#Caroline du Sud
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Théâtre Palmetto - 109 Lee Avenue, Hampton, Caroline du Sud par l'architecte Clarence Freeman, 1945. Ce théâtre existe toujours. - source Dwayne Douglas via Art Deco.
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15 décembre : le culte au 2e amendement en Caroline du sud
Le Jour du 2e amendement est une journée de propagande observée dans certains États américains dont la Caroline du Sud, destinée à inculquer aux citoyens le droit de détenir et de porter des armes, protégé par le Deuxième amendement de la Constitution des États-Unis. Elle vise principalement les écoliers et lycéens par le biais programmes scolaires, en s’appuyant sur le Second Amendment Education Act. En Caroline du Sud, le Jour du deuxième amendement (2nd Amendment Day) a été fixé le 15 décembre, jour anniversaire de sa ratification. La date est différente dans d’autres États.
Le deuxième amendement de la Constitution des États-Unis a été ratifié le 15 décembre 1791, en même temps que neuf autres articles de la Déclaration des droits. Il est rédigé ainsi « Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit des citoyens de détenir et de porter des armes ne sera pas violé »
C'était une réponse aux inquiétudes issues de la convention de ratification de la Constitution de Virginie, selon lesquelles une milice contrôlée uniquement par le gouvernement fédéral ne serait probablement pas opérationnelle pour protéger les propriétaires d'esclaves d'une révolte d'esclaves. C’est James Madison, futur quatrième président américain, lui-même planteur et propriétaire de centaines d’esclaves, qui a rédigé cet amendement pour apaiser les inquiétudes de la Virginie où, à l’époque, les esclaves représentait plus de 40% de la population, et tous les anti-fédéralistes qui craignaient par-dessus tout de perdre le contrôle de la masse des esclaves africains qu’ils avaient importés pour travailler à leur place.
On instituait ainsi le droit de tous les citoyens de porter une arme. Sachant que les Noirs ne seront pas citoyens avant 1967, cet amendement a été perçu à l’époque comme une garantie de la pérennité du système raciste sur lequel se bâtissait le pays. La Caroline du Nord était jadis un des États qui défendait l’esclavage. Même devenus citoyens, les Noirs y ont eu le plus grand mal à se voir reconnu le droit de porter eux-mêmes une arme.
L’esclavage a fini par être aboli, mais le culte autour du 2e amendement a persisté. Il est basé sur la croyance qu’en armant la population, on assure sa sécurité. Ce dogme est totalement démenti par les statistiques de mort par arme à feu. De ce point de vue la Caroline du Nord est un État dans la moyenne états-unienne. Son taux de décès par armes à feu pour 100 000 habitants est de 16 (en 2023) contre 34 au Mississippi ou 29 en Louisiane, mais bien loin du tau du Massachusetts (3,4) ou du New Jersey (5,2) où la législation sur les armes est bien plus restrictive. À titre de comparaison, au sein de l’Union Européenne, les taux varient de 0,2 au Royaume-uni à 4,5 en Bulgarie pour 2023.
L’article 2 de la loi de 2015 (Second Amendment Education Act) votée en Caroline du Nord est rédigé ainsi : « Pour reconnaître l'importance du deuxième amendement pour nos droits fondamentaux en tant qu'Américains, le 15 décembre de chaque année est désigné et doit être reconnu comme “Journée de sensibilisation au deuxième amendement” en Caroline du Sud. Lors de la Journée de sensibilisation au deuxième amendement, les écoles organisent des concours d'affiches ou de dissertations sur le thème « Le droit de porter des armes un droit américain protégeant tous les autres » pour chaque niveau scolaire. (…) Le parent d'un élève qui souhaite dispenser son enfant de participer doit fournir une demande écrite d'exemption au directeur de l'école. Toutes les écoles primaires, secondaires et lycées publics doivent dispenser un enseignement sur le deuxième amendement de la Constitution des États-Unis pendant au moins trois semaines consécutives au cours d'une période de notation au cours de chaque année scolaire. »
À l’échelle fédérale cet amendement est férocement défendu par le très influent lobby des armes National Rifle Association of America (NRA). Les États-Unis comptent davantage d’armes individuelles que d’habitants : un adulte sur trois possède au moins une arme et près d’un adulte sur deux vit dans un foyer où se trouve une arme. On le sait, chaque année, les fusillades de masse font des milliers de victimes aux États-Unis.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 15 décembre 2024
#Caroline du Sud#États-Unis#Constitution#Deuxième amendement#James Madison#esclavage#armes à feu#sécurité#15 décembre
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« Menace d’inondations majeure », « Danger d’onde de tempête mortelle », « Pluies diluviennes potentiellement historiques » : la tempête Debby se renforce en ouragan à l’approche de la Floride
https://www.sudinfo.be/id865044/article/2024-08-05/menace-dinondations-majeure-danger-donde-de-tempete-mortelle-pluies-diluviennes
Source : sudinfo.be
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Une amitié entre un éléphant et un labrador [vidéo]
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/une-amitie-entre-un-elephant-et-un-labrador/
Une amitié entre un éléphant et un labrador [vidéo]
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Le soleil se couche sur l’île de Waydon. Sa couleur orangée balaie les planches blanchies des vieilles bâtisses encore debout, tandis que sur le perron de certaines maisons, des cafés se prennent après le dîner. Rocking chair se balancent à l’infini, tabac se chique encore et enfin, on profite d’une fraîcheur longtemps attendue en sortant parfois une guitare, en allumant souvent la radio et en jouant aux cartes tout en regardant les rares voitures passer dans le coin.
