#Dan De Fore
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calpurnia612 · 4 days ago
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Un fantasme saphique
J'ai jeté à ses pieds le carmin d'une rose Avec laquelle elle m'a violemment flagellée Afin que ma douleur pour son plaisir explose Douleur enfiévrée de volupté mêlée
Des roses et des roses aux charmantes épines Sur ma peau vulnérable un fascinant supplice Quand je me suis offerte aux géhennes câlines : Qu'au martyre charnel l'amour s'enorgueillisse !
Oh j'ai pleuré beaucoup ce fut une souffrance Un jeu concupiscent tellement érotique Quand notre relation se perdit dans l'outrance D'un orgasme de sang hautement extatique.
Offerte je le fus comme une esclave antique Capturée sur le front cruel des amazones Attachée sur l'autel d'immolation mystique Ma pulpe à nu pour vous succubes et démones !
Qu'un soleil me pénètre et la nuit me dévore Que la lune cruelle alors me sodomise Mon anus est ouvert : que son croissant le fore Je suis passionnée de luxure soumise.
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christian-dubuis-santini · 1 year ago
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Au début, c'est un minuscule grain blanc parmi tant d'autres dans les fines mailles d'un nid de soie ; un beau jour, le grain commence à courir dans toutes les directions.
il grandit, on distingue des pattes minuscules, une tête blanche solidement armée, un corps rose et transparent: puis, à partir de plaques qui se figent comme une peau sur du lait, un corps gris, comme une peau sur du lait, une pellicule grise se dessine : c'est la carapace. La mygale prend alors son aspect définitif et plutôt inquiétant. Mais elle ne s'appuie ni sur sa démarche de petit monstre ni sur la puissance de ses chélicères qui déchirent vertueusement les chairs les plus fermes, ni même sur son redoutable venin.
Elle se méfie. Et cependant, alors que les autres araignées ne comptent que des ennemis sur terre, elle n'en a qu'un qu'elle craint fort de rencontrer un jour au point de renoncer au monde dans lequel elle vit.
Sitôt qu'elle a été chassée par sa mère du dos sur lequel jusque-là grouillaient ses petits, la jeune mygale affronte seule l'immensité menaçante et cherche un talus à creuser. La nuit tombe, et elle se met au travail avec beaucoup d'ardeur: de ses pinces elle érode le sol et fore son terrier. À l'aube, la voilà installée dans sa demeure, à l'abri, derrière l'opercule rond fait de six couches alternées de terre et de toile: la toile vers l'intérieur, la terre vers l'extérieur, et si exactement taillée en biseau qu'il ne laisse apparaître aucun indice de de la cachette. Une charnière en fil permet de manœuvrer la porte, aussi étanche que le sas d'un sous-marin.
Maintenant qu'elle se sent protégée par l'obscurité, la mygale poursuit tranquillement son forage, entassant vers l'entrée la terre dont elle se débarrassera pendant la nuit.
En quelques jours, c'est un enchevêtrement d'embranchements et de labyrinthes dont certains se terminent en cul-de-sac, les autres, fermés par des opercules aussi parfaits que la porte d'entrée, donnent accès à des chambres confortables et sombres dont elle change continuellement.
Lorsque son travail est terminé, l'araignée se réfugie et ne bouge plus.
Elle n'en sort qu'à la tombée de la nuit pour chasser, et encore, pas si souvent.
Toutes les six semaines, une mouche lui suffit et elle peut rester des mois sans se nourrir.
Aucun événement dans sa vie si ce n'est la visite des mâles qui, grâce à l'odeur que la femelle répand, trouvent l'entrée du terrier, y pénètrent avec force et s'y perdent. C'est ainsi que l'on trouve vingt ou trente cadavres de prétendants dans chaque terrier. Un seul d'entre eux atteint la chambre nuptiale et, ayant accompli sa tâche, va mourir à l'extérieur. Mais le pompile (comme le calicurgue annelé) ne se trompe pas de chemin. Il court tout droit au fond du terrier où l'attend l'araignée. Deux fois plus grosse que lui et beaucoup plus venimeuse, elle en aurait vite raison, mais en vertu d'une convention singulière, il n'arrive jamais qu'une mygale attaque un pompile, ni ne tente de s'en défendre.
Ce prédateur la pique près du bulbe rachidien avec un seul aiguillon, pond un œuf sur son corps paralysé et sort, en fermant soigneusement derrière lui toutes les issues.
La mygale survivra ainsi, immobilisée, jusqu'à ce que la larve issue de l'œuf du pompile se soit rassasiée de la chair fraîche restante.
(Jacques Brosse, L’ordre des choses)
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christophe76460 · 28 days ago
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ESAIE : 53 V 3 : HOMME DE DOULEUR ET HABITUÉ À LA SOUFFRANCE : Peuple de Dieu ! Qui peut comprendre nos souffrances si ce n'est Jésus-Christ notre bien-aimé Sauveur . Il a vécu lui aussi des souffrances injustent ainsi que des douleurs d'être rejeté et incompris de son Peuple qui aimé temps . Il a vécu aussi des moments difficiles dans la solitude et le rejet il n'avait que son Père Céleste pour le soutenir . Quoique qu'il était fils du Dieu Très-haut la vie ici-bas ne l'a pas épargné . A plus fore raison qu'à son tour il peut comprendre nos douleurs de l'âme et du corps humain . Lisons ESAIE : 53 V 4 : CEPENDANT CE SONT NOS SOUFFRANCES QU'IL A PORTÉS, CEST DE NOS DOULEURS QU'IL S'EST CHARGÉ.
AMEN MERCI SEIGNEUR ✝️
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productions-sarfati · 28 days ago
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ACTU DES ARTISTES | ROBERTO FORES VESES 
📌 Chef principal invité de l’English Chamber Orchestra pour la saison 24/25, Roberto Fores Veses dirigeait la formation londonienne le 30 novembre dernier au Queen Elizabeth Hall de Londres, dans un programme Fauré, Dvořák, Saint-Saëns. Saprestation a été positivement saluée par la presse et a remporté un vif succès ! ✨ Bravo Roberto !
" Le chef d'orchestre espagnol Roberto Forés Veses a pris les rênes de l'English Chamber Orchestra pour la saison 2024/2025, après avoir marqué la scène musicale internationale (…) Pour ce concert, Fores Veses a choisi une " fresque musicale " juxtaposant deux esthétiques musicales très différentes : une esthétique tchèque et une esthétique française, à partir d'œuvres de Fauré, de Dvořák et de Saint-Saëns. Malgré le contraste entre ces deux traditions musicales, le mélange était harmonieux, complémentaire et finalement réussi... Magique... La soirée s'est achevée avec la Symphonie n° 8 de Dvořák (…). Sous la direction experte de Fores Veses, l'orchestre a fait émerger les contrastes des mouvements avec une subtilité exceptionnelle, mettant en valeur la richesse et la profondeur de la musique... Magnifique !" Josi Steinfeld, playstosee.com  
crédit photo : Jean-Baptiste Millot
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navettesaeroports · 4 months ago
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Le Guide Complet des Tarifs de Navette entre Orly et Disneyland Paris
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Si vous planifiez un voyage magique à Disneyland Paris et que vous arrivez à l'aéroport d'Orly, vous vous demandez probablement combien coûtera la navette pour vous rendre au parc d'attractions. Voici un guide complet pour vous aider à comprendre les tarifs des navettes entre l'aéroport d'Orly et Disneyland Paris, afin de rendre votre voyage aussi fluide que possible.
Les Options de Navette
Avant de plonger dans les tarifs, examinons les différentes options de navette disponibles :
Navettes Partagées : Ces navettes vous permettent de partager le trajet avec d'autres passagers se rendant à Disneyland Paris. Elles sont souvent plus économiques mais peuvent avoir des horaires de départ et des temps de trajet plus variables en fonction des arrêts.
Navettes Privées : Pour plus de confort et de flexibilité, vous pouvez opter pour une navette privée. Ce service est généralement plus coûteux mais vous offre une expérience plus personnalisée.
Transferts en Bus : Des services de bus réguliers assurent également le trajet entre Orly et Disneyland Paris. Ils sont souvent un bon compromis entre coût et confort.
Tarifs des Navettes Partagées
Les navettes partagées sont une option populaire pour les voyageurs cherchant à économiser de l'argent. Voici une estimation des tarifs :
Adultes : Environ 20 à 30 euros par personne pour un aller simple.
Enfants : Les tarifs pour les enfants peuvent être réduits, souvent autour de 10 à 15 euros.
Ces prix peuvent varier selon la saison, la demande et le prestataire choisi. Il est recommandé de réserver à l'avance pour obtenir les meilleurs tarifs.
Tarifs des Navettes Privées
Si vous préférez le confort d'une navette privée, les tarifs seront plus élevés :
Pour 1 à 4 personnes : Attendez-vous à payer entre 90 et 150 euros pour un aller simple.
Pour 5 à 8 personnes : Les tarifs peuvent aller de 130 à 200 euros, selon le type de véhicule et les services inclus.
Tarifs des Transferts en Bus
Les bus réguliers sont une autre option pratique :
Adultes : Environ 15 à 25 euros pour un aller simple.
Enfants : Souvent, les enfants peuvent voyager à moitié prix ou gratuitement selon les politiques du service de bus.
Conseils pour Réserver Votre Navette
Réservez à l'avance : Pour garantir votre place et profiter des meilleurs tarifs, réservez votre navette dès que vous avez vos dates de voyage confirmées.
Vérifiez les avis : Consultez les avis en ligne pour choisir un prestataire fiable.
Comparez les options : Comparez les prix et les services offerts pour choisir la navette qui correspond le mieux à vos besoins.
Choisir la bonne navette entre l'aéroport d'Orly et Disneyland Paris peut rendre votre voyage beaucoup plus agréable. En connaissant les tarifs et en planifiant à l'avance, vous pourrez vous concentrer sur ce qui compte vraiment : profiter pleinement de votre séjour à Disneyland Paris. Bon voyage et amusez-vous bien dans le royaume enchanté !
