#Atlantisme
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"Le faux empire britannique est le début d'un atlantisme hypertrophié. Les Anglo-Saxons incarnent le Léviathan biblique. Dès le 20ème siècle, le relais a été pris par les États-Unis, mais la domination de la civilisation de la mer est d'origine et d'essence anglaises."
— Alexandre Douguine, Geopolitika.ru (2024)
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"Le faux empire britannique est le début d'un atlantisme hypertrophié. Les Anglo-Saxons incarnent le Léviathan biblique. Dès le 20ème siècle, le relais a été pris par les États-Unis, mais la domination de la civilisation de la mer est d'origine et d'essence anglaises."
Alexandre Douguine, Geopolitika.ru (2024)
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ATLANTISME ET TRAHISON
Il est grand temps de décoloniser les esprits de nos « élites ». (more…) “”
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#aux ordres#bannière étoilée#Claude GAUCHERAND Contre-Amiral (2S)#France#Guerre Russie Ukraine#information#Observatoire du MENSONGE#Poutine
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L’histoire universelle a toujours eu plus d’une ruse dans son sac. Aussi a-t-elle confié l’expansion du principe Amérique à ce qui était supposé lui faire vis-à-vis et, pour certains, concurrence : les États-Unis d’Europe. L’Union européenne est une machine antipolitique, dont certains rêvent qu’elle devienne un acteur politique et attendent même qu’elle se constitue, un jour, en puissance, quand sa raison d’être est de fuir toute idée de puissance.
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" Lorsque les Etats-Unis décidèrent d’envahir l’Irak, en 2003, sur la foi d’un mensonge d’État (les armes de destruction massive inexistantes qu’était censé posséder Saddam Hussein), le camp atlantiste se rassembla comme un seul homme autour du président américain George W. Bush. Tony Blair et José Maria Aznar, alors Premiers ministres du Royaume-Uni et d’Espagne, y allèrent de leurs encouragements. D’autres montèrent dans l’armada en se faisant plus ou moins discrets. Un seul chef d’État occidental osa dire « Non » avec courage, fermeté et détermination : Jacques Chirac.
Gaullisme ?
Fidèle en cela à la geste gaulliste, le président de la République de l’époque sut percevoir les dangers inhérents à une invasion qui allait anéantir un pays et déstabiliser une région déjà transformée en baril de poudre. Nul n’oubliera le discours mémorable alors prononcé à l’ONU par Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères, salué par des applaudissements, fait unique dans cette enceinte.
Vu avec le recul du temps et de l’expérience, on pourrait avoir le sentiment qu’une telle prise de position allait de soi. Il n’en est rien. Au contraire, c’est à cette époque qu’est né un nouveau sport que l’on pourrait appeler le « french bashing » de l’intérieur, par référence à ce dénigrement antifrançais qui avait alors fleuri des deux côtés de l’Atlantique.
En 2003, nombreux ont été ceux qui ont pris la réaction élyséenne avec des pincettes. La liberté de ton dont ils aiment se réclamer a les limites de l’atlantisme flamboyant. Critiquer la Russie, que l’on n’oublie jamais d’assimiler à son passé soviétique, oui. Décrire la Chine comme le futur impérialisme dominant, pas de problème. Mais dénoncer l’Amérique, fût-elle néoconservatrice et empêtrée dans les conséquences guerrières des théories fumeuses sur le « choc des civilisations », cela vaut illico presto l’accusation d’«anti-américanisme primaire », pour reprendre une formule chère à Bernard-Henri Lévy. [...]
Dans la famille politique de Jacques Chirac, l’embarras fut de mise. A preuve, la gêne exprimée par Nicolas Sarkozy. Du jour où il devint à son tour président, relayé par ses séides intellectuels, il fit tout ce qui était en son pouvoir pour se démarquer, persuadé que son prédécesseur avait commis le pire des crimes : s’affranchir de l’Amérique. A croire que le simple fait de critiquer les États-Unis revenait d’office à être un suppôt de Ben Laden et un coresponsable des attentats du 11-Septembre. Un peu comme si l’on avait accusé de francophobie les penseurs américains, ou britanniques, ayant pris fait et cause contre la guerre d’Algérie.
Atlantisme
Ce raisonnement absurde visait à faire oublier que Nicolas Sarkozy était entouré d’une camarilla de petits soldats qui ont cru à la fable des prétendues « armes de destruction massive » de Saddam Hussein, à l’image d’un Bernard Kouchner, ou d’un André Glusksmann (le père de Raphaël), à une époque où Barack Obama, lui, n’y croyait pas.
Pour ces gens-là, Jacques Chirac avait donc tout faux en 2003. André Glucksmann, Pascal Bruckner et le réalisateur Roman Goupil avaient publié une tribune commune dans Le Monde où ils écrivaient : « Que Saddam parte, de gré ou de force ! Les Irakiens, Kurdes, chiites mais aussi bien sunnites respireront plus librement et les peuples de la région en seront soulagés ». De son côté, BHL était un peu plus hésitant, avant de dire lors d’une intervention aux Etats-Unis : « J'étais opposé à l’administration Bush quand elle a décidé d’entrer en guerre contre l’Irak. Mais aujourd’hui, nous y sommes, nous devons désormais finir le travail ». Des personnages susnommés, seul Pascal Bruckner fera son mea culpa.
