#Air de cour
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lemondeabicyclette · 2 years ago
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¡Uy, no te vi! Ce porteño a les coudes larges lorsqu'il rencontre des chars dans la voie cyclable et n'hésite pas à taper dans les rétroviseurs protubérants car ils ne servent à rien pour les chauffards au regard blafard.
Dégage, je ne t'ai pas vu. 🤡 No te vi
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lounesdarbois · 2 months ago
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La cantine
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Dieu que j'ai aimé la cantine.
Les nourritures roboratives des cantines nous enseignent que nous faisons peu les difficiles quand nous avons faim, et que nous faisons les ingrats une fois rassasiés. Et au souvenir de la fête que c'était, enfant, les jours de cordon bleu, de steak haché, de bourguignon et de petit salé, nous regrettons cette douce prise en charge. La cantine était l'un des trésors d'une routine qui semblait devoir durer toujours pour des enfants heureux à la seule odeur de la sauce brune, dans le vacarme du couloir de la file d'attente. Un esprit rassurant habitait les lieux hospitaliers de notre enfance. Le carrelage du sol, la glissière des plateaux-repas, la fumée des chauffe-plats, la foule nombreuse, l'institution d'un jour des frites, formaient un monde compréhensif et chaleureux.
J'allais deux fois, trois fois, chercher du supplément de cordon bleu, de yaourt à l'ananas, et des tranches de baguette "bien cuite", au point de finir seul à table, longtemps après le départ des camarades partis jouer au football. La paix revenue dans la grande salle posait la respiration. L'avenir serait meilleur. Nous portions des Nike Air et disions des gros mots, mais c'était temporaire. Tintement des couverts en arrière-plan plan. Grondement tranquille de quelque soufflerie, bruit apaisant. Je restais longtemps après la fin de ces services, parfois jusqu'à la sonnerie de fin de récréation tandis que les "dames de la cantine" s'étonnaient de trouver encore un élève à table. Je n'irai pas jouer, le monde est décevant, il fait meilleur dans la proximité des grandes personnes qui sont là pour nous. J'allais encore chercher du supplément. Tout revenait dans l'ordre. C'était la vie stable et la paix, peut-être un aperçu d'éternité bienheureuse. Tintement de couverts encore. Travailleurs en cuisine qui s'apostrophent en rangeant des chariots. La paix loin des engrenages du monde. Mes grands-parents, à Paris, là-bas, l'ordre de leur maison. Un refuge possible. La France tenue par des gens de France, souriants et âgés. Une organisation du monde qui venait de loin et se donnait à moi pourtant, à demi-étranger, un ordre qui me donnait hospitalité, amour, avenir. J'ai immensément aimé ces fins des services de cantine. Moments d'alternative inventés, gagnés sur l'engrenage obligatoire, moments de récollection, de récapitulation, moments de retrouvailles avec le temps lent de mon pays. La cour de récré c'était les jeux stupides, les prochaines boums, les tiraillements sans répit de la réputation et de la sentimentalité qui vous hameçonnent et vous enlèvent à vous même. Rester longtemps à la cantine c'était être rendu à soi-même dans la joie contenue, sans commentaire, sans éclat, dans un cadre, un tout petit cadre, qui délimite une paix totale.
Beaucoup plus tard je n'ai plus aimé que la vie variée, les "excitantes opportunités" pour "profiter de la vie" et "s'éclater comme des malades" dans des nouveautés étonnantes et toujours renouvellées, qui vous mettent la tête à l'envers. Il fallait pour que la vie ait du sel, pour repousser le démon qui vous accuse d'être un raté, accumuler en une seule journée un maximum de musts, que ces musts deviennent un flux continu, abondant, et sûr, qui vous remplisse et vous fasse passer par-dessus la vie.
Il fallait en une seule journée avoir gagné de l'argent, avoir été beau, avoir été bien habillé, avoir affermi son avenir professionnel, avoir serré une petite et s'en être réservé une autre pour plus tard, avoir été drôle, avoir été profond, avoir été guerrier de la survie immédiate dans un tête à tête avec l'existence tout en ayant accepté avec dégagement un salaire, l'amour d'une famille, d'un pays, d'un Dieu charitable, et goûté cette stabilité.
Il fallait en une seule heure avoir capté au réveil une musique nouvelle et opportune qui avait éteint vos doutes et façonné votre optimum d'état d'esprit, puis s'être douché en étrennant un fabuleux gel douche dérobé la veille dans un magasin de luxe, puis avoir passé vos vêtements favoris tout en honorant simultanément un rendez-vous téléphonique pris de longue date qui allait permettre un déblocage administratif auquel on ne croyait plus, être sorti et avoir marché face au soleil tout juste revenu et croisé au moins un regard de jolie passante, être monté dans le métro à la seconde exacte où les portes fermaient, et s'en être allé ainsi vers la foule des opportunités de l'heure suivante, de la journée suivante, des années suivantes sous l'égide d'une présence protectrice et bienveillante.
Au retour de certaines nuits passées dehors à courir les filles je prenais conscience dans des moments d'illumination profonde, que jouir vraiment de la vie supposait de se contenir totalement et tout le temps. J'allais ces nuits là au bout de moi-même, au bout de mes finances, au bout de mon temps libre, au bout de ma peur de l'autre pour oser l'aborder et réussir à la convaincre, j'osais aller chercher cette vie qui ne venait pas à moi et j'assumais de la prendre avec méthode et passion exactement comme on prend une fille. Je touchais au centre de l'existence, à ce pourquoi j'avais jusqu'ici vécu sans avoir osé y aller. Aussitôt, tout devenait paradoxe. Les hommes etaient malheureux disaient Pascal, de ne pouvoir rester en leur chambre ? Eh bien tout le malheur des hommes je le voyais était de vouloir jouir de la vie, de vouloir s'abîmer, s'évader, s'oublier. La musculation, l'éducation, le gain d'argent, les belles possessions matérielles, les appuis mondains étaient des potentiels laborieusement amassés, mais ils étaient comme de l'huile dans des outres fatiguées de les contenir et qui ne demandaient qu'à crever, qu'à se répandre, qu'à purger leur trop-plein. Il faudrait ne jamais vouloir se soulager et ne jamais se fatiguer d'amasser, toute la vraie joie est là. À quels tourments nous condamnent, je le voyais, la recherche hédoniste ! À cet homme moderne et maudit qui se gaspille lui-même parce qu'il est seul, habité d'un monde de désir et assiégé d'un monde d'impossibilités. Telle est la cruelle condition des hommes, voilà ce que je comprenais. En-dedans, un besoin total, et en-dehors, une indifférence totale. J'ai beaucoup aimé les auteurs qui ont su exprimer ce moment précis, ce lieu précis de l'existence, ce vrai tête à tête avec les choses, un face à face musculaire, intellectuel, instinctif, spirituel, financier, judiciaire, total, qui engage avec frayeur et ivresse la totalité de votre être qui veut de toutes ses forces faire naître un nouveau monde. Herman Hesse, Dostoievski, London, Morand, Céline. Et plus près de nous, Soral et Cysia Zykie. Alors vous sentez que vous n'êtes pas de taille, que vous êtes faible et fanfaron ou tout du moins, que vous pourrez tenir mais temporairement, qu'il faudra très vite un support, "un lieu où reposer sa tête", une grâce, une aide externe, une réponse à vos tentatives comme une bouée de sauvetage à un naufragé haletant qui s'épuise et s'affole.
J'ai longtemps fait le fou pour sortir de la condition de perdant immobile que nous promettait cette affreuse ville de Grenoble, entre les gauchistes, les fonctionnaires, les étudiants ESC et les racailles. Il a fallu, du moins le croyais-je, il a fallu trouver une bande de fous et de déclassés comme moi, et lancer la machine. Resquiller, voler, cambrioler, siphonner, camper, cogner, attraper, crier, saccager, courir pour sa vie. Plus tard ce fut le Vietnam, Hongkong, Paris, tenter sa chance, forcer la chance. L'argent, la bourgeoisie retrouvée, re-perdue, regagnée, les vestes en cuir et les baskets Dior Homme ancien modèle, les filles qui ont la mèche sur le front et le collant qui s'arrête à la cheville. Planer au-dessus du marécage où s'enfonce le monde impie des indifférents, et parfois se débattre dedans, avec horreur, larmes et rage.
Eh bien je préférais la cantine.
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ekman · 30 days ago
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Ce qu’il advient du génie des peuples, je l’ignore. Ce que je sais – ce que l’on m’a appris – c’est que les nations européennes avaient bâti des empires, que leurs serviteurs avaient offert au monde des cerveaux et autant d’artistes majeurs, que leurs idées et leur talent avaient rayonné très au-delà des océans et que leur foi, parfois, avait élevé le cœur des hommes. 
Qu’est-il advenu, donc ? Où que je me tourne, en tout lieu du continent et jusque sur Albion, je ne vois que laideur et médiocrité, je respire un air frelaté, j’entends d'affreux langages, je ne croise que regards acérés. Voilà les femmes incarcérées dans l’étoffe et marchant la honte. Elles qui hier s’étaient émancipé du poids des fautes et des malédictions, je les vois maintenant blêmes et apeurées, rasant les murs dans l’espoir de ne point être vues. Est-ce là tout ce qui resterait de ce qui fut, bon an mal an, notre civilisation ? A-t-il fallu que nous soyons bêtes, ou négligents, ou plus simplement cupides, belliqueux et oublieux de la transcendance pour en arriver à nous échouer sur les hauts fonds de la facilité, de l’ignorance et de la soumission.
La bourgeoisie triomphante a produit des hordes de rentiers frileux, des gens gris et ternes occupés à surveiller le flot des rentes. Elle a aussi imaginé des êtres hâbleurs, des forts en gueule incarnant à grands renforts de gesticulations une autorité en carton-pâte. Ces faux durs sont des marionnettes que l’on agite dans la lumière pour rassurer le citoyen terrorisé par les agissements de la racaille, le laxisme des tribunaux et le cycle des violences que cela engendre.
La bourgeoisie vit dans ses palais cossus, dans un entre-soi ouaté où la transmission des privilèges, le népotisme et la cooptation sont la règle prévalante, et où il n’existe de mérite que dans l’art de la dissimulation et de reconnaissance que dans celui de la trahison.
En cela, les ors de la république valent largement ceux d’une noblesse de cour, dévoyée, au service de ses privilèges, ne concevant que mépris et charges pour un peuple à la fois d��testé et craint.
Il faut s'émanciper du poids terrible de l'élite auto-proclamée.
J.-M. M.
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mathildeaquisexta · 4 months ago
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So, I live in Aix-en-Provence. Since two months, my city was labelled "Ville Impériale" ("Imperial city") which means that important stuff happened here during the Consulate and the Empire and it left some historical and architectural heritage (I will make several posts about them all). And today I will be talking about a mansion and a castle that used to be occupied by princess Pauline Borghèse and Joseph Fouché (not at the same time obviously, that would have been insane lol).
First, the Hôtel de Forbin.
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Pauline lived here for some time in 1807 because she fell in love with Auguste de Forbin, whose family owned the place. They stayed there for some time but it was complicated to maintain their secret relationship as the hôtel particulier was literally in the middle of the city's main street, le Cour. So she pretended to be sick and said she needed the fresh air of the countryside. Later, her husband joined her and I don't know if her lover was still there. Did he know ? Was he part of this relationship ? We will never know.
As for Fouché, it was his first home in Aix after his second disgrace in september 1810. He was appointed senator of the city and the people LOVED him, like everyone was in mourning when he left for Ferrières (and keep in mind these people were very religious and nostalgic for the monarchy, they were the first in France to respawn white rosettes out of nowhere when Napoleon was in Elba island). Interesting enough, in the municipal archives’ constitutional and political acts, they called him « His Excellency monsignor Joseph, Duke of Otrante » and just chose to ignore his family name.
Here, a crazy extract from Les Rues d’Aix :
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so there basically, people invited by Fouché to celebrate the new year are complaining about the cold nights and fearing the olive trees would die and some noble guy is like « who cares about the olive trees as long as the Duke is fine ! »
Then, the Mignarde castle.
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Insane and disgusting stuff happened here because of Pauline's whims. First she "made the frogs and the cicasias shut up" because their sound bothered her (basically she paid men with sticks and they just hit the trees and the lake until all those poor animals left of were k*lled) and then she took a donkey milk bath everyday but it was very expensive so that milk was sold to the city's market when she was done and people realized something was wrong when they poured it in their corn flakes bowl and it weidly smelled of lavender (obviously it was a huge scandal).
And what about Fouché ? Well, he lived there for some months without making scandals, just being the father of the year and walking in his garden holding the hand of his daughter Josephine. Nothing suspicious happening here.
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littleeyesofpallas · 4 months ago
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I didn't really say anything about back when it aired, as it went by in blur and didn't really have enough elaboration to draw any real conclusions of, but if it wasn't obvious, this bronze age style sword is pretty obviously the Soul King's zanpakutou.
I like that it's modeled after some of the earliest swords in Japan, and thus bares more a resemblance to Chinese bronze age swords that it was derived from than the more iconic samurai katana. It gives it a nearly prehistoric air to it relative to Bleach's samurai derivative aesthetic.
it's technically also a similar style as the Kusanagai-no-Tsurugi that is part of the Japanese imeperial regalia, but I think the style evoked here is deliberately older than that. Although with a god sword, god mirror, and god jewel accounted for we do have a full set of soul society regalia accounted for now, so it may have been evoked intentionally.
