#2007 avon naturals
Explore tagged Tumblr posts
Text
Avon Naturals Cucumber Melon Restoring Anti Bacterial Hand Gel
2007
Found on Ebay, user hometownhits
#avon naturals#avon naturals cucumber melon#2007#2007 avon naturals#avon naturals anti bacterial hand gel#y2k avon#y2k avon naturals#y2k avon naturals anti bacterial hand gel#y2k avon anti bacterial hand gel#vintage avon#vintage avon naturals#vintage avon naturals anti bacterial hand gel#y2k anti bacterial hand gel#avon hand gel#avon cucumber melon#2000s avon#2000s nostalgia#y2k nostalgia#y2k fragrance#2000s fragrance#cucumber melon#avon cucumber#avon anti bacterial hand gel#cucumber melon hand gel#nostalgic scents#green and white#y2k anti bacterial#2000s anti bacterial#early 2000s avon naturals#early 2000s avon
3 notes
·
View notes
Text
1994 - 2007 LAREINE
Il est inconcevable de ne pas s’attarder sur le groupe LAREINE, pour différentes raisons. L’une d’elles est son incroyable concept, qui va nous entraîner au-delà de l’imaginable. Nous allons donc nous pencher sur la romance entre « Lillie Charlotte » et « Jérémie Florence de Jarger » qui traite, paradoxalement, de la très mince frontière séparant les sentiments de tristesse et de bonheur.
V - Pour commencer, pouvez-vous nous parler plus en détails de la toute première rencontre de « Lillie» et « Jérémie » ?
K - Au commencement, « Jérémie» était amoureux de quelqu’un d’autre que « Lillie ». Il est donc probable que la rencontre entre ces deux protagonistes ait été réellement douloureuse pour la jeune femme.
V - « Asphodel », « Jérémie » ou encore « Illusion Bleue » ont tous un rapport entre eux. Pouvez-vous nous parler du lien qui les unis ?
K - « Jérémie » représente la vie antérieure d’« Asphodel ». Quand И « Illusion Blue », il est en réalité l’âme de « Jérémie », qui était celle celle d’« Asphodel » à l’époque où il a vécu.
V – Pouvez-vous nous expliquer de quelle façon nous pourrions nous rendre au « Lac de Réminiscence » s’il existait réellement ?
K - Et bien... Il s’agit d’un lac qui se trouve dans le coeur de tout le monde. Donc, si vous fermez les yeux, vous pourrez très bien le voir vous aussi.
V - « 1, 2, 3, 4, 22, 23, 24... » dit le petit garçon dans le « Café des Fées », lors de la lecture de la «Lettre à Lillie ». Dans ce scénario, chaque personnage a un rêe bien précis, et les questions que nous nous posons sont les suivantes : Qui est cet enfant ? Pourquoi compte t-il ? Et pourquoi saute-il des numéros ?
K - En fait, l’enfant compte le temps. Il n’est pas évident de compter « le temps », c’est pourquoi il « saute des numéros ». Mais en admettant que ce petit garçon ait été un « Dieu », ça devait être facile pour lui.
V - Avant d’en finir, attardons-nous encore un instant dans ce café et sur ses occupants, principalementsur la femme qui lit les mémoires de « Lillie ». D’après la « troisième lettre », qui fait office d’introduction à la chanson « Fiançailles», pouvons-nous en conclure que cette personne est en quelques sortes la réincarnation de « Lillie-Charlotte » ?
K - Tout à fait. Cette femme, qui lit à voix haute les écrits de « Lillie », est effectivement sa réincarnation.
2001 - 2002 NEW SODMY
… Est en réalité une métaphore de ce que pourrait représenter l’évolution, le temps qui passe, et le fait d’aller de l’avant. Ici, on ne s’attarde plus autant que précédemment sur le visuel, et l’on creuse vers une expression plus brute des émotions.
V - Détachons-nous doucement de LAREINE avec le titre « Since J&L ». Les paroles nous font nous demander si l’homme qui « laisse la plume dans le livre » ne serait pas une sorte d’anamorphose de « Jérémie », lui-même transposé comme tel dans un autre monde ?
K - Bravo, c’est exact ! L’homme « à la plume » est une incarnation physique de « Jérémie ».
V - « Phantom » et « Are you sodmy ? », à titre d’exemple, semblent très éloignés de l’univers poétique auquel vous nous avez habitués. Ces titres ont une dimension plus « réaliste ». Pouvez-vous nous en parler ?
K - Pour moi, la chanson « Phantom » représente la nature profonde de KAMIJO. En ce qui concerne « Are you sodmy ? », c’est en réalité un jeu de mot !
V - Dans toutes vos oeuvres, chaque musicien incarne un personnage, secondaire ou non. Dans NEW SODMY, les artistes qui vous accompagnent symbolisent-t-ils des protagonistes, des sentiments, ou encore des allégories ?
K - D’après l’idée que je m’en suis faite, « AYA » et « YOU » sont tous les deux comme des loups solitaires.
V - Tout au long de votre parcours, l’esthétique poussée à l’extrême a toujours prôné. Sachant cela, et en nous appuyant sur le fait que NEW SODMY se veut dans « l’air du temps », pouvez-vous nous expliquer pourquoi ce look beaucoup plus « soft » et épuré ?
K - Parce qu’à l’époque, nous avons décidé de changer et de nous diriger vers un style plus « mode ».
V - Enfin, si vous deviez choisir une expression qui selon vous définirait au mieux NEW SODMY, laquelle serait-ce ?
K - Tout simplement « Mode Rock ».
4 notes
·
View notes
Text
5-ALA, Prévisions de la Taille du Marché Mondial, Classement et Part de Marché des 7 Premières Entreprises
Selon le nouveau rapport d'étude de marché “Rapport sur le marché mondial de 5-ALA 2024-2030”, publié par QYResearch, la taille du marché mondial de 5-ALA devrait atteindre 352 millions de dollars d'ici 2030, à un TCAC de 8.3% au cours de la période de prévision.
Figure 1. Taille du marché mondial de 5-ALA (en millions de dollars américains), 2019-2030
Selon QYResearch, les principaux fabricants mondiaux de 5-ALA comprennent Fudan-Zhangjiang, SBI Holdings, etc. En 2023, les trois premiers acteurs mondiaux détenaient une part d'environ 58.0% en termes de chiffre d'affaires.
Figure 2. Classement et part de marché des 7 premiers acteurs mondiaux de 5-ALA (Le classement est basé sur le chiffre d'affaires de 2023, continuellement mis à jour)
5-Aminolevulinic Acid (5-ALA) is a naturally occurring compound that serves as a precursor in the biosynthesis of heme, an essential component of hemoglobin. It has various applications across medical, agricultural, and cosmetic industries. Here are some key drivers of the 5-ALA market:
1. Medical Applications
5-ALA is increasingly used in the medical field, particularly in photodynamic therapy (PDT) for cancer treatment and fluorescence-guided surgery. It helps in the visualization of malignant tissues, improving the precision of surgical interventions and treatment outcomes.
2. Rising Incidence of Cancer
The global increase in cancer cases has driven the demand for effective diagnostic and therapeutic techniques. 5-ALA, used in PDT and as a diagnostic aid in detecting cancerous tissues, is gaining traction as a valuable tool in oncology.
3. Advancements in Dermatology
5-ALA is used in dermatology for treating conditions like actinic keratosis, acne, and other skin disorders. Its ability to selectively target abnormal cells makes it an effective treatment option, driving its adoption in dermatological applications.
4. Agricultural Applications
In agriculture, 5-ALA is used as a plant growth regulator and a herbicide. It enhances photosynthesis and plant growth, improving crop yields. With the increasing focus on sustainable agriculture and boosting food production, the use of 5-ALA in farming is expanding.
5. Cosmetic Industry Growth
The cosmetic industry is adopting 5-ALA for its potential benefits in skin rejuvenation and anti-aging treatments. Products containing 5-ALA can help improve skin texture, reduce fine lines, and promote a youthful appearance, driving its demand in the cosmetic sector.
The 5-ALA market is driven by a combination of factors, including its diverse applications in medicine, agriculture, and cosmetics. The rising incidence of cancer, advancements in dermatology, and increasing focus on sustainable agriculture are significant drivers. Additionally, ongoing research, regulatory approvals, and public awareness are contributing to the growth of the 5-ALA market. As new applications and benefits continue to be discovered, the demand for 5-ALA is expected to rise across various industries.
À propos de QYResearch
QYResearch a été fondée en 2007 en Californie aux États-Unis. C'est une société de conseil et d'étude de marché de premier plan à l'échelle mondiale. Avec plus de 17 ans d'expérience et une équipe de recherche professionnelle dans différentes villes du monde, QYResearch se concentre sur le conseil en gestion, les services de base de données et de séminaires, le conseil en IPO, la recherche de la chaîne industrielle et la recherche personnalisée. Nous société a pour objectif d’aider nos clients à réussir en leur fournissant un modèle de revenus non linéaire. Nous sommes mondialement reconnus pour notre vaste portefeuille de services, notre bonne citoyenneté d'entreprise et notre fort engagement envers la durabilité. Jusqu'à présent, nous avons coopéré avec plus de 60 000 clients sur les cinq continents. Coopérons et bâtissons ensemble un avenir prometteur et meilleur.
QYResearch est une société de conseil de grande envergure de renommée mondiale. Elle couvre divers segments de marché de la chaîne industrielle de haute technologie, notamment la chaîne industrielle des semi-conducteurs (équipements et pièces de semi-conducteurs, matériaux semi-conducteurs, circuits intégrés, fonderie, emballage et test, dispositifs discrets, capteurs, dispositifs optoélectroniques), la chaîne industrielle photovoltaïque (équipements, cellules, modules, supports de matériaux auxiliaires, onduleurs, terminaux de centrales électriques), la chaîne industrielle des véhicules électriques à énergie nouvelle (batteries et matériaux, pièces automobiles, batteries, moteurs, commande électronique, semi-conducteurs automobiles, etc.), la chaîne industrielle des communications (équipements de système de communication, équipements terminaux, composants électroniques, frontaux RF, modules optiques, 4G/5G/6G, large bande, IoT, économie numérique, IA), la chaîne industrielle des matériaux avancés (matériaux métalliques, polymères, céramiques, nano matériaux, etc.), la chaîne industrielle de fabrication de machines (machines-outils CNC, machines de construction, machines électriques, automatisation 3C, robots industriels, lasers, contrôle industriel, drones), l'alimentation, les boissons et les produits pharmaceutiques, l'équipement médical, l'agriculture, etc.
0 notes
Text
On en est rendu où dans le réchauffement climatique en 2023? GES, (sur)consommation d’énergie… et digressions polémiques!
Avant-propos: je vous partage dans cette série de capsules mes réflexions par rapport à quelques livres et autres lectures exposant une pensée environnementale. Nous y parlerons développement durable, de changements climatiques mais aussi du fonctionnement général de Mère-Nature. Le tout sera agrémenté de données chiffrées et vérifiées, et peut-être aussi d’une touche d’humour.
Depuis la période de référence préindustrielle (1850-1900), la réponse est 1,15 °C, selon l’agence météorologique mondiale, agence spécialisée des Nations Unies. Beaucoup ou peu? Regardez juste le graphique ci-dessous…
L’accélération est très forte depuis les années 1980. Le rapport de novembre 2022 ajoute sans cérémonie : « 2015 to 2022 are likely to be the eight warmest years on record ». Si vous frissonnez encore un petit peu, sachez que les sept dernières années dans l’Arctique ont été les plus chaudes depuis 1900 (données de décembre 2022, Courrier International rapportant les données de l’agence NOAA). Voici ci-dessous une photo rafraichissante d’Alaska.
On ressent ce réchauffement climatique dans notre quotidien, année après année. Entre 2007 et 2014, j’ai été capable d’entretenir une patinoire extérieure sur le gazon entre les derniers jours de décembre et début mars en Montérégie, les enfants ont adoré. Après ces années, j’ai renoncé à l’idée, les périodes de pluie et de dégel se multipliant. Dans la même veine, nous avons effectué un voyage en 2005 puis en 2019 dans l’Ouest Canadien, particulièrement le long de la Icefields Parkway. Devant le recul manifeste des glaciers, j’avais finalement pris mes clichés des panoramas en sépia la seconde fois, jugeant le mode plus approprié à la nouvelle situation.
