivant aux genoux, PARFAIT !
Je jetai la robe couleur café sur le lit tandis que j'enfilai des bas en laines, des bottes montantes à bas talons et une petite culotte propre. Ce fut dans cette tenue que je rinçai ma bouche, terminai de me rafraichir en nettoyant mon visage, mes oreilles et mon cou. Puis après m'être séchée, j'enfilai ma robe en ne prenant pas vraiment la peine de mettre un soutien-gorge en dessous. Je devais avouer que je me sentais plus à l'aise ainsi.
-Sauf pour courir ! Rah bordel de… !
Mon sac de cours sur l'épaule et ma veste sous le bras (je me demandai bien pourquoi je l'avais prise, je ne l'avais pas enfilée !) je courais aussi vite que mes pauvres capacités sportives me le permettaient.
-Kim ! Donne-moi ta force ! me plaignis-je en gravissant les marches.
Heureusement que je m'étais dite en arrivant que c'était pratique d'avoir le dortoir près du bâtiment d'art et que j'aurai peu de chance d'arriver en retard. He bien, je suis décidément chanceuse ! Le hall était vide, les cours avaient commencé. Seul le brouhaha venant de la salle de repos créait un voile d'ambiance. Je poussais la porte de l'amphi en essayant de ne pas faire bruit…
Monsieur Zaidi était dos aux élèves, en train d'inscrire quelques notes au tableau. J'en profitai pour chercher Chani du regard quand je vis la porte se rabattre à toute vitesse. Je me précipitai pour la retenir et la fermer très doucement afin qu'elle ne claque pas. Le professeur écrivait toujours tout en énonçant le déroulement de ce cours ci. Je vis enfin Chani, qui me remarqua également. Elle est vraiment tout devant ! Je rasai le mur en me courbant pour que le prof ne me voie pas.
Techniquement, je gérai mon emploi du temps comme je le voulais, mais j'étais d'accord sur un point que souligna, la veille, Monsieur Lebarde : On vient à l'heure ou pas du tout. Et je ne voulais décemment plus gêner mes camarades, et puis ça donnerait un élément de plus à Yeleen pour me critiquer. Même s'il fallait que Chani choisisse le premier rang de tables, elle eut la bonne idée de me garder la place proche des escaliers. Personnes n'avaient donc à se lever pour Miss Tallulah, pro du retard !
-J'y croyais plus, me sourit Chani.
-J'suis morte…j'ai perdu un poumon en chemin, chuchotai-je en sortant mes affaires. Soit un porte-mine et un mini carnet de note ligné. Je notai la problématique du jour : « Qui de la contrainte ou de l'inspiration fait naître en l'artiste l'imagination ? »
Pensante, je m'adossai au fond de ma chaise et fronçai les sourcils en essayant de déterminer ce que pouvait bien chercher Monsieur Zaidi avec cette problématique. Puis, plutôt que de chercher ce qu'il avait en tête, je me dis qu'il fallait plutôt que je trouve que cela m'évoquait. Je vins annoter quelques mots comme : besoin quotidien – brainstorming – conceptualité – incohérence scénaristique – déformation de réalité…
-Pfff… j'écris que des conneries, murmurai-je en m'apprêtant à gommer mes idées. Mais une main plus grande, et plus rapide, m'ôta le carnet dessus la table. Monsieur Zaidi semblait piocher parmi différents élèves ayant, tout comme moi, apposé leurs idées par écrit, et une fois sa récolte faite il revint sur l'estrade et commença par écrire sans grand lien au premier abord, certaines de nos idées.
-« Besoin quotidien, nouvelles technologies, incohérence scénaristique, développement audio/visuel, sources historiques », cita-t-il tout en époussetant ses mains salies par la craie. Qui peut me dire, en quoi ces groupes de mots, sont en lien avec notre problématique, mais aussi, notre sujet d'étude, Game of Thrones ?
Je me ratatinai sur mon siège. Certes, deux de mes idées se trouvaient au tableau, mais je ne me sentais pas capable de prendre la parole en première. Un garçon au fond de la salle s'exprima, en ne voyant pas le lien entre les nouvelles technologies et Game of Thrones dont l'histoire se déroulait clairement dans un univers médiéval.
Une fille rétorqua que c'était un lien indirect, puisque cela pouvait répondre à la problématique.
-Très bien, mais comment les nouvelles technologies peuvent-elles apporter une aide à cette problématique ? insista le professeur en s'appuyant sur son bureau. Bon sang, lance-toi Tal' !
Prenant une grande inspiration, je levais une main hésitante et attendis l'approbation de mon aîné.
-Oui ?
-« Les nouvelles technologies » sont le fruit de recherches basées sur le « déjà-vu », la plupart du temps sur une contrainte qui touche tout le monde, nos besoins constants qui évoluent au fil des années. Si on part du principe que le consommateur va pousser le producteur à inventer, lui, va pousser le consommateur à consommer plus, et va créer de nouveaux besoins qui le pousseront à devoir vendre un produit encore mieux. A partir de là, on sort du chemin de l'invention pour entrer dans celui de l'innovation. Prendre du « déjà-vu » pour le vendre en « mieux ». Mais ce « déjà-vu » crée de la contrainte chez le producteur. Par exemple, il ne pourra pas se permettre de vendre le même produit qu'un concurrent. Enfin, il pourra, mais ça n'apportera aucune « innovation ». Il va donc devoir utiliser cette contrainte pour imaginer un produit « déjà-vu » bien « mieux » que celui de son concurrent.
Monsieur Zaidi voulu rétorquer, mais le garçon de tantôt me répondit du tac au tac.
-D'accord, merci, tu nous fais un cours de techno, mais le rapport avec Game of Thrones il est où ? L'auteur n'a jamais eu le culot de vouloir proposer un « produit » déjà-vu, « mieux » que ses concurrents. Il a créé un univers d'une richesse aussi déconcertante que celui de J.R Tolkien !
