#Anciens combattants
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3 février : la journée des anciens combattants en Thaïlande
Lors de la Journée des anciens combattants (วันทหารผ่านศึก), la cérémonie officielle de commémoration se déroule au Monument de la Victoire (อนุสาวรีย์ชัยสมรภูมิ ) à Bangkok. Le monument a été érigé en juin 1941 à l’issue la guerre qui a opposé la Thaïlande à la France du 28 novembre 1940 au 9 mai 1941 afin d’obtenir une rectification des frontières.
Cette guerre opposait le royaume du Siam, cherchant à récupérer des provinces occupées par la France depuis un demi-siècle, aux autorités de Vichy. Ces dernières ont, dans un premier temps, bien résisté et même remporté une bataille navale. Mais l’intervention du Japon a offert la victoire aux Thaïlandais qui récupèrent une partie de l’actuel Cambodge (les provinces de Phra Tabong, Lan Chang, Phibunsongkhram et Nakhon Champassak), rétrocédée à la France en 1947.
Depuis 1968, des coquelicots rouges sont vendus à l'occasion de la Journée des anciens combattants en Thaïlande, à l'initiative de l'Organisation des anciens combattants, un geste inspiré des commémorations britanniques. L'argent de la vente des coquelicots est reversé aux anciens combattants et à leurs familles. La Thaïlande n’a pas participé à une guerre depuis bien longtemps et elle a été épargnée par la Seconde guerre mondiale et les guerres coloniales qui ont ravagé l’Indochine. Il n’y a pas eu beaucoup d’anciens combattants siamois (thaïlandais) au XXe siècle. Le dernier est mort en 2003 à l’âge de 106 ans, lieutenant Yod Sangkrungreung (1897-2003) avait combattu comme volontaire siamois au sein de l’armée française pendant la Première Guerre mondiale. Le président Chirac l’avait décoré de la Légion d’honneur à l’occasion de ses 100 ans.
La date de la Journée des anciens combattants corresponds simplement à l’anniversaire de la fondation de l'Organisation des anciens combattants de Thaïlande (องค์การสงเคราะห์ทหารผ่านศึก), créée le 3 février 1948. Son site internet.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 3 février 2025
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Saint-Paul-de-Varces Souvenir : la barquette à 8 € qui choque : Une barquette à 8 € pour le Souvenir des Anciens Combattants (Champ la Porte) : notre équipe partage la
désapprobation de proches qui ont été choqués par ce "geste" de l'actuelle municipalité. Les Anciens Combattants méritent mieux ! On peine à comprendre une telle décision.
20/11/2024
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Le Général des anciens d’outremer à Perpignan !

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#Anciens combattants#anciens d’outremer#colonel STANGHELLINI#général de corps d’armée#Jacques Bonnafos#Journal Catalan#Le Journal Catalan#marsouins#Philippe Bonnet#Pyrénées-Orientales#Rima#Troupes de marine
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11 novembre : la flamme du Soldat inconnu à Saint-James

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#anciens combattants#centenaire de la flamme du soldat inconnu#Enfants#flamme du soldat inconnu#Paul Lebey#Saint-James#sapeurs pompier#vêtements Saint-James
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"Vétérans chômeurs," La Presse. June 19, 1933. Page 7. ----- Un rassemblement des anciens combattants chômeurs, sous les auspices de la Société du Bien-Etre des Vétérans aura lieu demain soir à 8 h. 15 dans la salle du Crusader Club, 57 rue Prince-Arthur Est. Des orateurs bien connus vont adresser la parole en anglais et en francais. Le colonel G.-J. Boyce, D. S. O., M.D., présidera.
#montreal#anciens combattants#unemployed veterans#chômeurs#société du bien-etre des vétérans#canadian veterans#canadian veterans in politics#great depression in canada
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#D-day#Never forget#Mai dimenticare#Nie vergessen#N’oubliez jamais#History#Storia#Geschichte#Histoire#Veterans#Veterani#Veteranen#Ancien combattants
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L’été en poche (01): Le soldat désaccordé
Dans ce roman historique, Gilles Marchand mène l'enquête pour retrouver un soldat disparu de la Grande Guerre. Ce faisant, il poursuit son exploration des cabossés de la vie avec toujours la même humanité.
En 2 mots: Dans ce roman historique, Gilles Marchand mène l’enquête pour retrouver un soldat disparu de la Grande Guerre. Ce faisant, il poursuit son exploration des cabossés de la vie avec toujours la même humanité. Ma note: ★★★★ (j’ai adoré) Si vous voulez en savoir plus… Ma chronique complète publiée lors de la parution du roman en grand format: Le soldat désaccordé Les premières lignes: «…
#Amour#ancien combattant#apparition#champ de bataille#Disparition#Enquête#espoir#Famille#gueules cassées#héros#Humanité#infirmière#mission#Paris#Première Guerre mondiale#soldat#solidarité#témoignages#vie de couple
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Communique N°001-MDAC-2024 du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants relatif aux propos de violations de droits de l'homme avances par le Colonel Alpha Yaya Sangare dans son ouvrage intitule "Mali: le défi du terrorisme en Afrique"

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#Afrique#anciens#Colonel Alpha Yaya Sangare#Combattants#COMMUNIQUE#défi#DEFENSE#Droits de l’Homme#Mali#ministère#N°001-MDAC-2024#ouvrage#Terrorisme#violations
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Tu peut poster un extrait de silent as shadows s'il te plait?
