#Balade sous la pluie
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Mon Séjour Épique à Tokyo : Entre Émerveillement et Déceptions 🌆🍣
L’arrivé à Tokyo Salut à tous ! Aujourd’hui, je voulais partager avec vous mon incroyable séjour de 4 jours à Tokyo, une ville où le moderne rencontre le traditionnel, et où chaque coin de rue réserve son lot de surprises. Préparez-vous, car il y a du bon, du moins bon, et même un peu de pluie ! ☔️ Jour 1 : L’Arrivée et le Coucher de Soleil Éblouissant 🌇 Après un vol épuisant, j’ai à peine…
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Le temps d'une balade sous la pluie...
Les petits pieds en randonnée et entendre le son de la pluie tomber sur notre parapluie, a un effet si relaxant, qu'il nous fait d'autant plus apprécier l'instant présent de cette balade pluvieuse. Tout en marchant, on respire les odeurs des arbres et des plantes qui sont bien plus marquées. On sent également la terre mouillée et le parfum si particulier du sous-bois. L'air frais touche délicatement notre visage, nous mettons de côté notre parapluie, pour laisser l'eau mouiller notre figure, et nous ouvrons la bouche pour happer chaque goutte de pluie. Nous laissons notre enfant intérieur jouir de ce moment, et goûtons au bonheur simple mais intense des jolies choses de la vie !
#au-jardin-de-mon-coeur ✒️
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look de je croyais que j’avais une place pour un concert mercredi prochain mais c’était ce soir pas mercredi et j’avais pas acheté de place au final donc ma sœur m’en a trouvé une en revente in extremis sauf qu’à tout moment c’est une arnaque et je fais juste une balade sous la pluie
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On est le 9 octobre. Je me dis que les personnes qui sont nées le 9/10 étaient pas loin de la perfection, et vivront toute leur vie avec une marge de progression.
Je passe devant un parc. J'entends "Regarde!" et je regarde. C'est un enfant au sommet d'un toboggan. Sa maman ne regarde pas, alors il répète "Regarde!". Il me voit le regarder, alors je détourne le regard, et je continue de marcher. Combien de fois je n'ai pas regardé quand mon petit m'a dit "Regarde!" ? Qu'est-ce que je donnerais aujourd'hui pour regarder !
Je passe devant un café. J'entre pour demander à remplir ma gourde. Au pire si on refuse, ça me fera quand même un petit moment de socialisation. On accepte, c'est sympa. A la table près du comptoir, deux jeunes parlent de cul sans pudeur. La femme dit qu'elle prend ses accessoires BDSM sur materiel-medical.fr pas seulement parce que c'est moins cher, mais surtout parce que ce serait "plus professionnel". Je pense qu'elle est déjà dans un jeu de domination quand elle raconte ça.
Le mec qui l'écoute a une casquette. Je devine au fait qu'il la porte à l'intérieur qu'il la porte tout le temps. Il doit avoir les cheveux gras, ou les cheveux chauves, plus probablement un peu des deux. Sa casquette était rouge. Elle est rose. Le soleil l'a altérée autant qu'il a préservé sa peau. Tissu martyr.
On me rend ma gourde. Merci. Je ressors. L'eau est très froide. La prochaine fois, j'irai la remplir moi-même aux toilettes avec de l'eau tempérée.
Il se met à pleuvoir. C'est bien. Parce que c'était prévu. Ça mouille, mais c'est rassurant.
Mais il commence quand même à faire froid. Ça n'est plus tout à fait une pluie d'été. Je me dirige vers la gare. J'ai l'impression qu'avec l'automne qui vient, je vais passer de plus en plus de temps à la gare. Ma passion pour la botanique va en prendre un coup. A la gare, un gars joue du piano. Son look ne laissait pas deviner une telle sensibilité, il joue très bien. Je crois que je passe une heure à le regarder d'un peu trop près. Il me propose de jouer avec lui. Je lui réponds que je sais pas faire. Je m'installer carrément là. Il joue ensuite à quatre mains avec une autre personne qui l'écoutait, puis il lui laisse la place. Je regarde les mains qui se baladent.
Le lendemain, j'y retourne. Le pianiste est toujours là. Il me salue. Je l'écoute. J'observe ses mains.
Le lendemain, il n'est pas là. Le surlendemain non plus (je n'ai fait que passer, il faisait beau). C'est le lundi suivant qu'il revient. Il joue, je le regarde. Il me propose de m'apprendre. Je m'installe. Et je comprends que c'est une nouvelle passion. Une simple pression de mes doigts fait résonner un son magnifique dans toute la gare. C'est quand j'enchaîne les touches que le son est moins gracieux. Mais j'apprends vite, il me dit. Il veut m'apprendre. On a rendez-vous tous les jours de pluie ou les jours de froid. J'y passe plusieurs heures, à chaque fois.
Je sais que je m'accroche facilement aux hasards. C'est comme la fois où j'ai appris le Portugais pendant 2 mois, juste parce que dans la rue, j'ai entendu parler Portugais, alors que si ça se trouve c'était du Turc.
