#Développement psychologique
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le-magazine-culturel · 5 days ago
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Les dangers de l'influence des chaînes de télévision et des jeux sur les enfants Source: https://myfrlibrary.blogspot.com/2025/02/les-dangers-de-linfluence-des-chaines.html
L’enfance est l’une des étapes les plus importantes de la vie d’une personne, car c’est là que sa personnalité se forme et que ses compétences se développent. Avec les progrès de la technologie et la diversification des divertissements, les chaînes de télévision et les jeux numériques sont devenus une partie intégrante de la vie des enfants. Mais si ces méthodes comportent de nombreux avantages et sont divertissantes, elles comportent également de graves risques qui affectent la psychologie et le comportement des enfants.
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psychologie24 · 4 months ago
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Comment comprendre et gérer ses propres émotions ?
Comment comprendre et gérer ses propres émotions ? Cet article vise à vous offrir des outils et des perspectives pour mieux comprendre vos émotions et les gérer de manière efficace et durable.
Introduction Les émotions sont des aspects essentiels de la vie humaine. Elles influencent nos pensées, nos décisions, et même nos interactions avec les autres. Comprendre et gérer ses émotions est un des piliers fondamentaux du bien-être mental et physique. Pourtant, cela reste un défi complexe, d’autant plus dans un monde où les sollicitations émotionnelles sont constantes. Cet article vise à…
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camisoledadparis · 19 days ago
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saga: Soumission & Domination 385
La France
Le retour en France me replonge dans ma réalité.
En vrac :
les annexes sont terminées et les habitants installés dedans. Jona et François sont trop contents de leur appart dans l'annexe 1. Jalil passe la plupart de ses nuit dans leur seconde chambre mais aussi au Blockhaus dès que la triplette y est.
Jona mène d'une main de directeur compétant ma société, organisation du personnel, prises de rendez-vous, recrutements et gestion des physiques. Le fait de loger sur place lui gagne du temps et lui permet d'être dispo à toute heure pour mes escorts.
Mes amours qui m'ont finalement plus manqués que je ne l'avais pensé au départ. La nuit de mon retour c'est à peine si nous avons dormis une heure. Il y en avait toujours un qui bandait et que les autres devaient purger !
Mes petits, Enguerrand, Max et Nathan toujours aussi jeunes dans leur enthousiasme, sont maintenant collés de Jalil.
Jalil que j'ai du mal à reconnaitre, changé par mes insupportables gamins, coiffure mode, vêtements idem, un vrai petit européen ! Il s'est vite étoffé à suivre le régime culinaire et sportif du Blockhaus. Du coté de ses études par correspondance, PH a finalement décidé avec le suivit du CNED d'aller jusqu'au BAC en Auditeur libre et de le lui faire passer en 2 ans (au lieu des 3 années du dernier cycle, seconde, première et terminale). Les cours dispensés par les uns et les autres portent leurs fruits et les devoirs reviennent de correction avec des résultats très satisfaisants. Les " médecins " qui suivent la partie scientifique (math, physique, SVT) sont contents de leur élève même si ce dernier est plutôt littéraire. Ça, m'est confirmé par Sosthène.
Pour le sexe, d'après ce que je comprends il se limite à mes trois petits frères et ce n'est pas faute d'en faire bander plus d'uns lors des séances sport. Les 4 mois d'entrainement aux différents sports de combat dispensés par Jona, PH et João l'ont changé aussi. Son naturel effacé et timoré a laissé place à un abord franc et ouvert. Là, ma " thérapie " maison a fait son office.
Avec son père les relations se sont renouées d'autant plus facilement qu'avec  la distance, il n'y a plus la barrière de son " état ".
Enguerrand me confie que de temps en temps il s'isole avec lui pour parler de ses 3 années au service sexuel des intégristes. C'est par vague que cela lui revient et, à ces moment-là, il lui en parle et uniquement à lui qui a connu aussi ce genre de contrainte.
Je comprends, c'est ce qui lui était arrivé et c'est sur mon épaule qu'Enguerrand venait alors poser sa tête et pleurer un coup. Je le serre fort dans mes bras pour le remercier de ce qu'il fait pour Jalil. J'ai droit à un " déconne, je peux pas faire moins, on l'aime tous trop ". Ça me va bien ces réactions et pas seulement parce que ça en fait un petit groupe de baiseurs. Ça remet Jalil dans un cursus de développement normal.
Marc que je n'ai pas assez vu pendant ces 6 derniers mois a droit à une vraie salope dans son lit quand il revient d'Asie. Il me finit dans le donjon réaffirmant sa domination sur moi. Ça m'avait manqué ça aussi. J'aime les rapports de force avec lui comme maître. Il se rattrape de ces derniers mois où nous ne nous étions vus qu'un WE. mais c'est évident que je ne suis plus le gamin de 18ans qu'il a dépucelé dans sa douche à moitié terminée et qu'il dominait totalement. Physiquement je dois être au moins une fois et demie plus large et plus musclé, psychologiquement j'assure même si je ne me suis jamais caché que j'aimai me faire enculer grave dès qu'il m'a fait subir ma première sodomie. Mais l'évolution que j'ai suivie m'a fortement muri, surtout les responsabilités envers les jeunes de ma société. Mais je crois que c'est à la triplette élargie, dont je considère les membres comme les petits frères que je n'ai pas eu la chance d'avoir, que je dois ma plus grande transformation psychologique. 
Emma pareil, nos retrouvailles se font en simple duo avec une tendresse que je ne me connaissais pas. Sans me rappeler les premiers pas de notre relation (tarifée à l'époque), le fait d'être en tête à tête tranche avec ces dernières années où nous avons surenchéris dans la stimulation sexuelle. Le summum ayant été réalisé quand nous avons été 4 à la pénétrer en même temps (chose possible que grâce aux 24cm d'Ernesto). On en rit alors que, couchés côte à côte après l'amour, nos regards perdus dans notre reflet, (le plafond est recouvert de glace), Emma résume l'évolution que je lui ai apportée. Quand je lui demande si elle regrette, elle roule sur moi et me dit que jamais de sa vie elle n'avait vécu aussi intensément que depuis que je suis entré dans sa vie. Ça lui vaut un câlin qui termine avec pénétration c'est évident ! Là, je lui prends le cul et lentement l'amène à une troisième jouissance qui la laisse pantelante.
Pablo nous fait un repas de fête avant que j'aille lui faire ma propre fête avant de quitter cette maison. Ses 24cm me font patienter la prochaine remontée de son petit frère Ernesto mon 4ème amour et ses 24cm à lui. La tête sur son oreiller, je vois à l'envers les trois toiles que nous lui avions offertes lors de son installation, je lui demande s'il est heureux. C'est lui qui me prend dans ses bras, m'écrase gentiment les côtes et m'assure que c'est le cas. Je lui demande s'il ne regrette pas de ne pas avoir son propre restaurant. Il me répond qu'il a tous les avantages sans les inconvénients. Il peut créer ce qui lui passe par la tête, avec les diner d'Emma, il a le plaisir de voir que ses créations plaisent et ça sans les lourdes responsabilités d'un établissement à faire tourner. Il a négocié avec Julien pour mettre ses meilleures recettes dans sa boutique de traiteur. Ça + ses prestations extérieures suffisent à le distraire et il a la possibilité de prendre du plaisir avec des mecs sans que cela porte à conséquence pour son taf. Il redescend sur Barcelone quasiment quand il veut et son petit frère devient un vrai homme et ça lui plait aussi.
Je fais la connaissance de la recrue de Côme, Grégoire. Débarrassés de ses poils en trop, il ne fait pas honte à mon écurie. Pas farouche, alors que je l'ai convoqué pour un entretien avec son Boss, c'est tout juste si ce n'est pas lui qui me viole (en passif bien sûr). Quand je lui demande son parcours, il me décrit aussitôt son dépucelage par un élève ingénieur agricole en stage dans l'exploitation de son père. Comment ce dernier, en 6 mois, lui avait fait aimer le sexe et particulièrement en position passive. Il me sous-entend que ce n'était pas le seul sexe mâle de la ferme à avoir défoncé sa jeune rondelle. Et donc mes clients, malgré leurs dimensions hors normes ne lui avaient pas posé plus de problème que ça. Il me dit qu'il appréciait aussi l'ambiance que j'avais su créer avec tous les escorts et qu'il aimait aussi beaucoup se les prendre par deux pour entretenir sa souplesse anale.
Comme je m'inquiète qu'il ne soit trop " détendu ", il me prouve le contraire aussitôt. Venu s'assoir sur mes cuisses, il a eu vite fait de faire glisser ma bite raide sur le coté de mon shorty et de la kpoter d'une main experte avant de s'assoir dessus. Ok, sa rondelle est restée ferme et résistante. Je m'enfonce dans son intimité mais tout en sentant une bonne compression. Tout en me chevauchant, il m'explique que son " initiateur " lui faisait contracter son anus sur son petit doigt après chaque défonce. Et le temps d'exercice était proportionnel au diamètre de la bite qu'il venait de recevoir. Je le fais taire en prenant sa bouche et en lui enfonçant ma langue dedans. Il attend de m'avoir fait juter dans ma kpote pour laisser sortir son sperme sur mes abdos. Là il décule rapidement et vient lécher sa production. Naturellement ma main est venue caresser ses cheveux. Il ne s'offusque pas de cette marque de domination. Je vois même qu'il continu à me lécher alors qu'il n'y a plus rien à ramasser.
Quand je lui dis qu'avec lui j'ai une bonne recrue, il m'assure qu'il peut faire pour moi et mes clients des plans Zarbi si besoin. Il était sûr que certains seraient plus qu'intéressés par ses capacités spéciales. Je creuserai plus tard.
En attendant il me remercie d'avoir accepté qu'il rejoigne mon écurie et m'assure qu'il va se donner à fond pour moi. Je tempère son enthousiasme en lui rappelant qu'il n'était pas question que ses études en pâtissent.
Jalil me demande un rendez-vous. Je ris un peu de le voir aussi protocolaire. Nous nous isolons et là, il me fait sa proposition. Il veut intégrer mes escorts pour me rembourser son entretien. Je suis étonné. Du coup je lui demande si c'est vraiment ce qu'il veut, s'il ne préférait pas rester avec ses 3 nouveaux amis et piocher au besoin, parmi tous ceux qui passent au blockhaus s'il avait besoin de nouveauté. Il insiste que ça va faire plus de 4 mois qu'il encombre ma maison et que PH refuse qu'il nous dédommage alors que son père approvisionne son compte suffisamment pour ça. A mon tour je refuse. Je lui explique que je n'ai pas besoin de son argent et que cela ne le met pas pour autant mon débiteur. Je voulais juste qu'il retrouve non pas son innocence, mais au moins une joie de vivre. Là, il me remercie et me dit que j'ai réussis ça. je clos la conversation et le chasse de mon bureau avec ordre de s'amuser et surtout de se faire plaisir, l'immeuble permettait ça.
Arrivé à la porte il se retourne, traverse l'espace qui nous sépare et se jette sur moi pour coller ses lèvres sur les miennes. Je suis si surpris que je mets un peu de temps à réagir, surprenant non ? J'ouvre la bouche pour protester mais le coquin en profite pour y enfoncer sa langue. Direct je bande ! Je le repousse à bout de bras. Là, il me fixe dans les yeux et me sort qu'il ne veut pas être le seul des 4 à ne pas voir fait l'amour avec moi. Après avoir posé sa main sur mon entrejambe, il ajoute que j'en ai envie.
Je ne sais pas mais j'ai une certaine réserve avec lui. Il le sent, sa voix baisse d'un ton et il me demande pourquoi je le rejette. Il me cueille et je le reprends dans mes bras où il se love avant de me tendre ses lèvres.
Je craque ! Ma langue envahi sa bouche et nous nous roulons un patin d'enfer. Mes mains parcourent son corps et je sens qu'il bande comme un fou lui aussi. Je reprends mes esprits, le repousse à nouveau. Là, il me dit qu'il a grave l'envie de faire l'amour avec moi et que ses trois nouveaux copains l'ont assuré que j'étais un super coup. Il ajoute qu'Enguerrand lui a confié que c'était grâce à moi qu'il avait pu surmonter son épisode " esclave, sado-maso " et puis même sans ça, je le faisais trop kiffer.
Je lui demande s'il veut qu'on fasse ça tous les deux ou s'il ne préférait pas avec ses trois autres amis. Je le vois hésiter. Il finit par me dire qu'il aimerait bien m'essayer tout seul.
On se prend la première chambre après mon bureau. Je le pousse sur le lit et le vois se tortiller pour s'extraire de son marcel et de son short. Je l'aide.
