#14Juin
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francepittoresque · 6 months ago
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14 juin 1791 : loi Isaac Le Chapelier proscrivant les organisations ouvrières ➽ http://bit.ly/Loi-Le-Chapelier La loi des 2-17 mars 1791, qui supprimait les corporations, avait eu pour effet immédiat de mécontenter gravement le haut commerce et de susciter dans le bas peuple des métiers une vive agitation
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abdoubellaaj · 1 year ago
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an-awkward-tangerine · 4 years ago
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SARAH HEGAZI était une femme lesbienne Égyptienne, morte hier (le 14 Juin 2020). Elle s'est suicidée, ne supportant plus de vivre dans le trauma des tortures subies pour avoir osé porter un drapeau arc-en-ciel. En ce mois de la Pride, rappelons que la haine des homosexuels tue encore. L'attirance pour le même sexe ne mérite pas cette haine. Ses derniers mots : "A mes frères et sœurs - J'ai essayé de trouver la rédemption mais j'ai échoué, pardonnez moi A mes amis - L'expérience était difficile et je suis trop faible pour résister, pardonnez moi. Au monde - Tu as été terriblement cruel, mais je pardonne."
Sur sa page Wikipédia, il est noté qu’elle est “queer”. Ne faites pas ça, s’il vous plaît. Elle était lesbienne, et n’aurait sans doute pas apprécié d’être décrite avec un mot qui dénote tant de violence, elle qui a été torturée pour sa sexualité.
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pascal-bernheim · 5 years ago
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Comment se faire lyncher sur les rézossocios, première et dernière leçon.
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moskitoselecta-blog · 5 years ago
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#14juin #mix #vinyls #rouen #lecôcoonbar #musique #worldwide #soul #funk #reggae #rumba #rap #caraibes (à Rouen, France) https://www.instagram.com/p/ByRuxUyCh8I/?igshid=eha1u7o4g4ub
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herji · 6 years ago
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Ma dernière Une de Vivre Ensemble à propos des femmes migrantes, dans un nouveau style plus arty 🤩
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sylla-arouna · 6 years ago
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Positive Ta Vie Tu trouveras la vie vraiment belle lorsque tu apprendra à saluer au lieu d'ignorer , à parler au lieu de crier , à sourire au lieu d'être triste , et à aimer au lieu de détester juste vs souhaite une très belle fête de ramadan comme tjr je vs love et je vs kiff bon journée. #fetederamadan #jeudi #14juin #comme #tjt #love #kiff #tecno #tecnoj8
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bienvenuechezvero · 6 years ago
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🎀 ᗷ-ↁᗩᎩ 🎀 Aujourd'hui c'est mon anniversaire et l'article que j'ai publié aujourd'hui sur le blog ne pouvait pas mieux tomber : j’ai soufflé ma bougie. Oui mais pas n’importe quelle bougie : My Jolie Candle au parfum linge frais. C’est vraiment la bougie parfaite pour un anniversaire car dedans se cache une jolie surprise :  un magnifique bijou Swarovski®. Je vous dévoile tout sur le blog (lien dans ma bio #anniversaire #14juin #birthday #june14 #candle #joliecandle #candle #bougie #parfum #cadeau #swarovski #blog @myjoliecandle @swarovski #produitoffert #surprise (à Metz, France)
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christophe76460 · 2 years ago
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En ce mardi 14Juin, jour de grâce, jour de joie,💐
🙏Que l'Éternel te bénisse et te protège!
🙏 Que l'Éternel te regarde avec bonté! Et qu'il te fasse grâce!
🙏 Que l'Éternel veille sur toi et t'accorde la paix!
Nombre 6, 24-26.