Bien sûr! J'espère que la traduction n'est pas trop mauvaise! Je suis désolé s'il contient beaucoup d'erreurs. 💙💙💙
(Keep scrolling for English, I hope the translation doesn't suck too bad)
Le moment de méditation de Rey'ka fut interrompu lorsque Toruk secoua la tête et qu'une main douce se posa sur son épaule. Son amie d'enfance la plus âgée sourit et salua les guerriers Omatikaya qui avaient débarqué et attendaient avec impatience qu'elle s'adresse à eux. Une partie d'elle se demandait pourquoi ils étaient si... excités? Était-ce le mot? Spider lui a tout raconté sur le précédent olo'eyktan et ses incroyables exploits sous le manteau de Toruk Makto.
Alors que la majeure partie d'elle était encore en train de s'adapter à tant d'attention, le reste de Rey'ka se retrouva à ne pas aimer ça. Elle était tellement habituée à être négligée ou mise de côté à cause de sa 'malédiction' qu'elle n'a jamais appris ce que c'était que d'être si importante pour quelqu'un. Eh bien... il y en avait quelques-uns. Son père. Calme. Et son frère.
Elle leva le menton un peu plus haut et suivit ses anciens amis. Elle regarda le Samson comme s'il allait prendre vie tout seul et l'écraser dans des mâchoires métalliques. Mais elle s'est ensuite arrêtée net lorsqu'elle a vu les gens sortir de l'avion. Encore des gens du ciel!
Pas beaucoup, mais un seul suffisait pour attirer son attention. Plus d'alliés. Finis les humains qui ont choisi le peuple. Spider lui avait raconté tellement d'histoires sur ses amis ; elle savait qu'il y en avait davantage parmi les Omatikaya. Quelques Na'vi portant des vêtements de skypeople étaient également avec eux. Rey'ka regarda les chefs de clan alors qu'ils se saluaient, puis revint vers un Na'vi grand et mince, vêtu de vêtements beiges ressemblant à des humains et orné de ce qu'elle reconnut immédiatement comme des bijoux de style Olangi.
Rey'ka se souvint des histoires que son père lui racontait sur la dernière grande bataille des Olangi. Même s'ils n'étaient pas partis, le clan dans son ensemble a été grièvement blessé en combattant pour Eywa. Lorsqu'elle repensait à ces histoires, surtout lorsqu'elle et son père étaient restés chez les Tayrangi, Rey'ka sentit quelque chose se serrer dans son cœur à la pensée de ce qui s'était réellement passé toutes ces années auparavant. Oui, elle n'avait que 8 ans. Mais son peuple était là... les Olangi étaient là... les Tayrangi... Omatikaya... qui d'autre...?
Le grand et mince Na'vi s'approcha d'elle avec sa main descendant de son front pour la saluer. Avant que la main de l'homme ait fini son mouvement, la main de Rey'ka tendit la main et attrapa sa main. Personne ne l'a vu et l'homme s'est figé dans un mélange de surprise et de peur.
Tout le monde se fige. Qu'avait fait cet homme pour insulter le septième Toruk Makto...?
Les oreilles de Rey'ka se retirèrent et sa queue remua rapidement. Elle regarda la main de l'homme entre eux, la tournant et appuyant son pouce sur sa paume jusqu'en dessous des jointures jusqu'à ce que les doigts s'étirent sous la pression. Un...deux...trois....
Les yeux de Rey'ka levèrent vers ceux de l'homme; le sien est rempli d’incertitude. Ce regard perçant qui hantait Qauritch depuis des mois et des mois. Des yeux qui voyaient dans les gens, recherchant des choses qu'ils ne montraient pas à la surface. Four. Quatre doigts. Le grand et maigre Na'vi qui se tenait à côté de l'olo'eyktan de l'Omatikaya avait quatre doigts.
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Question: Can you post an extract from silent as shadows please?
Answer: Of course! I hope the translation isn't too bad! I'm sorry if it contains a lot of errors.
Rey’ka’s moment of meditation was cut short when toruk shifted his head and a gentle hand landed on her shoulder. Her oldest childhood friend was smiling and waving her hand back to the Omatikaya warriors who had landed and were eagerly waiting for her to address them. Part of her wondered why they were so...excited? Was that the word? Spider told her all about the previous olo’eyktan and his amazing feats under the mantle of Toruk Makto.
While most of her was still adjusting to this much attention, the rest of Rey’ka found herself not liking it. She was so used to being overlooked or pushed aside due to her ‘curse’ that she never learned what it was to be this important to someone. Well...there were a few. Her father. Quiet. And...her brother.
She lifted her chin a little higher and followed her old friends over.
She eyed the Samson like it was going to spring to life on its own and crush her in metal jaws. But then she stopped dead in her tracks when she saw the people who exited the aircraft.
More sky people!
