#...et mourir de plaisir (Le Sang et la Rose)
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letterboxd-loggd · 5 months ago
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Blood and Roses (Et mourir de plaisir) (1960) Roger Vadim
September 15th 2024
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screamscenepodcast · 1 year ago
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Your hosts encounter the 1960 "erotic horror" film ET MOURIR DE PLAISIR (LE SANG ET LA ROSE) aka AND DIE OF PLEASURE (BLOOD AND ROSES) from director Roger Vadim! But where's the horror? More importantly, where's the eroticism??
Context setting 00:00; Synopsis 34:02; Discussion 44:20; Ranking 1:10:42
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bandaidfingers · 4 months ago
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đŸŠ‡đŸ©·BLOOD AND ROSES (1960)đŸ©·đŸŠ‡or Et Mourir de Plaisir (Le Sang et La Rose)
A French film Inspired by the novel Carmilla (as many of the movies on this list are). This movie involves the descendants of the Karnstein family, in particular it centers around Carmilla, who is jealous of the engagement between her best friend and her cousin (both of whom she is secretly in love with). She spends their engagement party moping around the family cemetery, when an accidental explosion caused by fireworks unearths the hidden tomb of her vampiric ancestor, Millarca, whose spirit then possesses her. This movie ends up being much more of a tragic romance than a horror movie as the story goes on, with Carmilla gradually losing her sense of self and time as she preys on the women of her household and distances herself further from her two loved ones. Overall this is a slow, moody, and beautifully shot movie that I would recommend even to someone who isn’t generally a vampire enjoyer.
second movie in my lesbian vampire illustration series :)
and you can buy this original here :)
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lethal-fabrication · 1 month ago
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What's your favorite movie?
"Ah... It is difficult to choose one, but my favorite... I have to say ...Et mourir de plaisir (Le sang et la rose). There are better movies out there, to be certain, but I suppose I have a soft spot for it."
"... It is certainly not my usual fare, though... I am not typically fond of horror films."
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cellobis · 1 year ago
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Pour qu’on n’oublie JAMAIS Missak Manouchian et ses amis, Aragon poĂšte, FerrĂ© musicien.
Vous n'avez réclamé la gloire, ni les larmes Ni l'orgue, ni la priÚre aux agonisants 11 ans déjà, que cela passe vite 11 ans Vous vous étiez servis simplement de vos armes La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants L'affiche qui semblait une tache de sang Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants Avaient écrit sous vos photos "morts pour la France" Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre À la fin fĂ©vrier pour vos derniers moments Et c'est alors que l'un de vous dit calmement "Bonheur Ă  tous, bonheur Ă  ceux qui vont survivre" "Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand"
Adieu la peine et le plaisir, adieu les roses Adieu la vie, adieu la lumiÚre et le vent Marie-toi, sois heureuse et pense à moi souvent Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver Ă©claire la colline Que la nature est belle et que le cƓur me fend La justice viendra sur nos pas triomphants Ma MĂ©linĂ©e, ĂŽ mon amour, mon orpheline Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils Ă©taient 20 et 3 quand les fusils fleurirent 20 et 3 qui donnaient leurs cƓurs avant le temps 20 et 3 Ă©trangers et nos frĂšres pourtant 20 et 3 amoureux de vivre Ă  en mourir 20 et 3 qui criaient la France en s'abattant
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aramielles · 1 year ago
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VOUS N’AVEZ RÉCLAMÉ LA GLOIRE NI LES LARMES NI L’ORGUE NI LA PRIÈRE AUX AGONISANTS ONZE DÉJÀ QUE CELA PASSE VITE ONZE ANS VOUS VOUS ÉTIEZ SIMPLEMENT SERVIS DE VOS ARMES LA MORT N’EBLOUIT PAS LES YEUX DES PARTISANS VOUS AVIEZ VOS PORTRAITS SUR LES MURS DE NOS VILLES NOIRS DE BARBES HIRSUTES MENAÇANTS L’AFFICHE QUI SEMBLAIT UNE TACHE DE SANG PARCE QU’À PRONONCER VOS NOMS SONT DIFFICILES Y CHERCHAIT UN EFFET DE PEUR SUR LES PASSANTS NUL NE SEMBLAIT VOUS VOIR FRANÇAIS DE PRÉFÉRENCE LES GENS ALLAIENT SANS YEUX SUR VOUS LE JOUR DURANT MAIS À L’HEURE DU COUVRE FEU DES DOIGTS ERRANTS AVAIENT ÉCRITS SOUS VOS PHOTOS MORTS POUR LA FRANCE ET LES MORTS LE MATIN EN ÉTAIENT DIFFÉRENTS TOUT AVAIT LA COULEUR UNIFORME DU GIVRE À LA FIN FEVRIER POUR VOS DERNIERS MOMENTS ET C’EST ALORS QUE L’UN DE VOUS DIT CALMEMENT BONHEUR À TOUS BONHEUR À CEUX QUI VONT SURVIVRE JE MEURS SANS HAINE EN MOI POUR LE PEUPLE ALLEMAND ADIEU LA PEINE ET LE PLAISIR ADIEU LES ROSES ADIEU LA VIE ADIEU LA LUMIÈRE ET LE VENT MARIE TOI SOIS HEUREUSE ET PENSE À MOI SOUVENT TOI QUI VA DEMEURER DANS LA BEAUTÉ DES CHOSES QUAND TOUT SERA FINI PLUS TARD EN ÉRIVAN UN GRAND SOLEIL D’HIVER ÉCLAIRE LA COLLINE QUE LA NATURE EST BELLE ET QUE LE COEUR ME FEND LA JUSTICE VIENDRA SUR NOS PAS TRIOMPHANTS MA MÉLINÉ Ô MON AMOUR MON ORPHELINE ET JE TE DIS DE VIVRE ET D’AVOIR UN ENFANT ILS ÉTAIENT VINGT ET TROIS QUAND LES FUSILS FLEURIRENT VINGT ET TROIS QUI DONNAIENT LEURS COEURS AVANT LEUR TEMPS VINGT ET TROIS ETRANGERS NOS FRERES POURTANT VINGT ET TROIS AMOUREUX DE VIVRE À EN MOURIR VINGT ET TROIS QUI CRIAIENT LA FRANCE EN S’ABATTANT
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ladyniniane · 1 year ago
Note
Coucou ! :D Pour le jeu des questions d'écriture de l'année : la 4, la 10 et la 11 si ça te parle ? Merci beaucoup d'avance !
End of the year writeblr ask game
Coucou :D Merci beaucoup pour les questions !
4) Quel est ton passage préféré parmi ceux écrits cette année ?
Je mets ce qui vient sans ordre de préférence :
-En relisant Omnia pour le poster sur AO3, j'ai beaucoup apprĂ©ciĂ© le chapitre 4 et plus particuliĂšrement le passage oĂč Maeve et Dedue prient dans la tour de la DĂ©esse. Je le trouve trĂšs paisible.
Quelques secondes filĂšrent comme des grains de sable. Rien n’avait changĂ© autour d’eux. Peu leur importait, car ils savaient dĂ©sormais leurs aspirations partagĂ©es. Leurs mains s’entremïżœïżœlĂšrent de nouveau. Ils laissĂšrent la DĂ©esse Ă  ses mĂ©ditations silencieuses. Le ciel les attendait dans toute sa beautĂ©.
-La fin du chapitre 29 de Preuses. Avec le motif cyclique autour de la libation. Le chapitre commence par El qui boit du vin et son opposée symbolique, IsmÚne, qui en verse à terre ainsi que tout l'aspect symbolique autour du sang versé. C'est aussi un cri de justice pour les femmes oubliées et broyées dans ce systÚme :
— Puisqu’Ed*lgard est destinĂ©e Ă  perdre, et si une femme comme moi a le droit de faire un voeu, je souhaite que le gynĂ©cĂ©e brĂ»le lorsqu’Enbarr tombera et que cette institution disparaisse. Pour toutes celles qui sont venues avant moi et viendront aprĂšs.  IsmĂšne leva son cratĂšre et dĂ©clara fermement : — À toutes les femmes, oubliĂ©es ou non, qui se sont battues dans cette cage. Que le gynĂ©cĂ©e d’Enbarr brĂ»le. Et elle dĂ©versa le vin Ă©carlate Ă  terre.
-La scĂšne de rĂȘve au tout dĂ©but du premier chapitre de Marya. Comme j'avais Ă©crit dans un autre ask, dĂ©crire l'obscuritĂ© de maniĂšre rassurante Ă©tait un dĂ©fi trĂšs intĂ©ressant.
Une impression de familiaritĂ© l’étreignait, son cƓur chantait. Marya se laissa porter par le rĂȘve et tendit la main par instinct. Elle franchit le voile, descendit dans le ventre de la nuit. Cette derniĂšre l’enveloppa dans le plus beau des manteaux, la coucha sur le velours. Le cauchemar avait disparu. Ne restaient plus que le noir et les battements de son coeur. Les tĂ©nĂšbres n’étaient ni trop chauds ni trop frais. Marya s’allongea et y dĂ©posa sa tĂȘte, les trouvant plus confortables qu'un oreiller. Un dĂ©licieux silence l’entoura. 
-Bonus : un extrait d'une scùne entre Felix et Vigdis qui aura lieu dans le prochain chapitre 👀
Vigdis s'alanguit, se laissa aller. Elle rĂȘvait Ă©veillĂ©e, allongĂ©e dans son paradis des sens, un magnifique champ de fleurs cĂ©lestes. Oui, de belles roses blanches, comme celles que l'on offrait Ă  l'ĂȘtre aimĂ©.
10) Quel personnage a évolué différemment de ce que tu avais prévu ? Comment ?
Alors j'aurais du mal à répondre sur un personnage apparu cette année donc je vais répondre...Pan. Je te l'avais raconté, mais dans la toute premiÚre version, Pan devait mourir tué par les agents d'Euryale, la conscience tranquille et l'esprit libre, heureux d'avoir résisté à Shambhala.
Les autres personnages en Ă©taient attristĂ©s car ils comprenaient par-lĂ  que Pan Ă©tait plus que ce qu'il semblait ĂȘtre et qu'il s'Ă©tait sacrifiĂ©. Ils se lamentaient de ne pas avoir pu vraiment le connaĂźtre.
Bon, à cette époque, le groupe n'était composé que de Pan, Maude, Loog et Rusla. Je préfÚre la version actuelle !
11) Quelle scÚne était plus facile/difficile à écrire que prévu ?
Alors pour la scĂšne qui Ă©tait plus facile Ă  Ă©crire que prĂ©vu, clairement la mort de ThĂ©ophano. J'y suis allĂ©e en serrant les dents, mais vu que j'Ă©tais dans un bon Ă©tat d'esprit/avec de l'Ă©nergie quand je l'ai Ă©crite, c'est passĂ©, mĂȘme si ce n'Ă©tait pas une partie de plaisir non plus.