Pour nos amis atlantistes, il était évident que la France s’était « mise hors jeu », qu’elle s’était« ridiculisée ». Tony Blair, en revanche, était salué comme un « véritable chef d’État ». A de rares exceptions, la plupart des partis politiques français critiqueront le choix de Jacques Chirac, certains n‘hésitant pas à dénoncer un « nationalisme des imbéciles ».
Grâce à Wikileaks, on apprendra ensuite que des dirigeants du Parti socialiste s’étaient rendus à l’ambassade américaine à Paris pour exprimer leurs désaccords avec la position officielle de la France. Le 29 mai 2006, Pierre Moscovici, chargé à l'époque des relations internationales du PS, promit qu'un gouvernement socialiste se montrerait plus proaméricain que celui de Dominique de Villepin. Quelques jours plus tard, le 8 juin, Hollande, premier secrétaire du PS, regrettait devant l'ambassadeur des États-Unis que Chirac ait fait de « l'obstruction gratuite » face au président américain. Quand il s’agit de sombrer dans l’atlantisme, certains sont imbattables. "
ptdr le Parti Socialiste ???? Putain de vendus heureusement qu'ils ont crevé ceux là
#le post que j'ai reblogué m'a donné envie de me rafraîchir la mémoire sur les événements de 2003 mais je ne savais pas ça du PS#l'explosion de la gauche et droite traditionnelles c'était une très bonne chose vraiment#upthebaguette#bee tries to talk#france#usa#jacques chirac#françois hollande
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Philippe de Villiers : Complotiste ou pas ?
Philippe de Villiers : Complotiste ou pas ?
Dans une époque du mensonge généralisé, dire la vérite sera un acte révolutionnaire. – George Orwell
L’ancien eurodéputé souverainiste Philippe de Villiers, frère du général Pierre de Villiers, vient de publier son nouveau livre : J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu (Fayard, 2019, 416 pages).
Le thème central du livre est le fait que l’Union européenne est, en fait, une…
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#alignement sur les Etats-Unis#assujettissement envers les Etats-Unis#atlantisme#élites éuropéennes#Emmanuel Macron#Etats-Unis#général de Gaulle#Jean Monnet#Jean Monnet agent des Américains#Robert Schuman#souveranisme#Union européenne#USA#Walter Hallstein
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1931 - Michel Raimbaud : « En France, l’atlantisme et le sionisme sont les deux mamelles des néocons »
1931 – Michel Raimbaud : « En France, l’atlantisme et le sionisme sont les deux mamelles des néocons »
À l’occasion de la réédition actualisée de « Tempête sur le Grand Moyen-Orient » (1), nous avons rencontré Michel Raimbaud. L’ancien diplomate, qui écrit avec des convictions en s’appuyant sur des faits bien documentés, insiste sur le façonnement en cours du Moyen-Orient, et plus vastement du monde, entrepris par les néoconservateurs américains, avec la complicité des élites occidentales.
Prop…
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#Atlantisme#Europe#Grand Moyen Orient#Livre#Michel Raimbaud#Moyen Orient#Néocon#Sionisme#Tigrane Yégavian
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Oui en vérité et en réalité les véritables sanctions sont dirigées contre l’Europe et les Européens Depuis longtemps avec l’OTAN et le général De Gaulle avait bien compris cela … et l’oncle Sam veille à ce que L’Europe des marchands ne s’étendent pas De Brest à Vladivostok ou après l’Oural… Business Is business et force de croire que l’Europe de Jean Monnet est corrompu à la base par un esprit outre Atlantisme Qui ont déjà déclenché les deux première guerre mondiale à travers leurs financement avec les banques suisses à Bâle Notamment pour la seconde guerre mondiale
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Pourquoi haïssent-ils la Russie ?
