#Captivé
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Coucher du soleil
À la marina, une scène d’une beauté inégalée se déployait devant mes yeux. Les rayons dorés du soleil couchant se reflétaient sur les eaux calmes, créant une toile de couleurs chaudes et éclatantes. C’était un spectacle captivant qui attirait les regards émerveillés des passants. Parmi eux, se trouvaient des gens accompagnés de leurs fidèles compagnons à quatre pattes. Les chiens couraient…

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"Le Désespoir est assis sur un banc"
Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costume gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l’écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyait pas
Comme si on ne l’entendait pas
Il faut passer et presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l’écoutez
Il vous fait signe et rien personne
Ne peut vous empêcher d’aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez attrocement
Et l’homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s’envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.
Jacques Prévert, Paroles.
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Carole S. Broughton, Captivée.
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Arcane
Je découvre actuellement la série animée Arcane, et dès les premières images, j’ai été happée par l’histoire, les personnages et surtout la relation fascinante entre les deux sœurs, Vi et Powder/Jinx.
Pour moi, une belle histoire, c’est avant tout une histoire qui parvient à me faire ressentir des émotions. Et avec Arcane, c’est précisément ce qui se passe : la série m’a émue et captivée dès les premiers instants.
Cette série, produite par Riot Games (créateurs du jeu vidéo League of Legends) en collaboration avec Fortiche Production, un talentueux studio d’animation français, est une œuvre qui m’a immédiatement séduite.
Pour être honnête, je ne viens pas du tout de l’univers des jeux vidéo. Je ne joue pas et je ne connais rien de League of Legends. Et c’est là l’une des plus grandes forces d’Arcane : aucune connaissance préalable n’est nécessaire pour apprécier pleinement la série. Elle se suffit à elle-même, grâce à une narration solide, des personnages profonds et un univers visuellement époustouflant.
Arcane explore les origines de Vi, Jinx, Jayce, et Caitlyn, tout en développant les conflits sociaux et politiques entre deux villes : Piltover, la cité prospère de la technologie, et Zaun, un quartier souterrain plus sombre.
Le style visuel est une esthétique spectaculaire, magnifique et riche.
La série explore des thèmes profonds comme la lutte des classes, les liens familiaux, la trahison et les conséquences des choix.
L'évolution des personnages, en particulier celle de Vi et Powder/Jinx, est le point central.
Arcane est destinée à un public adulte. Elle aborde des thèmes matures avec une narration sérieuse et émotionnelle.
Le générique est stupéfiant avec la bande son mémorable du groupe Imagine Dragons.
Il y aurait beaucoup à dire sur cette série et surtout Vi et Powder/Jinx.

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Exclusive: the Official Portraits of Emperor Napoleon V and Empress Charlotte enter the Louvre
The atmosphere was solemn in the Grande Galerie of the Louvre, where the French Imperial Family gathered for the unveiling of the official portraits of Emperor Napoleon V and Empress Charlotte. This highly anticipated event, which captivated the attention of the public and the press, marks a key moment in the early reign of the imperial couple.
The grand setting of the Louvre is rich in history and artistic heritage. It thus provided an ideal backdrop for this event. The Emperor and the Empress, accompanied by the principal members of the Imperial Family, entered the gallery to the applause of the guests. The unveiling ceremony was led by the Minister of Culture, who emphasized the importance of this tradition in celebrating the continuity of the Empire.
The first two portraits revealed were individual representations of Their Majesties, both resplendent in their imperial attire. Napoleon’s portrait captured the Emperor in a pose reminiscent of his illustrious ancestor, Napoleon III, symbolizing the heritage of the Simparte dynasty. Charlotte’s portrait, equally imposing, highlighted her elegance and poise, with her expression embodying the grace and determination that have earned her the affection of the French people.
However, the highlight of the evening was undoubtedly the third and final portrait: a large representation of the Emperor and Empress together. This image of unity and serenity is meant to symbolize the strength and shared vision of the imperial couple for the years to come.
In a speech, Empress Charlotte spoke of the honor and pride she feels in serving as the consort of the Emperor. The event concluded with a moment of conviviality between the Imperial Family and the guests.
⚜ Traduction française
L'atmosphère était empreinte de solennité dans la Grande Galerie du Louvre, où la Famille Impériale française s'est rassemblée pour la découverte des portraits officiels de l'Empereur Napoléon V et de l'Impératrice Charlotte. Cet événement très attendu, qui a captivé l'attention du public et de la presse, symbolise un moment clé dans le début de règne du couple impérial.
Le cadre grandiose du Louvre au palais des Tuileries, demeure officielle de l'Empereur, est riche en histoire et en patrimoine artistique. Il offrait donc un décor idéal pour cet événement. L'Empereur et l'Impératrice, accompagnés par les principaux membres de la Famille Impériale, sont entrés dans la galerie sous les applaudissements des invités. La cérémonie de dévoilement a été dirigée par le ministre de la Culture, qui a souligné l'importance de cette tradition pour célébrer la continuité de l'Empire.
Les deux premiers portraits révélés étaient des représentations individuelles de Leurs Majestés, tous deux resplendissants dans leurs tenues impériales. Le portrait de Napoléon capturait l'Empereur dans une pose rappelant celle de son illustre ancêtre, Napoléon III, symbolisant l’héritage de la dynastie Simparte. Le portrait de Charlotte, tout aussi imposant, mettait en avant son élégance et sa prestance, son expression incarnant la grâce et la détermination qui lui ont valu l'affection du peuple français.
Cependant, le point culminant de la soirée a sans doute été le troisième et dernier portrait : une grande représentation de l'Empereur et de l'Impératrice ensemble. Cette image d'unité et de sérénité se veut le symbole de la force et de la vision partagées du couple impérial pour les années à venir.
A l'occasion d'un discours, l'Impératrice Charlotte a évoqué l'honneur et sa fierté de servir en tant que consort de l'Empereur. L'événement s'est achevé par un moment de convivialité entre la famille impériale et les invités.
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Je n'aime pas les apparences ; j'aime quand je trouve quelque chose de beau dans le cœur de l'Autre, quand je suis surpris par le caractère de l'Autre, et quand je suis captivé par l'essence de l'Autre
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Jalousie
À la demande de @harknessshi en espérant que ça va te plaire.
29"Pouvez-vous s'il vous plaît arrêter d'être si jaloux pendant une seconde"
Agatha x Lecteur
Reader, membre du Coven d'Agatha, se tenait là, entourée par ses anciennes amies et nouvelles compagnes d'aventure. Leurs regards se croisaient dans une ambiance chargée d'électricité, alors qu'elles se préparaient à affronter la nouvelle épreuve, celle d'Alice. L'air était saturé d'excitation et d'anticipation, chaque sorcière arborant un style rock qui tranchait avec le passé traditionnel de leur magie. Reader, avec son jean similicuir noir qui brillait légèrement sous les lumières, dégageait une aura de confiance. Son t-shirt en col en V noir, ajusté à sa silhouette, ajoutait une touche de mystère, tandis que sa veste rouge flamboyante, presque comme une armure, attirait tous les regards.
Agatha, bien qu'elle se tenait parmi elles en tant que leader, ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil vers Reader. Les souvenirs de leur amitié à Salem, teintés de rires et de secrets partagés, s'entrelaçaient avec le ressentiment causé par la quête insatiable de pouvoir d'Agatha. La tension entre elles était palpable, un mélange de nostalgie et de rivalité, comme une danse délicate entre le passé et le présent. Reader, consciente de ce regard insistant, ressentait un frisson parcourir son corps , à la fois intriguée et méfiante.
Autour d'elles, Jen, Alice et Lilia, et l'adolescent pleine de fougue, semblaient prêtes à plonger dans l'inconnu. Les éclats de rire et les murmures enthousiastes résonnaient, mais pour Reader, tout cela était assourdi par le poids de son histoire avec Agatha.
Dans l'atmosphère électrique de la salle, Jen ne pouvait s'empêcher de contempler Reader, son regard captivé par sa beauté saisissante. La façon dont Reader ajustait sa veste rouge, les mouvements fluides de ses bras, la manière dont ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, tout cela faisait battre son cœur un peu plus vite. Jen, déterminée à ne pas laisser passer sa chance, prit une profonde inspiration et s'approcha de Reader.
« Hé, tu sais que cette veste te va à merveille ? » lança Jen avec un sourire charmeur, sa voix douce mais pleine de confiance.
Reader tourna la tête, surprise, mais un sourire se dessina sur ses lèvres. « Merci, Jen. »
« Tu es absolument incroyable, » répondit Jen, s'approchant un peu plus, ses yeux pétillants d'admiration. « Je veux dire, qui d'autre pourrait porter du similicuir et du rouge avec autant de classe ? »
Agatha, observant la scène de loin, plissa les yeux, un regard noir et méfiant s'installant sur son visage. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une vague de jalousie en voyant Jen flirter avec Reader sous son nez.
« Jen, tu devrais peut-être te concentrer sur l'épreuve plutôt que sur… disons, des distractions, » intervint-elle d'une voix glaciale, le ton chargé de menace.
Reader, consciente de la tension qui montait, essaya de garder son calme. « Je pense que nous avons tous besoin d'un peu de distraction avant de plonger dans ce qui nous attend, tu ne pense pas Agatha ? » dit-elle, lançant un regard complice à Agatha
« Exactement ! » s'exclama Jen, ignorant délibérément le ton d'Agatha. « Et puis, je suis sûre que nous allons toutes briller. Mais je dois admettre, Reader, que c'est toi qui voles la vedette. »
Le regard d'Agatha se durcit encore plus, mais elle ne pouvait pas s'opposer à l'énergie qui émanait de Jen et Reader. La tension était palpable, une bataille silencieuse entre l'amitié, la rivalité et l'attirance.