Pour les scĂšnes qui restent difficiles Ă  Ă©crire (et Ă  poster aussi) je dirais les scĂšnes de sexe. C'est toujours un Ă©quilibre difficile pour que ce ne soit pas gĂȘnant (on se souvient tous des mĂ©taphores pourries du "bouton aux mystĂ©rieux pouvoir" et autres joyeusetĂ©s) et suffisamment naturel et fluide.
Du coup quand je les Ă©cris, je passe toujours beaucoup de temps Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  mes tournures. Mais bon, je peux me rassurer, ce sera toujours meilleur que le livre de Schiappa 😂 !
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mellowchouchou · 2 years ago
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Léo Ferré - L'Affiche rouge Les Chansons d'Aragon (1961)
Lyrics & Translation:
Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes Ni l'orgue ni la priÚr' aux agonisants Onze ans déjà que cela passe vit' onz' ans Vous vous étiez servis simplement de vos armes La mort n'eblouit pas les yeux des Partisans Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes Noirs de barbe et de nuits hirsutes menaçants L'affiche qui semblait une tache de sang Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles Y cherchait un effet de peur sur les passants Nul ne semblait vous voir français de préférence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE Et les mornes matins en étaient différents Tout avait la couleur uniforme du givre A la fin février pour vos derniers moments Et c'est alors que l'un de vous dit calmement Bonheur à tous bonheur à ceux qui vont survivre Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand Adieu la peine et le plaisir adieu les roses Adieu la vie adieu la lumiÚre et le vent Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent Toi qui va demeurer dans la beauté des choses Quand tout sera fini plus tard en Erivan Un grand soleil d'hiver éclaire la colline Que la nature est belle est que le coeur me fend La justice viendra sur nos pas triomphants Ma Mélinée Î mon amour mon orpheline Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps Vingt et trois étrangers et nos frÚres pourtant Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
Translation:
You didn't claim the glory nor the tears Neither the organ nor the prayer to the dying Eleven years already that it passes quickly eleven years You just used your guns Death does not dazzle the eyes of the Partisans
You had your portraits on the walls of our cities Menacing dark beards and shaggy nights The poster that looked like a bloodstain 'Cause pronouncing your names is hard Y was looking for an effect of fear on passers-by
No one seemed to see you as French by preference People went without eyes for you all day long But at curfew time wandering fingers Had written under your photos DEAD FOR FRANCE And the dreary mornings were different
Everything had the uniform color of frost At the end of February for your last moments And that's when one of you calmly says Happiness to all, happiness to those who will survive I die without hatred in me for the German people
Goodbye pain and pleasure goodbye roses Farewell life, farewell light and wind Get married be happy and think of me often You who will dwell in the beauty of things When it's all over later in Erivan
A bright winter sun illuminates the hill That nature is beautiful is that my heart breaks me Justice will come on our triumphant steps My Mélinée oh my love my orphan And I tell you to live and have a child
They were twenty-three when the guns bloomed Twenty-three who gave their hearts before their time Twenty-three strangers and our brothers yet Twenty-three lovers to live to die for Twenty-three screaming France as they crash down
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tolivealone · 4 years ago
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✟ Nature, vous avez fait le monde pour moi Pour mon dĂ©sespoir et ma joie  Le soleil pour qu'il glisse entre mes bras Ă©troits Et l'air bleu pour que je m'y noie ! Vous avez fait l'odeur du lin, du mĂ©lilot Et de la verveine si bonne Pour que mon Ăąme soit comme un riant Ăźlot Que l'immense ivresse environne. Vous avez fait pour moi le sensible oranger Les soirs percĂ©s d'Ă©toiles vives La feuille courbe oĂč la cigale vient loger Les eaux avec leurs belles rives ! Mais quand je suis, si chaude et tout ivre de moi Debout dans les jardins du monde La rose de mon rĂȘve enfonce dans mon doigt Son Ă©pine la plus profonde : Savoir qu'un jour ma tiĂšde et lĂ©gĂšre beautĂ© N'aura plus ses rayons qu'on frĂŽle Savoir que je n'aurai plus l'Ăąge de l'Ă©tĂ© Cela fait si mal aux Ă©paules ! Cela blesse le cƓur, la langueur, le dĂ©sir Le sang, plus qu'on ne pourrait croire  Ô juvĂ©nile ardeur, voluptueux plaisir C'est vous la seule verte gloire ! Ô animale terre, amoureuse du jour  Ô soleil fier d'un beau visage  Vous savez que je n'ai d'orgueil, de grave amour Que le doux honneur de mon Ăąge Que ferai-je plus tard du dĂ©licat dĂ©dain Qui gonfle mon cou vif que j'aime  Vous verrai-je souffrir pendant le bleu matin Mon orgueil plus fort que moi-mĂȘme  Attendrai-je que l'ombre atteigne mes genoux  Que les regrets sur moi s'avancent  Il faudrait, quand on est aussi tendre que nous Mourir au cƓur des belles chances...
Anna de Noailles
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alexar60 · 4 years ago
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Toute sa vie, elle attendait cette journĂ©e ! En effet, depuis sa plus tendre enfance, on lui parlait des autres qui partaient se perdre dans la forĂȘt et ne revenaient jamais. Mais, loin d’avoir une peur atroce en se disant qu’on va mourir, elle rĂȘvait de rencontrer ce loup indomptable maitre du labyrinthe dans lequel il fut enfermĂ© afin de prĂ©server les honnĂȘtes gens. C’était le deal que d’offrir Ă  ce minotaure une proie facile et fragile, une brebis Ă  dĂ©vorer.
Le matin de son dĂ©part, elle embrassa sa mĂšre, se prĂ©para et rĂ©cupĂ©ra le panier Ă  apporter Ă  une certaine mĂšre-grand. Enfin, une dame qui habitait au fond de la forĂȘt. DĂšs lors, elle s’habilla avec des vĂȘtements prĂ©parĂ©s, un manteau rouge assorti d’un chaperon de la mĂȘme couleur. Puis, sous les regards tristes et approbateurs des villageois, elle prit la direction interdite et s’enfonça dans la forĂȘt.
Quoi qu’un peu inquiĂšte au dĂ©but, elle imagina la rencontre avec ce monstre de lĂ©gende. Elle se voyait adossĂ©e contre un arbre, la gueule de la bĂȘte s’approchant bavant, elle sentait dĂ©jĂ  la longue langue du loup sur son menton avant qu’il ne prĂ©sente les crocs et d’un coup, tranche la carotide. La jeune fille continua de marcher, rĂ©alisant petit-Ă -petit qu’elle Ă©tait perdue.
Autour d’elle, il n’y avait que des arbres, les mĂȘmes sur des kilomĂštres Ă  la ronde. Elle ne remarqua ni clairiĂšre, ni ruisseau, juste des arbres et des chemins qui s’entremĂȘlaient parfois donnant l’impression de tourner en rond. Toutefois, elle continua de parader dans ce bois Ă©trangement silencieux. Elle s’aventura encore plus et dĂ©couvrit des ruines si vieilles que les pierres Ă©taient couvertes de mousse.
« Est-ce lĂ , mon point de rendez-vous ?» se demanda-t-elle. Elle visita le lieu sans trouver d’indice particulier. Alors, elle choisit de prendre un autre chemin sans savoir si cela la conduirait Ă  la maison de la grand-mĂšre. Elle marcha le panier dans la main. Qu’avait-il de particulier ? Un pot de miel, une galette
 de quoi se restaurer si elle restait plus longtemps que prĂ©vu dans cet endroit sordide.
Plus la journĂ©e passa plus le soleil jouait avec son imagination. Elle remarqua d’un air effrayĂ© les branches remuer au vent devenir des bras prĂȘts Ă  l’attraper. Elle entendit la cime chanter, ou plutĂŽt siffler tout en pleurant sur son passage. Certains mots parvenaient Ă  ses oreilles, mais elle n’écouta pas les avertissements des arbres et continua de marcher en direction du loup.
Au loin, un petit monument apparut sur la route. Son sourire vint, elle souffla de voir une fontaine ici-mĂȘme. Elle se rappela des contes rĂ©citĂ©es par sa mĂšre, les mĂȘmes qui parlaient de fĂ©es et de dĂ©esses se baignant dans l’eau pure d’une fontaine en forĂȘt. DĂšs lors, elle se reposa et attendit sagement qu’approche un de ces petits ĂȘtres ailĂ©s. Mais elle ne remarqua personne. Elle tendit les mains tout en les serrant pour retenir l’eau qui coulait de la fontaine et but une gorgĂ©e rafraichissant en mĂȘme temps sa bouche. Ensuite, elle cassa un morceau de galette et grignota en se demandant par oĂč aller, parce qu’elle hĂ©sita Ă  continuer sur le mĂȘme sentier.
DerriĂšre un tronc immense, il observait la scĂšne avec un Ɠil amusĂ©. Il n’avait rien du monstre Ă  tĂȘte de taureau et n’avait pas non plus la gueule d’un loup. Au contraire, il Ă©tait magnifique, aussi beau qu’un prince. Il attendit un peu avant de sortir et de se prĂ©senter. Elle sursauta car il marchait silencieusement sans casser la moindre brindille. Il prĂ©senta ses excuses de lui avoir fait peur puis, il entama une discussion qui charma la jeune femme. Elle Ă©tait conquise, il le lisait dans les Ă©toiles de ses yeux.
Tout en parlant, tout en Ă©coutant, il examinait la proie. Elle avait le corps parfait. Ni trop maigre ni trop grosse, les cuisses fermes, la taille gracieuse, la poitrine bombĂ©e. Il salivait Ă  l’idĂ©e que bientĂŽt elle deviendrait sa petite chienne. Mais il ne dit rien Ă  ce sujet, ne voulant pas l’effrayer car les loups n’ont pas de pitiĂ© pour les chiennes.
De son cĂŽtĂ©, elle regretta qu’il ne fĂ»t pas le loup. Elle sentit une grande attirance pour le physique de cet homme divinement beau. Elle sentit son ventre papillonner dĂšs qu’il prononça gentiment son prĂ©nom. Elle voulut l’embrasser le serrer dans ses bras. Elle voulut qu’il la prenne sur le bord de la fontaine, seulement, il Ă©tait trop courtois, trop gentilhomme pour se comporter en monstre. Elle le regarda partir et devina que son destin n’était pas de le suivre. Mais peut-ĂȘtre Ă©tait-il le bucheron de l’histoire, le ThĂ©sĂ©e qui tuerait le monstre et la sauverait pour l’aimer Ă  jamais ? Elle reprit sa marche. Par contre, elle n’avait plus peur, elle avait lui en tĂȘte
son visage
son sourire
son regard.
