#Dans le marbre de la Constitution
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observatoiredumensonge · 8 months ago
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« DANS LE MARBRE DE LA CONSTITUTION ? »
« Je vous croyais de marbre dont on fait les statues, vous n’êtes que de faïence dont on fait les bidets ! »***. Par Marc Le Stahler Nous avons besoin de VOUS pour poursuivre notre combat face à la dictature de la pensée unique.Cliquer ICI pour nous soutenir « DANS LE MARBRE DE LA CONSTITUTION ? » Seigneur, qu’ils sont heureux, ces macronlolâtres, de voir leur idole s’efforcer d’effacer ainsi…
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monnichworld · 4 months ago
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Bhoutan
De ses pics enneigés à ses jungles subtropicales, le Bhoutan est un concentré de nature brute, de surcroît choyé par une politique environnementale parmi les plus ambitieuses de la planète. Les questions écologiques sont, en effet, inscrites dans le marbre de sa Constitution. Promulguée en 2008, celle-ci exigeait qu'au moins 60% du territoire soit recouvert de forêt. Objectif dépassé : planté d'arbres sur près des trois quarts de sa superficie, le pays est l'un des trois au monde à afficher un bilan carbone négatif. En randonnée, au détour d'un bosquet d'épicéas ou de rhododendrons rouges, il n'est pas rare de repérer un éléphant d'Asie ou un takin, ce curieux caprin semblable à un gnou. Et même s'il faut être extrêmement chanceux pour apercevoir l'élusive panthère des neiges ou un tigre du Bengale, le ciel ravira les amateurs de faune. Hérons impérieux et grues à cou noir, deux espèces menacées, peuvent être observés. Entre les hauts sommets (la plus haute montagne du pays, le Gangkhar Puensum, à la frontière avec le voisin chinois, culmine à 7570m d'altitude) et les petits villages traditionnels animaux et plantes prospèrent. Pus de 50% de la superficie de ce royaume montagneux de 800 000 habitants est protégée, et la chasse y est interdite. Le pays exige aussi des vacanciers une taxe "développement durable" de 100 dollars par jour. Le but ? Financer des mesures environnementales, tout en réduisant le nombre de visiteurs pour préserver le pays des ravages du tourisme de masse. Un grand bol d'air frais, loin des foules et du béton. Mais qui a un certain prix.
Quand y aller : choisir de préférence l'automne ou le printemps (pour éviter la mousson et le froid) Comment : en aviron, environ 13 heures de vol depuis Paris. Prix supérieur à 1000€ l'A/R
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jakez19 · 8 months ago
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lonesomemao · 10 months ago
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CHAMPS FERTILES
IVG
Dans la Constitution
Gravée dans le marbre
Ce qui fait parité hommes-femmes
Un progrès une avancée
A l'intérieur des institutions
Ainsi eut lieu ainsi le combat contre le patriarcat
A des grandes dames de la Républiques
A des messieurs également
Merci d'avoir mis les mains dans le cambouis
Féminisme grandissent une société un pays
Vendredi 26 janvier 2024
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lememegeste · 1 year ago
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parties communes
dans l’avancée du jour qui s’incline et va se rendre     je tape contre un mur porteur     il n’y a personne derrière     c’est comme ça que j’habite     dans le sec ordinaire     bordé de mur à mur de voisins indistincts     lardés dans les étages    dont je ne sais pas grand-chose      si ce n’est le nom     ils en ont un j’en ai un     l’âge     ils en ont un j’en ai un     l’adresse     ils en ont une c’est la mienne     je ne reconnais plus mon nom parmi les autres sur les boîtes aux lettres     je ne reconnais plus le visage des formes     encore moins celui des gens enchevêtrés dans l’escalier     c’est trop étroit pour passer      on reste là à se mettre en paquets      emmêlés dans les autres     il y en a un      encore un autre      qui ne va pas très bien et qui gueule la nuit et me ressemble aussi     à ce qu’on m’a dit en tout cas     sauf que je ne gueule pas     mais c’est la même chose un visage ou l’autre     à peu de choses près     on se ressemble comme le pareil au même puisqu’on est là chacun    comme vous et moi     exactement décrits par les déclarations d’état civil      qui nous strient nous raturent dans le déjà existé     c’est avec  ça sujets très émoussés      qu’il nous faut aller tailler dans le monde     les uns sur les autres au-dessus en dessous les uns des autres     à peine débarqués qu’à force amoindris de tous bords      à se frotter au même et au pareil    que toutes mesures soient prises pour les dimensions exactes à nous attribuées     et il faut bien dire qu’il n’y a jamais la place qu’il faudrait pour le reste     ci-relevant d’autrui en conséquence de père et pour raison de mère     ceci valant dernier rappel       vu pour validation sous livret de famille      fiche de paye       feuille de soins      je trie le courrier au passage       on pourra si on veut au bout de ce compte-là se qualifier autrement      une fois les cases remplies en majuscules sans ratures     après les zones de turbulence et les remises au pas      c’est là que peut commencer l’aventure si tout s’est bien passé     si on a filé droit      mais dans ces termes toujours et selon les paramètres indiqués et ci-dessus précédemment nombrés      
on pourra si on veut si tout s’est bien passé si on a filé droit     s’ajouter des diplômes et apprendre d’autres langues       changer de nom afin d’allonger encore la liste interchangeable des noms     noms d’artistes noms de guerre       on pourra dire et faire et être et raconter ce qu’on veut     se dilater dans les largeurs de l’être       partir en voyage et revenir avec des souvenirs en plus collés à la rétine     inventer s’inventer raconter son histoire      fabriquer quelqu’un d’autre pour se tenir compagnie      s’enfoncer l’être dans quelqu’un d’autre dont il pourra être question     qui se sera nommé afin qu’on puisse en dire et que sache chacun dans quel sac le trouver      ensaché dans le sachant       dans le sachant être su      dans le su se sachant      et tout ceci unique comme il se doit et comme les constitutions en ont statué dans le marbre     un homme une voix      un sujet su       un nom dit se sachant et il ne s’agit que de dire son nom     rien d’autre à déclarer une fois le nom dit      pas d’autres formalités      tout ce qui se nomme est bon pour le service      mais le nom tu      le nom qui s’oublie et se dissout sous le monde     se défait dans la solitude       innommable et aveugle dans la nuit qui précède les états civils      celui-là qui nocturnement résiste      saignant pleurant et gémissant sous la torture d’être et refuse d’être su      résiste à toute description        lourdement se tait afin de ne rien donner au dire        de se garder soi seul à soi-même pour rien       dedans cela qui nous persiste       appelle au plus bas     nous retient au ventre en-dessous d’exister
en attendant j’habite    je prends lieu   je suis ainsi que toi voisin dessous cet ordinaire     ce refus balbutié     ce graffiti dans les chiottes d’un bar       qui ne signifie rien d’autre que le plaisir de racler d’une clé dans l’épaisseur du plâtre qui s’effrite et de faire tomber ce qui de toute façon accroche mal la surface     ce salpêtre de cave cette écume minérale sur les murs ça nous ressemble bien     voisin     et ces dessins de bites et de chattes sur les murs       ces imprécations pour rien     cette syntaxe souffrante      la colère l’ennui la transgression     l’exhibitionnisme planqué     la solitude arrachée au bruit     derrière la porte refermée     
la poésie commence là où elle finit     là où on fait ses besoins     parfois     comme ça arrive    dans les parties communes
c’est par la porte fermée la bouche les yeux     qu’on essaie de commencer     entamer la saisie     d’abord la ligature      se garrotter bien sec pour que quelque chose soit dit      avant que d’autres langues viennent nous mentir en bouche      toutes là à attendre     premières venues       il y a des salles communes aussi pour les paroles communes        en transit elles attendent     leur numéro d’appel en main      la police n’est pas loin     il va falloir tricher
de là    reprendre la saisie      se ressaisir     se reprendre       si jamais on s’était mis déjà la main dessus      perdu dans les vapeurs     toujours trop à faire par ailleurs      segmenté      étranger     d’ailleurs depuis l’ailleurs jusqu’à l’ici        pas là peut-être      devenu étranger pour le soi se sachant       pour le sachet de soi     le sac où on s’est mis     il faudrait saccager ce sachet       se désensacher       le déchirer      disperser les contenus      afin de se ressaisir         ici placé de plus bas planté     sans excroissances secondaires       réduit sec au noyau        s’assurer du silence     indistinct     organique
mais même en plein silence ça marmonne ça siffle     pression sanguine dans les oreilles     battement du moi qui pompe sa vie    s’alimente      s’enfonce de l’air dans les conduits      poursuit son monologue de fatigue       de faim de sommeil d’acide lactique      on a beau tirer à soi ses orteils    toucher ses genoux de son front      se tordre s’essorer serpillère chiffon    ça ne fait jamais rien taire     juste exister plus encore et soulever plus de voix      c’est une chorale de douleurs de désirs de sollicitations     et au milieu de tout ça cette glande qui gonfle       radiée de nerfs      et répand ses poisons       d’où venue pour quoi faire       c’est un organe étranger hérité d’autres ancêtres      l’angoisse continue aussi présente que l’air et la lumière       et sans plus d’origine discernable         sans qu’on sache non plus de quelle matière il pourrait bien s’agir          c’est un gaz qui étouffe       une chanson qui obsède     une forme sans contours     impossible à fixer     c’est une gelée épaisse       une bouillie où surnagent des grumeaux       la texture changeante vient laquer les surfaces      les prive de tout caractère abrasif      noie les discontinuités     couvre les aspérités     tout se joint sous la même matière mouvante qui ne semble que vouloir recouvrir et s’étendre       s’étendre et recouvrir          jusqu’à s’identifier à son support et le faire disparaître sous soi
respirer là-dedans ça ne ressemble à rien      les vagues recouvrent tout      elles raclent l’intérieur de la peau      on ne sait plus si c’est écume ou sang qui reste à leur retrait      ça s’évacue par les pores des yeux      on manque d’orifices pour faire circuler     du dedans au dedans
quelque chose existe sûrement de manière plus nette et plus déterminée       je me dis et je tape sur le mur      pour reprendre contact       il n’y a personne derrière      ça ne dérange personne      le voisin qui me ressemble se remet à gueuler        un autre gueule en retour     il faut passer le balai dans les parties communes     ce qui reste vu d’ici apparaît comme le résidu d’un résidu       rassemblé dans un coin     cette poussière qui envahit tout     dont on ne sait pas le nom ni la composition exacte    débris d’écailles    peaux mortes     usure des dents     calcaire et sable      frottement des paupières      rognures d’ongles     segments de cils      croûtes et squames     plâtre et sel      poussière de nous et du monde en rencontre dans un angle de mur qui s’effrite et ne contiendra rien      n’empêchera pas le premier courant d’air de venir de nouveau tout disperser      tout rassembler dans les angles      afin que la rencontre de nouveau s’effectue entre résidus indistincts ne venant s’assembler sous aucun terme plus précis que celui de poussière
[21/09/2023]
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choses-dingen · 1 year ago
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Notre fédéralisme a des ratés ! " Le vrai problème c’est que les différents niveaux de pouvoirs compétents en matière de climat se parlent à peine. Même pour se défendre face au tribunal, ils ne parviennent pas à se mettre d’accord. La Belgique est un bric-à-brac invraisemblable. Nos institutions sont bordéliques, chaotiques " «Une des raisons principales expliquant l’insuffisance récurrente de notre politique climatique est la coopération caduque entre les régions et l’État. Est-ce que le climat est une question plus difficile pour un pays fédéral que pour un pays unitaire ? Pas nécessairement. Prenons l’exemple de l’Allemagne. Mais là-bas, la hiérarchie entre les niveaux est beaucoup plus claire. Il est écrit dans la constitution allemande que Bundesrecht bricht Landesrecht. Le niveau fédéral prévaut sur les Länder. La constitution belge, au contraire, n’oblige qu’à un fédéralisme de coopération. Mais quoique gravé dans le marbre, malgré les multiples remontrances européennes, malgré la demande toujours plus forte des citoyens appelant à une coordination sérieuse des efforts : il n’en est rien. La raison en est toute simple : notre constitution actuelle date d’une époque où la conscience d’une grande crise planétaire existait à peine. Elle n’a pas été écrite sur mesure d’une crise climatique.
David Van Reybrouck
L'Affaire climat revient en deuxième session : les enjeux du procès
Devant la cour d'appel de Bruxelles, des plaignants demandent à la justice d'imposer des objectifs climatiques plus ambitieux aux gouvernements des Régions et du fédéral. La plainte de l'ASBL Affaire climat fait écho aux revendications des manifestants pour le climat de 2019.
Affaire climat, acte deux. Le gouvernement fédéral et ceux des trois Régions se retrouvent ce jeudi 14 septembre 2023 devant la cour d'appel de Bruxelles, pour la réédition du procès qui, le 17 juin 2021, a débouché sur la condamnation des autorités belges pour défaut d'action climatique. Après un cheminement de plusieurs années, le procès en première instance s'était conclu sur un jugement sévère. A l'époque, cependant, le tribunal n'avait pas intégralement suivi les plaignants de l'ASBL Affaire climat (Klimaatzaak) soutenus par près de 60.000 co-demandeurs. Les plaignants demandaient en effet que la Justice impose à la Belgique des objectifs plus sévères de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. A leur grande déception, les juges ont estimé qu'en prononçant une telle injonction, ils risquaient de porter atteinte au principe de la séparation des pouvoirs entre le politique et le judiciaire. Cette issue mi-figue mi-raisin a motivé l'appel introduit à Bruxelles.
