#Beau-livre
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processusmonomaniak · 2 years ago
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Beautés du Japon
La France a toujours eu un intérêt profond pour le Japon, notamment concernant son esthétisme. On sait l’amour des peintres impressionnistes pour les estampes japonaises, dans les deux cas, nous avons une éloge sublimée de la beauté de la nature et du quotidien. Nous avons donc la chance d’avoir un large choix dans les librairies françaises pour étancher notre soif de beauté spirituelle…
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girafeduvexin · 8 months ago
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Les os rêvent, Julien Boutonnier.
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carraways-son · 2 years ago
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Mardi soir
La voici de retour, dans le bleu glacé d’une fin d’après-midi plus ensoleillée qu’annoncé. Et ce poème de Kitagawa Utamaro (1753-1806), Mama no Nannari :
“ Ce soir surtout dénoue,
dénoue ta ceinture de nuages,
afin que nous puissions
te contempler et t’exalter,
lune toute nue.“
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vagabondageautourdesoi · 2 months ago
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@editionslarousse #gustavecaillebotte (1848 – 1894) entre en majesté à Paris en investissant le @museeorsay Aussi le #Beaulivre de Sandrine Andrews pose les bases du talent de ce peintre effacé avec toute sa modernité.
#bookstragram
#bookrecommendations #booktreat #histoiredelart #artstagram #artstragram #histoire #History
#présentation ici https://vagabondageautourdesoi.com/2024/10/03/gustave-caillebotte-sandrine-andrews/
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sylvieat · 1 year ago
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Retour sur les émissions consacrées à mon ouvrage "Deyrolle à la croisée des savoirs"
Dans qu’elle éta-gère, sur France 2. Emmanuel Couly avait eu lui aussi la gentillesse de me consacrer une seconde émission de “L’Essonne en Auteurs” pour évoquer cet ouvrage. Et une interview radio, sur France Bleu si ma mémoire est bonne.
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pickled-flowers · 4 months ago
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My roommate just saw me walk in from the balcony with tears pouring out of me and went “well now i have to read that book” you fool. You absolute buffoon
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Everything wrong with me is in there btw
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gloriousfartcupcake · 1 month ago
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Un beau samedi matin avec un livre
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coovieilledentelle · 6 months ago
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Et puis c'est si beau, un livre. Un livre qu'on tient dans la main. Qu'on ouvre et qu'on ferme, qu'on corne ou qu'on rature, qu'on range, qu'on salit, qu'on lit parfois, qu'on prête, qu'on égare -
"Où est passé mon livre ?
Edouard Baer-
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lisaalmeida · 5 months ago
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Je vis tout simplement.
J'ai cherché à savoir
''À quoi ça sert la vie?''
J'ai cherché dans la politique
et les performances,
J'ai cherché dans les religions
et les livres,
J'ai cherché dans le travail acharné
et le luxe,
J'ai cherché de toutes les façons,
J'ai même cherché des façons
de chercher.
Un beau jour...
J'ai trouvé sans chercher.
J'avais cherché trop loin,
à l'extérieur, dans les autres.
J'avais cherché l'impossible
pour m'apercevoirqu'il n'y avait rien
à trouver.
On le possède tous à l'intérieur de nous.
Maintenant que je sais que la vie est faite
de petits et de grands moments présents,
Maintenant que je sais qu'il faut se détacher pour aimer plus fort,
Maintenant que je sais que le passé
ne m'apporte rien,
Maintenant que je sais que le futur
me fait parfois souffrir d'angoisse
et d'insécurité,
Maintenant que je sais qu'on n'a pas besoin de voyagerdans l'astral
pour être heureux sur cette terre,
Maintenant que je sais que la bonté
et la simplicité sont essentielles
et que pour rendre les autres heureux
je dois l'Être d'abord,
Maintenant que je sais qu'on peut aider les autres surtout par l'exemple
et le rayonnement,
Maintenant que je sais que
l’acceptation est un gage de bonheur
et que la nature est mon meilleur ''Maître'',
Maintenant que je sais:
La réponse vient du même endroit
que la question,
Maintenant que je sais que je Vis,
Alors maintenant je Vis tout simplement.
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kiki-de-la-petite-flaque · 25 days ago
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Facile est bien Facile est beau sous tes paupières Comme l’assemblée du plaisir Danse et la suite J’ai dit la fièvre Le meilleur argument du feu Que tu sois pâle et lumineuse Mille attitudes profitables Mille étreintes défaites Répétées vont s’effaçant Tu t’obscurcis tu te dévoiles Un masque tu l’apprivoises Il te ressemble vivement Et tu n’en parais que mieux nue Nue dans l’ombre et nue éblouie Comme un ciel frissonnant d’éclairs Tu te livres à toi-même Pour te livrer aux autres.