Fore more information: Tarif navette Orly Disneyland Paris
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aesopfablesndproductions · 5 months ago
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Encrytpted Cyber Message (TW:Sensitive Topics)
Thinking back, to that time in my life
I can only remember it in songs like “the mariachi song”
Or the “circle dance, witchy song” the flutes and rising scales make it magical
Like that It’s not like I could tell someone who sang these songs
Or what the names of the songs are they don’t listen to them
So they don’t care they had their soundtrack and I had mine
I could hear the guitars, sometimes simple pluckings, I think I could replicate
myself I could also tell when the sound of their strums were distorted using Effects Pedals whenever I heard these dis tortions, pluck ings, and sounds that tickled parts
So far within my soul I could no t help but swo on on their melodic tales of the
past because that is all I remember it for, those songs playing in the background
To hi de the sound of my crying just be fore I’m given my panic pill
I had never been to th e hospital before t hen, once, the nurse had been changing
My IV and let some blo od spill out, as blo od does, she scramb led to swipe it off me
Like it ‘d burn, but I was n’t particularly afr aid considering the da mage covered by bandages
On m y wrist, the tun es that sang to wards the deepest d esires of my soul,
I sing along in hoping t hat I could find my voice b eside theirs ,as it turns out
They drowned out my own sound, the rhythm of this time was lost to me as soon as
I left the stage, what remained of flicking the guitar s trings to scr atch an itch that could
Not be soothed before I was taken by the tune in a dastardly d ance, though never to say I didn’t enjoy t hem from the sound, jus that I be gan this dan ce that jerked around
Alot of people clo se to me, some of which just m oved away, ot hers decided to jerk right back but my rambun ctious rhythm shook m y remembra nce like bedrock,
I had found a tune I enj oyed and I wasn’ t ready to shar e just yet
I dance d for a year to this fu nky beat and that what I re member it most
For, that time, in that cynical, mani cal, and pessimistic wa y that just made me want
To forget it happened at all, Hell, I wish everyone else could forg et about it and stop
Using it to ex cuse waiving my responsibility, So what else does one do when their ignored
But continue to send the ever bothersome message to the reciver that the person on the other side isn’t ca rting out answers for their pleas ure but is instead, simply, sending a message for it’s raw and pertinent info rmation, unless that’s not necessary then, no, I only remem ber that time of my life in songs,
like “the mariachi song” and “The loud screamo music” or “The T-Rex guy”
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denimbex1986 · 11 months ago
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'When Adam returns to his deceased parents' house, he finds them as he left them before their accident. An exhilarating journey by Andrew Haigh.
“I always had you on my mind, you never left my mind,” chants Neil Tennant, half of the Pet Shop Boys, in Always on My Mind, an Elvis cover that we hear several times in the new film by Andrew Haigh. At the heart of this 1987 hit and this 2024 film, there is the crystallization of the idea that we never really separate from the people we have loved, an idea mixed with mourning, regret and an attempt to repair. Adam (Andrew Scott, the hot priest from Fleabag ) is stretching out his solitude on the top floors of a London City tower when Harry (Paul Mescal, the sexy dad from Aftersun ) knocks on his door, with a bottle of whiskey in his hand. hand and an imperative desire for contact.
From the doorstep to the sofa, their love story unfolds mirroring the visits Adam makes for a novel project to the suburban house where he grew up until his parents died in a car accident. car. Visits, or rather travels in time, since Adam finds mother and father there, played by Claire Foy, first Queen of The Crown, and Jamie Bell, star kid of Billy Elliot, in a frozen state which shortly precedes the catastrophe .
Inspired by the book Presences of a Summer by Taichi Yamada and with a truly brilliant cast, Without Ever Knowing Us is therefore a film about ghosts and a return to the construction site of childhood, a bit like an improbable cross between Sixième Sens by Shyamalan and Peggy Sue Got Married by Coppola.
And if these ghostly encounters are an opportunity for repair, even emancipation (the possibility of saying a coming out never spoken, the excuses of a father who is too brutal), they inhabit the film on an even deeper level. , which touches as much on the very intimate way in which Andrew Haigh seems to revisit his own childhood (in addition to the Pet Shop Boys, the film's soundtrack, woven with the story, is populated with other new wave titles that he probably listened to as a teenager , like The Power of Love by Frankie Goes to Hollywood) than has an ontological relationship to cinema.
“Cinema is a ghostachia, an art of letting ghosts return,” says Jacques Derrida to Pascale Ogier in the film Ghost Dance (Ken McMullen, 1983). Andrew Haigh brings this idea to the fore with a production that subtly plays on illusion and the fantastic, multiplying the diffractions of the image through windows, mirrors or plays of light. There is in the film a sublime utopia, that of cinema as a whole, of making us meet dead people who come back, alive, before our eyes, of being able to hug them and experience with them the love that we have always wanted to have.
Without ever knowing us is a cruise on the Styx. In this mental space, however, floats more of an exhilarating perfume than an odor of decomposition. And if the main character seems struck by the curse of only loving specters, he also seems more alive than ever, because freed from the ravages of time. “It was a long time ago,” Adam explains. “It doesn't matter,” Harry retorts.
Without Ever Knowing Us by Andrew Haigh, with Andrew Scott, Paul Mescal, Claire Foy, Jamie Bell (UK, 2024, 1 h 45). In theaters February 14.'
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de-gueules-au-lion-d-or · 1 year ago
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[...] Il est absurde de diviser l'humanité en femmes et en hommes. Elle n'est composée que de féminité et de masculinité. Tout surhomme, tout héros, si épique soit-il, tout génie, si puissant soit-il, n'est l'expression prodigieuse d'une race et d'une époque, que parce qu'il est composé, à la fois, d'éléments féminins et d'éléments masculins, de féminité et de masculinité : c'est-à-dire qu'il est un être complet.
Un individu, exclusivement viril, n'est qu'une brute ; un individu, exclusivement féminin n'est qu'une femelle.
Il en va des collectivités, des moments d'humanité, comme des individus. Les périodes fécondes, où du terrain de culture en ébullition jaillissent le plus de héros et de génies, sont des périodes riches de masculinité et de féminité.
Les périodes, qui n'eurent que des guerres peu fécondes en héros représentatifs parce que le souffle épique les nivela, furent des périodes exclusivement viriles ; celles qui renièrent l'instinct héroïque et qui, tournées vers le passé, s'anéantirent dans des rêves de paix, furent des périodes où domina la féminité.
Nous vivons à la fin d'une de ces périodes.
Ce qui manque le plus aux femmes, aussi bien qu'aux hommes, c'est la virilité.
Voilà pourquoi le Futurisme avec toutes ses exagérations, a raison.
Pour redonner quelque virilité à nos races engourdies dans la féminité, il faut les entraîner à la virilité jusqu'à la brutalité. Mais il faut imposer à tous, aux hommes et aux femmes également faibles, un dogme nouveau d'énergie, pour aboutir à une période d'humanité supérieure.
Toute femme doit posséder, non seulement des vertus féminines, mais des qualités viriles, sans quoi elle est une femelle. L'homme qui n'a que la fore mâle, sans l'intuition, n'est qu'une brute. Mais, dans la période de féminité dans laquelle nous vivons, seule l'exagération contraire est salutaire : c'est la brute qu'il faut proposer pour modèle.
Assez des femmes dont les soldats doivent redouter "les bras en fleurs tressés sur leurs genoux au matin du départ" ; des femmes garde-malades qui perpétuent les faiblesses et les vieillesses, qui domestiquent les hommes pour leurs plaisirs personnels ou leurs besoins matériels !... Assez des femmes qui ne font des enfants que pour elles, les gardant de tout danger, de toute aventure, c'est-à-dire de toute joie ; qui disputent leur fille à l'amour et leur fils à la guerre !... Assez des femmes, pieuvres des foyers, dont les tentacules épuisent le sang des hommes et anémient les enfants ; des femmes bestialement amoureuses qui, du Désir, épuisent jusqu'à la force de se renouveler !
[...] Mais pas de Féminisme. Le Féminisme est une erreur politique. Le Féminisme est une erreur cérébrale de la femme, erreur que reconnaîtra son instinct.
Il ne faut donner à la femme aucun des droits réclamés par les féministes. Les lui accorder n'amènerait aucun des désordres souhaités par les Futuristes, mais, au contraire, un excès d'ordre.
Donner des devoirs à la femme, c'est lui faire perdre toute sa puissance féconde. Les raisonnements et déductions féministes ne détruiront pas sa fatalité primordiale: ils ne peuvent que la fausser et l'obliger à se manifester à travers des détours qui conduisent aux pires erreurs.
Depuis des siècles, on heurte l'instinct de la femme, on ne prise plus que son charme et sa tendresse. L'homme anémique, avare de son sang, ne lui demande plus que d'être une infirmière. Elle s'est laissé dompter. Mais criez-lui une parole nouvelle, lancez un cri de guerre, et avec joie, chevauchant à nouveau son instinct, elle vous précédera vers des conquêtes insoupçonnées.
Quand vos armes devront servir, c'est elle qui les fournira.
Elle aidera de nouveau à la sélection. En effet, si elle sait mal discerner le génie parce qu'elle s'en rapporte à la renommée passagère, elle a toujours su récompenser le plus fort, le vainqueur, celui qui triomphe par ses muscles et son courage. Elle ne peut s'égarer sur cette supériorité qui s'impose brutalement.
Que la Femme retrouve sa cruauté et sa violence qui font qu'elle s'acharne sur les vaincus, parce qu'ils sont des vaincus, jusqu'à les mutiler. Qu'on cesse de lui prêcher la justice spirituelle à laquelle elle s'est efforcée en vain. Femmes, redevenez subliment injustes, comme toutes les forces de la nature !
Délivrées de tout contrôle, votre instinct retrouvé, vous reprendrez place parmi les Éléments, opposant la fatalité à la consciente volonté de l'homme.
Soyez la mère égoïste et féroce, gardant jalousement ses petits, ayant sur eux ce qu'on appelle tous les droits et les devoirs, tant qu'ils ont physiquement besoin de sa protection.
Que l'homme, libéré de la famille, mène sa vie d'audace et de conquête, dès qu'il en a la force physique, et malgré qu'il soit fils, et malgré qu'il soit père. L'homme qui sème ne s'arrête pas sur le premier sillon qu'il féconde. [...]
Concluons :
La Femme, qui, par ses larmes et sa sentimentalité, retient l'homme à ses pieds, est inférieure à la fille qui pousse son homme, par vantardise, à conserver le revolver au poing, sa crânante domination sur les bas-fonds des villes : celle-ci cultive du moins une énergique qui pourrait servir de meilleures causes.
Femmes, trop longtemps dévoyées dans les morales et les préjugés, retournez à votre sublime instinct, à la violence, à la cruauté.
Pour la dîme fatale du sang, tandis que les hommes mènent les guerres et les luttes, faites des enfants, et parmi eux, en sacrifice à l'héroïsme, faites la part du Destin. Ne les élevez pas pour vous, c'est-à-dire pour leur amoindrissement, mais dans une large liberté, pour une complète éclosion.
Au lieu de réduire l'homme à la servitude des exécrables besoins sentimentaux, poussez vos fils et vos hommes à se surpasser.