Putain qu'il est beau ! Il a gardé sa tête d'ange mais en dessous il est nettement plus beau qu'à son arrivée. Ses os se sont entourés de muscles qui commencent à élargir sa silhouette. Toujours imberbe, les aisselles rasées et le pubis à notre mode, il est plus que baisable ! Il se redresse et m'aide à me mettre nu. A genoux sur le lit alors que je suis debout devant lui, il me caresse. Je le laisse faire le tour du propriétaire. Mon cou, mes bras, mon torse sont parcourus pas ses mains jusqu'à ce qu'il empoigne fermement mes 20cm qui n'attendaient que ça. Sa tête plonge en avant et je sens sa bouche recouvrir la totalité de ma queue. Le nez écrasé sur mes abdos, il joue de sa gorge pour compresser mon gland coincé entre ses amygdales. Je ne veux pas savoir où il a appris ça mais c'est trop bon. Je le lui dis et mes mains sur sa tête, je l'aide ou plutôt je maitrise. Inconsciemment, pendant qu'il me suce, il cambre ses reins et fait ressortir ses fesses. Puis il roule des hanches. Alors que je suis doux dans mes mouvements, il me recrache le temps de me dire que je peux y aller plus hard avec lui. Pour me le prouver, il devient plus brusque dans ses mouvements et cherche à s'étouffer avec mon gland.
Ok j'ai compris. Je lui tiens la tête entre mes mains et utilise sa bouche comme d'un cul. Je lui lime la gorge sans me soucier (enfin si quand même) de sa respiration et s'il émet une forte production de salive gluante je ne m'arrête pas pour autant. Raide comme la justice, la queue hyper lubrifiée de cette salive de fond de gorge, je le retourne pour qu'il me présente son cul.
Il a compris ce qui l'attend et les genoux légèrement écartés, il attend. J'ai à peine posé mon gland sur sa rondelle que d'un brusque coup de rein, il recule dessus jusqu'à ce que ses fesses s'écrasent sur mon bassin. Un ha de soulagement sort de sa bouche. Il commence alors à se déchainer sur ma bite. Je le laisse faire 5mn puis reprend la main. Je bloque ses mouvements alors que je suis bien au fond de son cul. Je le pousse jusqu'à ce qu'il soit couché sur le lit et là, mes chevilles bloquant ses jambes, mon bras gauche en travers de son cou, je m'emploi à lui limer la rondelle avec la totalité de mes 20cm. Je ressors à chaque fois et de temps en temps j'attends qu'il me supplie de le défoncer pour le sodomiser à nouveau. Je surveille qu'il kiffe ma façon de lui faire l'amour. Malgré mon poids, il réussit à se remettre sur ses genoux et à ruer du cul pour " brutaliser " ma sodo.
Peut-être que c'est ce qui lui manque avec ses 3 complices ! Surtout s'ils l'ont converti à " l'actif " pour bien profiter de sa grosse bite.
Je l'attrape par les hanches et le fais pivoter sur ma bite. Je plaque son dos sur le matelas. Il écarte ses jambes quasiment au grand écart, c'est chose faites quand de ses mains posées sur ses chevilles il les tire en arrière.
Trop beau le tableau ! Sa rondelle est légèrement écartée par la position qu'il a adoptée, ses 22x6 raides de plaisir collent son ventre et recouvrent son nombril.
Je me jette sur lui et ma bite, direct, le défonce alors que je me couche pour pouvoir lui rouler un patin. Ses bras viennent autour de mon cou, retenir ma tête. Ses jambes se replient et me bloquent aux reins. Il me garde sans bouger le temps de me glisser dans l'oreille de la baiser hard (sa rondelle).
Je me redresse, mes mains viennent prendre appuis sur ses cuisses et mes pieds fixé au sol, je lui défonce la rondelle à grands coups de bite qui ébranlent à chaque fois le mur. Ses gémissements se transforment en petit cris qui s'achèvent dans un râle alors que, sans se toucher, sa queue se met à expulser de grands jets de sperme. Il se couvre les pecs, son cou, quelques éjaculations atteignent son visage. Je tapisse l'intérieur de son boyau, stimulé par ses compressions anales, avant de m'écraser sur lui.
Ses yeux fermés s'entrouvrent et je n'y vois que du bonheur, ouf !
Je sors ma langue et viens récupérer sur ses joues les larmes de sperme que sa jouissance a déposé là. Je me replace et il comprend. Il ouvre la bouche et je dépose dedans ma récolte. Il m'attrape par le cou et me tire vers lui, collant nos deux bouches on se la partage.
Une fois nos esprits retrouvés, je lui demande si j'avais été assez brutal pour lui.    
Réponse : " beaucoup moins que les combattants de la foi, mais juste ce qu'il fallait pour son plaisir ".
Sous les douches, c''est à mon tour de le caresser avec mes mains savonneuses. Je lui fais la remarque que j'ai l'impression qu'il a grandi. Il me le confirme et ajoute que ses répétiteurs médecins n'en sont pas étonnés. Les mauvais traitements avaient dû perturber sa croissance et il se rattrapait maintenant.
Jardinier
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ernestinee · 6 months ago
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J'ai eu un boost de productivité je sais pas d'où c'est sorti.
En gros j'ai acheté un cahier atoma A4, et j'ai fait une to do en morcelant les tâches les plus longues.
Par exemple:
⬜ Gérer le dossier de N."
C'est non.
Mais ⬜ Corriger le testing de N 🟠
⬜ Noter les conclusions de N 🔴
⬜ Envoyer le dossier de N au médecin et à la mutuelle. 🟢
Ça c'est oui.
A côté de chaque tâche, j'ai mis un point de couleur avec le temps que ça va me prendre. Vert pour ce qui est rapide, orange pour moyen et rouge pour long, sachant que les rouges sont à programmer suffisamment à l'avance pour que je m'y prépare psychologiquement. Ça permet de contrôler le temps de travail, je ne vais pas mettre deux tâches rouges le même jour mais je pourrai mettre plusieurs vertes, voire une ou deux tâches orange si j'ai un long moment dédié à l'administratif. Je déteste démarrer une tâche et ne pas la terminer et parfois je suis paralysée à cause de ça, je ne démarre rien. Là j'aurai au moins des petites tâches vertes faciles à terminer et qui me donneront l'impression de ne pas stagner.
Aujourd'hui j'ai corrigé un testing complet pour chercher un trouble développemental du langage (qui est bien là finalement), j'ai rédigé un bilan détaillé pour la neuropédiatre, je le lui ai envoyé en demandant qu'elle prescrive le traitement, j'ai complété les documents de cette patiente pour la mutuelle. J'attends juste les documents de la neuropédiatre, de la psy et de l'audiologue pour envoyer le dossier à la mutuelle.
J'ai aussi complété les documents de mutuelle pour deux autres patients (en gros il s'agit de corriger les tests, noter les compétences déficitaires dans un tableau et expliquer les moyens de compensation), il ne manque plus que les signatures des parents et j'envoie les dossiers.
J'ai aussi relu mes notes de la formation en gestion mentale parce que je prépare une formation en jeux. En gros, quels jeux utiliser pour développer les 5 gestes mentaux et mener à un discours pédagogique qui va aider le patient à trouver en lui les ressources nécessaires à son apprentissage.
Enfin, comme chaque année, je m'occupe de la grosse animation de fin d'année d'une boutique de jouets et jeux de société. J'ai sélectionné 70 jeux, je dois trouver des animateurs, connaître les règles et faire des fiches pédagogiques qui expliquent quelles sont les compétences favorisées par tel ou tel jeu, comment l'adapter, comment jouer de différentes façons (pour les parents et les professionnels de l'enfance). J'ai envie d'avoir fini ça avant septembre parce que dès septembre j'ai deux stagiaires qui arrivent et donc j'aimerais avoir assez de temps pour elles.
Ah et pour le fun, j'ai testé l'appli Focus Plant qui est un peu une méthode Pomodoro : on programme un temps de travail et un temps de récupération. Puis on recommence. Pendant le temps de travail, on ne peut pas sortir de l'appli, on peut couper le téléphone mais certainement pas changer d'appli, tout ce temps là sert à gagner des gouttes d'eau qui vont arroser un jardin et débloquer petit à petit des biomes et des nouvelles plantes.
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nimbusnomade · 2 months ago
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habitants de l'île sud-coréenne de Ganghwa-gun sont la cible jour et nuit de nuisances sonores terrifiantes provenant de la frontière nord-coréenne située à deux kilomètres.
Une campagne de guerre psychologique menée depuis novembre et qui met leurs nerfs à rude épreuve
Coups de feu, rires sinistres, hurlements fantomatiques... Les bruits que diffuse la Corée du Nord depuis des haut-parleurs à sa frontière, glacent le sang des habitants de l’île de Ganghwa-gun, située au nord-ouest de la Corée du Sud. Séparée par l’estuaire du fleuve Han, Ganghwa était jusqu’ici surtout réputée pour ses paysages de montagnes, de rizières et de petits villages. «D’habitude, on profitait des sons paisibles de la nature, du chant des insectes et des oiseaux puisque nous vivons au pied de la montagne. Mais aujourd’hui, ces sons ont été noyés et nous n’entendons plus que ce bruit», raconte Kim Yun-suk à l’AFP.
Une simple riposte nord-coréenne
Tout a commencé lorsque Pyongyang, la capitale nord-coréenne, avait eu l’idée d’envoyer vers le sud des milliers de ballons emplis d’immondices en juin dernier. Séoul, capitale du sud, avait alors riposté en diffusant des informations internationales de son armée ainsi que de la musique k-pop, très populaire chez elle, dans les haut-parleurs disposés le long de sa frontière. Une idée que n’a pas supportée la Corée du Nord, désormais résolue à faire vivre un enfer aux habitants frontaliers du pays voisin. «Nos enfants ne peuvent pas dormir non plus. Ils développent des aphtes, ils s’endorment à l’école et ils font une sieste dans le bus qui les conduit à l’école. Voilà la situation actuelle, et moi je me retrouve à prendre des médicaments contre les maux de tête presque tout le temps», peste An Mi-hee. «J’aurais préféré une inondation, un incendie ou même un tremblement de terre, car pour ces événements on sait toujours qu’on finira par s’en remettre»
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comprendrelislam · 5 months ago
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L’Homme peut-il vivre sans croyances ?
Ce qu’en dit l’Islam.
L’être humain se caractérise par une grande capacité d’apprentissage, qui lui permet non seulement d’accéder à un certain savoir pratique et théorique et de le gérer, mais de s’en servir pour développer une formidable capacité d’action, conformément à une volonté qui lui est propre. Néanmoins, comme ses questionnements dépassent très vite la portée, somme toute, limitée de ses « connaissances certaines », l’Homme se restreint naturellement, dès qu’il est confronté à ce qui le dépasse, à procéder par l’adoption d’opinions et l’adhésion aux croyances qui correspondent le plus à ses idées ou convictions intimes, à ses besoins ou désirs ou encore à ses objectifs ou aspirations !
Les croyances sont à entendre ici au sens général du terme, c’est-à-dire qu’elles englobent aussi bien les croyances momentanées et changeantes que celles ancrées et permanentes, qu’elles soient adoptées à tort ou à raison, de manière consciente ou inconsciente.
Prise dans ce sens, la croyance parait alors incontournable pour l’Homme et vient inéluctablement s’adjoindre, avec ou sans cohérence, à la rationalité ou à la raison, qu’il est à même de développer. Ce recours à la croyance se manifeste, en effet, non seulement au niveau de la relation à soi ou à autrui et de l’activité quotidienne - comme le fait de croire en l’amour de ses proches, que tel meilleur ami est digne de confiance ou encore en les chances de réussite de son projet - mais s’étend, en définitive, à toute perception non fondée sur une « connaissance certaine », que l’Homme peut être amené à se faire de soi, de son entourage, de l’origine de la création, de la vie, de la mort, du sens de la vie-présente, de l’au-delà…
A cet égard, Henri-Louis Bergson [1] fit remarquer à juste titre que l’« on trouve  dans l’histoire des exemples de sociétés humaines qui n’ont eu ni science ni art ni philosophie, alors qu’il n’y a jamais eu de société sans religion » ! Selon que l’on se place du côté de leurs fidèles ou de celui de leurs détracteurs, les religions sont fondées sur des révélations divines considérées comme étant authentiques ou falsifiées voire inventées de toutes pièces, lorsqu’elles ne sont pas basées sur des idéologies, de gros média-mensonges, de prétendues sciences occultes, des légendes ou superstitions construites par les Hommes eux-mêmes !
D’aucuns s’empressent de réduire le recours de l’Homme à la croyance en Dieu à un artifice psychologique ou intellectuel, qui permettrait à l’Homme de pallier ses ignorances, de juguler sa tristesse ou ses peurs et inquiétudes ou encore de faire subsister en lui l’espoir d’accéder à un avenir meilleur ! D’autres y voient un exemple, parmi d’autres, de ces croyances générales qui constituent un puissant et incontournable instrument de gouvernement ou de domination des masses ou, comme les considéra Gustave le Bon [2], « les supports nécessaires des civilisations, car [les croyances générales] impriment une orientation aux idées et seules peuvent inspirer la foi et créer le devoir. Les peuples ont toujours senti l’utilité d’acquérir des croyances générales et compris d’instinct que leur disparition devait marquer pour eux l’heure de la décadence ».