Le premier procès belge sur le climat va donc être repris à la base. Dans leur jugement de 2021, les juges de Première instance avaient conclu que les autorités belges, tous niveaux de pouvoir confondus, « ne se comportaient pas comme des autorités normalement prudentes et diligentes ». Estimant en outre que l'insuffisance de leurs politiques climatiques portait « atteinte aux droits fondamentaux » des plaignants, notamment, les articles 2 [le droit de toute personne à la vie, NDLR] et 8 [droit au respect de sa vie privée et familiale et de son domicile] de la Convention européenne des droits de l'homme.»
Le procès en appel comportera dix audiences jusqu'au 6 octobre 2023. Dans leur argumentation, les avocats de l'Affaire climat demanderont à la Cour d'ordonner la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 61 % à l'horizon 2030 (par rapport à 1990), annonce l'ASBL.
Ils ne manqueront pas d'arguments. Depuis le dernier procès, les choses n'ont pas grandement évolué en Belgique sur le plan politique. Si Bruxelles et la Wallonie se sont dotées de plans climat un brin plus ambitieux, la Flandre est restée en retrait. Et les premières tentatives pour boucler un plan national énergie-climat amélioré ont échoué suites aux divergences entre le gouvernement flamand et les autres niveaux de pouvoir.
En revanche, les inondations catastrophiques qui ont frappé l'est de la Belgique, à l'été 2021 apportent plus que de l'eau au moulin de la partie demanderesse. Celle-ci s'appuiera également sur le dernier rapport du GIEC, publié après la fin du procès en première instance et qui, selon l'Affaire climat, « montre que les risques climatiques ont été sous-estimés dans les rapports précédents et qu'ils deviendront de plus en plus difficiles à gérer ». Et il lui suffira de piocher dans l'été dernier pour trouver des exemples d'événements climatiques extrêmes.
« La transition, c'est plus que la simple atténuation des dommages, écrit Serge De Gheldere, le président de l'Affaire climat, dans une tribune au Standaard. Nous visons la prospérité et le bien-être : des villes vivantes et vertes, de l'air pur, des logements confortables, et un encouragement à, l'innovation et à l'emploi local. Moins de stress lié à la circulation. Et en réduisant notre dépendance aux combustibles fossiles importés, nous ne soutenons plus des régimes tels que celui de Poutine. L'action climatique est une opportunité en or pour le monde politique s'il veut améliorer notre société et laisser une trace positive dans l'histoire. Cela doit être un point central pour les prochaines élections en 2024 ».
A ce stade, le fédéral, la Wallonie et la Région bruxelloise approuvent l'objectif d'une réduction de 55 % des émissions de la Belgique en 2030 par rapport à 1990 (-47 % pour les émissions non-industrielles). La Flandre refuse cet objectif (Zuhal Demir, N-VA) . Pour l'Affaire climat, la demande de réduction de -61 % est considérée « par des climatologues indépendants comme le plancher absolu à atteindre nécessairement pour un pays comme la Belgique ».
MICHEL DE MUELENAERE Dans Le Soir
"La politique climatique belge est éclatée" Me Carole Billiet, avocate de l'ASBL Affaire Climat, a évoqué, vendredi devant la cour d'appel de Bruxelles, la nécessité de mettre en place en Belgique une politique climatique cohérente et efficace. "Or, il faut travailler ensemble pour mener une politique climatique performante. Le premier juge avait souligné cette nécessité dans son jugement de juin 2021 en parlant de 'saine et loyale coopération'", a rappelé l'avocate. Celle-ci a dit "plaider pour une coopération intra-belge afin de valoriser le potentiel d'aller plus loin", ajoutant que "le prix de ce cloisonnement est une perte de potentiel d'action dont nous avons urgemment besoin". RTBF
La Belgique jugée en appel pour sa politique climatique négligente
Si rien ne change, si les autorités ne prennent pas la problématique du réchauffement climatique à bras-le-corps, on se dirige vers une série de points de basculement ne permettant plus de retour en arrière avec, notamment, des conséquences sur l'intégrité et la viabilité du territoire belge. Où il sera question d'inondations de plus en plus fréquentes ou de répercussions sur la santé des citoyens avec des impacts financiers et budgétaires. Dans L'Echo
Klimaatzaak L'affaire climat Comme en 2019, le problème climatique pèsera sur le comportement électoral des Belges en juin 2024 !
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nazratat-part · 3 years ago
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L'État Pieds- Noirs a un nom : la Fédération des Deux Rives 25 Janvier 2022
LIBREVILLE, 25 janvier (Infosplusgabon) - Selon le scientifique Isaac Newton*, les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts. C'est ainsi que l'on peut dire qu'ensemble, les Pieds- Noirs, leurs alliés, leurs amis, leurs sympathisants, forment un Peuple, une Nation, qui se dresse pour assumer son destin dans le cadre du droit international des Peuples à disposer d'eux-mêmes.
C'est désormais un acte accompli. L'Etat Pied-Noir dit Fédération des Deux Rives (FDR) est devenu un Etat de Souveraineté Territoriale devant les Nations du Monde. L'Etat, le Conseil d'État, l'Assemblée Nationale, le Conseil des Ministres et Conseil Supérieur de la Magistrature ont été créés. Le Drapeau flotte. L'Hymne est chanté. La Constitution est appliquée. La Doctrine porte ses effets.
Méditerranéens convaincus, les Pieds Noirs du Monde veulent être, sans autre armes que le Verbe et l'Amour fraternel, des médiateurs et des vecteurs afin que le lac intérieur de la civilisation méditerranéenne ne devienne ni une poubelle, ni un cimetière mais reste un phare de l'humanité, lui qui en fut le berceau.
Ils adoptent la prophétie d'Isaïe que les Nations Unies ont gravée sur le marbre devant leur siège international : "Et ils devront forger leurs épées en socs et leurs lances en cisailles. Une nation ne lèvera pas l'épée contre une nation, et ils n’apprendront plus la guerre".
Leur principal atout : leur jeunesse. *Isaac Newton est un mathématicien, physicien, philosophe, alchimiste, astronome et théologien anglais FIN/INFOSPLUSGABON/UYT/GABON2022 © Copyright Infosplusgabon
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helshades · 4 years ago
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VGE féministe ? Bon, du calme. S’il a certes nommé Simone Veil ministre de la Santé, et si il a eu le courage indéniable de résister à son camp – les députés de droite ont très majoritairement voté contre la légalisation de l’avortement –, il a surtout cédé à l’énorme pression des féministes de l’époque, qui ne lui laissaient plus qu’une seule possibilité : abolir une ancienne loi devenue obsolète, inapplicable, et rapprocher le droit de la réalité du pays.
Sur le plan économique et social, VGE est l’homme de la crise de 1973, cette crise que l’on a longtemps cru énorme, et qui est aujourd’hui bien ridicule par rapport à celle des prêts immobiliers subprime en 2008, sans parler de celle du Covid. Car, faut-il le rappeler, en 1974, la France a connu une croissance de 4 % de son PIB, et une toute petite récession de –1 % en 1975, avant que la croissance ne reparte de plus belle.
Les fonctionnaires ? Des nantis
En 1974, lorsque Giscard accède à l’Élysée, il y a 400 000 chômeurs en France. Ils seront 1 600 000, soit une multiplication par 4, quand il cèdera la place, en 1981, à François Mitterrand qui l’avait qualifié lors d’un débat télévisé « d’homme du passif » pour cette raison. Même si l’ami François ne fera pas mieux au cours de son premier septennat, le nombre de chômeurs atteignant 2,6 millions en 1988.
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Source : Le Figaro, « Trente ans de chômage en France, pourquoi ? », 27 janvier 2016.
En 1976, suite à la démission surprise de Jacques Chirac, Raymond Barre devient Premier ministre. Prof d’économie à la fac, Barre est un ultra-libéral, qui considère les fonctionnaires comme des « nantis », comme il le déclare lors d’une Université d’été des Jeunes démocrates-sociaux, en 1980. Pour Raymond, les emplois publics « mènent à la régression » économique, rien que ça.
Avec le deuxième choc pétrolier, en 1979, les fermetures d’usines se multiplient. Barre le dit : on ne fait pas d’omelette capitaliste sans casser des œufs ouvriers. En termes plus choisis, il refuse d’utiliser l’argent public pour « maintenir en activité des gens qui sont condamnés à disparaître », considérant un peu vite cette disparition comme inéluctable. C’est ainsi que la sidérurgie et le textile disparaîtront, ou peu s’en faut, de France, laissant des régions entières dévastées, terres de conquête de l’extrême-droite.
Guerre au chômage… ou aux chômeurs ?
En 1977, Raymond Barre décide d’un plan d’austérité. Paniqué par l’inflation, le « meilleur économiste de France » bloque les prix et les tarifs publics. Mais, surtout, il augmente les impôts sur le revenu et sur les sociétés, les cotisations salariales et les vignettes auto, ainsi que le prix de l’essence.
L’idée est d’abord de renflouer les caisses de l’État. Mais aussi de diminuer le pouvoir d’achat, afin de faire baisser la consommation et, espère-t-on, les prix. La chose fonctionne à merveille : le chômage poursuit sa course folle. Raymond fera donc l’inverse l’année suivante, en baissant cette fois-ci les impôts. Résultat : nouvelle hausse du chômage. Bravo, le meilleur économiste !
Alors, puisque la puissance publique ne l’est pas, reste cette solution vieille comme le monde : accuser les chômeurs d’être responsables de leur propre sort. Chez Barre, cela prendra la forme de l’injonction de « créer son entreprise », ainsi qu’il l’expliquera en 1980.
Constitution européenne, piège à État social
VGE ne reniera jamais son catéchisme libéral. En 2005, alors que les dégâts du tout-marché sont bien visibles – chômage de masse, pauvreté croissante, services publics en lambeaux – il en remet une grosse couche en rédigeant son projet de « Constitution » pour l’Europe, qui grave dans le marbre la « concurrence libre et non faussée ».
Or l’impensable se produit : des milliers de Français, contrairement à leurs élus, lisent le texte. Et sont pris de nausée devant cette ode à la concurrence, qui ne figure dans aucune Constitution au monde. Lorsqu’il était interrogé sur le sujet, VGE ne comprenait pas de quoi on lui parlait, répétant qu’il n’avait fait que reprendre ce qui était déjà inscrit dans le traité de Maastricht en 1992 – exact, coco, mais c’est justement ça le problème.
La suite, on la connaît : la France, l’un des très rares pays à avoir soumis le texte à referendum, vote massivement contre. Pas grave, les députés socialistes et de droite ratifieront un peu plus tard le Traité de Lisbonne, qui ressemblait comme une seule et même goutte d’eau au texte rejeté.
Pour ma part, je conserve cette relique de ce moment qui a vu les citoyennes et citoyens français s’emparer comme jamais auparavant de la chose européenne (notez le minois de VGE sur le T-shirt) :
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Alors les louanges pour Valéry, ce sera sans moi. Par contre, je suis d’accord sur un point : l’Emmanuel Macron des ordonnances Pénicaud, du « pognon de dingue » des prestations sociales, des « Gaulois réfractaires », et de la rue à traverser pour trouver un emploi est bien son sinistre successeur.
Sauf que VGE a, lui, en 1979, accueilli 120 000 réfugiés cambodgiens et vietnamiens, ceux que l’on appelait alors les « boat people ». Alors que Manu est allé jusqu’à refuser, en juin 2018, à l’Aquarius et à ses 629 malheureux réfugiés de simplement rejoindre les côtes françaises. Bon, à la réflexion, ce serait bien si Emmanuel s’inspirait un peu plus de Valéry, et moins de Marine…
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juliettemanciniart · 4 years ago
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Au fond, ils se sentent le besoin d’hurler leurs existence à tout va. Et j’en ai assez de cette politique du moi je moi je. Je trouve ça fou, depuis le début de l’année aucun n’a été capable de me demander un simple ça va ? En s’adaptant à mon cerveau atrophié, sans rire dans une hysterie collective niveau 6eme. Ces anorexiques. Masochistes. Maso moi ? Conne, vaine, paresseuse oui. Certes. Alors on se fait remarquer. En vomissant dans les poubelles, en fumant, en baisant.
Soudain on s’arrete. On nous parle. Un nouveau discours sur l’art contemporain. C’est sûrement passionnant, puissant, prophétique, mais trop long. Trop compliqué pour mon cerveau embrumé. Je baille et m’éloigne de ce groupe de jeune épuisant. Il y a des jours où je réfléchis vraiment comme une gamine, mais mon cerveau n’a pas le temps de grandir.