Not many but even one was enough to draw her attention. More allies. More humans who chose the People. Spider had told her so many stories of his friends; she knew there were more of them among the Omatikaya. A few Na’vi wearing sky people clothing were with them as well. Rey’ka looked to the clan leaders as they greeted each other then back to a tall, skinny Na’vi in beige human-like clothing and adorned as what she immediately recognized as Olangi-style jewelry.
Rey’ka remembered the stories her father told her about the Olangi’s last great stand. While they were not gone, the clan as a whole was heavily wounded fighting for Eywa. When she thought back on the stories, especially when she and her father stayed with the Tayrangi, Rey’ka felt something tighten around her heart at what truly happened all those years ago. Yes, she was only 8. But her people were there...the Olangi were there...the Tayrangi...Omatikaya...who else...?
The tall, skinny Na’vi approached her with his hand coming down from his forehead to greet her. Before the man’s hand finished its motion, Rey’ka’s hand shot forward and grabbed a hold of his hand. No one saw it and the man went rigid in some combination of surprise and fear.
Everyone froze. What had this man done to insult the seventh Toruk Makto...?
Rey’ka’s ears went back and her tail swished quickly. She stared at the man’s hand between them, turning it and pressing her thumb up his palm to the underside of the knuckles until the fingers stretched under the pressure. One...two...three....
Rey’ka’s eyes lifted to the man’s; his own wide with uncertainty. That piercing stare that had haunted Qauritch for months upon months. Eyes that saw into people, searching for the things they didn’t show on the surface. Four. Four fingers. The tall, skinny Na’vi who stood beside the olo'eyktan of the Omatikaya had four fingers.
#atwow#atwow fanfiction#atwow oc#rey'ka#rey'akina#silent as shadows#ao3 writer#this was longer than i expected#ask the author
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On nous raconte que c’est le « peuple » de Paris qui s’est insurgé ce jour-là. Mais tous les documents historiques nous montrent que les mutins étaient la lie de la population. Ils nous montrent aussi que, dès le lendemain de la victoire, les « anciens combattants » de la Bastille étaient dix fois plus nombreux qu’ils n’avaient été sous les murs de la forteresse. Ce phénomène de multiplication des libérateurs ne vous rappelle rien ? Enfin, si l’exploit est militairement nul, et nul aussi (ou plutôt négatif) dans ses conséquences politiques et humanitaires, il s’accompagne d’actes de sauvagerie qui donnent la nausée. On avait promis la vie sauve aux défenseurs de la Bastille. Et tout de suite après on les massacre, on les coupe en morceaux, on promène leur viande hachée au bout des piques. C’est ce carnage bestial, cette explosion de cannibalisme que l’on célèbre tous les ans. Un régime qui aurait quelque pudeur rougirait du 14 Juillet. On en fait la fête nationale. Ça n’est pas la mienne.
Pierre-Antoine Cousteau
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Journal du jeudi 10 Août 2023 / France / Le bal des oubliées
"Une si longue absence, journal d'Auvergne".
Grande commande photographique - BNF - Bibliothèque nationale de France/ Ministère de la Culture.
Comment choisir la Photo lorsque il en faut…dix sur des semaines de travail! Pour le photographe que je suis, c’est un énorme dilemme que j’ai toujours du mal à assumer.
On parle déjà chiffres, mais dix photos quand même, ce n’est pas beaucoup. Ou peut-être beaucoup en fonction de la manière de travailler des photographes.
Ce sont des photos vues mais non choisies que je vais publier en ce mois d’Août 2023, avec aussi certaines images supplantées par une voisine, qui elle aura été choisie, mais qui auraient aussi bien pu faire l’affaire !
Extrait de mon journal.
« Jeudi 14 juillet 2022.
Matin.
Saint-Éloy-les-Mines pour la cérémonie de la fête nationale. Des anciens combattants, un démineur de la marine nationale à la retraite, un très jeune maire Mr Anthony Palermo déjà rencontré il y a 2-3 mois, qui fera le discours et qui déposera une gerbe. Pas trop de monde comme spectateurs mais suffisamment pour le photographe que je suis, une lumière épouvantable, presque au zénith, une courte cérémonie suivie d’un vin d’honneur dans un café de la rue principale de Saint-Eloy, la télé allumée transmettant la cérémonie des Champs-Élysées à Paris avec le Président comme acteur principal.
Toujours plongé dans mes souvenirs de jeunesse, je me dirige ensuite vers Saint-Pourcain sur Sioule. Une terrasse ombragée, une omelette bien baveuse aux champignons comme repas. »
BNF / Au final il y aura un rendu de dix photographies. Beaucoup de photos, que j’appellerais « intermédiaires », non choisies mais importantes dans le cadre de mon histoire paraitront dans ce journal. Elles seront le ciment de ce projet personnel qui dépassera la commande.
Les modestes textes de mon journal de bord essayeront de raconter le déroulé et les raisons de ce travail. Ils sont écrits à partir de notes glanées pendant la journée et de souvenirs de route.
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He’s the man of all time. He was raised by friars. He have religious trauma. He’s a soixante-huitard. He yelled at the first socialist president of his country. He is for the Grand Remplacement. He played an homophobic caricature in a low budget movie. He said a slur unprovoked in his first hit. He played an insane 18 years old in a musical at 26. He would still be alive if not for Thierry Sabine. He did a whole album about the Cold War after going once to Berlin. Il emmerde les anciens combattants. He wrote a very problematic song about lolitas. He can’t shut up for his life. He had an enormous ego. I love him.
