#Anosmie
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27 Février. Journée Mondiale de l'anosmie.
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Jonglerii și cercuri
Nu scuip că nu-s sămânțar de margine, însă nici nu înghițit baliverne, poți găsi soluția doar la final, Doar că nu mă termin la termen, nu-s de treabă, dar fac, pact cu alt cuvânt, pe jurământ tribal, Încă am insomnii și anosmie, doar că am găsit o probabilitate de a rezolva eșecurile doctorilor, Alternative holistice și sănătoase, ambiție și mișcare, primul proiect antreprenorial eșuat m-a făcut…
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Anosmie: diminution ou perte de l'odorat.
Construit avec le préfixe privatif a(n)- et le mot grec osmê (odeur) qui a donné également
dysosmie: trouble de l’odorat
hyperosmie: augmentation de la sensibilité de l’odorat
hyposmie: atténuation du sens de l’odorat, anosmie partielle
phantosmie: hallucination olfactive
presbyosmie: diminution ou perte de l’odorat due au vieillissement
cacosmie: trouble olfactif conduisant à désigner certaines odeurs comme désagréables alors que pour tout un chacun elles ne le sont pas, ou inversement
parosmie: trouble olfactif qui rend par exemple désagréables des odeurs auparavant agréables.
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Agueusie: perte du sens du goût.
Construit avec le préfixe privatif a- et le mot grec geũsis (goût) qui a donné également les synonymes ageustie, dysgueusie et parageustie: altération du sens du goût.
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Welcher Zusammenhang besteht zwischen der SARS-CoV-2-Impfung und dem PASC-Risiko bei Patienten mit SARDs? Ergebnisse einer neuen Studie veröffentlicht auf medRxiv* Der Preprint-Server zeigte, dass vollständig geimpfte Patienten mit systemischen rheumatischen Autoimmunerkrankungen (SARDs) im Vergleich zu nicht vollständig geimpften SARDs-Patienten eine geringere Neigung zur Entwicklung langer COVID-Symptome aufweisen. Lernen: Einfluss der Impfung auf postakute Folgen einer SARS-CoV-2-Infektion bei Patienten mit rheumatischen Erkrankungen. Bildnachweis: V_Lisovoy/Shutterstock Die... #Anosmie #Antikörper #Arthritis #Atmung #Coronavirus #Coronavirus_Krankheit_COVID_19 #Covid_19 #Drogen #Dysgeusie #Dyspnoe #Entzündliche_Arthritis #Ermüdung #Fettleibigkeit #Frequenz #Gelenkschmerzen #Gesundheitspflege #Halsschmerzen #Husten #Hydroxychloroquin #Immunität #Impfung #Kehle #Kinase #Methotrexat #Nasopharyngeal #Nekrose #Omikron #Polymerase #Polymerase_Kettenreaktion #Rauchen #Rhinorrhoe #Ribonukleinsäure #Ritonavir #SARS #SARS_CoV_2 #Schmerzen #Schwere_akute_Atemwegserkrankungen #Schweres_akutes_respiratorisches_Syndrom #Syndrom #tumor #Tumornekrosefaktor #Vaskulitis #Verstopfte_Nase
#DiseaseInfection_News#Medical_Research_News#Medical_Science_News#News#Anosmie#Antikörper#Arthritis#Atmung#Coronavirus#Coronavirus_Krankheit_COVID_19#Covid_19#Drogen#Dysgeusie#Dyspnoe#Entzündliche_Arthritis#Ermüdung#Fettleibigkeit#Frequenz#Gelenkschmerzen#Gesundheitspflege#Halsschmerzen#Husten#Hydroxychloroquin#Immunität#Impfung#Kehle#Kinase#Methotrexat#Nasopharyngeal#Nekrose
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SCENTinel 1.1 permet de dépister rapidement les troubles olfactifs liés au SARS-CoV-2
SCENTinel 1.1 permet de dépister rapidement les troubles olfactifs liés au SARS-CoV-2
Une étude récente publiée sur medRxiv* Le serveur de préimpression a évalué si SCENtinel 1.1 pouvait dépister rapidement les anomalies olfactives associées à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Étude : SCENTinel 1.1 dépiste rapidement les troubles olfactifs liés au COVID-19. Crédit d’image : Pikovit/Shutterstock Contexte La pandémie de coronavirus 2 (SRAS-CoV-2) du syndrome respiratoire…
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#Anosmie#Coronavirus#covid-19#Maladie à coronavirus COVID-19#Pandémie#Recherche#Respiratoire#Respiratoire Aigu Sévère#SRAS#SRAS-CoV-2#Syndrome#Syndrome respiratoire aigu sévère
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Je n'ai pas d'odorat
Je n’ai pas d’odorat
Ce n’est pas parce que je n’ai pas d’odorat que j’ai le Covid. Sinon, je l’aurai depuis ma naissance. Ce n’est qu’à partir de 14 ans qu’on a su que je n’avais pas d’odorat suite à un bilan olfactif et un scanner des sinus. Je faisais bien illusion dès le début car je reproduisais par observation de mon entourage. Je savais que les toilettes sentaient mauvais et que les fleurs sentaient bon, enfin…
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Neues von der Krankenfront. War heute beim #orthopäden weil meine Schmerzen in der Hüfte immer schlimmer werden. Das #röntgenbild aus der #klinik muß noch an ihn gehen, weil das #ultraschall vom #hüftgelenk nicht soooo viel ausgesagt hat. Die #arthrose ist wohl da, er muß nur abschätzen, was gemacht werden muß. Ultima ratio ist die OP. Wieder was... ich könnt echt kotzen. Als wären #leukämie #myositis #gvhd #grauerstar #osteoporose #bronchiolitis #wirbelfraktur #bandscheibenvorfall #ödeme #muskelschwund #parainfluenza #anosmie etc etc etc nicht schon genug gewesen... (hier: Weinheim) https://www.instagram.com/p/CHLkKFTKHTB/?igshid=qpiy1jb699tw
#orthopäden#röntgenbild#klinik#ultraschall#hüftgelenk#arthrose#leukämie#myositis#gvhd#grauerstar#osteoporose#bronchiolitis#wirbelfraktur#bandscheibenvorfall#ödeme#muskelschwund#parainfluenza#anosmie
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« Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. » C. Baudelaire Le plus frustrant pour moi en ce moment, c’est sans doute de ne pouvoir profiter du parfum des roses que mes enfants m’ont offertes pour me remonter le moral 😞🤒 . . . . #baudelaire #quotes #poesie #rose #instanature #covid_19 #instaflower #aroseisaroseisarose #anosmie https://www.instagram.com/p/CG67uPFHYgl/?igshid=1spvhkc569gev