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Ph Man Ray. Nusch Eluard, 1935 accompagnée du poème «Facile est bien» tiré du livre de Paul Eluard «Facile»
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girafeduvexin · 3 months ago
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Je veux pas critiquer booktok pour critiquer booktok mais je crois que j'ai compris pourquoi certains livres très populaires déçoivent parfois quand on les lit enfin. Je regardais une booktokeuse qui parlait des livres qu'elle aimait et qu'elle n'aimait pas et elle en parlait de manière très émotionnelle : "ce livre va vous faire pleurer", "ça me faisait frissonner" et c'est pas forcément une mauvaise chose ! Je dis souvent à mes élèves de partir de ce qu'ils ressentent pour analyser un texte. Mais après il faut aller plus loin : quand elle parle du style d'un auteur qu'elle n'aime pas "vous verrez en lisant, c'est particulier" en quoi ? C'est froid ? Au contraire, c'est très riche, y a beaucoup d'adjectifs ? En quoi c'est triste, en quoi c'est beau ?
Le problème, c'est que je peux vous montrer trois livres radicalement différents en vous promettant qu'ils m'ont fait pleurer et ce sera sans doute vrai, mais ça ne suffit pas : c'est le détail, la forme, qui va porter le livre, le distinguer des autres. Si elle avait dit : "J'ai beaucoup aimé ce livre car sa structure narrative atypique fait qu'on est porté tout au long de l'histoire. Le style froid de l'auteur, assez neutre, permet de vraiment mettre en relief la dureté de ce monde" etc, on saurait à quoi s'attendre et en lisant ensuite le livre, même si on aime quand même pas, on n'aurait pas l'impression d'avoir été trompé sur la marchandise. Je pourrais me dire "en effet, la structure narrative est atypique mais personnellement, je la trouve confuse" et ainsi de suite. Alors que juste dire "ça m'a fait pleurer donc c'est bien", on ne peut pas cerner l'intérêt du bouquin.
Vous pouvez pleurer en lisant Twilight et en lisant Proust, et c'est légitime dans les deux cas, mais les techniques littéraires ne seront pas les mêmes.
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iranondeaira · 13 days ago
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2019
Je pense que nous sommes juste passés à côté de quelque chose de bien
Son amour pour moi avait fait ses cartons
Tout était soigneusement disposé, rangé dans les pièces et les couloirs de sa mémoire ...
Des souvenirs, des moments, des instants, des photos ...
Éparpillés partout sur le sol,
une vie , nos corps à corps , la tempête qui nous avait encore plus soudés l’un à l’autre et qui nous avait, ironie de la vie, au final séparés ... nos rêves de balades, de voyages ... nos éclats de rire, nos peurs, des chansons , nos quelques espaces tel un couple normal , nos prises de bec , nos fantasmes et nos jeux érotiques , nos quotidiens entremêlés... nos pas de deux ...
Tout notre fouillis d’amour était désormais bien rangé, empilé, répertorié, prêt à recevoir la poussière des années ...
Je restais là... seul ... à vouloir tout garder d’elle : sa force, son humanité, son romantisme, sa sincérité, sa sensibilité, son museau de petit lapin, sa chevelure , sa force érotique, sa sensualité... mes doigts gardaient en eux le contact de sa peau ... j’avais la mémoire de son corps dans mes bras... son poids sur moi ...
nous nous étions tombés dessus ... la soudaine rencontre de deux âmes et de deux corps, une cohésion inattendue qui se transforme parfois en terreur et en détresse car elle libère trop d’énergies inconnues ...
La pluie et le froid tombait sur ma vie, je contemplais l’océan o�� j’allais errer, la plage immense où j’allais y chercher le petit grain de sable qu’elle disait être...
Me lever le matin désormais sera avec un vide dans la poitrine, j’étais imprégné d’elle,ce n’était pas la force de gravité qui me maintenait au sol c’était elle; là où elle était je voulais être , respirer le même air , bouger si elle bougeait ...
Il me restait mes chansons, mes livres, les petits vices de la vie comme disait le colonel Lawrence dans le désert , de simples plaisirs tel le café brulant à l’odeur de cannelle, une douche brûlante pour dénouer les muscles , courir ... m’enivrer le corps pour que l’esprit ne pense pas ... plus ... au-delà des responsabilités qui étaient les miennes ...