Il existe cependant des phénomènes naturels observés dès la fin du 19ème siècle et début du 20ème, tel que souligné dans le livre The Sea Around Us de Rachel Carson. Ainsi, le changement des courants marins en Atlantique Nord provoqua une redistribution des grandes masses d’eau chaude autour de l’Islande et du Spitsbergen (voir la photo ci-dessus d’un de ces glaciers), avec un recul de tous les glaciers de cette région à cette époque. La température de la mer le long des côtes norvégiennes augmenta d’ailleurs au cours des années 1920. Parmi les effets collatéraux, citons les déplacements de populations de certaines espèces de poissons vers le nord et des pêcheries y étant liées. On évoqua aussi une augmentation des activités solaires et un autre patron de circulation des vents du sud influant sur lesdits courants en question. La planète Terre connaît certes un réchauffement depuis la fin de la dernière glaciation du pléistocène, mais les « autres agents au travail » sont indéniablement humains, on le sait aujourd’hui, ce qui n’était qu’hypothèses il y a encore quelques décennies.
Pour revenir à Rachel Carson, elle avait donc su alarmer l’opinion publique par rapport aux DDTs en 1962. Elle faisait certes mention auparavant à des pratiques de pêches non durables, notamment celle du American shad (alose) dans le Potomac (photo ci-dessus). Elle n’évoquait pas encore le réchauffement climatique global ou les gaz à effet de serre (GES). L’histoire n’en était pas encore rendue à cette reconnaissance puisque des données scientifiques tangibles doivent soutenir les allégations. Pensez-y, même en 2022 - 2023 et tout ce que l’on sait sur le sujet du réchauffement et des catastrophes naturelles devenant une triste normalité, le club des « ben d’même » (référence prise à Richard Desjardins) compte encore et toujours de très nombreux membres.
1988, c’est la date à laquelle la communauté scientifique a vraiment commencé à sonner l’alarme publiquement et mondialement concernant le réchauffement climatique. James Hansen, un scientifique de la NASA, données à l’appui, livra alors en juin de cette année un plaidoyer devant le congrès américain et déclarant « Global warming has reached a level such that we can ascribe with a high degree of confidence a cause and effect relationship between the greenhouse effect and observed warming...It is already happening now …The greenhouse effect has been detected and it is changing our climate now...We already reached the point where the greenhouse effect is important. »
Quelques mois plus tard, en novembre, le « Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) », ou GIEC en français (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) fut créé à la demande du G7 et fut chapeauté par l’ONU, visant à fournir un avis sur les changements climatiques et ses impacts politiques et économiques. En 2021, 195 pays en faisaient partie.
C’est d’ailleurs le GIEC qui fournit la notion de températures préindustrielles combinées de l’air et de la mer (en surface pour les deux), soit 1850-1900. Quand on entend par exemple « objectif de 1,5 degrés Celsius » d’augmentation (ce sera allégrement fracassé de toute manière, avez-vous entendu les conclusions de la COP 27?), cela réfère donc à ces quelques décennies du 19ème siècle. La science du changement climatique est donc relativement jeune encore, mais tellement bien documentée par des expertises indépendantes. Nous détaillerons les effets de ces changements semblant irréversibles lors de la future chronique consacrée à David Wallace-Wells, The Uninhabitable Earth.
Dans l’immédiat et pour rajouter une petite couverture chauffante au propos, citons le dernier rapport du Programme Environnemental des Nations Unies, qui a fêté ses 50 ans en 2022 (visionnez la vidéo, elle est tellement instructive, en vous posant la question de ce que l’espèce humaine a commis au nom du « progrès »), vous ne trouverez pas meilleure crédibilité. Ainsi, il va comme suit : « Policies currently in place point to a 2.8°C temperature rise by the end of the century. Implementation of the current pledges will only reduce this to a 2.4-2.6°C temperature rise by the end of the century, for conditional and unconditional pledges respectively ». Je traduis : en 2100, il fera un peu plus chaud à l’Étape le long de la route 175, et vous aurez potentiellement les pieds dans l’eau salée si vous habitez encore à Montréal. J’aimerais tellement que ce soit de l’humour, mais tel n’est pas le cas.
Allons maintenant aux émissions de GES qui causent le réchauffement climatique. Selon l’UNEP, nous sommes passés mondialement de 38 gigatonnes de CO2 en 1990 à 54 en 2020, soit une augmentation moyenne de 1,1% par an (le taux de progression se réduit cependant, fiou!). On s’attend à un nouveau record en 2021, suivant la légère baisse causée par la COVID. A-t-on atteint un plateau? On l’espère vivement.
LULUCF : Land Use, Land Use Change and Forestry
Détaillons maintenant par pays selon le précité UNEP, tel qu’illustré ci-dessus, en gigatonnes de CO2 par pays, et tonnes métriques de CO2 per capita. Au-delà des chiffres et unités (c’est-tu beaucoup 9 gigatonnes vs 12?), considérons les proportions et les évolutions au cours des dernières années. Ne blâmons pas les pays émergents ou en voie d’être « développés » (je trouve le terme tellement, tellement condescendant), telle la Chine. En leur achetant leurs cossins par centaines de milliers de conteneurs par année, nous leur exportons en retour nos propres émissions de carbone et autres pollutions. Que ne ferait-on pas pour avoir sous notre sapin le dernier gadget électronique?
Selon le World Population Review, (voir l’éloquente représentation graphique ci-dessus), la Chine détenait donc la première place en tant qu’émetteur de GES en 2019 avec 9 877 millions de tonnes, juste devant les É-U avec 4 745 millions de tonnes. Le Canada, …on va éviter de donner des leçons, hein? À défaut d’être un champion du monde en soccer, cela fait toujours plaisir de se distinguer d’une manière ou d’une autre, juste en arrière des plus grands états pétroliers de la planète, en émission per capita (15,2 tonnes en 2019) : « Canada emitted 571 million tons of carbon dioxide in 2019. Canada is warming up twice as quickly as the rest of the world, despite the country's many hydroelectric dams and nuclear power plants, which do not require fossil fuels to produce electricity. Oil and gas production is Canada’s largest emitting sector, accounting for about 45% of emissions, followed by transportation, which accounts for about 28% of emissions ».
L’Empire du Milieu et ses voisins asiatiques, produisent donc beaucoup de nos objets technologiques, le Veau d’Or (excusez pour la référence seulement judéo-chrétienne, donc non inclusive) étant l’iPhone sortant notamment des usines Foxconn de Zhengzhou. Cela symbolise en mon sens les dérives du consumérisme du jetable sans égard à une éthique environnementale, tant du bord d’Apple que de ses clients qui en redemandent, matraquage du travailleur chinois en prime. C’est dit.
Quelques solutions simples? Commençons par réduire pour vrai notre consommation d’énergies fossiles, directement ou par procuration asiatique, diminuons la production de plastiques et mettons-nous enfin à réellement les recycler plutôt que de les incinérer et de les enfouir. Surtout, arrêtons le pillage des ressources naturelles, favorisant cette augmentation des GES de 1,1% par an à la gloire de la croissance économique, le seul objectif d’un toujours plus gros PIB nous tuera toutes et tous à moyen terme. Quand on ne dispose plus d’eau dans le désert, riche ou pauvre, on meurt de soif de la même manière. À ce point de ma rhétorique, je vous réintroduis la thématique de la décroissance économique, de la réutilisation, de l’économie circulaire, incluant le retour à la fabrication de biens réellement durables (exemple des électroménagers et de l’électronique…).
Cette longue chronique nous entraîne alors dans la voie de la consommation d’énergie. Vous connaissez mon point de vue, la meilleure énergie est celle qui n’est jamais produite. Initions le propos par l’historique ci-dessus depuis les années 1800, selon l’organisation Global Change Data Lab. Je pourrais vous citer d’autres sources, allant toutes dans le même sens du bâton de hockey, depuis l’après seconde guerre mondiale, le bonheur étant évidemment dans la consommation individuelle et les bains de pétrole pour soutenir le tout.
Affinons l’analyse depuis 1990. Selon Enerdata, site spécialisé en recensement de données climatiques et énergétiques « After falling by 4.5% in 2020, global energy consumption rebounded by 5% in 2021 ». Depuis 1990, les données exprimées en Mtoe (millions de tonnes équivalent pétrole) sont quand même passées de 8 404 en 1990 à 14 072 en 2021 (pétrole + charbon + gaz = 80%), soit 1,67 fois plus en 40 ans. Le Ministère de la Transition Écologique en France fournit des données similaires. Fuite en avant. La COVID n’aura été qu’une pause.
Encore avec la thématique de consommation d’énergie qui nous anime, les champions de la consommation en milliards de kWh en 2020 sont sans surprise la Chine (145,46), les É-U (87,79), l’Inde (31,98), la Russie (28,31), le Japon (17,03), puis le Canada (13,63). Observez également sur la carte les disparités en le Nord et le Sud de la planète. Pour en finir avec les statistiques, notez à titre comparatif : « In the four decades since 1980, global energy consumption doubled from 77 trillion kilowatt-hours (kWh) to nearly 155 trillion kWh ».
Le cas du Canada est intéressant, puisque chaque habitant consomme près de trois fois plus d’électricité qu’un Japonais, un Français ou un Slovène. Dans notre belle province en particulier, la fée électricité est vraiment abordable et, comme ce serait un bien commun, par extension, ce serait donc correct de la « gaspiller ». Nous chauffons allégrement nos demeures à 22 degrés Celsius, nous aimons nos électroménagers ÉNORMES, nous éclairons notre brique la nuit (juste bon pour attirer les larves de hannetons dans le gazon), bref nous adorons en brûler. La réponse récente du gouvernement provincial? Construisons de nouveaux barrages et bétonnons des milieux naturels… Expliquez-moi la logique s’il-vous-plaît. Relativisons cependant. À l’instar de l’Islande qui consacre les deux tiers de son électricité aux alumineries, le Québec en alloue 20,3% à ce secteur stratégique selon les données de La Presse. Je ne souhaite pas me fâcher avec les gens au bout de la belle route 175, j’y connais du bon monde avec qui je veux rester ami, lâ lâ. La nuance aluminière mise de l’avant, il n’en demeure pas moins qu’un petit (gros) effort citoyen sur notre orgasmique consommation électrique ne nuirait pas, n’est-il point?
Vous l’avez ressenti, je sens en forme eu égard aux comportements consuméristes de mes concitoyens canadiens et habitants de la Belle Province, dans lesquels je m'inclus. Les comportements collectifs parfois me sidèrent. De quessé que cela prend pour faire comprendre la gravité de la situation?
Vous pouvez maintenant cesser de lire cette chronique puisque je vous entraîne sur le terrain glissant de la polémique, utilisant l’exemple du transport individuel. Parlons alors de civisme et d’augmentation du nombre de VUS au Canada (La Presse, 21 décembre 2022) : « l’augmentation du nombre de VUS vient contrebalancer les baisses d’émissions attribuables aux véhicules électriques, selon Statistique Canada […] en 2021, les véhicules utilitaires sport et les véhicules multisegments atteignaient plus du tiers (37 %) des véhicules légers immatriculés, tandis que la part des voitures particulières a diminué, pour s’établir à 39 %, selon Statistique Canada. Cela retarde la décarbonation de l’économie canadienne : les VUS neufs utilisent davantage de carburant qu’une voiture neuve en raison de la résistance au vent offerte par leur cabine plus élevée, de même que par leur poids plus important qui requiert plus d’énergie à déplacer. »
Synthétisons, nul n’est contre la vertu au Canada et particulièrement au Québec. On adore notre plein air, nos paysages, la qualité de notre environnement naturel, la préservation accrue des milieux humides, et l’on tient à préserver le tout de pollutions de toutes sortes. PARFAIT. Mais dans les faits, on parle des deux côtés de la bouche.
Arrêtons d’acheter ces VUS et soyons conséquent avec notre conscience environnementale que nous aimons tant afficher. Nous sommes inondés par les publicités de camions, de type Kia Telluride (c’est un exemple, voir ci-dessus, c’est de l’humour mais pas tant) qu’on ne peut éviter, si peu que l’on ouvre la télévision à heure de grande écoute, ou pire, des RAM 1500 (grosse voix virile en prime) ou Jeep équipés de V8 de 6,4 litres consommant allégrement 18 l/100km et plus. Notre famille de quatre personnes, elle tient pareil dans une berline consommant deux fois moins et nous mène aux mêmes destinations. Le message publicitaire lobotomisant, à l’opposé total de la réalité de l’impact en émissions de CO2, valorise bien sûr avec outrecuidance le plein air et la « libarté », et le fait de se déplacer à seulement deux personnes dans l’habitacle.
