#Jean Monnet agent des Américains

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Philippe de Villiers : Complotiste ou pas ?

Philippe de Villiers : Complotiste ou pas ?

Dans une époque du mensonge généralisé, dire la vérite sera un acte révolutionnaire. – George Orwell

L’ancien eurodéputé souverainiste Philippe de Villiers, frère du général Pierre de Villiers, vient de publier son nouveau livre : J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu (Fayard, 2019, 416 pages).

Le thème central du livre est le fait que l’Union européenne est, en fait, une…

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Portrait : François Asselineau, par ici la sortie

 Né le 14 septembre 1957 à Paris, François Asselineau a commencé sa vie par une frustration : sortir du ventre de sa mère plutôt que de l’Union Européenne. Né quelques mois après le traité de Rome, il va, tiquant sur ce point, perdre son latin en déclinant de nombreuses critiques sur ce nouvel an pire qu’est – selon lui – 1957. 60 ans plus tard, l’UE compte plus de membres mais François Asselineau moins de cheveux. Coïncidence ? Il ne pense pas.

 Ce complotiste – il est entouré de quilles – suit pourtant un parcours des plus classiques et emprunte même la voie royale mais pas celle qui mène le PS. Diplômé d’HEC puis de l’ENA, il devient un specteur des finances, ce qui ne veut rien dire mais cela lui convient bien. Il est embauché, en 2001, par Charles, mais Pasqua en faire tout un plat : directeur de cabinet, son rôle consiste principalement à autoriser ou non l’accès aux toilettes du conseil général des Hauts-de-Seine et des bas de laine bien remplis.

 En 2007, il fonde ensuite l’huppé R – indissociable de son riche fondateur – pour Union Populaire (ou Populiste, on ne sait plus bien) Républicaine, bien qu’il n’ait pas grand monde à unir. Tenu à l’écart de grands médias comme L’Est-Eclair ou Le Courrier Picard, il décide donc de spammer plutôt que de ramer : il crée lui-même sa page Wikipédia en français, puis en anglais et en allemand, la première ayant été supprimée. Pas besoin de jeu de mots ici, les maux du « je » sont déjà trop forts.

 Parlant couramment japonais, François tient également de longs discours où il enfile les perles, arbore de profondes attaques anti-américaines loin d’être pacifiques et accuse Jean Monnet d’être un agent de la CIA. Une théorie à deux francs peut-être, mais c’est toujours mieux que des euros pour ce partisan d’un frexit qui, reprenant son souffle, conspire et expire d’autres faits alternatifs… Et si c’était finalement lui, le candidat franc-maçon reptilien porté par le Pentagone ?

 Alors la Maison-Blanche aurait misé sur le mauvais cheval : déjà parce que François n’en est pas un et ensuite parce qu’il risque fort un score faible. Souhaitant la sortie de l’Euro, de l’Union Européenne et de l’OTAN, c’est bien lui qui sortira le premier. Alors, même si l’OTAN en emporte le vent, avis de tempête à ceux qui voteraient pour François : leur bulletin restera une voix sans issue.

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