~oOo~
Agatha était assise dans la cabine de son, le regard perdu dans le vide, la tension palpable dans l'air. Chaque fois qu'elle voyait Jen s'approcher de Reader, une vague d'irritation l'envahissait. Elle levait les yeux au ciel, sa frustration se manifestant par un léger soupir.
Reader, qui avait remarqué l'humeur d'Agatha, décida de la suivre. Elle entra dans la cabine et ferma doucement la porte derrière elle.
"Peux-tu s'il te plaît arrêter d'être si jalouse pendant une seconde ?" demanda Reader, son ton léger mais direct.
Agatha éclata de rire, un son qui trahissait une nervosité sous-jacente. "Je ne suis pas du tout jalouse," répondit-elle, feignant l'indifférence.
Reader croisa les bras, un sourire amusé sur le visage. "Ah, donc je peux passer tout mon temps avec Jen, ça ne te dérange pas ?"
Agatha leva à nouveau les yeux au ciel, silencieuse, son expression trahissant son malaise. Reader s'approcha d'elle, s'asseyant sur le bord de la chaise.
"J'aime bien te voir jalouse, mais ce n'est pas ce qui te va le mieux," ajouta-t-elle, son regard perçant cherchant à capter l'attention d'Agatha.
Agatha détourna le regard, mais un léger sourire se dessina sur ses lèvres. "Tu sais que je préfère quand tu es avec moi," murmura-t-elle finalement, la jalousie se mêlant à une affection indéniable.
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Le rêve et la Mémoire
Chapitre 1 : Esquisse brisée
J’ai comprimé ma vie dans une poignée d’années. Sans doute un jour de pluie, gamin, égaré dans l’infinie contemplation de ses lignes. Captivé par
- Cette esquisse fragile et diffuse en coups de crayon rapides, dont les nuances révèlent un regard trouble et puissant comme un secret, un éclat saisissant voilé par une indifférence qui me fascine.
Inatteignable,
Je l’admire planqué le jour, et la nuit l’aime en aparté, Son emprise sur mes songes accrue par son absence.
Insaisissable, Une ombre discrète prête à s’effacer À chaque seconde, Dissipée par le souffle du jour. A tout moment. Pour toujours.
Contrainte à vivre en corps sur les restes consumés de sa vie entière... -
Grain de Rien, Le rêve et la mémoire, 2017 Illustration, Tess Azaela
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helloooo, im french 👋🏻
sooo about your last post, i have some suggestions (i'm gonna be honest, the french makes no sense 😬 sorry omg i feel mean saying that but it's not my intention okay, i just what to help and ik french is difficult and makes no sense 😭)
jean :
"Tellement vrai. Une fois j'ai été captivé par Théa qui buvait de l'eau à la bouteille. Cat dit que c'est son "Aura". On sait toujours pas si c'est pour ça que Kevin était en train de gémir."
litteral translation: "so true. One time i was captivated by Théa who was drinking water from the bottle. Cat says it's her "Aura". We still don't know if that's why Kevin was whimpering"
it's not exactly what you wrote in the english translation but it sounds more natural. we actually use the world "aura" in french lol, the same way English speakers use it (yeah we stole it) but it makes sense Jean doesn't know that. and the "we" i used is an impersonal pronoun in french so it's not designating anyone in particular. also the word you used "pleurnicher" means "crying a little" but like how a kid cries ?? idk how to explain sjskdj
kevin:
"non mais c'est quoi ça "gémir" ? et puis quoi encore. je connais pas ce mot moi"
litteral translation: "no but what's that "whimpering" ? and what else is there. i don't know that word me"
here the "non mais c'est quoi ça" is a common formulation/sentence for when someone is offended, it kind of means "what the hell is that" but less aggressive. same for the "et puis quoi encore". there's no litteral translation for that, but please trust me it's very Kevin-esque. same for the added "me" at the end of a sentence where "I" is the subject, it's a bit pretentious but still common
and for the scoff "pff" would be better
sorry if it sounds mean aaaaaaaah i love your socmed au and most of the time the mis-translations are funny but this time it was just confusing hdkshfi if you need a translator don't hesitate to ask lol i can help
thank you so much for this can i come to you for translations next time? sorry my french is abysmal but this is gonna help me learn so thank you
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hello there, dark lord ll bangchan



pairing - bangchan x afab!reader
tw - magie, pouvoirs surnaturels, démons, à peiiiiiiine suggestif (si on plisse les yeux)
✧ inspiré par les photos concept et le clip de Railway (oops)
Un éclair déchire le ciel au moment où je tourne la page de l’épais grimoire ouvert sur mes genoux, me faisant sursauter.
Mon corps se crispe sur le fauteuil, mes doigts pressés sur le papier ancien. Légèrement froissé par le passage du temps et les manipulations de ses anciens propriétaires, il dégageait une odeur particulière. Une fragrance de pommes et de cendre, qui faisait se serrer ma gorge sans aucune raison. Comme si ce parfum s’était déposé à sa surface et l’avait imprégnée, laissant sa marque à tout jamais dans la fibre. Le cuir de la couverture semblait avoir vécu des épreuves, mais l’améthyste d’un violet profond incrustée en son centre me donnait le sentiment de luire au beau milieu de la pénombre.
Je l’observe une poignée de secondes, captivée par les reflets que je percevais à l’intérieur, semblables à des volutes de fumée figées à tout jamais dans la pierre translucide. Un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et je relève le nez, jetant un coup d'œil par la fenêtre.
La voûte céleste était d’un noir profond, comme un gouffre sans fond prêt à tout avaler et la pluie battait violemment contre la fenêtre. Un nouvel éclair traverse le ciel et parcourt plusieurs centaines de mètres avant de s’évanouir aussi vite qu’il était apparu, suivi quelques instants plus tard d’un grondement menaçant. En plissant les yeux, j’apercevais les arbres ployer sous la violence du vent au dehors, malmenés par le déchaînement des éléments.
J’aimais l’orage et il ne m’avait jamais particulièrement effrayé. Pire encore, j’y trouvais une certaine forme de fascination. Il y avait quelque chose d’étonnant dans la manière dont la nature pouvait se faire brutale et sombre, rappelant aux pauvres mortels que nous étions qu’elle restait la maîtresse incontestée. Tout ce qu’elle offrait, elle pouvait le reprendre en un claquement de doigts.
Mais il y avait quelque chose de différent dans l’air, ce soir.
Quelque chose sur lequel je n’arrivais pas à mettre de mots, une sensation qui persistait sur le bout de mes doigts, sur le creux de ma langue.
Je retourne néanmoins à ma lecture, retrouvant la ligne à laquelle je m’étais arrêtée et je suis les lignes manuscrites, effleurant les courbes délicatement calligraphiées du regard. L’ouvrage avait attiré mon attention sur un étalage et je n’avais pas pu réfréner l’attraction que j’avais ressenti à son égard, remarquant à peine que je m’étais approchée pour l’observer de plus près.
Utilisez-le avec une extrême précaution.
Ces mots, prononcés par le vieil homme qui me l’avait vendu résonnaient encore dans un coin de ma tête et je mords ma lèvre inférieure. Pourtant, ce n’est pas comme si je comptais faire quoi que ce soit des textes inscrits à l’intérieur du grimoire, qui se résumait à de vieilles recettes à base de plantes et des rituels pour résoudre certains maux du quotidien. Cependant, des annotations en latin étaient apparues après quelques pages, glissées ici et là dans les marges de certains chapitres et j’avais été de plus en plus intriguée par leur signification.
Les commentaires me semblaient avoir été écrits à la hâte, comme si la personne n’avait pas eu beaucoup de temps devant elle pour le faire et l’encre avait légèrement perdu de son intensité au fil des ann��es, compliquant la lecture.
Mes sourcils se froncent en tournant la page suivante, mes lèvres se plissant devant l’aspect étrange de celle-ci. Des phrases avaient été griffonnées en pattes de mouche à côté d’un croquis botanique d’une plante de belladone, connue pour ses propriétés obscures. Et elles avaient été entourées plusieurs fois, si brusquement que la plume avait presque percé la feuille. Des tâches sombres parsemaient le papier, comme des gouttes d’encre projetées de manière totalement aléatoire et je passe mes doigts sur ma nuque pour chasser la sensation étrange qui s’y était logée.
Je me racle la gorge, jetant un regard à la pièce. La lune projetait des ombres dans le salon, jouant avec les contours des meubles et il était si facile de laisser parler son imagination devant ce spectacle aux allures lugubres. Pourtant, je n’avais que la nuit et l’orage qui s’abattait avec brusquerie à l’extérieur de ma maison pour seuls compagnons, mon chat retranché sous mon lit à l’étage. Puis je commence à déchiffrer les lignes manuscrites à voix basse, les sourcils froncés.
Princeps Nigrum, tibi gratissimum adventum in domum meam exopto. Accipe vocationem meam et veni ad me.
Prince Noir, je vous souhaite la bienvenue chez moi. Acceptez mon appel et venez à ma rencontre.