En ce qui concerne la position de l’Islam, cette inclinaison de l’Homme à croire en Dieu n’a rien de fortuit et constitue l’une de ses caractéristiques fondamentales, qui découle de la nature originelle ou prime-nature, dite Fitrah dans le Coran, que le Créateur a originellement donnée à tous les êtres humains :
« Dirige tout ton être vers la religion exclusivement, telle est la nature [Fitrah] qu'Allah a originellement donnée aux Hommes - pas de changement à la création d'Allah -. Voilà la religion de droiture ; mais la plupart des gens ne savent pas. [30] » [S30]
La Fitrah, terme souvent confondu avec al-Khalq (la création), s’étend en fait à toutes les créatures de Dieu et recouvre, en plus de l’acte de créer, la formation harmonieuse [al-Taswiyyah], la prédestination [al-Taqdīr] et la guidée [al-Hidāyah] :
« Celui Qui a créé et formé harmonieusement, [2] qui a décrété et guidé, [3] » [S87]
Selon Ibn al-Qayyim [3], la formation harmonieuse parachève la création, en ce sens qu’elle a pour effet de donner à toute créature la création qui lui convient, conformément à la volonté divine. Quant à la guidée, elle parachève, selon lui, la prédestination, c’est-à-dire que toute créature est guidée, par révélation divine de son ordre, afin qu’elle puisse effectuer les fonctions auxquelles Dieu l’a prédestinée, ou être éprouvée conformément à Sa volonté pour les créatures qu’Il a dotées de raison et de libre arbitre. Il s’agit, en fait, d’un premier niveau de guidée, dite générale, en Islam :
« [Moïse] dit "Notre Seigneur est celui qui a donné à chaque chose sa propre création puis l’a guidée". [50] » [S20]
« [Allah] décréta d'en faire sept cieux en deux jours et révéla à chaque ciel son ordre… [12] » [S41]
« [Et voilà] ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages qu’ils [les Hommes] font. [68] »  [S16]
Dans le cas des créatures vivantes, cette guidée générale a des effets spécifiques à chaque espèce et des effets généraux, tels que le fait de se mouvoir, de se nourrir, d’accéder à la subsistance, d’interagir avec l’environnement, de se protéger, de se développer, de reproduire l’espèce… et ce, pour remplir les fonctions auxquelles le Créateur les a prédestinées. Il n’en demeure pas moins que ce premier niveau de guidée [générale] fait partie, sans doute, des secrets de la création divine, que Dieu a soustrait à la connaissance rationnelle des Hommes, à l’instar de l’esprit [al-Rūh], par exemple.
Aussi, la Fitrah ne peut-elle être bien appréhendée que par ses effets observables, qu’illustre une multitude d’exemples édifiants de comportements et de facultés innés, observés grâce au progrès scientifique aussi bien chez l’Homme qu’au niveau des espèces animales et végétales. En ce qui concerne l’Homme, le Coran indique que l’un des effets spécifiques importants de sa Fitrah est justement sa religiosité, la Fitrah reposant elle-même sur le fait que le Créateur a inspiré à l’âme humaine son immoralité de même que sa piété ([S91,v7-8]). En d’autres termes, la Fitrah prédispose l’Homme à accomplir la mission pour laquelle le Créateur l’a créé - qui est de L’adorer en Islam - et ce, en dirigeant tout son être vers la religion de droiture, c’est-à-dire celle qui consiste à rechercher par la raison (la connaissance certaine) et par la foi (la croyance bien fondée) le droit chemin - ou la vérité des choses - et à le suivre, comme le prescrivent les commandements religieux de Dieu.
A cet égard, il y a lieu de distinguer deux types de commandement divin en Islam : les commandements universels émanant de la volonté universelle de Dieu, laquelle volonté régit tout ce qui survient dans l’univers, aussi infime soit-il, et les commandements religieux se rapportant à Sa volonté religieuse, qui régit Sa loi religieuse. La volonté divine universelle porte ainsi aussi bien sur ce que Dieu aime et agrée que sur ce qu’Il n’aime pas ou n’agrée pas, alors que Sa volonté religieuse porte sur ce qu’Il aime et agrée de Ses créatures qu’Il a dotées de raison et de libre-arbitre, tout en excluant ce qu’Il n’aime pas ou n’agrée pas d’elles. Le Créateur a ainsi créé les Hommes et les a dotés de raison, d’une nature originelle qui les prédispose à suivre Ses commandements religieux, de moyens d’accès au savoir et à la foi, ainsi que de libre-arbitre [vis-à-vis de ces commandements religieux], pour les éprouver conformément à Sa volonté dans la vie-présente (et savoir) qui d’eux s’avérera meilleur en œuvre :
« Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c'est Lui le Puissant, le Pardonneur. [2] » [S67]
Par ailleurs, le verset cité plus haut relatif à la Fitrah ([S30,v30]), indique que celle-ci constitue une constante de la création divine (pas de changement à la création d’Allah). C’est dire que tout nouveau-né nait selon la Fitrah et que, par conséquent, toute déviation de cette dernière avant son atteinte de l’âge de l’autonomisation intellectuelle est à imputer à l’influence de son environnement, qui relève de l’acquis ou du culturel et non de la prime-nature que Dieu a originellement donnée aux Hommes. A ce propos, le Messager d’Allah Muhammad a dit dans un Hadith communément admis :
" Tout nouveau-né naît selon la Fitrah (nature originelle ou prime-nature), ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un mage. De même que la bête de somme qui naît sans difformité : y voyez-vous une quelconque mutilation ? "
En effet, le Coran indique dans plusieurs verstes [4] que les gens du Livre l’ont en partie falsifié, et perverti ainsi ce qui fut descendu par Dieu à Moïse dans la Torah puis à Jésus dans l’Evangile, notamment en associant à Dieu de fausses divinités. De même, le statut du Coran en tant que révélation divine ultime qui clôt définitivement l’ère des Prophètes lui confère une double spécificité en Islam, comme l’a montré Mohamed Achiq [5] : il constitue, d’une part, un livre de rappel et de discernement qui englobe tous les livres divins descendus avant lui et dissipe toute falsification ou interprétation malintentionnée de ces livres et, d’autre part, un guide universel ultime protégé, de ce fait, par Dieu contre toute altération [6]. De même, le Coran précise que les Hommes ne divergent pas au sujet de la croyance en leur Créateur, ce qu’ils ont en commun par la Fitrah, mais que ce sont ceux-là mêmes à qui Dieu envoya des Prophètes et fit descendre le Livre (la Torah, selon al-Tabari), pour régler parmi les gens leurs divergences, qui se mirent à en disputer, après que les preuves leur furent venues, et ce, par esprit de rivalité :
« Les gens formaient (à l'origine) une seule communauté (croyante). Puis, (après leurs divergences,) Allah envoya des prophètes comme annonciateurs et avertisseurs; et Il fit descendre avec eux le Livre contenant la vérité, pour régler parmi les gens leurs divergences. Mais, ce sont ceux-là mêmes à qui il avait été apporté, qui se mirent à en disputer, après que les preuves leur furent venues, par esprit de rivalité! Puis Allah, de par Sa Grâce, guida ceux qui crurent vers cette Vérité sur laquelle les autres disputaient. Et Allah guide qui Il veut vers le chemin droit. [213] » [S2]
En conclusion, on peut dire que les croyances sont incontournables dans la vie de l’Homme et qu’elles viennent inéluctablement s’adjoindre, avec ou sans cohérence, à la rationalité ou à la raison qu’il est à même de développer. En ce qui concerne l’inclinaison de l’Homme à croire en Dieu, elle n’a rien de fortuit en Islam et constitue une conséquence de la nature originelle qu’Il a donnée à tous les Hommes, pour les prédisposer à L’adorer de leur plein gré. Le Créateur a ainsi doté les Hommes de raison, de moyens d’accès au savoir et à la foi ainsi que de libre-arbitre vis-à-vis de Ses commandements religieux, pour les éprouver conformément à Sa volonté dans la vie-présente (et savoir) qui d’eux s’avérera meilleur en œuvre. Et c’est sans doute ce qui fait de l’Homme cette créature si distinguée et singulière, capable du meilleur comme du pire, selon le bien-fondé ou le mal-fondé de ses croyances et le degré d’alignement de ses actes sur ces croyances !
Abourina.
[1] Henri-Louis Bergson, « Les deux sources de la Morale et de la Religion »
[2] Gustave le Bon, « La Psychologie des Foules »
[3] Ibn al-Qayyim, « La Guérison du Patient au Sujet des Questions du Destin » (Titre traduit)
[4] Coran : [S2,v75], [S2,v79], [S4,v46], [S4,v157], [S5,v13], [S5,v41], [S5,v116]
[5] Mohamed Achiq, « Comprendre l’Islam à la lumière du Coran et de la tradition Prophétique » (Amazon.fr)
[6] Coran : [S36,v69], [S25,v1], [S27,v76], [S34,v28], [S2,v2], [S18,v1], [S15,v9]
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jpbjazz · 6 months ago
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LÉGENDES DU JAZZ
DON BYRON, AGENT PROVOCATEUR
"Nobody calls up Eric Clapton and says, 'Yo, Clapton, you're the white guy that plays all that black {expletive}, right? Why don't you come play at a rally?' What makes them think they can do that to me?"
- Don Byron
Né le 8 novembre 1958 à New York, Donald Byron était issu d’une famille musicale. Son père, Donald Byron Sr., était postier et jouait de la contrebasse dans des groupes de calypso. Sa mère Daisy White travaillait comme téléphoniste et était aussi pianiste. Sous l’influence de sa mère, Byron avait été initié à une musique diversifiée allant de la musique classique à la salsa et au jazz. Exposé à la musique de Dizzy Gillespie, du percussionniste cubain Machito et de Miles Davis durant ja jeunesse, Byron avait également assisté à des spectacles de ballet et de musique classique.
Même si le fait d’avoir été familiarisé avec une musique aussi éclectique l’avait aidé Byron à bâtir un style très personnel, il n’avait pas toujours pu exploiter tout son potentiel en raison de ses origines afro-américaines. Il expliquait: "Nobody wanted to believe I was capable of doing the classical stuff. I'd show up and they'd say, 'You want to play jazz.' In the classical pedagogy, I had teachers telling me my lips were too big."
Byron ayant été atteint d’asthme durant son enfance, un médecin lui avait recommandé d’apprendre à jouer d’un instrument à vent afin de développer ses capacités respiratoires. C’est ainsi qu’il avait commencé à jouer de la clarinette.
Byron avait grandi dans le sud du Bronx aux côtés de jeunes juifs qui avaient contribué à développé son intérêt pour le klezmer, la tradition musicale des Juifs ashkénazes d’Europe centrale et d’Europe de l’Est. Décrivant son intérêt pour la musique juive, Byron avait commenté: ‘’I was playing Jewish music 15 years before all of this downtown [radical Jewish culture] activity. [Klezmer] is just a music that uses clarinet; it’s just one of the musics that I play that uses clarinet. I was interested in the chord changes and the scales. There’s lots of little musics around the world where the clarinet is kind of like the lead instrument.”
Parmi les autres influences de Byron à cette époque, on remarquait Joe Henderson, Artie Shaw, Jimmy Hamilton et Tony Scott. À l’adolescence, Byron avait pris des cours de clarinette avec Joe Allard. Il avait aussi écrit des arrangements pour le groupe de son high school. George Russell avait également été un de ses professeurs durant ses études au New England Conservatory of Music de Boston où il avait décroché un baccalauréat en musique en 1984. Durant cette période, Byron avait également fait partie du Klezmer Conservatory Band dirigé par Hankus Netsky. À l’époque où il avait obtenu son diplome, Byron était d’ailleurs devenu le leader du groupe. Il avait aussi joué avec des groupes de jazz latin. Byron avait également étudié à la Manhattan School of Music de l’Université de New York.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Byron avait quitté le Klezmer Conservatory Band en 1987 pour travailler avec de grands noms du jazz comme Reggie Workman, Hamiet Bluiett et Bill Frisell. Il avait aussi joué avec des musiciens d’avant-garde comme Craig Harris et David Murray.
En 1991, Byron avait publié un premier album comme leader intitulé Tuskegee Experiments. Le titre de l’album faisait référence à une série d’expériences médicales et psychologiques hautement discutables sur le plan éthique tentées sur des Afro-Américains en 1932. Enregistré avec Frisell et Workman, l’album comprenait des versions de "Auf Einer Burg" du compositeur classique Robert Schumann et de ‘’Mainstem’’ de Duke Ellington. Le Penguin Guide to Jazz avait qualifié l’album de chef-d’oeuvre et d’un ‘’des premiers albums les plus excitants en plus d’une décennie." 
L’album suivant de Byron, Plays the Music of Mickey Katz, avait été une surprise pour les amateurs de jazz qui ne connaissaient pas les antécédents de Byron avec la musique klezmer. Tentative de témoigner de la contribution des traditions yiddish à la culture populaire américaine, l’album avait été décrit en ces termes par Byron qui avait expliqué en entrevue: "People today think that Jewish musicians of the 20's, the generation that could have been klezmers, had the greatest attitude about their own music. But really, those cats didn't want to know... klezmer. They wanted to play jazz or symphony --anything to avoid being stereotyped by klezmer." Malheureusement, plutôt que de mieux faire accepter la culture yiddish, l’album avait eu pour résultat de l’enfermer dans certains stéréotypes. Comme Byron l’avait expliqué plus tard au cours d’une entrevue accordée au magazine Down Beat: "I run into people all the time who don't know I made anything after the Mickey Katz record. No matter how much I've done before and after, it always seems to be that stuff they want to talk about and hear. Sometimes I'm sorry I did it." 