Trouver la maison ne fut pas facile. Entre-temps, elle emprunta diffĂ©rente voies qui l’amenĂšrent Ă  des culs-de-sac. Durant une seconde pause, elle ne put s’empĂȘcher de penser Ă  cet homme. Profitant de son isolement, elle laissa ses doigts frotter entre ses jambes, et sentant le plaisir l’immerger, elle jouit tout en caressant ses parties intimes. Elle soupira en pinçant ses tĂ©tons durcis, elle gĂ©mit en effleurant ses lĂšvres humides. Elle jouit en se tortillant souillant de mouille le sol couvert de feuilles mortes. Puis, un peu honteuse mais heureuse, elle continua de se promener et trouva enfin le centre du labyrinthe.
La maison n’avait rien de particulier. D’ailleurs, elle fut Ă©tonnĂ©e qu’elle ressemblĂąt Ă  toutes les bicoques de son Ă©poque car elle n’avait jamais compris pourquoi une vieille femme habitait une forĂȘt aussi lugubre. Elle suspecta la mĂšre-grand d’ĂȘtre en rĂ©alitĂ© la sorciĂšre qui mangeait les enfants perdus. Seulement, la maison n’était pas en pain d’épice. Elle approcha lentement, sentit un regard derriĂšre une fenĂȘtre. Ensuite, elle frappa Ă  la porte. Une voix l’invita Ă  entrer.
Un courant d’air ferma la porte dans son dos. Il Ă©tait lĂ , aussi beau qu’à leur rencontre. La chemise Ă  moitiĂ© dĂ©boutonnĂ©e laissa percevoir un torse musclĂ© et parfaitement Ă©pilĂ©. Elle se sentit rougir. ParalysĂ©e par l’excitation, elle n’osa pas bouger. Il s’approcha d’elle, l’embrassa tendrement puis, il la fit assoir sur la table. Elle ne remarqua rien des meubles. Rien ne pouvait appartenir Ă  une femme. La maison lui appartenait bel et bien.
Il caressa la jeune femme avec douceur, elle ferma les yeux, imprĂ©gnant sa mĂ©moire de ses faits et gestes. Lentement, il dĂ©shabilla sa victime, embrassa le bout de ses seins, lĂ©cha certaines parties sensibles et une fois entiĂšrement nue, il admira son corps, tout en retenant ce dĂ©sir qui l’envahissait. Candide, un peu timide, elle cacha d’abord sa poitrine et son pubis avant d’ouvrir ses cuisses et de prĂ©senter sa fente rose et humide comme une fleur fraichement cueillie au matin.
Devant ce spectacle, il se mordit les lĂšvres et se dĂ©shabilla ensuite. Elle rougit face Ă  son membre dressĂ©. Elle serra les poings tandis qu’il la saisissait par les hanches et, aprĂšs avoir caressĂ© sa chatte avec son gland, il la pĂ©nĂ©tra l’obligeant Ă  crier un douloureux gĂ©missement. Il savoura avec quelques doux va-et-vient. Il la regarda se pincer les lĂšvres, soupirer. Il prenait plaisir Ă  lui en donner. Puis, il sortit son sexe mais fut terriblement déçu car il n’y avait pas de sang
. Elle n’était pas vierge !
Alors, le contrat n’ayant pas Ă©tĂ© respectĂ©, il entra dans une telle fureur qu’elle s’éloigna de lui. C’était le deal avec la population ! Ils devaient lui offrir une vierge pour le sauver, pour  lui rendre dĂ©finitivement son apparence humaine. Ses yeux devinrent rouge, son visage s’allongea, ses oreilles grandirent, sa peau se recouvrit de poils, ses dents s’aiguisĂšrent, il hurla Ă  la mort
et fonça sur la pauvre fille cachĂ©e sous la table.
Quelques chevreuils et lapins broutaient tranquillement derriĂšre la maison pendant que des oiseaux gazouillaient paisiblement. Ils levĂšrent la tĂȘte en direction de la maison lorsqu’ils entendirent le fracas des membres dĂ©chirĂ©s, des cris rĂ©pĂ©tĂ©s, des os craquĂ©s. Soudain, ils n’entendirent plus rien ! Juste un silence de glace. Quelque-chose dans la maison sembla mastiquer alors qu’une Ă©norme flaque rouge coula sous la porte. Le loup avait dĂ©vorĂ© le petit-chaperon rouge, Ă  moins que ce soit la chienne qui ait eu raison de lui.
Alex@r60 – mars 2021
La mĂȘme histoire avec une autre image qui risquait la censure
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lyveesaivin · 4 years ago
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@kitsunati ouvre le bal avec son rp !! (je me permets de ne pas reblogger mais de copier/coller pour gagner de la place et que ton texte ne se perde pas !) D’immenses mercis à toi pour ta participation et ton commentaire si chou !!  C’est un vrai plaisir de te lire ici et sur Hopes&Ashes !
Le message et le principe Ă©tant tellement chouettes, j’ai eu envie de participer, du coup voici! <3
Mon rp: The Final Plan, sur L'Arche (un forum hélas inactif aujourd'hui mais qui aura énormément compté pour moi : on l'avait créé entre potes, des amies et amis que nous sommes toujours aujourd'hui, et ça restera toujours une sacrée expérience!) Il s'agit de la fin du dernier post rp de ce sujet, la réponse entiÚre étant un peu trop longue.
Perceval Rose est le directeur de l'organisation Arkadia, une sorte de rĂ©seau de rĂ©seau semi-secret qui agit dans l'ombre pour « la bonne marche du monde ». Dans ce monde oĂč certaines personnes possĂšdent des pouvoirs, il a celui de la mĂ©moire parfaite. Ce rp est le dernier que j'ai rĂ©alisĂ© avec pour l'instant–>) oĂč j'ai dĂ©cidĂ© de faire mourir un personnage. Pas parce que je ne l'aimais plus, mais parce que c'Ă©tait la direction Ă  prendre qui me semblait la plus adĂ©quate, et
ça reste une expĂ©rience assez intense, je trouve, et du coup un de mes plus grands souvenirs de rp. Alors qu'il vient de retrouver ses trois enfants et ses petites-filles (it’s complicated x) ), il fait face Ă  la mĂšre de son premier enfant, son plus redoutable adversaire, et dĂ©cide de mettre en action son dernier plan, celui qui devrait protĂ©ger les siens.
« Et tandis qu'il pouvait sentir les tentacules invisibles du pouvoir de Marisa s'infiltrer jusque sous son crùne, il sut que c'était vrai. Il réussit à sourire : c'était tout ce qui lui manquait. Puis il se mit à crier.
Quand il mangea le meilleur barbecue de sa vie, lors d'une mission à NéoSéoul, en compagnie des agents qui l'avaient accompagnés. Son autre famille. Il sentait l'odeur de la viande qui grillait, celle des épices, il se souvenait de la chanson qui passait à la radio du restaurant.
Percy était dans un monde à part, celui de son esprit dont les défenses s'écroulaient une à une face à l'attaque mentale de Marisa. Il pouvait la sentir arracher chaque parcelle de son existence, réduire sa conscience à quelque chose sur le point de s'écrouler pour de bon. Elle s'employait à le faire disparaßtre d'une maniÚre bien plus radicale qu'en se contentant de le tuer à travers son enveloppe physique. Bien. Il comptait là-dessus depuis le début. C'était la pierre angulaire de son plan. Il ne pouvait pas la tuer, ni l'emprisonner ; du moins il ne pouvait pas trouver un moyen de le faire avant qu'elle ne finisse par s'en prendre aux siens, par s'en prendre aux filles. Il fallait trouver autre chose, n'importe quoi, agir vite.
Quand il aida à dresser la table, dans le premier appartement de Leon, en compagnie de Dahlia et Matthew. Et d'Any et Lou, d'Ellen et de James Novak. Quand il sut qu'il n'avait pas d'autre choix. Quand il avait décidé de passer une des meilleures soirées de sa longue vie.
De l'autre cĂŽtĂ© du champ de force, Miranda Lockhart contemplait la scĂšne sans rien pouvoir faire. Andrea Antonov posa une main compatissant sur son Ă©paule ; de l'autre, elle tenait celle d'Agrafena McAdams Les sƓurs de Perceval n'Ă©taient pas plus Ă  mĂȘme d'intervenir que l'agent Alpha. Le temps pressait trop, et puis elles n'avaient pas rĂ©ussi Ă  le faire changer d'avis, parce qu'elles n'avaient pas su proposer une autre alternative. Chacune Ă  leur maniĂšre, elles avaient participĂ© au plan. Et si elles ne pouvaient rien changer, elles pouvaient au moins regarder. Être lĂ  pour lui. Jusqu'au bout.
A l'intérieur du petit salon, Percy se mit à rire, puis à tousser tandis que la souffrance se faisait de plus en plus forte et qu'il essayait de retenir ses cris. Mais il sentit quelque chose qui l'encouragea : un bref instant de doute chez Marisa, la faille de son arrogance qu'il attendait d'exploiter. Il pouvait la sentir en lui tandis qu'elle utilisait tout son pouvoir pour le détruire, mais pendant un bref instant, l'inverse était également vrai. Rose n'était pas un sorcier, il n'était qu'un homme faillible, mais Marisa n'avait pas tort quand il disait qu'il appréciait son esprit : il avait eu une longue vie pour l'aiguiser. Alors, discrÚtement, il continua de pousser dans l'autre sans.
Quand il contempla pour la premiÚre fois le Balance Point, l'aéronef qui était devenu la base d'Arkadia, son nouveau chez-lui. L'incarnation de toute une vie, cette fois dirigée vers quelque chose d'autre, quelque chose de meilleur. Un nouveau symbole.
Dans une alcÎve à cÎté de la piÚce, quelqu'un d'autre était présent. Quelqu'un d'autre qui faisait partie du plan. Quelqu'un d'autre dont la présence était déterminante, mais dans le rÎle ne se concrétiserait que plus tard. James Novak, lui aussi, ne pouvait qu'attendre.
La volonté de Marisa était écrasante, son pouvoir redoutable. Percy n'avait aucune chance de prendre le dessus, mais ce n'était pas son but. Il avait accepté le rÎle qu'il avait à jouer, il avait accepté qu'il n'était pas capable de tout contrÎler. Et puis il pouvait sentir, tout au fond, un peu de la Marisa qu'il avait connue. Celle avec qui il avait dansé lors de leur mariage. Celle dont l'ambition était présente depuis toujours, mais qui avait été la mÚre de Matthew. Qui référait encore à leur fils en l'appelant Matty. Alors il poussa plus loin encore.
Quand il vit tomber pour la derniĂšre fois la neige sur Saint-PĂ©tersbourg, enfant. Avec son pĂšre, sa mĂšre, ses sƓurs, batifolant dans le grand manteau blanc. La lumiĂšre des lampes dessinaient des Ă©clats mystĂ©rieux et plein de promesses sur la neige.
