#...et mourir de plaisir (Le Sang et la Rose)
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Blood and Roses (Et mourir de plaisir) (1960) Roger Vadim
September 15th 2024
#blood and roses#Et mourir de plaisir#1960#roger vadim#annette stroyberg#mel ferrer#elsa martinelli#Serge Marquand#René-Jean Chauffard#Nathalie Lafaurie#Carmilla Stroyberg#Marc Allégret#Gabriella Farinon#...et mourir de plaisir#...et mourir de plaisir (Le Sang et la Rose)#Le Sang et la Rose
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Your hosts encounter the 1960 "erotic horror" film ET MOURIR DE PLAISIR (LE SANG ET LA ROSE) aka AND DIE OF PLEASURE (BLOOD AND ROSES) from director Roger Vadim! But where's the horror? More importantly, where's the eroticism??
Context setting 00:00; Synopsis 34:02; Discussion 44:20; Ranking 1:10:42
#podcast#et mourir de plaisir#le sang el la rose#and die of pleasure#blood and roses#roger vadim#carmilla#sheridan le fanu#mel ferrer#elsa martinelli#rene-jean chauffer#marc allegret#annette vadim#annette stroyberg#claude brule#claude martin#raymond eger#claude renoir#victoria mercanton#jean prodromides#vampire#horror#dark fantasy#dark romance#romantic tragedy#SoundCloud
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🦇🩷BLOOD AND ROSES (1960)🩷🦇or Et Mourir de Plaisir (Le Sang et La Rose)
A French film Inspired by the novel Carmilla (as many of the movies on this list are). This movie involves the descendants of the Karnstein family, in particular it centers around Carmilla, who is jealous of the engagement between her best friend and her cousin (both of whom she is secretly in love with). She spends their engagement party moping around the family cemetery, when an accidental explosion caused by fireworks unearths the hidden tomb of her vampiric ancestor, Millarca, whose spirit then possesses her. This movie ends up being much more of a tragic romance than a horror movie as the story goes on, with Carmilla gradually losing her sense of self and time as she preys on the women of her household and distances herself further from her two loved ones. Overall this is a slow, moody, and beautifully shot movie that I would recommend even to someone who isn’t generally a vampire enjoyer.
second movie in my lesbian vampire illustration series :)
and you can buy this original here :)
#hannah’s lesbian vampires#inktober#inktober 2024#blood and roses#most of these are more like bisexual vampire movies tbh I just thought lesbian vampire theme sounded more fun. and I am a lesbo. we are all#holding hands anyway. us lesbians and bisexuals#also I love the trio in this so much. polyamory could have saved them
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Pour qu’on n’oublie JAMAIS Missak Manouchian et ses amis, Aragon poète, Ferré musicien.
Vous n'avez réclamé la gloire, ni les larmes Ni l'orgue, ni la prière aux agonisants 11 ans déjà, que cela passe vite 11 ans Vous vous étiez servis simplement de vos armes La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants L'affiche qui semblait une tache de sang Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants Avaient écrit sous vos photos "morts pour la France" Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre À la fin février pour vos derniers moments Et c'est alors que l'un de vous dit calmement "Bonheur à tous, bonheur à ceux qui vont survivre" "Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand"
Adieu la peine et le plaisir, adieu les roses Adieu la vie, adieu la lumière et le vent Marie-toi, sois heureuse et pense à moi souvent Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline Que la nature est belle et que le cœur me fend La justice viendra sur nos pas triomphants Ma Mélinée, ô mon amour, mon orpheline Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils étaient 20 et 3 quand les fusils fleurirent 20 et 3 qui donnaient leurs cœurs avant le temps 20 et 3 étrangers et nos frères pourtant 20 et 3 amoureux de vivre à en mourir 20 et 3 qui criaient la France en s'abattant
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VOUS N’AVEZ RÉCLAMÉ LA GLOIRE NI LES LARMES NI L’ORGUE NI LA PRIÈRE AUX AGONISANTS ONZE DÉJÀ QUE CELA PASSE VITE ONZE ANS VOUS VOUS ÉTIEZ SIMPLEMENT SERVIS DE VOS ARMES LA MORT N’EBLOUIT PAS LES YEUX DES PARTISANS VOUS AVIEZ VOS PORTRAITS SUR LES MURS DE NOS VILLES NOIRS DE BARBES HIRSUTES MENAÇANTS L’AFFICHE QUI SEMBLAIT UNE TACHE DE SANG PARCE QU’À PRONONCER VOS NOMS SONT DIFFICILES Y CHERCHAIT UN EFFET DE PEUR SUR LES PASSANTS NUL NE SEMBLAIT VOUS VOIR FRANÇAIS DE PRÉFÉRENCE LES GENS ALLAIENT SANS YEUX SUR VOUS LE JOUR DURANT MAIS À L’HEURE DU COUVRE FEU DES DOIGTS ERRANTS AVAIENT ÉCRITS SOUS VOS PHOTOS MORTS POUR LA FRANCE ET LES MORTS LE MATIN EN ÉTAIENT DIFFÉRENTS TOUT AVAIT LA COULEUR UNIFORME DU GIVRE À LA FIN FEVRIER POUR VOS DERNIERS MOMENTS ET C’EST ALORS QUE L’UN DE VOUS DIT CALMEMENT BONHEUR À TOUS BONHEUR À CEUX QUI VONT SURVIVRE JE MEURS SANS HAINE EN MOI POUR LE PEUPLE ALLEMAND ADIEU LA PEINE ET LE PLAISIR ADIEU LES ROSES ADIEU LA VIE ADIEU LA LUMIÈRE ET LE VENT MARIE TOI SOIS HEUREUSE ET PENSE À MOI SOUVENT TOI QUI VA DEMEURER DANS LA BEAUTÉ DES CHOSES QUAND TOUT SERA FINI PLUS TARD EN ÉRIVAN UN GRAND SOLEIL D’HIVER ÉCLAIRE LA COLLINE QUE LA NATURE EST BELLE ET QUE LE COEUR ME FEND LA JUSTICE VIENDRA SUR NOS PAS TRIOMPHANTS MA MÉLINÉ Ô MON AMOUR MON ORPHELINE ET JE TE DIS DE VIVRE ET D’AVOIR UN ENFANT ILS ÉTAIENT VINGT ET TROIS QUAND LES FUSILS FLEURIRENT VINGT ET TROIS QUI DONNAIENT LEURS COEURS AVANT LEUR TEMPS VINGT ET TROIS ETRANGERS NOS FRERES POURTANT VINGT ET TROIS AMOUREUX DE VIVRE À EN MOURIR VINGT ET TROIS QUI CRIAIENT LA FRANCE EN S’ABATTANT
#l’affiche rouge#louis aragon#pardon#love this#love françois beaulieu qui le lit je chiale love léo ferré qui le chante
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Coucou ! :D Pour le jeu des questions d'écriture de l'année : la 4, la 10 et la 11 si ça te parle ? Merci beaucoup d'avance !
End of the year writeblr ask game
Coucou :D Merci beaucoup pour les questions !
4) Quel est ton passage préféré parmi ceux écrits cette année ?
Je mets ce qui vient sans ordre de préférence :
-En relisant Omnia pour le poster sur AO3, j'ai beaucoup apprécié le chapitre 4 et plus particulièrement le passage où Maeve et Dedue prient dans la tour de la Déesse. Je le trouve très paisible.
Quelques secondes filèrent comme des grains de sable. Rien n’avait changé autour d’eux. Peu leur importait, car ils savaient désormais leurs aspirations partagées. Leurs mains s’entremêlèrent de nouveau. Ils laissèrent la Déesse à ses méditations silencieuses. Le ciel les attendait dans toute sa beauté.
-La fin du chapitre 29 de Preuses. Avec le motif cyclique autour de la libation. Le chapitre commence par El qui boit du vin et son opposée symbolique, Ismène, qui en verse à terre ainsi que tout l'aspect symbolique autour du sang versé. C'est aussi un cri de justice pour les femmes oubliées et broyées dans ce système :
— Puisqu’Ed*lgard est destinée à perdre, et si une femme comme moi a le droit de faire un voeu, je souhaite que le gynécée brûle lorsqu’Enbarr tombera et que cette institution disparaisse. Pour toutes celles qui sont venues avant moi et viendront après. Ismène leva son cratère et déclara fermement : — À toutes les femmes, oubliées ou non, qui se sont battues dans cette cage. Que le gynécée d’Enbarr brûle. Et elle déversa le vin écarlate à terre.
-La scène de rêve au tout début du premier chapitre de Marya. Comme j'avais écrit dans un autre ask, décrire l'obscurité de manière rassurante était un défi très intéressant.
Une impression de familiarité l’étreignait, son cœur chantait. Marya se laissa porter par le rêve et tendit la main par instinct. Elle franchit le voile, descendit dans le ventre de la nuit. Cette dernière l’enveloppa dans le plus beau des manteaux, la coucha sur le velours. Le cauchemar avait disparu. Ne restaient plus que le noir et les battements de son coeur. Les ténèbres n’étaient ni trop chauds ni trop frais. Marya s’allongea et y déposa sa tête, les trouvant plus confortables qu'un oreiller. Un délicieux silence l’entoura.
-Bonus : un extrait d'une scène entre Felix et Vigdis qui aura lieu dans le prochain chapitre 👀
Vigdis s'alanguit, se laissa aller. Elle rêvait éveillée, allongée dans son paradis des sens, un magnifique champ de fleurs célestes. Oui, de belles roses blanches, comme celles que l'on offrait à l'être aimé.
10) Quel personnage a évolué différemment de ce que tu avais prévu ? Comment ?
Alors j'aurais du mal à répondre sur un personnage apparu cette année donc je vais répondre...Pan. Je te l'avais raconté, mais dans la toute première version, Pan devait mourir tué par les agents d'Euryale, la conscience tranquille et l'esprit libre, heureux d'avoir résisté à Shambhala.
Les autres personnages en étaient attristés car ils comprenaient par-là que Pan était plus que ce qu'il semblait être et qu'il s'était sacrifié. Ils se lamentaient de ne pas avoir pu vraiment le connaître.
Bon, à cette époque, le groupe n'était composé que de Pan, Maude, Loog et Rusla. Je préfère la version actuelle !