La vie se déroule paisiblement ici. Pas de chichi, pas de problème. L’île est petite, et le sud se vit ainsi.
Jusqu’à ce que…
Trois corps retrouvés. Dans les marécages de l’île. Plus de guitares sur le perron qui font sonner la mélodie du sud, plus de rocking chair grinçant jusque tard dans la nuit. On se barricade, on s’interroge. Le fusil de chasse à l’épaule, on explore les marécages.
Et dans les QG de l’Ordre, on réalise. Ces corps, ce sont ceux des personnes dont ils préservent le secret. A tout prix. Pour éviter une nouvelle chasse aux sorcières à travers le pays et le monde.
On les appelle surhumains. On les a longtemps appelés dieux, esprits, chimères, sorciers, démons.
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EXPLICATIONS
Le genre du forum est "low fantasy", ce qui veut dire qu'il y aura quelques légers éléments fantastiques au sein du contexte, ayant relativement peu d'impact (pour l'instant) sur le forum.
L'ambiance et l'histoire du forum sont d'inspiration american/southern gothic, far cry 5, split, the wicked deep, gallant.
L'histoire se déroule sur l'île de Waydon en Caroline du Sud.
Il y aura 3 types de personnages jouables : les humains / les humains de l'Ordre / les surhumains
L'Ordre est un groupe secret fondé à l'époque de la chasse aux sorcières qui s'est juré de préserver à tout prix le secret des surhumains. A tout prix, ça veut dire qu'ils sont capables de se débarrasser de ceux qui veulent utiliser leurs dons de manière trop visible.
Les surhumains sont des humains nés avec des capacités spéciales. Ces naissances sont aléatoires et n'ont pas de liens génétique - bien que l'Ordre ait constaté une certaine prévalence vers les descendants de lignée ayant compté plusieurs surhumains.
La liste des capacités surhumaine sera donnée plus tard, vous pourrez en ajouter (à faire valider par le staff). L'idée est de garder des capacités spéciales qui ne soient pas trop spectaculaires et puissantes.
Enfin, le rythme rp demandé sera de 1 rp/mois (mais sans pression, les absences sont là pour prendre du recul si besoin)
Un discord spécifique verra bientôt le jour... stay tuned :)
Le projet est construit par @decrescxndo et @ultra-violences
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A la recherche d'un forum fantastique, mais sans 123123 annexes longues comme le bras à lire ? A la recherche d'un forum vraiment chill, avec 2 mois pour faire un rp, et où vous avez le droit de poster de longues absences sans que l'on vienne vous emmerder pour savoir où vous êtes ?
C'est ce qu'offre BEHIND THE VEIL, un forum low fantasy situé sur une île inventée au large de la Caroline du Sud et à la frontière du triangle des Bermudes. 👀
N'hésitez pas à nous rendre une petite visite, que ce soit juste pour regarder, ou pour nous rejoindre. Promis, personne ne mord !
Je vous remet le lien si jamais : https://behind-the-veil.forumactif.com/
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Marseille, début janvier : une balade avec Philippe sur les îles du Frioul, dans le Parc National des Calanques.
Sur l'île de Ratonneau, la belle calanque de Saint-Estève, abritant une des seules plages de sable naturelles sur le territoire de Marseille.
Cette calanque est surmontée au sud par le Fort de Ratonneau, et au Nord par l'étrange Hôpital Caroline, ancien lazaret du XIXe s.
Philippe et moi profitons de cette halte après nos 3 heures de marche pour nous tremper les pieds dans une eau très fraîche.
#marseille#frioul#archipel du frioul#îles du frioul#île#île de ratonneau#ratonneau#château d'if#if#parc national des calanques#calanque#calanque de saint-estève#moustache#philippe#hôpital caroline#lazaret#fort#fort de ratonneau
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Bob Adelman, Sumter, Caroline du Sud, 1962.
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LÉGENDES DU JAZZ
DIZZY GILLESPIE, MAITRE DU BEBOP Né le 21 octobre 1917 à Cheraw, en Caroline du Sud, John Birks ‘’Dizzy’’ Gillespie était le plus jeune des neuf enfants de James et Lottie Gillespie. Le père de Dizzy est mort en 1927 lorsqu’il avait seulement onze ans.
Gillespie avait commencé à jouer du piano à l’��ge de seulement quatre ans. Gillespie avait toute une fanfare à sa disposition puisque son père était le leader d’un groupe local. Après avoir appris le piano, Gillespie avait commencé à jouer du trombone et de la trompette en autodidacte à l’âge de douze ans. À partir du moment où Gillespie avait entendu son idole Roy Eldridge jouer à la radio, il avait rêvé de devenir un musicien de jazz.
Les parents de Gillespie étaient méthodistes. Gillespie avait tiré un grand enseignement de son éducation religieuse. Comme il le déclarera plus tard, "The Sanctified Church had deep significance for me musically. I first learned the significance of rhythm there and all about how music can transport people spiritually."
