#2007 avon naturals
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y2kbeautyandother2000sstuff · 4 months ago
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Avon Naturals Cucumber Melon Restoring Anti Bacterial Hand Gel
2007
Found on Ebay, user hometownhits
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elbereth-de-lioncourt · 1 year ago
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1994 - 2007 LAREINE
Il est inconcevable de ne pas s’attarder sur le groupe LAREINE, pour diffĂ©rentes raisons. L’une d’elles est son incroyable concept, qui va nous entraĂźner au-delĂ  de l’imaginable. Nous allons donc nous pencher sur la romance entre « Lillie Charlotte » et « JĂ©rĂ©mie Florence de Jarger » qui traite, paradoxalement, de la trĂšs mince frontiĂšre sĂ©parant les sentiments de tristesse et de bonheur.
V - Pour commencer, pouvez-vous nous parler plus en détails de la toute premiÚre rencontre de « Lillie» et « Jérémie » ?
K - Au commencement, « JĂ©rĂ©mie» Ă©tait amoureux de quelqu’un d’autre que « Lillie ». Il est donc probable que la rencontre entre ces deux protagonistes ait Ă©tĂ© rĂ©ellement douloureuse pour la jeune femme.
V - « Asphodel », « Jérémie » ou encore « Illusion Bleue » ont tous un rapport entre eux. Pouvez-vous nous parler du lien qui les unis ?
K - « JĂ©rĂ©mie » reprĂ©sente la vie antĂ©rieure d’« Asphodel ». Quand И « Illusion Blue », il est en rĂ©alitĂ© l’ñme de « JĂ©rĂ©mie », qui Ă©tait celle celle d’« Asphodel » Ă  l’époque oĂč il a vĂ©cu.
V – Pouvez-vous nous expliquer de quelle façon nous pourrions nous rendre au « Lac de RĂ©miniscence » s’il existait rĂ©ellement ?
K - Et bien... Il s’agit d’un lac qui se trouve dans le coeur de tout le monde. Donc, si vous fermez les yeux, vous pourrez trùs bien le voir vous aussi.
V - « 1, 2, 3, 4, 22, 23, 24... » dit le petit garçon dans le « CafĂ© des FĂ©es », lors de la lecture de la «Lettre Ă  Lillie ». Dans ce scĂ©nario, chaque personnage a un rĂȘe bien prĂ©cis, et les questions que nous nous posons sont les suivantes : Qui est cet enfant ? Pourquoi compte t-il ? Et pourquoi saute-il des numĂ©ros ?
K - En fait, l’enfant compte le temps. Il n’est pas Ă©vident de compter « le temps », c’est pourquoi il « saute des numĂ©ros ». Mais en admettant que ce petit garçon ait Ă©tĂ© un « Dieu », ça devait ĂȘtre facile pour lui.
V - Avant d’en finir, attardons-nous encore un instant dans ce cafĂ© et sur ses occupants, principalementsur la femme qui lit les mĂ©moires de « Lillie ». D’aprĂšs la « troisiĂšme lettre », qui fait office d’introduction Ă  la chanson « Fiançailles», pouvons-nous en conclure que cette personne est en quelques sortes la rĂ©incarnation de « Lillie-Charlotte » ?
K - Tout à fait. Cette femme, qui lit à voix haute les écrits de « Lillie », est effectivement sa réincarnation.
2001 - 2002 NEW SODMY

 Est en rĂ©alitĂ© une mĂ©taphore de ce que pourrait reprĂ©senter l’évolution, le temps qui passe, et le fait d’aller de l’avant. Ici, on ne s’attarde plus autant que prĂ©cĂ©demment sur le visuel, et l’on creuse vers une expression plus brute des Ă©motions.
V - DĂ©tachons-nous doucement de LAREINE avec le titre « Since J&L ». Les paroles nous font nous demander si l’homme qui « laisse la plume dans le livre » ne serait pas une sorte d’anamorphose de « JĂ©rĂ©mie », lui-mĂȘme transposĂ© comme tel dans un autre monde ?
K - Bravo, c’est exact ! L’homme « Ă  la plume » est une incarnation physique de « JĂ©rĂ©mie ».
V - « Phantom » et « Are you sodmy ? », Ă  titre d’exemple, semblent trĂšs Ă©loignĂ©s de l’univers poĂ©tique auquel vous nous avez habituĂ©s. Ces titres ont une dimension plus « rĂ©aliste ». Pouvez-vous nous en parler ?
K - Pour moi, la chanson « Phantom » reprĂ©sente la nature profonde de KAMIJO. En ce qui concerne « Are you sodmy ? », c’est en rĂ©alitĂ© un jeu de mot !
V - Dans toutes vos oeuvres, chaque musicien incarne un personnage, secondaire ou non. Dans NEW SODMY, les artistes qui vous accompagnent symbolisent-t-ils des protagonistes, des sentiments, ou encore des allégories ?
K - D’aprĂšs l’idĂ©e que je m’en suis faite, « AYA » et « YOU » sont tous les deux comme des loups solitaires.
V - Tout au long de votre parcours, l’esthĂ©tique poussĂ©e Ă  l’extrĂȘme a toujours prĂŽnĂ©. Sachant cela, et en nous appuyant sur le fait que NEW SODMY se veut dans « l’air du temps », pouvez-vous nous expliquer pourquoi ce look beaucoup plus « soft » et Ă©purĂ© ?
K - Parce qu’à l’époque, nous avons dĂ©cidĂ© de changer et de nous diriger vers un style plus « mode ».
V - Enfin, si vous deviez choisir une expression qui selon vous définirait au mieux NEW SODMY, laquelle serait-ce ?
K - Tout simplement « Mode Rock ».
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saltypeanutnerd · 6 months ago
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5-ALA, Prévisions de la Taille du Marché Mondial, Classement et Part de Marché des 7 PremiÚres Entreprises
Selon le nouveau rapport d'Ă©tude de marchĂ© “Rapport sur le marchĂ© mondial de 5-ALA 2024-2030”, publiĂ© par QYResearch, la taille du marchĂ© mondial de 5-ALA devrait atteindre 352 millions de dollars d'ici 2030, Ă  un TCAC de 8.3% au cours de la pĂ©riode de prĂ©vision.
Figure 1. Taille du marché mondial de 5-ALA (en millions de dollars américains), 2019-2030
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Selon QYResearch, les principaux fabricants mondiaux de 5-ALA comprennent Fudan-Zhangjiang, SBI Holdings, etc. En 2023, les trois premiers acteurs mondiaux détenaient une part d'environ 58.0% en termes de chiffre d'affaires.
Figure 2. Classement et part de marché des 7 premiers acteurs mondiaux de 5-ALA (Le classement est basé sur le chiffre d'affaires de 2023, continuellement mis à jour)
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5-Aminolevulinic Acid (5-ALA) is a naturally occurring compound that serves as a precursor in the biosynthesis of heme, an essential component of hemoglobin. It has various applications across medical, agricultural, and cosmetic industries. Here are some key drivers of the 5-ALA market:
1. Medical Applications
5-ALA is increasingly used in the medical field, particularly in photodynamic therapy (PDT) for cancer treatment and fluorescence-guided surgery. It helps in the visualization of malignant tissues, improving the precision of surgical interventions and treatment outcomes.
2. Rising Incidence of Cancer
The global increase in cancer cases has driven the demand for effective diagnostic and therapeutic techniques. 5-ALA, used in PDT and as a diagnostic aid in detecting cancerous tissues, is gaining traction as a valuable tool in oncology.
3. Advancements in Dermatology
5-ALA is used in dermatology for treating conditions like actinic keratosis, acne, and other skin disorders. Its ability to selectively target abnormal cells makes it an effective treatment option, driving its adoption in dermatological applications.
4. Agricultural Applications
In agriculture, 5-ALA is used as a plant growth regulator and a herbicide. It enhances photosynthesis and plant growth, improving crop yields. With the increasing focus on sustainable agriculture and boosting food production, the use of 5-ALA in farming is expanding.
5. Cosmetic Industry Growth
The cosmetic industry is adopting 5-ALA for its potential benefits in skin rejuvenation and anti-aging treatments. Products containing 5-ALA can help improve skin texture, reduce fine lines, and promote a youthful appearance, driving its demand in the cosmetic sector.
The 5-ALA market is driven by a combination of factors, including its diverse applications in medicine, agriculture, and cosmetics. The rising incidence of cancer, advancements in dermatology, and increasing focus on sustainable agriculture are significant drivers. Additionally, ongoing research, regulatory approvals, and public awareness are contributing to the growth of the 5-ALA market. As new applications and benefits continue to be discovered, the demand for 5-ALA is expected to rise across various industries.
À propos de QYResearch
QYResearch a Ă©tĂ© fondĂ©e en 2007 en Californie aux États-Unis. C'est une sociĂ©tĂ© de conseil et d'Ă©tude de marchĂ© de premier plan Ă  l'Ă©chelle mondiale. Avec plus de 17 ans d'expĂ©rience et une Ă©quipe de recherche professionnelle dans diffĂ©rentes villes du monde, QYResearch se concentre sur le conseil en gestion, les services de base de donnĂ©es et de sĂ©minaires, le conseil en IPO, la recherche de la chaĂźne industrielle et la recherche personnalisĂ©e. Nous sociĂ©tĂ© a pour objectif d’aider nos clients Ă  rĂ©ussir en leur fournissant un modĂšle de revenus non linĂ©aire. Nous sommes mondialement reconnus pour notre vaste portefeuille de services, notre bonne citoyennetĂ© d'entreprise et notre fort engagement envers la durabilitĂ©. Jusqu'Ă  prĂ©sent, nous avons coopĂ©rĂ© avec plus de 60 000 clients sur les cinq continents. CoopĂ©rons et bĂątissons ensemble un avenir prometteur et meilleur.
QYResearch est une société de conseil de grande envergure de renommée mondiale. Elle couvre divers segments de marché de la chaßne industrielle de haute technologie, notamment la chaßne industrielle des semi-conducteurs (équipements et piÚces de semi-conducteurs, matériaux semi-conducteurs, circuits intégrés, fonderie, emballage et test, dispositifs discrets, capteurs, dispositifs optoélectroniques), la chaßne industrielle photovoltaïque (équipements, cellules, modules, supports de matériaux auxiliaires, onduleurs, terminaux de centrales électriques), la chaßne industrielle des véhicules électriques à énergie nouvelle (batteries et matériaux, piÚces automobiles, batteries, moteurs, commande électronique, semi-conducteurs automobiles, etc.), la chaßne industrielle des communications (équipements de systÚme de communication, équipements terminaux, composants électroniques, frontaux RF, modules optiques, 4G/5G/6G, large bande, IoT, économie numérique, IA), la chaßne industrielle des matériaux avancés (matériaux métalliques, polymÚres, céramiques, nano matériaux, etc.), la chaßne industrielle de fabrication de machines (machines-outils CNC, machines de construction, machines électriques, automatisation 3C, robots industriels, lasers, contrÎle industriel, drones), l'alimentation, les boissons et les produits pharmaceutiques, l'équipement médical, l'agriculture, etc.
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pompadourpink · 3 years ago
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Books for beginners
L'Etranger - Albert Camus, 1942
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-ĂȘtre hier, je ne sais pas. J'ai reçu un tĂ©lĂ©gramme de l'asile : « MĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e. Enterrement demain. Sentiments distinguĂ©s. » Cela ne veut rien dire. C'Ă©tait peut-ĂȘtre hier. L'asile de vieillards est Ă  Marengo, Ă  quatre-vingts kilomĂštres d'Alger. Je prendrai l'autobus Ă  deux heures et j'arriverai dans l'aprĂšs-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir.
*
Le Petit Prince - Antoine de Saint-Exupéry, 1943
Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la ForĂȘt Vierge qui s'appelait "Histoires VĂ©cues". Ça reprĂ©sentait un serpent boa qui avalait un fauve. VoilĂ  la copie du dessin. On disait dans le livre :"Les serpents boas avalent leur proie tout entiĂšre, sans la mĂącher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion."
*
Candide - Voltaire, 1759
Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mƓurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la sƓur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l'injure du temps.
*
Sept jours pour une éternité - Marc Lévy, 2007 (slushy)
Allongé sur son lit, Lucas regarda la petite diode de son beeper qui clignotait frénétiquement. Il referma son livre et le posa juste à cÎté de lui, ravi. C'était la troisiÚme fois en quarante-huit heures qu'il relisait cette histoire et de mémoire d'enfer aucune lecture ne l'avait autant régalé. Il caressa la couverture du bout du doigt. Ce dénommé Hilton était en passe de devenir son auteur culte.
*
La Belle et la BĂȘte - Jeanne de Beaumont, 1757 (tale)
Il y avait une fois un marchand qui Ă©tait extrĂȘmement riche ; il avait six enfants, trois garçons et trois filles, et, comme ce marchand Ă©tait un homme d’esprit, il n’épargna rien pour l’éducation de ses enfants et leur donna toutes sortes de maĂźtres. Ses filles Ă©taient trĂšs belles, mais la cadette surtout se faisait admirer, et on ne l’appelait, quand elle Ă©tait petite, que la Belle Enfant, en sorte que le nom lui en resta, ce qui donna beaucoup de jalousie Ă  ses sƓurs.
*
Barbe-bleue - Charles Perrault, 1697 (tale)
Il Ă©tait une fois un homme qui avait de belles maisons Ă  la ville et Ă  la campagne, de la vaisselle d’or et d’argent, des meubles en broderie, des carrosses tout dorĂ©s. Mais, par malheur, cet homme avait la barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu’il n’était ni femme ni fille qui ne s’enfuĂźt de devant lui. Une de ses voisines, dame de qualitĂ©, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en mariage, en lui laissant le choix de celle qu’elle voudrait lui donner.
*
La Cantatrice chauve - EugĂšne Ionesco, 1950 (absurd)
SCÈNE I
IntĂ©rieur bourgeois anglais, avec des fauteuils anglais. SoirĂ©e anglaise. M. SMITH, Anglais, dans son fauteuil et ses pantoufles anglais, fume sa pipe anglaise et lit un journal anglais, prĂšs d’un feu anglais. Il a des lunettes anglaises, une petite moustache grise, anglaise. À cĂŽtĂ© de lui, dans un autre fauteuil anglais, Mme SMITH, Anglaise, raccommode des chaussettes anglaises. Un long moment de silence anglais. La pendule anglaise frappe dix-sept coups anglais.