11) Quelle scène était plus facile/difficile à écrire que prévu ?
Alors pour la scène qui était plus facile à écrire que prévu, clairement la mort de Théophano. J'y suis allée en serrant les dents, mais vu que j'étais dans un bon état d'esprit/avec de l'énergie quand je l'ai écrite, c'est passé, même si ce n'était pas une partie de plaisir non plus.
Pour les scènes qui restent difficiles à écrire (et à poster aussi) je dirais les scènes de sexe. C'est toujours un équilibre difficile pour que ce ne soit pas gênant (on se souvient tous des métaphores pourries du "bouton aux mystérieux pouvoir" et autres joyeusetés) et suffisamment naturel et fluide.
Du coup quand je les écris, je passe toujours beaucoup de temps à réfléchir à mes tournures. Mais bon, je peux me rassurer, ce sera toujours meilleur que le livre de Schiappa 😂 !
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Léo Ferré - L'Affiche rouge Les Chansons d'Aragon (1961)
Lyrics & Translation:
Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes Ni l'orgue ni la prièr' aux agonisants Onze ans déjà que cela passe vit' onz' ans Vous vous étiez servis simplement de vos armes La mort n'eblouit pas les yeux des Partisans Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes Noirs de barbe et de nuits hirsutes menaçants L'affiche qui semblait une tache de sang Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles Y cherchait un effet de peur sur les passants Nul ne semblait vous voir français de préférence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE Et les mornes matins en étaient différents Tout avait la couleur uniforme du givre A la fin février pour vos derniers moments Et c'est alors que l'un de vous dit calmement Bonheur à tous bonheur à ceux qui vont survivre Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand Adieu la peine et le plaisir adieu les roses Adieu la vie adieu la lumière et le vent Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent Toi qui va demeurer dans la beauté des choses Quand tout sera fini plus tard en Erivan Un grand soleil d'hiver éclaire la colline Que la nature est belle est que le coeur me fend La justice viendra sur nos pas triomphants Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
Translation:
You didn't claim the glory nor the tears Neither the organ nor the prayer to the dying Eleven years already that it passes quickly eleven years You just used your guns Death does not dazzle the eyes of the Partisans
You had your portraits on the walls of our cities Menacing dark beards and shaggy nights The poster that looked like a bloodstain 'Cause pronouncing your names is hard Y was looking for an effect of fear on passers-by
No one seemed to see you as French by preference People went without eyes for you all day long But at curfew time wandering fingers Had written under your photos DEAD FOR FRANCE And the dreary mornings were different
Everything had the uniform color of frost At the end of February for your last moments And that's when one of you calmly says Happiness to all, happiness to those who will survive I die without hatred in me for the German people
Goodbye pain and pleasure goodbye roses Farewell life, farewell light and wind Get married be happy and think of me often You who will dwell in the beauty of things When it's all over later in Erivan
A bright winter sun illuminates the hill That nature is beautiful is that my heart breaks me Justice will come on our triumphant steps My Mélinée oh my love my orphan And I tell you to live and have a child
They were twenty-three when the guns bloomed Twenty-three who gave their hearts before their time Twenty-three strangers and our brothers yet Twenty-three lovers to live to die for Twenty-three screaming France as they crash down
#Léo Ferré#L'Affiche rouge#Les Chansons d'Aragon#chanson#French pop#French music#oldies#French oldies#1960s#1960s music#pop music#alternative music#music
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✾ Nature, vous avez fait le monde pour moi Pour mon désespoir et ma joie Le soleil pour qu'il glisse entre mes bras étroits Et l'air bleu pour que je m'y noie ! Vous avez fait l'odeur du lin, du mélilot Et de la verveine si bonne Pour que mon âme soit comme un riant îlot Que l'immense ivresse environne. Vous avez fait pour moi le sensible oranger Les soirs percés d'étoiles vives La feuille courbe où la cigale vient loger Les eaux avec leurs belles rives ! Mais quand je suis, si chaude et tout ivre de moi Debout dans les jardins du monde La rose de mon rêve enfonce dans mon doigt Son épine la plus profonde : Savoir qu'un jour ma tiède et légère beauté N'aura plus ses rayons qu'on frôle Savoir que je n'aurai plus l'âge de l'été Cela fait si mal aux épaules ! Cela blesse le cœur, la langueur, le désir Le sang, plus qu'on ne pourrait croire Ô juvénile ardeur, voluptueux plaisir C'est vous la seule verte gloire ! Ô animale terre, amoureuse du jour Ô soleil fier d'un beau visage Vous savez que je n'ai d'orgueil, de grave amour Que le doux honneur de mon âge Que ferai-je plus tard du délicat dédain Qui gonfle mon cou vif que j'aime Vous verrai-je souffrir pendant le bleu matin Mon orgueil plus fort que moi-même Attendrai-je que l'ombre atteigne mes genoux Que les regrets sur moi s'avancent Il faudrait, quand on est aussi tendre que nous Mourir au cœur des belles chances...
~Anna de Noailles
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Rouge
Toute sa vie, elle attendait cette journée ! En effet, depuis sa plus tendre enfance, on lui parlait des autres qui partaient se perdre dans la forêt et ne revenaient jamais. Mais, loin d’avoir une peur atroce en se disant qu’on va mourir, elle rêvait de rencontrer ce loup indomptable maitre du labyrinthe dans lequel il fut enfermé afin de préserver les honnêtes gens. C’était le deal que d’offrir à ce minotaure une proie facile et fragile, une brebis à dévorer.
Le matin de son départ, elle embrassa sa mère, se prépara et récupéra le panier à apporter à une certaine mère-grand. Enfin, une dame qui habitait au fond de la forêt. Dès lors, elle s’habilla avec des vêtements préparés, un manteau rouge assorti d’un chaperon de la même couleur. Puis, sous les regards tristes et approbateurs des villageois, elle prit la direction interdite et s’enfonça dans la forêt.
Quoi qu’un peu inquiète au début, elle imagina la rencontre avec ce monstre de légende. Elle se voyait adossée contre un arbre, la gueule de la bête s’approchant bavant, elle sentait déjà la longue langue du loup sur son menton avant qu’il ne présente les crocs et d’un coup, tranche la carotide. La jeune fille continua de marcher, réalisant petit-à-petit qu’elle était perdue.
Autour d’elle, il n’y avait que des arbres, les mêmes sur des kilomètres à la ronde. Elle ne remarqua ni clairière, ni ruisseau, juste des arbres et des chemins qui s’entremêlaient parfois donnant l’impression de tourner en rond. Toutefois, elle continua de parader dans ce bois étrangement silencieux. Elle s’aventura encore plus et découvrit des ruines si vieilles que les pierres étaient couvertes de mousse.
« Est-ce là, mon point de rendez-vous ?» se demanda-t-elle. Elle visita le lieu sans trouver d’indice particulier. Alors, elle choisit de prendre un autre chemin sans savoir si cela la conduirait à la maison de la grand-mère. Elle marcha le panier dans la main. Qu’avait-il de particulier ? Un pot de miel, une galette… de quoi se restaurer si elle restait plus longtemps que prévu dans cet endroit sordide.
Plus la journée passa plus le soleil jouait avec son imagination. Elle remarqua d’un air effrayé les branches remuer au vent devenir des bras prêts à l’attraper. Elle entendit la cime chanter, ou plutôt siffler tout en pleurant sur son passage. Certains mots parvenaient à ses oreilles, mais elle n’écouta pas les avertissements des arbres et continua de marcher en direction du loup.
Au loin, un petit monument apparut sur la route. Son sourire vint, elle souffla de voir une fontaine ici-même. Elle se rappela des contes récitées par sa mère, les mêmes qui parlaient de fées et de déesses se baignant dans l’eau pure d’une fontaine en forêt. Dès lors, elle se reposa et attendit sagement qu’approche un de ces petits êtres ailés. Mais elle ne remarqua personne. Elle tendit les mains tout en les serrant pour retenir l’eau qui coulait de la fontaine et but une gorgée rafraichissant en même temps sa bouche. Ensuite, elle cassa un morceau de galette et grignota en se demandant par où aller, parce qu’elle hésita à continuer sur le même sentier.
Derrière un tronc immense, il observait la scène avec un œil amusé. Il n’avait rien du monstre à tête de taureau et n’avait pas non plus la gueule d’un loup. Au contraire, il était magnifique, aussi beau qu’un prince. Il attendit un peu avant de sortir et de se présenter. Elle sursauta car il marchait silencieusement sans casser la moindre brindille. Il présenta ses excuses de lui avoir fait peur puis, il entama une discussion qui charma la jeune femme. Elle était conquise, il le lisait dans les étoiles de ses yeux.
Tout en parlant, tout en écoutant, il examinait la proie. Elle avait le corps parfait. Ni trop maigre ni trop grosse, les cuisses fermes, la taille gracieuse, la poitrine bombée. Il salivait à l’idée que bientôt elle deviendrait sa petite chienne. Mais il ne dit rien à ce sujet, ne voulant pas l’effrayer car les loups n’ont pas de pitié pour les chiennes.
De son côté, elle regretta qu’il ne fût pas le loup. Elle sentit une grande attirance pour le physique de cet homme divinement beau. Elle sentit son ventre papillonner dès qu’il prononça gentiment son prénom. Elle voulut l’embrasser le serrer dans ses bras. Elle voulut qu’il la prenne sur le bord de la fontaine, seulement, il était trop courtois, trop gentilhomme pour se comporter en monstre. Elle le regarda partir et devina que son destin n’était pas de le suivre. Mais peut-être était-il le bucheron de l’histoire, le Thésée qui tuerait le monstre et la sauverait pour l’aimer à jamais ? Elle reprit sa marche. Par contre, elle n’avait plus peur, elle avait lui en tête…son visage…son sourire…son regard.
Trouver la maison ne fut pas facile. Entre-temps, elle emprunta différente voies qui l’amenèrent à des culs-de-sac. Durant une seconde pause, elle ne put s’empêcher de penser à cet homme. Profitant de son isolement, elle laissa ses doigts frotter entre ses jambes, et sentant le plaisir l’immerger, elle jouit tout en caressant ses parties intimes. Elle soupira en pinçant ses tétons durcis, elle gémit en effleurant ses lèvres humides. Elle jouit en se tortillant souillant de mouille le sol couvert de feuilles mortes. Puis, un peu honteuse mais heureuse, elle continua de se promener et trouva enfin le centre du labyrinthe.