(random detail but weird that the sword is seen still with the right hand when the limbs are being severed yet we've had no indications that mimihagi as the right hand, has any kind of link to its current status/whereabouts or any secrets that could point back to it)
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(This does run counter to an earlier theory I'd had based on elements of the anime original material that showed up in previous cour about the Royal Guard's big weird crest looking like a katana's tsuba though.)
When Yhwach shares this vision with Ichigo we see Yhwach seemingly watching the Soul King from afar as he drops the sword into the water and from it forms the 3 worlds. The sword is conspicuously centered in one of the three ripples, rather than in the centerpoint between the three, where the soul king is standing. (but which of the three?) and Yhwach himself is partially submerged in the water, aging as he watches, until the sword is dropped at which point Yhwach also sinks into the water and begins his de-aging process back to his initial miracle baby form. The maybe superficial parallel being Yhwach and the sword both being submerged in the waters of origin at the same time.
Although the sword is notably still in hand when the Soul King is dismembered later in this apparent cosmological sequence and we know Mimihagi as his right hand wound up in the Rukongai, although it's not perfectly clear if it "landed" there or was able to autonomously move there from some other place.
I have an obvious bias given my own circuitous logic, theories, and head canon but it really does seem to me like there's a case to be made for my otherwise seemingly crackpot theory that Yhwach is the Soul King's zanpaktuou spirit, and he is the material world itself. (I swear there was another separate rant I went on about Yhwach as the soul kings zanpakutou but I can't find it anymore...)
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[edit]: Oh! The fact that the primordial Yhwach watching this process de-aged into a baby when he and the sword were submerged had grabbed me, but I couldn't put a finger on why. But now I know what it was. The scene may be anime original, but there IS precedent for Yhwach aging backwards: Tensa Zangetsu was younger than shikai Zangetsu. Yhwach aging backwards into a baby when Adnyeus seemingly activates his zanpakutou parallel's Zangetsu de-aging when Ichigo releases bankai. It really does make a case for Yhwach being born with the creation of the 3 Worlds being Adnyeus releasing his zanpakutou's bankai.
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zebreacadabra · 9 months ago
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"Have One On Me" comparison:
-Focus on Sarah Bernardt-
As Joanna said in an interview, a model in a some Parisian art studio around 1920 in Paris (France) is one of the inspirations for the HOOM cover photo. Sarah Brenardt as we alrady seen, was having an interior appartement that looks quite the same than HOOM cover. Of cours I don't made that previous post by chance, as a longtime admirer of the art of Alphonse Mucha, I alredy knew those two were linked. Mucha becomes an overnight sensation after making an art poster of Sarah Bernardt. There was a lot of creativity in the air on the turnnig of 1900, and the czech artist, with a niew way of making print images, kind of invented the "Art Nouveau". This art and decoration mouvement, can't be credited to a single man. But many Art History books mensions this Sarah Bernardt depiction as a big step in the forming of that eurpean (and than worldwild) art mouvement. The theater actress was alredy famous, she became friend with him, and he made many portraits of her as well as theater posters for the plays in wich she was staring. Preparing this post, I was planing to show all the known images that the painter made of her. Than I noticed quite a magical detail… In three specifics prints of her, there is the exacts same stars that are painted in the background of HOOM!
So here we are, with the stars of Sarah Bernardt, side by side, with the stars of Joanna Newsom.
Bonus time: The print that made Mucha famous was added, this is the afiche of the play "Gismonda" au théatre de la renaissance. I also put phtographs of her with the gigantic lily tiara that Mucha designed for her. We can see that she was wearing it in posing for one of the stars images, as well as for two others prints of her. The jewel artwork was made by René Lalique, an other famous art nouveau artist (know for his jewelry, than decades later, for his "art déco" glass work). As far as I know, the theme for the wedding of Joanna Newsom was (among other things) the czech art nouveau period. For the occasion, Irene Neuwirth made for her a special golden tiara, that featured flowers made of opals . Is that possible that Alphonse Mucha and Sarah Bernardt, throug oceans of times, gives her the idea of having as special flowered crown made just for her on that special occasion? I think its possible.
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mariannaszymanska · 26 days ago
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La cour de récré mondiale
Notre société mondialisée me semble bien étrange souvent. Chaque jour apporte son lot de sidération. Le matin, je me lève et j’ouvre mon appli France Inter. J’avoue, je suis une transfuge radiophonique, mes parents écoutaient RTL.
Vaquant à mes occupations matinales, mon oreille est agressée par cette info :
Trump veut faire de la bande de Gaza, une « côte d’Azur » du Moyen-Orient mais sans les Palestiniens  et sous contrôle étasunien !
« Ouaouhhhh ! » est la seule réaction de mon cerveau. Je suis sidérée. Même Netanyahou l’a regardé, hébété, lors de cette déclaration. Pourtant, il lui a bien maché le travail ces derniers mois, destruction totale de tous les bâtiments, défrichage. Efficace, le mec ! Il a, certes, laissé quelques Gazaouis. Mais bon, ils iront habiter chez les voisins ! (Humour noir)
Le monde ressemble de plus en plus à une grande cour de récré. C’est mon côté prof qui ressort, sûrement !
Donald joue aux billes avec Vlad, Manu et quelques autres. Pas de filles. C’est dégoutant les filles et ça ne sert à rien ! Ils jouent à d’autres jeux aussi, des jeux de garçons, comme à celui qui fait pipi le plus loin. Plus tard, au collège et au lycée, ce sera, celui qui a la plus grosse.
Donald adore inventer de nouvelles règles du jeu, on ne s’ennuie jamais avec lui. Parfois, les autres protestent car les changements lui profitent toujours. De plus, lorsqu’on le contrarie, il devient tout rouge et menace de frapper. Vlad est celui qui parle le mieux le «Donald », il l’observe depuis la crèche. Il s’approche doucement du petit gros et lui susurre à l’oreille :
« Tu as raison, ce sont tous des couilles molles, toi tu es le plus fort, c’est normal que tu sois le chef, mais laisse-leur un petit truc », en lui glissant un petit sac de billes discrètement.
Donald, admire Vlad, il l’a vu un jour faire du cheval torse nu : un homme, un vrai. Alors, Donald s’adoucit, prend la parole et à témoin, la cour entière :
« Bon, d’accord, je change un peu mes nouvelles règles ! 
Ouaiiiis !!! Merci Dodo ! C’est toi le plus fort ! » clament tous les enfants.
Quelquefois, le petit Manu se rebelle, il prend une chaise, monte dessus et déclame en feignant la colère. Manu, quand il sera grand, il veut être acteur :
« Donald, tu heurtes mon âme éprise de justice et d’égalité. Songe à tous nos camarades, ils méritent d’avoir autant de billes que toi. Au fond de mon être, je suis convaincu que tu es bon, altruiste… !»
Les autres le laissent déblatérer un certain temps, puis ils éclatent de rire :
« Hé, Manu, tu descends ! » (Réf de Boomer, ou plutôt de génération X !)
Il quitte alors son piédestal, l’air digne et indigné et s’en va donner sa contribution à Donald. Vlad, le roi de la discrétion, lui file en douce un petit sac, en lui tapant gentiment sur l’épaule, d’un air entendu.
Xi régulièrement, s’approche du groupe et demande :
- « Hé, les gars, je peux jouer avec vous ?
- Nannn, va jouer aux billes avec ta mère ! », gloussent-ils en lui balançant quelques billes en aumône.
Xi les ramasse la tête basse. Il retourne dans son petit coin de cour, argileux. Il façonne alors des billes en terre, en rageant intérieurement :
« Vous verrez, quand je serai grand, ce sera moi le roi des billes ! »
Dans, le coin des filles, une blonde intrigue particulièrement Donald. Elle s’appelle Ursula et elle joue aux Legos dans la cour.
« Comment, ose-t-elle ? peste Donald, C’est un truc de garçon et le seul jeu autorisé, ce sont les billes. » Bien que dans le secret de sa chambre, il construise des "côte d’Azur" en Legos.
A une récré du matin, Donald, entouré de ses acolytes, s’approche sournoisement d’Ursula et crie, bien fort pour que tout le monde entende :
« Hé, tu sais, que les Legos, je n’en veux pas ici et puis c’est pas un jeu de filles, donne-les moi ! »
Ursula aimerait hurler NON, toujours est-il qu’un seul oui quasi inaudible sort de sa bouche. Elle sait, en tant que fille que si elle n’obéit pas, les insultes et les coups pleuvront. Alors, elle serre les dents et tend son sac à Donald, violemment et en pleurant intérieurement.
Donald est définitivement le roi de la cour de récré.
Dans les prochains épisodes :
Jean-Luc et Olivier se réconcilieront-ils ou une nouvelle guerre des boutons est inévitable ?
Vlad harcèle le petit Zelinsky. Donald lui accordera-t-il sa protection ? A quel prix ?
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theungracefulpasterie · 9 months ago
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Second part of @imaushisimp 's request !
A/N : Sorry for the long time I took, I got a lot of exams and I had a hard time finding inspiration. Anyways, hope you'll like it !! (It'll still be in French as you have requested)
P.O.V : You throw a surprise party for him (Dazai)
Warning : get a tiny tiny bit heated towards the end.
Dazai
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Ça fait 2 ans que tu fais partie de l'Agence, 2 ans qu'un certain homme parsemé de bandages sur tout le corps est entré dans ta vie. L'année dernière, lors de votre anniversaire, c'est Dazai qui a tout organisé. Mais cette année, tu as décidé que c'était ton tour de faire de cette journée la meilleure. Tu décida donc de faire de cette fête une surprise et de convié tout les membres de l'Agence.
~~little timeskip~~
Tu avais tout prévu. Vous alliez passer toute une après-midi à fêter votre amour avec tout vos amis, puis une balade au parc entre amoureux au crépuscule pour admirer le coucher du soleil et enfin pour finir la soirée chez toi.
"Bon, c'est quand que je peux voir ?", dit-il impatiemment. Tu lui avais mis les mains devant les yeux et essayait de le guider tant bien que mal à le guider jusqu'au bureau.
"Oh mais attends !!", tu soupiras parce que t'avais l'impression de parler à un enfant. Vous étiez enfin arrivé devant la porte et tu lui enlevas tes mains de ses yeux. "C'est bon, tu peux ouvrir la porte !".
Il ouvrit la porte quand tout le monde cria "Surprise !!" et sauta sur lui, à ça de l'écraser au sol avec leur poids. Tu éclatas de rire et il se leva endolori.
"C'est pas drôle !", dit-il en faisant semblant de faire des yeux de chien battu pour attiser ta pitié. Il reprena son air sérieux et admira toute la décoration. "C'est... c'est toi qui a fait ça ?", dit-il en te regardant comme si il te croyait pas.
"Et oui ! Avec l'aide de tout le monde bien sûr...", tu répondis en regardant ailleurs et en rougissant. Dazai venu vers toi, entoura ta taille avec un de ses bras et te pris par le menton et approcha son visage du tien et dit d'une voix suave et séducteur comme il sait bien le faire : "C'est magnifique, ça te reflète parfaitement chéri." Et il t'embrassa tendrement. Tu entouras tes bras autour de son cou et tu te laissas faire par ce baiser envoûtant. Tout le monde sifflait et vous disait de réserver pour ce soir, à quoi tu leur répondis tout rouge "CE N'EST PAS VOS AFFAIRES !!".
Vous passiez une après-midi fabuleuse avec tout le monde quand tu remarquas que le ciel était déjà d'un orange doré. "Osamu, ça te dit une balade au parc ?", demandas-tu en lui tendant ta main. Il la prit et se leva. "Avec plaisir, mon amour~", répondit-il, plus amoureux que quiconque. Ton cœur palpitait tellement il était sexy en paroles et en apparence. Tu pouvais pas croire que la vie t'avait béni avec un homme comme ça.
Vous marchiez dans le parc main dans la main, en parlant de tout et de rien et en admirant la nature. Ce que Dazai aimait chez toi était ton amour pour la nature, c'était peut-être le seul domaine dans lequel tu le dépassais, lui et son gros cerveau. Et c'était ça le problème, tu savais que son intellect le permettait de prédire carrément l'avenir.
Vous vous asseyez donc sur un banc, admirant le coucher du soleil. Tu posas ta tête sur son épaule et lui dis :
"Tu le savais depuis le début pour cette surprise, hein ?"
Après quelques secondes, il disa avec de l'embarras dans sa voix :
"Haha... malheureusement...", il était également très nerveux. "Mais pour être honnête, même si je l'avais déjà prévu, les moments qu'on a passé ensemble et avec tout le monde m'ont beaucoup touché et ça, tu vois, c'est quelque chose que je n'arrive jamais à prédire."
Tu lui souris et répondis :
"Merci d'avoir jouer le jeu, vraiment... c'est ça que j'aime chez toi, Osamu. Même si tu sais déjà ce que je veux faire avec toi, tu ne laisses jamais ton intelligence gâcher le moment et tu laisses libre cours à tes sentiments et aux sentiments des autres. Et ça, je te suis à jamais reconnaissant. Je t'aime, Osamu."