ÉVOLUTION RÉCENTE
Peu avant la publication de l’album Music for Six Musicians en 1995, Byron avait expliqué la démarcation qui existait entre le jazz dit ‘’mainstream’’ et l’avant-garde. Comme il l’avait déclaré au cours d’une entrevue accordée au magazine New York Times:
"Me and most of the cats I hang with, we're too left-wing to be around {mainstream jazz institution Jazz At} Lincoln Center. They should be presenting the freshest, baddest stuff. I don't even exist in jazz the way these people perceive it to be.... I've gotten to the point where I can't care what other jazz cats think." L’album Music for Six Musicians était un hommage à la musique afro-cubaine qui avait marqué la jeunesse de Byron dans le Bronx. La musique latine formait d’ailleurs un volet important de la personnalité musicale de Byron. Continuant de témoigner d’une grande conscience sociale, Byron avait ouvert l’album sur un extrait du poème d’Haji Sadiq Al Sadiq "White History Month," qui contenait des affirmations comme: "You think it fair if there was a white history month? ... I picture a kind of underground railroad, Delivering us in the dead of night from the inner city to the suburbs, Yea, like right into the hands of the Klan?" 
En 1996, Byron avait fait une apparition dans le film Kansas City de Robert Altman aux côtés d’autres grands noms du jazz comme Geri Allen et James Carter. Même si le film était un hommage à la musique du début au milieu des années 1930, la bande sonore avait laissé une grande place au jazz contemporain. Selon le directeur musical Hal Willner, "If you listen to records like 'Lafayette' {by Count Basie} or 'Prince of Wails', there was as much energy as any punk-rock I've ever heard." Dans le film, Byron avait interprété un solo sur la pièce d’Eddie Durham "Pagin' the Blues."
En 1996, Byron avait d’ailleurs publié un album intitulé Bug Music dans lequel il avait rendu hommage à la fois aux compositions classiques de Duke Ellington et aux oeuvres des compositeurs John Kirby et Raymond Scott, qui avaient souvent été discrédités par les critiques malgré leur succès commercial et la complexité technique de leur musique. Comme Byron l’avait expliqué dans l’ouvrage Music and The Arts, "Even in Gunther Schuller's The Swing Era, {he says} it's not really good music.... When you look at the era those cats came up in, that was the stuff that was turning everybody out." Byron avait ajouté que le titre de l’album était inspiré d’un épisode du dessin animé The Flintstones qui comprenait une parodie des Beatles avant que la musique du groupe ne soit considérée comme acceptable par les critiques de la musique ‘’mainstream.’’
En suivant sa propre inspiration et en ignorant les préjugés subjectifs des critiques, Byron était devenu une des voix les plus intéressantes de la musique des années 1990. Dénonçant la façon stéréotypée dont les musiciens noirs étaient traités dans le cadre d’un profil publié dans le magazine New York Times, Byron avait déclaré: "Nobody calls up Eric Clapton and says, 'Yo, Clapton, you're the white guy that plays all that black {expletive}, right? Why don't you come play at a rally?' What makes them think they can do that to me?"
En 1999, lors de la promotion de son album Romance With the Unseen, Byron avait expliqué pourquoi il avait toujours eu des goûts aussi éclectiques. Byron, qui détestait les étiquettes, avait commenté:
‘’I think lots of people listen to that range of music. Ultimately, intellectually, I’m very connected to that range of idioms. The clarinet puts you in a situation that’s kind of unique. There’s no way you can play the clarinet without playing classical music, so well all have that, even some of the cats like Greg Tardy. To play as much clarinet as he plays, you can’t without going to school and studying Mozart. People are just not used to seeing black folks to do that. It just takes that involvement in that kind of music to get to a point where you can even finger some jazz.’’
Byron croyait d’ailleurs que sa jeunesse dans le Bronx l’avait préparé à manifester une grande ouverture face aux autres cultures. Il expliquait:
‘’In terms of trying to put together a poetry project {Nu Blaxploitation}, I grew up in the South Bronx (Eddie Daniels didn’t grow up in the South Bronx) so I saw Grandmaster Flash and DJ Cool Herc; these cats were all around the neighborhood, so I witnessed the beginning of {hip-hop}. My parents are of Afro-Carribean descent so we were into the calypso, and Afro-Carribean stuff and Cumbia... and my father was a jazz musician too, so we even knew some cats who were in and out of the Basie and Ellington bands. So I’m not really doing anything that I didn’t hear before I was 18. I didn’t grow up in a sheltered way, like I didn’t hear before I was 18. I didn’t grow up in a sheletered way, like ‘We’re from the Dominican Republic and we only listen to meringue’’; that’s not the way I grew up.’’
Évoquant son implication sociale et politique, Byron avait déclaré:
‘’I just have a certain politic. I think a lots of people have a polioc, but I think in the past, certainly since the Young Lions era, there hasn’t been a lot of politics in the music. But compared to what Mingus was talking about it’s not excessive, compared to what the hip hop cats are talking about, or the Last Poets, I don’t think it’s excessive. People that know me know what if we’re gonna talk for an hour, we’ll spend 20 minutes talking about stuff that I have in my pieces. When I think about putting that politic and that feeling in the music I think back to the Gary Bartz Ntu Troop. That for me was a model of how to do it, just feeling ike when you put out a thing you want to put out some kind of gestalt picture of what you are. I think we’re at a point in history where people don’t want to think about those things because it profits them to think, or at east to let you think, that all of this stuff is over and we don’t need to be talking about biases of race and gender. And it’s never over, either you want to talk about it or you don’t, so if the fact that you want to talk about it means that you’re controversial. If you read where I was coming from doing the Mickey Katz and doing Bug Music, there’s even a politic to those particular projects.’’
Membre de la Black Rock Coalition, une organisation qui affirmait que le rock n’ roll était inspiré de la musique noire, Byron avait interprété la pièce "Bli Blip" dans la compilation de la Red Hot Organization intitulée Red Hot + Indigo en 2001. Hommage à la musique de Duke Ellington, l’album avait pour but de recueillir des fonds pour prévenir et combattre le SIDA. Dans le cadre de l’album, Byron avait joué aux côtés de Bill Frisell, Joe Henry, Marc Ribot, Vernon Reid et Allen Toussaint. Dans les années 1990, Byron avait également dirigé le quintet de musique classique Semaphore. De 1996 à 1999, Byron avait aussi été directeur musical de la Brooklyn Academy of Music où il avait dirigé une série de concerts pour le Next Wave Festival et présenté en première son spectacle pour enfants intitulé Bug Music for Juniors.
De 2000 à 2005, Byron avait été artiste-en-résidence au New York's Symphony Space où il avait dirigé l’Adventurers Orchestra, lancé la série de concerts Contrasting Brilliance et tranmis sa vision de compositeurs et d’artistes comme Henry Mancini, Sly Stone, la compagnie de hip-hop Sugar Hill Records, Igor Stravinsky, Raymond Scott, Herb Alpert et le groupe Earth, Wind and Fire.
Également professeur, Byron avait enseigné la composition, l’improvisation, l’histoire de la musique, la clarinette et le saxophone à la Metropolitan State University of Denver (2015), l'Université d'Albany (2005–2009) et le Massachusetts Institute of Technologie (MIT) de 2007 à 2008. Historien du jazz reconnu, Byron avait tenté de recréer dans ses albums des moments importants de l’histoire des de la musique populaire, notamment dans le cadre d’albums comme Plays the Music of Mickey Katz (1993) et Bug Music (1996).
Don Byron a remporté de nombreux honneurs au cours de sa carrière, dont une bourse de la Fondation Guggenheim en 2007. La même année, Byron avait été nommé USA Prudential Fellow et avait décroché une bourse de United States Artists, une organisation caritative qui soutient et encourage le travail des artistes américains. En 2009, l’American Academy de Rome lui avait également décerné un Rome Prize Fellowship. La même année, la composition de Byron intitulée Seven Etudes for solo piano, qui lui avait été commandée par la pianiste Lisa Moore, lui avait valu d’être mis en nomination pour un prix Pulitzer en composition. Byron avait aussi été mis en nomination en 2005 pour un prix Grammy pour le meilleur solo de jazz instrumental pour son solo de clarinette basse sur le standard "I Want to Be Happy" tirée de l’album Ivey-Divey en 2004. Byron avait également été juge lors du 2e gala des Independent Music Awards. Élu artiste de jazz de l’année par le magazine Down Beat en 1992, Byron avait également remporté le prix de meilleur clarinettiste dans le cadre des sondages des critiques du magazine Down Beat de 1992 à 1997.
Musicien et compositeur très éclectique, Byron a travaillé dans des contextes diversifiés allant de la musique classique à la salsa, en passant par le be bop, le swing, le hip-hop, le funk, le rhythm & blues et la musique klezmer. Il s’est également produit dans plusieurs festivals de musique à travers le monde, y compris à Vienne en Autriche, San Francisco, Hong Kong, Londres en Angleterre, Monterey en Californie, en Nouvelle-Zélande et à Broadway. 
Byron a collaboré avec les plus grands noms du jazz au cours de sa carrière, de Mario Bauza au Duke Ellington Orchestra, en passant par John Hicks, Tom Cora, Bill Frisell, Vernon Reid, Marc Ribot, Cassandra Wilson, Hamiet Bluiett, Anthony Braxton, Geri Allen, Jack DeJohnette, Hal Willner, Marilyn Crispell, Reggie Workman, Craig Harris, David Murray, Leroy Jenkins, Bobby Previte, Gerry Hemingway, DD Jackson, Douglas Ewart, Brandon Ross, Ed Neumeister, Tom Pierson, Steve Coleman, Living Colour, Ralph Peterson, Uri Caine, Mandy Patinkin, Steve Lacy, les Kansas City All-Stars, les Bang On A Can All-Stars, Medeski Martin & Wood, Angelique Kidjo, Carole King, Daniel Barenboim et Salif Keita. Il a également collaboré avec l’Atlanta Symphony, Klangforum Wien (un orchestre de chambre autrichien), le guitariste auteur-compositeur Joe Henry, l’écrivain Paul Auster, la poète, bassiste et autrice-compositrice Meshell Ndegeocello et plusieurs autres.
Évoquant sa collaboration avec Jack DeJohnette, Byron avait expliqué: ‘’I like those loud, interactive drummers, all of which are coming out of Jack, even Joey Baron and Ralph Peterson - they’d all say in a heartbeat that they’re coming out of {Jack}. So it was just interesting to experience Jack firsthand.’’ Au sujet de sa collaboration de longue date avec le guitariste Bill Frisell, Byron avait ajouté: ‘’We have a sense of line that’s similar and a sense of harmony and how to attack it. I think that we’ve used all of the indefinite qualities of our instruments together in a really kind of unusual way.’’
Un des derniers projets de Byron était un duo avec le pianiste Uri Caine. Il expliquait:
‘’I’m doing this duo thing, gathering songs together that have the kind of control over harmony and the drama of lyrics that an aria from an opera has. I had to try to find some stuff that did that. There’s the obvious stuff, like the Schumann that I love, Puccini, but then I pulled in some Stevie Wonder or some L.A. and Babyface, and we’re gonna have different singers come in and guest. It’s a duo between me and Uri with a few guest singers, some Broadway, some pop, some jazz.’’
Grand amateur de musique classique, Byron appréciait particulièrement la Symphonie No 1 de John Corigliano. Il expliquait: ‘’An excellente performance, great music that actually encourages classical players to make improvisational choices without they knowing it.’’ Parmi ses autres albums de prédilection, Byron citait La Sonora Poncena, un disque de jazz afro-cubain dEdward Simon la Bikina, Musical Conquest de Mike Nichols et Elaine May et Sonny Meets Hawk, de Sonny Rollins et Coleman Hawkins.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Don Byron.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Don Byron.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Don Byron Biography.’’ Net Industries, 2023.
JENKINS, Williard. ‘’Don Byron: Range and Vision.’’ Jazz Times, 25 avril 2019.
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nemetira · 4 months ago
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La Femme pauvre ou la consécration de la femme et de la fiction | ⭐⭐⭐⭐,5
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Dans les premiers pas de La Femme pauvre, on entre abruptement comme pour signaler le génie d’une œuvre intelligente où le lecteur est mis à l’épreuve. Collection de mots savants comme savent le faire les décadents, un début sous-forme de généalogie naturaliste mais sans réel déterminisme : La Femme pauvre s’avère cependant digeste, malgré l’attention qu’elle exige (ce dont on remercie l’auteur).
La Femme pauvre, c’est un itinéraire d’une personnage sainte et superbe : Clothilde. A l’origine ? Une mère de race illégitime, orgueilleuse, dissimulatrice, rigide, hypocrite, manipulatrice qui cocufie le père de Clothilde engendrant par ses actes perfides l’alcoolisme de ce mari qui finira enfermé dans “un asile de gâteux”. Découle alors la décadence d’une famille éclatée qui, au fond, l’a toujours été jusqu’au remariage de la mère avec la crapule d’Isidore Chapuis, méprisant personnage qui exploite Clothilde.