La sensibilisation ne fonctionne plus, devant l’égoïsme consumériste du citoyen. Concernant ces véhicules qui détruisent notre planète à chaque tour de roue (avec une jante de 22 pouces chromée, c’est encore mieux pour l’égo du propriétaire, semble-t-il), taxons massivement les acheteurs de VUS et autres pick-up qui n’en démontrent pas un besoin impératif, bannissons complétement la publicité de ces monstres roulants comme si c’était du tabac qui nous cause un cancer environnemental, interdisons leur accès aux centres villes, pour finalement instaurer des quotas de ventes décroissants auprès des concessionnaires, avant de les ÉRADIQUER d’ici 2 ans complétement du paysage automobile. Le Kia Telluride ou autre VUS honteux, il nous empêche de respirer et de penser à un avenir durable. Soyons raisonnables avec nos choix de véhicule personnel, pour notre futur.
Les véhicules électriques ne sont pas en reste non plus, il semblerait très nécessaire qu’ils aient un maximum de puissance et de consommation pour se rendre à 100 km/h en moins de 4 secondes. Pour quoi faire au juste, interrogeons-nous sur le besoin fondamental? Arrêtons la surenchère aussi en ce domaine. Arrêtons les futilités, la superficialité et pensons à la planète, l’idéal étant de diminuer le parc automobile et l’extraction de minerais pour le produire.
En conclusion, le réchauffement climatique est installé pour de bon, à chaque jour/mois de nouveaux événements climatiques extrêmes deviennent tristement normaux, la population mondiale a doublé en 50 ans, nous ne contrôlons pas la hausse constante des GES, 80 % de nos énergies consommées est encore fossile, nous consommons de manière irresponsable (moi en premier), on brûle de l’électricité à la tout va. Face à tout cela, l’hallucinante réponse politique globale est encore et toujours la croissance du PIB, plus de gros chars (et dans des troisièmes liens électoraux!) dans les rues et des beaux barrages pour Hydro! Qu’attend-on? On attend que ce ne soit plus le temps?
Crédits photos : illustration global mean temperature, lac en Alaska, glacier du Spitsbergen, pêcheur avec 2 aloses, photos tirées du livre de David Suzuki prise par l’appareil téléphonique de l’auteur (Thierry Lagrange), illustration « How close are we to 1.5°C?, couverture « Closing Window UNEP », émissions de GES par pays et per capita, UNEP, émissions de GES par pays, World Population Review, téléphones cellulaires dans un site d’enfouissement, consommation d’énergie au niveau mondial, (1800 – 2021), consommation d’énergie au niveau mondial (1990 – 2021, en Mtoe), carte de la consommation d’énergie dans le monde en 2022, le Q d’Hydro-Québec, Kia Telluride, capture d’écran de la Tesla S avec performances.
0 notes
Text
Books for beginners
L'Etranger - Albert Camus, 1942
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier. L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir.
*
Le Petit Prince - Antoine de Saint-Exupéry, 1943
Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la Forêt Vierge qui s'appelait "Histoires Vécues". Ça représentait un serpent boa qui avalait un fauve. Voilà la copie du dessin. On disait dans le livre :"Les serpents boas avalent leur proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion."
*
Candide - Voltaire, 1759
Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la sœur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l'injure du temps.
*
Sept jours pour une éternité - Marc Lévy, 2007 (slushy)
Allongé sur son lit, Lucas regarda la petite diode de son beeper qui clignotait frénétiquement. Il referma son livre et le posa juste à côté de lui, ravi. C'était la troisième fois en quarante-huit heures qu'il relisait cette histoire et de mémoire d'enfer aucune lecture ne l'avait autant régalé. Il caressa la couverture du bout du doigt. Ce dénommé Hilton était en passe de devenir son auteur culte.
*
La Belle et la Bête - Jeanne de Beaumont, 1757 (tale)
Il y avait une fois un marchand qui était extrêmement riche ; il avait six enfants, trois garçons et trois filles, et, comme ce marchand était un homme d’esprit, il n’épargna rien pour l’éducation de ses enfants et leur donna toutes sortes de maîtres. Ses filles étaient très belles, mais la cadette surtout se faisait admirer, et on ne l’appelait, quand elle était petite, que la Belle Enfant, en sorte que le nom lui en resta, ce qui donna beaucoup de jalousie à ses sœurs.
*
Barbe-bleue - Charles Perrault, 1697 (tale)
Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d’or et d’argent, des meubles en broderie, des carrosses tout dorés. Mais, par malheur, cet homme avait la barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu’il n’était ni femme ni fille qui ne s’enfuît de devant lui. Une de ses voisines, dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en mariage, en lui laissant le choix de celle qu’elle voudrait lui donner.
*
La Cantatrice chauve - Eugène Ionesco, 1950 (absurd)
SCÈNE I
Intérieur bourgeois anglais, avec des fauteuils anglais. Soirée anglaise. M. SMITH, Anglais, dans son fauteuil et ses pantoufles anglais, fume sa pipe anglaise et lit un journal anglais, près d’un feu anglais. Il a des lunettes anglaises, une petite moustache grise, anglaise. À côté de lui, dans un autre fauteuil anglais, Mme SMITH, Anglaise, raccommode des chaussettes anglaises. Un long moment de silence anglais. La pendule anglaise frappe dix-sept coups anglais.
Mme. SMITH
Tiens, il est neuf heures. Nous avons mangé de la soupe, du poisson, des pommes de terre au lard, de la salade anglaise. Les enfants ont bu de l’eau anglaise. Nous avons bien mangé, ce soir. C’est parce que nous habitons dans les environs de Londres et que notre nom est SMITH.
2K notes
·
View notes
Text
Qui est Lionel Scaloni ? Portrait de l'entraineur Argentin !
Qui est l'entraîneur de l'Argentine Lionel Scaloni ? Voici tout ce qu'il y a à savoir sur un des héros du sacre argentin. De nature discrète, il est souvent sous-estimé. C'est le grand artisan du parcours de son équipe depuis sa prise de poste. Il a su construire un groupe solide autour de Lionel Messi. Ses origines et ses débuts Scaloni est né le 16 mai 1978 à Pujato, de M. et Mme Ángel Scaloni, dans la province de Santa Fe. Cette province est située dans le centre-est de l'Argentine. Scaloni est d'origine italienne, originaire d'Ascoli Piceno. Il a un frère aîné qui s'appelle Mauro Scaloni et qui a deux ans de plus que Lionel. Leurs parents auraient été agriculteurs dans leur ville natale, mais peu d'informations sont disponibles. Cependant, on sait qu'aujourd'hui encore, une grande partie de la famille Scaloni y vit. Lire aussi : Célébration de l’Argentine : La fête vire à la tragédie. Lionel Sebastian Scaloni est l'actuel entraîneur de l'Albiceleste. Lui-même ancien footballeur, il a joué en Argentine, en Angleterre, en Espagne et en Italie. Après avoir terminé sa carrière de joueur, Lionel Scaloni a commencé comme entraîneur. Il a dirigé l'équipe nationale argentine des jeunes avant d'atteindre le sommet de l'échelle et de devenir manager de l'équipe sénior. Plus récemment, Scaloni a été l'architecte qui a aidé l'Argentine à remporter la Coupe du monde 2022 au Qatar. Il a mis fin à 36 ans d'attente. Avec Lionel Messi comme capitaine, Scaloni a remporté le sacre suprême à la tête de l'équipe d'Argentine. La carrière de joueur Lionel Scaloni ? Il a commencé sa carrière professionnelle dans la Primera División argentine en 1995. Il a joué pour les Newell's Old Boys et un an plus tard, il a rejoint Estudiantes de La Plata. En 1999, il se rend en Espagne pour rejoindre le Deportivo de La Coruña en décembre de la même année. Après un mandat réussi de huit ans en Espagne, il s'est disputé avec l'entraîneur Joaquín Caparrós. Lire aussi : L'Argentine est 2eme du nouveau classement FIFA ! En janvier 2006, il a été prêté à West Ham United afin d'augmenter ses chances d'être sélectionné pour la Coupe du Monde. Cette décision l'a amené à faire partie de l'effectif argentin pour le Mondial. Le prêt de Scaloni n'est pas définitif et il reviendra en Espagne avec le Racing Santander. Il a déménagé en Italie en 2007 et a rejoint la Lazio. Il a représenté le club jusqu'en 2013, à l'exception d'un bref passage à Majorque en 2008. Scaloni a pris sa retraite professionnelle à l'Atalanta en 2015. Sa carrière d'entraineur Le 11 octobre 2016, Scaloni est devenu l'adjoint de son compatriote Jorge Sampaoli au Sevilla FC. En juin 2017, Sampaoli a été nommé nouveau manager de l'équipe nationale argentine, Scaloni l'a rejoint comme assistant. Après que l'Argentine n'ait pas réussi à se qualifier pour la Coupe du Monde 2018 en Russie, Sampaoli a quitté son poste. Scaloni et Pablo Aimar ont pris l'intérim en novembre 2018. En novembre de la même année, Scaloni a pris officiellement la tête de la sélection Argentine. Lire aussi : CDM 2022 : Le salaire des sélectionneurs les mieux payés ! Scaloni a obtenu une troisième place respectable lors de sa première compétition importante, la Copa America 2019 au Brésil. Deux ans plus tard, Scaloni et Messi ont participé à la Copa America et ont aidé l'Argentine à remporter la compétition après avoir battu le Brésil par la plus petite des marges. Le 1er juin 2022. Ils ont battu l'Italie 3-0 au stade de Wembley, dans le cadre de la Finalissima. La valeur nette de Lionel Scaloni Après avoir rejoint l'équipe nationale argentine, sa famille a décidé de rester en Espagne. Il y a quelques années, il a été interviewé par "Central Fox", lors de l'interview, il a expliqué comment il voyageait constamment. Dans le cycle précédent, nous voyagions fréquemment (lorsque Jorge Sampaoli était l'entraîneur), nous avons un staff d'entraîneurs talentueux (actuellement). Nous voyageons, nous visitons. Nous passons une grande partie de l'année à Majorque, mais passons également du temps dans la capitale espagnole, Madrid, pendant les matchs. Celebrity Net Worth estime sa fortune à plus de 1 million de dollars. De ce total, 80 % proviennent de son salaire et le reste est inconnu. Il aurait possédé une résidence à Calvià, une ville de Majorque, en Espagne. ________ Pour retrouver toute l'actu foot, rendez-vous sur notre site web ou sur notre page Twitter. Read the full article
2 notes
·
View notes
Text
Mensonges d'Etat et fausse écologie
Avec la ''présidentielle'' qui approche, on ne peut qu'être angoissés par l'énormité du gouffre qui sépare le discours de 9 candidats sur 10 des attentes des électeurs (devinez qui est le 10 ème ? Vous avez droit à une seule réponse !). Leur unique souci, pour les mois qui viennent est : ''N'est-ce pas, que je suis plus qualifié que les autres ?’’), alors que la seule question qu'ils devraient se poser est : ''Quoi, pour la France ?''. Rassurez-vous : je ne vais pas parler de Zemmour (ou très peu) : ses ennemis font ça si bien ! Mais ce ''billet'' va tourner autour du mot ''écologie'' .
Pour une fois, dans notre malheur d'être dirigés par des gens qui sont indignes des responsabilités qu'ils s'octroient en supprimant les limites qui sont mises à leur désignation par les urnes (NDLR : par nos votes regrettables, nous ne leur avons jamais donné le droit de faire n'importe quoi !), nous avons un peu de chance : Christian Gérondeau vient de ''commettre'' un nouveau bouquin, passionnant, qui rétablit la vérité sur ce sujet qui donne lieu à tant de mensonges . (PM : Christian. Gérondeau fut, avec les 130 et-ou 90 km/h, le premier ''Monsieur contrainte et punition'', dans les années '70. Si on m'avait dit, alors, que je le citerais un jour en exemple, j'aurais pouffé de rire jaune. Mais on lui doit aussi la ceinture auto et le casque de moto obligatoires... ce qui explique mon ralliement en fin de compte).
Adversaire du ''penser faux'', il a été l'un des premiers à dénoncer ''le terrorisme intellectuel politiquement correct de l'écologie'' (''Écologie : la grande arnaque'' --2007), et à prendre à contre-pied les préconisations des environnementalistes... qu'il voit comme le résultat d'une connivence entre des scientifiques mal dans leur peau, l'extrême-gauche --encore plus mal !--, et l'ex-mouvance altermondialiste, en errance permanente. Il ne conteste évidemment pas la réalité de changements de certains climats, mais démontre que les politiques publiques sont trop coûteuses et inefficaces, alors qu'il faut et il suffit de se concentrer et de persévérer sur la production d'électricité nucléaire et sur la réduction de la consommation des automobiles, des transatlantiques, des avions. Dans ses livres, il critique donc non la thématique du réchauffement climatique mais les politiques publiques mises en œuvre en France et en Europe, soi-disant au nom d'un changement du climat qui ne serait dû qu'à l'action de l'Homme... ce qui est un mensonge de taille ''XXL''!