Il sourit à ta réponse et te regarda tendrement.
"Moi aussi je t'aime." Il posa ses mains sur ton visage et t'embrassa. Il inséra sa langue dans ta bouche et domina ta langue. Tu te laissas faire et vous commenciez à vous allonger sur le banc, Dazai au-dessus de toi, continuant à te rouler une pelle. Ton pantalon commença à devenir trop inconfortable au niveau de ton entrejambe, pareil pour Dazai. Quand tu te rendis compte que ça commençait à devenir torride et que vous étiez encore en public, tu te rappellas de la dernière étape de ta surprise. Tu séparas tes lèvres des siennes, à son grand désarroi, et dis :
"Chez moi ?~"
Il sourit sournoisement et répondit :
"J'ai cru que tu le demanderais pas~"
A/N : At last, it's over !! My first time writing a more heated story, I'm not too good at this yes but I wanted to try, so I would like feedback ! Don't hesitate y'all to request more things, I'd be happy to make them !!
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carolemm · 2 months ago
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FORÊT silencieuse, aimable solitude,
Que j'aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré, J'éprouve un sentiment libre d'inquiétude !
Prestige de mon cœur ! Je crois voir s'exhaler des arbres, des gazons, une douce tristesse.
Cette onde que j'entends murmure avec mollesse, Et dans le fond des bois semble encor m'appeler.
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière Ici, loin des humains .... Au bruit de ces ruisseaux, Sur un tapis de fleurs, dans ce lieu solitaire, Qu'ignoré, je sommeille à l'ombre des ormeaux !
Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles
Ces genêts, ornements d'un sauvage réduit, Ce chèvrefeuille atteint d'un vent léger qui fuit, Balancent tour à cour leurs guirlandes mobiles.
Forêts ! Agitez-vous doucement dans les airs !
À quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
D'autres vous confieront des amours étrangères ;
Moi, de vos charmes seuls j'entretiens les déserts.
François-René de Chateaubriand (1768-1848)
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mochademic · 1 year ago
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100 Days of Productivity [Day: 27] || 100 Jours de Productivité [Jour: 27]
rain in the morning makes me nostalgic for when I lived on the coast. I adore that first crisp breath of air when you open the door. being curled up by the fireplace or in front of a window; the grey sky and the deepening shadows.
today I finished course work, added to both the essays I've been working on, & started working on a few new jewelry pieces for an upcoming collection.
currently listening // Joan of Arc. by Barnes Blvd.
La pluie le matin me rend nostalgique de l'époque où je vivais sur la côte. J'adore cette première bouffée d'air frais lorsque vous ouvrez la porte, me blottir près de la cheminée ou devant une fenêtre, le ciel gris et les ombres qui se creusent.
Aujourd'hui, j'ai terminé mon travail de cours, ajouté aux deux essais sur lesquels je travaillais, et commencé à travailler sur quelques nouvelles pièces de bijoux pour une collection à venir.
chanson // Joan of Arc. par Barnes Blvd.
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mrsines · 3 months ago
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Always And Forever
chapitre 7 -> Une nouvelle air
⚠️Cette histoire est la suite de Always And Forever, il vas y avoir Du Lilia X Reader pour les fan de Lilia X reader vous n’avez pas besoin d’avoir lue les premier chapitre pour comprendre il suffit de savoir que Wanda a jeter un sort bonne lecture ⚠️
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Malia, une jeune ado de 17 ans aux cheveux châtains, marchait vers l'entrée de son lycée. Elle n'avait pas encore mis le pied sur le campus que déjà, un gars s'approcha d'elle. Il se moquait bruyamment, la poussant un peu, cherchant à la déranger. Malia le fixa, prête à répliquer, son regard perçant et sa posture déterminée.
"Alors, tu veux jouer les dures, hein ?" lança le gars avec un sourire moqueur.
Mais avant qu'elle ne puisse répondre ou riposter, une voix familière se fit entendre derrière elle.
"Tu veux peut-être essayer quelqu'un d'autre ?" Billy Maximoff, l'air calme mais résolu, s'interposa entre elle et le gars. Il était bien plus grand que ce dernier, et son attitude dégageait une confiance qui ne laissait aucun doute.
Le gars, visiblement vexé, se tourna vers Billy, prêt à en découdre. En un clin d'œil, les deux garçons échangèrent des coups rapides, leurs corps s'entrechoquant dans une mini-bagarre. Malia, un peu surprise mais admirant la rapidité de Billy, observa le combat. Finalement, le gars, trop épuisé et pris au dépourvu, se releva et se jeta dans la foule, jurant sous son souffle.
Billy se tourna alors vers Malia, qui l'observait toujours, les bras croisés.
"J'aurais pu m'en sortir seule, tu sais," dit-elle, un léger sourire aux lèvres.
Billy haussait les épaules avec une expression impassible, avant de répondre d'une voix calme : "Un simple merci aurait suffi."
Malia et Billy marchaient côte à côte dans le couloir, la bagarre derrière eux maintenant un souvenir lointain. L'atmosphère autour d'eux semblait se détendre après l'incident. Malia jetait de temps à autre un regard à Billy, comme pour essayer de comprendre ce qui venait de se passer.
"Tu sais, je n'avais vraiment pas besoin de ton aide," dit-elle, brisant finalement le silence.
Billy sourit légèrement, ses mains dans les poches de son sweat. "Tu crois ça, mais regarde où ça t'a menée. Ça aurait été une belle scène si tu t'étais mise à lui répondre."
Malia roula des yeux mais ne put s'empêcher de sourire. "Je n'ai pas l'habitude de laisser quelqu'un intervenir pour moi," répondit-elle en haussant les épaules. "Je me défends seule."
"Je comprends," dit Billy, maintenant un ton plus sérieux. "Mais parfois, ça fait du bien de laisser quelqu'un d'autre prendre les devants, tu sais ? Surtout si ça t'évite de te retrouver dans une situation plus compliquée."
Malia réfléchit un instant à ses paroles. Elle savait qu'il avait raison, mais il y avait toujours cette part d'elle qui détestait l'idée de dépendre de quelqu'un d'autre.
 " Tu es toujours aussi impulsif comme ça ?" demanda-t-elle en ricanant légèrement.
Billy haussait les épaules. "C'est dans ma nature. J'aime bien m'assurer que les gens autour de moi vont bien, même si ça me coûte quelques coups de poing."
Ils arrivèrent devant la porte de la salle de cours. Billy s'arrêta un instant avant de tourner la poignée. "En tout cas, t'as de la chance que je sois là aujourd'hui," dit-il en la taquinant.
Malia sourit, l'air un peu plus détendu. "Ouais, ouais. C'est noté." Elle s'éloigna un peu, avant de se tourner à nouveau vers lui. "Merci, Billy."
"Pas de quoi," répondit-il, avec un clin d'œil, avant d'entrer dans la salle.
Ils s'assirent à des places séparées, mais Malia sentait qu'elle avait fait un pas de plus pour comprendre Billy. Peut-être qu'accepter un peu d'aide n'était pas aussi mauvais que ce qu'elle pensait.
༺♡༻
Le cours de Rosalia se déroulait calmement, avec les élèves concentrés, quand la porte s'ouvrit brusquement. La directrice Agatha Harkness se tenait sur le seuil, son regard perçant balayant la salle. Un silence immédiat s'installa.
"Rosalia, Billy, Malia, j'ai besoin de vous trois," annonça Agatha d'une voix autoritaire.
Rosalia leva un sourcil, un peu surprise par l'interruption, mais elle garda son calme. "Vraiment ? En plein cours, directrice ? Vous ne pouvez pas attendre ?"
Agatha esquissa un sourire malicieux. "Non, je ne peux pas. Il y a quelques affaires urgentes à régler, et je préfère les traiter tout de suite."
Rosalia la regarda avec un air amusé, croisant les bras. "Vous êtes bien insistante, mais vous savez, je comptais leur faire un examen aujourd'hui. Vous ne voulez quand même pas être celle qui leur fait rater ça, n'est-ce pas ?" Rosalia la taquina, mais ses yeux brillaient d'une lueur de défi.
Agatha, loin de se laisser impressionner, haussait les épaules en souriant. "Oh, vous avez bien du courage, Rosalia. Mais je pense qu'après ce petit entretien, vous pourrez toujours leur faire cet examen, et ce sera à vous de décider s'ils le réussissent ou non."
Rosalia émit un petit rire nerveux, réalisant que la situation allait sûrement être plus compliquée que prévu. Agatha s'approcha alors du bureau, son ton prenant une tournure plus formelle.
 "Après les cours, Billy, Malia, dans mon bureau. Et vous aussi, professeur," ajouta-t-elle en se dirigeant vers la porte.
Les élèves échangèrent des regards intrigués et légèrement inquiets. Rosalia se redressa dans son fauteuil, les bras croisés, et attendit qu'Agatha sorte de la salle. Une fois la porte refermée, elle se tourna vers ses élèves.
"Bon, mes chers élèves, vous avez entendu la directrice," dit-elle en feignant un air sérieux. "Rien de grave, je suppose, mais soyez sages pendant les cours. L'entretien après, je ne peux pas vous garantir qu'il soit aussi agréable."
Billy et Malia se lancèrent un regard, se demandant ce qui les attendait dans le bureau de la directrice. Lorsque la cloche annonça la fin des cours, Billy, Malia et Rosalia se rendirent, à contrecœur, au bureau de la directrice. Ils marchaient dans le couloir, chacun avec des pensées diverses, mais aucun d'eux ne pouvait échapper à l'évidence : la confrontation avec Agatha serait probablement sérieuse.
Ils arrivèrent devant la porte du bureau de la directrice. Agatha les attendait déjà, assise derrière son bureau, son regard à la fois autoritaire et perçant. Elle leva les yeux et les invita à entrer d'un geste.
"Bienvenue," dit-elle en fermant la porte derrière eux. "Asseyez-vous."
Rosalia prit place dans un fauteuil près de la fenêtre, tandis que Malia et Billy se firent face à Agatha, un peu mal à l'aise. La directrice les fixa un moment, les yeux plissés.
"Alors," commença Agatha, sa voix calme mais ferme. "Je suppose que vous êtes conscients que ce genre de comportement ne doit pas se reproduire. La bagarre dans le couloir. Vous avez attiré l'attention, et pas de la bonne manière."
Billy croisa les bras, prêt à répondre, mais Agatha l'arrêta d'un geste de la main.
"Je n'ai pas encore fini," dit-elle avant de se tourner vers Malia. "Malia, tu n'as pas l'habitude de te laisser faire, je le sais. Mais est-ce que tu crois que c'était la bonne façon de réagir ?"
Malia, un peu déstabilisée, chercha ses mots. "Je n'avais pas l'intention de me laisser faire, c'était juste qu'il m'énervait vraiment..." Elle s'arrêta, se rendant compte qu'elle avait un peu perdu sa crédibilité.
"Je comprends que ça puisse être frustrant," reprit Agatha d'un ton plus calme, "mais cela ne justifie pas l'usage de la violence. Billy, tu as bien voulu intervenir, mais as-tu réfléchi aux conséquences de ton geste ?"
Billy roula les yeux, agacé. "Il m'a cherché. Je pouvais pas juste le laisser faire." Il se tourna vers Malia, comme pour chercher du soutien.
"Peu importe la situation, Billy," répondit Agatha en le fixant. "Il y a des façons plus intelligentes de résoudre les conflits. Une bagarre dans les couloirs de l'école, ce n'est pas juste un problème de règles, c'est aussi une question de respect. Respect envers vous-mêmes et envers les autres. Vous êtes des jeunes adultes, vous devez apprendre à maîtriser vos impulsions."
Rosalia, qui jusque-là était restée silencieuse, intervint doucement. "Je pense que l'intention de Billy n'était pas mauvaise. Il voulait aider, mais il a agi sans réfléchir."
Agatha hocha la tête, prenant un moment pour digérer la remarque. "Je sais que Billy a agi de manière protectrice, mais il doit comprendre qu'il n'est pas là pour jouer les héros à chaque instant. Les bons gestes ne sont pas toujours ceux qui donnent la meilleure impression. Et Malia, tu dois apprendre à mieux gérer tes émotions, sinon tu risques de te retrouver dans des situations comme celle-ci trop souvent."
Les jeunes écoutaient attentivement, leurs visages sérieux. Agatha les observa un instant avant de conclure.
"Je ne vais pas vous punir pour cet incident, mais je veux que vous compreniez bien la leçon. Vous avez chacun un rôle à jouer dans cette école, et il n'est pas question de régler vos différends par la violence. Je m'attends à ce que cela ne se reproduise pas."
Elle marqua une pause et, avec un sourire presque imperceptible, ajouta : "Maintenant, filez. Et souvenez-vous : ce genre de conversation, on n'a pas à la répéter. Pour votre bien à tous les deux."
Billy et Malia quittèrent le bureau, jetant un dernier regard à Rosalia, qui, bras croisés, semblait peu ravie de la situation. Une fois la porte refermée derrière eux, Agatha prit place derrière son bureau, observant Rosalia avec un sourire en coin.
— Reste ici.
Rosalia arqua un sourcil mais ne bougea pas.
— Depuis quand tu n'obéis pas à mes ordres ? lança Agatha, son ton à la fois ferme et joueur.