L’écriture est très incisive, très juste ou du moins très clairvoyante. Bien sûr ça ne manque pas de quelques propos misogynes mais c’est beaucoup plus compliqué que ça… Parce que ce qu’il y a de beau dans les relations que Clothilde entretient avec ses bienfaiteurs Gacougnol et Marchenoir, c’est qu’il n’y a aucune ambiguïté sur la nature de leurs rapports : ils sont platoniques, honnêtes, purs, intellectuels. Les hommes donnent sans arrière-pensée et réitèrent sans arrêt que Clothilde est une personne libre et qu’elle ne doit pas s’édifier d’idoles (en dehors de la Vierge Marie et du Christ bien entendu car on est tout de même dans un roman catholique). Leurs désirs sont de fournir l’autonomie à Clothilde, particulièrement intellectuelle. Tout cela donne à voir les inégalités sociales, que cela ait été conscient ou non à l’écriture. Et d’ailleurs c’est ça qui est important, l’œuvre qui parle d’elle-même, que Bloy ait été misogyne ou non.
“Et puis, quand même vous ne me rendriez aucun service positif, ayant une dénomination précise dans le dictionnaire, n’est-ce rien de me garder contre l’ennui de mon existence qui n’est pas très drôle ?… Je suis une espèce de grand homme raté, je le sais mieux que personne et je ne me l’envoie pas dire. Vous comprendrez mieux plus tard ce qu’il y a d’amertume dans cette parole…”
Riche philosophiquement, riche en intertextualité, les qualités de la femme pauvre sont nombreuses mais un défaut subsiste : la structure.
“Sous quelque prétexte que ce fût, Mademoiselle, il n’admettait pas qu’on tuât les bêtes et, par conséquent, il s’interdisait de manger leur chair, ne voulant pas se rendre complice de leur massacre. Il le disait à qui voulait l’entendre, sans que nulle moquerie fût capable de le retenir, et on sentait qu’il aurait donné sa propre vie pour cette idée.”
La structure narrative aussi bien réussie soit-elle dans la première partie, l’est beaucoup moins dans la seconde qui reste un peu confuse, voire alambiquée. Pour autant, La Femme pauvre reste très intéressante à lire, intéressante à étudier, intéressante à penser malgré une qualité narrative “inégale” et un personnage féminin moins fouillé et montré, actant. Effectivement, Clothilde reste un personnage féminin positif mais assez passif — sans doute un relent misogyne où l’on ne peut que voir la femme comme auto-sacrificielle et docile, presque éteinte. Pour faire court, plus de réflexion formelle, plus de Clothilde, donc plus de développement finalement, auraient fait de ce livre, non pas un chef-d'œuvre (puisqu’il l’est déjà selon moi) mais un livre visionnaire et génial psychologiquement autant que philosophiquement mais aussi stylistiquement car le style est tout simplement incroyable, du rarement vu.
“Il se persuada que l’art de son étrange défenseur correspondait mystérieusement au sien. La violente couleur de l’écrivain, sa barbarie cauteleuse et alambiquée ; l’insistance giratoire, l’enroulement têtu de certaines images cruelles revenant avec obstination sur elles-mêmes comme les convolvulacées ; l’audace inouïe de cette forme, nombreuse autant qu’une horde et si rapide, quoique pesamment armée ; le tumulte sage de ce vocabulaire panaché de flammes et de cendres ainsi que le Vésuve aux derniers jours de Pompéi, balafré d’or, incrusté, crénelé, denticulé de gemmes antiques, à la façon d’une châsse de martyr ; mais surtout l’élargissement prodigieux qu’un pareil style conférait soudain à la moins ambitieuse des thèses, au postulat le plus infime et le plus acclimaté ; — tout cela parut à Léopold un miroir magique où bientôt il se déchiffra lui-même, avec le hoquet de l’admiration.”
(Tableau : Vierge consolatrice de William-Adolphe Bouguereau)
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lecritoire-victorien · 11 months ago
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Quelques idées pour développer le background d'un personnage
Survivant d'une anomalie temporelle : Votre personnage pourrait avoir été pris dans une anomalie temporelle, le laissant avec des souvenirs d'événements qui n'ont jamais eu lieu, ou d'une vie parallèle. Cette expérience altère sa perception du temps et de la réalité, le rendant unique dans sa manière de percevoir les événements et les relations.
Échappé d'une secte ou d'une société utopique déchue : Avoir grandi dans une secte ou une société qui prônait des idéaux utopiques, mais qui s'est révélée être dystopique ou corrompue, pourrait laisser votre personnage avec une méfiance profonde envers les idéologies et les autorités, ainsi qu'une quête de sens ou de rédemption.
Dernier de son espèce ou culture : Être le dernier survivant de sa culture, espèce, ou civilisation après une catastrophe ou un génocide offre une perspective unique sur la perte, l'identité et la solitude. Ce traumatisme peut pousser votre personnage à préserver les vestiges de sa culture ou à lutter contre l'oubli.
Expérience d'une réalité alternative : Avoir vécu dans une réalité alternative (à travers un voyage dimensionnel, par exemple) et en être revenu peut laisser votre personnage avec des connaissances ou des expériences qui le démarquent, mais aussi avec la nostalgie d'un monde qui n'existe pas dans sa réalité actuelle.
Réminiscences d'une vie antérieure : Des souvenirs persistants d'une vie antérieure peuvent troubler votre personnage, surtout si ces souvenirs révèlent des vérités inconfortables ou des responsabilités inachevées, le plaçant dans une quête de réconciliation avec son passé.
Victime d'une expérience scientifique : Avoir été involontairement sujet d'une expérience scientifique (manipulation génétique, expérimentation psychologique, etc.) pourrait non seulement affecter les capacités ou la perception de votre personnage mais aussi sa confiance en l'humanité et en la science.
Porteur d'un secret ancestral ou mystique : Être le gardien d'un secret ancien ou d'une connaissance mystique, qui a coûté la vie à ceux qu'il aimait ou l'a mis en danger, peut donner à votre personnage une dimension mystérieuse et une mission qui dépasse sa propre existence.
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ahgaaarssssss · 1 year ago
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La dépression chez les étudiants : Un mal silencieux qui gangrène les campus camerounais
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Derrière l'image vibrante et dynamique de la vie estudiantine au Cameroun se cache une réalité sombre et souvent ignorée : la dépression. Ce trouble mental, qui touche de plus en plus d'étudiants, impacte négativement leur bien-être et leur performance académique.
Facteurs de risque
Les facteurs favorisant la dépression chez les étudiants camerounais sont multiples et complexes. Parmi les plus importants, on peut citer :
Le stress académique: La pression liée aux examens, aux résultats et à l'insertion professionnelle est une source majeure de stress pour les étudiants.
Les difficultés financières: Le manque de ressources financières peut engendrer des soucis quotidiens et un sentiment d'insécurité.
L'isolement social: L'éloignement de la famille et des amis, l'adaptation à un nouvel environnement et la difficulté à se faire de nouveaux amis peuvent contribuer à un sentiment de solitude.
Le manque de soutien: L'absence d'un système de soutien adéquat, que ce soit de la part de la famille, des amis ou des institutions universitaires, peut aggraver les symptômes de la dépression.
Symptômes et manifestations
La dépression ne se manifeste pas toujours de manière flagrante. Il est important de connaître les symptômes les plus courants afin de pouvoir identifier les étudiants en souffrance et leur proposer une aide adéquate. Parmi ces symptômes, on peut citer :
Tristesse persistante
Perte de motivation et d'intérêt pour les activités habituellement appréciées
Troubles du sommeil et de l'appétit
Difficultés de concentration et de mémoire
Sentiment de culpabilité et d'inutilité
Pensées suicidaires
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Conséquences et impact
La dépression chez les étudiants peut avoir des conséquences graves sur leur vie personnelle, académique et professionnelle. Elle peut les conduire à :
Abandonner leurs études
Avoir des résultats scolaires médiocres
Se replier sur eux-mêmes et s'isoler socialement
Développer des comportements à risque
Attenter à leur vie
Lutter contre la dépression : Un enjeu collectif
La lutte contre la dépression chez les étudiants nécessite une mobilisation collective. Voici quelques pistes d'action :
Mettre en place des programmes de sensibilisation et de formation pour informer les étudiants sur la dépression et ses symptômes.
Créer des cellules d'écoute et de soutien psychologique accessibles et confidentielles sur les campus.
Former le personnel universitaire à la détection des signes de dépression et à l'orientation des étudiants en souffrance.
Encourager l'entraide et la solidarité entre étudiants.
Améliorer les conditions de vie et d'études des étudiants.
Conclusion
La dépression est un problème de santé publique qui touche de plein fouet les étudiants camerounais. Il est crucial de briser le silence et de mettre en place des mesures concrètes pour soutenir les étudiants en souffrance et leur permettre de s'épanouir pleinement.
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crystal--snow · 2 years ago
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☾ Origine ☽
Outre les fées et les spécialistes, il existe aussi ce que l'on nomme les Myhavir. Ce sont des enfants conçus par la magie des fées lors d'un rituel où se réunissent une fée du feu, une fée de l'air, une fée de la terre, une fée de l'eau, une fée de l'esprit et pour finir une fée des astres. Cet évènement était effectué pour pallier la stérilité de certains couples. Ainsi, les futurs parents se voyaient octroyer un enfant aux flux magiques supérieurs à la normale. Leur corps est entièrement composé de particules magiques. Par conséquent, ils sont plus puissants, plus forts physiquement et plus charismatiques... Cependant, ces caractéristiques positives sont mises à mal par une instabilité dangereuse. Considérés comme des menaces, la naissance des myhavirs est proscrite par l’ensemble des royaumes de la Dimension Magique depuis plus de 200 ans déjà.
☾ Physique & caractère ☽
Un myhavir est semblable en tout point à n'importe quelle fée (transformations comprises), du moins si l'on exclut ses iris aux nuances rosées et la couleur violacée de son sang. Etant un être constitué dans sa totalité de magie les myhavir possèdent un physique très avantageux qui a d'ailleurs tendance à les desservir, et surtout à attirer la jalousie des fées qui voit en ces "êtres" des imposteurs et des ennemis. De plus, il faut savoir que la naissance d’un Myhavir implique de lourds sacrifices, sacrifices qui auront bien évidemment des impacts très négatifs sur le développement d'un enfant myhavir. Au-delà de la création d’un être surpuissant et instable, la grossesse de cet enfant entraîne dans la grande majorité des cas la mort de la mère. C'est d'ailleurs pour ça que de nombreux couples passent par une mère porteuse à laquelle ils promettent monts et merveilles, ainsi que la garantie de mettre sa famille à l'abri de tout.
La dose colossale de magie circulant dans les vaisseaux sanguins de l’enfant réduit donc sa durée de vieet rares sont les enfants qui atteignent l’âge de 10 ans. Les rares Myhavirs qui dépassent cet âge sont assujettis à des souffrances secondaires et non négligeables. Parmi ces effets secondaires nous retrouvons les maux de tête, mais aussi les nausées, les vertiges, les troubles psychologiques divers et variés ou encore un système immunitaire plus faible que la normale. Toutes ces souffrances combinées ont tendance à accélérer la mort du Myhavir, et les rares survivants sont considérés comme des miraculés.
☾ La magie des Myhavir ☽
La magie des myhavirs se distingue non seulement par une instabilité puissante et imprévisible mais surtout par cette capacité à maîtriser différents types de sources magiques. Aujourd’hui, trois types de myhavirs ont été isolés :
magie complémentaire : le myhavir maîtrise deux magies issues d’une même source, l’eau et le givre (magie de l’Eau), le sable et la flamme du dragon (magie du Feu), l’endormissement et l'envoûtement (magie de la Lune);…
magie dissociée : le myhavir maîtrise deux magies issues de sources différentes, la foudre et la roche (magie de l’Air et magie de la Terre), la télépathie et le milieu spatial (magie de l’Esprit et magie Astral),…
magie triadique : le myhavir maîtrise trois magies, souvent de manière déséquilibrée (ou du moins, pas à son maximum).
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thelauryneword · 1 year ago
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j'ai le syndrome de l'imposteur, j'ai le syndrome de Peter Pan
j'ai le trouble de la personnalité BORDERLINE
je suis dépressive
j'ai le trouble dissociatif de l'identité
je n'avance pas, depuis 2009, les mêmes années. . . défilent
mon âme est bléssée, mon coeur est brisé.
le silence est une réponse. . .
éclats dormants, un livre, la belle au bois dormant version féministe.
la belle au bois dormants, un livre horrifique pour un public averti.
j'aime les drames, les thrillers, les livres horrifiques, les po��sies, la sociologie, le développement personnel, les films psychologiques et sombres, avec une intrigue. . .
je suis une âme écorchée
ma plume n'est plus une funambule, elle est tombée avec moi.
comment réapprendre à ma plume, le fait de danser, de s'envoler dans une brise légère, comment repriser mes ailes. . . la revoir elle, celle qui écrit, celle que j'aime.
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lisaesta7 · 2 years ago
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Au travers des sessions HEALTHY EXPERIENCES Il s’agit de comprendre l’importance de CHANGER DE PRISME par le mouvement corporel &respiratoire + le vocabulaire
💯 de vigilance VOCABULAIRE en mode sophro- logique:
Cesser de dire J´AI MAL au profit de JE VAIS MAL est d’un grand secours. C’est se donner les moyens de penser autrement pour se relier à la Vie ..c’est exercer la volonté de se redresser et de gagner en maturité en autonomie.
