#Concours places de cinéma
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Bon bah, une année de plus et maintenant, on est au quart de siècle ! Aux noms des dieux, si la vingt-troisième était très longue et difficile, la vingt-quatrième est passé à toute vitesse !
C'était vraiment l'année des premières fois j'ai l'impression... première fois que j'ai passé un concours, même si je ne l'ai pas eu (j'ai réussi les écrits, pas les oraux) mais, ce n'est pas vraiment grave, c'était pour un emploi qui vraiment n'était pas fait pour moi et ne plus être dans cette voie m'a fait vraiment du bien.
Première fois que je ne fais pas une rentrée scolaire aussi vu que j'ai eu mon premier travail sur le long terme qui n'est pas un job d'été ou un service civique ! (et j'ai appris qu'il faut que j'aille au cinéma plus souvent l'après-midi, c'est toujours à ce moment-là que j'avais des appels pour un emploi et pour le coup, c'est celui qui m'a recruté ! XD) C'est pas dans ma branche de base mais, j'y suis plutôt bien depuis juillet, et ça me permet d'accumuler des sous pour reprendre mes études quand je pourrais / voudrais, ou alors me permettre d'avoir qu'un emploi à mi-temps pour avoir du temps pour préparer des concours dans mon coin. Ce sera peut-être pour cette année-là, même si je ne me suis pas réinscrite à la fac. On verra bien comment ça va tourner mais pour l'instant, j'aimerais continuer à me faire de l'expérience et voir ce que ça pourrait donner (surtout que je n'ai pas trop le courage de lire de gros livres en ce moment).
Sinon, je suis assez contente de ce que j'ai pu faire cette année du côté créatif ! J'ai pu expérimenté la BD avec celle sur Pan dont je suis toujours très fière, et j'ai fini mon UA avec berserkr!Rodrigue, une réconciliation générale chez les Fraldarius avec Glenn qui survit, et Lambert qui survit aussi pour se prendre toutes les claques qu'il mérite ! J'ai aussi mis ma version d'AM où Rodrigue survit sur AO3 ! Bon, ça fait un moment que je ne l'ai pas mis à jour vu que je me prend la tête avec le passage où Rodrigue et Alix avouent tout ce qu'ils ont sur le coeur à Dimitri vis à vis de Lambert et expliquent toute son histoire mais, je finirais bien par me débloquer. C'est surtout que je ne sais pas si je leur fais avouer à mi-mot à quel point ils en veulent à Lambert à cause d'une ligne que j'ai ajouté lors de la relecture, avec Rodrigue qui marmonne à Félix qu'il serait étonné s'il savait qui il haït le plus au monde, c'est à dire Lambert à cause de tout ce qu'il a fait et son inconscience qui a tué Glenn et Nicola. D'un côté, ça permettrait de répondre à la potentielle question "qui Rodrigue haït tant ?" mais d'un autre côté, ils viennent déjà de refaire le portrait de Lambert devant Dimitri - qui leur a demandé de lui raconté l'histoire de son père sans le ménager - alors, je ne sais pas si ça suffit et j'ai peur que ce soit trop dur s'ils disaient qu'ils ne pardonneront jamais à Lambert ce qu'il a fait et que même avant sa mort, leur relation s'était beaucoup dégradé à cause de son comportement. Je change d'avis tous les jours à ce sujet mais, je finirais bien par me décider... sinon, je laisserais le chapitre comme il est, il répond déjà à pas mal de question.
Pour l'instant, je suis plus dans un moment où je dessine bien plus que je n'écris mais, je m'amuse bien en le faisant, c'est tout ce qui compte ! J'essaye aussi de m'y remettre petit à petit en écrivant une petite histoire tournant autour d'une pierre de résurrection dans l'univers de FE3H, et j'essaye aussi de mettre mes idées en place pour une histoire originale très inspirée de ma manière de voir les Fraldarius mais, dans un autre contexte et sans le boulet du canon au pied ! J'ai aussi ma BD avec Pyrkaïa qui explose Lonato qui suit son cours et même si je n'ai pas trop continué ces derniers jours pour des raisons persos, j'espère réussir à la finir ! Après tout ce temps déjà mis sur les schémas, se serait bête d'arrêter ! Au moins, j'ai fait trois planches cette semaine qui se déroule après la bataille, avec Ashe qui s'isole après avoir vu Lonato qui lui a hurlé dessus après la bataille, avec Pyrkaïa qui vient le voir pour parler. ça lui fera vraiment beaucoup de bien de parler avec elle, surtout que Pyrkaïa est certifiée adulte responsable et devrait trouver les bons mots pour lui, surtout comparée à Lonato qui ne s'est pas fait explosé pour rien. J'essayerais de vous poster des planches, même si je vais avoir un long week-end assez chargé...
Et surtout, je suis contente d'avoir pu discuter avec plein de gens ! Que ce soit IRL ou sur internet ! Que ce soit mes collègues qui sont sympas pour la plupart, mes amis de longue date IRL, ou les gens de Tumblr ! Surtout @ladyniniane ! Je suis vraiment contente qu'on continue à discuter depuis aussi longtemps ! J'aime vraiment nos conversations, et tes idées sont aussi incroyables que toi alors, je suis contente que ça continue et j'espère que ça continuera encore cette année ! J'ai aussi un peu plus parlé avec les personnes qui suivent mon blog ou que je suis (notamment @mwezina qui fait un travail incroyable sur l'étude des cartes de tarot et leur rapport avec FE3H, j'adore ce qu'elle fait !) et je croise les doigts pour que ça continue !
En tout cas, encore merci à tous pour cette bonne année de vie d'écouler et place à la première de mon nouveau quart de siècle !
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0️⃣ La lettre d’infO (la quotidienne annécienne) 🤍
Sélection journalière à destination de 12 réseaux sociaux et de 3 messageries instantanées en provenance directe de la version 3 de mon infolettre 📧
1️⃣ Les Journées (j’adOre) 💛
Aujourd’hui, lundi 14/10/24, 10e Journée nationale de la qualité de l'air (la JNQA existe depuis 2015) 🫁 et Journée mondiale pour la normalisation 🌐 C’est également le Jour de Christophe Colomb (Columbus Day) 🧭
2️⃣ L’actu (point trop n’en faut) 🧡
J-1❗️Dépôt des demandes de subvention pour les associations : il y avait tellement de retardataires que la ville d’Annecy a décidé de prolonger de 15 jours le délai mais bon les meilleures choses ont toujours une fin, le 15 c’est demain 😆
Encore trois semaines par contre pour candidater à la 3e édition du festival photographique organisé par Annecy Lac Photo (ALP’). Le thème : Le bruit du monde. C’est un super concours photo qui permet aux séries primées d’être exposées au centre culturel de Bonlieu 📷
Dernier jour❗️Après une année de pause, le cinéma italien revient à Annecy du 11 au lundi 14/10/24 : les cinémas du Mikado, L’Auditorium Seynod et la Turbine, ainsi que le Rabelais et Les Nemours accueillent une édition unique qui doit marquer le début d’un nouveau festival 📽️
Dernier jour bis❗️La 33e Fête de la science 2024 se déroule du 4 au lundi 14/10/24 avec pour thème "Océan de savoirs". L’évènement est coordonné par la Turbine Sciences sur toute la Haute-Savoie. De multiples propositions dans l’agenda 🔬
Seconde semaine❗️24e édition du festival Attention les Feuilles ! qui a lieu du 8 au samedi 19/10/24 et qui est dédié à la chanson francophone en faisant la part belle aux textes et aux voix. La cuvée 2024 s’annonce encore éclectique (rock, pop, rap, groove, humour, jeune public) 🎶
Seconde semaine bis❗️Semaines d'information sur la santé mentale (SISM). La 35e édition a lieu du 7 au dimanche 20/10/24, autour de la thématique suivante : « En mouvement pour notre santé mentale » 👍
3️⃣ L’agenda (l’agendalp pour les ancien·nes) 🩷
🖼️ Avant-dernière semaine❗️ExpO : Lotus Mood (peinture) ➡️ Jacqueline Couasnon Muller est originaire de la campagne vaudoise en Suisse voisine ℹ️ Jusqu’au jeu. 24/10/24 🎫 Accès libre 📆 Lun. 14/10/24 ⌚️ Horaires au 04 50 05 43 30 📍 Alliance Française Annecy (12 boulevard du Lycée) 👩🎨
🖼️ Premiers jours❗️ExpO de l'association Artistique de Meythet ➡️ Exposition de dessins et de peintures ℹ️ Jusqu’au lun. 11/11/24 🎫 Accès libre 📆 Lun. 14/10/24 ⌚️ 8h30-12h & 13h30-17h 📍 Mairie déléguée de Meythet (rue de l'Hôtel de Ville) 🎨
🖼️ ExpO : Joël Burger ➡️ À travers son art, l’artiste invite le spectateur à plonger dans un univers onirique et poétique, où chaque toile raconte une histoire et suscite une émotion ℹ️ Jusqu’au mer. 30/10/24 🎫 Accès libre 📆 Lun. 14/10/24 ⌚️ 8h30-12h & 13h30-17h 📍 Mairie déléguée d'Annecy-le-Vieux (place Gabriel Fauré) 👨🎨
🖼️ Dernière semaine❗️ExpO : Premières gammes ➡️ Sophie Maffard a découvert dans la peinture un moyen d'exprimer ses émotions et de canaliser son surplus d'énergie, ce qui était au départ un simple exutoire est rapidement devenu, avec le temps, une véritable nécessité ℹ️ Jusqu’au ven. 18/10/24 🎫 Accès libre 📆 Lun. 14/10/24 ⌚️ 9h-12h 📍 Le Polyèdre (4 impasse Saint-Jean) 👩🎨
🖼️ ExpO : Portraits de Martine Richard, une artiste pour qui la peinture est une véritable évasion ➡️ Passionnée par la magie de l'aquarelle, elle explore la fusion des couleurs et de l'eau, créant des œuvres où l'émotion guide chaque coup de pinceau ℹ️ Jusqu’au sam. 09/11/24 🎫 Accès libre 📆 Lun. 14/10/24 ⌚️ 9h-12h & 14h-19h 📍 Le Mikado Novel (2 place de l'Annapurna) 👩🎨
🖼️ Avant-dernière semaine❗️ExpO : Aïe ! la note est sucrée ! ➡️ Faire le point sur l'augmentation spectaculaire de notre consommation de sucre depuis un siècle et de ses effets néfastes sur notre santé. Nous pouvons doser ce plaisir qui cause bien des tracas, si simples à prévenir ℹ️ Jusqu’au ven. 25/10/24 🎫 Entrée libre 📆 Lun. 14/10/24 ⌚️ 13h30-18h 📍 Médiathèque La Prairie (3 rue du Travail) 👨👩👧👦
🗣 Ciné-débat : Chœur de Rockers ➡️ Projection du film suivie d’une table ronde et d’un goûter offert ℹ️ Alptis, avec le soutien de Notre Temps et Pathé, organise les Joyeuses Rencontres d'Annecy ⏱️ 4h 🎫 8€ 📆 Lun. 14/10/24 ⌚️ 14h 📍 Cinéma Pathé (7 avenue de Brogny) 📽️
🖼️ ExpO : Rouge ➡️ Le travail de Marcel Savy oscille entre le figuratif et une abstraction guid��e, lui permettant d’aller à l’essentiel tout en laissant place au rêve dans ses toiles ℹ️ Jusqu’au sam. 16/11/24 🎫 Accès libre 📆 Lun. 14/10/24 ⌚️ 14h-18h45 📍 Artekné (Centre Bonlieu) 👨🎨
🗣 Les cours d'assises de la Savoie française et la peine de mort ➡️ Conférence de Jean-Olivier Viout ⏱️ 1h30 🎫 0€ 📆 Lun. 14/10/24 ⌚️ 18h 📍 Salle Yvette Martinet (15 avenue des Îles) ⚖️
🗣 Les conférences du lac ➡️ Étude d'un tableau : La tristesse du roi de Matisse avec Laurence Couinaud ℹ️ Organisé par l’Espace d'Animation du Laudon 🎫 8€ 📆 Lun. 14/10/24 ⌚️ 18h30 📍Grand Annecy (Espace Augustine Coutin, 347 route du Laudon, Saint-Jorioz) 🖌️
🗣 Danse : appel à participation ➡️ Bonlieu recherche 200 personnes pour créer une pièce et participer à l’ouverture d’Annecy paysages début juillet 2025 ℹ️ Réunion d’information 🎫 0€ 📆 Lun. 14/10/24 ⌚️ 19h 📍 Bonlieu Scène nationale (salle de création) 💃
4️⃣ La météO (pour celles et ceux qui veulent vivre) ❤️
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : les conditions devraient rester favorables à des concentrations limitées en polluants atmosphériques 🌡 La qualité de l’air devrait rester bonne à moyenne 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est nul (niveau 0) ➡️ Ambroisies, armoise, cupressacées, graminées, saule, autre : niveaux 0 ➡️ Indice communal valable du 12 au vendredi 18/10/2024 inclus 🤧
5️⃣ Les dictons (maximes et autres proverbes) 💚
Le dicton du jour : « Mars : lard. Avril : épis. Mai : lait et laine. Juin : foin. Juillet : moisson. Août : grain. Septembre : fruit. Octobre : vin. » 👍
Et tout comme hier, deux autres dictons du jour pour la route : « En octobre, il faut que l’homme vite s’habille quand le mûrier se déshabille. » 🧣 ou « Très vite le jardinier s’habille, quand le mûrier se déshabille. » 🧤
Pour celles et ceux qui aiment l’hiver : « Quand en octobre le prunellier fleurit, l’hiver grandement sévit. » et « Quand en octobre la prunelle fleurit, l'hiver très grandement sévit. » ❄️
Pour celles et ceux qui aiment les pommes : « En octobre bonhomme, il est temps de rentrer les pommes. » 🍏 et « Une seule pomme pourrie gâte toute sa compagnie. » 🍎
6️⃣ Les fêtes (rigolO est le calendrier) 🩵
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un excellent automne à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🍂
Bonne fête aux Juste 😘 Et demain aux Thérèse d’Avila 🙏 Il ne doit pas y en avoir beaucoup 😉
Bon premier jour de la semaine à tous et à toutes 🐤
7️⃣ Cohérence (histoire de simplifier) 💜
➡️ J’utilise les chiffres 0, 7, 8, 9 et 10 pour rendre plus lisibles les différentes parties de cette sélection (absolument aucun rapport avec les parties “officielles”).