Pour une fois, la Presse et les politiques nous parlent d'un vrai sujet, digne de réflexion et d'approfondissement et qui s'est imposé parmi les problématiques à traiter en priorité, alors-même que des querelles de chiffres (et de chiffonniers, hélas !) polluent déjà la Présidentielle à venir et sont posées dans un contexte qui les rend ipso facto insolubles, et sous des déguisements qui n'ont rien à faire dans ce débat fondamental : le féminisme, le racisme, le ''wokisme'', le nihilisme, etc... n'ont pas le plus petit point commun avec Dame Nature. Mais les écolos rouges ont fait voter au lamentable Hollande des lois absurdes, qui sont gravement dommageables pour le futur et pour notre pays... et les ministres de gauche actuels (qui contrôlent de fait la macronie sous l’étiquette LREM) ne lâchent pas un millimètre. Ils devraient ouvrir les yeux avant qu'il ne soit trop tard.
Car plusieurs années plus tard, il se confirme que c'est Gérondeau (et tous les gens sensés !) qui avait (ou avaient) vu juste. Les politiciens, esclaves de leur nécrosante anti-culture ''à gauche toute'', devraient se méfier de tous ceux qu'ils appellent des ''complotistes'' : l'histoire montre que c'est eux qui, en règle générale, finissent par avoir raison... comme Eric Zemmour est en train de le démontrer, d'une manière jusqu'ici magistrale qui explique en partie la panique qui s'empare du ''microcosme'' macrono-gaucho-bobo ! (NB : je meurs d'envie d'ajouter ''bonobo'', qui serait tellement à sa place, mais je ne vais pas le faire, exceptionnellement).
Dans le cas présent, ce ne sont pas les mauvaises ''bonnes idées'' punitives, les paradoxes absurdes, les contradictions provocantes, ni les manipulations malhonnêtes des données par le GIEC (qui n'est, en réalité, qu'un ''lobby'' de pression, simplement un peu plus ''moins honnête'' que les autres) qui vont aider à trouver la bonne réponse qui est simple : vive le nucléaire, point final ! Rattrapons vite le temps perdu à Fessenheim, cette idiotie que Hollande avait rêvée et que Macron a réalisée... avant de faire croire, hier, qu'il changeait d'avis (jusqu'aux élections, sous la pression des idées salvifiques de Zemmour sur lesquelles la France politique est en train de s'aligner... en répétant qu'elles sont mauvaises !).
Ce même Christian Gérondeau vient de publier un nouveau bouquin, ''La religion écologiste'', sous-titré ''Climat, CO², hydrogène : la réalité et la fiction'' dans lequel il dénonce ''une manipulation planétaire sans précédent dans l’Histoire, au point de paraître impossible'' mais qui est pourtant vraie : ''jamais autant d’hommes n’ont été trompés par si peu''. Leurs falsifications et leurs mensonges ont, il faut le répéter, détruit toute la jeunesse, qu'ils ont égarée dans une mortifère et perverse angoisse gretathumbergienne (ou ''-giste'', on s'en fiche !) de lendemains décrits comme terrifiants. On vole son enfance et son insouciance à toute une génération !
Ce livre dénonce toutes (ou presque : il y en a tant !) les idées fausses qui ont pignon sur rue, avant d'expliquer comment une idéologie prétendument écologique est devenue une iso-pseudo-fausse-religion des temps modernes et a conquis en trois décennies le pouvoir des idées, des mots et des mensonges au sein du monde occidental. Ce livre fait enfin prendre conscience de la dimension incroyable des bobards qu’on nous fait avaler à longueur de journée : le mensonge de l'éolien et des énergies renouvelables, le réchauffement, le nucléaire, le CO², la voiture électrique, les vagues de chaleur, les gaz dits à effet de serre, les modèles dits climatiques, la température moyenne, le marché de l'énergie, le détachement de l'iceberg géant numéro A 76, l'état réel de la forêt française, et, surtout, ce que la science nous dit (i.e. : les raisons pour lesquelles nous ne pouvons avoir aucune influence sur le climat), ne nous dit pas, et ce que lui font dire les pseudo-experts ès- ''rien-du-tout-o-logie'' autoproclamés... L’ouvrage s’achève sur un appel à la France pour ramener le monde à la raison Ce serait le plus beau service que le pays de Descartes pourrait rendre à l’humanité.
Nos irresponsables au pouvoir préparent sciemment la catastrophe la pire que l'humanité puisse subir : réduire la part du nucléaire à 50 % du mix électrique en 2035, sans la plus petite justification rationnelle... et il faut rendre grâce à Eric Zemmour d'avoir, par le poids de ses (bonnes) idées, forcé notre exécutif, hier encore intraitable sur le sujet, à virer à 180° (on appelle cela ''une conversion'' : le mot n'est pas neutre !). Mais c'est hier encore que Marc Fontecave, professeur au Collège de France pouvait écrire : ''Personne n’explique comment faire, quelle production nous visons, ni ce qu’on fait après ! La France n’a tout simplement pas de politique énergétique. Or l’urgence impose qu’elle explique ses choix – et vite !''. Il s’agit, en somme, de remettre à l'endroit un énorme mouvement planétaire qui prétend sauver la Planète en la libérant de l’homme, ce qui, bien sûr, précipite sciemment toute l'humanité dans le néant... sans même que la dite Planète en question puisse apercevoir le moindre progrès perceptible... et pour cause !
L’écologisme pathologique, comme tout ce qui est excessif, ne peut pas être crédible. Non seulement il a pris le pas sur l'écologie, mais --et c'est plus grave-- il a pris le contrôle de l'Union européenne bruxelloise et de l'ONU --ce qui n'est pas une surprise : ce sont tous des dangereux ! Pour éviter ce déclin de l'humanité, une réaction s’impose, de toute urgence : elle passe par la réfutation de tous les faux dogmes qu’une mode perverse nous assène sur l'atome, le CO², les bagnoles, les éoliennes, ou le climat. La protection de l'environnement est vraiment trop importante pour être laissée aux écologistes politiques, qui n’ont en tête que leurs dogmes mortifères, mais jamais la Nature, qu'ils instrumentalisent pour nous imposer leurs fantasmes les plus fous.... au point qu’on est en droit de se demander ce qu’il y a d’écologie dans leur politique ! Nous en reparlerons...
H-Cl.
2 notes
·
View notes
Text
Well, silence is a bore
Quelques jours après avoir dit au micro de Manon que j’étais bloquée pré-2010 musicalement, voilà que la sélection musicale de Chiens de Faïence pour Section26 et qu’un tweet de Beggars me mènent tout droit down the rabbit hole et me voilà prête à réécouter The Purple Bottle d’Animal Collective et Coronado de Deerhunter en boucle. Je déplie ces deux chansons comme des origamis et je retrouve plein de choses, les cafés pas bons au RU à Brest, les marches sous la pluie, les longues heures à attendre dans le couloir assise près du distributeur de bonbons — et puis la première année à Paris, la solitude, Sylvia Plath, Virginia Woolf et les larmes dans les toilettes après un exposé sur Djuna Barnes. Ça ressurgit dans une note, une inflexion, et c’est drôle d’avoir tellement de machines à remonter le temps.
Peut-être que ça me rassure, alors que je fonctionne en vase clos, de revisiter le passé à défaut de pouvoir errer dans les rues ? Dans le rythme de The Purple Bottle il y aura toujours un peu de Brest, même si je n’y suis pas. Peut-être que je vais concrétiser ce projet d’écrire un zine sur 2007, à force de citer cette année arbitrairement. Anyways.
youtube
Golden Eighties, Chantal Akerman, 1986
La semaine dernière j’ai découvert Golden Eighties de Chantal Akerman, qui a ravi mon cœur de fan de comédies musicales. Akerman y raconte l’histoire d’un centre commercial, de la vie des employées d’un salon de coiffure à celle de la famille qui tient le magasin de vêtements. Il y a des histoires d’amour, d’adultères, de retrouvailles avec d’anciens amants. Mais aussi des histoires liées à cette période particulière des années 80 : l’envie d’agrandir toujours plus son magasin, de faire du centre commercial le symbole de cette société que l’on pousse à toujours plus consommer.
J’ai adoré la manière dont Chantal Akerman joue avec la légèreté, qui n’empêche jamais la tristesse de percer. Je me dis toujours que les comédies musicales sont les vraies incarnations de ce qui se passe à l’intérieur de nous, parce que je suis sûre que si je pouvais vraiment faire tout ce que je veux je me mettrais à chanter dans la rue. Chantal Akerman, comme Jacques Demy, joue vraiment avec ça, elle en est consciente et l’utilise.
Il y a ces garçons dont les chœurs ponctuent les amourettes des personnages, mais il y a surtout ces grands moments de profondeur où Delphine Seyrig chante son besoin de faire l’amour et où l’on déclame des odes à des amoureux disparus dans la nature lointaine. Et le spectre de la guerre et des camps de concentration qui n’est jamais loin. Cet équilibre entre l’esthétique très pop, les chansons up tempo, l’humour et les secrets et tristesses que cachent les personnage est vraiment très émouvant et percutant.
Journal, Julie Delporte (editions Pow Pow, 2020)
Après avoir lu Moi aussi je voulais l’emporter j’ai décidé de continuer à creuser cette toute nouvelle obsession pour le travail de Julie Delporte avec son Journal, rédigé et dessiné par l’autrice entre février 2011 et octobre 2012. Je l’ai lu d’une traite un dimanche après-midi dans mon lit et encore une fois son travail m’a complètement bouleversée et m’a parlé à un niveau vraiment très intime. Peut-être que c’est sa manière de dire en une phrase ce que j’ai ressenti des années. En tous cas, quelque chose dans sa sincérité me renverse. Elle me donne vraiment l’impression que nous ne faisons pas fausse route en écrivant ce que nous voulons, même si c’est intime, même si cela semble peut-être trop personnel et dérisoire. Elle me donne le sentiment qu’il ne faut peut-être pas comparer ce que nous avons envie de dire avec ce que disent les autres. Que toute impulsion peut donner de la littérature.
Ce Journal raconte une rupture et tout ce qu’elle a fait vivre à l’autrice. Le besoin de trouver sa propre personnalité, d’abandonner certaines habitudes. Et surtout cette nécessité d’apprendre à se considérer comme une artiste (ou de déconstruire cette injonction), de sortir de ses doutes. C’est assez méta finalement puisque tout ce journal n’est qu’un long chemin pour en arriver à cette conclusion : ce Journal est une œuvre d’art, il mérite d’exister. Et graphiquement c’est encore une fois sublime, son usage de la couleur, son écriture, ses collages, tout ça me transporte vraiment.
Journal est aussi rempli de références culturelles qui se mêlent à sa vie (franchement je me demande pourquoi je me reconnais tellement dans son travail, euhm euhm). On y croise des films d’Ingmar Bergman, la pochette de Rain Dogs de Tom Waits (j’ai cru tellement longtemps que Tom Waits apparaissait sur cette pochette alors qu’en fait pas du tout, c’est une photo du photographe Anders Petersen — je l’ai appris en allant voir une expo en sa présence à Paris il y a quelques années).
Bref c’est sensible, profond, doux et douloureux, vraiment je ne sais plus quoi dire pour vous convaincre de lire Julie Delporte, mais je crois bien qu’elle a un peu changé ma vie.
(si vous possédez Je vois des antennes partout et que vous voulez me le revendre, call me, je ne le trouve pas !)
Ce plan de Losing Ground de Kathleen Collins est franchement sublime :
J’en ai déjà parlé sur Instagram mais ce plan de Losing Ground de Kathleen Collins (1982) revient me hanter (joyeusement). C’est un beau film sur l’art vs l’intelligence universitaire, sur l’inspiration. Et il y a aussi de très belles scènes musicales qui interviennent comme une ponctuation dans le film, qui capturent aussi très bien l’esprit et la profondeur des comédies musicales.
We’ll always have movies.
6 notes
·
View notes
Text
Avon Naturals Tangerine and Aloe Refreshing Body Milk
2007
Found on Ebay, user lobbydo
#avon#avon naturals#vintage avon#tangerine and aloe#avon naturals body milk#2007 avon#2007#2000s body care#2000s avon#tangerine#aloe#avon naturals tangerine and aloe#nostalgic avon#2000s avon products
1 note
·
View note
Text
Pour Frédéric Mazzella, MBA INSEAD 2007, président fondateur de BlaBlaCar « La crise ne remettra pas en cause l’intérêt croissant des entreprises pour les valeurs extra financières. »
Avant la crise du Covid, les entreprises semblaient prêtes à accorder plus d’importance aux valeurs sociales, sociétales et environnementales. Quand une entreprise comme BlaBlaCar, que vous avez fondée et que vous présidez, ne réalise plus que 5% de son chiffre d’affaires, comme ce fut le cas durant la crise, peut-elle encore se préoccuper de valeurs extra financières ?