Paru dans Boulevard Voltaire Le ban et l’arrière ban de l’euro atlantisme s’est mobilisé haut et fort contre le scandale que constitue la condamnation de l’opposant Navalny à une amende de 330 euros pour l’organisation d’une manifestation interdite (je viens de payer une amende de 375 euros pour un excès de vitesse de 1 KMH : ni Bruxelles ni le département d’Etat ne s’en sont émus) et 15 jours de prison pour avoir enfreint une interdiction de manifester et déclenché des violences. Les pleurs sont donc sélectifs. Qui est ce monsieur Navalny? Initialement membre du parti libéral pro-occidental Iabloko, il se rapproche de l’extrême-droite (la vraie !) ultranationaliste. Le piratage de sa boite mail montre en 2011 qu’en fait il est financé par l’ONG américaine National Endowment for Democracy. La NED lui permet d’aller étudier à l’université de Yale l’art et la manière de déclencher des « révolutions de couleur »… A son retour il applique les leçons apprises et fait une campagne style Obama pour les élections municipales à Moscou - avec la promesse d’organiser une gay pride - où il obtiendra 27% des voix, et plus encore dans les quartiers huppés de la ville. Assigné à résidence, car pris dans un scandale financier avec le groupe Yves Rocher, il n’en continue pas moins son activité de blogueur. Mais les manifestants qui sont descendus dans la rue pour manifester contre la corruption ne l’ont pas fait pour Navalny : Read the full article
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"Il est significatif que Hobbes ait choisi le Léviathan comme principale métaphore pour décrire son État. Dans ses textes géopolitiques, Carl Schmitt identifie le Léviathan à la puissance maritime (Sea Power) et les Béhémoths à la puissance terrestre (Land Power). Ils sont à leur tour en corrélation avec la Grande-Bretagne et les États-Unis (Sea Power, pays de l'OTAN, atlantisme) et la Russie (Land Power, Eurasie), c'est-à-dire avec les deux pôles du monde multipolaire."
Alexandre Douguine, Geopolitika.ru (2023)
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Atlantico : Un reportage d'Envoyé Spécial a récemment mis en avant les liens qui uniraient le Rassemblement National et Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump. Une enquête parlementaire a depuis été ouverte, certains députés évoquant une possible "intelligence avec une puissance étrangère". Ces accusations, que nie le Rassemblement National, vous semblent-elles vraisemblables ? Quels est la nature des liens entre Bannon et le parti de Marine Le Pen ?
C’est grotesque. Dans un pays dénué de souveraineté comme la France, où la notion « d’intelligence avec l’ennemi » commence-t-elle ? Au traité d’Aix la Chapelle ? Steve Banon est aujourd’hui non un agent de la diplomatie de Trump mais un idéologue itinérant qui essaye en Europe de rattraper un rôle politique qu’il n’a plus aux Etats-Unis. Il n’est pas plus le représentant d’une internationale noire, véritable machine à phantasme bien commode pour ceux qui ne veulent pas voir le caractère polymorphe du phénomène populiste.
Quand son think tank The Movement a été créé, une partie du RN a voulu s’en rapprocher espérant des facilités diplomatiques mais ces rapports semblent s’être distendus. On peut le constater par l’absence physique de Banon aux côté du RN comme par l’effacement relatif des tenants de cette ligne comme Louis Alliot ou Jérôme Rivière bien que celui-ci soit néanmoins en place éligible aux européennes.
Steve Bannon semble plus proche d'une démarche telle que celle de Marion Maréchal, dont il ne cesse de vanter les mérites. Est-ce le cas ?
M. Banon est en effet plus proche de Marion Maréchal. Sur un plan méthodologique, il croit à la guerre culturelle comme elle. Ils croient tous les deux à l’utilité d’une doctrine et d’une formation doctrinale. Cela les oppose au RN actuel qui n’a plus de doctrine construite de le départ de Florian Philippot. N’oublions pas qu’au Conseil scientifique de l’école de Marion Maréchal, l’ISSEP, siègent deux proches de Banon : Raheem Jamaludin Kassam éditorialiste politique du site Breitbart News London et le philosophe paléoconservateur Paul Gottfried. Idéologiquement, l’aspect libérale, identitaire et occidentaliste du discours de Marion Maréchal ne peut que lui plaire. C’est un nationaliste américain avant tout qui craint la volonté d’indépendance et la souveraineté des Etats. Cela explique par exemple son discours très alarmiste sur la Chine tel qu’il l’a tenu dans le Figaro Magazine récemment. La menace chinoise et la subversion démographique venant de l’ancien tiers-monde sont les catalyseurs d’un nouvel atlantisme. Enfin, l’aspect confessionnel, très présent chez Marion Maréchal, convient beaucoup plus au catholique Banon que la défense orientée de la laïcité que fait Marine Le Pen.
Peut-on dès lors parler d'un "effet Bannon" en France ?
Absolument pas d’un point de vue partisan. La campagne du RN est amorphe et leur thème central est le localisme. Nous sommes loin de l’influence de Banon tant sur les thèmes que sur la méthode. Il faut bien comprendre que ce n’est pas parce que le RN est revenu sur sa rente électorale qu’est l’immigration qu’il serait plus proche de Steve Banon. Steve Banon est beaucoup plus proche de certain « théoricien » de la droite française comme Jean Raspail. Son anti-immigrationnisme est beaucoup plus construit et radicale que celui électoraliste du RN. De même, il est imprégné d’un discours sur les valeurs qui va de pair avec sa hantise de la décadence. Rien de cela dans le RN actuel qui ne porte pas de vision de la société. L’entretien récent de Marion Maréchal à Valeurs Actuelles est dans une ligne plus proche de Banon. Sur le plan idéologique, la situation est plus complexe. Si le thème de la convergence des luttes entre patriotes de droite et de gauche cher aux souverainiste a été illustré par les gilets jaunes, une partie de l’intelligentsia de droite cherche à définir un conservatisme français, vieux serpent de mer, dans lequel à défaut Steve Banon peut jouer un rôle d’éminence, renforcé par les initiatives avortées d’union des droites.