Gillespie avait obtenu un bourse pour étudier au Laurinburg Institute en Caroline du Nord, qu’il avait fréquenté durant deux ans avant de déménager à Philadelphie avec sa famille en 1935. Gillespie s’était mérité son surnom de Dizzy en raison de son humour et de son caractère capricieux. DÉBUTS DE CARRIÈRE Gillespie avait décroché son premier contrat professionnel comme membre du Frank Fairfax Orchestra en 1935. Il s’était joint par la suite aux orchestres d’Edgar Hayes et de Teddy Hill, où il avai5 pris la relève de Frankie Newton comme second trompettiste en mai 1937. C’est avec le groupe de Hill que Gillespie avait enregistré son premier disque, ‘’King Porter Stomp.’’ De 1937 à 1944, Gillespie avait également fait partie des groupes de swing de Benny Carter et Charlie Barnet.
Gillespie était demeuré avec l’orchestre de Hill durant un an, avant de quitter pour collaborer avec d’autres formations. En 1939, avec l’aide de son épouse Lorraine, Gillespie s’était joint au Cab Calloway’s Orchestra. C’est avec ce groupe que Dizzy avait enregistré une de ses premières compositions intitulée ‘’Pickin’ the Cabbage.’’
Mais le climat n’était pas toujours au beau fixe entre Dizzy et Calloway. Ce dernier avait finalement de congédier Gillespie à la fin de 1941, après que les deux hommes en soient venus aux coups. Les circonstances de l’incident sont racontées par Dizzy, Milt Hinton et Jonah Jones dans le film de Jean Bach intitulé ‘’The Spitfall Story’’, réalisé en 1997. En réalité, l’altercation n’était qu’un prétexte, car Calloway n’appréciait pas le caractère espiègle de Dizzy et son approche aventureuse des solos.
Lors d’une pratique, un membre du groupe avait lancé une boulette de papier. Calloway, qui était de mauvaise humeur, avait aussitôt accusé Gillespie d’être responsable de l’incident, mais celui-ci avait refusé de prendre le blâme. À bout de patience, Gillespie avait frappé la jambe de Calloway avec un couteau. Calloway, qui s’en était tiré avec des blessures mineures à la cuisse et à la cheville, avait aussitôt congédié Gillespie . Quelques jours plus tard, Gillespie avait tenté de présenter ses excuses à Calloway, mais ce dernier n’avait rien voulu entendre.
Lors de son séjour dans l’orchestre de Calloway, Gillespie avait commencé à composer de la musique pour les big bands de Woody Herman et de Jimmy Dorsey. Il avait aussi accompagné d’autres groupes, plus particulièrement l’orchestre d’Ella Fitzgerald, qui était composé de membres du big band de Chick Webb.
Gillespie n’avait pas participé à la Seconde Guerre mondiale. Conscient du racisme qui prévalait aux États-Unis, il avait répondu aux commissaires lors de son entraînement: "So if you put me out there with a gun in my hand and tell me to shoot at the enemy, I'm liable to create a case of 'mistaken identity' of who I might shoot." Sa candidature avait donc été rejetée. LA FONDATION DU BEBOP En 1943, Dizzy s’était joint à l’orchestre de Earl Hines. Le compositeur et chef d’orchestre Gunther Schuller avait un jour déclaré: ‘’In 1943 I heard the great Earl Hines band which had Bird in it and all those other great musicians. They were playing all the flatted fifth chords and all the modern harmonies and substitutions and Gillespie runs in the trumpet section work. Two years later I read that that was 'bop' and the beginning of modern jazz... but the band never made recordings.’’
Quant à Gillespie, il avait affirmé au sujet de cette époque: "[P]eople talk about the Hines band being 'the incubator of bop' and the leading exponents of that music ended up in the Hines band. But people also have the erroneous impression that the music was new. It was not. The music evolved from what went before. It was the same basic music. The difference was in how you got from here to here to here... naturally each age has got its own shit."
Gillespie s’était joint par la suite au big band de Billy Eckstine, un collaborateur de longue date de Hines. C’est dans le cadre de sa collaboration avec l’orchestre d’Eckstine que Gillespie avait retrouvé Charlie Parker avec qui il avait déjà joué lors de son passage dans l’orchestre de Hines. En 1945, Gillespie avait quitté l’orchestre d’Eckstine parce qu’il désirait jouer avec de petites formations (‘’small combos’’). À l’époque, un ‘’small combo’’ comprenait cinq musiciens au maximum: un trompettiste, un saxophoniste, un pianiste, un contrebassiste et un batteur.
Aujourd’hui considéré comme la première manifestation du jazz moderne, le bebop avait été très impopulaire au début et n’avait pas été perçu de façon aussi positive que d’autres musiques comme le swing, par exemple. De plus, comme musique de danse, le swing avait beaucoup plus d’adeptes que le bebop qui était surtout réservé à des initiés. Mais le swing reposant souvent sur de grandes formations, il était condamné à plus ou moins brève échéance. Plusieurs musiciens de bebop étaient d’ailleurs issus du swing, comme Charlie Parker, Thelonious Monk, Bud Powell, Kenny Clarke, Oscar Pettiford et Dizzy. Par l’entremise de ces musiciens, un nouveau vocabulaire musical était né.