“Dans la vie il n’y a pas pire maladie que celle à laquelle on ne peut donner de sens”
“In life there is no worse disease than the one to which we cannot give meaning"
Oui je pose ça en anglais car c’est parfois plus parlant…
Il s’agit d’ explorer beaucoup et d’ouvrir sa manière de concevoir les maladies. De s’interroger beaucoup et de mobiliser ses propres ressources..de donner du sens et de se questionner sans retomber dans un mécanisme. Trop de haut diplôme.es en sciences pullulent de partout et nient complètement la complexité et la richesse des expériences de l’humain.
L’erreur serait de continuer à concevoir qu’1 seule technique ou 1 seul médicament peut resolver 1 problème ou 1 maladie.
Un problème ou une maladie c’est souvent multi factorielle et j’ai toujours trouvé important d’élargir mes propositions et mes partenariats pour éviter les dérives.
Chaque HEALTHY EXPERIENCE que je propose sera toujours un cheminement afin que l’individu s’oriente par rapport à lui-même. Mes principes s’articulent autour et à partir de ce que l’on m’énonce et de se que je détecte..( visible invisible dit et non-dit) d’où mon expression de spirale dynamique mise en actions qui favorisent l’autonomie de guérison de chaque individu.
Normalement 1 accompagnement ou coaching permet le changement de prisme. Pour éviter d’être abusé.e il me semble nécessaire d’ajouter qu’il faut:
1/ Reconnaître qu’on ne peut pas résoudre un problème et sa guérison avec une seule technique et un seul médicament
2/ Se fier à son corps physique et à l’état de sa psyché pour éviter les prises de pouvoir abusives et les états de culpabilité.
3/ L’anamnese la recherche et le positionnement que l’on se doit d’avoir face au soignant réclame une maturité de chacun des protagonistes ( il est fondamental de ne pas se sentir infantilisé)par “son coach” … “son doc”
4/ Revoir avec honnêteté la vraie définition du mot charlatan (pour les identifier et s’en éloigner )
Charlatan définition: Personnalité qui affirme que vos manifestations sont des symptômes corporelles et ou psychiques et ou psychologiques et que ceux-ci ne peuvent être résolues que par sa technique et son savoir.
5/ Considérer que très souvent le diagnostic de départ dépend de l’état d’esprit ( le votre et celui de l’intervenant)
Ex:👉🏽 connaissez-vous l’histoire de l’oncologue et de sa patiente? Le jour J de la découverte de sa totale rémission Mme x lors de son rdv médical vient pour dire merci et au revoir à son médecin spécialisé en oncologie qui lui dit: « Oui ça a bien marché mais vu que votre cancer va revenir je vais vous prescrire un médicament » la patiente c’est retrouvée prise dans un tel choc qu’elle a développer une pneumonie dès le lendemain ..son médecin généraliste très fâché a appelé son confrère …le spécialiste en oncologie se justifia en expliquant qu’il venait de perdre sa femme d’un cancer du sein ..fin. Mais vous voyez l’affaire!? L’état d’esprit de lors d’un rdv est déterminant..donc à chacun d’en être conscient en mode “ RIEN N’EST FIGÉ “…je pense d’ailleurs que ce spécialiste n’a plus jamais dit ça!
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6/ Il est important de ne pas reproduire une causalité mécanique 👉🏽 20 personnes ont mal au genoux et 1 solution identique??! Faut arrêter ça…
Non ..halte aux fidélités inconscientes et infantilisantes sachez que l’héritage du vivant est réversible
On peut se libérer des schémas qui manipulent et impactent les générations suivantes.
7/ Notre épigénie est très dynamique et donc il n’y a pas qu’une seule réplique sensible face à la diversité de nos environnements !..hormones comprises (pour l’environnement corporel )
Lors de mes sessions vous découvrirez donc des pratiques encourageantes pour:
S’autotransformer et se réhumaniser ( MDR…j’ ose c’est hyperbien en place ici 😅)
Souvent en supplément vous gagnerez 👉🏽une santé spirituelle comme repulpée dès que la ou les fausses identités ( fausse.s idée.s) sont déboulonnées le paradoxe c’est que l’on révèle un état d’être meilleur et plus enclin à l’autonomie ds tous les domaines de sa vie.
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You can join me on insta @lisaesta8💋
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christian-dubuis-santini · 2 years ago
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Un psychanalyste peut-il «croire en la science» comme le réclame la propagande aujourd’hui?
Dans "L’avenir d’une illusion", Freud démontre que les doctrines religieuses sont toutes des illusions, soit «l’accomplissement des souhaits les plus anciens, les plus forts et les plus pressants de l’humanité».
Une croyance est une illusion lorsqu’elle est motivée de façon prévalente par la réalisation d’un désir et ne tient pas compte de son rapport à la réalité.
Telle pourrait être une définition de la religiosité: une machine susceptible de convertir les passions (humaines, trop humaines) en illusions.
Considéré comme un scientifique de premier plan pour avoir exploré dès 1895 les arcanes et les paradoxes du système neuronique, Freud estime que la psychanalyse a «un droit particulier à être le porte-parole de la vision du monde scientifique, parce qu’on ne peut pas lui faire le reproche d’avoir négligé la dimension psychologique dans l’image du monde».
Or, c’est à partir de ce «droit particulier» qu’il va pouvoir prendre ses distances avec la pure et simple conception "néopositiviste", pour la bonne raison que l’idéologie néopositiviste fait partie du monde et devient ainsi, pour lui, un objet d’analyse.
C’est ainsi qu’il découvre que le champ de la croyance ne s’oppose pas seulement à la science, mais qu’il traverse de bout en bout le monde scientifique! Ne convient-il pas dès lors de reconsidérer la frontière séparant la science et la religion?
Dans une lettre du 16 février 1929 adressée au paster Pfister, Freud note: «On peut naturellement user du droit humain à l’inconséquence, faire un bout de chemin avec l’analyse, puis s’arrêter pile, un peu comme Charles Darwin, qui allait régulièrement à l’église le dimanche.»
Comment comprendre, en effet, que passant de son laboratoire où il déboutait jour après jour le dogme de la Création, il puisse se rendre régulièrement à l’église?
Freud a ici clairement décollé de l’idéologie néopositiviste puisque cette contradiction, insoluble scientifiquement, n’est plus concevable que sur le plan psychologique.
Avec la psychanalyse, l’inconséquence darwinienne a changé de statut. Elle devient un symptôme. Un symptôme qui dévoile quoi? Que si la névrose est à l’œuvre dans le champ religieux, elle l’est tout autant dans celui de la science!
C’est cette même argumentation que l’on retrouve dans les dernières lignes d’«Au-delà du principe de plaisir». En introduisant sa deuxième topique, Freud sait qu’il a toutes les chances de provoquer le scandale parmi ses disciples. C’est pourquoi il anticipe les réactions. «Seuls les croyants qui demandent à la science de leur remplacer le catéchisme auquel ils ont renoncé verront d’un mauvais œil qu’un savant poursuive et développe ou même modifie ses idées.» Il exhorte donc ses lecteurs à ne pas adopter vis-à-vis de la science une attitude religieuse qui figerait les découvertes en dogmes et ruinerait du même coup toute possibilité de recevoir les nouveaux concepts qu’il avance.
Quant à Lacan, comment en arrive-t-il à dire: «Pour moi la seule science vraie, sérieuse, à suivre, c'est la science-fiction»?
Extraits des Écrits, voici quelques morceaux choisis de "La science et la vérité" permettent de saisir en quelques mots précisément articulés sur quels fondements repose l’éthique lacanienne (qui n’a rien à voir avec les prises de position des "lacan(aille)iens" usuriers et abuseurs du nom de Lacan, qui ne sont en fait que des représentants de commerce, des employés de bureau et des lieutenants du discours dominant, qui se trouve dans l’antipathie la plus radicale avec le Discours de l’Analyste)...
«Pour ce qui est de la science [..] je l’aborderai par la remarque étrange que la fécondité prodigieuse de notre science est à interroger dans sa relation à cet aspect dont la science se soutiendrait: que la vérité comme cause, elle n’en voudrait-rien-savoir.»
«On reconnaît là la formule que je donne de la Verwerfung ou forclusion, - laquelle viendrait ici s’adjoindre en une série fermée à la Verdrängung, refoulement, à la Verneinung, dénégation, dont vous avez reconnu au passage la fonction dans la magie et la religion.»
«Certes me faudra-t-il indiquer que l’incidence de la vérité comme cause dans la science est à reconnaître sous l’aspect de la cause formelle.»
«Ai-je besoin de dire que dans la science, à l’opposé de la magie et de la religion, le savoir se communique?»
«Mais il faut insister que ce n’est pas seulement parce que c’est l’usage, mais que la forme logique donnée à ce savoir inclut le mode de communication comme suturant le sujet qu’il implique.»
«Les sciences de l'homme
Une physique est concevable qui rende compte de tout au monde, y compris de sa part animée. Un sujet ne s’y impose que de ce qu’il y ait dans ce monde des signifiants qui ne veulent rien dire et qui sont à déchiffrer.»
«Il n’y a pas de science de l’homme, ce qu’il nous faut entendre au même ton qu’il n’y a pas de petites économies. Il n’y a pas de science de l’homme, parce que l’homme de la science n’existe pas, mais seulement son sujet.»
«On sait ma répugnance de toujours pour l’appellation de sciences humaines, qui me semble être l’appel même de la servitude.»
«La dénégation inhérente à la psychologie en cet endroit serait, à suivre Hegel, plutôt à porter au compte de la Loi du coeur et du délire de présomption [..]
La psychologie est véhicule d’idéaux: la psyché n’y représente plus que le parrainage qui la fait qualifier d’académique. L’idéal est serf de la société.
Un certain progrès de la nôtre illustre la chose, quand la psychologie ne fournit pas seulement aux voies, mais défère aux voeux de l’étude de marché.»
«La psychanalyse alors y subvient à fournir une astrologie plus décente que celle à quoi notre société continue de sacrifier en sourdine.»
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Pendant la plus grande partie de ma vie, j'ai été une personne très renfermée et d'apparence « antisociale ». À l'adolescence, j'ai perfectionné un personnage renfrogné et sarcastique pour me protéger de l'air trop enfantin et sensible. Je me suis retiré des autres par réflexe, pour cacher le fait que je ne savais pas comment initier un contact social d'une manière approuvée par les neurotypiques.
C'était ma première tentative consciente de masquer mon autisme, même si je ne savais pas encore que j'étais autiste. Je ne découvrirais pas mon handicap, ni n'apprendrais le coût psychologique de le masquer, pendant près de deux décennies après cela.
Mon masque grincheux et distant m'a longtemps protégé du rejet. Personne ne pourrait me considérer comme pitoyable ou socialement inepte si je ne trahissais jamais le désir de me connecter en premier lieu. Il était facile de m'extraire de situations déroutantes et trop stimulantes si j'étais déjà connu comme un solitaire sombre. J'ai gelé les gens, mais le chagrin et la nostalgie m'ont rongé et ont lentement ruiné ma vie.
Tout cela a lentement commencé à changer vers la fin de la vingtaine, après avoir appris que j'étais autiste et commencé à faire des recherches sur l'autisme masqué. J'en suis venu à comprendre que je n'aimais pas les gens systématiquement, que je ne pouvais tout simplement pas gérer les plans inattendus ou les bruits erratiques, et que je n'étais pas apte à suivre des scripts sociaux et des règles de politesse qui n'avaient pas de sens pour moi. Pendant tout ce temps, j'avais été glacial avec les gens pour cacher ma vulnérabilité et mon handicap, pas parce que je détestais les gens. J'ai commencé à considérer que je n'étais peut-être pas brisée de façon innée et peu aimable, je n'avais tout simplement pas été vue et appréciée pour la personne que j'étais vraiment.
C'est alors que j'ai commencé à faire un effort dévoué pour me connecter avec les gens en tant que moi authentique. J'ai commencé à visiter de nombreux groupes et clubs sociaux différents et à tester de nombreux nouveaux passe-temps. J'ai commencé à m'habiller et à bouger d'une manière qui semblait moins restrictive et fausse, et j'ai vite réalisé que j'étais aussi transgenre. Plus j'élargissais mes horizons sociaux et assouplissais les restrictions que je m'étais imposées, plus il devenait facile de se faire de nouveaux amis. Il a fallu des années de travail et de pratique, avec de nombreux trébuchements, mais j'ai lentement développé les compétences sociales nécessaires pour former de vrais liens avec des gens que j'aimais vraiment, et assez de respect pour moi-même pour croire que je méritais leur amitié.
Aujourd'hui, j'ai un riche réseau d'amis qui m'aiment vraiment. Lorsque je me sens déprimé, j'ai toujours plusieurs personnes attentionnées à qui je peux tendre la main pour me distraire ou me réconforter. Faire des plans est incroyablement facile - mon calendrier social est presque toujours rempli d'expériences qui me passionnent vraiment. Et quand j'ai vécu une rupture très douloureuse il y a quelques mois, j'ai été enveloppé par l'attention et l'amour d'un riche réseau d'amis. Les gens se sont vraiment présentés pour moi – m'offrant de me tenir compagnie, de me faire dîner, de me laisser dormir dans leurs chambres d'amis, et de déclamer et de pleurer dans leur direction chaque fois que j'en avais besoin – un degré de soutien auquel je n'aurais jamais pensé plus tôt dans ma vie.