Plus largement, alors que les élections européennes se tiennent dans moins de deux semaines, peut-on considérer que Steve Bannon a-t-il réellement obtenu ce qu'il souhaitait ? Comment expliquez-vous ce résultat ?
Il a mésestimé les cultures politiques nationales et les divergences d’intérêts. L’intérêt d’un Orban par exemple est de recevoir de l’argent de l’Union européenne ponctionné aux français. Dans les pays de l’est, le discours sur l’immigration est strictement instrumental pour des peuples qui vivent avant tout un hiver démographique et un exode majeur. De même, il y aujourd’hui une rivalité sourde entre la Ligue et le RN sur qui va orienter les tendances populistes européennes, rivalité qui tourne au bénéfice de Salvini. Plus globalement il n’a pas compris la différence fondamentale entre « les mondialistes » qui veulent l’uniformité et « les populistes » qui cherchent la singularité. Il est toujours plus facile de fédérer des gens qui ne tiennent pas compte des intérêts nationaux. Enfin, son éloignement du Président Trump lui a fait perdre de son intérêt. Même avec Nigel Farage qui est le plus proche de lui, les liens semblent moins étroits si on regarde son apparente absence du Brexit Party.
François Darien Source: Atlantico.fr
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Le meilleur Président que les Français ont eu, même si certains le renient : "Comment ne pas saluer bien bas la clairvoyance de cette personne dont les jugements sont encore valables 60 ans après avoir été émis... 285 – La France ne sera jamais isolée si elle redevient elle-même et si elle incite les autres nations à devenir elles-mêmes en respectant les autres. 286 – L’indépendance est aux peuples ce que la liberté est aux individus... 355 – Nous refusons de nous laisser absorber par le géant anglo-américain. C’est nous qui refusons que l’Europe se noie dans un atlantisme qui n’est que le couvert de l’hégémonie américaine."
#de gaulle #france #indépendance #hégémonie
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#MichelRaimbaud : « En #France, l’ #atlantisme et le #sionisme sont les deux mamelles des #néocons »
#MichelRaimbaud : « En #France, l’ #atlantisme et le #sionisme sont les deux mamelles des #néocons »
À l’occasion de la réédition actualisée de « Tempête sur le Grand Moyen-Orient » (1), nous avons rencontré Michel Raimbaud. L’ancien diplomate, qui écrit avec des convictions en s’appuyant sur des faits bien documentés, insiste sur le façonnement en cours du Moyen-Orient, et plus vastement du monde, entrepris par les néoconservateurs américains, avec la complicité des élites occidentales.
Propos recueillis par Tigrane Yégavian | 9 juin 2017
Pourquoi crier au « conspirationnisme » lorsque l’on est saisi par la clarté du grand dessein annoncé urbi et orbi par ses propres promoteurs ? Cela fait longtemps que Michel Raimbaud, écrivain habité par la passion de l’État, sincère, engagé et aux accents volontiers gaulliens, ne prête plus d’attention aux chiens de garde de l’establishment qui le snobent. Ancien ambassadeur de France en Mauritanie, au Soudan et au Zimbabwe, et bien connu des lecteurs d’Afrique Asie, ce fin connaisseur du monde arabe et de l’Afrique a servi comme diplomate dans de nombreux pays (avec un long passage au Brésil), avant de diriger l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Tout reste d’actualité dans Tempête au Moyen-Orient, ouvrage dans lequel il dénonce les funestes « policides » orchestrés par les néoconservateurs américains et occidentaux ayant débouché sur le démantèlement du Soudan, de la Somalie, de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye et, aujourd’hui, de la Syrie.
Revenons sur l’affaire des « bombardements chimiques » d’Idlib, en Syrie, en avril dernier. Pourquoi ne criez-vous pas avec les loups sur la responsabilité du régime syrien ? Nous nous trouvons face à une redite de l’affaire Colin Powell de 2003 en Irak et de la séquence de l’été 2013 en Syrie (attaque de la Ghouta). Je n’entrevois que deux explications possibles : ou bien ce sont les rebelles qui ont utilisé les armes chimiques en appliquant la technique familière du false flag (faux pavillon), maquillant par la suite les photos des enfants. Ces enfants n’auraient-ils pas été tués puis « soignés » par ces escrocs de l’humanitaire que l’on nomme les « casques blancs », autrement dit des associés du Front Al-Nosra, la franchise syrienne d’Al-Qaïda ? Sinon, comment expliquer que les injections, à en croire certaines vidéos, semblent factices, le niveau du liquide demeurant inchangé du début à la fin de la piqûre de « réanimation » ? Si ces cadavres d’enfants morts, soigneusement alignés comme à une parade pour les besoins de la propagande, avaient été gazés, il eût été bien imprudent de s’exposer avec eux sans précaution.