La maison n’avait rien de particulier. D’ailleurs, elle fut étonnée qu’elle ressemblât à toutes les bicoques de son époque car elle n’avait jamais compris pourquoi une vieille femme habitait une forêt aussi lugubre. Elle suspecta la mère-grand d’être en réalité la sorcière qui mangeait les enfants perdus. Seulement, la maison n’était pas en pain d’épice. Elle approcha lentement, sentit un regard derrière une fenêtre. Ensuite, elle frappa à la porte. Une voix l’invita à entrer.
Un courant d’air ferma la porte dans son dos. Il était là, aussi beau qu’à leur rencontre. La chemise à moitié déboutonnée laissa percevoir un torse musclé et parfaitement épilé. Elle se sentit rougir. Paralysée par l’excitation, elle n’osa pas bouger. Il s’approcha d’elle, l’embrassa tendrement puis, il la fit assoir sur la table. Elle ne remarqua rien des meubles. Rien ne pouvait appartenir à une femme. La maison lui appartenait bel et bien.
Il caressa la jeune femme avec douceur, elle ferma les yeux, imprégnant sa mémoire de ses faits et gestes. Lentement, il déshabilla sa victime, embrassa le bout de ses seins, lécha certaines parties sensibles et une fois entièrement nue, il admira son corps, tout en retenant ce désir qui l’envahissait. Candide, un peu timide, elle cacha d’abord sa poitrine et son pubis avant d’ouvrir ses cuisses et de présenter sa fente rose et humide comme une fleur fraichement cueillie au matin.
Devant ce spectacle, il se mordit les lèvres et se déshabilla ensuite. Elle rougit face à son membre dressé. Elle serra les poings tandis qu’il la saisissait par les hanches et, après avoir caressé sa chatte avec son gland, il la pénétra l’obligeant à crier un douloureux gémissement. Il savoura avec quelques doux va-et-vient. Il la regarda se pincer les lèvres, soupirer. Il prenait plaisir à lui en donner. Puis, il sortit son sexe mais fut terriblement déçu car il n’y avait pas de sang…. Elle n’était pas vierge !
Alors, le contrat n’ayant pas été respecté, il entra dans une telle fureur qu’elle s’éloigna de lui. C’était le deal avec la population ! Ils devaient lui offrir une vierge pour le sauver, pour lui rendre définitivement son apparence humaine. Ses yeux devinrent rouge, son visage s’allongea, ses oreilles grandirent, sa peau se recouvrit de poils, ses dents s’aiguisèrent, il hurla à la mort…et fonça sur la pauvre fille cachée sous la table.
Quelques chevreuils et lapins broutaient tranquillement derrière la maison pendant que des oiseaux gazouillaient paisiblement. Ils levèrent la tête en direction de la maison lorsqu’ils entendirent le fracas des membres déchirés, des cris répétés, des os craqués. Soudain, ils n’entendirent plus rien ! Juste un silence de glace. Quelque-chose dans la maison sembla mastiquer alors qu’une énorme flaque rouge coula sous la porte. Le loup avait dévoré le petit-chaperon rouge, à moins que ce soit la chienne qui ait eu raison de lui.
Alex@r60 – mars 2021
La même histoire avec une autre image qui risquait la censure
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@kitsunati ouvre le bal avec son rp !! (je me permets de ne pas reblogger mais de copier/coller pour gagner de la place et que ton texte ne se perde pas !) D’immenses mercis à toi pour ta participation et ton commentaire si chou !! C’est un vrai plaisir de te lire ici et sur Hopes&Ashes !
Le message et le principe étant tellement chouettes, j’ai eu envie de participer, du coup voici! <3
Mon rp: The Final Plan, sur L'Arche (un forum hélas inactif aujourd'hui mais qui aura énormément compté pour moi : on l'avait créé entre potes, des amies et amis que nous sommes toujours aujourd'hui, et ça restera toujours une sacrée expérience!) Il s'agit de la fin du dernier post rp de ce sujet, la réponse entière étant un peu trop longue.
Perceval Rose est le directeur de l'organisation Arkadia, une sorte de réseau de réseau semi-secret qui agit dans l'ombre pour « la bonne marche du monde ». Dans ce monde où certaines personnes possèdent des pouvoirs, il a celui de la mémoire parfaite. Ce rp est le dernier que j'ai réalisé avec pour l'instant–>) où j'ai décidé de faire mourir un personnage. Pas parce que je ne l'aimais plus, mais parce que c'était la direction à prendre qui me semblait la plus adéquate, et…ça reste une expérience assez intense, je trouve, et du coup un de mes plus grands souvenirs de rp. Alors qu'il vient de retrouver ses trois enfants et ses petites-filles (it’s complicated x) ), il fait face à la mère de son premier enfant, son plus redoutable adversaire, et décide de mettre en action son dernier plan, celui qui devrait protéger les siens.
« Et tandis qu'il pouvait sentir les tentacules invisibles du pouvoir de Marisa s'infiltrer jusque sous son crâne, il sut que c'était vrai. Il réussit à sourire : c'était tout ce qui lui manquait. Puis il se mit à crier.
Quand il mangea le meilleur barbecue de sa vie, lors d'une mission à NéoSéoul, en compagnie des agents qui l'avaient accompagnés. Son autre famille. Il sentait l'odeur de la viande qui grillait, celle des épices, il se souvenait de la chanson qui passait à la radio du restaurant.
Percy était dans un monde à part, celui de son esprit dont les défenses s'écroulaient une à une face à l'attaque mentale de Marisa. Il pouvait la sentir arracher chaque parcelle de son existence, réduire sa conscience à quelque chose sur le point de s'écrouler pour de bon. Elle s'employait à le faire disparaître d'une manière bien plus radicale qu'en se contentant de le tuer à travers son enveloppe physique. Bien. Il comptait là-dessus depuis le début. C'était la pierre angulaire de son plan. Il ne pouvait pas la tuer, ni l'emprisonner ; du moins il ne pouvait pas trouver un moyen de le faire avant qu'elle ne finisse par s'en prendre aux siens, par s'en prendre aux filles. Il fallait trouver autre chose, n'importe quoi, agir vite.
Quand il aida à dresser la table, dans le premier appartement de Leon, en compagnie de Dahlia et Matthew. Et d'Any et Lou, d'Ellen et de James Novak. Quand il sut qu'il n'avait pas d'autre choix. Quand il avait décidé de passer une des meilleures soirées de sa longue vie.
De l'autre côté du champ de force, Miranda Lockhart contemplait la scène sans rien pouvoir faire. Andrea Antonov posa une main compatissant sur son épaule ; de l'autre, elle tenait celle d'Agrafena McAdams Les sœurs de Perceval n'étaient pas plus à même d'intervenir que l'agent Alpha. Le temps pressait trop, et puis elles n'avaient pas réussi à le faire changer d'avis, parce qu'elles n'avaient pas su proposer une autre alternative. Chacune à leur manière, elles avaient participé au plan. Et si elles ne pouvaient rien changer, elles pouvaient au moins regarder. Être là pour lui. Jusqu'au bout.
A l'intérieur du petit salon, Percy se mit à rire, puis à tousser tandis que la souffrance se faisait de plus en plus forte et qu'il essayait de retenir ses cris. Mais il sentit quelque chose qui l'encouragea : un bref instant de doute chez Marisa, la faille de son arrogance qu'il attendait d'exploiter. Il pouvait la sentir en lui tandis qu'elle utilisait tout son pouvoir pour le détruire, mais pendant un bref instant, l'inverse était également vrai. Rose n'était pas un sorcier, il n'était qu'un homme faillible, mais Marisa n'avait pas tort quand il disait qu'il appréciait son esprit : il avait eu une longue vie pour l'aiguiser. Alors, discrètement, il continua de pousser dans l'autre sans.
Quand il contempla pour la première fois le Balance Point, l'aéronef qui était devenu la base d'Arkadia, son nouveau chez-lui. L'incarnation de toute une vie, cette fois dirigée vers quelque chose d'autre, quelque chose de meilleur. Un nouveau symbole.
Dans une alcôve à côté de la pièce, quelqu'un d'autre était présent. Quelqu'un d'autre qui faisait partie du plan. Quelqu'un d'autre dont la présence était déterminante, mais dans le rôle ne se concrétiserait que plus tard. James Novak, lui aussi, ne pouvait qu'attendre.
La volonté de Marisa était écrasante, son pouvoir redoutable. Percy n'avait aucune chance de prendre le dessus, mais ce n'était pas son but. Il avait accepté le rôle qu'il avait à jouer, il avait accepté qu'il n'était pas capable de tout contrôler. Et puis il pouvait sentir, tout au fond, un peu de la Marisa qu'il avait connue. Celle avec qui il avait dansé lors de leur mariage. Celle dont l'ambition était présente depuis toujours, mais qui avait été la mère de Matthew. Qui référait encore à leur fils en l'appelant Matty. Alors il poussa plus loin encore.
Quand il vit tomber pour la dernière fois la neige sur Saint-Pétersbourg, enfant. Avec son père, sa mère, ses sœurs, batifolant dans le grand manteau blanc. La lumière des lampes dessinaient des éclats mystérieux et plein de promesses sur la neige.
« Je peux sentir ta présence, mais ça ne t'aidera pas ! » criait Marisa. « Je vais détruire ton esprit, et quand j'aurai retrouvé mes forces, je prendrai tous les tiens ! »
Percy l'entendait à peine. La dernière partie de son esprit qu'il avait gardée sous contrôle voguait loin au-delà de la souffrance. Un dernier bateau en papier dans les ténèbres. Puis il laissa tout filer : plus d'un siècle de souvenirs, de moments vécus en permanences à travers sa mémoire. De quoi surprendre n'importe qui, non ?
Quand il caressa le chien…
Quand il sentit le vent dans ses cheveux…
Quand il serra Leon dans ses bras…
Quand il serra Dahlia dans ses bras…
Quand il vit les premiers essais de la fusée…
Quand il nagea dans l'eau claire…
Quand il serra la main de Matthew…
Quand Any s'endormit dans ses bras…
Quand il afficha le nouveau dessin de Lou…
Quand il… quand il… quand il…
L'espace d'un très bref instant, peut-être une fraction de seconde, cela lui permit de submerger l'esprit de la sorcière. Il put sentir son sa surprise, il put sentir que cela lui donnai une occasion, une seule. Celle qu'il attendait. Celle sur laquelle il avait tout parié.
