#Catimini

[leschosesetlesfantomes]

Jour 3 - Bleu lagon

Ton prénom vient du grec élektron et tu travailles dans un magasin de peinture. Tu me racontes le monde à travers tes nuanciers de couleurs. Le soir de notre rencontre, je porte un pull rose lipstick et une robe outremer. Je te regarde en catimini, tu me regardes en Bleu Lagon. Tout commence ici. Par ton regard qui me voit au-delà. Tu éclates d’un rire blond vénitien qui me fait tomber amoureuse de toi immédiatement et mes mains tremblent un peu quand tu me proposes de rentrer chez toi. Je dis non et je regrette à retardement. Je ne te reverrai plus avant longtemps – il me faudra passer par l’incendie, et il te faudra t’assagir.

5 ans plus tard, tu veux quitter le magasin de peinture pour faire de la comptabilité. Tu es pleine de colères. Tu marches à côté de moi sur des dizaines de kilomètres, tu t’assieds à côté de moi lorsque je travaille, tu m’embrasses devant la télé. Je pleure entre tes mains. Tu me demandes la raison de mes sanglots et je n’arrive pas à te dire que tes couleurs ont disparu.

[aisakalegacy]

Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (13/20)

Pour échapper à la conscription, qui concerne donc un tiers des Canadiens, des milliers d’hommes ont fui dans la nature et sont partis s’installer dans les forêts les plus reculées du pays. Ce maudit niaiseux de Simmon est donc parti sans demander son reste, en catimini le matin de ses noces, s’ermiter dans je ne sais quelle cabane de bûcheron pour échapper à son service militaire, plantant là sa famille et la mienne, ma fille, et ma cérémonie qui avait déjà été réglée ! La nouvelle de la conscription était tombée la veille, et, tous occupés que nous étions aux préparatifs du mariage, nous n’y avions pas pris garde.

[Transcription] Napoléon Bernard : Ah, Mme Rumédier est de retour. Nous allons enfin avoir des explications. Louise Le Bris : Ada, l’as-tu trouvé ? Ada Simmon : Le majordome dit que Mr. Simmon est déjà parti ! Napoléon Bernard : Enfin, vous voyez bien qu’il n’est pas là ! C’est du jamais vu ! Se perdre sur un trajet de cinq cent mètres, le jour de son mariage ? Louise Le Bris : Peut-être que si nous attendons encore un peu… Napoléon Bernard : Il va falloir se faire une raison, Mlle Le Bris… Louise Le Bris : S’il-vous-plaît, Révérend… Napoléon Bernard : Ça fait deux heures que nous attendons, et Mr. Simmon n’est toujours pas là. Il faut annuler le mariage. Peter Simmon : C’est une honte ! Marie Rumédier : Un scandale ! Françoise Simmon : Earnest, à cause tu fais simple de même… Peter Simmon : Ce garçon est déshérité ! Je le raye de mon testament ! Jules Le Bris : Humilier comme ça ma fille… Ça ne peut pas rester impuni ! Adolph Simmon : Ne vous en faites pas, Le Bris, si j’attrape mon fils, je m’en occuperai moi-même.

[fromthedust]

Joanna.Karpowicz (Polish, b.1976) - Anubis - painted resin

Redmer Hoekstra (Dutch, b.1982) - Gordeldier (Armadillo) pencil - 2012

Carpet Crocodile

Baboon - glazed limestone - 30th Dynasty (Ptolemaic Period) -  c.380-30 BCE

Guiness Time (Dungeness crab) - advertising poster

J.K.Brown aka John Kennedy Brown (Welsh, b.1979) - Bird - scrap metal

Wild Boar - ceramic - Haniwa, Kofun Period - Japan - 3rd-7th centuries CE

Edgar Brandt (French, 1880-1960) - Pelican Bookends - cast and wrought iron - 1924

Maico Akiba (Japanese) - Sekai (World series: Armadillo) - plastic found objects, mixed media