Je me passionne pour trop de choses quand je m'ennuie en ville. Si je passe devant une plaque de cabinet d'avocats, j'envisage la fac de droit. J'aperçois un laveur de vitre, je me scotche dessus jusqu'à ce qu'il ait parfaitement terminé de passer la raclette. Et même un peu après. Je voudrais apprendre à faire comme lui, je voudrais aspirer l'expérience de sa vie.
Je le dis à mon prof de piano, que j'ai l'organe de la passion bien développé, et celui de la persévérance tout atrophié. Je lui dis que ça va se finir comme ça. Si un jour de froid, je ne suis pas l��, c'est que j'ai trouvé autre chose.
Maintenant, il me laisse jouer seule quelques morceaux. Il fait la quête avec son chapeau et me donne tous les sous. Il fait discrètement pour pas qu'on se fasse virer. Je mange très peu, je joue. Je perds du poids, mais au moins je joins les deux bouts.
J'arrive au pied d'un grand immeuble vitré de 4 étages avec ascenseur apparent. La porte tambour rejette un enfant qui dit "c'était la meilleure journée de ma vie à égalité". A égalité avec quoi ? Je me pose la question en levant les yeux pour contempler le bâtiment. Si ce que j'aime, c'est vivre les vies qui ne sont pas à moi, je serai bien ici. Au moins pendant l'hiver. Je me prépare à entrer à la médiathèque municipale.
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Tu m’as demandé ce que je voulais faire avec toi avant que tu partes, et je n’ai pas su quoi répondre. Parce que la vérité c’est que je veux tout faire avec toi, tous les dimanches matins et tous les samedis soirs, toutes les soirées, les restaurants et mêmes les bars. Je veux tous les matins où je suis en retard et où tu embrasses mon front à la porte, toutes les soirées de fou rires et même celles pleine de larmes, tous les verres entre amis et les verres renversés dans le lit. Je veux les barbecues sous le ciel d’été et toutes les nuits d’hivers à écouter la pluie qui tombe. Je veux toutes les balades dans toutes les villes et tous les couchés de soleils, sur toutes les plages. Je veux visiter tous les musées et tous les monuments, découvrir tout ce que je ne sais pas encore à tes côtés. Je veux apprendre encore comme l’amour peut être doux et léger, je veux que tu m’apprennes encore à lâcher prise et choisir les combats à mener, je veux traverser toutes les épreuves au creux de tes bras et réapprendre à aimer.
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06/12/23
La ruta 7 : direction le Chili
Nous avons passé une nuit paisible, que nous avons occupé dans une première partie à dormir, et dans une seconde partie à trembler sous notre couette en observant les éclairs et en subissant les bourrasques de vents à 70km/h (Pour cette pauvre Annette dans la tente de toit battue par la tempête, on devrait plutôt parler de nuit sur un océan subissant la colère de Poseidon). Après la pluie le beau temps et, Annette étant toute surprise d'être vivante et non découpée en petits glaçons de chair brûlée par la foudre, nous nous réveillons le lendemain matin sous un ciel bleu radieux.
Au programme de la journée, prendre la ruta 7, empruntée pour la première fois par les espagnols il y a de cela 5 siècles pour coloniser l'argentine, jusqu'à la frontière qui nous permettra de revenir au Chili.
Première étape, une petite balade vers une cascade, dans laquelle nous nous rafraîchissons (Dr Rathatton rafraîchit même ses pieds, c'est dire s'il fait chaud !) .
Deuxième étape, attendre le passage d'une brave âme qui acceptera de nous aider à relancer notre batterie, décédée à cause des phares laissés allumés par... On ne dira pas qui (on compte faire tourner ce running gag jusqu'à avoir vendu Patochimbo).
Après cet intermède, nous poursuivons notre route dans un paysage martien, et commençons à grimper dans les montagnes andines. Nous devons en effet passer un col à 3200m d'altitude pour rejoindre le côté Chilien.
Cette étape franchie à l'aide d'un opportun tunnel, nous atteignons les douanes où nous nous attendons à passer sans problème... Sauf que cette frontière en particulier, qui est ouverte 24 heures sur 24, présente un dispositif digne d'un camp militaire : files de véhicules bien rangés dans un immense hangar auquel on accède par un tunnel, armadas de douaniers et leurs chiens sniffeurs... Nos pauvres oignons et notre ail n'en ressortent pas vivants, mais nous parvenons à conserver le contenu de notre frigo secret caché derrière le siège passager ! À noter que tous nos sacs ont été scannés et que docteur X a du descendre une valise vide du toit de Patochimbo pour que son absence de contenu puisse être observée. Les douaniers étaient même à la recherche de chatons... Sous notre capot !! Une pratique courante paraît-il.
Une heure plus tard, nous sortons donc de ces curieuses formalités et nous sommes, pour la dernière fois a priori, de retour au Chili ! Avant de redescendre vers Santiago, nous nous arrêtons dans une vallée à 2600m d'altitude pour passer une nuit que l'on espère tout aussi calme que la précédente.