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Un des symptômes qui a entraîné ma suspicion de Covid 19 a été la perte du goût et d’odorat. Alors certes, comme je l’avais dit lors de ma consultation, à chaque atteinte ORL, mon goût et mon odorat en prennent un coup. Mais là combinés avec fièvre, toux, rhinite, asthénie, courbatures, maux de tête et irruptions cutanées... ça faisait beaucoup. Donc isolement! Heureusement j’avais fait les courses avant mes premiers symptômes d’autant que je me suis écroulée dès le 1er. Mon PCR est revenu négatif mais compte tenu de l’évolution de mes symptômes, je suis considérée comme un faux positif ou à tout le moins, une contaminée par un virus non identifié, ce que j’appelle mon Covid X. L’un des problèmes rencontrés par les patients malades, dixit les médecins de la plateforme Covidom, c’est la difficulté à s’alimenter. Bon déjà, comme on ne pete la forme, on n’a pas très faim. Pour ceux hospitalisés sous oxygène, ils ont une sonde. Pour ceux confinés à domicile (donc sans détresse respiratoire), le manque de force vous empêche de cuisiner et donc anosmie (perte d’odorat) et agueusie (perte du goût) n’aident pas. Pour ma part, j’ai assez facilement surmonté ces deux symptômes en jouant sur les textures. Bon déjà, on fonce sur les soupes veloutées dont la douceur enveloppe pour se rassasier. Puis, on peut jouer sur les textures dans une même assiette, en y mêlant un aliment croquant, avec un aliment juteux et un aliment moelleux. Et surtout les couleurs sont très importantes pour compenser la tristesse de ne pas retrouver les aliments habituels. J’ai eu des grosses déconvenues. Pour ma part, manger de la viande était une damnation. Bon ok je n’avais pas de filet de bœuf mais la chaire nécessite d’être mastiquée et, rien qu’avec ce mot, vous avez compris que se résumer à cela n’est pas agréable. Autre : les fraises!!! Mon fruit préféré! Quelle tristesse quand j’ai voulu en manger, je ne ressentais que les graines extérieures. A J+26, l’acide est revenu. Un peu l’amer et le sel. Mais pas le sucre! Et niveau odorat, que ce qui pue comme le brûlé ou la crotte de mon chat. Bref, une nouvelle rééducation s’annonce... #covid #anosmie #agueusie #warrior (à Paris, France) https://www.instagram.com/p/CBoqhhYppNI/?igshid=bj6gri4zahsb
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Vendredi 27 mars 2020
Énormément d’émotions aujourd’hui.
Tellement d’émotions que ma pensée est saccadée.
Fractionnée.
Des paquets d’information sans grammaire ni style.
On me pardonnera.
Ou l’on me crucifiera.
À ce stade, plus rien ne m’importe.
J’ai été officiellement diagnostiquée du Covid-19.
Nous avons appelé l’ami de Victor, le chef de service au CHU de Caen. Il n’a pas semblé se rappeler vraiment de lui, et nous a envoyés vers un de ses collègues infectiologues.
Agacement de l’infectiologue.
Il aurait pu avoir la décence de le cacher. J’ai failli lui citer le serment d’Hippocrate, “Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera”, mais je me suis ravisée. Nécessité faisant loi, j’ai mis ma fierté de côté, j’ai de nouveau pensé à la citation de Michelle Obama (en province, apparemment, c’est indispensable), et j’ai laissé Victor lui décrire très professionnellement mes symptômes.
Le verdict a été sans appel.
Covid-19.
Victor a paru hésitant, lui a demandé s’il ne valait pas mieux que je sois examinée, et le médecin au bout du fil s’est emporté, tout en confirmant son diagnostic avec force décibels. J’ai à mon tour pris la parole pour lui demander où je pourrais trouver un labo pour me faire passer le test.
Il m’a répondu que ce ne serait pas nécessaire, et que de toute façon, ce n’est pas envisageable pour les labos de tester les cas bénins.
Cas bénin ?
Mais qu’en savait-il ? Qu’est-ce qui lui prouve que mon cas ne peut pas s’aggraver d’un seul coup ?
C’est là que mon instinct de survie le plus primaire a repris le dessus.
Cerveau reptilien.
Surchauffe.
Animal en moi.
Je lui ai demandé comment et où me procurer de la chloroquine.
Il m’a répété que cela ne serait pas nécessaire, que du paracétémol suffirait en cas de fièvre ou de douleurs trop intenses.
J’ai.
Cru.
Rêver.
Qu’on me réveille de ce cauchemar. Je suis atteinte du fléau du millénaire, je porte en mon sein ce monstre qui déferle tout autour de la Terre et assassine une marée d’êtres humains, et je n’ai pour seul interlocuteur que ce petit médecinet de province qui me prescrit une petite gélule jaune et bleue qui fait à peine effet en cas de rhume. Pourquoi pas une tisane au thym ?
Impression d’être un vulgaire personnage secondaire joué par une actrice cheap dans un téléfilm France 2.
Après avoir raccroché, j’ai tout de suite appelé mon homéopathe.
Répondeur.
Victor a immédiatement pris les choses en main comme un vrai chef de guerre. Il a ordonné à Dolores de me préparer une chambre propre au second pour qu’une forme de confinement soit respectée. Elle seule pourrait aller et venir entre ma chambre et le reste de la maison, tout en respectant les gestes-barrière de la plus stricte des façons.
Nouvelles normes.
Adaptation.
Survie.
Puis une fois qu'on m’a installée dans ma nouvelle chambre avec ma bouteille d’eau, mon routeur wifi, mon iPhone, mon iPad, mon ordinateur, mes Moleskine, mes stylos, et ma bien-aimée bibliothèque, il lui a demandé d’entreprendre un ménage méticuleux de toute la maison, à commencer par notre chambre.
Lui emmènerait pendant ce temps-là les enfants se promener. Il en profiterait pour me faire délivrer du paracétamol.
Je ferme les yeux.
Douleur brûlante.
Courage.
Résilience.
Il va falloir tenir.
Soudain, une illumination. Je rassemble le peu de forces qu’il me reste pour crier le nom de Victor afin qu’il vienne. Je me rappelle qu’il est sorti.