Mme. SMITH
Tiens, il est neuf heures. Nous avons mangĂ© de la soupe, du poisson, des pommes de terre au lard, de la salade anglaise. Les enfants ont bu de l’eau anglaise. Nous avons bien mangĂ©, ce soir. C’est parce que nous habitons dans les environs de Londres et que notre nom est SMITH.
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freelance-informatique · 2 years ago
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Qui est Lionel Scaloni ? Portrait de l'entraineur Argentin !
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Qui est l'entraĂźneur de l'Argentine Lionel Scaloni ? Voici tout ce qu'il y a Ă  savoir sur un des hĂ©ros du sacre argentin. De nature discrĂšte, il est souvent sous-estimĂ©. C'est le grand artisan du parcours de son Ă©quipe depuis sa prise de poste. Il a su construire un groupe solide autour de Lionel Messi. Ses origines et ses dĂ©buts Scaloni est nĂ© le 16 mai 1978 Ă  Pujato, de M. et Mme Ángel Scaloni, dans la province de Santa Fe. Cette province est situĂ©e dans le centre-est de l'Argentine. Scaloni est d'origine italienne, originaire d'Ascoli Piceno. Il a un frĂšre aĂźnĂ© qui s'appelle Mauro Scaloni et qui a deux ans de plus que Lionel. Leurs parents auraient Ă©tĂ© agriculteurs dans leur ville natale, mais peu d'informations sont disponibles. Cependant, on sait qu'aujourd'hui encore, une grande partie de la famille Scaloni y vit. Lire aussi : CĂ©lĂ©bration de l’Argentine : La fĂȘte vire Ă  la tragĂ©die. Lionel Sebastian Scaloni est l'actuel entraĂźneur de l'Albiceleste. Lui-mĂȘme ancien footballeur, il a jouĂ© en Argentine, en Angleterre, en Espagne et en Italie. AprĂšs avoir terminĂ© sa carriĂšre de joueur, Lionel Scaloni a commencĂ© comme entraĂźneur. Il a dirigĂ© l'Ă©quipe nationale argentine des jeunes avant d'atteindre le sommet de l'Ă©chelle et de devenir manager de l'Ă©quipe sĂ©nior. Plus rĂ©cemment, Scaloni a Ă©tĂ© l'architecte qui a aidĂ© l'Argentine Ă  remporter la Coupe du monde 2022 au Qatar. Il a mis fin Ă  36 ans d'attente. Avec Lionel Messi comme capitaine, Scaloni a remportĂ© le sacre suprĂȘme Ă  la tĂȘte de l'Ă©quipe d'Argentine. La carriĂšre de joueur Lionel Scaloni ? Il a commencĂ© sa carriĂšre professionnelle dans la Primera DivisiĂłn argentine en 1995. Il a jouĂ© pour les Newell's Old Boys et un an plus tard, il a rejoint Estudiantes de La Plata. En 1999, il se rend en Espagne pour rejoindre le Deportivo de La Coruña en dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e. AprĂšs un mandat rĂ©ussi de huit ans en Espagne, il s'est disputĂ© avec l'entraĂźneur JoaquĂ­n CaparrĂłs. Lire aussi : L'Argentine est 2eme du nouveau classement FIFA ! En janvier 2006, il a Ă©tĂ© prĂȘtĂ© Ă  West Ham United afin d'augmenter ses chances d'ĂȘtre sĂ©lectionnĂ© pour la Coupe du Monde. Cette dĂ©cision l'a amenĂ© Ă  faire partie de l'effectif argentin pour le Mondial. Le prĂȘt de Scaloni n'est pas dĂ©finitif et il reviendra en Espagne avec le Racing Santander. Il a dĂ©mĂ©nagĂ© en Italie en 2007 et a rejoint la Lazio. Il a reprĂ©sentĂ© le club jusqu'en 2013, Ă  l'exception d'un bref passage Ă  Majorque en 2008. Scaloni a pris sa retraite professionnelle Ă  l'Atalanta en 2015. Sa carriĂšre d'entraineur Le 11 octobre 2016, Scaloni est devenu l'adjoint de son compatriote Jorge Sampaoli au Sevilla FC. En juin 2017, Sampaoli a Ă©tĂ© nommĂ© nouveau manager de l'Ă©quipe nationale argentine, Scaloni l'a rejoint comme assistant. AprĂšs que l'Argentine n'ait pas rĂ©ussi Ă  se qualifier pour la Coupe du Monde 2018 en Russie, Sampaoli a quittĂ© son poste. Scaloni et Pablo Aimar ont pris l'intĂ©rim en novembre 2018. En novembre de la mĂȘme annĂ©e, Scaloni a pris officiellement la tĂȘte de la sĂ©lection Argentine. Lire aussi : CDM 2022 : Le salaire des sĂ©lectionneurs les mieux payĂ©s ! Scaloni a obtenu une troisiĂšme place respectable lors de sa premiĂšre compĂ©tition importante, la Copa America 2019 au BrĂ©sil. Deux ans plus tard, Scaloni et Messi ont participĂ© Ă  la Copa America et ont aidĂ© l'Argentine Ă  remporter la compĂ©tition aprĂšs avoir battu le BrĂ©sil par la plus petite des marges. Le 1er juin 2022. Ils ont battu l'Italie 3-0 au stade de Wembley, dans le cadre de la Finalissima. La valeur nette de Lionel Scaloni AprĂšs avoir rejoint l'Ă©quipe nationale argentine, sa famille a dĂ©cidĂ© de rester en Espagne. Il y a quelques annĂ©es, il a Ă©tĂ© interviewĂ© par "Central Fox", lors de l'interview, il a expliquĂ© comment il voyageait constamment. Dans le cycle prĂ©cĂ©dent, nous voyagions frĂ©quemment (lorsque Jorge Sampaoli Ă©tait l'entraĂźneur), nous avons un staff d'entraĂźneurs talentueux (actuellement). Nous voyageons, nous visitons. Nous passons une grande partie de l'annĂ©e Ă  Majorque, mais passons Ă©galement du temps dans la capitale espagnole, Madrid, pendant les matchs. Celebrity Net Worth estime sa fortune Ă  plus de 1 million de dollars. De ce total, 80 % proviennent de son salaire et le reste est inconnu. Il aurait possĂ©dĂ© une rĂ©sidence Ă  CalviĂ , une ville de Majorque, en Espagne. ________ Pour retrouver toute l'actu foot, rendez-vous sur notre site web ou sur notre page Twitter. Read the full article
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claudehenrion · 3 years ago
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Mensonges d'Etat et fausse Ă©cologie
  Avec la ''prĂ©sidentielle'' qui approche, on ne peut qu'ĂȘtre angoissĂ©s par l'Ă©normitĂ© du gouffre qui sĂ©pare le discours de 9 candidats sur 10 des attentes des Ă©lecteurs (devinez qui est le 10 Ăšme ? Vous avez droit Ă  une seule rĂ©ponse !). Leur unique souci, pour les mois qui viennent est : ''N'est-ce pas, que je suis plus qualifiĂ© que les autres ?’’), alors que la seule question qu'ils devraient se poser est :  ''Quoi, pour la France ?''. Rassurez-vous : je ne vais pas parler de Zemmour (ou trĂšs peu) : ses ennemis font ça si bien ! Mais ce ''billet'' va tourner autour du mot ''Ă©cologie'' .
Pour une fois, dans notre malheur d'ĂȘtre dirigĂ©s par des gens qui sont indignes des responsabilitĂ©s qu'ils s'octroient en supprimant les limites qui sont mises Ă  leur dĂ©signation par les urnes (NDLR : par nos votes regrettables, nous ne leur avons jamais donnĂ© le droit de faire n'importe quoi !), nous avons un peu de chance : Christian GĂ©rondeau vient de ''commettre'' un nouveau bouquin, passionnant, qui rĂ©tablit la vĂ©ritĂ© sur ce sujet qui donne lieu Ă  tant de mensonges . (PM : Christian. GĂ©rondeau fut, avec les 130 et-ou 90 km/h, le premier ''Monsieur contrainte et punition'', dans les annĂ©es '70. Si on m'avait dit, alors, que je le citerais un jour en exemple, j'aurais pouffĂ© de rire jaune. Mais on lui doit aussi la ceinture auto et le casque de moto obligatoires... ce qui explique mon ralliement en fin de compte).
Adversaire du ''penser faux'', il a Ă©tĂ© l'un des premiers Ă  dĂ©noncer ''le terrorisme intellectuel politiquement correct de l'Ă©cologie'' (''Écologie : la grande arnaque'' --2007), et Ă  prendre Ă  contre-pied les prĂ©conisations des environnementalistes... qu'il voit comme le rĂ©sultat d'une connivence entre des scientifiques mal dans leur peau, l'extrĂȘme-gauche --encore plus mal !--, et l'ex-mouvance  altermondialiste, en errance permanente. Il ne conteste Ă©videmment pas la rĂ©alitĂ© de changements de certains climats, mais dĂ©montre que les politiques publiques sont trop coĂ»teuses et inefficaces, alors qu'il faut et il suffit de se concentrer et de persĂ©vĂ©rer sur la production d'Ă©lectricitĂ© nuclĂ©aire et sur la rĂ©duction de la consommation des automobiles, des transatlantiques, des avions. Dans ses livres, il critique donc non la thĂ©matique du rĂ©chauffement climatique mais les politiques publiques mises en Ɠuvre en France et en Europe, soi-disant au nom d'un changement du climat qui ne serait dĂ» qu'Ă  l'action de l'Homme... ce qui est un mensonge de taille ''XXL''!
Pour une fois, la Presse et les politiques nous parlent d'un vrai sujet, digne de rĂ©flexion et d'approfondissement et qui s'est imposĂ© parmi les problĂ©matiques Ă  traiter en prioritĂ©, alors-mĂȘme que des querelles de chiffres (et de chiffonniers, hĂ©las !) polluent dĂ©jĂ  la PrĂ©sidentielle Ă  venir et sont posĂ©es dans un contexte qui les rend ipso facto insolubles, et sous des dĂ©guisements qui n'ont rien Ă  faire dans ce dĂ©bat fondamental : le fĂ©minisme, le racisme, le ''wokisme'', le nihilisme, etc... n'ont pas le plus petit point commun avec Dame Nature. Mais les Ă©colos rouges ont fait voter au lamentable Hollande des lois absurdes, qui sont gravement dommageables pour le futur et pour notre pays... et les ministres de gauche actuels (qui contrĂŽlent de fait la macronie sous l’étiquette LREM) ne lĂąchent pas un millimĂštre. Ils devraient ouvrir les yeux avant qu'il ne soit trop tard.
Car plusieurs années plus tard, il se confirme que c'est Gérondeau  (et tous les gens sensés !) qui avait (ou avaient) vu juste. Les politiciens, esclaves de leur nécrosante anti-culture ''à gauche toute'', devraient se méfier de tous ceux qu'ils appellent des ''complotistes'' : l'histoire montre que c'est eux qui, en rÚgle générale, finissent par avoir raison... comme Eric Zemmour est en train de le démontrer, d'une maniÚre jusqu'ici magistrale qui explique en partie la panique qui s'empare du ''microcosme'' macrono-gaucho-bobo ! (NB : je meurs d'envie d'ajouter ''bonobo'', qui serait tellement à sa place, mais je ne vais pas le faire, exceptionnellement). 
Dans le cas prĂ©sent, ce ne sont pas les mauvaises ''bonnes idĂ©es'' punitives, les paradoxes absurdes, les contradictions provocantes, ni les manipulations malhonnĂȘtes des donnĂ©es par le GIEC (qui n'est, en rĂ©alitĂ©, qu'un ''lobby'' de pression, simplement un peu plus ''moins honnĂȘte'' que les autres) qui vont aider Ă  trouver la bonne rĂ©ponse qui est simple : vive le nuclĂ©aire, point final ! Rattrapons vite le temps perdu Ă  Fessenheim, cette idiotie que Hollande avait rĂȘvĂ©e et que Macron a rĂ©alisĂ©e... avant de faire croire, hier, qu'il changeait d'avis (jusqu'aux Ă©lections, sous la pression des idĂ©es salvifiques de Zemmour sur lesquelles la France politique est en train de s'aligner... en rĂ©pĂ©tant qu'elles sont mauvaises !).
Ce mĂȘme Christian GĂ©rondeau vient de publier un nouveau bouquin, ''La religion Ă©cologiste'', sous-titrĂ© ''Climat, COÂČ, hydrogĂšne : la rĂ©alitĂ© et la fiction'' dans lequel il dĂ©nonce ''une manipulation planĂ©taire sans prĂ©cĂ©dent dans l’Histoire, au point de paraĂźtre impossible'' mais qui est pourtant vraie : ''jamais autant d’hommes n’ont Ă©tĂ© trompĂ©s par si peu''. Leurs falsifications et leurs mensonges ont, il faut le rĂ©pĂ©ter, dĂ©truit toute la jeunesse, qu'ils ont Ă©garĂ©e dans une mortifĂšre et perverse angoisse gretathumbergienne (ou ''-giste'', on s'en fiche !) de lendemains dĂ©crits comme terrifiants. On vole son enfance et son insouciance Ă  toute une gĂ©nĂ©ration !
Ce livre dĂ©nonce toutes (ou presque : il y en a tant !) les idĂ©es fausses qui ont pignon sur rue, avant d'expliquer comment une idĂ©ologie prĂ©tendument Ă©cologique est devenue une iso-pseudo-fausse-religion des temps modernes et a conquis en trois dĂ©cennies le pouvoir des idĂ©es, des mots et des mensonges au sein du monde occidental. Ce livre fait enfin prendre conscience de la dimension incroyable des bobards qu’on nous fait avaler Ă  longueur de journĂ©e : le mensonge de l'Ă©olien et des Ă©nergies renouvelables, le rĂ©chauffement, le nuclĂ©aire, le COÂČ, la voiture Ă©lectrique, les vagues de chaleur, les gaz dits Ă  effet de serre, les modĂšles dits climatiques, la tempĂ©rature moyenne, le marchĂ© de l'Ă©nergie, le dĂ©tachement de l'iceberg gĂ©ant numĂ©ro A 76, l'Ă©tat rĂ©el de la forĂȘt française, et, surtout, ce que la science nous dit  (i.e. : les raisons pour lesquelles nous ne pouvons avoir aucune influence sur le climat), ne nous dit pas, et ce que lui font dire les pseudo-experts Ăšs- ''rien-du-tout-o-logie'' autoproclamĂ©s... L’ouvrage s’achĂšve sur un appel Ă  la France pour ramener le monde Ă  la raison Ce serait le plus beau service que le pays de Descartes pourrait rendre Ă  l’humanitĂ©.