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ROAD HOUSE de Doug Liman: La Ballade de Dalton

Ce remake plus ou moins fidèle du film culte de 1989 recycle certains éléments du scénario original dans un contexte assez différent. Mais les grandes lignes sont là : Dalton, un type ayant la r��putation de savoir se servir de ses poings, est recruté pour venir faire le ménage dans un bar routier envahi par la racaille; il développe une relation avec une infirmière du coin; un malveillant homme riche contrôle presque tout dans les environs. Le Road House de 2024 diffère notamment de son inspiration par le fait que Elwood Dalton (plutôt que James Dalton) est un ancien combattant de UFC déchu, qui mène une existence de vagabond vivant dans sa voiture lorsqu’on le rencontre, et que le bar routier qui l’engage se trouve dans les Keys de Floride plutôt qu’au Missouri.
Là où le bât blesse, c’est que notre protagoniste est incarné par un Jake Gyllenhaal correct, mais loin d’être aussi iconique et badass que Patrick Swayze. De même, le méchant joué par Billy Magnussen n’arrive pas à la cheville du parfaitement détestable Ben Gazzara. Et les créateurs de cette nouvelle version n’ont même pas tenté de remplacer le vieux pote interprété par Sam Elliott! Mentionnons également qu’au lieu du Jeff Healey Band, on doit se contenter d’une succession de groupes anonymes jouant au bar alors que les bouteilles de bière volent de toute part.

Bref, il s’agit indéniablement d’une pâle copie du long-métrage de Rowdy Herrington, qui n’est toutefois pas sans qualités. Malgré trop de longueurs, le remake inclut quand même plusieurs scènes d’action assez percutantes. Et à la mi-parcours, l’introduction du coloré psychopathe Knox, un rôle défendu avec enthousiasme par le véritable champion d’arts martiaux mixtes Conor McGregor, dynamise considérablement le récit. Il y a aussi une trame narrative intéressante impliquant une jeune fille (Hannah Love Lanier) travaillant dans une librairie qui compare la situation dans laquelle se retrouve Dalton à un roman western, ce qui n’est pas sans rappeler une certaine scène de Once Upon a Time… in Hollywood.
En janvier, le réalisateur Doug Liman a annoncé qu’il boycotterait la première de Road House (2024) à SXSW à cause de la décision d’Amazon MGM de lancer son film directement sur la plateforme Prime Video. Ironiquement, alors qu’il aurait été difficile de recommander d’aller le voir en salle, c’est le genre de vue qui mérite quand même qu’on lui jette un coup d’œil dans le confort de chez soi, sans trop d’attentes.

Road House sera disponible sur Prime Video dès le jeudi 21 mars.
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Lettre ouverte
"Ah ma jolie, malgres la chanson tu ne me laisseras donc jamais tranquille.
Des années que je te traine derrière moi, des années maintenant que seul toi me comprend, des années maintenant que tu es ma seule vraie compagnie.
Nous sommes devenus amis autour de moments joyeux, lorsque je faisais encore la fête avec toi, mais un jour je t'ai invité chez moi, nous n'etions que deux et la danse que nous allions entreprendre, etait en fait une relation toxique où moi, qui suis si fort de base, je ne saurai jamais dire non.
Tu l'as compris de suite, tu ne soignait rien et ne levait rien de mes soucis mais j'ai cru que si. J'y ai cru tellement fort, qu'apres ca je n'avais d'yeux que pour toi. Aucune reussite, aucun echec ne pouvait se solder sans un bon verre, puis deux, puis trois. Nous dansions ensuite jusqu'à ce que je me perde, jusqu'à m'en prendre a ceux qui te pensais mauvaise.
Oh ma jolie, sans toi je suis un bon père, je suis un homme aimant, un travailleur acharné... Mais quelques pas de danses avec toi et je te fait valser, tu m'enivre et nous finissons seul toi et moi, contre tous.
Oh ma jolie, j'ai éloigné tellement de monde de ma route pour toi, tellement de gens bien, tellement de bonnes opportunités, pour toi, parce qu'eux ne comprennent pas. Il ne comprennent pas que tu m'apportes tant, dans mes moments de solitudes tu me comprend, dans ma peine tu m'écoutes et dans ma joie tu me donnes cette euphorie qu'il me manque au quotidien.
Aujourd'hui sur mon lit je te regarde de loin, branché de partout je le sais tu n'y ai pas pour rien. Si seulement tu m'avais dit ne serait ce qu'une fois que tu causerait ma perte, moi je ne croyais qu'en toi, ce que les autres disaient ne comptais pas. Malgres leurs prévention j'ai préféré la dévotion, je t'ai porté dans mon coeur jusqu' à la fin le sais tu ?
Oh ma jolie avant toi j'étais quelqu'un de bien, j'étais un bon vivant, quelqu'un qui aimait vivre et qui aimait les autres. J'étais quelqu'un de bien certains le savent, d'autres l'ont oublier. J'étais plein de bonne volonté quand tu n'étais pas a mes côtés, mais tu etais toujours terrée là, dans mes pensées. Tu me rongeait mais au détour de plusieurs jours de sobriété j'ai bien essayer de te laisser, inimaginable dans l'instant, plein de volonté ensuite. Tu m'as toujours rattrapper... Jusqu'à me laisser cloué là, seul, pensant a toi.