8️⃣ Migrations en cours (à marche forcée) 🤎
➡️ Les parties 7, 8 et 9 ne peuvent pas encore être diffusées totalement pour des raisons techniques. J’y travaille actuellement de manière régulière.
9️⃣ Abonnez-vous (nouveaux tarifs en 2025) 🩶
➡️ Les parties 10, 11 et 12 sont exclusivement réservées à mes abonné·es et ne sont plus diffusées sur les réseaux sociaux et autres messageries instantanées.
🔟 L’ours (nette préférence pour le dahu) 🖤
Le Blog, le Stream, le Print…
Par JamesO (Presse & Édition)
JamesO InfO #1.157 (lundi 14/10/24)
📷 JamesO PhotO à Annecy le 14/10/24 📸
JamesO © AlPy News ® StudiO 147 ℗ 2SC ™
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Des idées innovantes pour récolter des fonds pour votre école
Organiser une vente de pâtisseries
L'une des idées les plus classiques mais toujours efficaces pour récolter des fonds pour une école est l'organisation d'une vente de pâtisseries. Les élèves, les parents et les enseignants peuvent se rassembler pour préparer et vendre des gâteaux, biscuits et autres douceurs. Cela peut se faire lors des réunions de parents d'élèves ou pendant les événements sportifs scolaires. En plus d'être un excellent moyen de financer des projets, cela favorise la cohésion au sein de la communauté scolaire.
Créer une soirée cinéma à l'école
Une autre idée pour récolter des fonds pour une école est d'organiser une soirée cinéma. L'école peut transformer la salle de classe ou le gymnase en salle de projection pour une soirée. Les billets peuvent être vendus aux familles, et des snacks comme du pop-corn ou des boissons peuvent être proposés à la vente. Il est aussi possible de collaborer avec un cinéma local pour obtenir des films récents. Cette activité permet non seulement de collecter des fonds, mais aussi de proposer une soirée divertissante aux familles.
Organiser une kermesse scolaire
La kermesse est une activité populaire qui peut attirer toute la communauté scolaire. Il est possible de proposer des stands de jeux, des concours, et même des tombolas. Chaque élève peut inviter sa famille et ses amis, ce qui augmentera les chances de succès. Les fonds récoltés par la vente de tickets pour participer aux activités peuvent rapidement s'accumuler et permettre à l'école de financer des projets importants, tels que des sorties scolaires ou l'achat de matériel pédagogique.
Mettre en place un programme de parrainage
Un programme de parrainage est une idée pour récolter des fonds pour une école tout en créant des liens entre l'école et les entreprises locales. Les commerces du quartier ou les entreprises partenaires peuvent être sollicités pour parrainer des événements scolaires ou pour apporter un soutien financier à certains projets. En échange, l'école peut offrir de la visibilité à ces entreprises sur son site internet ou lors des événements organisés. Cette approche peut rapporter des fonds significatifs tout en renforçant les liens avec la communauté locale.
Lancer une campagne de crowdfunding en ligne
Le crowdfunding est devenu une méthode moderne et efficace pour collecter des fonds pour des causes variées, y compris l'éducation. Les parents, amis, et même des inconnus peuvent contribuer à une cause en ligne, comme l’achat de nouveaux équipements pour l’école ou la réalisation de projets éducatifs. Des plateformes de collecte de fonds en ligne telles que WhyDonate permettent de créer facilement des campagnes. Cette méthode permet à l'école de toucher un large public au-delà de sa communauté immédiate.
Organiser une course sponsorisée
Une course sponsorisée est une excellente manière de récolter des fonds tout en encourageant les élèves à faire de l'exercice. Chaque participant peut chercher des sponsors parmi ses amis et sa famille qui acceptent de verser un don pour chaque kilomètre parcouru. L'école peut organiser la course dans le parc local ou sur le terrain de sport, avec des prix pour les meilleurs coureurs ou les élèves ayant récolté le plus de fonds. Ce type d'événement combine la promotion de la santé et la collecte de fonds pour une bonne cause.
Mettre en place un marché aux puces scolaire
Un marché aux puces est une façon simple mais efficace de lever des fonds. Les familles peuvent être invitées à faire don d'articles dont elles n'ont plus besoin, tels que des vêtements, des jouets, ou des livres. Ces articles peuvent ensuite être vendus lors d’un événement organisé dans l’école, et les fonds collectés iront directement à des projets scolaires. C’est une solution gagnant-gagnant qui permet de recycler tout en soutenant les initiatives éducatives.
Organiser un concours de talents
Les concours de talents sont un excellent moyen de mettre en valeur les compétences des élèves tout en levant des fonds pour l’école. Chaque élève peut payer un petit montant pour participer ou assister au spectacle. Des prix peuvent être attribués aux meilleurs talents dans différentes catégories, comme le chant, la danse, ou la comédie. Ce type d'événement est non seulement divertissant mais aussi une occasion de renforcer l’estime de soi des élèves tout en récoltant des fonds pour l’établissement.
Vendre des produits artisanaux
La vente de produits artisanaux réalisés par les élèves ou les parents peut être une bonne idée pour récolter des fonds pour l'école. Il peut s'agir de cartes de vœux, de bijoux faits main, ou même d'œuvres d'art créées par les élèves en classe. Ces produits peuvent être vendus lors des événements scolaires ou en ligne via des plateformes de commerce électronique. Ce type de vente permet d’impliquer directement les élèves dans le processus de collecte de fonds tout en encourageant leur créativité.
Organiser une soirée quiz
Une soirée quiz est une autre activité amusante et interactive qui peut rassembler toute la communauté scolaire. Les équipes peuvent s'affronter autour de questions sur différents sujets, et chaque participant ou équipe peut payer des frais d'inscription. Il est aussi possible de proposer des collations et boissons pendant la soirée pour augmenter les fonds récoltés. Cette activité ludique permet de passer un bon moment tout en soutenant l'école.
FAQ
Quels sont les avantages d'une vente de pâtisseries pour récolter des fonds ?Une vente de pâtisseries est simple à organiser et permet d'impliquer directement les parents et les élèves. De plus, les bénéfices peuvent être importants, surtout si l’événement a lieu lors de moments de fort passage, comme les réunions de parents ou les événements sportifs.
Comment fonctionne une campagne de crowdfunding pour une école ?Une campagne de crowdfunding permet à une école de lever des fonds en ligne en sollicitant des dons auprès d'un large public. Grâce à des plateformes comme WhyDonate, il est possible de créer facilement une campagne pour financer des projets spécifiques comme l’achat de matériel scolaire ou l’organisation de sorties éducatives.
Quel est l'avantage d'une course sponsorisée pour l'école ?La course sponsorisée permet non seulement de collecter des fonds, mais aussi de promouvoir un mode de vie sain chez les élèves. Chaque participant peut trouver des sponsors qui s'engagent à donner une somme d'argent pour chaque kilomètre parcouru, ce qui peut rapidement augmenter les fonds disponibles pour les projets scolaires.