Tout devient noir au moment où je finis de déchiffrer les lignes à voix haute, la lampe sur la table de chevet s’éteignant d’un seul coup. La fenêtre s’ouvre au même instant, claquant violemment contre le mur et m’arrachant un hoquet de surprise. La pluie battante s’engouffre à l’intérieur du salon, poussée par le vent et je referme le grimoire d’un geste sec, le pressant contre ma poitrine. Puis je me redresse afin d’aller fermer la fenêtre, avançant prudemment jusqu’à celle-ci pour glisser le loquet à sa place initiale et éviter qu’elle ne recommence à cause d’une autre bourrasque.
Mon cœur battait à tout rompre dans ma cage thoracique et le bruit de la tempête semblait atténué par les mots qui tournoyaient sans cesse dans le creux de ma tête.
Prince Noir, je vous souhaite la bienvenue chez moi.
Il y avait quelque chose de profondément dérangeant dans la prière inscrite à l’intérieur du grimoire et il n’était pas difficile de comprendre à quoi elle faisait référence. Il n’y avait pas beaucoup d’entités que l’on décrivait comme telles, mais le simple fait de l’avoir évoqué à voix haute me donnait le vertige. Je ne croyais pas particulièrement aux esprits et à la magie en tant que pratique spirituelle, mais ma grand-mère m’avait toujours dit de ne pas sous-estimer le pouvoir des mots. Et la sensation grouillante sur mes bras nus ne m’aidait pas à relativiser les choses.
Je frissonne au contact de l’eau sous mes pieds nus, reculant prestement pour atteindre le mur et allumer la lumière. Je n’étais pas superstitieuse, cependant ça ne coûtait rien de récupérer du romarin pour le brûler dans le salon et effacer le souvenir des dernières minutes. Mon appréciation de la magie résidait dans les propriétés des plantes sur le corps et l’esprit, ainsi que du pouvoir des pierres, d’où mon intérêt premier pour le manuscrit. Je n’avais pas prévu qu’il contiendrait de quoi invoquer un démon entre ses pages et je faisais juste preuve de prudence en cherchant à purifier la pièce.
Je pivote pour rejoindre la cuisine avant de laisser échapper un hurlement strident.
Une silhouette était assise dans mon fauteuil, une jambe nonchalamment posée sur l’accoudoir.
Mon corps se raidit et mes doigts se crispent sur le cuir du grimoire, toujours serré contre ma poitrine. Mon cœur, lui, battait à tout rompre et j’avais la sensation qu’il menaçait de s’échapper au moindre instant. Et toute parole se meurt dans ma gorge quand l’homme relève la tête, un œil glacé croisant les miens à travers les ombres qui se mouvaient tout autour de lui.
Mon corps était comme paralysé et je sentais une onde me parcourir de haut en bas, sinuer le long de mon dos et caresser mes épaules avant de redescendre de l’autre côté. Comme si des doigts frais s’étaient enroulés autour de mes chevilles, me maintenant clouée au sol. Je savais que même si j’essayais de faire un pas en arrière, je n’allais pas pouvoir y arriver. Je le sentais. Il y avait quelque chose qui m’empêchait de bouger, qui me retenait prisonnière de mon propre corps. Et la panique grossissait en moi, de plus en plus vite, faisant pulser le sang dans mes tempes.
Je me faisais l’effet d’une biche entre les phares d’une voiture, incapable de fuir, destinée à subir l’impact imminent. Sauf que le choc ne venait pas et que les secondes s’étiraient, interminables.
— Approche, souffle-t-il d’une voix autoritaire.
Claire, limpide comme de l’eau de source, mais elle aussi enrobée des mêmes ténèbres que celles qui cherchaient à se lover contre lui.
Mes bras se couvrent de chair de poule et je cherche à lutter contre la force qui me garde immobile, paniquée à l’idée de me retrouver proche de lui. Mon regard ne s’était pas détaché du sien, de ses iris troublants par leur disparité. Un iris aussi noir que le ciel au-dessus de nos têtes, l’autre d’une telle clarté qu’il était difficile de le distinguer de la sclérotique. Tous deux semblaient m’observer sans relâche, comme deux puits sans fonds dans lesquels il semblait si facile de se noyer.
Ses sourcils se froncent un instant, puis un sourire narquois étire ses lèvres charnues.
— Approche.
Mon corps se met en mouvement, comme dissocié de mon esprit et je fais un pas en avant. Puis un deuxième.
Sa voix avait résonné dans le creux de ma tête comme une vibration impérieuse et à laquelle il était impossible de déroger, un appel qui ne pouvait pas être laissé sans réponse. Et j’éprouvais la traction qui me tirait vers lui, comme une corde nouée autour de ma taille et reliée à sa main posée négligemment sur son genou, battant la mesure.
Non.
Mon cri intérieur éclate à son tour et je débats dans les méandres de ma conscience pour rompre le lien qui nous rattachait l’un à l’autre, pour refuser l’ordre qui m’était imposé. Les mètres qui nous séparaient se réduisaient à vue d'œil et je me sentais suffoquer, le cœur au bord des lèvres.
Tout ça n’avait pas le moindre sens.
L’espace d’un court moment, je me surprends à penser que je rêve, que tout ça n’est que le pur fruit de mon imagination. Parce que ça ne pouvait pas être possible. Il ne pouvait pas y avoir un démon dans ma maison. Ils n’existaient que dans les croyances populaires, dans les manuscrits religieux, fruits de l’imagination débordante de l’être humain pour donner un corps à leurs plus grandes peurs. Mon cerveau refusait l’information et je cligne des yeux un instant pour tenter de balayer l’illusion.
Mais il était toujours là, majestueux et drapé d’obscurité.
En approchant de lui, j’aperçois les contours de son visage et les mèches sombres qui l’encadrent, retombant gracieusement sur ses tempes. La manière dont le tissu de sa veste en cuir noir s’étirait sur ses larges épaules, tranchant avec le blanc nacré de la chemise que je distinguais au dessous. La différence troublante entre ses yeux, comme deux pôles réunis au même endroit, se battant en duel dans un seul et même corps. La courbe de sa bouche, étirée par une expression de pure satisfaction.
Mon regard suit le mouvement de sa langue lorsqu’elle se glisse sur ses lèvres pour les humidifier et je sens mon ventre se contracter.
Il était d’une beauté effrayante, de celles qui laissaient une impression perturbante parce qu’elles inspiraient tant la crainte qu’une fervente admiration. Comme si l’on avait tiré le négatif d’une photographie et que l’on se rendait compte qu’elle avait plus d’attrait que le cliché original. Une peinture en clair-obscur, faite d’ombres relevées par d’infinies touches de lumière. Mais on disait souvent que les démons étaient autrefois des anges et ça ne m’avait jamais semblé aussi juste qu’à cet instant.
Son pouvoir me tire sur les derniers mètres et je m’arrête devant lui, la gorge serrée et le souffle court. Avant de me figer net aux effluves qui me parviennent, étonnement familières.
Un mélange de pomme et de cendre.
Je déglutis, les jambes flageolantes. Il décroise les siennes avant de tendre la main devant lui, sa paume tournée vers le ciel. Mes bras relâchent leur emprise sur le grimoire, celui-ci tombant lourdement à mes pieds et j'halète, l’oxygène semblant déserter mes poumons. Ses doigts frôlent la peau tendre de mon poignet avant de s’enrouler autour de celui-ci, me faisant basculer en avant. Je m’écrase contre lui avec un glapissement, à moitié avachie sur ses cuisses et les mains posées sur le cuir glacé de sa veste pour me stabiliser.
Mon souffle se coupe à cet instant et le temps me semble suspendu, comme cristallisé dans l’espace exigu de mon salon.
— Tu as beaucoup de conviction pour quelqu’un qui ne savait même pas ce qu’elle était en train de réciter à voix haute.
Un souffle caressant échoue contre mon visage et je me rends compte à cet instant d’avoir fermé les yeux. Mes joues étaient brûlantes et le nœud dans ma gorge semblait grossir un peu plus à chaque seconde, bloquant l’afflux d’air dans mes poumons.
Je le repousse des deux mains pour m’extraire de son emprise, mais les siennes se posent sournoisement sur mes hanches pour garder serrée contre lui et la profondeur de mon impuissance me donne le tournis.
J’étais à sa merci.
— Ouvre les yeux, petit oiseau.
Je presse mes lèvres l’une contre l’autre, les doigts crispés sur le tissu velouté de sa veste et je sentais l’humiliation se répandre comme un feu de forêt sur ma peau.
Mais je ne voulais pas rendre les armes, je ne voulais pas qu’il puisse croire qu’il avait l’ascendant sur moi. Il était dans ma maison. Il était là parce que je l’avais invité, même si ce n’était pas de façon volontaire. Et ce n’était pas à moi de me plier à ses règles, peu importe la troublante fascination qu’il exerçait sur mes sens.
— Qui êtes-vous ? je murmure en rouvrant les yeux.
Il se penche dans ma direction, réduisant l’espace déjà ridicule entre nous. Ses lèvres flottaient à la surface de ma joue, ses doigts me donnant l’impression d’embraser ma peau à travers le tissu de mon pull.
— Tu m’invoques mais tu ne sais même pas qui je suis ? Quelle négligence.
Sa voix était mesurée, onctueuse comme du miel et pourtant pleine de fêlures. Mais sa nonchalance m’irritait et je mords l’intérieur de ma joue pour m’astreindre au calme.
— Je vous ferai dire que je n’ai pas eu besoin de votre nom pour vous faire venir ici, je finis par rétorquer avec un air dédaigneux.