Ou bien, s’il s’agit d’un bombardement de l’armée syrienne sur ce dépôt, cela veut dire que le gaz appartenait aux rebelles. Car on sait qu’en Syrie le démantèlement de l’arsenal des armes chimiques et bactériologiques a eu lieu sous contrôle de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), après les inspections onusiennes.
Un mensonge de plus donc ? La ficelle est bien grosse. Les mensonges sont légion dans le cas syrien, tellement nombreux qu’il s’avère difficile de les « traiter » tous. C’est une conséquence typique des théories que j’ai étudiées dans mon livre, à savoir les stratégies mises en œuvre par Washington : le chaos innovateur, la théorie du fou et le false flag, autant d’intox dont les mécanismes ont été démontés, notamment par Michel Collon. En définitive, si « complotisme » il y a, ce sont les comploteurs eux-mêmes qui aiment les complots puisqu’ils en sont les auteurs, et non pas ceux qui les dénoncent, systématiquement qualifiés de « complotistes » afin de les discréditer par avance. Dans un ordre d’idées proche, les régimes takfiristes qui financent les « révolutions » chez leurs voisins espèrent ainsi faire oublier leur nature profondément réactionnaire.
Il y avait déjà un certain cynisme de la part des intellectuels américains au temps où l’on pérorait sur le contenu de la fiole qu’avait brandie Colin Powell au Conseil de sécurité de l’Onu en 2003. Ils disaient : « L’Amérique est le plus grand empire qui ait jamais existé sur Terre, discutez et critiquez telle ou telle de nos actions si vous voulez, nous, pendant ce temps, nous créons des réalités nouvelles et nous faisons l’Histoire ! » Effectivement, pendant que tout le monde disserte : les idiots utiles, les médias, les universitaires et la classe politique rivalisant en bêtise tout en maintenant une omerta faramineuse sur les faits, les neocons façonnent effectivement cette Histoire dont nous sommes les témoins. Cela participe à un enfumage qui ne nous donne pas le loisir d’anticiper les mauvais coups que préparent ces néocons. Que répondez-vous aux accusations de connivence entre Moscou et Washington ?
Il n’y a pas de connivence entre la Russie et les États-Unis. Si les Russes jouent la carte de la diplomatie, c’est pour trouver une solution politique. Je m’étonne également que le communiqué tripartite publié par Damas, Moscou et Téhéran au lendemain de l’attaque américaine du 4 avril sur la base aérienne de Shayrat, en Syrie, n’ait pas été divulgué dans les médias mainstream. Ce communiqué se voulait un cinglant avertissement adressé à l’administration Trump, rappelant les fondamentaux : respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité de la Syrie, et son droit de reprendre le contrôle de l’ensemble de son territoire. Concernant l’hésitation du président Obama en 2013 qui, finalement n’a pas donné l’ordre d’attaquer, je me souviens avoir été parmi les rares personnes à être persuadées qu’il n’y aurait pas de frappes…
Qu’est-ce qui a freiné Obama ? Obama n’est pas un personnage limpide. C’était sa façon à lui de s���affirmer en ne bombardant pas. Non pas qu’il soit revenu à de meilleurs sentiments, car il était suffisamment bien informé par ses renseignements pour connaître la vérité, mais parce qu’il voulait marquer son pouvoir présidentiel face au think tank collectif qui l’entourait – c’est ce qu’il affirme dans une interview en forme de testament.
J’évoque souvent « l’État profond néoconservateur » pour « expliquer » ce qui, sinon, pourrait paraître inexplicable. À mes yeux, ce concept est d’une importance fondamentale. Devenu populaire, il est une réalité visible, voire très voyante, depuis la fin de la guerre froide. Il se réfère à la doctrine dominante qui crée une symbiose idéologique entre les décideurs, les acteurs, les faiseurs d’opinions dans tous les secteurs de la vie publique et tous les cercles de pouvoir (politiques, diplomates, hiérarchie judiciaire, élites intellectuelles, journalistes, milieux d’affaires, communautés diverses, lobbies, etc.).
Né dans le camp républicain qui est son berceau et ancré sur le double messianisme religieux du judaïsme et des Églises protestantes dites « Églises d’éveil », l’État profond néoconservateur s’est solidement implanté dans les rangs démocrates, avant de trouver des terreaux favorables dans toutes les terres d’Occident et dans les États les plus improbables. La France est loin d’échapper à la règle, tant est grande l’idolâtrie des élites vis-à-vis de tout ce qui vient d’Amérique et le lien de vassalité que celles-ci ont intériorisé durant les décennies passées.
À Paris, les quartiers généraux et/ou les bastions de cet « État profond » sont divers et variés : non seulement au Quai d’Orsay où sévit la « secte » ou la « meute » néocon, mais aussi à Matignon, à l’Élysée et dans les rouages de la société et les arcanes du pouvoir. Les élites parisiennes sont depuis des années cooptées dans le fameux programme des « Young Leaders » de la fondation franco-américaine. On chercherait en vain un clivage entre droite et gauche « de gouvernement ».