Je pars dans le musée de Barbie et je la regarde. Et je lance des attaques gros yeux à ces amis pseudo hype de paris qui n’ont rien de mieux à faire que de venir la moquer, ma princesse de plastique.. sèche tes larmes papillons mascara. Moi je te trouve bien belle, jurant dans tout ce paysage aigris. Je vais vous dire une confidence, je me projette sous ce soleil blond platine. C’est cadeau. Quelle sont niaises, remplissez leur la tête d’histoire d’amours hypocrites et on écarte leurs jambes si facilement. Elles ouvrent leurs bras à qui en mettent le prix, sans distinction du genre ou de l’espèce. Puis vient le chien Medore, la maison qui va avec. Mais au fond, qui y a t’il de mal à ça ? Est ce mal, d’être une femme objet ? C’est émouvant, exaspérant, moitié moitié. Je crois que j’ai trouvé le nouvel objet de mon affection, je me sens prête à extrapoler dessus pendant des heures. Elle veut juste qu’on l’aime, quitte à faire la popote. Et puis qu’on la jette, qu’on la laisse pourrir dans un coin ! C’est tant mieux pour elle. Ma bouche forme une parenthèse inversée. J’ai presque envie de pleurer. Enfin quelqu’un a ma hauteur dans tout Paris. Pourquoi rient elles ces poupées Shelly ? Elle sont si laides, elles ne comprennent pas la beauté de l’humaine disproportionnalité. Je sors de la salle refregidaire et me façonne à son image. Je suis bien prête à tout pour vous plaire, douce, dure, facile, inaccessible. C’est de nul importe. M’apercevoir que je n’étais pas la seule jolie poupée fut si cataclysmique. Maintenant je veux être la pire, la mieux habillée, la plus cadavérique. Je veux bien être diablement belle ! Avant de passer dans le monde de ces salles adultes. Je plaque un sourire candide sur mon visage ingénue. Ne jamais se fier à un sourire pareil, avant gardiste, dangereux. Par delà les pays, j’entends qu’on clame le retour de la potentielle génialité féministe entre ces lignes ? Ouhla. On se calme. Cessez un peu de lécher mes repetto achetés sur internet et à + dans l’bus. C’est si voluptueux, ce ceintre, ces clavicules blafardes se soulevant qu’importe si le vent vient de l’est ou de l’ouest, suspendant des vêtements informes et larges aux yeux de tous. Mieux vaut aller de suite me suspendre à l’étage Delacroix. J’y vais sans plus de cérémonie.
En bas, les gens se pressent, ils grouillent. Je ne vois qu’une masse floue, secoué de ricanement. Sûrement à mon sujet. Sûrement peu glorieux. Qu’ils rient. J’ai l’habitude. Qu’ils me collent une balle dans la tête. Je veux mourir. Une collégienne me pointe du doigt. Elle porte des Stan smith. C’est mignon, ce marshmallow congelé. Je secoue la tête. Tachant de chasser mon délire. Mais je suis hypnotisée par son autre main. Elle a un effet plus purifiant sur moi que tout potentielle fond marin dYves Klein. Cette parisienne n’est pas belle, elle est mignonne. Et ses cheveux de paille trahissent la maladie. On est à paris, la concurrence est rude, ici c’est genre, normal d’être anorexique. Elle fouille dans son paquet de harribos rejetant naïvement les dragées noires. Me, rejetant naïvement. J’ai envie de faire un Spoerri de ce moment, mais je ne suis pas une artiste de talent. Voir le caprice des dieux couler de ses lèvres labellotees, et en faire un ready made d’éponge, l’imprégnant de sa baveuse gloire cheesy. Et je pense: un jour, tout ce sucre fondera alors qu’elle criera le nom du premier conard venue.
J’erre entre les tableaux de scènes de torture sans plus les voir. Comme dans une forêt narcotique, attentiste de l’éveil paradoxal de son baiser anémié. Je ne sais plus quel rôle jouer, pourtant s’imposer l’immobilisme devant une telle perspective me laisse pantoise. Lent... lent.. mon sweat bleu spectral laisse une traînée gris cendrée sur mon passage. Je veux qu’il me transfuse, mon ombre, de cette aiguille trotteuse de l’heure qui passe. Lui faisant un croche pied. Je veux qu’il me traine sous le bois endormie de la table à manger. J’y reviens tous les week end, mon cœur exsangue d’Happy end. Qu’on aille fuser en dragon délavé. Chercher le diamant oublié et tremblant. Une javelle. Dans les chiottes. Qu’on casse la vaisselle de ce musée. Qu’ils fourmille sous mon teint hyalin et me fasse traverser son toit boule à facette, en un tas de silhouettes étirantes et caoutchouteuses pour aller rejoindre un astre blanc et nu, à l’artiste inconnu, underground, trouvé sur Tumblr.com. Je veux me pâlir pour me faire renaître à l’encre de Chine. Imiter une signature au Crystal bic bleu. Et la tasse de café qui se fele tandis qu’on entoure mon bras maigre. Dans vos yeux je lis la rage, dans les miens dans les vôtre je lis la peur. Mais je veux la faire trembler cette lueur manichéenne. Comme sur un fil d’un doigté, mutin et effilé, pantin épileptique. Alors j’arrache de mon poignet ridiculement fin l’entonnoir de la porcelaine dédoublée, et je nous fais tomber dans un monde inverse, le diable et moi. Dans les chiottes. La, rallumer la joie dans ses yeux, me fait éclater d’un rire joyeux 😀 et je me jette d’une montagne de Caspar David Friedrich. Mais on nous arrache bientôt à notre transe, textuel. Qui donc vient trouble ce moment d’intimité? Paniquée, je sors la tête de l’eau de rose du Marcel Duchamp. J’ouvre la porte et lui éclate la tête à la volée. Une femme de ménage du musée. Elle part laver ailleurs. Bon. Je voulais simplement discuter. Quelle malédictions que la beauté. Je referme la porte lentement et retourne dans les ténèbres de la possession. Je vois mon reflet au fond Duchamp. L’eau perle à mon front de marbre et va tomber sur mon marcel borde de rayures de marin. Mais, le spectre de mufasa vient me visiter et déclare: Juliette, tu dois reprendre ta place dans le cycle de la vie. Mais je ne le peux, tout le temps, je pense à mon ex, tel est le cycle de la mort. J’hurle. Et fait trembler la lumière tel des papillons Nabokov. Et j’ai peur du noir, je retourne donc dans le couloir.
C’est l’heure de manger. J’attends que mes esclaves viennent me faire de l’ombre avec leurs palmes mais le métro leurs coûtent trop chère. Je marche donc vers mes camarades. Ça ira. Il faut juste que je trouve quelqu’un pour écourter ces moments de récré qui font engendrer mon estomac une œuvre satirique et contemporaine. Je vendrais mes charmes de Barbie pour cela. Je la bénirais, ferais des portraits classiques entourés de fleurs impressionnistes pour qu’il, ou elle, ne me laisse pas m’enfermer dans les toilettes pour me scarifier dans ces moments d’angoisse sociale. Je m’assois en tailleurs au milieu de ce cercle de cannibale et chante en hindou pour passer le rite d’initiation. Mais l’on ne veut pas, on me rejette aussi ici, moi le mouton noir des brebis égarées, quel échec cuisant pour une émission de télé-réalité. Leur regard lancent des infra rouges et leurs bouches s’affaissent en signe de désapprobation. Je recule sous l effet de la terreur, ma démarche compassé forme maintenant une équerre. Mes yeux exorbités de chihuahua se mouillent de déception. Les débris de mon cœur se fêlent de plus belle. Ils sembleraient qu’ils soient jaloux de mon aura de vampire cristal. Il faut dire qu’en dessous des 40 kilos je suis belle rires. Je comprends. Je leur tapotte l’épaule en riant. Dieu pardonne. Mais c’est que ces prolétaires sont têtus ! Ils me jettent leurs nourritures à ma baby face pour conjurer le mauvais sort et en remplacement de l’ail et du pieu dans le cœur. Ils veulent que je l’avale. Bande de pleutres amoraux ! Je vous exècre tous ! Toi toi et toi. Je lève mon verre à l’abandon, au diable qui m’emporte, et vous maudit, tous ! Je resterais la queen B. Allez pourrir dans votre lac de mc do Je m’abaisse à leurs niveau, plus bas que terre, et leur demande de signer la fiche de présence de mon dessin au crayon de couleur de Renaissance. Je l’agite à leur nez, des étoiles pleins les yeux. Je leur explique, patiente. Là c’est un chien à trois têtes, là c’est des pâquerettes, là un sceau magique, et des carcasses qui font des bébés embryons ! Il n’en ont rien à foutre. Préférant les saucisses aux sceaux 6. Ils allument un callumé de la paix qui m’est interdit. Je tousse et agite ma main devant mon nez. Ils rient. Je leur répond que j’ai une constitution fragile ! Ils m’arrachent à mon dessin, le froissent et le font tomber en slow motion dans un hambergeur ! Je joins mes mains délicates en inspirant sous toute cette violence. Je tente de le ramasser, j’ai le nez presque sur le ventre de mère nature. Elle me chuchote un faible merci. Je lui réponds que je compatis, mon corps fragile pourrait se briser si facilement. J’entends qu’ils disent des choses, à mon propos. Ils pensent que je suis:.. possédée ? Oh. Je calfeutre mon visage. Non... je ne veux pas qu’on voit... cette larme... je vais vous dire un secret, au fond de moi, je suis dépressive, et quand on dit des choses comme ça, ça fait mal à mon cœur, il saigne, il noircit. Jour après jours, toujours la même chose. Je pars sans plus de cérémonie. Soupirante. Les cèdres du parc artificiel m’ombrent de leurs sourcils. Je ne marche pas très bien sûr ce chemin d’exil, je chancelle, mais ça ira, ça ira, continuez sans moi.
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montagnarde1793 · 5 years ago
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Messieurs les sourds-muets ont présenté à l’Assemblée nationale une adresse par laquelle ils l’ont priée de prendre en considération l’établissement d’une école destinée à leur éducation. Dans tous les temps, il y a eu des sourds-muets, et dans tous les temps ils ont inspiré aux amis de l’humanité le désir d’adoucir leur position, en établissant entre eux et les autres hommes quelques relations propres à la communication mutuelle de leurs idées. L’Espagne, l’Allemagne, l’Angleterre ont eu, en différents temps, des philosophes qui ont fait ces tentatives ; mais aucune d’elles n’a eu assez de succès pour survivre à son auteur ; il ne reste aucune trace des méthodes qui furent employées à ces différentes époques. L’heureuse découverte dont vous vous occupez aujourd’hui était réservée à un de ces hommes que la nature accorde quelquefois en réparation de ses torts, et qui, joignant la vertu au génie, la patience au courage, conçut et exécuta le projet de rendre aux sourds-muets une existence morale, dont ils semblaient privés pour toujours. Il n’est personne qui, à ces traits, ne reconnaisse le célèbre abbé de L’Epée. Un ecclésiastique du département de la Haute-Garonne, ci-devant chanoine de Bordeaux, M. Sicard, a achevé la course commencée par l’abbé de L’Epée, dont il était l’élève, et, d’après un concours fait devant l’ancien garde des sceaux, en présence de plusieurs membres de différentes académies de Paris et de la municipalité, il a été jugé digne de succéder à l’inventeur. Tout ce qu’on peut espérer de cet art précieux, il l’a déjà obtenu. Un de ses élèves, après 4 ans de leçons, a été mis en état de comprendre toutes nos idées, et d’exprimer toutes celles qu’il conçoit lui-même. Toutes les difficultés de la grammaire, et même de la métaphysique, lui sont parfaitement connues. Les règles du calcul, de la sphère et de la géographie, lui sont familières. [...] Beaucoup d’autres élèves marchent sur ces traces et donnent les plus grandes espérances. Indépendamment de l’avantage de connaître par écrit les idées des autres hommes, et de leur transmettre les leurs, les sourds-muets ont encore celui d’une langue par signes, qui peut être considérée comme une des plus heureuses découvertes de l’esprit humain. Elle remplace parfaitement, et avec la plus grande rapidité pour les personnes auxquelles elle est connue, l’organe de la parole. Elle ne consiste pas uniquement dans des signes froids et de pure convention ; elle peint les affections les plus secrètes de l’âme, qui, par le jeu des organes, et particulièrement des yeux, entrent pour beaucoup dans ses éléments. Si le projet tant de fois désiré d’une langue universelle pouvait se réaliser, celle-ci serait peut-être celle qui mériterait la préférence ; au moins est-elle la plus ancienne de toutes. Enfin, l’éducation des sourds-muets ne se borne pas à ces avantages ; elle procure encore à ceux qui doivent vivre de leur travail les moyens de subsister. [...] [...] Que ne peut-on pas espérer d’une institution qui excite un intérêt si général, que des hommes célèbres veulent bien en régler les premiers pas, et demandent comme une faveur ce qu’on aurait été empressé de les prier d’accorder comme une grâce. M. l’abbé Rochon se charge de la conduite des arts mécaniques ; M. l’abbé Hauy présidera aux travaux relatifs aux marbres et autres pierres. MM. Thouin, de Jussieu et l’abbé Tessier inspecteront la culture des jardins ; M. Pajou, la sculpture ; M. Vincent, les dessins et la peinture, talents si nécessaires aux arts et métiers ; M. Berwick offre ses soins pour la gravure, et Mme Guyard a été la première à faire connaître son vœu pour diriger la classe des filles, auxquelles ce talent est très précieux, pour tous les ouvrages de broderie, tapisserie, et qui n’exigent que du goût et de l’adresse. (Applaudissements.) Ainsi, on peut assurer qu’après ce premier temps d’épreuve, les élèves eux-mêmes pourront, par leur travail, fournir aux places gratuites, et que, par conséquent, l’établissement pourra se soutenir seul. D’après cela, nous ne sommes pas réduits à de simples espérances ; les membres de votre comité qui ont assisté différentes fois aux exercices des sourds-muets peuvent vous assurer qu’elles sont déjà réalisées. [...] Plusieurs membres présentent diverses observations. Le projet de décret est ensuite mis aux voix dans les termes suivants : L’Assemblée nationale, après avoir entendu le rapport fait au nom de ses comités de l’extinction de la mendicité, d’aliénation des biens nationaux, des finances et de Constitution, croyant devoir accorder une protection spéciale à l’établissement fait en faveur des sourds-muets, décrète : Art. 1er. Le nom de l’abbé de l’Epée premier fondateur de cet établissement, sera placé au rang de ceux des citoyens qui ont le mieux mérité de l’humanité et de la patrie. Art. 2. Le local et les bâtiments du couvent des ci-devant Célestins, situés à Paris, près l’Arsenal, seront, sans distraction, employés à l’établissement des écoles destinées à l’instruction des sourds-muets et des aveuglés-nés. [...] Art. 4. Il sera pris sur les fonds de la trésorerie nationale : 1° Annuellement et à compter du 1er janvier dernier, la somme de 12,700 livres pour les honoraires du premier instituteur, du second, des deux adjoints, d’un économe, d’un maître d'écriture, de 2 répétiteurs et de 2 maîtresses ; 2° Pour cette année seulement, pour 24 pensions gratuites, à raison de 350 livres chacune, qui seront accordées à 24 élèves sans fortune suivant actuellement les écoles, celle de 8,400 livres. [...] Art. 6. Le choix des 2 instituteurs actuellement occupés à l’instruction des sourds-muets est confirmé. Art. 7. Il leur sera adjoint 2 élèves-instituteurs, qui seront nommés par le département de Paris, sur la présentation du premier instituteur. Art. 8. Le surveillance de l’établissement est spécialement confiée au département de Paris. »
Prieur de la Marne, rapport à l’Assemblée constituante au nom de ses comités de l’extinction de la mendicité, d’aliénation, des finances et de Constitution, réunis, 21 juillet 1791 (AP, t. XXVIII, p. 489-491). (C’est à la Comité dit de mendicité que Prieur appartenait.)