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Rendez-vous été 2024 Valentigney
La Ville de Valentigney nous dévoile son programme été 2024. Cinéma plein air Dans le cadre des « Toiles du soir » du Centre Image, Valentigney vous invite à la projection en plein air du film Zootopie. Rendez-vous mercredi 10 juillet 2024 à 21h45 sur la place Charles de Gaulle à Pézole. Accès gratuit. Buvette et restauration sucrée et salée sur place. Contact : service culturel – Tél. 03 81 36 22 43 Exposition Le service culturel vous invite à l’exposition « Cet été, ma ville bouge à vélo ». Elle est organisée en lien avec le centre d’archives Terre Blanche, le cercle cartophile et le Centre d’Entraide Généalogique de Franche-Comté. L’exposition, constituée d’images et de documents d’archives pose un regard multiple sur l’histoire du vélo dans la cité boroillotte. Elle vous racontera la conception industrielle du Vélocipède à Valentigney, rendra hommage aux champions des équipes Peugeot, vous fera découvrir les célèbres affiches publicitaires Peugeot Cycles ou encore des cartes postales historiques. Exposition visible du vendredi 12 au samedi 27 juillet 2024 à la Médiathèque Jules Carrez. Entrée libre. Horaires du lundi au jeudi de 15h30 à 18h00, samedis 13 et 20 juillet 2024 de 14h00 à 16h00, samedi 27 juillet 2024 de 10h00 à 16h00. Contact : service culturel – Tél. 03 81 36 22 43 Fête Nationale A Valentigney, les festivités de la Fête nationale auront lieu samedi 20 juillet. Le rassemblement est prévu à 21h30 sur la place Émile Peugeot pour un défilé aux lampions jusqu’aux Longines. Le feu d’artifice sera tiré à 22h30 et sera suivi d’un bal populaire. Buvette et petite restauration sur place. Don du sang La Ville de Valentigney accueillera une opération don du sang le lundi 22 juillet 2024. Sans engagement, libre, ponctuel, le don de sang change la vie de plus d’un million de personnes en France chaque année. Pour celles et ceux qui souhaitent donner leur sang, rendez-vous à la salle Jonesco le lundi 22 juillet 2024 de 15h00 à 19h30. Les nouveaux donneurs sont les bienvenus. Pour en savoir plus sur le don du sang, rendez-vous sur https://dondesang.efs.sante.fr/. Contact : CCAS - Tél. 03 81 36 25 02 Tour Alsace Pour sa 21ème édition, le Tour Alsace, fera pour la première fois un détour par le département du Doubs. Valentigney aura notamment la chance d’accueillir l’arrivée de l’étape l’Isle-sur-le-Doubs - Valentigney. L’épreuve se déroulera le samedi 27 juillet 2024. Les coureurs affronteront des montées ardues et des descentes rapides tout au long de ce parcours vallonné de 176 kilomètres. Une boucle finale offrira aux spectateurs une deuxième occasion de voir les coureurs en action. Caravane publicitaire, village du Tour, cérémonies protocolaires, présence de personnalités, jeux et distributions de cadeaux sont également à l’origine d’un véritable engouement populaire. Le tout est à apprécier le 27 juillet prochain sur les bords de route entre L’Isle-sur-le-Doubs et Valentigney. Contact : service des sports – Tél. 03 81 36 25 04. Forum des associations Pour la 3ème année consécutive, la Ville de Valentigney organise le forum des associations. L’édition 2024 aura lieu samedi 31 août 2024, de 10h00 à 18h00 sur le site des Longines. Le Forum des associations permet aux associations boroillottes (sportives, culturelles, caritatives…) d’aller au-devant du public et de valoriser leur objet. Des expositions, des animations ou encore des initiations sont au programme de la journée. Entrée libre. Contact : service des sports – Tél. 03 81 36 25 04. US Valent’s days La Ville de Valentigney et son partenaire BFC Conseil vous invitent à une immersion dans la culture américaine les 7 et 8 septembre prochains à l’occasion de la 3ème édition de l’US Valent’s days. Préparez-vous à vivre une expérience unique le temps d’un week-end. L’US Valent’s days, c’est une programmation riche et variée : des concerts country et rock (avec la présence d’un guest), des défilés et concours de pin-up, des expositions de véhicules (des plus classiques aux plus contemporains), des déambulations d’artistes (Transformers, sosie de Johnny Depp…), des spectacles, des simulateurs, des jeux arcades, des tatoueurs... et de magnifiques shows équestres ! De nombreuses surprises sont encore à découvrir sur place ! Alors, tous à vos agendas et rendez-vous sur le site des Longines samedi 7 septembre 2024 de 10h00 à minuit et dimanche 8 septembre 2024 de 10h00 à 18h30. Côté restauration, des food trucks vous proposeront une large variété de plats. Buvette sur place (paiement espèces et carte) Tarifs : 3 € par jour, 5 € Pass week-end. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Ces tarifs vous donnent accès à toutes les animations (hors achats chez les commerçants et simulateurs). Billetterie disponible sur le site helloasso.com et sur place. Contact : service culturel – Tél. 03 81 36 22 43. Nuit des étoiles Mardi 10 septembre 2024, le service culturel de la Ville de Valentigney vous invite à observer le ciel et les étoiles depuis l’esplanade Fernand Vurpillot. Une introduction vous sera proposée à 21h00 à la salle Georges Jonesco. À partir de 22h00, place à l’observation du ciel (sur inscription préalable auprès du service culturel). Attention, la séance d’observation sera reportée en cas de mauvais temps. Contact : service culturel – Tél. 03 81 36 22 43. Read the full article
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Hande Herschel
Actrice turque. Les séries suivantes lui ont valu sa popularité: "L'amour ne comprend pas les mots", "Filles de Gunesh", "Ring", "Knock on my door".
Hande Herschel est née dans la ville de Bandirma le 24 novembre 1993 (sous le signe du zodiaque du Sagittaire). Elle croyait que la meilleure façon de passer son enfance était avec des amis dans les parcs locaux en jouant à des jeux passionnants. Une telle liberté était impossible dans les grandes villes, mais pas à Bandirma. Ici, les enfants sont la plupart du temps indépendants et passent leur temps libre au grand air.
La jeune femme turque s'est avérée être une personnalité artistique. Enfant, elle a participé à des pièces de théâtre à l'école, dont les organisateurs offraient à Hande des rôles principaux exclusifs. Après avoir reçu une éducation scolaire, la jeune fille est entrée à l'Université des Beaux-Arts, située en Turquie. Elle est attirée par l'art traditionnel turc.
Herschel n'était pas le seul enfant de la famille, elle a une sœur Gamze. La différence d'âge entre les filles étant d'un an, les sœurs étaient souvent présentées comme des jumelles. Les parents de Hande et Gamze étaient des gens simples. Le père travaillait dans le domaine du commerce, tandis que la mère occupait le poste de chef de ménage.
Dans la biographie de l'actrice, il n'y a pas que du cinéma : Herschel a participé à un concours de beauté à l'âge de 19 ans. Pour cet événement, la jeune fille est partie en voyage en Azerbaïdjan. Le jury a reconnu et a décerné la 2e place.
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jeu concours le codes rousseau pleins de cadeaux a gagner
https://kx1.co/website/codes-rousseau-gran-turismo Le codes rousseau organise un jeu concours où vous aurez peut-être la possibilité de gagner l’un des cadeaux mis en jeu parmi les nombreux cadeaux a gagner Une PlayStation 5, des jeux PlayStation 5 grand turismo, des places de cinéma pour aller voir le film grand turismo, est des goodies Les réponses du jeu concours sont: 1> Feux de croisement…
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Si vous n’êtes pas de Montpellier, il y a peu de chance que vous connaissiez le nom de François Fontès. Pourtant, il est architecte, promoteur, propriétaire de Sauramps, une des plus importantes librairies indépendantes de France, dirigeant de groupe de presse incluant notamment Architecture d’aujourd’hui, et producteur de cinéma (et de l’excellent film «I feel good » du duo Kervern Delépine), et aujourd’hui à la tête d’un véritable petit empire, le groupe Montpelliérain Hugar. Disons-le franchement : François Fontès, est l’architecte qui a le mieux réussi de France, une véritable gloire locale, qu'on peut situer aujourd’hui sur la carte postale Montpelliéraine quelque part entre la Place de la Comédie, Antigone et les Flamands Roses.
Mais l’excellent homme d’affaires cache difficilement un architecte assez médiocre. À l’image du bourgeois gentilhomme de Molière qui se rêvait noble, notre Mamamouchi local se rêve en architecte-star, et il a réussi le tour de force de s’offrir en 2014, les ateliers Jean Nouvel. Et si pour tout le reste il y a EuroCard Mastercard, le talent du grand chauve en complet noir ne semble pas avoir migré de manière transcendantale dans notre architecte local. Malheureusement pour l’architecture Montpelliéraine, personne dans le coin, vu la circonférence de l’assiette financière du bonhomme, n’a la possibilité, ou le courage, de le lui dire franchement.
Pourtant il y a des signes qui ne trompent pas : il ne construit que localement, dans la métropole ou le département. Apparemment peu de concours gagnés hors de son rayon d'influence : François Fontès c’est un peu l’architecte que le monde ne nous envie pas. Les publications de ses constructions dans les revues professionnelles sont quasi inexistantes, et se résument souvent à des doubles pages d’autopromotion dans la presse quotidienne régionale, où il va défendre régulièrement son architecture d’auteur, un égotrip « apollinien et dionysiaque » à la sauce locale. Le bâtiment de la faculté de Médecine de Montpellier est un parfait exemple de sa production : une forêt sur le toit, une autre forêt de poteaux, et surtout l’improbable invention de l’« auvent troué ». Il fallait y penser. Le résultat est frappant : une architecture qui est une agglutination de tous les poncifs des années 2010, là où pour une des plus vieilles universités d’Europe, on aurait pu attendre un véritable monument, un bâtiment exemplaire. Non seulement ce n’est pas terrible, mais il semblerait que ce n’est même pas très bien fait : livrée en 2017, un contrat de réhabilitation de ce bâtiment vient tout juste d’être passé avec un autre architecte, pour quelques petits millions d’euros d’argent public.
Plus problématique, François Fontès est maintenant le chantre du greenwashing, à la source de tous ces éco-machins à double peau vitrée et plantations en toiture qui viennent dévaster nos yeux et l’environnement (https://www.tpbm-presse.com/la-mrae-s-inquiete-de-l-impact-environnemental-du-projet-de-quartier-d-istres-convergence-113041.html). Passons très rapidement sur la future tour Evanesens, une aberration écologique verticale qui reste une resucée un peu pataude de Bosco Verticale de Stefano Boeri et de One Central Park de Nouvel à Sidney dix ans après, et dont les images commencent à inonder tous les panneaux publicitaires JC Decaux de la ville. On pourrait aussi parler longuement de la nouvelle MBS, énorme bastringue sans queue ni tête, dont les façades vitrées sont doublées d’une improbable « dentelle de pierre » qui ferait s’évanouir n’importe quel bureau d’étude environnement raisonnable. Mais est-ce bien grave quand l’architecte s'appelle François Fontés et que la maitrise d’ouvrage est la Chambre de Commerce et de l’Industrie ?
Plus grave encore pour la ville de Montpellier, c’est quand notre homme, qui est aussi investisseur dans le nouveau stade de foot du MHSC, se déclare de fait comme l’architecte naturel de l’opération. C’est vrai qu’un stade dans une ville, dans une métropole de la taille de Montpellier, ça ne regarde personne, c’est une affaire privée. Alors, finis la vague des partenariats public privé, qui auront malgré tout leurs défauts, aboutis à la construction du magnifique Grand Stade de Bordeaux, par les architectes Herzog et de Meuron après une procédure de concours classique, voici à Montpellier une nouvelle spécialité : un stade majeur, donnée directement, en gré à gré, à l’architecte investisseur !
Habituellement l’architecture est d’intérêt public, mais il faut reconnaitre que parfois avec François Fontès, c’est quand même l’intérêt privé qui prime.
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POURQUOI LES FAMILLES ADORENT BLAINVILLE?
Dans la région des Laurentides au Québec, Blainville est une belle banlieue résidentielle située au pied des montagnes Laurentiennes. Blainville se trouve à seulement 35 km au nord-ouest du centre-ville de Montréal.
L’Équipe Filteau a soigneusement étudié les motivations qui font que les familles adorent vivre à Blainville. La ville est remplie de nature, d’activités de loisirs passionnantes et de nombreuses commodités.
De nombreuses familles de Montréal et de Laval choisissent de vivre dans cette belle région des Laurentides en raison de ses excellentes écoles, de ses événements et défilés populaires ainsi que de ses parcs naturels.
La communauté prospère de Blainville est réputée pour ses nombreuses activités et ses événements culturels, sportifs et récréatifs tout au long de l’année. Blainville est située à seulement 30 km de Montréal, au cœur des Basses-Laurentides.
Grâce à ses 70 km de pistes cyclables et à son territoire composé à 40 % d’espaces verts et de plein air, Blainville est même une escapade de plus en plus prisée par les familles et les amoureux de la nature.
En 2019, Blainville a été classée meilleur endroit où vivre au Québec par le magazine L’actualité. La ville s’est hissée en tête de liste notamment en raison de son économie solide, de sa population diversifiée et de l’abondance de ses services.
Vivre à Blainville
Les familles aiment vivre à Blainville puisqu’elles ont l’occasion de profiter de nombreux festivals et expositions. Parmi ces événements, mentionnons les soirées de cinéma en plein air, le Festival d’hiver, la Fête au Parc, le Salon des arts et de l’artisanat, le Défilé de Noël et le concours régional Blainville en Chansons.
Blainville se distingue par ses idées novatrices, ses services, son niveau de vie élevé et sa capacité à attirer des centaines de familles. Elle est idéalement située à mi-chemin entre Montréal et la magnifique région des Laurentides.
Travailler à Blainville
En plus d’être un excellent endroit où vivre, Blainville est un lieu de travail formidable grâce à son qualité de vie, son économie florissante et sa situation géographique avantageuse.
Vous êtes à la recherche d’un nouveau départ ou d’une carrière dans votre domaine d’activité ?
La Ville de Blainville est un employeur important dans la région avec environ 600 travailleurs. Il y en a pour tous les goûts, qu’il s’agisse d’un emploi à temps plein ou à temps partiel, permanent ou temporaire !