Il éclate de rire, son torse traversé par des soubresauts avant de se stabiliser sous mes mains. Un rictus étire sa bouche et ses doigts reprennent leur battement mesuré, cette fois contre ma hanche.
— Tu es étonnante.
— Ravie de constater qu’il y a au moins une personne ici qui s’amuse, je grommelle entre mes dents.
L’une de ses mains se détache de ma taille pour attraper mon menton entre le pouce et l’index, me faisant me figer d’un seul coup.
Sa poigne était ferme et je savais qu’il pouvait me briser la mâchoire en l’espace d’une seconde si l’envie lui prenait. Mais elle restait étonnamment délicate, comme s’il tenait un objet précieux dans le creux de la main. Il se contentait de faire bouger mon visage de gauche à droite pour l’étudier sous tous les angles, plissant les lèvres d’un air vaguement appréciateur.
Comme si la tension contenue dans le bout de ses doigts était le pur fruit de mon imagination.
Ses yeux hétérochromes m’observent sans relâche, scannant le moindre recoin de ma figure et je sens mon cœur tambouriner à toute allure dans ma cage thoracique.
— Tu as peur ? finit-il par me demander, dans un souffle.
Je prends une seconde pour réfléchir à ma réponse et elle me surprend moi-même.
— Non.
Je ne pouvais pas définir ce que je ressentais comme de la crainte à son égard. Peut-être au moment où je l’avais découvert dans mon salon alors qu’il n'était pas censé s’y trouver et que je l’avais senti prendre le contrôle de mon corps pour m’attirer jusqu’à lui. Mais à l’instant présent, tout était confus. Mes signaux internes me hurlaient de me méfier, de mettre autant de distance que possible avec lui parce qu’il représentait le danger à l’état pur et qu’il avait le pouvoir de me réduire en pièces en un claquement de doigts.
Pourtant, il ne l’avait pas fait.
— Tu devrais, pourtant.
Mes iris tracent les contours de son visage, de ses mèches sombres à la courbe sensuelle de sa bouche et ça ne m’inspire pas la moindre crainte. Même la manière dont il me tenait contre lui était étonnamment courtoise, compte tenu de notre position. Si je m’étais sentie gênée les premières secondes, ce n’était plus le cas. Et je n’arrivais pas à savoir si c’était à cause de la manière dont il se comportait avec moi ou si c’était dû à la chaleur qui se répandait sur ma peau au passage de ses doigts.
— Qu’est-ce que vous voulez ? je murmure, en lissant nerveusement le revers de sa veste en cuir pour m’occuper les mains.
Il hausse un sourcil, délaissant mon visage pour déposer son bras sur l’accoudoir du fauteuil.
— Ce que je veux ?
Ses doigts effectuent une infime pression contre ma hanche. Si légère qu’elle me donne l’impression de l’avoir rêvée, l’espace d’un instant. Pourtant, son geste me tire un frisson qui remonte le long de ma colonne vertébrale.
— Beaucoup de choses, poursuit-t-il avec gravité, sans me quitter du regard. Mais ça n’a pas d’importance. La raison de ma présence, c’est que toi tu désires.
Sa voix résonne dans la pièce, vibrante et je la sens ramper sur mes bras nus, cherchant à se glisser sous ma peau.
— Je n’en sais rien, j’avoue au bout de quelques secondes.
— Je n’y crois pas, rétorque-t-il en penchant la tête sur le côté. Vous les humains, vous avez tous quelque chose pour lequel vous vous languissez dans le noir. Quelque chose que vous gardez précieusement caché, juste là.
Son index flotte à la surface de mon tee-shirt, à l’endroit même où se situait mon cœur et ma respiration se coupe l’espace d’une seconde.
— La richesse. Le pouvoir. L’amour. La mort. Ou l’absence de celle-ci. Il y a toujours un secret qui sommeille là-dessous, nourri année après année par la frustration et l’envie. Quel qu’il soit.
Ses lèvres s’étaient retroussées en un sourire moqueur au fur et à mesure de ses explications.
— Certains n’ont pas la moindre hésitation à ce sujet. Et c’est amusant de constater à quel point les plus fiers d’entre eux sont prêts à se mettre à genoux pour l’obtenir, raille-t-il en tapotant distraitement son menton du bout du doigt. Alors je te le demande à nouveau, Stay. Qu’est-ce que tu désires le plus en ce monde ?
Mon estomac s’était contracté à l’entente de mon surnom.
— Je ne sais pas.
— Menteuse, souffle-t-il, le visage toujours orné de ce rictus affreusement agaçant.
— Je ne sais pas ! je m’écrie, les sourcils froncés. C’était un accident ! Je n’avais prévu d’invoquer un démon dans mon salon !
Je le repousse des deux mains et cette fois il me laisse faire, se contentant de me fixer pendant que je me redresse sur mes deux jambes.
— Pourtant tu l’as fait. Je suis là, rétorque-t-il en se désignant d’un vague geste du bras. Et j’attends toujours une réponse de ta part.
J’éprouvais encore la sensation de ses doigts posés sur ma hanche, comme s’ils avaient laissé une empreinte brûlante sur ma peau. Mais je respirais mieux depuis que je m’étais éloignée de lui et de son parfum intoxicant. Néanmoins, maintenant que je me trouvais debout devant lui, je me sentais à l’étroit dans mon propre corps.
— Je n’en ai pas à vous donner. Combien de fois est-ce qu’il faut que je le répète ? Vous ne pouvez pas aller importuner quelqu’un d’autre ? je l’interroge, en me mettant à faire les cents pas sur le tapis.
— Est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui aime perdre son temps ?
Je m’arrête net, ma tête pivotant dans sa direction. Et c’est là que je comprends son insistance.
— Vous ne pouvez pas partir.
— Bingo, lâche-t-il amèrement en claquant des doigts.
Ma gorge se serre et je replie mes doigts contre la paume de mes mains.
Il était bloqué ici. Et si je comprenais bien, la seule solution pour le faire partir consistait à ce qu’il exauce l’un de mes souhaits.
Mais toutes les choses qu’il avait énoncées plus tôt ne m’intéressaient pas. Tout ce que je voulais, c’était pouvoir être libre. C’était bien la raison pour laquelle j’avais décidé de m’exiler dans cet endroit reculé, là où personne ne pouvait m’atteindre. Et marchander avec un démon, c’était se condamner à la redevance. Il était de notoriété commune qu’ils demandaient toujours quelque chose en échange et qu’ils ne manquaient jamais à leur devoir de le réclamer en temps voulu. Je savais que je faisais affaire avec une entité dont les pouvoirs me dépassaient de très loin et je devais rester prudente.
Pourtant, la tentation était là, flottant dans un coin de ma tête.
Je pouvais demander pratiquement n’importe quoi. Le simple fait d’avoir cette possibilité entre les mains me donnait le tournis. Il était difficile de réprimer l’avidité presque primitive que j’éprouvais à l’idée de pouvoir exiger quelque chose et de l’obtenir sans avoir à faire quoi que ce soit pour cela. C’était une occasion qui ne se représenterait jamais dans une vie, j’en avais conscience et c’était ce qui me retenait de demander la première chose qui me venait à l’esprit dans le simple but de le faire déguerpir. Donc j’allais prendre le temps qu’il faudrait pour lui donner une réponse à la hauteur de la “chance” qui m’avait été donnée.
Peut-être que ça allait me permettre d’assouvir la curiosité que je ressentais à son égard.
Je n’avais pas la moindre expérience en matière de démon parce qu’il était le premier auquel je faisais face, néanmoins il ne ressemblait pas au portrait que l’on faisait de ceux de son espèce. Ou peut-être que j’étais trop naïve et qu’il me manipulait sans même que je ne m’en rende compte. C’était difficile à expliquer parce que ça ne semblait pas avoir le moindre sens, pourtant il me paraissait trop humain pour un démon.
Son comportement n’était pas celui auquel je m’étais attendu de la part d’une telle créature, presque comme si c’était moi qui lui faisait une faveur en répondant à sa demande. Il s’était contenté de converser poliment, d’attendre sans démontrer la moindre impatience et même s’il avait fait usage de sa magie pour me contraindre, je n’arrivais même pas à lui en vouloir.
Il était étonnement agréable. Si on pouvait dire ça comme ça. Il restait tout à fait courtois et mon malaise du début s’était évaporé en très peu de temps. Et je n’aurais jamais pensé dire ça d’un démon.
Mais je ressentais comme une lassitude émaner de lui. Comme s’il faisait ça depuis si longtemps qu’il n’en éprouvait plus le moindre plaisir, comme s’il avait déjà vu toute l’amplitude des désirs de l’être humain et que ceux-ci n’avaient plus vraiment l’intérêt à ses yeux.
Il n’avait pas tenté de m’amadouer ne serait-ce qu’une seconde, ni de me faire miroiter monts et merveilles pour me pousser à faire un choix. Il patientait, les jambes à nouveau croisées et m’étudiait, comme il le faisait depuis qu’il était apparu dans mon salon. À vrai dire, j’avais l’impression d’être autant un objet de curiosité à ses yeux qu’il l’était aux miens.
— Je vais y réfléchir, je finis par décréter en haussant les épaules.