NB : Le premier article est le résultat d’un amendement de Malouet adopté par Prieur.
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lejourjemens · 6 years ago
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Je n’ai plus aucun plan. Chaque semaine qui passe ouvre un peu plus les possibles. C’est proprement invivable. Cette liberté est intolérable. Il n’y a que les esclavagistes progressistes pour penser sincèrement que l’homme doit être libre. Il lui faut une femme, des mioches, un métier et des raisons légitimes de se plaindre de sa vie sinon tout est proprement désespérant. Je lis le Journal d’un curé de campagne et je me dis que la noblesse a disparu. L’une des choses qui me blesse le plus dans le monde contemporain c’est la disparition de la politesse et de la bienséance sur l’autel de l’individualisme. La beauté et la finesse des rapports s’estompe face à la goinfrerie des désidératas individuels. Peut-être que l’on devrait remettre au goût du jour la guillotine pour les eunuques décérébrés qui utilisent des haut-parleurs pour expectorer leur musique sur la place publique, qui passent leurs coups de fil dans les wagons des trains, qui se précipitent pour rentrer dans la rame de métro avant que les gens n’aient pu en sortir, qui te bousculent sans s’excuser. La guillotine. Certes ce n’est pas très poli j’en conviens. Mais ça aurait du style. Et quand vous avez réussi à persuader tous les membres d’une civilisation que les ressentis de chacun comptent pour plus que le bien-être général du groupe il faut sûrement employer les grands moyens. Tout tient, finalement, a ce fucking « pursuit of happiness » gravé dans le marbre de la constitution américaine.
Pour tonifier quelque peu cette semaine qui s’annonçait bien trop gaie, on (un on compétent, idéaliste, qui a consacré 40 ans de sa vie à l’enseignement et la recherche) m’a expliqué que les vrais acéphales allaient arriver sur le marché du travail dans deux-trois ans. On va enfin voir en plein les ravages des réformes de l’éducation sucessives. Alors que c’est tout bête finalement. Pour avoir de bons résultats, il faut avoir de bons professeurs, compétents dans leur matière, et qui doivent encadrer un nombre d’élèves le plus limité possible. Bon. Le niveau des fondamentaux - maths et français - baisse cruellement je crois. C’est dommage dans un monde technophile qui va tendre à se binariser d’autant plus entre ceux qui comprennent les maths et l’informatique et pourront diriger, et ceux qui pourront simplement en utiliser les outils (et donc en être dépendants) et seront dirigés. Quand on en passera par de l’algorithmie pour prendre des décisions médicales, comment penser donner un titre de Docteur à quelqu’un qui ne comprendra pas comment ces algorithmes fonctionnent ? L’avenir appartient aux mathématiciens. Et c’est souvent chiant les mathématiciens quand ils ne sont pas géniaux.
Comment on jouit sur une rime en code binaire, hein ?
Il y aurait aussi tout un pataquès à écrire sur la normativité intrinsèque de l’intelligence artificielle dont on nous fait si grand cas (réduction d’espaces vectoriels de dimension n vers une dimension n-k en fonction de x paramètres permettant de normer le bordèle)
Bref. C’est compliqué de trouver sa dignité dans ce monde actuel. Peut-être parce qu’on ne la cherche plus non plus tu me diras. Ou trop. Peut-être, vraiment, que la seule voie possible, c’est dans les ordres. Mais je suis trop amoureux des paroles de Zossima le starets à Aliocha : la vie se joue dans le monde. Ou trop peu croyant.
Bon je raconte vraiment de la merde moi, je ferai mieux d’aller écouter du clavier bien tempéré ou du Moha la squale et d’aller caliner mon oreiller. Putain de nuit, du soir au matin.
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stpauldevarces2026 · 3 years ago
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"Le droit à un environnement sain" ou les nouveaux visages d'un droit à la santé : c'est une décision qui est passée inaperçue en France mais qui compte. Mardi, l'Etat de New York a décidé par référendum d'inscrire dans sa Constitution le droit à un air et à une eau propres : graver dans le marbre « le droit de chacun à bénéficier d’un air et d’une eau propres et d’un environnement sain ». Les électeurs de l’Etat de New York se sont prononcés, à 60,8 % des suffrages pour modifier en ce sens leur Constitution, selon des résultats rendus publics ce mercredi 3 novembre. D'autres Etats américains avaient déjà adopté une telle décision. A Boston (photo ci-dessus), la nouvelle Maire en a fait une priorité absolue. Mais là, ce qui est original, c'est la méthode choisie : un référendum "local". Et c'est l'inscription de priorités très finalisées : qualité de l'air et eau propre. Aux Etats-Unis, où les aspects judiciaires sont très importants, ces deux affirmations deviennent essentielles. Les particules fines sont reconnues comme une atteinte très grave à la santé, la cause de très nombreux décès. Dans l'agglomération grenobloise, des records sont battus en la matière. Une eau propre c'est une eau qui n'est pas soumise à une chloration permanente. Ce sont des canalisations sans la moindre amiante surtout si ces canalisations sont vouées à des usages très longs. Bref, sous cet angle, le droit à l'environnement sain c'est d'abord l'affirmation d'un droit à la santé. Dans l'agglomération grenobloise, des élus ont fait de ces thèmes de longue date des priorités. Claude Soullier a effectué en conseil métropolitain une intervention qui a fait date. Guillaume Lissy est souvent intervenu sur le sujet de la qualité de 'l'air. Enfin, Denis Bonzy, ancien Président du Conseil d'Administration de l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse est un expert reconnu en
matière de droit de l'eau. Notre équipe les encourage dans leur mobilisation pour ce droit à l'environnement local sain.
06/11/2021
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labrouse · 5 years ago
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Avec la Confinement et la baisse des transports de 90% et de la reduction des activites humaines pour le Coronavirus pas de diminution des PM10 Ozone Acide nitreux et NO2 de 90% Le NO2 diminue de façon naturel avec la chaleur mais renforce les autres polluants par  la photo chimie avec  l heure d ete 
PETI Secretariat
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25 mars 2020 17:26
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  À moi
Cher Monsieur Labrousse,Erick
 Veuillez trouver, ci-jointe, la version française de la communication aux membres avec la réponse révisée de la Commission européenne sur les différents aspects du problème, sur la base des informations que vous avez fournies.
 Le Secrétariat de la commission de pétitions vous tiendra bien entendu informé, en temps utile de la suite donnée à votre pétition.
 Veuillez agréer nos meilleures salutations.
la directrice de cabinet de Rugy démissionne
Cette dame glorifiait l heure d’ete de petain 1942 avec ses amis de l ADEME elle est responsable des 30.000 morts de 2003,6000 morts de 2003 et 1800 morts de 2018  Nicole Klein préfète de la région Pays de Loire sur proposition du ministre chargé de l’intérieur Objet: membres du conseil d’administration de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie représentants de l’Etat Groupe Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
Cher Monsieur,
De la part de Mme Liliane Maury Pasquier, Présidente de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, j’accuse réception de votre message ci-dessous.
La Présidente m’a chargé de vous remercier pour votre message et les informations que vous avez bien voulu partager avec elle. J’aimerais vous informer que la Présidente a partagé votre message avec le Secrétariat de la Commission des affaires sociales, de la santé et du développement durable, afin que celui-ci puisse être pris en compte dans les travaux de la Commission.
Cordialement,
Artemy Karpenko
Artemy Karpenko Deputy Head of the Private Office / Chef adjoint de Cabinet
Private Office of the President of the  Parliamentary Assembly of the Council of Europe Cabinet du Président de l’Assemblée parlementaire  du Conseil de l’Europe Phone +33 (0) 3 90 21 52 09     Mobile/portable +33 (0)6 85 11 64 94 Email [email protected]      Fax +33 (0)3 88 41 27 96   Website: assembly.coe.int        @PACE_President
  contacter] pollution ozone et réponse du commissaire Vella sur le  conseil de l’Europe  labrousse ([email protected]) a envoyé un message en utilisant le formulaire de contact   Labrousse Erick  5 square Hector Berlioz  94700 Maisons-Alfort  Maisons-Alfort le 17/07/2018 REF
 Pétition 0193/2012                       Madame la Présidente de l’Assemblée Parlementaire du conseil de Europe
J’ai l’honneur de vous écrire suite a la réponse du commissaire européen de l’environnement peu respectueuse des institutions européenne et la portée de ces dernières par le traité de Lisbonne Quelle déception de recevoir un tel courrier du Commissaire Européenne  me laisse pantois pour le non respect du traité de Lisbonne et la non reconnaissance sur  le fonctionnement du conseil de l’Europe La complicité de crime contre l’humanité est inscrite dans le marbre de la Cour Européenne des Droits de l’Homme par le fait de nier la réalité d’un crime avec un stylo.. La Commission Européenne refuse de prendre en compte d’autres sources que les transports. Elle remet ainsi en cause les conclusions du GIEC sans la moindre étude sérieuse qui démontre que les activités humaines ne sont point responsable… De plus une consultation mise en ligne doit être respectueuse du droit européen  et des traites et sur sa recevabilité vis a vis du traité de Lisbonne Cette réponses oublie volontairement  ma pétition devant le Parlement Européen référence  Pétition 0193/2012 La reponse remet en cause votre autorité et votre respect du droit européen et des institutions européenne sur les poursuites à l’encontre de la FRANCE  De plus cette missive ne respecte point   le Parlement Européen et le vote du  08/02/2018 a mis un terme à la directive changement d’heure suite à ma Pétition 1431/2015, présentée par Erick Labrousse, de nationalité française, sur l’heure d’été Les deux rapports ci joint démontre bien que l’Ozone n’a pas été pris en compte par la France De plus la vapeur d’eau des centrales nucléaires sont un fléau et une calamité pour l’ozone et le dioxyde d’azote Les plus hautes concentrations d’ozone apparaissent entre 12 et 20 heures.  Une exposition pendant 8 heures à une concentration d’ozone supérieure à 120 microgrammes par mètre cube (µg/m3 ) peut temporairement entraîner une importante diminution de la capacité pulmonaire. C’est pourquoi  l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a décidé de retenir ces 100 µg/m3 comme valeur guide de concentration moyenne d’ozone sur une période de huit heures. Une valeur guide est un objectif qu’il faut essayer de ne pas dépasser. Les jours de fortes concentrations, Ozone troposphérique en France : distribution spatiale et tendances sur la période 1999-2012 Tropospheric ozone in France: spatial distribution and trends over the time period 1999-2012 Pierre Sicard et Philippe Rossello La population est plus exposée à des niveaux élevés d’O3 en  zone rurale qu’en ville. Les concentrations moyennes annuelles en O3 ont diminué de 0,12 ppb.an-1 en zone rurale. La diminution significative des pics d’O3 au printemps et en été est associée à des réductions substantielles des émissions de NOx et de COV dans l’UE-28 depuis le début des années 1990. À l’inverse, les niveaux d’O3 sont en hausse dans les stations urbaines (+ 0,14 ppb.an-1), en particulier pendant la période froide.Cette augmentation peut être attribuée à l’augmentation des  apports d’O3 (et de ses précurseurs) par le transport transcontinental  et à une plus faible destruction de l’O3 par le NO en raison de la  réduction des émissions locales de NOx. Entre 1999 et 2012 Je confirme  que la région Nouvelle Aquitaine bidouille la surveillance de l’air  par des truchements d’Heure TU qui ne correspondent pas aux activités  humaines réelles ..L’heure d’été de Pétain et FRANCO 1942 n’est pas  appliquée afin de pouvoir artificiellement réduire la moyenne  journalière et horaire sur 8h Iraty est plus pollué que Bordeaux et Pau c’est la même chose que Paris et la Foret de Rambouillet Toutes mes alertes n’ayant pas été prises en compte pour éviter le nombre de victimes en 2003 et 2015 sont dans l’état d’esprit d’un crime contre l’humanité et bafouent le principe de précaution La Cour européenne des droits de l’homme a considéré dans un arrêt de 200927 que, même si les requérants n’avaient pu prouver un lien de causalité entre l’exposition au cyanure et l’asthme, la Roumanie était dans l’obligation de prendre des mesures de précaution suffisantes pour protéger la population contre des dégâts potentiels. > La Commission Européenne est dans le même objectif sur l’application des articles 191 et 193 du Traité de Lisbonne Dans son rapport de 2005 consacré au principe de précaution , la Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST) de l’UNESCO   propose une “définition pratique”: “Lorsque des activités humaines risquent d’aboutir à un danger moralement inacceptable, qui est scientifiquement plausible mais incertain, des mesures doivent être prises pour éviter ou diminuer ce danger.” Nous sommes bien dans cet aspect du droit et l’application de l’heure d’été de Franco,Petain,Mussolini et Hitler 1942  sur le fuseau de Berlin est une faute grave pour ceux qui glorifient cette mesure … N° 1455 – tome 1 ______ ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 DOUZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 25 février 2004.RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE SUR  (1) LES CONSÉQUENCES SANITAIRES ET SOCIALES DE LA CANICULE Président M. Claude EVIN, Rapporteur M. François d’AUBERT, Députés.