C'est vous qui les faites. Vous pouvez tout sur eux.
A l'humanité vous devez des héros. Donnez-les lui.
Valentine de Saint-Point, Manifeste de la Femme futuriste, 25 mars 1912.
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elmaxlys · 1 year ago
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...et c'est ainsi qu'à fore de se tourner et de se retourner dans son lit aux cinquante matelas et un seul petit pois, la princesse finit par tomber par terre - et tous ses os se brisèrent. Fin !
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histoire-glitchienne · 1 year ago
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Petite réflexion sur le cannibalisme…
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Chapitre 1 : Qu’est-ce que le cannibalisme ?
Le phénomène du cannibalisme semble extrêmement tabou notamment au sein des milieux académiques occidentaux. Eneffet, la problématique est davantage traitée sur la forme que sur le fond, comme s’il y avait une volonté, consciente ouinconsciente, d’éviter d’analyser le sujet en profondeur[1].
En effet, si l’on se penche sur les recherches anthropologiques : « Lévi-Strauss, tout comme Freud, soutient l’équivalencequasi universelle entre manger et copuler ; la sexualité et la nourriture seraient partout objets d’interdictions. Lecannibalisme, cet acte au cours duquel s’accomplit l’union la plus intime qui soit (…) se lie d’emblée à la sexualité. Laseule autre expérience offrant une rencontre fusionnelle de ce type est celle que vivent la mère et l’enfant[2]. » Ce genrede théorie n’explique en rien le phénomène en lui-même. De plus les anthropologues s’intéressent davantage auxpratiques cannibales, remontant principalement au XVIIème siècle, des tribus dites « primitives ». L’intérêt est dedémontrer que cette pratique doit être considérée comme étant culturelle ou religieuse. Néanmoins, dans cette dernièreperspective, la question du goût de la chair est rarement considérée comme un élément pertinent[3].
Par ailleurs, la plupart des anthropologues se cachent bien de mentionner cet aspect qui assombrirait quelque peu letableau. À l’exception de Mondher Kilani qui a effectué un travail colossal sur les différentes formes de cannibalisme àtravers le monde, incluant le cannibalisme occidental.
En effet, bien qu’il soit important de comprendre le fonctionnement d’un « cannibalisme culturel », il serait égalementpertinent de savoir si les membres de ces tribus, ou du moins quelques-uns d’entre elles ressentent un certain plaisirgustatif en consommant de la chair humaine. Toutefois, ce genre d’informations doit impérativement être analysée avecprudence. Jean de Léry écrit au XVIème siècle à propos des Iroquois : « Tous confessent cette chair être merveilleusementbonne et délicate[4] ». Bien que la pratique cannibale au sein de cette tribu ait été avérée exacte par des anthropologuescontemporains : « De telles questions m’étaient passées par la tête mais une longue ingestion de documents publiés sur lesIroquois et d’autres Iroquoiens, tant d’études savantes que de sources primaires, m’avait convaincu que le cannibalismeétait un fait (chez les Iroquois)[5] » En outre, dans les années 1950, l’ethnologue Ronald M. Berndt rapporte les proposque des membres de tribus dans le Fore de Nouvelle-Guinée auraient eu : «Voici de la bonne nourriture et nous l’avonstoujours négligée ! Désormais nous mangerons toujours les morts, hommes, femmes et enfants. Pourquoi jetterions-nousde la bonne viande ? Ce n’est pas bien ![6] » En ce qui concerne la période contemporaine, Mondher Kilani évoque lesdifférentes tribus telles que les Guayaki et les Tupi-Guarani connus pour avoir des pratiques cannibales[7].
Quant à nos cannibales occidentaux, certains d’entre eux ont décrit le goût de la chair humaine. Le cannibale deRothenburg, dont nous reparlerons plus tard, prétend que la viande a : « un goût de porc, en un peu plus amer, un peu plusfort[8]» Néanmoins, dans les années 1920, un journaliste américain du New-York Time ayant été tenté par l’expériencecannibale, s’est procuré un morceau de chair par le biais d’un contact travaillant à la Sorbonne. Ce journaliste livre sonexpérience gustative : « Cela ressemblait à de la bonne viande de veau bien développée, pas trop jeune mais pas encore unbœuf[9]. »
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Notons encore une fois que, de manière générale, les anthropologues montrent d’avantage d’intérêt pour les pratiquescannibales dans un ailleurs lointain : soit dans les récits mythiques soit dans les peuplades géographiquement éloignées del’Occident[10]. Cet état de fait démontre clairement qu’il existe un tabou lié au cannibalisme occidental : le cannibale,c’est l’Autre. Celui qui est différent par ses origines et ses pratiques religieuses et culturelles. Notons également quelorsque les historiens se penchent sur la question du cannibalisme occidental, il s’agit pour la plupart, d’analyser des faits« circonstanciels » liés à la famine, aux guerres de religions, aux révolutions etc...
Néanmoins, Angelica Montanari, dans sa monographie Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident,s’intéresseaux pratiques cannibales ordinaires et occidentales pratiquées au Moyen-âge. Elle démontre que les faits de cannibalismesont bel et bien présents et pas uniquement durant les périodes de crises. Ces faits ne sont plus uniquement, l’apanage de «tueurs en série » [11] mais également de rois, de chevaliers et de gens du peuple « lambda »[12] Malgré le manque desources, nous pouvons émettre l��hypothèse que ces pratiques n’ont pas totalement disparu…
Les anthropologues du macabre :
 Il apparaît alors évident que les anthropologues spécialisés dans la culture trash, aussi peu nombreux qu’ils soient,sont confrontés à une pénurie de sources fiables. En effet, les témoignages et les biographies prétendument « sérieux » serévèlent souvent être le fruit d’une imagination débordante. Sans parler des charlatans tels que Stéphane Bourguoinprétendant être de « véritables spécialistes » alors qu’il n’en est rien… Il s’agit également d’un cercle vicieux puisque, demanière logique, plus les « sources » se révèleront tronquées moins les anthropologues développeront un intérêt pour lesujet. Néanmoins, si l’intérêt des anthropologues pour le cannibalisme occidental s’avérait plus prononcé, l’état de larecherche académique serait bien plus abondant. Cet état de fait nous empêche d’établir une étude comparative entre lecannibalisme occidental contemporain « réel » et le cannibalisme que l’on trouve dans les mythes, par exemple[13]. Nouspourrions également envisager, à l’instar de l’ouvrage de Mondher Kilani d’approfondir la comparaison entre les diversesformes de cannibalisme. Notons que la notion du goût pourrait être un point pertinent et intéressant à développer…
 Il serait également intéressant de s’interroger sur les croyances des tueurs en série, l’exemple le plus probantsemble être celui de Jeffrey Dahmer. En effet, ce dernier pourrait avoir eu un intérêt spécifique pour Anton LaVey et sabible satanique. A contrario, lors de son incarcération, il semble s’être rapproché du christianisme, allant jusqu’à se fairebaptiser. Il est évident que nous ne pouvons interpréter ses penchants religieux qu’à la lumière de son parcours de vie.Néanmoins, une interrogation demeure ; il est quasiment certain que son intérêt pour le christianisme ne peut être dissociéd’un espoir d’avoir accès à une rédemption. Nous pouvons également nous demander si la lecture de la bible satanique l’aréellement influencé lors de ses actes cannibales ? Si oui, de quelle manière ? Notons que, contrairement à  RichardRamirez, Jeffrey Dahmer ne signe jamais ses crimes à l'aide de symbole satanique. En outre, dans le cas de Ramirez, ils'agit davantage d'une volonté d'afficher un "anti-conformisme" que d'une réelle adhésion pour le satanisme. Est-ceégalement le cas pour Dahmer? (CF: Veronique Campion-Vincent, " Description du sabbat et des rites dans les peursantistatiques contemporaines")
Chapitre 2 : Mange-moi mais ne me tue pas…
 En réalité, dans la plupart des pays occidentaux, l’acte cannibale n’est puni par la loi que s’il engendre la mort ouinflige des blessures graves sans le consentement d’autrui. Par ailleurs la mention de « cannibalisme » n’apparaît pas dansle Code Pénal français, seul l’article 222-1 peut y faire référence de manière très subjective :
Le fait de soumettre une personne à des tortures ou à des actes de barbarie est puni de quinze ans de réclusioncriminelle[14].
Par conséquent, l’acte cannibale en tant que tel n’est pas interdit, seules les potentielles conséquences qui en découlentpeuvent l’être[15]. Il semble que ce soit le cas également en Allemagne.
C’est notamment pour cette raison que l’affaire du Cannibal café en 1999, a suscité autant de polémiques et de débats. Eneffet, si le meurtre et les actes cannibales post-mortem commis par Armin Meiwes sur la personne de Bernd ArmandoBrandes ont été punis par la justice, les actes de cannibalisme ante-mortem n’ont, eux, pas été jugés puisqu’il a été établiqu’il y avait consentement de la part des deux parties[16] :
En 1999, Armin Meiwes publie une annonce sur internet afin de trouver un homme qui se laisserait manger et tuer demanière consentie. Bernd Armando Brandes accepte l’invitation. Les deux protagonistes d’un commun accord,commencent leur scénario macabre. Armin Meiwes entreprend de trancher le pénis de son partenaire tout en filmant lascène. Ensuite, ils dégustent ensemble le morceau de chair. (Il paraît que ce n’était pas bon…). Finalement, BerndArmando Brandes se fait trancher la gorge jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le criminel congèle ensuite les morceaux ducorps en prévision de ses prochains repas… [17]
Les charges retenues par la Cour fédéral contre Armin Meiwes sont : « qualifications d’assassinat et atteinte à latranquillité des morts[18]». En d’autres termes, ce n’est que l’acte cannibale post-mortem qui a été jugé condamnable.Soulignons, encore une fois, que le terme « cannibalisme » n’apparaît pas, il est simplement sous-entendu par un termequelque peu abstrait, voire poétique : « tranquillité des morts » Ce fait peut s’expliquer par le nombre infime de cas decannibalisme enregistré dans les annales judiciaires. De manière générale, bien que ce ne soit apparemment pas le caspour l’affaire Meiwes, les cas de cannibalisme entrainant la mort sont souvent associés aux crimes sexuels[19].
Maintenant que nous avons pu établir que l’acte cannibale, en tant que tel, n’est pas condamnable par la loi, d’autrespistes de réflexion s’offrent à nous : Doit-on, de manière absolue, considérer le cannibalisme occidental comme étant unacte de perversité sexuelle ? Afin de tenter de répondre à cette question, il est nécessaire de faire le point.