Comment avez-vous observé l’évolution de la trajectoire des néoconservateurs français depuis le Quai d’Orsay ? Comment et quand ont-ils essaimé ? Historiquement, les origines du néoconservatisme remontent à la création des États-Unis, à l’arrivée des « Pilgrim Fathers », ces Pères fondateurs, pour l’essentiel des protestants fuyant l’Europe pour des raisons religieuses et se référant à la Bible plutôt qu’au Nouveau Testament. En vertu du messianisme qui les inspirait, ils pensaient que Dieu les avait guidés vers l’Amérique afin qu’ils deviennent le nouveau peuple élu. Notez le parallèle avec le sionisme… Du reste, les groupes ou lobbies chrétiens sionistes s’inscrivent dans cette tradition. Les premiers migrants en Amérique se référaient à la pensée de Cromwell, imprégnée de mystique sioniste. Mais il faut attendre l’arrivée au pouvoir de Ronald Reagan dans les années 1980 pour que cette mystique trouve sa traduction politique dans le néoconservatisme, une traduction associée à la promotion du néolibéralisme et à la fin de la détente.
C’est sous le mandat de Reagan que l’on assiste au retour de la confrontation contre l’URSS, encouragé par la Britannique Margareth Thatcher et le pape Jean-Paul II. Si l’équilibre de la terreur les empêche alors d’agir en transgressant les règles du jeu, les neocons (on ne les connaît pas encore sous cette appellation) ont les coudées franches à partir des années 1990-1991, après l’implosion de l’URSS et la disparition du « bloc communiste ». À noter que Donald Trump est le produit plus ou moins inavoué de cet establishment (malgré ses affirmations) puisqu’il semble considérer Reagan comme un père spirituel et se réfère volontiers aux Pères fondateurs de l’Amérique.
Trump a pourtant fondé son discours de campagne en s’opposant aux élites de Wall Street afin d’engranger des soutiens dans l’Amérique profonde… S’il a été élu par le « petit peuple » et par « l’Amérique profonde » contre l’establishment, il ne pourra pas résister longtemps aux pulsions de l’État profond. Très isolé face aux élites, il en a bien eu besoin sitôt élu. Au passage, le fait qu’il bombarde la Syrie dès son début de mandat fait de lui un « président normal », et cela deux jours à peine après avoir fait une proposition de reprise de contact à Bachar al-Assad par l’intermédiaire d’une congressiste américaine (démocrate) chargée par Trump lui-même de transmettre un message en ce sens au président syrien. Voilà la théorie du chaos remise en application : elle correspond à dire tout et son contraire.
Il n’est pas évident pour les Américains de gérer cette théorie du chaos, qui paraît très anglo-saxonne, en ce sens qu’elle permet d’associer toutes les ambiguïtés, selon une méthode que l’on retrouve dans le langage des ONG, dans les discours du FMI, dans le style des politiques et diplomates américains : mélanger le passé et le présent, les affaires importantes et les détails, la réalité et la fiction. Cela ouvre beaucoup de possibilités aux prestidigitateurs du droit, aux manipulateurs de valeurs, aux magiciens maîtres de l’Univers. C’est également une illustration de la « théorie du fou » inventée par Kissinger au temps de Nixon : les États-Unis ont vocation à être les maîtres du monde et entendent le rester ; pour effrayer leurs ennemis, ils doivent projeter l’impression que l’Amérique est, en partie du moins, gouvernée par des dirigeants cinglés ou imprévisibles.
La ligne Trump représente un archétype de la « théorie du chaos innovateur » mise en œuvre selon les normes de la théorie du fou. Le président « flexible » est un pur produit de l’école néoconservatrice, fondée sur le double messianisme protestant et juif, évoqué précédemment. Dans ce contexte, notons que l’alliance avec les islamistes djihadistes n’est pas circonstancielle, mais naturelle, les islamistes radicaux se réclamant également d’une mission divine, afin d’éradiquer tout ce qui s’écarte de leur conception de l’islam et recréer in fine un califat, un État islamique fondé sur la charia (la loi coranique interprétée à leur façon).
Vous ne m’avez toujours pas dit à quand remonte la pénétration du néoconservatisme dans les arcanes du pouvoir français. La première manifestation de leur apparition en France remonte, me semble-t-il, au lendemain de la chute de l’URSS et à la signature du traité de Maastricht en 1992. François Mitterrand n’était pas néoconservateur, mais son entourage l’était en bonne partie, ou faisait du néoconservatisme sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir. La seconde manifestation intervient à mon sens avec la crise affectant les relations franco-africaines en 1994, marquée par la dévaluation inopinée du franc CFA de 50 % sous la pression conjointe de la Banque Mondiale et du FMI. L’héritage gaullien, déjà ébréché, va dès lors être dilapidé de plus en plus ouvertement, la France renonçant de facto – en le niant – aux attributs de sa souveraineté. Dans la foulée du baroud d’honneur du duo Chirac-Villepin en 2003 concernant l’opposition de la France à la guerre en Irak, le président Chirac va s’affoler et multiplier des concessions inutiles, allant au-devant des sollicitations de Washington. Le retour au commandement intégré de l’Otan se fera en douce ; il ne restera plus qu’à l’afficher politiquement, ce qui sera chose faite dès le début du mandat de Sarkozy.