Les avantages de travailler pour la Ville de Blainville
Bénéficier d’un emploi stable
Obtenir une rémunération
Grande variété d’avantages sociaux (régime de retraite, régime d’assurance collective, programme d’aide aux employés, etc.)
Un horaire flexible.
Stationnement gratuit.
Entretien des arbres
Les arbres ne font pas qu’embellir le paysage urbain, ils offrent aussi des avantages importants et des abris pour la faune.
Blainville compte des milliers d’arbres dans les allées publiques, les parcs, les zones boisées et le long des rues.
En plus d’embellir le paysage urbain, les arbres constituent des habitats pour la faune et offrent des avantages essentiels :
Capter les polluants atmosphériques
Libèrent de l’oxygène
Contribue à une meilleure gestion des eaux de ruissellement
Interceptent les précipitations lors de violentes tempêtes, réduisant ainsi la consommation d’énergie
Réduire le bruit et tempérer le climat.
En milieu urbain, les arbres offrent plus d’avantages qu’ils ne coûtent d’entretien. C’est pourquoi la Ville de Blainville met en place un Plan d’entretien et de remplacement des arbres 2022-2023-2024.
Une qualité de vie éclatante
La qualité de vie exceptionnelle, l’économie florissante, la sécurité et la proximité du centre-ville de Montréal font de la ville un choix numéro 1 pour les familles.
Blainville n’est qu’à 30 minutes de route du centre-ville de Montréal. La ville est située à la jonction des autoroutes 15 et 640, au pied des Laurentides.
Comme nous l’avons déjà mentionné, la ville offre un large éventail d’activités et de sports à tous ses résidents.
Avec tous ces événements merveilleux, Blainville est en effet le meilleur endroit pour vivre et élever une famille dans tout le Québec.
Aménager à Blainville
La ville offre de nombreux types d’habitations. On y trouve des maisons unifamiliales, des condos et même des maisons en rangée. Communiquez avec un courtier immobilier professionnel de l’Équipe Filteau.
L’Équipe Filteause fera un plaisir de vous aider à trouver la maison de vos rêves à Blainville !
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[CANNES 2023] SÉLECTION OFFICIELLE - COMPÉTITION
Le Festival de Cannes commence aujourd’hui ! Toutes les infos sur les 21 films de la Sélection Officielle en compétition pour cette 76e édition du mardi 16 au samedi 27 mai sont à retrouver par ici. La liste par date de sortie : ‘Asteroid City’ de Wes Anderson Le programme d’une conférence de jeunes astronomes et cadets de l’espace (organisée pour rassembler des étudiants de tout le pays et leurs parents à l’occasion d’un concours scolaire) va être bousculé par des événements chamboulant le monde. Date : Mercredi 21 juin 2023 ‘Vers un avenir radieux’ de Nanni Moretti Giovanni, cinéaste italien renommé, s’apprête à tourner son nouveau film. Mais entre son couple en crise, son producteur français au bord de la faillite et sa fille qui le délaisse, tout semble jouer contre lui ! Toujours sur la corde raide, Giovanni va devoir repenser sa manière de faire s’il veut mener tout son petit monde vers un avenir radieux. Date : Mercredi 28 juin 2023 ‘Les Filles d'Olfa’ de Kaouther Ben Hania La vie d'Olfa, Tunisienne et mère de 4 filles, oscille entre ombre et lumière. Un jour, ses deux filles aînées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles. Un voyage intime fait d’espoir, de rébellion, de violence, de transmission et de sororité qui va questionner le fondement même de nos sociétés. Date : Mercredi 5 juillet 2023 Récompense : L’Œil d’or ‘Les Herbes sèches’ de Nuri Bilge Ceylan Samet est un jeune enseignant dans un village reculé d’Anatolie. Alors qu’il attendait depuis plusieurs années sa mutation à Istanbul, une série d’événements lui fait perdre tout espoir. Jusqu’au jour où il rencontre Nuray, jeune professeure comme lui… Date : Mercredi 12 juillet 2023 Récompense : Prix d'Interprétation féminine pour Merve Dizdar ‘Le Retour’ de Catherine Corsini Khédidja travaille pour une famille parisienne aisée qui lui propose de s'occuper des enfants le temps d’un été en Corse. L'opportunité pour elle de retourner avec ses filles, Jessica et Farah, sur cette île qu'elles ont quittée quinze ans plus tôt dans des circonstances tragiques. Alors que Khédidja se débat avec ses souvenirs, les deux adolescentes se laissent aller à toutes les tentations estivales : rencontres inattendues, 400 coups, premières expériences amoureuses. Ce voyage sera l'occasion pour elles de découvrir une partie cachée de leur histoire. Date : Mercredi 12 juillet 2023 ‘Anatomie d’une chute’ de Justine Triet Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple. Date : Mercredi 23 août 2023 Récompense : Palme d’Or ‘Banel & Adama’ de Ramata-Toulaye Sy Banel et Adama s’aiment. Ils vivent dans un village éloigné au Nord du Sénégal. Du monde, ils ne connaissent que ça, en dehors, rien n’existe. Mais l’amour absolu qui les unit va se heurter aux conventions de la communauté. Car là où ils vivent, il n’y a pas de place pour les passions, et encore moins pour le chaos. Date : Mercredi 30 août 2023 ‘L'Eté dernier’ de Catherine Breillat Une avocate renommée met en péril sa carrière et menace de briser sa famille en ayant une liaison avec son beau-fils de 17 ans. Date : Mercredi 13 septembre 2023 ‘Les Feuilles mortes’ d’Aki Kaurismaki Deux personnes solitaires se rencontrent par hasard une nuit à Helsinki et chacun tente de trouver en l’autre son premier, unique et dernier amour. Leur chemin vers ce but louable est obscurci par l’alcoolisme de l’homme, la perte d’un numéro de téléphone, l’ignorance de leur nom et de leurs adresses réciproques. La vie a tendance à mettre des obstacles sur la route de ceux qui cherchent le bonheur. Date : Mercredi 20 septembre 2023 Récompense : Prix du Jury ‘Club Zéro’ de Jessica Hausner Miss Novak rejoint un lycée privé où elle initie un cours de nutrition avec un concept innovant, bousculant les habitudes alimentaires. Sans qu’elle éveille les soupçons des professeurs et des parents, certains élèves tombent sous son emprise et intègrent le cercle très fermé du mystérieux Club Zéro. Date : Mercredi 27 septembre 2023 ‘The Old Oak’ de Ken Loach TJ Ballantyne est le propriétaire du "Old Oak", un pub qui est menacé de fermeture après l'arrivée de réfugiés syriens placés dans le village sans aucun préavis. Bientôt, TJ rencontre une jeune Syrienne, Yara, qui possède un appareil photo. Une amitié va naître entre eux… Date : Mercredi 25 octobre 2023 ‘L'Enlèvement’ de Marco Bellocchio En 1858, dans le quartier juif de Bologne, les soldats du Pape font irruption chez la famille Mortara. Sur ordre du cardinal, ils sont venus prendre Edgardo, leur fils de sept ans. L’enfant aurait été baptisé en secret par sa nourrice étant bébé et la loi pontificale est indiscutable : il doit recevoir une éducation catholique. Les parents d’Edgardo, bouleversés, vont tout faire pour récupérer leur fils. Soutenus par l’opinion publique de l’Italie libérale et la communauté juive internationale, le combat des Mortara prend vite une dimension politique. Mais l’Église et le Pape refusent de rendre l'enfant, pour asseoir un pouvoir de plus en plus vacillant... Date : Mercredi 1er novembre 2023 ‘La Passion de Dodin Bouffant’ de Tran Anh Hung Eugénie, cuisinière hors pair, est depuis 20 ans au service du célèbre gastronome Dodin. A force de passer du temps ensemble en cuisine, une passion amoureuse s’est construite entre eux où l’amour est étroitement lié à la pratique de la gastronomie. De cette union naissent des plats tous plus savoureux et délicats les uns que les autres qui vont jusqu’à émerveiller les plus grands de ce monde. Pourtant, Eugénie, avide de liberté, n’a jamais voulu se marier avec Dodin. Ce dernier décide alors de faire quelque chose qu’il n’a encore jamais fait : cuisiner pour elle. Date : Mercredi 8 novembre 2023 Récompense : Prix de la Mise en scène ‘Perfect Days’ de Wim Wenders Perfect Days suit Hirayama, un homme qui nettoie les toilettes de Tokyo, et dont l'histoire se dévoile au fur et à mesure à travers la musique qu'il écoute, les livres qu'il lit et les photos qu'il prend des arbres. Date : Mercredi 29 novembre 2023 Récompense : Prix d'Interprétation masculine pour Kōji Yakusho ‘La Chimère’ d’Alice Rohrwacher Chacun poursuit sa chimère sans jamais parvenir à la saisir. Pour certains, c'est un rêve d’argent facile, pour d'autres la quête d’un amour passé… De retour dans sa petite ville du bord de la mer Tyrrhénienne, Arthur retrouve sa bande de Tombaroli, des pilleurs de tombes étrusques et de merveilles archéologiques. Arthur a un don qu’il met au service de ses amis brigands : il ressent le vide. Le vide de la terre dans laquelle se trouvent les vestiges d’un monde passé. Le même vide qu’a laissé en lui le souvenir de son amour perdu, Beniamina. Date : Mercredi 6 décembre 2023 ‘Monster’ de Hirokazu Kore-eda Le même drame raconté du point de vue du professeur puis de son élève. Date : Mercredi 27 décembre Récompenses : Prix du Scénario et Queer Palm ‘Jeunesse (Le Printemps)’ de Wang Bing Zhili, à 150 km de Shanghai. Dans cette cité dédiée à la confection textile, les jeunes affluent de toutes les régions rurales traversées par le fleuve Yangtze. Ils ont 20 ans, partagent les dortoirs, mangent dans les coursives. Ils travaillent sans relâche pour pouvoir un jour élever un enfant, s’acheter une maison ou monter leur propre atelier. Entre eux, les amitiés et les liaisons amoureuses se nouent et se dénouent au gré des saisons, des faillites et des pressions familiales. Date : Mercredi 3 janvier 2024 ‘May December’ de Todd Haynes Vingt ans après que leur histoire d'amour a fait les choux gras de la presse, Gracie Atherton-Yu et son mari Joe - de 23 ans son cadet - se préparent à la rentrée de leurs jumeaux au lycée. Lorsque l'actrice hollywoodienne, Elizabeth Berry, vient passer du temps avec la famille pour mieux comprendre Gracie, qu'elle va incarner dans un film, la dynamique familiale s'effiloche. Joe a l'impression d'être passé à côté de sa jeunesse. Parallèlement, Elizabeth et Gracie s'étudient mutuellement, les similitudes et les différences entre les deux femmes commencent alors à s'estomper... Date : Mercredi 24 janvier 2024 ‘La Zone d’intérêt’ de Jonathan Glazer Seconde Guerre mondiale. L'histoire d'amour compliquée entre un officier nazi et la femme d'un kapo. Ce dernier tente de contourner l'horreur génocidaire mais il commence à avoir des soupçons envers son épouse. Date : Mercredi 31 janvier 2024 Récompenses : Grand Prix et Prix Fipresci ‘Le Jeu de la Reine’ de Karim Aïnouz Catherine Parr fut la dernière épouse de l’ogre Henry VIII et l’un des seules à lui avoir survécu. Date : Mercredi 28 février 2024 Films non datés : ‘Black Flies’ de Jean-Stéphane Sauvaire Ollie Cross, jeune ambulancier New-Yorkais, fait équipe avec Rutkovsky, un urgentiste expérimenté. Confronté à une extrême violence, il découvre les risques d'un métier qui chaque jour ébranle ses certitudes sur la vie... et la mort. A&B