Avec les enfants, lui qui en a si peu l’habitude.
Cet homme est merveilleux, et chaque jour, je mesure la chance que j’ai d’être avec lui.
Je l’appelle sur son téléphone. Il décroche. Quel homme bon. Je lui demande en toute humilité s’il lui serait possible de me prendre également de la cholorquine à la pharmacie en donnant son numéro de médecin.
Il me répond qu’il va essayer et raccroche.
Je me plais à l’imaginer un peu maladroit, seul dans la rue avec Édouard et Henri.
Mais rassurant.
Cherchant à bien faire.
Sans perdre son autorité naturelle et son flegme.
Je suis touchée de l’imaginer seul avec ses fils. Mes trois mousquetaires, partis quérir le remède dont leur reine a besoin pour survivre. Mes deux enfants. Si jeune, et sauvant déjà une vie, la vie-même de celle qui la leur a donné.
Ma vie.
La vie.
Seule dans mon lit à attendre mes hommes, une épiphanie me transporte : j’ai sauvé deux vies.
En décidant ce confinement strict de mes parents dans la dépendance, je les ai sauvés de ce mal immonde qui aurait à coup sûr eu raison de leur santé fragile. Un rire de joie et de bonté m’envahit. Comme je suis heureuse et fière ! Quelles que soient les conséquences néfastes auxquelles je dois me préparer pour moi-même, je pourrai toujours jouir de la sérénité d’avoir fait ce qu’il fallait pour mes bien-aimés parents.
J’attends que Dolores ait fini de passer l’aspirateur au premier.
C’est long.
Long...
Un pâle sourire encore perceptible sur mes lèvres, malgré l’interminable attente, je reprends mon iPhone pour appeler mes parents, afin de les tenir au courant de cette situation.
C’est ma mère qui décroche. Je lui annonce que je suis atteinte du Covid-19, en phase avancée – une formule qui me paraît tout à fait adaptée pour décrire mon état. Elle me fait immédiatement part de son inquiétude à mon endroit. J’entends mon père derrière elle qui cherche à savoir ce qu’il se passe, et j’entends ma mère qui le lui explique.
– Qu’est-ce qu’on peut faire ? me demande ma mère.
Attendrie, je réponds d’une voix très faible :
– Pour m’aider, ce qu’il faut absolument que vous restiez chez vous, bien confinés, surtout lorsque les enfants jouent dehors – ce qui sera le cas aujourd’hui, car Dolores fait un grand ménage de la maison pour désinfecter. J’ai besoin de savoir que mes chers parents que j’aime sont à l’abri de ce fléau, et protégés le mieux possible, comme c’est le cas depuis que nous sommes arrivés. C’est crucial. Et pour vous, et pour ma tranquillité d’esprit – ce luxe indispensable à ma guérison.
Ma mère était émue et attendrie au bout du fil.
Lorsque nous avons raccroché, j’ai eu la satisfaction d’avoir été, encore une fois, une personne exemplaire, au sens strict.
Bien au-dessus de la mêlée.
Grand Seigneur.
Au retour de Victor, Dolores n’avait pas fini de nettoyer le manoir. À sa décharge, ce n’est pas seulement dû à sa lenteur : cette bâtisse est immense. Mais je repense à Marisol. Comme elle me manque. Quand tout cela sera fini, quand nous rentrerons à Paris, je la rappellerai. Peut-être que nous pourrions trouver un arrangement pour qu’elle revienne vivre avec nous.
Nous verrons.
Cependant, l’heure du déjeuner approchait à grand pas, et Dolores, incapable de faire plusieurs choses en même temps, n’a rien préparé. Victor m’appelle au téléphone. Le pharmacien n’a pas pu lui délivrer de choloroquine, parce qu’il n’en avait plus.
Colère.
L’égoïsme des gens m’atterre.
Et puis cet esprit d’apprenti sorcier... On ne prend de la chloroquine que lorsque le diagnostic ne fait pas l’ombre d’un doute, comme c’est le cas pour moi !
Dolores me monte mon Doliprane (j’ai horreur des génériques), et j’en engloutis une gélule avec quelques gorgées d’eau.
Je respire.
Coup de fil de Victor, qui me demande comment faire pour ce midi. Il est affamé, et les enfants aussi. Il ne peut décemment pas entrer dans la maison tant que Dolores n’a pas fini de tout nettoyer...
Je ne vois qu’une solution.
Je raccroche et je rappelle ma mère.
Lorsque je lui expose la situation, elle a l’air surpris – presque outré. Il me paraît pourtant indispensable que tout le monde y mette du sien. Elle finit donc par accepter de nourrir mes chevaliers servants en premier, avant elle et mon père.
Un peu plus tard, je l’observe par la fenêtre dresser le couvert sur la table de la petite terrasse accolée à la dépendance, et y poser au milieu une grande salade de toutes les couleurs. Ce n’est pas très élaboré, comme menu, mais enfin... à la guerre comme à la guerre !
Il est presque treize heures lorsque mes hommes se mettent à table. Au loin, j’entends l’aspirateur de Dolores qui poursuit son chemin au rez-de-chaussée et qui avale toute la poussière qu’il peut. Merveille de technologie, quand on y réfléchit. Bijou de technique. Courageuse machine, dont le bruit couvre à peine le chant des oiseaux.
Mésanges.
Bergeronnettes.
Merles.
Et mes petits étourneaux qui picorent la manne très simple concoctée au pied levé par ma mère.
Celle-ci pose ensuite une boîte de camembert ainsi que trois parts de gâteau maison dans des petits assiettes sur le rebord de la fenêtre, dont elle referme ensuite les deux battants.
Le repas se termine avec ce gâteau de grand-mère, mets trivial et roboratif.
Brut.
Je suis heureuse que mes enfants aient l’opportunité d’observer un peu ce que l’on mange dans les campagnes françaises.
Ma mère me rappelle pour savoir si c’est Dolores qui débarrassera, mais je n’aime mieux pas mélanger les services à vaisselle : si l’on se laisse aller au désordre, c’est la foire d’empoigne dans les placards des habitations.
Je lui conseille plutôt d’attendre quelques heures, de sorte que l’éventuelle charge virale s’estompe et qu’elle puisse débarrasser tout cela en toute sécurité – et puis après tout, ni Victor, ni Édouard, ni Henri ne présentent le moindre symptôme. Elle soupire et raccroche sans autre forme de procès.