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Nous repartons en début d'après-midi en direction de la ville suivante sur notre route : Libre Union. L'objectif est de s'y arrêter pour manger, sauf qu'un orage éclate et il est compliqué de s'arrêter pour manger en extérieur 😅 nous nous garons quand même le long de la route pour laisser passer la pluie et regarder la deuxième mi-temps du match de Lens.
Il pleut toujours, nous finissons par repartir en direction d'Izamal pour voir notre ville hôte sous le soleil déclinant !
Petit tour au couvent San Antonio de Padua, puis balade autour des deux places principales. Ici, tous les bâtiments sont jaunes, c'est vraiment hyper mignon !
On a le droit à un joli coucher de soleil sur la place, c'est encore plus beau quand on le voit depuis le couvent 🌇
Retour à l'hôtel où nous avons récupéré électricité et donc clim. Petite douche et nous ressortons manger !
On croise des petits chats 😻
Bisous à tout le monde et à demain, avec de la connexion normalement car nous rejoignons une plus grande ville 😋😽
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18 - Sieste
Totalement perdu, affolé, déboussolé..
Elle a fait entrer des intrus dans la maison que nous partagons Elle et nous. Nous : mon frère jumeau et moi. Mais c'est moi qui fait la pluie et le beau temps ici, le leader du trio. Oui je l'inclus Elle aussi.
Elle ne nous avait pas prévenu que des gens viendraient, on l'avait bien vu s'affairer au ménage, ranger, un peu plus que d'habitude , mais du moment que la nourriture coule à flot, que la fontaine d'eau ronronne, et que les litières sont nickel, nous on ne lui demande rien d'autre.
Les intrus se sont installés dans notre espace personnel , sous pretexte qu'avant nous, il y avait un lit pour humain , là ou on mange, on joue avec nos multiples jouets, nos arbres en fourrure et cordes, nos fauteuils.
Et je vous le donne en mille, on a peur de ces intrus qui veulent à tout prix nous attirer , en nous affublant de noms bizarres : "minouche", "minous", puis par nos prénoms... " spike, spiiiiiiike, spikkkkky , Saaaaalem, salem" Comment ils connaissent nos prenoms ? Elle , Elle nous appelle "les garçons". Elle n'arrive pas à première vue nous différencier. C'est marrant
La nuit horrible que nous avons passé blottis tous les deux à coté d'Elle, evitant de miauler pour la laisser dormir, nous baladant dans les pièces "sécures" de la maison dans lesquelles nous n'allons jamais : l'endroit ou Elle se lave : à part aspirer les gouttes d'eau aux robinets, cet endroit n'a pas d'intérêt. Nous sommes allés dans l'endroit ou Elle passe le plus clair ( et sombre) de son temps : elle a son ordinateur, sa tv, sa bibliothèque avec plein de livres. Je suis le grimpeur, j'escalade les rayons de la bibliothèque pour aller me percher tout en haut, ma tour de guet, et si haut qu'on ne peut pas venir m'attraper. j'ai couru derrière les moustiques, j'en ai choppé qelques uns. Mon frère à mes basques, on s'amuse en silence. Il ne faut pas s'atirer plus d'embetement que nous subissons déjà.
Une vie nocturne agitée, à son réveil, on lui a demandé " on a faim" en miaulant en slalomant entre ses jambes. Et miracle, Elle a descendu nos gamelles pour que nous puissions grailler.... une nuit sans manger pour cause de squattage de notre territoire...
Les intrus dorment encore, dorment toujours.
Nous sommes rassasiés, nous allons pouvoir nous reposer jusqu'à ce que les inconnus reviennent nous charmer en secouant des jouets, en faisant des bruits de bouche.
Profitons-en pour faire une sieste bien méritée.
30 jours pour ecrire
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💂🏻♂️ Camden Town 1/4
L’objectif du week-end depuis qu’on a réservé : aller se balader dans le quartier de Camden Town et voici la première rue, sous la pluie ☔️
Heureusement, l’averse n’a pas durée longtemps !
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Lundi
Balade sous la pluie le long du fleuve. J'ai croisé une nouvelle île, un coquelicot, un héron cendré, et un skiff à contre-courant... J'ai aussi pensé à D, il suffit d'un rien, d'un silence qui dure un peu. Il avait bien aimé ces mots de Patrick Chemin que je lui avais envoyés : L'amitié n'est rien sans une certaine élégance du silence (...). Le sourire aux lèvres, nous en avons partagé de très élégants.