Le bebop était particulièrement reconnu pour ses jams sessions, qui étaient devenus une sorte de laboratoire pour l’expérimentation. Les jam sessions les plus populaires avaient eu lieu au Minton’s Playhouse et au Monroe’s Uptown Playhouse de New York et mettaient en vedette des musiciens comme Gillespie, Charlie Parker, Charlie Christian, Max Roach et Thelonious Monk.
Parker était si innovateur que lorsqu’il modifiait des standards comme ‘’Groovin’ High’’, ‘’Woody ‘n’ You’’ et ‘’Salt Peanuts’’, ces pièces devenaient presque méconnaissables tant sur le plan harmonique que rythmique. La pièce ‘’Woody ‘’n’’ You’’ a été enregistrée le 16 février 1944 lors d’une session dirigée par Coleman Hawkins, avec Gillespie à la trompette, et est considérée comme le premier enregistrement bop de l’histoire. En plus de participer à des enregistrements de l’orchestre d’Eckstine, Gillespie avait commencé à enregistrer de façon intensive comme leader et accompagnateur au début de l’année 1945. Conscient que le bebop méritait mieux que d’être confiné dans de petits clubs, Gillespie avait décidé de frapper le grand coup le 12 juin 1945 et de se produire au New York’s Town Hall. Malheureusement, l’enregistrement de ce concert n’avait été publié qu’en 2005. Soulignant la contribution du bebop à l’histoire du jazz, Gillespie avait déclaré plus tard: "The music of Charlie Parker and me laid a foundation for all the music that is being played now. Our music is going to be the classical music of the future.’’
À la fin de 1945, Gillespie avait fondé son premier big band, le Dizzy Gillespie and His Bebop Six. L’orchestre, qui comprenait Charlie Parker, avait entrepris un contrat à long terme au club de Billy Berg à Los Angeles en décembre 1945. La réaction du public avait été mitigée et le groupe n’avait pas tardé à être démantelé. En février 1946, Gillespie avait signé un contrat avec les disques Bluebird, une filiale de RCA qui l’assurait d’une distribution accrue pour ses albums. La même année, Gillespie avait fait une apparition avec son big band dans le film ‘’Jivin‘ in Be-Bop.’’
Après avoir collaboré avec Parker, Gillespie avait dirigé d’autres petits groupes (notamment avec Milt Jackson, John Coltrane, Ray Brown, Kenny Clarke, James Moody, J.J. Johnson et Yusef Lateef) et avait mis sur pied de nouveaux big bands à partir de 1947. Grâce à ses big bands et aux arrangements fournis par Tadd Dameron, Gil Fuller et George Russell, Dizzy avait contribué à accroître la popularité du bebop. La fin des années 1940 avait aussi été marquée par les premières incursions de Gillespie dans le jazz cubain, comme le démontrait l’engagement de Chano Pozo et de Sabu Martinez dans ses big bands.
Gillespie avait également participé à plusieurs éditions du Jazz at the Philarmonic du producteur Norman Granz. Gillespie et son Bee Bop Orchestra avaient aussi été en vedette dans la 4e édition de Cavalcade du Jazz tenue au stade Wrigley Field de Los Angeles le 12 septembre 1948. Le concert était produit par Leo Hefflin Sr. À l’époque, Gillespie était de retour d’une tournée en Europe où sa musique avait remporté beaucoup de succès. Le programme de la Calvalcade avait louangé "the musicianship, inventive technique, and daring of this young man has created a new style, which can be defined as off the chord solo gymnastics." Participaient également au concert Frankie Laine, Little Miss Cornshucks, The Sweethearts of Rhythm, The Honeydrippers, Big Joe Turner, Jimmy Witherspoon, The Blenders et The Sensations.
En 1948, Gillespie a été impliqué dans un accident de circulation quand la bicyclette qu’il conduisait avait été renversée par une automobile. Légèrement blessé, Gillespie s’était vu accorder une somme de seulement 1000$ en guise de compensation, et ce, même si l’accident avait affecté temporairement la qualité de son jeu.
En 1951, Gillespie avait fondé sa propre maison de disques, Dee Gee Records, mais l’entreprise avait dû fermer ses portes deux ans plus tard. Le 6 janvier 1953, Gillespie avait organisé une fête pour l’anniversaire de sa femme Lorraine au club Snookie’s de Manhattan. Dans le cadre des festivités, la forme de sa trompette avait été déformée lorsque deux danseurs étaient tombés accidentellement sur l’instrument. Gillespie avait tellement apprécié le nouveau son de sa trompette qu’il s’en était fait fabriquer une nouvelle avec une courbe de 45 degrés qui était devenue plus tard sa marque de commerce. Deux autres signes distinctifs de Gillespie résidait dans ses joues gonflées à bloc et son célèbre béret. En 1953, Gillespie avait accompagné Parker, Charles Mingus, Bud Powell et Max Roach dans le cadre célèbre concert de Massey Hall à Toronto.