J'effectue quelques exercices de respiration pour évacuer son agressivité.
Au milieu de l’après-midi, je suis réveillée par un bruit de vaisselle. Je me redresse dans mon lit pour voir au dehors : ce sont les garçons qui, en jouant au ballon, ont renversé le broc d’eau et l’ont cassé en mille morceaux.
Les aléas de la vie.
Vie de parent.
Étourdie par le mal qui m’étreint, je me rendors immédiatement.
Je suis réveillée par un coup de fil de ma mère. Je ne sais pas pourquoi je décroche.
Elle surjoue la panique pour m’annoncer que ma cousine, celle qui n’a de cesse de s’apitoyer sur son sort, a elle aussi attrapé le Covid-19. Je lève les yeux au ciel.
Évidemment.
Un rhume qui traîne, elle s’imagine l’avoir.
Ma mère insiste : les pompiers sont en train de l’emmener à l’hôpital local.
Je ris intérieurement en pensant à la tête que feront les urgentistes, et aux plaisanteries de carabin qu’ils s’échangeront lorsqu’ils verront débarquer cette hypocrondriaque en pleine santé.
Pour couper court à cette discussion inutile, je lui demande si elle a été testée positive à ce virus, à quoi ma mère répond : “Enfin Ludivine, tu sais bien, on ne teste plus les gens, sauf les cas graves, donc elle sera probablement testée bientôt”.
Ça, je demande à voir.
Pour l’instant, elle n’a pas été testée.
Comme c’est commode.
Nous raccrochons, et je me rendors paisiblement jusqu’à ce que Dolores m’apporte une soupe. Une soupe à quoi ? Je n’en sais rien. C’était du jamais vu : cette soupe n’avait aucun, mais vraiment aucun goût.
Quiconque chercherait à concocter un plat volontairement insipide n’y parviendrait pas avec autant de réussite que Dolores.
De nouveau, tristesse des papilles.
Mais je n’ai plus la force de me battre aujourd’hui.
—Ludivine de Saint Léger
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Perte d'odorat d'appétit de gout anosmie agueusie Covid 19 Sars-Cov-2 Maladie Neurologique. Signes neurologiques de l’Infection par le SARSCoV-2: Des signes neurologiques centraux: les symptômes du covid 19 Céphalées, Vertiges, Troubles de la conscience, Témoignerait d’une infection non contrôlée, Passage de la barrière hémato-encéphalique. Mode d’entrée des virus respiratoires dans le système nerveux central. la voie hématogène, la voie nerveuse, la voie nerveuse, Virus doit pénétrer une cellule nerveuse Remonter le long de son axone vers SNC. Le nerf olfactif, communique l’épithélium nasal, SNC via bulbe olfactif; Les branches du nerf vague, le tronc cérébral. Capacités neuro-invasives des coronavirus. Aucune des études ne fournit suffisamment de données permettant de distinguer les symptômes neurologiques résultants des complications du Covid-19: Fièvre mal tolérée, Déshydratation, Acidose métabolique, Hypoxémie et/ou hypercapnie. LES CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES ET BIOLOGIQUES DE DEUX TABLEAUX NEUROLOGIQUES LIÉS AU SARS-COV-2: perte d'odorat avec ou sans fièvre, de fonctionnement du gout au cours du coronavirus covid 19 apres un rhume, causes de la perte d'odorat d'appetit , durée, perte d'odorat coronavirus rhume traitement. le retentissement de perte d'odorat dans la vie pratique: Incapacité à identifier ses odeurs corporelles, le linge sale, les odeurs de saleté. sur le plan Psychologique: anxiété, dépression et Baisse de la libido. si vous avez eu déjà le problème d'odorat sans nez bouche, ou du gout, veuillez laisser votre témoignage sur la perte de l'odorat et du gout et que faire dans le commentaire, merci.
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Les médecins prenant en charge les patients infectés par le coronavirus SARS-CoV-2 ne cessent chaque jour d’en apprendre davantage sur le Covid-19.
Récemment, ils ont constaté que certains patients infectés présentent, parfois avant tout autre signe clinique, une anosmie (perte de l’odorat), souvent associée à une agueusie (perte du goût). Très récemment, des symptômes digestifs, et mêmes dermatologiques, ont été rapportés. Parallèlement, les données s’accumulent sur l’atteinte cardiaque associée au Covid-19 et son impact sur la mortalité. Ces publications montrent que la maladie Covid-19 peut se présenter sous de multiples formes cliniques.
Des articles décrivent également la complexité du profil clinique et biologique chez certains patients. Ont ainsi été décrits des cas d’infection asymptomatique chez des individus dont certains présentent dans les prélèvements nasopharyngés une charge virale similaire à celle observée chez des patients symptomatiques. De même, des cas de patients modérément symptomatiques malgré la présence d’importantes anomalies pulmonaires visibles au scanner thoracique ont été rapportés.
Grippe et Covid-19
Écoulement nasal, fièvre, toux, courbature, fatigue : les premiers symptômes du Covid-19 sont comparables à ceux de la grippe. Deux infections respiratoires dont les virus responsables ont en commun de se transmettre par voie aérienne. On comprend qu’il n’était pas forcément facile de faire la part des choses entre ces deux pathologies en janvier dernier en Chine, comme l’atteste un cas rapporté le 11 mars dans la revue en ligne Emerging Infectious Diseases.
L’histoire est celle d’un homme de 69 ans admis au China-Japan Friendship Hospital de Pékin pour une fièvre et une toux sèche. Ce patient, qui s’était rendu à Wuhan entre le 18 décembre 2019 et le 22 janvier 2020, a commencé à présenter des symptômes le 23 janvier. Le scanner thoracique a alors montré des images anormales du poumon droit (« aspect en verre dépoli »). Son récent voyage dans la ville épicentre de l’épidémie alerte l’équipe soignante. Les examens sur les prélèvements nasopharyngés reviennent négatifs pour le SARS-CoV-2 mais sont positifs pour le virus grippal Influenza A. Il s’agit de tests PCR (polymerase chain reaction ou amplification en chaîne par polymérase) qui détectent le matériel génétique viral. Le patient quitte alors l’hôpital mais les médecins lui demandent toutefois de rester confiné à domicile. Son état clinique se dégrade. Le patient est de nouveau hospitalisé. Le scanner thoracique montre cette fois une atteinte pulmonaire diffuse, témoignant d’un syndrome respiratoire aigu sévère.