— Depuis que ça te déplaît, répondit Rosalia sur un ton taquin, un léger sourire au coin des lèvres.
Agatha se lécha lentement les lèvres, son regard devenant plus intense.
— Hmm, je vois. Tu aimes donc tester mes limites.
Rosalia haussa les épaules, feignant l'innocence.
— Tester ? Non. Mais il n'y avait absolument aucune raison d'interrompre mon cours pour ça.
Agatha se pencha légèrement en avant, ses doigts entrelacés sur son bureau.
— Oh, je ne suis pas d'accord. Je pense que c'était une raison parfaite. Après tout, il fallait bien que je te voie, non ?
Rosalia roula des yeux, mais son sourire restait.
— Tu aurais pu attendre la fin de la journée, comme une directrice raisonnable.
Agatha se redressa, feignant l'offense.
— Raison... quoi ? Ce mot ne fait pas partie de mon vocabulaire. Et franchement, interrompre ton cours était bien plus amusant. Tu avais l'air tellement contrariée.
Rosalia croisa les bras, un sourcil levé.
— Amusant ? Tu trouves ça amusant de perturber mes élèves et de m'agacer ?
Agatha sourit, malicieusement.
— Enormément. Et avoue-le, toi aussi, tu as adoré.
Rosalia détourna le regard, un léger rouge montant à ses joues, mais elle ne répondit pas. Agatha, satisfaite, répondu: 
— Très bien, je te laisse retourner à tes précieux élèves... pour l'instant. Mais rappelle-toi, Rosalia, j'aime bien quand tu me donnes un peu de résistance. Ça rend les choses tellement plus intéressantes.
Dans un mouvement fluide, Rosalia s'assit sur le bord du bureau, croisant les jambes avec une élégance délibérée. Agatha la regarda, un sourire en coin étirant doucement ses lèvres.
— De la résistance ? demanda Rosalia avec un sourire taquin. Tu ne saurais pas y faire face.
Agatha inclina légèrement la tête, laissant échapper un léger rire. Son regard glissa brièvement vers les jambes croisées de Rosalia avant de remonter lentement, s'arrêtant sur ses yeux.
— Oh, vraiment ? murmura Agatha, son ton bas et chargé d'une malice douce.
Rosalia soutint son regard, un air de défi dans les yeux, avant de changer brusquement de sujet.
— Trêve de plaisanteries, je voulais te parler du budget pour le voyage scolaire.
Agatha ne répondit pas tout de suite. Son regard s'attardait, presque involontairement, sur la posture décontractée mais assurée de Rosalia. Ses pensées dérivaient, se perdant dans chaque détail — la façon dont la lumière caressait la silhouette de Rosalia, le ton légèrement provocant de sa voix.
— Agatha ? appela Rosalia, en arquant un sourcil, son sourire amusé trahissant qu'elle avait remarqué l'absence de réponse.
Agatha cligna des yeux, comme si elle venait de se réveiller d'un rêve.
— Oui, pardon... le budget, dis-tu ? répondit-elle, un peu trop vite, en se redressant pour reprendre contenance.
Rosalia la fixa, son sourire s'élargissant légèrement.
— Tu es sûre que tu m'écoutes ?
Agatha posa son coude sur le bureau, appuyant son menton sur sa main pour masquer son embarras.
— Continue. Je t'écoute... enfin, maintenant.
— Tu es incorrigible, murmura-t-elle, avant de croiser les bras. Mais je vais être claire : on ne part pas en voyage scolaire si tu ne débloques pas plus de fonds.
Agatha, toujours un peu distraite, esquissa un sourire malicieux.
— Je ne sais pas, peut-être que je préfère te voir négocier encore un peu.
Rosalia haussa un sourcil, feignant l'exaspération.
— Si tu penses que je vais m'éterniser sur ton bureau pour ça, tu te trompes.
Agatha rit doucement, un éclat de malice dans les yeux.
Rosalia lui lança un regard faussement sévère, mais son sourire trahissait son amusement.
— Tu sais, parfois, je me demande si tu prends ton rôle de directrice au sérieux.
Agatha arqua un sourcil, un sourire narquois toujours sur les lèvres.
— Oh, je le prends très au sérieux. Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas... m'accorder quelques distractions, dit-elle, laissant ses mots flotter dans l'air.
Rosalia croisa les jambes dans un mouvement fluide, faisant légèrement craquer le bureau sous son poids, ce qui attira encore une fois le regard d'Agatha.
— Des distractions, hein ? lança Rosalia, son ton mi-figue mi-raisin. Tu devrais peut-être te concentrer sur ce voyage, sauf si tu veux que les parents viennent frapper à ta porte pour te demander des comptes.
Agatha, les yeux toujours fixés sur elle, sembla réfléchir un instant.
— Très bien, soupira-t-elle finalement, feignant la résignation. Je vais voir ce que je peux faire pour ce budget. Mais, ajouta-t-elle en penchant légèrement la tête, si je fais cet effort, qu'est-ce que j'ai en échange ?
Rosalia lui lança un regard incrédule, bien que ses lèvres esquissaient un sourire amusé.
— En échange ? Sérieusement ? C'est pour les élèves, Agatha, pas pour moi.
— Oui, mais tu es la seule qui vient défendre cette cause avec autant de... ferveur, rétorqua Agatha, son regard redevenu joueur.
Rosalia soupira, faussement exaspérée, avant de se pencher légèrement vers Agatha.
— Tu as une idée bien étrange de ce qu'est une négociation, murmura-t-elle, son visage s'approchant suffisamment pour troubler la directrice.
Agatha resta silencieuse, le sourire sur ses lèvres vacillant légèrement. Elle sentait la chaleur de la présence de Rosalia, son parfum subtil, et pendant un instant, elle perdit à nouveau ses mots.
— Alors, on a un accord ou pas ? insista Rosalia, rompant le silence tout en gardant son ton doux mais ferme.
Agatha finit par sourire, levant les mains en signe de reddition.
— Très bien, très bien. Je débloquerai les fonds. Mais seulement parce que je ne veux pas te voir revenir, assise sur ce bureau, pour m'en reparler.
Rosalia rit doucement, se redressant enfin.
— Tu mens mal, Agatha. Je crois que tu as apprécié cette négociation bien plus que tu ne veux l'admettre.
Agatha se contenta de sourire en coin, l'air de quelqu'un qui gardait un secret.
— Tu es libre de penser ce que tu veux, répondit-elle en prenant un ton faussement détaché.
— De toute façon, si tu ne fais rien pour le budget, je parlerai directement au comptable, lança-t-elle, un sourire taquin se dessinant sur ses lèvres.
Agatha inspira profondément, ses yeux glissant une fois de plus sur la silhouette de Rosalia. Elle se mordit discrètement la lèvre, luttant pour garder son calme. Voir Rosalia aussi sûre d'elle, aussi provocante, faisait battre son cœur plus vite, même si elle refusait de le montrer.
— Très bien, dit-elle finalement, sa voix légèrement rauque. Mais, avant que tu partes jouer les héroïnes auprès du comptable...
Rosalia haussa un sourcil, curieuse de la suite.
— Nous avons une réunion ce soir, rappela Agatha en se redressant légèrement dans son fauteuil. Professeur, parents délégués... et moi, bien sûr. N'oublie pas de venir.
Rosalia croisa les bras, son sourire s'élargissant.
— Une réunion, hein ? Tu es sûre que ce n'est pas une excuse pour me faire rester plus tard au lycée ?
Agatha pencha la tête, feignant une expression innocente.
— Moi ? Te retenir ? Pourquoi ferais-je une chose pareille ?
— Parce que tu aimes ça, répondit Rosalia sans hésiter, s'appuyant légèrement sur le bureau, les yeux fixés dans ceux d'Agatha.
Agatha détourna brièvement le regard, tentant de cacher l'effet que cette proximité avait sur elle.
— Eh bien, si tu es aussi observatrice lors de la réunion, les parents délégués risquent de se sentir un peu intimidés, dit-elle, son ton redevenant taquin.
Rosalia rit doucement, appréciant leur échange.
— Ne t'inquiète pas, je serai très sage, répondit-elle en se redressant. Enfin, sauf si on reparle encore du budget. Là, je ne promets rien.
Agatha la fixa un instant, une lueur amusée dans le regard.
— Sage... toi ? Je n'y crois pas une seconde.
Le sourire de Rosalia s'élargit, mais elle ne répondit rien, se contentant de la fixer avec une intensité qui fit frissonner Agatha.
Le regard d'Agatha suivait chaque mouvement de Rosalia avec une intensité qu'elle ne pouvait plus dissimuler. Elle se rapprocha légèrement, comme attirée par une force invisible, ses yeux glissant sans vergogne sur ses jambes croisées, ses hanches, et l'ensemble de sa silhouette. Rosalia, en toute conscience de l'effet qu'elle produisait, savourait la tension qu'elle provoquait, un léger sourire effleurant ses lèvres. Elle savait qu'Agatha était sur le point de craquer.
Le silence entre elles était lourd, chargé d'une énergie palpable. Agatha se mordit la lèvre, se retenant de faire le geste qui lui brûlait les lèvres. Elle ferma les yeux un instant, comme pour se contrôler. C'était une lutte intérieure contre le désir, et pourtant, elle n'arrivait pas à détourner le regard. Cette proximité était insupportable, mais irrésistible.
Rosalia, consciente de ce qui se passait, se pencha légèrement en avant, comme pour défier Agatha encore un peu plus. Elle n'avait jamais vu Agatha aussi déstabilisée, et cela la fascinait.
Finalement, Agatha brisa le silence, sa voix rauque et hésitante, comme si elle revenait de loin.
— Tu devrais y aller, les cours vont reprendre, dit-elle d'une voix qui trahissait à peine son trouble.
Rosalia se redressa, d'abord un peu déçue de voir la tension s'apaiser, mais son sourire ne se dissipa pas. Elle tourna légèrement les talons, mais avant de partir, elle lança un dernier regard à Agatha, un regard chargé de sous-entendus.
— À ce soir, alors, Aniema mea, dit Agatha, son ton adouci par un étrange mélange de tendresse et de désir.
Rosalia se figea un instant à l'entente de ces mots. Elle savait qu'Agatha venait de prononcer quelque chose de plus que l'ordinaire. Ce surnom avait un goût particulier, une douceur qu'elle n'avait pas anticipée.
Elle se tourna lentement, un sourire en coin, avant de répondre, un éclat malicieux dans ses yeux.
— À ce soir, Agatha.
Puis, d'un pas léger, elle sortit de la pièce, laissant Agatha seule, profondément perturbée par la scène qui venait de se dérouler, tout en sachant qu'elle n'était pas prête d'oublier ce moment 
༺♡༻
Le cours d'histoire de Lilia Calderu se déroulait tranquillement, les élèves absorbés par les leçons du jour. Cependant, un accident inattendu survint. Un des élèves, distrait, se leva brusquement pour récupérer un livre sur l'étagère derrière lui, mais il perdit l'équilibre et s'écrasa contre le coin de la table en bois. Un cri perça l'air, suivi par un bruit de métal contre la peau, et l'élève se tordit de douleur, le sang commençant à s'écouler de sa tempe.
Instantanément, Lilia se précipita vers lui. "Reste calme, tu vas t'en sortir," dit-elle d'une voix rassurante, tout en cherchant du regard de quoi nettoyer la plaie. 
Les autres élèves étaient figés, certains essayant de comprendre la situation, d'autres déjà sortant leurs téléphones pour appeler à l'aide.
Mais à quelques mètres de là, Malia, qui observait la scène depuis son bureau, sentit son estomac se tordre. L'odeur du sang, chaude et métallique, lui parvint instantanément, s'insinuant dans ses narines avec une intensité dévastatrice. Ses yeux se firent plus sombres, une lueur rougeoyant dans ses pupilles. L'odeur du sang la perturbait, réveillant quelque chose en elle, quelque chose de primal et de puissant.
Le cœur de Malia se mit à battre plus vite, ses sens en alerte, et une vague de faim dévorante s'empara d'elle. Elle ferma les yeux un instant, se concentrant sur sa respiration pour essayer de rester calme, mais l'envie de céder à sa nature la rendait presque folle.
Elle sentit ses mains devenir froides, les doigts tremblants légèrement alors qu'elle luttait contre l'appel irrésistible de la tentation. Je ne peux pas, pas ici... Pas devant tout le monde, se répéta-t-elle intérieurement. Elle savait que personne, pas même Lilia, ne savait ce qu'elle était. Son secret devait rester intact.
Malia se leva brusquement de sa chaise, faisant semblant de s'éloigner pour aller chercher de l'aide ou de l'air frais. Elle traversa la salle d'un pas pressé, ses yeux rivés sur la porte, essayant de ne pas attirer l'attention. À l'extérieur de la salle, elle s'appuya contre le mur, les mains serrées sur ses tempes, respirant profondément pour calmer son corps en proie à une soif qu'elle devait absolument contenir.
À l'intérieur de la classe, Lilia s'agenouilla près de l'élève blessé, examinant la plaie. Elle ordonna aux autres de chercher des pansements et du désinfectant. Aucun d'eux ne remarqua la réaction de Malia, trop occupés à gérer la situation.
Lilia murmura à l'élève blessé pour le rassurer. "Ça va aller, on va te soigner." Puis elle leva les yeux et chercha Malia. 