Nos irresponsables au pouvoir prĂ©parent sciemment la catastrophe la pire que l'humanitĂ© puisse subir : rĂ©duire la part du nuclĂ©aire Ă  50 % du mix Ă©lectrique en 2035, sans la plus petite justification rationnelle... et il faut rendre grĂące Ă  Eric Zemmour d'avoir, par le poids de ses (bonnes) idĂ©es, forcĂ© notre exĂ©cutif, hier encore intraitable sur le sujet, Ă  virer Ă  180° (on appelle cela ''une conversion'' : le mot n'est pas neutre !). Mais c'est hier encore que Marc Fontecave, professeur au CollĂšge de France pouvait Ă©crire : ''Personne n’explique comment faire, quelle production nous visons, ni ce qu’on fait aprĂšs ! La France n’a tout simplement pas de politique Ă©nergĂ©tique. Or l’urgence impose qu’elle explique ses choix – et vite !''. Il s’agit, en somme, de remettre Ă  l'endroit un Ă©norme mouvement planĂ©taire qui prĂ©tend sauver la PlanĂšte en la libĂ©rant de l’homme, ce qui, bien sĂ»r, prĂ©cipite sciemment toute l'humanitĂ© dans le nĂ©ant... sans mĂȘme que la dite PlanĂšte en question puisse apercevoir le moindre progrĂšs perceptible... et pour cause !
L’écologisme pathologique, comme tout ce qui est excessif, ne peut pas ĂȘtre crĂ©dible. Non seulement il a pris le pas sur l'Ă©cologie, mais --et c'est plus grave-- il a pris le contrĂŽle de l'Union europĂ©enne bruxelloise et de l'ONU --ce qui n'est pas une surprise : ce sont tous des dangereux ! Pour Ă©viter ce dĂ©clin de l'humanitĂ©, une rĂ©action s’impose, de toute urgence : elle passe par la rĂ©futation de tous les faux dogmes qu’une mode perverse nous assĂšne sur l'atome, le COÂČ, les bagnoles, les Ă©oliennes, ou le climat. La protection de l'environnement est vraiment trop importante pour ĂȘtre laissĂ©e aux Ă©cologistes politiques, qui n’ont en tĂȘte que leurs dogmes mortifĂšres, mais jamais la Nature, qu'ils instrumentalisent pour nous imposer leurs fantasmes les plus fous.... au point qu’on est en droit de se demander ce qu’il y a d’écologie dans leur politique ! Nous en reparlerons...
H-Cl.
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pauline-lewis · 4 years ago
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Well, silence is a bore
Quelques jours aprĂšs avoir dit au micro de Manon que j’étais bloquĂ©e prĂ©-2010 musicalement, voilĂ  que la sĂ©lection musicale de Chiens de FaĂŻence pour Section26 et qu’un tweet de Beggars me mĂšnent tout droit down the rabbit hole et me voilĂ  prĂȘte Ă  rĂ©Ă©couter The Purple Bottle d’Animal Collective et Coronado de Deerhunter en boucle. Je dĂ©plie ces deux chansons comme des origamis et je retrouve plein de choses, les cafĂ©s pas bons au RU Ă  Brest, les marches sous la pluie, les longues heures Ă  attendre dans le couloir assise prĂšs du distributeur de bonbons — et puis la premiĂšre annĂ©e Ă  Paris, la solitude, Sylvia Plath, Virginia Woolf et les larmes dans les toilettes aprĂšs un exposĂ© sur Djuna Barnes. Ça ressurgit dans une note, une inflexion, et c’est drĂŽle d’avoir tellement de machines Ă  remonter le temps.
Peut-ĂȘtre que ça me rassure, alors que je fonctionne en vase clos, de revisiter le passĂ© Ă  dĂ©faut de pouvoir errer dans les rues ? Dans le rythme de The Purple Bottle il y aura toujours un peu de Brest, mĂȘme si je n’y suis pas. Peut-ĂȘtre que je vais concrĂ©tiser ce projet d’écrire un zine sur 2007, Ă  force de citer cette annĂ©e arbitrairement. Anyways.
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Golden Eighties, Chantal Akerman, 1986
La semaine derniĂšre j’ai dĂ©couvert Golden Eighties de Chantal Akerman, qui a ravi mon cƓur de fan de comĂ©dies musicales. Akerman y raconte l’histoire d’un centre commercial, de la vie des employĂ©es d’un salon de coiffure Ă  celle de la famille qui tient le magasin de vĂȘtements. Il y a des histoires d’amour, d’adultĂšres, de retrouvailles avec d’anciens amants. Mais aussi des histoires liĂ©es Ă  cette pĂ©riode particuliĂšre des annĂ©es 80 : l’envie d’agrandir toujours plus son magasin, de faire du centre commercial le symbole de cette sociĂ©tĂ© que l’on pousse Ă  toujours plus consommer.
J’ai adorĂ© la maniĂšre dont Chantal Akerman joue avec la lĂ©gĂšretĂ©, qui n’empĂȘche jamais la tristesse de percer. Je me dis toujours que les comĂ©dies musicales sont les vraies incarnations de ce qui se passe Ă  l’intĂ©rieur de nous, parce que je suis sĂ»re que si je pouvais vraiment faire tout ce que je veux je me mettrais Ă  chanter dans la rue. Chantal Akerman, comme Jacques Demy, joue vraiment avec ça, elle en est consciente et l’utilise.
Il y a ces garçons dont les chƓurs ponctuent les amourettes des personnages, mais il y a surtout ces grands moments de profondeur oĂč Delphine Seyrig chante son besoin de faire l’amour et oĂč l’on dĂ©clame des odes Ă  des amoureux disparus dans la nature lointaine. Et le spectre de la guerre et des camps de concentration qui n’est jamais loin. Cet Ă©quilibre entre l’esthĂ©tique trĂšs pop, les chansons up tempo, l’humour et les secrets et tristesses que cachent les personnage est vraiment trĂšs Ă©mouvant et percutant.
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Journal, Julie Delporte (editions Pow Pow, 2020)
AprĂšs avoir lu Moi aussi je voulais l’emporter jïżœïżœïżœai dĂ©cidĂ© de continuer Ă  creuser cette toute nouvelle obsession pour le travail de Julie Delporte avec son Journal, rĂ©digĂ© et dessinĂ© par l’autrice entre fĂ©vrier 2011 et octobre 2012. Je l’ai lu d’une traite un dimanche aprĂšs-midi dans mon lit et encore une fois son travail m’a complĂštement bouleversĂ©e et m’a parlĂ© Ă  un niveau vraiment trĂšs intime. Peut-ĂȘtre que c’est sa maniĂšre de dire en une phrase ce que j’ai ressenti des annĂ©es. En tous cas, quelque chose dans sa sincĂ©ritĂ© me renverse. Elle me donne vraiment l’impression que nous ne faisons pas fausse route en Ă©crivant ce que nous voulons, mĂȘme si c’est intime, mĂȘme si cela semble peut-ĂȘtre trop personnel et dĂ©risoire. Elle me donne le sentiment qu’il ne faut peut-ĂȘtre pas comparer ce que nous avons envie de dire avec ce que disent les autres. Que toute impulsion peut donner de la littĂ©rature.
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Ce Journal raconte une rupture et tout ce qu’elle a fait vivre Ă  l’autrice. Le besoin de trouver sa propre personnalitĂ©, d’abandonner certaines habitudes. Et surtout cette nĂ©cessitĂ© d’apprendre Ă  se considĂ©rer comme une artiste (ou de dĂ©construire cette injonction), de sortir de ses doutes. C’est assez mĂ©ta finalement puisque tout ce journal n’est qu’un long chemin pour en arriver Ă  cette conclusion : ce Journal est une Ɠuvre d’art, il mĂ©rite d’exister. Et graphiquement c’est encore une fois sublime, son usage de la couleur, son Ă©criture, ses collages, tout ça me transporte vraiment.
Journal est aussi rempli de rĂ©fĂ©rences culturelles qui se mĂȘlent Ă  sa vie (franchement je me demande pourquoi je me reconnais tellement dans son travail, euhm euhm). On y croise des films d’Ingmar Bergman, la pochette de Rain Dogs de Tom Waits (j’ai cru tellement longtemps que Tom Waits apparaissait sur cette pochette alors qu’en fait pas du tout, c’est une photo du photographe Anders Petersen — je l’ai appris en allant voir une expo en sa prĂ©sence Ă  Paris il y a quelques annĂ©es).
Bref c’est sensible, profond, doux et douloureux, vraiment je ne sais plus quoi dire pour vous convaincre de lire Julie Delporte, mais je crois bien qu’elle a un peu changĂ© ma vie.
(si vous possédez Je vois des antennes partout et que vous voulez me le revendre, call me, je ne le trouve pas !)
Ce plan de Losing Ground de Kathleen Collins est franchement sublime :
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J’en ai dĂ©jĂ  parlĂ© sur Instagram mais ce plan de Losing Ground de Kathleen Collins (1982) revient me hanter (joyeusement). C’est un beau film sur l’art vs l’intelligence universitaire, sur l’inspiration. Et il y a aussi de trĂšs belles scĂšnes musicales qui interviennent comme une ponctuation dans le film, qui capturent aussi trĂšs bien l’esprit et la profondeur des comĂ©dies musicales. 
We’ll always have movies.
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flash-impact-for-good · 5 years ago
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Pour FrĂ©dĂ©ric Mazzella, MBA INSEAD 2007, prĂ©sident fondateur de BlaBlaCar « La crise ne remettra pas en cause l’intĂ©rĂȘt croissant des entreprises pour les valeurs extra financiĂšres. »
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Avant la crise du Covid, les entreprises semblaient prĂȘtes Ă  accorder plus d’importance aux valeurs sociales, sociĂ©tales et environnementales. Quand une entreprise comme BlaBlaCar, que vous avez fondĂ©e et que vous prĂ©sidez, ne rĂ©alise plus que 5% de son chiffre d’affaires, comme ce fut le cas durant la crise, peut-elle encore se prĂ©occuper de valeurs extra financiĂšres ?  
Notre activitĂ© a effectivement Ă©tĂ© quasiment nulle durant le confinement. Mais, Ă  la mi-juin, nous Ă©tions revenus Ă  un niveau supĂ©rieur de 9% Ă  celui de la mĂȘme Ă©poque en 2019. 
Pendant le creux d’activitĂ©, nous avons pleinement bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’agilitĂ© crĂ©ative propre aux start-ups. Nous nous sommes remis en cause et avons sorti deux nouveaux services : BlaBlaHelp, un service d’entraide entre voisins, et BlaBla Ride, en partenariat avec l’opĂ©rateur Voi. Certes BlaBlaHelp est pour l’instant une activitĂ© philanthropique. Le plus important est de crĂ©er utile. La monĂ©tisation vient ensuite. 
La crise ne remettra pas en cause l’intĂ©rĂȘt croissant des entreprises pour les valeurs extra financiĂšres. C’est un mouvement durable, portĂ© par deux forces majeures. Les attentes de la nouvelle gĂ©nĂ©ration, d’une part, et celles des consommateurs, d’autre part. 
Les jeunes veulent un travail qui ait du sens. En mars 2019, ils Ă©taient plus de 160 000, dans les rues de Paris, Ă  scander « quand je serai grand, je voudrais ĂȘtre vivant ! ». C’est un slogan plus fort qu’en mai 68. Et le  « Manifeste Ă©tudiant pour un rĂ©veil Ă©cologique , d’octobre 2018, a recueilli plus de 30 000 signatures d’élĂšves des Ă©coles les plus prestigieuses. Le message des Ă©lĂšves d’HEC Paris, AgroParisTech, Centrale SupĂ©lec, de l'Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale SupĂ©rieure Ulm, Ă  l’origine de ce texte, Ă©tait de dire aux entreprises que si elles ne se souciaient pas de la planĂšte, ils ne travailleraient pas pour elles. 
Les consommateurs veulent aussi des produits plus sains, et la « vague verte » Ă  laquelle nous assistons actuellement ne peut qu’ĂȘtre « durable », forçant les entreprises comme les politiques Ă  adapter leurs actions.
Mais les jeunes n’ont plus la position de force qu’ils avaient avant la crise. Et une proportion importante de consommateurs voient, ou craignent de voir, leur niveau de vie baisser. La montĂ©e du chĂŽmage ne va-t-elle pas avoir raison des exigences environnementales des uns et des autres ? 
Je ne pense pas. Car, en ce qui concerne les jeunes, les recruteurs savent qu’il leur faut changer de modĂšle. Et que la jeune gĂ©nĂ©ration peut les y aider. Quant aux consommateurs, les dirigeants doivent Ă©couter leurs revendications. Moi, j’adore les clients chiants ! D’ailleurs, Bill Gates disait : “Your most unhappy customers are your greatest source of learning”. Car ils ont souvent raison. Ils tiennent au service, au produit. Ils mettent le doigt sur des tendances trĂšs importantes. 
Quelles sont les valeurs que vous jugez les plus importantes, pour BlaBlaCar ?
Chez BlaBlaCar, les valeurs « Freedom Fairness and Fraternity » -libertĂ©, justesse et fraternitĂ©- constituent notre socle et elles sont accompagnĂ©es de six principes, dont deux, que j'apprĂ©cie particuliĂšrement, concernent l'apprentissage. Le premier : « fail, learn, succeed », le droit Ă  l’erreur. Le second : «share more, learn more » ; on apprend des autres. Ce sont les deux façons de s’instruire dans la vie.  
Analyser les causes de ses erreurs permet de passer de l’échec au succĂšs. Accepter l’échec est une valeur qui nous tire vers le haut, est dĂ©culpabilisante, Ă  condition de travailler Ă  l’analyse des causes. Condamner l’erreur est paralysant. Nous avons dĂ©veloppĂ© six business models pour BlaBlaCar, avant de trouver le bon !
Et, le travail en Ă©quipe, les relations avec les collĂšgues, sont une autre source d’apprentissage. La citation que je prĂ©fĂšre au monde est celle de GalilĂ©e : « Je n'ai jamais rencontrĂ© d'homme si ignorant qu'il n'eut quelque chose Ă  m'apprendre». 
Toutes les autres valeurs –sociales, sociĂ©tales et environnementales- dĂ©coulent de cette valeur premiĂšre qu’est la nĂ©cessitĂ© d’apprendre. Il faut avoir travaillĂ© Ă  comprendre le dĂ©sastre environnemental qui nous attend pour en tirer les consĂ©quences, et les actions Ă  faire aujourd’hui. Les courbes du changement climatique sont sans appel. C’est un phĂ©nomĂšne certain, qui ne souffre malheureusement aucune esquive. Et l’homme en est responsable. 