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Japan Manga Wave Auxerre aura lieu du 17 au 18 juin 2023 à Auxerre (89) : Festival sur le mangas comics jeux vidéo cinéma. Japan Manga Wave Auxerre est une convention axée autour de la culture japonaise. De nombreuses animations, conférences, expositions et shows sont prévus autour de la culture japonaise, de la pop culture, des jeux vidéo, des réseaux sociaux, du cosplay, des mangas, des comics, des tatouages, de la danse ainsi que des concerts….Ça sera une expérience inoubliable avec de nombreux invités, artistes, exposants et visiteurs. 👉 Le lieu de tous les passionnés de Pop culture, de rencontre entre passionnés de manga. 👉 Des expositions sur la culture japonaise 👉 Des tournois de jeux vidéo, des concours cosplay et des concerts 👉 Des acteurs, des youtubeurs, des comédiens ou encore des influenceurs pour partager leurs passions de la Pop Culture 👉 Des espaces de restauration japonaise traditionnelle ainsi que des plats adaptés à tous les âges INFORMATIONS PRATIQUES Date : Samedi 17 et dimanche 18 juin 2023 2023 9h-19h30 Tarif : 1 jour : Offert avec billet PRÉVENTE: Bracelet Porte – Bonheur Maneki Neko ou Omamori INDIVIDUEL : 12€ sur place – 10€ en prévente en ligne FAMILLE (2 adultes et 2 enfants de 7 à 15ans) : 35 € GROUPE (6 personnes) : 50 € Tarif spécifique (enfant- de 6 ans, PMR, sur présentation d’un justificatif) : gratuit Pass week-end (2 jours ) : Offert avec billet PRÉVENTE: Bracelet Porte – Bonheur Maneki Neko ou Omamori INDIVIDUEL 18€ sur place – 15 € en prévente ligne FAMILLE (2 adultes et 2 enfants de 7 à 15ans) : 45 € GROUPE (6 personnes) : 65 € Tarif spécifique (enfant- de 6 ans, PMR, sur présentation d’un justificatif) : gratuit Pass VIP : 45 € (2 jours) Entrée anticipée à 9h00 1 Tote bag Japan Manga Wave 1 Pass week-end ( entrée samedi et dimanche 30 minutes avant les autres visiteurs et coupe-file) 1 Figurine Dragon dans un œuf rétroéclairé par une ampoule LED 1 Bon pour un repas dans le restaurant de votre choix (valeur 16€) 1 Marque page style Horreur Japonais 1 Aimant pour réfrigirateur 1 Poster illustration style manga A4 Pass VIP SAKURA (2 jours) : 65 € Entrée anticipée à 9h00 1 Tote bag Japan Manga Wave 1 Pass week-end ( entrée samedi et dimanche 30 minutes avant les autres visiteurs et coupe-file) 1 Figurine Pop 1 Bon pour un repas dans le restaurant de votre choix (valeur 16 €) 1 Eventail japonais 1 Poupée Daruma japonaise 1 Boîte de 3 poupées traditionnelles japonaises 1 Paire de baguettes japonaises en bambou 1 Affiche du festival Pass VIP JMW (2 jours) : 85 € (offre limitée) Entrée anticipée à 9h00 1 Tote bag Japan Manga Wave 1 Pass week-end ( entrée samedi et dimanche 30 minutes avant les autres visiteurs et coupe-file) 1 Katana de votre choix de nos partenaires (valeur 45 €) 1Coffret 5 chats porte-bonheur japonais Maneki Neko 1 Masque Demon de style japonais Kitsune 1 Figurine Dragon dans un œuf rétroéclairé par une ampoule LED 1 Bon pour un repas dans le restaurant de votre choix (valeur 16 €) 1 Poster illustration style manga format A31 Tableau suspendus de style japonais 1 Affiche du festival Pass SUPER VIP JMW (2 jours) : 150 € (offre limitée à 15 places) Entrée anticipée à 9h00 Accès aux salons lounge Déjeuner avec les VIP 1 Tote bag Japan Manga Wave 1 Pass week-end ( entrée samedi et dimanche 30 minutes avant les autres visiteurs et coupe-file) 1 Katana de votre choix de nos partenaires (valeur 45 €) 1 Coffret 5 chats porte-bonheur japonais Maneki Neko 1 Mask Demon de style japonais Kitsune 1 Figurine Dragon dans un œuf rétroéclairé par une ampoule LED 1 Bon pour un repas dans le restaurant de votre choix (valeur 16 €) 1 Poster illustration style manga format A31 Tableau suspendus de style japonais 1 Affiche du festival Lieu : Auxerrexpo, 1 rue des plaines de l’Yonne, 89000 Auxerre
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9 Novembre 2022
Carte Blanche Réalisé par Lucie Le Marec, Hector Bohuon et Léa Mau-Glicenstein
Lors d'un concours de script à Hollywood dans les années 50, deux scénaristes tentent leur chance: Charles Brown, un scénariste à la gloire passée essayant de redorer son image et sa jeune secrétaire très talentueuse, Dana Smith, qui veut tenter sa chance dans le monde du cinéma. Afin de gagner le concours, Charles, mis en garde par son ami James, se met en quête d’échanger leurs deux scripts afin de s’assurer la victoire. Seulement celui-ci finit par se faire manipuler par son collègue, James, qui gagne le concours à sa place.
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🥇 Et l’école gagnante du concours de sapin est : l'école LA FONTAINE, sapin n°1, qui remporte une séance de cinéma ! Bravo à eux et merci à l'ensemble des écoles pour leur participation et d'avoir égayé le hall de la Mairie de #Wittenheim ! Cela a motivé une forte mobilisation, puisque 709 votes ont été comptabilisés. 🙏 Merci à tous pour ce fabuleux week-end féerique que nous avons passé sous les 1ers flocons ❄️ de l’année. Nous espérons que vous avons réussi à apporter la magie de Noël au sein de notre Commune. 🙏 Merci à tous les exposants, commerçants, artisans et associations pour votre présence et de nous avoir fait confiance pour cette 1ère édition. 🙏 Merci aux 25 petits lutins du Centre socio-culturel CoRéal pour ces magnifiques balades contées entre le parvis de la Mairie et la place de Thiers, ainsi qu’à l’Ecole de musique pour cette belle prestation de chant. 🙏 Merci au marquis, au magicien et aux maquilleuses d'avoir fait rêver les enfants. 🔝 Mention spéciale au St Nicolas, Père fouettard et Père-Noël 🎅🏼 qui ont émerveillés les petits et grands. 🙏 Merci aux enseignes Boulanger, Ma Jardinerie et Truffaut pour le prêt de matériel et décorations et aux enseignes Super U et Cora pour les petites gourmandises. 🙏 Un grand merci aux élus et aux équipes des différents services de la Ville qui n’ont pas relâché leurs efforts pour que ce projet puisse aboutir. Enfin, merci à vous, les Wittenheimois(e) et les visiteurs d’ici et d’ailleurs, d’avoir été si nombreux(ses) pour partager ce bel événement. 🎁 Vous avez vous tous contribué, et nous l’espérons, à ce que la magie de Noël opère dans le cœur de chacun. 🔜 Rdv en 2023.. 🎅🏼🤫💝 #noëlàWittenheim #noël2022 #Alsace #noëlenalsace #xmas #xmasWittenheim (à Mairie de Wittenheim) https://www.instagram.com/p/CmHgzC9qVcl/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Trois ans de prépa et beaucoup de joie
TW : Cet article est LONG. Allumez votre bouilloire et prenez votre temps, ou prenez ce qui vous intéresse. Bonne lecture !
L'expérience
Février 2018. J'ai de bonnes notes en Terminale L, je suis passionnée par tout ce que j'apprends et encore bien indécise dans mes choix d'études supérieures. C'est simple : j'aime toutes les humanités que l'on me présente. La philosophie, l'histoire, les langues, la littérature. Quand je rentre chez moi je ne travaille pas, je me fais plaisir. Mais Parcoursup me presse et je dois me dépêcher de trouver une voie qui serait la plus à même de me correspondre. Je me destine au départ pour la LLCER Anglais - je viens de découvrir Jane Austen et les soeurs Brontë, et je m'oppose farouchement à l'idée de mes parents qui est de m'inscrire en prépa littéraire. Dans ma tête, je ne veux pas m'accabler de travail dans les années à venir, ni mettre en péril ma santé et ma vie sociale. Pourtant, quelques rencontres me font flancher, réfléchir. Je prends conscience que la pluridisciplinarité me plaît énormément et que je ne vois pas abandonner l'étude de la littérature française, ni celle de la philosophie. Un peu au hasard et peu confiante, je rentre donc mes voeux dans la prépa la plus proche...Et surprise, je suis acceptée du premier coup. Septembre 2018, je rentre en hypokhâgne.
L'hypokhâgne (première année de CPGE A/L. Langue ancienne choisie : Latin. Option : Histoire des Arts).
L'hypokhâgne, c'est un peu le coup de vent puissant que l'on prend face à l'océan. On est décoiffé, presque déshabillé devant la force de l'immensité qui nous fait face. Mais alors, quand le vent tombe, on est heureux, pleinement heureux. En quelques mois, j'ai l'impression que toutes les (maigres) connaissances que j'avais jusque là en littérature sont remises en cause. J'apprends de nouveau à écrire, à "vraiment écrire", comme dit mon professeur de français. Celui-ci exige de nous une quizaine de lignes quotidiennes, sur le sujet qui nous plaît. J'apprends à choisir les mots exacts, à prêter attention à ma syntaxe, à différencier les synonymes selon les nuances. L'exercice me plaît. Dans les autres matières, l'exigence est similaire : la philosophie me plonge directement dans Plotin dont je n'ai jamais entendu parler, en Histoire, le prof ne répète pas deux fois les dates d'écriture des livres apocryphes de la Bible dans le cours sur le Christianisme Antique, et je dois redoubler d'effort pour mémoriser déclinaisons et conjugaisons latines en peu de temps. Pourtant, tout m'étonne et tout me passionne. Chaque jour apporte son lot de découvertes et de surprises et je me dis "C'est bien là que je dois être". De petits détails me paraissent immensément beaux : mon professeur de français n'utilise jamais deux fois le même mot dans un cours, celle de latin nous déclame du Racine et du Camus dès que l'envie lui prend, et celui d'Allemand connaît aussi bien le grec que l'hébreu. En histoire des arts, je me réjouis à chaque colle passée. La prof nous laisse choisir nos oeuvres. Je lui parle des Nymphéas de Monet, de la Marquise de Pompadour de Delatour, et du travail de Robert Doisneau, le photographe. Nous partons chaque mois au musée. La prof de culture antique nous emmène au cinéma. Je rencontre des auteurs chaque semaine, toujours avec la même ardeur. Mes camarades de classe, eux, sont tout aussi fascinants. Nulle compétition dans cette prépa de province et pour cette première année. Chacun d'entre eux est pleinement engagé dans un loisir, une beauté qu'il aime plus que les autres : le cinéma, la photographie, certains font de la musique, d'autres apprennent la langue des signes en parallèle, certains sont sportifs, et d'autres engagés dans des associations caritatives. Au déjeuner, au self, nous parlons et échangeons beaucoup. Néanmoins, cette frénésie culturelle n'est pas vierge de toute douleur. De l'hypokhâgne, je retiens surtout de longues soirées passées en ma seule compagnie devant mes fiches d'histoire. Des invitations déclinées, des week-ends ensoleillés enfermée dans ma chambre, des passions qui peu à peu s'éloignent. La violence de la nécessité liée à la rigueur me frappe de plein fouet. Quelques uns de mes camarades partent dès le début, d'autres attendent la fin de l'année. Je pleure plusieurs fois en cours. D'autres fois encore à la fin de mes colles. Je m'épuise, je ne vois plus personne, et les mauvais résultats n'ajoutent rien de bon. Je tombe malade. La fin de l'année s'achève sur un doute. Je me suis fait si mal, cette année. Est-il bon de continuer ? La question se pose, je ne veux pas mettre ma santé en danger. Finalement, je me décide à poursuivre, mais en gardant en tête des principes simples : Je ne veux pas ce concours, je ne travaillerai donc pas d'acharnement pour lui. Je ne me refuserai rien et verrai du monde. Si je veux partir, à n'importe quel moment, je partirai.