-Sans parler du côté télé/commercial de la série, on peut débattre sur sa conceptualisation ! Tu dis qu'il a créé un univers, mais dans le fond, n'a-t-il pas fait qu'innover des idées et des thèmes préconçus ? Sa première contrainte, était justement de savoir employer le « déjà-vu » pour le moderniser, et ce, tout en intégrant paradoxalement des thèmes médiévaux présents dans notre chronologie historique ! Un simple exemple : les complots pour obtenir le trône de Fer sont nettement inspirés du conflit entre la maison royale de Lancastre et celle d'York. Mais ça, ce n'est que pour l'histoire de la série, les personnages et leurs rôles quant à eux, ont un côté plus proche de notre modernité, de notre actualité, déjà en débridant le stéréotype féminin au cinéma. A nos jours, les femmes ont plus de pouvoir qu'au siècle dernier, leurs rôles dans les films vont donc prendre une ampleur plus réaliste aux vues de sociétés plus développées.
Mon camarade semblait prompt à répondre mais ce fut le professeur qui nous interrompit cette-fois ci.
-Je vous arrête tous les deux, on va débriefer sur ce qui a déjà été dit ! Intervint notre aîné en riant d'un air enthousiasmé : je vois qu'il y en a au moins deux qui ont de l'énergie ce matin. Déjà, je pense que Tallulah nous a clairement démontré que le réel est un aliment principal à l'imagination. C'est un fait que vous deviez savoir, mais une piqûre de rappel semble de mise par moment. L'art n'a pas que l'Abstrait pour ami, si l'on donne des titres aux courants historiques c'est justement parce-que l'art est véritablement érigé par le Concret. De nombreuses œuvres engagées ne font qu'accentuer ce fait.
-J'ai frôlé le hors-sujet, dis-je à Chani en massant mes joues en feu. Rares furent les fois où je me fus montrée si éloquente.
-Pour quelqu'un à peine réveillée, j'avoue que je te trouve plutôt en forme, haha. T'es une fausse timide en fait, j'ai plutôt l'impression que tu te forces à te taire pour éviter de faire des « hors sujets », mais finalement, tout le monde passe à côté de ta spontanéité et de tes idées, c'est bête… T'as capté le reste de l'amphi. Même Yeleen a acquiescé de la tête sur certains de tes dires. Quant à Monsieur Zaidi, lui, buvait tes paroles.
Ma tentative de calmer les rougeurs sur mes joues échoua, j'étais presque sûre qu'on pouvait faire cuire un œuf sur ma tête tant mon visage bouillait. Monsieur Zaidi m'intriguait, c'était un sentiment que je ne pouvais malheureusement pas refouler. Et sa réciprocité avoué ce soir-là, où je revenais du concert de Castiel avec Chani, puis cette autre fois dans l'amphi quand le cours fut repoussé, n'arrangeait en rien mon intérêt pour lui. Je voulais tellement le voir comme un prof banal, juste le voir comme un professeur déjà… Mais à mes yeux, il sortait du lot, et je ne le voyais que trop souvent comme un « simple homme ».
-J-je n'aime pas vraiment être le centre de l'attention, c'est tout, baragouinai-je.
-Va dire ça à Monsieur Lebarde, il te dira d'arriver à l'heure ! se moqua mon amie en essayant de réduire le débit de son rire.
Je fis mine de pleurer face à sa cruauté. Une élève demanda à récupérer ses notes, et je réagis aussitôt, me souvenant que je faisais parti des élèves qui furent séparés de leurs fiches.
-Vous semblez plus productifs sans, vous pouvez toujours prendre en photo le débrief inscrit au tableau. Vous viendrez les chercher à la fin de l'heure.
-Je te passerai mes notes, me glissa Chani.
-Merci.
Je lui souris. La suite du cours se poursuivit avec la même énergie que précédemment. Plus nous décortiquions la problématique, et plus nous entrions dans le vif du sujet, Game of Thrones. Monsieur Zaidi se fit huer pour avoir confondus deux personnages de la série.
-Mea culpa ! J'ai encore des choses à revoir sur la série, je l'avoue ! rit-il avec nous les mains mises en évidence comme pour soulever son innocence. Allez, ça fait cinq minutes qu'on empiète sur la fin du cours, filez vite et laissez-moi terminer mon visionnage !
-On a trente minutes de pause avant le prochain cours ! lança une étudiante, on peut rester.
-Ah non, je veux prendre l'air, insista un étudiant déjà aux portes de sortie.
-Personne ne te retient, lança sa camarade.
-On continuera Lundi, mais merci pour votre engouement je veux exactement la même ambiance la semaine prochaine ! Bon week-end, clôtura pour de bon le professeur.
L'Amphi se vida, et Chani me prévint qu'elle m'attendait dehors, une envie pressante l'appelait depuis quelques minutes.
-Va, je te rejoins en salle de repos ?
-Ça marche !
Et elle fila à toute allure tout en faisant s'entrechoquer des breloques accrochées à son sac de cours. Comme d'autres de mes camarades, je faisais la queue pour récupérer mon carnet de notes. Monsieur Zaidi passa à côté de moi et glissa :
-Je ne pensais qu'il n'y avait qu'au cours de Monsieur Lebarde que vous arriviez en retard.
-Oh non, j'ai fait du bruit… m'alarmai-je en grimaçant.
-Haha, non du tout. Mais je sais que la place était vide avant votre arrivée. Difficile de ne pas le voir au premier rang.
-Chani…je savais que ce n'était pas une bonne idée, marmonnai-je en cachant une partie de mon visage honteux d'une main. De l'autre, je récupérai mon carnet.
-Votre amie semblait désespérée de ne pas vous voir arriver. Elle se retournait sans cesse jusqu'à ce que je n'écrive la problématique au tableau.
-C'est un amour, lâchai-je sans demi-mesure dans mon admiration pour Chani. Cela dû se sentir, vu le sourire attendrit que mon aîné arborât : gentille est passionnée, c'est une jeune femme vraiment adorable.