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katzjohan · 4 years ago
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Création de divers supports imprimés pour la grève des femmes du 14 juin 2019
#14juin #feminisme #graphisme #encours
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francepittoresque · 1 year ago
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14 juin 1791 : loi Isaac Le Chapelier proscrivant les organisations ouvrières ➽ http://bit.ly/Loi-Le-Chapelier La loi des 2-17 mars 1791, qui supprimait les corporations, avait eu pour effet immédiat de mécontenter gravement le haut commerce et de susciter dans le bas peuple des métiers une vive agitation
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leprixquilfaut · 4 years ago
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@eudoxieyao_2 En un prix qu'il faut elle vous souhaites un bon weekend a tout ces BB😍💋 🔥 Eeeeepka les fanatiques de Eudoxie yao n'oubliez pas c'est le dimanche 14juin son anniversaire donc on ce coince https://www.instagram.com/p/CBV1CvsJ-Qd/?igshid=155u2tq1sw698
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ghervier · 7 years ago
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Et maintenant Donald Trump
Et maintenant Donald Trump
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D’après un article du Washington Post publié mercredi 14juin, Donald Trump est désormais sous investigation par le conseiller spécial Robert Mueller. La raison est de savoir si le président a fait obstruction de justice.
L’écheveau est déroulé petit à petit. La question de savoir s’il y a eu collusion entre l’équipe de campagne de Trump et des officiels russes en toujours en cours. C’est…
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pascal-bernheim · 5 years ago
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> MIRUNA COCA-COZMA FRÉQUENCE FEMINISTA Place Sainte-Françoise, Lausanne (CH) 14 juin 2019 > #14juin #grevedesfemmes https://www.instagram.com/p/BysR9YSoVPw/?igshid=1tzdenvt8j54v
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chaquejoursonpoeme · 7 years ago
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Hélène De Beauvoir
Hélène de Beauvoir, cette sœur que Simone jugeait sévèrement https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180418.OBS5405/helene-de-beauvoir-cette-soeur-que-simone-jugeait-severement.html Simone de Beauvoir jugeait "mauvaise" la peinture de sa sœur Hélène, dont on peut voir, en Alsace, les tableaux cosmopolites. Visite. Par Bernard Genies Publié le 29 avril 2018 à 08h57
Pour l'état civil, elle s'appelait Henriette Hélène Bertrand de Beauvoir. Elle n'aimait pas son premier prénom, elle préférait le second. Pour ses proches, elle était Poupette. Elle avait les cheveux blonds et les yeux bleu pâle quand ceux de Simone étaient bruns et bleu vif. Peintre discrète, elle vécut dans l'ombre de sa sœur aînée. Aujourd'hui, près de Strasbourg, le musée Wurth lui consacre une exposition. Le lieu ne doit rien au hasard: Hélène de Beauvoir (1910-2001) est une enfant du pays. Elle habita une quarantaine d'années une ancienne ferme rénovée du village de Goxwiller. Ce fut son dernier atelier. “Ce livre déshonore le mâle français”, ou les 50 ans du “Deuxième sexe” Toute sa vie elle a peint, dessiné, gravé. Elève d'une école d'art et de publicité à Paris, elle organisa sa première exposition en 1936, à la