Elle se demanda brièvement où elle était partie, mais elle n'eut pas le temps de se poser plus de questions, car elle était concentrée sur l'élève.
De son côté, Malia, hors de la vue de la classe, ferma les yeux un instant, se maudissant d'avoir presque cédé. Billy, inquiet, suivait discrètement Malia alors qu'elle s'éloignait des autres. Il avait remarqué que quelque chose n'allait pas avec elle depuis un moment. Lorsqu'elle se dirigea vers les toilettes, il hésita un instant, mais la curiosité et l'inquiétude l'emportèrent. Il décida de la suivre, se disant qu'il devait être là pour elle.
En arrivant près de la porte des toilettes, il l'entrouvrit doucement, et la scène qui se déroula devant lui le figea. Malia se tenait devant le miroir, les yeux rouges et brillants, presque comme ceux d'un vampire, remplis d'une tristesse et d'une douleur profondes. Elle était en train de se tenir la tête, comme si elle essayait de contenir quelque chose en elle-même.
Malia tourna soudainement son regard vers Billy, un mélange de surprise et de frustration dans ses yeux. Elle leva une main en signe de protestation et dit, d'une voix tremblante, presque brisée :
"Tu n'aurais pas dû me suivre... Il faut que je sois seule."
Billy, cependant, ne recula pas. Il s'avança lentement, ses yeux remplis de compassion.
"Non, Malia, je ne vais pas partir. Je suis là pour toi. Peu importe ce que tu ressens, tu n'as pas à le traverser seule."
Malia baissa la tête, mais ses yeux ne cessaient de briller, remplis de douleur, et ses poings se serrèrent sur ses bras.
"Tu ne comprends pas... C'est difficile de tout contrôler, de ne pas faire de mal aux gens autour de moi..." Elle prit une grande inspiration, mais cela ne sembla pas l'aider à se calmer. "Je suis effrayée, Billy. Je ne sais pas pourquoi mes yeux sont comme ça, et je ne sais pas ce que je ressens..."
Billy, restant à une distance respectueuse mais proche, s'approcha lentement d'elle. "Tu n'as pas à tout comprendre tout de suite. Mais tu n'as pas à affronter ça toute seule. Je suis là. On peut trouver une solution ensemble."
Malia leva les yeux vers lui, la honte et la peur se lisant sur son visage. Mais en voyant la sincérité dans les yeux de Billy, une petite lueur de réconfort sembla passer dans son cœur. Elle se laissa lentement glisser contre le mur, s'asseyant sur le sol, toujours visiblement secouée.
"Je ne veux pas faire de mal à qui que ce soit, mais je... je me sens... différente, Billy."
Billy se baissa à sa hauteur, posant une main sur son épaule avec douceur. "C'est normal d'avoir peur, Malia. Mais tu es forte. Et même si tu te sens différente, ça ne te définit pas. Ce n'est pas ce que tu ressens, c'est ce que tu fais qui compte."
Malia le regarda un instant, ses yeux encore brillants, mais cette fois avec un léger sourire de gratitude. "Tu sais vraiment quoi dire, hein?"
"Je fais de mon mieux", répondit-il avec un sourire timide. "
Malia, respirait profondément, chaque inspiration étant un petit pas vers la sérénité. La chaleur de la main de Billy sur son épaule semblait lui apporter une forme de calme qu'elle n'avait pas ressenti depuis un moment. Elle ferma les yeux un instant, essayant de contrôler la montée de ses instincts.
"Je... je crois que ça va", murmura-t-elle, la voix encore tremblante, mais plus calme. "C'est comme si tout en moi était en feu, Billy, mais quand tu es là, je me sens... plus légère."
Billy lui sourit, un sourire sincère et rassurant. "Tu es plus forte que tu ne le crois, Malia. Ce que tu ressens, ce n'est pas toi, ce sont juste des émotions incontrôlables. On peut y arriver, ensemble."
Elle ouvrit lentement les yeux, se sentant un peu plus elle-même. Ses yeux, qui étaient rouges et brillants il y a quelques minutes, retrouvaient peu à peu leur couleur normale, la lueur vampirique s'estompant. Malia se redressa lentement, son souffle se calmant, et la tension dans son corps commença à se dissiper.
"Merci, Billy", dit-elle d'une voix plus stable. "Je ne savais pas que je pouvais... contrôler ça. J'avais peur de ce que je pourrais devenir."
Billy s'agenouilla à sa hauteur, toujours avec un regard bienveillant. "Tu n'as pas à avoir peur de toi-même. On apprend à gérer ça. Et même quand ça semble difficile, tu peux compter sur moi."
Elle le regarda avec une gratitude profonde. "Je crois qu'il n'y a que toi qui aurait pu m'aider à me calmer... Je... je me sens comme si une partie de moi était... revenue."
Billy la regarda, ses yeux remplis de sincérité. "C'est ce que font les amis, non ? On s'entraide quand ça devient trop lourd."
Malia hocha la tête, un sourire timide s'étirant sur ses lèvres. "Tu es un véritable ami, Billy."
Ils restèrent là un moment, simplement dans une tranquillité apaisante. Malia savait qu'elle n'était pas guérie, mais elle se sentait prête à affronter la suite, plus forte et soutenue par quelqu'un qu'elle savait pouvoir compter sur lui. Grâce à lui, elle avait trouvé une stabilité qu'elle n'aurait jamais cru possible.
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Lors de la réunion du lycée, l'atmosphère était sérieuse et professionnelle, les discussions sur les événements à venir et les objectifs de l'année scolaire prenaient la majeure partie de l'attention. Agatha et Rosalia, bien qu'assises parmi les autres membres du comité, n'arrivaient pas à garder leur concentration. Leurs regards se croisaient parfois, un sourire échangé ici et là, tout en restant totalement discrètes, mais leur jeu sous la table commençait à devenir de plus en plus palpable.
Rosalia, avec un sourire espiègle, fit glisser lentement sa main sous la table, effleurant le doigt d'Agatha, comme une invitation silencieuse à l'intimité. Agatha, d'abord surprise, jeta un regard furtif à Rosalia avant de répondre par un léger frisson et une pression légère de ses doigts contre les siens. Le contact était subtil, mais assez pour qu'elles puissent en ressentir l'intensité.
Les conversations autour d'elles semblaient se perdre dans le bruit de l'atmosphère scolaire, mais Agatha et Rosalia étaient dans leur propre monde à ce moment-là, se cherchant discrètement sous la table. Agatha, un sourire malicieux aux lèvres, glissa sa main vers celle de Rosalia, entrelaçant doucement leurs doigts.
Rosalia, ravie de cette complicité, répondit en serrant légèrement sa main, avant de faire une petite taquinerie en lui pinçant doucement les doigts. Agatha sursauta légèrement mais en gardant une expression calme, comme si rien ne se passait. Elle se pencha alors vers Rosalia, à peine audible pour les autres, murmurant :
 "Tu ne peux pas résister, hein ?" avec une pointe de malice dans la voix.
Rosalia sourit, ses yeux pétillant de malice. "Je crois que tu n'es pas prête à me suivre dans ce jeu," répondit-elle, sa voix basse, comme un défi.
Leurs mains se touchaient à chaque occasion discrète, effleurant le poignet, se frôlant entre les doigts, et la tension s'intensifiait à chaque mouvement furtif, alors que la réunion se poursuivait sans qu'aucune personne autour d'elles ne se doute de ce qui se passait sous la surface. Agatha et Rosalia étaient complètement absorbées par leur petit jeu, se cherchant, se taquinant, mais toujours dans les limites de l'implicite, gardant leurs gestes dans l'ombre de la réunion.
Malgré la sérieuse discussion sur l'organisation de l'événement à venir, Agatha et Rosalia étaient perdues dans l'instant, savourant cette complicité silencieuse.
Rosalia, après avoir partagé ce moment taquin avec Agatha, se sentit revenir à la réalité en entendant le sujet de la réunion tourner autour du voyage scolaire en Italie . Elle se redressa légèrement sur sa chaise, essayant de se concentrer sur les discussions financières, mais une partie de son esprit restait légèrement perturbée par la proximité d'Agatha.
La comptable, une femme d'une trentaine d'années, avait un sourire charmeur qu'elle offrait à Rosalia chaque fois qu'elle prenait la parole. Ses yeux brillaient d'une lueur intéressée alors qu'elle lui posait des questions sur les budgets, une manière indirecte de montrer qu'elle s'intéressait aussi à elle. Rosalia, malgré sa discrétion et son professionnalisme, sentit une légère gêne monter en elle face à ces gestes insistants.
Alors qu'elle répondait calmement à la comptable, elle sentit soudainement une pression douce sur sa cuisse. C'était Agatha. Discrète, Agatha avait posé sa main sur la cuisse de Rosalia sous la table, la serrant doucement, comme pour marquer son territoire, ou peut-être simplement pour attirer l'attention de Rosalia. Le geste était subtil, mais il ne manquait pas de la faire frissonner.
Rosalia, tout en écoutant la comptable, sentit l'effet de la main d'Agatha, qui montait en chaleur et en intensité. Elle baissa légèrement la tête pour ne pas trahir l'émotion qui montait en elle. Agatha, elle, semblait sereine, bien qu'un léger sourire amusé flottait sur ses lèvres. Elle laissait sa main là, doucement appuyée, jouant avec l'instant et le pouvoir que cela lui donnait.
Rosalia jeta un coup d'œil furtif à Agatha, se surprenant à apprécier ce geste protecteur. Elle prit une grande inspiration, tentant de rester concentrée sur la réunion, mais chaque fois que la comptable lançait un sourire un peu trop prononcé dans sa direction, elle sentait la pression de la main d'Agatha augmenter. Cela la calmait, mais la troublait tout de même.
"Est-ce que ça va ?" murmura Agatha, à peine audible, ses doigts se resserrant un peu plus autour de sa cuisse, comme pour renforcer ce lien secret entre elles.
Rosalia hocha la tête, cachant une légère rougeur sur ses joues. "Oui, tout va bien", répondit-elle d'un ton neutre, mais son esprit était bien loin de la réunion
. La main d'Agatha était devenue un rappel constant de la proximité entre elles, et chaque geste de la comptable semblait rendre l'atmosphère un peu plus tendue.
La réunion continua, mais Rosalia sentait que l'équilibre entre rester professionnelle et gérer l'attention d'Agatha devenait de plus en plus délicat.
༺♡༻
La réunion était enfin terminée, et l'atmosphère s'était détendue avec l'arrivée de l'apéritif. Les gens discutaient tranquillement, sirotant leurs verres de vin, tandis que Rosalia et Lilia se retrouvaient ensemble près du buffet. Lilia tenait son verre de vin, l'air détendu, et discutait de la réunion qui venait de se terminer. Rosalia, toujours un peu plongée dans ses pensées, regardait autour d'elle avant de se tourner vers Lilia.
"Alors, ce voyage scolaire en Italie... Tu crois que ça pourrait t'intéresser ?" demanda Rosalia, en souriant légèrement. Elle était curieuse de savoir si Lilia serait partante pour cette aventure à l'étranger, même si elle savait que Lilia avait un emploi du temps chargé.
Lilia haussait les épaules en feignant l'indécision, un sourire espiègle aux lèvres. "L'Italie, hein ? Ce n'est pas ce à quoi je pensais, mais pourquoi pas ? Les paysages, la cuisine, la culture... Ça peut être intéressant. Tu veux vraiment que je vienne avec vous ?"
Rosalia rit légèrement, amusée par la réponse de Lilia. "Oui, je pense que ça serait sympa d'avoir une amie avec nous pour le voyage. Et tu sais, je me dis qu'on pourrait en profiter pour explorer un peu. Il y a tout un tas de choses à découvrir, et l'Italie, c'est toujours une bonne idée, non ?"
Lilia leva son verre en un toast léger, son regard espiègle posé sur Rosalia. "Ouais, je suppose que ça pourrait être sympa de découvrir un peu plus la dolce vita. Et, qui sait, on pourrait aussi se perdre dans les ruelles de Rome, découvrir des endroits secrets." Elle lui lança un clin d'œil. "Mais tu sais, tu comptes sur moi pour pimenter un peu l'aventure."
Rosalia sourit en retour, appréciant l'enthousiasme de Lilia. "Je me doute bien, c'est exactement ce qu'on a besoin pour ce genre de voyage." Elle ajouta, plus sérieusement cette fois : "Et puis, on pourra en profiter pour se détendre et prendre le temps de savourer l'instant, loin de tout ce stress quotidien."
Lilia prit une gorgée de vin, son regard se perdant dans la contemplation des autres invités, avant de revenir sur Rosalia. "Ouais, tu as raison. Ça pourrait vraiment être l'occasion de nous amuser. Bon, je vais réfléchir à tout ça, mais il est fort probable que je me laisse tenter. L'Italie, c'est difficile à refuser."
Rosalia lui sourit en retour, ravie de la réponse. "Alors c'est décidé, tu viens avec nous. Ça va être un super voyage."
Les deux femmes continuèrent à discuter de l'Italie, des lieux qu'elles aimeraient visiter, des moments qu'elles pourraient partager, tout en dégustant les petits amuse-bouches et en profitant de l'apéritif. L'enthousiasme de Lilia était communicatif, et Rosalia se réjouissait de l'idée de vivre cette aventure à ses côtés.