Votre discours, est celui d’un patron d’entreprise de taille intermĂ©diaire, vertueux par nature puisque le co-voiturage participe Ă  la rĂ©duction des Ă©missions de carbone. S’applique-t-il aux grands groupes de tous secteurs ? PĂ©troliers, financiers, de la grande distribution, de la dĂ©fense, etc ?
Il le faut ! Pour les mĂȘmes raisons. Les grands groupes doivent changer par nĂ©cessitĂ©. Sinon, ils n’arriveront plus Ă  recruter les meilleurs. Et ils n’auront plus de clients !
Ne pensez-vous pas que les investisseurs institutionnels, les fonds de pension et autres ne vont pas continuer de mettre la pression pour réduire les coûts, ce qui rendra ces valeurs trÚs difficile à défendre ? 
Si la crise ne met pas en cause la conscience des consommateurs, comme je le crois, alors les financiers ont intĂ©rĂȘt Ă  suivre. Car, s’ils veulent que leurs investissements soient rentables, il faut que les boĂźtes dans lesquelles ils investissent aient cette conscience, sinon elles ne rĂ©pondront pas Ă  la demande des consommateurs. 
Le problĂšme est qu’on n’a pas d’indicateurs clĂ©s de performance extra financiĂšre. La valeur « argent » est trĂšs simple Ă  mesurer. Pour compter des euros, iI suffit de savoir faire des additions et des soustractions ! Et pourtant, la fonction finance coĂ»te, en moyenne, 1 Ă  2% de leur chiffre d’affaires aux entreprises ! Or, les indicateurs sociaux, sociĂ©taux, environnementaux sont moins clairs. Comment mesurer le bonheur au travail ? La dĂ©gradation de l’environnement ? Et comment vraiment agir sans y allouer des effectifs compĂ©tents ? L'absence d'indicateurs universels et de personnel dĂ©diĂ© nous fait comprendre que la transformation ne fait que commencer...
Vous avez crĂ©Ă© BlaBlaCar il y a 16 ans. Vous avez 44 ans. Vous ĂȘtes jeune. Vous avez cĂ©dĂ© la direction gĂ©nĂ©rale de votre groupe pour n’en garder que la prĂ©sidence. Comment envisagez-vous la suite ? 
J’ai confiĂ© la direction gĂ©nĂ©rale quand j’ai eu 40 ans et ai pris conscience du fait que j’avais vĂ©cu, statistiquement, la moitiĂ© de ma vie. Je me suis demandĂ© ce que j’allais faire de la seconde moitiĂ©. Mais, pour l’instant, Ă  l’échelle de cette seconde moitiĂ©, j’ai quatre ans. On ne va pas demander Ă  un enfant de quatre ans ce qu’il va faire de sa vie !
Propos recueillis par : 
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Annie Kahn, MBA INSEAD 83J Administratrice, DELFINGEN
Valeurs, entrepreneur, impact, (ou businessforgood) (co voiturage) CO2Emission, performance extra financiÚre. 
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y2kbeautyandother2000sstuff · 7 months ago
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Avon Naturals Tangerine and Aloe Refreshing Body Milk
2007
Found on Ebay, user lobbydo 
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bonjourmoncher · 5 years ago
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Plaintiff Lawyers Join The Bribery Racket The Justice Department’s unprecedented campaign to enforce a once-backwater statute called the Foreign Corrupt Practices Act, or FCPA, has made corporate lawyers and accountants rich as big companies pay big law and accounting firms to investigate and defend potential violations. Plaintiff lawyers have noticed the enormous fees, which are often reaching into the hundreds of millions of dollars, enhanced FCPA enforcement is generating and are moving to extract their own cut.
"We are seeing a variety of civil lawsuits that we s
The unintended consequences of the Justice Department’s FCPA policy simply continue to mount. The intense criminalization by U.S. government lawyers of behavior that should never be condoned, but is globally systematic, has produced many outcomes. Meet one of them: Hamilton Lindley, a professional securities class-action lawyer. In the last few months he has followed corporate disclosures of FCPA investigations by suing the boards of directors of Weatherford International, Parker Drilling, Avon Products and Pride International. Lindley is now spending a quarter of his time on the FCPA and is quite honest in saying he is just following the lead of the Department of Justice and the Securities & Exchange Commission. “I think the fact that these companies have been committing graft overseas frankly is an interesting topic for juries to hear,” Lindley told me. “It’s the new enforcement regime of the DOJ and SEC so private practice lawyers are interested in what government lawyers are doing.”
In the lawsuit Lindley filed against Weatherford and its board, for example, Lindley has figured out by taking a few minutes to read an SEC filing that the “Weatherford Board has incurred an astonishing $108 million in costs and expenses in connection with FCPA-related investigations,” which doesn’t include the “pecuniary penalty that Weatherford is likely to have to pay to resolve the DOJ and SEC investigations.” So the general idea is for Lindley and his firm, Goldfarb Branham, to also make some money off of Weatherford’s conduct.
As I wrote a few months ago, all this stems from Weatherford’s voluntary disclosure in 2007 that it might have a small bribery problem in Europe. It hired law firm Fulbright & Jaworksi to conduct an investigation, which became long and expensive— and uncovered additional potential bribery all the way in West Africa. One Fulbright lawyer, William Jacobson, who happened to have been assistant chief of the Department of Justice’s office responsible for FCPA enforcement when Weatherford made its initial disclosure, became a general counsel at Weatherford, though the company says he has been walled-off from the investigation.
Now the plaintiff lawyers are trying to join the fun. So far the results have been mixed as plaintiff lawyers try to get around the fact that the FCPA does not really provide directly for civil actions. Shareholder actions based on securities fraud or breaches of fiduciary duty by boards of directors seem to be popular. According to Miller Chevalier, plaintiff firms have extracted FCPA-related settlements in civil litigation from companies like Faro Technologies, which paid $6.9 million; Nature’s Sunshine, which paid $6 million, Immucor, $2.5 million; and Syncor, $15.5 million.
How much do the plaintiff lawyers wind up with? In the Syncor case plaintiff firms Dietrich & Arleo, Kendall Law Group, and Coughlin Stoia got 25% of the settlement, or $3.87 million, a court filing shows. How disproportionate can the civil litigation get? In the Faro Technologies case, in which the company self-reported the violations, plaintiff lawyers settled for $6.9 million, even though Justice and the SEC got just $2.9 million, court documents show. How much more baffling can copycat FCPA civil litigation be for the board of directors of a company? Pretty baffling when you consider the Justice Department-mandated compliance monitor making millions of dollars following a Justice Department FCPA settlement doesn’t appear to be working under attorney-client privilege. The monitor might have to turn all the secrets he is being paid to uncover by the company that has been forced to hire him right over to a plaintiff’s attorney who is suing the same company.
There is still no evidence that the Justice Department’s aggressive FCPA effort—the many FCPA actions it has brought in the last few years coupled with 150 open FCPA investigations—is having any impact reducing bribery. There is some anecdotal evidence, however, that it is disadvantaging U.S. corporations in the global marketplace. FCPA cheerleaders were pretty convinced recently the U.S. wouldn’t be virtually alone in the world in enforcing anti-bribery laws, encouraged by the U.K.’s adoption of an actual anti-bribery law. But like most OECD countries, the U.K. has now revealed it has little intention of actually enforcing the law anytime soon. There is also now an indication that an individual or company can be exempt for political reasons from the serious consequences now associated with FCPA enforcement.
What is clear is that the cost of enhanced FCPA enforcement on U.S. corporations keeps going up. And that more lawyers are finding ways to get rich off of it.
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reseau-actu · 6 years ago
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Fredrik Hiebert, archéologue à National Geographic, prédit les incroyables trouvailles que nous pourrions faire au 21e siÚcle.
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Quand la National Geographic Society a accordĂ© sa premiĂšre bourse d’archĂ©ologie Ă  Hiram Bingham en 1912, l’archĂ©ologue partait en direction du Machu Picchu avec l’un des appareils technologiques les plus avancĂ©s de l’époque : un appareil photo Kodak panoramique. Plus d’un siĂšcle plus tard, les archĂ©ologues ont Ă  leur disposition un fabuleux arsenal d’outils, allant des appareils de tĂ©lĂ©dĂ©tection permettant de « voir » lĂ  oĂč nos yeux ne vont pas aux ordinateurs si puissants qu’ils peuvent Ă©tudier en une seconde ce qui prendrait des milliers d’annĂ©es Ă  l’ĂȘtre humain.
« National Geographic ne surnomme pas le 21e siĂšcle ‘le nouvel Ăąge de l’exploration’ sans raison », commente l’archĂ©ologue Fredrik Hiebert, membre de la National Geographic Society. « Les opportunitĂ©s de dĂ©couvertes de ce siĂšcle, ainsi que les questions auxquelles nous pourrons enfin apporter une rĂ©ponse, semblent presque infinies. »
Partant de ce constat optimiste, nous avons demandé à Hiebert de partager ses prédictions sur les grandes attentes de ce nouveau siÚcle de découvertes :
  1. Découvrir des cités, voire des civilisations, encore inconnues en Amérique Centrale et du Sud
« Les archĂ©ologues utilisent la technologie LiDAR (« light detection and ranging », soit tĂ©lĂ©dĂ©tection par laser) pour littĂ©ralement « voir » au travers de la jungle Ă©paisse de pays comme le Honduras et le Belize, afin de localiser des colonies humaines dont on ignorait encore l’existence », explique Hiebert.
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Une mosaïque découverte l'année derniÚre dans un immense tombeau aux murs de marbre prÚs du site ancien d'Amphipolis dans le nord de la GrÚce a donné lieu à de nombreuses spéculations sur l'appartenance du tombeau à un membre de la famille d'Alexandre le Grand.
photographie de Photo Aristidis Vafeiadakis/ZUMA Press/Corbis
2. Retrouver le tombeau de Gengis Khan ou d’Alexandre le Grand
Une technologie telle que le radar Ă  pĂ©nĂ©tration de sol (GPR) permet aux archĂ©ologues de voir sous terre sans devoir creuser, dit Hiebert. Dans le cadre du projet « Valley of the Khans » de National Geographic, son Ă©quipe a utilisĂ© l’imagerie satellite pour identifier les Ă©ventuels emplacements du site funĂ©raire de Gengis Khan, et ont effectuĂ© la vĂ©rification sur terrain de ces zones avec le GPR pour en dĂ©terminer la possibilitĂ©. « MĂȘme si nous n’avons pas localisĂ© le tombeau de Gengis Khan, c’est une façon formidable de sonder de grandes Ă©tendues de terrain Ă  la recherche d’un lieu potentiellement de petite taille. En fin de compte, c’est une question de chiffres : plus on peut sonder de zones, plus on a de chances de trouver quelque chose. Et pourquoi pas le tombeau de Gengis Khan ? Ou d’Alexandre le Grand ? »
Une armée de soldats en terre cuite grandeur nature garde le grand tombeau de Qi Shi Huang, le premier empereur de Chine. Les archéologues doivent encore découvrir les sombres secrets du mausolée impérial.
photographie de Photo O. Louis Mazztenta, National Geographic Creative
3. Entrer dans le mausolée du premier empereur de Chine
Les archĂ©ologues connaissent l’emplacement du mausolĂ©e de Qin Shi Huangdi, entourĂ© de ses fameux soldats en terre cuite Ă  Xi’an, mais le risque d’endommager des objets conservĂ©s dans le tombeau pendant plus de 2 000 ans les retient de l’ouvrir. « Des outils de tĂ©lĂ©dĂ©tection tels que le GPR et le magnĂ©tomĂštre peuvent nous donner une idĂ©e de la structure intĂ©rieure. Nous finirons bien par disposer de petits appareils robotisĂ©s capables d’entrer dans le tombeau pour rĂ©cupĂ©rer des informations avec un minimum de perturbations », explique Hiebert.
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Phaistos, sur l'ßle de CrÚte, était l'un des centres les plus importants de la civilisation minoenne. Des ordinateurs puissants permettraient d'aider les chercheurs à déchiffrer la mystérieuse écriture minoenne connue sous le nom de linéaire A.
photographie de Photo Gordon Gahan, National Geographic Creative
4. DĂ©chiffrer le mystĂ©rieux langage de l’ancienne civilisation minoenne
Cela fait plus d’un siĂšcle que la puissante civilisation minoenne a Ă©tĂ© dĂ©couverte dans le Bassin mĂ©diterranĂ©en, mais les chercheurs sont toujours incapables de dĂ©chiffrer son langage, connu sous le nom de linĂ©aire A. « Pour l’instant, nous avons plus de 1 400 exemples de linĂ©aire A Ă  Ă©tudier », dit Hiebert. « Et dĂ©sormais, le Big Data figure dans notre boĂźte Ă  outils. Pourquoi ne pas refiler le travail Ă  Watson d’IBM ? »
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Dans le désert cÎtier du sud du Pérou, les immenses figures gravées sur le sol émerveillent les voyageurs en avion depuis leur découverte dans les années 1920.
photographie de Photo Robert Clark, National Geographic Creative
5. Comprendre le but des lignes de Nazca
Les chercheurs continuent Ă  thĂ©oriser sur le but des lignes de Nazca. Ces gĂ©oglyphes Ă©laborĂ©s du PĂ©rou reprĂ©sentent-ils des constellations ? Hiebert partage l’avis de l’anthropologue Johan Reinhard, explorateur en rĂ©sidence Ă  National Geographic, selon qui aucune Ă©valuation ne peut prouver les thĂ©ories sur les lignes de Nazca. « C’est lĂ  que l’utilisation d’une analyse informatique puissante traitant des quantitĂ©s de donnĂ©es gĂ©ographiques et archĂ©ologiques serait trĂšs importante », commente Hiebert.
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Congelé depuis 40 000 ans, ce bébé mammouth a été découvert en 2007 par des bergers de rennes en Sibérie. D'autres vestiges congelés depuis des milliers d'années pourraient émerger à la fonte de la banquise.
photographie de Photo Francis Latreille, National Geographic Creative
6. Retrouver un homme de Neandertal intact
Alors que le rĂ©chauffement climatique fait fondre la banquise et reculer les glaciers, la probabilitĂ© de voir Ă©merger un NĂ©andertalien bien conservĂ© est « trĂšs, trĂšs Ă©levĂ©e », dit Hiebert, Ă  l’instar du bĂ©bĂ© mammouth vieux de 40 000 ans retrouvĂ© en SibĂ©rie.