galerie Bongrand. Picasso vint faire un saut, il estima seulement son travail «original». La suite est plus compliquée. Hélène se marie avec Lionel de Roulet, un ancien élève de Jean-Paul Sartre devenu diplomate qu'elle va suivre au gré de ses postes au Portugal, en Autriche, au Maroc, en Italie. Dans chaque pays, elle développe un nouveau regard: le trait se libère (comme dans ses vues de Venise), la couleur structure l'architecture de ses compositions marocaines tandis que ses paysages montagneux semblent tourbillonner et que les silhouettes cubistes des skieurs paraissent happées par la neige virevoltante. Sa peinture devient manifeste L'auteur du «Deuxième Sexe» ne voit pas d'un bon œil le couple qu'elle forme avec Lionel de Roulet. Trop rangé, trop bourgeois. Hélène pourtant s'engage elle aussi. En avril 1971, comme Simone, elle signe le Manifeste des 343 publié dans «le Nouvel Observateur». Peu après son installation en Alsace, elle participe à Strasbourg à la fondation de SOS Femmes Solidarité, un foyer d'hébergement pour aider les femmes victimes de violence conjugale. Sa peinture devient alors manifeste. Des toiles comme «la Chasse aux sorcières est toujours ouverte» ou encore «Les femmes souffrent. Les hommes jugent» dénoncent les répressions dont les femmes sont les victimes, la silhouette inquiétante de juges drapés de rouge dominant des corps féminins nus. Elle s'implique dans les premières luttes écologiques: un tableau comme «les Mortifères» s'érigeant contre la menace des centrales nucléaires. Simone de Beauvoir, la scandaleuse Cette peinture rencontre-t-elle un écho? Hélène de Beauvoir ne fréquente guère le monde de l'art parisien. Mais elle expose dans des galeries aux Etats-Unis, en Europe – en Allemagne surtout. Le nom de sa sœur aînée et celui de Jean-Paul Sartre ont contribué à la diffusion de son œuvre. En 1975, ce dernier rédige une préface élogieuse du catalogue accompagnant une exposition des œuvres d'Hélène présentée à Brest. Après avoir souligné «l'exubérance heureuse» de ces tableaux, il conclut: Le peintre s'abandonne sans contrainte au plaisir de peindre et c'est pourquoi son œuvre, tout en convainquant, séduit.» Le mépris de Simone Mais le ciel va se noircir. Après la mort de Simone de Beauvoir, la publication chez Gallimard de ses lettres à Sartre (en 1990) puis de celles à Nelson Algren (en 1997) va sidérer Hélène. Elle y découvre le mépris que sa grande sœur portait à son travail. Un extrait parmi d'autres: Séance sinistre au Salon de Mai avec ma sœur et de Roulet ; il s'agissait de me prouver que les autres peintres de son âge sont aussi mauvais qu'elle – c'est presque vrai !» Pour Claudine Monteil, amie de Simone et d'Hélène, auteur des «Sœurs Beauvoir» (Editions 1), ce coup de poignard peut s'expliquer: Simone, tout comme Sartre, portait un regard très critique sur les autres. Dans une certaine mesure, elle protégeait sa sœur et elle l'a aidée mais à condition qu'elle reste Poupette.» "Nous nous sommes choisies" : Simone de Beauvoir racontée par sa fille D'Hélène, Claudine Monteil veut garder le souvenir d'une femme «pleine d'humour, très drôle, chaleureuse». Elle entend encore le rire des deux femmes quand elles se parlaient. Elles riaient. Forcément, elles étaient vivantes. Bernard Géniès
Hélène de Beauvoir, Musée Wurth, Erstein (67) ; 03-88-64-74-84. Jusqu'au 9 septembre. Paru dans "L'OBS" du 26 avril 2018.