« Hello, Marisa. » dit-il directement dans son esprit, sans prononcer le moindre mot. Il n'était plus capable de parler de toute façon. Mais il était encore capable d'une chance. Pendant son unique instant de contrôle, il agit sur le doigt de sa femme, qui pressa le détente. Le tir l'atteignit entre les deux yeux. La magie de Marisa reflua, et le directeur d'Arkadia s'écroula sur le sol. Son sang se mit à s'agiter, mais il en avait à peine conscience. Comme le sang d'Agrafena et d'Andrea. De Matthew, Dahlia et Leon. De ses petites-filles Any et Lou, dans leur sommeil. Le rituel était accompli : la magie de Marisa serait inopérante contre eux. Cela allait même plus loin que ça : elle serait incapable d'agir directement à leur encontre, de les blesser, de leur faire du mal. Son sang pour le leur. D'une certaine manière, elle était alors séparée de leurs vies pour de bon, et pour un être comme elle, c'était pire que tout. Elle poussa un nouveau cri effroyable, et des objets furent propulsés dans toutes les directions autour d'elle. Certains percutèrent le champ de force dans un grésillement sinistre. Puis elle contempla l'arme qu'elle tenait encore dans les mains, et la laissa tomber comme si elle l'avait brûlé. Elle regarda une dernière fois autour d'elle, puis elle se retira à l'intérieur du portail. Qui s'éteignit dès qu'elle le franchit, pour devenir inerte, ayant joué son rôle.
Étendu sur le dos, le maître des lieu avait les yeux fixés sur le plafond. Mais il regardait totalement autre chose. Il ne restait que les meilleurs souvenirs : ceux à venir. Pour eux.
Quand ils feront… quand ils feront… quand ils feront…
Un dernier sourire sur les lèvres, la sensation d'avoir accompli son devoir du mieux qu'il le pouvait, et celle d'un dernier plan réussi, Perceval Gabriel Rose mourut enfin. »
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Rouge ❤🔴 ( une de mes premières Couleurs préférées )
Un nouveau né ensanglanté de matrice est comme la poésie ,la mort ou un mur gris dont l'âme invisible est bariolé de couleurs .
Ces derniers connaissent l'Art de crier mais personne ne les entend à part le vent de l'éternité et les âmes atteintes des plus grandes démences poétiques .
Sous le ciel ,fleurit alors cet astre mauve et arc en ciel comme un extase troublant et infime ayant le miracle de naître quelques secondes dans le chaos immortel .
Nébuleuse
Mon âme cris .
Mes yeux tremblent .
Ma peau pleure .
Mon souffle ris .
Chaque seconde et chaque passage d'étoile,de comètes et de nuages.
Comme ce tableau Couleur Rouge gorge blotti contre la folie ,qui se peint lui-même, se pénètre,se viole ,s'immole et s'exalte de sa sentence aux couleurs violentes et multicolores.
Comme le souffle d'un coeur qui transpire le ciel et la sueur de cette folie dans laquelle il sombre sans peur ,avec l'ardeur d'une fleur belle et tordue
Docteur .Serait je atteint du trouble cosmique de la vie quand les autres ,des faux saints normaux ne connaissent que les symptômes sains de l'existence ?
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Nébuleuse
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Le Rouge et moi c'est une grande histoire d'amour profondement complexe ,aussi puissante que le Violet du cosmos.
C'est la toute première couleur vive que j'ai commencer à porter,en 2015 .
Je fonctionne très souvent par très longues phases avec le Rouge puis viens quelques temps de repos avec d'autres Couleurs car c'est une Couleur très éprouvante pour moi .
Dans ces temps de repos qui peuvent être courts ou plus ou moins long voir très long je porte beaucoup de Violet et de Bleu puis je reviens toujours très intensément a cette Couleur .
Ce qui n'enlève pas mon amour plus doux et modéré pour le Bleu .
Quand j'y reviens c'est vraiment comme quelqun qui a fait un break avec son grand amour pour mieux revenir et qui le retrouve avec une intensité époustouflante et des sentiments d'orgasme spirituelle s'accompagnant parfois de crise de larme d'émotion et de sentiments très profonds.
J'ai toujours aimer le Rouge .
Un de mes tout premières poèmes ,enfant parlait d'ailleurs du Sang.
En vérité il n'y a aucune Couleur vive que je déteste,même le rose .
J'aime toujours beaucoup le Vert mais je ne ressent plus le besoin de le peindre ni de le porter ou le vivre.
Ce n'était qu'une phase intense mais évanescente parmis tant d'autres.
Ça ne lui enlève pas l'Amour que je lui porte.
J'aime beaucoup le rose mais c'est une Couleur qui me rappele une période de ma vie que je n'aime vraiment pas donc c'est très complexe.
Je n'arrive pas à mettre une majuscule au mot rose d'ailleurs car elle me rappele vraiment des très mauvaises choses.
Je peut détester le Rouge voir même le haïr et penser à le laisser définitivement de côté mais j'y reviens toujours de manière ultra puissante.
Je suis amoureuse de cette Couleur et comme dans toutes relations ( intense en plus ),il y a des clash ,des break et des moments d'écoeurement.
Le Rouge et moi c'est une véritable histoire d'Amour passionnel et extrêmement intense .
Les phases où je ne l'utilise pas sont uniquement des grands moments de repos.
Je ne pourrait pas vivre dans un endroit tout Rouge car cette Couleur me reflète tellement
Je finirait pas m'y perdre et exploser.
J'ai toujours apprécier les prises de sang même si c'est très bizarre.
D'ailleurs à la dernière prise de sang je me suis retenue de pas regarder le sang qui coulait dans la seringue .
Non pas parceque ça me dégoûtait,bien au contraire ,mais par envie de ne pas me faire remarquer bizarrement.
Le Sang m'a toujours fascinée et l'univers du gore aussi .
Pour moi,le Rouge à une dimension mystique ,religieuse,féministe ,cosmique et chamanique ou ethnique.
Il est très ambivalent et représente toutes les dualités du monde qui se rejoignent au final.
Il est le sang du Christ ,le sang des Règles.
La révolte et la tendresse de l'Amour.
La Rage et la Passion
L'écorché vif et l'être épanouie
La Fragilité émotive et la puissance
Le Volcan qui explose violemment et le cœur qui bat doucement
Le Rouge en tant que symbole de la terre me fascine.
Il me permet franchement de rester cosmique tout en gardant les pieds ici .
Il me permet de ne pas mourir de souffrance et de m'accrocher .
Il me fait penser à une terre très chaude et sèche mais très agréable ,dans un pays méditerranéen avec une fusion et connexion avec le sol qui aspire les énergies interstellaires pour faire vibrer nos pieds .
J'ai toujours eu un rapport compliqué à l'apensenteur et je sent mes pieds sur le sol sûrement plus que d'autres personnes.
Je souffrais tellement de ne pas pouvoir voler au point ou j'ai commencer à me défoncer parfois même avec de drogue dure pour avoir une sensation de planer.
Je suis également aller jusqu'à faire du parapente.
Le Rouge m'a énormément aider à m'ancrer et à me sentir bien les pieds sur terre sans cette souffrance atroce.
C'est aussi ma couleur porte-bonheur .
Le Violet est quand à lui ma Couleur de profondeur et d'introspection ,d'introversion et de chasteté immatérielle .Parfois même de souffrance
Le Orange la création ,la liberté et l'extraversion comme l'excentricité,les plaisirs matériels
Le Rouge est paradoxalement à la fois une torture mais un porte-bonheur absolument merveilleux et mirobolant.
C'est la Couleur que je portais le moins dans mes consommations de drogues .
Il représente le côté plus brutale ,pulsionnel ,passionné,chaleureux et écorché de ma personne avec des aspects quand même plus terrestres tout en restant cosmique et ultra spirituelle.
Le Rouge punk révoltée et destroy et le Rouge christique de la Foi et des chants religieux pieux et apaisées ont fini par former un cœur avec pleins de clous ,mais avec une fleur à l'intérieur
C'est un coquelicot ,une de mes fleurs préférées
Fragile et Forte
Nébuleuse
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🌹💗 …Que se passe t’il à votre avis à la Fin ? 💖🌷
Rosamanta meurt à partir du moment que Floramanta commence à vivre : En lui coupant la tête.
🌸 Traduction : Après que la Déesse qu’elle admirait depuis toujours a ruiné sa vie, la bannissant loin de tout, isolée dans un jardin de roses sans roses; $ugariel passa le reste de sa vie à faire ce qui lui restait à faire : Utiliser le peu d’énergie qu’il lui restait pour écrire sa biographie sur les feuilles des rosiers sans roses puis, mourir.
De temps en temps quant on passait aux différents Jardins du Quartier Général d’Eel et qu’on regardait les feuilles des quelques rosiers on pouvait lire quelques bouts de pages sans importance du Conte de la Princesse Harpie. *clin d’oeil*
Malheureusement, les rosiers ont d’une part été mangés par ces nouveaux familiers que l’on appelle : Les Bee’tchiez.
Les Bee’tchiez sont extrêmement nombreuses aujourd’hui, ce sont des sortes de “chiens de Gardes” créés par la Faemeuse Déesse et sa ribambelle de pseudo-Dieux, autrement appelés Connards en Français. Sans oublier la Reine des Loups Garous Bee’tchiez. Elle, c’est pire : C’est Le Pire.
Par chance il existe des Créatures Légendaires, rares et donc précieuses s’appelant les Honey’stiez, qui ont réussi à sauver quelques roses, ce qui a donc permis à $ugariel de continuer à… raconter son Histoire.
Isolée loin de tout, abandonnée par tous, ou presque (heureusement), $ugariel s’est rendu compte que… il y a longtemps, elle a longtemps survit, plutôt que vivre, rester cachée plutôt que de se montrer… mais elle s’est rendu compte que sa Vie lui appartenait, et donc qu’elle devait vivre pour elle avant tout, tout en essayant d’aider les autres à vivre et à profiter de leur vie.