Pourtant ma jolie, maintenant que je pars tu n'es plus la, ma famille et mes anciens amis non plus d'ailleurs, puisque tu les a éloigné de moi. Seuls ceux qui connaissait ma grande bonté de coeur et d'esprit ont combattus tant bien que mal l'homme que tu me faisais devenir pour ne garder de moi que les bons souvenirs. Ils sont peu nombreux mais eux sont encore la.
Aujourd'hui, en regardant par la fenêtre de cet hôpital je me rend bien compte que tu m'as pris plus que tu m'as donné. Si je le pouvais je changerai le passé, ce passé ou tu es une actrice principale. Je quitterai donc ce monde en pensant à toi en bien comme en mal, tu seras malgré moi, malgré le malheur que tu m'apportes, dans mes pensées jusqu'à la fin...
Aujourd'hui je te quitte ma jolie, mais je ne m'inquiète pas pour toi, tu trouveras facilement une prochaine proie.
Adieu ma jolie bouteille, ma sacré bouteille, tu peux enfin me laisser tranquille"
Le pire fléau, la drogue qui normalise dans beaucoup de famille, la violence, les soirées ou la gendarmerie devient le seul bouclier, la gestion d'un foyer par les enfants, le manque de proximité, les fugues, les insultes, les coups quelques fois meme la mort ....
Parce qu'on à quelques fois besoin d'extérioriser un mal. Cette image n'est pas de moi, mais elle est tellement poignante... ❤️🩹
L'alcool ne devrait jamais devenir un refuge, c'est un ami mal intentionné, qui ne ramène du bon que si on ne fait pas d'excès...
Force aux combattants de toute addiction 💪
E.M.

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Avancement des travaux : BD de Pyrkaïa
Nouveau billet sur cette BD ! Cette fois, c'est la suite directe du dernier billet qui montrait où j'en étais (à retrouver ici) et c'est tout ce que j'ai fait depuis, donc... bah y a un mois tout pile aujourd'hui... ô Déesse, le temps passe vite... enfin, pour le moment, je suis plutôt contente du résultat même si c'est encore à bien nettoyer, remettre les oreilles visibles au bon endroit, faire les bras MUSCLES de Pyrkaïa, ses petites veines de lave... puis passer au noir et coloré tout ça... bref, j'en ai encore pour un moment mais, j'espère que ces pages vous plairont !
Juste des petites précisions avant de commencer :
Oui, il n'y a pas d'archer qui entoure Lonato dans les renforts, qu'il a une épée au lieu d'un arc, il y a deux combattants à hache dans le jeu (et ils ont un masque plutôt qu'un casque intégrale) et le placement est différent mais, pour avoir certaines images spécifiques que je voulais faire, j'ai modifié la composition de l'armée. On va dire que comme on roule tellement pas sur l'or à Gaspard, même les soldats bien placés sont équipés avec les moyens du bord et de toute façon, l'uniforme n'existe pas au Moyen-Âge donc, ça tient qu'ils n'en aient pas non plus ici.
J'ai aussi modifié les noms qu'utilise Lonato pour désigner ses ennemis. Il appelle notamment Rhéa "sorcière" quand il attaque des unités qui ne sont ni Ashe, ni Dimitri, ni Catherine. Cependant, comme dans mon univers, c'est le nom de ceux qui pratique la magie ancienne, la sorcellerie, et que c'est un terme qui pourait être attribué aux Braves étant donné qu'ils l'étaient tous, je l'ai retiré et Lonato utilise bien plus les mots "démone" et "hérétique", ce qui mène au point suivant
Pyrkaïa est originaire d'une cité qui s'inspire de Sparte / Lacédémone, elle parle donc le grec ancien normalement à son époque (et pour la compréhension ici, j'avoue, c'est un énorme "ta gueule, c'est magique" même si je préfère d'habitude faire en sorte que les personnages du passé continue à parler leur langue et qu'il faille quelqu'un pour traduire mais, ça aurait annulé tous les dialogues de cette histoire donc, on passe outre) Il y a donc des mots qui ont des origines grecques qu'elle entend dans la bouche de personnages du présent qui parle français mais, qui n'ont pas la même signification pour elle qu'ls l'ont actuellement, d'où le fait qu'il y ait parfois des incompréhensions entre elle et les autres et qu'elle s'énerve quand on l'appelle de tel ou tel façon.