Il se redresse sur le fauteuil avant de décroiser les jambes pour se relever. Il n’était pas bien grand, pourtant les ombres qui l’entouraient le faisaient paraître plus imposant sous sa longue veste en cuir. Il me surplombait d’une dizaine de centimètres et je sens ma gorge se serrer sans même pouvoir l’expliquer. Mon corps devait sentir le danger auquel il était exposé, reconnaître la menace potentielle qui se tenait à quelques pas.
Il soupire, glissant ses doigts dans ses cheveux bruns pour les repousser en arrière. Puis il penche à nouveau la tête pour m’observer.
— Tu as vraiment décidé de ne pas me faciliter la tâche, hein ? m’interroge-t-il, les lèvres ornées d’un rictus désabusé.
— Je suis simplement prudente, je réponds en croisant les bras contre ma poitrine.
Il fait un pas en avant, réduisant la distance et je recule par réflexe. Mais il continue d’avancer et je bats en retraite, avant d’être bloquée par un meuble dans mon dos. Il se penche en avant et mon souffle se coupe dans ma gorge en sentant le sien échouer contre mon cou.
— Estime-toi chanceuse, petit oiseau. Je vais te laisser jusqu’à la fin de la semaine pour faire ton choix, murmure-t-il contre mon oreille. Néanmoins, tu fais bien de garder en mémoire qui je suis et surtout ce dont je suis capable. Parce que tu ne pourras pas m’échapper éternellement.
Je frissonne, tant par sa proximité que la portée de ses mots. Pourtant, le sourire qui ourle ses lèvres charnues me paraissait en décalage avec le poids écrasant de ses paroles. Comme s’il m’offrait un moment de répit, mais qu’il en tirait lui aussi un certain avantage. Malgré tout, il restait un être de ténèbres, dont les changements d’états d’âme pouvaient changer d’un instant à l’autre. Si tant est qu’ils en possédaient encore une.
— Vous ne pouvez pas vous en aller tant que je n’ai pas donné ma réponse de toute façon, je lui réponds, même si le manque d’assurance dans ma voix contraste avec l’audace de mes paroles.
Il laisse échapper un rire bas, qui ondule sur ma peau comme la caresse d’un gant de velours. Ses doigts flottent à la surface de mon visage sans le toucher, suivant la ligne de ma mâchoire. Pourtant je ressens leur chaleur comme s’ils s’y étaient posés.
— Il y a une chose que tu n’as pas encore comprise, Stay : je te fais une faveur en te laissant décider par toi-même. Si tu n’as pas trouvé ce que tu veux au terme de ces quelques jours, j’irai chercher la réponse moi-même.
Je me fige, levant les yeux vers lui.
— Comment ça ?
— Tic tac. Tic tac, petit oiseau.
Il recule et c’est à mon tour de m’avancer avec les sourcils froncés.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? je demande, la gorge nouée par une subite inquiétude.
Mais il est déjà en train de disparaître, comme avalé par les ombres qui l’entourent. La partie inférieure de son corps n’est plus que noirceur, mais ses yeux luisent d’un éclat sauvage, semblable à la satisfaction d’un prédateur lorsqu’il sait qu’il a réussi à prendre sa proie au piège.
Cependant, là où j’aurais dû ressentir de la peur, ne subsistait qu’une profonde agitation qui n’avait rien à voir avec de l’effroi.
— Chan.
Sa voix résonne, d’une étonnante douceur et mes lèvres s’entrouvrent de surprise. Un battement de paupières plus tard, il s’est volatilisé du salon. Et j’aurais pu croire à un rêve si des volutes sombres ne continuaient pas de ramper sur le sol avant de se dissiper à leur tour.
— Chan ? je murmure dans le vide, les doigts crispés sur le bas de mon pull.
Mon cœur battait encore la chamade dans ma poitrine et mes doigts étaient secoués par de légers tremblements, mes pieds glacés contrastant avec la chaleur cuisante qui persistait toujours sur mes joues.
— Autant faire connaissance si on doit passer quelque jours ensemble, petit oiseau.
Sa présence retentit d’un seul coup tout autour de moi dans la pièce, désincarnée et un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale face à l’intonation soyeuse.
— Bangchan, pour te servir. Note à soi-même : ne plus jamais déchiffrer du latin à voix haute.
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Entre Tes Cuisses, Mon Amour
Résumé : Brisée par les jugements de vos anciens amants, tu découvres auprès de Spencer un amour sincère qui t'aides à retrouver confiance en toi et à embrasser la beauté de ton corps.
Avertissements : manque de confiance en soi, MINEURS DE 18 ANS ET PLUS DNI, mentions de relation passé douleureuse, exhibitionnisme, dynamique dom/sub, doigté, sexe oral (f recevoir), éjaculation féminine, orgasmes, surstimulation . Dom ! Spencer.
Dans la salle de bain de ton appartement, enroulée dans une simple serviette, les cheveux encore humides, tu te regardais dans le miroir.
Tes yeux glissèrent sur tes cuisses, ces cuisses qui se touchaient, et une vague de dégoût monta en toi. À tes yeux, elles n’étaient qu’un amas de graisse indésirable.
Pourtant, elles n’avaient pas toujours été un problème. Avant, elles faisaient simplement partie de toi.
Mais ce "avant" semblait si lointain. Tout avait changé ce jour où un ex, sans la moindre délicatesse, avait refusé de te faire une fellation. Son excuse ? Tes cuisses étaient "trop grosses". Ces mots, glacials, s’étaient inscrits en toi comme une marque au fer rouge : — Même quand on baisse, je les sens et ça me dégoûte. Tu devrais perdre un peu de poids. Ce fut le début d’un long défilé de critiques.
D’autres partenaires avaient été moins directs, mais leurs regards ou les remarques de leurs amis parlaient pour eux. Avec le temps, tu avais appris à dissimuler ce que tu considérais comme une honte, allant jusqu’à enrouler du scotch autour de tes cuisses pour en comprimer le volume.
Ce soir, cependant, tout était différent. Spencer, ton collègue devenu ton petit ami, t’avait invitée à regarder un film chez lui. Vous aviez commencé à vous rapprocher après une mission où tu l'avais aidé à préparer ses tests physiques.
Trois mois s’étaient écoulés depuis, et malgré tes doutes constants, Spencer ne semblait voir en toi qu’une personne magnifique. Pourtant, l’angoisse était toujours là.
Ce soir, tu avais opté pour un pantalon ample qui tombait élégamment sur tes hanches, accompagné d’un t-shirt ajusté qui mettait en valeur ta poitrine généreuse.
Ce choix vestimentaire n’avait pas été facile. Pendant de longues minutes, tu avais hésité devant le miroir, tiraillée entre l’envie de te sentir belle et la peur des jugements. Les souvenirs des remarques acerbes et des critiques passées résonnaient encore dans ton esprit, te rappelant les commentaires déplacés sur ta poitrine, trop "voyante" aux yeux de certains.
Mais quand tu es arrivée chez lui, il t’accueillit avec son sourire chaleureux et une phrase qui te fit vaciller :
— Tu es magnifique.
Tu baissas les yeux, murmurant un merci à peine audible. Il fit comme s’il n’avait pas remarqué ta gêne et te guida jusqu’au canapé.
Dans son salon, Spencer avait préparé un film romantique, une de ces histoires qui ne t'intéressaient pas d'habitude.
Pourtant, il avait insisté, et tu avais fini par céder. Alors que le film avançait, tu te retrouvais étrangement captivée par l’histoire de deux âmes tourmentées par leurs insécurités.
L’un, persuadé d’être trop laid pour mériter l’amour, et l’autre, convaincu que sa beauté était une malédiction.
Peu à peu, il se rapprocha. Sa main glissa doucement sur ton genou, un geste qui aurait pu passer inaperçu pour quelqu’un d’autre, mais qui, pour toi, était une onde de choc. Tu te tendis, ton corps se raidissant automatiquement.
— Hé, c’est juste moi, murmura-t-il.
Tu sentis la chaleur monta en vous et le désir s'installait alors qu'l déposait des baisers dans votre cou.
Mais l’anxiété en toi monta d’un cran quand sa main glissa sur ta cuisse. Tu savais que le scotch était là, et tu ne voulais pas qu’il le découvre. Tu repoussas sa main brusquement.
— Arrête, murmuras-tu, la voix tremblante.
Le reste de la soirée passa dans un silence tendu. Quand le film se termina, tu pris rapidement tes affaires, évitant tout contact visuel avec Spencer.
Tu refusas qu’il te raccompagne et rentras chez toi, la gorge serrée, tes pensées envahies par un mélange de honte et de douleur.
De retour chez toi, tu te laissas tomber sur ton lit, les pensées tournant en boucle. Tu ne pouvais pas continuer comme ça, mais comment expliquer ce poids que tu portais ? Comment lui dire ce que tu cachais depuis si longtemps ?
Il était tard quand on frappa à ta porte. D’abord, tu hésitas à ouvrir, mais la persistance du coup frappé te força à te lever.
En ouvrant, tu découvris Spencer, debout dans l’encadrement de la porte, les bras croisés et une expression inquiète sur le visage.
— Spencer ? Qu’est-ce que tu fais là ?
— Je ne pouvais pas te laisser comme ça, répondit-il simplement.
Tu voulus protester, mais il entra avant que tu ne puisses dire quoi que ce soit.
— Écoute, je ne sais pas ce qui se passe, mais je sais que tu souffres, et je refuse de te laisser affronter ça toute seule.
Ces mots te frappèrent en plein cœur. Tu voulus lui répondre, mais ta voix se brisa avant que tu ne puisses formuler une phrase cohérente. Il s’approcha, posant une main rassurante sur ton bras.