« Je peux sentir ta présence, mais ça ne t'aidera pas ! »  criait Marisa. « Je vais détruire ton esprit, et quand j'aurai retrouvé mes forces, je prendrai tous les tiens ! »
Percy l'entendait à peine. La derniÚre partie de son esprit qu'il avait gardée sous contrÎle voguait loin au-delà de la souffrance. Un dernier bateau en papier dans les ténÚbres. Puis il laissa tout filer : plus d'un siÚcle de souvenirs, de moments vécus en permanences à travers sa mémoire. De quoi surprendre n'importe qui, non ?
Quand il caressa le chien

Quand il sentit le vent dans ses cheveux

Quand il serra Leon dans ses bras

Quand il serra Dahlia dans ses bras

Quand il vit les premiers essais de la fusée

Quand il nagea dans l'eau claire

Quand il serra la main de Matthew

Quand Any s'endormit dans ses bras

Quand il afficha le nouveau dessin de Lou

Quand il
 quand il
 quand il

L'espace d'un trĂšs bref instant, peut-ĂȘtre une fraction de seconde, cela lui permit de submerger l'esprit de la sorciĂšre. Il put sentir son sa surprise, il put sentir que cela lui donnai une occasion, une seule. Celle qu'il attendait. Celle sur laquelle il avait tout pariĂ©.
« Hello, Marisa. » dit-il directement dans son esprit, sans prononcer le moindre mot. Il n'Ă©tait plus capable de parler de toute façon. Mais il Ă©tait encore capable d'une chance. Pendant son unique instant de contrĂŽle, il agit sur le doigt de sa femme, qui pressa le dĂ©tente. Le tir l'atteignit entre les deux yeux. La magie de Marisa reflua, et le directeur d'Arkadia s'Ă©croula sur le sol. Son sang se mit Ă  s'agiter, mais il en avait Ă  peine conscience. Comme le sang d'Agrafena et d'Andrea. De Matthew, Dahlia et Leon. De ses petites-filles Any et Lou, dans leur sommeil. Le rituel Ă©tait accompli : la magie de Marisa serait inopĂ©rante contre eux. Cela allait mĂȘme plus loin que ça : elle serait incapable d'agir directement Ă  leur encontre, de les blesser, de leur faire du mal. Son sang pour le leur. D'une certaine maniĂšre, elle Ă©tait alors sĂ©parĂ©e de leurs vies pour de bon, et pour un ĂȘtre comme elle, c'Ă©tait pire que tout. Elle poussa un nouveau cri effroyable, et des objets furent propulsĂ©s dans toutes les directions autour d'elle. Certains percutĂšrent le champ de force dans un grĂ©sillement sinistre. Puis elle contempla l'arme qu'elle tenait encore dans les mains, et la laissa tomber comme si elle l'avait brĂ»lĂ©. Elle regarda une derniĂšre fois autour d'elle, puis elle se retira Ă  l'intĂ©rieur du portail. Qui s'Ă©teignit dĂšs qu'elle le franchit, pour devenir inerte, ayant jouĂ© son rĂŽle.
Étendu sur le dos, le maĂźtre des lieu avait les yeux fixĂ©s sur le plafond. Mais il regardait totalement autre chose. Il ne restait que les meilleurs souvenirs : ceux Ă  venir. Pour eux.
Quand ils feront
 quand ils feront
 quand ils feront

Un dernier sourire sur les lÚvres, la sensation d'avoir accompli son devoir du mieux qu'il le pouvait, et celle d'un dernier plan réussi, Perceval Gabriel Rose mourut enfin. »
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nebuleuse-mirobolante · 4 years ago
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Rouge â€đŸ”Ž ( une de mes premiĂšres Couleurs prĂ©fĂ©rĂ©es )
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Un nouveau né ensanglanté de matrice est comme la poésie ,la mort ou un mur gris dont l'ùme invisible est bariolé de couleurs .
Ces derniers connaissent l'Art de crier mais personne ne les entend à part le vent de l'éternité et les ùmes atteintes des plus grandes démences poétiques .
Sous le ciel ,fleurit alors cet astre mauve et arc en ciel comme un extase troublant et infime ayant le miracle de naĂźtre quelques secondes dans le chaos immortel .
Nébuleuse 
Mon Ăąme cris .
Mes yeux tremblent .
Ma peau pleure .
Mon souffle ris .
Chaque seconde et chaque passage d'Ă©toile,de comĂštes et de nuages.
Comme ce tableau Couleur Rouge gorge  blotti contre la folie ,qui se peint lui-mĂȘme, se pĂ©nĂštre,se viole ,s'immole et s'exalte de sa sentence aux couleurs violentes et multicolores.
Comme le souffle d'un coeur qui transpire le ciel et la sueur de cette folie dans laquelle il sombre sans peur ,avec l'ardeur d'une fleur belle et tordue 
Docteur .Serait je atteint du trouble cosmique de la vie quand les autres ,des faux saints normaux ne connaissent que les symptĂŽmes sains de l'existence ?
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Nébuleuse 
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Le Rouge et moi c'est une grande histoire d'amour profondement complexe ,aussi puissante que le Violet du cosmos.
C'est la toute premiĂšre couleur vive que j'ai commencer Ă  porter,en 2015 .
Je fonctionne trĂšs souvent par trĂšs longues phases avec le Rouge puis viens quelques temps de repos avec d'autres Couleurs car c'est une Couleur trĂšs Ă©prouvante pour moi .
Dans ces temps de repos qui peuvent ĂȘtre courts ou plus ou moins long voir trĂšs long je porte beaucoup de Violet et de Bleu puis je reviens toujours trĂšs intensĂ©ment a cette Couleur .
Ce qui n'enlÚve pas mon amour plus doux et modéré pour le Bleu .
Quand j'y reviens c'est vraiment comme quelqun qui a fait un break avec son grand amour pour mieux revenir et qui le retrouve avec une intensité époustouflante et des sentiments d'orgasme spirituelle s'accompagnant parfois de crise de larme d'émotion et de sentiments trÚs profonds. 
J'ai toujours aimer le Rouge .
Un de mes tout premiĂšres poĂšmes ,enfant parlait d'ailleurs du Sang.
En vĂ©ritĂ© il n'y a aucune Couleur vive que je dĂ©teste,mĂȘme le rose .
J'aime toujours beaucoup le Vert mais je ne ressent plus le besoin de le peindre ni de le porter ou le vivre.
Ce n'Ă©tait qu'une phase intense mais Ă©vanescente parmis tant d'autres.
Ça ne lui enlùve pas l'Amour que je lui porte.
J'aime beaucoup le rose mais c'est une Couleur qui me rappele une période de ma vie que je n'aime vraiment pas donc c'est trÚs complexe.
Je n'arrive pas Ă  mettre une majuscule au mot rose d'ailleurs car elle me rappele vraiment des trĂšs mauvaises choses.
Je peut dĂ©tester le Rouge voir mĂȘme le haĂŻr et penser Ă  le laisser dĂ©finitivement de cĂŽtĂ© mais j'y reviens toujours de maniĂšre ultra puissante. 
Je suis amoureuse de cette Couleur et comme dans toutes relations ( intense en plus ),il y a des clash ,des break et des moments d'écoeurement. 
Le Rouge et moi c'est une vĂ©ritable histoire d'Amour passionnel et extrĂȘmement intense .
Les phases oĂč je ne l'utilise pas sont uniquement des grands moments de repos.
Je ne pourrait pas vivre dans un endroit tout Rouge car cette Couleur me reflĂšte tellement
Je finirait pas m'y perdre et exploser.
J'ai toujours apprĂ©cier les prises de sang mĂȘme si c'est trĂšs bizarre.
D'ailleurs Ă  la derniĂšre prise de sang je me suis retenue de pas regarder le sang qui coulait dans la seringue .
Non pas parceque ça me dégoûtait,bien au contraire ,mais par envie de ne pas me faire remarquer bizarrement.
Le Sang m'a toujours fascinée et l'univers du gore aussi .
Pour moi,le Rouge à une dimension mystique ,religieuse,féministe ,cosmique et chamanique ou ethnique. 
Il est trÚs ambivalent et représente toutes les dualités du monde qui se rejoignent au final.
Il est le sang du Christ ,le sang des RĂšgles.
La révolte et la tendresse de l'Amour. 
La Rage et la Passion 
L'Ă©corchĂ© vif et l'ĂȘtre Ă©panouie 
La Fragilité émotive et la puissance 
Le Volcan qui explose violemment et le cƓur qui bat doucement 
Le Rouge en tant que symbole de la terre me fascine. 
Il me permet franchement de rester cosmique tout en gardant les pieds ici .
Il me permet de ne pas mourir de souffrance et de m'accrocher .
Il me fait penser à une terre trÚs chaude et sÚche mais trÚs agréable ,dans un pays méditerranéen avec une fusion et connexion avec le sol qui aspire les énergies interstellaires pour faire vibrer nos pieds .
J'ai toujours eu un rapport compliqué à l'apensenteur et je sent mes pieds sur le sol sûrement plus que d'autres personnes.
Je souffrais tellement de ne pas pouvoir voler au point ou j'ai commencer Ă  me dĂ©foncer parfois mĂȘme avec de drogue dure pour avoir une sensation de planer.
Je suis Ă©galement aller jusqu'Ă  faire du parapente.
Le Rouge m'a énormément aider à m'ancrer et à me sentir bien les pieds sur terre sans cette souffrance atroce. 
C'est aussi ma couleur porte-bonheur .
Le Violet est quand Ă  lui ma Couleur de profondeur et d'introspection ,d'introversion et de chastetĂ© immatĂ©rielle  .Parfois mĂȘme de souffrance 
Le Orange la création ,la liberté et l'extraversion comme l'excentricité,les plaisirs matériels 
Le Rouge est paradoxalement Ă  la fois une torture mais un porte-bonheur absolument merveilleux et mirobolant.
C'est la Couleur que je portais le moins dans mes consommations de drogues .
Il reprĂ©sente le cĂŽtĂ© plus brutale ,pulsionnel ,passionnĂ©,chaleureux et Ă©corchĂ© de ma personne avec des aspects quand mĂȘme  plus terrestres tout en restant cosmique et ultra spirituelle. 
Le Rouge punk rĂ©voltĂ©e et destroy  et le Rouge christique de la Foi et des chants religieux pieux et apaisĂ©es ont fini par former un cƓur avec pleins de clous ,mais avec une fleur Ă  l'intĂ©rieur 
C'est un coquelicot ,une de mes fleurs préférées 
Fragile et Forte 
NĂ©buleuse
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sugariel · 5 years ago
Photo
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đŸŒč💗 
Que se passe t’il Ă  votre avis Ă  la Fin ?Â đŸ’–đŸŒ·
Rosamanta meurt Ă  partir du moment que Floramanta commence Ă  vivre : En lui coupant la tĂȘte.