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L'archĂ©ologue Patricia Sutherland (Ă  la veste orange) et ses collĂšgues travaillent dans la vallĂ©e de Tanfield sur l'Ăźle de Baffin, au Canada, Ă  dĂ©terrer ce qu'elle pense ĂȘtre un avant-poste viking.
photographie de Photo David Coventry, National Geographic Creative
7. Confirmer la présence massive des Vikings en Amérique du Nord
Alors que les tempĂ©ratures montantes forceront les glaciers Ă  rĂ©vĂ©ler leurs secrets, la fonte des cĂŽtes canadiennes exposera un rĂ©seau de villages vikings, rĂ©Ă©crivant ainsi l’histoire de la « dĂ©couverte » des AmĂ©riques, prĂ©dit Hiebert. « Nous avons dĂ©jĂ  identifiĂ© deux sites vikings en AmĂ©rique, et lorsque nous aurons une meilleure comprĂ©hension de la nature de ces colonies, je parie que nous commencerons Ă  en reconnaĂźtre tout le long de la cĂŽte Atlantique. Ce n’est pas impossible Ă  imaginer. »
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insanityclause · 6 years ago
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“I’m a meat and two veg kinda fella,” says Kenneth Branagh. “I love my fish and chips, and my English breakfast, and I like my football and horse racing – my dad loved the horses.” His tastes, he admits, such as his signature dessert recipe for melted Mars bar over vanilla ice cream, were formed in his working-class childhood.
For the past four decades, this son of a joiner from Belfast has been living cheek by jowl with that other great scion of the lower classes – William Shakespeare. Ever since Branagh became a stage and film star playing Henry V in the Eighties, he’s been directing Shakespeare’s works, adapting them, playing many of his great characters. Now, at 58, he is assuming the bald pate, sharp nose and very pointed beard of the playwright himself, in the self-directed All Is True.
It’s an unexpectedly moving portrait. Branagh’s Will is entering his 50s, and retiring from London to Stratford-upon-Avon, where he had long owned a house, and where at 18, he had married Anne Hathaway, a 26-year-old already pregnant with their child. It’s 1613, the Globe Theatre has burned down, and the playwright is still grieving the death of his only son, Hamnet, many years earlier.
“For me, it was a sort of time travel,” says Branagh, whose enduring boyishness hides the fact that he is eight years older than the Shakespeare we meet in the film. (The playwright died in 1616, at the age of 52.) Branagh’s Shakespeare is stiff of bearing; Branagh isn’t. He’s playful while having his photograph taken in the London hotel where we meet, and his comfortable clothes – knitwear – mirror a softness in his tone and manner. It masks a seriousness that shows itself often when he speaks.
After all these years exploring Shakespeare’s work, does the think he has a feel for the man? “I have a sense of preoccupations that repeat themselves,” he says. “They came together when I played Leontes in The Winter’s Tale a couple of years ago, because it did feel like a play from a man at the end of his professional life, maybe in the evening of his life – there was such a longing in it for this lost child, such an ache for the reunification of a family, that it seemed to add up with all sorts of longings in the plays, even in the comedies.”
The grief for Hamnet in All Is True is so acute that, set against the way Will yearns for a male heir, and his complicated relationship with his daughters, Susanna and Judith (Hamnet’s twin), it makes you wonder whether Branagh has been contemplating his own mortality. Does he wish that he had had children?
“Didn’t happen,” he shrugs. “It doesn’t seem to me to be valuable to be wishing and hoping for things that don’t appear to have been on your dance card. I go with what we have. I start with, are you healthy, do you have some family, do you have some friends? Anything north of that’s terrific.”
Since 2003, Branagh has been married to art director Lindsay Brunnock. Before that, of course, he was married to Emma Thompson – a celebrity coupling that was so ubiquitous between 1989 and 1994 that they were referred to simply as “Ken and Em”. They acted in a series of Branagh’s films together, such as the history-repeats-itself thriller Dead Again (1991), the rather precious paean to privilege, Peter’s Friends (1992), and a very winning Much Ado About Nothing (1993), before the partnership ended with Branagh’s affair with Helena Bonham Carter. Does he think he and Thompson will ever work together again? “I don’t know,” he says. Would he like to? “She’s a terrific talent, so who knows?”
Branagh is clearly not keen to talk about his personal life, however much of it is already in the public arena. Yet so little is known of Shakespeare’s life that All Is True must make a series of guesses to fill the void. (The script is written by Ben Elton, who has already treated the subject as comedy in Upstart Crow.) But the element most likely to raise eyebrows is the casting of Judi Dench as Hathaway. Dench is 84. It’s very unusual to cast a woman 26 years older than her leading man, isn’t it? “Is she 26 years [older]?” says Branagh, surprised. “Really?” I nod – does he think audiences will balk at that?
“I don’t think so. I was aware that for the past 100 years of cinema that age gap has usually been the other way round. If it felt it was going to kill the story, I would have been terrified; for some maybe it will, but for me, not at all. She’s unique and to have that chance with one of the greatest living actors, the age thing didn’t come into it.”
Is it an example of “age-blind casting”? “Yeah, I guess so. She was the right person for the role.” The film seems to suggest that Hathaway and Shakespeare reunite sexually, too. I wonder if, as a director, he considered having a physical scene between them? “No, it didn’t seem appropriate for this. I wouldn’t have balked at it if it had seemed right, very much not.”
He also shares a seven-minute scene with Ian McKellen, who plays the Earl of Southampton, to whom Shakespeare famously dedicated two poems. It evolves into a duel between heavyweight Shakespeareans when both recite Sonnet 29 (“When, in disgrace with fortune and men’s eyes”). “I practised for that scene as I’ve never practised before,” Branagh admits, explaining that he went to see McKellen perform as Lear last year, and rehearsed with him backstage. “I found that pretty intimidating
 You’ve got to be up pretty early in the morning to keep up with Dench, but with him
”
It’s one of the pivotal moments of the film, which clearly suggests that the Bard was in love with a man. Is that an unavoidable conclusion from the Sonnets, four-fifths of which are addressed to a “fair youth”? “I think it’s certainly unavoidable not to consider it very strongly,” Branagh says. Is there room for doubt that Shakespeare preferred men? He laughs. He’s weighing his words carefully. “I think it’s a strong possibility.”
Branagh does this a lot, studiedly avoiding sound-bites. Asked if he believes Shakespeare was indeed the author of the plays, he decides: “The other theories are brilliant speculations, but there has been no winning piece of evidence. In the current state of knowledge, I would follow the man from Stratford.”
Branagh’s family moved from Belfast to Reading to escape the Troubles when he was nine. As a boy from the sticks, who arrived at Rada in the late Seventies, then went on to act, direct and try his hand as a playwright, had he wanted to actually be Shakespeare?
It’s impossible to imagine it, he says. He just felt “so at home and happy telling stories in the theatre to a live audience, the itinerant nature of it. Those that were ahead of me – whether it was Shakespeare or actors of the past or directors – I was inspired by them.”
Branagh’s career began in a blaze of glory. But while his stage reputation continued to grow, in film at least there was a mid-period lull. His Mary Shelley’s Frankenstein (1995) was panned; his run of big-screen Shakespeare adaptations stuttered with the widely derided song-and-dance version of Love’s Labour’s Lost (2000), and even when he returned with a striking As You Like It (2006) set in 19th-century Japan, around the same time as The Magic Flute (2006) and Sleuth (2007), all three “received a pretty rough time”, he says. Yet he’s sanguine about criticism. “Sometimes people don’t like ’em. It’s as simple as that. I put the same feeling into all of them.”
He has always had a phenomenal approach to work that seems to border on mania. Since he was 29, he has been using meditation to ensure that he doesn’t yo-yo between frantic activity – “I wouldn’t characterise it as manic, but I would say, yes, extremely hectic at times” – and its corresponding depressive state.
“I knew I had to work quite hard at all those things that would try to allow you some peace amid the noise and haste. I like to read about spiritual matters and I’ve developed the meditation since then to try to find the way to turn down the noise. When the engine’s revving really high, I think you have to be careful.”
A decade ago, Branagh made the decision to leave the West End production of Hamlet he had been about to direct, starring Jude Law, to take up the reins of Thor (2011) for Marvel. It was a change of direction that opened the door to a new phase in his career, as a director of blockbuster movies. He won’t accept the charge that comic-book films have killed grown-up cinema – “Well I’ve just made a grown-up film, I’d say” – and mounts a strong defence.
“In the best hands you get stories that involve spectacle and, in some cases, depth or wit or creative imagination that allows for a really cinematic experience, they provide stories that make you want to go to the pictures. They ain’t killing grown-up movies.”
His hit 2015 Cinderella, starring Lily James and Richard Madden, will be followed this summer by a lavish Disney adaptation of Artemis Fowl, Eoin Colfer’s 2001 novel about a boy genius who discovers the fairy world beneath our feet. Blockbusters bring their own set of pressures. Does he fear that if Artemis Fowl bombs, that avenue closes? “No, it doesn’t feel that way, although perhaps it is that way,” Branagh says. “I think if it felt like that it would be quite hard to do the work, but I’ve certainly been in situations where if a movie doesn’t work you’re really aware of the cold winds that blow around you for a while. It’s a commercial business and these are big investments.”
What would he do if an invitation to take on the Bond franchise came his way? “I have absolutely no idea,” he says. “I have Artemis Fowl to finish and I hope we get to make Death on the Nile [the second of his Agatha Christie adaptations, after Murder on the Orient Express, in which he stars as Poirot] towards the end of the year. Ask me the Bond question a picture or so from now.” He leans back.
“I should be so lucky.”
There will be a preview screening of 'All is True' followed by a Q&A with Kenneth Branagh at VUE cinema in Leicester Square on Wednesday 6th February, from 6.30pm.
Tickets are ÂŁ20 for non-subscribers and ÂŁ10 for subscribers.
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cleopattes · 2 years ago
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On en est rendu oĂč dans le rĂ©chauffement climatique en 2023? GES, (sur)consommation d’énergie
 et digressions polĂ©miques!
Avant-propos: je vous partage dans cette sĂ©rie de capsules mes rĂ©flexions par rapport Ă  quelques livres et autres lectures exposant une pensĂ©e environnementale. Nous y parlerons dĂ©veloppement durable, de changements climatiques mais aussi du fonctionnement gĂ©nĂ©ral de MĂšre-Nature. Le tout sera agrĂ©mentĂ© de donnĂ©es chiffrĂ©es et vĂ©rifiĂ©es, et peut-ĂȘtre aussi d’une touche d’humour.
Depuis la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence prĂ©industrielle (1850-1900), la rĂ©ponse est 1,15 °C, selon l’agence mĂ©tĂ©orologique mondiale, agence spĂ©cialisĂ©e des Nations Unies. Beaucoup ou peu? Regardez juste le graphique ci-dessous

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L’accĂ©lĂ©ration est trĂšs forte depuis les annĂ©es 1980. Le rapport de novembre 2022 ajoute sans cĂ©rĂ©monie : « 2015 to 2022 are likely to be the eight warmest years on record ». Si vous frissonnez encore un petit peu, sachez que les sept derniĂšres annĂ©es dans l’Arctique ont Ă©tĂ© les plus chaudes depuis 1900 (donnĂ©es de dĂ©cembre 2022, Courrier International rapportant les donnĂ©es de l’agence NOAA). Voici ci-dessous une photo rafraichissante d’Alaska.
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On ressent ce rĂ©chauffement climatique dans notre quotidien, annĂ©e aprĂšs annĂ©e. Entre 2007 et 2014, j’ai Ă©tĂ© capable d’entretenir une patinoire extĂ©rieure sur le gazon entre les derniers jours de dĂ©cembre et dĂ©but mars en MontĂ©rĂ©gie, les enfants ont adorĂ©. AprĂšs ces annĂ©es, j’ai renoncĂ© Ă  l’idĂ©e, les pĂ©riodes de pluie et de dĂ©gel se multipliant. Dans la mĂȘme veine, nous avons effectuĂ© un voyage en 2005 puis en 2019 dans l’Ouest Canadien, particuliĂšrement le long de la Icefields Parkway. Devant le recul manifeste des glaciers, j’avais finalement pris mes clichĂ©s des panoramas en sĂ©pia la seconde fois, jugeant le mode plus appropriĂ© Ă  la nouvelle situation.
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Il existe cependant des phĂ©nomĂšnes naturels observĂ©s dĂšs la fin du 19Ăšme siĂšcle et dĂ©but du 20Ăšme, tel que soulignĂ© dans le livre The Sea Around Us de Rachel Carson. Ainsi, le changement des courants marins en Atlantique Nord provoqua une redistribution des grandes masses d’eau chaude autour de l’Islande et du Spitsbergen (voir la photo ci-dessus d’un de ces glaciers), avec un recul de tous les glaciers de cette rĂ©gion Ă  cette Ă©poque. La tempĂ©rature de la mer le long des cĂŽtes norvĂ©giennes augmenta d’ailleurs au cours des annĂ©es 1920. Parmi les effets collatĂ©raux, citons les dĂ©placements de populations de certaines espĂšces de poissons vers le nord et des pĂȘcheries y Ă©tant liĂ©es. On Ă©voqua aussi une augmentation des activitĂ©s solaires et un autre patron de circulation des vents du sud influant sur lesdits courants en question. La planĂšte Terre connaĂźt certes un rĂ©chauffement depuis la fin de la derniĂšre glaciation du plĂ©istocĂšne, mais les « autres agents au travail » sont indĂ©niablement humains, on le sait aujourd’hui, ce qui n’était qu’hypothĂšses il y a encore quelques dĂ©cennies.
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Pour revenir Ă  Rachel Carson, elle avait donc su alarmer l’opinion publique par rapport aux DDTs en 1962. Elle faisait certes mention auparavant Ă  des pratiques de pĂȘches non durables, notamment celle du American shad (alose) dans le Potomac (photo ci-dessus). Elle n’évoquait pas encore le rĂ©chauffement climatique global ou les gaz Ă  effet de serre (GES). L’histoire n’en Ă©tait pas encore rendue Ă  cette reconnaissance puisque des donnĂ©es scientifiques tangibles doivent soutenir les allĂ©gations. Pensez-y, mĂȘme en 2022 - 2023 et tout ce que l’on sait sur le sujet du rĂ©chauffement et des catastrophes naturelles devenant une triste normalitĂ©, le club des « ben d’mĂȘme » (rĂ©fĂ©rence prise Ă  Richard Desjardins) compte encore et toujours de trĂšs nombreux membres.