Notre activité a effectivement été quasiment nulle durant le confinement. Mais, à la mi-juin, nous étions revenus à un niveau supérieur de 9% à celui de la même époque en 2019.
Pendant le creux d’activité, nous avons pleinement bénéficié de l’agilité créative propre aux start-ups. Nous nous sommes remis en cause et avons sorti deux nouveaux services : BlaBlaHelp, un service d’entraide entre voisins, et BlaBla Ride, en partenariat avec l’opérateur Voi. Certes BlaBlaHelp est pour l’instant une activité philanthropique. Le plus important est de créer utile. La monétisation vient ensuite.
La crise ne remettra pas en cause l’intérêt croissant des entreprises pour les valeurs extra financières. C’est un mouvement durable, porté par deux forces majeures. Les attentes de la nouvelle génération, d’une part, et celles des consommateurs, d’autre part.
Les jeunes veulent un travail qui ait du sens. En mars 2019, ils étaient plus de 160 000, dans les rues de Paris, à scander « quand je serai grand, je voudrais être vivant ! ». C’est un slogan plus fort qu’en mai 68. Et le « Manifeste étudiant pour un réveil écologique , d’octobre 2018, a recueilli plus de 30 000 signatures d’élèves des écoles les plus prestigieuses. Le message des élèves d’HEC Paris, AgroParisTech, Centrale Supélec, de l'Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale Supérieure Ulm, à l’origine de ce texte, était de dire aux entreprises que si elles ne se souciaient pas de la planète, ils ne travailleraient pas pour elles.
Les consommateurs veulent aussi des produits plus sains, et la « vague verte » à laquelle nous assistons actuellement ne peut qu’être « durable », forçant les entreprises comme les politiques à adapter leurs actions.
Mais les jeunes n’ont plus la position de force qu’ils avaient avant la crise. Et une proportion importante de consommateurs voient, ou craignent de voir, leur niveau de vie baisser. La montée du chômage ne va-t-elle pas avoir raison des exigences environnementales des uns et des autres ?
Je ne pense pas. Car, en ce qui concerne les jeunes, les recruteurs savent qu’il leur faut changer de modèle. Et que la jeune génération peut les y aider. Quant aux consommateurs, les dirigeants doivent écouter leurs revendications. Moi, j’adore les clients chiants ! D’ailleurs, Bill Gates disait : “Your most unhappy customers are your greatest source of learning”. Car ils ont souvent raison. Ils tiennent au service, au produit. Ils mettent le doigt sur des tendances très importantes.
Quelles sont les valeurs que vous jugez les plus importantes, pour BlaBlaCar ?
Chez BlaBlaCar, les valeurs « Freedom Fairness and Fraternity » -liberté, justesse et fraternité- constituent notre socle et elles sont accompagnées de six principes, dont deux, que j'apprécie particulièrement, concernent l'apprentissage. Le premier : « fail, learn, succeed », le droit à l’erreur. Le second : «share more, learn more » ; on apprend des autres. Ce sont les deux façons de s’instruire dans la vie.
Analyser les causes de ses erreurs permet de passer de l’échec au succès. Accepter l’échec est une valeur qui nous tire vers le haut, est déculpabilisante, à condition de travailler à l’analyse des causes. Condamner l’erreur est paralysant. Nous avons développé six business models pour BlaBlaCar, avant de trouver le bon !
Et, le travail en équipe, les relations avec les collègues, sont une autre source d’apprentissage. La citation que je préfère au monde est celle de Galilée : « Je n'ai jamais rencontré d'homme si ignorant qu'il n'eut quelque chose à m'apprendre».
Toutes les autres valeurs –sociales, sociétales et environnementales- découlent de cette valeur première qu’est la nécessité d’apprendre. Il faut avoir travaillé à comprendre le désastre environnemental qui nous attend pour en tirer les conséquences, et les actions à faire aujourd’hui. Les courbes du changement climatique sont sans appel. C’est un phénomène certain, qui ne souffre malheureusement aucune esquive. Et l’homme en est responsable.
Votre discours, est celui d’un patron d’entreprise de taille intermédiaire, vertueux par nature puisque le co-voiturage participe à la réduction des émissions de carbone. S’applique-t-il aux grands groupes de tous secteurs ? Pétroliers, financiers, de la grande distribution, de la défense, etc ?
Il le faut ! Pour les mêmes raisons. Les grands groupes doivent changer par nécessité. Sinon, ils n’arriveront plus à recruter les meilleurs. Et ils n’auront plus de clients !
Ne pensez-vous pas que les investisseurs institutionnels, les fonds de pension et autres ne vont pas continuer de mettre la pression pour réduire les coûts, ce qui rendra ces valeurs très difficile à défendre ?
Si la crise ne met pas en cause la conscience des consommateurs, comme je le crois, alors les financiers ont intérêt à suivre. Car, s’ils veulent que leurs investissements soient rentables, il faut que les boîtes dans lesquelles ils investissent aient cette conscience, sinon elles ne répondront pas à la demande des consommateurs.
Le problème est qu’on n’a pas d’indicateurs clés de performance extra financière. La valeur « argent » est très simple à mesurer. Pour compter des euros, iI suffit de savoir faire des additions et des soustractions ! Et pourtant, la fonction finance coûte, en moyenne, 1 à 2% de leur chiffre d’affaires aux entreprises ! Or, les indicateurs sociaux, sociétaux, environnementaux sont moins clairs. Comment mesurer le bonheur au travail ? La dégradation de l’environnement ? Et comment vraiment agir sans y allouer des effectifs compétents ? L'absence d'indicateurs universels et de personnel dédié nous fait comprendre que la transformation ne fait que commencer...
Vous avez créé BlaBlaCar il y a 16 ans. Vous avez 44 ans. Vous êtes jeune. Vous avez cédé la direction générale de votre groupe pour n’en garder que la présidence. Comment envisagez-vous la suite ?
J’ai confié la direction générale quand j’ai eu 40 ans et ai pris conscience du fait que j’avais vécu, statistiquement, la moitié de ma vie. Je me suis demandé ce que j’allais faire de la seconde moitié. Mais, pour l’instant, à l’échelle de cette seconde moitié, j’ai quatre ans. On ne va pas demander à un enfant de quatre ans ce qu’il va faire de sa vie !
Propos recueillis par :
Annie Kahn, MBA INSEAD 83J Administratrice, DELFINGEN
Valeurs, entrepreneur, impact, (ou businessforgood) (co voiturage) CO2Emission, performance extra financière.
3 notes
·
View notes
Link
Plaintiff Lawyers Join The Bribery Racket The Justice Department’s unprecedented campaign to enforce a once-backwater statute called the Foreign Corrupt Practices Act, or FCPA, has made corporate lawyers and accountants rich as big companies pay big law and accounting firms to investigate and defend potential violations. Plaintiff lawyers have noticed the enormous fees, which are often reaching into the hundreds of millions of dollars, enhanced FCPA enforcement is generating and are moving to extract their own cut.
"We are seeing a variety of civil lawsuits that we s
The unintended consequences of the Justice Department’s FCPA policy simply continue to mount. The intense criminalization by U.S. government lawyers of behavior that should never be condoned, but is globally systematic, has produced many outcomes. Meet one of them: Hamilton Lindley, a professional securities class-action lawyer. In the last few months he has followed corporate disclosures of FCPA investigations by suing the boards of directors of Weatherford International, Parker Drilling, Avon Products and Pride International. Lindley is now spending a quarter of his time on the FCPA and is quite honest in saying he is just following the lead of the Department of Justice and the Securities & Exchange Commission. “I think the fact that these companies have been committing graft overseas frankly is an interesting topic for juries to hear,” Lindley told me. “It’s the new enforcement regime of the DOJ and SEC so private practice lawyers are interested in what government lawyers are doing.”
In the lawsuit Lindley filed against Weatherford and its board, for example, Lindley has figured out by taking a few minutes to read an SEC filing that the “Weatherford Board has incurred an astonishing $108 million in costs and expenses in connection with FCPA-related investigations,” which doesn’t include the “pecuniary penalty that Weatherford is likely to have to pay to resolve the DOJ and SEC investigations.” So the general idea is for Lindley and his firm, Goldfarb Branham, to also make some money off of Weatherford’s conduct.
As I wrote a few months ago, all this stems from Weatherford’s voluntary disclosure in 2007 that it might have a small bribery problem in Europe. It hired law firm Fulbright & Jaworksi to conduct an investigation, which became long and expensive— and uncovered additional potential bribery all the way in West Africa. One Fulbright lawyer, William Jacobson, who happened to have been assistant chief of the Department of Justice’s office responsible for FCPA enforcement when Weatherford made its initial disclosure, became a general counsel at Weatherford, though the company says he has been walled-off from the investigation.
Now the plaintiff lawyers are trying to join the fun. So far the results have been mixed as plaintiff lawyers try to get around the fact that the FCPA does not really provide directly for civil actions. Shareholder actions based on securities fraud or breaches of fiduciary duty by boards of directors seem to be popular. According to Miller Chevalier, plaintiff firms have extracted FCPA-related settlements in civil litigation from companies like Faro Technologies, which paid $6.9 million; Nature’s Sunshine, which paid $6 million, Immucor, $2.5 million; and Syncor, $15.5 million.
How much do the plaintiff lawyers wind up with? In the Syncor case plaintiff firms Dietrich & Arleo, Kendall Law Group, and Coughlin Stoia got 25% of the settlement, or $3.87 million, a court filing shows. How disproportionate can the civil litigation get? In the Faro Technologies case, in which the company self-reported the violations, plaintiff lawyers settled for $6.9 million, even though Justice and the SEC got just $2.9 million, court documents show. How much more baffling can copycat FCPA civil litigation be for the board of directors of a company? Pretty baffling when you consider the Justice Department-mandated compliance monitor making millions of dollars following a Justice Department FCPA settlement doesn’t appear to be working under attorney-client privilege. The monitor might have to turn all the secrets he is being paid to uncover by the company that has been forced to hire him right over to a plaintiff’s attorney who is suing the same company.
There is still no evidence that the Justice Department’s aggressive FCPA effort—the many FCPA actions it has brought in the last few years coupled with 150 open FCPA investigations—is having any impact reducing bribery. There is some anecdotal evidence, however, that it is disadvantaging U.S. corporations in the global marketplace. FCPA cheerleaders were pretty convinced recently the U.S. wouldn’t be virtually alone in the world in enforcing anti-bribery laws, encouraged by the U.K.’s adoption of an actual anti-bribery law. But like most OECD countries, the U.K. has now revealed it has little intention of actually enforcing the law anytime soon. There is also now an indication that an individual or company can be exempt for political reasons from the serious consequences now associated with FCPA enforcement.
What is clear is that the cost of enhanced FCPA enforcement on U.S. corporations keeps going up. And that more lawyers are finding ways to get rich off of it.
61 notes
·
View notes
Link
Fredrik Hiebert, archéologue à National Geographic, prédit les incroyables trouvailles que nous pourrions faire au 21e siècle.
Quand la National Geographic Society a accordé sa première bourse d’archéologie à Hiram Bingham en 1912, l’archéologue partait en direction du Machu Picchu avec l’un des appareils technologiques les plus avancés de l’époque : un appareil photo Kodak panoramique. Plus d’un siècle plus tard, les archéologues ont à leur disposition un fabuleux arsenal d’outils, allant des appareils de télédétection permettant de « voir » là où nos yeux ne vont pas aux ordinateurs si puissants qu’ils peuvent étudier en une seconde ce qui prendrait des milliers d’années à l’être humain.
« National Geographic ne surnomme pas le 21e siècle ‘le nouvel âge de l’exploration’ sans raison », commente l’archéologue Fredrik Hiebert, membre de la National Geographic Society. « Les opportunités de découvertes de ce siècle, ainsi que les questions auxquelles nous pourrons enfin apporter une réponse, semblent presque infinies. »
Partant de ce constat optimiste, nous avons demandé à Hiebert de partager ses prédictions sur les grandes attentes de ce nouveau siècle de découvertes :
1. Découvrir des cités, voire des civilisations, encore inconnues en Amérique Centrale et du Sud
« Les archéologues utilisent la technologie LiDAR (« light detection and ranging », soit télédétection par laser) pour littéralement « voir » au travers de la jungle épaisse de pays comme le Honduras et le Belize, afin de localiser des colonies humaines dont on ignorait encore l’existence », explique Hiebert.