Alors que Rosalia et Lilia discutaient, Agatha s'approcha, un sourire malicieux aux lèvres. Elle s'arrêta à leur niveau, jetant un coup d'œil à Rosalia, puis à Lilia, avant de porter son verre à ses lèvres, un geste qui, même innocent à première vue, semblait chargé de sous-entendus. Elle lécha doucement ses lèvres, un regard espiègle posé sur Rosalia.
Lilia, qui était en train de regarder sa montre, leva finalement les yeux et remarqua Agatha. Elle leur adressa un sourire, comme si elle se doutait de l'intention d'Agatha, puis se leva en disant : "Bon, je pense que c'est le moment pour moi de rentrer. Je vais réfléchir à ton offre, Rosalia. On se parle bientôt, d'accord ?"
Rosalia lui sourit en retour, lui offrant un dernier petit toast. "À très bientôt, Lilia. Prends soin de toi."
Une fois que Lilia s'éloigna, Agatha ne perdit pas de temps pour se pencher légèrement vers Rosalia, son regard toujours aussi suggestif. Elle murmura d'une voix basse et teintée de taquinerie : "Alors, c'était quoi ce petit jeu avec la comptable, Rosalia ? Tu m'expliques ?"
Rosalia, sentant la tension dans l'air, tourna les yeux vers Agatha avec un petit sourire en coin. "Il n'y avait pas de jeu, Agatha," répondit-elle calmement, mais la lueur dans ses yeux trahissait sa volonté de ne pas se laisser intimider. "Juste des conversations professionnelles, tu sais bien... Si tu veux savoir ce qui se passe, tu n'as qu'à y participer."
Agatha haussait les sourcils, amusée. Elle se rapprocha un peu plus, son corps légèrement incliné vers Rosalia. "Vraiment ? Parce que j'ai l'impression que tu t'es bien amusée. Et cette comptable semble un peu trop... enthousiaste, non ?" Elle laissa un léger rire s'échapper, se délectant de la gêne palpable qui s'était installée entre elles.
Rosalia roula des yeux, se moquant gentiment. "Tu es incroyable. C'est un jeu de regard, Agatha, rien de plus. Tu sais très bien que ce n'est pas mon genre de flirter avec tout le monde."
Agatha sourit plus largement, sans se laisser démonter. Elle prit une nouvelle gorgée de son vin, fixant Rosalia de ses yeux brillants. "Peut-être que tu sous-estimes l'effet que tu as sur les gens, Rosalia," 
Les deux femmes continuèrent à discuter avec d'autres invités, mais l'atmosphère autour d'elles semblait différente. Chaque conversation semblait un prétexte pour se rapprocher un peu plus, pour échanger des regards furtifs, des sourires discrets. Agatha et Rosalia jouaient à un jeu silencieux, un jeu qui ne disait pas son nom mais qui était palpable dans l'air.
Agatha se dirigea vers un groupe, en parlant de façon animée avec un collègue, mais ses yeux revenaient toujours vers Rosalia, observant ses gestes, son sourire, chaque mouvement. Chaque fois que leurs regards se croisaient, un frisson parcourait leur peau, comme une décharge silencieuse.
Rosalia, tout en discutant avec quelqu'un d'autre, sentit la présence d'Agatha derrière elle. Subitement, une main légère effleura son bras, un contact à peine perceptible mais néanmoins intime. Elle tourna la tête et aperçut Agatha, qui lui souriait discrètement, comme si de rien n'était. Rosalia soutint son regard pendant une fraction de seconde avant de détourner les yeux, son cœur battant un peu plus fort.
Agatha se rapprocha davantage, un léger mouvement de sa main effleurant le dos de Rosalia, juste assez pour que personne ne le remarque. La chaleur de son contact la fit frissonner, mais Rosalia garda son calme, feignant de ne rien ressentir. Cependant, un léger sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle tourna les yeux pour croiser le regard espiègle d'Agatha.
"Tu sais que tu me rends folle, n'est-ce pas ?" dit Agatha à voix basse, son souffle effleurant l'oreille de Rosalia.
Rosalia répondit en murmurant, tout en continuant sa conversation avec un autre invité : "Tu as l'air de bien aimer jouer à ce jeu, Agatha."
Elle ne laissait pas Agatha prendre le dessus, mais la tension entre elles était plus palpable que jamais. Chaque moment passé ensemble semblait charger l'air d'une énergie intime, comme si elles étaient toujours sur le point de céder à l'attraction magnétique qui les unissait.
À un moment, Agatha se pencha légèrement en avant, effleurant le bras de Rosalia en l'attrapant brièvement, un geste qui était à la fois discret et significatif. Rosalia, surprenant Agatha, tourna lentement la tête pour lui sourire, un sourire qui disait tout sans avoir besoin de mots.
"Tu sais, tu n'arriveras pas à me garder sous contrôle éternellement," dit Agatha avec un air à la fois provocateur et taquin, tout en jouant avec la coupe de vin dans sa main.
Rosalia haussait un sourcil, comme si elle cherchait une réponse tout en continuant à discuter avec d'autres, mais un brin de malice dans son regard trahissait ses pensées. "On verra bien, Agatha. On verra bien."
༺♡༻
La nuit était tombée sur Westview, enveloppant la ville d'une douceur calme. Malia, assise sur un banc, regardait les lumières de la ville clignoter au loin. Le vent frais caressait ses cheveux, mais elle ne semblait pas y prêter attention. Son esprit était ailleurs, perdu dans ses pensées. Elle n'avait pas envie de rentrer chez elle, pas avec ses parents qui étaient encore en pleine dispute. Cela devenait trop pesant, trop épuisant à supporter.
C'est alors que Lilia passa par là, remarqua Malia seule et silencieuse sur le banc. Elle hésita un instant, mais quelque chose dans l'attitude de Malia la poussa à s'approcher.
"Hey," dit Lilia doucement, en s'asseyant à côté de Malia. "Tu veux parler de ce qui ne va pas ?"
Malia tourna la tête et la regarda brièvement, une expression fatiguée sur le visage. Elle n'était pas surprise de la voir. Lilia avait toujours été celle qui savait comment apporter un peu de réconfort, même sans dire grand-chose.
"Je ne veux pas rentrer chez moi," répondit Malia d'une voix basse. "C'est compliqué, et je n'arrive plus à supporter tout ça... Les disputes, les cris... Je veux juste un peu de calme."
Lilia la regarda, son regard adoucissant en entendant la détresse dans sa voix. Elle comprenait mieux que quiconque cette sensation d'être coincée dans un tourbillon de chaos familial.
"Je comprends... C'est jamais facile," répondit Lilia en posant une main réconfortante sur l'épaule de Malia. "Mais tu sais, tu n'es pas seule. Tu as des amis, des gens qui tiennent à toi, même quand tout semble aller dans tous les sens."
Malia resta silencieuse un moment, avant de soupirer doucement. "Je sais... Mais parfois, c'est comme si tout était trop lourd. Je veux juste m'échapper un peu."
"Tu as le droit," répondit Lilia, son ton rassurant. "Et tu sais, tu n'as pas à tout porter seule. On est là pour toi."
Les deux restèrent là, côte à côte, en silence, le temps s'étirant autour d'elles. Les bruits de la ville semblaient lointains, comme étouffés par la tranquillité de la nuit. Malia se sentait un peu plus légère, juste par la simple présence de Lilia à ses côtés. Il n'y avait pas besoin de grandes paroles, juste d'être là, ensemble, en silence.
Lilia sentit la tension se relâcher un peu, et elle esquissa un sourire en regardant Malia, qui semblait s'apaiser grâce à sa présence. Elle posa une main réconfortante sur son bras et lui dit, d'un ton plus léger, presque taquin :
"Tu sais, Bambina, tu ne dois pas porter tout ça toute seule. On va trouver une solution, t'inquiète."
Malia, qui n'avait pas l'habitude d'entendre ce surnom, se tourna vers elle, un petit sourire se formant malgré elle. "Bambina," répéta-t-elle doucement, se surprenant à aimer ce surnom affectueux. "J'aime bien, ça fait un peu... chaleureux."
Lilia haussait les épaules, son sourire toujours en place. "Tout ira bien, même si ça ne semble pas facile en ce moment."
Malia sentit son cœur se réchauffer un peu, la tendresse dans la voix de Lilia apaisant ses pensées troublées. "Je suppose que vous avez raison," répondit-elle, le sourire devenant plus large. "Je me sens déjà un peu mieux, juste de t'avoir ici."
"Je serai toujours là, Bambina," dit Lilia avec une certaine douceur. "Tant que tu en as besoin. d'accord ?"
Malia hocha la tête, le regard adouci par la promesse de soutien silencieux. "D'accord," murmura-t-elle.
Les deux restèrent là un moment, profitant de la tranquillité de la nuit, chacune trouvant un peu de réconfort dans la présence de l'autre. Malia ne savait pas ce que l'avenir réservait, mais pour l'instant, elle se sentait moins seule, portée par la bienveillance de Lilia et ce surnom inattendu, "Bambina", qui résonnait dans son esprit comme une douce promesse.
༺♡༻
Billy, assis sur son lit, feuilletait des vieux grimoires poussiéreux, un regard concentré sur les pages jaunies. Il avait déjà exploré plusieurs livres sur la magie, mais aucun ne mentionnait une solution pour rompre le sort qui pesait sur sa famille. Frustré, il tourna une nouvelle page d'un livre ancien qu'il avait trouvé dans un coin, espérant que quelque chose de nouveau apparaisse.
"Rien... toujours rien..." murmura-t-il pour lui-même, une pointe de désespoir dans la voix. 
Il savait que le sort lancé par Wanda avait des conséquences profondes et que la seule personne capable de l'enlever serait probablement celle qui l'avait créé. Mais Wanda semblait avoir ses propres raisons de garder ce sort intact.
Ses yeux se posèrent sur un autre grimoire plus fin qu'il n'avait pas encore ouvert. Il hésita un instant, puis l'ouvrit, espérant que ce livre plus ancien contiendrait des informations qu'il n'avait pas encore découvertes.
Alors qu'il parcourait les pages, il tomba sur un passage qui fit battre son cœur un peu plus fort. Il parlait d'un rituel pour briser un sortilège, mais les conditions étaient floues. Il devait trouver une personne en particulier, et cela dépendait des intentions du sort, des personnes concernées, et de leur lien.
"Mais comment je vais savoir si c'est vraiment ça ?" se demanda-t-il, se pinçant les lèvres.
Il prit une grande inspiration et regarda autour de lui. Si Wanda, même inconsciemment, avait lancé ce sort, alors peut-être que la solution résidait en lui-même, ou dans ses propres liens avec sa famille. Billy savait que briser ce sort ne serait pas simple, mais il était déterminé à essayer, pour sa famille et pour la vérité. Il décida qu'il devait trouver plus d'indices, même si cela signifiait demander de l'aide à quelqu'un qui en savait plus que lui.
Alors qu'il fermait le livre et se préparait à se lever, il sentait que sa quête n'était que sur le point de commencer, et qu'il n'était peut-être pas aussi seul dans cette recherche qu'il le pensait.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
@sayresse17
@theonefairygodmother
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camisoledadparis · 3 months ago
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saga: Soumission & Domination 352
Nathan, l'apprenti de Julien-1
Le jeune Nathan a dû mettre le booster. Entre ses cours au lycée technique, le travail à la boutique de Julien et le sport qu'il a repris à raison de deux fois par semaine, le rythme s'est accéléré. Nos deux jeunes, Enguerrand et Max se sont investis eux aussi. Ils l'ont pris en charge dans la partie " académique ". En français, math et les autres matières générales ils le font répéter et ça donne des résultats rapidement sans que les leurs propres, n'en pâtissent. Pour la partie pro, Julien le coach au plus près. Dans le sport aussi il s'améliore et des parades, il est passé aux clés et aux prises d'attaque.
Avec Max et Enguerrand ça va aussi plus loin coté " intime " même s'il a dû faire avec Adam, le flic préféré des deux petits. D'après ce que m'en a dit Enguerrand, ça leur avait valu une explication en règle avec les deux partis. Il a fallu expliquer à Nathan la nature de leurs relations. Et même si Adam est pas mal, il a eu du mal avec son âge. Pour Adam, ça été plus facile vu que cela fait maintenant quelques semaines qu'il " pratique " mes deux petits, il a dû s'adapter à leur monde s'il voulait continuer à les voir ! Et puis il n'y a rien à jeter non plus dans Nathan !! Il n'empêche qu'ils ont quand même eu la présence d'esprit de commencer tous les trois entre eux avant de l'amener à faire l'amour avec Adam. Ce qui m'a amusé c'est le fait que Nathan m'ait demandé de l'aide pour s'épiler. Il a bien vu que j'étais le grand " ordonnanceur " de cette baraque. Ça m'a fait plaisir de l'avoir un soir pour moi tout seul pour ça ... au moins au début ! Rapidement il s'est aperçu (et pour cause, il nous a tous vu à poil) que coté pilosité, il y avait comme un air de famille entre nous. C'est pas que lui-même soit très poilu mais ses couilles et sa queue disparaissaient un peu dans un buisson. Salle d'eau du premier, je le passe sous la douche d'eau chaude et le sèche avant d'entamer l'épilation. Il voudrait comme beaucoup d'entre nous (en fait la totalité des homos et la moitié des hétéros) faire disparaitre tout sauf ses cheveux et quelques poils au-dessus de sa queue pour pas paraitre pré-pubère non plus.