En 1956, Dizzy avait monté un groupe afin de participer à une tournée du département d’État au Moyen-Orient. La tournée avait remporté tellement de succès que Dizzy s’était mérité le surnom d’’’Ambassadeur du Jazz.’’ Parallèlement, Gillespie avait continué de diriger un big band qui s’était produit d’un bout à l’autre des États-Unis et qui comprenait des musiciens comme Pee Wee Moore entre autres. En 1957, l’orchestre avait enregistré un album live au Festival de jazz de Newport avec la pianiste Mary Lou Williams comme artiste invitée.
En 1960, Gillespie avait également rendu hommage à Duke Ellington dans un album intitulé ‘’A Portrait of Duke Ellington’’.
GILLESPIE ET LE JAZZ AFRO-CUBAIN À la fin des années 1940, Gillespie avait été impliqué dans un mouvement qui fut qualifié de jazz afro-cubain. Ce mouvement contenait des éléments de musique afro-latine en plus d’être influencé par la musique populaire et la salsa. Le jazz afro-cubain était basé sur les rythmes traditionnels de la musique en provenance d’Afrique et des Caraïbes. Un des principaux leaders du jazz afro-cubain était Chano Pozo. C’est Mario Bauza, un trompettiste de jazz latin, qui avait présenté Pozo à Gillespie en 1947. Pozo était éventuellement devenu le joueur de conga du groupe de Gillespie.
Dizzy avait également travaillé avec Mario Bauza dans les clubs de la 52e rue et dans certaines salles de danse comme le Palladium et le Théâtre Apollo de Harlem. Il avait aussi collaboré avec Bauza dans les orchestres de Chick Webb et de Cab Calloway. Les deux hommes étaient restés amis toute leur vie. ��ventuellement, Gillespie avait contribué à développer le jazz afro-cubain et lui avait permis d’atteindre sa maturité. Même si le jazz afro-cubain contenait des éléments de bebop, il était beaucoup plus populaire auprès du grand public car il était beaucoup plus dansant que le bebop. Les plus grandes contributions de Gillespie à la musique afro-cubaine peuvent être observées dans les pièces ‘’Manteca’’ et ‘’Tin Tin Deo’’, qui avaient toutes deux été co-écrites avec Pozo. Gillespie a aussi commandé la pièce de George Russell "Cubano Be, Cubano Bop", sur laquelle jouait Pozo.
En 1977, Gillespie avait fait la rencontre du trompettiste Arturo Sandoval lors d’une croisière à La Havane. En 1990, Sandoval avait fait une tournée avec Gillespie et l’orchestre des Nations-Unies, mais il avait abandonné la formation lors d’une escale à Rome. DERNIÈRES ANNÉES Dans les années 1980, Gillespie s’était vu confier la direction de l’orchestre des Nations-Unies, qui était partie en tournée durant trois ans avec la chanteuse brésilienne Flora Purim. Cette dernière avait plus tard remercié Gillespie d’avoir augmenté sa compréhension du jazz. En 1982, Gillespie avait été contacté par le chanteur Stevie Wonder afin de jouer sur sa pièce ‘’So I Do.’’ Dizzy avait également participé au tournage du film ‘’The Winter in Lisbon.’’ La bande sonore du film, à laquelle Dizzy avait participé, a été enregistrée en 1990 et a été publiée l’année suivante. Le film racontait l’histoire d’un pianiste de jazz américain en exil qui tombait amoureux d’une femme mystérieuse lors d’un séjour au Portugal.
En 1991, durant un engagement à Emeryville en Californie, Gillespie avait été victime d’un malaise. On lui avait finalement diagnostiqué un cancer du pancréas. Après avoir présenté un dernier concert, Gillespie avait annulé le reste de la tournée pour des raisons médicales. Dizzy avait dirigé sa dernière session d’enregistrement le 25 janvier 1992. Le 26 novembre 1992, Gillespie avait été l’objet d’un hommage à Carnegie Hall dans le cadre de son 75e anniversaire de naissance. Il s’agissait de la 33e apparition de Gillespie à Carnegie Hall. Parmi les musiciens présents, on remarquait le trompettiste Jon Faddis, les saxophonistes James Moody et Paquito D’Rivera, ainsi que le Mike Longo Trio.
Le 6 janvier 1993, Dizzy Gillespie est décédé d’un cancer du pancréas à l’âge de soixante-quinze ans. Il a été inhumé au Flushing Cemetery, dans le Queens. C’est Mike Longo qui avait prononcé l’éloge funèbre. La veuve de Gillespie, Lorraine Willis, l’avait suivi dans la tombe en 2004.
En 1937, Dizzy jouait avec le groupe de Hayes à Washington, D.C., lorsqu’il avait rencontré Lorraine, une jeune danseuse nommée qui faisait la navette entre Baltimore, Philadelphie et New York. Même si Lorraine n’avait pas immédiatement répondu à ses avances, Dizzy était accroché. Le couple s’était marié le 9 mai 1940. Excellente femme d’affaires, Lorraine était éventuellement devenue sa gérante. Gillespie avait déclaré à son sujet: ‘’Lorraine knows how to handle money, [...] Without her, I wouldn't have a quarter.’’ Le couple n’avait pas eu d’enfant, mais était demeuré uni jusqu’à la mort de Dizzy en 1993.