J’avais essuyé de trop nombreuses tempêtes et traversé assez de batailles pour savoir que l'amour était presque une maladie, une notion issue des temps anciens, d'une époque où le monde était à la fois plus jeune et plus sage.
Le chemin du jardin de mon cœur en était caché, perdu pour ne plus laisser une autre me séduire, me conquérir, s’installer dans ce lieu .
Elle était mon dernier amour ... celui que je cherchais depuis ... que ce mot avait planté ses racines en moi ...
Je ne sais pas si je pourrais
De nouveau tout recommencer
Elle aurait du mal la prochaine
A comprendre ce qui m’enchaîne
Une autre peau, une autre odeur, une autre personnalité ... changer de lit changer de corps ... à quoi bon ...
Il ne me restait plus qu’à plonger en moi-même pour aller au bout de la douleur, espérer qu’avec le temps ... va ... je pourrais contenir la brûlure de l’absence .
Comment l’évacuer de ma vie ... comment lui barrer le chemin de mes pensées... Cette petite chaîne en or, ce pull, cette dernière bouteille de parfum qu’elle m’a ramené de voyage ... ces tout petits riens qui impitoyablement la faisaient surgir ... elle avait façonné une part de ma vie... sans doute bien plus grande qu’elle ne pouvait l’imaginer ... je pouvais parler d’intrication assurément ... elle avait réussi ce tour de force de s’immiscer partout ... elle avait été telle l’eau qui gèle dans le rocher et le fait éclater ... elle était allée là où personne n’avait pu aller avant , elle avait même réussi à apposer une fissure tout au fond ...
J’étais tel Narcisse devant la glace de la salle de bain à chercher son image ... plus d’une fois l’idée que nous étions frère et sœur était venue aux gens... elle était non seulement mon âme sœur mais bien plus ... si j’étais né fille j’aurais aimé être elle ...
Elle avait beau tenir mordicus que nous étions différents... je ne pouvais que sourire ... à croire qu’elle essayait de se convaincre ... c’était sans doute ce qu’elle faisait d’ailleurs ... pour pouvoir se détacher de moi ... Elle ne voyait pas que nos différences se reflétaient ...
Pourquoi est-elle partie...
Elle disait qu’elle était une sale gamine ... oui je crains qu’elle n’eut été lucide envers elle-même ... bien qu’il m’en coûte de le reconnaître ...
Les vides, les espaces entre les lignes, les non-réponses, les non-dits ... éparpillés dans nos échanges épistolaires quelque soit le support ... me laissent exsangue.
Je suis comme un marin devant l’océan à qui on reprocherait la tempête qu’il a traversé ... elle n’a pas supporté ... et la voilà elle dans sa propre tempête et je sais au fond de moi que je ne peux rien faire ...
Certains chemins s’arpentent seul ... elle a fait des choix et les conséquences la submergent ... nonobstant la peur desdites conséquences, possibles ou probables , bien que ce que l’on désire ou ce à quoi on aspire se trouve juste de l’autre côté de la peur ... il y a aussi elle, elle avec elle-même ... telle une lame de fond ... mais oui hélas c’était bien une lame de fond de son passé qui remontait ... dont je ne connaissais que trop bien la force ...
Elle avait aimé celui que j’étais ...
J’aurais voulu être lui encore ... rester moi ... cet autre moi que je n’étais plus ... du moins plus complément ... j’étais sorti de ma tempête et je pouvais dire qu’elle m’enveloppait comme un manteau que j’acceptais comme une évidence ... je savais que j’allais voyager en solitaire ... mais en y réfléchissant je l’avais toujours été... quand à elle, elle était trop sauvage ... il lui fallait faire la paix avec elle-même ... On ne pouvait rien changer au cours des choses; autant jeter des pierres à la lune ...
je me sentais comme une maison qui se chercherait son fantôme et qui l’avait trouvé ... je me sentais hanté de sa présence ...
Quelle ironie , la vie redevenait supportable et se transformait en une chose qui méritait d’être vécue avec passion, énergie et un espoir dont le plaisir ne dépendait plus de la simple fatalité ... et elle me laisse ... là... presque comme si elle avait été qu’un rêve ...
Une vieille légende raconte que quand les dieux veulent vous punir ils exaucent vos prières ... je désirais trouver celle qui me ferait toucher ce qui se cachait au sein des vieilles histoires telles Tristan et Iseut, Lancelot et Guenièvre ... même malgré la morale des autres ...