"Nous nous sommes choisies" : Simone de Beauvoir racontée par sa fille
La boîte à bouquins de Forestier : Nelson Algren castagne les bien-pensants Littérature : les femmes contre-attaquent “Ce livre déshonore le mâle français”, ou les 50 ans du “Deuxième sexe” Le 14 avril 1986 mourait Simone de Beauvoir. Que reste-t-il de ses idées? En 1999, un colloque international avait examiné son livre-culte. L'occasion d'analyser les contradictions du féminisme au temps de Lara Croft. Reportage. Par Fabrice Pliskin Publié le 18 février 1999 Dans l'auditoire, vous êtes le seul homme. Assis sur l'un des deux cent vingt-cinq fauteuils jaunes de l'amphithéâtre Henri-Poincaré, au ministère de l'Education et de la Recherche, vous parcourez les gradins d'un oeil languissamment hétérocentré. Le colloque du cinquantenaire du «Deuxième Sexe» de Simone de Beauvoir, organisé par la sociologue Christine Delphy et l'historienne Sylvie Chaperon, regorge de monde. Celles et ceux qui se représenteraient encore «la féministe» sous les traits d'une harpie manquent d'imagination: ils doivent croire aussi que tous les juifs ressemblent à Banania et tous les Noirs à Shylock (à moins que ce ne soit le contraire). Vous apercevez une Iranienne voilée, une journaliste palestinienne en tailleur, la traductrice japonaise du «Deuxième Sexe», deux ou trois sosies de Mrs Doubtfire. Devant vous, il y a quatre Suissesses romandes en chandail. Elles appartiennent au collectif féministe dit «du 14juin». «C'est le genre de fauteuil, une fois qu'on est dedans on ne peut plus se relever», dit l'une de ces activistes. "L'hétérosexualité, ce douloureux problème" Près de vous, il y a une universitaire nigériane en boubou chic. Au Nigeria, le «Deuxième Sexe» est introuvable. Chioma Opara a acheté son exemplaire à Washington, dans la traduction américaine de H.M. Parshley (1953), qui traduit Noir par Negro, c'est-à-dire Nègre. «Il faudrait corriger cela pour que le livre circule mieux dans le tiers-monde», dit-elle. Vous saluez Marie-Hélène, une jeune normalienne en costume noir qui connaît Michel Foucault par cœur et prône un déconstructionnisme lesbien et sado-maso. Elle est membre du Zoo, une association queer qui organise actuellement un séminaire sur «l'hétérosexualité, ce douloureux problème». Elle vous a invité à un colloque, l'été prochain à Manchester, sur le thème «le sexe en dehors de la chambre à coucher» («Ça pourrait vous intéresser»). Puis vous tournez les yeux vers Christel, une étudiante de Paris-I, qui écrit une thèse sur «la représentation de la femme à travers la statuaire publique à Paris et à Londres depuis 1870». Durant la pause-café, elle vous a dit: «Je ne connais rien au féminisme, mais je trouve que les hommes pourraient quand même s'intéresser à Beauvoir. Ils ne sont pas venus à ce colloque. C'est vraiment dommage.» Politiquement, cette pénurie d'hommes vous navre. Narcissiquement, elle vous enchante. S'il n'en reste qu'un, vous serez celui-là. Votre conduite est héroïque. Vous hésitez. Serez-vous Schoelcher ou Schindler? Bondirez-vous à la tribune pour vous écrier en paraphrasant Kafka: «Moi, un homme? Pouah! Qu'ai-je de commun avec les hommes, moi qui n'ai rien de commun avec moi-même?» Vous êtes ivre de coquetterie, mais tout à coup, un soupçon, une bouffée d'hystérie, ne serait-ce pas un autre homme au bout de la rangée? Fausse alerte. C'est une femme. Vous voilà rassuré: vous serez bien la plus belle pour aller danser ce soir. "Nous avons atteint les limites de l'abject" « Ce livre déshonore le mâle français» (Albert Camus). «Nous avons atteint les limites de l'abject. C'est l'ipéca qu'on nous ingurgitait quand nous étions enfants, pour nous faire vomir» (François Mauriac). «C'est la basse description graveleuse, l'ordure qui soulève le coeur» (Jean Kanapa). A sa parution en 1949, cinq ans après l'octroi du droit de vote aux femmes, «le Deuxième Sexe» effarouche tout le monde politique, de la droite à la gauche communiste. On