Lorraine s’était convertie au catholicisme avec la pianiste Mary Lou Williams en 1957. En 1953, Gillespie avait ey une liaison avec la compositrice Connie Bryson, qui lui avait donné une fille, Jeanie, le 10 mars 1958. Jeanie était éventuellement devenue chanteuse de jazz. Dizzy avait d’ailleurs contribué à son éducation. Dizzy avait rencontré Bryson, une pianiste formée à la Juilliard School of Music, au cabaret Birdland de New York.
Doté d’une grande conscience sociale, Gillespie avait participé en 1962 avec l’acteur George Matthews au tournage du court-métrage d’animation ‘’The Hole’’ qui décrivait les risques d’une apocalypse nucléaire en pleine crise des missiles de Cuba. Le film avait éventuellement remporté un Academy Award dans la catégorie du meilleur court-métrage d’animation. Gillespie s’est également présenté comme candidat indépendant lors des élections présidentielles de 1964. Évidemment, sa candidature était une farce destinée à démontrer à quel point le peuple afro-américain était considéré comme une quantité négligeable par le système électoral américain.
Sur un ton humoristique, Gillespie avait promis que s’il était élu, la Maison Blanche serait rebaptisée la Maison du Blues. Il avait aussi révélé la composition de son cabinet qui serait formé de Duke Ellington au poste de secrétaire d’État, de Miles Davis comme directeur de la CIA, de Max Roach comme secrétaire de la Défense, de Charles Mingus comme secrétaire de la paix, de Ray Charles comme directeur de la Bibliothèque du Congrès, de Louis Armstrong comme secrétaire à l’Agriculture, de Mary Lou Williams comme ambassadrice au Vatican, de Thelonious Monk comme ambassadeur itinérant et de Malcolm X comme Attorney général ! La co-listière de Gillespie était Phyllis Dyer. Gillespie avait éventuellement décidé de se retirer et de donner son appui à Lyndon B. Johnson. Des années auparavant, des macarons proposant la candidature de Dizzy comme président avaient été publiés par l’agence de publicité de Gillespie. Ces macarons sont aujourd’hui devenus des objets de collection. En 1971, Gillespie avait annoncé qu’il se présenterait de nouveau à la présidence, mais il s’était retiré de la course au dernier moment.
Peu après la mort de Charlie Parker en 1955, Gillespie avait discuté avec un spectateur à la fin d’un concert. Les deux hommes avaient discuté du sort de l’humanité et de la nécessité de l’élimination du racisme. Un autre sujet de discussion avait été la doctrine de la Baha’i Faith, une religion humaniste à laquelle Gillespie avait finit par adhérer après l’assassinat de Martin Luther King en 1968. L’approche universaliste de cette religion avait fait de Gillespie un plus grand humaniste et avait accru son intérêt pour son héritage africain.
Depuis le milieu des années 1960, Gillespie s’était établi avec sa femme à Englewood au New Jersey. L’école secondaire de l’endroit, le Dwight Morrow High School, a d’ailleurs été rebaptisée le Dizzy Gillespie Auditorium en son honneur.
Dizzy avait remporté plusieurs honneurs au cours de sa carrière. En 1989, les prix Grammy lui avaient décerné un Lifetime Achievement Award. L’année suivante, le Kennedy Center for the Performing Arts, dans le cadre du 100e anniversaire de l’histoire du jazz, lui avait remis le Kennedy Centers Honor Award et le Duke Ellington Award afin de couronner sa carrière de cinquante ans comme compositeur, musicien et chef d’orchestre. En 1989, le Berklee College of Music avait décerné à Gillespie un doctorat honorifique en musique. Deux ans plus tard, l’American Academy of Achievement lui avait attribué le Golden Plate Award. Le trophée avait été présenté par le trompettiste Wynton Marsalis.
En 2002, Gillespie a été intronisé à titre posthume au sein de l’International Latin Music Hall of Fame afin de souligner sa contribution au développement de la musique afro-cubaine. En 2014, Gillespie a également été admis au New Jersey Hall of Fame. Gillespie a publié son autobiographie en 1979 sous le titre de ‘’To Be, or Not…to Bop.’’ Avec Louis Armstrong et Miles Davis, Dizzy Gillespie est considéré comme un des plus grands trompettistes de l’histoire du jazz. C-2023-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique SOURCES:
‘’Dizzy Gillespie.’’ Wikipedia, 2022. ‘’Dizzy Gillespie, American Musician.’’ Encyclopaedia Britannica, 2023. ‘’Dizzy Gillespie Biography.’’ Biography.com, 2023. ‘’John Birks ‘’Dizzy Gillespie.’’ National Endowment for the Arts, 2023.
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La vraai Mary Ingalls
Naissance
10 janvier 1865 WisconsinDécès
20 octobre 1928 (à 63 ans) Keystone (Dakota du Sud)Sépulture
De Smet Cemetery (en)Nationalité
américaineFormation
Iowa Braille and Sight Saving School (en)Activité
ÉcrivainePère
Charles Philip IngallsMère
Caroline Lake QuinerFratrie
Laura Ingalls Wilder (sœur cadette) Caroline Celestia Ingalls (sœur cadette) Grace Pearl Ingalls (sœur cadette)
Mary Amelia Ingalls (Pepin, Wisconsin, 10 janvier 1865 – De Smet, Dakota du Sud, 17 octobre 19281) est la sœur de la romancière Laura Ingalls Wilder.