Paris appuiera ainsi les sanctions contre la Syrie promulguées par le Congrès américain par le biais du Syrian Accountability and Lebanese Sovereignty Restoration Act en décembre 2003. La France sera en quelque sorte chargée de « gérer » pour le compte de Washington le dossier de la détérioration programmée des relations avec Damas. Le levier libanais (à la suite à l’assassinat du premier ministre Rafiq Hariri, ami de Chirac) sera utilisé pour convaincre Paris d’assurer cette mission : jusque-là assez bonnes, les relations franco-syriennes vont dès lors se dégrader brutalement. Elles ne s’en remettront pas, malgré une brève embellie sous l’ère Sarkozy.
La pénétration du courant néocon s’accompagne d’une opération de casse menée contre les diplomates du Quai d’Orsay, tenu pour pro-arabe : le cadre d’Orient, les arabisants et les islamisants en premier lieu sont ciblés. Cette offensive qui ne dit pas son nom emprunte deux biais : on disperse les experts de la région dans des zones géographiques éloignées du monde arabe, et on recrute pour les postes clés des énarques et technocrates formatés. À cela s’ajoute les saignées budgétaires consécutives et incessantes, le recours à des contractuels, l’ubérisation, autant d’éléments qui ont définitivement sapé notre action diplomatique et notre rayonnement à l’international. Au vu de l’ampleur des missions d’un « Département » (comme on l’appelle), régalien par excellence, le budget du ministère des Affaires étrangères a toujours été relativement modeste, ne dépassant pas 1 % du PIB. Depuis un quart de siècle, on ne parle plus que d’austérité !
Qu’est-ce qui motive les diplomates néocons de la « secte » du Quai d’Orsay à poursuivre cette politique, selon vous ? Le suivisme, l’atlantisme et le sionisme, qui sont pour ainsi dire synonymes.
Dans le cas du dossier nucléaire iranien, l’équipe de Laurent Fabius n’était-elle pas motivée par la défense de l’intérêt national en freinant des quatre fers l’acquisition de la bombe par Téhéran qui affaiblirait les positions de la France dans la région ? Non. Cela faisait partie des rôles délégués à la France et aux Européens par Washington. Le dossier du nucléaire iranien, dont le programme remonte à l’époque du chah, a été fabriqué par les ancêtres des neocons américains dans le cadre du projet « Atome pour la paix ». Il avait toujours fait l’objet de l’unanimité nationale en Iran ; tout le monde trouve ça très bien et personne en Occident n’y a trouvé à redire jusqu’à la révolution islamique. Le dossier a ressurgi dans la foulée de l’occupation de l’Irak. Après la guerre irano-irakienne (politique du double endiguement), puis la première et la seconde guerre d’Irak qui ont mis ce pays à terre, les États-Unis ont délégué à la France, au Royaume-Uni et à l’Allemagne la gestion du dossier. En cela, il me semble que l’ancien président Khatami s’est engouffré dans un piège, d’où la rupture actée par son successeur Ahmadjinehad.
En 2006, le dossier est transféré de l’Agence internationale de l’énergie atomique au Conseil de sécurité des Nations unies, dont les cinq membres permanents sont des « puissances nucléaires légales ». Ce qui va accentuer la pression sur Téhéran et dévoiler les objectifs cachés de la « négociation nucléaire ». La signature de l’accord « historique » en juillet 2014 n’a pas réglé le différend de fond entre l’Iran et ses quatre interlocuteurs occidentaux (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Allemagne).
Les néoconservateurs sortent-ils fragilisés par l’élection de Donald Trump ? Non, au contraire, car il est leur meilleur représentant. Trump s’est fait élire sans le soutien des élites. Mais une fois au pouvoir, il ne peut se contenter de l’appui des cowboys ou des mormons. Or, depuis des lustres, les élites américaines, tous partis confondus, sont néoconservatrices. Trump a dû aller puiser dans le même réservoir où aurait pioché Hillary Clinton (État profond, Goldman Sachs…) si elle avait été élue. Trump n’a pas d’autres choix que d’obtempérer aux desiderata de l’État profond américain. Il suffit de voir ses choix en ce qui concerne ses ministres et collaborateurs (au sein de l’establishment) et ses décisions, notamment en politique étrangère. En Syrie et Russie, par exemple.
En France, l’atlantisme et le sionisme sont désormais les deux mamelles des néocons. Cette adhésion a commencé avec Chirac, puis s’est finalisée avec Sarkozy qui parlait de « retour au bercail » pour justifier la réintégration pleine et entière de nos forces au sein du commandement intégré de l’Otan. Pour ce qui est de Hollande, je ne vous apprends rien en vous disant que les socialistes ont un ADN européiste, sioniste et colonialiste qui remonte au minimum à Guy Mollet (sous la IVe République). Ce n’est nullement une légende. Durant son deuxième mandat, Mitterrand aura cette déclaration de fossoyeur : « La France est notre patrie, l’Europe est notre avenir. » Petit à petit, cette idée a gagné du terrain au Quai d’Orsay et dans « l’État profond », y compris à l’Université, sensible aux sirènes de l’Amérique, de l’Europe, de l’Otan, de la globalisation et de ses succursales diverses.