Une mosaïque découverte l'année dernière dans un immense tombeau aux murs de marbre près du site ancien d'Amphipolis dans le nord de la Grèce a donné lieu à de nombreuses spéculations sur l'appartenance du tombeau à un membre de la famille d'Alexandre le Grand.
photographie de Photo Aristidis Vafeiadakis/ZUMA Press/Corbis
2. Retrouver le tombeau de Gengis Khan ou d’Alexandre le Grand
Une technologie telle que le radar à pénétration de sol (GPR) permet aux archéologues de voir sous terre sans devoir creuser, dit Hiebert. Dans le cadre du projet « Valley of the Khans » de National Geographic, son équipe a utilisé l’imagerie satellite pour identifier les éventuels emplacements du site funéraire de Gengis Khan, et ont effectué la vérification sur terrain de ces zones avec le GPR pour en déterminer la possibilité. « Même si nous n’avons pas localisé le tombeau de Gengis Khan, c’est une façon formidable de sonder de grandes étendues de terrain à la recherche d’un lieu potentiellement de petite taille. En fin de compte, c’est une question de chiffres : plus on peut sonder de zones, plus on a de chances de trouver quelque chose. Et pourquoi pas le tombeau de Gengis Khan ? Ou d’Alexandre le Grand ? »
Une armée de soldats en terre cuite grandeur nature garde le grand tombeau de Qi Shi Huang, le premier empereur de Chine. Les archéologues doivent encore découvrir les sombres secrets du mausolée impérial.
photographie de Photo O. Louis Mazztenta, National Geographic Creative
3. Entrer dans le mausolée du premier empereur de Chine
Les archéologues connaissent l’emplacement du mausolée de Qin Shi Huangdi, entouré de ses fameux soldats en terre cuite à Xi’an, mais le risque d’endommager des objets conservés dans le tombeau pendant plus de 2 000 ans les retient de l’ouvrir. « Des outils de télédétection tels que le GPR et le magnétomètre peuvent nous donner une idée de la structure intérieure. Nous finirons bien par disposer de petits appareils robotisés capables d’entrer dans le tombeau pour récupérer des informations avec un minimum de perturbations », explique Hiebert.
Phaistos, sur l'île de Crète, était l'un des centres les plus importants de la civilisation minoenne. Des ordinateurs puissants permettraient d'aider les chercheurs à déchiffrer la mystérieuse écriture minoenne connue sous le nom de linéaire A.
photographie de Photo Gordon Gahan, National Geographic Creative
4. Déchiffrer le mystérieux langage de l’ancienne civilisation minoenne
Cela fait plus d’un siècle que la puissante civilisation minoenne a été découverte dans le Bassin méditerranéen, mais les chercheurs sont toujours incapables de déchiffrer son langage, connu sous le nom de linéaire A. « Pour l’instant, nous avons plus de 1 400 exemples de linéaire A à étudier », dit Hiebert. « Et désormais, le Big Data figure dans notre boîte à outils. Pourquoi ne pas refiler le travail à Watson d’IBM ? »
Dans le désert côtier du sud du Pérou, les immenses figures gravées sur le sol émerveillent les voyageurs en avion depuis leur découverte dans les années 1920.
photographie de Photo Robert Clark, National Geographic Creative
5. Comprendre le but des lignes de Nazca
Les chercheurs continuent à théoriser sur le but des lignes de Nazca. Ces géoglyphes élaborés du Pérou représentent-ils des constellations ? Hiebert partage l’avis de l’anthropologue Johan Reinhard, explorateur en résidence à National Geographic, selon qui aucune évaluation ne peut prouver les théories sur les lignes de Nazca. « C’est là que l’utilisation d’une analyse informatique puissante traitant des quantités de données géographiques et archéologiques serait très importante », commente Hiebert.
Congelé depuis 40 000 ans, ce bébé mammouth a été découvert en 2007 par des bergers de rennes en Sibérie. D'autres vestiges congelés depuis des milliers d'années pourraient émerger à la fonte de la banquise.
photographie de Photo Francis Latreille, National Geographic Creative
6. Retrouver un homme de Neandertal intact
Alors que le réchauffement climatique fait fondre la banquise et reculer les glaciers, la probabilité de voir émerger un N��andertalien bien conservé est « très, très élevée », dit Hiebert, à l’instar du bébé mammouth vieux de 40 000 ans retrouvé en Sibérie.
L'archéologue Patricia Sutherland (à la veste orange) et ses collègues travaillent dans la vallée de Tanfield sur l'île de Baffin, au Canada, à déterrer ce qu'elle pense être un avant-poste viking.
photographie de Photo David Coventry, National Geographic Creative
7. Confirmer la présence massive des Vikings en Amérique du Nord
Alors que les températures montantes forceront les glaciers à révéler leurs secrets, la fonte des côtes canadiennes exposera un réseau de villages vikings, réécrivant ainsi l’histoire de la « découverte » des Amériques, prédit Hiebert. « Nous avons déjà identifié deux sites vikings en Amérique, et lorsque nous aurons une meilleure compréhension de la nature de ces colonies, je parie que nous commencerons à en reconnaître tout le long de la côte Atlantique. Ce n’est pas impossible à imaginer. »
Retrouvez Kristin Romey sur Twitter
2 notes
·
View notes
Link
“I’m a meat and two veg kinda fella,” says Kenneth Branagh. “I love my fish and chips, and my English breakfast, and I like my football and horse racing – my dad loved the horses.” His tastes, he admits, such as his signature dessert recipe for melted Mars bar over vanilla ice cream, were formed in his working-class childhood.
For the past four decades, this son of a joiner from Belfast has been living cheek by jowl with that other great scion of the lower classes – William Shakespeare. Ever since Branagh became a stage and film star playing Henry V in the Eighties, he’s been directing Shakespeare’s works, adapting them, playing many of his great characters. Now, at 58, he is assuming the bald pate, sharp nose and very pointed beard of the playwright himself, in the self-directed All Is True.
It’s an unexpectedly moving portrait. Branagh’s Will is entering his 50s, and retiring from London to Stratford-upon-Avon, where he had long owned a house, and where at 18, he had married Anne Hathaway, a 26-year-old already pregnant with their child. It’s 1613, the Globe Theatre has burned down, and the playwright is still grieving the death of his only son, Hamnet, many years earlier.
“For me, it was a sort of time travel,” says Branagh, whose enduring boyishness hides the fact that he is eight years older than the Shakespeare we meet in the film. (The playwright died in 1616, at the age of 52.) Branagh’s Shakespeare is stiff of bearing; Branagh isn’t. He’s playful while having his photograph taken in the London hotel where we meet, and his comfortable clothes – knitwear – mirror a softness in his tone and manner. It masks a seriousness that shows itself often when he speaks.
After all these years exploring Shakespeare’s work, does the think he has a feel for the man? “I have a sense of preoccupations that repeat themselves,” he says. “They came together when I played Leontes in The Winter’s Tale a couple of years ago, because it did feel like a play from a man at the end of his professional life, maybe in the evening of his life – there was such a longing in it for this lost child, such an ache for the reunification of a family, that it seemed to add up with all sorts of longings in the plays, even in the comedies.”
The grief for Hamnet in All Is True is so acute that, set against the way Will yearns for a male heir, and his complicated relationship with his daughters, Susanna and Judith (Hamnet’s twin), it makes you wonder whether Branagh has been contemplating his own mortality. Does he wish that he had had children?
“Didn’t happen,” he shrugs. “It doesn’t seem to me to be valuable to be wishing and hoping for things that don’t appear to have been on your dance card. I go with what we have. I start with, are you healthy, do you have some family, do you have some friends? Anything north of that’s terrific.”
Since 2003, Branagh has been married to art director Lindsay Brunnock. Before that, of course, he was married to Emma Thompson – a celebrity coupling that was so ubiquitous between 1989 and 1994 that they were referred to simply as “Ken and Em”. They acted in a series of Branagh’s films together, such as the history-repeats-itself thriller Dead Again (1991), the rather precious paean to privilege, Peter’s Friends (1992), and a very winning Much Ado About Nothing (1993), before the partnership ended with Branagh’s affair with Helena Bonham Carter. Does he think he and Thompson will ever work together again? “I don’t know,” he says. Would he like to? “She’s a terrific talent, so who knows?”
Branagh is clearly not keen to talk about his personal life, however much of it is already in the public arena. Yet so little is known of Shakespeare’s life that All Is True must make a series of guesses to fill the void. (The script is written by Ben Elton, who has already treated the subject as comedy in Upstart Crow.) But the element most likely to raise eyebrows is the casting of Judi Dench as Hathaway. Dench is 84. It’s very unusual to cast a woman 26 years older than her leading man, isn’t it? “Is she 26 years [older]?” says Branagh, surprised. “Really?” I nod – does he think audiences will balk at that?
“I don’t think so. I was aware that for the past 100 years of cinema that age gap has usually been the other way round. If it felt it was going to kill the story, I would have been terrified; for some maybe it will, but for me, not at all. She’s unique and to have that chance with one of the greatest living actors, the age thing didn’t come into it.”
Is it an example of “age-blind casting”? “Yeah, I guess so. She was the right person for the role.” The film seems to suggest that Hathaway and Shakespeare reunite sexually, too. I wonder if, as a director, he considered having a physical scene between them? “No, it didn’t seem appropriate for this. I wouldn’t have balked at it if it had seemed right, very much not.”
He also shares a seven-minute scene with Ian McKellen, who plays the Earl of Southampton, to whom Shakespeare famously dedicated two poems. It evolves into a duel between heavyweight Shakespeareans when both recite Sonnet 29 (“When, in disgrace with fortune and men’s eyes”). “I practised for that scene as I’ve never practised before,” Branagh admits, explaining that he went to see McKellen perform as Lear last year, and rehearsed with him backstage. “I found that pretty intimidating… You’ve got to be up pretty early in the morning to keep up with Dench, but with him…”
It’s one of the pivotal moments of the film, which clearly suggests that the Bard was in love with a man. Is that an unavoidable conclusion from the Sonnets, four-fifths of which are addressed to a “fair youth”? “I think it’s certainly unavoidable not to consider it very strongly,” Branagh says. Is there room for doubt that Shakespeare preferred men? He laughs. He’s weighing his words carefully. “I think it’s a strong possibility.”
Branagh does this a lot, studiedly avoiding sound-bites. Asked if he believes Shakespeare was indeed the author of the plays, he decides: “The other theories are brilliant speculations, but there has been no winning piece of evidence. In the current state of knowledge, I would follow the man from Stratford.”
Branagh’s family moved from Belfast to Reading to escape the Troubles when he was nine. As a boy from the sticks, who arrived at Rada in the late Seventies, then went on to act, direct and try his hand as a playwright, had he wanted to actually be Shakespeare?
It’s impossible to imagine it, he says. He just felt “so at home and happy telling stories in the theatre to a live audience, the itinerant nature of it. Those that were ahead of me – whether it was Shakespeare or actors of the past or directors – I was inspired by them.”
Branagh’s career began in a blaze of glory. But while his stage reputation continued to grow, in film at least there was a mid-period lull. His Mary Shelley’s Frankenstein (1995) was panned; his run of big-screen Shakespeare adaptations stuttered with the widely derided song-and-dance version of Love’s Labour’s Lost (2000), and even when he returned with a striking As You Like It (2006) set in 19th-century Japan, around the same time as The Magic Flute (2006) and Sleuth (2007), all three “received a pretty rough time”, he says. Yet he’s sanguine about criticism. “Sometimes people don’t like ’em. It’s as simple as that. I put the same feeling into all of them.”
He has always had a phenomenal approach to work that seems to border on mania. Since he was 29, he has been using meditation to ensure that he doesn’t yo-yo between frantic activity – “I wouldn’t characterise it as manic, but I would say, yes, extremely hectic at times” – and its corresponding depressive state.
“I knew I had to work quite hard at all those things that would try to allow you some peace amid the noise and haste. I like to read about spiritual matters and I’ve developed the meditation since then to try to find the way to turn down the noise. When the engine’s revving really high, I think you have to be careful.”
A decade ago, Branagh made the decision to leave the West End production of Hamlet he had been about to direct, starring Jude Law, to take up the reins of Thor (2011) for Marvel. It was a change of direction that opened the door to a new phase in his career, as a director of blockbuster movies. He won’t accept the charge that comic-book films have killed grown-up cinema – “Well I’ve just made a grown-up film, I’d say” – and mounts a strong defence.
“In the best hands you get stories that involve spectacle and, in some cases, depth or wit or creative imagination that allows for a really cinematic experience, they provide stories that make you want to go to the pictures. They ain’t killing grown-up movies.”