Elle est la première des cinq enfants de Charles et Caroline Ingalls. Elle tomba gravement malade à l'âge de quatorze ans de la scarlatine ainsi que Carrie et leur mère. Elle devint aveugle à cause d'une méningoencéphalite virale, d'après la revue Pediatrics sur une étude des chercheurs de l'Université du Michigan2. Elle fréquenta entre 1881 et 1889 une école pour aveugles à Vinton, dans l'Iowa, puis revint vivre avec ses parents à De Smet, où elle restera jusqu'à leur mort. Puis elle vécut avec ses sœurs Grace et Carrie.
L'actrice Melissa Sue Anderson joua son rôle dans la série La Petite Maison dans la prairie. Contrairement à la « Mary » de la série, la véritable Mary Ingalls ne s'est jamais mariée à Adam Kendall (qui n'a d'ailleurs jamais existé), n'a jamais enseigné et n'a jamais eu d'enfants non plus.
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Jour 22 - Blue Ridge Parkway, mais un peu plus au sud qu'hier
Départ du motel en direction de l'étoile de Renoake (prononcer wrenauque), qui est illuminée de toutes les couleurs chaque soir et visible à 100km depuis les airs. C'est l'emblème de la ville depuis sa construction en 1949.
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Nous avons ensuite rejoint le Blue Ridge Parkway et nous avons roulé pendant un bon moment sur une partie de la route qui ne regorge pas de points d'interêt. Nous nous sommes arrêtés proche d'un "Visitor Center" (les principales aires en bord de route avec boutique, souvent aire de pique-nique et parfois petit musée) où nous avons demandé quelques infos au ranger.
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Il y avait des espaces immenses avec des tables un peu partout. Étant donné qu'il y a très peu de touristes (au plus grand désespoir de la ranger), tout était quasiment libre et nous y avons mangé très tranquilles ! Nous avons aussi rencontré un habitant du coin très sympa qui promenait son chien.
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On enchaîne quelques miles plus loin à Mabry Mill qui est un moulin à eau construit par un fermier au début du 20è siècle. C'est le bâtiment le plus photographié de la Virginie, restauré et mis en valeur pour le tourisme dès 1944 ! A l'époque, des cartes postales associaient des photos du moulin à d'autres noms d'états tant il est emblématique de la vision traditionnelle de l'Amérique agricole 😅
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Nous avons poursuivi notre route à la recherche d'un sentier de randonnée. Moins bonne rencontre que la précédente, nous nous sommes retrouvés sur un chemin qui menait chez des gens... bah on n'a pas été bien accueillis même en expliquant qu'on était perdus 😂
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Au final nous nous sommes rendus compte que l'endroit où nous allions était 100km plus tôt 😬. Retour sur la route principale, et arrêt quelques km plus loin après avoir passé la frontière de la Caroline du Nord !
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James Joseph Brown né le 03/05/1933 à Barnwell en Caroline du Sud 🖤🕊
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28 avril à 20h30 : Liane EDWARDS trio
Guitare : Thierry Jaoul - Guitare basse - Jean-Pierre Benlian
Autrice/compositrice installée en Ardèche et entourée d’excellents musiciens français, Liane Edwards est un shot de whiskey, mais sans la Coca. Quoique les mélanges ne lui font pas peur, car son répertoire est fait de savants mélanges des différentes musiques du Sud des US, le rock, le blues, le country...
De ses racines profondes dans la Caroline du Nord et son patrimoine musical germent des compositions d’une finesse et d'une efficacité exemplaire.
Près de 3 000 concerts plus tard à travers l’Europe et aux US, c’est une tornade qui déferle sur la scène, emportant vos soucis pour vous emmener dans son univers musical, énergique et contagieux. C’est une vraie bête de scène.
" Liane Edwards - ardéchoise de cœur et rockeuse de métier " Michel Taffin, leprogres.fr
Réservation : [email protected] ou au 04 75 93 73 90 Participation aux frais : 6€-10€-15€
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Angel Oak - le féérique chêne ange de l'île de Johns
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/angel-oak-le-feerique-chene-ange-de-lile-de-johns/
Angel Oak - le féérique chêne ange de l'île de Johns
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#ange#Angel Oak#arbre#branche#Caroline du Sud#Charleston#chene#conte de fee#esclave#fantome#legende#mousse#mystique#ouragan#USA#vidéo#imxok#nature#voyage
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Histoire
L’île de Waydon est située au large de la Caroline du Sud, à environ 1000 km de Charleston, dans l’Océan Atlantique. Découverte en 1891 par un navigateur et explorateur américain : Ian Waydon, alors que ce dernier se dirigeait vers le nord du triangle des Bermudes afin d’y étudier les secrets que recèle ce coin de l’Atlantique. Il tombe sur l’île par hasard, trop proche du fameux triangle pour qu’elle ait été découverte par d’autres navigateurs, il s’y arrête et découvre une île à la faune et la flore florissantes.