Je le rassure, avec sa bite de 19cm y'avait pas de risque qu'on le prenne pour un gamin. En attendant je le couvre de crème épilatoire, enfin ses mollets, ses avants bras et ses aisselles. Il a la chance d'avoir le cul imberbe naturellement et les deux trois poils qui s'y sont égarés partent à la pince à épiler. Pour le sexe, il me fait lui raser les couilles et hésite pour le reste. Il se décide pour un tout petit triangle court, pointe en bas juste au-dessus de la naissance de sa bite. Après avoir évacué la mousse et les poils, je l'hydrate à mort. Les passages répétés de mes mains huileuses sur son corps le font bander. C'est charmant comme ça le fait rougir. Je la prends en main. Bon calibre, raccord avec la longueur de l'engin. Son sang gonfle les tissus au maximum et c'est une barre d'acier que je presse entre mes doigts. Mon autre main prend son menton et lève sa tête vers la mienne. On se regarde dans les yeux et il ne se détourne pas quand je me penche et que mes lèvres couvrent les siennes. J'y vais cool et le laisse progresser à son rythme. C'est donc lui qui, quelques secondes plus tard, ouvre ses mâchoires et sort sa langue. Petite soupe de langue qui le fait se serrer contre moi. Ça va je ne suis pas encore trop vieux pour lui !! Sa bite se presse contre ma cuisse et il passe la sienne entre mes jambes pour sentir ma queue au travers du tissu de mon shorty. Il est chaud le gamin ! Il est même un peu " frénétique ". Je le repousse pour qu'il puisse s'admirer. Il se trouve bien comme ça. Je me colle à son dos, mon bassin collé à ses fesses pour qu'il sente bien l'effet qu'il me fait, je passe mes bras autour des siens, le serre contre moi et l'embrasse dans le cou en remontant vers son oreille droite. C'est lui qui me demande de lui faire l'amour. J'aime la façon de dire ça, c'est quand même plus romantique que " baise-moi ". Il glisse entre mes bras et se tourne en se baissant. En passant il descend mon shorty et embouche ma bite. Pas mal le mouvement et surtout la pipe qui en résulte. Je le sens qui s'applique. Manque un peu de spontanéité tout ça ! Je le relève et on se refait une pelle. Quand je l'écarte de moi, il ne sait plus où il habite c'est sûr. Il retombe à mes pieds et recommence sa fellation. Elle est nettement meilleure ! Il en prend plus de plaisir aussi j'en suis sûr. Ma bite est d'une raideur de pendu ! Mais la sienne n'est pas en reste non plus. Quand je le redresse à nouveau c'est dans le but de tester une autre partie de son anatomie interne. Un petit bisou et je le plaque, face contre le carrelage. Il écarte les jambes de lui-même. C'est à mon tour de tomber à genou et d'aller vérifier qu'il ne reste pas de poil disgracieux autour de sa rosette. Et rien de mieux que la langue pour le faire. Effet collatéral, ses passages répétés ont l'air de faire monter la température du jeune homme. Une vérification s'impose et j'arrive à entrer ma langue d'un bon cm. Effectivement il est chaud ! Je me redresse et en profite pour enfiler une kpote. Quand je presse mon corps contre le sien, il me souffle de l'enculer. Difficile de résister à une proposition pareille (même si je n'en avais jamais eu l'intention...  de résister).
J'ajoute quand même du gel à celui déjà présent sur le plastique et pose mon gland sur sa rondelle. J'appui doucement. Il s'ouvre. Je prends mon temps. J'enfonce lentement mes 20cm. Il souffle de temps en temps quand je sa rondelle se contracte. Quand je suis complètement en lui, je reste sans bouger. Mes bras passés sous les siens, mes mains sur ses épaules, je le tire une fois vers le bas pour m'assurer du fait. Il tourne alors la tête et me tends ses lèvres. Donc petite pelle ! Je baise son cul, non ! Je lui fais l'amour. Il faut être délicat avec nos jeunes et en plus c'est plus ça que la première assertion. Je sens son bassin se décoller du carrelage pour venir au-devant de mes coups de rein. Il se cambre et je peux mieux l'enculer comme cela. Je m'arrête et lui demande, un peu, non, très hypocrite, s'il ne devrait pas être avec ses nouveaux amis. Réponse de l'intéressé " non, vas-y, ils savent que je suis là et ils étaient les premiers à me pousser dans tes bras ". Au moins c'est clair ! On finit donc ce que nous avions commencé. Il est très bon ce petit, tout à fait dans la lignée de Max et Enguerrand. Je comprends mieux pourquoi ils s'entendent aussi bien tous les trois. Il est venu en scooter mais je le reconduis en voiture, il reprendra son véhicule demain puisqu'il y a sport. Il n'est pas à l'aise dans la 300SLS. Je lui dis de se détendre, c'est pas une pièce de collection non plus. A l'arrivée je descends dire bonsoir aux garçons. Julien attendait son apprenti et quand je le lui rends, je lui dis qu'il est maintenant aussi " beau " que nous. Rires de tous sauf de l'intéressé qui rougit encore une fois. Second le taquine qu'ils doivent vérifier ça. Nathan relève ses manches pour montrer ses avant-bras glabres. Second l'attrape et lui dit que c'est pas suffisant, qu'il est sûr que je ne me suis pas arrêté à ça. Ça tourne au jeu et il finit en slip devant nous. Julien tire l'élastique et découvre le mini triangle subsistant. Il tire un peu plus et le fait trébucher sur lui. Il le serre dans ses bras et lui sort un " bienvenue au club " puis il lui claque un bisou sur la joue. Nathan se sauve en ramassant ses vêtements. Julien et Second me remercient de ce que j'ai fait pour leur " petit ". J'efface ça d'un revers de main et rentre au blockhaus. Pendant le retour un message m'arrive de Nathan : " Merci pour tout et surtout " tout ". Je sais que Max et Enguerrand vont être fou de joie ".  Dès l'arrivée je les appelle. Evidement ils sont collés ensemble. Je les engueule que je ne suis pas là pour satisfaire à leurs élucubrations d'ados en surcharge d'hormones. Je les entends rires comme des fous à ma sortie. Ils me raccrochent au nez en me disant à demain.
Mardi soir : Les " sportifs " arrivent les uns après les autres ou en couple. Adam est des nôtres ce soir-là. Il est juste au courant que ses deux petits mecs ont une surprise pour lui. Je me doute bien de celle-là mais je les laisse se débrouiller tous seuls. Ils arrivent en même temps et partent aussitôt se mettre en tenue. Ils reviennent et sautent au cou d'Adam qui les questionne. Je m'éloigne commencer mes exercices. Un peu plus tard arrivent Second et mes deux " charcutiers-traiteurs ". Adam comprend tout de suite à la réaction de ses deux " petits amis ". Il n'est pas flic pour rien ! Et au fait que Nathan leur roule un patin alors qu'il n'a fait qu'une bise aux autres. Je le regarde de loin. J'ai bien l'impression qu'il est résigné et qu'il croit que ses deux amoureux vont le larguer. Il a compris mais de travers. Tel que je connais mes petits c'est plutôt un ajout dans leur trio qu'ils comptent essayer de faire passer. Je continue à regarder de leur côté pour voir comment ils vont s'y prendre. En fait ça été très simple. Max et Enguerrand lui ont présenté Nathan et lui ont dit qu'il va kiffer d'avoir maintenant trois petits mecs plutôt que deux. Puis ils sont partis faire travailler Nathan qui a quand même un peu de rattrapage à faire pour égaler le niveau général.
Adam est venu vers moi un peu déboussolé. On s'isole dans la piscine du second. A ce moment de l'entrainement il n'y a encore personne dedans. Il m'explique le coup que lui ont fait Max et Enguerrand. Il ne comprend pas. Je lui explique qui est Nathan, ce qu'il fait et d'où il vient (étude et mental). Je lui dévoile, mais ça il s'en doutait, que les deux petits ont déjà gouté à son fruit défendu. Mais aussi qu'ils m'ont confié qu'ils espèrent bien que cela ne mettra pas un terme à la relation privilégiée qu'ils ont avec lui, leur flic préféré. Pendant une bonne demi-heure, il avance des arguments pour tout arrêter. Pendant ce même temps, je contre et les démonte un par un. Finalement je demande à PH de me chercher les trois autres protagonistes de l'affaire. On se retrouve à 5 dans l'eau. C'est sûr qu'en maillot de bain, Nathan a des atouts qui font réagir Adam. Moi-même je ne reste pas insensible ! Grosse explication qui se termine quand Nathan prend Adam dans ses bras et qu'il lui roule un patin interminable ! Je sors alors de l'eau et les laisse. Je n'ai pas terminé ma séance moi ! Nous retrouvons le nouveau quatuor au moment des douches. A leurs têtes à tous les 4, je pense que le problème est réglé. C'est d'ailleurs le cas quand, alors que Second et Julien vont pour rentrer chez eux, Nathan les informe qu'il ne les rejoindra que demain matin.
Mercredi matin : Je réveille Nathan à 6h. Il doit être chez julien pour 7. Je profite qu'on ne soit que tous les deux devant un café pour lui demander si ça allait. Réponse " trop bien ". Dans la voiture, alors que je le reconduis (tant pis pour le scooter) il me dit qu'il avait craint d'être obligé à n'être que passif à cause d'Adam, mais que cela n'avait pas été le cas. Ils avaient fait l'amour sans se soucier de qui recevait qui dans sa bouche ou son cul. Il s'était même surpris un moment à sodomiser Adam ! Là, c'est lui qui me surprend.        Au retour, curieux, je vais mater l'enregistrement de leur chambre. Effectivement il y a bien un moment où mes trois petits se font le cul de leur ainé. Et d'après ce que je vois et j'entends, ce n'est pas pour lui déplaire. Par rapport aux précédents enregistrements, Adam n'a plus cette " suprématie active " sur ses jeunes. Les deux heures qu'ils ont passé à se faire du bien montrent que chacun s'est retrouvé le passif des autres et réciproquement. Le seul sperme que j'ai vu jaillir à l'air libre est celui de Nathan. Ça me fait penser qu'il va vite devoir faire ses tests pour pouvoir en faire profiter ses amis. Toutes les autres jouissances se sont trouvées " étanchées " dans une bouche ou un cul. Une bonne chose de réglé, ç'aurait été dommage qu'Adam se soit retrouvé exclu. Après tout il est sympathique, bien foutu et d'après ce que j'ai vu, bon baiseur aussi ! Je pense qu'à terme, ça le décoincera et le fera devenir moins exclusif. J'aimerai bien un jour tester sa belle bite dans ma rondelle. Un 21x6, ce n'est pas à dédaigner !
Jardinier
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fieriframes · 2 years ago
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[The sea shall be like magic between us.]
IX - Nuit sans fin
La dernière conversation avec Christina, où je lui avais dit que j'avais utilisé les toilettes du Café d'Auteur, un café fermé depuis cinq ans, avait été un avertissement. Sans parler des huit heures que j'avais complètement bloquées, pendant lesquelles je lui avais apparemment demandé de rechercher d'éventuels liens entre Leonora Carrington et Italo Calvino. Des cartes de tarot, des chansons codées, des cartes du monde étranges trouvées sur des sites web encore plus étranges ? Euphémie ? Je perdais la tête.
Les mois passèrent et la vie reprit son cours normal. Trop de travail, trop de télévision, trop de consommation de nouvelles (qui devenaient de plus en plus déprimantes chaque jour). Le monde fascinant de Leonora et ce jeu (ou quoi que ce soit) était une tentation constante. Une évasion de la monotonie. Mais ça avait aussi un air de danger et j'ai donc réussi à résister à l'envie.
En février, j'ai pris l'Eurostar pour voir un ami à Londres. Et chaque fois que je suis à Londres, on va à Tate Modern, cet incroyable musée de la couverture de l'album Pink Floyd. L'expo cette fois ? "Le surréalisme au-delà des frontières", mettant en évidence l’ œuvre de Carrington. Bien sûr. Mon ami avait déjà acheté des billets et j'étais sûr que le jeu ne me suivrait pas à Londres. Donc, hop, on est parti.
L'expo était incroyable et consistait en des peintures d'artistes avant-garde un peu moins connus, comme Erna Rosenstein, Dédé Sunbeam, Ikeda Tatsuo, Hector Hyppolite, Eugenio Granell, Giorgio de Chirico et Remedios Varo. C'était comme passer d'un rêve étrange à un autre.
En particulier, les peintures de Leonora étaient fascinantes. L'expo présentait plusieurs de ses tableaux, dont sa toute première, intitulée Autoportrait (L'auberge du cheval de l'aube).