Bernard Vié (French, b.1947) - Catimini - cast bronze - 2009

Shaun Tan - Companion Animals - painting

Alfredo Biagini (Italian, 1886-1952) - Red Vervet Monkey - cast bronze - c.1926

John Brosio (American, b.1967) - Viper Fish (study) - oil on canvas - 2012

Hedgehog - limestone statuette on wheeled asphalt - Iran - c.1500 BCE

Michael Sowa (German, b.1945) - No Go Area - painting - 2008

Pair of Turkey Vessels - ceramic - Nayarit, Mexico - 4th century BCE

[jloisse]

La maison d'édition française Fayard retire "Le nettoyage ethnique de la Palestine" de l'historien juif Ilan Pappé.

Selon Edistat, site de statistiques spécialisé dans les ventes de livres en France , 203 des 307 exemplaires du livre vendus cette année l'ont été après le début de l'offensive israélienne sur Gaza🇵🇸.

Pour en savoir plus, lire cet article :

[frenchcurious]

Rue Saint Etienne du Mont, à deux pas du Panthéon. - source Paris en catimini.

[cloud-hoper]

(jour 3)

c'est l'italienne la première qui m'a demandé de regarder des photos de moi enfant

classique subterfuge pour tenter de prendre la culpabilité à revers

j'avoue ne pas avoir encore trop pratiqué l'exercice

trop occupée à garder la tête hors de l'eau et à fermer dès que possible les yeux sur mes problèmes

je place sur cette enfant des années de savoir qu'elle ne possède pas encore

je n'arrive pas à me mettre à sa place : cela m'arrache le cœur

comment ai-je pu ne rien dire - oui, tous les jours je me pose la question

mais comment ont-ils pu ne rien voir ?

ceux qui étaient là tout autour

ceux qui ont vu sans comprendre

l'italienne dit qu'on peut tracer sur le visage de l'enfant que j'ai été les violences qu'elles a vécues

ce qui me frappe, c'est que je ne regarde plus l'objectif - mes yeux bleu lagon gardés obstinément baissés

je souris moins à partir de cet âge là

suis toujours plongée dans un livre

à l'écart de la pièce

j'écoute les conversations en catimini

je regarde mes sœurs jouer sans les rejoindre

on a tout mis sur le compte de l'adolescence qui arrivait

j'ai toujours dit que j'avais grandi très vite

que je m'étais retrouvée d'un jour à l'autre avec des hanches, des seins

en réalité j'en ai pris conscience à travers les yeux des hommes

il y avait certainement de ça, oui

l'adolescence

mais peut-être finalement quelque chose d'autre

aussi

[leparfumdesreves]

"Rendez-vous plus tard dans une autre vie

Ailleurs ou ici

Pour nous aimer mieux et plus qu'aujourd'hui

Ce n'est qu'un sursis

Si nous prenons dates

Dans l'intention de respecter

Ce drôle de pacte

La porte étroite

Serait-elle moins triste à passer ?

Où sont nos marques,

Où sont nos doigts entrelacés ?

Nos cœurs qui battent,

Brûlent et s’exaltent

Et nous, qui nous sommes tant aimés ?

Si mal aussi

Mais aujourd'hui

Je voudrais juste vous dire merci

Mes plus beaux rêves

Folies et fièvres

Je vous les dois cent fois

Tous vos non-dits

Vos interdits

Ont fait le sel de ma vie

Ses plus grands défis

Pardon si je pars en catimini

Et sans préavis

Pardon pour ce soir, pour hier aussi

La pièce est finie

Rendez-vous plus tard dans une autre vie

Ailleurs ou ici

Pour nous aimer mieux et plus qu'aujourd'hui

Ce n'est qu'un sursis..."

Françoise Hardy

R.I.P 🙏

[des-paroles]

La lumière sous la porte, c'est toi, en catimini, sans bruit, tôt le matin ou au milieu de ma nuit, ton ombre qui passe sans me réveiller, à pas graciles, je me rendors, tranquille, dans l'odeur fraîche du café.