Pistes de réflexion sur la notion de « perversité sexuelle »
D’un point de vue psychanalytique, le cannibalisme, le sadisme ou encore la nécrophilie sont considérés comme étant desperversions sexuelles. Néanmoins, de nos jours, ce terme pose quelques sérieux problèmes. En effet, tout d’abord, il a étéproposé en fonction d’une « norme » bien précise. D’après Laplanche et Pontalis il s’agirait d’ « une déviation par rapportà l’acte sexuel normal, définie comme coït visant à  obtenir l’orgasme par pénétration génitale, avec une personne du sexeopposé[20].» Plus loin, dans le même ouvrage, nous pouvons lire : « On dit qu'il y a perversion : quand l'orgasme estobtenu avec d'autres objets sexuels (homosexualité, pédophilie, bestialité, etc.), ou par d'autres zones corporelles (coïtanal par exemple) ; quand l'orgasme est subordonné de façon impérieuse à certaines conditions extrinsèques (fétichisme,travestisme, voyeurisme et exhibitionnisme, sado-masochisme) ; celles-ci peuvent même apporter à elles seules le plaisirsexuel62. »
Inutile de préciser, je pense, que nous ne nous retiendrons pas cette approche tant elle transpire l’homophobie (assimilée àla pédophilie, qui plus est !)  Et l’intolérance envers les différentes formes de sexualités et préférences sexuelles. Notonstout de même, par honnêteté intellectuelle, que cet ouvrage a été publié initialement, en 1967.  Heureusement, ce genre dedéfinition ne fait pas l’unanimité chez les psychanalystes qui l’estiment péjorative et non-pertinente. McDougall proposeplutôt le terme de solution néosexuelle afin d’éviter de stigmatiser certaines pratiques. Il soutient que le terme «perversion » convient uniquement aux pratiques non-consenties telles que pédophilie, viol, voyeurisme,exhibitionnisme… [21]
Balier quant à lui parle de « perversion au premier degré » : « La pathologie que je décris [...] est caractérisée par uneévidente dominance de la violence destructrice par rapport au plaisir érotique. C'est en fait une perversité sexuelle [...].Les sujets de ce groupe présentant des manifestations de perversité sexuelle seraient inscrits dans un scénariocomportemental, dont ils seraient un rouage plutôt qu'un élément de représentation[22]. »
Cette dernière définition pourrait correspondre aux individus s’adonnant au cannibalisme puisqu’elle mentionne une «violence destructrice » qui pourrait bien correspondre à cet acte si particulier. Néanmoins, notons que nous sommes ànouveau confrontés à la pauvreté des recherches concernant ce sujet : Il faut bien l’avouer, fort heureusement, lescannibales ne courent pas les rues[23]. Du moins, ceux qui ont des tendances criminelles et vont jusqu’au bout de l’actecriminel tel Jeffrey Dahmer ou Edmund Kemper. De ce fait, nous pouvons nous demander si toutes les formes decannibalisme présentes en Occident sont accompagnées d’une perversité sexuelle ?
En outre, d’un point de vue anthropologique, certaines interrogations restent en suspens. Néanmoins, Karine Hubertpropose quelques pistes de réflexion : Peut- on émettre un lien entre cannibalisme occidental et création artistique ?[24]
Chapitre 3 : Œuvre cannibale ?
 Tout d’abord, il est nécessaire de préciser de quelle manière nous employons le terme de « création » : « Il fautd'abord entendre le terme de création à partir de sa filière moderne, c'est-à-dire autour d'une théorie du sujet. On sepenchera sur le sujet qui, préoccupé de réaliser sa propre mise en scène, recourt au cannibalisme avec le dessein avoué defaire acte de création[25]. »
 Ce qui nous intéresse, dans cette partie, est davantage le processus de création que la réalisation finale (le produit).En effet : « C’est par le biais de l’acte créateur que parvient à s’affirmer la subjectivité (de l’artiste), une subjectivitéinscrite à même l’œuvre et qui participe à son élaboration. Ainsi l’acte créateur cherche à faire advenir le sujet (dansl’œuvre). Le créateur cannibale dont il est ici question considère ses actions - criminelles, artistiques - comme l’œuvre desa vie[26]. »
 Par ailleurs, McDougall tente de faire le rapprochement entre les actes d’un pervers sexuel et la démarcheartistique. Nous pouvons effectivement relever plusieurs points tels que : « les heures de préparation rituelle et laréalisation d’un scénario, le désir d’atteindre son partenaire/public pour lui faire éprouver sa vision, l’objectif d’imposer lajouissance sexuelle selon sa création personnelle[27] » du moins, pour certains artistes. Notons, tout de même, qu’il existeune différence majeure entre le pervers sexuel et l’artiste, ce dernier évoluant au fil du temps. Il essaye différentestechniques, change de modèles, s’ouvre souvent à d’autres perspectives… Alors que le pervers sexuel tente deperfectionner la même œuvre de manière obsessionnelle. Selon McDougall, il s’agirait, pour le pervers, de revivreinlassablement son fantasme à travers un rituel macabre donnant naissance à sa création[28]. Par ailleurs, le criminologueet profiler, John Douglas, affirme qu’il est impossible d’apprécier ou de comprendre un artiste tel que Picasso sans étudierson œuvre dans les moindres recoins. Pour lui, il est nécessaire d’adopter la même logique afin de comprendre l’ « œuvre» d’un tueur en série : If you want to understand the artist, look at his work[29].
Bibliographie :
Monographie :
Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018.
Thèse :
Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper-une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010
Article juridique :
Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005.
Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980.
Article non-académique (source) :
https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi.
[1] Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, pp 10-11. [2] Ibidem, p.11. [3] Ibidem, p. 14. [4] Jean Léry, in Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, p.14. [5] Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980, p.311. [6] Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018, p.147 [7] Ibidem, p.155. [8] Ibidem, p.147. [9] Ibid. [10] Karine Hubert, op.cit., p.25. [11] Il s’agit d’un anachronisme pour la période du Moyen-Âge. [12] CF : Angelica Montanari, Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident, éditions Arkhe, 2018. [13]Ibidem, p.26. [14] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417593/ [15] Karine Hubert, op.cit., p.26. [16] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005, p.521. [17] https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi [18] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther, op.cit., p.521. [19] Karine Hubert, op.cit., p.27. [20] Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, in Karine Hubert, op.cit., p.31. [21] Karine Hubert, op.cit., p.33. [22] Claude Balier, in Karine Hubert, p.33. [23] Ibidem, p.34. [24] Karine Hubert, op.cit., p.1. [25] Ibid. [26] Ibid. [27] Ibidem, p.2. [28] Ibid. [29] Ibidem, p.3.
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Chapitre 1 : Qu’est-ce que le cannibalisme ?
Le phénomène du cannibalisme semble extrêmement tabou notamment au sein des milieux académiques occidentaux. Eneffet, la problématique est davantage traitée sur la forme que sur le fond, comme s’il y avait une volonté, consciente ouinconsciente, d’éviter d’analyser le sujet en profondeur[1].
En effet, si l’on se penche sur les recherches anthropologiques : « Lévi-Strauss, tout comme Freud, soutient l’équivalencequasi universelle entre manger et copuler ; la sexualité et la nourriture seraient partout objets d’interdictions. Lecannibalisme, cet acte au cours duquel s’accomplit l’union la plus intime qui soit (…) se lie d’emblée à la sexualité. Laseule autre expérience offrant une rencontre fusionnelle de ce type est celle que vivent la mère et l’enfant[2]. » Ce genrede théorie n’explique en rien le phénomène en lui-même. De plus les anthropologues s’intéressent davantage auxpratiques cannibales, remontant principalement au XVIIème siècle, des tribus dites « primitives ». L’intérêt est dedémontrer que cette pratique doit être considérée comme étant culturelle ou religieuse. Néanmoins, dans cette dernièreperspective, la question du goût de la chair est rarement considérée comme un élément pertinent[3].
Par ailleurs, la plupart des anthropologues se cachent bien de mentionner cet aspect qui assombrirait quelque peu letableau. À l’exception de Mondher Kilani qui a effectué un travail colossal sur les différentes formes de cannibalisme àtravers le monde, incluant le cannibalisme occidental.
En effet, bien qu’il soit important de comprendre le fonctionnement d’un « cannibalisme culturel », il serait égalementpertinent de savoir si les membres de ces tribus, ou du moins quelques-uns d’entre elles ressentent un certain plaisirgustatif en consommant de la chair humaine. Toutefois, ce genre d’informations doit impérativement être analysée avecprudence. Jean de Léry écrit au XVIème siècle à propos des Iroquois : « Tous confessent cette chair être merveilleusementbonne et délicate[4] ». Bien que la pratique cannibale au sein de cette tribu ait été avérée exacte par des anthropologuescontemporains : « De telles questions m’étaient passées par la tête mais une longue ingestion de documents publiés sur lesIroquois et d’autres Iroquoiens, tant d’études savantes que de sources primaires, m’avait convaincu que le cannibalismeétait un fait (chez les Iroquois)[5] » En outre, dans les années 1950, l’ethnologue Ronald M. Berndt rapporte les proposque des membres de tribus dans le Fore de Nouvelle-Guinée auraient eu : «Voici de la bonne nourriture et nous l’avonstoujours négligée ! Désormais nous mangerons toujours les morts, hommes, femmes et enfants. Pourquoi jetterions-nousde la bonne viande ? Ce n’est pas bien ![6] » En ce qui concerne la période contemporaine, Mondher Kilani évoque lesdifférentes tribus telles que les Guayaki et les Tupi-Guarani connus pour avoir des pratiques cannibales[7].
Quant à nos cannibales occidentaux, certains d’entre eux ont décrit le goût de la chair humaine. Le cannibale deRothenburg, dont nous reparlerons plus tard, prétend que la viande a : « un goût de porc, en un peu plus amer, un peu plusfort[8]» Néanmoins, dans les années 1920, un journaliste américain du New-York Time ayant été tenté par l’expériencecannibale, s’est procuré un morceau de chair par le biais d’un contact travaillant à la Sorbonne. Ce journaliste livre sonexpérience gustative : « Cela ressemblait à de la bonne viande de veau bien développée, pas trop jeune mais pas encore unbœuf[9]. »
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Notons encore une fois que, de manière générale, les anthropologues montrent d’avantage d’intérêt pour les pratiquescannibales dans un ailleurs lointain : soit dans les récits mythiques soit dans les peuplades géographiquement éloignées del’Occident[10]. Cet état de fait démontre clairement qu’il existe un tabou lié au cannibalisme occidental : le cannibale,c’est l’Autre. Celui qui est différent par ses origines et ses pratiques religieuses et culturelles. Notons également quelorsque les historiens se penchent sur la question du cannibalisme occidental, il s’agit pour la plupart, d’analyser des faits« circonstanciels » liés à la famine, aux guerres de religions, aux révolutions etc...