Je le vis entrouvrir les lèvres comme pour parler, mais il resta muet, et m'incita à me diriger vers la sortie. Sa mallette en main, il nous imita, mes camarades et moi, et quitta l'amphi.
-C'est toujours bon d'avoir un soutien en cette période de votre dernière année. Quoi que, comptez-vous viser plus haut ?
-Non, dis-je honnêtement en souriant en coin. Je sens que j'arrive à mes limites vis-à-vis des études, mais je n'ai pas encore de réel projet comme ma colocataire, où d'autres personnes de mon entourage qui entament également leur dernière année de Master.
-Concentrez-vous sur le présent, votre mémoire doit déjà bien accaparer votre esprit, laissez le temps au temps. (Il rougit, et se massa l'arrière de la nuque d'un air gêné) Enfin, ce n'est qu'un conseil, v-vous faites ce que vous voulez.
-Merci, vos conseils sont comme un soutien à mes yeux, lui assurai-je avec peut-être plus de suavité que je ne le voulais.
Nous stoppâmes notre marche en plein milieu du hall de nouveau bondé de monde. Nos yeux se perdirent dans ceux de l'autre, tandis que la foule recouvrait par vague d'ombres et de corps nos silhouettes. Je me remémorai cette fin de journée où il m'aida à ranger les tables du café. La caresse de son pouce sur mes lèvres ne me revenait qu'en mirage. Mais l'attitude de Hyun me rappela à l'ordre…un rien pouvait faire basculer les choses... Je ne veux pas lui causer de tort. Souriant face à mon sentiment d'abandon à mes désirs, je saluai mon professeur avant de partir de mon côté. Je crus, l'espace d'un instant, l'entendre prononcer mon prénom, mais je ne le vis plus lorsque je me retournai.
En salle de repos, je vis Chani en attente de son café chaud que semblait peiner à faire couler le distributeur. Je l'ai rejointe et donnée un petit coup de pied à la machine.
-Tu ferais mieux de venir au café, je t'en servirai de meilleurs ! m'exclamai-je en lui adressant un clin d'œil.
Mon ventre, qui n'avait reçu aucune nourriture depuis hier soir, gronda subitement, tel un ours enragé incapable de pécher son saumon. Chani récupéra son café en riant, puis me proposa d'aller faire un tour au réfectoire avant le début du prochain cours. Cours, qui se déroula aussi bien que le premier, et le reste de la journée resta tout aussi agréable. En revanche, je ne vis ni Rosa, ni Alexy et je décidai de lui envoyer un message pour savoir s'il était libre et désirait faire un coucou à Rosa et Leigh, et en profiter pour féliciter le futur papa par la même occasion.
Sa réponse ne se fit pas attendre : « Un peu que je veux ! Je dois passer à la BU, et on se rejoint devant le portail ? »
J'acquiesçai dans ma réponse et raccompagnai Chani jusqu'à sa chambre Je n'en revenais toujours pas qu'on soit si proche l'une de l'autre.
-Mais pourquoi c'est pas toi ma coloc' ! râlai-je en la serrant dans mes bras et nous faisant basculer de droite à gauche en plein milieu du couloir. Mon amie ricana en m'étreignant à son tour.
-Allez, bientôt ton calvaire sera terminé ! Toujours ok pour demain ?
-Of course ! J'ai une espèce de boule au ventre, j'te dis pas…J'aimerai tellement que ça ne soit pas un taudis. Mais avec la poisse que j'ai, pas sûre que tout tourne à mon avantage.
-Tu as toujours la pierre que je t'ai donnée ? me demandai-t-elle en s'éloignant un peu de notre étreinte.
Je réagis aussitôt, et sortis un pochon bleu en suédine duquel je vins déverser dans ma main libre sa pierre d'aventurine.
-Toujours ! Je me dis que plus je ferais confiance en ses vertus et plus elle me portera chance, avouai-je timidement.
J'ignorai quelle effet mes paroles eurent sur Chani, mais elle se mit à sourire avec une infinie douceur. Je ne pus m'empêcher de la serrer une nouvelle fois dans mes bras. Vraiment, Chani faisait partie de mes plus belles rencontres cette année. Et je me promis de faire plus attention à elle et essayer de l'intégrer au groupe. Les autres l'appréciaient déjà après le peu de temps qu'ils avaient passé en sa compagnie. Je ne savais pas si ça existait, mais pour moi, Chani était dotée des ondes de l'amitié.
-Tout ira bien demain, j'en suis certaine, reprit-elle en me faisant ranger le pochon. A demain ?
-Oui, bonne soirée Chani.
-Merci, toi aussi passe une bonne soirée Tallulah.
Nous nous échangeâmes un dernier au revoir de la main, puis je partis déposer mon sac de cours dans ma chambre, ne prenant avec moi que mon portefeuille, ma clé et mon portable. Passant ma veste autour de mes épaules sans pour autant introduire mes bras dans les manches, je trottai jusqu'au portail en espérant ne pas avoir fait attendre longtemps mon ami.
-Ah bah, il n'y a personne…
Je prévins Alexy par message de mon arrivée au point de rendez-vous, puis, nonchalamment, je m'adossai au mur en fixant mes bottes. Maintenant que j'y pense, je ne suis jamais venu chez Rosa. En même temps, cela ne faisait que peu de temps que j'étais revenue, et quatre années nous avaient tout de même éloignées. Même si nous pûmes passer quelques week-ends ensemble, ce fut à l'époque où Rosa vivait encore chez ses parents, et de même pour Alexy. Puis, lors de ma dernière année de licence et première année de Master, nous ne nous vîmes quasiment pas, seuls nos messages maintinrent cette amitié, laquelle je pouvais enfin pleinement profiter.
Mon option se trouvait dans d'autres villes, mais apprendre que je pouvais revenir ici me mit en joie, et quitte à quitter les amis de mon ancienne Fac, autant retrouver mes anciens du Lycée. Je dois répondre à Stéphan d'ailleurs, j'ai reçu un courriel de lui cette semaine.