His hit 2015 Cinderella, starring Lily James and Richard Madden, will be followed this summer by a lavish Disney adaptation of Artemis Fowl, Eoin Colfer’s 2001 novel about a boy genius who discovers the fairy world beneath our feet. Blockbusters bring their own set of pressures. Does he fear that if Artemis Fowl bombs, that avenue closes? “No, it doesn’t feel that way, although perhaps it is that way,” Branagh says. “I think if it felt like that it would be quite hard to do the work, but I’ve certainly been in situations where if a movie doesn’t work you’re really aware of the cold winds that blow around you for a while. It’s a commercial business and these are big investments.”
What would he do if an invitation to take on the Bond franchise came his way? “I have absolutely no idea,” he says. “I have Artemis Fowl to finish and I hope we get to make Death on the Nile [the second of his Agatha Christie adaptations, after Murder on the Orient Express, in which he stars as Poirot] towards the end of the year. Ask me the Bond question a picture or so from now.” He leans back.
“I should be so lucky.”
There will be a preview screening of 'All is True' followed by a Q&A with Kenneth Branagh at VUE cinema in Leicester Square on Wednesday 6th February, from 6.30pm.
Tickets are £20 for non-subscribers and £10 for subscribers.
11 notes
·
View notes
Text
BEANSONBREAD AWARDS 2022 - BEST ALBUM
AWARD NO.1 - BEST ALBUM OF 2022
PAST WINNERS
2021 > Self Esteem - ‘Prioritise Pleasure’ (see full list HERE)
2020 > The Flaming Lips - ‘American Head’ (see full list HERE)
2019 > Self Esteem - ‘Compliments Please’ (see full list HERE)
2018 > Kero Kero Bonito - ‘Time ‘n’ Place’ (see full list HERE)
2017 > Richard Dawson - ‘Peasant’ (see full list HERE)
2016 > Blood Orange - ‘Freetown Sound’ (see full list HERE)
2015 > Holly Herndon - ‘Platform’ (see full list HERE)
2014 > FKA Twigs - ‘LP1′ (see full list HERE)
2013 > These New Puritans - ‘Field Of Reeds’ (see full list HERE)
2012 > Django Django - ‘Django Django’ (see full list HERE)
2011 > Shabazz Palaces - ‘Black Up’ (see full list HERE)
2010 > These New Puritans - ‘Hidden’ (see full list HERE)
2009 > Animal Collective - ‘Merriweather Post Pavilion’ (see full list HERE)
2008 > Wild Beasts - ‘Limbo, Panto’ (see full list HERE)
2007 > Animal Collective - ‘Strawberry Jam’ (see full list HERE)
2006 > Safetyword - ‘Man’s Name Is Legion’ (see full list HERE)
2005 > Animal Collective - ‘Feels’ (see full list HERE)
2004 > Devendra Banhart - ‘Rejoicing In The Hands’ / ‘Nino Rojo’
2003 > Dizzee Rascal - ‘Boy In Da Corner’
2002 > The Streets - ‘Original Pirate Material’
2001 > The Beta Band - ‘Hot Shots II’
2000 > Outkast - ‘Stankonia’
1999 > The Beta Band - ‘The Beta Band’
1998 > The Beta Band - ‘The Three EPs’
1997 > Radiohead - ‘OK Computer’
1996 > Beck - ‘Odelay’
—
THE RULES - No Re-issues, Live Albums, Compilations, or EPs.
—
SPECIAL MENTIONS for these collections and things that don’t really live on the main lists.
PC Music ‘Volume 3’
PC Music ‘Away From Keyboard [file not found]’
Bulbils no.65 > 70
Avon Terror Corps ‘Avon Attorlaoe’
-
WORTH A MENTION (in no order) - A bunch of albums i enjoyed but didn’t quite make the final lists and others i just didn’t hear enough to be considered properly. A list for future me to revisit.
Silvana Estrada / Florist / Lorraine James / SAULT (various) / Cucina Povera & Ben Vince / Klein / Sobs / Gabriels / Sharon Van Etten / Caroline Loveglow / Mount Kimbie / Horace Andy / Daniel Rossen / Huerco S. Plonk / Mitski / Stealing Sheep / Otoboke Beaver / Haru Nemuri / Carly Rae Jepsen / Michael Head & The Red Elastic Band / Yeah Yeah Yeahs / Rina Sawayama / Stormzy / The Beths / Palm / Horsegirl / Yaya Bey / Ibeyi / The Cool Greenhouse / Makaya McCraven / Beth Orton / Brian Eno / Dehd / Belle & Sebastian / The Orielles / Ibibio Sound Machine / M.I.A / Beabadoobee / Charles Watson / Gwenno / Playboi Carti / Fell / Let’s Eat Grandma (‘The Bastard Son..’ OST) / Ari Lennox / Kikagaku Moyo / Gently Tender / El Michels Affair / Wasuremono / GAIKA (‘War Island’ OST) / Don Leisure / Yung Lean / More Eaze / Camila Cabello / Koffee / Shamir / Jenny Hval / Sea Power / James Yorkston (‘J Wright Presents’) / A.R. Wilson / Modern Nature / Guerilla Toss / Maranta / Katy J Pearson (‘Waiting For The Day’) / Ravelston / Jilk / Galen Tipton / Elena Isolini & Bianca Scout / Borrowed Atlas / Gupi / Dan Johnson / Iceboy Violet / Phoebe Green / Daniel Avery / Moor Mother / Plastic Mermaids / Kurt Vile / Geoff Barrow & Ben Salisbury (‘Archive 81’ OST) / Melt Yourself Down / Alex Cameron / Yumi Zouma / Jensen McRae / Kai Whiston / Animal Collective (‘The Inspection’ OST) / Susan Bear / Lucky Shivers / Grace Ives / Lizzo / Toro y Moi / Warmduscher / ThisIsDA / Superorganism / The Death Of Pop / Hatchie / The Grand Piano / Obongjayar / The Comet Is Coming / Rico Nasty / Jo Schornikow / Shinichi Atobe / 7FO / Bladee & Ecco2k / Conway The Machine / Deluxe100 / Fievel Is Glauque / Phoenix / Dan Deacon (‘Strawberry Mansion’ OST)
-
2022 RUNNERS UP (in no order)
700 Bliss ‘Nothing To Declare’
Syd ‘Broken Hearts Club’
Yeule ‘Glitch Princess’
Steve Lacy ‘Gemini Rights’
Carla Dal Forno ‘Come Around’
Sasami ‘Squeeze’
Vince Staples ‘Ramona Park Broke My Heart’
The Smile ‘A Light For Attracting Attention’
They Hate Change ‘Finally, New’
Quelle Chris ‘Deathfame’
Delifinger ‘Small Love’
BABii ‘SCREAMER’
Denzel Curry ‘Melt My Eyez See Your Future’
Marina Herlop ‘Pripyat’
Dick Dent ‘Decadence’
Alexia Avina ‘A Little Older’
Beyonce ‘RENAISSANCE’
Rachika Nayar ‘Heaven Come Crashing’
Savage Mansion ‘Golden Mountain, Here I Come’
Daphni ‘Cherry’
Earl Sweatshirt ‘SICK!’
Special Interest ‘Endure’
Lucrecia Dalt ‘¡Ay!’
Los Bitchos ‘Let The Festivities Begin!’
Death’s Dynamic Shroud ‘The Lunar Curtain’
PVA ‘BLUSH’
Billy Woods ‘Aethiopes’
Julia Jacklin ‘PRE PLEASURE’
Kelly Lee Owens ‘LP.8’
Digifae, Diana Starshine, Galen Tipton ‘Digifae’
Ben Salisbury & Geoff Barrow ‘Men’ OST
Rachael Dadd ‘Kaleidoscope’
The Big Moon ‘Here Is Everything’
Frankie Cosmos ‘Inner World Peace’
Sorry ‘Anywhere But Here’
Brockhampton ‘The Family’ & ‘TM’
Bill Callahan ‘YTI⅃AƎЯ’
James Yorkston ‘The Songs And The Poems Of The Book Of The Gaels’
FLOHIO ‘Out Of Heart’
Michael Abels ‘Nope’ OST
Claire Rousay ‘Everything Perfect Is Already Here’
Matmos ‘Regards/Uktony dla Boguslaw Schaeffer’
Working Men’s Club ‘Fear Fear’
Yama Warashi ‘Crispy Moon’
Little Simz ‘No Thank You’
Batu ‘Opal’
Dana Gavanski ‘When It Comes’
Kelan ‘Downtown’
Blanck Mass ‘GAZZA’ OST
Blanck Mass ‘Ted K’ OST
Big Thief ‘Dragon New Warm Mountain I Believe In You’
NANORAY ‘Digimaiden’
Tirzah ‘Highgrade’
Franco Franco ‘Solo Fiori’
SZA ‘SOS’
Hot Chip ‘Freakout / Release’
Hyd ‘Clearing’
Max Tundra ‘Remixtape’
Beach House ‘Once Twice Melody’
Soccer Mommy ‘Sometimes, Forever’
-
THE TOP 50 ALBUMS OF 2022
50. Caroline ‘Caroline’
49. Alvvays ‘Blue Rev’
48. Claire Rousay & More Eaze ‘Never Stop Texting Me’
47. The Weeknd ‘Dawn FM’
46. Lambchop ‘The Bible’
45. Katy J Pearson ‘Sound Of The Morning’
44. Scalping ‘Void’
43. Wesley Gonzalez ‘Wax Limousine’
42. Perfume Genius ‘Ugly Season’
41. Group Listening ‘Clarinet & Piano: Selected Works, Vol.2’
40. Tim Heidecker ‘High School’
39. Bas Jan ‘Baby U Know’
38. Crack Cloud ‘Tough Baby’
37. Saya Gray ‘19 Masters’
36. Sarahsson ‘The Horgenaith’
35. SAULT ‘Air’
34. Nilufer Yanya ‘Painless’
33. Wet Leg ‘Wet Leg’
32. Bjork ‘Fossora’
31. Coby Sey ‘Conduit’
30. Spiritualized ‘Everything Was Beautiful’
29. Let’s Eat Grandma ‘Two Ribbons’
28. Panoram ‘Acrobatic Thoughts’
27. Wojciech Rusin ‘Syphon’
26. Aldous Harding ‘Warm Chris’
25. Alex G ‘God Save The Animals’
24. Angel Olsen ‘Big Time’
23. Pictish Trail ‘Island Family’
22. Pusha T ‘It’s Almost Dry’
21. Charli XCX ‘Crash’
20. Hudson Mohawke ‘Cry Sugar’
19. Sudan Archives ‘Natural Brown Prom Queen’
18. Rosalia ‘Motomami’
17. Panda Bear & Sonic Boom ‘Reset’
16. Cate Le Bon ‘Pompeii’
15. Shygirl ‘Nymph’
14. Black Country, New Road ‘Ants From Up There’
13. Self Esteem ‘Prima Facie’ OST
12. Animal Collective ‘Time Skiffs’
11. Kendrick Lamar ‘Mr. Morale & The Big Steppers’
10. Arctic Monkeys ‘The Car’
9. FKA Twigs ‘Caprisongs’
8. Alabaster DePlume ‘GOLD’
7. Dry Cleaning ‘Stumpwork’
6. Death’s Dynamic Shroud ‘Darklife’
5. Weyes Blood ‘And In The Darkness, Hearts Aglow’
4. Charlotte Adigery & Bolis Pupul ‘Topical Dancer’
3. Black Midi ‘Hellfire’
2. Richard Dawson ‘The Ruby Cord’
1. Jockstrap ‘I Love You Jennifer B’
0 notes
Text
La Quinzaine Littéraire, N° 1206, « TU AURAS CESSÉ DE GAGNER TON PAIN À LA SUEUR DE TON FRONT », le 16 décembre 2018
Ouvert aux commentaires.
La seconde de mes chroniques mensuelles pour
« Tu auras cessé de gagner ton pain à la sueur de ton front » :
« Player Piano », le premier roman de l’auteur américain Kurt Vonnegut Jr. fut publié par Scribner en 1952. Étiqueté « science-fiction » par la critique maigrelette qu’il suscita à sa parution (« Je parle bien d’aujourd’hui », s’insurgea alors l’auteur), l’ouvrage se vendit mal.
La renommée ne viendrait à Kurt Vonnegut (1922-2007) que dix-sept ans plus tard, en 1969, quand Slaughterhouse 5 or the Children’s Crusade serait, lui, un succès de librairie assurant la gloire de son auteur. Vonnegut rapporte là, sur le mode du désarroi et dans le style de la dérision, son aventure de prisonnier de guerre américain, capturé lors de la bataille des Ardennes en décembre 1944 et ne survivant au bombardement de Dresde, où il a été emmené, que pour s’être enfermé parmi les carcasses dans une chambre froide, au troisième sous-sol d’un abattoir. Le livre était porteur du message pacifiste qu’attendait l’Amérique, tout spécialement sa jeunesse écœurée par la guerre menée en son nom en Asie et dont elle était à la fois le bras armé et la victime sacrificielle.