🌾 Traduction : AprĂšs que la DĂ©esse qu’elle admirait depuis toujours a ruinĂ© sa vie, la bannissant loin de tout, isolĂ©e dans un jardin de roses sans roses; $ugariel passa le reste de sa vie Ă  faire ce qui lui restait Ă  faire : Utiliser le peu d’énergie qu’il lui restait pour Ă©crire sa biographie sur les feuilles des rosiers sans roses puis, mourir.
De temps en temps quant on passait aux diffĂ©rents Jardins du Quartier GĂ©nĂ©ral d’Eel et qu’on regardait les feuilles des quelques rosiers on pouvait lire quelques bouts de pages sans importance du Conte de la Princesse Harpie. *clin d’oeil*
Malheureusement, les rosiers ont d’une part Ă©tĂ© mangĂ©s par ces nouveaux familiers que l’on appelle : Les Bee’tchiez.
Les Bee’tchiez sont extrĂȘmement nombreuses aujourd’hui, ce sont des sortes de “chiens de Gardes” crĂ©Ă©s par la Faemeuse DĂ©esse et sa ribambelle de pseudo-Dieux, autrement appelĂ©s Connards en Français. Sans oublier la Reine des Loups Garous Bee’tchiez. Elle, c’est pire : C’est Le Pire.
Par chance il existe des CrĂ©atures LĂ©gendaires, rares et donc prĂ©cieuses s’appelant les Honey’stiez, qui ont rĂ©ussi Ă  sauver quelques roses, ce qui a donc permis Ă  $ugariel de continuer à
 raconter son Histoire.
IsolĂ©e loin de tout, abandonnĂ©e par tous, ou presque (heureusement), $ugariel s’est rendu compte que
 il y a longtemps, elle a longtemps survit, plutĂŽt que vivre, rester cachĂ©e plutĂŽt que de se montrer
 mais elle s’est rendu compte que sa Vie lui appartenait, et donc qu’elle devait vivre pour elle avant tout, tout en essayant d’aider les autres Ă  vivre et Ă  profiter de leur vie.
Seulement
 quand tu fais tellement d’efforts pour ĂȘtre une bonne personne, mais qu’au Final on te fait clairement comprendre que tu es en tort en agissant comme tu as agis, peu importe tous les efforts que tu as fais
 que reste t’il au Final ? La mort. 
“Je donne au peuple ce que le peuple rĂ©clame”
Je n’ai plus envie de faire d’efforts. Ça m’a prit du temps pour commencer Ă  vivre, et Ă  me rendre compte qu’il faut profiter de chaque jour au risque de le regretter quand il sera trop tard. Je pense que le “trop tard” est arrivĂ©, mais je n’ai pas de regrets car
 je pense avoir suffisamment profiter de la vie, et honnĂȘtement je n’ai jamais eu l’intention de vieillir. (pour devenir un vieux croĂ»ton et que mon fantĂŽme soit Ă©ternellement ridĂ© ? Eel no !)
“Tu peux comploter pour ma mort si tu veux, mais je te laisse pas le plaisir de me tuer. Je prĂ©fĂšre le faire moi mĂȘme Connasse.”

à force de rĂ©diger son “Conte de Faes” sur les rosiers sans roses, et que mĂȘme le fait d’avoir dĂ©racinĂ© les premiers rosiers n’a pas empĂȘchĂ© $ugariel de continuer, en 6 mois d’isolement
 que croyez vous qu’il se passerait ensuite ? Si la supposĂ©e-DĂ©esse est exactement comme je le pense, elle utilisera ses pouvoirs pour “me vider de mon sang”. Car c’est comme ça qu’on s’enrichit dans ce monde corrompu : En Ă©tant blanc comme neige.
Je sais pertinemment qu’il aurait fallu que je me mette Ă  chialer comme la victime le “Bisounours” que je suis supposĂ© ĂȘtre, sans me mettre Ă  exploser de façon grandiose. LĂ  je sais que des hypocrites seraient venu compatir avec moi. (compatir ça veut dire “souffrir avec”) 
mais j’ai pas envie qu’on souffre avec moi, je prĂ©fĂšre plutĂŽt qu’on fasse la fĂȘte avec moi, car je prĂ©fĂ©rerais toujours sourire plutĂŽt que pleurer, et lĂ  encore j’ai toujours pas envie de pleurer. Ou plutĂŽt “oui mais non”. Les larmes sont prĂ©cieuses, je prĂ©fĂšre les conserver pour les choses qui font rĂ©ellement du mal ou au contraire rĂ©ellement du bien.
“Je dis ce que je dis et je fais ce que je dis.”
Je pense sincĂšrement que
 il n’y a pas besoin d’aller en Enfer pour voir des DĂ©mons, ils existent dĂ©jĂ  sur Terre et ils se nomment : Humains. Car c’est bien ça ĂȘtre humain : Être la CrĂ©ature la plus DĂ©moniaque au monde. Qui a inventĂ© les Daemons aprĂšs tout ? 
hum hum, ouais c’est un autre dĂ©bat ça. J’ai plus foi en l’HumanitĂ©. J’ai l’impression que la dĂ©finition de “vivre” en Humain ça se dĂ©finit comme “gagner de l’argent, dĂ©penser son argent, ruiner les autres, et
 vivre ainsi ?” mais l’argent ne fait pas le Bonheur.
Moi ce qui faisait mon Bonheur c’était ĂȘtre moi mĂȘme, me faire plaisir, m’embellir chaque jour peu importe que j’ai l’air superficiel du moment que je m’aime moi, et puis histoire de ne pas paraĂźtre Ă©gocentrique, essayer d’utiliser ce que je sais faire pour essayer d’embellir la vie des autres
 mais
 vu qu’apparemment cette maniĂšre de vivre est mauvaise, et que je n’ai clairement pas envie de ressembler Ă  vos DĂ©esses indĂ©niablement blanches comme neiges (ou pas, mais on s’en fout) je prĂ©fĂšre crever que changer mes principes. Et je prĂ©fĂšre mĂȘme crever plutĂŽt que me dire qu”il se pourrait” que ces mĂȘme Connards puissent s’enrichir en “me vidant de mon sang” pour me faire taire une bonne fois pour toutes.
“Je t’avais prĂ©venu en fait, donc pourquoi es-tu Ă©tonnĂ© ?”
Bien sĂ»r qu’à la Fin $ugariel meurt ! Quant tu te retrouves abandonnĂ© par tous
 que tes supposĂ©s-amis eux mĂȘme t’abandonnent
 que la majoritĂ© semble d’accord sur le fait que TU es en tort
 mais pas les Bee’tchiez qui du jour au lendemain ont ruinĂ© ta vie en jetant dans la boue tes Principes
 que personne ne te prend au sĂ©rieux
 que personne ne veut t’écouter
 (ou en tout cas, pas les personnes supposĂ©es compĂ©tentes) 
quelle derniĂšre solution reste t’il alors ? La mort bien sĂ»r ! 
n’est-ce pas au fond la LibĂ©ration Ultime ?
Moi ce monde ne m’intĂ©resse plus en tout cas et je suis persuadĂ© qu’il y a “un Monde Meilleur” aprĂšs, donc pourquoi continuer de vivre quand tu n’as plus envie de vivre ? 
mĂȘme les petits plaisirs que j’avais avant tout cela me semblent maintenant juste
fades. J’arrive juste plus Ă  ĂȘtre moi mĂȘme en fait. J’arrive plus Ă  faire confiance. Et j’arrive plus Ă  ĂȘtre Optimiste. Pour trop de raisons qui vont au delĂ  d’Eldarya. Eldarya c’est juste la cerise qui a fait explosĂ© mon vase.
Au moins j’ai sauvĂ© mon valuret
 AlajĂ©a en prendra soin j’en suis sĂ»r.
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J’aimerai bien qu’ils fassent une suite du film Il Ă©tait une fois, oĂč Giselle se rend justement compte que la Vraie Vie est trop triste, malgrĂ© tout ce qu’elle a cherchĂ© Ă  apporter de positif, et que le mieux pour elle est donc de rentrer chez elle. Dans un Monde Meilleur.
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đŸŒș PS : Je ne dis jamais rien sans savoir prĂ©cisĂ©ment ce que je dis, donc : Allez vous faire foutre. (littĂ©ralement ça veut dire “allez baiser un peu, ça vous fera du bien, c’est prouvĂ© scientifiquement, et c’est mieux que vous le fassiez vous mĂȘme plutĂŽt que je vous explique le deuxiĂšme sens plus Provocateur du mot “baiser”)
Et franchement j’ai jamais Ă©tĂ© aussi Fier d’avoir un Bac LittĂ©raire.