Stéphan…il fut mon premier ami à la faculté, de même pour moi envers lui. Notre cercle d'amis s'agrandit assez rapidement, mais nous avions eu la chance de nous retrouver dans les mêmes groupes lorsque notre emploi du temps eut divisé notre classe. Finalement, nous étions toujours les premiers à se retrouver mais les derniers à se séparer. Avoir un appartement me permettra de l'inviter pendant les vacances.
Une brise glacée me sortit de ma rêverie. Je décidai de porter plus chaudement ma veste en simili cuir et je soupirai, commençant à être agacée d'attendre dans le froid et sous la nuit qu'Alexy daigne me rejoindre. S'il ne pouvait pas, il n'avait pas à se forcer non plus… Je m'approchai du Portail pour inspecter la cour en espérant le voir, mais ma vue fut cachée par un buste que je commençai à très bien connaître.
Je levais le nez pour croiser une nouvelle fois depuis ce matin, le regard de Monsieur Zaidi. Confus, il papillonna des yeux en me fixant drôlement. Je lui souris de toutes mes dents, trouvant un peu comique les façons que nous avions de nous retrouver à chaque fois en dehors des cours. Il se mit à ricaner en regardant vaguement ailleurs.
-Décidemment…pour une étudiante vivant dans le dortoir, vous êtes souvent dehors.
-Faut s'aérer l'esprit de temps en temps !
-Je suis bien d'accord, je suis jaloux de vous d'ailleurs. Vous pouvez sécher les cours de temps en temps, personne ne vous dira rien, me dit-il non sans ajouter un léger soupir.
Il avait les traits tirés, et aux vues des feuilles qui dépassaient de sa mallette mal zippée, je compris qu'il devait avoir beaucoup de travail pour ce week-end. En cette période de l'année, les contrôles continus commençaient, ma promo était également concernée. Soucieuse, mes pensées s'échappèrent de mes lèvres.
-Vous me semblez vraiment tendus, vous devriez passer au café je m'occuperai de vous.
-H-hein ? fit-il dans un souffle surpris.
-E-enfin je veux dire, ce soir je ne bosse pas…donc non ! Mais je vous offrirai volontiers un verre le prochain soir que je travaille au café, tentai-je tant bien que mal de me rattraper.
-Haha, vous n'offrez des verres que pendants votre service ?
-Euh…
Ce fut à son tour de se reprendre, il passa une main sur son visage et détourna le regard.
-P-pas que je veuille boire un verre dans d'autre condition que pendant votre service.
-Vous n'accepteriez pas si je vous invitai dans un autre contexte ?
-Ça ne serait pas convenable, Tallulah, me fit-il avec un air pourtant désolé. Sa voix rauque et sourde accentua sa fatigue.
Reprenant mon calme, je dis avec une voix qui se voulait rassurante :
-Vous demander d'annuler votre cours pour sortir avec moi faire un tour, ça c'est inconvenable. Savoir si vous seriez intéressé de passer un moment avec moi après le travail, ça c'est ce que font la plupart des gens.
Prenant une profonde inspiration, il passa une main nerveuse dans ses cheveux. Le front dégagé de cette manière, il semblait être une autre personne. Je le vis observer autour de nous, et je compris aussitôt ses raisons. Nous étions encore proches de la fac, et il pouvait sortir un étudiant ou un membre du personnel à tout moment.
-Vous ne me rendez pas la tâche facile, vous savez…chuchota-t-il en croisant à nouveau mon regard. Je lui souris en coin. J'eus l'impression de le revoir aussi hésitant que cette fois-là, dans l'amphi où il me confia que Hyun avait des raisons de devoir me méfier de ses approches. Tout comme les miens, chacun de ses propos à mon égard n'étaient pas sans sous-entendus.
Mais combien de temps cela pourra-t-il durer ? Je me répétai sans cesse que je ne voulais pas lui faire du tort, cependant mes pensées venaient de m'échapper ce soir. Difficile de revenir en arrière. Lui non plus, ne parvenait jamais à éloigner cet intérêt commun que nous éprouvions envers l'un l'autre.
-Je veux bien commencer par un simple service au café, me confirma-t-il enfin : Mais uniquement pendant vos heures de travail, je ne veux pas vous en donner plus ! reprit-il avec un franc sérieux.
-Va pour ça dans ce cas, lui dis-je alors que je sentais mon sourire s'agrandir sous la joie. Je serais votre serveuse attitrée ! plaisantai-je en prenant une expression snobinarde.
Mon aîné se mit à rire à gorge déployée. La pression semblait être légèrement descendue, j'étais plutôt fière de mon coup.
-Tal' ! Vraiment désolé de t'avoir faite attendre, j-je… ! Bonsoir Monsieur !
-Bonsoir jeune homme.
Alexy venait de débarquer en trombe et semblait tout étonné de nous voir, mon professeur et moi. Je pouvais comprendre, et pour le coup je regrettai qu'il n'ait pas plus de retard. Avec ce qu'il avait sorti l'autre jour, après que Hyun s'était confié à Morgan, il fallait que je trouve quelque chose pour sauver les apparences. Mais cela pouvait également apporter la suspicion… Dans ce cas, plutôt que lui laisser le temps de poser des questions, je pris les devants :
-T'abuses ! Trente minutes de retard et je parie que c'était à cause de Morgan, boudai-je faussement en lui tournant le dos.
-Tal', j'suis vraiment désolé ! I-il voulait qu'on se voie rapidement mais…on n'a pas fait gaffe à l'heure.
-Bah voyons, si je connaissais l'adresse de Rosa, je serais partie mon vieux !
-Et te laisser féliciter le futur papa Leigh toute seule ? Rêve ma fille ! Allez, on est parti !