La khâgne (deuxième année CPGE A/L. Langue ancienne : Latin. Spé : Lettres modernes).
Durant la khâgne, je reste attachée à cette mentalité. Et heureusement pour moi : avec le concours en vue, le rythme de travail demandé me cravache l'esprit. Les professeurs redoublent d'attentes. Plus de sortie au musée organisée ni de séances de cinéma. Chaque semaine, l'on répète le même slogan "Il faut avancer". La réduction des effectifs est aussi particulièrement pesante. De 37 élèves en début d'hypokhâgne, nous sommes une vingtaine le premier jour de septembre. Les mois suivants, je vois mes amis partir, et d'autres souffrir de graves dépressions, que, le plus souvent, les professeurs ignorent volontairement. Cette attitude me dégoûte au plus profond de moi-même. Je prends peu à peu conscience du microcosme dans lequel je suis enfermée, et des implicites sociaux dissimulés derrière la jolie étiquette de "CPGE". Je me refuse à reproduire ce schéma et me décide à ne tirer de cette année que ce que j'ai envie. Je ne travaille donc jamais le week-end et la semaine, je m'occupe du strict nécessaire. Je prends des verres, je ne lis que du hors-programme, je regarde des séries, je reprends le scoutisme que j'avais abandonné plus tôt et dont je me rends compte de la nécessité, je rencontre une flopée d'hypokhâgnes tout aussi drôles les uns que les autres. En Novembre, je pars à Berlin avec ma classe d'allemand. Je tombe amoureuse de la ville et me promet d'y retourner le plus rapidement possible. Je passe des moments incroyables avec ma coloc que j'aime de tout mon coeur. Nous riions de nos journées, nous nous soutenons mutuellement, regardons Netflix et écoutons les vidéos INA tous les soirs. En février, je tombe amoureuse. Pour de "vrai", cette fois. Le confinement est marqué par de multiples échanges de lettres, d'appels, et lorsque l'on se retrouve en mai, je comprends qu'il y a bien plus grand, bien plus beau, certainement bien plus important que ces études. Je me rends au concours sans trop de conviction, ma tête est ailleurs.
Cependant, alors que j'étais certaine de quitter cet enfer quelques mois plus tôt, la question se pose de nouveau. Que faire l'an prochain ? Ai-je vraiment choisi ma filière ? Avec le contexte sanitaire, je pressens une année de cours à distance pour les élèves d'université. Alors je me lance, encore une fois, dans une "L3 vécue en prépa".
La khûbe (redoublement de la deuxième année. Même langue ancienne, même spécialité).
Tout change cette année. Je suis acceptée à l'internat de mon lycée, avec des amis qui débordent de blagues et d'énergie. Des amis qui font de grands gestes quand ils parlent, rigolent sans prendre peur, et osent être eux-mêmes. Pendant l'année, certains ne manquent pas d'avoir de porter de faux et mauvais jugements à notre égard. Nous sommes le groupe que personne n'aime, et pourtant, nous nous aimons tellement, tellement. Ça court dans les couloirs, ça crie en-dessous des fenêtres, ça danse dans les chambres et la nuit, ça explore les caves du lycée. Je travaille de moins en moins et passe la majeure partie de mes week-ends à courir en forêt, à faire des feux de camps ou à faire de la randonnée. Mon amoureux me fait découvrir un nombre incalculable de films. Nous nous échangeons des livres, faisons du sport et du yoga ensemble. Il nous arrive aussi d'écrire à deux. Après les cours, je passe le plus souvent prendre un café chez une copine, un café qui s'étire, s'étire, pour rentrer avant que ne ferme l'internat. Bref, je vois de plus en plus de monde et mon coeur me remercie. Mes résultats ne sont pas si mauvais. Plus encore, j'arrive dans le premier tiers et rapidement, dans le "top 3" (cette idée de classement me RÉPUGNE, mais c'est peut-être plus significatif pour certain.e.s). Je m'entends bien avec mes professeurs et me retrouve souvent interrogée pour un exposé de plus, une colle supplémentaire, à cause de ce redoublement. En parallèle, je suis déléguée de classe, et fait tout mon possible pour apporter mon soutien à ceux qui se sentent fléchir en cette deuxième année. Je me répète : "Si tu ne vas pas bien, va t-en. Ne va pas mettre ta santé en danger pour eux". J'ai une chance immense à suivre l'ensemble de mes cours sur place, alors je persiste, et fais des choix. Je commence à distinguer les matières qui me plaisent le plus. Je me détache des personnes qui ne me font pas profondément du bien. Je passe le concours avec une once d'espoir. Une sous-admissibilité, peut-être, pour l'ego ? Mais rien, et cela me va très bien. Mes professeurs ont plus espéré en moi que je n'y ai cru, c'est ainsi. Je ne suis pas faite pour cette école, c'est tout ! À partir d'avril, le trop-plein se fait sentir. Il me devient insupportable de croiser certains visages ou d'entendre certaines réflexions. J'ai besoin de concret, d'autonomie, et surtout, de banal, de trivial. Je n'en peux plus de cette prise de sérieux générale et je suffoque. Cette prétendue supériorité intellectuelle me repousse de plus en plus. Heureusement que je suis bien entourée mais malgré tout, j'attends la fin de l'année avec impatience. Et quand elle arrive, je suis libre, enfin LIBRE !
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Les questions
L'organisation
Elle a considérablement changé durant trois ans ! Je suis une vrai girouette en manière de planification. Néanmoins, je gardais une certaine habitude. Adepte des to-do lists, je me faisais une liste par semaine dans un carnet, et des listes plus restreintes pour chaque jour où je répartissais en même temps les tâches de la semaine. Pour une dissertation, j'écrirai le I) le lundi, le II) le mardi, et ainsi de suite. J'y ajoutais des révisions de vocabulaire, quelques lectures de cours, des exercices plus concrets, des préparations de colle, et surtout, des temps de sport ! En hypokhâgne, cette liste quotidienne était hachée par heures. Cela marchait plutôt bien, mais plus je sortais les années suivantes, plus l'emploi du temps se voyait modifié. Je travaillais tout la semaine, et me reposais complètement le week-end. Je vidais mon esprit et dormais beaucoup, beaucoup. Pour maintenir ce rythme, je ne repoussais aucune échéance. Dès que l'on me donnait une dissertation à faire, je commençais à y réfléchir pendant la semaine, un peu chaque jour. En fin de semaine, j'avais mon plan, et dès le lundi suivant, je commençais à rédiger. J'essayais de calculer à chaque fois mon temps de travail. En temps réel, une dissertation n'excède pas les 6 heures. Je m'attelais donc à respecter cet horaire. Pas besoin de se fatiguer plus qu'il ne le faut. En général, chaque jour, je travaillais deux à trois heures par soir. Je privilégiais mon sommeil. Si non, je ne tenais pas la journée. Par exemple, si je terminais à 16h, je travaillais jusqu'à 19h sans trop de pauses et après, me relâchais complètement pour prendre du temps pour moi. Je sais que certains prennent une coupure en sortant des cours. Personnellement, j'aime bien continuer sur ma lancée.
En ce qui concerne l'organisation par matière :
Histoire : Je tapais mes cours à l'ordi. J'attendais la fin de la leçon pour faire une lecture complète et réduire au maximum mon cours pour ne retenir que les informations TRES importantes. J'enlevais plein de chiffres, ne gardais qu'un exemple. S'il fallait expliquer, reformuler ou faire des liens, je faisais quelques ajouts. Si la leçon faisait une trentaine de pages, mon but était de la réduire à 15, voire 10 si c'était possible. Sur mon document, je mettais beaucoup de couleurs et d'images. Ensuite, de l'apprentissage, par coeur par coeur. Pour moi, la récitation à haute voix marche parfaitement : je prends mes feuilles et les répète, les crie, les explique comme si je me parlais à moi-même. En parallèle, j'écoutais des podcasts, regardais des émissions. J'avais aussi une grande frise chronologique qui m'a beaucoup aidée en fin d'année, et si je faisais des fiches, celles-là étaient thématiques, afin de croiser les leçons. La religion, le commerce, le système scolaire...
Français : Le français, c'est un grand plongeon dans les oeuvres du programme il me semble. Je passais du temps dans les bouquins et dans les autres livres des auteurs choisis. Je relisais mes cours, apprenais des éléments plus théoriques, et mémorisais surtout des citations. Pour Bérénice, j'ai adoré réviser les vers à haute voix. En plus des oeuvres au programme, je fichais aussi d'autres exemples. Le thème de cette année était "Le lyrisme" : je ne me suis pas gênée pour étudier avec amour Louise Labé, Desnos ou Marceline Desbordes-Valmore. À mon sens, le français se travaille de manière très personnelle. Il s'agit surtout d'assimiler certains concepts et de retenir des références précises. La langue compte pour beaucoup aussi !
Philosophie : Peut-être la matière que j'ai le plus travaillé cette dernière année puisque j'étais une véritable BOUSE. Pour la philosophie, j'étais très méthodique, histoire de me donner envie d'apprendre. Je mettais en forme et réduisais mon cours, que je relisais de temps à autres, je tenais un carnet conceptuel (Pour "La Politique", une page pour la loi, une pour la démocratie, une pour le droit...), et remplissais des fiches de référence, c'est-à-dire de livres, avec des citations, des exemples... Tout au long de l'année, je complétais aussi des flash-cards, dont je me souviens encore très bien aujourd'hui.
Latin : "Sans le petit latin, point de salut", répétait formellement ma prof. Le latin, c'est du travail régulier et de l'application, malgré tout. Je me suis rendue compte que je ne m'améliorais que lorsque je bossais vraiment. Le latin est une langue très logique : il est impératif d'en connaître donc les fondements pour pouvoir ensuite mettre en place cette logique. Chaque jour, je faisais une dizaine de minutes de petit latin : j'empruntais un livre au CDI, tentais de traduire quelques phrases en faisant simplement la construction dans ma texte, et regardais ensuite la traduction. Après les cours, je m'appliquais également à retraduire l'extrait étudié et lorsque j'avais le temps (et la motivation), j'apprenais du vocabulaire. Mon professeure nous faisait retraduire au début de chaque cours, et ré-expliquer les points de grammaire vus. Parfois, nous récitions les conjugaisons ou déclinions des groupes nominaux à haute voix. On ne peut plus stressant, mais on ne peut plus efficace.
Allemand : Je n'ai jamais été excellente en allemand, et pourtant Dieu seul sait combien j'aime cette langue, sa culture et sa littérature. Pour l'allemand, je révisais les versions et les thèmes, et essayais, comme le latin, de retraduire. Je tenais aussi un carnet avec des photos, des images, où je mettais des couleurs et du joli scotch pour les éléments plus culturels, les mouvements littéraires, quelques biographies d'auteurs. Je remplissais ce carnet à l'année quand l'envie me prenait. Si non, Quizlet marchait vraiment pour moi. Nous nous échangions nos listes avec mes camarades et j'apprenais le vocabulaire de chaque jour. Quand je l'oubliais une à deux semaines après, je la reprenais. J'écoutais aussi beaucoup de musique (surtout du rap) allemande, la radio de temps en temps, je lisais des contes de Tieck ou de la littérature plus contemporaine et regardais des séries. Druck, la version germanique de Skam, est SACRÉMENT chouette pour ça. J'adore l'allemand. Vraiment.