Néanmoins, Angelica Montanari, dans sa monographie Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident,s’intéresseaux pratiques cannibales ordinaires et occidentales pratiquées au Moyen-âge. Elle démontre que les faits de cannibalismesont bel et bien présents et pas uniquement durant les périodes de crises. Ces faits ne sont plus uniquement, l’apanage de «tueurs en série » [11] mais également de rois, de chevaliers et de gens du peuple « lambda »[12] Malgré le manque desources, nous pouvons émettre l’hypothèse que ces pratiques n’ont pas totalement disparu…
Les anthropologues du macabre :
 Il apparaît alors évident que les anthropologues spécialisés dans la culture trash, aussi peu nombreux qu’ils soient,sont confrontés à une pénurie de sources fiables. En effet, les témoignages et les biographies prétendument « sérieux » serévèlent souvent être le fruit d’une imagination débordante. Sans parler des charlatans tels que Stéphane Bourguoinprétendant être de « véritables spécialistes » alors qu’il n’en est rien… Il s’agit également d’un cercle vicieux puisque, demanière logique, plus les « sources » se révèleront tronquées moins les anthropologues développeront un intérêt pour lesujet. Néanmoins, si l’intérêt des anthropologues pour le cannibalisme occidental s’avérait plus prononcé, l’état de larecherche académique serait bien plus abondant. Cet état de fait nous empêche d’établir une étude comparative entre lecannibalisme occidental contemporain « réel » et le cannibalisme que l’on trouve dans les mythes, par exemple[13]. Nouspourrions également envisager, à l’instar de l’ouvrage de Mondher Kilani d’approfondir la comparaison entre les diversesformes de cannibalisme. Notons que la notion du goût pourrait être un point pertinent et intéressant à développer…
 Il serait également intéressant de s’interroger sur les croyances des tueurs en série, l’exemple le plus probantsemble être celui de Jeffrey Dahmer. En effet, ce dernier pourrait avoir eu un intérêt spécifique pour Anton LaVey et sabible satanique. A contrario, lors de son incarcération, il semble s’être rapproché du christianisme, allant jusqu’à se fairebaptiser. Il est évident que nous ne pouvons interpréter ses penchants religieux qu’à la lumière de son parcours de vie.Néanmoins, une interrogation demeure ; il est quasiment certain que son intérêt pour le christianisme ne peut être dissociéd’un espoir d’avoir accès à une rédemption. Nous pouvons également nous demander si la lecture de la bible satanique l’aréellement influencé lors de ses actes cannibales ? Si oui, de quelle manière ? Notons que, contrairement à  RichardRamirez, Jeffrey Dahmer ne signe jamais ses crimes à l'aide de symbole satanique. En outre, dans le cas de Ramirez, ils'agit davantage d'une volonté d'afficher un "anti-conformisme" que d'une réelle adhésion pour le satanisme. Est-ceégalement le cas pour Dahmer? (CF: Veronique Campion-Vincent, " Description du sabbat et des rites dans les peursantistatiques contemporaines")
Chapitre 2 : Mange-moi mais ne me tue pas…
 En réalité, dans la plupart des pays occidentaux, l’acte cannibale n’est puni par la loi que s’il engendre la mort ouinflige des blessures graves sans le consentement d’autrui. Par ailleurs la mention de « cannibalisme » n’apparaît pas dansle Code Pénal français, seul l’article 222-1 peut y faire référence de manière très subjective :
Le fait de soumettre une personne à des tortures ou à des actes de barbarie est puni de quinze ans de réclusioncriminelle[14].
Par conséquent, l’acte cannibale en tant que tel n’est pas interdit, seules les potentielles conséquences qui en découlentpeuvent l’être[15]. Il semble que ce soit le cas également en Allemagne.
C’est notamment pour cette raison que l’affaire du Cannibal café en 1999, a suscité autant de polémiques et de débats. Eneffet, si le meurtre et les actes cannibales post-mortem commis par Armin Meiwes sur la personne de Bernd ArmandoBrandes ont été punis par la justice, les actes de cannibalisme ante-mortem n’ont, eux, pas été jugés puisqu’il a été établiqu’il y avait consentement de la part des deux parties[16] :
En 1999, Armin Meiwes publie une annonce sur internet afin de trouver un homme qui se laisserait manger et tuer demanière consentie. Bernd Armando Brandes accepte l’invitation. Les deux protagonistes d’un commun accord,commencent leur scénario macabre. Armin Meiwes entreprend de trancher le pénis de son partenaire tout en filmant lascène. Ensuite, ils dégustent ensemble le morceau de chair. (Il paraît que ce n’était pas bon…). Finalement, BerndArmando Brandes se fait trancher la gorge jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le criminel congèle ensuite les morceaux ducorps en prévision de ses prochains repas… [17]
Les charges retenues par la Cour fédéral contre Armin Meiwes sont : « qualifications d’assassinat et atteinte à latranquillité des morts[18]». En d’autres termes, ce n’est que l’acte cannibale post-mortem qui a été jugé condamnable.Soulignons, encore une fois, que le terme « cannibalisme » n’apparaît pas, il est simplement sous-entendu par un termequelque peu abstrait, voire poétique : « tranquillité des morts » Ce fait peut s’expliquer par le nombre infime de cas decannibalisme enregistré dans les annales judiciaires. De manière générale, bien que ce ne soit apparemment pas le caspour l’affaire Meiwes, les cas de cannibalisme entrainant la mort sont souvent associés aux crimes sexuels[19].
Maintenant que nous avons pu établir que l’acte cannibale, en tant que tel, n’est pas condamnable par la loi, d’autrespistes de réflexion s’offrent à nous : Doit-on, de manière absolue, considérer le cannibalisme occidental comme étant unacte de perversité sexuelle ? Afin de tenter de répondre à cette question, il est nécessaire de faire le point.
Pistes de réflexion sur la notion de « perversité sexuelle »
D’un point de vue psychanalytique, le cannibalisme, le sadisme ou encore la nécrophilie sont considérés comme étant desperversions sexuelles. Néanmoins, de nos jours, ce terme pose quelques sérieux problèmes. En effet, tout d’abord, il a étéproposé en fonction d’une « norme » bien précise. D’après Laplanche et Pontalis il s’agirait d’ « une déviation par rapportà l’acte sexuel normal, définie comme coït visant à  obtenir l’orgasme par pénétration génitale, avec une personne du sexeopposé[20].» Plus loin, dans le même ouvrage, nous pouvons lire : « On dit qu'il y a perversion : quand l'orgasme estobtenu avec d'autres objets sexuels (homosexualité, pédophilie, bestialité, etc.), ou par d'autres zones corporelles (coïtanal par exemple) ; quand l'orgasme est subordonné de façon impérieuse à certaines conditions extrinsèques (fétichisme,travestisme, voyeurisme et exhibitionnisme, sado-masochisme) ; celles-ci peuvent même apporter à elles seules le plaisirsexuel62. »
Inutile de préciser, je pense, que nous ne nous retiendrons pas cette approche tant elle transpire l’homophobie (assimilée àla pédophilie, qui plus est !)  Et l’intolérance envers les différentes formes de sexualités et préférences sexuelles. Notonstout de même, par honnêteté intellectuelle, que cet ouvrage a été publié initialement, en 1967.  Heureusement, ce genre dedéfinition ne fait pas l’unanimité chez les psychanalystes qui l’estiment péjorative et non-pertinente. McDougall proposeplutôt le terme de solution néosexuelle afin d’éviter de stigmatiser certaines pratiques. Il soutient que le terme «perversion » convient uniquement aux pratiques non-consenties telles que pédophilie, viol, voyeurisme,exhibitionnisme… [21]
Balier quant à lui parle de « perversion au premier degré » : « La pathologie que je décris [...] est caractérisée par uneévidente dominance de la violence destructrice par rapport au plaisir érotique. C'est en fait une perversité sexuelle [...].Les sujets de ce groupe présentant des manifestations de perversité sexuelle seraient inscrits dans un scénariocomportemental, dont ils seraient un rouage plutôt qu'un élément de représentation[22]. »
Cette dernière définition pourrait correspondre aux individus s’adonnant au cannibalisme puisqu’elle mentionne une «violence destructrice » qui pourrait bien correspondre à cet acte si particulier. Néanmoins, notons que nous sommes ànouveau confrontés à la pauvreté des recherches concernant ce sujet : Il faut bien l’avouer, fort heureusement, lescannibales ne courent pas les rues[23]. Du moins, ceux qui ont des tendances criminelles et vont jusqu’au bout de l’actecriminel tel Jeffrey Dahmer ou Edmund Kemper. De ce fait, nous pouvons nous demander si toutes les formes decannibalisme présentes en Occident sont accompagnées d’une perversité sexuelle ?
En outre, d’un point de vue anthropologique, certaines interrogations restent en suspens. Néanmoins, Karine Hubertpropose quelques pistes de réflexion : Peut- on émettre un lien entre cannibalisme occidental et création artistique ?[24]
Chapitre 3 : Œuvre cannibale ?
 Tout d’abord, il est nécessaire de préciser de quelle manière nous employons le terme de « création » : « Il fautd'abord entendre le terme de création à partir de sa filière moderne, c'est-à-dire autour d'une théorie du sujet. On sepenchera sur le sujet qui, préoccupé de réaliser sa propre mise en scène, recourt au cannibalisme avec le dessein avoué defaire acte de création[25]. »
 Ce qui nous intéresse, dans cette partie, est davantage le processus de création que la réalisation finale (le produit).En effet : « C’est par le biais de l’acte créateur que parvient à s’affirmer la subjectivité (de l’artiste), une subjectivitéinscrite à même l’œuvre et qui participe à son élaboration. Ainsi l’acte créateur cherche à faire advenir le sujet (dansl’œuvre). Le créateur cannibale dont il est ici question considère ses actions - criminelles, artistiques - comme l’œuvre desa vie[26]. »
 Par ailleurs, McDougall tente de faire le rapprochement entre les actes d’un pervers sexuel et la démarcheartistique. Nous pouvons effectivement relever plusieurs points tels que : « les heures de préparation rituelle et laréalisation d’un scénario, le désir d’atteindre son partenaire/public pour lui faire éprouver sa vision, l’objectif d’imposer lajouissance sexuelle selon sa création personnelle[27] » du moins, pour certains artistes. Notons, tout de même, qu’il existeune différence majeure entre le pervers sexuel et l’artiste, ce dernier évoluant au fil du temps. Il essaye différentestechniques, change de modèles, s’ouvre souvent à d’autres perspectives… Alors que le pervers sexuel tente deperfectionner la même œuvre de manière obsessionnelle. Selon McDougall, il s’agirait, pour le pervers, de revivreinlassablement son fantasme à travers un rituel macabre donnant naissance à sa création[28]. Par ailleurs, le criminologueet profiler, John Douglas, affirme qu’il est impossible d’apprécier ou de comprendre un artiste tel que Picasso sans étudierson œuvre dans les moindres recoins. Pour lui, il est nécessaire d’adopter la même logique afin de comprendre l’ « œuvre» d’un tueur en série : If you want to understand the artist, look at his work[29].