Je fis les gros yeux à Alexy et désignai notre aîné qui était toujours à côté de nous. Mon ami se masqua la bouche d'une main, puis, levant les yeux au ciel, dit que ce n'était pas trop grave d'avoir dit cela en face de Monsieur Zaidi. « C'est un prof, c'est bon… »
Le tact et Alexy…
-Je vais vous laisser, intervint le professeur en s'éloignant doucement.
-Oh bien sûr, bonne soirée Monsieur.
Il nous salua poliment tous les deux, puis partit de son côté. Alexy semblait bien trop excité de rendre visite au futur papa Leigh et Mama Rosa, et ne fit aucun commentaire au sujet de ma rencontre avec Monsieur Zaidi.
Rosa sembla surprise de nous voir débarquer chez elle, mais évidemment heureuse au point de nous étreindre avec force. Elle nous fit ensuite visiter, enfin, surtout à moi qui n'avais jamais mis un pied dans sa demeure. Et…il y eut une pièce, dont je fus certaine de connaître l'ancien occupant. Nous passâmes devant l'entrebâillement de la porte qui laissa entrevoir une chemise posée sur le dossier d'une chaise de bureau.
-Haha, je vais finir par croire qu'il ne l'aime pas cette chemise.
-Pardon ? m'interrogea Rosa en ouvrant en grand la porte : Ah ! Oui, Lysandre l'a oubliée la dernière fois qu'il est venu dormir ici. (Elle alla la chercher et me la montra) C'est ton père qui lui avait offerte, c'est ça ?
-Oui, pour s'excuser d'avoir renverser de l'huile sur l'une des siennes, rétorquai-je avec un sentiment de douce nostalgie dans la poitrine. Mon père avait tapé juste au niveau de ses goûts, Lysandre aimait beaucoup le jabot. Mais Dieu sait qu'il l'eut souvent oubliée chez mes parents !
-Comme quoi, il la porte trop souvent, renchérit mon amie en reposant la chemise sur le lit fait et froid : On lui a gardé cette chambre pour les fois où il est de passage. Mais les affaires ont vite repris à la ferme, il a moins de temps.
Rosalya referma la porte et se pencha comme s'assurer qu'Alexy était toujours occupé à regarder les nouvelles créations de Leigh.
-En parlant de Lysandre, je me suis toujours demandé…reprit-elle non sans une pointe d'hésitation dans sa voix. Pour l'encourager, et lui faire comprendre que j'allais bien, je passai mon bras autour du sien et l'incitai à poursuivre autant sa visite que sa phrase : Eh bien, Lysandre n'a pas été surpris lorsque je lui ai annoncé que tu étais de retour en ville. Quand je lui ai demandé comment il pouvait savoir ça, il m'a simplement répondue que tu lui avais déjà dit…du coup je voulais savoir si vous étiez de nouveau…
Comprenant où elle voulait en venir, je secouai néanmoins la tête pour réfuter ses suppositions.
-On a mis du temps pour réellement mettre un terme à notre relation, mais c'est définitif, il ne peut plus rien y avoir entre nous. Tu dois déjà savoir, que pour chaque vacance je me rendais à la ferme pour rester avec lui, et qu'il rendait visite à mes parents aussi souvent qu'il le pouvait, mais j'étais celle qui pouvait faire plus souvent les déplacements.
-Oui…je me souviens de cette soirée qu'on a faite tous les cinq, avec Castiel, dans la grange avec les lapins, j'ai cru que Lysandre allait devenir fou lorsque tu as essayé de grimper sur une poutre pour récupérer ce fichu gilet.
Son rire fut communicatif, et alors qu'elle me montrait sa salle de bain elle nous fit s'asseoir sur le rebord de sa baignoire.
-Après ça, je n'ai plus jamais pris une goutte de vin rouge de ma vie ! Je ne supporte vraiment pas ça ! ris-je en repensant de bon cœur à ce souvenir. Le pire c'est que je ne sais même plus comment mon gilet s'est trouvé là-haut ! avouai-je en posant ma tête contre son épaule. Après un petit soupire, je repris : Les sms n'étaient pas tellement son truc, on s'est vite mis à s'envoyer des lettres. Ça a refait vivre le romantisme qui nous avait tant rapproché.
-Des lettres ? Son âme de poète a dû nager dans le bonheur ! (Elle tourna la tête pour croiser mon regard) Je sais que ce sont des choses qui arrivent, mais vous deux…pourquoi vous deux ? Tu sais que Leigh a du mal à ne plus t'appeler belle-sœur ! Il est là : « alors, t'as vu la belle-sœur aujourd'hui ? Ça fait longtemps qu'elle n'est pas passé au magasin, j'ai des tenues à lui proposer. »
-A ce point ? fis-je d'un rire nerveux. C'était notre délire de s'appeler beau-frère et belle-sœur.
-Et vos lettres ? Vous avez continué ?
Je secouai la tête.
-Après deux ans et demi, on a senti du changement. Je pouvais encore venir le voir pendant les vacances, sans délaisser mes cours, mais il était si occupé…il ne voulait pas de mon aide à chaque fois que je lui demandai, je voyais bien qu'il avait déjà son train de vie à lui. Alors tu sais…faire l'amour c'est bien hein, mais si on doit passer nos journées à ne se parler que pour se dire « bonjour, je t'aime à ce soir ». Mais nos lettres, bon sang nos lettre nous liaient encore tellement. Et lorsqu'on a compris, que seules nos lettres ne retenaient notre couple en nous faisant souffrir à chaque fois qu'on se voyait, on a fini par en parler et pour notre bien on a préféré se séparer.
Ma voix diminua au point de n'être qu'un murmure au fur et à mesure que j'eus révélé cela. Rosalya avait les yeux brillants et me toisait avec une intense attention. Sûre qu'elle ne put contenir ses pensées, elle lâcha telle une bombe :
-Tu l'aimes encore ?
Je crois que c'était ce qu'on appelait « rester sans voix ». Mes lèvres se mirent à trembler, mais avant même que je dise quoi que ce soit, on vint frapper trois coups à la porte de la salle de bain.