[sushis4kalyo]

Fallait que je vous raconte ... 🙄

Et puis je voudrais bien votre avis s'il vous plait ...

Hier j'ai eu mon premier entretien individuel avec mon conseiller BGE ... et ça ne s'est pas passé comme je l'espérais.

Je souhaite monter mon entreprise parce ça fait 3 ans que je cherche du boulot ... et 3 ans que je suis trop diplômée ou pas assez expérimentée. Dans le cadre de ma création d'entreprise, je voulais proposer des formations dans mon domaine plutôt que d'être exécutante. C'est quelque chose que j'avais précisé dans mon dossier. J'ai donné des raisons mais je n'ai pas voulu donner les plus personnelles ... J'aurais peut-être dû ...

L'entretien tournait autour de ça : pour mon conseiller, il aurait été plus judicieux d'être exécutant puis consultant. C'est vrai, mais je m'interdisais cette possibilité. Je me suis totalement fermée et à la fin je n'étais vraiment pas bien ...

Ces raisons, elles remontent à mes années de fac :

c'est tout simplement parce que ma tutrice de stage a tué mon envie de faire ce métier avant même que je puisse commencer.

J'avais rencontré ma tutrice lors d'un projet pour la commune. Elle nous dit qu'elle travaille dans la branche que j'étudie et elle me propose de faire mes stages avec elle, ce que j'accepte.

Tous mes stages se sont bien passés, sauf le dernier. On s'était mise d'accord sur un projet avant le début du stage. Il était présenté dans la convention et ... elle m'a fait faire tout le contraire.

J'essayais néanmoins de recadrer la chose. J'avançais beaucoup plus lentement que ce qu'il fallait. Lorsque je lui présentais un rendu, elle changeait d'avis mais à chaque fois, on revenait 3 étapes en arrière.

J'ai pris peur pour mon mémoire de Master (car il en dépendait !) alors j'ai fait ma propre version du projet en catimini histoire d'avoir quelque chose à présenter.

Comme ça n'avançait pas assez vite, elle m'a sciemment demandé de ne plus aller en cours pour être à temps plein sur son projet. J'ai refusé. Je bossais donc discrètement sur son projet en cours mais là encore, si je faisais un pas en avant, elle me poussait 3 pas en arrière.

J'ai fini par exposer ma situation à ma tutrice de mémoire (qu'on appellera Mme M, parce que ça fait beaucoup de tutrices !) car ce n'était plus tenable, elle ne m'a posé qu'une seule question : "Est-ce qu'elle t'a payée ?" ... Je ne l'étais pas. Elle disait qu'elle allait me payer à la fin du projet. Clairement, bien que mon stage dépassait les 2 mois et qu'elle avait l'obligation légale de me rémunérer, je faisais mon stage pour le Master, pas pour l'argent alors c'était pas mon souci premier ...

Mme M m'a alors demandé de lui faire un mail de mise en demeure. J'étais consciente que j'envoyais non pas un pavé mais carrément un pan de falaise dans la mare ...

Là où d'habitude ma tutrice de stage mettait du temps à me répondre, elle m'a rappelé de suite. M'incendiant littéralement : j'étais mauvaise, je faisais ça uniquement pour l'argent, elle allait pourrir ma réputation à la fac et dans toute la sphère pro ... puis elle a appelé Mme M pour mettre ses menaces à exécution ... et je ne sais absolument pas ce qu'elles se sont dit.

Dans la même semaine, après m'avoir incendié, ma tutrice de stage me rappelait pour me demander de retravailler avec elle ...

Je n'ai pas pu terminer son projet tel qu'elle le voyait (et je ne saurai jamais si au fond elle savait vraiment ce qu'elle voulait ...) J'ai présenté mon interprétation personnelle du projet mais je n'ai pas souhaité qu'elle vienne ... je ne souhaitais pas qu'elle s'en attribue le mérite ... ou qu'elle puisse s'en servir ...