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life is good
Pêle-mêle: Annecy, ton souvenir et ta bague; Paris Blz, Noémie et l’anarchisme chrétien; Portbou et Walter Benjamin à la tombe fleurie, toi qui es certes mort seul mais dont le souvenir habite tant de tes camarades; Madrid, les baleines ; Gibraltar, le sublime, l’intense désir de mourir face à cette beauté étouffante; Tarifa, le ferry et le souvenir du premier clip que tu m’as jamais envoyé; Tanger, les larmes, enfin au Maroc ; le film de Jarmusch et la chanson de Dylan; Casablanca, quatre plus tard, enfin devenu moi-même; les cousins et cousines, leurs enfants; ana fi dar; ANA FI DAR; le thon frais au petit déjeuner; les ongles sans vernis et les mains dénuées de bagues; les matchs avec les kuul kids de Casa, ces passantes cybernétiques; la plage, les rires, les jeux d’enfants; le darija qui revient; ces visages marquants, touchants sur lesquels j’aimerais tant écrire; ces traits partagés qui me rassurent dans ma marocanité; les souvenirs du mondial; le chaabi; le bled et khalti; Amina et Mahjoub; le puzzle infini; la PS3 et Proust; ton souvenir qui revient ça et là quand je vois la valée du Draa; le regret de ne jamais avoir pu te présenter; la tombe de jaddi; Mahjoub qui recommence à boire; l’ennui, celui que je connais depuis 20 ans, celui qui m’a aidé à imaginer, celui qui m’a permis de me conter tant d’histoires; le souvenir de papa, mentir à tout le monde sur sa maladie; se dire que papa reste un mystère, un secret et une énigme; se dire que le temps presse et qu’il faudra connaitre son histoire, la seule qui vaille la peine d’être racontée; Zakaria, plus qu’un cousin, un frère; Khalti et une dernière photo, la dernière? les larmes et Sufjan stevens; chaque au revoir est un déchirement car on ne sait jamais s’il s’agissait plutôt d’un adieu; Marrakech, Jamaa El Fnaa, les Gnawa, les larmes à nouveau, la vie est belle; Ziyad et Salma, des pestes géniales; Casa encore, Fatna mama dial bled; dima khout fi ftar; Aicha, ses larmes, Abdel est malade; le Tour de France, encore et toujours; Dai, Anna, Gatien, Audrey, Léo; l’Aid et Mountassar; du mouton trois fois par jour à en tomber malade; Malika et la Gandoura; Fatna et le foulard; déjà le 3 juillet, les larmes toujours les larmes; toujours chez moi sans jamais vraiment l’être, condamner à être ni d’ici ni d’ailleurs; Tanger encore, le taxi qui me parle arabe et refuse de m’arnaquer; le ferry; les douaniers racistes; Madrid et Tafouqt; le Prado et Fra Angelico; les tinto de veranos; Reina Sofia Deleuze et Guattari; le souvenir de Tianmo; la Suisse, le festival de la cité, Léo et Audrey, Val et Tridel, les mêmes tenues sans faire exprès, demander aux autres si l’on voit que je vais mieux; la pluie et les rires; sommeil trop court; le Valais, grand-mère, mon être humain favori; la Cité avec Leila, Lolo et Val; Valentino Vivace, les larmes à nouveau, la vie est belle, je suis reconnaissant; Berlin le dimanche, arrivée à 16h30 et berghain à 18h00 avec Loïc, c’en devient aisé; la glace, les bières, les gens, l’émotion et encore les larmes; vive les hétérotopies; Berlin, ne rien faire et voir des gens; Asha, Noah, Katerina et Max; se retrouver dans un local par hasard avec des napolitains et danser des heures durant; Copenhague, Nathalie et Rasmus; Louisiana et William Kentridge; Katrin et la pizza sous la pluie; Morten et Rasmus à Props; un repas avec Kierkegaard; le Tour de France; un restaurant italien, plastiquer des avions et faire la grève des loyers; Mélisandre St Gilles et les frites; des vins natures; les amis stylés de Rasmus; i’m doing so great 9,5/10; les rumeurs les plus folles sur des toilettes; un burger king chelou mais une vraie complicité; un début d’idylle; un tour en voilier; le tour de France encore et toujours; une parmigiana, un souper entre amis; une bodega et de la tuborg; des cafés fancy, une dernière balade; un sandwich pour la route; un dernier au revoir; la Suède, Camila et Leandro, mom & dad; les parents de Leandro, cette mélancolie quand je vois un couple mixte qui s’aime; du sommeil et de la lecture; la horde du contrevent; les balades en forêt; le bord de mer et les méduses; Vingegaard et Pogacar; kalmar et les larmes de Camila; Copenhague encore, Autopoul et Freddy 7 ans plus tard; le portrait de Jonas et le vol raté; Berlin, Noah et une Augustiner; Nathalie, Mikkel et Michelle, Admiralsbrücke et Bayreuther; bateau ivre qui n’est plus; Alice et Luke; la pride internationaliste; des marocain.e.x.s queer; je fais ça pour toi; les émotions encore et toujours; ich liebe mein leben; berlin hat mich verdorben und verführt und ich werde dich bis zum ende lieben; Hélène Cixous et Frantz Fanon; des philosophes non-binaires qui travaillent sur l’ambivalence