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Cette peinture est normalement dans le Metropolitan Museum of Art de New York et c'était cool de pouvoir la voir. C'est une scène (en fait, deux scènes si tu comptes ce qui se passe dehors) à la fois très simple et vachement dramatique, à la fois stéréotypé féminin et masculin. Leonora et la Hyène regardent directement le spectateur, reflétant le comportement de l'autre. En fait, Leonora était souvent liée aux Hyènes, disant "je suis comme une hyène, je rentre dans les poubelles, j'ai une curiosité insatiable". La Hyène réunit ici le mâle et la femelle en un tout, métaphorique du monde de la nuit et du rêve. Pour moi, ce tableau est une exploration de soi, le côté sauvage, le côté curieux, le côté qui cherche la liberté.
J'étais là depuis longtemps à regarder le tableau quand une jeune femme est apparue à côté de moi. Au début, on a regardé le tableau en silence, mais après un certain temps, elle m'a posé une question. "Qu'est-ce que vous pensez que c'est, cette tache à côté de la Hyène ?" Franchement, je l'avais à peine remarqué, mais j'ai répondu, "C'est une bonne question, j'ai supposé que c'était juste une erreur qu'elle essayait de cacher ?" "Une hypothèse sûre", a-t- elle répondu. "Bien que… Carrington était apparemment depuis sa plus tendre enfance très fasciné par les aes sídhe, un peuple féerique surnaturel lié à la mythologie celtique des Gaëls à partir des histoires que sa mère, sa grand-mère et sa nounou lui avaient racontées. Peut-être que ce sont eux qui font une apparition."
C'était la première fois que j'entendais ça et j'étais vraiment intéressé à en savoir plus. Elle s'est présentée comme Ester et on a longuement parlé de Carrington, les Tuatha Dé Danann (la mythologie celtique irlandaise) et du surréalisme. Elle possédait une librairie pas trop loin de chez moi et avait clairement plongé dans sa propre marchandise. Quand mon ami réapparu (il avait disparu dans les œuvres d'André Breton), elle m'a donné la carte de visite de sa librairie et m'a dit qu'elle avait un livre qui pourrait m'intéresser. Si je voulais, je pouvais venir à tout moment pendant ma visite à Londres. Je l'ai remercié pour la conversation et lui ai dit au revoir.
J'ai passé un bon moment à Londres, avec beaucoup de cocktails, pâtisseries scandinaves et cuisine indienne. Le dernier jour, j'ai retrouvé la carte de visite pour The Library of Babel que Ester m'a donnée. C'était à proximité. La commodité et ma curiosité m'ont rendu impossible de résister.
Après avoir parcouru les petites rues pendant trente minutes, j'ai finalement trouvé la librairie. Avec un nom si spectaculaire, je ne m'attendais pas à un endroit aussi discret; un petit panneau étant la seule indication de ce qui nous attendait à l'intérieur. Je suis entré et j'ai vu immédiatement livre après livre. Le magasin se composait d'un bureau en bois et d'un nombre apparemment infini de livres empilés au hasard derrière. Je ne pouvais pas comprendre comment quelqu'un pouvait trouver quelque chose là.
Je n'avais même pas remarqué la personne qui était assise au bureau avant qu’il me demande si j'avais besoin d'aide. Je lui ai dit que j'avais reçu une invitation de Ester. Sans même demander mon nom, il dit "Ah oui, Ester a dit qu'elle est désolée de ne pas pouvoir être ici aujourd'hui, mais elle vous a laissé ce livre." Je l'ai remercié et j'ai attrapé mon portefeuille, mais il a immédiatement dit "non, non, pas de soucis".
Une fois à l'extérieur de la librairie, j'ai vu la note attachée au livre, "J'espère que ce livre vous trouvera bien et éclairera le chemin. Que les aes sídhe soient à vos côtés, toujours."
Le livre était intitulé Nuit sans fin et était une sorte de recueil de poésie. Je l'ai feuilleté lentement jusqu'à ce que j'arrive aux deux pages du milieu. Un frisson parcourut ma colonne vertébrale. Là, au milieu du livre, il y avait la même carte que j'ai trouvée sur le site web crypté.
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rookfeatherrambles · 11 months ago
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So i actually did try writing this at one point! Here's the draft I found. Liminal season because no one is dead and everyone is fine (I assume the Unknowing was stopped without a hitch as well :) Anyway, here ya go! MORE CURSED CAT AU!
When Martin Blackwood opened the door to the Archives with his keycard at 5:45 in the morning, the last thing he expected to see was the entire cast of the archival assistants, and his boss, (and unrequited crush) all standing around in the bullpen, and clearly engaged in heated conversation. Martin blinked, his mouth opening a little in shock. Late nights were depressingly common in the Archives, but this was… new. And concerning. It was just Jon staying late, that Martin knew. So what was everyone else doing here?? Not only was it incredibly early, it was Saturday! Jon saw Martin from across the room and his expression shifted from tense to something like relief. But the irrational warmth that flooded Martin’s chest disappeared the moment he scowled, pushing his way between Melanie and Daisy. “You’re late,” he said, his usual sharp tone maybe a little sharper this morning, and Martin had to fight back the annoyance that rose up.. He bit back his retort - ‘No, actually, you’re all early,’ because Jon was already moving away again. Martin shrugged it off and started unwrapping his scarf,  soft wool he’d knitted himself, and then Tim was there, appearing at his elbow with two mugs. “Welcome to the madhouse,” he said by way of greeting, and thrust out a cup of tea. “I see you also got that phone call.” Martin took it, noting the grogginess in Tim’s eyes. “Yeah, I did, what’s that about?” The hot ceramic warmed his chilled hands and woke him up further. Tim groaned. “I don’t know, none of us could get a proper story out of him, he just kept insisting we all had to arrive first before he’d tell us… and that meant you, and you arrived 15 minutes late.” Tim sighed, rubbing at his eyebags. “It has to be something important though, why else would Jon have dragged us out of bed like this?” He paused. “I know he’s Jon, and paranoia and manic episodes are very much the cours de jour with him… but this is different. It better be, or I’m going to kick him where it really hurts.” Martin opened his mouth, then closed it and followed Tim’s gaze as Jon stood at the front of the room. The murmuring all died off. “Thank you all for coming. I know it's early for most of us, and I appreciate that you’re all here. Now, I have some… frankly baffling news to share.” Tim spoke up from where he was leaning against his desk. “It's not another bloody apocalypse is it?” Martin watched Jon, waiting for his mouth to twist, his expression to sour. But he didn’t react the way they’d expected over the past few years. He looked… thoughtful. “I don’t…” And there he paused. “I don’t know.” Martin saw Tim and Sasha exchange glances, saw Daisy shift in place, and he could feel the tension growing in the air. That was impossible. Jon… From what Elias had gloatingly said once, the whole point of Jon was that he Knew things. Melanie was next. “What do you mean you ‘don’t know?’ Aren’t you the literal equivalent of an eldritch search engine? How do you just Not know??” Jon made a face. “Firstly, that is not remotely how it works, and secondly-” He reached down behind the desk and picked up something that was covered in a towel. Martin strained to see, just as everyone did, as he gently placed the towel clad thing onto the desk. Was it a group of Leitners? That could explain why Jon was being so careful and why it was covered. Or maybe it was an artefact, and he couldn’t break it or touch it with his hands. But from the way Jon settled the thing without so much as jostling it, that theory didn’t fit. No, if Martin had to make an educated guess… he’d say that whatever was under that towel was alive.
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5-pp-man · 1 year ago
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another tierlist because ppl actually liked that first one;
the crème de la crop;
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the first 2 eps i thought it was fine, but it didnt really captivate me as much as id hoped. but then ep 3 changed everything for me. i started to think "how could living armour work logically? everything so far has been edible, so this must be too, right?" i actually managed to think of the exact thing that this series did. that really made me realise the worldbuilding in this was something unique, and it only got better and better with each episode. its really managed to captivate me and i look forward to "delicious donderdag" every week :)
ANIME ORIGINAL LETS GOOOO absolutely bonkers show that almost slipped by me because it initially tried to fool its audience into thinking it was a regular dramatic military show. it still is but theres also a giant robot who plays by saturday morning cartoon giant robot rules. if that sounds like tonal whiplash to you, trust me, it is. and its amazing. have i mentioned how homoerotic this one is as well? yeah. originally a tier below this one, but immediately after finishing this post i watched the newest ep. i had to make an exception and edit the list because ep 9 changes everything. i havent been gobsmacked by a show this hard in a while.
(return of the) show(s) that execute their own premise very well;
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i havent read the manga for yubisaki to renren so i cant compare, but the quality of this adaptation has been very consistent. you need a little sweet romance every once in a while :) this is one of those series where the characters really grew on me the longer it went on. im always a fan of mixing realistic struggles with romance and this one has been doing it well so far
adaptations that are ok (i read the manga for both of these);
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i've been a mashle fan since before s1 aired. and the anime has some good changes and additions here and there! but its not very consistent in terms of quality, it does that shonen thing where the animation quality suddenly spikes for certain action sequences, but it also frequently had a lot of scenes where they recycle shots a lot and nothing interesting happens on the screen for a considerable amount of time. still! its a fine adaptation. and yeah the op for this. blew tf up lmao? very strange to see happen in real time
i actually rlly like the manga for this one. i read the whole thing up until vol.6 before the season started (all that was available back then) and it made me cry multiple times throughout. i was sort of missing that connection with the show, though some of the later episodes still hit. its mostly to do with the animation quality, which isnt that great unfortunately. the voice actors are knocking it out of the park though
wghere am i;
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is this show good? i. uh. will you hate me if i say yes...? objectively, i know its not that good. especially in the animation department. but if you like other Umatani shows, you'll like this one. it's got the same brand of goofy reactionary humour mixed with gimmicky tacky characters and crazy stupid plot twists. ive been faithfully watching this one each week and I'm afraid i've become very invested. overscientific indeed
bro you fell off...;
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i was so beyond excited for this one. i replayed the op a million times, watched each preview, rewatched multiple episodes. and then. ep 5 happened. and i started to realise. oh this show kind of sucks doesnt it? the pacing of the first ep was great, but the rest? way too fast. it became clear with ep 6 that theyre trying to do a double cour show with half the length, which is why they started hauling ass plot-wise. now. i was an arajin apologist for the longest time. but at that point i honestly started to loathe him. even when he stepped up, his praise still felt sort of unearned. and to top it all off, shindou's motivation sucked so he felt like a lousy antagonist. ep6 was better than 5, but it really made me lose my enthusiasm and hope for the series. and right as we were talking about them probably not having time for a filler ep, ep7 happened. feels like a waste of time to do an ep like that when you've still got a whole 2nd arc to go through. but who am i EDIT; I've been wanting to add this for a long time, but Bucchigiri?! actually made sort of an insane comeback after the nothingburger that was episode 7. The 2nd arc of the series was incredibly gripping and the final confrontation was so good. I ended up falling back in love with it, and it was one of my favourites from this particular season. It was the only one that I watched twice during it's airing, actually, which is something I've never done before with any show. So that certainly says something about how obsessed I was.
it started off pretty good honestly. but then chris went to the hospital and it kind of just dwindled from there. this season does so much with characters that have not even been properly introduced like how am i supposed to care about these people if i barely know who they are. the stuff with finn and leo respectively was good though. but the lore dump? lord help me. also vijay just kind of. exists to be there in the background huh? i would not call him a main character they never give him any attention. wendy had another ep again and he didnt get shit. again. also i think finn was stupid as fuck for not listening to lala but again. who am i. i know we cant destroy high card because we need a show but. cmon man.
i am severely behind on these;
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reason why im behind is because most of the eps are a bit heavy so i kept. not watching them. its starting to get rlly interesting though so i'm def gonna catch up this is one of those robo-racism shows so i have to really watch out to see where its going. dont want another marginal service situation...
sorry this is just. a little too boring for me. its charming, sure. but i think this wouldve worked better as something with an 11 min timeslot instead of 23 min. theres just a bit too mu- or well, too little for me to rlly get into this. i think reading it would be more fun for me personally
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thepaleys · 5 months ago
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Life in Exile
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From 1898 to 1913, Grand Duke Paul and Olga lived in Boulogne, just outside Paris, in a magnificent house in the middle of a vast park - today the Cours Dupanloup - which they decorated sumptuously and with perfect taste. Olga exuded joie de vivre; cheerful and warm, always late for appointments, elegant, witty and generous, she became one of the queens of Parisian life.
The couple had considerable resources at their disposal, entertained a great deal and were much celebrated. Grand Duke Paul's character was captivating, with his kindness and reserve; in the eyes of the Parisian grandee, he epitomised the "good grand duke" found in the work of Marcel Proust, who, on several occasions in his writings, also evoked Olga and praised her seduction.
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Paul and Olga spoke several languages and, as Russian intellectuals often do, French as pure as if it were their mother tongue. Two children were born after Vladimir: Irène, in 1903, and Natalie, in 1905. All three grew up in a veritable Parisian paradise, enjoying a wonderfully sheltered French lifestyle and enjoying the invigorating air of the Basque coast during their holidays in Biarritz.
These are years of extreme happiness for the whole family. What's more, being uprooted and living in exile - even if it's a golden exile far from the Russia they all think of - unites these tender, romantic people even more deeply, and their feelings are expressed with a great sense of humour.
Olga and Paul look after their children all the better because they are suffering from being separated from those they left behind in Russia. Paul expects nothing more from Russia except that he hopes to see Maria Pavlovna and Dimitri again, but for that to happen the Tsar would have to change his mind...
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Mémoires d'exil - Frédéric Mitterrand
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