Seulement… quand tu fais tellement d’efforts pour être une bonne personne, mais qu’au Final on te fait clairement comprendre que tu es en tort en agissant comme tu as agis, peu importe tous les efforts que tu as fais… que reste t’il au Final ? La mort.
“Je donne au peuple ce que le peuple réclame”
Je n’ai plus envie de faire d’efforts. Ça m’a prit du temps pour commencer à vivre, et à me rendre compte qu’il faut profiter de chaque jour au risque de le regretter quand il sera trop tard. Je pense que le “trop tard” est arrivé, mais je n’ai pas de regrets car… je pense avoir suffisamment profiter de la vie, et honnêtement je n’ai jamais eu l’intention de vieillir. (pour devenir un vieux croûton et que mon fantôme soit éternellement ridé ? Eel no !)
“Tu peux comploter pour ma mort si tu veux, mais je te laisse pas le plaisir de me tuer. Je préfère le faire moi même Connasse.”
…à force de rédiger son “Conte de Faes” sur les rosiers sans roses, et que même le fait d’avoir déraciné les premiers rosiers n’a pas empêché $ugariel de continuer, en 6 mois d’isolement… que croyez vous qu’il se passerait ensuite ? Si la supposée-Déesse est exactement comme je le pense, elle utilisera ses pouvoirs pour “me vider de mon sang”. Car c’est comme ça qu’on s’enrichit dans ce monde corrompu : En étant blanc comme neige.
Je sais pertinemment qu’il aurait fallu que je me mette à chialer comme la victime le “Bisounours” que je suis supposé être, sans me mettre à exploser de façon grandiose. Là je sais que des hypocrites seraient venu compatir avec moi. (compatir ça veut dire “souffrir avec”) …mais j’ai pas envie qu’on souffre avec moi, je préfère plutôt qu’on fasse la fête avec moi, car je préférerais toujours sourire plutôt que pleurer, et là encore j’ai toujours pas envie de pleurer. Ou plutôt “oui mais non”. Les larmes sont précieuses, je préfère les conserver pour les choses qui font réellement du mal ou au contraire réellement du bien.
“Je dis ce que je dis et je fais ce que je dis.”
Je pense sincèrement que… il n’y a pas besoin d’aller en Enfer pour voir des Démons, ils existent déjà sur Terre et ils se nomment : Humains. Car c’est bien ça être humain : Être la Créature la plus Démoniaque au monde. Qui a inventé les Daemons après tout ? …hum hum, ouais c’est un autre débat ça. J’ai plus foi en l’Humanité. J’ai l’impression que la définition de “vivre” en Humain ça se définit comme “gagner de l’argent, dépenser son argent, ruiner les autres, et… vivre ainsi ?” mais l’argent ne fait pas le Bonheur.
Moi ce qui faisait mon Bonheur c’était être moi même, me faire plaisir, m’embellir chaque jour peu importe que j’ai l’air superficiel du moment que je m’aime moi, et puis histoire de ne pas paraître égocentrique, essayer d’utiliser ce que je sais faire pour essayer d’embellir la vie des autres… mais… vu qu’apparemment cette manière de vivre est mauvaise, et que je n’ai clairement pas envie de ressembler à vos Déesses indéniablement blanches comme neiges (ou pas, mais on s’en fout) je préfère crever que changer mes principes. Et je préfère même crever plutôt que me dire qu”il se pourrait” que ces même Connards puissent s’enrichir en “me vidant de mon sang” pour me faire taire une bonne fois pour toutes.
“Je t’avais prévenu en fait, donc pourquoi es-tu étonné ?”
Bien sûr qu’à la Fin $ugariel meurt ! Quant tu te retrouves abandonné par tous… que tes supposés-amis eux même t’abandonnent… que la majorité semble d’accord sur le fait que TU es en tort… mais pas les Bee’tchiez qui du jour au lendemain ont ruiné ta vie en jetant dans la boue tes Principes… que personne ne te prend au sérieux… que personne ne veut t’écouter… (ou en tout cas, pas les personnes supposées compétentes) …quelle dernière solution reste t’il alors ? La mort bien sûr ! …n’est-ce pas au fond la Libération Ultime ?
Moi ce monde ne m’intéresse plus en tout cas et je suis persuadé qu’il y a “un Monde Meilleur” après, donc pourquoi continuer de vivre quand tu n’as plus envie de vivre ? …même les petits plaisirs que j’avais avant tout cela me semblent maintenant juste…fades. J’arrive juste plus à être moi même en fait. J’arrive plus à faire confiance. Et j’arrive plus à être Optimiste. Pour trop de raisons qui vont au delà d’Eldarya. Eldarya c’est juste la cerise qui a fait explosé mon vase.
Au moins j’ai sauvé mon valuret… Alajéa en prendra soin j’en suis sûr.
…J’aimerai bien qu’ils fassent une suite du film Il était une fois, où Giselle se rend justement compte que la Vraie Vie est trop triste, malgré tout ce qu’elle a cherché à apporter de positif, et que le mieux pour elle est donc de rentrer chez elle. Dans un Monde Meilleur.
🌺 PS : Je ne dis jamais rien sans savoir précisément ce que je dis, donc : Allez vous faire foutre. (littéralement ça veut dire “allez baiser un peu, ça vous fera du bien, c’est prouvé scientifiquement, et c’est mieux que vous le fassiez vous même plutôt que je vous explique le deuxième sens plus Provocateur du mot “baiser”)
Et franchement j’ai jamais été aussi Fier d’avoir un Bac Littéraire.
…The End is just the Beginning :
#💗💥#Ceci#n'est#pas#une#Lettre#de#$uicide#��💖#Dire que#le Créateur de#Scream Queens#est le même que celui de#American Horror Story#...#wow#C'est le Destin
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Ralentie, on tâte le pouls des choses ; on y ronfle ; on a tout le temps ; tranquillement, toute la vie. On gobe les sons, on les gobe tranquillement ;toute la vie. On vie dans son soulier. On y fait le ménage. On a plus besoin de se serrer. On a tout le temps. On déguste. On rit dans son poing. On ne croit plus qu'on sait. On n'a plus besoin de compter. On est heureuse en buvant ; on est heureuse en ne buvant pas.On fait la perle. On est, on a le temps.On est la ralentie. On est sortie des courants d'air. On a le sourire du sabot.On n'est plus fatigué. On n'est plus touchée. On a des genoux au bout des pieds. On n'a plus honte sous la cloche. On a vendu ses monts. On a posé son oeuf, on a posé ses nerfs. Quelqu'un dit. Quelqu'un n'est plus fatigué. Quelqu'un n'écoute plus. Quelqu'un n'a plus besoin d'aide. Quelqu'un n'est plus tendu. Quelqu'un n'attend plus. L'un crie. L'autre obstacle. Quelqu'un roule, dort, coud, est-ce toi,Lorellou? Ne peut plus, n'a plus partà rien,quelqu'un. Quelque chose contraint quelqu'un. Soleil, ou lune, ou forêts, ou bien troupeaux, foules ou villes, quelqu'un n'aime pas ses compagnons de voyages. N'a pas choisi, ne reconnait pas, ne goûte pas. Princesse de marée basse a rendu ses griffes ; n'a plus le courage de comprendre; n'a plus le coeur à avoir raison. ... Ne résiste plus. Les poutres tremblent et c'est vous. Le ciel est noir et c'est vous. Le verre casse et c'est vous. On a perdu le secret des hommes. Ils jouent la pièce "en étranger". Un page dit "Beh" et un mouton lui présente un plateau. Fatigue ! Fatigue ! Froid Partout! Oh ! Fagots de mes douze ans, où crépitez-vous maintenant ? On a son creux ailleurs. On a cédé sa place à l'ombre, par fatigue, par goût du rond. On entend au loin la rumeur de l'Asclépiade, la fleur géante. ...ou bien une voix soudainvient vous bramer au coeur. On receuille ses disparus, venez,venez. Tandis qu'on cherche sa clef dans l'horizon, on est la noyé au cou, qui est morte dans l'eau irrespirable. Elle traine. Comme elle traine ! Elle n'a cure de nos soucis. Elle a trop de désespoir. Elle ne se rend qu'à sa douleur. Oh misère, oh, martyre, le cou serré sans trêve par la noyée. On sent la courbure de la terre. On a désormais les cheveux qui ondulent naturellement. On ne trahit plus le sol, on ne trahit plus l'ablette, on est la soeur par l'eau et par la feuille. On n'a plus le regard de son oeil,on n'a plus la main de son bras. On n'est plus vaine. On n'envie plus. On n'est plus enviée. On ne travaille plus. Le tricot est là, tout fait, partout. On a signé sa dernière feuille, c'est le départ des papillons. On ne rêve plus. On est rêvée. Silence. On n'est plus pressée de savoir. C'est la voix de l'étendue qui parle aux ongles et à l'os. Enfin chez soi, dans le pur, atteinte du dard de la douceur. On regarde les vagues dans les yeux. Elles ne peuvent plus tromper. Elles se retirent déçues du flanc du navire. On sait, on sait les caresser. On sait qu'elles ont hontes, elles aussi. Epuisées, comme on les voit, comme on les voit désemparées ! Une rose descend de la nue et s'offre au pèlerin ; parfois, rarement,combien rarement. Les lustres n'ont pas de mousse, ni le front de musique. Horreur ! Horreur sans objet! Poches, cavernes toujours grandissantes. Loques des cieux et de la terre, monde avalé sans profit,sans goût, et sans rien que pour avaler. Une veilleuse m'écoute. "Tu dis, fait-elle, tu dis la juste vérité, voilà ce que j'aime en toi." Ce sont les propres paroles de la veilleuse. On m'enfonçait dans des cannes creuses. Le monde se vengeait. On m'enfonçait dans des cannes creuses, dans des aiguilles de seringues. On ne voulait pas me voir arriver au soleil où j'avais pris rendez-vous. Et je me disais :" Sortirai-je ? Sortirai-je ? Ou bien ne sortirai-je jamais ? Jamais ?" Les gémissements sont plus forts loin de la mer, comme quand le jeune homme qu'on aime s'éloigne d'un air pincé. Il est d'une grande importance qu'une femme se couche tôt pour pleurer, sans quoi elle serait trop accablée. A l'ombre d'un camion pouvoir manger tranquillement. Je fais mon devoir, tu fais le tien et d'attroupement nulle part. Silence ! Silence ! Même pas vider une pêche.On est prudente, prudente. On ne va pas chez le riche. On ne