dans les performances trans; des drapeaux palestiniens n’en déplaisent aux anti-deutsch ; on marche, on marche, on marche; des tenderqueer et leur gramme de c; on se fait bg; herrensauna, 2h30 de queue mais en bonne compagnie; Nene H et la videuse, danser alors que je n’en peux plus; dormir deux heures; flâner; retourner à Herrensauna; appeler Noah et le convaincre de venir; ne pas prendre de drogue, ne pas trop boire, juste danser danser et danser; danser avec des inconnus au point que les autres nous regardent impressionnés par notre énergie; les au revoirs à Nathalie; continuer la soirée avec Noah; ne jamais cesser d’être émerveillé par le délire berlinois; rentrer à 1h du matin; des dernières pâtes à la tomate; le train à 5h26; se dire que c’était nos meilleures vacances :) P.S. J’avais l’espoir romantique de tenir un journal de bord, une sorte de carnet de voyage dans lequel j’aurais inscrit à tout jamais mes souvenirs, mes impressions, mes émotions, mes péripéties bref tout ce qui constituait cette aventure en train. Évidemment, je ne l’ai pas fait; je pourrais faire valoir que l’on écrit que quand l’on pris par la spleen ou comme Casey le dit: “quand ça va bien, je le vis; quand ça va mal, je l’écris” mais la vérité étant que je n’ai pas pris le temps de le faire, assurément pour vivre les évènements mais surtout par flemme. Toutefois les souvenirs de ces 8 semaines sur la route, ou plutôt sur les rails, sont encore vifs et c’est l’occasion de vous les conter autrement que par vlogs et messages instantanés. Il est d’autant plus nécessaire de laisser une trace non pas pour faire le point, mais plutôt pour faire la ligne et garder le souvenir aussi vif que se peut. Par où commencer? Que dire? Comment le dire? À qui le dire? Toujours les mêmes questions, toujours les mêmes insatisfactions… Plutôt que de rédiger, pourquoi pas balancer des noms, des lieux, des choses, des actions qui comme une carte serviront d’entrées à des histoires que je vous conterai quand nous nous reverrons?
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SAMEDI 16 NOVEMBRE 2024 (Billet 1 / 6)
Nous attendions mercredi, jour de sortie des nouveaux films, avec impatience mais, malheureusement, rien de très intéressant à se mettre « sous les yeux » !
« Gladiator II » est massacré par la « bonne » critique. JM avait adoré la musique du premier « Gladiator », composée par Hans Zimmer, c’est la seule chose dont il se souvient…
« En tongs au pied de l’Himalaya » semble, malgré le sujet, être traité d’une façon un peu trop convenue. Aimant bien Audrey Lamy, nous le verrons peut-être plus tard, mais à la télé…
« The Substance » est un film d’horreur, mis en en scène par une réalisatrice française, avec Demi Moore. Beaucoup de 5 Etoiles données par les Critiques « Pro » sur « Allo Ciné ». Vu le thème, JM ira éventuellement, mais tout seul…
« Here – Les plus belles années de notre vie », malgré une bonne moyenne, il y a un peu trop de mauvaises critiques « Pro » et « Spectateurs » sur « Allo Ciné »…
« Le Royaume », filmé par un metteur en scène corse, tourné en Corse, avec des comédiens (amateurs) corses. Pour ces 3 raisons, il nous aurait bien plu mais beaucoup trop de critiques sur les acteurs non-professionnels qui jouent parait-il plus que mal ! Alors que les interprètes de « L’Histoire de Souleymane », à part une actrice à la fin, sont tous des amateurs et sont tous EXCELLENTS !...
« La Vallée des fous », mouais… Le thème est original, l’acteur principal, dans certains rôles peut se révéler paradoxalement très bon. On attend quelques retours de nos proches avant peut-être de se décider…
« Finalement », oh que non, même si nous savons que tous les comédiens adorent Claude Lelouch ! Nous préfèrerions déjeuner un jour avec lui. A Deauville bien sûr !…
« Louise Violet », beaucoup trop « scolaire » !...
« Au boulot », SURTOUT PAS !!! Le metteur en scène, même en photo, nous ferait sortir plein de boutons de partout ! Nous sommes complètement allergiques à ce genre d’individu. Nous n’avons même pas envie d’écrire son nom !...
Il ne nous reste plus qu’à espérer une meilleure pèche mercredi prochain.
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En attendant, jeudi dernier, nous avons eu envie de sortir et de nous balader, malgré un temps plus que grisouille mais sans pluie.
Et pourquoi pas au Jardin du Luxembourg ? Marina, ayant passé toute son enfance et une bonne partie de son adolescence dans le VIe, adore ce quartier. Comme nous voulions aussi un peu de « culturel », nous avons choisi de visiter un (tout) petit Musée que nous ne connaissions pas du tout, le « MUSÉE EUGÈNE DELACROIX », Place de Furstemberg, surtout intéressant parce que ce fut la dernière résidence du peintre et qu’il y avait son Atelier.