On a bien vu dans la campagne présidentielle française que l’Europe était relayée à un rang subalterne. Un grand nombre de candidats ont rivalisé dans leurs discours prosouverainistes. Cet idéal vend-il encore ? L’Europe n’est pas une idée populaire, contrairement à ce qu’affirment les illusionnistes du « rêve européen ». Les candidats ont souvent promis de « renégocier » les traités européens, ce qui est un leurre à usage électoral. À toutes les élections, on nous a fait la même promesse. De mon point de vue, l’Europe est la prison de la France. Ce n’est pas nous qui décidons. Allons même plus loin : nous nous indignons que les décisions nous concernant soient prises à Bruxelles, alors qu’en réalité c’est en Amérique que tout se décide. Nos élites du mainstream se satisfont de ce statut de « territoire » à la Massachusetts, auquel la France a été réduite. Mais alors, à quoi bon payer et entretenir cette administration bruxelloise tentaculaire et si onéreuse qui prend ses ordres à Washington ?
La réédition de votre livre connaît un vif succès. Pourtant, vos détracteurs ne vous épargnent pas dans la véhémence de leurs attaques… Je reprends à mon compte ce proverbe chinois : « Quand le sage montre la Lune, l’imbécile montre le doigt. » J’écris en fonction de mes convictions. La thèse que je développe est bien documentée et rend compte des réalités, de l’enchaînement d’événements qui autrement resteraient incompréhensibles. Elle me semble beaucoup mieux acceptée et comprise en cet an VII de la « tempête sur le Grand Moyen-Orient » qu’il y a deux ans. En effet, rien dans les évolutions constatées n’est venu démentir ce qui était inscrit dans la première édition, au niveau du Moyen-Orient, du Grand Moyen-Orient de George W. Bush, au sein de l’islam et en ce qui concerne l’ordre du monde dont la mutation se dessine sous nos yeux. Autant de sujets qui font l’objet de mon ouvrage.
(1) Tempête sur le Grand Moyen-Orient, Michel Raimbaud, 2e édition enrichie et remise à jour, Éd. Ellipses, 716 p., 28 euros.
Source: http://www.afrique-asie.fr/michel-raimbaud-en-france-latlantisme-et-le-sionisme-sont-les-deux-mamelles-des-neocons/
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Bilan Présidentielles 2017
Une fois de plus, le FN a réussi à garantir l’accès au système à ceux qu’ils passent leur temps à dénoncer, car c’est bien là leur fonction : être grassement payé sur notre dos en empêchant toute montée réelle anti-système. Une autre force garantit l’accès au système au pouvoir depuis des décennies, c’est le PS. PS qui, si cette fois-ci avait trop trempé dans le système pour pouvoir encore l’incarner une fois aux yeux de ses aficionados, a bien réussi à mettre en avant un personnage qui a empêché toute progression des anti-systèmes en nous promettant une politique renouvelée. Je ne dis pas qu’il œuvre dans ce but, ne soyons pas complotiste, mais il finit, de par son atlantisme et son européisme à tout prix, par se poser comme un défenseur naïf et involontaire du système. PS d’où sort le gagnant de ce premier tour et de cette présidentielle, Macron. Car si les médias aiment rappeler le passé des uns et des autres, il faut être très attentif pour entendre ce moment où ils osent rappeler le passé de notre grand gagnant. Gagnant qui gouvernera par ordonnance et par 49.3, comme il l’a déjà dit ; donc votre vote pour les législatives ? Lui n’en a rien à foutre. L’idée n’est pas d’en vouloir tant aux uns et aux autres, mais j’en veux à l’obscurantisme et à l’ignorance que le pouvoir a réussi à installer, peu à peu, réduisant les débats à des buzz, les clivages à des inventions, les faits à des opinions. Évidemment, je ne voterai pas au second tour, car je n’ai pas envie de donner de la légitimité à quelqu’un qui gouvernera de toute façon sans l’opinion populaire. WIP
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(via Florian Philippot (FN) : "Les Français savent faire la différence entre les vraies et les fausses affaires")
Avant de proclamer une France libre ou plus tôt une république libre il est impératif de savoir si vous-même, êtes-vous un homme libre, d’une pense libre et indépendant. Mr Trump est que lui il est libre lui-même ? la presse informe et déforme-t-elle ne garantit pas ni la liberté ni l’esclavage, c’est à l’individu d’avoir une sprint critique. L’euro c’est ne pas le problème le problème c’est Washington. Donc vous-même car votre atlantisme TRUMP, ne pas différent de l’atlantisme du président hollande pour Obama.
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