va pas chez le savant. Prudente, lovée dans ses anneaux. Les maisons sont des obstacles. Les déménagements sont des obstacles. La fille de l'air est un obstacle. Rejeter, bousculer, défendre son miel avec son sang, évincer, sacrifier, faire périr... Pet parmi les aromates renverse bien des quilles. Oh, fatigue, effort de ce monde, fatigue universelle, inimitié ! Lorellou, Lorellou, j'ai peur... Par moments l'obscurité, par moments les bruissements. Ecoute. J'approche des rumeurs de la mort. Tu as éteint toutes mes lampes. L'air est devenue tout vide Lorellou. Mes mains, quelle fumée ! Si tu savais... Plus de paquets, plus porter, plus pouvoir. Plus rien, petite. Expérience : misère ; qu'il est fou le porte-drapeau. ... et il y a toujours le détroit à franchir. Mes jambes, si tu savais, quelle fumée ! Mais j'ai sans cesse ton visage dans la carriole... Avec une doublure de canari, ils essayaient de me tromper. Mais moi, sans trêve, je disais : "Corbeau! Corbeau ! " Ils se sont lassés. Ecoute, je suis plus qu'à moitié dévorée. Je suis trempée comme un égout. Pas d'année, dit grand-père, pas d'année où je vis tant de mouches.Et il dit la vérité. Il l'a dit sûrement... Riez, riez, petits sots, jamais ne comprendrez que de sanglots il me faut pour chaque mot. Le vieux cygne n'arrive plus à garder son rang sur l'eau. Il ne lutte plus, Des apparences de lutte seulement. Non, oui, non. Mais oui, je me plains. Même l'eau soupire en tombant. Je balbutie, je lape la vase à présent. Tantôt l'esprit du mal, tantôt l'événement... J'écoutais l'ascenseur. Tu te souviens, Lorellou, tu n'arrivais jamais à l'heure. Forer, forer, étouffer, toujours la glacière-misère. Répit dans la cendre, à peine, à peine ; à peine on se souvient. Entrer dans le noir avec toi, comme c'était doux, Lorellou... Ces hommes rient. Ils rient. Ils s'agitent. Au fond, ils ne dépassent pas un grand silence. Ils disent "là". Ils sont toujours "ici". Pas fagotés pour arriver. Ils parlent de Dieu, mais c'est avec leurs feuilles. Ils ont des plaintes. Mais c'est le vent. Ils ont peur du désert. ... Dans la poche du froid et toujours la route aux pieds. Plaisirs de l'Arragale, vous succombez ici. En vain tu te courbes, tu te courbes, son de l'olifant, on est plus bas, plus bas... Dans le souterrain , les oiseaux volèrent après moi, mais je me retournai et dis : "Non. Ici, souterrain. Et la stupeur est son privilège." Ainsi je m'avançai seule, d'un pas royal. Autrefois, quand la Terre était solide, je dansais, j'avais confiance. A présent, comment serait-ce possible ? On détache un grain de sable et toute la plage s'effondre, tu sais bien. Fatiguée on pèle du cerveau et on sait qu'on pèle, c'est le plus triste. Quand le malheur tire son fil, comme il découd, comme il découd ! "Poursuivez le nuage, attrapez-le, mais attrapez-le donc", toute le ville paria, mais je ne pus l'attraper. Oh, je sais, j'aurai pu... un dernier bond... mais je n'avais plus le goût. Perdu l'hémisphère, on n'est plus soutenue, on n'a plus le coeur à sauter. On ne trouve plus les gens où ils se mettent. On dit : "Peut-être. Peut-être bien", on cherche seulement à ne pas froisser. Ecoute, je suis l'ombre d'une ombre qui s'est enlisée. Dans tes doigts, un courant si léger, si rapide, où est-il maintenant... où coulaient des étincelles. Les autres ont des mains comme de la terre, comme un enterrement. Juana, je ne puis rester, je t'assure. J'ai une jambe de bois dans la tire-lire à cause de toi. J'ai le coeur crayeux, les doigts morts à cause de toi. Petit coeur en balustrade, il fallait me retenir plus tôt. Tu m'as perdu ma solitude. Tu m'as arraché le drap. Tu as mis en fleur mes cicatrices. Elle a pris mon riz sur mes genoux. Elle a craché sur mes mains. Mon lévrier a été mis dans un sac. On a pris la maison, entendez-vous, entendez-vous le bruit qu'elle fit, quand à la faveur de l'obscurité, ils l'emportèrent, me laissant dans le champ comme une borne. Et je souffris grand froid. Ils m'étendirent sur l'horizon. Ils ne me laissèrent plus me relever. Ah ! Quand on est pris dans l'engrenage du tigre... Des trains sous l'océan, quelle souffrance ! Allez, ce n'est plus être au lit, ça. On est princesse ensuite, on l'a mérité. Je vous le dis, je vous le dis, vraiment là où je suis, je connais aussi la vie. Je la connais. Le cerveau d'une plaie en sait des choses.Il vous voit aussi, allez, et vous juge tous, tant que vous êtes. Oui,obscur,obscur, oui inquiétude. Sombre semeur. Quelle offrande ! Les repères s'enfuirent à tire d'aile. Les repères s'enfuient à perte de vue, pour le délire, pour le flot. Comme ils s'écartent, les continents, comme ils s'écartent pour nous laisser mourir ! Nos mains chantant l'agonie se desserrèrent, la défaite aux grandes voiles pâssa lentement. Juana ! Juana ! Si je me souviens... Tu sais quand tu disais, tu sais, tu le sais pour nous deux, Juana ! Oh ! Ce départ ! Mais pourquoi ? Pourquoi ? Vide ? Vide, vide, angoisse ; angoisse, comme un seul grand mât sur la mer. Hier, hier encore ; hier, il y a trois siècle ; hier, croquant ma naïve espérance ; hier, sa voix de pitié rasant le désespoir, sa tête soudain rejetée en arrière, comme un hanneton renversé sur les élytres, dans un arbre qui subitement s'ébroue au vent du soir, ses petits bras n'anémone, aimant sans serrer, volonté comme l'eau tombe... Hier, tu n'avais qu'à étendre un doigt, Juana; pour nous deux, pour nous deux, tu n'avais qu'à étendre un doigt.
Henri Michaux
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Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes Ni l'orgue ni la prière aux agonisants Onze ans déjà que cela passe vite onze ans Vous vous étiez servi simplement de vos armes La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants L'affiche qui semblait une tache de sang Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles Y cherchait un effet de peur sur les passants Nul ne semblait vous voir français de préférence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE Et les mornes matins en étaient différents Tout avait la couleur uniforme du givre À la fin février pour vos derniers moments Et c'est alors que l'un de vous dit calmement Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses Adieu la vie adieu la lumière et le vent Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses Quand tout sera fini plus tard en Erivan Un grand soleil d'hiver éclaire la colline Que la nature est belle et que le coeur me fend La justice viendra sur nos pas triomphants Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant. Aragon, Strophes pour se souvenir
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Saison 1
« La croyance en une origine surnaturelle du mal n’est pas nécessaire. Les hommes sont à eux seuls capables des pires atrocités. » (=Joseph Conrad.=) / « Si vous regardez longtemps au fond des abysse, les abysses voient au fond de vous. » (=Friedrich Nietzsche.=) / « Tout est mystère, et la clé d’un mystère est un autre mystère. » (=Ralph Waldo Emerson.=) / « Plus loin on regarde vers le passé, plus loin on voit vers l’avenir. » (=Winston Churchill.=) / « Essaye encore, échoue encore : échec profitable. » (=Samuel Beckett.=) / « N’essaie rien : fais-le ou ne le fais pas. » (=Maître Yoda.=)
« Sur les lieux d’un crime, il y a des éléments qui de par leur nature ne pourront jamais être répertoriés ou examinés. Des éléments comme l’amour, la rage, la haine et la peur. » (=James Reese.=) / « L’imagination est plus importante que la connaissance, car la connaissance est limitée, tandis que l’imagination englobe le monde entier. » (=Albert Einstein.=) / « Ne vous souciez pas d’être meilleur que vos contemporains ou vos prédécesseurs, essayez d’être meilleur que vous-même. » (=William Faulkner.=)
« Presque toute l’absurdité du comportement émane du désir d’imiter ceux à qui l’on peut ressembler. » (=Samuel Johnson.=)
« N’oubliez pas que je ne peux pas voir qui je suis, et que mon rôle se limite à être celui qui regarde dans le miroir. » (=Jacques Rigaut.=) / « Les oiseaux chantent après la tempête. Pourquoi les gens ne seraient-ils pas eux aussi libre de se délecter des jours ensoleillées qu’ils leur restent à vivre. » (=Rose Kennedy.=)
« Lorsqu’un grand homme est blessé, tous ceux qui prétendent être grands doivent souffrir avec lui. » (=Euripide.=) / « Les amours, quand ils fondent sur eux avec trop de violence, n’apportent ni bon renom, ni vertu aux hommes. » (=Euripide.=)
« L’absurdité d’une chose n’est pas une raison contre son existence, c’en est plutôt une condition. » (=Friedrich Nietzsche.=) / « Rien n’est plus commun que le désir d’être remarquable. » (=William Shakespeare.=)
« Il faut prendre les renards à leur propre jeu. » (=Thomas Fuller.=)
« Aucune chasse ne vaut la chasse à l’homme, et ceux qui ont longtemps chassé des hommes armés, qui ont aimé ça... ne trouvent plus jamais saveur à autre chose. » (=Ernest Hemingway.=) / « Un homme sain ne torture pas ses semblables, en général ce sont les victimes qui se changent en bourreaux. » (=Carl Gustav Jung.=)
« Une croyance n’est pas seulement une idée que l’esprit possède, c’est une idée qui possède l’esprit. » (=Robert Bolt.=) / « Une question parfois me laisse perplexe : est-ce moi ou les autres qui sont fous ? » (=Albert Einstein.=)
« Une surabondance de rêves s’accompagne malheureusement d’un nombre croissant de cauchemars. » (=Peter Ustinov.=) / « Les idéologies nous séparent, rêves et angoisses nous rapprochent. » (=Eugène Ionesco.=)