Il ne faut pas espérer y trouver des tableaux majeurs, ce sont plutôt des esquisses de ses tableaux et des œuvres de peintres amis qui y sont exposées.
Le petit jardin est adorable et c’est toujours émouvant de découvrir des lieux où des hommes célèbres ont séjourné.
Lisez ci-dessous des extraits de textes publiés sur le Site du Musée, puis vous trouverez quelques photos pour vous donner peut-être envie d’y aller à votre tour. Nous vous conseillerons le printemps pour les arbres de la Place Furstemberg, même amputée récemment de son célèbre paulownia quasi centenaire (gros scandale dans le quartier !), et la végétation du petit jardin attenant à l’Atelier.
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Le peintre s’est installé rue de Furstemberg le 28 décembre 1857, abandonnant son atelier de la rue Notre-Dame-de-Lorette, trop éloigné de l’église Saint-Sulpice dont il avait été chargé, dès 1849, de décorer une chapelle (nous vous la montrerons dans le 3ème Billet – NDLR du Blog).
Fatigué, l’artiste souhaitait être au plus proche de son œuvre, mais il n’était plus en mesure de faire chaque jour un long trajet. Aussi fut-il heureux de trouver un logement calme et aéré, tout près de Saint-Sulpice.
Une fois installé, Delacroix exprimera souvent dans son Journal et dans ses lettres son contentement :
« Mon logement est décidément charmant (...). Réveillé le lendemain en voyant le soleil le plus gracieux sur les maisons qui sont en face de ma fenêtre. La vue de mon petit jardin et l’aspect riant de mon atelier me causent toujours un sentiment de plaisir. » (Journal, 28 décembre 1857)
Lorsque Delacroix décida de quitter son grand atelier de la rue Notre-Dame-de-Lorette, au sein du quartier dit de la Nouvelle-Athènes, alors si à la mode, le choix de la rue de Furstemberg fut en grande partie conforté par l’existence du petit jardin dont il pouvait avoir la jouissance exclusive avec la possibilité d’y construire un atelier. Au cœur d’un quartier animé, il pouvait ainsi évoluer dans un îlot de verdure et de tranquillité. Dans ce jardin, d’environ 400 m², invisible depuis la rue, le peintre fit donc construire son atelier.
La place de Furstemberg où Delacroix choisit de s’installer est l’une des plus charmantes de Paris. La placette est plantée de quatre grands arbres qui, au printemps, lui confèrent un aspect particulièrement romantique qu’accentue l’éclairage nocturne d’un lampadaire à cinq globes.
Eugène Delacroix vécut dans cet appartement jusqu’à sa mort.
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Adresse : 6 rue de Furstemberg, 75006 Paris
Ouverture du musée : du mercredi au lundi, de 9h30 à 17h30, et tous les premiers jeudis du mois jusqu’à 20h30, sauf le 1er août.
Prix du Billet : 9€
Information importante : le musée Delacroix sera fermé du 20 au 29 novembre 2024 inclus, en raison d’un changement d’accrochage.
Métro : Mabillon
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Une balade sous une pluie fine et la un jeune homme dont la passion est … ÉCRIRE.
ALLELUIA ❗️❗️❗️ 🙏🏻🙏🏻🙏🏻🙏🏻🙏🏻🙏🏻🙏🏻♥️♥️♥️♥️♥️♥️
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je mens quand je dis que je n'ai pas de souvenirs de mon enfance, ils sont tous enfouis dans cette grande maison de famille paumée tout en haut d'un village tout aussi perdu au fin fond de la haute marne. tout comme les souvenirs de mon papy, du moins du personnage qu'on a créé, de celui qu'on aime se raconter. tout tournait autour de lui, cette maison c'est lui. pas simplement parce qu'il l'a entièrement retapé, ma mamie m'a dit un jour "j'ai passé ma vie dans des maisons en travaux", il aimait bien ça se casser le dos. mais parce qu'il était l'âme de la maison, l'âme de cette famille ? peut-être que j'exagère. mais c'était lui toutes nos bêtises d'enfant, c'était lui cette maison. c'est un peu le mythe fondateur en fait, quand ils ont été obligés de vendre, je me souviens de nous trois toutes petites pleurant comme des bébés puis allant voir papy et mamie en leur disant "mais on peut vous aider à la payer avec nos économies!" on s'est toujours dit qu'on la rachèterait quand on serait plus grandes, ne serait-ce que pour que mon cousin s'imprègne de ce que c'était, il était encore trop petit pour s'en souvenir.