fait de Beauvoir un vagin pensant, «une pauvre fille névrosée, mal baisée, glacée» («la Force des choses»). La critique de l'oeuvre devient une critique de la femme. Délaissant superbement l'enquête psycho-paparazzo, le colloque a d'abord identifié les sources politiques et philosophiques des réflexions de Simone: «An American Dilemma», de Gunnar Myrdal (1944) (un ouvrage pionnier sur le racisme anti-Noirs aux Etats-Unis), «Black Boy» (1945), du romancier américain noir Richard Wright, Merleau-Ponty, Levinas, et le fonds commun philosophique des années 30-40: Hegel version Kojève, Husserl, Heidegger. A l'heure où les sénateurs s'opposaient au texte sur la parité homme-femme au Parlement, le colloque causait Dasein et Mitsein, au risque, parfois, de décevoir certaines militantes. "L'absurde fécondité des femmes" Autre axe du colloque: la réception de l'œuvre. Ce que la France maternaliste de 1949 reproche à l'écrivain au turban, c'est d'abord sa critique de la maternité. L'historienne Jacqueline Martin a analysé le statut politique de la mère au foyer dans les années 40. En mars 1941, le gouvernement de Vichy crée l'allocation de salaire unique pour inciter les mères et les femmes mariées de toutes conditions à demeurer chez elles. En 1947, cette allocation de salaire unique (s'ajoutant aux allocations familiales) représente 90% d'un salaire d'ouvrière pour une famille de deux enfants et 150% pour une famille de trois enfants. L'hostilité de Beauvoir à l'idée d'enfantement répond à la propagande «maternaliste» des associations catholiques comme l'Union féminine civique et sociale et sa filiale la Ligue de la Mère au Foyer. Faut-il rappeler que, dès 1941, la fête des Mères (fondée en 1926) devient une fête nationale? Beauvoir commence son chapitre «La mère» par dix pages sur l'avortement. Elle évoque «l'absurde fécondité des femmes». «Engendrer, allaiter ne sont pas des activités, ce sont des fonctions naturelles; aucun projet n'y est engagé.» Avec la ménopause, enfin, «la femme se trouve délivrée des servitudes de la femelle». Plutôt que de déchiffrer dans ces paroles les égarements d'une «névrose» ou d'une ��misogynie», il faut y voir une méthode destinée à ébranler une fausse et immémoriale évidence: féminité =maternité (Takako Inoué, l'auteur de la deuxième traduction japonaise du «Deuxième Sexe», remarque que le premier traducteur -1954 - avait, par endroits, traduit féminité par maternité). Nique la mère Comme Pascal et son «Je ne souffrirai pas qu'il repose», Beauvoir n'écrit pas pour s'exprimer ni s'avouer mais pour convaincre son lecteur. Elle veut troubler notre sommeil naturaliste. Nique la mère. Beauvoir est la Lara Croft de l'anti-physis, la Spice Girl de l'arrachement au biologisme. «Rupture épistémologique inachevée» (Françoise Armengaud)? «Scories essentialistes» (Sylvie Chaperon)? Sans doute. Mais, en dissociant la femme de la mère, Beauvoir n'accomplit-elle pas une révolution copernicienne comparable, en fait de puissance et d'amplitude, à celle de Freud? Féminité = maternité. Cinquante ans après, cette grossière équation nous fait pouffer, nous autres, mutants aux âmes siliconées. Pour nous, Beauvoir est «dépassée». Puis nous allumons la télé et, entre deux manifestations anti-Pacs, nous regardons «Ally McBeal», la série la plus populaire des Etats-Unis. Son héroïne, une avocate célibataire de 28 ans, ne porte point de turban mais une minijupe. Elle est sans cesse harcelée par un bébé dansant virtuel en 3D qui chante «bouba yaga! bouba yaga!», métaphore de son «horloge biologique». Le naturalisme revient au galop. Critiquant Beauvoir, la philosophe Sylviane Agacinski (au colloque, il était furieusement tendance de l'appeler «Mme Jospin» pour conclure: en France, que diable, le féminisme ne se réduit pas à un débat entre «Mme Jospin» et «Mme Badinter»), Agacinski, donc, soutient que «la paternité ou la maternité sont peut-être les épreuves décisives de la différence des sexes, et il