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The End is just the Beginning :
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tournevole · 5 years ago
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Ralentie, on tĂąte le pouls des choses ; on y ronfle ; on a tout le temps ; tranquillement, toute la vie. On gobe les sons, on les gobe tranquillement ;toute la vie. On vie dans son soulier. On y  fait le mĂ©nage. On a plus besoin de se serrer. On a tout le temps. On dĂ©guste. On rit dans son poing. On ne croit plus qu'on sait. On n'a plus besoin de compter. On est heureuse en buvant ; on est heureuse en ne buvant pas.On fait la perle. On est, on a le temps.On est la ralentie. On est sortie des courants d'air. On a le sourire du sabot.On n'est plus fatiguĂ©. On n'est plus touchĂ©e. On a des genoux au bout des pieds. On n'a plus honte sous la cloche. On a vendu ses monts. On a posĂ© son oeuf, on a posĂ© ses nerfs. Quelqu'un dit. Quelqu'un n'est plus fatiguĂ©. Quelqu'un n'Ă©coute plus. Quelqu'un n'a plus besoin d'aide. Quelqu'un n'est plus tendu. Quelqu'un n'attend plus. L'un crie. L'autre obstacle. Quelqu'un roule, dort, coud, est-ce toi,Lorellou? Ne peut plus, n'a plus partĂ  rien,quelqu'un. Quelque chose contraint quelqu'un. Soleil, ou lune, ou forĂȘts, ou bien troupeaux, foules ou villes, quelqu'un n'aime pas ses compagnons de voyages. N'a pas choisi, ne reconnait pas, ne goĂ»te pas. Princesse de marĂ©e basse a rendu ses griffes ; n'a plus le courage de comprendre; n'a plus le coeur  à avoir raison. ... Ne rĂ©siste plus. Les poutres tremblent et c'est vous. Le ciel est noir et c'est vous. Le verre casse et c'est vous. On a perdu le secret des hommes. Ils jouent la piĂšce "en Ă©tranger". Un page dit "Beh" et un mouton lui prĂ©sente un plateau. Fatigue ! Fatigue ! Froid Partout! Oh ! Fagots de mes douze ans, oĂč crĂ©pitez-vous maintenant ? On a son creux ailleurs. On a cĂ©dĂ© sa place Ă  l'ombre, par fatigue, par goĂ»t du rond. On entend au loin la rumeur de l'AsclĂ©piade, la fleur gĂ©ante. ...ou bien une voix soudainvient vous bramer au coeur. On receuille ses disparus, venez,venez. Tandis qu'on cherche sa clef dans l'horizon, on est la noyĂ© au cou, qui est morte dans l'eau irrespirable. Elle traine. Comme elle traine ! Elle n'a cure de nos soucis. Elle a trop de dĂ©sespoir. Elle ne se rend qu'Ă  sa douleur. Oh  misĂšre, oh, martyre, le cou serrĂ© sans trĂȘve par la noyĂ©e. On sent la courbure de la terre. On a dĂ©sormais les cheveux qui ondulent naturellement. On ne trahit plus le sol, on ne trahit plus l'ablette, on est la soeur par l'eau et par la feuille. On n'a plus le regard de son oeil,on n'a plus la main de son bras. On n'est plus vaine. On n'envie plus. On n'est plus enviĂ©e. On ne travaille plus. Le tricot est lĂ , tout fait, partout. On a signĂ© sa derniĂšre feuille, c'est le dĂ©part des papillons. On ne rĂȘve plus. On est rĂȘvĂ©e. Silence. On n'est plus pressĂ©e de savoir. C'est la voix de l'Ă©tendue qui parle aux ongles et Ă  l'os. Enfin chez soi, dans le pur, atteinte du dard de la douceur. On regarde les vagues dans les yeux. Elles ne peuvent plus tromper. Elles se retirent déçues du flanc du navire. On sait, on sait les caresser. On sait qu'elles ont hontes, elles aussi. EpuisĂ©es, comme on les voit, comme on les voit dĂ©semparĂ©es ! Une rose descend de la nue et s'offre au pĂšlerin ; parfois, rarement,combien rarement. Les lustres n'ont pas de mousse, ni le front de musique. Horreur ! Horreur sans objet! Poches, cavernes toujours grandissantes. Loques des cieux et de la terre, monde avalĂ© sans profit,sans goĂ»t, et sans rien que pour avaler. Une veilleuse m'Ă©coute. "Tu dis, fait-elle, tu dis la juste vĂ©ritĂ©, voilĂ  ce que j'aime en toi." Ce sont les propres paroles de la veilleuse. On m'enfonçait dans des cannes creuses. Le monde se vengeait. On m'enfonçait dans des cannes creuses, dans des aiguilles de seringues. On ne voulait pas me voir arriver au soleil oĂč j'avais pris rendez-vous. Et je me disais :" Sortirai-je ? Sortirai-je ? Ou bien ne sortirai-je jamais ? Jamais ?" Les gĂ©missements sont plus forts loin de la mer, comme quand le jeune homme qu'on aime s'Ă©loigne d'un air pincĂ©. Il est d'une grande importance qu'une femme se couche tĂŽt pour pleurer, sans quoi elle serait trop accablĂ©e. A l'ombre d'un camion pouvoir manger tranquillement. Je fais mon  devoir, tu fais le tien et d'attroupement nulle part. Silence ! Silence ! MĂȘme pas vider une pĂȘche.On est prudente, prudente. On ne va pas chez le riche. On ne va pas chez le savant. Prudente, lovĂ©e dans ses anneaux. Les maisons sont des obstacles. Les dĂ©mĂ©nagements sont des obstacles. La fille de l'air est un obstacle. Rejeter, bousculer, dĂ©fendre son miel avec son sang, Ă©vincer, sacrifier, faire pĂ©rir... Pet parmi les aromates renverse bien des quilles. Oh, fatigue, effort de ce monde, fatigue universelle, inimitiĂ© ! Lorellou, Lorellou, j'ai peur... Par moments l'obscuritĂ©, par moments les bruissements. Ecoute. J'approche des rumeurs de la mort. Tu as Ă©teint toutes mes lampes. L'air est devenue tout vide Lorellou. Mes mains, quelle fumĂ©e ! Si tu savais... Plus de paquets, plus porter, plus pouvoir. Plus rien, petite. ExpĂ©rience : misĂšre ; qu'il est fou le porte-drapeau. ... et il y a toujours le dĂ©troit Ă  franchir. Mes jambes, si tu savais, quelle fumĂ©e ! Mais j'ai sans cesse ton visage dans la carriole... Avec une doublure de canari, ils essayaient de me tromper. Mais moi, sans trĂȘve, je disais : "Corbeau! Corbeau ! " Ils se sont lassĂ©s. Ecoute, je suis plus qu'Ă  moitiĂ© dĂ©vorĂ©e. Je suis trempĂ©e comme un Ă©gout. Pas d'annĂ©e, dit grand-pĂšre, pas d'annĂ©e oĂč je vis tant de mouches.Et il dit la vĂ©ritĂ©. Il l'a dit sĂ»rement... Riez, riez, petits sots, jamais ne comprendrez que de sanglots il me faut pour chaque mot. Le vieux cygne n'arrive plus Ă  garder son rang sur l'eau. Il ne lutte plus, Des apparences de lutte seulement. Non, oui, non. Mais oui, je me plains. MĂȘme l'eau soupire en tombant. Je balbutie, je lape la vase Ă  prĂ©sent. TantĂŽt l'esprit du mal, tantĂŽt l'Ă©vĂ©nement... J'Ă©coutais l'ascenseur. Tu te souviens, Lorellou, tu n'arrivais jamais Ă  l'heure. Forer, forer, Ă©touffer, toujours la glaciĂšre-misĂšre. RĂ©pit dans la cendre, Ă  peine, Ă  peine ; Ă  peine on se souvient. Entrer dans le noir avec toi, comme c'Ă©tait doux, Lorellou... Ces hommes rient. Ils rient. Ils s'agitent. Au fond, ils ne dĂ©passent pas un  grand silence. Ils disent "lĂ ". Ils sont toujours "ici". Pas fagotĂ©s pour arriver. Ils parlent de Dieu, mais c'est avec leurs feuilles. Ils ont des plaintes. Mais c'est le vent. Ils ont peur du dĂ©sert. ... Dans la poche du froid et toujours la route aux pieds. Plaisirs de l'Arragale, vous succombez ici. En vain tu te courbes, tu te courbes, son de l'olifant, on est plus bas, plus bas... Dans le souterrain , les oiseaux volĂšrent aprĂšs moi, mais je me retournai et dis : "Non. Ici, souterrain. Et la stupeur est son privilĂšge." Ainsi je m'avançai seule, d'un pas royal. Autrefois, quand la Terre Ă©tait solide, je dansais, j'avais confiance. A prĂ©sent, comment serait-ce possible ? On dĂ©tache un grain de sable et toute la plage s'effondre, tu sais bien. FatiguĂ©e on pĂšle du cerveau et on sait qu'on pĂšle, c'est le plus triste. Quand le malheur tire son fil, comme il dĂ©coud, comme il dĂ©coud ! "Poursuivez le nuage, attrapez-le, mais attrapez-le donc", toute le ville paria, mais je ne pus l'attraper. Oh, je sais, j'aurai pu... un dernier bond... mais je n'avais plus le goĂ»t. Perdu l'hĂ©misphĂšre, on n'est plus soutenue, on n'a plus le coeur Ă  sauter. On ne trouve plus les gens oĂč ils se mettent. On dit : "Peut-ĂȘtre. Peut-ĂȘtre bien", on cherche seulement Ă  ne pas froisser. Ecoute, je suis l'ombre d'une ombre qui s'est enlisĂ©e. Dans tes doigts, un courant si lĂ©ger, si rapide, oĂč est-il maintenant... oĂč coulaient des Ă©tincelles. Les autres ont des mains comme de la terre, comme un enterrement. Juana, je ne puis rester, je t'assure. J'ai une jambe de bois dans la tire-lire Ă  cause de toi. J'ai le coeur crayeux, les doigts morts Ă  cause de toi. Petit coeur en balustrade, il fallait me retenir plus tĂŽt. Tu m'as perdu ma solitude. Tu m'as arrachĂ© le drap. Tu as mis en fleur mes cicatrices. Elle a pris mon riz sur mes genoux. Elle a crachĂ© sur mes mains. Mon lĂ©vrier a Ă©tĂ© mis dans un sac. On a pris la maison, entendez-vous, entendez-vous le bruit qu'elle fit, quand Ă  la faveur de l'obscuritĂ©, ils l'emportĂšrent, me laissant dans le champ comme une borne. Et je souffris grand froid. Ils m'Ă©tendirent sur l'horizon. Ils ne me laissĂšrent plus me relever. Ah ! Quand on est pris dans l'engrenage du tigre... Des trains sous l'ocĂ©an, quelle souffrance ! Allez, ce n'est plus ĂȘtre au lit, ça. On est princesse ensuite, on l'a mĂ©ritĂ©. Je vous le dis, je vous le dis, vraiment lĂ  oĂč je suis, je connais aussi la vie. Je la connais. Le cerveau d'une plaie en sait des choses.Il vous voit aussi, allez, et vous juge tous, tant que vous ĂȘtes. Oui,obscur,obscur, oui inquiĂ©tude. Sombre semeur. Quelle offrande ! Les repĂšres s'enfuirent Ă  tire d'aile. Les repĂšres s'enfuient Ă  perte de vue, pour le dĂ©lire, pour le flot. Comme ils s'Ă©cartent, les continents, comme ils s'Ă©cartent pour nous laisser mourir ! Nos mains chantant l'agonie se desserrĂšrent, la dĂ©faite aux grandes voiles pĂąssa lentement. Juana ! Juana ! Si je me souviens... Tu sais quand tu disais, tu sais, tu le sais pour nous deux, Juana ! Oh ! Ce dĂ©part ! Mais pourquoi ? Pourquoi ? Vide ? Vide, vide, angoisse ; angoisse, comme un seul grand mĂąt sur la mer. Hier, hier encore ; hier, il y a trois siĂšcle ; hier, croquant ma naĂŻve espĂ©rance ; hier, sa voix de pitiĂ© rasant le dĂ©sespoir, sa tĂȘte soudain rejetĂ©e en arriĂšre, comme un hanneton renversĂ© sur les Ă©lytres, dans un arbre qui subitement s'Ă©broue au vent du soir, ses petits bras n'anĂ©mone, aimant sans serrer, volontĂ© comme l'eau tombe... Hier, tu n'avais qu'Ă  Ă©tendre un doigt, Juana; pour nous deux, pour nous deux, tu n'avais qu'Ă  Ă©tendre un doigt.