Spé Lettres modernes : La plus passionnante de mes matières. En particulier cette année, avec Ronsard, Laclos et Aragon au programme. Les lettres modernes, c'est de la relecture, de la relecture, et encore de la relecture des oeuvres (ce que je n'ai pas vraiment fait, si ce n'est pour Aragon). Il faut connaître en profondeur les intrigues, les personnages, et le système d'écriture de chaque auteur. Après, c'est surtout la maîtrise de l'exercice qui fait la chose. En lettres modernes, c'est un commentaire de texte, mais les attentes sont très hautes. Même au concours je n'ai pas dépassé la moyenne (à ma plus grande tristesse, j'avoue).
2. Par rapport au lycée ?
Il y a bien-sûr quelques ressemblances. La prépa garde une structure très scolaire avec une classe, un corps enseignant défini, un système de notes et de bulletins, des conseils de classe...D'un côté, cette structure est un avantage. Certains des professeurs s'attachent à la personnalisation du parcours, et l'on créé facilement de belles amitiés, avec notre filière ou celle des autres. J'ai eu la chance de nouer également de fortes relations avec le personnel de mon lycée, surtout la dernière année en internat : les cantiniers, les pions, la documentaliste...Tout un tas de gens qui connaissent votre situation et qui restent disponibles pour vous. Après, selon moi, la prépa reste tout même radicalement différente du lycée. Parfois, on en vient même à se demander si l'on étudiait les mêmes matières...Plus revêches et vieilles écoles que d'autres, certains professeurs n'attendront pas si vous êtes en retard, ne répèteront pas deux fois et vous donneront une large part d'autonomie ; on reste dans un cadre d'étude supérieur. Rapidement, cela peut devenir "chacun pour soi" si des liens ne se créent pas entre élèves. Le rythme de travail est bien-sûr beaucoup plus soutenu, et même si une pause s'impose, vous savez pertinemment qu'elle ne peut durer éternellement. Ce n'est plus votre travail qui dépend de votre quotidien, mais l'inverse. (En tout cas, si vous tenez vraiment à suivre la rigueur type concours !). Il faut s'attendre également à de "mauvaises" notes par rapport au lycée, mais qui sont en réalité très bonnes en prépa. J'ai dit au revoir aux notes supérieures à 15/16 dès l'hypokhâgne et l'on s'y fait rapidement, je vous assure. De plus, acharnement dans le travail ne signifie pas nécessairement réussite. J'avais beau apprendre par coeur certains cours, mes notes restaient médiocres. On le dit assez peu, mais la prépa, c'est quand même une LARGE part de réflexion et de compréhension. Certains réussissent très bien sans être scolaires ! L'un de mes amis avait une moyenne de 11/20 au lycée. En prépa, il est devenu l'un des meilleurs de la classe car sa capacité à raisonner était exceptionnelle. Tout peut changer.
3. Et la compétition ?
Dans ma classe, durant trois ans, elle était quasi absente. Bien peu d'entre nous visaient l'ENS et comme chacun avait son projet dans sa tête, il n'y avait aucun besoin de se comparer aux autres. Néanmoins, il n'est pas rare que certains soient encore très attachés aux notes, le lycée nous formate de cette manière. Comme je n'avais pas envie que ces personnes influent sur mon moral, je ne regardais jamais mes notes en cours et ne les partageais à personne d'autre que moi. Après tout, j'avais mon parcours, ils avaient le leur, point barre. Si quelques uns vivaient en effet d'un esprit un peu plus compétitif (il y en a eu peut-être deux ou trois, dans toutes mes années), je préférais les ignorer, n'étant pas intéressée par l'ENS.
4. Réussir en prépa
À mes yeux, la plus grande réussite que l'on puisse avoir est de passer par la prépa. Il faut le dire : c'est une filière difficile, extrêmement rude pour la confiance en soi, impardonnable et violente. Bon nombre ne peuvent suivre car leur corps le refuse. Si vous êtes en prépa, ou que vous vous arrêtez, bravo. Et si vous n'y êtes pas, bravo aussi ! Il n'y a pas de parcours plus important que d'autre.
Cela dit, si vous voulez réussir, hé bien il me semble qu'il faille déterminer votre objectif. Pour ma part, je voulais simplement obtenir mes équivalences en licence de Lettres. Il me suffisait d'être présente tout au long de l'année et de me présenter au concours. Étrangement, c'est quand j'ai cerné cet objectif que mes résultats ont augmenté car j'ai évacué le stress et repris passion pour ce que j'étudiais. La réussite est déjà énorme si vous venez en cours, maintenez une moyenne honorable (oui, 9 de moyenne en prépa c'est BIEN, sérieusement) et rendez les devoirs demandés. On ne vous en demande pas plus si vous ne présentez pas de concours particulier.
Si votre but est d'obtenir l'ENS, je n'ai qu'un mot : accrochez-vous. C'est un travail de longue haleine. Je ne peux parler que maladroitement de ce cas, étant donné que je ne suis absolument pas concernée. Néanmoins, une amie qui a intégré l'an dernier m'a dit la chose suivante : "Je travaillais toute la journée, tous les jours de toutes les semaines. Même dans la pause entre midi et deux. À la fin de l'année, si un cours était moins intéressant que d'habitude, je séchais pour travailler autre chose. Et surtout, bosser toutes les matières en profondeur, sans en négliger une seule. Une mauvaise note au concours peut faire chuter toutes les autres car les coefficients sont les mêmes partout".
5. Du temps pour soi
Il en faut. En tout cas, je n'aurai pas pu continuer sans. Ma réflexion ne vaut rien si je ne suis pas apaisée et de bonne humeur. La prépa m'a permis de me rendre compte que j'ai besoin d'être entourée, et surtout d'être entourée de personnes joyeuses. J'ai besoin également de temps de solitude, j'ai besoin de camper de temps à autre dans la nature, de me dépenser dans le sport, de voir ma famille, de lire du YA sans culpabiliser, et d'avoir une vie spirituelle. J'ai besoin de toutes ces choses qui font du bien à mon coeur pour affronter la difficulté. Je me sens plus forte, et surtout, ce temps pour soi me permet de prendre du recul sur ce que je vis en prépa ! C'est tellement important de prendre de la distance avec cet univers : vous valez tellement plus que ce que disent vos bulletins. Je suis heureuse, aujourd'hui, d'être autant sortie cette année et d'avoir rencontré autant de monde. Car je me sens pleine : autant sur le point de vue social que mental et intellectuel. Alors on ne se refuse rien. On part courir, on regarde un film, un épisode, on va à un concert. Ne vous arrêtez pas de vivre pour quelque chose que vous ne voulez pas.
6. Le concours
Je l'ai beaucoup plus ressenti lors de ma khûbe. Ménageant une grande espérance dans mes capacités (que je n'avais pas du tout, perso), mes profs me rajoutaient des colles et me demandaient plus d'entretiens personnels. Évidemment, cette surcharge a légèrement augmenté ma dose de stress. Pourtant, comme l'an dernier, j'abordais les choses avec beaucoup de distance. La même évidence venait à moi : Je ne veux pas ce concours. Je n'ai que faire de réussir ou non ! À la limite, il m'était un peu plus important d'avoir de bonnes notes dans les matières qui comptaient vraiment pour moi et que je voulais approfondir par la suite, c'est-à-dire la littérature, le latin et un peu l'allemand. Les multiples DS et concours blancs préparent suffisamment à l'épreuve pour qu'il n'y ait pas de surprise lors du concours, je vous assure. Alors pas de stress. Pendant les semaines de révisions, je me suis autorisée quatre jours de marche en montagne avec mon copain pour prendre l'air : j'en avais besoin, et encore une fois, cette sortie m'a offert un élan et une motivation nécessaires aux dernières séances de travail. Ce concours, c'est un simple bulletin de notes, une fois dans votre vie, sur vos capacités lors de cette année A durant ce mois d'avril précisément. Entre autres, ce n'est pas VOUS entièrement.
7. Les débouchés
Alors là, étonnement. Je ne pensais pas qu'il était possible de faire tante de choses après une A/L. Évidemment, la PACES ou l'école d'ingénieur sont peut-être un peu plus éloignés, mais enfin. Si vous aimez les humanités de manière générale, vous trouverez votre compte. Je pense donc :
aux métiers de l'enseignement, évidemment (professeur des écoles, de collège, lycée, d'université) , et même l'enseignement à l'étranger !
aux métiers du livre (éditeur, libraire, auteur, illustrateur...)
au journalisme
aux écoles de commerce (oui oui, elle recrute des littéraires, sans passer les maths ou statistiques)
aux écoles d'art et de cinéma (Le Louvre par exemple)
aux écoles de management
aux écoles de mode, de marketing, de communication et d'information
aux Instituts d'Etudes Politiques
aux écoles de traduction
aux métiers relatifs aux ONG, à l'aide humanitaire
aux écoles militaires (Saint-Cyr par exemple)
8. Comment s'y préparer ?
En se reposant. L'année qui va suivre va être chargée. Si vous arrivez en hypokhâgne et encore plus si vous vous lancez dans la deuxième année, donc cet été, pensez à vous avant tout. S'il y a des livres nécessaires à lire pour la rentrée, lisez-les, et si un devoir est à rendre, faite-le. Si l'on vous demande des révisions précises et que vous souhaitez vous y mettre, prenez-le temps et assimilez en profondeur mais ne vous surchargez pas avant que l'année commence ! Vous aurez le temps de travailler dès le mois de septembre. Pour ma part, je ne lisais les oeuvres de français au programme que pendant l'année : les cours venaient éclaircir ma lecture et j'assimilais beaucoup mieux le contenu. Si vous tenez à être tout à fait prêt, faites ce que l'on vous demande mais REPOSEZ-VOUS. Lisez également des classiques, petits ou gros peu importe, auteur français ou étranger peu importe, mais lisez tant que cela vous donne du plaisir. J'ai relu mes déclinaisons et conjugaisons la vieille de ma rentrée de khâgne, et tout allait bien.
9. Le bilan personnel, le ressenti général et l'enrichissement
Quelles montagnes russes ! Quand je repense à mon entrée en hypokhâgne et à mon état actuel, je me dis que l'attraction fut longue et périlleuse, mais tellement enrichissante. Certainement que je ne m'attendais pas à autant changer en "si peu" de temps. La prépa m'a apporté beaucoup de choses, de différentes manières c'est certain, mais enfin, je ne regrette pas mes choix, et notamment celui d'avoir suivi une troisième année. J'insiste une fois encore : j'ai poursuivi parce que j'avais la force mentale de le faire, mais la santé est une priorité inaltérable sur tout le reste. Je termine ce parcours plus heureuse et épanouie que je ne l'ai rarement été. Je me suis découverte et je sais désormais exactement ce que je veux. Ce que je veux faire de ma vie, ce que je veux devenir et ce que je veux entreprendre.
L'enrichissement intellectuel/culturel : Une explosion de feux d'artifices ! J'ai énormément appris au cours de ces trois ans et la pluridisciplinarité fut une vraie aubaine. Croiser une notion que l'on retrouve en latin, plus en allemand et en littérature, c'est terriblement stimulante. La prépa m'a ouvert sur l'histoire et l'étude de l'histoire. Le travail de mémoire, le recul, et avec, l'ouverture au monde et aux civilisations. Je suis incollable sur la Chine du XIXème siècle et croyez-le ou non, cela m'est plus utile qu'on ne le pense. J'ai considérablement enrichi ma connaissance des cultures grecques et latines et de leurs mythologies, ma maîtrise de l'anglais et de l'allemand, et mon amour de l'art, sous toutes ses formes. Quel plaisir de pouvoir aller à Orsay, se mettre devant un tableau, et le décrire en pensant aux heures de cours. Ou encore d'aller au cinéma et d'apprécier un film, vraiment. La prépa m'a également ouvert à la géographie, à la sociologie, et même à la politique. Mes premiers cours de français en hypokhâgne me restent encore en mémoire et je reste assez rigoriste quant à l'utilisation de certains mots (c'est peut-être un défaut, oupsiiii). À l'oral, je suis passée de la plus grande timide de ma classe de terminale à la comédienne de théâtre de mes colles. J'ai acquis une assurance que je pensais absolument inatteignable et une large confiance malgré mes peurs et appréhensions, qui restent présentes.