-Les filles ? Tout va bien ? Alexy m'a dit que vous étiez enfermées là-dedans…
-Leigh ! m'écriai-je en me levant du rebord de la baignoire. J'ouvris la porte et accueillis le futur papa que je pus enfin féliciter : Hé bien, je vois qu'on ne chôme pas ! On dépasse la trentaine et on conçoit un petit bambin ! Mes félicitations !
Mon ami rit avec légèreté tout en me serrant dans ses bras.
-Merci beaucoup, Tallulah. Je suis content de te voir.
-Et moi ? Moi non plus j'ai pas chômé, et j'ai encore neuf mois devant moi ! s'exclama Rosa, faussement outrée.
Leigh arbora un sourire aimant et vint déposer un baiser sur le front de sa compagne qui aurait pu ronronner si elle avait pu tant elle semblait heureuse. Mon cœur se serra, leur complicité était touchante mais aussi privée. Je m'en allais retrouver Alexy qui était accoudé à la table du salon, les dessins de Leigh sous les yeux.
-Ah bah ça c'était de la visite, vu le temps que vous avez mis j'espère que t'es au point sur la pose des canalisations !
-Hmm, comment tu m'as dit tout à l'heure ? Que tu devais discuter avec Morgan et que vous n'avez pas vu le temps passer ?
Alexy me regarda en coin, me détailla de la tête aux pieds avec un air suspicieux qui me fit glousser.
-Tu ne sais plus quoi dire, hein ?
-Tss, bon ça va. Sans rancune, fit-il en ajoutant un clin d'œil. Il ouvrit un bras pour m'inciter à me blottir contre lui et me montra les dessins : Je te vois bien dans cette robe, un blanc cassé légèrement satiné, ça irait bien avec tes cheveux chocolat.
-Moui, c'est vrai qu'elle est jolie.
Je feuilletai les pages, mais mes pensées étaient restées à ma conversation avec Rosalya. Et sa question me restait particulièrement dans mon esprit. « Tu l'aimes encore ? » Si j'aimais encore Lysandre ? Ce n'était pas facile de répondre à cela…
Nous restâmes encore quelques temps, mais après sa journée de travail, Leigh manifestait des signes de fatigue et en ce moment, Rosalya et lui avaient sûrement besoin de rester aussi souvent que possible en tête à tête. Alexy et moi rentrâmes donc au dortoir. Je m'endormis la tête pleine de préoccupations et de visages qui s'embrouillaient.
A suivre…
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highlinegroup1 · 1 year
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reseau-actu · 6 years
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Parmi les Français qui manifestent depuis quinze jours, les ruraux et les périurbains sont majoritaires. Souvent des habitants de pavillons, éloignés des centres-villes, dépendants de leur voiture pour aller travailler et endettés. Enquête sur ces villages champignons qui broient du noir, s'estiment méprisés et sont bien décidés à le faire savoir.
«Quand les avions passent à basse altitude au-dessus du lotissement, on se dit: “Tiens, c'est les Parisiens qui, eux, peuvent partir en vacances. Et, en plus, ils nous lâchent du kérosène.”» Parole d'un propriétaire d'un pavillon de 250 mètres carrés et d'un vaste terrain, achetés dans les années 1980 comme une promesse de cadre idéal pour voir grandir sa famille. Trente ans plus tard, Bruno déchante: «Les trains en retard pour aller travailler à Paris, les deux voitures indispensables pour les allées et venues des trois enfants et un bien immobilier qui se déprécie. On est la classe moyenne qui décroche et les rancœurs s'accumulent. Moi aussi, jeune homme, j'ai été bobo en scooter à Paris. J'ai donc vécu des deux côtés de la barricade.» Le salarié d'une entreprise de communication est désormais dans le camp des «assignés à résidence».
«Tout ce qui était positif quand on est arrivé en 1995 a tourné court. La convivialité entre voisins a disparu»
Quatre-vingt kilomètres séparent les «Yvelines Sud», où vivent Bruno et sa famille, de Noisiel, en Seine-et-Marne, où habite Jean-Pierre, employé chez Veolia. «Il ne se passe rien ici. Les adolescents s'ennuient. Pour les occuper, on fait des kilomètres, on les traîne dans les centres commerciaux et on dépense de l'argent. Tout ce qui était positif quand on est arrivé en 1995 a tourné court. La convivialité entre voisins a disparu. On est devenus méfiants. Même le trafic de drogue fait maintenant des ravages. Ça fait trois ans que je cherche à vendre», confie celui qui affiche un gilet jaune sur son tableau de bord en signe d'appartenance au mouvement.
La déprime, cette «France périphérique» du géographe Christophe Guilluy «qui attend d'être intégrée économiquement et respectée culturellement» sert aussi de trame au dernier prix Goncourt (1): «Leur vie durant, les parents d'Anthony avaient eu cette ambition: construire (une maison). Il ne restait plus que vingt ans de traites pour la posséder vraiment. Les murs étaient en placo […]. L'hiver, le chauffage électrique produisait un peu de chaleur et des factures phénoménales. À part cela, deux chambres, une cuisine intégrée, un canapé cuir et un vaisselier avec du Lunéville.»
Dans l'engrenage
Le roman se situe dans les années 1990 mais, jusqu'ici, cette France était restée silencieuse. Elle a relevé la tête lors des grèves SNCF du printemps dernier. Privés de train, les banlieusards, se sentant définitivement exclus des métropoles, ont commencé à donner de la voix sur les réseaux sociaux. Et ce ne sont sans doute pas les annonces du gouvernement qui vont aujourd'hui les faire taire. «Ils nous parlent de fin du monde mais, nous, on n'arrive pas à boucler nos fins de mois», martèlent-ils dans leurs slogans.