« Les larmes les plus amères que l’on verse sur les tombes, viennent des mots que l’on n’a pas dits et des choses que l’on n’a pas faites. » (=Harriet Beecher Stowe.=)
« Le mal n’est jamais spectaculaire. Il a toujours forme humaine. Il partage notre lit et mange à notre table. » (=W.H. Auden.=) / « Ne mesurez le travail qu’une fois la journée terminée, et l’ouvrage accompli. » (=Elizabeth Barrett Browning.=)
« Ce qui est chez es uns nourriture, se révèle pour d’autres un amer poison. » (=Lucrèce.=) / « Celui qui recherche la vengeance devrait commencer... par creuser deux tombes. » (=Confucius.=)
« Quel que soit celui qui verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé. » (=La Génèse, chapitre IX, verset 6.=) / « Ce que nous faisons pour nous même disparaît avec nous. Ce que nous faisons pour les autres et le monde est immortel et demeure. » (=Albert Pike.=)
« Ce sont ceux avec qui nous vivons, que nous aimons et que nous devrions connaître, qui nous échappent. » (=Norman MacLean.=) / « À la fin ce ne sont pas les années écoulées dans votre vie qui comptent, mais la vie qui a inondé vos années. » (=Abraham Lincoln.=)
« L'individu a toujours dû lutter pour ne pas se faire écraser par les membres de la tribu. » (=Friedrich Nietzsche.=) / « De nombreux chemins mènent en haut de la montagne. »
« Le meurtre est unique parce qu’il supprime la personne qu’il touche. C’est donc à la société de prendre la place de la victime pour demander en son nom que justice soit faite ou que le pardon soit accordé. » (=W.H. Auden.=) / « Mieux vaut être violent, lorsque la violence emplit notre cœur, que de revêtir le manteau de la non-violence pour dissimuler notre impuissance. » (=Gandhi.=) / « Je m’oppose à la violence parce que lorsqu’elle semble engendrer le bien, le bien qui en résulte n’est que transitoire tandis que le mal produit est permanent. » (=Gandhi.=)
« Une photographie est un secret sur un secret. Plus elle vous en dit, moins vous en savez. » (=Diane Arbus.=) / « L’Américain n’a aucun sens de la vie privé, il ne sait pas ce que ça veut dire. C’est quelque chose qui n’existe pas dans ce pays. » (=George Bernard Shaw.=)
« D’autres choses peuvent nous changer, mais nous commençons et finissons avec la famille. » (=Anthony Brandt.=) / « La maison ne repose pas sur le sol, mais sur une femme. »
« Certains n’emploient les paroles que pour déguiser leurs pensées. » (=Voltaire.=) / « Nous sommes si accoutumés à nous déguiser aux autres qu’à la fin, nous nous déguisons à nous même. » (=François de La Rochefoucauld.=)
« Quiconque prétend s’ériger en juge de la vérité et du savoir s’expose à périr sous les éclats de rire des dieux. » (=Albert Einstein.=) / « Dans ces temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » (=George Orwell.=)
« Personne n’a autant besoin de vacances que celui qui vient d’en prendre. » (=Elbert Hubbard.=)
Saison 2
« Les défauts de l’âme sont comme les blessures du corps. Quelque soin qu’on prenne de les guérir, les cicatrices paraissent toujours et elles sont à tout moment en danger de se rouvrir. » (=François de La Rochefoucault.=) / « On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. Je ne suis pas d’accord. Les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit, afin de mieux se protéger, recouvre ses blessures de bandages et la douleur diminue, mais elle ne disparaît jamais. » (=Rose Kennedy.=)
« Pour tester les valeurs morales d’une société, il suffit de regarder comment elle traite ses enfants. » (=Dietrich Bonhoeffer.=)
« L'Homme est le plus cruel de tous les animaux, il est le seul capable d’infliger une douleur à ses congénères sans autre motif que le plaisir. » (=Mark Twain.=) / « Les souffrances ont donné vie aux plus grandes âmes, les personnages les plus éminents portent en eux des cicatrices. » (=Gibran Khalil Gibran.=)
« C’est lorsqu’il parle en son nom que l’Homme est le moins lui-même, donnez-lui un masque et il vous dira la vérité. » (=Oscar Wilde.=) / « La honte n’a pas pour fondement une faute que nous aurions commise, mais la sensation insupportable que cette humiliation est visible par tous. » (=Milan Kundera.=)
« Bien que le monde soit plein de souffrances, il est aussi plein de victoires. » (=Helen Keller.=)
« On peut aisément pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité ; la vraie tragédie de la vie c’est lorsque les hommes ont peur de la lumière. » (=Platon.=)
« Le plus important n’est pas qui commence le match, mais qui le finit. » (=John Wooden.=) / « Le choix ultime pour un Homme, pour autant qu’il lui soit donnée de se transcender, est : créer ou détruire, aimer ou haïr. » (=Erich Fromm.=)
« Le crime égorge l’innocence pour mieux régner et l’innocence se débat de toute force dans les mains du crime. » (=Robespierre.=)
« Si seulement les Hommes pouvaient se connaître les uns les autres, il n’y aurait ni idolâtrie ni haine. » (=Elbert Green Hubbard.=) / « Rappelez-vous qu’à travers l’histoire, il y a eu des tyrans et des meurtriers qui pour un temps semblèrent invincibles. Mais à la fin ils sont toujours tombés, toujours. » (=Gandhi.=)
« Les meilleures leçons proviennent des erreurs du passé. C’est en commettant des erreurs qu’on atteint un jour la sagesse. » (=Dale Turner.=) / « Celui qui veut tirer les enseignements de ses erreurs doit chaque jour apprendre à surmonter ses craintes. » (=Ralph Waldo Emerson.=)
« Entre l’idée et la réalité, entre l’esquisse du geste et l’acte, se glisse l’ombre. » (=T.S Eliot.=) / « Entre le désir et la spasme, entre la puissance et l’existence, entre l’essence et la décence se glisse l’ombre. C’est ainsi que finit le monde. » (=T.S. Eliot.=)
« Les secrets sont insondables. Les secrets sont noirs. C’est la nature même des secrets. » (=Cory Doctorow.=)
« Le mal réunit les hommes. » (=Aristote.=)
« Je n’avais rien contre eux, ils ne m’ont jamais fait le moindre mal, contrairement à ce que d’autres m’ont fait subir toute ma vie. Peut être qu’ils étaient ceux qui devaient payer pour mes souffrances. » (=Perry Smith.=)
« Il n’est pas un juste sur Terre qui toujours fit le bien, et jamais n’eut pêché. » (=L’Ecclésiaste, chapitre 7, verset 20.=)
« Des plus profonds désirs, naissent souvent les haines les plus mortelles. » (=Socrate.=) / « La vie des morts consiste à survivre dans l’esprit des vivants. » (=Cicéron.=)
« Nous faisons notre vie de la mort d’autrui. » (=Léonard de Vinci.=) / « S’il doit y avoir la guerre, qu’elle ait lieu de mon temps, afin que mon enfant puisse connaître la paix. » (=Thomas Paine.=)
« La tragédie doit nous permettre d’atteindre la sagesse. Elle ne doit pas nous servir de guide. » (=Robert Francis Kennedy.=)
« La torture d’une mauvaise conscience est l’enfer des vivants. » (=Jean Calvin.=) / « Vivez comme si vous deviez mourir demain. Apprenez comme si vous deviez vivre éternellement. » (=Gandhi.=)
« On ne fait pas de bien sans mal. » / « Toutes les familles heureuses le sont de la même manière. Les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. » (=Léon Tolstoï.=)
« La nature sauvage d’un Homme est le terrain de jeu d’un autre. » / « Les animaux sauvages ne tuent jamais par sport, l’Homme est la seule créature pour qu la torture et la mort de ses semblables est une distraction. » (=James Anthony Froude.=)
« De toutes les idées préconçues véhiculées par l’humanité, aucune ne surpasse en ridicule les critiques émises par les habitudes des pauvres par les bien-logés, les bien-chauffés et les bien-nourris. » (=Herman Melville.=) / « Rien ne dure dans ce monde cruel, pas mêmes nos souffrances. » (=Charles Chaplin.=)
« Je choisis mes amis pour leur bonne présentation, mes connaissances pour leur bon caractère, mes ennemis pour leur bonne intelligence. » (=Oscar Wilde.=)
Saison 3
« Toute scène de crime est un lieu répugnant. Mais lorsque la victime est très jeune, lorsqu’elle se retrouve fauchée dans la fleur de l’âge, c’est encore plus atroce. »
« Laissez votre cœur ressentir la peine et la détresse de chacun. » (=George Washington.=)
« Celui qui excelle à contrôler les autres a du pouvoir, mais celui qui parvient à se contrôler a encore beaucoup plus de pouvoir. » (=Lao Tseu.=) / « Vous gagnez en force, courage et confiance à chaque fois que vous prenez le temps de regarder la peur dans les yeux. Faites ce que vous pensez ne pas pouvoir faire. » (=Eleanor Roosevelt.=)
« En ville, le crime est emblématique d’une classe ou d��une race. Dans les banlieues il est par essence intime, psychologique, résistant à toute généralisation, un mystère de l’âme individuelle. » (=Barbara Ehrenreich.=)
« Rien n’est plus facile que de dénoncer un être abject. Rien n’est plus difficile que de le comprendre. » (=Fiodor Dostoïevski.=) / « Les contes de fées ne révèlent pas aux enfants que les dragons existent, les enfants le savent déjà. Les contes de fées révèlent aux enfants qu’on peut tuer ces dragons. » (=G.K. Chesterton.=)
« Qu’est-ce d’autre que la vie des mortels qu’une vaste comédies, dans laquelle divers acteurs, travestis de divers costumes et masques, déambulent jouant chacun leur rôle, jusqu’à ce que le grand Ordonnateur les chasse de la scène. » (=Érasme.=)
« Un royaume digne de ce nom ne peut exister sans inégalités entre ses habitants. Certains doivent être libre, d’autres servir, certains règnent, d’autres se soumettent. » (=Martin Luther.=)
« Le fantasme abandonné par la raison produit d’impossibles monstres. » (=Francisco de Goya.=) / « Dieu nous donne la viande, et le diable les cuisiniers. » (=Thomas Deloney.=)
« Aime chacun, fie-toi à peu, ne fais de tort à personne. » (=William Shakespeare.=)