Les médecins réalisent un quatrième test diagnostique PCR sur les crachats qui revient encore négatif. Ils pratiquent alors une bronchoscopie avec recueil du liquide de lavage broncho-alvéolaire (LBA), examen consistant à instiller du sérum physiologique au niveau des bronches et à le réaspirer. Des examens sophistiqués de biologie moléculaire (analyse métagénomique) révèlent la présence du matériel génétique du SARS-CoV-2 dans le liquide de LBA. Le test PCR est également positif sur ce même prélèvement.
Ce cas clinique montre la difficulté de diagnostiquer le Covid-19 en cas de résultats faussement négatifs sur les prélèvements nasopharyngés mais positifs pour un autre virus respiratoire.
Tests PCR positifs après guérison clinique
Autre situation complexe : celle de patients guéris du Covid-19 chez lesquels on détecte encore le SARS-CoV-2. Des radiologues et biologistes du Zhongnan Hospital de l’université de Wuhan ont rapporté le 27 février dans le Journal de l’Association Médicale Américaine (JAMA) le cas de quatre patients, professionnels de santé, ayant été exposés au coronavirus. Tous ont un test diagnostique PCR positif et leur scanner thoracique montre des images pulmonaires anormales*. Chez ces quatre patients, la maladie Covid-19 est légère à modérée. Ils ont été autorisés à quitter l’hôpital après que l’équipe médicale a observé la résolution des symptômes et des anomalies au scanner thoracique, ainsi que l’absence de détection de l’ARN viral dans deux séries d’échantillons des voies aériennes supérieures prélevés à 24 heures d’intervalle. Selon les cas, il s’est écoulé entre 12 et 32 jours entre le début des symptômes et la guérison.
A la sortie de l’hôpital ou à l’arrêt de la quarantaine, ces patients vont alors se soumettre à des tests PCR sur des prélèvements respiratoires entre le 5e et 13e jour après la guérison clinique. Tous se révèlent positifs. Ces résultats semblent donc indiquer qu’une petite proportion de patients guéris peut encore être porteuse du coronavirus.
Les auteurs de cette publication ne fournissent cependant pas de données quantitatives ou semi-quantitatives. En d’autres termes, on ignore l’importance de la charge virale. Or, on ne peut conclure qu’un individu est contagieux sur la base d’un test PCR positif, en l’absence de quantification. On considère en effet que seule la culture du virus permet de déterminer le potentiel infectieux du prélèvement. Mais cette technique n’est pas réalisable en routine.
Il n’empêche que pour certains spécialistes chinois, cette publication semble néanmoins indiquer que même lorsque deux tests PCR consécutifs sont négatifs, des tests PCR supplémentaires pour suivre l’excrétion virale post-guérison pourraient être utiles chez certains patients (notamment en fonction de la charge virale) avant de recommander la levée du confinement. Et de fortement préconiser un maintien de l’isolement pendant deux semaines après la guérison clinique.
Des symptômes digestifs fréquents
Plusieurs études convergent pour décrire depuis peu la présence de signes digestifs dans l’infection à SARS-CoV-2. Des chercheurs chinois ont récemment analysé la symptomatologie digestive chez des patients atteints de Covid-19 et admis dans trois hôpitaux de la province de Hubei : le Wuhan Hanan Hospital, le Wuhan Union Hospital et le Huanggang Central Hospital, spécialement construit pour les patients Covid-19 à 80 km de Wuhan.
Il s’avère que les patients Covid-19 peuvent présenter une diarrhée comme premier symptôme de la maladie. Dans de rares cas, un patient peut même présenter des symptômes digestifs en l’absence de symptômes respiratoires.
Publiée le 28 mars dans l’American Journal of Gastroenterology, cette étude rétrospective a porté sur 204 patients (âge moyen : 54 ans). Parmi eux, plus de la moitié (103 patients) ont présenté un ou plusieurs symptômes digestifs. Ils étaient 97 à avoir développé des symptômes respiratoires et digestifs. Par ailleurs, 6 patients n’ont présenté que des signes digestifs, en l’absence donc de symptômes respiratoires.
Au total, 18 % des patients ont présenté un symptôme gastro-intestinal spécifique (diarrhée, nausées, vomissements ou douleurs abdominales). Si l’on ne considère que la diarrhée, 17 % des malades ont eu des selles liquides (non abondantes et généralement trois fois par jour). Les patients développant des symptômes digestifs présentent également une élévation des enzymes hépatiques.
Les auteurs ont observé qu’au fur et à mesure que la maladie s’aggrave, les symptômes digestifs sont plus prononcés. Il n’a cependant pas été observé de différences entre les patients diarrhéiques et les autres en termes de durée de séjour en soins intensifs ou de mortalité. Cette étude montre donc que la moitié des patients hospitalisés présentent des symptômes digestifs. Il s’agit là, selon les auteurs, d’un résultat important dans la mesure où, si les cliniciens ne tiennent compte que de la seule symptomatologie respiratoire, ils pourraient ne pas porter le diagnostic de Covid-19 chez des patients ne présentant pas initialement de symptômes respiratoires ou ne poser ce diagnostic qu’une fois que ceux-ci surviennent.
Les auteurs ont par ailleurs noté que le délai entre le début des symptômes digestifs et l’admission à l’hôpital est significativement plus long (9 jours) pour les patients présentant des symptômes digestifs que chez les autres (7 jours). Selon eux, il importe de savoir évoquer le diagnostic de Covid-19 lorsque des patients à risque, possiblement exposés au SARS-Co-2, présentent de la fièvre et des symptômes digestifs, même en l’absence de symptomatologie respiratoire.
Comment expliquer que le SARS-CoV-2 puisse entraîner des symptômes digestifs ? Les auteurs formulent plusieurs hypothèses. Tout d’abord, le SARS-CoV-2 est similaire au coronavirus du SARS (SARS-CoV). Tous deux utilisent le récepteur ACE2 comme porte d’entrée dans les cellules qu’ils infectent. Or, le SARS-CoV provoque une atteinte hépatique en augmentant l’expression du récepteur ACE2 dans le foie. Le SARS-CoV-2 peut également endommager, directement ou indirectement, le système digestif par l’intermédiaire de la réponse inflammatoire de l’organisme. Plusieurs études ont par ailleurs montré la présence du matériel génétique du virus dans les selles (jusqu’à 53 % des patients analysés). Enfin, il est possible que la présence du coronavirus perturbe le microbiote intestinal. Des études visant à analyser l’impact du SARS-CoV-2 sur la flore bactérienne intestinale sont en cours.