» LIRE AUSSI - Gilets jaunes: «Le peuple n'a ni raison ni tort, il décide»
«Ils nous parlent de fin du monde mais, nous, on n'arrive pas à boucler nos fins de mois»
Le «rêve pavillonnaire» a longtemps fait briller les yeux de millions de Français. Encouragé dès les années Giscard par l'accession à la propriété, censée favoriser un électorat de droite. Séduisant aussi pour une classe moyenne qui croyait en l'ascenseur social et voulait s'éloigner des grands ensembles. Entre 1968 et 2011, la population périurbaine est passée de 9,4 millions à 15,3 millions (2). Et ce «périurbain» est à 90 % de l'habitat individuel, dont la moitié organisée en lotissements. Autre donnée, fournie par le sociologue Jean Viard: 80 % des Français vont travailler chaque jour en voiture, dont 40 % n'ont pas d'alternative. La distance moyenne parcourue pour aller travailler est de 50 km par jour. Dans le seul département de Seine-et-Marne, 14.000 nouveaux habitants s'installent chaque année dans des lotissements. «Quand ils résident dans des villes comme Nangis, Montereau ou Provins et travaillent à Paris, ces “commuters” ont quatre heures de trajet par jour. Ils sont épuisés. Leurs enfants sont livrés à eux-mêmes à la sortie de l'école. Les plats sont décongelés à la va-vite au micro-ondes. Le coût social et le gâchis humain sont immenses», décrit Jean-Louis Thiériot, maire de Beauvoir (200 habitants), aux confins de la Brie, ancien président du conseil général et député LR. Qui regrette que ces questions «passent largement au-dessus de la tête» de ses collègues LaREM, «primo-entrants à l'Assemblée, jeunes et urbains».
Mais pourquoi les élus continuent-ils depuis des décennies à multiplier cet habitat horizontal, très gourmand en carbone et sans âme? En réalité, les maires sont, eux aussi, «contraints». Pour garder une école, une gendarmerie ou la Poste, il faut se battre. Et toujours accroître sa population afin d'obtenir des subventions. «Comment faire? En créant des lotissements abordables, on y parvient, mais c'est un système sans fin. Un engrenage et un accélérateur de nos problèmes quotidiens», poursuit l'élu de Seine-et-Marne.
Un «rêve amer»
Outre les déconvenues financières - une maison qui vaut moins qu'à l'achat, des crédits qui plombent les fins de mois et, évidemment, la hausse des carburants -, c'est le sentiment de déclassement qui nourrit la grogne. «Cette impression d'avoir tout faux, on l'a en nous. Et les politiques enfoncent le clou en nous faisant comprendre qu'on a un mode de vie nul», soupire Bruno. Un fossé que le communicant Nicolas Corato, fondateur du think-tank Place de la République, a vu se creuser: «Les valeurs prônées aujourd'hui sont à l'opposé du mode de vie dans ces zones pavillonnaires.»
La charge supposée de Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, sur «ces Français qui fument des clopes et roulent au diesel» a laissé des traces. Tout comme la sortie d'Emmanuel Macron lors d'un déplacement en Corrèze devant les salariés de GM&S - «Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas» -, en référence à une fonderie située à 30 km qui cherchait en vain à recruter.
Samedi dernier, au soir même de la manifestation qui avait mal tourné sur les Champs-Élysées, Patrick, «gilet jaune» de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), pestait contre ces gouvernants qui «nous disent qu'on est nazes. Qu'ils fassent attention. Jusqu'ici, on était désespérés tout seuls, maintenant, on l'est tous ensemble! On est des gens de peu dans ces lotissements et, aujourd'hui, on est prêts à tout. Le rêve est amer».
«La fracture numérique s'ajoute à la dépendance vis-à-vis de la voiture»
«La France amère», c'est justement le titre d'une étude menée par Yves-Marie Cann, qui, en 2014, était directeur en charge de l'opinion à l'institut CSA. Parmi les catégories de Français étudiées, celle de cette «classe moyenne moyenne» montrait une rancœur accumulée pendant des années. Une population qui avait un vote protestataire supérieur aux autres catégories sociales mais qui glissait néanmoins un bulletin dans l'urne. Une population qui a pu également voter Macron en 2017 et qui s'estime «trahie». Des hommes et des femmes qui se lamentent, se décrivant «trop riches pour bénéficier d'aides, mais pas suffisamment pour bien vivre». Une composante de ce «peuple central» sur lequel Marine Le Pen mise désormais. Le Rassemblement national est très présent parmi les «gilets jaunes». «Le vote RN est plus élevé qu'ailleurs, dans ces lotissements. On l'appelle “le vote des haies de thuyas”, allusion à un mode de vie renfermé qui engendre un comportement électoral. Marine Le Pen a fait son pic de 26 % au premier tour à 30 km du cœur des grandes villes. Le vote frontiste suit le développement de cet étalement urbain. En 2002, pour Jean-Marie Le Pen, c'était à 20 km», explique Jérôme Fourquet, directeur du département opinion et stratégies d'entreprise de l'Ifop. En effet, plus les années passent, plus les lotissements s'éloignent des centres-villes, des axes routiers et des transports publics. Des pavillons poussent désormais à la place de champs de betteraves ou de maïs, sans aucun relais avec le monde extérieur. «La fracture numérique s'ajoute à la dépendance vis-à-vis de la voiture», note Jean-Louis Thiériot, qui déplore encore le départ d'un designer industriel installé sur sa commune. L'entrepreneur voulait créer des emplois, mais se heurtait à l'absence de connexion haut débit, indispensable pour travailler avec ses clients et ses fournisseurs.