Bibliographie :
Monographie :
Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018.
Thèse :
Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper-une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010
Article juridique :
Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005.
Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980.
Article non-académique (source) :
https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi.
[1] Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, pp 10-11. [2] Ibidem, p.11. [3] Ibidem, p. 14. [4] Jean Léry, in Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, p.14. [5] Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980, p.311. [6] Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018, p.147 [7] Ibidem, p.155. [8] Ibidem, p.147. [9] Ibid. [10] Karine Hubert, op.cit., p.25. [11] Il s’agit d’un anachronisme pour la période du Moyen-Âge. [12] CF : Angelica Montanari, Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident, éditions Arkhe, 2018. [13]Ibidem, p.26. [14] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417593/ [15] Karine Hubert, op.cit., p.26. [16] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005, p.521. [17] https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi [18] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther, op.cit., p.521. [19] Karine Hubert, op.cit., p.27. [20] Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, in Karine Hubert, op.cit., p.31. [21] Karine Hubert, op.cit., p.33. [22] Claude Balier, in Karine Hubert, p.33. [23] Ibidem, p.34. [24] Karine Hubert, op.cit., p.1. [25] Ibid. [26] Ibid. [27] Ibidem, p.2. [28] Ibid. [29] Ibidem, p.3.
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sciencespies · 4 years ago
Text
What Happens When Scientists Become Allergic to Their Research
https://sciencespies.com/nature/what-happens-when-scientists-become-allergic-to-their-research/
What Happens When Scientists Become Allergic to Their Research
Bryan Fry’s heart was pounding as he stepped back from the snake enclosure and examined the bite marks on his hand. He had just been bitten by a death adder, one of Australia’s most venomous snakes. Its neurotoxin-laced bite could cause vomiting, paralysis and — as the name suggests — death.
Fry, at the time a graduate student, had kept snakes for years. Oddly, the neurotoxins weren’t his biggest worry; the nearby hospital would have the antivenom he needed, and, although data is limited, people who receive treatment generally survive. Anaphylactic shock, on the other hand, might kill him within minutes.
“Anaphylactic shock is the single worst feeling you can possibly imagine,” recalled Fry, now a biologist at the University of Queensland in Australia. “It is just insane. Every cell in your body is screaming out in mortal terror.”
Fry, who had spent his life admiring and eventually studying venomous snakes, had become deathly allergic to them.
Bryan Fry observes a cobra on a trip to Pakistan. He is now deathly allergic to snake venom.
(Courtesy of Bryan Fry)
While most cases are not so extreme, anecdotal reports and expert analysis suggest that it is far from rare for scientists, students, and laboratory technicians to develop allergies to the organisms they study. Perversely, some allergy researchers say, it is the researchers’ passion for their subjects — the close observation, the long hours of work each day, and the years of commitment to a research project — that puts them at such high risk.
“It is true that some things cause allergies more often than others, but the biggest factor is the frequency of the interaction with the study organism,” said John Carlson, a physician and researcher at Tulane University who specializes in insect and dust mite allergies. “You probably have about a 30 percent chance of developing an allergy to whatever it is that you study.” While data is limited, that estimate is in line with research on occupational allergies, which studies suggest occur in as many as 44 percent of people who work with laboratory rodents, around 40 percent of veterinarians, and 25 to 60 percent of people who work with insects.
Federal guidelines suggest that laboratories have “well-designed air-handling systems” and that workers don appropriate personal protective equipment, or PPE, in order to reduce the risk of developing an allergy. However, interviews with researchers and experts suggest that there may be little awareness of — or adherence to — guidelines like these. For scientists working with less-common species and those engaged in fieldwork, information on what exactly constitutes appropriate PPE may be very limited.
Many researchers, perhaps especially those who do fieldwork, are used to being uncomfortable in service of their work, Carlson points out. “I think that a lot of researchers are so interested in the process of the research,” he said, “that they aren’t really considering the long-term effects that it could have on them.”
In general, allergies develop when the immune system overreacts to a substance that is usually harmless, or relatively harmless. The immune system monitors the body for potentially dangerous invaders like bacteria, fungi, and viruses. Sometimes, for reasons that are not well understood, the immune system identifies something benign, like pollen or animal dander, as dangerous. To help mark the intruder, a person who has become sensitized in this way produces antibodies, or types of proteins, to identify it.
When that person comes into contact with the substance again, the antibodies flag it as an invader. As part of the response, immune cells release compounds like histamine, which irritate and inflame the surrounding tissues, resulting in allergy symptoms.
Although some risk factors have been identified, researchers who study allergies are often unable to determine exactly why this overreaction occurs in some people but not others. But it’s clear that, for some substances, repeated exposures can increase the likelihood of an allergic response.
While anecdotes of allergic scientists abound, research into the issue is scant. The best documented are allergies to rodents, which are ubiquitous in biomedical research. But some scientists report allergies that are almost completely unstudied, potentially because relatively few people — at least in wealthy nations in which many allergy studies are conducted — regularly come into contact with the organisms that cause them.
For example, while most people avoid regular contact with leeches, University of Toronto doctoral student Danielle de Carle goes out looking for them. De Carle studies leech genetics in order to figure out how different species are related to one another and to understand how blood feeding evolved. To study the leeches, she first has to catch them, and like other researchers in her field, she uses her own body as bait.
“We wade into swamps and stuff, and we let them attach to us and feed from us,” she said. For most people, leech bites are relatively painless. When de Carle needed to keep the leeches alive in the lab, she would let them feed on her then as well.
Doctoral student Danielle de Carle now uses sausage casings filled with pig blood to nourish the leeches she studies.
(Courtesy of Danielle de Carle)
After about a year and a half of this, she started to notice symptoms. At first, the bites became itchy, but the more she was exposed, the worse it got. “The last time I fed a leech — which I try not to do anymore — my entire hand swelled up so much that I could hardly make a fist,” she said. “It itched like crazy.” De Carle said that, when she’s out hunting leeches now, she can avoid an allergic reaction if she removes the leech after it attaches itself to her, but before it starts to feed. For the leeches she keeps in the lab, she’s switched to feeding them pig’s blood from a butcher shop instead of letting them feed on her.
Nia Walker, a Ph.D. student in biology at Stanford University, has also begun reacting to her research organism. Walker studies how genetics influence coral bleaching resistance and recovery. She began to notice rashes on her hands during her third trip to conduct fieldwork on corals in Palau, an island nation in the South Pacific. “And then each subsequent trip after that, it got more and more extreme,” she said. “It got to the point where my face would bloat and I’d get welts on my hands from touching them.”
While her symptoms are especially intense, Walker said she’s not the only member of her lab who has developed a sensitivity. By now, she said, everyone in the lab has “developed a slight irritation to corals.” Walker has been able to manage her allergy by using protective equipment and over-the-counter antihistamines. “It’s sad,” she said, “but it’s also pretty funny.”
Sometimes, allergies that scientists have picked up during lab work can spill over into daily life. More than a decade ago, evolutionary biologist Karl Grieshop worked in a fruit fly lab in which bananas were a key part of the flies’ diet. Ever since, he said, his throat gets itchy every time he eats a banana. Jon Giddens, a doctoral student in plant biology at the University of Oklahoma, said that he didn’t have any allergies before he started studying Eastern redcedar, a small evergreen tree that is widespread in some regions of the country. But now, even though it’s been more than a year since he last worked with the species in the field, he has year-round nasal allergy symptoms, he thinks from the redcedar pollen in the air.
Likewise, Brechann McGoey, who received her doctorate in ecology and evolutionary biology from the University of Toronto, said she didn’t experience hay fever before she started her graduate work. But after repeated exposure to ragweed pollen during experiments, she developed symptoms like post-nasal drip and persistent cough. Even though she no longer works with the species, she still gets hay fever every fall during ragweed season. “It’s a souvenir from my Ph.D.,” she joked.
Reflecting previous research on occupational allergies in veterinarians, most of the researchers who spoke with Undark did not seek medical attention or get a formal diagnosis for their allergies.
Biologist Nia Walker attaches an ID tag to the base of a tabletop coral on the northern fore reef in Palau. Everyone in the lab she works in has “developed a slight irritation to corals,” Walker says.
(Dan Griffin / GG Films)
In many cases, scientists report that their allergies are annoying but manageable. But sometimes, the allergies force researchers to make major changes.
Entomologist Chip Taylor began his career studying sulphur butterflies as a Ph.D. student at the University of Connecticut. When he started his own lab at the University of Kansas in 1969, he had every intention of continuing to work with the species. But, he said, “by the time it rolled around to 1973, I realized I was so allergic to these butterflies.” Taylor began to experience asthma-like symptoms whenever he worked with them.
In the summer of that year, during a research trip to central Arizona, Taylor and a colleague rented a trailer to use as a workstation to process butterfly wing samples. “I could not go in the trailer,” he recalled. “I slept outside with my back up against a tree so my sinuses and my throat could drain.” To manage his symptoms, he was regularly taking prednisone, a powerful anti-inflammatory drug that can have serious side effects. “I decided that I had to get out of working with those butterflies,” Taylor said. “I had to readjust my career to work on something else.”
Taylor spent the next few decades studying killer bees. He returned to butterfly research in 1992, when he started the monarch butterfly conservation program Monarch Watch. Taylor said he’s never experienced any symptoms while working with monarchs — maybe, he guesses, because the two species produce different types of pigments.
Fry, the biologist who became allergic to snake venom, also said his allergy has shaped his career. The venoms of different snake species share similar components, Fry said, so someone who is allergic to one type of snake is likely allergic to many types. Because of this allergy, Fry also has to be extremely careful even around venomous snakes that are usually not dangerous to humans.