Elle ne l’aime plus
C’est du passé
N’en parlons plus
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vagabondageautourdesoi · 4 months ago
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Guide Destination Bien-Être
Présentation du guide Destination Bien-être rédigé par Emilie Veyretout. 35 Destinations Mondiales pour le bien-être et la détente.
35 Destinations Mondiales pour le Bien-Être et la Détente Émilie Veyretout Un guide pour le bien-être ! Vraiment, est-ce bien raisonnable ! Trente-cinq destinations mondiales sont rassemblées dans ce beau livre, tant les photos invitent toute au voyage. Quelle ne fut pas ma surprise de constater en seconde présentation, l’Institut Esalem ! Pour des personnes un peu âgées, cet endroit fut la…
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valerielemercier · 5 months ago
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" Il arrive qu'un journal illustré, entrouvert il y a des années, laisse en nous des traces aussi profondes qu'un grand livre ou qu'une rencontre mémorable. À l'époque où Life était l'hebdomadaire américain par excellence, dans un numéro tourné probablement par une main négligente ( toujours ce qu'on s'attendait à voir : la guerre du Vietnam ou celle de Corée, mêlée à des vedettes de cinéma, du sport, ou de la politique du moment ), je tombai sur la dernière page, réservée d'ordinaire à la "photographie de la semaine", sans référence  aux événements d'actualité, élue seulement pour ce que l'image présentait  d'exceptionnel, de beau ou de saisissant. Cette fois, c'était, en pleine page, un instantané de femme vue de dos. Une dame quelconque, un peu épaisse, sans doute située entre la quarantaine et la soixantaine, un manteau de voyage qu'on devinait beige, souliers de ville à talons mi-haut, petit chapeau sûrement acheté dans un grand magasin, sac volumineux, serré sous le bras avec ce geste possessif qu'ont souvent les femmes un peu mûres, et qui contenait à n'en pas douter le porte-monnaie, quelques billets de banque, l'assurance-santé, le portrait des enfants ou des petits-enfants, peut-être un de ces petits carrés de papier de soie imprégnés de produit chimique qui donnent à l'Américain en voyage l'impression de s'être lavé les mains. Une rombière américaine telle qu'on les rencontre, innombrables, dans les magasins de souvenirs et les restaurants convenablement bien côtés. Celle-ci était debout devant une mer calme ; une vaguelette léchait le sable à quelques mètres de ses souliers. Cette photographie prise sans doute au cours d'un petit voyage en Californie, par un mari ou un fils un peu en retrait sur la plage, avait eu les honneurs de la semaine parce que, l'instant qui suivit le déclic, une énorme lame de fond emporta la femme, le chapeau du grand magasin, le manteau, le sac, les papiers d'identité avec les portraits des enfants ou des petits-enfants, en fait, toute une vie. Ce qui avait été une forme, une forme reconnaissable, chérie peut-être, ou détestée, ou l'objet pour les siens d'une tranquille indifférence, tricotant ou jouant ou jouant au bridge, aimant la glace aux framboises, en parfaite santé ou atteinte de varices ou peut-être d'un cancer au sein, et jusqu'aux accessoires et au tout-fait de la société de consommation, s'était d'un seul coup amalgamé à la mer informe. Mrs Smith ( si c'était son nom ), ou Jones, ou Hopkins, avait disparu dans le primordial et l'illimité. J'ai repensé plusieurs fois à elle. J'y pense encore. À l'heure qu'il est, je suis peut-être la seule personne sur la terre à me souvenir qu'elle a été. " M. Yourcenar
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coolvieilledentelle · 2 years ago
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"Je suis une personne démodée qui croit que la lecture de livres est le plus beau passe-temps que l'humanité ait créé."
Wisława Szymborska
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tournevole · 27 days ago
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Facile est beau sous tes paupières Comme l’assemblée du plaisir Danse et la suite J’ai dit la fièvre Le meilleur argument du feu Que tu sois pâle et lumineuse Mille attitudes profitables Mille étreintes défaites Répétées vont s’effaçant Tu t’obscurcis tu te dévoiles Un masque tu l’apprivoises Il te ressemble vivement Et tu n’en parais que mieux nue Nue dans l’ombre et nue éblouie Comme un ciel frissonnant d’éclairs Tu te livres à toi-même Pour te livrer aux autres." Paul Eluard "Facile" 1935
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