L'enrichissement mental : La prépa, ça forge. Ça forge un moral de béton pour avoir le courage de se dire "Oui, ça fait la cinquième fois que j'ai 2/20 en français. Mais c'est pas grave. Je vaux tellement mieux que ça". C'est un gain de confiance, une prise de recul sur la réalité, et paradoxalement, une prise de recul sur ce qui vous paraît important et sur ce qui ne l'est pas. J'ai découvert, par exemple, que le jardinage était mille fois plus important à mes yeux que la philosophie. La prépa oblige également à faire des sacrifices et des choix qu'il faut assumer dans les moments les plus chargés, où les doses de travail se remplissent brutalement. C'est apprendre à prendre du temps pour soi et à s'aimer malgré les mauvais commentaires que l'on peut recevoir au quotidien.
L'enrichissement moral, relationnel : L'enrichissement est aussi passé par tous ces yeux, ces visages avec lesquels j'ai passé tant de temps. Ces soirées à se remonter mutuellement le moral, à pleurer dans les bras les uns des autres, à danser jusqu'à une fatigue extrême, ces journées à hurler de rire au CDI et à se tordre sur nos traductions en allemand. J'ai rencontré de multiples personnalités qui m'ont toutes apporté quelque chose de particulier, sans le vouloir. Le meilleur d'elle-même, le meilleur qu'elles avaient à donner. J'ai partagé des voyages et échangé de longues discussions, j'ai été à la plage et en maraude, j'ai sauté sur les toits du lycée et aie dîné au restaurant. J'ai rencontré des personnes en dehors de la prépa, avec lesquelles j'ai noué des liens très forts. J'ai rencontré mon copain, sans qui, au moment où j'écris cet article, je ne serais rien, tout à fait rien. (C'est niais mais vrai). J'ai osé assumer ma passion pour la littérature et celle du latin. Je n'ai désormais plus peur de dire que je fais des études de lettres, que je vais avoir un métier que j'aime, et que je me sens bien. J'ai appris à me séparer des personnes qui me faisaient du mal. J'ai réussi à me détacher d'un genre de soirée qui ne me correspondait plus, dans lequel je ne me reconnaissait pas. Je suis parvenue à m'habiller comme j'aime réellement : avec les longues jupes de mon arrière grand-mère et les casquettes/bretelles de mon oncle. J'ai retrouvé ma vie spirituelle, mes croyances, mes heures de méditation et ma pratique du yoga. Le sport est aussi devenu une activité beaucoup plus fréquente, comme l'écriture, dans laquelle je m'épanouis de jours en jours. Je redécouvre les mondes imaginaires de mon enfance avec mon copain, je dessine des sirènes et des elfes sans honte, on pense des aventures, des histoires et des personnages hauts en couleurs.
Cet été, je compte bien profiter du mieux que je le peux de la route. Partir seule ou à deux ou à trois et fouler les chemins qui se présentent à moi. Il y a tant de choses à voir en dehors des livres, et j'aime tout autant les lignes d'un poème que les lignes d'horizon.
J'espère que cet article vous aura été utile. Si vous avez des questions, je vous invite à me les poser en commentaires. Portez-vous bien.
Bien à vous,
Alice.
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Hande Herschel
Actrice turque. Les séries suivantes lui ont valu sa popularité: "L'amour ne comprend pas les mots", "Filles de Gunesh", "Ring", "Knock on my door".
Hande Herschel est née dans la ville de Bandirma le 24 novembre 1993 (sous le signe du zodiaque du Sagittaire). Elle croyait que la meilleure façon de passer son enfance était avec des amis dans les parcs locaux en jouant à des jeux passionnants. Une telle liberté était impossible dans les grandes villes, mais pas à Bandirma. Ici, les enfants sont la plupart du temps indépendants et passent leur temps libre au grand air.
La jeune femme turque s'est avérée être une personnalité artistique. Enfant, elle a participé à des pièces de théâtre à l'école, dont les organisateurs offraient à Hande des rôles principaux exclusifs. Après avoir reçu une éducation scolaire, la jeune fille est entrée à l'Université des Beaux-Arts, située en Turquie. Elle est attirée par l'art traditionnel turc.
Herschel n'était pas le seul enfant de la famille, elle a une sœur Gamze. La différence d'âge entre les filles étant d'un an, les sœurs étaient souvent présentées comme des jumelles. Les parents de Hande et Gamze étaient des gens simples. Le père travaillait dans le domaine du commerce, tandis que la mère occupait le poste de chef de ménage.
Dans la biographie de l'actrice, il n'y a pas que du cinéma : Herschel a participé à un concours de beauté à l'âge de 19 ans. Pour cet événement, la jeune fille est partie en voyage en Azerbaïdjan. Le jury a reconnu et a décerné la 2e place.
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LE HASARD MERVEILLEUX au Théâtre de la Contrescarpe
Sylvie a la petite cinquantaine et entraîne une équipe féminine amateure de handball. Dans le cadre d’un tournoi amical, elle et ses joueuses se rendent à Constantine, en Algérie. Pour elle, cette ville est symbolique même si dans un premier temps, elle refuse d’y voir un heureux hasard. Il s’agit de sa ville d’enfance où elle n’est pas retournée depuis quarante ans. Sa famille, juive, a dû quitter l’Algérie, comme beaucoup en 1962. Elle se rappelle y avoir une tante. Par un concours de circonstances, Omar, son guide le temps de son séjour, se met en tête de l’aider à retrouver cette vieille parente, quasi-centenaire. En parallèle de l’entrainement d’avant match, Sylvie se remémore son enfance avec un père rigide et brutal aujourd’hui disparu, une copine qui devait l’accompagner voir “Grease” au cinéma et sa tante Viviane, justement, qui a refusé de quitter l’Algérie par amour.
La mise en scène est étonnante et originale. Par d'ingénieux tours de passe-passe : un foulard flotte, un téléphone portable tombe au ralenti, une robe est suspendue dans les airs ou une ombre au sol figure un souhait de Sylvie. Et quelle interprétation de Brigitte Guedj ! Vive et juste, elle se fait aussi drôle qu’émouvante. Son interprétation sert le texte : fin et enlevé. “Le Hasard merveilleux” est une jolie surprise : un magnifique spectacle sur la tolérance et la fraternité. > Le Hasard merveilleux avec Brigitte Guedj Texte // Jean-Christophe Dollé Mise en scène // Laurent Natrella Photo // Christophe Raynaud de Lage du 7 au 28 mars 2020 Samedi et dimanche à 14h30 Durée // 1h15
> Théâtre de la Contrescarpe 5 rue Blainville - 75005 Paris Métro : Place Monge ou Cardinal Lemoine www.theatredelacontrescarpe.fr Actuellement, dans le même théâtre : le spectacle “Fausse Note”
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Mon service militaire
Contrairement à cette sentinelle du fort de Vaux (photo de 1917), je n’ai pas fait mon service militaire. Disons plutôt qu’il a duré trois jours qui ont en fait duré deux demi-journées. J’étais étudiant à Nantes, je fis ma déclaration de changement de domicile auprès d’une gendarmerie pour faire mes trois jours obligatoires sur Rennes. Seulement, rien n’a été pris en compte et je reçus ma convocation chez mes parents. Bref, j’ouvris le courrier une semaine avant la date prévue. Je devais aller à Cambrai ! Des trains pour là-bas, il n’y en avait pas des masses, alors merci maman pour le trajet de cent kilomètres et de me déposer devant la caserne. A mon arrivée, première remarque étonnante : la seule personne que j’ai vue armé, était une femme. Nous étions en 1994 et des femmes militaires, elles n’étaient pas très nombreuses à cette époque, c’est surement pour ça que je ne l’oublie pas.
Je suivis les instructions et reçus en premier dix-neuf francs cinquante pour ma solde. Nous avons été payés puisque nous étions considérés comme militaires durant la période d’examens. Ensuite, placés en file indienne, nous pissâmes dans un récipient sous les ordres d’un sous-officier. Cela donna en gros : « Ouvrez votre braguette …prenez le récipient…pissez…posez sur le muret en face de vous. » Un soldat déposa des languettes dans l’urine pour connaitre le taux d’acidité. Un autre récupéra les languettes, on entendit : « Videz… Nettoyez le verre. ». A ce moment, ce fut le drame ! Parce que nous étions chacun devant un urinoir et essayez de laver quelque chose avec l’eau qui sort d’un urinoir. J’ai fait comme j’ai pu. Je compris parfaitement que le bol contenait de l’urine de mon prédécesseur et celui d’après avait encore un peu de ma pisse quand ce fut son tour.
L’étape suivante concerna des examens écrits. Des QCM aux questions faciles. Par la suite, j’appris qu’elles permettaient de grader ceux qui le souhaitaient, de plus, il fallait éviter d’écrire des conneries sinon on pouvait se retrouver à faire son service dans une caserne de terribles. Bref, j’hallucinai quand même en lisant les questions et les réponses possibles. Je garde encore en mémoire : « Pourquoi l’aviateur lâche-t-il ses bombes avant l’objectif ? 1. Il a le respect de l’ennemi. 2. Il prend en compte la trajectoire, la vitesse et le vent. 3. Il est trop lourd et lâche du lest. 4. Il a peur de tuer quelqu’un ». Je répondis, obtins une très bonne note. Nous restâmes ensuite deux bonnes heures à attendre avant le repas et la visite d’un bâtiment appelé le vaguemestre. Il n’y avait rien à faire à part jouer au babyfoot et acheter des bêtises. Nous fûmes ensuite obligés de regarder un film dans le cinéma. C’était Johnny Belle gueule avec Mickey Rourke. Le film était intéressant mais il y avait un hic : il était en format télévision et diffusé sur un écran de cinéma. En gros, je n’ai rien vu. Et si nous sortions du ciné, on se faisait engueuler…Obligation de rester dans la salle !
Le soir, cantonnement dans un dortoir. J’eus beaucoup de difficulté à dormir, non pas à cause des ronfleurs, mais de ceux qui se plaignaient des ronflements des autres. C’est agaçant de les entendre chouiner. Le lendemain, après le petit-déjeuner, nous commençâmes les tests physiques ; une gentille promenade dans les locaux en slip à suivre les indications avec une feuille à la main et à présenter avant chaque test : Oreilles, langage, test d’effort physique et je ne sais plus trop. Quand je passai chez l’oculiste. Il discutait avec un autre militaire, je posai ma tête sur la machine devant moi. Il regarda et me demanda ce que je faisais dans la vie. Je répondis étudiant en histoire. A ce moment, il posa la question qui tue : « Tu veux faire ton service militaire ? » Je répondis que si c’était à faire, je le ferai. Il me regarda dans les yeux et dit : « Sérieusement, tu veux glander comme nous pendant un an ? » J’observai la fenêtre derrière lui. Il y avait deux jeunes en uniforme, assis sur le trottoir en train de fumer. Je m’imaginai à leur place alors je répondis de suite : « Non ! » Il dit : « Tu es un brave gars, je t’exempte. ». Je passai ensuite chez le psychiatre, qui en voyant ma feuille, annonça immédiatement : « c’est bon pour toi, dégage ! ». Je passai un dernier entretien avec un gradé pour l’orientation des conscrits. Il confirma mon exemption, je n’eus pas à faire mes classes. Je rentrai chez mes parents, content de ma journée.
En prenant du recul à cette histoire, je me dis que c’est dommage parce qu’il y avait du travail. Je me serais proposé pour incorporer les archives militaires ou l’administratif. Peut-être enseigner la lecture et l’écriture, car le service militaire permettait de détecter et d’aider les illettrés. Un ami s’est vu proposer de s’engager pendant deux ans afin de cartographier la Guyane Française. Il travailla avec l’IGN et intégra juste après cet institut sans passer par la case concours. Comme quoi, l’armée n’est pas uniquement la guerre mais à cette époque on ne.nous le disait pas.
Alex@r60 – août 2019
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