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1988, c’est la date Ă  laquelle la communautĂ© scientifique a vraiment commencĂ© Ă  sonner l’alarme publiquement et mondialement concernant le rĂ©chauffement climatique. James Hansen, un scientifique de la NASA, donnĂ©es Ă  l’appui, livra alors en juin de cette annĂ©e un plaidoyer devant le congrĂšs amĂ©ricain et dĂ©clarant « Global warming has reached a level such that we can ascribe with a high degree of confidence a cause and effect relationship between the greenhouse effect and observed warming...It is already happening now 
The greenhouse effect has been detected and it is changing our climate now...We already reached the point where the greenhouse effect is important. »
Quelques mois plus tard, en novembre, le « Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) », ou GIEC en français (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) fut crĂ©Ă© Ă  la demande du G7 et fut chapeautĂ© par l’ONU, visant Ă  fournir un avis sur les changements climatiques et ses impacts politiques et Ă©conomiques. En 2021, 195 pays en faisaient partie.
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C’est d’ailleurs le GIEC qui fournit la notion de tempĂ©ratures prĂ©industrielles combinĂ©es de l’air et de la mer (en surface pour les deux), soit 1850-1900. Quand on entend par exemple « objectif de 1,5 degrĂ©s Celsius » d’augmentation (ce sera allĂ©grement fracassĂ© de toute maniĂšre, avez-vous entendu les conclusions de la COP 27?), cela rĂ©fĂšre donc Ă  ces quelques dĂ©cennies du 19Ăšme siĂšcle. La science du changement climatique est donc relativement jeune encore, mais tellement bien documentĂ©e par des expertises indĂ©pendantes. Nous dĂ©taillerons les effets de ces changements semblant irrĂ©versibles lors de la future chronique consacrĂ©e Ă  David Wallace-Wells, The Uninhabitable Earth.
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Dans l’immĂ©diat et pour rajouter une petite couverture chauffante au propos, citons le dernier rapport du Programme Environnemental des Nations Unies, qui a fĂȘtĂ© ses 50 ans en 2022 (visionnez la vidĂ©o, elle est tellement instructive, en vous posant la question de ce que l’espĂšce humaine a commis au nom du « progrĂšs »), vous ne trouverez pas meilleure crĂ©dibilitĂ©. Ainsi, il va comme suit : « Policies currently in place point to a 2.8°C temperature rise by the end of the century. Implementation of the current pledges will only reduce this to a 2.4-2.6°C temperature rise by the end of the century, for conditional and unconditional pledges respectively ». Je traduis : en 2100, il fera un peu plus chaud Ă  l’Étape le long de la route 175, et vous aurez potentiellement les pieds dans l’eau salĂ©e si vous habitez encore Ă  MontrĂ©al. J’aimerais tellement que ce soit de l’humour, mais tel n’est pas le cas.
Allons maintenant aux Ă©missions de GES qui causent le rĂ©chauffement climatique. Selon l’UNEP, nous sommes passĂ©s mondialement de 38 gigatonnes de CO2 en 1990 Ă  54 en 2020, soit une augmentation moyenne de 1,1% par an (le taux de progression se rĂ©duit cependant, fiou!). On s’attend Ă  un nouveau record en 2021, suivant la lĂ©gĂšre baisse causĂ©e par la COVID. A-t-on atteint un plateau? On l’espĂšre vivement.
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LULUCF : Land Use, Land Use Change and Forestry
DĂ©taillons maintenant par pays selon le prĂ©citĂ© UNEP, tel qu’illustrĂ© ci-dessus, en gigatonnes de CO2 par pays, et tonnes mĂ©triques de CO2 per capita. Au-delĂ  des chiffres et unitĂ©s (c’est-tu beaucoup 9 gigatonnes vs 12?), considĂ©rons les proportions et les Ă©volutions au cours des derniĂšres annĂ©es. Ne blĂąmons pas les pays Ă©mergents ou en voie d’ĂȘtre « dĂ©veloppĂ©s » (je trouve le terme tellement, tellement condescendant), telle la Chine. En leur achetant leurs cossins par centaines de milliers de conteneurs par annĂ©e, nous leur exportons en retour nos propres Ă©missions de carbone et autres pollutions. Que ne ferait-on pas pour avoir sous notre sapin le dernier gadget Ă©lectronique?
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Selon le World Population Review, (voir l’éloquente reprĂ©sentation graphique ci-dessus), la Chine dĂ©tenait donc la premiĂšre place en tant qu’émetteur de GES en 2019 avec 9 877 millions de tonnes, juste devant les É-U avec 4 745 millions de tonnes. Le Canada, 
on va Ă©viter de donner des leçons, hein? À dĂ©faut d’ĂȘtre un champion du monde en soccer, cela fait toujours plaisir de se distinguer d’une maniĂšre ou d’une autre, juste en arriĂšre des plus grands Ă©tats pĂ©troliers de la planĂšte, en Ă©mission per capita (15,2 tonnes en 2019) : « Canada emitted 571 million tons of carbon dioxide in 2019. Canada is warming up twice as quickly as the rest of the world, despite the country's many hydroelectric dams and nuclear power plants, which do not require fossil fuels to produce electricity. Oil and gas production is Canada’s largest emitting sector, accounting for about 45% of emissions, followed by transportation, which accounts for about 28% of emissions ».
L’Empire du Milieu et ses voisins asiatiques, produisent donc beaucoup de nos objets technologiques, le Veau d’Or (excusez pour la rĂ©fĂ©rence seulement judĂ©o-chrĂ©tienne, donc non inclusive) Ă©tant l’iPhone sortant notamment des usines Foxconn de Zhengzhou. Cela symbolise en mon sens les dĂ©rives du consumĂ©risme du jetable sans Ă©gard Ă  une Ă©thique environnementale, tant du bord d’Apple que de ses clients qui en redemandent, matraquage du travailleur chinois en prime. C’est dit.
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Quelques solutions simples? Commençons par rĂ©duire pour vrai notre consommation d’énergies fossiles, directement ou par procuration asiatique, diminuons la production de plastiques et mettons-nous enfin Ă  rĂ©ellement les recycler plutĂŽt que de les incinĂ©rer et de les enfouir. Surtout, arrĂȘtons le pillage des ressources naturelles, favorisant cette augmentation des GES de 1,1% par an Ă  la gloire de la croissance Ă©conomique, le seul objectif d’un toujours plus gros PIB nous tuera toutes et tous Ă  moyen terme. Quand on ne dispose plus d’eau dans le dĂ©sert, riche ou pauvre, on meurt de soif de la mĂȘme maniĂšre. À ce point de ma rhĂ©torique, je vous rĂ©introduis la thĂ©matique de la dĂ©croissance Ă©conomique, de la rĂ©utilisation, de l’économie circulaire, incluant le retour Ă  la fabrication de biens rĂ©ellement durables (exemple des Ă©lectromĂ©nagers et de l’électronique
).
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Cette longue chronique nous entraĂźne alors dans la voie de la consommation d’énergie. Vous connaissez mon point de vue, la meilleure Ă©nergie est celle qui n’est jamais produite. Initions le propos par l’historique ci-dessus depuis les annĂ©es 1800, selon l’organisation Global Change Data Lab. Je pourrais vous citer d’autres sources, allant toutes dans le mĂȘme sens du bĂąton de hockey, depuis l’aprĂšs seconde guerre mondiale, le bonheur Ă©tant Ă©videmment dans la consommation individuelle et les bains de pĂ©trole pour soutenir le tout.
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Affinons l’analyse depuis 1990. Selon Enerdata, site spĂ©cialisĂ© en recensement de donnĂ©es climatiques et Ă©nergĂ©tiques « After falling by 4.5% in 2020, global energy consumption rebounded by 5% in 2021 ». Depuis 1990, les donnĂ©es exprimĂ©es en Mtoe (millions de tonnes Ă©quivalent pĂ©trole) sont quand mĂȘme passĂ©es de 8 404 en 1990 Ă  14 072 en 2021 (pĂ©trole + charbon + gaz = 80%), soit 1,67 fois plus en 40 ans. Le MinistĂšre de la Transition Écologique en France fournit des donnĂ©es similaires. Fuite en avant. La COVID n’aura Ă©tĂ© qu’une pause.
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Encore avec la thĂ©matique de consommation d’énergie qui nous anime, les champions de la consommation en milliards de kWh en 2020 sont sans surprise la Chine (145,46), les É-U (87,79), l’Inde (31,98), la Russie (28,31), le Japon (17,03), puis le Canada (13,63). Observez Ă©galement sur la carte les disparitĂ©s en le Nord et le Sud de la planĂšte. Pour en finir avec les statistiques, notez Ă  titre comparatif : « In the four decades since 1980, global energy consumption doubled from 77 trillion kilowatt-hours (kWh) to nearly 155 trillion kWh ».
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Le cas du Canada est intĂ©ressant, puisque chaque habitant consomme prĂšs de trois fois plus d’électricitĂ© qu’un Japonais, un Français ou un SlovĂšne. Dans notre belle province en particulier, la fĂ©e Ă©lectricitĂ© est vraiment abordable et, comme ce serait un bien commun, par extension, ce serait donc correct de la « gaspiller ». Nous chauffons allĂ©grement nos demeures Ă  22 degrĂ©s Celsius, nous aimons nos Ă©lectromĂ©nagers ÉNORMES, nous Ă©clairons notre brique la nuit (juste bon pour attirer les larves de hannetons dans le gazon), bref nous adorons en brĂ»ler. La rĂ©ponse rĂ©cente du gouvernement provincial? Construisons de nouveaux barrages et bĂ©tonnons des milieux naturels
 Expliquez-moi la logique s’il-vous-plaĂźt. Relativisons cependant. À l’instar de l’Islande qui consacre les deux tiers de son Ă©lectricitĂ© aux alumineries, le QuĂ©bec en alloue 20,3% Ă  ce secteur stratĂ©gique selon les donnĂ©es de La Presse. Je ne souhaite pas me fĂącher avec les gens au bout de la belle route 175, j’y connais du bon monde avec qui je veux rester ami, lĂą lĂą. La nuance aluminiĂšre mise de l’avant, il n’en demeure pas moins qu’un petit (gros) effort citoyen sur notre orgasmique consommation Ă©lectrique ne nuirait pas, n’est-il point?
Vous l’avez ressenti, je sens en forme eu Ă©gard aux comportements consumĂ©ristes de mes concitoyens canadiens et habitants de la Belle Province, dans lesquels je m'inclus. Les comportements collectifs parfois me sidĂšrent. De quessĂ© que cela prend pour faire comprendre la gravitĂ© de la situation?
Vous pouvez maintenant cesser de lire cette chronique puisque je vous entraĂźne sur le terrain glissant de la polĂ©mique, utilisant l’exemple du transport individuel. Parlons alors de civisme et d’augmentation du nombre de VUS au Canada (La Presse, 21 dĂ©cembre 2022)  : « l’augmentation du nombre de VUS vient contrebalancer les baisses d’émissions attribuables aux vĂ©hicules Ă©lectriques, selon Statistique Canada [
] en 2021, les vĂ©hicules utilitaires sport et les vĂ©hicules multisegments atteignaient plus du tiers (37 %) des vĂ©hicules lĂ©gers immatriculĂ©s, tandis que la part des voitures particuliĂšres a diminuĂ©, pour s’établir Ă  39 %, selon Statistique Canada. Cela retarde la dĂ©carbonation de l’économie canadienne : les VUS neufs utilisent davantage de carburant qu’une voiture neuve en raison de la rĂ©sistance au vent offerte par leur cabine plus Ă©levĂ©e, de mĂȘme que par leur poids plus important qui requiert plus d’énergie Ă  dĂ©placer. »
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SynthĂ©tisons, nul n’est contre la vertu au Canada et particuliĂšrement au QuĂ©bec. On adore notre plein air, nos paysages, la qualitĂ© de notre environnement naturel, la prĂ©servation accrue des milieux humides, et l’on tient Ă  prĂ©server le tout de pollutions de toutes sortes. PARFAIT. Mais dans les faits, on parle des deux cĂŽtĂ©s de la bouche.
ArrĂȘtons d’acheter ces VUS et soyons consĂ©quent avec notre conscience environnementale que nous aimons tant afficher. Nous sommes inondĂ©s par les publicitĂ©s de camions, de type Kia Telluride (c’est un exemple, voir ci-dessus, c’est de l’humour mais pas tant) qu’on ne peut Ă©viter, si peu que l’on ouvre la tĂ©lĂ©vision Ă  heure de grande Ă©coute, ou pire, des RAM 1500 (grosse voix virile en prime) ou Jeep Ă©quipĂ©s de V8 de 6,4 litres consommant allĂ©grement 18 l/100km et plus. Notre famille de quatre personnes, elle tient pareil dans une berline consommant deux fois moins et nous mĂšne aux mĂȘmes destinations. Le message publicitaire lobotomisant, Ă  l’opposĂ© total de la rĂ©alitĂ© de l’impact en Ă©missions de CO2, valorise bien sĂ»r avec outrecuidance le plein air et la « libarté », et le fait de se dĂ©placer Ă  seulement deux personnes dans l’habitacle.
La sensibilisation ne fonctionne plus, devant l’égoĂŻsme consumĂ©riste du citoyen. Concernant ces vĂ©hicules qui dĂ©truisent notre planĂšte Ă  chaque tour de roue (avec une jante de 22 pouces chromĂ©e, c’est encore mieux pour l’égo du propriĂ©taire, semble-t-il), taxons massivement les acheteurs de VUS et autres pick-up qui n’en dĂ©montrent pas un besoin impĂ©ratif, bannissons complĂ©tement la publicitĂ© de ces monstres roulants comme si c’était du tabac qui nous cause un cancer environnemental, interdisons leur accĂšs aux centres villes, pour finalement instaurer des quotas de ventes dĂ©croissants auprĂšs des concessionnaires, avant de les ÉRADIQUER d’ici 2 ans complĂ©tement du paysage automobile. Le Kia Telluride ou autre VUS honteux, il nous empĂȘche de respirer et de penser Ă  un avenir durable. Soyons raisonnables avec nos choix de vĂ©hicule personnel, pour notre futur.
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Les vĂ©hicules Ă©lectriques ne sont pas en reste non plus, il semblerait trĂšs nĂ©cessaire qu’ils aient un maximum de puissance et de consommation pour se rendre Ă  100 km/h en moins de 4 secondes. Pour quoi faire au juste, interrogeons-nous sur le besoin fondamental? ArrĂȘtons la surenchĂšre aussi en ce domaine. ArrĂȘtons les futilitĂ©s, la superficialitĂ© et pensons Ă  la planĂšte, l’idĂ©al Ă©tant de diminuer le parc automobile et l’extraction de minerais pour le produire.