— Parle-moi, s’il te plaît. Tu détournas les yeux, cherchant les mots. Finalement, dans un souffle, tu lâchas :
— Tu ne comprendrais pas.
— Alors explique-moi, insista-t-il doucement.
Tu pris une profonde inspiration avant de murmurer :
— Ce sont mes cuisses. Elles sont…difformes, trop grosses. J’ai… J’ai toujours fait en sorte de les cacher.
Il fronça légèrement les sourcils, mais pas de jugement dans son regard, seulement de la curiosité et une profonde tristesse pour ce que tu semblais endurer.
— Montre-moi, dit-il simplement.
Tu hésitas longuement puis finalement tu le conduis dans ta chambre et tu baissas ton pantalon, révélant le scotch enroulé autour de tes cuisses.
Tes mains tremblaient, et ton cœur battait si fort que tu étais sûre qu’il pouvait l’entendre.
Spencer s’agenouilla devant toi, ses yeux scrutant chaque détail sans jamais montrer autre chose que de la compassion.
Avec une infinie douceur, il commença à retirer le scotch, morceau par morceau, prenant soin de ne pas te faire mal.
Ses gestes étaient lents, presque rituels, comme s’il voulait te montrer que chaque partie de toi méritait d’être vue et acceptée.Quand il eut terminé, il leva les yeux vers toi, un léger sourire aux lèvres.
— Tes cuisses ne sont pas trop grosses. Elles sont parfaites.
Tu laissas échapper un rire nerveux, une larme roulant sur ta joue.
— C’est ce que tu dis maintenant. Mais si tu savais ce que les autres ont dit…
Il posa une main sur ta cuisse, ferme mais rassurante.
— Je m’en fiche de ce que les autres ont dit. Ce que je vois, c’est toi. Et tu es sublime.
Avant que tu ne puisses répondre, il se pencha et déposa un baiser doux sur ta cuisse, puis un autre, comme pour effacer chaque mot cruel qui t’avait blessée par le passé.
Les larmes coulèrent librement, mais cette fois, elles n’étaient pas seulement de douleur. C’était comme si une partie de toi commençait enfin à guérir.
Spencer continua de te tenir dans ses bras, sa chaleur enveloppant ton corps encore tremblant d’émotion. Ses mains caressaient doucement ton dos, des gestes qui semblaient vouloir apaiser les plaies invisibles que tu portais depuis si longtemps.
Tu te sentais vulnérable, mais pas exposée. Avec lui, cette vulnérabilité ressemblait davantage à une libération qu’à un poids.
Il releva doucement ton visage pour croiser ton regard, essuyant une larme du bout des doigts.
— Je veux que tu te sentes belle. Pas pour moi, pas pour quelqu’un d’autre. Juste pour toi, murmura-t-il.
Tu déglutis, incapable de répondre, mais tes mains agrippèrent son pull, comme si tu avais peur qu’il disparaisse. Il comprit ton geste sans que tu aies besoin de parler.
Lentement, il posa ses lèvres sur les tiennes, un baiser doux, sans précipitation. C’était comme s’il te donnait tout le temps du monde pour répondre, pour te sentir prête.
Ton corps finit par réagir presque instinctivement. Tes mains glissèrent sous son pull, explorant timidement la chaleur de sa peau.
Il frissonna légèrement sous ton toucher mais ne rompit pas le contact, approfondissant le baiser, son souffle se mêlant au tien.
Spencer te guida doucement vers le lit, ses mouvements toujours empreints de tendresse. Il t’allongea avec précaution, se penchant au-dessus de toi tout en continuant à t’embrasser.
Ses lèvres quittèrent les tiennes pour explorer ton cou, puis tes épaules, tandis que ses mains caressaient doucement tes hanches. Chaque geste semblait calculé pour te faire comprendre qu’il n’y avait aucune urgence, aucune attente. Il prit le temps de te regarder, son regard captivé par chaque centimètre de ton corps.
Quand il murmura « Tu es magnifique », tu ne pus t’empêcher de sourire timidement, même si tu ne le croyais pas encore complètement.
— Laisse-moi te montrer combien tu es précieuse, dit-il, sa voix grave et pleine d’émotion.
Il glissa ses mains sous ton pull que tu avais enfilé après être rentré, le retirant lentement pour révéler ta peau. Il s’arrêta plusieurs fois, ses yeux scrutant les tiens pour s’assurer que tu étais à l’aise. Quand tu hochas légèrement la tête, il continua, jusqu’à ce que tu sois en sous-vêtements devant lui.
Son regard s’arrêta sur tes cuisses, mais il n’y avait aucune trace de dégoût ou de jugement. Au contraire, il semblait émerveillé, ses doigts traçant des lignes invisibles sur ta peau. Il se pencha et déposa un baiser sur l’une de tes cuisses, puis l’autre, prenant son temps, comme pour te faire comprendre que cette partie de toi qu’on t’avait appris à haïr était, pour lui, une source de fascination.
Ses lèvres continuèrent leur chemin, descendant doucement, tandis que ses mains exploraient ton corps avec une douceur infinie. Tu sentais ton corps s’éveiller sous ses caresses, une chaleur familière montant en toi, mais cette fois, elle n’était pas entachée de honte.
— Dis-moi si je vais trop vite, si quelque chose te met mal à l’aise, murmura-t-il en déposant un dernier baiser sur ton ventre.
Tu secouas la tête, tes mains venant se poser sur ses épaules pour le rapprocher encore de toi.
— Continue, soufflas-tu, ta voix tremblante, mais emplie de désir.
Spencer obéit, mais toujours à son rythme, toujours attentif à tes réactions. Quand il fit glisser tes sous-vêtements, il s’arrêta un instant, te laissant respirer, te laissant choisir de continuer.
Et quand tu ouvris légèrement les jambes, lui donnant la permission silencieuse d’aller plus loin, il te donna tout.
Ses lèvres parcoururent ton corps avec une lenteur calculée, comme s’il voulait imprimer chaque sensation dans ta mémoire. Il alternait entre douceur et intensité, laissant ses baisers et sa langue tisser une toile de plaisir sur ta peau.
Chaque frisson qu’il éveillait en toi semblait être une réponse silencieuse, une preuve de l’effet qu’il avait sur toi.
Ses mains, chaudes et fermes, s’attardèrent sur tes hanches, caressant chaque courbe avec une attention presque révérencieuse.
Ses doigts effleuraient la ligne de ton ventre, puis remontaient pour explorer les contours de ta poitrine, avant de redescendre pour s’attarder sur l’intérieur de tes cuisses.
Là, ses gestes devinrent plus insistants, plus précis, comme s’il cherchait à découvrir chaque nuance de ton plaisir. Ton souffle devint irrégulier, se mélangeant à de légers gémissements que tu ne pouvais plus retenir.
Ton corps réagissait instinctivement, se cambrant légèrement sous ses caresses, comme pour l’inviter à continuer, à aller plus loin.
Spencer semblait le comprendre sans que tu aies à dire un mot. Ses mouvements s’intensifièrent, et lorsqu’il glissa ses lèvres entre tes jambes, un feu sembla se propager à travers tout ton être.
Il prenait son temps, explorant chaque recoin de ton intimité avec une maîtrise qui te laissa sans voix. Sa langue traçait des cercles lents, puis rapides, alternant les rythmes pour te garder en haleine.
Chaque geste semblait conçu pour te faire monter plus haut, te rapprocher du point de non-retour.
Tes mains quittèrent les draps pour trouver refuge dans ses cheveux, s’y agrippant légèrement comme pour ancrer cette réalité.
— Spencer... lâchas-tu dans un souffle, ta voix tremblante de plaisir et d’émotion.
Il releva légèrement les yeux vers toi, et son regard, intense et brûlant, te transperça.
Il te regardait comme si rien d’autre n’existait, comme si son seul but était de te voir t’abandonner complètement à lui. Cela te fit chavirer, et tu sentis ton cœur s’accélérer encore plus.
Ses doigts vinrent s’ajouter à ses caresses, s’insinuant doucement en toi avec une précision qui t’arracha un gémissement plus fort.
Ses mouvements étaient parfaitement synchronisés avec ceux de sa langue, te conduisant doucement mais sûrement vers un plaisir que tu n’avais jamais connu auparavant.
Ton corps tout entier se tendit alors qu’une vague de chaleur te submergeait, te laissant à bout de souffle.
Ton orgasme déferla sur toi comme une tempête, t’arrachant des cris que tu ne cherchais même plus à contenir.
Spencer ralentit ses gestes, prolongeant ton plaisir jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’une masse tremblante, incapable de bouger ou de penser à autre chose qu’à lui.
Il remonta lentement le long de ton corps, ses lèvres déposant de doux baisers sur ton ventre, ta poitrine, ton cou, jusqu’à ce qu’il atteigne enfin tes lèvres.
Le baiser qu’il t’offrit alors était tendre, presque chaste, en contraste avec l’intensité de ce qui venait de se passer.
— Tu es incroyable, murmura-t-il, sa voix rauque et empreinte d’une sincérité désarmante.
Tu ouvris les yeux pour croiser son regard, et ce que tu y vis te coupa le souffle.
Il n’y avait ni jugement, ni doute, seulement de l’amour, pur et simple. Tu passas une main tremblante sur sa joue, un sourire hésitant se formant sur tes lèvres.
— Je ne sais pas quoi dire, soufflas-tu, encore ébranlée par ce qu’il venait de te faire ressentir.