Mais le mal était fait ...

J'ai eu mon Master. Pas comme je l'aurais souhaité mais je l'ai eu. Puis j'ai cherché du boulot. On m'a plusieurs fois dit de me lancer comme indépendante mais cette idée me terrifiait littéralement ... La peur de ne pas être compétente, de ne pas m'en sortir, de ne rien avoir à faire là... et par dessus tout, la peur de tomber sur des personnes comme elle ... qui se feraient une joie de me détruire moi, ma réputation ...pour des conneries au final ... soit, un bon syndrome de l'imposteur.

Mais j'ai fait une découverte plus tard ...

Lors de mon premier stage, elle m'avait dit lors d'une discussion sur mes études qu'elle avait une maîtrise (soit, bac+4). J'ai vu passer son CV sur internet en fin d'année : elle a un BTS (niveau bac+2) ...

Très franchement, je n'allais pas m'arrêter au diplôme. Je sais très bien qu'on peut être compétent sans avoir le diplôme qui va avec, surtout dans ma branche où faut apprendre sans cesse ! C'est comme le développement web, il faut apprendre par soi-même car tout évolue très vite.

Mais ça veut quand même dire qu'il y avait un malaise et une raison de saboter mon année de Master ... ainsi que mon avenir pro ... Tout ce qu'elle m'avait balancé au téléphone n'était finalement pas "irréfléchi" ...

M'enfin du coup moi j'en suis là ...

J'estime que le karma (ou autre chose !) l'a déjà punie pour certaines raisons que je tairai ici. Sauf que moi du coup je ne sais plus trop où j'en suis dans mon projet ... Est-ce que je me cantonne à la formation ou est-ce que je devrais prendre le risque de me lancer comme exécutante ? C'est triste mais j'aurais presque aimé avoir un tutorat avec quelqu'un de bienveillant avant de me lancer et je ne sais absolument pas si quelque chose de ce style existe ... sachant que n'étant plus étudiante, je ne peux plus faire de stage ...

Voilà ... du coup, vous en pensez quoi de tout ça vous ?

[jojobegood1]

Projet fédéral: Quand Berne veut liquider 60% des loups en Suisse - Le Matin

🇨🇭⚠️😈⚠️😈⚠️ SCANDALEUX HONTEUX

[pourprecry]

alors la semaine dernière, j’ai vu un pote à mon « ex » et il m’a dit qu’il avait été ajouté sur le groupe de son anniv et que c’était sa meuf qui avait fait le groupe + il a reçu une invitation de lui.

Moi j’ai juste reçu une invitation de lui. Donc on s’est demandé: est ce que il m’a invité en douce en gros en catimini sans rien dire à sa meuf? ou bien est-ce que c’est sa meuf qui m’a blacklisté et ne pas ajouté intentionnellement dans le groupe de son anniv?

Dans le premier cas, ça veut dire qu’il a encore peut être des sentiments pour m’inviter derrière le dos de sa meuf, et qu’il ne me voit pas comme pote.

Et dans le second, ça signifie que sa meuf a peur de moi en potentielle concurrente.

En vrai, dans les 2 cas c’est étrange ahah.

En fait, ça voudrait dire qu’il tient encore à moi dans les 2 cas aussi, non?

J’y suis pas allée du coup, je trouvais que c’était pas ma place🤷🏻‍♀️

[claudehenrion]

L’Afrique et la France : règlement de compte à OK Corral...

 A la veille du match France-Maroc, un ami, le journaliste Charles Villeneuve, me fait parvenir un très long article ''France Afrique : très dur constat'', fort bien écrit par le Général d’armée (2 S) Didier Bolelli, ancien ‘’grand patron’’ de la DGSE et actuellement Président de GEOS. [Sté spécialisée dans la sécurité de nos grandes entreprises à l'étranger]. Compte tenu des contraintes littéraires, structurelles et dimensionnelles de ce Blog, j'ai dû me résoudre à ré-interpréter cet article... ce dont je demande pardon à l'auteur. Mais au moment où France et Maroc vont jouer à la baballe avec toutes les conséquences qui pourraient rendre inoubliable ce rapprochement qatari, en citer quelques ''bonnes lignes'' n'est pas sans intérêt !