» LIRE AUSSI - Jérôme Sainte-Marie: «Les «gilets jaunes» font converger des électorats populaires jusqu'ici opposés»
Aux ronds-points et sur les parkings des centres commerciaux, des artisans, des employés, des retraités, des fonctionnaires et beaucoup de femmes parmi les gilets fluo. Une France moyenne blanche. La France de Johnny. La France qui se lève tôt. Qui, sur les barrages, parle beaucoup des fins de mois difficiles, râle contre les 80 km/h et la multiplication des radars, ne supporte plus le «matraquage fiscal». Mais qui travaille. Pas une France de la misère, loin de là. «Ces habitants de lotissements se sont placés dans une situation de vulnérabilité. Ils voulaient du foncier pas cher. Ils voulaient les services de la ville dans un décor de campagne. Ils aspiraient à une vie rassurante entre semblables. Mais ils ont sous-estimé le poste “carburant” de leur budget. Ils n'ont pas réalisé qu'une hausse de quelques centimes du prix de l'essence mettrait à mal leur modèle économique», souligne Jean-Nicolas Fauchille, urbaniste, qui enseigne à l'École polytechnique fédérale de Lausanne.
«On se sent piégés»
Une désillusion que vit chaque jour Marc, employé de mairie à Montpellier et logé à Lodève, à 54 km de là: «Cette maison proprette qu'on a bichonnée tous les week-ends, ce grand terrain et cette piscine, on les a parfois en horreur. Avec nos deux voitures diesel, on se sent piégés.» Bruno, l'habitant des Yvelines, confirme: «Pour remplir les réservoirs de nos deux voitures, cela nous coûte 200 à 250 euros par mois.» Un notaire de la Sarthe ironise sur ces couples qu'il voit deux fois en cinq ans. La première pour signer l'achat du pavillon. La seconde où, à force de se disputer dans les magasins de bricolage, ils divorcent.
Le «tout-voiture» incite les urbanistes à penser différemment le développement urbain
À l'heure de la transition écologique, ce «tout-voiture» incite les urbanistes à penser différemment le développement urbain. «Après des années de gâchis, certains élus commencent à comprendre que ce maillage de voies rapides et de rocades sur lequel viennent se plugger des lotissements n'a pas d'avenir et veulent changer de modèle. C'est peut-être la fin du credo “No parking, no business”, imposé par les hypermarchés. Pour éviter l'éloignement, on cherche à densifier l'habitat proche des centres-villes en construisant des maisons jumelées, des maisons superposées, voire des logements sur d'anciens parkings, détaille David Mangin, architecte urbaniste, auteur de La Ville franchisée (3). C'est une autre façon de faire de la maison individuelle mais, bien sûr, ce n'est plus le “petit château avec sa voiture à côté”.»
Bruno, l'habitant des «Yvelines sud», ne rêvait pas d'un château, juste d'une maison agréable. Il n'avait pas imaginé que son éloignement lui attirerait des sarcasmes: «Quand je sors à Paris le samedi soir, je suis obligé de quitter la table à 22 heures pour attraper le dernier train à Montparnasse. Quand mes amis ironisent: “Tu te couches avec les poules”,ça m'achève.»
(1) «Leurs enfants après eux» de Nicolas Mathieu, Actes Sud.
(2) «La Question périurbaine: enquête sur la croissance et la diversité des espaces périphériques» dans la Revue française de sociologie, 2016.
(3) Les éditions de la Villette, 2010.
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qenne21 · 2 years
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5 faits simples sur la offre emploi agent immobilier debutant paris Décrite
5 faits simples sur la offre emploi agent immobilier debutant paris Décrite
Vous-même pouvez Rayer ces filtres unique parmi bizarre ou complet réinitialiser Chez cliquant sur le bulbe « Entier réinitialiser ». Celui orient cependant possible d’acheter cette carte Chez justifiant d’seul certaine expérience professionnelle. Revoici unique récapitulatif certains assortiment qui s’offrent à toi malgré devenir agent immobilier indéballant : cherche agent immobilier…
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bouxmounir · 2 years
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Encouragement de la pléthore d'emplois en avril aux États-Unis
Encouragement de la pléthore d’emplois en avril aux États-Unis
Joe Biden félicite ce mouvement de chefs d’entreprise, favorable à la reprise économique post-Covid. Les entreprises américaines ont continué de multiplier leurs emplois en avril, une tendance saluée par Joe Biden qui est le résultat de ses politiques économiques. A lire aussiÉtats-Unis : hausse des créations d’emplois dans le secteur privé en septembre Malgré des coûts plus élevés dus à des…
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ededison1980 · 3 years
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Cheyne Capital ouvre un bureau à Paris
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(AOF) - Cheyne Capital Management a annoncé l'ouverture d'un nouveau bureau à Paris. Il s'agira du cinquième bureau du gestionnaire d'actifs alternatifs en Europe et du huitième dans le monde. " Au cours des quatre dernières années, Cheyne a déployé près de 850 millions d'euros en France au travers de 14 prêts immobiliers. L'ouverture d'un bureau à Paris soutiendra l'origination, facilitera l’accès de l’équipe aux opportunités du marché français et permettra ainsi d’accélérer le développement de Cheyne dans l’Hexagone ", a expliqué la société.
Raphael Smadja, Directeur de l'immobilier France chez Cheyne Capital, a déclaré: “Les opportunités de prêts immobiliers senior et mezzanine se multiplient depuis quelques années déjà en France. Nous avons constitué une équipe capable d'en tirer parti, dotée d'une excellente connaissance du marché local et d'une expertise solide en matière d'investissement à tous les niveaux de la structure de capital. Le fait que nous ouvrons aujourd'hui un bureau à Paris témoigne du succès de l'équipe à ce jour, et de la confiance que nous avons dans notre capacité à continuer à renforcer notre position sur ce marché et à créer de la valeur pour nos investisseurs.”
Franck Laval, Managing Director du pôle Strategic Value Credit chez Cheyne Capital, rejoindra également le bureau parisien. Le fonds Cheyne Strategic Value Credit Fund I a déjà déployé environ 140 millions d'euros dans des investissements français.
La France est au cœur de la stratégie qui consiste à aider des entreprises viables mais confrontées à des problèmes de liquidité à survivre et à préserver les emplois grâce à des mesures telles que la restructuration de dette consensuelle ou l'octroi de financements ' new money '.
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