> RAPPORT La composition de cette commission figure au verso de la présente page. > La commission d’enquête sur les conséquences sanitaires et sociales de la canicule est composée de : M. Claude Evin, Président ; MM. Pierre Lasbordes, Claude Leteurtre, Vice-présidents ; M. Maxime Gremetz, Mme Paulette Guinchard-Kunstler, Secrétaires ; M. François d’Aubert, Rapporteur ; MM. Jean-Paul Bacquet, Gérard Bapt, Patrick Beaudouin, Serge Blisko, Alain Claeys, Georges Colombier, Louis Cosyns, Bernard Depierre, Jacques Domergue, Mme Catherine Génisson, MM. Pierre Hellier, Christian Jeanjean, Mmes Nathalie Kosciusko-Morizet, Marguerite Lamour, MM. Edouard Landrain, Dominique Paillé, Jean-Luc Préel, Jean Roatta, Jean-Marie Rolland, Jean-Marc Roubaud, Xavier de Roux, Pascal Terrasse, Jean-Sébastien Vialatte, Philippe Vitel. S O M M A I R E  AVANT-PROPOS INTRODUCTION
 PREMIÈRE PARTIE : UNE CATASTROPHE SANITAIRE EXCEPTIONNELLE   DES CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUES SANS PRÉCÉDENT  A.- UNE VAGUE DE CHALEUR LONGUE ET EXTRÊME, DANGEREUSE POUR LA SANTÉ  DES PLUS FRAGILES 
 B.- UNE CONJONCTURE SUSCEPTIBLE DE SE REPRODUIRE 20
 C.- L’INCIDENCE DE LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE 20
C.- L’INCIDENCE DE LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE
Les anticyclones, favorables à un large ensoleillement, participent à la formation massive d’ozone en empêchant la dispersion des polluants. Les études réalisées à propos des canicules meurtrières à Athènes en 1987, en Belgique en 1994 et au Royaume-Uni en 1995, ont mis en évidence une interaction forte entre la température et le niveau d’ozone et un effet synergique de la pollution atmosphérique et de la température sur la mortalité. En Angleterre et au pays de Galles, en 1995, la pollution atmosphérique a été reconnue comme pouvant être à l’origine de 62 % des décès.D’une manière générale, on sait que les enfants, les personnes âgées, les asthmatiques et les insuffisants respiratoires sont particulièrement vulnérables à ce type de pollution. Aucune étude n’a, pour le moment, permis de mesurer l’impact exact de  la canicule et de la pollution au cours de l’été 2003. Selon le  rapport de la mission d’expertise et d’évaluation du système de santé conduite par Mme Françoise Lalande , le rôle joué par la combinaison  de la chaleur et de la pollution ne semble pas parfaitement démontré et « la surmortalité et la pollution ont été très différentes selon  les régions sans qu’aucun parallélisme ne saute aux yeux ». Mais il  est de fait que les températures très élevées et les rejets de  polluants ont entraîné une augmentation importante des niveaux d’ozone  qui ont dépassé plusieurs fois le seuil  de 180 µg/m3. Dans l’agglomération parisienne, la durée de l’épisode de pollution a été de 10 jours en août, avec plusieurs séquences de dépassement continu du seuil d’information de 180 µg/m3 entre le 1er et le 13 août. L’institut de veille sanitaire (InVS) a annoncé qu’il mènerait des travaux sur le sujet, en lien avec Météo France.  Vous pouvez constater que le seuil de 100µg/m3 d’air sur 8 n’est pas  pris en compte C’est bien une infraction au droit communautaire et a  la directive 0zone L’agence Européenne de l’Environnement a démontré que l’impact étaient réellement supérieur La circulaire N° 2000/441 du  10 Août 2000 DGS/SD/7B/2000 avait été appliquée et la Recommandation   1432 du Conseil de l’Europe le nombre de victime aurait été   pratiquement nulle L’étude scientifique sur l’acide nitreux confirme cette source de pollution aggravée par la double heure d’été Paris, 10 mars 2006 Découverte d’une nouvelle source d’acide nitreux :
la pollution atmosphérique change de visage.  Des chercheurs du Laboratoire d’application de la Chimie à l’Environnement Villeurbanne (LACE, CNRS-UCBL), en collaboration avec l’Institut Paul Scherrer (Suisse), et l’Université de Wuppertal (Allemagne) viennent de mettre en évidence, en laboratoire, l’existence d’une source de production d’acide nitreux (HNO2) inconnue à ce jour : en présence de lumière, le dioxyde d’azote réagit sur des surfaces contenant des composés organiques (de type substance humiques) pour produire ce gaz observé depuis plus de vingt ans dans les environnements pollués et intervenant dans le cycle de formation de l’ozone. Cette production possède un impact potentiel sur la chimie de la troposphère1, et peut modifier en quantité et en qualité la description de la pollution dans les basses couches atmosphériques. Ces travaux paraissent dans Nature le 9 mars 2006.L’acide nitreux est un élément important de la pollution atmosphérique car il possède la particularité d’interagir avec la lumière et de libérer des radicaux hydroxyle (OH•). Ces derniers sont parfois affublés du surnom “détergents de l’atmosphère”, car ils oxydent les polluants organiques volatils, amorçant le cycle de production de l’ozone troposphérique.La détermination des concentrations troposphériques en acide nitreux est une véritable gageure du fait des faibles teneurs impliquées. Ainsi, ce gaz était supposé se former principalement la nuit, subissant une photolyse immédiate au lever du soleil. Or, de nouvelles techniques de mesure d’une grande sensibilité, développées au sein de l’université de Wuppertal (Allemagne), ont révélé une production diurne, et des concentrations dépassant largement les prédictions calculées par les modèles numériques de chimie atmosphérique. Une collaboration entre l’Université de Wuppertal, l’Institut Paul Scherrer (Suisse), et le Laboratoire d’Application de la Chimie à l’Environnement à Villeurbanne (CNRS-UCBL) a permis d’identifier la source de cette surproduction. En effet, la décomposition et la transformation de la matière organique biogène aboutit à la formation de substances humiques qui sont par conséquent très répandues à la surface de la Terre. Ces dernières absorbent une fraction du rayonnement lumineux, ce qui facilite à leur surface la photoréduction (dans le visible) du dioxyde d’azote (NO2) à l’origine de la production d’acide nitreux. L’étude en laboratoire des cinétiques et mécanismes associés à ces photo-transformations a montré qu’elles produisaient de l’acide nitreux avec des taux horaires comparables à ceux observés sur le terrain.Cette production d’acide nitreux pourrait influencer significativement la chimie des basses couches de la troposphère et ainsi changer notre description des mécanismes de pollution atmosphérique.
En france la vapeur d’eau des centrales nucléaires participent aux  formation de l’acide nitreux et de plus la vapeur d’eau est un puissant gaz à  effet de serre Le fait de déplacer les activités humaines vis à  vis du soleil aggrave l’ozone + le dioxyde d’azote et  l’acide nitreux L’heure d’été est bien une source de pollution sauf  pour la Commission Européenne L’article 30 CE prévoit comme justification possible d’une entrave à la libre circulation des marchandises la « protection de la santé des personnes et des animaux » ainsi que la « préservation des végétaux » mais non la protection de l’environnement. Toutefois, la Cour a considéré dans son arrêt Bouteilles danoises que la protection de l’environnement faisait partie des « exigences essentielles » susceptibles de justifier de telles entraves à la libre circulation des marchandises, sous réserve que les mesures nationales en cause soient proportionnées Le test de proportionnalité consiste à vérifier que la réglementation litigieuse est bien en mesure d’atteindre l’objectif de protection de l’environnement affiché et ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire. Par ailleurs, seules peuvent être justifiées les mesures qui ne sont pas arbitrairement discriminatoires.Il semble toutefois que, lorsque les États membres invoquent la protection de l’environnement, le test de proportionnalité appliqué par la Cour soit plus souple qu’il ne l’est pour d’autres justifications. Certains arrêts suggèrent même que, pourvu que la mesure en cause soit capable d’atteindre un objectif environnemental, elle est justifiée sans que la Cour vérifie si elle ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire ou si d’autres mesures, moins contraignantes, auraient pu être aussi efficaces La recommandation 1432 est bien plus efficace que la réduction de la vitesse ou de la circulation qui malheureusement ne jouera pas un rôle de réduction des polluants ozone+dioxyde d’azote et encore moins l’acide nitreux Ainsi la combinaison des articles 95 et 175 (1) est possible, car ces deux bases juridiques prévoient l’adoption des textes en codécision. Cependant, lorsqu’un texte est fondé sur ces deux bases, il doit préciser les conditions dans lesquelles les États membres peuvent adopter des mesures plus strictes car des procédures différentes sont prévues par le traité.  Lorsqu’un texte est fondé sur l’article 95 CE, les États membres ne peuvent adopter ou maintenir des mesures nationales plus contraignantes qu’après y avoir été autorisés par la Commission, autorisation qui repose sur des critères bien précis. En revanche, les États membres peuvent, conformément à l’article 176 CE, adopter des mesures nationales plus sévères que les mesures communautaires fondées sur l’article 175 CE après en avoir simplement informé la Commission. Une solution à ce problème a été trouvée dans le règlement 842/2006, dont l’article 14 distingue les dispositions pour lesquelles les États membres peuvent maintenir ou introduire des mesures de protection renforcées, conformément à l’article 95 du traité et celles pour lesquelles l’article 176 s’applique La Charte européenne des droits fondamentaux va également consacrer ce principe à la fois dans son préambule et dans l’article 37.  Le Traité de Lisbonne, enfin, reprend les objectifs et les principes qui doivent régir l’action de la Communauté en matière d’environnement.  L’action dans le domaine de l’environnement, bien qu’elle reste une compétence partagée entre l’Union européenne et les Etats-membres, est ainsi devenue une des actions prioritaires de la Communauté visant des objectifs généralement très ambitieux (I) et se traduisant par l’édiction de normes et de contraintes qui conditionnent de plus en plus l’action des Etats (II). L’environnement est sans doute l’un des domaines où le droit communautaire pèse le plus sur le droit des Etats qui peinent souvent à le transposer comme le montre le nombre important d’actions en manquement dont font l’objet la plupart d’entre eux et, notamment, la France.  Le seuil de 100 µg/m” d’air sur 8h n’a pas été pris en compte en 2003 et encore moins en 2015 de 12h à 20h dépasse régulièrement ce seuil.  En France et en Nouvelle Aquitaine on mesure en temps TU..Ceci démontre la manipulation sur la pollution afin de faire baisser artificiellement la moyenne horaire La France ayant 2 h d’avance sur le soleil permet de supprimer de la moyenne 4H très critique En observant le document la moyenne doit être entre 12H et 20H en temps TU afin de préserver la sante humaines …  Voir  les document concernant la surveillance de l’Air et des taux anormaux pour une moyenne de 100 µg/m3 d’air sur 8H De plus de faire une moyenne sur 1h de décalage est une manipulation pour faire respecter ce seuil recommandé par l’OMS en temps reel et non artificiel vis a vis du soleil C’est contraire à la recommandation 1432 du Conseil de l’Europe De plus l’OZONE se développe sous l’intensité des UV et 8h du matin inclut des heures de nuit et réduit de 2  heures les plus imprégnées de l’OZONE En hiver ce seuil est facilement atteint à la protection des végétaux démontre que l’été il est explosé par l’heure d’été Le fait de rejeter ma plainte contre la france elle ouvre une porte à la légitimité du recours contre la FRANCE par Le Commissaire Européen Monsieur Vella
Parlement européen
2014-2019 Commission des pétitions 31.1.2018
COMMUNICATION AUX MEMBRES Objet:  
Pétition nº 0193/2012 présentée par Erick Labrousse, de nationalité française, au nom du «Groupement pour le respect des fuseaux en Europe» sur les seuils visés par la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe, ainsi que la protection insuffisante de la santé publique et de l’environnement à cet égard 1. Résumé de la pétition Le pétitionnaire exprime son mécontentement quant aux valeurs cibles et aux objectifs à long terme fixés par la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe. Il critique aussi vertement la manière dont la France applique les dispositions en vigueur dans ce domaine. Il invite dès lors la Commission à prendre des mesures à l’encontre de la France et à appliquer des seuils plus sévères. 2. Recevabilité Déclarée recevable le 13 juin 2012. La Commission a été invitée à fournir des informations (article 216, paragraphe 6 du règlement). 3. Réponse de la Commission, reçue le 28 septembre 2012