— Ne dis rien, répondit-il en pressant un doux baiser sur ton front. Laisse-moi juste te montrer combien tu es parfaite à mes yeux.
Il ressera ses bras autour de toi et posa sa tête sur ta poitrine.
Alors que le sommeil s'apprêtait à vous envelopper, une pensée soudaine vous ramena à la surface. Vous vous redressâtes brusquement, le cœur battant.
— Je ne t’ai rien fait… soufflas-tu, une pointe d’inquiétude dans la voix.
Avant qu’il ne puisse répondre, vous vous penchâtes sur lui, déterminée. Vos mains glissèrent sur son torse, prêtes à descendre vers sa ceinture.
Pourtant, à peine aviez-vous atteint sa taille que Spencer attrapa doucement vos poignets, ses doigts entourant vos bras avec une tendresse désarmante.
— Hé, doucement, murmura-t-il, son ton doux mais ferme. Son regard chercha le vôtre, une étincelle de compréhension mêlée à une infinie patience dans ses yeux.
— Ce n’est pas nécessaire, continua-t-il, une main venant se poser délicatement sur votre joue. Je ne sais pas ce que tes anciens partenaires ont pu te dire ou te faire croire, mais écoute-moi bien. Le sexe n’est pas une transaction, ni une dette. Je t’ai donné du plaisir parce que je voulais que tu te sentes aimée, désirée, pas parce que j’attends quelque chose en retour. Nous avons tout le temps du monde.
Sa voix, empreinte d’une sincérité apaisante, sembla éteindre l’urgence qui battait dans votre poitrine. Vous restâtes un moment figée, ses mots résonnant en vous avec une clarté presque douloureuse.
Puis, doucement, il vous guida pour vous rallonger sur le lit, ajustant la couverture sur vos épaules. Il s’installa à vos côtés, ramenant votre corps contre le sien.
Sa tête se posa sur votre poitrine, là où il pouvait entendre le battement de votre cœur encore affolé.
Ses lèvres effleurèrent votre peau avec une ferveur douce, un baiser qui semblait vouloir effacer toutes les insécurités et les doutes qui vous rongeaient.
— Tu n’as rien à prouver, rien à compenser, souffla-t-il contre votre peau. Ce moment est à nous, rien qu’à nous.
Vos bras se refermèrent autour de lui, un soupir échappant de vos lèvres alors que la tension dans vos muscles se dissipait lentement.
Chaque geste, chaque mot, était une promesse silencieuse qu’il serait là, qu’il ne vous jugerait jamais, et que vous méritiez cet amour inconditionnel qu’il vous offrait.
Tandis que vos paupières se faisaient lourdes, une vague de sérénité vous enveloppa. Les battements de son cœur, réguliers et apaisants, devinrent votre berceuse.
Vous laissâtes un dernier sourire éclairer votre visage avant de sombrer dans un sommeil paisible, vos corps étroitement enlacés, comme si, en cet instant, rien d’autre n’existait que vous deux.
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Scène 1 "Une femme mure sur la plage"
Déjà presque une année écoulée depuis ces vacances passées chez mes parents dans le sud-ouest de la France. C’était en pleine saison au mois d'août, je me souviens encore des senteurs et sensations d’aller courir chaque matin avant d’aller piquer une tête dans l’océan pour conclure cette activité de remise en forme. Ces sensations qui restent dans la mémoire comme des moments marquants de la vie où tout est calme, où on ressent la sérénité du présent, où la vie semble sans contraintes.
J’avais passé l’âge de passer des vacances chez mes parents mais cette année là les voyages étaient encore limités et j’avais à coeur de voir mes parents après cette période surréaliste où la moitié de la planète avait passé plusieurs mois confinée. Ce virus COVID-19 qui a touché tous les pays du monde et cette mise en quarantaine qui nous a coupé de nos proches pendant plusieurs semaines et tant de victimes. Comme la plupart des gens, les vacances d’été se réduisaient à des distances accessibles en train ou en voiture, les vols à l’autre bout de bout monde encore déconseillés.
J'aimais me lever tôt pour aller courir, profiter de la fraîcheur matinale et du calme avant le trafic des vacanciers qui abondaient sur les plages et les coins touristiques.
Depuis quelques jours j’avais remarqué cette femme venant profiter de la plage, comme moi elle semblait préférer la tranquillité avant l'arrivée de la foule. La 1ère fois que je l’avais aperçu, étant seul sur la plage avec elle, je me disais qu’elle m'avait obligatoirement remarqué. Je me souviens comme si c’était hier, je voulais me rafraichir après mon footing matinal, je n’avais pas résisté à l'envie de rester sur la plage alors que je n'avais ni serviette ni affaires de rechange. J'étais étonné de voir cette femme seule à cette heure, comme si elle commençait sa journée de plage, installée sur sa serviette, en maillot de bain avec un petit haut couvrant son buste de la fraîcheur
Elle lisait et avait tourné la tête en me voyant passer pour aller me baigner. J'avais posé mes runing, mon short et mon tee-shirt au bord de l'eau avant de plonger dans la mer encore fraîche. Je lui tournais le dos, elle était installé à une 20aine de mètre plus haut sur la plage, je n'avais pas osé me retourner mais bien qu'étant allongée sur le ventre, tournant le dos à la mer, j’avais imaginé qu’elle avait tourné la tête pour me regarder me dévêtir avant de plonger en boxer dans l’eau calme comme si la mer accueillait son 1er baigneur de la journée. Quand je revenais vers le bord, elle avait changé de position, assise sur sa serviette, le regard plongé dans son livre mais elle s'était retournée, peut-être pour profiter de l'océan et me regarder nager. Je trouvais cet instant troublant et la situation presque intime.
Depuis ce jour là, je revenais tous les matins, à la même heure, espérant retrouver cette femme qui lisait sur la plage. Avait-elle remarqué que je la regardais ? Pensait-elle que je venais dans l'espoir de l'aborder, la draguer ? Raisonnablement je n'y croyais pas trop, j'étais beaucoup plus jeune qu'elle, et visiblement ce n'était pas le genre de femme qu’on aborde facilement. C'était l'impression qu'elle me donnait.
Une belle femme mure, qui devait avoir 55 ans bien sonnés, des formes matures, des cuisses charnues, un belle peau soignée. Malgré le soleil estival, sa peau à peine hâlée, encore assez blanche me laissait imaginer qu'elle avait dû arriver depuis peu. Un détail avait capté mon attention plus particulièrement, cette femme aux airs et attitudes un peu « bourgeoises » semblait prendre soin d’elle, elle n’était pas grosse mais des formes qui s’arrondissent avec les années de manière plus ou moins harmonieuses mais pleines de charme. Un visage assez fin encore mais quand elle s’était levée pour aller se baigner, son fessier m’avait captivé, il était large, charnu et marqué par les années tout en étant très agréable au regard. Un cul assez gros pour dire les choses de manière trivial mais un cul comme je les aimais et qui me faisait rêver surtout chez une femme mure. J'avais remarqué cette femme il y a 3 jours, depuis je suis repassé le matin à la même heure, elle était là au même endroit. Depuis je m'étais calé sur son horaire pour venir profiter de la plage et de sa présence qui agrémentait mes sorties footing et ma baignade matinale
Est-ce qu'elle se demandait ou se doutait qu'elle me faisait fantasmer ? moi un jeune homme de 27 ans qui venait tous les matins en même temps qu'elle, toujours au même endroit, un peu en retrait à quelques 10aines de mètre d'elle. Suffisamment en retrait pour ne pas l'agresser, comme si je voulais faire parti de son décors, l'habituer à ma présence pour me donner le droit de lui dire « bonjour ! », de lui parler comme un habitué de la même plage, à la même heure. Comme pour partager cette discrète complicité et la rassurer de ma présence à quelques mètres d'elle. Pour vivre ce moment, à la surprise de mes parents, j’avais pris cette habitude de me lever tôt tous les matins, pour profiter de ce moment privilégié qui devenait onirique et alimentait mon fantasme pour les femmes mures.
Chaque matins elle allait se baigner, faire quelques brasses et revenait sur sa serviette en profitant de l’océan calme avant de se replonger dans son livre le temps que les 1er touristes arrivent bruyamment sur la plage. Je n'avais pas encore osé aller me baigner en même temps, lui parler ne serait-ce que lui dire bonjour comme si elle devait forcement me reconnaitre. Je ne savais pas combien de temps elle resterait mais elle était en vacances et j'avais la sensation que j'avais le temps, qu'elle resterait indéfiniment le temps de mes vacances. Je sentais qu'elle s'habituait à ma présence, que je faisais parti de ce moment qu'elle s'octroyait tous les matins, avant que les vacanciers viennent encombrer la plage.
Depuis 3 matins elle était là, entre 7h30 et 7h45, l'heure où les gens dormaient encore, où l'eau est encore froide et chaque matin depuis 3 jours j'étais là en espérant la retrouver à la même place sans personnes aux alentours. Je ne savais pas comment l'aborder à part un simple bonjour mais elle était trop loin pour lui parler et je n’osais pas aller l’aborder et pour quelle raison d’ailleurs ! je voulais pas qu'elle se sente agressée. Je m’encourageais en me disant que je devrais aller me baigner en même temps qu'elle, ça serait plus facile de discuter, lui parler de la température de l'eau, du calme, de l'heure matinale ... des choses banales, anodines qui me permettraient de créer un contact, d'entendre sa voix et sentir si elle était ouverte à la discussion. "Demain je le ferai" me disais-je ! comme un défi à relever mais ça faisait 2 jours que j'essayais d'imaginer un moyen de l'aborder et que je finissais par me convaincre que ce serait mieux le lendemain. Comme si j'espérais que l’initiative vienne d’elle, considérant que mon âge ne me permettait pas d’aborder cette femme devenant de plus en plus inaccessible.