“Whenever I work with these animals now, I look like I’m going into the Hurt Locker,” he said, referencing the Oscar-winning movie about U.S. Army specialists who defused bombs in Iraq. “So, of course, in the tropical sun I’m absolutely melting.” Those limitations, he said, have made working with snakes less enjoyable. “I can’t just blithely interact with these animals that I find so absolutely fascinating, knowing that death is just around the corner at any given moment, even from a snake that normally wouldn’t be a medical problem.”
Fry survived his encounter with the death adder thanks to a snakebite kit containing injectable adrenaline and antihistamines, as well as a quick-thinking friend who raced him to the hospital. The allergy, he said, has caused him to redirect much of his research to studying venoms in other animals, including Komodo dragons, slow lorises (the world’s only venomous primates), funnel-web spiders, and box jellyfish. “I’ve managed to turn it into a good thing,” he said, “but it’s been nevertheless very frustrating.”
Allergy experts say that reducing exposure is the key to preventing allergy development. Exactly how much the exposure needs to be reduced is less clear, and increasing protection may be costly for institutions and inconvenient for researchers.
Some laboratories that use mice and rats have equipment and policies designed to reduce exposure to allergens. These labs install ventilation systems for the cages, use a robotic system to clean them out, house fewer animals per room, and provide an area for workers to change out of allergen-contaminated clothing. PPE such as masks, gloves, and gowns can also help researchers reduce their exposure.
But actually applying those preventative measures can be challenging, said Johanna Feary, who studies occupational lung disease as a senior clinical research fellow at Imperial College London.
In 2019, Feary and several colleagues published a study of seven research institutions in the United Kingdom that performed research on mice. They found that facilities that used individually ventilated cages, instead of open cages, had dramatically lower airborne allergen levels. But even that was not sufficient to prevent technicians from becoming sensitized to mouse allergens. The facilities with the lowest levels of sensitization were those where workers also wore properly fitted masks. The research, she said, demonstrated that, at least in the U.K., the development of allergies to lab animals “is probably preventable in almost all cases.”
But Feary said that lab animal allergies continue to be a problem for many people. “We should be getting better at it,” she said. “I’m not sure we are getting better at it.” The main reason, according to Feary, is that it can be costly to install equipment that reduces allergen exposure, such as those robotic cage cleaners, especially if it requires renovating older facilities.
It’s also hard to accurately assess the magnitude of the problem, she said, especially given that conditions and practices differ widely around the world. While well-run facilities will monitor workers’ exposure and health, “at the other end of the scale, you have filthy places with poor health and safety,” she said, where recordkeeping is patchy and people who develop allergies may simply feel compelled to seek work elsewhere. “So, it may look like everything’s fine, and nobody’s got any symptoms, but actually all the sick people have left,” Feary said.
It may also be the case that only the best-run facilities will report their data, she said, while the rest will simply not engage. Indeed, several years ago, when a group of Duke University researchers attempted a nationwide survey of the incidence of anaphylaxis associated with lab-animal bites in the U.S., only 16 percent of facilities even responded.
And with less well-studied allergies, there’s simply little information available regarding prevalence and what sorts of protections are sufficient to prevent their development. Several scientists living with allergies, though, said they think that more information and awareness could help increase the number of scientists taking precautions in their research.
Fry said there is more awareness of snake venom allergy than there was when he started formally studying snakes in the late 1990s. But, he added, “it’s still not as well-known as it should be.” Researchers in the field, he wrote in a follow-up email, can be reticent to talk about venom allergies. But, he said, “I’m quite candid about it because, you know, this is life-saving information.”
Walker, the coral biologist, said more research on allergies among researchers would be helpful. “A lot of these things can be addressed if you knew to look out for it,” she said.
Early-career scientists generally receive thorough training on proper handling of biohazards and harmful chemicals. Institutions often provide extensive safety plans for fieldwork to help researchers prepare for the various risks involved, from dehydration to hypothermia to bear attacks. But scientists may learn little about the potential for developing allergies to seemingly harmless organisms.
“I feel like maybe there’s a bit too much of a casual attitude about protective gear,” said McGoey, who developed an allergy after doing research on ragweed. “Maybe especially if you’re working with a plant or animal, where it’s like a natural thing, and you’re not in the lab with a chemical, maybe people are just not careful enough.”
“As silly as it sounds, just maybe having more emphasis on using PPE and the consequences of not doing it would be kind of nice,” said de Carle, the leech researcher. “It can be really easy to just think, like, ‘Oh, I don’t really need to wear gloves; I’m just touching flowers or whatever.’”
Carlson, the allergist, said that even well-informed researchers can get caught up in their enthusiasm for the work and rationalize not taking the proper precautions.
In 2009, Carlson worked on a project that involved collecting data on house dust mites, microscopic arthropods which cause nasal and respiratory issues in millions of people worldwide. Despite his expertise, he neglected PPE. “I know all this,” he said. “I know I should be wearing a mask, but it’s hot, and it’s sweaty, and I don’t have a boss telling me what to do.” As he worked, he developed a runny nose and itchy eyes — the first steps toward a full-fledged allergy. “I pushed through and I ended up hyper-sensitizing myself,” Carlson said, to the point that even getting down on the ground to play with his then-young children made him “absolutely miserable.”
Carlson is saddened thinking about those scientists who have to give up the work they love due to allergies. “I really do feel for these folks doing their work and developing an allergy,” he said. “The more we get the word out there, the better.”
Hannah Thomasy is a freelance science writer splitting time between Toronto and Seattle. Her work has appeared in Hakai Magazine, OneZero, and NPR.
This article was originally published on Undark. Read the original article.
#Nature
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les-degustations-ugo · 2 years ago
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❓❓Et vous, quel est le dernier Mâcon Blanc que vous avez dégusté ❓❓ 🇬🇧🇮🇹In comment🇬🇧🇮🇹 🍇🍷Aop Mâcon la Roche Vineuse blanc 2020 du Château de La Greffière commercialisé par @vinatis_official 🍇🍷: 🍇 : 100% Chardonnay 🏺: Élevage sur lie 📅: Âge moyen des vignes 30 ans 💰: 12,90€/bouteille (en promotion à 9,10€ la bouteille actuellement pour la fore aux vins de Vinatis). 👁️ : Robe de couleur jaune or 👃 : Un nez sur des notes d'agrumes (pamplemousse, orange sanguine, citron) 💋 : En bouche on a un vin légèrement beurré, une belle minéralité. On retrouve les arômes d'agrumes ressentis au nez, de pomme verte, pêche jaune, abricot, coing. Une belle longueur en bouche avec une finale saline, sur le melon et la mangue. 📜En résumé📜 : Des arômes d'agrumes très rafraîchissants. Un vin minéral légèrement beurré. À déguster en apéritif ou pendant un repas. Une belle découverte pour ma part à un prix très doux qui me donne envie d'explorer un peu plus les vins de ce domaine. 🧆Dégusté sur des escargots 🧆. 🙋‍♂️Un grand merci à @vinatis_official pour l'envoi de cette bouteille, dans les prochains jours  je vous présenterai d'autres vins de domaines différents. Restez connecté pour en savoir plus🙋‍♂️. 🗣️N'oubliez pas, boire un canon c'est sauver un vigneron. Allez voir le site internet de @vinatis_official et @krosno_france pour voir toutes les cuvées et promotions du moment 🗣️.  ⚠️ 15% de réduction Avec le code UGO15 sur krosno-france.com (verres, carafes, arts de la table) ⚠️  🔞« L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération »🔞 #lesdegustationsugo #labrigadedubongout #vinplaisir #dégustations #aperotime #explosiondeplaisirs #winetasting #winetastings #œnologie #winelife #winelove #winelovers #wine #wineinsta #wineinstagram  #glouglou #winewinewine #winewinewine🍷 #winewine  #wineinfluencer #redwine #instagram #instagood #vinsdefrance #instawine #winetasting #vinsrouges #winelover #winelover #vinstagram (à Vinatis) https://www.instagram.com/p/CjLS7f7Nq4h/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ospiteepasseggero · 3 years ago
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"Je fore, Je creuse. Je fore Dans le silence Ou plutôt Dans du silence, Celui qu'en moi, Je fais. Et je fore, je creuse, Vers plus de silence, Vers le grand, Le total silence en ma vie Où le monde, je l'espère, Me révélera quelque chose de lui."
Guillevic, Du silence - Possibles futurs
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productions-sarfati · 6 months ago
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ACTU DES ARTISTES | Roberto Fores Veses, Aurélien Pascal, Kazuki Yamada.
Du 3 au 7 juillet : Roberto Fores Veses sera à Tel Aviv avec l'Orchestre de chambre d'Israël pour interpréter le Requiem de Mozart et la symphonie n°96 de Haydn. 
Vendredi 5 juillet : Aurélien Pascal partagera la scène du Festival Chopin à Paris avec Sélim Mazari dans un programme dédié à Schubert, Rossini et Chopin.
Du 5 au 11 juillet : Kazuki Yamada dirigera l'ensemble à cordes de l'Académie Seiji Ozawa dans "La Nuit transfigurée" de Schoenberg. 