Henri Michaux
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cestlamermeleeaveclesoleil · 6 years ago
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Vous n'avez rĂ©clamĂ© la gloire ni les larmes Ni l'orgue ni la priĂšre aux agonisants Onze ans dĂ©jĂ  que cela passe vite onze ans Vous vous Ă©tiez servi simplement de vos armes La mort n'Ă©blouit pas les yeux des Partisans Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants L'affiche qui semblait une tache de sang Parce qu'Ă  prononcer vos noms sont difficiles Y cherchait un effet de peur sur les passants Nul ne semblait vous voir français de prĂ©fĂ©rence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais Ă  l'heure du couvre-feu des doigts errants Avaient Ă©crit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE Et les mornes matins en Ă©taient diffĂ©rents Tout avait la couleur uniforme du givre À la fin fĂ©vrier pour vos derniers moments Et c'est alors que l'un de vous dit calmement Bonheur Ă  tous Bonheur Ă  ceux qui vont survivre Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses Adieu la vie adieu la lumiĂšre et le vent Marie-toi sois heureuse et pense Ă  moi souvent Toi qui vas demeurer dans la beautĂ© des choses Quand tout sera fini plus tard en Erivan Un grand soleil d'hiver Ă©claire la colline Que la nature est belle et que le coeur me fend La justice viendra sur nos pas triomphants Ma MĂ©linĂ©e ĂŽ mon amour mon orpheline Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant Ils Ă©taient vingt et trois quand les fusils fleurirent Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps Vingt et trois Ă©trangers et nos frĂšres pourtant Vingt et trois amoureux de vivre Ă  en mourir Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant. Aragon, Strophes pour se souvenir
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rienquedesmots · 6 years ago
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Saison 1
« La croyance en une origine surnaturelle du mal n’est pas nĂ©cessaire. Les hommes sont Ă  eux seuls capables des pires atrocitĂ©s. » (=Joseph Conrad.=) / « Si vous regardez longtemps au fond des abysse, les abysses voient au fond de vous. » (=Friedrich Nietzsche.=) / « Tout est mystĂšre, et la clĂ© d’un mystĂšre est un autre mystĂšre. » (=Ralph Waldo Emerson.=) / « Plus loin on regarde vers le passĂ©, plus loin on voit vers l’avenir. » (=Winston Churchill.=) / « Essaye encore, Ă©choue encore : Ă©chec profitable. » (=Samuel Beckett.=) / « N’essaie rien : fais-le ou ne le fais pas. » (=MaĂźtre Yoda.=)    
« Sur les lieux d’un crime, il y a des Ă©lĂ©ments qui de par leur nature ne pourront jamais ĂȘtre rĂ©pertoriĂ©s ou examinĂ©s. Des Ă©lĂ©ments comme l’amour, la rage, la haine et la peur. » (=James Reese.=) / « L’imagination est plus importante que la connaissance, car la connaissance est limitĂ©e, tandis que l’imagination englobe le monde entier. » (=Albert Einstein.=) / « Ne vous souciez pas d’ĂȘtre meilleur que vos contemporains ou vos prĂ©dĂ©cesseurs, essayez d’ĂȘtre meilleur que vous-mĂȘme. » (=William Faulkner.=)
« Presque toute l’absurditĂ© du comportement Ă©mane du dĂ©sir d’imiter ceux Ă  qui l’on peut ressembler. » (=Samuel Johnson.=)
« N’oubliez pas que je ne peux pas voir qui je suis, et que mon rĂŽle se limite Ă  ĂȘtre celui qui regarde dans le miroir. » (=Jacques Rigaut.=) / « Les oiseaux chantent aprĂšs la tempĂȘte. Pourquoi les gens ne seraient-ils pas eux aussi libre de se dĂ©lecter des jours ensoleillĂ©es qu’ils leur restent Ă  vivre. » (=Rose Kennedy.=)
« Lorsqu’un grand homme est blessĂ©, tous ceux qui prĂ©tendent ĂȘtre grands doivent souffrir avec lui. » (=Euripide.=) / « Les amours, quand ils fondent sur eux avec trop de violence, n’apportent ni bon renom, ni vertu aux hommes. » (=Euripide.=)
« L’absurditĂ© d’une chose n’est pas une raison contre son existence, c’en est plutĂŽt une condition. » (=Friedrich Nietzsche.=) / « Rien n’est plus commun que le dĂ©sir d’ĂȘtre remarquable. » (=William Shakespeare.=)
« Il faut prendre les renards à leur propre jeu. » (=Thomas Fuller.=)
« Aucune chasse ne vaut la chasse Ă  l’homme, et ceux qui ont longtemps chassĂ© des hommes armĂ©s, qui ont aimĂ© ça... ne trouvent plus jamais saveur Ă  autre chose. » (=Ernest Hemingway.=) / « Un homme sain ne torture pas ses semblables, en gĂ©nĂ©ral ce sont les victimes qui se changent en bourreaux. » (=Carl Gustav Jung.=)
« Une croyance n’est pas seulement une idĂ©e que l’esprit possĂšde, c’est une idĂ©e qui possĂšde l’esprit. » (=Robert Bolt.=) / « Une question parfois me laisse perplexe : est-ce moi ou les autres qui sont fous ? » (=Albert Einstein.=)
« Une surabondance de rĂȘves s’accompagne malheureusement d’un nombre croissant de cauchemars. » (=Peter Ustinov.=) / « Les idĂ©ologies nous sĂ©parent, rĂȘves et angoisses nous rapprochent. » (=EugĂšne Ionesco.=)
« Les larmes les plus amĂšres que l’on verse sur les tombes, viennent des mots que l’on n’a pas dits et des choses que l’on n’a pas faites. » (=Harriet Beecher Stowe.=)
« Le mal n’est jamais spectaculaire. Il a toujours forme humaine. Il partage notre lit et mange Ă  notre table. » (=W.H. Auden.=) / « Ne mesurez le travail qu’une fois la journĂ©e terminĂ©e, et l’ouvrage accompli. » (=Elizabeth Barrett Browning.=)
« Ce qui est chez es uns nourriture, se rĂ©vĂšle pour d’autres un amer poison. » (=LucrĂšce.=) / « Celui qui recherche la vengeance devrait commencer... par creuser deux tombes. » (=Confucius.=)
« Quel que soit celui qui verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versĂ©. » (=La GĂ©nĂšse, chapitre IX, verset 6.=) / « Ce que nous faisons pour nous mĂȘme disparaĂźt avec nous. Ce que nous faisons pour les autres et le monde est immortel et demeure. » (=Albert Pike.=)
« Ce sont ceux avec qui nous vivons, que nous aimons et que nous devrions connaĂźtre, qui nous Ă©chappent. » (=Norman MacLean.=) / « À la fin ce ne sont pas les annĂ©es Ă©coulĂ©es dans votre vie qui comptent, mais la vie qui a inondĂ© vos annĂ©es. » (=Abraham Lincoln.=)
« L'individu a toujours dû lutter pour ne pas se faire écraser par les membres de la tribu. » (=Friedrich Nietzsche.=) / « De nombreux chemins mÚnent en haut de la montagne. »
« Le meurtre est unique parce qu’il supprime la personne qu’il touche. C’est donc Ă  la sociĂ©tĂ© de prendre la place de la victime pour demander en son nom que justice soit faite ou que le pardon soit accordĂ©. » (=W.H. Auden.=) / « Mieux vaut ĂȘtre violent, lorsque la violence emplit notre cƓur, que de revĂȘtir le manteau de la non-violence pour dissimuler notre impuissance. » (=Gandhi.=) / « Je m’oppose Ă  la violence parce que lorsqu’elle semble engendrer le bien, le bien qui en rĂ©sulte n’est que transitoire tandis que le mal produit est permanent. » (=Gandhi.=)
« Une photographie est un secret sur un secret. Plus elle vous en dit, moins vous en savez. » (=Diane Arbus.=) / « L’AmĂ©ricain n’a aucun sens de la vie privĂ©, il ne sait pas ce que ça veut dire. C’est quelque chose qui n’existe pas dans ce pays. » (=George Bernard Shaw.=)
« D’autres choses peuvent nous changer, mais nous commençons et finissons avec la famille. » (=Anthony Brandt.=) / « La maison ne repose pas sur le sol, mais sur une femme. »
« Certains n’emploient les paroles que pour dĂ©guiser leurs pensĂ©es. » (=Voltaire.=) / « Nous sommes si accoutumĂ©s Ă  nous dĂ©guiser aux autres qu’à la fin, nous nous dĂ©guisons Ă  nous mĂȘme. » (=François de La Rochefoucauld.=)
« Quiconque prĂ©tend s’ériger en juge de la vĂ©ritĂ© et du savoir s’expose Ă  pĂ©rir sous les Ă©clats de rire des dieux. » (=Albert Einstein.=) / « Dans ces temps de tromperie universelle, dire la vĂ©ritĂ© devient un acte rĂ©volutionnaire. » (=George Orwell.=)
« Personne n’a autant besoin de vacances que celui qui vient d’en prendre. » (=Elbert Hubbard.=) 
Saison 2
« Les dĂ©fauts de l’ñme sont comme les blessures du corps. Quelque soin qu’on prenne de les guĂ©rir, les cicatrices paraissent toujours et elles sont Ă  tout moment en danger de se rouvrir. » (=François de La Rochefoucault.=) / « On dit souvent que le temps guĂ©rit toutes les blessures. Je ne suis pas d’accord. Les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit, afin de mieux se protĂ©ger, recouvre ses blessures de bandages et la douleur diminue, mais elle ne disparaĂźt jamais. » (=Rose Kennedy.=)
  « Pour tester les valeurs morales d’une sociĂ©tĂ©, il suffit de regarder comment elle traite ses enfants. » (=Dietrich Bonhoeffer.=)  
« L'Homme est le plus cruel de tous les animaux, il est le seul capable d’infliger une douleur Ă  ses congĂ©nĂšres sans autre motif que le plaisir. » (=Mark Twain.=) / « Les souffrances ont donnĂ© vie aux plus grandes Ăąmes, les personnages les plus Ă©minents portent en eux des cicatrices. » (=Gibran Khalil Gibran.=)
« C’est lorsqu’il parle en son nom que l’Homme est le moins lui-mĂȘme, donnez-lui un masque et il vous dira la vĂ©ritĂ©. » (=Oscar Wilde.=) / « La honte n’a pas pour fondement une faute que nous aurions commise, mais la sensation insupportable que cette humiliation est visible par tous. » (=Milan Kundera.=)