Je la regardais du coin de l'oeil, elle se levait pour aller se baigner, j'hésitais à me lever, attendre un moment pour la rejoindre mais je craignais de casser la magie de ce moment matinal qui agrémentait mes vacances et j'avoue aussi mes soirées. J’étais troublé en pensant à elle le soir en me couchant. J'imaginais des situations qui finissaient par réveiller mon sexe au point de me caresser en échafaudent des plans que je savais pertinemment irréalisables mais ces rêves érotiques étaient des plus agréables. J’essayais de l’imaginer, telle que je l’avais vu, je me remémorais régulièrement ce moment qui m’avait marqué et ému : son cul qui ondulait quand elle se dirigeait vers la mer pour aller nager.
Ce matin encore en la voyant nager, je me résignais, me promettant que demain j'irai me baigner en même temps qu'elle, que je l'aborderai. Je me détendais en gagnant ce nouveau délais. Elle nageait à quelques mètres du bord, je la regardais, elle avait l'air sereine, douce, sensuelle, comme si elle savourait l'instant, je me réjouissais et me consolait en me disant que je faisais parti de ce moment, de ce décors qu'elle garderait en tête comme ses bons moments de vacances.
Ces moments matinaux alimentaient de plus en plus mes fantasmes nocturnes et mes pensées en journée. Je retournais parfois sur la plage pour tenter de la retrouver mais depuis que j’étais arrivé je n'avais pas encore eu l'occasion de la voir ou la croiser ailleurs que sur la plage le matin tôt. Il m'arrivait de parcourir les lieux où les touristes se promenaient, j’avais même fait le tour du marché en matinée, espérant la croiser, me demandant qui elle était, si elle était seule, en couple, avec sa famille, des amis mais étant seule chaque matin je l’imaginais seule.
Toutes ces questions occupaient maintenant mon esprit et une bonne partie de mon temps. J'avais envie de savoir, de découvrir cette femme qui nourrissait mes fantasmes depuis que je l’avais vu ce 1er matin sur la plage.
Qui était cette femme mure sur la plage, venant seule tous les matins vers 7h30 et repartait avant l'arrivée des touristes. Jusque là, je n’avais pas osé quitter la plage en même temps qu'elle, je ne voulais pas lui paraitre entreprenant ou passer à ses yeux pour un dragueur de plage en quête d’aventure sans lendemain. Je ne savais pas si elle venait à pied, à vélo ou en voiture mais je commençais à échafauder des plans pour en savoir plus.
Peut-être venir un peu avant 7h30 pour voir d'où elle venait ? peut-être attendre d'être hors de vu et la suivre de loin pour en savoir plus, savoir ou elle habitait. Ces plans tenaient en haleine mon esprit une partie de la journée mais je ne faisais que repousser la moindre initiative pour l'aborder. D'abord en savoir plus et aller me baigner en même temps qu'elle. Je me sentais presque rassuré d’obtenir ce délais tout en redoutant qu’elle ne vienne plus et disparaisse à jamais sans avoir rien tenté ni entendu le son de sa voix.
Le lendemain était un samedi, un jour de turn-over pour les touristes. J’angoissais presque en imaginant qu'elle risquait de disparaitre, que je n'en saurai pas plus sur elle et que j'aurai raté l'occasion de l'aborder. Je m'arrêtais un moment, j'hésitais entre me changer les idées en allant voir un copain et continuer à errer dans les alentours de la plage en espérant la croiser. Je me sentais comme un détective privé à la recherche d'informations sur une femme sur laquelle je menais une enquête.
Ces moments excitaient ma curiosité, je finissais par décider de retourner sur la plage en scrutant les environs mais il y avait tellement de monde à cette heure que mon espoir de la retrouver dans cette foule s'estompait vite. Pourtant je restais un moment à scruter du regard la foule peuplant cette plage si tranquille le matin. Je décidais d'aller voir un copain en projetant de repasser en début de soirée quand la foule aurait quitté les lieux.
A suivre ... (Scène 2 le 21 mars 2024 à 06h00)
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Tu es mon étoile dans le ciel sombre,
mon phare dans la tempête,
mon refuge dans la nuit,
mais je suis juste un voyageur solitaire.
Je suis pris dans ta lumière,
mais je suis condamné à rester dans l'ombre,
je suis captivé par ton charme,
mais je sais que je ne pourrai jamais te toucher.
Inconnu.

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Azzedine Alaïa Couturier Collectionneur
Olivier Saillard, Miren Arzalluz, Ariel Stark-Ferré, Robinson Boursault
Palais Galliéra Paris Musées, Paris 2023, 224 pages, 23x30,6cm, ISBN 978-2-7596-0558-3
euro 49,00
email if you want to buy [email protected]
Exposition Palais Galliéra , Paris 2023
Une exposition qui présente, pour la première fois, sa collection patrimoniale exceptionnelle qu’il a réunie au fil du temps. Azzedine Alaïa était un grand virtuose de la coupe. Sa technicité lui venait de la profonde admiration qu’il avait pour les couturiers du passé et d’une longue pratique acquise auprès de ses clientes qu’il a habilement servies. Alaïa était aussi un remarquable collectionneur. Il débute sa collection en 1968, à la fermeture de la maison Balenciaga dont il récupère de précieuses pièces. Captivé par l’étude des créations haute couture du maître espagnol, il développe, dès lors, une passion pour l’histoire de sa propre discipline. Alaïa a réuni plus de 20 000 pièces témoins de l’art de ses prédécesseurs, depuis la naissance de la haute couture à la fin du XIXe siècle jusqu’à certains de ses contemporains. Il est ainsi le plus grand collectionneur de pièces de couturiers parmi les plus prestigieux : Worth, Jeanne Lanvin, Jean Patou, Cristóbal Balenciaga, Madame Grès, Paul Poiret, Gabrielle Chanel, Madeleine Vionnet, Elsa Schiaparelli, ou encore Christian Dior... La création contemporaine est représentée par des pièces de Jean Paul Gaultier, Comme des Garçons, Alexander McQueen, Thierry Mugler ou encore Yohji Yamamoto... Réunissant près de 140 pièces parmi les plus exceptionnelles, le parcours de l’exposition retrace l’histoire de cette inestimable collection qu’Alaïa a constituée dans le plus grand secret et qui n’a jamais été dévoilée de son vivant, en France comme à l’international.
07/03/24

#Azzedine Alaïa#fashion exhibition catalogue#Palais Galliera Paris 2023#Collection Alaïa#140 pièces#fashionbooks#fashionbooksmilano
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Annie Lennox, la célèbre chanteuse-compositrice et activiste, a captivé les fans non seulement par sa musique mais aussi par sa présence rafraîchissante et authentique sur les réseaux sociaux. Connue pour sa voix puissante et sa présence scénique frappante, Lennox a adopté une nouvelle plateforme pour entrer en contact avec son public : Instagram. Ses messages, souvent sans filtre et francs, offrent un véritable aperçu de sa vie et de ses pensées.

Sa sur les réseaux sociaux est une bouffée d'air frais dans un monde souvent dominé par des images fortement retouchées et des contenus sélectionnés. Elle partage des moments de sa vie quotidienne, des réflexions sur les enjeux sociaux et des aperçus des coulisses de son travail. Ses messages témoignent de son engagement envers l'authenticité et la transparence, permettant aux fans de voir la vraie personne derrière la musique. L'un des aspects les plus attachants des médias sociaux de Lennox est sa volonté de se montrer telle qu'elle est, sans le gloss et le glamour souvent associés à la culture des célébrités. Qu'elle partage un selfie sans maquillage, un instantané de son jardin ou un message sincère sur une cause qui lui tient profondément, les posts de Lennox résonnent auprès des abonnés qui apprécient son honnêteté et sa fiabilité. Son engagement avec les problèmes sociaux est aussi une part importante de sa présence en ligne. Lennox utilise sa plateforme pour sensibiliser les gens aux causes importantes, de la sensibilisation au VIH/sida aux droits des femmes. Ses messages attentionnés et passionnés inspirent ses abonnés à agir et à faire une différence dans leurs propres communautés. Un merveilleux rappel du pouvoir de l'authenticité.
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Eduard Khil, également connu sous le nom de « Mr. Trololo », était un chanteur baryton russe né le 4 septembre 1934 à Smolensk et décédé le 4 juin 2012 à Saint-Pétersbourg.
Il est principalement connu en dehors de la Russie pour une performance musicale qui est devenue virale sur Internet dans les années 2010, lorsqu'une vidéo de lui chantant "Я очень рад, ведь я, наконец, возвращаюсь домой" (Je suis très heureux, car je rentre enfin chez moi) a été redécouverte et partagée en ligne. Cette performance de 1976, où il chante sans paroles, uniquement avec des vocalises « tro-lo-lo », a captivé le public en raison de son aspect inhabituel et joyeux. Eduard Khil reste un exemple fascinant de la manière dont l'Internet peut redécouvrir et célébrer des artistes oubliés, transformant parfois des moments éphémères de performance en légendes culturelles.
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