c'est dans son jardin qu'on faisait des courses d'escargots, qu'on était de travaux d'intérêt général et qu'on montait sur le toit pour remettre des tuiles après l'orage, que mon papy me poussait toujours plus haut sur la balançoire et que je me sentais partir avec les hauts le cœur qui me faisaient tant de bien, qu'on jouait au restaurant dans la cabane qu'il ne cessait d'améliorer, c'est aussi dans le jardin qu'on allait voir tous les jours si on avait pas fini par capturer le petit écureuil qui venait manger les noisettes dans le piège de merde qu'on refaisait inlassablement en haut du coteau, à la lisière de la forêt (la nôtre, j'aimais bien dire ça, qu'on avait une forêt à nous) c'est dans cette même forêt qu'on courait avec nos grandes bottes de pluie pour arriver la première en haut du petit château d'eau, point stratégique pour les batailles de marrons, c'est à cause de cette forêt que ma sœur m'appellera éternellement cochonou, parce que ça faisait rire mon papy de sauter dans les flaques de boue alors que ma mamie, qui ne pouvait pas se balader avec nous, lui faisait promettre de ne pas nous laisser faire n'importe quoi. un jour j'ai glissé dans la flaque et sur le chemin du retour on préparait notre mensonge avec lui pour ne pas se faire engueuler, elle ne nous a pas crus et j'ai dû prendre un long bain toute seule alors qu'ils étaient tous repartis s'amuser. c'est aussi dans cette forêt qu'on est devenues zinzins des grenouilles avec ma sœur, celles-là il ne fallait pas les toucher, elles étaient de toutes les couleurs. et les courses de luge sur les bouses de vache recouvertes de neige en hiver, quand on avait traversé toute la forêt, ou bien dans l'immense potager, puis quand il nous transportait dans la remorque accrochée à sa grosse tondeuse, on rebondissait partout avec les bosses et on riait aux éclats.
quand on courait sur les graviers devant le portillon et qu'on tombait, évidemment. les gravillons dans la chair à vif des genoux, les échardes, les tire-tiques l'été, les longues fouilles aux aoûtats et tous les petits bobos que mamie infirmière soignait toujours (on détestait) puis quand on galopait à toute vitesse, ou qu'on prenait la grosse espace pour aller au tout petit cimetière du bas le soir, avec le petit porche qui résonnait sous lequel on faisait des vocalises pour réveiller les morts. plus bas encore la bibliothèque et le livre "j'aime pas les épinards" de ma cousine. qu'est-ce qu'on aimait les trajets dans la grosse espace, avec les petits chats tricotés par ma mamie sur les poignées en haut des fenêtres. on la prenait surtout pour partir à l'aventure, c'est-à-dire faire les courses, on avait chacun notre mini caddie, on revenait des fois avec les grosses pochettes surprises, et ensuite le jeu préféré de mon papy c'était de nous perdre dans les routes sinueuses, on avait trop peur mais on aimait ça. on se disait, si on ne retrouve pas le chemin, on aura toujours des vichy, du saucisson pour tenir, et de la cancoillotte pour ma cousine, mais on retrouvait toujours le chemin de la maison. et on retrouvait alors l'attente du camion de la boulangère et de son gros pain escargot, le fauteuil de papy et le canapé pour mamie qui a trop mal partout, les après-midi cités d'or quand il pleuvait à torrent, tous ensemble dans le salon, devant l'immense télé, caprice de papy. on sautait partout à chaque fin d'épisode pour ne pas avoir de fourmis dans les fesses (on regardait vraiment très longtemps) et puis les après-midi dessins sur la grosse table en bois du salon, avec des laits grenadine, quand ils en avaient marre de surveiller les devoirs de vacances, et des soupes à la grimace que cela impliquait, ils disaient que c'était pas leur rôle et que nos parents avaient qu'à s'en occuper eux-mêmes.
je crois que d'ailleurs, cette maison c'est aussi la peur du rejet, de l'abandon, un lourd sentiment de solitude depuis toute petite, malgré l'animation et le bruit qui courait partout. c'est ma sœur et ma cousine qui prennent le bain ensemble, c'est moi qui le prend toute seule, ou avec mon cousin, mais c'était pas pareil. c'est ma sœur qui veut toujours jouer avec ma cousine, et pas avec moi. c'est ma sœur et ma cousine qui dorment dans le grand lit ensemble, et qui rigolent jusque tard, quand moi je dors dans le petit lit collé en contrebas, sous ma couverture toute douce (et pleure en silence, je crois) ou bien les deux sur les deux sièges du coffre (j'en rêvais!), et moi devant toute seule. c'est les siestes avec mon cousin pour montrer l'exemple, avant de pouvoir faire comme les plus grandes, et descendre dans la chambre de mes grands-parents, sauter sur le lit qui monte et qui descend puis lire les boule et bill avec elles (mais pas vraiment avec elles). cette maison c'est les prémices de la fascination pour les plus grands, c'est l'impression de devoir en faire beaucoup pour qu'on m'aime, pour avoir de l'attention. l'impression de ne pas être assez, puis d'être toujours de trop, pourquoi vous ne m'aimez pas ? j'ai des souvenirs un peu plus flous de moi très triste, qui descend l'escalier la boule au ventre, qui entend les filles rigoler toutes les deux, qui aimerait bien faire parti d'un truc. c'est peut-être pour ça que j'ai grandi en voulant amuser la galerie. et puis cette impression d'être nulle, ces remarques et ces reproches entendus trop petite, toujours les mêmes, t'es mal barrée dans la vie ma grande, tu vas pas y arriver. bel héritage, toujours dans un coin de ma tête. mais cette maison c'est quand même vagabond puis bambi les chats, tout aussi peureux l'un que l'autre et surtout les excursions à la cave, tout doucement pour regarder les chauves-souris, ça c'était doux. et puis il y a tout ce que j'ai oublié, mais c'était ça la maison, c'est ça mon enfance et c'était un peu ça papy. lui aussi il donnait tout pour qu'on l'aime, et ça marchait vraiment très bien. depuis qu'on est partis la maison a été revendue je ne sais même plus combien de fois, ça me fait de la peine. j'aimerais bien qu'elle soit le havre de paix d'une famille qui veuille comme nous, la garder à tout jamais elle et ses souvenirs.