« Bien que le monde soit plein de souffrances, il est aussi plein de victoires. » (=Helen Keller.=)
  « On peut aisĂ©ment pardonner Ă  l’enfant qui a peur de l’obscuritĂ© ; la vraie tragĂ©die de la vie c’est lorsque les hommes ont peur de la lumiĂšre. » (=Platon.=)
« Le plus important n’est pas qui commence le match, mais qui le finit. » (=John Wooden.=) / « Le choix ultime pour un Homme, pour autant qu’il lui soit donnĂ©e de se transcender, est : crĂ©er ou dĂ©truire, aimer ou haĂŻr. » (=Erich Fromm.=)
« Le crime Ă©gorge l’innocence pour mieux rĂ©gner et l’innocence se dĂ©bat de toute force dans les mains du crime. » (=Robespierre.=)
« Si seulement les Hommes pouvaient se connaĂźtre les uns les autres, il n’y aurait ni idolĂątrie ni haine. » (=Elbert Green Hubbard.=) / « Rappelez-vous qu’à travers l’histoire, il y a eu des tyrans et des meurtriers qui pour un temps semblĂšrent invincibles. Mais Ă  la fin ils sont toujours tombĂ©s, toujours. » (=Gandhi.=)
« Les meilleures leçons proviennent des erreurs du passĂ©. C’est en commettant des erreurs qu’on atteint un jour la sagesse. » (=Dale Turner.=) / « Celui qui veut tirer les enseignements de ses erreurs doit chaque jour apprendre Ă  surmonter ses craintes. » (=Ralph Waldo Emerson.=)
« Entre l’idĂ©e et la rĂ©alitĂ©, entre l’esquisse du geste et l’acte, se glisse l’ombre. » (=T.S Eliot.=) / « Entre le dĂ©sir et la spasme, entre la puissance et l’existence, entre l’essence et la dĂ©cence se glisse l’ombre. C’est ainsi que finit le monde. » (=T.S. Eliot.=)
  « Les secrets sont insondables. Les secrets sont noirs. C’est la nature mĂȘme des secrets. » (=Cory Doctorow.=)
« Le mal réunit les hommes. » (=Aristote.=)
« Je n’avais rien contre eux, ils ne m’ont jamais fait le moindre mal, contrairement Ă  ce que d’autres m’ont fait subir toute ma vie. Peut ĂȘtre qu’ils Ă©taient ceux qui devaient payer pour mes souffrances. » (=Perry Smith.=)
« Il n’est pas un juste sur Terre qui toujours fit le bien, et jamais n’eut pĂȘchĂ©. » (=L’EcclĂ©siaste, chapitre 7, verset 20.=) 
« Des plus profonds dĂ©sirs, naissent souvent les haines les plus mortelles. » (=Socrate.=) / « La vie des morts consiste Ă  survivre dans l’esprit des vivants. » (=CicĂ©ron.=) 
« Nous faisons notre vie de la mort d’autrui. » (=LĂ©onard de Vinci.=) / « S’il doit y avoir la guerre, qu’elle ait lieu de mon temps, afin que mon enfant puisse connaĂźtre la paix. » (=Thomas Paine.=)
« La tragĂ©die doit nous permettre d’atteindre la sagesse. Elle ne doit pas nous servir de guide. » (=Robert Francis Kennedy.=)
« La torture d’une mauvaise conscience est l’enfer des vivants. » (=Jean Calvin.=) / « Vivez comme si vous deviez mourir demain. Apprenez comme si vous deviez vivre Ă©ternellement. » (=Gandhi.=)
« On ne fait pas de bien sans mal. » / « Toutes les familles heureuses le sont de la mĂȘme maniĂšre. Les familles malheureuses le sont chacune Ă  leur façon. » (=LĂ©on TolstoĂŻ.=)
« La nature sauvage d’un Homme est le terrain de jeu d’un autre. » / « Les animaux sauvages ne tuent jamais par sport, l’Homme est la seule crĂ©ature pour qu la torture et la mort de ses semblables est une distraction. » (=James Anthony Froude.=)
« De toutes les idĂ©es prĂ©conçues vĂ©hiculĂ©es par l’humanitĂ©, aucune ne surpasse en ridicule les critiques Ă©mises par les habitudes des pauvres par les bien-logĂ©s, les bien-chauffĂ©s et les bien-nourris. » (=Herman Melville.=) / « Rien ne dure dans ce monde cruel, pas mĂȘmes nos souffrances. » (=Charles Chaplin.=)
« Je choisis mes amis pour leur bonne présentation, mes connaissances pour leur bon caractÚre, mes ennemis pour leur bonne intelligence. » (=Oscar Wilde.=)  
Saison 3
« Toute scĂšne de crime est un lieu rĂ©pugnant. Mais lorsque la victime est trĂšs jeune, lorsqu’elle se retrouve fauchĂ©e dans la fleur de l’ñge, c’est encore plus atroce. » 
« Laissez votre cƓur ressentir la peine et la dĂ©tresse de chacun. » (=George Washington.=)
« Celui qui excelle à contrÎler les autres a du pouvoir, mais celui qui parvient à se contrÎler a encore beaucoup plus de pouvoir. » (=Lao Tseu.=) / « Vous gagnez en force, courage et confiance à chaque fois que vous prenez le temps de regarder la peur dans les yeux. Faites ce que vous pensez ne pas pouvoir faire. » (=Eleanor Roosevelt.=)
« En ville, le crime est emblĂ©matique d’une classe ou d’une race. Dans les banlieues il est par essence intime, psychologique, rĂ©sistant Ă  toute gĂ©nĂ©ralisation, un mystĂšre de l’ñme individuelle. » (=Barbara Ehrenreich.=)
« Rien n’est plus facile que de dĂ©noncer un ĂȘtre abject. Rien n’est plus difficile que de le comprendre. » (=Fiodor DostoĂŻevski.=) / « Les contes de fĂ©es ne rĂ©vĂšlent pas aux enfants que les dragons existent, les enfants le savent dĂ©jĂ . Les contes de fĂ©es rĂ©vĂšlent aux enfants qu’on peut tuer ces dragons. » (=G.K. Chesterton.=)
« Qu’est-ce d’autre que la vie des mortels qu’une vaste comĂ©dies, dans laquelle divers acteurs, travestis de divers costumes et masques, dĂ©ambulent jouant chacun leur rĂŽle, jusqu’à ce que le grand Ordonnateur les chasse de la scĂšne. » (=Érasme.=)
« Un royaume digne de ce nom ne peut exister sans inĂ©galitĂ©s entre ses habitants. Certains doivent ĂȘtre libre, d’autres servir, certains rĂšgnent, d’autres se soumettent. » (=Martin Luther.=)
« Le fantasme abandonnĂ© par la raison produit d’impossibles monstres. » (=Francisco de Goya.=) / « Dieu nous donne la viande, et le diable les cuisiniers. » (=Thomas Deloney.=)
« Aime chacun, fie-toi à peu, ne fais de tort à personne. » (=William Shakespeare.=)
« Superman est aprĂšs tout une forme de vie extraterrestre. Il est simplement le visage acceptable d’une invasion rĂ©elle. » (=Clive Barker.=) / « Le hĂ©ros noir est un chevalier dans une armure de sang sĂ©chĂ©. Il est sale et Ă  longueur de temps, il nie de toutes ses forces ĂȘtre un hĂ©ros. » (=Frank Miller.=)
« Peu importe qui mon pĂšre a Ă©tĂ©, ce qui compte c’est le souvenir que je garde de lui. » (=Anne Sexton.=) / « Un enfant naĂźt innocent, la soif de vie le dĂ©vore, brĂ»lant ses dĂ©sirs d’un feu Ă©tincelant, et ignore tout de la mort. » (=William Wordsworth.=)
« Aucun homme ou femme qui poursuit un idĂ©al en empruntant sa propre route, ne peut Ă©viter d’avoir des ennemis. » (=Daisy Bates.=) / « C’est un pĂšre sage, celui qui connait son propre enfant. » (=William Shakespeare.=)
« Je sais d’avance les crimes que je vais oser, mais ma colĂšre est plus puissante que ma volontĂ©, et c’est elle qui cause les plus grands maux aux mortels. » (=Euripide.=) / « Parce qu’il y a un prix Ă  payer pour tout ce qu’on obtient dans ce bas monde, et mĂȘme s’il est louable d’ĂȘtre ambitieux, il ne faut pas l’ĂȘtre Ă  n’importe quel prix. » (=Lucy Maud Montgomery.=)
« Au fond de chacun de nous, il y a l’enfant qu’on Ă©tait. L’enfant constitue le fondement de ce que nous devenons, de qui nous sommes, et de ce que nous serons. » (=Rhawn Joseph.=) / « Il n’y a pas de formule magique pour rĂ©ussir, sauf peut-ĂȘtre une acceptation inconditionnelle de la vie et de ce qu’elle apporte. » (=Arthur Rubinstein.=)
« Il n’y a pas meilleur moyen d’échapper Ă  la confession que le suicide, et le suicide est une confession. » (=Daniel Webster.=) / « Ce que l’Homme a de plus authentique, c’est sa capacitĂ© Ă  crĂ©er, se dominer, endurer, se transformer, aimer et dĂ©passer ses propres souffrances. » (=Ben Okri.=)
« Une Ăąme triste vos tue plus vite, beaucoup plus vite qu’un germe. » (=John Steinbeck.=) / « Nous traversons nos ponts quand nous arrivons Ă  eux, et les brĂ»lons derriĂšre nous. Il ne nous reste rien pour trouver le chemin parcouru Ă  part le souvenir d’une odeur de fumĂ©e et l’idĂ©e que peut ĂȘtre cette fois lĂ , nos yeux ont pleurĂ©. » (=Tom Stoppard.=)
« Il n’y a pas de secret mieux gardĂ© que ceux que tout le monde devine. » (=George Bernard Shaw.=) / « Si nous n’avions plus de secrets les uns pour les autres, serait-ce une source de rĂ©confort ? » (=John Churton Collins.=)
« Aucun homme ne peut ĂȘtre heureux s’il n’a pas d’illusions. Les illusions sont aussi nĂ©cessaires Ă  notre bonheur que les rĂ©alitĂ©s. » (=Christian Nestell Bovee.=) / «Une femme ne doit pas dĂ©pendre de la protection d’un homme mais doit apprendre Ă  se protĂ©ger elle-mĂȘme. » (=Susan B. Anthony.=)
« Tous les changements, mĂȘme les plus souhaitĂ©s, ont leur mĂ©lancolie. Car ce que nous laissons derriĂšre, fait partie de nous mĂȘme. On doit faire le deuil de sa vie passĂ©e, avant d’entrer dans la nouvelle. » (=Anatole France.=) / « Bien que l’éclat qui Ă©tait autrefois si brillant, se soit Ă©vanoui Ă  jamais, bien que rien ne puisse ramener l’heure de cette splendeur dans l’herbe, de cette gloire dans la fleur, n’ayons point d’affliction mais cherchons plutĂŽt la force dans ce qui reste aprĂšs. » (=William Wordsworth.=)
« Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, est un enthousiaste. Celui qui soutient sa folie par le meurtre est un fanatique. » (=Voltaire.=)
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