« Superman est après tout une forme de vie extraterrestre. Il est simplement le visage acceptable d’une invasion réelle. » (=Clive Barker.=) / « Le héros noir est un chevalier dans une armure de sang séché. Il est sale et à longueur de temps, il nie de toutes ses forces être un héros. » (=Frank Miller.=)
« Peu importe qui mon père a été, ce qui compte c’est le souvenir que je garde de lui. » (=Anne Sexton.=) / « Un enfant naît innocent, la soif de vie le dévore, brûlant ses désirs d’un feu étincelant, et ignore tout de la mort. » (=William Wordsworth.=)
« Aucun homme ou femme qui poursuit un idéal en empruntant sa propre route, ne peut éviter d’avoir des ennemis. » (=Daisy Bates.=) / « C’est un père sage, celui qui connait son propre enfant. » (=William Shakespeare.=)
« Je sais d’avance les crimes que je vais oser, mais ma colère est plus puissante que ma volonté, et c’est elle qui cause les plus grands maux aux mortels. » (=Euripide.=) / « Parce qu’il y a un prix à payer pour tout ce qu’on obtient dans ce bas monde, et même s’il est louable d’être ambitieux, il ne faut pas l’être à n’importe quel prix. » (=Lucy Maud Montgomery.=)
« Au fond de chacun de nous, il y a l’enfant qu’on était. L’enfant constitue le fondement de ce que nous devenons, de qui nous sommes, et de ce que nous serons. » (=Rhawn Joseph.=) / « Il n’y a pas de formule magique pour réussir, sauf peut-être une acceptation inconditionnelle de la vie et de ce qu’elle apporte. » (=Arthur Rubinstein.=)
« Il n’y a pas meilleur moyen d’échapper à la confession que le suicide, et le suicide est une confession. » (=Daniel Webster.=) / « Ce que l’Homme a de plus authentique, c’est sa capacité à créer, se dominer, endurer, se transformer, aimer et dépasser ses propres souffrances. » (=Ben Okri.=)
« Une âme triste vos tue plus vite, beaucoup plus vite qu’un germe. » (=John Steinbeck.=) / « Nous traversons nos ponts quand nous arrivons à eux, et les brûlons derrière nous. Il ne nous reste rien pour trouver le chemin parcouru à part le souvenir d’une odeur de fumée et l’idée que peut être cette fois là, nos yeux ont pleuré. » (=Tom Stoppard.=)
« Il n’y a pas de secret mieux gardé que ceux que tout le monde devine. » (=George Bernard Shaw.=) / « Si nous n’avions plus de secrets les uns pour les autres, serait-ce une source de réconfort ? » (=John Churton Collins.=)
« Aucun homme ne peut être heureux s’il n’a pas d’illusions. Les illusions sont aussi nécessaires à notre bonheur que les réalités. » (=Christian Nestell Bovee.=) / «Une femme ne doit pas dépendre de la protection d’un homme mais doit apprendre à se protéger elle-même. » (=Susan B. Anthony.=)
« Tous les changements, même les plus souhaités, ont leur mélancolie. Car ce que nous laissons derrière, fait partie de nous même. On doit faire le deuil de sa vie passée, avant d’entrer dans la nouvelle. » (=Anatole France.=) / « Bien que l’éclat qui était autrefois si brillant, se soit évanoui à jamais, bien que rien ne puisse ramener l’heure de cette splendeur dans l’herbe, de cette gloire dans la fleur, n’ayons point d’affliction mais cherchons plutôt la force dans ce qui reste après. » (=William Wordsworth.=)
« Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, est un enthousiaste. Celui qui soutient sa folie par le meurtre est un fanatique. » (=Voltaire.=)
Saison 4
Saison 5
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Les Chroniques de Livaï #344 ~ LA CHUTE DE LA DEESSE (juin 845) Helma Kerstin, citoyenne du village de Jutta
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Nous n'avons pas compris.
Quand mon petit Gero est revenu en courant des champs alentours en criant que des géants piétinaient tout sur leur passage, nous n'avons pas compris. Quand le sol a commencé à trembler au point que la margelle du puits a chuté dans l'eau, nous ne comprenions toujours pas.
Quand les silhouettes gigantesques, lentes et terrifiantes, se sont avancées dans les plaines dans notre direction, même si nous n'avions jamais vu un seul de ces monstres, nous avons fini par comprendre.
Les titans existent réellement. Et même si rien n’expliquait leur présence dans les Murs, ils fondaient sur nous.
Les troupeaux ont remonté les routes puis se sont perdus au loin. J'ai jeté mon livre quand une vache beuglante est venue briser une de mes fenêtres. Gero s'est réfugié dans mes bras et nous sommes sortis à l'extérieur. Tous les habitants hurlaient, pleuraient ou priaient. Je me souvint alors du prêche de ce révérend passé l'autre jour par chez nous, et qui nous prédisait de sombres jours à venir.
Avons-nous péché ? Ces monstres sont-ils notre punition ?
Je ne perd pas une minute. La surprise et la frayeur passées, je ne pense plus qu'à mon fils. Son père et lui étaient partis au champs, mais il est le seul à être revenu... Je ne dois pas y penser. Je dois nous sauver. Mais comment ? Les titans avancent si vite !
La charrette, Gero ! Attelle le cheval, vite ! Nous devons nous éloigner d'ici, et emmener le plus de gens possible avec nous ! Les vieillards, les plus petits... Ceux qui ne peuvent marcher ! Il cesse de pleurer et ses membres retrouvent d'un coup leur automatisme sous les ordres de sa mère.
Tout le monde est rassemblé sur la place ; une troupe a déjà commencé à remonter vers le Mur Rose, mais que valent nos petites jambes face à ces monstres ?! Il seront sur nous en un rien de temps ! Je me retourne une dernière fois sur ma maison. Toute ma vie est ici. Je suis née dans ce village, et je comptais y mourir. Paisiblement. Pas comme ça... Je repense à mes livres, à mes chapeaux de paille que je prenais tant de plaisir à tresser... Dans un dernier sursaut, surmontant ma peur, je prends la peine de fermer ma porte. C'est inutile, je le sais, mais... j'ai eu besoin de le faire...
Gero amène la charrette, tirée par notre vieux canasson, qui n'en a plus pour longtemps. Une grappe d'individus y a déjà pris place, et un autre chariot monte déjà la colline plus loin, tout aussi chargé. Monte dedans, mon petit. Si cette carne doit rendre les armes, nous n'aurons plus qu'à courir.
Je me retourne. Sainte Rose, ils sont déjà presque sur nous ! Je distingue leurs bouches dégoulinantes, leurs sourires figés... C'est donc vrai ce qu'on raconte ?! Ils ne parlent pas, ne ressentent rien ? J'aimerai tant leur dire de s'arrêter, les supplier...
Je tire la bride et le cheval se met à souffler. La pente est trop rude pour lui, avec un tel fardeau de vies. Allez, je t'en prie ! Un effort ! J'entends un formidable vacarme ; les premières maisons sont déjà piétinées. Ce sera bientôt notre tour ! Certains sont déjà descendus et montent la colline par leurs propres moyens. Je m'apprête à saisir Gero contre moi et à tenter vainement de lui faire un rempart de mon corps. Je sens leur haleine brûlante chauffer la moelle de mes os...
Un sifflement sourd retentit au-dessus de ma tête et un hennissement de cheval devant moi. Je lève les yeux et distingue sur le bord de la colline une compagnie montée. Je reconnais les uniformes ; ce sont des soldats ! Ils viennent nous sauver ! Je me remets à respirer...
Tandis que j'aide Gero à grimper le long de la pente, je jette un oeil en contrebas. Un des titans est tombé à terre et commence à s'évaporer. Le temps d'un éclair, j'aperçois une petite silhouette virevoltante s'abattre sur la nuque d'un second qui tombe en avant sans un cri. Je suis hypnotisée par ce ballet aérien.
D'autres monstres se ruent sur les habitations et le mur de devant de ma maison s'effondre. Le soldat qui tient la dragée haute à ces géants retourne à la charge - je l'ai à peine vu, posé sur un toit - et se transforme de nouveau en couperet mortel. Comment peut-on bouger ainsi, ce n'est pas humain !
Est-il un ange, ou un démon !?
Une main secourable m'aide à me hisser sur un chariot. Une jeune fille aux cheveux bruns et aux yeux déterminés coordonne la fuite. Je vois l'écusson sur sa veste ; c'est une exploratrice. Je comprends, celui qui se bat en bas, c'est sans doute un explorateur ! Je lui demande s'il sont tous aussi forts et elle me répond avec un sourire en coin que celui-ci est bien plus fort que les autres.
Les titans se présentent en nombre, mais tombent comme des mouches fauchées par un torchon mouillé. Gero ouvre de grands yeux ; j'essaie de les lui cacher pour qu'il ne voit pas les gerbes de sang, mais nous finissons par nous éloigner. On a attelé à la charrette l'un des puissants chevaux militaires et nous décollons en un rien de temps.
La jeune femme me déclare que nous sommes le premier village qu'ils croisent à avoir été atteint par les titans. Que se passe-t-il ? Pourquoi les titans sont-ils ici ?! Elle ne me donne pas de réponse. Et votre ami, le vaillant soldat qui est en train de se battre, il ne vient pas avec nous ? Elle me dit qu'il va les retenir le temps que nous prenions de l'avance ; ensuite, nous serons escortés par deux membres de la garnison jusqu'à Trost, tandis que le reste de la troupe continuera sa route vers le sud-est à la recherche d'autres citoyens à sauver. Vous ne restez pas avec nous alors ?
Elle me sourit et s'éloigne de la charrette avec les autres soldats. Attendez, dites-moi, comment il s'appelle ? Cet explorateur si fort et si rapide qu'on ne peut espérer l'apercevoir ? Juste un nom !
Livaï. Livaï tout court. C'est le nom d'un ange, sans doute ! Dites-lui que Helma Kerstin et son fils lui doivent la vie et le remercient ! Vous lui direz ?
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