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Je me lève avec la ferme intention de faire l'ouverture du jardin botanique. J'y passe toute la matinée sans avoir pris de petit-déjeuner, et avec le visage gras. J'ai accueilli une brève pluie de grosses gouttes, on devait être au bord de l'orage.
Pour y aller depuis l'appartement, je longe le canal et je passe sous un pont métallique avec de gros rivets. Ça doit être très difficile d'enfoncer ces rivets. Je pense aux hommes du XVIIème siècle qui ont dû le faire - sans compter qu'ils ont creusé ce canal avant toute révolution industrielle.
Au point le plus haut du jardin, on peut voir l'Université de Médecine et une partie de la vieille ville. J'y vais rarement, car ce qui m'intéresse, ce sont plutôt les végétaux (je connais maintenant presque par cœur toute l'allée centrale et la principale perpendiculaire). Ce matin, je monte au point de vue. Il y a une centaine de marches pour atteindre le sommet. Mais ce qui m'intéresse, ce sont plutôt ces marches. Elles sont en pierre massive - typiques de la région. Je suis déjà essoufflée en les gravissant, je me demande comment j'aurais été en les soulevant. Encore une fois, je jouis de l'œuvre de personnes qui travaillent plus dur que moi.
Je passe une matinée à errer. C'est ma vie en ce moment. Avant ça, j'ai été secrétaire médicale, puis employée chez un opticien. Je n'ai jamais vidé les poubelles dans lesquelles je jette mes déchets. Je n'ai jamais fait chauffer les panini que je mange. Je n'ai jamais nettoyé les routes et trottoirs sur lesquels je circule. Je n'ai jamais évacué les corps de toutes les violences qui ont eu lieu ici. Je n'ai jamais vissé au sol le banc sur lequel je suis assise. J'ai une dette infinie envers les générations passées, et les travailleureuses actuel·les. Globalement, j'aurai traversé la vie en tant qu'utilisatrice.
Vers 14h, j'ai faim, je repasse sous le pont et rentre à l'appartement pour manger mon panino froid. Je fais un point sur l'argent. Il me reste 2 euros 26, en plus des 50€ de caution de la voiture de location. Sur mon compte, je ne sais pas. Je passe au Crédit Mutuel pour retirer mes derniers sous. Je demande au distributeur 100€, je n'ai pas assez. J'abaisse ma demande par tranche de 10€ et je parviens finalement à retirer 70€.
Je prends la carte d'identité que j'ai trouvée hier. J'apprends à épeler le prénom et le nom avec aisance : Clothilde avec un "H", Hernandez, sans acccent. Je m'entraîne à mentionner automatiquement la date et le lieu de naissance. Je range la carte et j'entre dans l'agence. Je demande à ouvrir un compte, ce qui se fait facilement. Dans un monde concurrentiel, on est arrangeant dans les procédures, du moment qu'on y voit un intérêt particulier.
Ce compte au Crédit Mutuel à mon nouveau nom. Je parviens ainsi à changer le nom de ma facture EDF, et ainsi avoir un puissant justificatif de domicile qui me permettra d'avoir une carte vitale et de trouver du travail si besoin. Une nouvelle vie, en somme.
Je passe le reste de l'après-midi au jardin botanique. Une vieille dame et trois enfants passent près de moi. Les enfants posent des questions auxquelles la dame ne sait pas répondre. Je propose de leur répondre. Les enfants apprécient les informations. La dame aussi. Je me fais offrir une crêpe et une discussion sur la botanique. Le jardin ferme rapidement ensuite, on passe en horaires hors-saison. Les enfants et la dame me remercient chaleureusement.
Cette crêpe constituait leur goûter, mais ce sera mon dîner. Je crois que j'ai trouvé une vocation.
Je repasse sous le pont avec l'idée d'avoir un rôle dans ce monde. Je ramasse quelques cartons dans la rue. Ce soir, je me confectionne un panneau : "Balade botanique guidée - Prix Libre". Je me couche tard. Pour ne pas penser à la faim, je regarde la peinture qui s'écaille au plafond. Je ferme les yeux en y projetant un archipel imaginaire.
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