En conclusion, le rĂ©chauffement climatique est installĂ© pour de bon, Ă  chaque jour/mois de nouveaux Ă©vĂ©nements climatiques extrĂȘmes deviennent tristement normaux, la population mondiale a doublĂ© en 50 ans, nous ne contrĂŽlons pas la hausse constante des GES, 80 % de nos Ă©nergies consommĂ©es est encore fossile, nous consommons de maniĂšre irresponsable (moi en premier), on brĂ»le de l’électricitĂ© Ă  la tout va. Face Ă  tout cela, l’hallucinante rĂ©ponse politique globale est encore et toujours la croissance du PIB, plus de gros chars (et dans des troisiĂšmes liens Ă©lectoraux!) dans les rues et des beaux barrages pour Hydro! Qu’attend-on? On attend que ce ne soit plus le temps?
CrĂ©dits photos : illustration global mean temperature, lac en Alaska, glacier du Spitsbergen, pĂȘcheur avec 2 aloses, photos tirĂ©es du livre de David Suzuki prise par l’appareil tĂ©lĂ©phonique de l’auteur (Thierry Lagrange), illustration « How close are we to 1.5°C?, couverture « Closing Window UNEP », Ă©missions de GES par pays et per capita, UNEP, Ă©missions de GES par pays, World Population Review, tĂ©lĂ©phones cellulaires dans un site d’enfouissement, consommation d’énergie au niveau mondial, (1800 – 2021), consommation d’énergie au niveau mondial (1990 – 2021, en Mtoe), carte de la consommation d’énergie dans le monde en 2022, le Q d’Hydro-QuĂ©bec, Kia Telluride, capture d’écran de la Tesla S avec performances.
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beansonbread2 · 2 years ago
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BEANSONBREAD AWARDS 2022 - BEST ALBUM
AWARD NO.1 - BEST ALBUM OF 2022
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PAST WINNERS
2021 > Self Esteem - ‘Prioritise Pleasure’ (see full list HERE)
2020 > The Flaming Lips - ‘American Head’ (see full list HERE)
2019 > Self Esteem - ‘Compliments Please’ (see full list HERE)
2018 > Kero Kero Bonito - ‘Time ‘n’ Place’ (see full list HERE)
2017 > Richard Dawson - ‘Peasant’ (see full list HERE)
2016 > Blood Orange - ‘Freetown Sound’ (see full list HERE)
2015 > Holly Herndon - ‘Platform’ (see full list HERE)
2014 > FKA Twigs - ‘LP1â€Č (see full list HERE)
2013 > These New Puritans - ‘Field Of Reeds’ (see full list HERE)
2012 > Django Django - ‘Django Django’ (see full list HERE)
2011 > Shabazz Palaces - ‘Black Up’ (see full list HERE)
2010 > These New Puritans - ‘Hidden’ (see full list HERE)
2009 > Animal Collective - ‘Merriweather Post Pavilion’ (see full list HERE)
2008 > Wild Beasts - ‘Limbo, Panto’ (see full list HERE)
2007 > Animal Collective - ‘Strawberry Jam’ (see full list HERE)
2006 > Safetyword - ‘Man’s Name Is Legion’ (see full list HERE)
2005 > Animal Collective - ‘Feels’ (see full list HERE)
2004 > Devendra Banhart - ‘Rejoicing In The Hands’ / ‘Nino Rojo’
2003 > Dizzee Rascal - ‘Boy In Da Corner’
2002 > The Streets - ‘Original Pirate Material’
2001 > The Beta Band - ‘Hot Shots II’
2000 > Outkast - ‘Stankonia’
1999 > The Beta Band - ‘The Beta Band’
1998 > The Beta Band - ‘The Three EPs’
1997 > Radiohead - ‘OK Computer’
1996 > Beck - ‘Odelay’
—
THE RULES - No Re-issues, Live Albums, Compilations, or EPs.
—
SPECIAL MENTIONS for these collections and things that don’t really live on the main lists.
PC Music ‘Volume 3’
PC Music ‘Away From Keyboard [file not found]’
Bulbils no.65 > 70
Avon Terror Corps ‘Avon Attorlaoe’
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WORTH A MENTION (in no order) - A bunch of albums i enjoyed but didn’t quite make the final lists and others i just didn’t hear enough to be considered properly.  A list for future me to revisit.
Silvana Estrada / Florist / Lorraine James / SAULT (various) / Cucina Povera & Ben Vince / Klein / Sobs / Gabriels / Sharon Van Etten / Caroline Loveglow / Mount Kimbie / Horace Andy / Daniel Rossen / Huerco S. Plonk / Mitski / Stealing Sheep / Otoboke Beaver / Haru Nemuri / Carly Rae Jepsen / Michael Head & The Red Elastic Band / Yeah Yeah Yeahs / Rina Sawayama / Stormzy / The Beths / Palm / Horsegirl / Yaya Bey / Ibeyi / The Cool Greenhouse / Makaya McCraven / Beth Orton / Brian Eno / Dehd / Belle & Sebastian / The Orielles / Ibibio Sound Machine / M.I.A / Beabadoobee / Charles Watson / Gwenno / Playboi Carti / Fell / Let’s Eat Grandma (‘The Bastard Son..’ OST) / Ari Lennox / Kikagaku Moyo / Gently Tender / El Michels Affair / Wasuremono / GAIKA (‘War Island’ OST) / Don Leisure / Yung Lean / More Eaze / Camila Cabello / Koffee / Shamir / Jenny Hval / Sea Power / James Yorkston (‘J Wright Presents’) / A.R. Wilson / Modern Nature / Guerilla Toss / Maranta / Katy J Pearson (‘Waiting For The Day’) / Ravelston / Jilk / Galen Tipton / Elena Isolini & Bianca Scout / Borrowed Atlas / Gupi / Dan Johnson / Iceboy Violet / Phoebe Green / Daniel Avery / Moor Mother / Plastic Mermaids / Kurt Vile / Geoff Barrow & Ben Salisbury (‘Archive 81’ OST) / Melt Yourself Down / Alex Cameron / Yumi Zouma / Jensen McRae / Kai Whiston / Animal Collective (‘The Inspection’ OST) / Susan Bear / Lucky Shivers / Grace Ives / Lizzo / Toro y Moi / Warmduscher / ThisIsDA / Superorganism / The Death Of Pop / Hatchie / The Grand Piano / Obongjayar / The Comet Is Coming / Rico Nasty / Jo Schornikow / Shinichi Atobe / 7FO / Bladee & Ecco2k / Conway The Machine / Deluxe100 / Fievel Is Glauque / Phoenix / Dan Deacon (‘Strawberry Mansion’ OST)
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2022 RUNNERS UP (in no order)
700 Bliss ‘Nothing To Declare’
Syd ‘Broken Hearts Club’
Yeule ‘Glitch Princess’ 
Steve Lacy ‘Gemini Rights’
Carla Dal Forno ‘Come Around’
Sasami ‘Squeeze’
Vince Staples ‘Ramona Park Broke My Heart’
The Smile ‘A Light For Attracting Attention’
They Hate Change ‘Finally, New’
Quelle Chris ‘Deathfame’
Delifinger ‘Small Love’
BABii ‘SCREAMER’
Denzel Curry ‘Melt My Eyez See Your Future’
Marina Herlop ‘Pripyat’
Dick Dent ‘Decadence’
Alexia Avina ‘A Little Older’
Beyonce ‘RENAISSANCE’
Rachika Nayar ‘Heaven Come Crashing’
Savage Mansion ‘Golden Mountain, Here I Come’
Daphni ‘Cherry’
Earl Sweatshirt ‘SICK!’
Special Interest ‘Endure’
Lucrecia Dalt ‘¡Ay!’
Los Bitchos ‘Let The Festivities Begin!’
Death’s Dynamic Shroud ‘The Lunar Curtain’ 
PVA ‘BLUSH’
Billy Woods ‘Aethiopes’
Julia Jacklin ‘PRE PLEASURE’
Kelly Lee Owens ‘LP.8’
Digifae, Diana Starshine, Galen Tipton ‘Digifae’
Ben Salisbury & Geoff Barrow ‘Men’ OST
Rachael Dadd ‘Kaleidoscope’
The Big Moon ‘Here Is Everything’
Frankie Cosmos ‘Inner World Peace’
Sorry ‘Anywhere But Here’
Brockhampton ‘The Family’ & ‘TM’
Bill Callahan ‘YTI⅃AÆŽĐŻâ€™Â 
James Yorkston ‘The Songs And The Poems Of The Book Of The Gaels’
FLOHIO ‘Out Of Heart’
Michael Abels ‘Nope’ OST
Claire Rousay ‘Everything Perfect Is Already Here’
Matmos ‘Regards/Uktony dla Boguslaw Schaeffer’
Working Men’s Club ‘Fear Fear’
Yama Warashi ‘Crispy Moon’
Little Simz ‘No Thank You’
Batu ‘Opal’
Dana Gavanski ‘When It Comes’
Kelan ‘Downtown’
Blanck Mass ‘GAZZA’ OST 
Blanck Mass ‘Ted K’ OST
Big Thief ‘Dragon New Warm Mountain I Believe In You’
NANORAY ‘Digimaiden’
Tirzah ‘Highgrade’
Franco Franco ‘Solo Fiori’
SZA ‘SOS’
Hot Chip ‘Freakout / Release’
Hyd ‘Clearing’
Max Tundra ‘Remixtape’
Beach House ‘Once Twice Melody’
Soccer Mommy ‘Sometimes, Forever’
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THE TOP 50 ALBUMS OF 2022
50. Caroline ‘Caroline’
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49. Alvvays ‘Blue Rev’
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48. Claire Rousay & More Eaze ‘Never Stop Texting Me’
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47. The Weeknd ‘Dawn FM’
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46. Lambchop ‘The Bible’
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45. Katy J Pearson ‘Sound Of The Morning’
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44. Scalping ‘Void’
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43. Wesley Gonzalez ‘Wax Limousine’
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42. Perfume Genius ‘Ugly Season’
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41. Group Listening ‘Clarinet & Piano: Selected Works, Vol.2’
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40. Tim Heidecker ‘High School’
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39. Bas Jan ‘Baby U Know’
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38. Crack Cloud ‘Tough Baby’
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37. Saya Gray ‘19 Masters’
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36. Sarahsson ‘The Horgenaith’
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35. SAULT ‘Air’
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34. Nilufer Yanya ‘Painless’
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33. Wet Leg ‘Wet Leg’
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32. Bjork ‘Fossora’
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31. Coby Sey ‘Conduit’
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30. Spiritualized ‘Everything Was Beautiful’
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29. Let’s Eat Grandma ‘Two Ribbons’
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28. Panoram ‘Acrobatic Thoughts’
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27. Wojciech Rusin ‘Syphon’
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26. Aldous Harding ‘Warm Chris’
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25. Alex G ‘God Save The Animals’
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24. Angel Olsen ‘Big Time’
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23. Pictish Trail ‘Island Family’
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22. Pusha T ‘It’s Almost Dry’
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21. Charli XCX ‘Crash’
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20. Hudson Mohawke ‘Cry Sugar’
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19. Sudan Archives ‘Natural Brown Prom Queen’
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18. Rosalia ‘Motomami’
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17. Panda Bear & Sonic Boom ‘Reset’
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16. Cate Le Bon ‘Pompeii’
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15. Shygirl ‘Nymph’
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14. Black Country, New Road ‘Ants From Up There’
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13. Self Esteem ‘Prima Facie’ OST
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12. Animal Collective ‘Time Skiffs’
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11. Kendrick Lamar ‘Mr. Morale & The Big Steppers’
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10.  Arctic Monkeys ‘The Car’
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9. FKA Twigs ‘Caprisongs’ 
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8. Alabaster DePlume ‘GOLD’
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7. Dry Cleaning ‘Stumpwork’
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6. Death’s Dynamic Shroud ‘Darklife’
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5. Weyes Blood ‘And In The Darkness, Hearts Aglow’
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4. Charlotte Adigery & Bolis Pupul ‘Topical Dancer’
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3. Black Midi ‘Hellfire’
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2. Richard Dawson ‘The Ruby Cord’
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1. Jockstrap ‘I Love You Jennifer B’
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utopiedujour · 6 years ago
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La Quinzaine LittĂ©raire, N° 1206, « TU AURAS CESSÉ DE GAGNER TON PAIN À LA SUEUR DE TON FRONT », le 16 dĂ©cembre 2018
Ouvert aux commentaires.
La seconde de mes chroniques mensuelles pour
« Tu auras cessé de gagner ton pain à la sueur de ton front » :
« Player Piano », le premier roman de l’auteur amĂ©ricain Kurt Vonnegut Jr. fut publiĂ© par Scribner en 1952. ÉtiquetĂ© « science-fiction » par la critique maigrelette qu’il suscita Ă  sa parution (« Je parle bien d’aujourd’hui », s’insurgea alors l’auteur), l’ouvrage se vendit mal.
La renommĂ©e ne viendrait Ă  Kurt Vonnegut (1922-2007) que dix-sept ans plus tard, en 1969, quand Slaughterhouse 5 or the Children’s Crusade serait, lui, un succĂšs de librairie assurant la gloire de son auteur. Vonnegut rapporte lĂ , sur le mode du dĂ©sarroi et dans le style de la dĂ©rision, son aventure de prisonnier de guerre amĂ©ricain, capturĂ© lors de la bataille des Ardennes en dĂ©cembre 1944 et ne survivant au bombardement de Dresde, oĂč il a Ă©tĂ© emmenĂ©, que pour s’ĂȘtre enfermĂ© parmi les carcasses dans une chambre froide, au troisiĂšme sous-sol d’un abattoir. Le livre Ă©tait porteur du message pacifiste qu’attendait l’AmĂ©rique, tout spĂ©cialement sa jeunesse Ă©cƓurĂ©e par la guerre menĂ©e en son nom en Asie et dont elle Ă©tait Ă  la fois le bras armĂ© et la victime sacrificielle.
Si le titre de cet ouvrage fut traduit, conformĂ©ment Ă  l’usage, en Abattoir 5 ou la Croisade des enfants, Player Piano subit, vingt-trois ans aprĂšs sa publication, l’avanie d’ĂȘtre appelé Le Pianiste dĂ©chaĂźnĂ©. IncongruitĂ© inexplicable – car il n’est question nulle part dans le roman d’un pianiste, a fortiori dĂ©chaĂźnĂ© – due sans doute Ă  une confusion dans le chef de la traductrice entre « piano player », ce qui veut dire « pianiste », et « player piano », le nom en anglais du « piano mĂ©canique ».