Transmission oro-fécale ?
Les chercheurs indiquent ne pas avoir recherché la présence du matériel génétique du coronavirus SARS-CoV-2 dans les selles des patients et n’ont donc pas été en mesure d’établir une possible corrélation entre la quantité de virus dans les échantillons fécaux et la fréquence ou la sévérité de la symptomatologie digestive. Des travaux ultérieurs devront explorer cette question dans la mesure où des études ont montré la présence de l’ARN du SARS-CoV-2 et/ou de particules virales en microscopie électronique dans les selles de patients Covid-19.
Une étude chinoise pédiatrique, parue le 13 mars dans la revue Nature Medicine, a ainsi montré chez 8 enfants la persistance d’une excrétion fécale du virus alors que les prélèvements nasopharyngés étaient redevenus négatifs. Ces résultats soulèvent donc la possibilité d’une transmission oro-fécale par des matières fécales infectées.
De même, une étude chinoise parue le 11 mars dans le JAMA, portant sur 205 patients adultes atteints de Covid-19, a détecté par PCR la présence du coronavirus dans 29 % des échantillons fécaux (44 sur 153 analysés). Des particules virales viables ont également été observées en microscopie électronique dans quatre prélèvements de selles provenant de deux patients qui n’avaient pas de diarrhée.
Enfin, des pédiatres de l’université chinoise de Hong Kong ont rapporté le 28 mars dans le Journal of Microbiology, Immunology and Infection les résultats d’une étude évaluant par PCR la cinétique d’élimination du coronavirus dans les voies respiratoires et dans les selles de trois enfants âgés de 5, 6 et 15 ans atteints de Covid-19 d’intensité légère à modérée. Un seul enfant (5 ans) a présenté des symptômes gastrointestinaux (douleurs abdominales et diarrhée).
Il s’avère que le SARS-CoV-2 peut persister dans l’appareil digestif plus longtemps que dans le système respiratoire. En effet, le coronavirus a disparu dans les voies respiratoires dans les deux semaines suivant la diminution de la fièvre alors que l’ARN viral est parfois resté détectable dans les selles pendant plus de quatre semaines. Plus précisément, chez deux enfants, le matériel génétique du SARS-CoV-2 a été détecté 8 et 20 jours après l’absence de détection du virus dans les prélèvements respiratoires. Chez le troisième enfant, la disparition du SARS-CoV-2 dans les selles est intervenue 20 jours après celle de l’ARN viral dans les échantillons respiratoires, soit 30 jours après le début de l’hospitalisation.
L’excrétion persistante du virus dans les selles d’enfants Covid-19 soulève la possibilité qu’il puisse être transmis par la voie oro-fécale, d’autant que le virus vivant a été cultivé à partir de selles dans certains cas. Les auteurs estiment que la détection du SARS-CoV-2 devrait être un préalable à la décision de sortie de l’hôpital et de la levée du confinement. Selon eux, des efforts massifs devraient être déployés à tous les niveaux pour empêcher la propagation de l’infection chez les enfants après la réouverture des jardins d’enfants et des écoles.
L’ensemble de ces résultats souligne l’extrême importance de l’hygiène, en particulier du lavage des mains, pour éviter une transmission oro-fécale, même si celle-ci n’est pas confirmée à ce jour.
Signes dermatologiques
Très récemment, les manifestations cutanées liées au Covid-19 ont également retenu l’attention de dermatologues italiens. A ceux qui s’étonneraient qu’un spécialiste des maladies de la peau s’intéresse à une pathologie dominée par les symptômes respiratoires, il faut avoir à l’esprit que les dermatologues de Lombardie ont été, comme d’autres médecins, en première ligne lorsque les malades infectés par le SARS-CoV-2 ont afflué en masse dans les hôpitaux du nord de l’Italie. Ils ont notamment travaillé dans les postes de triage des patients afin d’optimiser les circuits de prise en charge, de même que dans les unités accueillant les patients testés positifs au SARS-CoV-2.
Publié le 26 mars dans l’European Academy of Dermatology and Venereology, une étude a recensé les signes dermatologiques observés chez des patients atteints de Covid-19. Cet article ne ressemble pas à un classique article de dermatologie dans la mesure où il ne comporte aucune photographie des lésions observées. Il n’était en effet pas question pour les dermatologues de passer de chambre en chambre avec un appareil photographique potentiellement contaminé par le virus.
© U.S. Army photo by Patricia Dea
Ont été exclus de l’analyse les patients qui avaient reçu un nouveau traitement dans les 15 jours, dans la mesure ils auraient pu développer un effet secondaire dermatologique. Au total, sur les 88 patients étudiés, 18 (20 %) ont présenté des manifestations cutanées : 8 au début de la maladie et 10 en cours d’hospitalisation. Il s’agissait de rash érythémateux (rougeur), d’une urticaire diffuse ou encore de vésicules. Les lésions siègent le plus souvent au niveau du tronc et cicatrisent en quelques jours. Elles ne sont pas corrélées à la sévérité de la maladie et ressemblent à celles observées dans des infections virales courantes.
Fréquentes lésions cardiaques
Une autre problématique ressort au vu des données cliniques les plus récentes : celle de l’impact de l’atteinte cardiaque sur la mortalité des patients hospitalisés.
Tout commence lorsque le 24 janvier dernier, des médecins du Jin Yin-tan Hospital de Whuan décrivent dans The Lancet les caractéristiques cliniques de 41 patients chinois hospitalisés pour pneumonie et infectés par ce que l’on désigne alors comme le nouveau coronavirus virus 2019 (2019 n-CoV), on apprend alors que cinq d’entre eux présentent une atteinte cardiaque aiguë, soit 12 % des individus de cette cohorte. L’atteinte cardiaque est définie par une élévation importante de la concentration dans le sang d’un marqueur (troponine, une protéine du muscle cardiaque) ou la présence d’anomalies à l’électrocardiogramme ou à l’échocardiographie.
Deux semaines plus tard, le 7 février, une équipe du Zhongnan Hospital de Wuhan rapporte dans le JAMA les complications développées par 85 patients hospitalisés pour une pneumonie associée au nouveau coronavirus. Parmi eux, environ 16 % ont présenté un trouble du rythme cardiaque (arythmie) et 7 % une atteinte cardiaque.