Pour celui-là, je vais directement tiré mes définitions du Bailly, le dictionnaire grec ancien-français de référence en France. J'ai plus fait bien plus de latin que de grec et de base, je suis pas douée en langue du tout alors, il y a plus de risque que je fasse des erreurs alors, je préfère mettre mes sources :
démone : vient du grec "δαίμων, ονος (ὁ, ἡ)" et à l'époque de Pyrkaïa (après Homère vu que la Guerre de Troie a eu lieu dans cet univers 200 ans avant sa naissance) "après Hom. : 1) οἱ δαίμονες, sorte de dieux inférieurs (entre θεός et ἥρως), PLAT. Leg. 738d ; cf. Rsp. 342a ; placés à la suite des dieux, PLAT. Leg. 848d ; nés des dieux, mais non dieux eux-mêmes, ARSTT. Rhet. 3, 18, 2 ; cf. PLAT. Ap. 27d. / 2) postér. mauvais esprit, démon, NT. Matth. 8, 31 ; Marc. 5, 12 ; Luc. 8, 29 ; JOS. A.J. 8, 2, 5, etc. " Elle, elle le comprend comme "divinité mineure"
hérétique : vient du grec "αἱρετικός, ή, όν" et dans le Bailly, c'est dans sa première définition "apte à choisir, qui choisit, gén. PLAT. Def. 412a.", et c'est également pris comme le "factieux" mais, les auteurs qui l'utilisent dans ce sens ont l'air plus récent, si le Porp est Porphyre de Tyr, c'est le 3e siècle de notre ère, là où Platon est à cheval entre le 5e et le 4e siècle AVANT notre ère. J'ai donc gardé le fait que pour Pyrkaïa, ce mot désigne avant tout celui qui fait un choix
Rhéa, évidemment, elle la prend pour Ῥ��α, ας (ἡ), la Rhéa mythologique, épouse de Cronos, mère des divinités olympiennes... (ou alors, elle pourrait aussi entendre ça "ῥέα" l'adverbe pour dire "facilement, sans peine")
Et enfin, celui-là, je suis moins sûre mais, le nom de famille Charon vient surement de "Χάρων, ωνος (ὁ) / Khâron / Charon", passeur des enfers de la mythologie grecque (même si ça aurait aussi pu venir de " χάρων, ωνος (ὁ, ἡ)" qui s'écrit de la même manière mais qui veut dire "gai, joyeux, seul. en parl. de la couleur, particul. de la couleur fauve du lion") alors, je ne pouvais pas le mentionner dans cette histoire. Cependant, Pyrkaïa est très prudente avec la notion d'hubris, comme la très grande majorité des sorciers de sa région car, c'est un des pires crimes à son époque : le fait d'être tellement arrogant et orgueilleux qu'on se prend pour au-dessus des dieux. Elle déteste même quand on suppose que son père ne serait pas le sien mais, un dieu (comme Arès, ce qui l'énerve encore plus vu que c'est pas un dieu très bien vu, ou une autre divinité de la guerre) afin d'expliquer comment une femme peut être aussi puissante qu'elle l'ait alors, elle ne pouvait pas prendre le nom du passeur des morts comme ça. Je suis donc parti sur le fait que le nom "Διονύσιος " signifie "de Dionysos", j'ai rajouté un "ι" pour que son nom ressemble plus à un possessif, même si je ne suis clairement pas sûre que cela se tienne en grec ancien...
Bon, après ça, je pense qu'on peut commencer ! (ah et si les pages sont assez jaune, c'est normal, c'est que j'ai renforcé les contrastes et baisser la luminosité après coup pour qu'elles soient plus visible, je les ai pris en photo avec un téléphone)


















#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe3h#fe3h oc#j'espère que ça vous plait surtout !#fans de Lonato... les 3 fans de Lonato... passez votre chemin !#ça faisait du bien de dessiner cette scène ! Qu'il mange de la terre Lonato !#Surtout que bon dans ma version si Christophe a été arrêté et exécuté c'est qu'il faisait partie d'un groupuscule complotiste#+qui soutenait évidemment le massacre des Duscuriens et était de mèche avec la pire faction de l'Eglise / secte occidentale#+qui allait faire un attentat sur Rhéa + a tenté de faire rentrer des armes à GM -donc école + hospice- pour la tuer avec ses fidèles#+tout ça parce qu'elle a condamné le massacre systématique des duscuriens et excommunié les responsables#+et quand son ami Théo Charon -petit frère de Catherine- a tenté de lui parler en privé plutôt que dans son bureau au tribunal#+il l'a accusé d'être du complot et s'est enfui en l'envoyant dans une bibliothèque qui lui ait tombé dessus pour qu'il ne le poursuive pas#-Théo est paraplégique et en fauteuil roulant c'était gratuit et pour ralentir les autres en le blessant-#+et quand Cath l'a rattrapé et arrêté- il lui a hurlé les pires insultes notamment sur le fait que les Charon sont des monstres#+car elles ont gardés pas mal de traits nabatéens et vivent vraiment très longtemps#Donc très clairement il n'a pas été condamné à mort pour rien#Et Lonato mérite de se prendre la colère de Pyrkaïa et de tout le monde#Il a juste agi de manière égoïste en jetant ses citoyens à la mort et en tuant tout le monde pour se venger personnellement#alors avec le coup de la magie noire des agarthans en plus de son comportement de tyran...#tu m'étonnes que Pyrkaïa veuille le réduire en cendres... mais bon quand elle fait une promesse- elle la tient#en tout cas j'espère que ça vous aura plu ! merci encore !