La France, ex-puissance coloniale, n’arrive pas à renouveler sa relation avec les jeunesses de l’Afrique dite francophone, qui ne croient plus aux promesses d’une rupture avec les pratiques du passé et la France est de plus en plus contestée ''par la rue'' au profit de la Russie. Par exemple, le 30 septembre dernier, alors que l’issue du coup d’Etat militaire au Burkina Faso était encore incertaine, des ‘‘infox'’–relayées par des ''agents russes'' à en croire des sources françaises– accusaient aussitôt la France de soutenir un chef d’Etat vacillant  contre la volonté supposée de son peuple. Ce putsch a mis en lumière les faiblesses de l’armée burkinabée, incapable d’endiguer la flambée djihadiste qui dévore 40 % du territoire national en attendant pire, mais il a aussi démontré qu’ il suffit de dénoncer d’éventuelles interférences françaises pour faire descendre des milliers de jeunes dans la rue.

Le rejet de la France est devenu un outil de mobilisation, parfois même chez les ''bi-marocains'' qui doivent à un ''jus soli'' absurde d'être des français de papier (ou ''administratifs''), alors même que le Maroc n'a jamais été une colonie. Ce ''retour à l'envoyeur'' de nos leçons à la Russie et de nos cadeaux à l'Ukraine était prévisible : qui sème le vent, récolte la tempête. Qu'on trouve ''ça'' moche... passe encore. Mais qu'on s'en offusque, c'est de la naïveté. Du coup, alors que les offres de partenariat russes, chinoises et turques se multiplient sur le continent, ''A bas la France !'' et ''France dégage !'' animent chaque manifestation contre le pouvoir, dans toute l’Afrique francophone. A Dakar, à Ouagadougou, à N’Djamena, la colère contre Paris se greffe très vite sur toute contestation, alors qu'une forme d’attraction semble se créer en faveur de la Russie qui voit ses 3 couleurs horizontales se multiplier comme par enchantement, brandies en emblèmes d’émancipation.

Parfois, du reste, nul n’est besoin de Russie. La France et ses dirigeants sont le problème de départ, au point que Paris craint de voir son poids politique diminuer et s’inquiète pour ses intérêts économiques dans cette partie du monde. Au Sénégal, la dénonciation des liens unissant Dakar et Paris est un instrument de mobilisation : ''La France doit lever son genou de notre cou !'' L'allusion est claire, alors que la France demeure le premier partenaire commercial avec une part de marché de 15,7 %, loin devant la Chine (9,2 %). A Dakar, nos entreprises les plus visibles (Auchan, TotalEnergies, Eiffage, Orange) redoutent une réédition des pillages de mars 2021. C'est une contradiction dont Paris n’arrive pas à se sortir : à force de promettre la rupture avec les pratiques du passé, la France a fini par susciter la méfiance des dirigeants qui voyaient en elle la garante de leur pouvoir. Mais, à ne jamais finaliser cet engagement, elle s’est imposée dans l’esprit populaire comme un frein direct à toutes les aspirations démocratiques.

C’est au Mali que la charge est la plus virulente. Alors que les soldats français venus combattre les groupes islamistes armés dans le nord du pays avaient été accueillis en libérateurs en janvier 2013, il n’y a même pas dix ans, ils ont préféré plier bagage en catimini. Mieux valait éviter de provoquer des rassemblements, forcément hostiles au vu de la relation exécrable entre Paris et la junte au pouvoir à Bamako, depuis le coup d’Etat d’août 2020.  L’échec des troupes françaises à circonscrire la menace djihadiste, depuis propagée dans d’autres régions du Mali sur fond de tensions entre communautés locales, et les désaccords sur la stratégie d’engager des discussions avec les chefs islamistes ont dégradé les rapports entre les deux pays. Le choix stratégique des colonels maliens de se tourner vers la Russie et les mercenaires du Groupe Wagner a fini par sceller le divorce à un moment où les autorités françaises exprimaient ouvertement leur volonté de retrait.