On sait depuis peu que le syndrome respiratoire aigu sévère lié au coronavirus SARS-CoV-2 peut parfois s’accompagner d’une atteinte du muscle cardiaque (myocarde).
Des études ont évalué la concentration sanguine de marqueurs cardiaques, à savoir des substances normalement présentes dans le muscle cardiaque mais qui ne sont libérées dans la circulation que si le myocarde est endommagé ou nécrosé.
Des médecins du Renmin Hospital de l’université de Wuhan ont rapporté le 27 mars dans la revue JAMA Cardiology l’importance de l’atteinte cardiaque en termes de mortalité. Leur étude a porté sur 416 patients hospitalisés pour Covid-19. Environ 20 % des patients ont présenté une atteinte cardiaque définie par une forte élévation dans le sang de la troponine (hsTNI ou troponine ultra-sensible), reflet d’une souffrance du myocarde.
En comparaison avec les patients ne présentant pas d’atteinte cardiaque, ceux qui avaient développé ce type de lésion étaient plus âgés (âge médian 74 ans versus 60 ans). La présence d’une pathologie préexistante (hypertension, diabète, maladie coronarienne, insuffisance cardiaque, maladie cérébrovasculaire) était plus fréquente chez les patients avec atteinte cardiaque. Ces derniers avaient un taux plus élevé de globules blancs (leucocytes), de peptide natriurétique (substance qui s’accumule dans le sang en cas d’insuffisance cardiaque sous l’effet de l’étirement des fibres du muscle cardiaque) et de protéines témoins d’une réponse inflammatoire : protéine C-réactive (CRP), procalcitonine.
Surtout, les patients présentant une atteinte cardiaque étaient significativement plus nombreux (58 %) à présenter une détresse respiratoire aiguë que les autres (4 %). Parmi eux, le taux de mortalité était significativement plus élevé (51 %) que chez les patients ne présentant pas d’atteinte cardiaque (4,5 %).
Les mécanismes possibles de l’atteinte cardiaque
Il reste à comprendre comment un coronavirus peut provoquer une atteinte cardiaque. Publiée en 2006, une étude menée auprès de 121 patients atteints de SARS (lié à l’infection par le coronavirus SARS-CoV) avait montré la présence d’une hypertension chez la moitié d’entre eux (61 patients). Parmi eux, environ 72 % présentaient une accélération du rythme cardiaque. Cette tachycardie, qui cédait généralement spontanément, n’était pas associée à un risque de décès. Une situation qui n’a rien à voir avec ce que l’on observe avec le SARS-CoV-2.
En effet, les cardiologues de Renmin Hospital de Wuhan indiquent que plus de la moitié des patients atteints de Covid-19 ayant présenté une atteinte cardiaque au cours de l’hospitalisation sont décédés.
Concernant les patients de MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient), il a été montré que cette infection due au coronavirus MERS-CoV peut provoquer une inflammation du muscle cardiaque (myocardite aiguë avec œdème du myocarde et lésions du ventricule gauche au niveau de sa pointe et des faces latérales). Cette atteinte cardiaque pourrait être directement provoquée par le coronavirus dans la mesure où le récepteur ACE2, porte d’entrée du coronavirus dans les cellules humaines, est fortement exprimé dans le cœur. On peut donc logiquement penser que l’atteinte cardiaque observée chez les patients Covid-19 implique le récepteur ACE2.
Il ne semble pas que les choses soient si simples. En effet, une récente étude anatomopathologique n’a trouvé que peu de cellules inflammatoires infiltrées dans le tissu cardiaque de patients autopsiés. De plus, les lésions du myocarde ne sont pas importantes. Il semblerait donc que le virus SARS-CoV-2 ne soit pas directement responsable de l’atteinte cardiaque. Des études sont donc nécessaires pour déterminer si le virus peut lui-même engendrer des dommages du muscle cardiaque.
« Orage » de cytokines
Il se pourrait que l’atteinte cardiaque à la phase aiguë résulte de ce que les immunologistes appellent un « orage cytokinique », autrement dit une libération massive de molécules inflammatoires produites par le système immunitaire fortement sollicité pour lutter contre l’infection virale. Cette réaction incontrôlée, liée à une surproduction de ces messagers chimiques produits par l’activation continue de cellules immunitaires (lymphocytes, macrophages), engage le pronostic vital dans la mesure où elle est responsable d’une inflammation généralisée, d’une instabilité de la pression sanguine et de la détérioration du fonctionnement de plusieurs organes (défaillance multiviscérale). Il a été montré que les patients admis pour Covid-19 en soins intensifs avaient des taux sanguins élevés en cytokines, notamment en interleukines (IL-2, IL-7, IL-10) et TNF-alpha. Ces molécules inflammatoires pourraient entraîner la mort des cellules musculaires cardiaques (cardiomyocytes).
Les chercheurs du Renmin Hospital de l’université de Wuhan indiquent avoir enregistré des taux significativement élevés de marqueurs de l’inflammation (CRP, procalcitonine) chez les patients présentant une atteinte cardiaque.
Le 27 mars, une étude publiée dans JAMA Cardiology, conduite par des médecins du Zhongan Hospital de l’université de Wuhan auprès de 187 patients Covid-19, a rapporté des résultats similaires. Environ 28 % des patients ont développé une atteinte cardiaque, définie par une élévation majeure du taux sanguin de troponine T. Les auteurs ont trouvé que la mortalité était significativement plus élevée chez les patients qui présentaient des taux élevés de troponine T que chez ceux qui avaient des taux normaux de ce marqueur cardiaque. Le taux de létalité était respectivement dans les deux groupes d’environ 59 % et 9 %.
En comparaison avec les patients ayant un taux normal de troponine T, ceux présentant des taux élevés de cette protéine présentaient un taux plus important de complications : détresse respiratoire, troubles graves du rythme cardiaque (arythmies malignes), insuffisance rénale aiguë, trouble aigu de la coagulation. La présence conjointe d’une pathologie cardiovasculaire préexistante et de taux élevés de troponine T était associée durant l’hospitalisation à un taux de mortalité important (69 %). Celui-ci était nettement inférieur (35 %) dans le groupe de patients fragilisés par une maladie cardiovasculaire mais ne présentant pas un taux élevé de troponine T. Enfin, le taux de létalité était de 13 % parmi les patients sans pathologie cardiovasculaire préexistante et avec un taux normal de troponine T.
Les taux élevés de troponine T étaient significativement associés aux taux de marqueurs de l’inflammation (CRP et peptide natriurétique NT-proBNP*), indiquant ainsi l’association entre l’atteinte myocardique et l’intensité de l’inflammation.