La recommandations 1432 du conseil de l’Europe est une disposition qui conforte les articles 191 et 193 qui de plus confirme une source de pollution C’est le Conseil de l’Europe qui a créé la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et qui permet à chaque individu, ressortissant ou non des États parties à la Convention, d’introduire des requêtes auprès de la Cour européenne des droits de l’homme s’il estime qu’un État partie à la Convention a enfreint ses droits.En cas de violation de la Convention, la Cour ne peut prononcer que des sanctions financières, mais leur poids politique contraint souvent les Etats à changer leur législation à la suite d’une condamnation.  les articles 191 et 193 du Traité de Lisbonne  comportement le principe de précaution en la matière de pollution Le recours au principe de précaution Selon la Commission européenne, le principe de précaution peut être invoqué lorsqu’un phénomène, un produit ou un procédé peut avoir des effets potentiellement dangereux, identifiés par une évaluation scientifique et objective, si cette évaluation ne permet pas de déterminer le risque avec suffisamment de certitude. Le recours au principe s’inscrit donc dans le cadre général de l’analyse du risque (qui comprend, en dehors de l’évaluation du risque, la gestion du risque et la communication du risque), et plus particulièrement dans le cadre de la gestion du risque qui correspond à la phase de prise de décision. La Commission souligne que le principe de précaution ne peut être invoqué que dans l’hypothèse d’un risque potentiel, et qu’il ne peut en aucun cas justifier une prise de décision arbitraire.  Le recours au principe de précaution n’est donc justifié que lorsque trois conditions préalables sont remplies: l’identification des effets potentiellement négatifs; l’évaluation des données scientifiques disponibles; l’étendue de l’incertitude scientifique. Les mesures de précaution Les autorités chargées de la gestion du risque peuvent décider d’agir ou de ne pas agir, en fonction du niveau de risque. Si le risque est élevé, plusieurs catégories de mesures peuvent être adoptées. Il peut s’agir d’actes juridiques proportionnés, du financement de programmes de recherche, de mesures d’information du public, etc. Les lignes directrices communes Trois principes spécifiques doivent guider le recours au principe de précaution: une évaluation scientifique aussi complète que possible, et la détermination, dans la mesure du possible, du degré d’incertitude scientifique; une évaluation du risque et des conséquences potentielles de l’absence d’action; la participation de toutes les parties intéressées à l’étude de mesures de précaution, dès que les résultats de l’évaluation scientifique et/ou de l’évaluation du risque sont disponibles.  De plus, les principes généraux de la gestion des risques restent applicables lorsque le principe de précaution est invoqué. Il s’agit des cinq principes suivants:  la proportionnalité entre les mesures prises et le niveau de protection recherché; la non-discrimination dans l’application des mesures; la cohérence des mesures avec celles déjà prises dans des situations similaires ou utilisant des approches similaires; l’examen des avantages et des charges résultant de l’action ou de l’absence d’action; le réexamen des mesures à la lumière de l’évolution scientifique.  Le fait que la france n’applique pas la surveillance sur 8 heure  de  12 à 20h sur le 100µg/m3 d’air qui est une recommandation de l’O.M. S est bien une infraction au droit communautaire La recommandation 1432  explique bien que le déplacement des activités humaines aggrave le  dioxyde d’azote et l’Ozone Le fait de nier volontairement dans la  réponse du Ares(2018)3667941 – Pre closure CHAP(2018)1269 – FR   démontre l’incompétence décriante du droit européen et d’une violation  de l’article 8 de la convention des droits de l’homme De plus elle  remet en cause la décision du Commissaire Vella de poursuivre la  france sur les mêmes motifs La france a été épinglée par l’Agence  Européenne de l’Environnement en 2003
 PRINCIPE POLLUEUR PAYEUR  Le principe pollueur payeur est un principe juridique et économique régie par l’article L. 110-1 du Code de l’environnement, qui dispose que « les frais résultant des mesures de prévention, de réduction de la pollution et de lutte contre celle-ci sont supportés par le pollueur ». Il a été adopté par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) en 1972, en tant que principe économique visant l’imputation des coûts associés à la lutte contre la pollution. C’est un des principes essentiels qui fondent les politiques environnementales dans les pays développés. Il est officiellement reconnu par l’Union européenne en 1987 et par l’ONU en 1992. Le principe pollueur payeur est devenu un des quatre principes généraux du droit de l’environnement en France, grâce à la loi Barnier de 1995. D’autre part, la Charte de l’environnement dispose dans son article 4 que « toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à l’environnement dans les conditions définies par la loi. » L’objectif du principe pollueur payeur est de réduire l’impact de l’activité humaine sur l’environnement en favorisant les activités non polluantes.  Il est normal et logique que cette affaire classee par La Commission de l’Environnement couvre ce principe par le non respect de la recommandation 1432 sur les articles 8. D’après certaines recherches et observations scientifiques récentes, ce décalage important et le déplacement des rythmes journaliers par rapport à l’heure de méridien qui en résulte, sont à l’origine, dans ces pays, de certains effets qui affectent l’environnement, la santé et la condition physiologique et psychologique humaines.  9. Ils contribuent par exemple à une plus forte concentration dans l’air des oxydants photochimiques (dont l’ozone et le nitrate de péroxyacétyle), ce qui a des conséquences graves pour la santé des personnes vulnérables aux substances toxiques, mais aussi pour le patrimoine naturel et culturel.  Pollution atmosphériqueL’heure d’été double a pour effet l’augmentation des concentrations  des polluants toxiques dans l’atmosphère. Les polluants présents  > dans l’atmosphère peuvent être distingués en 2  catégories : polluants primaires tels qu’ils sont émis par des sources (dioxyde de soufre, oxydes d’azote, composés organiques volatils etc.) et polluants secondaires qui se forment suite aux transformations physico-chimiques des polluants primaires (acides sulfurique et nitrique et leurs dérivés, oxydants photochimiques). La pollution photo-oxydante constitue l’une des composantes nouvellement préoccupantes de la pollution de l’air. Ce type de pollution résulte principalement de l’action du rayonnement solaire (U.V.) et des températures élevées sur les oxydes d’azote et les hydrocarbures, polluants émis par les activités humaines (produits de combustion de combustibles fossiles, en particulier de carburants des véhicules) et certaines sources naturelles. Elle se caractérise par la formation des « oxydants photochimiques ». Parmi ces polluants, on trouve l’ozone (O3), le nitrate de péroxyacétyle (PAN), des radicaux libres ainsi que le formaldéhyde (HCHO), l’acide nitrique (HNO3), des aérosols etc. . Le déplacement de 2 heures des horloges en été favorise l’accumulation dans l’atmosphère des polluants primaires et fait coïncider les heures de pointe du trafic automobile dans les agglomérations urbaines avec la période des températures et du rayonnement solaire maximaux. La formation d’oxydants photochimiques s’en trouve intensifiée. Les différentes études menées en France, en Belgique et aux États-Unis ont constaté l’augmentation moyenne des concentrations de l’ozone dans l’air des agglomérations urbaines entre 6% et 10% et celles du PAN entre 7% et 16%. Il est à souligner que ces polluants, notamment l’ozone et le PAN sont connus dans le domaine de la santé par leur caractère toxique. Les principales affections causées par ces polluants sont les migraines, les troubles de l’appareil respiratoire et l’irritation des yeux. Depuis quelques années, on constate l’accroissement des cas de mortalité liés à l’ozone.. D’autre part, un phénomène nouveau de dépérissement au niveau des écosystèmes forestiers est apparu depuis une quinzaine d’années en Europe et aux États-Unis. Selon certaines hypothèses, il est attribuable aussi à l’ozone qui augmente la perméabilité cellulaire et favorise ainsi l’évacuation des éléments nutritifs des feuilles.  .Il est également à noter que l’augmentation des concentrations des polluants chimiquement agressifs (ozone, acides etc.) a pour effet la dégradation rapide des œuvres d’art et des monuments historiques qui font partie du patrimoine culturel de l’humanité.  Dans le reponse qui m’a  été faite il n’y a pas cette proposition et  je réclamerai bien les 20 millions d’euros par la violation de   l’article Article 8 – Droit au respect de la vie privée et familiale  1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.  2 Il ne peut y avoir ingérence d’une autorité publique dans l’exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu’elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l’ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui.
 Protéger les droits fondamentaux dans l’UE Les droits fondamentaux sont garantis, au niveau national, par la Constitution de chaque pays et, au niveau européen, par la Charte des droits fondamentaux (adoptée en 2000 et devenue juridiquement contraignante pour tous les États membres en 2009). Toutes les institutions (Commission, Parlement et Conseil) ont un rôle à jouer à cet égard. En cas de violation de la Convention, la Cour ne peut prononcer que des sanctions financières, mais leur poids politique contraint souvent les Etats à changer leur législation à la suite d’une condamnation.
 Dans l’attente d’une réponse conforme au droit set en respect du  fonctionnement des institutions européennes, je  vous transmet les  réponses de la la Commission Européenne  afin de prendre les mesures  nécessaires et juridiques
Daignez agréer,Madame la Présidente de l’Assemblée Parlementaire du  conseil de l’Europe ,l’hommage de mon profond respect et de mon  sincère dévouement 
Vignette Crit Air une escroquerie Royale sous l heure d’ete des vaincus de 1945 Avec la Confinement et la baisse des transports de 90% et de la reduction des activites humaines pour le Coronavirus pas de diminution des PM10 Ozone Acide nitreux et NO2 de 90% Le NO2 diminue de façon naturel avec la chaleur mais renforce les autres polluants par  la photo chimie avec  l heure d ete 
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qub-corse · 5 years ago
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Le Palais de Ceausescu
1102/03/2020 - Histoire et Geographie
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Une foule dense et enthousiaste se presse sur l’esplanade de la Constitution, débordant le long du Boulevard Umrii. Elle scande son nom quand il apparaît sur la terrasse prévue à cet effet du colossal Palais du Peuple qu’il a imaginé. Nous sommes à Bucarest, ou plutôt dans le Bucarest fantasmé par le dictateur communiste Ceausescu. Cette scène, qu’il a tant rêvée, il ne la vivra jamais. Son palais ne sera pas terminé quand renversé par la même fièvre libératrice qui a fait tomber le mur de Berlin, des soldats viennent les chercher, un froid matin de décembre, sa femme et lui, pour être fusillés, conformément à la sentence du tribunal révolutionnaire qui les a condamnés quelques heures plus tôt.
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Son règne est achevé, mais pas son improbable “Palais du Peuple”. Son successeur, démocrate, Ion Illescu décide de le terminer, eu égard au coût exorbitant et même au prix du sang qu’il a déjà coûté.
Il faut dire que pour son “Palais du Peuple”, rebaptisé “Palais du Parlement”, le Conducator Ceausescu a vu grand. 
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Commencé en 1984, il a d’abord fallu raser 520 hectares du centre ancien (soit 1/5 de la superficie), provoquant l’expropriation de force de ses habitants (relogeant les habitants dans des HLM en périphérie, souvent pas finis et qui ne le seront jamais), la destruction d’une vingtaine de lieu de culte dont l’église Saint-Vendredi qui provoquera un manifestation de protestation violemment réprimée (50 morts). Il faut savoir que les deux quartiers détruit (Antim et Uranus) sont considérés comme deux foyers dissidents par la Nomenclatura.