Les deux pays où la France avait affirmé le plus fortement sa volonté de protéger les populations sont ceux qui lui ont tourné le dos le plus ostensiblement, tout en proclamant leur amitié pour Moscou : le Mali, qui avait accueilli les opérations ''Serval'' en 2013, puis ''Barkhane'' en 2014 (élargie au Sahel), et le Centrafrique avec ''Sangaris'' (2013-2016). L’annonce du départ des soldats français a été vécue, à Bamako et à Bangui, comme une forme d’abandon, alors que le travail de sécurisation était inachevé. La Russie n’a eu qu’à combler le vide et à ré-orienter la colère latente. A la différence des Britanniques, qui étaient ‘’partis sans laisser d’adresse'', les Français, eux, sont partis en disant “Nous sommes toujours là”.

''Depuis, les citoyens de l’Afrique francophone ont toujours l’impression, à tort ou à raison, que les décisions se prennent à Paris'' résume le sociologue et professeur à l’université de Bouaké (Côte d’Ivoire) Francis Akindès. Pour lui, ''la relation franco-africaine est aujourd’hui principalement habitée par le soupçon. Mais s’il y a de bonnes raisons historiques d’en vouloir à la France, précise-t-il, celle-ci paye surtout de ne pas avoir vu l’Afrique francophone se transformer, et d’avoir pensé qu’elle pouvait réfléchir à sa place – comme si elle savait mieux que les Africains ce qui est bon pour leur avenir''. (NDLR : il est difficile de penser qu’il ait tout faux !)

A cette arrogance toute française – caractérisée par chacune des prises de parole d’Emmanuel Macron, dans son besoin masochiste de culpabilité triomphante, de repentance et de faux crimes contre sa version perverse de l'Histoire, et face à l’inévitable désir d’émancipation grandissant au sein d’une relation perçue comme déséquilibrée, s’ajoutent des décisions politiques ressenties comme des offenses. Le drame est que la France ne dispose plus d’acteurs capables de porter cette ambition : en dehors des militaires, il y a un manque d’expertise de terrain sur les dossiers africains –aussi ! On mesure aujourd’hui les conséquences de la stupide disparition du ministère de la Coopération. C'est Lionel Jospin, en 1999,  qui a privé la France d’un outil irremplaçable. L’aide financière est inopérante pour changer les perceptions, et nos fonctionnaires politisés donnent l’impression de vouloir imposer des ''valeurs'' qui ne correspondent pas aux besoins, aux coutumes et à la religion.

Puissance militaire à l’échelle du continent africain, mais n’acceptant plus d’être perçue comme telle en dépit de ses quatre bases permanentes (en Côte d’Ivoire, à Djibouti, au Gabon et au Sénégal), la France est aussi une puissance économique bousculée. Sur les vingt dernières années, si le volume de ses exportations vers l'Afrique a doublé, elle a perdu près de la moitié de ses parts de marché, passant de 12 % à 7,35 % entre 2000 et 2017, les investissements directs français reculant de 18 % sur dix ans, et n’étant plus que 4 % des montants investis à l’étranger.

Entre une rhétorique antifrançaise chauffée à blanc, des signes politiques toxiques et un désir des russes de ''nous faire payer''… nous... payons cher le fait que Hollande ait connu là ''le plus beau jour de sa vie''  (Ah ! Le con !), et que Macron se soit, bien légèrement, allongé derrière Biden dans une cascade de décisions qui n'étaient pas celles qu'il aurait fallu prendre, en Ukraine... Nous sortirons-nous un jour de cette enchevêtrement qui semble aujourd'hui indémerdable, pour employer un mot bien vu à l'Elysée ? On pleure 58 héros morts sur ordre de la France pour un résultat introuvable. Nos irresponsables ont-ils pensé à eux, le 11 novembre ?