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« Il y avait eu des manifestations presque tous les jours pendant le mois de janvier 1934. (…) Pourtant, l’habitude aidant, on ne pensait pas que le 6 février serait plus grave que d’autres journées. (…)
À onze heures et demie, en sortant du théâtre, un spectacle singulier nous arrêta soudain : à l’horizon, quelque chose de lumineux dansait, au-dessus des têtes, semblait-il. Nous regardions sans comprendre ce feu balancé et noir : c’était un autobus, au Rond-Point, que l’on renversait. Et soudain, comme nous avancions, une foule énorme reflua soudain sur nous, des automobiles chargées de grappes d’hommes et de femmes roulèrent à grands sons de trompe, de vieilles dames se mirent à courir, les jambes à leur cou. Nous comprîmes que ce n’était pas une manifestation, mais une émeute.
Il y avait longtemps que Paris n’avait pas vécu une nuit pareille. Des milliers de gens, cette nuit-là, ne se couchèrent pas, ils erraient dans le vent froid, tout le monde se parlait, les ouvriers, les bourgeois, et des hommes disaient :
– Nous reviendrons demain avec des grenades.
Et il n’y avait plus d’opinions, et les communistes s’accordaient avec les nationalistes, et le matin l’Humanité avait publié un appel pour demander à ses troupes de se joindre aux Anciens Combattants. Une immense espérance naissait dans le sang, l’espérance de la Révolution nationale, cette Révolution dont le vieux Clemenceau avait dit qu’elle était impossible "tant que des bourgeois ne se seraient pas fait tuer place de la Concorde".
Elle se formait à travers cette nuit tragique, où couraient les bruits les plus divers, la démission du Président de la République, l’annonce de centaines de morts, la griserie, la colère, l’inquiétude. Au Weber, les blessés étaient étendus, et Mgr de Luppé, avec ses ornements épiscopaux, venait les bénir. Le couple divin, le Courage et la Peur, comme l’a écrit Drieu la Rochelle qui a si bien senti cette nuit exaltante, s’était reformé et parcourait les rues.
Aujourd’hui, nous pouvons penser que le 6 février fut un bien mauvais complot. Ces troupes bigarrées, jetées dehors sans armes, écoutaient leur seul instinct et non pas un ordre précis. Au centre, où aurait pu se trouver une direction, il n’y avait rien. On saura peut-être plus tard les négociations, les entrevues, auxquelles s’étaient décidés quelques chefs, dans les jours qui avaient précédé, ou ce jour même. Mais la foule les ignorait, et la suite montra bien que tout était vain et mal préparé.
Au matin du 7, Paris lugubre comme nous ne l’avons jamais vu, les marchands de journaux assiégés (beaucoup de feuilles n’avaient pas eu le temps d’adopter une version officielle des événements, donnaient leur première page à la majorité de la Chambre), on apprenait peu à peu la démission du ministère, et, contradictoirement, les perquisitions ou les enquêtes auprès des chefs nationalistes. L’après-midi, comme j’étais seul à Mil neuf cent trente-quatre, Paul Bourget me téléphonait pour me demander s’il était exact que Maurras était arrêté : c’est la seule fois où je l’ai entendu, il avait une voix essoufflée où tremblaient des larmes.
Mais déjà on annonçait l’arrivée du pacificateur, de M. Doumergue, ancien président de la République, dont le sourire était aussi célèbre que celui de Mistinguett. Le régime usait de l’un de ses vieux tours favoris.
C’était fini. Le 9, les communistes essayaient encore de sauver au moins la Révolution sociale. Jacques Doriot, chef du "Rayon communiste de Saint-Denis" lançait sur la gare du Nord de rudes garçons sans peur, qui tombaient sous les balles de la police. Mais déjà la pègre envahissait Paris, le 12 serait sa journée, tout était oublié de l’unanimité sociale et nationale.
Quelques jours plus tard, en ouvrant les journaux, on découvrait qu’à la veille de déposer dans l’affaire Stavisky, un magistrat, M. Prince, était trouvé mort sur une voie de chemin de fer près de Dijon, au lieu-dit de la Combe-aux-Fées. Là encore, il suffit de se reporter au moment même pour se rappeler l’unanime sentiment des Français : M. Prince avait été assassiné. Mais cet assassinat mettait en cause trop de gens, trop de seigneurs du régime. Au bout de quelques jours, on n’y comprenait plus rien, la thèse du suicide paraissait la plus forte, les experts se disputaient, les rapports de police remuaient d’étranges boues, et la mort du malheureux magistrat allait rejoindre dans l’ombre les autres morts mystérieuses de la IIIe République, de Syveton à Almereyda, à Maginot.
De ces querelles énormes, la France sortait irritée, sombre et prête, semblait-il, à toutes les aventures, – y compris les plus belles. Henri Béraud publiait dans Gringoire un admirable article sur "le Fusilleur" Daladier, et les journaux allemands annonçaient : "L’aube du fascisme se lève sur la France."
Pour nous, nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe (un cénotaphe de plus en plus vide), en souvenir de vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature.