Ces informations, qui parviennent en temps réel à la communauté médicale, sont de la plus grande importance dans la mesure où elles indiquent que le Covid-19 peut non seulement aggraver une pathologie cardiovasculaire préexistante (ce qu’indiquaient des publications fin février et début mars)** mais également induire une atteinte du muscle cardiaque significativement associée à une mortalité accrue.
Myocardite aiguë
L’atteinte cardiaque peut également se présenter sous une forme atypique chez des patients sans aucun antécédent cardiovasculaire. Des médecins de l’Institut de cardiologie de Brescia (Italie) ont rapporté le 27 mars dans JAMA Cardiology le cas d’une femme de 53 ans, en bonne santé et ne présentant pas de pathologie cardiaque pré-existante.
Admise aux urgences pour intense fatigue depuis deux jours, elle ne présente pas de gène respiratoire, ni de douleurs dans la poitrine. Elle n’est pas fiévreuse. Sa tension artérielle est basse (90/50 mmHg). La radiographie pulmonaire ne montre rien de particulier. Les examens sanguins montrent en revanche une élévation de deux marqueurs de souffrance du muscle cardiaque : la troponine T et le peptide natriurétique (NT-proBNP). Le test PCR sur un écouvillonnage nasopharyngé revient positif pour le SARS-CoV-2. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) permet de poser le diagnostic de myocardite aiguë (inflammation du muscle cardiaque). La patiente a également développé, en regard des cavités cardiaques droites, un épanchement liquidien dans le péricarde, l’enveloppe qui entoure le cœur. Elle présente donc une myopéricardite aiguë, alors même qu’elle ne souffre d’aucune gène respiratoire.
Une semaine auparavant, des médecins chinois avaient rapporté dans l’European Heart Journal un cas de myocardite fulminante chez un homme de 37 ans atteint de Covid-19. Ce patient a été traité avec succès par corticoïdes et immunoglobulines.
Ainsi, les données convergent pour souligner la réalité de l’atteinte cardiaque dans le Covid-19, parfois même en l’absence de symptômes respiratoires et de pneumonie. Cela tranche avec les premières publications qui décrivaient principalement l’intensité de la symptomatologie respiratoire et la prise en charge de l’infection virale. C’est la raison pour laquelle on ne dispose pas encore de données précises en matière d’échocardiographie, d’IRM cardiaque ou de dosages sanguins des cytokines inflammatoires. Une situation qui devrait rapidement évoluer.
On le voit, les organes concernés par l’infection par le SARS-CoV-2 sont nombreux (poumon, intestin, cœur). Des lésions hépatiques et rénales ont également été décrites. Tout ne se limite donc pas dans le Covid-19 à une atteinte de l’appareil respiratoire (pneumonie) et de la sphère ORL (toux, anosmie, agueusie). Les données sur l’impact clinique de ce nouveau coronavirus s’accumulent à un rythme effréné et génèrent de nombreuses hypothèses sur les mécanismes en cause. Parallèlement, de nombreux essais cliniques de candidats-médicaments sont en cours ou programmés et plusieurs pistes vaccinales sont à l’étude.
Alors que la recherche progresse sur tous les fronts, les messages de prévention, particulièrement envers les personnes les plus fragiles, sont en revanche toujours les mêmes : se laver les mains régulièrement et observer une distanciation sociale.
Marc Gozlan (Suivez-moi sur Twitter, sur Facebook)
* Peptide natriurétique NT-proBNP : fragment N-terminal du proB.
** La présence d’une pathologie cardiovasculaire préexistante peut favoriser la survenue d’une atteinte cardiaque lors de la maladie Covid-19, comme l’a souligné une étude chinoise parue dans le New England Journal of Medicine le 28 février. En comparaison avec les survivants, les cas mortels étaient plus fréquents parmi les patients présentant une hypertension, un diabète, une maladie coronarienne.
Le 3 mars, une étude chinoise publiée dans la revue Intensive Care Medicine a également analysé les facteurs associés à la mortalité. L’existence d’une maladie cardiovasculaire était plus fréquente chez les patients Covid-19 qui étaient décédés (13 sur 68) que chez ceux qui avaient survécu (0 sur 82). Parmi 68 cas mortels, 36 étaient décédés d’une insuffisance respiratoire, 5 d’une atteinte cardiaque et d’une insuffisance circulatoire et 22 de causes respiratoire et cardiaque, 5 autres d’une cause indéterminée.
Chez ces patients porteurs d’une pathologie cardiovasculaire préexistante, l’intense réaction inflammatoire peut avoir de sérieuses conséquences. En effet, sous l’effet de l’inflammation généralisée, les plaques inflammatoires d’athérosclérose auraient plus tendance à se rompre, entraînant l’obstruction d’une artère coronaire. De même, l’inflammation peut entraîner une augmentation de la coagulation du sang, pouvant se traduire par la formation d’un caillot sanguin au niveau de la zone de rupture d’une plaque d’athérome. Là encore, source de complications (notamment embolie pulmonaire) chez ces patients fragiles.
Pour en savoir plus :
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Der langfristige klinische Status von pädiatrischen Patienten nach positivem Test auf COVID-19 Eine kürzlich veröffentlichte Studie in Grenzen in der Neurologie fanden heraus, dass die häufigsten langen COVID-Symptome in der pädiatrischen Population eine höhere Prävalenz bei Patienten im Altersbereich von 6 bis 17 Jahren aufwiesen und mit denen bei Erwachsenen identisch waren. Obwohl die neurologischen Manifestationen des Post-COVID-Syndroms im Laufe der Zeit nachließen, blieben die psychologischen Auswirkungen bestehen, insbesondere bei Patienten im Alter zwischen 6 und... #Angst #Anosmie #Atmung #Betonen #Bewegungsapparat #chronisch #Coronavirus #Coronavirus_Krankheit_COVID_19 #Covid_19 #Depression #Entzündung #Ermüdung #Frequenz #Jugendliche #Kinder #Kopfschmerzen #Neurologie #Pandemie #Posttraumatische_Belastungsstörung #SARS #SARS_CoV_2 #Schmerzen #Schwere_akute_Atemwegserkrankungen #Schweres_akutes_respiratorisches_Syndrom #Sterblichkeit #Syndrom #Trauma #Virus #Zirkadianer_Rhythmus #Zwangsstörung
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