n'est pas sûr qu'il y en ait d'autres». Traduisez: bouba yaga. A quoi la sociologue canadienne Marie-Blanche Tahon réplique à la tribune: «C'est l'état civil qui institue la différence sexuelle, sans référence immédiate à la paternité ou à la maternité.» "Pourquoi ne pas avoir invité Judith Butler?" Un matin de colloque, au ministère de la Recherche, vous croisez dans un couloir une des deux organisatrices du Cinquantenaire, Christine Delphy, avec son petit sac à dos noir sur l'épaule. Voilà plusieurs jours que vous entendez le nom de l'Américaine Judith Butler dans les communications. C'est l'auteur le plus cité après Beauvoir. Vous demandez d'une voix stridente: «Pourquoi ne pas avoir invité Butler?» Christine Delphy, rédactrice en chef de «Nouvelles Questions féministes», vous regarde. Elle semble harassée. On la comprend. Hier soir, c'était le «bal du deuxième sexe» au Tango, une discothèque interdite aux «hétéros homophobes». Comme vous, elle a dansé comme une folle jusqu'à l'aube sur Diana Ross et Cheb Mami. «Butler, dit-elle, nous ne l'apprécions pas.» Christine Delphy tourne les talons. Vous la poursuivez: «Mais pourquoi donc? Répondez-moi, je vous en supplie! - Butler prône la multiplication des genres, nous voulons leur disparition.» Explications. Pour Butler, auteur queer de «Gender Trouble», le sexe (officiellement anatomique) comme le genre (culturel) sont des rôles construits socialement et performativement (dire «c'est une fille» à la naissance d'un enfant fait de lui une fille). Il faut subvertir le binarisme hétérosexuel en multipliant et en fluidifiant les genres (drag queen, drag king, «gouine», «gouin»...). L'hétérosexualité devient ainsi une coutume sexuelle parmi d'autres. Insuffisant, selon l'universitaire britannique Stevi Jackson, car, loin d'être fondée par elle, c'est la domination patriarcale qui fonde la différence des sexes. La notion même de genre procède de l'oppression de la femme par l'homme. Véritable fête de l'intellect, ce colloque vivace, joyeux, contradictoire et dense s'achève sur un exercice d'utopie: imaginons un monde sans genre, sans distinction entre homme et femme, entre hétérosexualité et homosexualité. Salves d'applaudissements. Les deux organisatrices, Christine Delphy et Sylvie Chaperon, montent à la tribune. A chacune, on offre un gros bouquet de fleurs. Comme disent les antiféministes, il y a des choses qui ne changeront jamais dans notre beau pays. Fabrice Pliskin
Simone, la scandaleuse TOUS FÉMINISTES. Qui se cachait vraiment sous son austère turban? Enquête sur l'auteure du “Deuxième sexe”. Par Agathe Logeart et Aude Lancelin Publié le 05 novembre 2017 Cet article a été publié en 2008, année du centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir. Nous le republions dans le cadre de la semaine "Tous féministes" de BibliObs. La boîte attend, là, depuis si longtemps, sur ces étagères en fouillis. Une grosse boîte de carton marbré de noir et blanc. Il la prend délicatement entre ses mains, comme un trésor, et feuillette ces centaines de pages que personne d’autre que lui n’a jamais lues, couvertes d’une écriture penchée, pointue, presque indéchiffrable. Par-dessus son épaule on lit: «mon chéri», «mon amour», «mon mari». Elle signait «ta femme». Transporté des dizaines d’années en arrière, il n’est plus un vieux monsieur de 82 ans, rugueux, jaloux de ses souvenirs. Il n’est plus l’obsessionnel auteur de «Shoah», le farouche directeur des «Temps modernes». Il est un jeune homme de 27 ans, brun aux yeux bleus, grand, carré, puissant, qui rencontre une femme de 44 ans, «belle, bon sang qu’elle était belle !», et qui l’aura aimée, à sa façon, à leur façon, toute sa vie durant.
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eurozoom · 7 years ago
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#creepy le grand retour de #kurosawa est dans @telerama et au #cinema des le 14juin avec #eurozoom
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