De retour sur le continent, l’explorateur fait état de cette découverte et l’île, qui prend alors son nom, est rattachée au territoire de la Caroline du Sud. L’explorateur et une équipe scientifique de l’université de Caroline du Sud s’y établissent. Quelques années plus tard, le gouvernement décide que la situation géographique de l’île - point le plus à l’est du pays - en fait un point stratégique important pour protéger son flanc est. Ils y envoient alors un contingent de soldats, ainsi que des bâtisseurs afin de construire un fort sur une colline à l’est de l’île. Sa construction débute dès la fin 1916 et se termine en mai 1917, un mois après l’entrée des USA dans la Première Guerre mondiale.
Après la guerre, l’île n’est pas abandonnée : sa localisation reste intéressante pour le pays, et le gouvernement y préserve une certaine présence militaire, bien qu’amoindrie entre les années 20 et 40. Comme partout, les années 30 sont glorieuses et la vie se développe sur l’île : familles de soldats, médecins, scientifiques, artisans, etc. Waydon accueille tout le monde pour développer son territoire.
En décembre 1941, après l’attaque de Pearl Harbor, l’île voit débarquer de nombreux militaires américains afin de protéger ce point stratégique, bien qu’il ne s’y passe en réalité rien jusqu’à la fin de la guerre. Lorsque celle-ci se termine, le gouvernement maintient une présence militaire plus élevée que pendant l’entre-deux-guerres pour une raison simple : le conflit avec l’URSS pourrait éclater à tout moment.
C’est finalement dans les années 90 que la présence militaire commence à s'amenuiser. La vie sur l’île ressemble davantage à celle sur le continent, et le fort est démilitarisé entièrement, puis vendu à un acheteur privé en 2000 : un certain M. Parris. Ce dernier devient un lieu touristique, accueillant des milliers de curieux chaque année qui ignorent tout de la présence de l’Ordre, dans des ailes gardées privées.
Aujourd’hui, l’île n’est plus occupée par l’armée. La présence militaire relativement inutile (et chère) pendant près d’un siècle a poussé le gouvernement à abandonner les lieux de ce point de vue. À l’instar des îles des Bahamas et des Bermudes, l’île de Waydon est devenue une destination de vacances prisée par les touristes, ce qui a provoqué la construction d’hôtels et de gîtes.
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Géographie
L’île est soumise à un climat subtropical, aux températures douces tout au long de l'année, mais avec parfois de fortes précipitations. Les températures se situent entre 20 degrés en hiver et 30 degrés en été, l’île bénéficiant d’un climat doux toute l’année.
De par sa situation géographique, l’île est également soumise à de violents ouragans, et toute l’architecture de l’île a été pensée en conséquence. Les habitants ont l’habitude de faire des réserves d’eau potable et de nourriture, ainsi que de piles pour leur radio portable avant de s’enfermer chez eux pendant les alertes.
Au nord de l’île se trouvent de nombreux marécages, très peu visités par les populations locales et les touristes, mais particulièrement appréciés par les moustiques puisqu’il y fait chaud et moite.
Le centre de l’île est montagneux et très peu habité. Seules quelques maisons s’y trouvent, dont la construction fut particulièrement coûteuse compte tenu du manque de routes pour accéder aux terrains constructibles.
La vie sur l’île
La vie se concentre entre l’ouest et le sud de l’île. On y compte environ 45 000 habitants à l’année. Ce nombre peut tripler en pleine saison touristique (juillet/août).
Éloignés de tout, les habitants de l’île vivent principalement des denrées trouvables sur l’île : poisson et crustacés, viande et produits laitiers issus de leurs élevages, fruits et légumes locaux. Les produits importés existent, mais sont jusqu’à deux fois plus chers que sur le continent.
L’accès, depuis le continent américain se fait soit par bateau (environ 20h de traversée en ferry), soit par avion (environ 1h30). L’île dispose de son propre aéroport, qui ne fait qu’une seule liaison : Waydon-Charleston. Plusieurs croisières font une halte sur l’île.
De nombreuses professions sont exercées sur l’île : éducation, médecine, santé, artisanat, culture, restauration, hôtellerie, divertissement, médias, etc.
L’île est gérée comme une grande ville et divisée en plusieurs quartiers.
Les quartiers de l’île
Long Street : un quartier majoritairement commerçant situé sur la première grande route construite sur l’île et qui longe la côte sud.
The Old district : les premières habitations de l’île se situent dans Old district. Le quartier se situe au sud-est de l’île, un peu plus haut que Long Street. Les prix de l’immobilier y sont très disparates : certaines rues sont chères et situées juste à côté de rues plus abordables.
Sunset Hill : la colline sur laquelle se trouve le fort militaire, et qui ne possède aucune habitation. Située le plus à l’est de l’île, elle est l’endroit idéal pour observer le lever du soleil.
Dawn Beach : par opposition à Sunset Hill, Dawn Beach est le point le plus à l’ouest de l’île, où les touristes se pressent pour observer le couché de soleil. De nombreuses maisons se trouvent sur cette plage. Les prix de l’immobilier y sont élevés.
Mathilda Harbour : le quartier autour du port. Il y a de nombreux restaurants et l’immobilier y est peu cher, il s’agit principalement d’anciennes maisons divisées en appartements, ou de petits immeubles. Le port porte le nom de la fille aînée de Ian Waydon.
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