Si le titre de cet ouvrage fut traduit, conformément à l’usage, en Abattoir 5 ou la Croisade des enfants, Player Piano subit, vingt-trois ans après sa publication, l’avanie d’être appelé Le Pianiste déchaîné. Incongruité inexplicable – car il n’est question nulle part dans le roman d’un pianiste, a fortiori déchaîné – due sans doute à une confusion dans le chef de la traductrice entre « piano player », ce qui veut dire « pianiste », et « player piano », le nom en anglais du « piano mécanique ».
Cet automate réjouissant apparaît bien dans le roman en tant que symbole même du monde nouveau décrit par Vonnegut et dont il entend dévoiler la nature cachée aux yeux éberlués de lecteurs au nez toujours chaussé de lunettes aux verres devenus déformants, car reliques d’un autre âge.
La scène se déroule dans un bar où s’encanaille le héros du roman, Paul Proteus, transgressant par sa présence en ces lieux la séparation implicite mais devenue irréversible entre ceux qui ont été irrémédiablement remplacés par la machine et ceux qui travaillent encore au titre de ses servants : ses instructeurs et superviseurs.
Bien que Proteus soit l’un des ultimes barons d’un univers quasi entièrement mécanisé, adepte attardé de l’antique fierté de l’ouvrage bien faite, son cœur continue de « battre à gauche ». Il ne peut ainsi s’empêcher de se frotter aux travailleurs de jadis, devenus des désœuvrés sans lendemain.
Au moment où le projecteur se tourne vers le piano mécanique, Proteus, accoudé au comptoir, vient d’être reconnu par un vieux de la vieille qui l’apostrophe et qui oscille entre l’admiration qu’il porte à un vainqueur du nouveau monde automatisé et le ressentiment qu’il éprouve envers un complice de l’avènement d’une société fracturée en deux secteurs désormais séparés par un gouffre. Le vieux s’avisant de quémander du boulot pour l’un de ses fils, Proteus, dans ses petits souliers, improvise, cherchant désespérément une voie de sortie :
« “Il devrait peut-être se faire dépanneur.”
L’homme fit entendre un râle. Découragé, il se tassa. “Du dépannage. Entreprise de dépannage, soupira-t-il, combien de boîtes de dépannage une ville comme la nôtre peut-elle compter, hein ? Une boîte de dépannage, mais oui, pourquoi pas ? J’allais en ouvrir une quand on m’a viré. Et Joe aussi allait en ouvrir une, et Sam, et Alf, lui aussi. Nous nous débrouillons bien tous avec nos mains, et c’est pour ça que nous ouvrirons des boîtes de dépannage. Un réparateur par ustensile cassé dans la ville. Et pendant ce temps-là, nos femmes deviendront couturières : une couturière par femme dans notre ville.” »
Sur quoi le vieillard se dirige vers le piano mécanique qui se trouve là et, glissant une pièce dans la fente, il dit : « De la musique ! » Et commentant la manière dont les touches se meuvent d’elles-mêmes : « Regardez ! regardez ces deux-là qui montent et qui descendent, Docteur ! Juste comme si un type mettait son doigt. Regardez comme elles bougent ! »
Et, la musique s’étant tue : « Ça vous donne la chair de poule, pas vrai, Docteur ? de voir ces touches qui montent et qui descendent ? C’est presque comme si on devinait là un fantôme jouant de tout son cœur ! »
Ce thème des salariés d’autrefois, désormais laissés pour compte, sera repris dans les livres que Vonnegut écrira par la suite sous la forme générique du mépris qu’éprouvent ceux qui travaillent pour ceux qui ne le font pas ou qui ont cessé de le faire. Du moins quand ces derniers sont pauvres, le riche oisif ayant toujours suscité – sauf en de rares époques d’esprit rebelle – l’admiration respectueuse. Vonnegut offrira à ce mépris une ascendance inattendue pour nous qui ne sommes pas du Nouveau Monde : ce serait celui qu’éprouve le travailleur libre envers le travailleur asservi, dont la protestation devant son sort se manifeste par la résistance passive, la volonté d’en faire le moins possible : l’esclave enlevé autrefois de sa patrie, l’Afrique. « La terreur, la culpabilité et la haine que ressentent les Blancs pour les descendants des victimes d’un crime incroyable que nous avons commis il n’y a pas si longtemps : l’esclavage humain », dira-t-il lors d’un entretien en 1973.
Anthropologue de formation, Vonnegut jeta sur son pays le regard d’un hérétique, dynamitant ses mythes les plus chers, comme à l’accoutumée aussi les plus complaisants, tel celui du sans-travail comme mauvaise herbe ne devant s’en prendre qu’à lui-même, thème aujourd’hui repris dans de fameux propos : « Du travail ? Je traverse la rue et je vous en trouve ! », écho persistant d’une mémorable brioche. Mais il alla plus loin encore : de ces addictions de toutes sortes dont on nous dit qu’elles sont l’aboutissement de calamiteux choix personnels ou, plus charitablement, qu’elles sont l’effet d’une maladie, Vonnegut affirme qu’elles n’ont qu’une seule cause : elles sont le fruit des inégalités, et la concentration de la richesse les répand. Voici ce qu’il en dit dans le même entretien de 1973 :
« Eh bien, des milliers de gens dans nos sociétés ont découvert qu’ils étaient trop stupides, trop peu attirants ou trop ignorants pour s’élever dans la société. Ils ont pris conscience qu’ils n’arriveraient jamais à avoir une belle bagnole, une belle maison ou un bon boulot. Car ce n’est pas donné à tout le monde, n’est-ce pas ? Il faut être très aimable. Il faut avoir belle mine. Il faut avoir des relations. Et ils ont réalisé que si vous êtes perdant, si vous ne vous élevez pas dans notre société, vous vivrez au sein d’une grande laideur, et que la police cherchera à vous y ramener chaque fois que vous tenterez d’y échapper. […] Alors, que faire ? On peut changer son esprit. On peut changer ce qui se passe à l’intérieur. […] Et cela me frappe comme étant à la fois atroce et risible que nous partagions dans notre culture cette attente qu’un homme soit toujours capable de résoudre ses problèmes. Il y a ce présupposé qu’avec un petit peu plus d’énergie, en étant un peu plus combatif, le problème pourra toujours être résolu. »
La violence de tels propos n’empêchera cependant pas Vonnegut, dans une nouvelle de 1961 intitulée « Harrison Bergeron », de ridiculiser une société qui tenterait d’éliminer toutes les formes d’inégalités en imposant un handicap à quiconque décollerait du niveau standard : enlaidissant délibérément les plus beaux en leur faisant porter un masque de « personne ordinaire », alourdissant les ballerines les plus gracieuses de sacs de chevrotines ou vrillant le cerveau des plus intelligents par des sons inopportuns en vue d’interrompre le cours de leurs raisonnements trop brillants. Cette satire offrira à Vonnegut l’occasion de confirmer la thèse éminemment pessimiste qui fit sa renommée : à la plupart des problèmes auxquels la condition humaine est confrontée, il n’existe décidément aucune solution.
Facebook 0 Twitter 0 Google+0 LinkedIn0 0Shares
from Blog de Paul Jorion https://ift.tt/2EzJKm2 via IFTTT
1 note
·
View note
Text
Top 10 des locations les plus insolites sur Airbnb en France
Zoom sur Airbnb
Depuis sa création en 2007, suivie d’une croissance exponentielle outrageante, la plateforme de réservations en ligne de meublés de tourisme Airbnb recensait 140 millions de clients à travers le monde en 2017. La France s’est rapidement positionnée en seconde position du nombre de réservations après les États-Unis, Paris étant devenue la première destination européenne.
Airbnb face à la concurrence
Airbnb a bousculé les habitudes de consommation, obligeant les plateformes existantes à se renouveler, se démarquer, ou disparaître. Par exemple, la plateforme « Gîtes de France » a bien su exploiter les faiblesses d’Airbnb en exploitant sa Charte de Qualité, en créant la marque « City Break » pour développer les meublés de tourisme en centre-ville, mais surtout en renforçant son réseau solide de propriétaires passionnés par leur métier. En effet, selon une enquête parue en juin 2018[i], 80 % des locataires recommandent Gîtes de France, loin devant ses concurrents (hors Airbnb). Même si le secteur hôtelier se plaint régulièrement de la concurrence jugée déloyale d’Airbnb, les chiffres contredisent cette rumeur. L’industrie hôtelière, toutes gammes confondues, a enregistré en 2017 une hausse de 4 % par rapport à 2016, dont 8 % pour l’hôtellerie Parisienne[ii].
Airbnb : Agitateur complémentaire du secteur de l’hébergement professionnel
Nous pouvons donc conclure qu’Airbnb a plutôt un rôle d’agitateur complémentaire que de concurrent direct des plateformes existantes, répondant ainsi à un besoin « d’uberisation » du secteur du tourisme hôtelier. Parmi les locations Airbnb en France, nous avons sélectionné pour vous quelques pépites insolites, qui ne vous laisseront pas indifférents !
Les insolites d’Airbnb en France
1. Une Yourte en Savoie dans les Bauges
Profitez d’une vue exceptionnelle en pleine montagne, et dormez dans une Yourte mongole à partir de 70 € par nuit. Dépaysement assuré !
2. Penthouse avec vue sur la Tour Eiffel
Qui n’a pas rêvé d’une vue panoramique au calme sur la Tour Eiffel, le Sacré-Cœur et le Panthéon, tout en prenant un bain ou en déjeunant sur une terrasse ensoleillée ? Françoise vous fait réaliser ce rêve à bord de son appartement chic et moderne à partir de 300 € par nuit.
3. Piscine, jacuzzi et plage privée
Passez un séjour de rêve à Théoule-sur-Mer en profitant d’une maison superbe face à la mer, avec une piscine privée, un jacuzzi et l’accès direct à deux plages privées. Le tout pour une nuit à partir de 95 € par nuit.
4. Moulin à eau dans le Périgord
Dormez dans un ancien moulin à eau rénové au cœur du Périgord noir à proximité de Sarlat, profitez de la vue sur le château des Milandes, de la piscine en goutte d’eau, des plages de la Dordogne et d’un cadre de verdure exceptionnel. C’est l’accueil réputé du Sud-Ouest de la France à partir de 140 € la nuit.
5. Véritable château bordelais au cœur d’un vignoble
Pour les amateurs de vins fuyant le stress des grandes villes, situé entre Saint-Émilion et Pomerol, profitez du merveilleux Château Giacomo Casanova ainsi que son célèbre vignoble et sa piscine. Un séjour zen en harmonie avec la nature et la belle pierre, à partir de 400 € la nuit.
6. Chalet au pied du lac de Tignes
Si vous aimez la montagne, les lacs et les belles maisons en bois, c’est par ici ! Situé en accès direct du lac de Tignes, ce somptueux chalet sera idéal pour des retrouvailles entre amis ou pour profiter d’un séjour de rêve avec un paysage exceptionnel ! À réserver aussi bien l’été que l’hiver à partir de 550 € par nuit/p.
7. Séjour nature au bord de l’océan
Vous êtes amateurs d’habitat écologique, de surf et de vue sur la mer ? Vous êtes au bon endroit, avec cette petite maison en bois en Bretagne, ses toilettes sèches et sa vue panoramique sur l’océan. Profitez-en à partir de 30 € la nuitée.
8. Moulin-à-vent en Charente
La vieille pierre, les moulins et la nature vous font vibrer ? Vous serez comblés sous le toit de ce merveilleux moulin-à-vent rénové par Claude pour vous offrir un séjour de charme au cœur de la nature, avec une belle terrasse panoramique pour profiter de somptueux couchers de soleil. À réserver sans modération à partir de 85 € la nuit.
9. Cabane perchée dans les arbres avec vue sur les Pyrénées
Dormir sous la canopée au creux d’une cabane confortable dans les arbres, profiter de la vue exceptionnelle et panoramique sur la chaîne des Pyrénées, puis se baigner dans le spa. En bref, le rêve absolu pour tous les amoureux de nature et de découvertes de lieux insolites ! Tout cela à partir de 188 € la nuit.
10. Roulotte de berger et village médiéval
Dormez dans une petite roulotte de berger à deux pas du parc naturel régional du Morvan, dans la campagne Bourguignonne, et profitez d’un écrin de nature à deux pas du village médiéval de Mont-Saint-Jean. Séjour dépaysant loin des grandes agglomérations à partir de seulement 50 € par nuit.
https://ift.tt/2CM60Yg
1 note
·
View note