H-Cl, avec l'aide irremplaçable du Général Bolelli.

[zehub]

Mer du nord : le désastre des plateformes pétrolières abandonnées

Cela fait quelques années qu'une problématique se profile en catimini : de plus en plus de plateformes pétrolières arrivent en fin de vie, leurs puits se tarissant. Face au nombre grandissant de chancres industriels perdus en pleine mer du Nord, les géants du secteur doivent depuis trouver des solutions pour démanteler ces exploitations gigantesques. Lesquelles

[mister-wong-s-magic-box]

kind of blue ..

l'internationalisme, c'est bien .. mais, .. être citoyen du monde, c'est mieux !!

l'internationalisme, c'est bien, mais un peu has-been .. un point de vue tout personnel, bien entendu, surtout si je prends la mesure de la tendance électorale ça et là, qui défend, quant à elle davantage son nationalisme bien à elle.

alors là !! inutile de raconter à qui que ce soit que l'internationalisme est un peu has-been, évidemment .. nous savons déjà à quoi nous attendre .. .. quoique, sait-on jamais, on raconte que le lynchage revient à la mode ..

la mode, décidément, j'ai beau faire des efforts, mais à quelques exceptions près, et bien malgré moi, je suis souvent à ses antipodes .. mais rappelons-le, il y a une nuance entre être à la mode et se trouver dans le ton ..

mais lequel ?! s'écrient-ils chacun, haussant le ton comme on lève le poing, toutes résonnances confondues, 8 milliards de variations tonales, sub-tonales et dominantes, tant et si bien, au cœur vibrant de cette dissonance, que l'on y perdrait presque toute notion de soi ou d'individualité.

l'individualité, c'est bien effectivement, je suis Ok avec le principe. mais par définition, chacun la sienne ..

certains prétendent que l'on ne se trouve soi-même qu'après la mort du ça (celui de tonton Sigmund, bien entendu).

selon Nietzsche, c'est seulement après celle-ci que l'individu est assez libre pour échanger normalement avec les autres. .......... Dios Mios !! y'a du taff ...... pas vrai ?

malgré tout, je me vois régulièrement me taper le ça d'un tas d'autres gens, certains que je connais à peine, d'autres qui ne me connaissent pas du tout.

et puis ce siècle m'épuise .. je trouve le 21ème ennuyeux et terne .. moi qui me faisais une joie de descendre au travail en soucoupe volante .. j'avoue, je suis déçu ..

j'ai parfois envie de m'évaporer doucement, en une nuée rose fluo, dispersant gentiment son parfum entêtant de Bubble Gum, suivant sans broncher les consignes de route, laissées derrière lui par le Big Bang, lui-même. je m'échapperait comme ça, discrètement et en catimini, vers les étoiles et l'infini, par le trou dans la couche d'ozone ..

.. mais chacun doit finir le job, c'est comme ça, c'est la vie

.. "ne te retourne pas" .................................................................

[lonesomemao]

PROJECTION PRIVEE

Angela Rostas

40 ans

Abattue en Haute-Savoie

Il est acte raciste

Féminicide en rien ?

Com une gauche

Est vraiment moche

Pour être belle

En catimini elle travaille

Avec des prostituées rebelles

Qui ont la Force en elles

Lundi 17 juin 2024

[radioimpact]

Les citoyens ont encore une fois demandé la démission du maire Antonin Valiquette lors de la séance du conseil de la Communauté maritime et du conseil municipal des Îles-de-la-Madeleine, le 11 juin 2024. Les Îles de la Madeleine sont un laboratoire à ciel ouvert pour une “ville 15 minutes” qui s’étendra un jour à l’ensemble du territoire québécois. Bien sûr, tout ceci se fait plus ou moins en catimini, loin des débats démocratiques : https://bityl.co/QRBG.