Les travaux s'enchaînent à un rythme effréné. Toutes les entreprises de BTP de Roumanie sont réquisitionnées pour participer grâcieusement, en hommes et en matériel, aux travaux. Les militaires aussi. Pendant 4 ans, jusqu’à la révolution de décembre 89, 20000 ouvriers se relaieront jour et nuit, en 3x8, sous la direction de 700 architectes dans des conditions de sécurité, de travail et de terreur à peine imaginables (jusqu’à 9 appels par jour pour s’assurer que les ouvriers sont bien à leur poste). L’éclairage du chantier, la nuit nécessite des rationnements d’électricité et les coupures sont courantes dans tout le pays. La Roumanie consacre 40% de son PIB annuel à la construction du Palais; pendant 4 ans. Le nombre de morts sur le chantier est difficile à estimer mais on évoque le chiffre de 2000, dont certains auraient été coulé dans les fondations. Tout aussi glauque, de nombreuses histoires de viols, de prostitution et d’esclavagisme entourent le site même s’il est difficile de faire la part des choses entre légende urbaine à des fins de propagande et réalité. 
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A l’arrivée, il reste un bâtiment pharaonique: 
Plus grand bâtiment en pierres du monde.
Second plus grand bâtiment administratif du monde après le Pentagone.
1100 pièces dont 70% sont inoccupés.
45 000 m² de surface au sol (à l’époque, un record, aujourd’hui régulièrement dépassé, par les halls d’aéroports notamment), 350 000 m² en tout.
3500 tonnes de cristal pour les 2800 lustres, 1 million de m3 de marbre, 2 millions de tonnes de sable et 55 millions de tonnes d’acier.
Budget annuel d’entretien de 40 millions d’Euros, qui devrait aller en s’amplifiant, le bâtiment, de médiocre qualité, se dégradant très rapidement.
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Aujourd’hui, le gouvernement roumain essaie de valoriser ce bâtiment en le transformant en centre d’affaires, en attraction touristique en plus de son activité administrative (parlement, ministère ...). Le bâtiment se visite en environ deux heures, pour 8 salles, soit moins de 5% du bâtiment, toutefois les plus spectaculaires. 
Si sa reconversion est si compliquée, c’est lié à une contrainte architecturale voulu par le dicateur: s’il y a de nombreuses fenêtres, il y a très peu de portails et d’issues. Nicolae Ceausescu voulait que son "Palatul Parlamentului” soit facile à défendre en cas d’insurrection.
Un “Palais du Peuple” inaccessible au peuple, en quelque sorte ...
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recriweb · 7 years ago
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« L’avenir appartient partout au bolchevisme » (Rosa Luxemburg)
Octobre 1917 : des leçons toujours d’actualité #5
Connaître l’histoire du mouvement ouvrier, ses moments de flux et de reflux, est indispensable à qui veut renverser l’ordre social et œuvrer à la construction d’une société communiste. Autre chose est de rechercher dans la politique des bolcheviks les racines du stalinisme, comme le font, même si c’est parfois à leur corps défendant, une partie de ceux se prévalant de l’héritage d’Octobre. Car c’est reprendre aux réactionnaires l’idée que le stalinisme était un développement de la révolution et de la politique des bolcheviks elle-même, et non pas le produit de l’évolution négative du rapport des forces entre la bourgeoisie et le prolétariat conscient, en Russie comme à l’échelle internationale. C’est penser qu’il suffirait de concevoir des garde-fous contre la dégénérescence d’une future révolution et de les graver dans le marbre d’une Constitution – fût-elle communiste – pour que les rapports entre les classes s’en trouvent durablement modifiés et que la lutte contre la bourgeoisie et ses serviteurs puisse être menée, pour reprendre la formule de Lénine, « sans rien casser » et en mettant « des gants blancs ». Et c’est enfin ne rien comprendre à ce que fut le combat de Trotsky et de l’opposition communiste à Staline.
La révolution d’Octobre a démontré la nécessité pour les exploités de disposer de leur propre instrument d’émancipation, d’un parti ouvrier, par sa composition (le prolétariat constituait près des deux tiers des membres du Parti bolchevik en 1917) mais aussi par sa capacité à défendre leurs intérêts généraux. Car seul un tel levier, écrivait Trotsky dans Les Leçons d’Octobre, peut jouer, dans la révolution prolétarienne, « le rôle que jouaient, dans la révolution bourgeoise, la puissance de la bourgeoisie, son instruction, ses municipalités et universités. Son rôle est d’autant plus grand que la conscience de classe de son ennemi s’est formidablement accrue ». Un parti suffisamment stable et influent, mais aussi capable de s’affranchir de la routine, d’adapter sa politique, ses mots d’ordre à l’évolution des rapports entre les classes, et non pas la caricature qu’en fit plus tard le stalinisme, transformant des organes vivants en instruments de conservation de son propre pouvoir.
Nous ne pouvons une nouvelle fois que reprendre la conclusion qu’en tirait Trotsky dans le Programme de transition (1938) : « Les bavardages de toutes sortes selon lesquels les conditions historiques ne seraient pas encore « mûres » pour le socialisme ne sont que le produit de l’ignorance ou d’une tromperie consciente. Les prémisses objectives de la révolution prolétarienne ne sont pas seulement mûres ; elles ont même commencé à pourrir. Sans révolution socialiste, et cela dans la prochaine période historique, la civilisation humaine tout entière est menacée d’être emportée dans une catastrophe. Tout dépend du prolétariat, c’est-à-dire au premier chef de son avant-garde révolutionnaire. La crise historique de l’humanité se réduit à la crise de la direction révolutionnaire. »
La nécessité d’une telle direction, vérifiée en octobre 1917 et durant les années qui suivirent, mais aussi par l’échec des révolutions en Allemagne entre 1919 et 1923, en Chine en 1927, en Espagne en 1936 comme par les événements survenus depuis, a pour fondement la confiance dans la capacité de la classe ouvrière à prendre son sort en main.
Répondant en 1935 dans Le régime communiste aux USA à ceux considérant que le communisme ne pourrait jamais s’installer aux États-Unis comme à ceux estimant que la dictature stalinienne démontrait l’impossibilité pour la classe ouvrière de contrôler durablement son propre État, Trotsky expliquait que le niveau colossal des forces productives des États-Unis, leur maîtrise technique et scientifique comme le degré de qualification de sa main-d’œuvre constituaient les bases matérielles solides pour des « soviets américains », « vigoureux et pleins de sang ». L’humanité a acquis depuis des moyens matériels et des connaissances bien plus considérables encore. Quant à la classe ouvrière, elle constitue désormais une classe présente sur tous les continents qui continue à inspirer une sainte peur à la bourgeoisie. Mais les reculs, et plus généralement l’époque de réaction politique que nous traversons, la désagrègent et l’affaiblissent. La conscience de classe s’efface au profit des mouvements identitaires, religieux ou communautaires, des nationalismes, où les intérêts des travailleurs disparaissent.
Dans le combat contre ce courant réactionnaire, les intellectuels peuvent prendre toute leur place. À condition de ne pas passer leur temps à réinterpréter le passé en se plaçant dans le sens des vents dominants. « Si le rapport défavorable des forces ne permet pas de conserver les positions politiques précédemment occupées, écrivait Trotsky en 1937 dans Bolchevisme ou stalinisme, il faut se maintenir au moins sur les positions idéologiques, car c’est en elles qu’est concentrée l’expérience chèrement payée du passé. »
Notre courant s’est toujours refusé de rechercher de nouveaux programmes, un nouveau langage, ou un « nouveau logiciel » comme on l’entend aujourd’hui. Ces tentatives traduisent toujours les pressions de la société bourgeoise et le manque de confiance de leurs concepteurs dans la classe ouvrière. Le programme de l’Internationale communiste, tel qu’il fut défini dans ses premiers congrès, comme celui de la IVe Internationale élaboré par Trotsky, qui concentraient toutes les expériences des révolutions passées, et en premier lieu d’Octobre 1917, continueront à guider le combat des révolutionnaires communistes.
Texte intégral
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isilya-love · 7 years ago
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Grantaire et Enjolras (Tous les moments qu'ils sont ensemble dans le livre)
Livre quatrième - Les amis de l'A B CChapitre I
Un groupe qui a failli devenir historique
Du reste ce sceptique avait un fanatisme. Ce fanatisme n'était ni une idée ni un dogme, ni un art, ni une science; c'était un homme: Enjolras. Grantaire admirait, aimait et vénérait Enjolras. A qui se ralliait ce douteur anarchique dans cette phalange d'esprits absolus? Au plus absolu. De quelle façon Enjolras le subjuguait-il? Par les idées? Non. Par le caractère. Phénomène souvent observé. Un sceptique qui adhère à un croyant, cela est simple comme la loi des couleurs complémentaires. Ce qui nous manque nous attire. Personne n'aime le jour comme l'aveugle. La naine adore le tambour-major. Le crapaud a toujours les yeux au ciel; pourquoi? pour voir voler l'oiseau. Grantaire, en qui rampait le doute, aimait à voir dans Enjolras la foi planer. Il avait besoin d'Enjolras. Sans qu'il s'en rendît clairement compte et sans qu'il songeât à se l'expliquer à lui-même, cette nature chaste, saine, ferme, droite, dure, candide, le charmait. Il admirait, d'instinct, son contraire. Ses idées molles, fléchissantes, disloquées, malades, difformes, se rattachaient à Enjolras comme à une épine dorsale. Son rachis moral s'appuyait à cette fermeté. Grantaire, près d'Enjolras, redevenait quelqu'un. Il était lui-même d'ailleurs composé de deux éléments en apparence incompatibles. Il était ironique et cordial. Son indifférence aimait. Son esprit se passait de croyance et son coeur ne pouvait se passer d'amitié. Contradiction profonde; car une affection est une conviction. Sa nature était ainsi. Il y a des hommes qui semblent nés pour être le verso, l'envers, le revers. Ils sont Pollux, Patrocle, Nisus, Eudamidas, Ephestion, Pechméja. Ils ne vivent qu'à la condition d'être adossés à un autre; leur nom est une suite, et ne s'écrit que précédé de la conjonction et; leur existence ne leur est pas propre; elle est l'autre côté d'une destinée qui n'est pas la leur. Grantaire était un de ces hommes. Il était l'envers d'Enjolras.
On pourrait presque dire que les affinités commencent aux lettres de l'alphabet. Dans la série, O et P sont inséparables. Vous pouvez, à votre gré, prononcer O et P, ou Oreste et Pylade.
Grantaire, vrai satellite d'Enjolras, habitait ce cercle de jeunes gens; il y vivait; il ne se plaisait que là; il les suivait partout. Sa joie était de voir aller et venir ces silhouettes dans les fumées du vin. On le tolérait pour sa bonne humeur.
Enjolras, croyant, dédaignait ce sceptique, et, sobre, cet ivrogne. Il lui accordait un peu de pitié hautaine. Grantaire était un Pylade point accepté. Toujours rudoyé par Enjolras, repoussé durement, rejeté et revenant, il disait d'Enjolras: Quel beau marbre! 
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Livre premier - Quelques pages d'histoireChapitre VI
Enjolras et ses lieutenants
Il me faudrait quelqu'un pour la barrière du Maine. Je n'ai plus personne.
– Et moi, dit Grantaire, je suis là.
– Toi?
– Moi.
– Toi, endoctriner des républicains! toi, réchauffer, au nom des principes, des coeurs refroidis!
– Pourquoi pas?
– Est-ce que tu peux être bon à quelque chose?
– Mais j'en ai la vague ambition, dit Grantaire.
– Tu ne crois à rien.
– Je crois à toi.
– Grantaire, veux-tu me rendre un service?
– Tous. Cirer tes bottes.
– Eh bien, ne te mêle pas de nos affaires. Cuve ton absinthe.
– Tu es un ingrat, Enjolras.
– Tu serais homme à aller barrière du Maine! tu en serais capable!
– Je suis capable de descendre rue des Grès, de traverser la place Saint-Michel, d'obliquer par la rue Monsieur-le-Prince, de prendre la rue de Vaugirard, de dépasser les Carmes, de tourner rue d'Assas, d'arriver rue du Cherche-Midi, de laisser derrière moi le Conseil de guerre, d'arpenter la rue des Vieilles-Tuileries, d'enjamber le boulevard, de suivre la chaussée du Maine, de franchir la barrière, et d'entrer chez Richefeu. Je suis capable de cela. Mes souliers en sont capables.
– Connais-tu un peu ces camarades-là de chez Richefeu?
– Pas beaucoup. Nous nous tutoyons seulement.
– Qu'est-ce que tu leur diras?
– Je leur parlerai de Robespierre, pardi. De Danton.
– Des principes.
– Toi!
– Moi. Mais on ne me rend pas justice. Quand je m'y mets, je suis terrible. J'ai lu Prud'homme, je connais le Contrat social, je sais par coeur ma constitution de l'an Deux. »La liberté du citoyen finit où la liberté d'un autre citoyen commence.» Est-ce que tu me prends pour une brute? J'ai un vieil assignat dans mon tiroir. Les droits de l'homme, la souveraineté du peuple, sapristi. Je suis même un peu hébertiste. Je puis rabâcher, pendant six heures d'horloge, montre en main, des choses superbes.