La plupart des personnes autistes que je rencontre sont plutôt solitaires. Il est difficile de nouer des relations saines et solidaires quand on vous dit depuis l'enfance que vous êtes inacceptablement maladroit et désemparé et que vous devez faire semblant d'être plus "normal". L'autisme et le développement de «compétences sociales» ne doivent pas nécessairement être des objectifs diamétralement opposés. En fait, la meilleure façon de se faire de nouveaux amis en tant que personne autiste est de démasquer et de partager davantage de votre moi étrange et distinctif avec le monde. Le processus est long et difficile, mais pour moi, cela a changé ma vie. Alors sans plus tarder, voici mes conseils pour les autistes qui veulent se faire de nouveaux amis, et de le faire de manière authentique et non masquée.
Sachez que ce processus prendra des années.
Je trouve que les personnes autistes solitaires aspirent souvent à un concept idéalisé de « famille retrouvée » ou de « communauté » qu'il semble qu'ils n'atteindront jamais. Mais la vérité est que personne ne se réveille et établit des liens intimes en un éclair. Il faut des années pour développer ce genre de confiance – et pour trouver des personnes avec qui vous voulez vraiment créer des liens à ce niveau.
Je me souviens quand j'ai commencé à devenir une personne plus sociale, je pensais que je devais changer radicalement tout ce que j'étais. Je voulais accumuler autant d'amis que possible, devenir extrêmement populaire et extraverti, et établir l'une de ces familles choisies étroitement unies dont j'entendais toujours parler les autres personnes queer. L'intensité et l'urgence de mes attentes étaient irréalistes et m'ont laissé agir comme un faux total, me liant d'amitié avec des gens dont je n'aimais même pas la compagnie et essayant de me conformer à des normes qui ne me convenaient tout simplement pas. C'était épuisant et désordonné.
En réalité, développer de nouvelles compétences sociales et forger des amitiés solidaires demande beaucoup de temps, de travail et de discernement. La grande majorité des personnes que vous rencontrerez ne finiront pas par jouer un grand rôle dans votre vie. Et c'est bien. Vous ne saurez pas toujours, lors de la première rencontre avec quelqu'un, s'il deviendra important pour vous. C'est bien aussi.
Ne vous attendez pas à devenir un ex radicalement plus personne trovertie ou bien connectée instantanément. Ne fixez pas non plus les nouvelles amitiés au standard idéaliste de « famille retrouvée » ou de « communauté ». Une communauté n'est pas une chose que l'on trouve, déjà complètement formée, et dans laquelle on s'insère. C'est une relation dynamique que vous et d'autres personnes créez et continuez à créer ensemble. Donc, pour l'instant, concentrez-vous uniquement sur des comportements spécifiques que vous pouvez adopter pour rencontrer plus de gens. Le reste suivra dans le temps.
Trouvez beaucoup d'événements sociaux et assistez à beaucoup d'entre eux.
Si vous vous êtes déjà retrouvé à chercher désespérément sur Google "comment se faire des amis" tard au milieu de la nuit (comme moi), vous avez déjà lu ce conseil. C'est malheureusement vrai : si vous voulez vous faire de nouveaux amis, vous devrez entrer dans de nouveaux environnements sociaux, rencontrer de nouveaux groupes de personnes et essayer de nouvelles activités. Vous devrez beaucoup faire ces choses.
Utilisez Meetup.com, Facebook, Google et d'autres médias sociaux pour trouver des groupes locaux liés à vos centres d'intérêt. Découvrez ce que votre district de parc, votre bibliothèque publique, vos universités locales, vos collèges communautaires, vos églises, vos bars et vos centres communautaires ont inscrit sur leurs calendriers d'événements. Soyez vraiment expansif dans les intérêts et les activités que vous essayez et recherchez. N'importe quel sujet que vous voulez apprendre, n'importe quel passe-temps ou métier que vous avez toujours voulu perfectionner, chaque émission de télévision ou jeu que vous aimez, le sport que vous pratiquez ou que vous avez est une opportunité de trouver des gens un peu comme vous.
Si vous avez des intérêts ringards de niche, vous pouvez tirer beaucoup de profit de Tumblr, Discord, Reddit et d'autres plateformes de médias sociaux et de chat. La socialisation numérique compte comme une socialisation. De nombreuses personnes autistes préfèrent socialiser en ligne ; vous n'avez pas à socialiser comme les neurotypiques ont tendance à le faire si vous ne le souhaitez pas. Assurez-vous simplement d'être honnête avec vous-même au sujet de vos besoins sociaux, et si le fait de vous faire de nouveaux amis qui vivent loin vous satisfera.
Plus vous poursuivez des intérêts de niche qui vous passionnent, plus vous avez de chances de trouver un espace où vous pouvez vraiment vous intégrer. Je me suis fait d'excellents amis sur des serveurs discord consacrés à l'hypnose érotique, et sur des subreddits pour les personnes intéressées par l'indépendance financière. Je me suis fait des amis pour la vie en participant à la communauté d'écriture en ligne de Tumblr et en participant à un groupe de discussion local genderqueer. J'ai beaucoup profité de l'ouverture d'un large réseau et de la poursuite d'opportunités sociales virtuelles et en personne.
Trouver autant d'engagements sociaux peut sembler beaucoup de travail - et c'est le cas ! Rencontrer de nouvelles personnes et investir dans de nouvelles relations demande beaucoup de travail logistique et d'initiative. Vous n'êtes pas un échec social si une communauté ne vient pas de vous tomber dessus. Vous n'avez pas besoin de tout faire en même temps, mais en prenant des mesures régulières chaque semaine pour élargir votre cercle social, vous vous sentirez plus maître de votre destin. Essayez de réserver une heure ou deux chaque semaine pour trouver de nouveaux événements sociaux. Notez les groupes qui semblent prometteurs et ajoutez des événements à votre calendrier. Alors allez à ces événements. Plusieurs fois. Cela nous amène à l'étape suivante :
Aller à un événement au moins trois fois.
On m'a donné ce conseil il y a de nombreuses années, et il m'a très bien servi. Vous ne pouvez pas simplement vous présenter une fois à une soirée-questionnaire dans un pub ou à un club de lecture, puis abandonner parce que l'ambiance était un peu décalée. Vous devez donner quelques essais à un nouveau groupe pour déterminer s'il vaut la peine de poursuivre votre investissement social.
La première fois que vous entrez dans un espace social inconnu en tant que personne autiste, vous allez probablement être submergé. Vous serez inhibé et aurez du mal à traiter chaque visage et chaque détail physique, et à déterminer quelles sont les normes pour l'espace. Il est facile de confondre cet inconfort tout à fait normal et commun avec un signe que l'espace lui-même n'est pas accueillant. De plus, même si vous détestez absolument tous ceux qui se présentent au groupe du premier coup, rien ne garantit que les mêmes personnes se présenteront la deuxième fois. Les gens entrent et sortent constamment d'un espace. Vous n'êtes pas obligé de vous lier d'amitié avec tout le monde dans une communauté préexistante. Même rencontrer une nouvelle personne que vous aimez est une victoire.
Vous pouvez rencontrer des gens adorables lors d'événements nuls. Commettre dans le coin peut être un excellent moyen de créer des liens. J'ai rencontré certains de mes meilleurs amis en m'accrochant aux marges d'une scène sociale trop médiatisée, en râlant sur ses problèmes à des collègues haineux sympathiques. Donc, même si vous n'appréciez pas une nouvelle activité sociale ou un nouveau club que vous avez rejoint, essayez-le quelques fois. Vous ne savez jamais quelles connexions intéressantes en sortiront.
La grande exception rouge vif à tout cela concerne les expériences de racisme, de transphobie, de capacitisme, de grossophobie, etc. Vous devriez entrer dans les espaces sociaux avec des normes claires à l'esprit sur la façon dont vous méritez d'être traité et un plan sur la façon dont vous vous comporterez si quelqu'un enfreint ces normes. Vous pouvez décider de confronter la personne, de mettre fin à l'interaction ou de quitter complètement l'espace. Si vous rencontrez régulièrement des préjugés comme l'anti-noirceur, le sexisme ou l'homophobie, vous avez probablement de très forts instincts d'autoprotection, et une partie du démasquage signifie apprendre à leur faire confiance. Votre objectif n'est pas de vous lier d'amitié avec tout le monde, mais de trouver et de cultiver des liens avec les bonnes personnes.
La règle de Mel : Vous n'êtes pas obligé de faire de la merde, de dire de la merde ou de ressentir de la merde.
J'ai rencontré Mel pour la première fois en tant que camarade bavard en marge de la communauté d'écriture Tumblr au début des années 2010. Nous nous sommes ennuyés aux larmes par les mêmes histoires insipides et pleines de tropes postées sur la plate-forme. Nous nous sommes liés par notre snark mutuel, avons commencé à parler régulièrement, puis quand elle a déménagé dans la même ville que moi, nous sommes devenus des amis proches.
Mel a toujours été douée pour se lancer dans de nouvelles expériences sociales. Elle fait du bénévolat dans le quartier du parc et dans un garde-manger, et pendant un certain temps, elle a également fait du bénévolat dans une librairie d'occasion. Elle organise d'excellentes fêtes de Noël qui rassemblent un large éventail de groupes d'amis disparates : comédiens, écrivains, homosexuels, copains de son cours de boxe. Récemment, elle a commencé à se diversifier dans la scène du latex. Mélanie est une personne réfléchie, parfois carrément silencieuse, mais elle est aussi un papillon social total.
Récemment, Mel m'a révélé le secret de son audace sociale calme et tranquille. Chaque fois qu'elle se sent mal à l'aise d'entrer dans un nouvel espace social, elle se dit ceci : vous n'avez pas à faire de la merde, à dire de la merde ou à ressentir de la merde. Cela signifie que tant qu'elle se présente à l'événement et y reste pendant un certain temps, elle en a fait assez. Il n'est pas nécessaire de retirer quoi que ce soit de positif de l'expérience, ou de donner une quelconque réaction ou performance à quelqu'un d'autre.
Je pense que la règle de Mel est un conseil absolument mortel pour toute personne autiste qui cherche à se démasquer et à se faire de nouveaux amis. Si vous avez dû cacher votre handicap pour vous intégrer, simuler des émotions positives et ignorer votre propre inconfort vous semble probablement instinctif. Mais vous ne pouvez pas vraiment vous lier d'amitié avec les gens (ou même aimer être avec les autres) si vous ignorez vos propres désirs et étouffez votre propre consentement comme ça.
Vous n'avez plus besoin de mettre en place une performance apaisante au profit des neurotypiques. Et vous vous lancez dans de nouveaux événements et engagements sociaux, souvenez-vous toujours de la règle de Mel. Vous n'avez pas besoin de participer à une activité qui vous met mal à l'aise, vous n'avez pas besoin de parler à quelqu'un que vous ne voulez pas et vous n'avez pas besoin de faire semblant de profiter d'une seule seconde de tout ce qui se passe.
Bien trop souvent, les personnes neurodivergentes s'excluent des milieux sociaux parce que la douleur de se conformer aux normes neurotypiques est si profonde. Cela nous laisse simplement plus isolés. Se présenter comme vous-même (et honorer vos vrais sentiments) est le remède.
Revendiquez votre espace et laissez-vous voir.
En 2019, je suis allé à un concert de Dorian Electra à l'Emporium de Chicago. J'espérais me connecter avec mon ami August pendant que j'étais là-bas, mais ils ont fini par devoir annuler. Je me tenais seul parmi une foule de jeunes fans hyperpop stylés, tous habillés dans mon crop-top, mon col en cuir et mes filets de pêche, voulant communier avec mes camarades trans bizarres mais me sentant incertain et seul.
Pendant quelques heures, le concert a été inconfortable. J'ai pris un verre et j'ai traîné autour du bar, envoyant un message à des connaissances qui, je pensais, pourraient être là dans l'espoir de trouver quelqu'un à qui s'accrocher. Je voulais aller sur la piste de danse et profiter de la musique, mais je ne me sentais pas à ma place. Finalement, j'ai lâché prise, j'ai reconnu que je passerais la soirée seul et j'ai erré au milieu de la foule.
Je me détendis un peu et commençai à me laisser danser. C'est normal que je sois seul ici, me dis-je. C'est bien pour moi d'apprécier les interprètes et de faire mon propre truc. Au moment où j'ai vraiment commencé à me sentir à l'aise et à me remettre en place au rythme de la musique, une grande femme aux cheveux longs portant un chapeau de cow-boy noir m'a appelé derrière moi, complimentant ma tenue.
Elle s'appelait Maddie et elle était venue du Michigan pour le concert avec son épouse, Megan. Megan avait les cheveux courts et des yeux merveilleusement gentils. Le couple était enthousiaste et amical et ravi d'être là. Je me suis immédiatement sentie en sécurité en leur présence. Nous avons traîné pour le reste de la nuit, dansant ensemble, jaillissant de nos chansons et performances préférées, et faisant la queue après le spectacle pour rencontrer Dorian Electra eux-mêmes.