Seuls les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une instinctive et magnifique révolte, ce fut une nuit de sacrifice, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d’une Révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu’importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n’empêchera pas ce qui a été d’avoir été. »
Robert Brasillach, Notre avant-guerre, 1941

« 21 mars 1946. Hier nous avons lu à haute voix les poèmes de Robert Brasillach. Tout le monde avait la larme à l’œil. Nous étions écrasés par ces choses prodigieuses, tremblants d’émotion et de rage. Jamais encore, de ma vie, une œuvre poétique avait provoqué en moi pareils tressaillements. Alors, on passe aux autres, à ceux qui ont permis que Robert ne soit plus. Comme il est dit dans Macbeth : tous les parfums d’Arabie ne suffiront pas à laver cette tache de sang. »
« 13 avril 1946. Trois mois et un jour que je suis à Fresnes. (…) Hier les nouveaux jurés, les "bons" jurés qui ont remplacé les méchants des mois révolus ont encore condamné à mort deux policiers dont le crime est d’avoir fait consciencieusement leur devoir. On les y reprendra, les Français, à faire leur devoir, à obéir au gouvernement, être fidèles et loyaux. Puisque désormais, le fin du fin du civisme est de déserter devant l’ennemi ou de s’insurger contre le chef de l’État. Puisqu’on fait juge de mon manque de patriotisme un Ukrainien. Puisqu’on confie à un Letton le soin de rédiger (même pas en français) le monstre qui va servir de constitution à la IVe République. Puisque les tortionnaires du maquis ont décidé une bonne fois pour toutes que les nazis – et seulement les nazis – ont le monopole des tortures. Puisqu’on n’a indulgence et compassion que pour les pourris de la Collaboration, pour ceux qui n’ont marché que pour le tric et qu’on envoie au poteau systématiquement, les purs, les durs, les gonflés, les idéalistes. Puisqu’on flingue Robert Brasillach et qu’on souille les rues de Paris du nom de Mandel. Puisqu’on acclame Marty et qu’on accable les marins qui voulaient conserver une flotte à la France. But who cares ? comme disait Ruth, sophistique. Moi, je m’y intéresse encore un petit peu. Ça serait vexant que mes persécuteurs ne fussent que médiocrement infâmes et modérément imbéciles. Mais ils sont complets. Je les aurais faits sur mesure qu’ils ne seraient pas autrement. »
« 13 juin 1946. Je viens de lire un roman "existentialiste" écrit par la propre femme de l’héroïque M. J.-P. Sartre [Simone de Beauvoir]. Ou plutôt j’en ai lu 200 pages et je n’ai pu aller jusqu’à la 400e et dernière. Comment qu’ils sont ces messieurs-dames des Lettres de la Résistance ! Coucherai-je ? Ne coucherai-je pas ? Coucherai-je complètement ou un petit peu ? Ou sur les bords ? Ça ne te fait rien, surtout, ma chérie, que je couche avec ta petite copine ? Si ça te fait quelque chose, n’hésite pas à me le dire. Moi tu sais ça ne m’amuse pas. Mais la pauvre enfant ça l’aidera à se "réaliser". Et si ça te permet de te "réaliser" tu peux, toi aussi, coucher avec elle. Car le tout est de se "réaliser". Et pour se "réaliser", il faut coucher en long, en large et en travers, à pied, à et cheval et en voiture, dans le métro et sur la tour Eiffel. Etc. Etc. Un pays qui fusille Brasillach et qui met au pinacle une pareille littérature est assuré des plus glorieuses destinées. En somme tout va bien. Bien content de penser que les enfants grandiront loin de l’existentialisme et de ces fier-à-bras tondeurs de femmes. »
« 28 mars 1947. Je reprends ce cahier après des semaines d’interruption. Parce qu’il faut tout de même que j’exprime ma rage quelque part. Parce que tout le reste, je le dis à Fernande tous les jours. Parce que ce soir l’amiral de Laborde arrive à la cellule 77. Parce qu’on a condamné à mort, de sang-froid, sadiquement, sans l’excuse de la passion, un des plus glorieux marins français. Parce qu’on a revêtu ce héros d’une défroque de singe savant et emprisonné ses chevilles dans les fers des réprouvés. Parce que le pays qui tolère ça, qui approuve ça, se situe au-dessous de la plus barbare des tribus canaques. "Mon pays me fait mal", écrivait Robert Brasillach. Lui, du moins, il n’a pas vécu pour voir cette dégringolade dans l’ignominie, dans l’abjection. Le pays lui faisait mal pour bien peu de choses... » « 28 mars 1947. Je reprends ce cahier après des semaines d’interruption. Parce qu’il faut tout de même que j’exprime ma rage quelque part. Parce que tout le reste, je le dis à Fernande tous les jours. Parce que ce soir l’amiral de Laborde arrive à la cellule 77. Parce qu’on a condamné à mort, de sang-froid, sadiquement, sans l’excuse de la passion, un des plus glorieux marins français. Parce qu’on a revêtu ce héros d’une défroque de singe savant et emprisonné ses chevilles dans les fers des réprouvés. Parce que le pays qui tolère ça, qui approuve ça, se situe au-dessous de la plus barbare des tribus canaques. "Mon pays me fait mal", écrivait Robert Brasillach. Lui, du moins, il n’a pas vécu pour voir cette dégringolade dans l’ignominie, dans l’abjection. Le pays lui faisait mal pour bien peu de choses... »
Pierre-Antoine Cousteau
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