Cet automate rĂ©jouissant apparaĂźt bien dans le roman en tant que symbole mĂȘme du monde nouveau dĂ©crit par Vonnegut et dont il entend dĂ©voiler la nature cachĂ©e aux yeux Ă©berluĂ©s de lecteurs au nez toujours chaussĂ© de lunettes aux verres devenus dĂ©formants, car reliques d’un autre Ăąge.
La scĂšne se dĂ©roule dans un bar oĂč s’encanaille le hĂ©ros du roman, Paul Proteus, transgressant par sa prĂ©sence en ces lieux la sĂ©paration implicite mais devenue irrĂ©versible entre ceux qui ont Ă©tĂ© irrĂ©mĂ©diablement remplacĂ©s par la machine et ceux qui travaillent encore au titre de ses servants : ses instructeurs et superviseurs.
Bien que Proteus soit l’un des ultimes barons d’un univers quasi entiĂšrement mĂ©canisĂ©, adepte attardĂ© de l’antique fiertĂ© de l’ouvrage bien faite, son cƓur continue de « battre Ă  gauche ». Il ne peut ainsi s’empĂȘcher de se frotter aux travailleurs de jadis, devenus des dĂ©sƓuvrĂ©s sans lendemain.
Au moment oĂč le projecteur se tourne vers le piano mĂ©canique, Proteus, accoudĂ© au comptoir, vient d’ĂȘtre reconnu par un vieux de la vieille qui l’apostrophe et qui oscille entre l’admiration qu’il porte Ă  un vainqueur du nouveau monde automatisĂ© et le ressentiment qu’il Ă©prouve envers un complice de l’avĂšnement d’une sociĂ©tĂ© fracturĂ©e en deux secteurs dĂ©sormais sĂ©parĂ©s par un gouffre. Le vieux s’avisant de quĂ©mander du boulot pour l’un de ses fils, Proteus, dans ses petits souliers, improvise, cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment une voie de sortie :
« “Il devrait peut-ĂȘtre se faire dĂ©panneur.”
L’homme fit entendre un rĂąle. DĂ©couragĂ©, il se tassa. “Du dĂ©pannage. Entreprise de dĂ©pannage, soupira-t-il, combien de boĂźtes de dĂ©pannage une ville comme la nĂŽtre peut-elle compter, hein ? Une boĂźte de dĂ©pannage, mais oui, pourquoi pas ? J’allais en ouvrir une quand on m’a virĂ©. Et Joe aussi allait en ouvrir une, et Sam, et Alf, lui aussi. Nous nous dĂ©brouillons bien tous avec nos mains, et c’est pour ça que nous ouvrirons des boĂźtes de dĂ©pannage. Un rĂ©parateur par ustensile cassĂ© dans la ville. Et pendant ce temps-lĂ , nos femmes deviendront couturiĂšres : une couturiĂšre par femme dans notre ville.” »
Sur quoi le vieillard se dirige vers le piano mĂ©canique qui se trouve lĂ  et, glissant une piĂšce dans la fente, il dit : « De la musique ! » Et commentant la maniĂšre dont les touches se meuvent d’elles-mĂȘmes : « Regardez ! regardez ces deux-lĂ  qui montent et qui descendent, Docteur ! Juste comme si un type mettait son doigt. Regardez comme elles bougent ! »
Et, la musique s’étant tue : « Ça vous donne la chair de poule, pas vrai, Docteur ? de voir ces touches qui montent et qui descendent ? C’est presque comme si on devinait lĂ  un fantĂŽme jouant de tout son cƓur ! »
Ce thĂšme des salariĂ©s d’autrefois, dĂ©sormais laissĂ©s pour compte, sera repris dans les livres que Vonnegut Ă©crira par la suite sous la forme gĂ©nĂ©rique du mĂ©pris qu’éprouvent ceux qui travaillent pour ceux qui ne le font pas ou qui ont cessĂ© de le faire. Du moins quand ces derniers sont pauvres, le riche oisif ayant toujours suscitĂ© – sauf en de rares Ă©poques d’esprit rebelle – l’admiration respectueuse. Vonnegut offrira Ă  ce mĂ©pris une ascendance inattendue pour nous qui ne sommes pas du Nouveau Monde : ce serait celui qu’éprouve le travailleur libre envers le travailleur asservi, dont la protestation devant son sort se manifeste par la rĂ©sistance passive, la volontĂ© d’en faire le moins possible : l’esclave enlevĂ© autrefois de sa patrie, l’Afrique. « La terreur, la culpabilitĂ© et la haine que ressentent les Blancs pour les descendants des victimes d’un crime incroyable que nous avons commis il n’y a pas si longtemps : l’esclavage humain », dira-t-il lors d’un entretien en 1973.
Anthropologue de formation, Vonnegut jeta sur son pays le regard d’un hĂ©rĂ©tique, dynamitant ses mythes les plus chers, comme Ă  l’accoutumĂ©e aussi les plus complaisants, tel celui du sans-travail comme mauvaise herbe ne devant s’en prendre qu’à lui-mĂȘme, thĂšme aujourd’hui repris dans de fameux propos : « Du travail ? Je traverse la rue et je vous en trouve ! », Ă©cho persistant d’une mĂ©morable brioche. Mais il alla plus loin encore : de ces addictions de toutes sortes dont on nous dit qu’elles sont l’aboutissement de calamiteux choix personnels ou, plus charitablement, qu’elles sont l’effet d’une maladie, Vonnegut affirme qu’elles n’ont qu’une seule cause : elles sont le fruit des inĂ©galitĂ©s, et la concentration de la richesse les rĂ©pand. Voici ce qu’il en dit dans le mĂȘme entretien de 1973 :
« Eh bien, des milliers de gens dans nos sociĂ©tĂ©s ont dĂ©couvert qu’ils Ă©taient trop stupides, trop peu attirants ou trop ignorants pour s’élever dans la sociĂ©tĂ©. Ils ont pris conscience qu’ils n’arriveraient jamais Ă  avoir une belle bagnole, une belle maison ou un bon boulot. Car ce n’est pas donnĂ© Ă  tout le monde, n’est-ce pas ? Il faut ĂȘtre trĂšs aimable. Il faut avoir belle mine. Il faut avoir des relations. Et ils ont rĂ©alisĂ© que si vous ĂȘtes perdant, si vous ne vous Ă©levez pas dans notre sociĂ©tĂ©, vous vivrez au sein d’une grande laideur, et que la police cherchera Ă  vous y ramener chaque fois que vous tenterez d’y Ă©chapper. [
] Alors, que faire ? On peut changer son esprit. On peut changer ce qui se passe Ă  l’intĂ©rieur. [
] Et cela me frappe comme Ă©tant Ă  la fois atroce et risible que nous partagions dans notre culture cette attente qu’un homme soit toujours capable de rĂ©soudre ses problĂšmes. Il y a ce prĂ©supposĂ© qu’avec un petit peu plus d’énergie, en Ă©tant un peu plus combatif, le problĂšme pourra toujours ĂȘtre rĂ©solu. »
La violence de tels propos n’empĂȘchera cependant pas Vonnegut, dans une nouvelle de 1961 intitulĂ©e « Harrison Bergeron », de ridiculiser une sociĂ©tĂ© qui tenterait d’éliminer toutes les formes d’inĂ©galitĂ©s en imposant un handicap Ă  quiconque dĂ©collerait du niveau standard : enlaidissant dĂ©libĂ©rĂ©ment les plus beaux en leur faisant porter un masque de « personne ordinaire », alourdissant les ballerines les plus gracieuses de sacs de chevrotines ou vrillant le cerveau des plus intelligents par des sons inopportuns en vue d’interrompre le cours de leurs raisonnements trop brillants. Cette satire offrira Ă  Vonnegut l’occasion de confirmer la thĂšse Ă©minemment pessimiste qui fit sa renommĂ©e : Ă  la plupart des problĂšmes auxquels la condition humaine est confrontĂ©e, il n’existe dĂ©cidĂ©ment aucune solution.
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dusudaunord · 6 years ago
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Top 10 des locations les plus insolites sur Airbnb en France
Zoom sur Airbnb
Depuis sa crĂ©ation en 2007, suivie d’une croissance exponentielle outrageante, la plateforme de rĂ©servations en ligne de meublĂ©s de tourisme Airbnb recensait 140 millions de clients Ă  travers le monde en 2017. La France s’est rapidement positionnĂ©e en seconde position du nombre de rĂ©servations aprĂšs les États-Unis, Paris Ă©tant devenue la premiĂšre destination europĂ©enne.
Airbnb face Ă  la concurrence
Airbnb a bousculĂ© les habitudes de consommation, obligeant les plateformes existantes Ă  se renouveler, se dĂ©marquer, ou disparaĂźtre. Par exemple, la plateforme « GĂźtes de France » a bien su exploiter les faiblesses d’Airbnb en exploitant sa Charte de QualitĂ©, en crĂ©ant la marque « City Break » pour dĂ©velopper les meublĂ©s de tourisme en centre-ville, mais surtout en renforçant son rĂ©seau solide de propriĂ©taires passionnĂ©s par leur mĂ©tier. En effet, selon une enquĂȘte parue en juin 2018[i], 80 % des locataires recommandent GĂźtes de France, loin devant ses concurrents (hors Airbnb). MĂȘme si le secteur hĂŽtelier se plaint rĂ©guliĂšrement de la concurrence jugĂ©e dĂ©loyale d’Airbnb, les chiffres contredisent cette rumeur. L’industrie hĂŽteliĂšre, toutes gammes confondues, a enregistrĂ© en 2017 une hausse de 4 % par rapport Ă  2016, dont 8 % pour l’hĂŽtellerie Parisienne[ii].
Airbnb : Agitateur complĂ©mentaire du secteur de l’hĂ©bergement professionnel
Nous pouvons donc conclure qu’Airbnb a plutĂŽt un rĂŽle d’agitateur complĂ©mentaire que de concurrent direct des plateformes existantes, rĂ©pondant ainsi Ă  un besoin « d’uberisation » du secteur du tourisme hĂŽtelier. Parmi les locations Airbnb en France, nous avons sĂ©lectionnĂ© pour vous quelques pĂ©pites insolites, qui ne vous laisseront pas indiffĂ©rents !
Les insolites d’Airbnb en France
1. Une Yourte en Savoie dans les Bauges
Profitez d’une vue exceptionnelle en pleine montagne, et dormez dans une Yourte mongole Ă  partir de 70 € par nuit. DĂ©paysement assuré !
2. Penthouse avec vue sur la Tour Eiffel
Qui n’a pas rĂȘvĂ© d’une vue panoramique au calme sur la Tour Eiffel, le SacrĂ©-CƓur et le PanthĂ©on, tout en prenant un bain ou en dĂ©jeunant sur une terrasse ensoleillĂ©e ? Françoise vous fait rĂ©aliser ce rĂȘve Ă  bord de son appartement chic et moderne Ă  partir de 300 € par nuit.
3. Piscine, jacuzzi et plage privée
Passez un sĂ©jour de rĂȘve Ă  ThĂ©oule-sur-Mer en profitant d’une maison superbe face Ă  la mer, avec une piscine privĂ©e, un jacuzzi et l’accĂšs direct Ă  deux plages privĂ©es. Le tout pour une nuit Ă  partir de 95 € par nuit.
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Dormez dans un ancien moulin Ă  eau rĂ©novĂ© au cƓur du PĂ©rigord noir Ă  proximitĂ© de Sarlat, profitez de la vue sur le chĂąteau des Milandes, de la piscine en goutte d’eau, des plages de la Dordogne et d’un cadre de verdure exceptionnel. C’est l’accueil rĂ©putĂ© du Sud-Ouest de la France Ă  partir de 140 € la nuit.
5. VĂ©ritable chĂąteau bordelais au cƓur d’un vignoble
Pour les amateurs de vins fuyant le stress des grandes villes, situĂ© entre Saint-Émilion et Pomerol, profitez du merveilleux ChĂąteau Giacomo Casanova ainsi que son cĂ©lĂšbre vignoble et sa piscine. Un sĂ©jour zen en harmonie avec la nature et la belle pierre, Ă  partir de 400 € la nuit.
6. Chalet au pied du lac de Tignes
Si vous aimez la montagne, les lacs et les belles maisons en bois, c’est par ici ! SituĂ© en accĂšs direct du lac de Tignes, ce somptueux chalet sera idĂ©al pour des retrouvailles entre amis ou pour profiter d’un sĂ©jour de rĂȘve avec un paysage exceptionnel ! À rĂ©server aussi bien l’étĂ© que l’hiver Ă  partir de 550 € par nuit/p.
7. SĂ©jour nature au bord de l’ocĂ©an
Vous ĂȘtes amateurs d’habitat Ă©cologique, de surf et de vue sur la mer ? Vous ĂȘtes au bon endroit, avec cette petite maison en bois en Bretagne, ses toilettes sĂšches et sa vue panoramique sur l’ocĂ©an. Profitez-en Ă  partir de 30 € la nuitĂ©e.
8. Moulin-Ă -vent en Charente
La vieille pierre, les moulins et la nature vous font vibrer ? Vous serez comblĂ©s sous le toit de ce merveilleux moulin-Ă -vent rĂ©novĂ© par Claude pour vous offrir un sĂ©jour de charme au cƓur de la nature, avec une belle terrasse panoramique pour profiter de somptueux couchers de soleil. À rĂ©server sans modĂ©ration Ă  partir de 85 € la nuit.
9. Cabane perchée dans les arbres avec vue sur les Pyrénées
Dormir sous la canopĂ©e au creux d’une cabane confortable dans les arbres, profiter de la vue exceptionnelle et panoramique sur la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es, puis se baigner dans le spa. En bref, le rĂȘve absolu pour tous les amoureux de nature et de dĂ©couvertes de lieux insolites ! Tout cela Ă  partir de 188 € la nuit.
10. Roulotte de berger et village médiéval
Dormez dans une petite roulotte de berger Ă  deux pas du parc naturel rĂ©gional du Morvan, dans la campagne Bourguignonne, et profitez d’un Ă©crin de nature Ă  deux pas du village mĂ©diĂ©val de Mont-Saint-Jean. SĂ©jour dĂ©paysant loin des grandes agglomĂ©rations Ă  partir de seulement 50 € par nuit.
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