– Sois sérieux, dit Enjolras.
– Je suis farouche, répondit Grantaire.
Enjolras pensa quelques secondes, et fit le geste d'un homme qui prend son parti.
– Grantaire, dit-il gravement, je consens à t'essayer. Tu iras barrière du Maine.
Grantaire logeait dans un garni tout voisin du café Musain. Il sortit, et revint cinq minutes après. Il était allé chez lui mettre un gilet à la Robespierre.
– Rouge, dit-il en entrant, et en regardant fixement Enjolras.
Puis, d'un plat de main énergique, il appuya sur sa poitrine les deux pointes écarlates du gilet. Et, s'approchant d'Enjolras, il lui dit à l'oreille:
– Sois tranquille.
Il enfonça son chapeau résolument et partit.
Un quart d'heure après, l'arrière-salle du café Musain était déserte. Tous les amis de l'A B C étaient allés, chacun de leur côté, à leur besogne. Enjolras, qui s'était réservé la Cougourde, sortit le dernier.
Ceux de la Cougourde d'Aix qui étaient à Paris se réunissaient alors plaine d'Issy, dans une des carrières abandonnées si nombreuses de ce côté de Paris.
Enjolras, tout en cheminant vers ce lieu de rendez-vous, passait en lui-même la revue de la situation. La gravité des événements était visible. Quand les faits, prodromes d'une espèce de maladie sociale latente, se meuvent lourdement, la moindre complication les arrête et les enchevêtre. Phénomène d'où sortent les écroulements et les renaissances.
Enjolras entrevoyait un soulèvement lumineux sous les pans ténébreux de l'avenir. Qui sait? le moment approchait peut-être. Le peuple ressaisissant le droit, quel beau spectacle! la révolution reprenant majestueusement possession de la France, et disant au monde: La suite à demain! Enjolras était content. La fournaise chauffait. Il avait, dans ce même instant-là, une traînée de poudre d'amis éparse sur Paris. Il composait, dans sa pensée, avec l'éloquence philosophique et pénétrante de Combeferre, l'enthousiasme cosmopolite de Feuilly, la verve de Courfeyrac, le rire de Bahorel, la mélancolie de Jean Prouvaire, la science de Joly, les sarcasmes de Bossuet, une sorte de pétillement électrique prenant feu à la fois un peu partout. Tous à l'oeuvre. A coup sûr le résultat répondrait à l'effort. C'était bien. Ceci le fit penser à Grantaire. – Tiens, se dit-il, la barrière du Maine me détourne à peine de mon chemin. Si je poussais jusque chez Richefeu? Voyons un peu ce que fait Grantaire, et où il en est.
Une heure sonnait au clocher de Vaugirard quand Enjolras arriva à la tabagie Richefeu. Il poussa la porte, entra, croisa les bras, laissant retomber la porte qui vint lui heurter les épaules, et regarda dans la salle pleine de tables, d'hommes et de fumée.
Une voix éclatait dans cette brume, vivement coupée par une autre voix. C'était Grantaire dialoguant avec un adversaire qu'il avait.
Grantaire était assis vis-à-vis d'une autre figure, à une table de marbre Sainte-Anne semée de grains de son et constellée de dominos, il frappait ce marbre du poing, et voici ce qu'Enjolras entendit:
– Double-six.
– Du quatre.
– Le porc! je n'en ai plus.
– Tu es mort. Du deux.
– Du six.
– Du trois.
– De l'as.
– A moi la pose.
– Quatre points.
– Péniblement.
– A toi.
– J'ai fait une faute énorme.
– Tu vas bien.
– Quinze.
– Sept de plus.
– Cela me fait vingt-deux. (Rêvant.) Vingt-deux!
– Tu ne t'attendais pas au double-six. Si je l'avais mis au commencement, cela changeait tout le jeu.
– Du deux même.
– De l'as.
– De l'as! Eh bien, du cinq.
– Je n'en ai pas.
– C'est toi qui as posé, je crois?
– Oui.
– Du blanc.
– A-t-il de la chance! Ah! tu as une chance! (Longue rêverie.) Du deux.
– De l'as.
– Ni cinq, ni as. C'est embêtant pour toi.
– Domino.
– Nom d'un caniche!
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Livre douzième - CorintheChapitre II
Gaîtés préalables
Grantaire, triste, buvait.
– Enjolras me dédaigne, murmura-t-il. Enjolras a dit: Joly est malade. Grantaire est ivre. C'est à Bossuet qu'il a envoyé Navet. S'il était venu me prendre, je l'aurais suivi. Tant pis pour Enjolras! je n'irai pas à son enterrement.
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Livre douzième - CorintheChapitre III
La nuit commence à se faire sur Grantaire
– Tais-toi, futaille! dit Courfeyrac. Grantaire répondit:
– Je suis capitoul et maître ès jeux floraux!
Enjolras qui était debout sur la crête du barrage, le fusil au poing, leva son beau visage austère. Enjolras, on le sait, tenait du spartiate et du puritain. Il fût mort aux Thermopyles avec Léonidas et eût brûlé Drogheda avec Cromwell.
– Grantaire! cria-t-il, va-t'en cuver ton vin hors d'ici.
C'est la place de l'ivresse et non de l'ivrognerie. Ne déshonore pas la barricade!
Cette parole irritée produisit sur Grantaire un effet singulier. On eût dit qu'il recevait un verre d'eau froide à travers le visage. Il parut subitement dégrisé. Il s'assit, s'accouda sur une table près de la croisée, regarda Enjolras avec une inexprimable douceur, et lui dit:
– Tu sais que je crois en toi.
– Va-t'en.
– Laisse-moi dormir ici.
– Va dormir ailleurs, cria Enjolras.
Mais Grantaire, fixant toujours sur lui ses yeux tendres et troubles, répondit:
– Laisse-moi y dormir – jusqu'à ce que j'y meure.
Enjolras le considéra d'un oeil dédaigneux:
– Grantaire, tu es incapable de croire, de penser, de vouloir, de vivre, et de mourir.
Grantaire répliqua d'une voix grave:
– Tu verras.
Il bégaya encore quelques mots inintelligibles, puis sa tête tomba pesamment sur la table, et, ce qui est un effet assez habituel de la seconde période de l'ébriété où Enjolras l'avait rudement et brusquement poussé, un instant après il était endormi.
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Livre premier - La guerre entre quatre mursChapitre XXIII
Oreste à jeun et Pylade ivre
Enfin, se faisant la courte échelle, s'aidant du squelette de l'escalier, grimpant aux murs, s'accrochant au plafond, écharpant, au bord de la trappe même, les derniers qui résistaient, une vingtaine d'assiégeants, soldats, gardes nationaux, gardes municipaux, pêle-mêle, la plupart défigurés par des blessures au visage dans cette ascension redoutable, aveuglés par le sang, furieux, devenus sauvages, firent irruption dans la salle du premier étage. Il n'y avait plus là qu'un seul qui fût debout, Enjolras. Sans cartouches, sans épée, il n'avait plus à la main que le canon de sa carabine dont il avait brisé la crosse sur la tête de ceux qui entraient. Il avait mis le billard entre les assaillants et lui; il avait reculé à l'angle de la salle, et là, l'oeil fier, la tête haute, ce tronçon d'arme au poing, il était encore assez inquiétant pour que le vide se fût fait autour de lui. Un cri s'éleva:
– C'est le chef. C'est lui qui a tué l'artilleur. Puisqu'il s'est mis là, il y est bien. Qu'il y reste. Fusillons-le sur place.
– Fusillez-moi, dit Enjolras.
Et, jetant le tronçon de sa carabine, et croisant les bras, il présenta sa poitrine.
L'audace de bien mourir émeut toujours les hommes. Dès qu'Enjolras eut croisé les bras, acceptant la fin, l'assourdissement de la lutte cessa dans la salle, et ce chaos s'apaisa subitement dans une sorte de solennité sépulcrale. Il semblait que la majesté menaçante d'Enjolras désarmé et immobile pesât sur ce tumulte, et que, rien que par l'autorité de son regard tranquille, ce jeune homme, qui seul n'avait pas une blessure, superbe, sanglant, charmant, indifférent comme un invulnérable, contraignît cette cohue sinistre à le tuer avec respect. Sa beauté, en ce moment-là augmentée de sa fierté, était un resplendissement, et, comme s'il ne pouvait pas plus être fatigué que blessé, après les effrayantes vingt-quatre heures qui venaient de s'écouler, il était vermeil et rose. C'était de lui peut-être que parlait le témoin qui disait plus tard devant le conseil de guerre: «Il y avait un insurgé que j'ai entendu nommer Apollon.» Un garde national qui visait Enjolras abaissa son arme en disant: «Il me semble que je vais fusiller une fleur.»
Douze hommes se formèrent en peloton à l'angle opposé à Enjolras, et apprêtèrent leurs fusils en silence.
Puis un sergent cria: – Joue.
Un officier intervint.
– Attendez.
Et s'adressant à Enjolras:
– Voulez-vous qu'on vous bande les yeux?
– Non.
– Est-ce bien vous qui avez tué le sergent d'artillerie?
– Oui.
Depuis quelques instants Grantaire s'était réveillé.
Grantaire, on s'en souvient, dormait depuis la veille dans la salle haute du cabaret, assis sur une chaise, affaissé sur une table.
Il réalisait, dans toute son énergie, la vieille métaphore: ivre mort. Le hideux philtre absinthe-stout-alcool l'avait jeté en léthargie. Sa table étant petite et ne pouvant servir à la barricade, on la lui avait laissée. Il était toujours dans la même posture, la poitrine pliée sur la table, la tête appuyée à plat sur les bras, entouré de verres, de chopes et de bouteilles. Il dormait de cet écrasant sommeil de l'ours engourdi et de la sangsue repue. Rien n'y avait fait, ni la fusillade, ni les boulets, ni la mitraille qui pénétrait par la croisée, ni dans la salle où il était, ni le prodigieux vacarme de l'assaut. Seulement, il répondait quelquefois au canon par un ronflement. Il semblait attendre là qu'une balle vînt lui épargner la peine de se réveiller. Plusieurs cadavres gisaient autour de lui; et, au premier coup d'oeil, rien ne le distinguait de ces dormeurs profonds de la mort.
Le bruit n'éveille pas un ivrogne, le silence le réveille. Cette singularité a été plus d'une fois observée. La chute de tout, autour de lui, augmentait l'anéantissement de Grantaire; l'écroulement le berçait. L'espèce de halte que fit le tumulte devant Enjolras fut une secousse pour ce pesant sommeil. C'est l'effet d'une voiture au galop qui s'arrête court. Les assoupis s'y réveillent. Grantaire se dressa en sursaut, étendit les bras, se frotta les yeux, regarda, bâilla, et comprit.
L'ivresse qui finit ressemble à un rideau qui se déchire. On voit, en bloc et d'un seul coup d'oeil, tout ce qu'elle cachait. Tout s'offre subitement à la mémoire; et l'ivrogne qui ne sait rien de ce qui s'est passé depuis vingt-quatre heures, n'a pas achevé d'ouvrir les paupières, qu'il est au fait. Les idées lui reviennent avec une lucidité brusque; l'effacement de l'ivresse, sorte de buée qui aveuglait le cerveau, se dissipe, et fait place à la claire et nette obsession des réalités.
Relégué qu'il était dans son coin et comme abrité derrière le billard, les soldats, l'oeil fixé sur Enjolras, n'avaient pas même aperçu Grantaire, et le sergent se préparait à répéter l'ordre: En joue! quand tout à coup ils entendirent une voix forte crier à côté d'eux:
– Vive la République! J'en suis.
Grantaire s'était levé.
L'immense lueur de tout le combat qu'il avait manqué, et dont il n'avait pas été, apparut dans le regard éclatant de l'ivrogne transfiguré.
Il répéta: Vive la République! traversa la salle d'un pas ferme, et alla se placer devant les fusils debout près d'Enjolras.
– Faites-en deux d'un coup, dit-il.
Et, se tournant vers Enjolras avec douceur, il lui dit:
– Permets-tu?
Enjolras lui serra la main en souriant.
Ce sourire n'était pas achevé que la détonation éclata.
Enjolras, traversé de huit coups de feu, resta adossé au mur comme si les balles l'y eussent cloué. Seulement il pencha la tête.
Grantaire, foudroyé, s'abattit à ses pieds.
Quelques instants après, les soldats délogeaient les derniers insurgés réfugiés au haut de la maison. Ils tiraillaient à travers un treillis de bois dans le grenier. On se battait dans les combles. On jetait des corps par les fenêtres, quelques-uns vivants. Deux voltigeurs, qui essayaient de relever l'omnibus fracassé, étaient tués de deux coups de carabine tirés des mansardes. Un homme en blouse en était précipité, un coup de bayonnette dans le ventre, et râlait à terre. Un soldat et un insurgé glissaient ensemble sur le talus de tuiles du toit, et ne voulaient pas se lâcher, et tombaient, se tenant embrassés d'un embrassement féroce. Lutte pareille dans la cave. Cris, coups de feu, piétinement farouche. Puis le silence. La barricade était prise.
Les soldats commencèrent la fouille des maisons d'alentour et la poursuite des fuyards.
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