Moi et Dorian Electra, après le concert où j'ai rencontré Megan & Maddie.
Megan et Maddie sont restées en contact avec moi après cette nuit - nous avons parlé sur Facebook, puis nous nous sommes retrouvées pour un autre concert des mois plus tard. Je les ai présentés à d'autres amis à moi. Au cours de la pandémie, nous avons beaucoup socialisé en ligne, et ma connexion avec eux et nos amis communs s'est approfondie. Un bonjour au hasard lors d'un concert s'est transformé en une belle amitié de plusieurs années.
Je n'ai pas eu besoin de faire quoi que ce soit de difficile pour développer cette connexion durable et chaleureuse. Tout ce que j'avais à faire était d'être moi-même, de rester présent malgré mon anxiété et de m'abandonner aux possibilités.
De nombreuses personnes autistes ont du mal à engager une conversation. Des années de masquage a lm'a laissé fondamentalement incapable d'approcher quelqu'un de froid. Bien que je manque d'une "compétence sociale" que de nombreux neurotypiques considèrent comme fondamentale, je suis toujours capable de rencontrer de nouvelles personnes. Megan et Maddie m'ont vue bouger confortablement, à l'aise avec moi-même, et elles m'ont répondu avec chaleur et gentillesse.
Une telle magie ne se produit pas la plupart des fois où je sors seul, mais ce n'est pas vraiment nécessaire - tout ce que j'ai à faire est de continuer à me lancer dans des opportunités où cela pourrait se produire. Plus je m'abandonne au monde social et me permets de recevoir de la gentillesse, moins j'ai peur des étrangers. Ceci, à son tour, facilite les relations d'amitié avec de nouvelles personnes.
Remarquez qui est bon pour vous.
L'écrivain Samuel Dylan Finch a un excellent fil sur Twitter sur son processus de recherche de son "peuple de la fraise" - les amis proches qui nourrissent son bien-être et l'aident à grandir. Finch dit que dans le passé, il avait l'habitude de repousser les gens parce qu'ils étaient apparemment "trop gentils" avec lui ; il doutait de leurs ouvertures, préférant la confortable familiarité des distants et des non-réciproques.
Parce que j'ai passé la majeure partie de ma vie à me masquer, je me suis également habituée à ce que mes relations soient contre nature et difficiles. J'ai fait confiance aux gens qui étaient glacials et critiques, parce que j'ai pensé que cela signifiait qu'ils étaient réels. Si quelqu'un me tenait à distance ou était trop occupé pour moi, je lui accordais la priorité, car cela signifiait qu'il était cool. Chaque fois que quelqu'un était gentil avec moi ou m'invitait à sortir avec beaucoup d'enthousiasme, ma première réaction instinctive était de le trouver effrayant et autoritaire, et de m'inquiéter qu'il soit un perdant désespérément sans amis, tout comme je l'étais secrètement au fond de moi.
Il va sans dire que ce sont des pensées incroyablement cruelles et capacitistes. J'ai même un peu honte de les écrire. Mais je sais que ces réactions viennent de mes propres expériences où on m'a dit que j'étais trop bizarre, trop intense et trop pathétique pour être aimée, et ce n'est pas de ma faute si je les ai absorbées. Mais pour aller au-delà de mes préjugés, j'ai dû faire ce que Samuel Dylan Finch a fait : je me suis demandé qui dans ma vie me semblait «trop gentil» – et j'ai commencé à travailler pour embrasser cette gentillesse.
Ma vie sociale a changé assez radicalement une fois que je l'ai fait. J'ai arrêté de rejeter les gens qui m'ont envoyé des messages et qui ont exprimé leur intérêt à sortir. Les amitiés où je m'étais toujours sentie « fausse » et risquant d'être rejetée sont passées au second plan. J'ai énervé les gens qui me manipulaient et me sapaient depuis des années, et c'était un soulagement. Mes relations plus saines ont développé une plus grande intimité émotionnelle et physique ; J'ai commencé à me sentir plus à l'aise en pleurant devant mes proches, en les câlinant et en les laissant me voir quand j'étais coincé dans un arrêt autiste au visage relâché et aux yeux morts.
Si vous êtes un autiste masqué, il est probable que vous éloignez également votre propre « peuple de la fraise ». Réfléchissez un peu à qui apparaît de manière fiable dans votre vie et qui n'attend pas de vous la perfection ou la neurotypie. Parmi les nouvelles personnes que vous rencontrez, qui montre un réel intérêt à mieux vous connaître ? Qui écoute attentivement quand vous parlez ? Qui vous met au défi de grandir de manière positive, plutôt que de vous faire sentir déficient ? Ce sont peut-être vos fraises. Essayez d'arroser ces plantes avec plus d'attention.
Soyez à l'aise avec les gens décevants.
En tant que personne autiste, votre énergie sociale est limitée. Si vous allez commencer à entretenir plus activement des relations saines avec vos « gens de la fraise », vous devrez également vous éloigner des personnes qui vous font perdre votre temps et vous traitent de manière exigeante, désintéressée ou invalidante. Alors demandez-vous : qui me fait toujours me sentir comme de la merde ? Qui n'est jamais satisfait de moi quoi que je fasse ? Qui me donne l'impression de nager constamment en amont contre un déluge de jugement sans fin ? Qui ne rembourse jamais tous les efforts et les soins que je leur donne ?
La plupart des personnes autistes ne font pas confiance à leurs propres instincts sociaux. Mais lorsque nous ignorons ce que nous ressentons réellement en présence d'une personne, nous nous préparons à l'aliénation et à l'hypervigilance sociale. Scanner constamment le visage et le langage corporel d'une personne à la recherche de signes de déception tacite et se plier en quatre pour la satisfaire n'est pas une façon d'être aimé.
Dans mon cas, je sais que c'est un drapeau rouge quand je redoute absolument de passer du temps avec quelqu'un, mais continuez d'essayer de me persuader que je devrais être plus facile avec eux de toute façon. Je m'entends penser des choses comme :
"Bien sûr, elle ne me laisse jamais dire un mot ni ne me pose de questions sur ma vie, mais elle a dit de très belles choses sur la pièce dans laquelle j'étais il y a trois ans!"
"Ouais, il ne m'appelle que lorsqu'il a besoin de quelque chose, mais c'est une personne très occupée, et j'ai tort de lui en vouloir pour ça!"
"Ils ont parlé de moi dans mon dos, mais je suis sûr qu'ils pensaient qu'ils faisaient ce qu'il fallait. Je devrais être la personne la plus grande !
Cette auto-invalidation réflexive est mon discours masquant. Je n'ai pas besoin de défendre les personnes qui m'ont blessé dans la salle d'audience de mon esprit. Si je ne peux même pas me défendre dans ma tête, je ne trouverai jamais d'amitié avec des gens qui prennent mon côté non plus.
Au lieu de se battre pour conquérir tout le monde (ou pour plaire aux perpétuellement insatisfaits), mettez-vous à les décevoir. Ne riez pas aux blagues qui ne sont pas drôles. Dites « non » lorsqu'ils demandent de l'aide pour monter un canapé dans les escaliers. S'ils font des commentaires négatifs répétés sur votre alimentation ou votre taille, ou s'ils vous trompent de sexe, éloignez-vous. Ignorez leurs textes. S'il dit quelque chose d'offensant, regardez-le froidement au lieu de prétendre que tout va bien. Aucun message n'est un message.
Au début, vous vous sentirez coupable ou peut-être même paniqué lorsque vous laisserez tomber les gens. Laissez-vous expérimenter ces sentiments – et continuez à maintenir vos limites quand même. Entraînez-vous à chevaucher cette première vague d'inconfort et votre tolérance à la détresse augmentera. C'est bien qu'une autre personne soit en colère contre vous, ou même triste de votre comportement. C'est bien qu'une interaction devienne gênante parce que vous refusez de minimiser les mauvais comportements. Ce n'est qu'en décevant les gens que nous apprenons à sentir où s'arrêtent leurs limites et où commencent les nôtres.
Laissez transparaître votre passion.
Les autistes masqués ont généralement assez peur de parler "trop" des sujets qui nous obsèdent, et nous avons tendance à maîtriser nos stimuli et à filtrer tout affichage émotionnel qui pourrait être considéré par la société neurotypique comme trop "intense". Nous réprimons nos sauts de talons et nos mouvements de chaise. Nous sommes accusés d'être trop bavards ou d'interrompre au mauvais moment, et donc nous nous taisons tout simplement. Lorsqu'un nouvel ami potentiel évoque un anime ou un jeu vidéo qui nous passionne, nous faisons semblant de n'aimer ces choses qu'en quantité "normale", et pouvons même prendre soin de cacher tout ce que nous savons à leur sujet.
Il est impossible d'être aimé lorsque vous réprimez autant de vous-même. Il peut sembler que faire semblant d'être neurotypique, c'est jouer la "sécurité", mais il est en fait beaucoup plus risqué de censurer votre personnalité jusqu'à la quasi-inexistence. Lorsque vous vivez ouvertement en tant que personne autiste, vous risquez de perdre le respect de certaines personnes handicapées. Mais quand vous essayez de vous faire passer pour un neurotypique, vous vous perdez. Personne ne peut aimer un fantôme qu'il ne peut pas voir.
J'avais l'habitude d'être complètement paranoïaque à propos des doubles SMS. Je craignais que si j'envoyais un message à un ami ou à un partenaire romantique potentiel au-delà de toute limite arbitraire et tacite qu'ils considéraient comme «trop», ils penseraient que j'étais un monstre exigeant. J'analysais de près les anciennes chaînes de messagerie, en gardant une trace méticuleuse de qui a envoyé le premier message et de la durée des messages, en m'assurant toujours que je n'étais pas la personne la plus impatiente du grand livre. Après avoir discuté avec des gens lors de fêtes, je rejouais chaque conversation à haute voix sur mon chemin du retour, en séparant tout ce que j'avais dit et l'intonation dans laquelle je l'avais dit. Je cherchais toujours des moyens de devenir moins étrange – essayant de me démarquer de moins en moins.
Aujourd'hui, je trouve que les gens sont vraiment attirés par moi quand je déclame et m'extasie sur les parfums et les drames sur Internet et j'apprécie quand je laisse transparaître mes vrais sentiments. Le mois dernier, mes amis Minmo et Maddie m'ont tous deux dit qu'ils trouvaient mon rire (qui sonne très inhabituel et reconnaissable autiste) mignon et contagieux. Bien sûr, mes vrais amis aiment mes traits les plus étranges ! Ils sont ce qui me rend distinctement moi.
Mon amie Emmie me dit qu'elle est arrivée à une réalisation similaire, mais dans le contexte de sa vie amoureuse. Elle l'a expliqué ainsi : "Je suis quelqu'un qui a besoin de beaucoup de réconfort, et j'aime aussi être vraiment affectueuse et idiote avec mes partenaires. En tant que jeune femme, j'avais l'habitude de "jouer le jeu" et de le jouer cool. Et cela ne m'a pas aidé à trouver quelqu'un qui répondrait réellement à mes besoins. Quand j'ai commencé à être ouvertement "dans le besoin", c'est là que j'ai trouvé des partenaires qui aiment ça chez moi."
Il y a des gens qui vont adorer la façon dont vous tortillez vos cheveux et mordez le coin de votre bouche. Il y a des amis potentiels qui rêvent de recevoir chaque jour des dizaines de jeux de mots et de mèmes Dragonball Z. Quelqu'un là-bas vous adorera tel que vous êtes, écoutant la même chanson vingt-sept fois de suite, incapable d'entamer une conversation verbalement mais toujours prêt à envoyer un long texte.
Vous appartenez au monde social exactement comme vous êtes, même si vous ne savez pas toujours quoi faire ou dire dans une pièce bondée. Vous n'avez pas à changer qui vous êtes pour être digne d'appartenance et de soutien. Le masque qui vous promettait une protection a tenu le monde social à distance, mais vous n'avez plus besoin de vous cacher comme ça. Vous pouvez prendre des mesures proactives pour trouver les personnes qui vous apprécieront, vous permettre de recevoir leur amour et ne pas avoir peur de faire rayonner cet amour en retour.
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petit-atelier-de-poesie · 2 years ago
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NOTE DE LECTURE :  La confiance en soi - Une philosophie. Charles Pépin. 2018
Chacun de nous, moi la première et c’est bien humain, se sent fragile (parfois), se compare (souvent), se culpabilise (encore) et doute (toujours). Cette approche philosophique que nous offre Charles Pépin fait le tour de la question, de manière assez simple sans être simpliste. Ainsi avec des exemples accessibles (de Madonna à George Sand, de Serena Williams à Etty Hellisum), l'auteur nous accompagne aussi avec quelques bonnes références philosophiques (Nietzsche ou Bergson, etc.) et psychologiques (Freud ou Lacan, etc.) pour rester pédagogue. 
Et l'on va soi-même avec eux de la relation à l'intuition, de l'action à l'admiration, pour trouver appui et écoute, initiative et modèle, jusqu'à approcher LA confiance, ce qui parfois se nomme foi ou vie et qui nous dépasse pour nous embrasser. 
Un très bon bouquin, qui fait beaucoup de bien et se tient loin pourtant des manuels de développement personnel.
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