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arnocalleja · 3 years ago
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La photographie
J'aime beaucoup ce que vous faites. Ça m'a tout de suite sauté à la gueule. C'est très fort très déstabilisant. On se le prend dans le plexus. Puis ça tourne encore longtemps dans le plexus. C'est un cognement qui vient au plexus et qui s'installe. Et qui fore. Vous devez être quelqu'un de très angoissé. Je l'ai vu tout de suite. Je l'ai vu suinter de vos images l'angoisse, elle est là. Mais aussi vous devez savoir la dompter parce qu'il y a une maitrise, une mise à distance, un cadrage au millimètre et qui n'est pas qu'un savoir-faire, non, qui n'est pas qu'un truc de professionnel de l'image, non, mais qui est une empathie pure. Vos images ne viennent pas du monde mais d'un lieu derrière le monde, un lieu fantôme. C'est les images qui viennent vers vous, elles vous ont élu. Ça je l'ai senti. Vous faites du zazen non. Ha bon. Et puis vous parlez peu. C'est un don le silence. Je vous imagine parler à la lumière. Vous vivez seul. À la campagne. Ha bon. Regardez-vous dans une glace : il n'y a aucune imposture en vous, c'est rare. Tout le monde a quelque part en lui un imposteur mais pas vous et c'est rare. Votre cerveau est ouvert sur une mémoire plus ample que la vôtre. Vos gestes prouvent quelque chose. Vous avez des gestes trop élancés, plus amples que nécessaires. Votre main va chercher plus loin que votre verre, je l'ai vu, elle cherche quelque chose au-delà. Il y a une habitation en vous. Vous débordez de l'emplacement qui vous est réservé. Il y a un fantôme il me semble. Un être en vous qui vous meut et vous déplace. D'une façon puissante. D'une façon bouleversante. Je le vois dans vos gestes, dans votre silence. Je peux vous aider. Je vois les choses. Je sais ce qui se passe. En regardant les gens dans leur corps dans leurs gestes je vois ce qui se passe en eux et qu'ils ne peuvent pas savoir. Non je ne suis pas medium. Non je n'ai pas de dons. C'est de l'observation. C'est une sensation qui coule dans mon observation et me donne une connaissance, une connaissance des gens. Ça paraît obscur mais rien n'est plus simple. Je suis quelqu'un de concentré, ça aide pour ce que je fais. Je suis concentrée sur l'espace qui m'entoure, vingt-quatre heures sur vingt-quatre je suis concentrée sur l'espace autour de moi et si quelqu'un entre dans mon espace d'observation il passe avec sa connaissance. Lui ne se la sent pas porter mais moi oui je sens la connaissance qu'il porte dans ses gestes. Je n'ai pas besoin de l'écouter, il n'a rien besoin de dire, la connaissance me vient dans les yeux, dans l'observation seule. À vous voir m'écouter je crois que vous me comprenez n'est-ce pas. Ça c'est ma carte, vous pouvez me téléphoner. Nous pourrions nous voir, je consulte. Non c'est sans parole vous n'avez rien besoin de me raconter. Je vous regarde et je traduis ce que je vois, en direct devant vous. Oui c'est moi qui parle uniquement. Non ce n'est pas cher. Et puis j'ai des tarifs dégressifs. Et puis, quand ce que je vois me plaît je parle beaucoup et ça me fait du bien, et à ce moment-là c'est moi qui vous paye. Vous voyez vous ne perdez rien à m'appeler.
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awhilesince · 3 years ago
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Monday, 2 August 1830 (travel journals)
5 25/..
11 1/4
ready in 3 /4 hour – saw them all off at 6 20/.. – then went to the barracks near an hour there 88 in 1 stable 28 young in another – fed every 2 hours – ordinary allowance per day 8 lbs. [pounds] avoine 12 fourrage 15 straw (paille) besides sonde (mashes)? at noon – 1 very strong large norman (gray) 3000/. others 1500/. to 2000/. price – all stalons – some as colts bought at 400/. from 15 to 50 mares allowed them per annum – several crosses between this Country breed and barbes – some English horses – the man said they got thicker in the neck by the climate 8 of the horses aux caux – some sent every year – one a very fine gray sent because he coughed a little and they were afraid of his wind – some Turkish horses some de Limoges and some Norman, and some pure breed of the Pyrennees Gray or dark bay pretty little clean legged animals 1 man to 4 horses – all apparently very gentle all done by kindness – the manège not so fine as I expected –
drizzling rain from 6 25/.. – thick no view – back at 7 1/2 wished to be off in an hour – no horses till 2 – breakfast – went to my banker – all business at a stand – choice whether to take 25/. or not – yes! for £50 circular –
appalling news from Paris paid the bill here for us all – always give 6/. to the servants find Jean gives 2/50 more for the servants – so it seems we give altogether 8/50.! Sat writing journal and to my aunt till 2 –
off at 2 6/.. – Tarbes really a nice little town – 3 churches – the cathedral a small poorish concern, nor much of transepts near side aisles at all – the church I was in this morning (St. Anne’s) a poor little place, but almost as good as the cathedral – the steeple that seems to have belonged to a tolerably good church is merely part of what is left and now filled with forage for the cavallery – neat barracks (saw them this morning) built for them very lately – I have been more comfortable at Tarbes than anywhere – have nowhere had so good a room –
drizzling rain Till from 6 25/.. to after 12 – then began to clear a little and on leaving Tarbes fair and streets dry and atmosphere clear enough to leave the mountains pretty distinct – quite a farce to compare them with the alps – Tarbes seems placed at the foot of a wide Extended circular gently rising rich fertile plain stretching out obliquely on the right into a sort of isthmus or neck
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the high pyrennees sweeping about 1/5 of the circle left Towards the front – and below them a low range of hill extending all round to the neck closed in by a low range quite in the distance the low range in front covered with wood – the other parts yellow with corn stubble (harvest everywhere since before Bordeaux got in) or ploughed land; or wooded or green under vine cultivation – the lands here seem no where more than 4 feet English at most – look like filons, threads – great deal of bled de Turquie – just out of Tarbes pass thro’ orchards of peach trees oppressed with vines –
Fahrenheit 74° at 2 40/.. and quite cool and pleasant – the dust just agreeably laid – the church of Ibos high squary mass (left) a fine object – 1 small tower – the houses of the town not seen till one mounts the hill – and seems a large one had been taken down as low as the roof of the nave –
at 2 began to feel a little indigestion pain and now at 2 3/4 feel it more was it the mutton last night – I never by any chance touch meat without feeling it, and have it not when I stick to my vegetables! –
as we reach the wooded range of hill 3 traverses up it, get out – walk to the top of the hill and 1/2 way over the ridge in 20 minutes and got a good heating in spite of the fine cool hair for the man urged his horses up as fast as he could without stopping and it was hardish work to get much before him –
mountain side wooded chesnuts – near the top heather – top brackens which completely subdue the heather and merely a bit here and there to be seen thro’ it – a few black sheep (hill and heather always make good mutton) and a few horses, i.e. mares and foals – a little scattered generally straw thatched? village – small enclosures – hedges full of thorn and sloe and wild roses hedge row trees – chiefly oak – a few chesnuts gravelled road – fine oaks each side the road and straw thatched and some blue slated neat farm houses here and there vines, a few peaches and much maize –
picturesque straw thatched cottages – women with their red capulets bound with black spinning with a distaff under their arm and the bobbin Twirling against their aprons – beautifully green pastures – fine chesnut Timber as well as oak, hiding the picturesque cottages –
how I enjoy this – I might be – could fancy myself in England save for the capulets, and odd little low narrow waggons and bells and clumsy gear of my 3 abreast carriage horses –
another village – fête here too and dancing to a fiddle and clarionet – peaches and nectarines in the hedges – have no where seen hedge cut and laid – always or buckheaded rather short or clipped – great many pollard oaks, particularly in hedge rows – these pollard oaks form capital hedges for shelter – wherever not cultivated the top of this ridge covered with bracken, and right look up pretty little valley – mountain-top valley evidently small green enclosures by hedges –
road mended with pretty well broken boulder of mountain (primitive?) limestone – dark coloured, veined with quartz? have only seen one patch of oats – standing and another in swathe nothing but maize and a few potatoes –
at 3 55/.. neat white washed hotel des voyageurs a few little accacias and platannes round it and shearing (a man and woman) a good plot of oats – a man and woman courting by the roadside he putting his hand into her right pocket hole and another pair walk amorously set me wrong between three and four which ended in incurring cross about four
about 1/4 hour on the top of the hill and at 1 1/4 very fine view descend into the beautifully wooded rich charming vale of Pau? sprinkled in all directions with towns villages and pretty thatched white washed cottages and farms – water would make it lovely quite – ‘route bordée et ombragée de bois touffus (pollard oaks) – de chênes and châtaigniers all along – the at 1st thro’ a forest and very beautiful Itineraire Midi page 70 says ‘ou est Toujours dans les riches et fertiles plaines de Tarbes’ – these ‘bois touffus’ pollard oaks are really beautifully and thickly umbrageous – should not have dreamt they could look so well – pollard from a thick trunk perhaps 10 feet high from the ground – small enclosures – pretty low hedges – small dun cows picturesque straw thatched or blue slated white washed cottages – charming (very small dun oxen dragged the little waggons and carts on the Top, the plateaus of the hill – pigs lying and feeding under the oaks –
at 4 29/.. good post house in the very picturesque scattered one long street (trees and gardens between the neat houses) village of Les Bordes-d’Expoey red-dun cows with bells and regular dun mare with one young mule and a brown mare with ditto – green champs Elysée of oaks at this end of the village under which herds pigs lying and feeding – Lombardy poplars – Charming the women here with white bound with black capulets and black aprons and spinning as they walk – lock under the left arm and spinning with left hand and twirling the spindle with right hand – said George 10 sols de payé – oui – said the postillion ce quelque chosée pagata –
off in 8 minutes – all the walling done with boulder stones in a cement chiefly blue slated cottages – vines creeping high in the trees – wood côteau – low line of hills right – higher range wooded at bottom heather at top (right) – groves, as it were of pollard oaks – why pollard? postillion from here whip slung round his shoulder with a large worsted tassel as the german postillions sling their bugle horn – the men wear Ayrshire caps – white with red tassel at the top – or one postillion as have observed before wellington blue without tassel –
I enjoy today’s drive exceedingly –
Long straight road before me from Bordes d’Expoey the hedge row trees generally pollard oaks forming sort of avenue all along – all the women spinning but have only once seen some women heckling short line – woman astride white black bound capulet and white handkerchief and blue coarse linen? small white spotted gown with her long petticoats covering even her toes – I think she had her knees much stuck forming a hump on each side not ungraceful under the petticoat and certainly not looking masculine –
so many people afloat on the road near all the villages must be a general fête? – quite in the basses Pyrenées now – left the high pyrennees on descending the hill into the beautiful valley of Bordes d’Expouey or does mist hide everything (left)? at a little distance (right) a low nicely wooded fertile range which wheels round towards the front of me but soon wears itself out –
a great many of the country waggons on the road – most of them drawn by 2 little dun oxen and 2 little horses wrapped up in linen sheets white first the leaders – the road all along quite gay and in places thronged with waggons and people –
the women that ride have their petticoat slit open fore and aft I see and thus it so covers gracefully will covers the whole leg and foot – get prints of all this and the waggons at Pau – pass malle poste at 5 3/4 – strange to find common sense only among the Pyrennees – where else do the women ride astride! where else do they not torture their horses and themselves by a position equally dangerous to the one leg unnatural and uncomfortable to both? –
at 5 3/4 a little drizzling rain begins – Fahrenheit still 73° – all alive in Pau a fair or fête or what? a fair? enter by long small boulder stone paved street (paved or boulder-stoned as at Tarbes) – desperate to walk on in thin shoes – a sort of gateway (2 posts) spacious street – of splashed dirty white good 3 story houses – full of people carts and business –
at Hotel de France Pau at 6 – heard all the news from Lady Stuart – dinner wrote to my aunt not directed at 7 1/2 – came to my room at 10 20/.. – Fahrenheit 74° at 11
left margin:
Fahrenheit 73° at 4 1/4 p.m.
reference number: SH:7/ML/TR/5/0027 - 0031
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